Lutte contre l’immigration clandestine : L’UE octroie 140 millions d’euros au Maroc

Une aide financière de 140 millions d’euros vient ainsi d’être octroyée au Maroc par la Commission européenne pour permettre au royaume de s’équiper en matériel de contrôle aux frontières, rapporte mardi la presse marocaine.Une première partie de cette aide sera livrée avant 2019, dont la moitié de cette somme (70 millions d’euros) provient du Fonds fiduciaire mis en place par l’UE pour faire face à la pression du flux migratoire venant de la rive Sud de la méditerranée. Ce fonds avait, jusqu’ici et malgré les efforts consentis, moins profité au Maroc qu’à d’autres pays.

Ainsi, le Fonds européen aurait débloqué quelque 273 millions d’euros sur 3 années à la Libye, contre seulement 17 millions pour le Maroc.

Les 70 millions restants seront gérés par la Fondation internationale et ibéro-américaine pour l’administration et les politiques publiques à hauteur de 40 millions d’euros, et par le Centre international pour le développement des politiques migratoires pour 30 millions d’euros. Cette deuxième tranche de l’aide européenne sera, à l’opposé de la première qui n’est conditionnée par aucun programme, destinée à des projets précis. La pertinence de ces projets et les fluctuations du mouvement migratoire conditionneront ainsi le déblocage de cette somme.

Depuis plusieurs années déjà, le Maroc affronte la problématique migratoire avec détermination, certes, mais avec des moyens techniques, en termes de matériel de contrôle aux frontières ou de gestion logistique des flux humains vers l’autre rive de la méditerranée, bien en-deçà des défis qui lui sont imposés.

Plus de 140 migrants subsahariens secourus au large de Nador et de Tanger

Des garde-côtes de la Marine royale, en patrouille maritime dans les eaux territoriales marocaines, ont porté assistance ce mardi au large de Nador et de Tanger, à 143 Subsahariens candidats à la migration illégale, indique l’Etat-Major Général des Forces Armées Royales.Ces clandestins étaient à bord de quatre embarcations en difficulté, précise l’Etat-Major des FAR dans un communiqué, ajoutant que 113 candidats secourus ont été ramenés sains et saufs au port de Nador, tandis que le reste est en cour d’acheminement vers le port le plus proche.

Trois des quatre embarcations assistées, dans un état vétuste, ont coulé juste après l’opération de sauvetage, selon la même source.

Assaut du préside de Melillia: Le Maroc décide de refouler les migrants subsahariens impliqués vers leurs pays d’origine

Les autorités marocaines ont décidé de refouler vers leurs pays d’origine tous les migrants clandestins subsahariens qui ont participé, dimanche matin, à l’assaut du préside occupé de Melillia, et ce conformément aux lois en vigueur, indique lundi le ministère de l’Intérieur parvenu à APA.Les forces publiques sont intervenues pour mettre en échec cette tentative d’assaut et procédé à l’arrestation de 141 Clandestins, précise le ministère dans un communiqué, ajoutant que 12 militaires et un membre des forces auxiliaires ont été blessés, à des degrés divers, lors de cette opération, avant d’être évacués vers l’hôpital de la ville de Nador pour recevoir les soins nécessaires.

Lors de l’escalade de la clôture du préside occupé de Melillia, une personne est décédée après une chute du haut de la clôture et 22 assaillants ont été blessés par les fils barbelés et transférées à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires, souligne la même source.

Suite de ces actes illégaux, les autorités marocaines ont décidé de refouler vers leurs pays d’origine tous les participants à cette opération d’assaut et ce, conformément aux lois en vigueur, conclut le ministère.

Sept migrants congolais rapatriés de Libye

Sept jeunes migrants congolais, dont 5 garçons et deux filles ont été rapatriés samedi de la Libye via Tunis et Casablanca grâce à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a constaté APA.Interrogés par l’APA à l’aéroport de Ndjili de Kinshasa, ces  migrants ont exhorté le gouvernement congolais à organiser un deuxième voyage en Libye afin d’aider tous les compatriotes qui y séjournent encore à regagner leur pays.

« On est jamais mieux que chez soi », ont-ils dit, estimant que, « même si on a rien au Congo », c’est encore mieux d’y vivre car, « en Libye, on était rien ».

Selon leurs estimations, une vingtaine de jeunes congolais séjournent encore en Libye.

Plus de 20.000 Mozambicains expulsés des pays voisins

Plus de 20.000 ressortissants du Mozambique ont été expulsés des pays voisins au cours des neuf premiers mois de 2018 pour séjour illégal présumé, a déclaré vendredi un responsable mozambicain.Selon Cira Fernandes, porte-parole du Service national des migrations du Mozambique (SENAMI), de nombreux Mozambicains passent illégalement dans les pays voisins, principalement en Afrique du Sud, à la recherche de meilleures conditions de vie.

« Au cours des neuf premiers mois de cette année, les autorités des pays d’arrivée ont expulsé plus de 20.000 Mozambicains pour séjour illégal », a déclaré Mme Fernandes.

Le nombre de personnes expulsées a diminué de 34% par rapport aux 32.911 personnes enregistrées au cours de la période correspondante de l’année dernière.

Le Maroc rejette la mise en place de centres d’accueil de migrants sur son sol (officiel)

Le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha El Khalfi a réitéré, jeudi à Rabat, la position « constante et claire » du Royaume rejetant la mise en place de centres d’accueil de migrants sur son sol, soulignant que ces centres ne font qu’exporter le problème sans le résoudre.Lors d’un point de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, le ministre a relevé qu’un soutien financier ne changera rien à la position constante du Maroc refusant de jouer le rôle de gendarme face à l’immigration clandestine dans le pourtour méditerranéen.

Il a, d’autre part, affirmé que le Royaume continuera à assumer sa responsabilité en matière de lutte contre les réseaux de l’immigration clandestine, faisant état du démantèlement, à fin août dernier, d’environ 80 réseaux dont 23 durant le seul mois d’août, ainsi que de la mobilisation de 13.000 éléments des forces de sécurité au niveau de la région du Nord.

Le porte-parole a mis en exergue « l’effort soutenu » fourni dans ce cadre, précisant que la Marine Royale a procédé, durant les deux premières semaines d’octobre courant, au sauvetage de plus de 900 personnes, dont 600 Marocains sauvés les 6 et 7 octobre.

En parallèle, a-t-il ajouté, le Royaume maintiendra sa politique humanitaire basée sur l’intégration, du fait qu’il est devenu un pays d’accueil et pas seulement de transit, et poursuivra ses efforts pour promouvoir le débat sur cette question à l’échelle africaine en vue de l’adoption d’une politique inclusive.

Cette politique humanitaire adoptée par le Maroc a enregistré un « franc succès » en permettant la régularisation de 50.000 migrants vivant dans le Royaume, dont la plupart sont issus de pays de l’Afrique subsaharienne, s’est félicité le ministre.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la coopération, Josep Borrell, a plaidé, mercredi devant la Commission mixte au Congrès des députés-Sénat pour l’UE, pour une augmentation de l’aide accordée par l’Union européenne au Maroc pour faire face au phénomène de l’immigration illégale.

« Nous nous sommes engagés avec l’UE pour une aide supplémentaire de 100 millions d’euros au profit du Maroc qui est notre partenaire préférentiel » dans le domaine de la gestion des flux migratoires, a déclaré le chef de la diplomatie espagnole.

Expulsion de Congolais d’Angola : Kinshasa proteste auprès de Luanda

La RD Congo a adressé, mercredi, une note de protestation à l’Angola et exigé des explications suite aux expulsions massives et brutales de ses ressortissants de ce pays, a annoncé le vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères et de l’intégration régionale au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.Léonard She Okitundu a indiqué avoir convoqué l’ambassadeur angolais, mais comme ce dernier ne se trouve pas présentement à Kinshasa, une note verbale de protestation a été adressée au gouvernement de Luanda.

Le gouvernement congolais a condamné, dans le compte-rendu du conseil extraordinaire des ministres dirigé par le président Joseph Kabila Kabange, les violations des droits humains et les pertes en vies humaines lors des expulsions massives des Congolais d’Angola vers la province du Kasaï au centre du pays.

Ces expulsions se sont effectuées au mépris des accords existant en la matière, notamment la Convention sur l’établissement et la circulation des personnes et des biens, signée à Luanda le 03 décembre 1999, a dénoncé le gouvernement de Kinshasa qui a relevé que si 160.901 Congolais sont rentrés volontairement d’Angola au cours de ces dernières semaines vers la province du Kasaï, 27.971 ressortissants de la RD Congo ont été expulsés brutalement dans des conditions très précaires.

Le gouvernement congolais a déploré particulièrement le non-respect du principe de l’information préalable faisant obligation à tout pays qui procède à l’expulsion de migrants irréguliers d’en informer préalablement le pays d’accueil des personnes à expulser en vue d’une meilleure prise en charge de ces dernières.

C’est pourquoi Kinshasa « a décidé de présenter toute son indignation et ses vives protestations au gouvernement angolais conformément aux us et coutumes diplomatiques », selon le même compte-rendu.

L’accélération de la mise en mise en œuvre des mesures adoptées en vue de d’assurer la survie, l’encadrement et l’évacuation vers leurs localités d’origine de ces personnes ainsi expulsées dans un délai raisonnable a également été annoncée par le gouvernement qui a décidé d’actionner le Fonds spécial d’assistance humanitaire en faveur des compatriotes aussi brutalement expulsés et de dépêcher des délégations de haut niveau sur tous les sites où ils se trouvent déployés à ce jour.

Maroc: Près 65.000 tentatives d’immigration irrégulières avortées annuellement depuis 2016

Le nombre de tentatives avortées d’émigration irrégulière au départ du Maroc est passé de 32.000 en moyenne chaque année entre 2003 et 2015, à quelque 65.000 depuis 2016, soit plus du double, a indiqué Khalid Zerouali, wali, directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières.La réorientation des flux de migrants vers le Maroc s’explique, tout d’abord, par le renforcement des facteurs d’appel et d’attraction en Europe enregistrés dans le sillage des vagues de migrants et de réfugiés qu’a connues ce continent, a affirmé Zerouali dans un entretien publié par l’hebdomadaire international «Jeune Afrique» dans sa dernière livraison. Elle trouve aussi sa raison dans le contexte sécuritaire qui a un impact sur la route migratoire passant par la Libye, a-t-il ajouté.

Interrogé sur la coopération maroco-espagnole en matière d’immigration, le responsable marocain a souligné que les réunions régulières du groupe migratoire permanent, créé en 2003, ont permis aux deux pays d’harmoniser leurs matrices d’analyse et de coordonner leurs actions, non seulement dans la lutte contre la migration irrégulière mais également dans la promotion des voies légales de la migration régulière.

En ce qui concerne l’Union européenne (UE), Zerouali a assuré que les rencontres, ces derniers mois, du ministre de l’Intérieur avec le commissaire européen aux migrations et affaires intérieures ont inauguré une nouvelle ère de coopération rénovée entre le Maroc et l’UE dans le domaine des contrôles frontaliers et dans la lutte contre les réseaux. «Les contours de cette coopération, que nous voulons durable et pérenne, et non juste conjoncturelle, sont en cours de finalisation par les experts des deux parties », a-t-il précisé.

En réponse à une question sur le Processus de Rabat lancé par le Maroc en 2006, le wali, directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières a souligné que ce Processus avait inauguré un chapitre inédit en mettant autour d’une même table les pays d’origine, de transit et de destination, observant qu’il est devenu la référence en matière de nouvelles initiatives régionales et internationales.

« C’est un cadre qui offre une vision globale intégrant des solutions structurelles en amont, notamment à travers des initiatives de développement durable en Afrique», a-t-il dit en faisant remarquer toutefois que sa mise en œuvre se heurte parfois à la primauté de la logique sécuritaire de certains pays du Nord.

S’agissant de la problématique de l’ouverture de centres de rétention pour les migrants interceptés en mer en dehors des frontières européennes, le responsable marocain a relevé que cette solution a déjà montré ses limites en Europe. «Nous n’allons donc pas transposer une mesure vouée à l’échec. D’autant plus qu’in fine cette solution ne fera que déplacer un problème sans le résoudre sur le fond ». «Ce refus est également cohérent avec notre acceptation de la notion de responsabilité partagée», a-t-il expliqué.

Maroc : La marine royale vient au secours de 615 immigrés clandestins

La Marine royale marocaine a porté assistance, samedi et dimanche derniers en Méditerranée, à 31 embarcations en difficulté, transportant 615 candidats à la migration clandestine, qui ont été ramenés tous sains et saufs aux ports marocains, a annoncé l’Etat-Major général des Forces Armées Royales (FAR).« Des unités de la Marine royale, opérant en Méditerranée, ont porté assistance, au cours des journées du 06 et 07 octobre 2018, à 31 embarcations pneumatiques de différentes catégories en difficulté. Ces embarcations transportaient 615 candidats à la migration clandestine », a indiqué l’Etat-Major général des FAR dans un communiqué.

La totalité des candidats à la migration illégale ont été ramenés sains et saufs aux ports marocains et plusieurs des embarcations les transportant ont coulé à cause de leurs états vétustes, a précisé la même source.

Environ 150 Ougandais expulsés des Émirats arabes unis

Le ministère ougandais des Affaires étrangères a confirmé, lundi, qu’environ 150 Ougandais ont été expulsés des Emirats arabes unis (EAU).Les expulsions ont commencé le 1er septembre 2018 et vont se poursuivent jusqu’en fin octobre 2018.

Le porte-parole du ministère, Moses Kasujja a déclaré dans une interview avec la presse que certains des Ougandais expulsés ont commis des infractions et purgeaient des peines de prison.

D’autres sont déclarés étrangers indésirables aux Émirats arabes unis.

Ces déportations font suite à une série de négociations prolongées menées par l’ambassade de l’Ouganda à Abou Dhabi et des négociations sont en cours pour faire en sorte que les condamnés à perpétuité soient ramenés chez eux.

Certains des condamnés à perpétuité ont été accusés de trafic de drogue.

« Nous savons que nous avons des Ougandais en prison aux Émirats arabes unis, mais notre ambassade a négocié avec le gouvernement qui les a arrêtés, qui nous a accordé une période de grâce allant du 1er septembre au 30 octobre comme exemption pour les identifier et les faire sortir du pays », a dit Kasujja.

Maroc : 11 corps de candidats à l’émigration clandestine repêchés

Onze corps de candidats à l’émigration clandestine ont été repêchés à la suite du naufrage d’une embarcation, lundi au large de Nador (Nord-est), et le passeur, de nationalité malienne, a été arrêté et placé en garde à vue, indique un communiqué des autorités locales, parvenu à APA.« Dans le cadre de la poursuite des investigations menées par les services de la Gendarmerie Royale de Nador, sous la supervision du parquet compétent, au sujet de l’embarcation retrouvée au large de Nador, le 1er octobre 2018, et le sauvetage de 31 candidats à l’émigration clandestine, issus de pays de l’Afrique subsaharienne qui étaient à bord, et le repêchage de 11 corps, il a été procédé à l’identification du passeur qui figurait parmi les personnes secourues. Il s’agit d’un ressortissant de nationalité malienne, âgé de près de 18 ans et qui est actuellement en garde à vue », affirme la même source.

« L’enquête est en cours pour identifier le principal organisateur de cette opération qui est lui aussi, d’après les déclarations des victimes, de nationalité malienne », ajoute-t-on.

Immigration clandestine Les autorités marocaines à la traque des responsables des annonces diffusées sur les réseaux sociaux

Les autorités marocaines sont déterminées à lutter contre les réseaux d’immigration clandestine qui s’activent sur les réseaux sociaux en incitant les jeunes à quitter le pays à bord d’embarcation de fortune moyennant des sommes d’argent à verser au préalable aux passeurs.Dans un communiqué, le ministère marocain de l’Intérieur met en garde contre les annonces pour l’organisation d’opérations d’immigration clandestine publiées sur les réseaux sociaux proposant l’immigration illégale à partir des plages du nord du pays et condamne ceux qui les diffusent.

Le ministère de l’Intérieur souligne ainsi la gravité de la diffusion de tels appels « visant fondamentalement à induire en erreur l’opinion publique » et précise qu’« une enquête sera ouverte par les autorités compétentes pour identifier les responsables (…) et poursuivre toute personne dont la complicité sera avérée ».

L’annonce du ministère intervient dans un contexte marqué par de nombreuses tentatives de migration illégale, de ressortissants marocains ou subsahariens, à destination des côtes espagnoles. Des tentatives qui trouvent un écho tout particulier sur les réseaux sociaux, où de nombreuses vidéos de ces traversées sont massivement partagées.

Pour rappel, le Maroc avait réussi à empêcher plus de 54.000 tentatives d’immigration clandestine en 2018 uniquement, a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, précisant que les services marocains avait fait la saisie de 1.900 embarcations et démantelé 74 réseaux criminels actifs dans le domaine de la traite des êtres humains et de l’immigration clandestine.

Immigration clandestine: le Maroc refuse de jouer au gendarme dans la région

Le Maroc ne peut permettre que ses territoires servent d’abris pour les réseaux de trafic d’êtres humains et refuse de jouer au gendarme dans la région, a souligné, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.Dans un communiqué lu lors de la conférence conférence de presse tenue à l’issue du conseil du gouvernement, M. El Khalfi a indiqué qu’après avoir suivi une présentation sur la lutte contre l’immigration clandestine faite par le ministre de l’Intérieur, le conseil a souligné que sur instructions royales, le Royaume du Maroc a adopté depuis 2013 une nouvelle stratégie nationale de l’immigration à dimensions humanitaire et solidaire, une initiative qui a fait du Maroc un exemple à suivre aux niveaux régional et continental en matière de gestion des flux migratoires.

Des opérations de régularisation de la situation juridique et administrative des immigrés en situation irrégulière ont été réalisées durant les années 2014 et 2017, et qui ont abouti à la régularisation de la situation juridique d’environ 50.000 migrants, dont 90% sont des Subsahariens, a ajouté le ministre.

Le Royaume a aussi favorisé la mise en place de programmes sociaux permettant à ces immigrés de s’intégrer socialement et de bénéficier des services de l’éducation, de la santé, du logement et de la formation professionnelle, a-t-il souligné.

Le Maroc a aussi oeuvré, en parfaite coordination avec les représentations diplomatiques des pays concernées et les organisations internationales en charge de la migration, à assurer le retour volontaire des migrants à leurs pays d’origine dans des conditions respectant leur dignité et leurs droits, a soutenu le ministre, ajoutant que 22.000 immigrés ont bénéficié de cette opération depuis 2014, dont 1400 au titre de l’année 2018.

En dépit de cette ouverture et de l’approche humanitaire adoptée par le Maroc en matière d’immigration, certaines catégories de migrants illégaux n’ont pas adhéré aux initiatives proposées dans le cadre de la stratégie nationale de l’immigration et rêvent toujours de franchir les frontières par tous les moyens pour passer vers les pays européens.

Dans le cadre de la lutte du Maroc contre toutes les formes du crime organisé, les services de sécurité marocains ont pu avorter en 2018 plus de 54.000 tentatives d’immigration clandestine, démanteler 74 réseaux criminels actifs dans le domaine de la traite des êtres humains et de l’immigration clandestine et saisir 1900 embarcations, a tenu à rappeler le ministre.

Il a ajouté que le Maroc, qui ne cesse de prôner le principe de la « responsabilité partagée », a adopté une approche solidaire avec l’ensemble des pays concernés par la problématique de l’immigration illégale et appelle l’ensemble des partenaires à davantage d’interaction en vue de réaliser les objectifs escomptés.

Maroc : Arrestation de deux subsahariens impliqués dans l’organisation d’une opération d’immigration irrégulière

Les services sécuritaires marocains ont procédé à l’interpellation de deux subsahariens impliqués dans l’organisation d’une opération d’immigration irrégulière au niveau de la commune Ras El-Ma à Nador.Selon les autorités locales, ces arrestations interviennent suite aux investigations et recherches menées par les services de la Gendarmerie royale après la mise en échec, mardi, d’une opération d’immigration clandestine de 58 personnes issues de pays subsahariens, à bord d’une embarcation pneumatique au large de la mer au niveau de la commune de Ras El-Ma, relevant de la province de Nador.

L’enquête menée sous la supervision du parquet général compétent a dévoilé que les deux mis en cause ont reçu des sommes d’argent en contrepartie de leur acte, ajoute-t-on, notant que les recherches se poursuivent pour identifier et appréhender les autres personnes impliquées dans ces actes criminels.

 Grâce aux efforts consentis pas les services sécuritaires, pas moins de 230 personnes, dont des Marocains et des Subsahariens impliqués dans l’organisation d’opérations d’immigration clandestines, ont été arrêtées et présentées devant la justice depuis le début de l’année, conclut le communiqué.

Rabat abrite en décembre prochain une conférence de la société civile africaine

La capitale du Royaume du Maroc, Rabat, abritera du 18 au 22 décembre prochain une conférence internationale de la société civile africaine sous le thème «Migration et Développement», a annoncé le Secrétaire général du Parlement de la Société civile Africaine (PASOCI), Koffi Fiagbedou.Dans un entretien accordé au journal malien Le Républicain, paru mardi, Koffi Fiagbedou, en mission d’observation électorale de la présidentielle malienne, a souligné que la conférence regroupera toute la société civile africaine dans un même creuset et pas seulement les ONG ayant le statut ECOSOC des Nations unies.

 Le PASOCI est une institution parlementaire africaine de la société civile qui se donne pour mission d’harmoniser les interventions de la société civile africaine pour faire face efficacement aux enjeux de développement du continent.

Il apporte son aide à la promotion de la démocratie, des droits de l’Homme, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la pauvreté. Il intervient également dans la résolution des crises politico-sociales et siège pour des questions de la libre circulation des personnes, des biens et des marchandises dans les Etats.

Vers le rapatriement de 50 Nigérianes bloquées en Arabie saoudite

L’Agence nigériane de la lutte contre la traite des personnes (NAPTIP) va procéder bientôt au rapatriement 50 ressortissantes nigérianes bloquées dans le Royaume d’Arabie saoudite.La directrice générale de la NAPTIP, Julie Okah-Donli a fait cette annonce, vendredi à Abuja, après avoir présenté au ministre des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, les résultats de l’enquête sur les allégations de traite et d’exploitation dont des Nigérianes seraient victimes en Arabie saoudite.

Mme Okah-Donli qui était accompagnée par une fille victime d’exploitation, a déclaré qu’une équipe avait été mise sur pied par pour s’occuper du cas de ces filles.

« Nous sommes très préoccupés par le rythme auquel nos jeunes filles quittent le pays pour se rendre en Arabie saoudite sous prétexte qu’un emploi les y attend », a-t-elle dit au ministre.

« Des appels au secours ont été lancés par certaines de ces filles bloquées en Arabie et qui ont souffert de mauvais traitements », a fait observer la directrice de la NAPTIP, soulignant que lorsque l’équipe s’est rendue en l’Arabie saoudite, elle a pu rencontrer plus de 50 filles interrogées.

Selon elle, ces dernières ont confirmé qu’il y a beaucoup plus de filles qui étaient bloquées dans diverses régions d’Arabie Saoudite où elles travaillent dans des conditions qui frisent l’esclavage.

« Il y a des cartels qui travaillent avec les ambassades et qui ont obtenu des visas pour les filles en leur faisant miroiter des emplois bien rémunérés », a-t-elle déclaré.

Maroc : Près de 65.000 tentatives d’immigration avortées en 2017

Près de 65.000 tentatives d’immigration clandestine ont été avortées en 2017 contre 32.000 enregistrées en 2016, a fait savoir le Porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha El Khalfi.Le ministre a toutefois signalé « que ces opérations sont menées en majorité par des étrangers » à un moment où « une forte coopération où les parties se partagent la responsabilité s’avère nécessaire pour que le soutien soit à la hauteur des efforts déployés par le Royaume dans ce domaine  ».

Le porte-parole du gouvernement a également tenu à préciser « que le Maroc fait de grands sacrifices seul et avec ses propres moyens et que les chiffres concernant le soutien demeurent en-deçà des efforts et des sacrifices consentis par le Royaume ».

Ce vendredi, le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a annoncé la création « d’un commandement opérationnel unique » des forces de sécurité espagnoles pour faire face à cette nouvelle vague d’arrivées ainsi qu’un plan d’urgence de 30 millions d’euros visant à renforcer le dispositif d’assistance sur les plages espagnoles et augmenter le nombre de places dans les centres d’accueil des migrants.

Le chef de l’Exécutif espagnol a également annoncé que Madrid renforcerait la coopération et le dialogue avec le Maroc, présenté comme un pays ami « fondamental pour la gestion et le contrôle des flux migratoires ».

Simultanément la Commission européenne et le gouvernement espagnol ont également annoncé « l’octroi urgent de 55 millions d’euros pour des programmes de gestion des frontières au Maroc et en Tunisie ».

Mauritanie : 75 migrants illégaux arrêtés, 28 autres recherchés

Quelque 75 migrants venant du Sénégal dans le but de gagner les Iles Canaries (Espagne) ont été arrêtés mardi soir par des forces armées mauritaniennes près de Nouadhibou.Ces migrants sont venus par mer à bord d’une pirogue qui les a débarqués sur le littoral au large de Nouadhibou avant que des éléments de l’armée et de la gendarmerie mauritanienne ne les cueillent et ne les remettent à la police de la ville.

A Nouadhibou, ils ont reçu de la nourriture et des couvertures et certains d’entre eux ont bénéficié de soins primaires à l’hôpital régional.

Après les investigations d’usage, ces migrants illégaux seront expulsés vers leur pays d’origine en application de la réglementation en vigueur.

Quelque 28 autres membres du groupe venant du Sénégal ont pu s’échapper après le débarquement sur terre et font l’objet de recherches de la part des autorités mauritaniennes.

Les garde-côtes mauritaniens avaient secouru, vendredi dernier dans les eaux territoriales de la Mauritanie, un groupe de 125 migrants sénégalais comprenant 7 filles et un nombre non précisé d’enfants mineurs.

Au moment de sa découverte, ce groupe se trouvait dans une situation lamentable à bord d’une pirogue en bois et sans eau depuis 48 heures, ce qui l’exposait à une mort collective certaine, selon les marins mauritaniens.

Là aussi, la destination était l’archipel espagnol des Canaries.

Le Pacte mondial sur les migrations sera signé en décembre à Marrakech

Le pacte mondial sur les migrations devrait être signé en décembre au Maroc. L’Assemblée générale des Nations-Unies s’est mise d’accord, vendredi 13 juillet à New York, sur le texte final du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, en vue de son adoption formelle en décembre prochain à Marrakech. »C’est un moment historique », a affirmé à cette occasion le président de l’Assemblée générale, Miroslav Lajcak, qui a toutefois estimé qu’il restait « beaucoup à faire » et que le « chemin ne faisait que commencer » pour aboutir à une solution globale au phénomène migratoire dans le monde.

« En décembre, nous allons aboutir au premier pacte mondial sur la migration », s’est réjoui M. Lajcak, affirmant que « nous devons en être fiers ».

De son côté, la Secrétaire générale adjointe des Nations-Unies, Amina Mohamed, a tenu à féliciter les Etats membres de l’Assemblée générale pour avoir abouti à ce texte final, soulignant que ceci démontre le potentiel de l’action multilatérale.

Pour Mme Mohamed, la Conférence prévue les 10 et 11 décembre prochains à Marrakech permettra de « ramener à la vie le pacte mondial sur la migration ».

« J’appelle l’ensemble des gouvernements à rejoindre le Secrétaire général de l’ONU et notre hôte, le Roi Mohammed VI à Marrakech », a dit la Secrétaire générale adjointe des Nations-Unies.

Selon elle, le pacte mondial sur la migration « nous fournit une plateforme vers l’avenir, mais il sera aussi jugé par ses réalisations actuelles ».

Pour sa part, la Représentante spéciale de l’ONU pour les migrations internationales, Louise Arbour, a souligné que le pacte est une feuille de route pour l’espoir et que sa mise en œuvre apportera « l’ordre, la sécurité et le progrès économique à tous ».

Le document recense une série de principes – défense des droits de l’Homme, des droits des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale, etc – et comprend un catalogue de mesures pour aider les pays à faire face aux migrations : améliorer l’information, mesures pour mieux intégrer les migrants, échange d’expertises…

Conduits par les ambassadeurs suisse Jurg Lauber et mexicain Juan José Gomez Camacho, les négociations ont duré 18 mois. Les rounds de négociations autour de ces engagements se sont tenus à raison d’un round par mois, depuis février dernier à New York.

Le Pacte sera formellement adopté lors d’une conférence internationale à Marrakech les 10 et 11 décembre prochain. Il détaille une vingtaine de mesures concrètes comme collecter des données, fournir des papiers d’identité aux migrants qui en sont dépourvus, lutter contre la discrimination, accorder un soin particulier aux femmes et aux enfants, et permettre aux migrants un accès aux services sociaux.

Selon le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, 60.000 migrants sont décédés depuis 2000 en mer, dans le désert ou ailleurs, et il n’était plus possible de continuer à ne rien faire. Le document de quelque 25 pages entend « accroître la coopération sur les migrations internationales dans toutes leurs dimensions » et aussi combattre les trafics d’êtres humains comme ceux constatés en Libye.

« Nous avons démontré au monde entier que les Nations-Unies sont capables de se mettre d’accord sur un sujet qui a toujours fait l’objet de profondes divergences (…) et prouvé qu’avec la volonté politique et l’ouverture d’esprit, le multilatéralisme peut résoudre les problèmes les plus délicats », a pour sa part déclaré Omar Hilale, ambassadeur du Maroc à l’ONU.

Le texte est toutefois non contraignant. « Le Pacte mondial n’imposera rien à personne, mais il propose des solutions », résume Juan José Gomez Camacho.

Washington s’est retiré fin 2017 de l’élaboration du Pacte en affirmant qu’il comprenait des dispositions contraires à la politique d’immigration de Donald Trump.

On compte plus de 250 millions de migrants dans le monde, représentant 3% de la population mondiale, et contribuant pour 10% au produit intérieur brut mondial.

Dix migrants illégaux interceptés en Mauritanie

Neuf ressortissants sénégalais et un Béninois ont été interceptés par la gendarmerie mauritanienne à Nouadhibou (470 kilomètres au Nord de Nouakchott) alors qu’ils tentaient partir illégalement vers les Iles Canaries espagnoles, a-t-on appris de source sécuritaire.Le groupe de migrants clandestins a été arrêté dans la nuit de mardi à mercredi dans les eaux mauritaniennes à bord d’une embarcation qui mettait le cap sur l’archipel ibérien.

Il a été soumis à un interrogatoire sur les circonstances de son arrivée en Mauritanie et l’identité des éventuels passeurs qui ont organisé le voyage.

Selon l’usage en vigueur, les 10 personnes seront par la suite remises à la police qui les fera expulser vers leur pays d’origine.

Une cinquantaine de ressortissants sénégalais qui étaient en route vers les mêmes Iles Canaries à bord d’une pirogue avaient été appréhendés le 3 juin 2018 au large de Nouadhibou et refoulés vers leur pays de départ.

La Mauritanie est liée à l’Espagne par des accords qui prévoient que les services de sécurité de la première empêchent toute tentative d’infiltration en territoire espagnol à partir de leur pays.

Des membres de la Gardia Civile espagnole sont présents à Nouadhibou, avec du matériel de surveillance maritime, dans le cadre la répression conjointe de la migration illégale.