Vers une coopération entre les douanes mauritanienne et algérienne

La commission technique de coopération douanière mauritano-algérienne issue de la Grande commission mixte a tenu une réunion, mardi à Nouakchott, pour examiner les voies et moyens de coordination en vue d’un contrôle strict des échanges inter frontaliers, a constaté APA.Cette réunion qui constitue une recommandation de la Grande commission mixte liant les deux pays vise à explorer les possibilités permettant d’assurer une gestion minutieuse de la circulation des personnes et des biens et d’empêcher les trafics illégaux de tous genres à travers la zone frontalière.

« Il s’agit d’établir une coopération solide entre les douanes des deux pays de manière à faire du passage terrestre frontalier Hassi 75, dont l’ouverture est prévue très bientôt, l’unique passage pour toutes les marchandises », a déclaré le général de division, Dah Ould Hamady Ould El Mamy, directeur général des Douanes mauritaniennes.

Selon lui, un contrôle rigoureux à ce futur passage frontalier permettra d’éviter toutes les formes de contrebande, quelle qu’en soit la source ou la destination.

Il a souligné que la Mauritanie fera tout pour honorer ses engagements dans ce domaine tout en comptant sur l’expérience algérienne en la matière.

De son côté, le directeur général des Douanes algériennes, Varough Bihmeid a rappelé que la présente rencontre cherche à faciliter et à contrôler les échanges commerciaux entre Alger et Nouakchott.

Il a ajouté que ces échanges dépassent actuellement 50 millions de dollars US par an mais qu’ils sont appelé à croître, notamment à la faveur de l’inauguration, sous peu, du passage terrestre frontalier Hassi 75.

La longueur de la frontière entre la Mauritanie et l’Algérie est estimée à 460 kilomètres.

Mauritanie : lancement du projet d’appui à l’initiative d’irrigation au Sahel

La composante mauritanienne du Projet régional d’appui à l’initiative d’irrigation au Sahel a été lancée, mardi à Boghé (320 kilomètres au Sud de Nouakchott), a-t-on appris de source sûre dans cette ville riveraine du fleuve Sénégal.« Ce projet devra contribuer aux efforts déployés dans les domaines de la diversification agricole, de l’augmentation de la production et du rehaussement de sa compétitivité », a expliqué la ministre mauritanienne de l’Agriculture, Lemine Mint El Ghotob Ould Moma.

Elle a ajouté que l’initiative sahélienne permettra également de renforcer les efforts en matière de lutte contre la pauvreté et la malnutrition et de favoriser la sécurité alimentaire et la croissance durable du secteur agricole dans son ensemble, a ajouté la ministre dans un mot à l’ouverture de la cérémonie de lancement du projet.

De son côté, Clément Ouédraogo, représentant du secrétaire exécutif du Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), a rappelé que le forum tenu à Dakar en 2013 avait constitué le point de départ du parcours à suivre concernant l’irrigation dans la région du Sahel.

Il a ajouté que la Mauritanie a démontré son sérieux et sa détermination à développer et à moderniser son secteur agricole, considérant que sa stratégie en la matière fait office de référence dans la mesure où elle a été le premier pays à avoir mis en œuvre le projet relatif à l’initiative d’irrigation.

M. Ouédraogo a souligné que la Mauritanie occupe désormais une position pionnière qui lui permettra de jouer un rôle d’avant-garde dans l’évolution du projet dans les différents autres pays concernés.

La Mauritanie veut produire 340.000 tonnes de riz

La ministre mauritanienne de l’Agriculture, Lemina Mint El Ghotob Ould Moma, a indiqué lundi que la campagne agricole 2018-2019 vise une production de 348.400 tonnes de riz brut.« Cette production sera obtenue à travers l’exploitation d’une superficie irriguée de 67.000 hectares », a fait savoir la ministre au lancement de la campagne agricole à Boghé (320 kilomètres au Sud de Nouakchott).

Elle a ajouté que la superficie irriguée prévue est composée d’environ 36.000 hectares pendant la campagne pluviale et 31.000 au cours de la campagne estivale, avec un rendement moyen de 2,5 tonnes par hectare.

Le coup d’envoi de la campagne agricole 2018-2019 a été donné par le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz qui a procédé, pour l’occasion, à l’ouverture du canal irrigant le casier pilote de la plaine de Boghé.

Dans son allocution, Mint El Ghotob Ould Momma a précisé que quelque 245.000 hectares de céréales conventionnelles seront cultivés au titre de cette saison au niveau semi-pluvial, avec une production brute estimée à 139.277 tonnes.

Elle a souligné que la présente campagne est marquée par l’achèvement de la construction du canal d’Aftout Sahili et l’aménagement d’un certain nombre de fermes villageoises.

Revenant sur la campagne agricole passée, la ministre a rappelé qu’elle avait permis l’exploitation d’une superficie totale de 54.116 hectares et que la production brute a été estimée à 292.227 tonnes, soit respectivement 138% et 149% des objectifs fixés.

Selon elle, la campagne 2017-2018 a en outre connu la prise d’un grand nombre de mesures dans les domaines de la lutte contre les ravageurs agricoles, la réhabilitation et la construction de barrières et barrages, l’assainissement et l’approfondissement des axes d’eau et l’approvisionnement du marché en engrais et herbicides à des prix subventionnés, entre autres.

Elle a souligné que la Mauritanie, en procédant ainsi, est parvenue à occuper une position régionale et continentale pionnière en matière d’application de la déclaration de Malabo relative au programme global de développement agricole en Afrique.

125 migrants sénégalais secourus en mer par la marine mauritanienne

Cent vngt-cinq migrants sénégalais ont été secourus vendredi à l’aube par la marine mauritanienne dans les eaux territoriales de la Mauritanie, a-t-on appris de source sûre à Nouakchott.Ces migrants ont été secourus au moment où ils étaient à bord d’une pirogue en bois, sans eau et naviguant au gré des vagues depuis 48 heures, renseigne la même source.

Composés notamment de 7 filles et d’un nombre non précisé d’enfants mineurs,  les migrants tentaient de gagner illégalement l’archipel espagnol des Iles Canaries.

Ils encourent l’expulsion vers leur pays d’origine, conformément à la réglementation en vigueur en la matière en Mauritanie.

Début juin dernier, 53 migrants illégaux, quasi entièrement des sénégalais, avaient été arrêtés par la gendarmerie mauritanienne au large de Nouadhibou pendant qu’ils se dirigeaient vers les Iles Canaries.

Trois semaines plus tard à Nouadhibou, un autre groupe de 9 sénégalais et un béninois avaient également été appréhendés par des gendarmes mauritaniens pour les mêmes motifs.

Nouakchott et Madrid sont liés par un accord qui prévoit l’arrestation par la Mauritanie de tous candidats à l’émigration clandestine à partir de son territoire vers l’Espagne.

Dans le cadre de cet accord, les Espagnols fournissent une aide logistique et en matière de formation aux gardes-côtes mauritaniens.

Encore cinq mois de circulation pour l’anciennes monnaie mauritanienne

La Banque Centrale de Mauritanie (BCM) a accordé cinq mois supplémentaires pour la circulation des anciennes pièces de monnaies, dont la fin de validité avait été initialement fixée au 30 juin 2018.La durée de circulation de ces pièces est prolongée jusqu’au 30 novembre 2018, a indiqué la BCM dans un communiqué reçu samedi à APA, précisant que « toutes les transactions commerciales peuvent être dénouées avec les anciennes pièces parallèlement à la nouvelle gamme jusqu’à la date susmentionnée ».

La Banque a justifié cette prolongation par « la tendance observée qui se caractérise par une faible récupération des basses de dénominations de l’ancienne gamme, notamment les pièces de monnaie de 10, 20 et 50 Ouguiya ».

Ces pièces, a-t-elle expliqué, sont principalement détenues par les populations à faible revenu, et l’arrêt de leur circulation affecterait ces segments vulnérables de la population et conduirait à terme à un relèvement injustifié du taux d’inflation.

Le communiqué a rappelé que la BCM avait lancé, le 1er janvier 2018, une réforme monétaire visant principalement une modernisation des moyens de paiement et une amélioration de la gestion fiduciaire.

La réforme en question est constituée de deux composantes majeures : la généralisation du polymère sur l’ensemble des billets de banque et le changement de base de la monnaie nationale, l’Ouguiya, de 10 à 1.

Cette dernière composante, dont les avantages sont multiples, selon la Banque, permet de valoriser les pièces de monnaie en leur rendant leur utilité monétaire et en leur permettant de jouer pleinement leur rôle dans la lutte contre l’inflation déguisée.

Une évaluation à mi-parcours de la réforme a montré des résultats très encourageants dont, entre autres, la récupération de plus de 96% de la masse en circulation de l’ancienne gamme, une augmentation considérable des dépôts des banques et l’ouverture de plus de 15.000 nouveaux comptes bancaires.

La Mauritanie n’a pas fermé ses frontières avec le Sénégal (source sécuritaire)

Il n’y a pas de fermeture des frontières entre la Mauritanie et le Sénégal, a confié à APA jeudi à Nouakchott, une source sécuritaire, précisant qu’aucune nouvelle mesure n’a été introduite au dispositif réglementaire de passage de part et d’autre du fleuve Sénégal.« La traversée du fleuve séparant les deux pays sur plus de 700 kilomètres reste régie par une trentaine de points de passage officiels bien définis et connus de tous », a précisé notre source, soulignant que le passage en dehors de ces points représente un trafic illégal.

Elle dément ainsi l’information véhiculée récemment par un quotidien privé sénégalais faisant état de la fermeture par Nouakchott de ses frontières avec le Sénégal, et rappelle que la limitation du passage aux points fixés de concerts entre Nouakchott et Dakar est dictée par des considérations purement sécuritaires dans un contexte où les menaces terroriste et criminelle s’amplifient jour après jour.

Le journal incriminé informait que des pirogues venant de villages sénégalais à destination de localités mauritaniennes ont été refoulées sous prétexte d’application d’instructions provenant de « parties haut placées », sans plus de précisions.

Notre source a reconnu que des patrouilles mauritaniennes ont saisi, à titre conservatoire, du matériel sénégalais, notamment des pirogues, utilisé à des fins de trafic irrégulier à travers des points non autorisés pour le passage sur le fleuve Sénégal.

Mauritanie : un million de tonnes de pélagiques capturées par an

Les bateaux de pêche de poissons pélagiques en Mauritanie capturent plus d’un million de tonnes par an, a révélé mercredi le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime, Nany Ould Chrougha.Le ministre s’exprimait à l’ouverture d’un atelier organisé par l’Institut mauritanien de recherches océanographiques et de pêche (IMROP) sur les systèmes d’exploitation et d’aménagement de la pêche pélagique.

Cet atelier se veut un cadre de concertation et de suivi de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de gestion responsable des ressources halieutiques pour un développement durable (2015-2019), qui met l’accent sur la préservation de la richesse halieutique et de la biodiversité marine.

Ladite stratégie met en garde notamment contre une surexploitation de la ressource maritime qui conduirait, tôt ou tard, à la disqualification économique et sociale du secteur des pêches.

Pour Ould Chrougha, l’importance de la pêche pélagique réside également dans sa contribution dans la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire par le biais de la promotion de l’emploi, la mise du produit sur le marché de consommation local et l’exportation de l’excédent.

Il a expliqué que cette filière représente un maillon important de la chaine alimentaire pour les populations qui s’orientent de plus en plus vers la consommation du poisson au détriment des viandes rouges.

Signature de convention entre des patronats mauritanien et français

L’Union générale des employeurs de Mauritanie a signé, mardi à Nouakchott, une convention de partenariat avec un regroupement d’hommes d’affaires relevant du Mouvement des entreprises françaises (MEDEF), a constaté APA.Cette signature est intervenue au cours d’une visite en Mauritanie des investisseurs français et qui avait été annoncée à la veille de la visite du président Emmanuel Macron à Nouakchott les 1er et 2 juillet 2018.

La visite de Macron a été marquée par la signature de plusieurs accords dans divers domaines socio-économiques. Ce dernier et son homologue Mohamed Ould Abdel Aziz ont jugé satisfaisante la coopération bilatérale entre Paris et Nouakchott.

Dans le même ordre d’idées, la convention d’aujourd’hui a pour but de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays.

S’exprimant au cours de la cérémonie de signature, le président du patronat mauritanien, Zine El Abidine Ould Cheikh Ahmed a souligné que son pays connait un rythme de développement qui s’accélère continuellement dans un climat incitatif pour l’investissement.

Il a rappelé les grandes potentialités économiques en Mauritanie, notamment en matière d’énergie, qui attirent un nombre de plus en plus important de grandes firmes mondiales.

Ould Cheikh Ahmed a également parlé du cadre juridique particulièrement favorable à l’investissement privé dans tous les secteurs d’activités, appelant les hommes d’affaires français à s’impliquer davantage dans son pays.

Des investisseurs britanniques séjournent en Mauritanie

Une mission d’investisseurs britanniques a eu des entretiens avec des responsables et acteurs économiques mauritaniens, lundi à Nouakchott, a constaté APA.Cette mission comprend une bonne douzaine d’entreprises, d’hommes d’affaires et d’acteurs économiques issus de différents secteurs britanniques.

Les entretiens ont eu pour but de permettre aux investisseurs britanniques de prendre connaissance des opportunités d’investissement en Mauritanie et de mettre en exergue le potentiel économique diversifié et le climat d’investissement propice dans ce pays.

Ils représentent une impulsion importante des relations bilatérales entre les deux pays, selon le ministre de l’Economie et des Finances mauritanien, Moctar Ould Diay, qui y a pris part.

De son côté, le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Mauritanie (CCIAM), Ahmed Baba Ould Eleya a souligné que la visite des investisseurs britanniques intervient à un moment où le pays connait des mutations importantes.

Ces dernières concernent les domaines de l’énergie, de l’industrie, des infrastructures et des indices de développement croissants dans la transparence et la bonne gouvernance, en plus des « grands succès diplomatiques » enregistrés par le pays récemment, a ajouté Ould Eleya.

Il a considéré que la connaissance par la mission britannique du marché mauritanien, des richesses du pays et du climat d’investissement, ainsi que de la sécurité et de la stabilité qui y règnent, conjugués aux capitaux et au savoir-faire de l’autre partie, permettent d’établir des partenariats fructueux basés sur le transfert des expertises aux entreprises nationales.

Une convention de partenariat a été signée, en marge des entretiens, avec la CICAM et le Conseil d’affaires mauritano-britannique.

Un arbitre mauritanien suspendu pour cinq ans par la CAF

L’arbitre mauritanien Demba Boubou Cheikhna a été suspendu pour cinq ans de toute activité par la Confédération africaine de football (CAF), a appris APA lundi de sources concordantes.Cette suspension a été décidée par le jury disciplinaire de la CAF qui a accusé M. Cheikhna d’avoir reçu des pots-de-vin à la veille d’un matche dont il était membre du staff d’arbitrage.

L’arbitre mauritanien s’est vu notamment reprocher l’acceptation d’un montant remis par une personne non identifiée alors qu’il s’apprêtait à participer à l’arbitrage d’une demi-finale ayant opposé le Libéria au Mali (1 à 0) dans le cadre de la Coupe UFOA (U-20)-Zone A, organisée en avril-mai 2018 à Monrovia.

Une vidéo montrant la remise de ce montant a été diffusée par la BBC, ce qui a emmené la CAF à lancer une enquête sur fond d’accusation de corruption.

Deux autres arbitres gambien et burkinabé ont écopé de la même sanction pour les mêmes faits.

A Nouakchott, les observateurs craignent que la suspension de M. Cheikhna, disposant seulement d’un total d’à peine 4 ans de carrière, porte un coup arrêt à ses ambitions en matière d’arbitrage international.

Des préjudices collatéraux sont également à craindre en ce qui concerne la réputation de l’arbitrage  mauritanien dans son ensemble.

Un programme spécial d’aliments de bétail lancé en Mauritanie

La ministre mauritanienne de l’Agriculture, Lemine Mint El Ghotob Ould Momma a annoncé que le gouvernement a lancé un programme spécial relatif à l’aliment de bétail au profit des éleveurs.« Ce programme a permis rendre disponibles de grandes quantités d’aliment de bétail à des prix subventionnés », a précisé Mint El Ghotob, qui s’exprimait samedi soir cours d’un meeting populaire à Tamchekett (Est).

Elle a ajouté que ledit programme comprend également une composante relative à la culture de fourrages dans les zones irriguées.

La Mauritanie a connu cette année l’une des plus sévères sécheresses de son histoire à cause du faible niveau des précipitations pluviométriques enregistrées au cours de l’hivernage passé.

Récemment, l’Institution de l’opposition démocratique en Mauritanie a déclaré l’Est et le Centre de la Mauritanie comme zones sinistrées du fait de la sécheresse et demandé à l’ONU, aux organisations internationales et aux pays amis de les considérer comme telles et d’apporter leurs soutien face à cette « catastrophe naturelle ».

Mauritanie : un parti d’opposition salue l’accord de pêche avec Dakar

Le vice-président du l’Union des forces du progrès (UFP, opposition) a salué, samedi, l’accord de pêche signé il y a une semaine entre la Mauritanie et le Sénégal.Lô Gourmo a appelé « les deux pays frères » à continuer sur la même dynamique avec l’accord signé à Nouakchott en marge du 31e sommet de l’Union africaine (UA) tenu du 1er au 2 juillet 2018.

Selon lui, en procédant ainsi, les ministres de la Pêches des deux pays mettent fin à plus de deux ans de rupture de contrat et de rudes négociations après la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie mauritanienne en la matière.

Le point le plus contesté de cette stratégie concernait l’exigence de débarquer les captures sénégalaises dans un port mauritanien avant de les acheminer au Sénégal.

Le nouvel accord exempt les pêcheurs artisanaux sénégalais de cette exigence pendant une période transitoire, leur octroie 400 licences et les autorise à capturer un total de 50.000 tonnes de poissons par an.

La période transitoire devra connaitre la construction d’un port mauritanien au plus proche point de la frontière avec le Sénégal aux fins de débarquement préalable.

Pour Lô Gourmo, la Mauritanie a fait des efforts louables en faveur des Guet-Ndariens (pêcheurs de Saint-Louis du Sénégal, Nord) sans remettre en cause sa juste politique de débarquement des captures ».

« Les deux pays frères sont gagnants», a-t-il estimé.

Mauritanie : l’inflation en hausse de 0,4% en juin

L’Indice National des Prix à la Consommation (INPC), autrement dit le taux d’inflation en Mauritanie a connu une hausse de 0,4% pendant le mois de juin 2018 comparé au mois précédent, a annoncé samedi l’Office national de la statistique (ONS).Cette augmentation se justifie principalement par l’accroissement des prix des produits alimentaires, des boissons non alcoolisées, de la communication et des articles d’habillement et de chaussures, a précisé l’ONS dans sa note mensuelle.

S’agissant particulièrement de la capitale Nouakchott, la note a rapporté que le taux d’inflation a enregistré une baisse de 0,1% par rapport au mois de mai dernier.

Ce même taux a connu, en glissement annuel, une augmentation de 3,4%, à en croire l’ONS qui fait état toutefois d’une stagnation au cours des trois derniers mois.

Le champ de gaz mauritano-sénégalais Ahmeyim, un réservoir mondial (ministre)

Le ministre mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Mohamed Abdel Vetah a indiqué, vendredi à Nouakchott, que le champ de gaz en offshore mauritano-sénégalais Ahmeyim et qui donnera sa première production en 2021 a été confirmé comme réservoir de classe mondiale.« L’ensemble des tests de production DST opérés sur un autre puits, celui de Tortue1, ont confirmé les hypothèses initiales de développement et ont ainsi atteint un écoulement gazier de l’ordre de 60 mmscfd et une bonne connectivité », a expliqué le ministre dans une interview avec le quotidien d’Etat Horizons.

Il a considéré que l’avenir du secteur pétrolier dans son pays est promoteur et que les opportunités de son développement sont désormais prouvées, rappelant que depuis les découvertes gazières de 2015, une meilleure compréhension du bassin côtier a été mise en évidence et que la présence d’un grand potentiel pétrolier a été démontrée.

« Plusieurs opérateurs pétroliers récemment impliqués dans de nouveaux blocs de l’offshore continuent d’effectuer de vastes campagnes sismiques et envisagent un volume de travaux assez réconfortant », a aussi dit Abdel Vetah.

Il a signalé que les opérateurs British Petroleum (BP) et KOSMOS Energy continuent également leur programme d’exploration.

Pour le ministre mauritanien, ce développement, conjugué à une stabilité politique et à un climat d’affaires transparent et attrayant, permet aujourd’hui de susciter l’intérêt de sociétés pétrolières possédant l’expérience technique et la solidité financière pour entamer de grands projets d’exploration et de développement au niveau de l’offshore mauritanien.

Les Mauritaniens en colère contre les propos d’un ministre du polisario

Les propos du ministre du polisario, Mohamed Salem Ouled Salek, tenus lors d’une conférence de presse, organisée en marge du 31ème Sommet de l’Union africaine (UA) à Nouakchott, a mis tous les Mauritaniens en colère.En effet, Mohamed Salem Ouled Salek a distribué des accusations de trahison à gauche et à droite à l’encontre de personnalités mauritaniennes ayant marqué de leur empreinte indélébile l’histoire de ce pays arabe.  

 «Un certain nombre de personnalités mauritaniennes sont des traîtres. Des journalistes mauritaniens sont des corrompus à la solde du Maroc. La chaîne Al Mayadine est une vendue», a dit Mohamed Salem Ouled Salek.

Dans son post diffusé sur Facebook, un journaliste de la chaîne Al Mayadine écrit que «le ministre des Affaires étrangères du polisario a été déstabilisé par mes questions qu’il ne voulait sûrement pas que je lui pose. Il a commencé à lancer des accusations à mon encontre devant les journalistes. Il a mis en doute mon objectivité et m’a accusé, ainsi qu’un de mes confrères, de rouler pour le Maroc».

Le responsable du Polisario ne s’est pas arrêté là, écrit le même journaliste. Il a commencé, dit-il, à fourrer son nez dans les affaires intérieures de la Mauritanie, poussant l’outrecuidance jusqu’à accuser des personnalités mauritaniennes comme Fal Ould Oumeir, Ahmed Ould Horma et Dey Ouled Sidi Baba de trahison.

Ces propos ont attisé la colère des Mauritaniens. Certains ont considéré que ces déclarations auront des répercussions sur les relations entre la Mauritanie et le front séparatiste, tandis que d’autres ont demandé à ce que ce responsable sahraoui présente ses excuses et son méa culpa pour avoir offensé les sentiments patriotiques des Mauritaniens.

D’aucuns parmi les internautes estiment fort que la reconnaisance par la Mauritanie de la pseudo Rasd est une décision « erronée » qui aura de « graves » conséquences par la suite.

Sous la pression de l’opinion publique mauritanienne, Mohamed Salem Ouled Salek à présenter ses excuses au peuple mauritanien pour avoir porté atteinte à un certain nombre de dirigeants de Chinguett. « Je présente mes excuses à tous ceux qui ont été outragés par mes propos », a-t-il déclaré à un support médiatique mauritanien.

Nouakchott : Quand l’ineffable « ministre » du polisario accuse de hautes personnalités mauritaniennes de trahison

Le soi-disant ministre des affaires étrangères de la fantomatique « Rasd » Mohamed Salem Ouled Salek, a, sans toute honte bue, distribué des accusations de trahison à gauche et à droite à l’encontre de personnalités mauritaniennes ayant marqué de leur empreinte indélébile l’histoire de ce pays arabe.Ainsi, les propos tenus par cette inénarrable « responsable », lors d’une conférence de presse, tenue à Nouakchott à l’occasion du 31ème Sommet de l’Union africaine (UA),  a mis tous les Mauritaniens en colère, en accusant à tort Dey Ouled Sidi Baba, Horma Ouled Babana et Fal Ouled Oumeir, de « traitres ».

«Mustapha Salama est un traître. Un certain nombre de personnalités mauritaniennes sont des traîtres. Des journalistes mauritaniens sont des corrompus à la solde du Maroc. La chaîne Al Mayadine est une vendue». C’est ce genre de propos que le soi-disant ministre des Affaires étrangères de la république fantoche du Polisario a tenu devant les journalistes à Nouakchott.

Dans son post diffusé sur Facebook, un journaliste de la chaîne Al Mayadine écrit que «le ministre des Affaires étrangères de la RASD a été déstabilisé par mes questions qu’il ne voulait sûrement pas que je lui pose. Il a commencé à lancer des accusations à mon encontre devant les journalistes. Il a mis en doute mon objectivité et m’a accusé, ainsi qu’un de mes confrères, de rouler pour le Maroc».

Le responsable du Polisario ne s’est pas arrêté là, écrit le même journaliste. Il a commencé, dit-il, à fourrer son nez dans les affaires intérieures de la Mauritanie, poussant l’outrecuidance jusqu’à accuser des personnalités mauritaniennes comme Fal Ould Oumeir, Ahmed Ould Horma et Dey Ouled Sidi Baba de trahison.

Ces propos ont attisé la colère des Mauritaniens. Certains ont considéré que ces déclarations auront des répercussions sur les relations entre la Mauritanie et le front séparatiste, tandis que d’autres ont demandé à ce que ce « responsable » sahraoui présente ses excuses et son mea-culpa pour avoir offensé les sentiments patriotiques des Mauritaniens.

D’aucuns parmi les internautes estiment fort que la reconnaissance par la Mauritanie de la pseudo Rasd est une décision « erronée » qui aura de « graves » conséquences par la suite.

Sous la pression de l’opinion publique mauritanienne, Mohamed Salem Ouled Salek à présenter ses excuses au peuple mauritanien pour avoir porté atteinte à un certain nombre de dirigeants de Chinguett. « Je présente mes excuses à tous ceux qui ont été outragés par mes propos », a-t-il déclaré à un support médiatique mauritanien. Mais le mal est déjà fait et en profondeur.

Ceci est la preuve irréfutable des desseins réels de cette poignée de pantins du régime algérien, qui présente un danger grandissant pour la région sahélo-saharienne. Heureusement que le ridicule ne tue pas.

Paris accorde près de 20 millions d’euros à Nouakchott

La France a accordé à la Mauritanie trois financements d’un montant global de 19.650.000 euros, selon le communiqué conjoint sanctionnant la visite officielle du président français Emmanuel Macron à Nouakchott.Ces financements font l’objet de trois conventions signées entre les deux pays pendant la visite de Macron, précise le communiqué rendu public mercredi par le ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération.

Les trois conventions ont été signées par le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le directeur général de l’Agence française de développement (AFD).

Elles portent sur l’éducation et la formation professionnelle ainsi que sur la sécurité alimentaire, en  particulier sur la réhabilitation de périmètres irrigués dans des territoires ruraux.

Par ailleurs, le président français a salué les « efforts que la Mauritanie déploie et les résultats concrets qu’elle a obtenus pour son développement et aussi pour la sécurisation de son vaste territoire, ainsi que pour l’exécution de l’approche globale qu’elle adopte dans la lutte contre l’extrémisme violent », souligne le texte.

Il ajoute que cette approche multiforme de la Mauritanie comprend le combat contre le terrorisme à travers la défense de ses frontières et l’action de ses forces de sécurité intérieure, mais aussi sa contribution à la Force conjointe du G5 Sahel.

Outre la Mauritanie, le G5 Sahel regroupe le Mali, le Niger le Tchad et le Burkina Faso.

Le rapport de l’UA sur le Sahara consacre la primauté et la pertinence du processus mené par l’ONU

Le rapport du président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Mahamat Faki sur le Sahara, soumis aux Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA lors du 31ème Sommet de l’Union qui se tient à Nouakchott, consacre la primauté du processus onusien dans la gestion de la question du Sahara.Ce rapport, dont APA détient une copie, marque une avancée importante du Maroc sur la question du Sahara, sans la mesure où souligne « la nécessité pour l’UA d’inscrire sa démarche dans le cadre d’un appui renforcé aux efforts des Nations unies, pour accroitre leur chance d’aboutissement ». Ceci dit qu’il ne s’agirait pas pour l’UA de développer un processus parallèle à celui des Nations unies.

De même, le rapport précise que « le rôle de l’UA devrait viser à accompagner et à soutenir les efforts des Nations Unies, dont le Conseil de Sécurité demeure saisi de la question. Au demeurant, l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies conduit, depuis sa prise de fonction, des consultations intensives avec les parties, lesquelles ont exprimé leur engagement à coopérer avec lui ».

L’unique référence dans le traitement de la question sera les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies. En effet, le rapport souligne que la Conférence de l’Union devrait apporter un « appui efficace » au processus conduit par l’ONU, basé sur les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité.

Celles-ci ont, de façon constante, demandé aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire Général, de bonne foi, en vue de « parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la charte des Nations unies ».

Les autres organes de l’UA et notamment ceux qui étaient instrumentalisés par les adversaires du Maroc tel le Conseil de Paix et de Sécurité se trouvent alors dessaisis du traitement de cette question. Le rapport souligne que « pour assurer la cohérence requise, la question du Sahara ne serait évoquée que dans ce cadre et à ce niveau » en faisant référence à la Conférence de l’Union Africaine et au niveau des Chefs d’Etats.

Le rapport reflète fidèlement la position marocaine. Il rappelle ainsi dans le paragraphe 12 que « Les autorités marocaines ont réaffirmé le rôle central des Nations unies dans la conduite du processus de négociation.

Elles ont mis en garde contre les risques d’un processus parallèle, estimant qu’en reconnaissant la pseudo rasd, l’UA s’était d’elle-même exclue des efforts de recherche d’une solution: selon le Maroc, l’Union a, par ce fait, tranché le débat sur le statut du territoire que les Nations unies s’emploient à déterminer.

Il est précisé dans le rapport que les autorités marocaines ont marqué leur appui aux efforts du nouvel Envoyé Personnel du Secrétaire général des Nations unies et leur attachement au processus de négociation conduit sous les auspices des Nations unies et que tout règlement du conflit requiert l’implication effective de l’Algérie.

Le rapport insiste dans le para 17 sur le rôle crucial que les autorités algériennes et mauritaniennes peuvent jouer dans la recherche d’une solution. Le Président de la Commission de l’Union africaine a exhorté les deux pays à soutenir activement les efforts déployés pour la relance du processus de négociation, en ajoutant que le conflit n’avait que trop duré et que la situation actuelle entravait les efforts d’intégration dans le cadre de l’UMA et ceux visant à promouvoir plus efficacement la sécurité régionale.

Le mécanisme de suivi requis dans le paragraphe 21C a été mis en place par la Conférence sous forme de troïka composé des présidents sortant, entrant et en cours avec le Président de la Commission de l’Union Africaine. Ce mécanisme présente l’avantage des principes de la continuité dans la position de l’UA et celui de l’équilibre dans ses approches basées sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

Les conflits sont en baisse en Afrique, selon l’UA

Une baisse des conflits est actuellement notée en Afrique, a soutenu lundi à Nouakchott, Smaïl Chergui, Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine (UA), d’après qui si cette tendance pacifique se maintient le continent parviendra à l’horizon 2020 à réaliser son objectif de « faire taire les armes» partout sur son sol.« Cette baisse a été notée avec la réconciliation historique entre l’Ethiopie et le Kenya, l’accord entre les parties rivales au Soudan du Sud, et la décision du président burundais de ne pas briguer un nouveau mandat », a expliqué Smaïl Chergui, lors d’un point de presse en marge du 31ème Sommet de l’UA (1-2 juillet 2018) axé sur le thème : « Vaincre la corruption : une voie durable pour la transformation de l’Afrique ».

« Au Soudan du Sud, au Burundi, en Ethiopie ou au Kenya, nous n’avons que de bonnes nouvelles », a-t-il insisté avant de plaider pour l’implication des jeunes et des femmes dans les médiations et la reconstruction de la paix en vue la dynamique enclenchée pour une paix totale en Afrique.

Le diplomate algérien est revenu sur l’avertissement qu’il avait lancé en décembre dernier concernant la gestion du retour des djihadistes africains partis combattre au Moyen-Orient aux côtés de l’Etat islamique. Il faut, a-t-il souligné, se préparer « fermement » au retour de ces djihadistes, estimés 6000.

Le 31E Sommet de l’organisation continentale a vu la participation de 25 chefs d’Etat qui ont notamment discuté du rapport du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat sur le Sahara Occidental, de la réforme de l’organisation africaine, des questions de paix et de sécurité sur e continent…

Défense et sécurité renforcées entre Paris et Nouakchott (président Aziz)

La coopération entre Nouakchott et Paris s’est accélérée ces dernières années avec des relations dans les domaines de la défense et de la sécurité, a affirmé lundi à Nouakchott, le président la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, en accueillant son homologue français, Emmanuel Macron, à l’aéroport Oumtounsy.« Les relations entre les deux pays ont connu récemment des avancées significatives dans plusieurs domaines vitaux comme la défense, la sécurité », a dit le président Aziz, qui a également cité d’autres domaines de coopération comme l’énergie, la santé, l’éducation et la formation professionnelle, le tourisme et la culture.

Il s’est dit convaincu que cette visite du président français qui coïncide avec le 31ème sommet de l’Union Africaine (1-2 juillet 2018) permettra de renforcer la dynamique engagée pour intensifier la coopération entre Nouakchott et Paris dans l’intérêt « des deux peuples et des deux pays amis qui ont un même attachement aux idéaux et valeurs de liberté, de démocratie et de droits de l’Homme».

« Le Président Emmanuel Macron que nous avons l’honneur de recevoir aujourd’hui s’est considérablement investi non seulement pour le renforcement des relations bilatérales entre la France et la Mauritanie mais également pour le G5 Sahel dans son action en faveur du développement de la région et de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité », a indiqué le chef de l’Etat mauritanien.

Il a ajouté : « Comme vous le savez pour faire face aux menaces terroristes, les cinq pays du Sahel (le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) ont mis en place le G5 Sahel qui est devenu très vite un cadre privilégié pour la coordination des efforts en matière de développement régional inclusif et de lutte contre le terrorisme et le crime organisé ainsi que les trafics illicites, particulièrement le trafic de drogue ».

Une avenue de Nouakchott baptisée « Nelson Mandela »

Une avenue située au cœur de Nouakchott, a été baptisée du nom de Nelson Mandela, au cours d’une cérémonie présidée lundi par le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, en marge du 31-eme sommet ordinaire de l’Union Africaine (UA) qui se tient dans la capitale mauritanienne.La cérémonie s’est déroulée en présence, notamment du président rwandais, président en exercice de l’UA, Paul Kagamé, et du président sud africain, Céril Ramafouza.

L’avenue Nelson Mandela se trouve au centre du quartier chic de Tevragh Zeina, en face de l’imposant immeuble du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

Ce baptême reflète l’attachement de la Mauritanie aux valeurs pour lesquelles le leader de la lutte antiapartheid et ancien président d’Afrique du Sud a toujours milité, a déclaré M. Ramafouza à la cérémonie d’inauguration.

Il a ajouté que cette inauguration démontre de nouveau la réalité selon laquelle les Sud Africains ne sont pas les seuls à s’intéresser à la vie de ce grand leader et à la célébration de son anniversaire.

Le président sud africain a également salué la présence à la cérémonie de son homologue rwandais, soulignant qu’elle corrobore le fait que Nelson Mandela représente le contient africain par sa pensée et son appartenance.

En réalité, a affirmé M. Ramafouza, Mandela militait contre la ségrégation raciale où elle se trouve, que ce soit en Afrique du Sud ou dans le monde.

Le Maroc invite à un «combat sans relâche contre la corruption»

Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, dans un message du Roi Mohammed VI aux chefs d’Etat de l’UA réunis à Noukchott, a invité les gouvernements africains à mener un « combat sans relâche contre la corruption », au motif que celle-ci mine tout effort de développement et « sape l’Etat de droit».«Nous le savons tous, la dynamique en cours masque malaisément une réalité moins radieuse. Trop de tentatives et de difficultés minent encore les efforts qui conduiront au développement. Parmi les obstacles majeurs, se dresse le mal endémique de la corruption qui ronge nos sociétés», a dit M. Bourita, lisant le message du Roi Mohammed VI, à l’ouverture, dimanche à Nouakchott, de la 31ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, dont le sommet est axé sur la lutte contre la corruption.

«La corruption, selon le ministre qui conduit la délégation marocaine à cette rencontre, n’est pas seulement un mal moral et ethnique. La corruption a aussi un coût économique qui grève le pouvoir d’achat des citoyens et notamment des plus pauvres. Dans certains secteurs d’activité, elle représente 10% du coût de production. La corruption pervertit les règles de la démocratie et sape l’Etat de droit ; elle dégrade la qualité de vie et favorise la criminalité organisée, l’insécurité et le terrorisme ».

Selon lui, partout à travers l’Afrique, il est constaté des signes positifs et des efforts soutenus pour freiner la corruption et les mesures prises portent leurs fruits avec des progrès visibles.

«Dans le combat sans relâche contre la corruption, a indiqué Nasser Bourita, certains pays africains, et ils sont nombreux, obtiennent de meilleurs résultats que d’autres, parfois plus développés. Ces modèles nous engagent tous à suivre la même voie. Les réformes institutionnelles entreprises au sein de l’UA contribueront également à faire émerger une culture de la lutte contre ce fléau».

Le Maroc, conscient des effets dévastateurs de la corruption, a décidé, selon le chef de la diplomatie du royaume chérifien  de ne ménager aucun effort pour en venir au bout. Ainsi, s’est-il doté en 2015 d’une Stratégie nationale de lutte contre la corruption dont la mise en œuvre a été confiée à une Commission nationale anti-corruption.

« S’étalant sur dix ans, elle (la stratégie) vise à l’horizon 2025, à inverser la tendance de manière visible et irréversible, à renforcer la confiance des citoyens et enfin à améliorer l’intégrité et le climat des affaires, tout en renforçant le positionnement du Royaume à l’international », a encore dit Bourita.

Parallèlement, le Maroc a constitutionnalisé l’instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, élargissant ainsi ses prérogatives et renforçant sa mission de veille.

« Conformément à la nouvelle législation, elle renforcera l’action pluridimensionnelle menée concomitamment par le gouvernement et le pouvoir judiciaire en ce domaine », a conclu Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Maroc.

Le président Aziz pour une réponse commune aux fléaux guettant l’Afrique

Le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz a appelé, dimanche à Nouakchott, les pays africains à unir leurs forces pour barrer la route aux nouveaux fléaux qui les guettent, dont le terrorisme, le trafic de drogues et l’extrémisme.Selon le chef de l’Etat mauritanien qui s’exprimait à l’ouverture du 31ème sommet de l’Union Africaine (UA), de tels fléaux freinent le développement durable de l’Afrique.

Pour conjurer ces fléaux, il faut « des décisions pour des approches communes (…). Ces approches doivent, pour réussir, tenir compte des questions liées aux déséquilibres socioéconomiques et culturels qui poussent la jeunesse vers l’extrémisme », a dit le chef de l’État mauritanien.

Il a souligné que son pays a adopté une approche sécuritaire englobant ces dimensions, ce qui lui a permis de vaincre le terrorisme et d’assurer la sécurisation de son intégrité territoriale.

A propos du thème principal du Sommet axé sur la lutte contre la corruption, il a dit que la victoire contre la corruption était une condition nécessaire pour atteindre le développement et la prospérité.

« Les pays qui ont relevé le défi contre la corruption ont enregistré des résultats importants aux niveaux sociaux, économiques et technologiques », a-t-il dit, citant l’exemple de son pays qui a œuvré « au cours des 9 dernières années à lutter sans relâche contre la gabegie à travers l’adoption d’une loi relative à la lutte contre la corruption, le lancement d’initiatives pilotes dans le domaine de la transparence dans le secteur de la pêche et l’adhésion à l’initiative de transparence dans les industries extractives ».

La Mauritanie, a jouté son président « a connu aussi une renaissance qualitative dans le domaine de la promotion des libertés individuelles et collectives, comme ont été réalisés l’ancrage de l’Etat de droit et la dynamisation des différents organes de contrôle et d’inspection ».

Selon le président Aziz, ces mesures ont permis de réduire considérablement la gabegie, fournissant à l’Etat d’importantes ressources qui ont été orientées vers la mise en œuvre de projets vitaux de développement dans les domaines de la sécurité, de l’énergie, des transports et des infrastructures de base de l’hydraulique, de la santé et de l’enseignement.

Concernant la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), il a affirmé que la signature de son accord qui constitue la pierre angulaire de l’Agenda 2063 représente une étape cruciale sur la voie de l’intégration commerciale et économique à l’échelle continentale.

« Cette zone va offrir de véritables opportunités pour les jeunes africains à travers l’encouragement de l’industrialisation et le renforcement des investissements dans tout le continent », a-t-il estimé, ajoutant que « L’adoption du protocole de la libre circulation des personnes assurera une plus grande fluidité du mouvement des personnes dans notre espace africain, hissant le niveau des échanges dans le domaine des expertises, de la culture et des sciences ».

Nouakchott doit conforter la dynamique de transformation de l’UA (président commission)

Le 31ème sommet de l’Union Africaine (UA), ouvert ce dimanche à Nouakchott, doit conforter la dynamique de transformation de l’organisation continentale, a déclaré Moussa Faki Mahamat.« Le Sommet de Nouakchott doit conforter la dynamique engagée pour faire de notre Union l’outil à même de conduire la transformation envisagée dans l’Agenda 2063 », a notamment dit le président de la commission de l’UA à l’ouverture des travaux du sommet axé principalement sur la lutte contre la corruption.

Selon lui, les défis actuels de l’UA ont trait à l’aptitude à parler et à agir dans l’unité sur la scène internationale, à la transformation des engagements du continent en action concrète et durable, à la crédibilisation des efforts des pays africains qui doivent se traduire par un mieux-être dans le quotidien des populations.

« Aussi devons-nous accélérer la cadence de la réforme institutionnelle de notre Union », a indiqué Moussa Faki Mahamat.

Nouakchott en voie de ratifier l’accord sur la ZLEC (UA)

La ratification de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) par la Mauritanie est en bonne voie, a appris APA, dimanche à Nouakchott, en marge de l’ouverture du 31ème sommet de l’Union Africaine (UA). »Le Conseil des ministres de la Mauritanie réuni le jeudi 28 Juin 2018 à la veille de l’ouverture du 31eme sommet de l’UA à Nouakchott, a adopté un projet de loi autorisant la ratification de l’accord portant création de la Zone de libre-échange continentale (Zlec), signé par 44 pays le 21 mars à Kigali », renseigne un document de l’UA consulté par APA.

Selon la même source, le projet de loi a pour objet de finaliser la procédure de ratification de l’accord portant création de la ZLEC signée le 21 mars 2018 à Kigali.

« Le vote de ce projet de loi fera de la Mauritanie le 8eme pays africain rectificateur de l’accord portant création de la Zlec. La ratification de cet accord permettra à la Mauritanie de pouvoir tirer profit des opportunités offertes par l’appartenance à ce grand espace économique africain », conclut l’UA.

Kagamé appelle au respect de l’accord de paix au Sud Soudan

Le président en exercice de l’Union Africaine (UA), le Rwandais Paul Kagamé, a invité dimanche à Nouakchott, les protagonistes du conflit sud soudanais à respecter l’accord de paix signé vendredi dernier à Khartoum (Soudan).Ouvrant le 31ème sommet de l’UA qui prend fin demain lundi, le président Kagamé a mis en garde le président du Soudan du Sud, Salva Kiir et son rival Riek Macahar. «L’UA s’attend à ce que les parties respectent l’accord», a-t-il dit.

L’accord qui porte sur un cessez-le-feu dans les 72h après sa signature, prévoit la libération de prisonniers, la livraison d’une aide humanitaire et la formation d’un gouvernement provisoire dans quatre mois.

Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, et le chef rebelle, Riek Machar, ainsi que d’autres dirigeants de l’opposition ont signé l’accord lors d’une cérémonie publique à Khartoum.

A propos de la situation entre l’Ethiopîe et l’Érythrée, le président de l’UA a salué les avancées notées dans ce dossier, avant de présenter ses condoléances aux victimes de l’attaque du quartier général du G5-Sahel, vendredi dernier à Sévaré (Centre du Mali).

De son côté, Moussa Faki président de la Commission de l’UA a rappelé l’objectif des chefs d’Etats de faire taire les armes à l’échelle du continent à l’horizon 2020. « C’est un défi qu’il fat relever. La paix fait appel au dépassement de soi, au compromis et à l’intérêt général », a indiqué M. Faki.

Faki Mahamat : «La réforme de l’UA est une condition existentielle»

Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a plaidé, dimanche à Nouakchott, pour la poursuite de la réforme de l’organisation continentale, soulignant qu’elle «est une condition existentielle».«La réforme de l’UA est une condition existentielle. Nous travaillons aussi à la réforme de la commission de l’UA », a notamment dit le président Faki, à l’ouverture du 31ème sommet de l’union africaine axé sur la lutte contre la corruption.

L’un des enjeux de la rencontre porte également sur la réforme de l’organisation panafricaine dont un rapport élaboré sous la conduite du président en exercice, Paul Kagamé, a été remis aux délégations présentes.

L’une des recommandations porte du rapport sur l’autofinancement de l’UA et autre sur la désignation des commissaires.

A propos de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) dont l’accord a été signé en mars dernier à Kigali (Rwanda) par 44 Etats, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a invité les autres pays africains à s’inspirer des Etats qui ont déjà déposé leurs documents de ratification et à tout faire pour matérialiser le protocole sur la libre-circulation de personnes.

«L’enjeu, a-t-il dit, c’est de parvenir à la ratification de la Zlec par tous les pays africains avant le 1er anniversaire de la signature de son accord au mois de mars prochain ».

Faki a également réaffirmé l’attachement de l’UA à la paix, à la sécurité et à la lutte contre corruption.

50 millions d’euros de l’UE pour la sécurité alimentaire et la gouvernance en Mauritanie

L’Union européenne a accordé à la Mauritanie deux subventions d’un montant total de 49,4 millions d’euros, destinées à des domaines liés à la sécurité alimentaire et à la bonne gouvernance, a-t-on constaté samedi à Nouakchott.L’une des deux subventions, d’un montant de 36, 8 millions d’euros, servira au renforcement des investissements productifs et énergétiques en Mauritanie pour le développement durable des zones rurales et destinés à renforcer la résilience des populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

La seconde s’élève à 12,6 millions d’euros et devra financer le programme d’appui à la réforme de la justice permettant l’amélioration de l’État de droit à travers la promotion de la bonne gouvernance et la protection des droits humains dans ce pays.

Les conventions portant sur les deux subventions ont été signées samedi à Nouakchott par le ministre de l’Économie et des Finances mauritanien, Moctar Ould Diay, et le commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement, Neven Mimica.

Dans un mot lors de la cérémonie de signature, le responsable européen a indiqué que Nouakchott est un partenaire stratégique de Bruxelles, en particulier ces temps-ci en ce qui concerne la sécurité et la stabilité dans la région.

Il a notamment loué les efforts de la Mauritanie dans la lutte contre la migration irrégulière, le terrorisme et le trafic au Sahel ainsi que dans la gestion des frontières, les qualifiant de «remarquables».

Une dizaine de conventions signées entre la Mauritanie et l’UA

La Mauritanie et l’Union Africaine (UA) ont signé vendredi à Nouakchott 11 conventions et protocoles visant à dynamiser leur coopération, constaté APA dans la capitale mauritanienne.Les documents signés comprennent la Convention pour la création du Centre africain pour le développement des engrais, la Charte africaine de sécurité routière, le Protocole d’amendement de l’article 10 (4) de la constitution de 2009 de la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC) et la Charte africaine de la renaissance culturelle africaine.

Les deux parties ont également signé la Convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles, la Charte africaine sur le transport maritime révisée, les statuts du Centre africain du développement des minéraux et le protocole de la Cour de justice de l’UA.

Les signatures ont aussi porté sur le protocole sur les statuts de la Cour africaine de justice et des droits de l’Homme, la constitution de l’Association des organisations africaines de promotion du commerce et la Charte africaine sur les valeurs et les principes du service public et de l’administration.

Les documents ont été signés du côté mauritanien par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Ismael Ould Cheikh Ahmed, et, du côté de l’UA par la conseillère juridique Nemira Nejm.

C’est là une preuve l’engagement de la Mauritanie à dynamiser l’action commune africaine et à élargir le cercle du partenariat dans l’intérêt du développement, a souligné Ould Cheikh Ahmed, dans un mot lors de la cérémonie de signature.

Celle-ci est intervenue à 2 jours du 31e sommet de l’Union africaine prévu dimanche et lundi à Nouakchott.

L’Etat mauritanien doit un demi-milliard de dollars à la la Banque centrale

La dette due par l’Etat à la Banque centrale de Mauritanie (BCM) s’élève à 189 milliards d’ouguiyas MRO (524 millions de dollars), a annoncé le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances.Moctar Ould Diay qui donnait un point de presse, jeudi à Nouakchot, a rappelé que cette dette a fait l’objet d’un projet de loi, approuvé le même jour en Conseil des ministres, et qui autorise la ratification de la convention portant sa consolidation.

Sur ce montant, 81 milliards d’ouguiyas MRO portent sur des opérations de retrait antérieures à 2004, a précisé Ould Diay, ajoutant que 41 autres milliards se rapportent à des pertes de cour de change supportées par le gouvernement alors que 11 milliards correspondent à un prêt de la BCM au profit de la Société nationale d’Import-Export (Sonimex, étatique).

Selon le ministre, un autre milliard représente une garantie des pertes des fonds populaires de crédit-épargne tandis que 3,9 milliards représentent le déficit de gestion de la BCM pendant les deux exercices 2008 et 2009.

A tout cela s’ajoute le taux d’intérêt qui s’élève à 4,65%, a dit Ould Diay, signalant que 34,7 milliards recensés en tant que valeurs de services bénéficiant à la BCM ont été escomptés de la datte due à celle-ci par l’Etat.

Parmi ces services figurent les biens d’une banque confisquée et les terrains sur lesquels se trouvent le siège actuel de la BCM et ceux de ses agences dans certaines villes intérieures.