Les chefs traditionnels africains pour une «reconnaissance institutionnelle dans chaque pays»

Le président du Conseil panafricain des autorités traditionnelles et coutumières (CPATC), Octave Houdegbé, Roi de Dahê (Bénin), a appelé mardi à Abidjan à « une reconnaissance institutionnelle » de leur valeur dans chaque pays, lors d’une Assemblée générale.« Notre devoir est depuis le début, d’avoir une reconnaissance institutionnelle, et que l’ensemble des rois d’Afrique que nous sommes, soyons reconnus dans chaque pays », a déclaré le roi Octave Houdegbé, à l’ouverture de cette Assemblée générale.

Ces assises visent à unir les chefs traditionnels et coutumiers pour « la lutte vers la Constitution des rois, que les rois appartiennent à la Constitution pour aider » les gouvernants à gérer, a souligné sa Majesté Houdegbé, soutenant que les rois peuvent gérer des dossiers de différends. 

Il s’est félicité qu’« au Nigéria et surtout dans les pays anglophones, il y a cette reconnaissance parce que les colons qui ont dirigé ces pays ont aussi des rois, les autres (colons francophones) qui avaient déjà ôté la tête de leurs rois avant de venir en Afrique, n’ont pas du tout voulu avoir des rois égaux ».

« Comment considérez-vous que ceux qui ont interdit chez eux la royauté puissent venir reconnaître des rois noirs ? », s’est-il interrogé, faisant observer qu’avant l’arrivée des colons, « des États étaient dirigés par des rois » en Afrique. 

Dans cette optique, dira-t-il, « les colons sont venus trouver une organisation égale à l’organisation administrative de leur pays. Les pays étaient sans guerre, une harmonie qu’on ne retrouve plus aujourd’hui (…) le colon est venu pour organiser un commerce entre l’Afrique et l’Europe ».

Il a déploré que les fils de l’Afrique pour qui les peuples ont voté pour devenir président de la République « n’ont fait aucun effort, au contraire, certains ont poussé de côté les royautés, ce qui a encouragé la disparition de certains rois et la négligence totale des traditions ».

Les détenteurs de pouvoirs des ancêtres, à travers ces assises, « revendiquent la place qu’occupaient nos aïeux », a-t-il relevé, avant d’ajouter « c’est cette poursuite qui nous réunit aujourd’hui car nous n’avons pas encore gagné cette bataille ».

Pour ces têtes couronnées d’Afrique, il s’agit de reconquérir leur identité pour s’affirmer devant les autres peuples du monde. Et ce, à travers l’héritage culturel du continent « sans se mêler des politiques politiciennes ».

A cette occasion, un hommage des têtes couronnées d’Afrique a été rendu au président ivoirien Alassane Ouattara « pour l’estime et l’honneur qu’il a bien voulu reconnaître à l’autorité traditionnelle à travers son statut désormais institutionnalisé en Côte d’Ivoire ».

A travers cet hommage, les Autorités traditionnelles et notables voudraient traduire leurs «sentiments de satisfaction et d’encouragement pour le combat qu’il mène pour le retour de la paix et qui s’est illustré par l’amnistie accordée aux fils et filles de la Côte d’Ivoire », affirme sa Majesté Tchiffi Zié, le Secrétaire général du forum des souverains et leaders traditionnels d’Afrique.

A l’instar de la Côte d’Ivoire, le Cameroun accorde un salaire aux chefs traditionnels. Dans ce pays, la chaufferie traditionnelle se constitue sur trois groupes, les chefs de premier degré (regroupant au moins 15 villages), de deuxième degré (au moins dix villages) et de troisième degré (quartiers et autres).

La Constitution a consacré dans ce pays de l’Afrique central deux tribunaux traditionnels. Un tribunal coutumier dirigé par des chefs traditionnels qui jugent, font un procès-verbal (PV) et le déposent auprès des juridictions où les magistrats statuent à partir des procès-verbaux. Puis, le tribunal de conciliation.

Ce troisième Conseil panafricain a réuni plus de 30  chefs traditionnels et rois venus du Nigeria, Sénégal,  RDC, Cameroun, Burkina Faso, Niger, Mali et de la Côte d’Ivoire.

Un symposium des leaders traditionnels africains sur la préservation de la paix s’ouvre à Abidjan

Un symposium sur le thème « renforcement du rôle des autorités traditionnelles et coutumières en matière de préservation de la paix, de stabilité et de sécurité dans nos États » s’ouvre, mardi, à Abidjan, a appris APA, lundi, sur place.Ce symposium qui se tiendra en marge d’une cérémonie d’hommage des têtes couronnées d’Afrique au président ivoirien Alassane Ouattara, a été initiée par le Conseil panafricain des autorités traditionnelles et coutumières ( CPATC), une organisation regroupant des leaders traditionnels africains.

Plusieurs communications d’éminentes personnalités africaines dont le professeur Antoine Manda Tchebwa  sont au menu de ce symposium. « Nous sommes des leaders traditionnels. Nous sommes loin de la politique et nous ne faisons pas de politique », a affirmé lundi à Abidjan, sa Majesté Tchiffi Jean Gervais Zié, le secrétaire général du forum des souverains et leaders traditionnels d’Afrique qui conduisait une délégation du CPATC chez le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman.

Cette visite des leaders traditionnels africains à M. Bandaman intervient  à la veille de la  cérémonie d’hommage des membres de cette organisation au président ivoirien Alassane Ouattara.

Justifiant cet hommage des leaders traditionnels africains à M. Ouattara, sa Majesté Tchiffi Jean Gervais Zié a expliqué que cela a été suscité pour saluer deux actions majeures du président ivoirien.

Notamment, le combat de celui-ci pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire (libération des prisonniers politiques) et la création de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels qui institutionnalise désormais le statut de l’autorité traditionnelle dans le pays.

« J’ai trouvé qu’il y a eu des avancées notables pour la paix en Côte d’Ivoire. Je pense qu’il faut respecter tous ces chefs d’État qui nous aident à donner un repère à notre continent », a-t-il ajouté.

Après lui, le ministre Maurice Bandaman a exprimé sa « joie», de voir que des leaders traditionnels du continent reconnaissent le « mérite » du président Ouattara.

 « L’institution étatique sera forcément présente auprès de vous. Nous vous remercions pour ces belles initiatives », a indiqué M. Bandaman.

Une cinquantaine de leaders traditionnels africains en provenance de plusieurs pays dont le Nigeria, le Niger, la RDC, le Bénin et le Cameroun, séjournent à Abidjan où est prévue mardi une cérémonie d’hommage au président ivoirien Alassane Ouattara en reconnaissance à son combat pour le retour de la paix dans son pays.

Cet hommage à M. Ouattara, est précédé par une Assemblée générale du CPATC lundi soir dans un hôtel à l’Est de la capitale économique ivoirienne.

Créé en 2016 au Bénin à l’initiative des gardiens des traditions de plusieurs pays d’Afrique, le CPATC a plusieurs objectifs dont celui de promouvoir le dialogue inter et intracommunautaire, la réconciliation et la tolérance entre groupes ethniques, en particulier dans les pays en conflits.

La lutte contre le terrorisme intègre l’Etat de droit (président Issoufou)

Le combat que les pays du bassin du lac Tchad ainsi que du Sahel mènent contre le terrorisme intègre, au-delà de la mutualisation de leurs moyens, la mise en place de « l’Etat de droit, de la justice et de la lutte contre l’impunité», a déclaré lundi à Niamey le président nigérien.Face aux menaces des organisations terroristes, « nos Etats ont pris l’initiative de mutualiser leurs moyens. Néanmoins, soucieux de consolider la trinité peuple-gouvernant-armée, ils ont intégré dans leur stratégie l’Etat de droit, la justice et la lutte contre l’impunité au lieu de se limiter à un combat sécuritaire purement militaire», a notamment dit le président Issoufou Mouhamadou.

Il présidait l’ouverture d’une conférence sur « l’impunité, l’accès à la justice et les droits de l’Homme dans le contexte de nouvelles menaces à la paix et à la sécurité en Afrique de
l’Ouest et au Sahel ».

«Les préjudices causés par Boko Haram, dans le bassin du Lac Tchad, par les autres organisations terroristes dans le Sahel et par les organisations criminels, notamment du trafic de drogue, d’armes et de migrants, sont énormes», a-t-il dit, fustigeant au passage «ces ennemis sans foi ni loi qui tuent, pillent, violent et qui sapent la vie et la sécurité dont nos Etats et nos peuple ont tant besoin pour se concentrer sur les questions prioritaires urgentes du développement économique et social ».

Saluant l’opportunité de cette conférence, le président nigérien a affirmé « qu’elle permettra d’apprécier l’état de la mise en œuvre de la Déclaration de Bamako du 4 décembre 2011 dans le contexte des nouvelles menaces à la paix et à la sécurité, de mener une réflexion analytique sur l’impunité pour mieux préserver la paix, la stabilité et la sécurité dans les pays de notre espace et exploiter des pistes et actions innovantes à même d’appliquer, de contribuer à améliorer la gouvernance du secteur de la justice, son indépendance et son impartialité».

Prévue jusqu’à mercredi, la conférence regroupe plus de 100 participants, représentant les gouvernements, les institutions gouvernementales du secteur de la justice, les organisations régionales et internationales, les institutions nationales des droits de l’homme, de même que les acteurs de la société civile, les partenaires bilatéraux, ainsi que les agences des Nations Unies.

CAN U17: deux footballeurs ivoiriens disqualifiés pour fraude sur l’âge

Deux joueurs de l’équipe nationale cadette de football de la Côte d’Ivoire ont été disqualifiés par la Confédération africaine de football (CAF) pour tricherie sur l’âge du tournoi qualificatif de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone B de la Coupe d’Afrique des nations des U17 prévue pour 2019 en Tanzanie.Suite aux résultats des examens IRM (Imagérie par résonnance magnétique) et PCCA (test de cardiologie)  effectués sur les joueurs des nations participantes à ce tournoi, la CAF a révélé  que plusieurs joueurs dont deux Ivoiriens, un Nigérien, deux Nigérians et dix Béninois ont triché sur leur âge.

Par conséquent, ils sont disqualifiés pour prendre part à la compétition. Il s’agit de Lakou Ndatien Mickael Touré et Yao Serges Eric Konan (Côte d’Ivoire), Ismael Mahamadou Moussa (Niger) et des Nigérians Sani Abacha Suleiman et Savior Johnson Issac.

Dix des dix-huit joueurs béninois étant concernés par la mesure, la CAF a décidé du retrait pur et simple de l’équipe béninoise de la compétition.

Conformément à l’article 135 de son code disciplinaire, la CAF avait prévenu que les tests IRM seraient organisés avant le début des matches dans le pays hôte du tournoi de qualification et que tout joueur qui échouerait au test ne serait pas autorisé à prendre part à la compétition encore moins être remplacé par un autre joueur.

Niger : 8 morts dans un accident de la route

Un accident survenu dans la nuit de jeudi à vendredi sur la route de Hamdallay, situé à une vingtaine de km de Niamey, la capitale nigérienne, a fait huit morts et un blessé grave.L’accident est survenu entre un véhicule gros porteur qui venait de Hamdallay et un véhicule de transport de passager partant de Niamey qui avait à son bord 9 passagers, y compris le chauffeur.

En attendant que les circonstances exactes de cet accident soient déterminées, selon certaines sources sur place, il serait provoqué par le chauffeur du gros porteur qui aurait ébloui le second chauffeur avec son jeu de phares.

Sur le coup, 7 passagers ont trouvé la mort, tandis les deux autres, grièvement blessés, ont été transportés à l’hôpital, à Niamey d’où, par la suite, l’un succombera des suites de ses blessures.

Cet accident de la route vient s’ajouter à une longue liste d’accidents enregistrés ces dernières années au Niger et qui, selon les chiffres des services compétents, provoquent la mort de quelques 870 personnes, en moyenne, par an.

Il faut préciser que le Niger totalise 37% des accidents de la route enregistrés au sein de l’espace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui compte 15 Etats. Ces accidents seraient, dans 62,3% des cas, dus à un facteur humain.

Niger : Décès de Saidou Sidibé, président de la Cour des comptes

Le président de la Cour des Comptes du Niger, Saidou Sidibé est décédé, jeudi 30 août 2018, suite à un malaise ressenti dans son véhicule, alors qu’il se rendait à son lieu de travail, a appris APA.Jugé très proche du président Issoufou Mahamadou dont il a été le directeur de cabinet, le défunt a été ancien ministres des Finance avant de devenir le Premier président de la Cour des comptes en septembre 2016.

C’était suite à une session du Conseil de la magistrature, présidée par le président de la république, Issoufou Mahamadou.

Le Syndicat autonome des magistrats du Niger (SAMAN) avait en son temps critiqué cette nomination et celle intervenue en même temps, de Alkach Alhada (un autre proche du président Issoufou), à la tête du Conseil d’Etat.

Les magistrats avaient même demandé l’annulation de ces nominations, estimant ces derniers trop proches du pouvoir, sinon de la présidence de la République, pour diriger ces deux importantes institutions de l’Etat en toute impartialité.

En effet, Saidou Sidibé et Alkach Alhada ont respectivement été Directeur de cabinet et Directeur de cabinet Adjoint du président Issoufou.

Créée en 2010, la Cour des comptes du Niger est la plus haute juridiction de contrôle des finances  publiques.

Elle est juge des comptes de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements et autres entreprises publics. En somme, elle est chargée de la discipline budgétaire et financière de l’Etat.

Niger : les meneurs de la contestation anti loi de finance interdits de séjour à Agadez

Les leaders du Cadre de concertation et d’actions citoyennes (CCAC), opposé à certains aspects de la loi de finance 2018, se sont vu notifier par les autorités régionales, à leur descente d’avion mercredi à Agadez, une interdiction de séjourner dans cette grande ville du Nord du Niger.Noufou Arzika, Moussa Tchangari et Ali Idrissa, sont allés à Agadez sur invitation de leurs camarades de la société civile, en vue d’animer, aujourd’hui et demain, une série de conférences entrant dans le cadre des préparatifs de la prochaine Journée d’actions citoyennes (JAC), prévue le 9 septembre prochain.

Dans la notification qu’il leur a été faite, il leur était interdit d’organiser les dites conférences sur le territoire de la commune urbaine d’Agadez pour « …non respect de la loi régissant les manifestations sur la voie publique et en raison de menace avérée de trouble à l’ordre public… »

Ces derniers se sont vus confinés dans la salle d’attente de l’aéroport Mano Dayak d’Agadez en attendant un avion qui doit les ramener à Niamey. En attendant, un cordon policier à été déployé pour les empêcher de quitter le dit aéroport.

Noufou Arzika, Moussa Tchangari et Ali Idrissa avaient été interpellés le 25 mars 2018 dans le cadre d’une manifestation contre certains aspects de la loi de finance 2018.

Ils ont été libérés le 24 juillet dernier, après avoir passé quatre mois derrière les barreaux. Plus que jamais déterminés, ils avaient déclaré, le 16 août, la reprise des manifestations anti loi de finance 2018, le 9 septembre prochain.

Niger : les manifestations anti loi de finances reprennent le 9 septembre

Les manifestations contre la loi de finances 2018 reprendront le 9 septembre prochain ont annoncé, jeudi à Niamey, les organisations de la société civile, réunies au sein du Cadre de concertation et d’actions citoyennes (CCAC).Cette annonce a été faite en présence des principaux meneurs de la contestation, Noufou Arzika, Moussa Tchangari et Ali Idrissa, sortis de prison, le 24 juillet dernier, après avoir passé quatre mois derrière les barreaux.

Ils avaient été interpellés le 25 mars 2018 dans le cadre d’une manifestation contre certains aspects de la loi de finances 2018. Accusés de « provocation d’attroupement non armé et interdit », ils seront condamnés le 24 juillet, à des peines de 3 mois de prison, avec sursis, par le juge du tribunal de Grande instance, hors classe de Niamey. Condamnés pour le premier chef d’accusation, ils ont échappé à la peine de 3 ans d’emprisonnement ferme requise par le procureur de la république à leur encontre.

Au cours de leur procès, les avocats avaient réussi à démontrer que la manifestation de leurs clients n’était pas interdite aux yeux de la loi, puisque les 72 heures réglementaires n’ont pas été respectées par les autorités pour leur notifier l’interdiction de manifester.

L’élargissement des figures de proue de la contestation a dopé le CCAC  qui, tout en soulignant le caractère non partisan et exclusivement  citoyen de sa lutte, exige plus que jamais l’abrogation des mesures antisociales contenues dans la loi de finances 2018.

Entre autres points, ils veulent l’annulation des cadeaux fiscaux octroyés aux compagnies minières, aux compagnies de téléphonie mobile et aux marketteurs des hydrocarbures, la réduction du train de vie de l’Etat et des dépenses de prestiges inscrites au budget et l’allocation de ressources financières conséquentes aux secteurs sociaux de base (éducation, santé, agriculture, élevage, etc.)

Le Niger collecte 27,500 milliards f cfa sur le marché de l’UEMOA

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Niger a obtenu ce mardi 27,500 milliards FCFA (environ 46,750 millions de dollars) au niveau du marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission simultanée par adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à un an et d’obligations assimilables du trésor (OAT) à trois ans, a appris APA auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Selon les responsables de l’agence UMOA-Titres, le montant qui était mis en adjudication était de 25 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). A l’issue de l’opération, le montant global des soumissions s’est élevé à 38,282 milliards FCFA. Le taux de couverture du montant mis en adjudication se situe ainsi à 153,13%.

Tous les pays de l’UEMOA ont pris part à cette émission à l’exception de la Guinée Bissau.

Le montant des soumissions retenu par le trésor public nigérien varie en fonction du type et de la maturité des titres émis. Sur les BAT à 1 an, il a retenu 16,870 milliards FCFA sur des propositions de 27,652 milliards FCFA avec un prix moyen pondéré de 6,04% et un taux d’intérêt marginal de 6,19%.

Concernant les OAT à 3 ans, le trésor public nigérien a retenu l’intégralité des soumissions soit 10,630 milliards FCFA avec un prix moyen pondéré de 9574 et un prix marginal de 9500.

MS/te/APA

Fortes pluies au Niger : 22 morts et près de 50 000 sinistrés

Vingt-deux personnes sont décédées et 49 845 personnes ont été déclarées sinistrées suite à des inondations consécutives aux fortes pluies tombées au Niger 6 août dernier, a annoncé le ministre de l’Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes.Lawan Magagi qui donnait un point de presse, mardi à Niamey, 6 146 ménages ont également été affectés par les fortes pluies, de même que 26 344 têtes de bétail ont été décimées et 3 131 maisons se sont effondrées.

Les précipitations ont en outre affecté quelque 3 902 ha de culture, 11 salles de classes et 33 puits,  a ajouté le ministre, mettant cette situation désastreuse sur le comptes des cumuls pluviométriques associés aux fortes pluies et aux écoulements excédentaires prévus dans la majorité des bassins fluviaux. Ceci s’est traduit par d’importantes inondations dans les régions du fleuve et du Lac Tchad, a indiqué Lawan Magagi.

Au train où vont les choses, a-t-il relevé, le Plan de contingence élaboré par son département et qui prévoyait 170 000 à secourir risque d’être dépassé, d’ici la fin de la saison des pluies.

L’année dernière, pour une prévision de 105 000 sinistrés, l’on avait enregistré 206 000 sinistrés et à titre comparatif, à la date du 6 août 2017, l’on dénombrait 19 459 personnes sinistrées pour 2405 ménages, 23 morts et 2 246 maisons effondrées.

Grève des conducteurs routiers du Niger

Le Syndicat national des conducteurs routiers voyageurs du Niger (SNCRVN) a déclenché ce lundi une grève de 48 heures impliquant tous les conducteurs des sociétés de transport privées de voyageurs à travers toute l’étendue du territoire national.Suite à ce mouvement d’humeur qui bénéficie du soutien de la Confédération des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest, tous les bus de la vingtaine de compagnies de transport que compte le Niger sont immobilisés depuis ce matin, tant pour les voyages à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Après plusieurs lettres d’interpellation à l’endroit des responsables de leurs sociétés, les conducteurs routiers voyageurs du Niger ont décidé de passer à l’acte, même s’ils se disent ouverts au dialogue.

Selon Mamoudou Idé, secrétaire général du SNCRVN, la grève est motivée par notamment le refus des compagnies de transport de respecter le Code du travail, les licenciements abusifs, la discrimination dans le traitement salarial et le refus d’immatriculation de certains de leurs militants à la CNSS.

S’y ajoute que le SNCRVN dénonce surtout l’incrimination de ses militants lors des découvertes de produits illicites dans les soutes des bus ou au cours des envois, alors même que le chargement des bagages, selon Mamoudou Idé, ne relève pas de la responsabilité des conducteurs.

Le Niger possède l’un des parcs de véhicules de transport de passagers les plus étoffés et des plus modernes de la sous-région.

Ses compagnies de transport convoient chaque année plusieurs millions de voyageurs à travers le pays et dans la sous-région ouest africaine.

Niger : 3 à 12 mois de prison avec sursis pour des acteurs de la société civile

Le Tribunal de grande instance, hors classe de Niamey, siégeant lundi, a condamné à des peines allant de 3 à 12 mois de prison avec sursis plusieurs acteurs de la société civile qui avaient été interpellés le 25 mars dernier lors d’une manifestation anti loi de finance 2018.Selon le verdict prononcé par le juge, les meneurs de la contestation, Noufou Arzika, Moussa Tchangari, Ali Idrissa et Me Lirwana Abdouraman
écopent de trois mois de prison avec sursis, pour « provocation d’attroupement non armé et interdit ».

 Deux autres manifestants ont été relaxés pour insuffisance de preuves et sept autres ont écopé de 12 mois de prison dont 6 mois avec sursis pour avoir posé des actes de participation à la manifestation.

Se fondant sur le fait que les manifestants étaient tous poursuivie pour « participation à une manifestation interdite, complicité de dégradation de biens publics et provocation d’attroupement non armé », le procureur avait requis une peine de 3 ans d’emprisonnement ferme et 100 000 FCFA d’amende contre les principaux meneurs du mouvement d’humeur.

Sur plainte du doyen des juges, Me Lirwana Abdouraman, autre manifestant, avait comparu, hier lundi, pour outrage à magistrat et a été condamné à 24 mois de prison, dont 12 avec sursis et 1 millions de FCFA d’amende.

Selon l’un des avocats des prévenus, Me Efred Boudel Mouloul, le juge a relaxé ses clients des deux premiers chefs d’accusation car la défense a effectivement démontré que selon le droit nigérien, la complicité de dégradation de biens publics n’existe pas et que la manifestation en question n’avait pas été interdite, d’après la loi.

Niger : un acteur de la société civile condamné 2 ans de prison

L’avocat et acteur de la société civile nigérienne, Me Lirwana Abdouraman, interpellé dans le cadre des manifestations anti loi des finances, a été condamné lundi à 24 mois de prison, dont 12 avec sursis plus une amende d’un million de FCFA par le juge du Tribunal de grande instance, hors classe de Niamey.Interpellé le 25 mars dernier avec plusieurs militants de la société civile, l’avocat a été présenté au juge en même temps que ces derniers le 10 juillet dernier.

Au cours de son procès, Me Lirwana avait accusé le doyen des juges de corruption et ce dernier a aussitôt porté plainte, d’où l’avocat s’est une fois de plus retrouvé devant les juges le 16 juillet pour « flagrant délit d’outrage à magistrat ».

Malgré des excuses de l’accusé présentées à la barre, le procès s’est tenu, permettant au procureur de demander une amende de 100 000 FCFA contre un million de FCFA exigé par le juge.

Le délibéré du procès de Me Lirwana intervient 24 heures avant celui de ses camarades  de la société civile qui sont poursuivis pour «participation à une manifestation interdite et destruction de bien ».

 Le procureur de la république a requis une peine d’emprisonnement de 3 ans ferme et 100 000 FCFA d’amende contre certains des accusés, notamment Moussa Tchangari, Noufou Arzika et Ali Idrissa,

Deux des accusés ont bénéficié d’une relaxe au cours de ce procès.

Niger : des leaders religieux initiés à la lutte contre le blanchiment d’argent

Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (GIABA) a débuté, mercredi à Niamey, un atelier national de sensibilisation des leaders religieux sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.Selon Mariama Ibrahim Touré-Diagne, représentante du directeur général du GIABA, cet atelier de deux jours permettra « d’initier un dialogue avec les leaders religieux, de les sensibiliser et de renforcer leur compréhension de la problématique du blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ».

« Cette tâche est d’autant plus importante que les leaders religieux sont parmi les leaders d’opinion les plus écoutés de la société », a dit pour sa part, Taher Hassane, président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) et correspondant du GIAGA au Niger.

Mieux, selon lui, « par leur persuasion, ces derniers peuvent contribuer à changer la compréhension, les attitudes et le comportement du public pour atténuer les effets néfastes de ces phénomènes de blanchiment des capitaux et de lutte contre le financement du terrorisme ».

Niger : vers la création d’une assemblée interparlementaire du G5-Sahel

Les présidents des parlements des pays membres du G5-Sahel ont entamé, mardi à Niamey, une réunion devant aboutir à un mécanisme parlementaire d’accompagnement des efforts du G5-Sahel dans sa lutte contre le terrorisme.Cette rencontre dirigée par le président de l’Assemblée nationale du Niger, Ousseini Tinni, se déroule en présence des présidents des parlements du Mali, du Burkina Faso, de la Mauritanie et du Tchad, mais aussi du président du parlement européen et d’une délégation de l’Assemblée nationale française.

Au menu des discussions, des questions relatives au terrorisme, à la migration, au fanatisme religieux, mais surtout à la création d’un organe de contrôle démocratique de la gouvernance du G5-Sahel, qui sera composé de parlementaires des pays membres de l’organisation.

Un organe de contrôle que le président Ousseini Tinni appelle de tous ses vœux car, selon lui, « il est indispensable que l’intégration des moyens sécuritaires et la coopération économique dans la sous-région soit une affaire des peuple ».

Il faudrait de ce fait, a-t-il poursuivi, attribuer à cet organe « une vocation de veille, de conseil, d’information, pour mieux créer une synergie des actions visant à assurer la pérennité des programmes de développement et de sécurité dans cette zone ».

Selon le président de l’Assemblée nationale du Niger, le projet portant sur une structure parlementaire du G5-Sahel a été initié par l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie puis enrichi à Paris par un collège de points focaux.

« C’est donc ce projet de résolution qui doit être finalisé par les présidents d’Assemblées réunis à Niamey », a-t-il conclu.

Transport : la Côte d’Ivoire et le Niger veulent booster les voies de communication

La Côte d’Ivoire et le Niger veulent renforcer leur coopération dans le domaine de la communication, a appris, mardi, APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et le ministre des transports du Niger, Mahamadou Karidjo ont échangé sur le sujet.

« Nous  avons échangé sur les possibilités pour  consolider, réhabiliter et prolonger les  voies  de communication notamment le chemin de fer entre les pays de la sous-région », a relevé, Mahamadou Karidjo, porteur d’un message du président nigérien Mahamadou Issoufou, à son homologue ivoirien, Alassane Ouattara.

M. Karidjo s’est réjoui de l’attention « particulière pour les transports notamment les projets de communication communs, les routes, les liaisons aériennes les chemins de faire » de la part des deux chefs d’Etat de la région ouest-africaine.

Niger : une centaine de maisons effondrées suite à des pluies diluviennes

Une centaine de maisons se sont effondrées à Tahoua (Centre) suite aux inondations provoquées par les pluies diluviennes qui se sont abattues dimanche sur la ville.Les inondations ont concerné plusieurs quartiers de Tahoua, dont Nassarawa, le quartier résidentiel construit en dur, mais aussi d’autres quartiers majoritairement construits en banco.

Pour l’heure, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, mais les dégâts sont importants. Les victimes sont en train d’être relogées par des parents plus fortunés, dont les quartiers ne sont pas inondés.

Selon les témoignages recueillis sur place, Tahoua a connu des pluies plus importantes, mais aucune n’a causé tant de dégâts.

Nos sources indiquent que les travaux réalisés dans le cadre de la fête tournante du 18 décembre qui s’est déroulée fin 2017 pourraient être la cause.

Niger : près de 60 000 candidats à l’assaut du Baccalauréat

Les examens du Baccalauréat ont démarré ce mercredi au Niger, à l’intention de 59 812 candidats, soit 13 000 de plus par rapport à la session de l’année dernière.Répartis dans les 125 centres d’examen que compte le pays, ces 59 812 candidats comptent 18 368 filles, soit 30,7% de l’effectif total des candidats.

Par ailleurs, les candidats sont répartis ainsi : 56 743 candidats au Bac secondaire général, 1 686 candidats au Bac technique et 1 383 au Bac professionnel.

Les examens du baccalauréat ont lieu après de multiples grèves des enseignants et des élèves ayant émaillé l’année scolaire précédente. Dans son discours à la nation, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Yahouza Sadissou,
a remercié tous ceux qui ont contribué au sauvetage de cette année scolaire.

Tout en souhaitant bonne chance à tous les candidats, il a exhorté les surveillants, les correcteurs et tous les autres membres de jurys à plus de rigueur et de vigilance afin de garantir la crédibilité des examens.

Les correcteurs et animateurs des examens du Bac s’étaient manifestés le 2 juillet dernier, à travers une déclaration dans laquelle ils menaçaient de boycotter les examens si le gouvernement ne débloquait pas avant le 4 juillet les reliquats de leurs frais pour le compte de l’année 2017.

L’enveloppe réclamée était de 408 millions de FCFA et les autorités n’ont pu la débloquer qu’à la veille des examens du Bac session 2018.

Niger/Education: Un projet de l’AFD offre une seconde chance à plus de 1.000 enfants

Plus de 1.000 enfants bénéficient au Niger d’une intégration dans le système scolaire dans le cadre du projet Alliance Sahel, développé par l’Agence française de développement (AFD) à travers des classes passerelles, a constaté APA sur place lors d’une récente visite de terrain.«On essaie de  trouver  des solutions avec  le ministère  de l’Education du Niger pour que ces enfants puissent revenir à une éducation un peu plus formelle et soient réintégrés après les classes passerelles  mises en  place pour  une  ou deux années »,  explique Julie Maline, chargée de mission à l’AFD.

Ce projet est exécuté à travers des organisations non gouvernementales, comme l’Organisation nigérienne des éducateurs novateurs (ONEN). Selon son Directeur des programmes, Hamza Djibo, le travail se fait  sur « plusieurs concepts ».

Il y a la stratégie de scolarité accélérée par passerelle pour les tranches d’âge de 9 à 12 ans, la stratégie de scolarité accélérée 2 (SSA2) qui prend en compte les enfants de 13 à 14 ans et un autre programme de deux ans pour accéder au collège, tandis que la  Stratégie d’apprentissage accéléré pour adolescents (S3A) s’occupe des adolescents », a-t-il fait savoir.  

A son tour, Jean Marc Gravelleni, responsable de l’Unité de coordination de l’alliance, indique qu’il s’agit de venir en aide à des populations fragilisées. Et ce, pour permettre aux enfants d’être intégré dans le système éducatif classique.

« Nous avons décidé d’unir nos forces, nos moyens financiers pour plus d’efficacité,  plus de performances,  plus de résultats au bénéfice des populations  sahéliennes en mettant  un accent particulier sur les zones de grandes fragilités », a précisé M. Gravellini. 

En plein cœur du Sahel, le Niger est l’un des pays les plus pauvres du monde. Enclavé, il est soumis à des conditions climatiques extrêmes auxquelles les autorités devraient faire face pour relever les défis d’une forte croissance démographique et de l’instabilité régionale.

L’AFD accompagne le Niger notamment dans des secteurs prioritaires : éducation, eau et assainissement, énergie, santé, développement rural, gouvernance et appui au secteur privé.

Initié il y a un an par la France et l’Allemagne, avant d’être rejoints par d’autres pays européens et des institutions financières, l’Alliance Sahel entend mobiliser 11 milliards d’euros, soit 7 215 milliards FCFA, pour mettre en œuvre quelque 570 actions fortes de développement, conformément aux priorités des gouvernements des Etats concernés.

Pour ce qui est du programme de l’éducation, la phase pilote des classes passerelles cible 40 centres devant recevoir à terme 1 620 enfants à travers le pays, où plusieurs enfants n’ont pas accès au système scolaire.

L’Alliance Sahel est un vaste programme de réalisations de projets de développement au profit de cinq pays du Sahel : Niger, Mauritanie, Burkina Faso, Mali et Tchad. Ces pays fragilisés ces dernières années par le terrorisme.

Le Maroc abritera le 11è Festival international de la mode en Afrique

Le Maroc a été choisi comme pays hôte pour abriter la 11ème édition du festival international de la mode en Afrique (FIMA) sous le thème « L’art et la culture, vecteurs d’intégration africaine» qui se déroulera du 21 au 26 novembre 2018 à Dakhla.L’information a été donnée, jeudi, au cours d’une conférence de presse organisée au siège de l’Unesco à Paris, par le Président fondateur de ce festival, Alphadi.

Répondant aux questions des journalistes sur le choix de ce pays, il a souligné que « le Maroc à travers  Feu Hassan II alors à la tête du Royaume chérifien, a soutenu le Festival dès sa première édition en 1998. Le FIMA 2018 à Dakhla est donc un hommage à ce grand Monarque, pour le soutien qu’il a apporté à l’Etat du Niger et au Festival ».

Selon lui, le thème de l’édition 2018 « L’art et la culture, vecteurs d’intégration africaine» est très à au successeur de Hassan II, le Roi Mohamed VI qui ne lésine sur aucun moyen pour rassembler les peuples. « La 11ème édition du FIMA à Dakhla sera une occasion de plus pour consolider les acquis (…) », a ajouté M. Alphadi.

Des ateliers, des défilés de mode, des concours de jeunes créateurs et  des tops modèles ainsi que des concours du meilleur bijoutier, du meilleur maroquinier et du meilleur tisserand seront au menu de cette édition qui sera par ailleurs, l’occasion de voir à l’œuvre des créateurs venus des 5 continents dont 20 d’Afrique et 5 du reste du monde.

Alphadi nommé en 2016 par la Directrice générale de l’Unesco Irina Bokova, « Artiste de l’Unesco pour la paix », était notamment accompagné de Firmin Matoko, Sous-Directeur Général du département Afrique auprès de l’Institution, et des diplomates marocains et nigériens.

Fondée en 1884, la ville de Dakhla concrétise parfaitement le mariage de la mer et du désert. Elle représentait le premier comptoir de pêches pour la présence espagnole au Sahara et se situe sur le golf du même nom. Elle se trouve à 600 km au Sud de la ville de Laâyoune. Aujourd’hui Dakhla est devenue une ville moderne, portuaire, industrielle, agricole et touristique. 

Lancement des travaux de rénovation de l’aéroport de Niamey

Le président Issoufou Mahamadou a procédé, jeudi, au lancement des travaux de rénovation et de modernisation de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, en prélude au 33ème sommet des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union africaine prévu en juillet 2019 au Niger.D’un coût de 101 milliards f cfa, ces travaux sont confiés à la société turque SUMMA, spécialisée dans la construction de grosses infrastructures, pour une durée contractuelle de 18 mois.

Il est prévu, en l’occurrence, dans le cadre de ces travaux, la construction et l’équipement d’une nouvelle aérogare passagers à 2 niveaux avec des escalators, des escaliers fixes et des ascenseurs permettant un accès d’un niveau à un autre, la rénovation de l’ancien terminal, avec un centre médical et un centre directeur des opérations d’urgence.

La réhabilitation de l’aérogare fret, la rénovation des chaussées aéronautiques, le renforcement de l’aire de mouvement actuels et l’extension de l’aire de stationnement avec une vingtaine de nouveaux postes de stationnement gros porteurs sont aussi prévus.

Selon le ministre des Transports, Karidjo Mamadou, l’infrastructure sera réceptionnée un mois avant le sommet de l’UA.

Attaque contre le G5 Sahel : le président nigérien condamne «un acte lâche»

Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, en sa qualité de président en exercice du G5 Sahel, a condamné fermement l’attaque dont a été victime la force de cette organisation, un « acte lâche » qui s’est soldé par la mort de deux militaires et d’un civil, annonce la force conjointe du G5 Sahel dans un communiqué publié samedi à Bamako.L’attaque qui a eu lieu vendredi visait le quartier général de la force à Sévaré au Mali, précise le communiqué avant d’ajouter qu’il y a eu également huit blessés légers.

Pour le président  Issoufou, cité par le communiqué, « le dessein des organisations criminelles (ayant mené l’attaque) est de déstabiliser l’un des instruments essentiels pour la stabilité de notre sous-région, en l’occurrence la Force Conjointe du G5 Sahel».

Tout en exprimant «sa grande compassion et sa solidarité aux familles et aux frères d’armes des victimes, ainsi que ses souhaits de bon rétablissement aux blessés », le président nigérien « réaffirme, selon le communiqué, la détermination des pays membres du G5 Sahel à combattre les forces terroristes avec fermeté afin de rétablir la quiétude et la sérénité habituelles dans lesquelles vivent les populations du Sahel».

Outre le Niger dont le chef d’Etat assure la présidence en exercice, le G5 Sahel regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie et le Tchad.

Niger : plus d’un million d’emplois créés entre 2011 et 2017 (ministre)

1 035 829 emplois ont été créés au Niger, entre 2011 et 2017, a annoncé le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale,
Mohamed Ben Omar, au cours d’un entretien-bilan diffusé vendredi au journal de la mi-journée de Radio-Sahel, la radio nationale.Selon le ministre Ben Omar, dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, il y a eu 162 962 emplois crées, soit 11 477 emplois permanents et 151 485 emplois temporaires.

En ce qui concerne l’hydraulique, l’environnement et l’assainissement, 487 617 emplois ont été créés, soit 20130 emplois permanents et 467 487 emplois temporaires.

Dans le domaine de la santé, 22 122 emplois ont été également créés, selon le ministre, soit 7 537 emplois permanents et 14 585 emplois temporaires.

Pour ce qui est de l’éducation, 72 154 emplois créés. Soit 65 844 emplois permanents contre 6 310 emplois temporaires.

Au niveau de la gouvernance, c’est-à-dire au niveau du ministère de l’Intérieur, le ministre a fait état de 41 466 emplois de créés dont 24 916 emplois permanents et 16 550 emplois temporaires.

Les industries, les mines et le secteur du pétrole ne sont pas en reste puisque, selon le ministre, il y a eu 3 567 emplois créés, soit 3253 emplois permanents et 314 emplois temporaires.

Dans les banques, les assurances et les finances, 4 457 emplois créés, dont 3 851 emplois permanents et 606 emplois temporaires, tandis que les transports et les communications ont bénéficié de 11 704 emplois dont 2 514 permanents contre 9 190 temporaires.

Dans les autres secteurs sociaux qui relèvent de l’ANPE, il a été créé 79 365 emplois, soit 59 135 emplois permanents, 20 230 emplois temporaires.

En faisant la somme, a souligné le ministre Ben Omar Mohamed, il a été créé de 2011 à 2017, grâce au Programme de la reconnaissance, 208 910 emplois permanents et 826 919 emplois temporaires. Soit un total de 1035 829 emplois créés.

Le FIMA prévu en fin novembre au Maroc

Le Festival international de la mode africaine (FIMA) se déroulera cette année à Dakhla au Maroc, du 21au 24 novembre 2018, a annoncé le promoteur de l’évènement.Selon Saydinali Sidi Hamed dit Alphadi, qui donnait une conférence de presse, jeudi à Niamey, la manifestation a été délocalisée au Maroc « pour rendre hommage à feu sa majesté Hassan II pour le soutien qu’il n’a cessé d’apporter à l’Etat nigérien et au FIMA depuis sa première édition en 1998 mais surtout pour rendre hommage à la créativité artistique et culturelle de l’Afrique ».

Organisé pour la première fois en dehors du territoire nigérien, le FIMA, a indiqué son promoteur, sera toujours  « un rendez-vous du donner et du recevoir, dans une ambiance conviviale, de solidarité et d’union des cœurs, pour une unité africaine par le brassage des cultures, la promotion de la paix et la revalorisation de la dimension économique du secteur de la culture».

Comme à l’accoutumée, des conférences, des spectacles musicaux et une exposition sur les arts contemporains seront organisés, sans compter la grande nuit FIMA qui verra défiler de grands noms de la mode, venus de tous les continents.

Le FIMA a été créé en 1998 et la première édition s’est tenue à Tiguidit, en plein désert du Ténéré. Les neuf éditions qui ont suivi essentiellement ont eu lieu aux alentours de Niamey.

Avant sa prochaine tenue au Maroc, une première, le FIMA avait tenté sans succès de s’exporter au Gabon  en 2004.

Niger : 150 672 candidats à l’assaut du BEPC

150 672 candidats, répartis dans 499 centres d’examen à travers le Niger, ont entamé ce mardi les épreuves du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session de juin 2018.Parmi ces candidats, on dénombre 66 419 filles contre 61 193 en 2017, année où il y avait au total 138 533 candidats.

Parmi les candidats de cette année, 48 264 proviennent des établissements privés (soit 32,03%) et 16 167 autres (soit 10,72%) sont des candidats libres.

Dans un message livré pour la circonstance, le ministre des Enseignements Secondaires, Mohamed Sanoussi Elhadj Samro, a réaffirmé, comme il l’avait fait le 30 avril dernier, lors du lancement du BEPC sportif, la volonté du gouvernement de bien organiser les examens de fin d’année, malgré les troubles qui ont émaillé l’année académique.

Il a assuré qu’après ces examens du BEPC, se tiendront ceux du Baccalauréat à partir du 11 juillet prochain avec la participation de 40 000 candidats.

À l’issue de son message, le ministre s’est réjoui de la tenue, dans de bonnes conditions de ces examens, tout en appelant les candidats à ne compter que sur eux-mêmes et à ne pas céder « à la tentation de la facilité que constitue la fraude ».