Nouakchott veut mobiliser ses partenaires sur la lutte contre le travail forcé

Les autorités mauritaniennes ont entamé un travail de sensibilisation des partenaires du pays sur la question de la lutte contre toutes les formes de travail forcé à l’étranger.C’est dans ce cadre qu’une table ronde est organisée, jeudi à Nouakchott, pour mobiliser les partenaires pour l’obtention de fonds permettant de financer la lutte contre l’exploitation humaine qui conduit au travail forcé à l’étranger.

Organisé par le ministère mauritanien de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l’administration, cette table ronde donnera lieu à des présentations d’exposés visant à démontrer l’importance du plan élaboré à cette fin.

Ce plan, mis en œuvre pour la période 2018-2019, répartit le pays en 4 zones où sera menée la campagne de sensibilisation sur les méfaits dudit phénomène.

Selon le secrétaire général du ministère mauritanien de la Fonction publique, du Travail et de la Modernisation de l’administration, Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deh, la rencontre s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la liberté de circulation et aux migrations en Afrique.

Le projet en question est mis en place par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en partenariat avec l’Union européenne et sous la supervision et l’exécution du Centre international de développement des politiques migratoires dans les pays d’Afrique de l’Ouest.

Ce centre couvre notamment la Mauritanie, le Mali, la Guinée, le Sénégal, la Gambie et la Guinée Bissau.

Mauritanie : arrestation d’un journalise sur plainte d’un avocat

Le journaliste mauritanien de langue française Babacar Baye N’Diaye a été arrêté mercredi par des policiers à Nouakchott, a-t-on appris jeudi de sources sécuritaire et familiale.M. N’Diaye, rédacteur en chef du site d’information privé Cridem, a été interpelé par deux agents en civil en pleine rue et conduit au Commissariat spécial de police judiciaire dans la ville.

Son arrestation serait motivée par une plainte déposée par un avocat franco-mauritanien qui réside en France et qui lui reproche de l’avoir diffamé dans un article publié sur son site.

La loi sur la presse en Mauritanienne ne prévoit pas la poursuite des journalistes pour leurs écrits, mais elle donne le droit aux personnes de porter plainte contre eux en cas de diffamation ou de dénigrement injustifiés.

La veille, la police mauritanienne avait arrêté à Nouakchott le leader antiesclavagiste Biram Ould Dah, président de l’Initiative pour la résurgence de l’abolitionnisme (IRA).

L’arrestation de Ould Dah qui est aussi candidat à la députation pour les élections de septembre prochain a été motivée par une plainte déposée par un journaliste mauritanien qui l’accuse d’avoir incité ses participants à lui faire du mal.

Les partisans du chef d’IRA considèrent plutôt qu’il s’agit là d’une mesure visant à empêcher ce dernier de valider sa candidature.

Dans un enregistrement vidéo largement diffusé sur les réseaux sociaux, le plaignant s’est dit opposé à ce que sa plainte soit utilisée à des fins politiciennes.

Mauritanie : le processus électoral « pas rassurant » (opposition)

Le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU) qui regroupe l’essentiel de l’opposition mauritanienne a estimé, mercredi à Nouakchott, que le processus électoral en cours « n’est pas du tout rassurant et n’augure pas d’une possibilité d’organisation d’élections transparentes et justes permettant aux Mauritaniens d’exprimer leurs opinions librement».Ce processus a commencé par la « désignation d’une commission électorale hors-la-loi » et la confection d’un « fichier électoral suspect entaché de violations et d’ambiguïté », a dit le FNDU à la presse.

Le Forum a également déploré les arrestations à l’encontre de plusieurs candidats dans le but de les empêcher de valider leurs dossiers aux élections législatives et locales prévues le 1er septembre prochain ainsi que de terroriser les électeurs.

Il a cité dans ce cadre l’arrestation mardi du leader antiesclavagiste Biram Ould Dah, par ailleurs candidat à la députation, sur plainte déposée contre lui par un journaliste.

« Pourquoi le choix a été porté sur ce timing précis si ce n’est dans le but de priver » Ould Dah de son droit à la candidature, s’est interrogé le FNDU, sachant que cette arrestation est intervenue au dernier jour du délai de validation des dossiers par la Commission électorale nationale et indépendante (CENI).

Il a rappelé le cas de l’ancien sénateur Mohamed Ould Ghadda, détenu depuis quelque temps dans une affaire de corruption, et qui a été empêché de se présenter devant la CENI pour valider sa candidature à la députation.

L’opposition a, en outre, évoqué l’arrestation depuis une semaine d’un autre candidat, Mohamed Ould Cheikh, et sa détention dans un lieu inconnu pour sa famille et ses avocats.

De tels cas sont « inquiétants » et démontrent l’ingérence flagrante du pouvoir exécutif dans le processus électoral et l’utilisation par celui-ci de la justice pour régler ses comptes politiques, a considéré le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU).

Ondes radio: Dakar et Nouakchott veulent accorder leurs fréquences

C’est dans l’optique d’éviter les brouillages lors des interférences des fréquences radioélectriques au niveau des frontières entre les deux pays.

 

Le directeur des radiocommunications de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Khalilou Niang, a défendu, mardi, à Dakar, la nécessité d’aller vers une gestion coordonnée des fréquences radioélectriques aux frontières entre le Sénégal et la Mauritanie, pour éviter les brouillages entre les différents réseaux de radiocommunication.

S’exprimant lors d’une réunion bilatérale de coordination des fréquences aux frontières entre le Sénégal et la Mauritanie, il a estimé qu’« il convient de gérer et de coordonner ces fréquences pour éviter les brouillages entre les différents réseaux de radiocommunications ».

Il a rappelé à cet égard, que « les fréquences radioélectriques sont destinées à une large gamme d’utilisations commerciales et publiques ».

« La réunion, a-t-il précisé, a pour objet de poursuivre l’harmonisation ainsi que le partage des fréquences dans la zone frontalière sénégalo-mauritanienne, de trouver des solutions concrètes aux problèmes de brouillage et roaming non-intentionnel dans la zone de coordination ».

Certes, les deux pays « disposent d’un système de gestion et de contrôle du spectre », mais il n’en reste pas moins que « des problèmes pratiques se posent souvent dans le domaine de la coordination multilatérale aux frontières ».

Pour lui, « ces problèmes et constats légitiment la nécessité de se retrouver entre professionnels pour échanger nos expériences et mettre en place un cadre unique pour la coordination des fréquences à nos frontières ».

« Il se trouve qu’on ne peut pas freiner ou arrêter la diffusion d’un signal, du fait qu’il fait sa propagation tout au long de la frontière », a pour sa part fait remarquer le directeur des réseaux de la societé mauritanienne des télécommunications Mauritel, Galledou Yahya.

Il a prôné « une coordination vu les problèmes » qui peuvent être rencontrés, estimant que « s’il n’y a pas une gestion harmonieuse des fréquences, ça peut affecter la qualité de service ». Il faisait référence aux « problèmes d’interférence », auxquels les opérateurs de télécommunication sont souvent confrontés.

« Ce qu’il y a, c’est surtout coordonner et savoir pour chaque opérateur ce qui est utilisé d’un côté à un autre pour arriver à avoir une bonne gestion, et surtout, avoir une bonne qualité des services pour les opérateurs de tous les autres pays », a-t-il fait valoir.

 

Arrestation de l’antiesclavagiste mauritanien Biram Ould Dah

La police mauritanienne a arrêté, mardi à Nouakchott, l’antiesclavagiste Biram Ould Dah, président de l’Initiative pour la résurgence de l’abolitionnisme (IRA), a-t-on appris de source sécuritaire.Ould Dah a été conduit de son domicile vers un commissariat de police où il a été interrogé au sujet d’une plainte déposée par un journaliste mauritanien qui l’accuse d’avoir incité ses participants à lui faire du mal, a précisé notre source, soulignant que M. Dah est en passe d’être déféré devant le Procureur de la République pour engager et approfondir l’instruction sur l’affaire dans laquelle il est désormais poursuivi.

Le plus célèbre militant antiesclavagiste en Mauritanie a déjà connu les geôles de son pays plusieurs fois dans des affaires relatives à sa lutte.

Il avait été incarcéré en 2012 pour son rôle dans l’incinération d’ouvrages religieux jugés par lui comme encourageant la pratique de l’esclavage et en 2014 pour sa participation à une marche violente contre l’accaparement des terres par les maures (arabo-berbères blancs).

Ould Dah a reçu le Prix des Nations Unies des droits de l’Homme 2013 pour son «combat non violent contre l’esclavage en Mauritanie », ainsi que le Prix des héros contre l’esclavage et la traite des personnes décerné par le Congrès américain.

S’investissant dans la politique, il était arrivé deuxième avec 8,6% des voix à l’élection présidentielle de juin 2014.

Le président de l’IRA est aujourd’hui candidat à la députation pour les élections législatives prévues le 1er septembre 2018.

En Mauritanie, l’esclavage a été officiellement aboli en 1980 avant d’être incriminé et réprimé par la loi en 2007, puis considéré comme un « crime contre l’humanité » et qualifié «d’imprescriptible » par une nouvelle loi en 2015.

Vers la régularisation des transferts d’argent en Mauritanie

La Banque centrale de Mauritanie a sommé les prestataires de transfert d’argent dans le pays à régulariser leur situation dans un délai de deux semaines, sous peine de fermeture de leurs bureaux et de sanctions.« Toute société de transfert de fonds ou de valeurs qui n’aura pas déposé une demande de régularisation ou dont la demande aura été rejetée sera définitivement fermée et ses responsables contrevenants seront passibles des sanctions prévues par la réglementation en vigueur », a averti la BCM dans une circulaire consultée mardi par APA.

Un très grand nombre de prestataires de transfert d’argent, installés dans des bureaux spécifiques ou à l’intérieur de boutiques, se trouvent dans toutes les villes mauritaniennes, surtout à Nouakchott.

Selon les services de la Banque centrale, la quasi-totalité de ces prestataires travaillent dans l’illégalité car, ne disposant d’aucune autorisation.

« La législation relative à la lutte contre le blanchissement d’argent et le financement du terrorisme exige des personnes morales et physiques de solliciter et d’obtenir une autorisation de la Banque Centrale de Mauritanie avant d’exercer des activités de transfert de fonds ou de valeurs », précise la circulaire.

Elle ajoute que ladite législation précise les peines applicables aux personnes physiques ou morales qui effectuent des services de transfert de fonds ou de valeurs sans autorisation.

La BCM a exigé que des copies d’immatriculation fiscales et d’inscription au registre de commerce, des statuts pour les personnes morales et des cartes d’identité nationales des actionnaires et principaux dirigeants soient jointes à la demande de régularisation.

Elle a aussi requis une liste des agents des différents prestataires et leurs adresses, ainsi que des attestations prouvant que ces personnes physiques et morales ne figurent pas sur la liste des créances gelées.

Nouakchott solidaire de l’Arabie dans son différend avec le Canada

Le gouvernement mauritanien a exprimé sa solidarité avec l’Arabie saoudite dans le différend diplomatique qui l’oppose actuellement au Canada.Cette position est affirmée dans un communiqué rendu public lundi par le ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération.

« Nous exprimons notre solidarité et notre entière sympathie avec le Royaume frère d’Arabie Saoudite -direction et peuple confondus- et nous demandons au Canada de retirer cette déclaration sans précédent », peut on lire dans la note ministérielle.

Dans un communiqué publié vendredi sur Twitter, l’ambassade canadienne à Riad s’était dite « gravement préoccupée » par une nouvelle vague d’arrestations de militants des droits de l’homme en Arabie saoudite.

« Nous appelons les autorités saoudiennes à les libérer immédiatement ainsi que tous les autres activistes pacifiques des droits de l’Homme », avait déclaré l’ambassade.

Réagissant à cela, Riad a exprimé sa réprobation concernant le canal utilisé, considérant que c’est « inacceptable dans les relations entre deux pays ».

Dans son communiqué d’aujourd’hui, Nouakchott a considéré que « l’ingérence dans les affaires intérieures des pays (sur la base fallacieuse de la défense des droits de l’Homme) est inacceptable et est en contradiction avec les coutumes diplomatiques et les relations internationales et que cette ingérence ne sert pas la paix et la sécurité internationales mais pourrait les menacer bien au contraire ».

C’est pourquoi, a dit le ministère mauritanien, « nous sommes surpris par l’ingérence manifeste du ministère canadien des Affaires étrangères et de l’ambassade du Canada auprès du Royaume frère d’Arabie Saoudite dans des affaires encore pendantes devant la justice, en particulier en donnant aux saoudiens les ordres de libérer immédiatement des personnes appréhendées dans le cadre de la loi d’un pays souverain ».

L’opposition mauritanienne s’indigne des accidents de la route

Le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU) qui regroupe l’essentiel de l’opposition mauritanienne s’est indigné du nombre croissant des pertes en vie humaine occasionnées par des accidents dus à l’état calamiteux des routes.Les routes dans le pays « ne cessent tous les jours de faucher des vies humaines et de détruire des biens depuis que leur entretien s’est arrêté depuis quelques années laissées à l’abandon et la détérioration », a souligné le FNDU dans un communiqué reçu lundi à APA.

Une douzaine de passagers ont trouvé la mort dans trois accidents de la route sur plusieurs axes en Mauritanie entre vendredi et samedi, alors qu’un treizième mort pour la même cause a été signalé lundi.

« La situation des routes ne s’est jamais autant détériorée dans l’histoire du pays que sous le régime actuel », a estimé le Forum dans son communiqué rendu public lundi à Nouakchott.

Pour lui, la détérioration du réseau routier et les douloureuses pertes humaines qui en résultent ainsi que les pertes matérielles très importantes paralysent l’économie du pays et influent négativement sur le pouvoir d’achat des citoyens à cause de la hausse des coûts du transport.

Le FNDU a également exigé l’amorce immédiate de la réhabilitation des axes routiers vitaux par la mise en place d’un programme urgent, accusant les services de sécurité routière d’ignorer les infractions au Code de la route, les excès de vitesse et les surcharges commis par les chauffeurs.

Les autorités mauritaniennes soutiennent plutôt que la responsabilité à ce sujet incombe, en grande partie, aux usagers qui roulent à des vitesses excessives et violent souvent les lois régissant la circulation routière.

12 morts sur les routes mauritaniennes en deux jours

Une douzaine de passagers ont trouvé la mort dans des accidents de la route sur plusieurs axes routiers en Mauritanie entre vendredi et samedi, a-t-on appris dimanche de sources sécuritaires et médicales concordantes.

La seule journée du samedi a été marquée par deux accidents ayant fait respectivement 8 et 1 morts dans les environs de la ville de Boutilimitt, quelque 160 kilomètres au sud-est de Nouakchott.

Un grand nombre de blessés, dont certains graves ont été également déplorés dans ces deux accidents.

La veille, vendredi, une personne a été tuée dans un véhicule léger sur lequel est tombé un camion portant un container sur l’axe Nouakchott – Nouadhibou alors qu’une autre a trouvé la mort dans la collision de deux véhicules au nord de Nouakchott.

Un 12éme mort a été signalé le même jour sur la route de l’aéroport à Nouakchott.

La plupart des accidents sont dus au mauvais état des routes, notamment la fréquence de nids de poules profonds au milieu de l’asphalte et de langues dunaires élevées couvrant des parties de la route.

Une grogne de plus en plus intense est perceptible au sein de l’opinion publique qui exige du gouvernement des mesures tranchées pour accroitre la sécurité routière.

Mais les autorités soutiennent que la responsabilité incombe, en grande partie, aux usagers qui roulent à des vitesses excessives et violent souvent les lois régissant la circulation routière.

Mauritanie : une centaine de partis politiques participent aux élections parlementaires

Plus de 100 partis politiques en Mauritanie ont fait acte de candidature aux élections parlementaires prévues au début du mois de septembre prochain.Le dépôt de ces listes auprès des représentations de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui a expiré la nuit dernière à minuit, avait commencé le 18 juillet dernier, aussi bien pour les députés représentant les circonscriptions administratives et les Mauritaniens de l’étranger que pour de ceux des listes nationales.

La campagne électorale sera ouverte le 17 août pour être close le 30 du même mois en perspective du scrutin dont le premier tour aura lieu le 1er septembre 2018, avec un second tour éventuellement deux semaines plus tard.

La CENI avait annoncé que le fichier électoral provisoire a été arrêté à 1.428.000 personnes.

Les présentes élections sont marquées par la participation de l’ensemble du spectre politique que ce soit dans la majorité ou l’opposition.

Elles se passent pour la première fois depuis la suppression controversée du Sénat, l’année dernière, et l’introduction de conseils régionaux à sa place.

Des Mauritaniens réclament l’extradition de proches incarcérés en Algérie

Des dizaines de manifestants se sont regroupés, jeudi devant le palais présidentiel à Nouakchott, pour réclamer l’extradition de leurs proches incarcérés en Algérie, a constaté APA.Ils sont exigé le transfèrement en Mauritanie de membres de leurs familles condamnés à des peines de prison pour des liens présumés avec des groupes salafistes armés.

Ces groupes salafistes mènent de temps en temps des opérations meurtrières contre l’armée et les forces de sécurité algériennes.

Arrêtés en 2011, les Mauritaniens incriminés sont Brahim Mohamed Nah, Mohamed Yahya Khattary et Abdellahi Ndiya.

Les manifestants ont demandé une intervention des autorités mauritaniennes auprès de leurs homologues algériennes afin que ces personnes purgent le restant de leurs peines dans leur pays.

Ils ont exprimé leur détermination à user de tous les moyens pour parvenir à leur objectif, y compris le lancement de campagnes médiatiques avec la participation de juristes et de militants de droits de l’Homme pour vulgariser leurs revendications à l’échelle régionale.

1,4 million de Mauritaniens inscrits sur les listes électorales

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a indiqué que le fichier électoral provisoire a été arrêté à 1.428.000 personnes en perspective des élections législatives et locales du 1er septembre 2018.Ce fichier a été confectionné suite au recensement administratif à vocation électorale qui avait été lancé le 1er juin dernier pour durer deux mois.

Le recensement a porté sur tous les Mauritaniens âgés de 18 ans le jour du vote et disposant d’une carte d’identité biométrique.

La CENI a précisé qu’elle procédera, dans un second temps, à la vérification du fichier pour établir une liste définitive avant de passer à la confection des cartes d’électeurs.

Le premier tour des élections législatives et locales aura lieu le 1er septembre 2018, alors que l’élection présidentielle est prévue en 2019.

Les élections de septembre sont marquées par la participation de l’ensemble du spectre politique que ce soit dans la majorité ou l’opposition.

Elles se passent pour la première fois depuis la suppression controversée du Sénat, l’année dernière, et l’introduction de conseils régionaux à sa place.

Un mort dans l’effondrement d’un puits d’orpaillage en Mauritanie

Au moins une personne a trouvé la mort suite à l’effondrement d’un puits d’exploration artisanale de l’or dans une région au centre de la Mauritanie, a-t-on appris, mercredi, de source sécuritaire.L’incident s’est produit mardi soir aux environs de la ville de Magta-Lahjar (360 kilomètres à l’est de Nouakchott), a précisé la même source.

La zone dans laquelle le puits s’est effondré n’est pas autorisée pour l’orpaillage contrairement au nord du pays où des milliers de Mauritaniens s’adonnent légalement à cette activité depuis quelques années.

Cette zone du nord est située à proximité de la grande mine d’or exploitée par le géant canadien Kinross par l’entremise de sa filiale Tasiast.

Elle connait, elle aussi de temps en temps, des effondrements de puits d’exploration qui ont déjà fait des dizaines de morts.

Outre le permis d’exploration et d’exploitation artisanale, il n’existe pas de dispositif juridique engageant les intervenants d’observer des mesures de sécurité fermes permettant d’éviter les effondrements de puits sur des personnes en cours de creusage.

Ce sont même parfois les équipes de secours de Tasiast qui interviennent pour soustraire des orpailleurs coincés dans les puits ou retirer les dépouilles des victimes.

Hadj 2018 : les premiers pèlerins mauritaniens quittent Nouakchott samedi

Le premier contingent de pèlerins mauritaniens pour les Lieux saints de l’Islam quittera Nouakchott samedi prochain par un vol direct à destination de Médine, en Arabie saoudite, a-t-on appris de source informée auprès du ministère mauritanien des Affaires islamiques, mardi à Nouakchott.Ce contingent sera suivi dimanche, lundi et mardi par trois autres composés chacun du même nombre de personnes, a précisé cette source, relevant que l’effectif total de pèlerins encadrés par l’Etat s’élève cette année à 2.000.

A ce chiffre, il faut ajouter quelque 1.200 pèlerins qui effectuent le 5e pilier de l’Islam à travers les agences de voyage privées.

Les « pèlerins de l’Etat » seront transportés par la compagnie aérienne saoudienne NAS, sachant qu’à l’aller, ils seront débarqués à Médine et qu’au retour, ils embarqueront de Djeddah.

Selon la même source, le lieu de résidence de ces pèlerins a été choisi cette année dans des zones proches des Haramein (les deux grandes mosquées de la Mecque et de Médine) grâce à des dispositions conclues à l’avance entre les autorités mauritaniennes et leurs homologues saoudiennes.

Généralement, les pèlerins mauritaniens, surtout à la Mecque, se plaignent de l’éloignement de leurs lieux de résidence par rapport à la Grande mosquée, ce qui requiert de leur part des dépenses exorbitantes dans le transport public et un temps supplémentaire pour arriver sur les lieux.

Par ailleurs, des sessions de formations ont été organisées par le ministère mauritanien des Affaires islamiques, au cours des derniers jours dans les deux plus grandes villes du pays, Nouakchott et Nouadhibou, au profit des pèlerins pour les instruire sur des aspects théologiques et civiques.

Les Mauritaniens sont souvent indexés pour l’anarchie qu’ils créent dans leurs lieux de résidence lors du pèlerinage.

L’Espagne salue les efforts de la Mauritanie en matière de sécurité

Le ministre de l’Intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska Gomez, a indiqué que son pays est bien conscient de l’ampleur de la responsabilité qui incombe à la Mauritanie et des efforts que celle-ci déploie pour faire face aux défis communs dans le domaine sécuritaire.Les réseaux terroristes et ceux des autres formes de crime organisé s’efforcent à développer leurs outils de travail et leurs plans d’action pour parvenir à leurs desseins criminels dans la région, a expliqué M. Gomez au cours d’une réunion de travail avec son homologue mauritanien, Ahmedou Ould Abdallah, lundi à Nouakchott.

Arrivé aujourd’hui à Nouakchott pour une visite d’un jour, le responsable espagnol a rappelé que la coopération sécuritaire entre les deux pays est vieille de 12 ans, considérant qu’elle a donné des résultats « très positifs ».

Madrid sera toujours à la hauteur des attentes de Nouakchott dans ces domaines, a-t-il souligné.

S’exprimant à la même occasion, le ministre de l’Intérieur mauritanien a indiqué que l’accord de coopération sécuritaire entre les deux pays avait été signé le 26 mai 2015 à Madrid pour constituer une base solide d’un partenariat efficace.

Cet accord porte notamment sur la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et l’immigration illégale, avec ce que cela requiert comme échange d’informations, appui technique, formation, détection et prévention des catastrophes, etc..

L’accord liant Nouakchott et Madrid prévoit notamment que la Mauritanie empêche toute tentative d’émigration illégale vers l’Espagne à partir de son territoire ou de ses eaux.

Dans ce cadre, les forces de sécurité mauritaniennes bénéficient d’une assistance technique et logistique espagnole conséquente, surtout dans le domaine de la surveillance maritime.

La Mauritanie veut renforcer ses relations avec le Maroc

La Mauritanie a exprimé sa volonté de renforcer ses relations avec le Maroc, dans un message du président Mohamed Ould Abdel Aziz, au souverain chérifien Mohamed VI, à l’occasion de la Fête du trône célébrée demain lundi.« Je saisis cette heureuse opportunité pour vous réitérer notre volonté d’œuvrer pour le renforcement des relations de fraternité et de coopération unissant nos deux pays dans l’intérêt de nos deux peuples frères et pour contribuer à l’édification de l’Union de notre grand Maghreb arabe », a notamment écrit Ould Abdel Aziz à Mohamed VI.

« Il m’est agréable, a ajouté le président mauritanien, de vous exprimer, au nom du peuple mauritanien, de son gouvernement et en mon nom personnel, mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux de santé et de bonheur pour votre Majesté, de progrès et de prospérité pour le peuple marocain frère ».

Trois dockers grévistes arrêtés par la police à Nouakchott

La police mauritanienne a arrêté samedi trois dockers qui participent à la grève engagée depuis quelques jours sur fond de revendications sociales, a-t-on appris de source sécuritaire à Nouakchott.Dès le lancement de la grève il y a 5 jours au sein du Port autonome de Nouakchott, des renforts sécuritaires ont été dépêchés sur les lieux pour prévenir tout débordement éventuel.

Selon les grévistes, l’accord tripartite conclu dernièrement entre leurs délégués, le gouvernement et les hommes d’affaires prévoyait la réorganisation du travail des dockers de manière à garantir leurs droits.

Il avait été ainsi convenu, à en les croire, qu’un certain nombre de dockers jugés incapables physiquement d’accomplir le boulot bénéficient de leurs droits de retraite et que d’autres soient remerciés pour invalidité établie par des analyses médicales.

Ces clauses n’ont pas été respectées, selon les dockers qui soulignent notamment que les présumés retraités n’ont pas reçu de droits.

Ils s’élèvent également contre une nouvelle mesure consistant à faire décharger les conteneurs en ville au lieu du port afin de confier cette tâche à des ressortissants étrangers moins coûteux.

Les grévistes accusent en outre les autorités d’engager une société de sous-traitance pour la gestion de leur dossier. Cette société, souligne-t-il, a déjà commencé à recruter les dockers sans respecter les critères d’ancienneté ni les clauses de l’accord tripartite.

Des milliers de manœuvres mauritaniens exercent le métier de docker au Port autonome de Nouakchott où ils organisent de temps en temps des grèves pour exiger l’amélioration de leurs salaires.

La Mauritanie aura 20% des recettes de son gaz (ministre)

Le ministre mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Mohamed Ould Abdel Vettah, a annoncé que la part de son pays dans les recettes de la production du gaz atteindrait 20% en vertu de l’accord conclu avec les sociétés chargées de l’exploitation de cette énergie.Le ministre qui s’exprimait lors d’un point de presse, jeudi soir à Nouakchott, a ajouté que la Mauritanie, conformément à l’accord, verra ses revenus s’accroitre progressivement contre un rétrécissement graduel de ceux des sociétés en charge de l’exploitation.

Découvert en 2015 à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal, le champ de gaz Grand Tortue/Ahmeyim dont les réserves sont estimées entre 15 et 20 billions de pieds cubes est exploité par un consortium mondial comprenant BP et Kosmos Energy. Sa première production est attendue en 2021.

L’accord conclu avec ces sociétés est l’un des meilleurs du genre dans le monde, a soutenu Ould Abdel Vettah avant de rappeler qu’il a été signé le 9 février 2018 entre la Mauritanie et le Sénégal sur la base d’un partage fifty-fifty des coûts de développement, de la production et même de la réhabilitation du champ pour chacun des deux pays.

L’accord prévoit également un plan d’action renouvelé chaque 2 ans dans le but de favoriser l’émergence de ressources nationales exploitables dans les deux Etats, de limiter le recours au personnel étranger et d’encourager la naissance de fournisseurs de prestations et de biens entre les deux Etats qui soient capables de satisfaire les exigences de l’industrie pétrolière, aussi bien en terme de qualité que de critères.

Au chapitre des retombées positives, le ministre mauritanien a aussi cité l’approvisionnement des marchés locaux en gaz naturel et la création par Nouakchott et Dakar d’une commission consultative pour faciliter la mise en œuvre du suivi de l’accord et traiter tous les aspects liés au développement du champ.

Mauritanie : 43,62% de la mortalité maternelle enregistrés à Nouakchott

Le ministre mauritanien de la Santé, Kane Boubacar a révélé mercredi, à Nouakchott, que 43,62% des cas de mortalité maternelle dans les structures médicales dans le pays ont lieu dans la capitale.« Les indicateurs de la santé de la mère et du nouveau-né demeurent peu satisfaisants, malgré les grands efforts déployés par le gouvernement dans ce domaine », a dit le ministre à l’ouverture d’une cérémonie de lancement des activités du Projet d’amélioration de la qualité des services de santé reproductive pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.

C’est un projet pilote réalisé en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et qui devra se concentrer sur les efforts déployés par les sages-femmes dans les services de la maternité au niveau des structures sanitaires.

M. Kane a souligné que la réduction de la mortalité maternelle et infantile constitue un axe stratégique du Plan National de Développement Sanitaire 2017-2018 qui se fixe comme objectif de réduire la mortalité de 317 pour 100.000 naissances vivantes et 15/1000 à l’horizon 2020.

Il a rappelé que de nombreuses mesures ont été prises ces dernières années pour améliorer la santé maternelle et néonatale comme la création d’un Hôpital national exclusif à la Mère et à l’Enfant et le renforcement des capacités du Centre National de Transfusion Sanguine.

De son côté, la porte-parole de l’OMS, Zombré Daogo Sosthene a magnifié ce projet, « surtout par sa singularité d’objectif sanitaire prioritaire pour la Mauritanie ».

Mme Sosthene a ajouté que le projet exécutera 75% de son enveloppe financière au bout des 7 mois à venir.

Le G5 Sahel et le Sénégal signent une charte sur le nucléaire

Les pays du G5 Sahel et le Sénégal ont signé, mercredi à Nouakchott, une charte de création du Forum de coopération régionale dans le domaine de la sûreté et de la sécurité nucléaire.La charte sur le nucléaire a été signée par le président de l’Autorité mauritanienne de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires, Saleh Ould Moulaye Ahmed, et ses homologues du Sénégal et des 4 autres membres du G5 Sahel.

Soutenue par l’Agence internationale d’énergie atomique (AIEA), cette charte ouverte devant tous les partenaires a pour but d’unifier les efforts et les moyens pour contrôler l’interdiction du transport des matières radioactives, contrer tout usage illégal de ces matières et renforcer la sûreté nucléaire entre les pays signataires.

La signature est intervenue dans le sillage de la clôture des travaux du forum des autorités et organismes nationaux chargés de la réglementation en matière de sûreté et de sécurité nucléaires, qui avaient débuté mardi à Nouakchott.

Il s’agit notamment de contribuer de manière efficace au renforcement du contrôle des mouvements transfrontaliers des matières nucléaires et radioactives, de partager et d’échanger les informations utiles dans ce domaine.

Grève des dockers du port de Nouakchott

Les dockers mauritaniens au Port autonome de Nouakchott ont entamé, mercredi, une grève destinée à protester contre ce qu’ils considèrent comme un non respect par le gouvernement d’un accord tripartite, a-t-on constaté.Des renforts sécuritaires ont été dépêchés sur les lieux pour prévenir tout débordement éventuel à l’intérieur ou dans l’entourage du port.

Selon les grévistes, l’accord tripartite conclu entre leurs délégués, le gouvernement et les hommes d’affaires prévoyait la réorganisation du travail des dockers de manière à garantir leurs droits.

Il avait été ainsi convenu, à en croire les mêmes sources, qu’un certain nombre de dockers jugés incapables physiquement d’accomplir le boulot bénéficient de leurs droits de retraite et que d’autres soient remerciés pour invalidité établie par des analyses médicales.

Mais les dockers affirment que ces clauses n’ont pas été respectées et que les présumés retraités n’ont pas reçu de droits.

Ils reprochent également une nouvelle mesure consistant à faire décharger les conteneurs en ville au lieu du port afin de confier cette tâche à des ressortissants étrangers moins coûteux.

Les grévistes accusent en outre les autorités d’engager une société de sous-traitance pour la gestion de leur dossier, ajoutant que cette société a déjà commencé à recruter les dockers sans respecter les critères d’ancienneté ni les clauses de l’accord tripartite.

Des milliers de manœuvres mauritaniens exercent le métier de docker au Port autonome de Nouakchott où ils organisent de temps en temps des grèves pour exiger l’amélioration de leur traitement.

Un forum planche à Nouakchott sur le travail décent en Afrique

Un forum africain sur la transition vers l’économie formelle et le travail décent a démarré, mardi à Nouakchott, a constaté APA.Cette rencontre sous-régionale est organisée par le ministère mauritanien de l’Emploi, de la Formation professionnelle et des Technologies de l’information et de la communication (TIC), avec le concours du Centre international de formation (CIF) à Turin et le Bureau régional de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour le Maghreb.

Elle se veut un cadre d’échanges sur les expériences et politiques suivies en matière de transition vers une économie formelle et un travail décent.

C’est aussi une opportunité pour échanger les points de vue, enrichir le dialogue et approfondir la réflexion sur les moyens permettant d’accompagner les partenaires sociaux dans les efforts d’amélioration des conditions de travail, a souligné le directeur du bureau de l’OIT pour le Maghreb, Mohamed Ali Ould Deyahi.

Selon lui, il est très important de discuter des problèmes posés à ce type d’économie en vue de garantir les conditions minimales d’une vie décente pour tous.

De son côté, le ministre mauritanien de l’Emploi, de la Formation professionnelle et des TIC, Seyidna Aly Ould Mohamed Khouna a rappelé que le secteur informel revêt une importance capitale dans la vie économique des pays en développement.

Il a toutefois admis que ce secteur, se trouvant en dehors du cycle économique normal, est fragile et non durable, ce qui fait de lui un problème social nécessitant d’y fixer une limite.

Le G5-Sahel invité à maîtriser l’usage des matières nucléaires

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a invité, mardi à Nouakchott, les États du G5-Sahel et le Sénégal à adopter des mécanismes spécifiques pour une meilleure maîtrise de l’usage de matières nucléaires et radioactives.Cet appel a été lancé par Ouédraogo Zéphirin Ouédraogo qui parlait au nom de l’AIEA à l’ouverture d’un forum des autorités et organismes nationaux chargés de la sûreté et de la sécurité nucléaires des pays du G5-Sahel et du Sénégal.

Le G5 Sahel est composé de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad.

Ce forum vise la mise en place d’un cadre de coopération et d’entente entre les organismes des 6 Etats en charge du nucléaire afin de parvenir à un mécanisme régional de coordination et de suivi.

Il s’agit notamment d’œuvrer, de concert et de manière efficace, au renforcement du contrôle des mouvements transfrontaliers des matières nucléaires et radioactives, de partager et d’échanger les informations utiles relatives à ces produits.

Dans un mot à l’ouverture de la rencontre, le président de l’Autorité mauritanienne de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires, Salah Ould Moulaye Ahmed a expliqué que la menace grandissante et multiforme qui pèse sur la sécurité régionale impose l’institutionnalisation d’un mécanisme approprié de coordination.

A son avis, un tel mécanisme devrait intégrer la dimension nucléaire dans la problématique globale en matière de sécurité et ce, en vue de réduire tous les risques, y compris ceux liés à des incidents ou accidents radiologiques.

« C’est pourquoi, a-t-il ajouté, la tenue de ce forum répond à un besoin réel et pressant et traduit clairement la volonté des États ».

Nouakchott et Shell signent des contrats d’exploration production

Deux contrats d’exploration production (CEP) ont été signés, lundi à Nouakchott, entre le gouvernement mauritanien et la compagnie pétrolière Shell, a constaté APA.Les deux CEP qui portent sur l’offshore du bassin côtier mauritanien de l’Océan atlantique ont été signés par Mohamed Abdel Vetah, ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines de Mauritanie, et Andrew Brown, directeur exécutif de Shell.

Cette signature s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique entre les deux parties, a indiqué Abdel Vetah dans un mot lors de la cérémonie de signature.

Le ministre a ajouté qu’avec l’entrée de ce géant énergétique, la Mauritanie se trouve ainsi liée avec 4 des plus grandes firmes mondiales dans ce domaine, les trois autres étant Exxon Mobil, BP et Total.

Il a considéré que son pays « confirme à nouveau sa position en tant que destination privilégiée pour les grands investissements dans les projets économiques de long terme ».

Cette position a été occupée grâce à un « cadre légal et attractif dans un environnement marqué par la sécurité et un climat d’affaires compétitif et stable », a souligné Abdel Vetah.

Pour sa part, le directeur exécutif de Shell a relevé que sa compagnie, en signant les deux CEP, fait son entrée dans le bassin d’exploration de la bordure atlantique de l’Afrique de l’Ouest.

Il a ajouté que sa firme ne manquera pas d’apporter son expertise et son savoir-faire technique pour aider au développement du secteur énergétique émergent en Mauritanie.

Après les visas du gouvernement mauritanien, Shell ouvrira un bureau à Nouakchott et lancera ses activités d’exploration.

Trois pêcheurs mauritaniens portés disparus après un accident de pirogue

Trois pêcheurs artisanaux sont portés disparus depuis la nuit de dimanche à lundi après une collision entre leur pirogue et un bateau de pêche industrielle au large de Nouadhibou, a appris APA de sources concordantes dans cette ville.Quatre autres pêcheurs parmi les occupants de pirogue sinistrée ont été secourus par des équipages qui se trouvaient dans la zone au moment de l’accident.

Les recherches se poursuivaient toujours lundi pour retrouver les corps des victimes.

Les accidents entre les pirogues de pêche artisanale et les gros bateaux sont fréquents dans les eaux de pêche mauritaniennes, surtout au large de Nouadhibou.

Parmi les principales causes de ces accidents, figurent l’étroitesse de la zone réservée à la pêche artisanale et les violations répétées de cette zone par les gros bateaux.

Cette même zone a connu mardi dernier un accident mortel similaire entre un cargo et une pirogue et qui a fait 5 morts parmi les passagers de celle-ci.

Le lendemain, des dizaines de marins mauritaniens ont participé à un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya (gouvernorat) de Nouadhibou pour exiger la prise de mesures suffisantes pour garantir la sécurité des petites embarcations face aux navires géants qui passent dessus en toute impunité.

Mauritania Airlines commande deux avions Embraer E175

La compagnie aérienne nationale Mauritania Airlines (MAI), détenue en majorité par l’Etat, a passé une commande pour deux avions de ligne de marque Embraer E175, a appris APA vendredi à Nouakchott.La commande a été passée auprès du constructeur de cette marque, le brésilien Embraer, durant le salon aéronautique de Farnborough qui se tient depuis lundi à Londres (Grande Bretagne), précise la MAI.

Les deux appareils coûteront à la MAI 93,8 millions de dollars américains. Ils seront configurés en 76 sièges bi-classe et intégreront effectivement la flotte de la compagnie mauritanienne dans le courant de l’année prochaine.

Ce sera ainsi la première fois que cet Embraer E175 est exploité en Afrique.

Entrée en service en 2011, la MAI dispose actuellement de 6 avions de ligne dont 5 Boing de différents calibres et un Embraer145. Elle dessert une dizaine de destinations en Afrique et en Europe.

Vers un projet environnemental dans le delta du Fleuve Sénégal

La formulation du projet « Vers le renforcement de la collaboration transfrontalière pour une meilleure gestion et une restauration des écosystèmes dans la réserve de biosphère transfrontière du delta du Fleuve Sénégal (RBTDS) » fait l’objet d’un atelier, dont les travaux ont commencé jeudi à Nouakchott, a constaté.Basée sur une approche territoriale transfrontalière, cette réserve de biosphère cherche à assurer une prise en compte intégrative du fonctionnement écologique du milieu, du paysage, des usages et des systèmes de production agropastoraux.

Son financement a été obtenu grâce à des subventions de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et du Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

Ladite réserve tient lieu de cadre d’orientation pour le développement durable de la sous-région de par l’accent particulier mis sur la conservation et la restauration des écosystèmes, l’amélioration des conditions de vie des populations locales, l’amélioration de la bonne gouvernance et la gestion raisonnable des écosystèmes dans la vallée du Fleuve Sénégal.

« Il s’agit d’un projet sur lequel les gouvernements mauritanien et sénégalais ont travaillé ensemble dans le but de booster le partenariat environnemental durable entre les deux pays », a souligné le secrétaire général du ministère mauritanien de l’Environnement et du Développement durable, Madi Ould Taleb.

Il a ajouté qu’en procédant ainsi, Nouakchott et Dakar font tout pour préserver et réhabiliter les écosystèmes.

De son côté, le chargé de projets de l’UICN-Mauritanie, Mohamadoul Bechir Ndiath a loué la volonté manifestée par les gouvernements des deux pays dans ce domaine.

Il a considéré que cette volonté montre la réelle détermination de la Mauritanie et du Sénégal à travailler de concert en mettant en œuvre ce projet qui « permettra de renforcer » davantage la coopération bilatérale et de promouvoir une gouvernance améliorée.

Mauritanie : 75 migrants illégaux arrêtés, 28 autres recherchés

Quelque 75 migrants venant du Sénégal dans le but de gagner les Iles Canaries (Espagne) ont été arrêtés mardi soir par des forces armées mauritaniennes près de Nouadhibou.Ces migrants sont venus par mer à bord d’une pirogue qui les a débarqués sur le littoral au large de Nouadhibou avant que des éléments de l’armée et de la gendarmerie mauritanienne ne les cueillent et ne les remettent à la police de la ville.

A Nouadhibou, ils ont reçu de la nourriture et des couvertures et certains d’entre eux ont bénéficié de soins primaires à l’hôpital régional.

Après les investigations d’usage, ces migrants illégaux seront expulsés vers leur pays d’origine en application de la réglementation en vigueur.

Quelque 28 autres membres du groupe venant du Sénégal ont pu s’échapper après le débarquement sur terre et font l’objet de recherches de la part des autorités mauritaniennes.

Les garde-côtes mauritaniens avaient secouru, vendredi dernier dans les eaux territoriales de la Mauritanie, un groupe de 125 migrants sénégalais comprenant 7 filles et un nombre non précisé d’enfants mineurs.

Au moment de sa découverte, ce groupe se trouvait dans une situation lamentable à bord d’une pirogue en bois et sans eau depuis 48 heures, ce qui l’exposait à une mort collective certaine, selon les marins mauritaniens.

Là aussi, la destination était l’archipel espagnol des Canaries.

Cinq pêcheurs mauritaniens tués dans la collision d’une pirogue avec un cargo

Cinq pêcheurs artisanaux mauritaniens ont trouvé la mort dans la nuit de mardi à mercredi après que leur pirogue est entrée en collision avec un cargo géant au large de Nouadhibou, a appris APA.Les 4 autres pêcheurs qui étaient à bord de la pirogue ont pu être secourus après avoir sauté à l’eau au moment de la collision et nagé en direction de la plage.

Les recherches se poursuivaient en milieu de journée pour repêcher les corps des 5 victimes.

Ce matin, des dizaines de marins mauritaniens ont participé à un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya (gouvernorat) de Nouadhibou pour exiger la prise de mesures suffisantes pour garantir la sécurité des petites embarcations face aux navires géants qui passent dessus en toute impunité.

Les accidents entre les pirogues de pêche artisanale et les gros bateaux sont fréquents dans les eaux mauritaniennes, surtout au large de Nouadhibou.

Mauritanie : l’opposition veut voir l’armée loin des tiraillements politiques

L’Alliance électorale de l’opposition démocratique en Mauritanie (AEOD), dans un communiqué publié mercredi à Nouakchott, a exigé la mise à l’écart des forces armées et de sécurité des tiraillements politiques à la veille des élections locales et parlementaires prévues le 1er septembre prochain.Il faut mettre immédiatement un terme «à l’ingérence des chefs des forces armées et de sécurité dans l’arène politique et tribale », a indiqué l’AEOD qui regroupe le gros de l’opposition mauritanienne.

Une telle ingérence constitue une pratique « dangereuse pour l’unité, la sécurité et la stabilité du pays », a souligné le communiqué, appelant les forces armées et de sécurité à se conformer à leur « vocation première de forces républicaines qui accomplissent leurs nobles missions avec professionnalisme et neutralité ».

Selon l’Alliance, cette « pratique anormale » expose le pays au danger et porte préjudice à ses institutions militaires et sécuritaires.

Pour elle, l’implication de certains chefs des forces armées et de sécurité dans la politique signifie l’extrapolation des divergences à l’institution militaire et, partant, le démantèlement de cette institution qui est la seule garante de l’unité, de la sécurité et de la stabilité du pays.

L’ingérence des militaires dans la politique constitue une « violation flagrante » des statuts régissant les Forces armées et de sécurité et des textes relatifs à la neutralité de l’administration, à plus forte raison des hommes de tenue, a conclu l’AEOD.