Soudan : les généraux contre l’accord sur le partage du pouvoir

Les généraux au pouvoir au Soudan ont dénoncé l’accord signé mercredi devant permettre de mettre en place un organe de partage du pouvoir, après des semaines de négociations pour sortir le pays de la crise politique dans laquelle il se trouve depuis la destitution d’Omar al-Bashir en avril 2019.L’accord a été signé mercredi par le Conseil militaire de transition (TMC) et l’Alliance des Forces de liberté et de changement (FFC), après une série de négociations menées par l’Ethiopie et l’Union africaine.

Les deux parties travaillent toujours sur une déclaration constitutionnelle beaucoup plus consensuelle qui devrait être signée vendredi, selon un médiateur de l’Union africaine.

« L’accord politique précise qu’il y aura cinq membres de chaque côté au sein du conseil souverain, qui assurera la présidence du pays », a déclaré Hiba Morgan d’Al Jazeera à Addis-Abeba.

« Il y aura des membres nommés par le FFC au conseil exécutif qui seront considérés comme des ministres », a-t-elle ajouté.

Le document ne mentionne pas les rôles que les conseils souverain et exécutif auront et qui seront définis dans la déclaration constitutionnelle qui sera contenu dans l’accord transitoire.

Selon l’accord-cadre qui a été conclu le 5 juillet, un général dirigera le conseil souverain pendant les 21 premiers mois de la transition, suivi d’un civil pendant les 18 mois restants.

L’organe au pouvoir doit superviser la formation d’une administration civile de transition qui gouvernera pendant un peu plus de trois ans, après quoi des élections auront lieu.

Mme Morgan a déclaré que si la signature de l’accord politique mercredi a été importante, estimant qu’ « il reste encore beaucoup d’obstacles à surmonter avant que la transition du Soudan ne soit complète ».

A N’Djamena, la pluie fait l’affaire des laveurs de voiture

Si les deux grosses pluies tombées entre mercredi et jeudi à N’Djaména agacent beaucoup d’habitants de la capitale tchadienne qui ont du mal à se déplacer à cause des flaques d’eau, il en est autrement des laveurs de voiture. Ces derniers en sont à bénir le ciel d’avoir ouvert ses vannes, au vu de la sollicitation dont ils sont l’objet de la part des chauffeurs, obligés de laver sans cesse leurs véhicules salis par les eaux boueuses.Les propriétaires des stations de lavage de voiture sont si sollicités que beaucoup d’entre eux ont repris service. Faute des clients, ils avaient momentanément mis en veilleuse leurs activités.

Les laveurs, venus pour la plupart de l’intérieur du pays, travaillent sous les ordres d’un employeur qui à longueur de journée ne les lâche pas d’une semelle, histoire de s’assurer que les véhicules sont bien lavés.  

En ce début de journée, Patrick et ses collègues, employés dans une station au rond-point « Globe de Farcha », situé au premier arrondissement de NDjaména, s’affairent autour de plusieurs voitures et motocyclettes dont les propriétaires attendent patiemment la livraison.

« On lave la voiture à 1 000 Fcfa et la moto à 500 Fcfa. Si le client veut qu’on utilise de l’eau simple pour dégager la boue de sa voiture ou moto, il paye le demi-tarif », explique Patrick, entre deux énergiques coups de chiffon sur le capot d’une voiture.

« Dieu merci, on a assez des clients avec la saison des pluies », affirme Abakar, un laveur travaillant pour le propriétaire d’une station voisine à celle de Patrick.

« Lorsqu’il pleut, nous avons beaucoup de clients. Les +clandomen+ (conducteurs de mototaxi) viennent aussi sans cesse parce qu’ils parcourent différents quartiers », insiste-t-il, soulignant que par jour les clients se comptent par dizaines.    

Payés au prorota de la recette du jour, Patrick, Abakar et tous collègues croisent les doigts pour que dure encore l’affluence des clients.

Les propriétaires de stations de lavage, eux, sont très réservés sur le montant de leurs recettes journalières. « Alhamdoulilah, on arrive à s’en sortir. Nous permettons aussi à quelques jeunes d’avoir un emploi, même s’il est temporaire », a confié laconiquement ce « patron » de laveurs de véhicule..

Repenti public du blogueur mauritanien poursuivi pour blasphème

Le blogueur mauritanien, auteur d’un article jugé insultant à l’égard du Prophète de l’Islam, Mohamed (PSL) en 2014 et condamné à mort à l’époque, s’est repenti publiquement, jeudi soir à la chaine de télévision de l’Etat Al-Mouritaniye, a constaté APA.«Je voudrais reconnaitre certaines choses et proclamer devant tous et devant Allah d’abord mon repenti sincère de cet énorme péché contenu dans mon article », a dit en substance Mohamed Cheikh Ould M’khaitir.

Il avait été arrêté début 2014, jugé et condamné en première instance à la peine de mort pour « apostasie », une peine confirmée en appel avant d’être annulée par la Cour suprême.

Ould M’khaitir a ensuite bénéficié d’une requalification de son accusation à « mécréance », ce qui lui a valu d’être jugé une nouvelle fois et condamné à seulement deux ans de prison, après avoir prononcé un repenti devant les juges.

Il est cependant resté en détention en vertu d’un arrêté administratif qui invoquait notamment des raisons de sécurité pour sa personne.

Tout porte à croire maintenant qu’il va être libéré mais qu’il sera envoyé discrètement vers un pays tiers pour garantir sa sécurité.

Après la publication de l’article incriminé, plusieurs personnes étaient sorties dans la rue pour réclamer la mise à mort du blogueur en application de la version malékite de la charia.

CAN 2019/Côte d’Ivoire-Algérie: le duel à mort des entraîneurs locaux

Après le Mali, Kamara Ibrahim, le sélectionneur ivoirien croise le fer, jeudi, avec l’Algérie sous les ordres du coach Djamel Belmadi pour un autre duel à mort entre techniciens locaux.Critiqué pour le jeu insipide de son équipe en huitième de finale face aux Aigles du Mali, Kamara Ibrahim est plus que conscient de la valeur de l’adversaire du jour.

 « Nous sommes toujours dans le même état d’esprit qui est celui d’être combatif. L’Algérie est dans un dynamisme que tout coach aimerait avoir », admet-il, soulignant,  cependant,  qu’il «n’y a pas d’équipe imbattable ».

Au vu des statistiques, explique le technicien ivoirien, l’Algérie est une bonne équipe mais, «cela ne nous fait pas peur puisque chaque équipe vient avec ses qualités ».

Selon lui, depuis la dernière victoire des Eléphants face aux Fennecs (3-1) à la CAN 2015  en Guinée Équatoriale, « beaucoup de choses ont changé quatre ans après ». « Nous verrons si on peut rééditer le même exploit », signifie le sélectionneur ivoirien.

Alors que pour son collègue algérien Djamel Belmadi, « l’équipe de Côte d’Ivoire fait partie des favoris de cette compétition et elle a un passé dans la CAN avec deux titres ».

Si le technicien algérien  ne veut pas  rentrer dans «les aspects de favori», il prévient que «le plus important, c’est d’être solide défensivement pour ne pas encaisser», conseillant «la méfiance et la confiance» à ses joueurs, sans avoir « peur d’encaisser le premier but puisque notre équipe a les ressources mentales pour revenir».

La Côte d’Ivoire et l’Algérie disputent, jeudi après-midi (16h GMT) à Suez une place de demi-finale de la CAN 2019. Le vainqueur de ce match croisera, dimanche, le Nigéria victorieux, mercredi, de l’Afrique du Sud (2-1).

Tanger, un éden marocain au charme envoûtant

Tanger, ville où s’embrassent la Méditerranée et l’Océan Atlantique, est surnommée la perle du Détroit de Gibraltar en raison de son cadre de vie féerique, fruit de l’ingéniosité des civilisations arabe et occidentale. Pour s’imposer comme l’une des destinations de choix du Maroc, cette ville a opéré une mue.Le soleil se lève sur la Tanja Marina Bay. Des oiseaux font une halte sur les roches. Située sur l’avenue Mohammed VI, la première marina urbaine (port de plaisance) du Royaume chérifien accueille des visiteurs matinaux.

Pendant que les uns admirent des yachts amarrés sur le quai, les autres pédalent sur des vélos. Une dame, en tenue de sport, se promène sur l’esplanade avec son chien qui s’arrête pour satisfaire un besoin naturel. Une fois que la bête a fini de se soulager, sa maîtresse s’empresse de ramasser les crottes à l’aide d’un sachet plastique.

Ici, la propreté est une obsession. Des techniciens de surface, armés de balais, se relaient tout autour du luxueux endroit pour qu’il garde son statut. Sur la plage contiguë, le sable est passé à la cribleuse sous l’œil vigilant des agents de sécurité.

L’aménagement d’espaces verts hyper colorés attire du monde. En famille, en amoureux ou bien en solitaire, on s’installe à même le gazon pour quelques moments de farniente.

« Tanger s’est métamorphosée pour devenir très moderne grâce notamment à la construction de nombreuses infrastructures », se réjouit une jeune femme venue s’aérer la tête.

Sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, la grande ville du nord du Maroc a connu un fulgurant renouveau. En une décennie, des investissements colossaux ont complètement changé son visage.

La ligne à grande vitesse reliant Tanger, Rabat et Casablanca, inaugurée en novembre dernier, en est la meilleure illustration. Grace au Train à Grande Vitesse (TGV), les 250 km séparant Tanger de Rabat, la capitale politique, sont parcourus en 1 heure 20 minutes là où, parti de Tanger, on peut rallier en 2h10 mn la capitale économique, Casablanca, située à 338 km.

A 52 kilomètres du centre-ville, se dresse le complexe portuaire Tanger Med. D’une superficie de 1000 hectares, il regroupe les ports de Tanger Med 1, Tanger Med 2 et le port passagers-rouliers. Édifiée sur le Détroit de Gibraltar, cette gigantesque infrastructure est maintenant « le premier port du continent africain devant Port Saïd sur le Canal de Suez et Durban en Afrique du Sud », a renseigné Fouad Brini, le président de Tanger Med.

Mais Tanger, ce n’est pas que la modernité. Le musée des cultures méditerranéennes est aussi un endroit qui vaut le détour. Niché au cœur de la Kasbah, cet ancien palais construit par Ahmed Ben Ali dont le père Ali Ben Abdellah El Hamani Errifi a chassé les Anglais de Tanger en 1684, abrite une multitude d’objets préhistoriques qui témoignent de la richesse culturelle de Tanger.

Du fait de sa stratégique position géographique, la ville a été occupée entre autres par les Phéniciens, les Carthaginois, les Berbères, les Portugais et les Espagnols. Ce cosmopolitisme a considérablement déteint sur l’architecture de cette cité à la croisée des civilisations.

Dans cette région, au relief parfois très accidenté, la vie s’est aussi organisée sur les collines. Haut perchés, les édifices procurent une vue imprenable. Avec ses venelles, la Médina est un labyrinthe géant où se niche l’une de ses principales adresses : le Café Hafa.

« Le Café a été fondé en 1921. C’est un coin où se retrouvaient des écrivains comme William S. Burroughs et Allen Ginsberg. La population locale, qui le fréquentait traditionnellement, n’était pas dérangée par ces étrangers », a indiqué Rachid Tafersiti, le président de l’Association Al Boughaz.

Ces auteurs, membres de la Beat Generation (mouvement littéraire et artistique né aux États-Unis dans les années 1950), ne tarissaient pas d’éloges sur Tanger. Aujourd’hui encore, des clients de différentes nationalités se rencontrent dans ce cadre idyllique pour boire du thé, de la limonade ou fumer des cigarettes.

M. Tafersiti, auteur de l’ouvrage « Tanger, réalités d’un mythe », est convaincu que le thé servi au Café Hafa est « unique au monde ». Surplombant le littoral, ce lieu de relaxation est aussi fréquenté par des jeunes qui rêvent d’ailleurs, le regard tourné vers l’Europe distante de seulement 14 kilomètres.

L’après-midi, une ribambelle de personnes converge vers la nouvelle marina. Les terrasses des restaurants et cafés, offrant une vue kaléidoscopique sur la baie, sont prises d’assaut. Juste à côté, les baigneurs prennent à leur tour possession de la baie. C’est l’effervescence.

Un vieux de petite taille, harassé à première vue, fait les cent pas. Cet homme aux cheveux blancs et au nez aquilin, n’est pas un Tangérois. « Je suis à la recherche de mon fils. Il a quitté, il y a un an maintenant, la maison familiale pour venir ici. Nous n’avons plus de ses nouvelles. Il souhaitait se rendre en Europe grâce aux embarcations de fortune », a-t-il fait savoir tout de go.

Apparemment résilient cet habitant de Rabat ne se fait guère d’illusions sur le sort de son fils. « Ma femme est tombée malade à cause de la disparition de notre fils. Je lui avais promis de venir à Tanger pour le chercher même si j’ai perdu depuis longtemps tout espoir de le retrouver vivant », a-t-il affirmé.

Les Marocains sont connus pour leur propension à voyager. Selon un recensement de l’Institut national de la statistique espagnol (INE) effectué en 2015, ils seraient 749.274 dans ce pays voisin. Soit 5,9 % des migrants installés en Espagne où ils constituent la première communauté étrangère hors Union Européenne.

Football: la Côte d’Ivoire bat le Mali (1-0) et file en 1/4 de finale de la CAN 2019

L’équipe nationale ivoirienne de football s’est qualifiée difficilement, lundi soir, pour les quarts de finale de la 32è édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019) en s’imposant (1-0) face à son homologue malien au stade de Suez en Égypte.Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont acquis ce but victorieux à la  deuxième mi-temps de cette opposition malgré la large domination malienne.  Sur un service de Jonathan Kodjia, Wilfried Zaha délivre les  siens à la 75è minute en battant Djigui Diarra, le portier malien. 

En  dépit de cette réalisation, Serey Dié et ses coéquipiers, fébriles,  défensivement,  ont subi les assauts des maliens jusqu’au coup de  sifflet final.  

Les poulains de Mohamed Magassouba, le sélectionneur  malien, n’ont pas démérité car ayant largement dominé  la première  période de  cette confrontation. Abdoulaye Diaby, le capitaine du Mali  et ses coéquipiers ont péché par leur maladresse devant Gbohouo Sylvain,  le portier des Eléphants. 

La Côte d’Ivoire devrait ainsi affronter  l’Algérie en quarts de finale de la compétition. Depuis plusieurs  décennies de confrontation officielle, la sélection malienne de football  n’a pu vaincre celle de la Côte d’Ivoire.

Ouverture à Abidjan de la 45è Assemblée parlementaire de la Francophonie

La 45è session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), prévue du 5 au 9 juillet 2019 à Abidjan, s’est ouverte officiellement lundi autour du thème « Parlements et renforcement de la démocratie » en présence de plus de 80 délégations.Amadou Soumahoro, le président de l’Assemblée nationale de Côte  d’Ivoire, pays hôte, a appelé les institutions parlementaires à des «  mesures législatives fortes  et cohérentes » face aux « défis des temps  nouveaux que sont les changements climatiques et les migrations ».

Il  a invité également les parlementaires à tabler sur les attaques  terroristes quotidiennes, la question du chômage des jeunes et la  pauvreté. Et ce, selon les aspirations des populations, dans une  allocution à l’ouverture des travaux plénières.  

Selon  M. Amadou Soumahoro, il faut « promouvoir et mettre en œuvre un   parlementarisme nouveau qui s’adapte aux exigences d’un monde de plus  en  plus complexe ». C’est pourquoi les parlementaires sont appelés à   trouver un compromis entre les intérêts opposés et les espérances de   leurs collectivités.

François Paradis,  président sortant, a fait savoir que la plus-value des actions de  l’organisation parlementaire réside dans sa capacité à se pencher sur  les situations des populations, le renforcement des capacités des  députés et l’instauration de l’Etat de droit. 

Présent  à l’ouverture des travaux, le vice-président ivoirien Kablan Duncan,  représentant le chef de l’Etat de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, a  relevé que l’un des rôles de l’institution parlementaire est le  renforcement de la démocratie qui devrait consolider la stabilité et la  paix.   

Le président de l’Assemblée nationale  de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, seul prétendant à la présidence de  l’organisation, et dont la candidature a été déjà « actée » par ses  pairs à huis clos, devrait être porté officiellement mardi à la tête de  l’APF, à l’issue d’une élection.   

M. Amadou  Soumahoro, a été « élu à l’unanimité (par ses pairs et les chefs de  délégation) président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie »,  a révélé vendredi Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale  sénégalaise, à l’issue d’une audience avec Alassane Ouattara, à Abidjan.   

Tunis, le capitale de la Tunisie devrait  accueillir la 46e session de l’Assemblée parlementaire de la  Francophonie, après la session d’Abidjan qui consacrera le  renouvellement des instances de l’organisation. 

Raid aérien en Libye : des Nigérians parmi les morts (OIM)

Plusieurs Nigérians figurent parmi les 40 migrants tués lors de l’attaque, mardi soir, du centre de détention de Tajoura à Tripoli, en Libye, a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans un communiqué reçu jeudi à APA.Le communiqué signé du chef de mission de l’OIM au Nigeria, Franz Celestin, ne précise toutefois pas le nombre de Nigérians tués dans l’attaque qui a fait en outre 35 blessés, selon le ministère de l’Intérieur à Tripoli.

Profitant de cette  frappe aérienne dirigée contre le centre qui accueillait environ 600 migrants et réfugiés, dont des femmes et des enfants, Célestin s’est dit consterné et a appelé à la fin immédiate de la détention de migrants et de réfugiés en Libye.

« Je me joins à l’appel pour la fin immédiate de la détention des migrants et des réfugiés », a-t-il déclaré, ajoutant que cette dernière vague de violences témoigne du danger contre lequel l’OIM et le HCR avaient mis en garde les migrants et les réfugiés retournant en Libye après leur interception ou leur sauvetage sur la mer Méditerranée.

Pour sa part, le président Muhammadu Buhari a condamné la frappe aérienne, la qualifiant d’ « inhumaine, de méchante et d’insensible » à la situation « de personnes désespérées et sans défense ».

Exigeant une enquête internationale, il a martelé que les responsables de la mort et des blessures de nombreux migrants devaient être traduits en justice.

Ce drame est un signal d’alerte lancé aux factions belligérantes en Libye et à la communauté internationale pour rétablir rapidement la paix et la stabilité dans ce pays, a-t-il dit, priant Dieu de réconforter les familles endeuillées et d’accorder un prompt rétablissement aux blessés.

La présidentielle mauritanienne, «un exemple important pour d’autres démocraties» (USA)

L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Nouakchott, dans un communiqué dont APA a reçu obtenu copie mardi, a qualifié d’ « exemple important » l’élection présidentielle tenue en Mauritanie le 22 juin dernier, souhaitant que ce scrutin inspire « d’autres démocraties en Afrique et dans le monde arabe ».Cette « importante élection a permis le transfert pacifique du pouvoir d’un président élu démocratiquement à un autre président élu démocratiquement », a soutenu la représentation diplomatique américaine dont le communiqué a été publié 24h après que que le Conseil constitutionnel mauritanien a validé l’élection dès le premier tour de Mohamed Ould Ghazouany, le candidat du pouvoir.

Le scrutin « marque un tournant dans l’histoire de la Mauritanie », ajoute le communiqué qui, tout en se félicitant de son « bon déroulement », souligne que « les USA sont impatients de collaborer étroitement » avec le nouveau président « et son nouveau gouvernement dans les nombreux domaines de coopération » entre les deux pays.

L’ambassade a en outre salué « l’engagement de chacun des candidats à la présidence à promouvoir l’unité et le dialogue nationaux ».

Quatre des cinq candidats malheureux ont rejeté les résultats annoncés provisoirement par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) lundi dernier et introduit des recours auprès du Conseil constitutionnel, qui les a toutefois rejetés pour insuffisances de preuves.

Un réseau international de chefs d’entreprises à Abidjan pour accompagner les jeunes entrepreneurs

Le « Réseau Entreprendre International », une organisation composée de près de 15 000 chefs d’entreprises issus d’une dizaine de pays au monde dont la Côte d’Ivoire, a officiellement lancé ses activités à Abidjan en présence de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise lundi à APA, ce réseau met un accent particulier sur la question de l’accompagnement des jeunes qu’il assure sur une période de 36 mois post financement.

« Dans 80% des cas, ce qui manque à ces jeunes entrepreneurs, c’est l’accompagnement, le réseautage, les outils et les conseils», a expliqué,  lors de cette cérémonie de lancement,  Medhi Laraki, le président du « Réseau Entreprendre Maroc».

« Cette année au Maroc, c’est une centaine de sociétés qui ont été accompagnées et dans le monde, ce sont 10 000 lauréats qui ont été accompagnés par 15 000 chefs d’entreprise», a poursuivi M. Laraki, justifiant que la Côte d’Ivoire a été choisie pour abriter un bureau de ce réseau en raison des nombreuses difficultés rencontrées par les jeunes porteurs de projets dans le pays.

  Le « Réseau Entreprendre International »  a permis de  « sauvegarder 30 000 emplois avec 92% de jeunes créateurs d’entreprises toujours en activité trois ans après le démarrage de leur projet.  Chaque année, ce sont 1000 lauréats qui bénéficient de l’accompagnement de ce réseau », conclut la note.

L’Etat de Côte d’Ivoire qui encourage les jeunes à l’entrepreneuriat, a dégagé un fonds de garantie de 20 milliards FCFA pour financer les jeunes porteurs de projets dans le pays.

Mauritanie : un candidat malheureux demande l’annulation de la présidentielle

Le candidat malheureux à l’élection présidentielle en Mauritanie, Sidi Mohamed Boubacar Boussalev, a, dans un communiqué reçu samedi à APA, demandé au Conseil constitutionnel d’annuler ce scrutin, au motif qu’il est entaché de «violations inacceptables».Les résultats provisoires annoncés dimanche soir par la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) proclame le candidat du pouvoir, Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, vainqueur dès le premier tour avec 52, 01% des voix.

Mais pour le directoire de campagne de Boubacar Boussalev, quelque 52.000 voix comptabilisées dans plus de 200 bureaux de vote ont été frauduleusement attribuées à M. Ghazouani.

Boussalev dénonce en outre le bourrage des urnes, des situations  où le nombre de votants est supérieur à celui aux inscrits et le renvoi de plusieurs de  représentants.

Le communiqué a également signalé le vote au nom de personnes absentes, l’usage public d’armes pour menacer les électeurs et la modification de résultats consignés dans les procès-verbaux lors du dépouillement des voix, sans parler de l’annonce faite par M. Ghazouani de sa victoire avant la proclamation officielle par la CENI.

Cette dernière mesure viole la loi et vise à mettre le peuple devant un fait accompli, a souligné le texte, appelant le Conseil constitutionnel à mener les investigations nécessaires pour établir la vérité.

Face au Maroc, la Côte d’Ivoire a «manqué de jus», selon Serge Aurier

Le capitaine de la sélection ivoirienne, Serge Aurier, a expliqué la défaite de la Côte d’Ivoire, vendredi soir, face au Maroc (0-1) en match comptant pour la 2è journée du groupe D de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en Egypte, par le « manque de jus » de ses coéquipiers et lui.« Je pense qu’on est tombé sur une équipe qui avait davantage de jus que nous. Ils ont eu un jour de récupération en plus. Je crois qu’on a manqué de fraicheur, tout simplement, ce soir… », a-t-il justifié la défaite au micro de Radio France Internationale (RFI).

Selon Serge Aurier sorti sur blessure (69è), les Marocains ont été meilleurs dans l’engagement, soulignant, également, le manque de réalisme de l’équipe ivoirienne.

« On s’est créé des occasions de but, mais on n’a pas été réalistes. Eux, sur leur première ou leur deuxième occasion, ils ont réussi à marquer », déplore le capitaine  des Eléphants de Côte d’Ivoire pour qui «l’objectif était de se qualifier, ce soir (vendredi) en huitièmes de finale ».

 Cependant, à en croire le défenseur de Tottenham (Premier League anglaise), l’espoir d’une qualification n’est pas perdu.

« Il nous reste encore un match pour ça. On va tout faire pour le gagner », espère-t-il, insistant qu’ « on n’était pas très bien, physiquement, durant ce match-là. On va donc bien se reposer pour pouvoir bien finir avec ce dernier match qui peut être synonyme de qualification », ajoute le joueur.

Pour y parvenir,  « il faudra être plus costaud et mieux organisé pour pouvoir le remporter », prévient le capitaine de la sélection ivoirienne, soulignant que son équipe « a perdu une bataille mais pas la guerre ».

Sur sa blessure, Serge Aurier affiche un pessimisme pour la suite de la compétition.

« Pour moi, je pense que c’est peut-être terminé parce que j’ai ressenti quelque chose. C’est peut-être un claquage ou une déchirure », déclare-t-il, dubitatif, dans l’attente  des «examens », sinon, pour l’heure,  « ce n’est pas top top ».

CAN 2O19/ Après la défaite des Eléphants, «découragement n’est pas ivoirien»

Après la défaite des Eléphants de Côte d’Ivoire face aux Lions de l’Atlas du Maroc (0-1), vendredi soir au Caire, en match comptant pour la 2è journée du groupe D de la CAN 2019, les Ivoiriens ont salué la victoire des Marocains soulignant que « découragement n’est pas ivoirien» pour la suite de la compétition.« Bravo au Maroc pour sa victoire. Nous avons encore nos chances de qualification pour le deuxième tour. Face à la Namibie, c’est quitte ou double. Comme découragement n’est pas ivoirien, il y a de l’espoir que les jeunes sortent de ce groupe pour les huitièmes de finale », résume Béhi Alain.

C’est au Café Choco à Treichville, au sud d’Abidjan que des supporters marocains et ivoiriens se sont retrouvés pour suivre « ce choc » du groupe D ensemble dans une ambiance de fraternité, les uns raillant les autres à chaque occasion de l’une ou l’autre équipe. 

« Ce match va consolider la solidarité et la fraternité entre les deux pays », indique Mohamed Hassan, arborant les couleurs de son pays comme ses compatriotes marocains. 

« Dans affaire de ballon, il n’y a pas de fraternité, c’est la victoire pour l’honneur du pays », réplique, sur un air taquin, Coulibaly Moussa louant « les exploits des joueurs ivoiriens ».

Lorsque Youssef En-Nesyri marque pour le Maroc (23è), la colonie marocaine donne de la voix pour saluer l’ouverture du score. « Nous allons égaliser, vous allez voir », se convainc M. Béhi quand son compatriote Ferdinand Kouassi est déjà, gagné par la déception.

« Avec cette équipe qui joue sans milieu de terrain, comment on peut égaliser ? », interroge-t-il. A la pause, les frères Hotan manifestent, bruyamment, l’avantage au score des Lions de l’Atlas. 

Jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre camerounais Alioum Alioum, ils célèbrent la victoire des siens par des « you you », saluant le bel esprit qui a prévalu. « Certes le Maroc a gagné sur le terrain mais l’amitié entre les deux peuples qui a gagné. Les Ivoiriens n’ont pas démérité. Vive le Maroc, vive la Côte d’Ivoire», salue, pour sa part, Abdoul Mohamed. 

Pour Jean-Paul Ottrou, cette défaite n’enlève rien « à la valeur de nos Eléphants qui peuvent barrir devant la Namibie pour arracher la qualification ». 

« Les Marocains ont été forts. J’ai apprécié ici la belle ambiance durant le match où supporters marocains et ivoiriens se taquinaient. A nos joueurs, je demande de ne pas se décourager pour gagner le dernier », résume Koné Boundiara la gérante du Café Choco.

CAN/Football: Hervé Renard rêve d’un 3è sacre qui passe par la Côte d’Ivoire

Hervé Renard, le sélectionneur des Lions de l’Altas du Maroc, retrouve, en début de soirée (17h GMT) au stade militaire du Caire, les Eléphants de Côte d’Ivoire, sélection avec laquelle le technicien français a remporté sa deuxième coupe d’Afrique des nations de football en 2015 après celle de 2012 avec Les Chipolopolos (boulets de cuivre) de Zambie.L’histoire d’Hervé Renard, le premier entraîneur à remporter deux Coupes d’Afrique avec deux sélections différentes, avec le football du continent remonte à 2008, dans le sillage de son mentor, Claude Le Roy  (vainqueur de la CAN en 1988 avec le Cameroun) dont il est l’adjoint à la tête des Black Stars du Ghana, après des expériences dans des clubs de division inférieure en France, au Vietnam, en Angleterre et au Cambodge.

En 2008, il réussit avec le globe-trotteur Claude Le Roy à décrocher la médaille de bronze (3è) avec les Black Stars du Ghana, le pays hôte de la compétition en février 2008. Mai 2008, nommé à la tête de l’équipe de Zambie, Hervé Renard (52 ans en septembre prochain) atteint les quarts de finale de la CAN 2010. Une première pour la sélection zambienne depuis quatorze ans.

L’ancien défenseur de l’AS Cannes,  du stade de Vallauris et du SC Draguignan (des clubs français) quitte les Chipolopolos la même année pour la sélection d’Angola d’où il démissionnera, six mois après sa nomination, pour des difficultés d’obtenir un visa de travail. 

Il s’engage avec le club algérien de l’USM d’Alger en janvier 2011 pour un contrat de deux ans et demi qu’il ne terminera car une clause lui permettait de partir s’il est sollicité. Hervé Renard, profite de cette brèche pour retrouver  la Zambie qui venait de se qualifier pour la CAN 2012 co-organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale.

La Zambie d’Hervé Renard est sacrée championne d’Afrique face à la Côte d’Ivoire à l’issue des tirs au but (8-7 ; 0-0). Après un passage au FC Sochaux (Ligue 1 française) en 2013, le natif  d’Aix-les-Bains (France) retourne en Afrique pour prendre les rênes de la sélection ivoirienne, les Eléphants en juillet 2014.

Six mois plus tard, le 8 février 2015 à Bata en Guinée Equatoriale, il remporte sa deuxième Coupe d’Afrique des nations comme sélectionneur en battant le Ghana en finale aux tirs au but (0-0 ; 9-8). C’est, également, le deuxième sacre des Ivoiriens après celui de 1992 au Sénégal.

Alors que les autorités ivoiriennes, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, en tête, lui demandaient de continuer l’aventure avec les Eléphants, Hervé Renard décline l’offre pour rejoindre Lille Olympique sporting club (LOSC Lille, Ligue 1 française).

De retour en Afrique, Hervé Renard devient, en février 2016, sélectionneur du Maroc qu’il conduit au mondial 2018.

Fin tacticien qui sait lire un match doublé d’un psychologue, Hervé Renard a l’art de mettre la pression sur l’adversaire. Déjà, pour les retrouvailles du Caire avec ses anciens poulains, le sélectionneur du Maroc a annoncé les couleurs de la « guerre » psychologique.

 « Ce sera un match difficile, particulier surtout après mon passage sur le banc des Eléphants », dit-il, soulignant qu’avec la Côte d’Ivoire il a eu « la chance d’être au bon endroit, au bon moment ».

Pourtant, depuis son départ de la Côte d’Ivoire c’est la quatrième fois qu’Hervé Renard et le Maroc retrouvent les Eléphants  avec un avantage aux Lions d’Atlas qui totalisent deux victoires (1-0 et 2-0 ) en CAN 2017 et aux éliminatoires de la Coupe du monde 2018 et un nul.

Un succès d’Hervé Renard et du Maroc face à la Côte d’Ivoire, ce soir au Caire, est un pas vers l’objectif du sélectionneur marocain : remporter une 3è CAN.

Mauritanie : la télévision d’Etat montre des étrangers coupables de vandalismes

La télévision d’Etat mauritanienne a montré, la nuit dernière, des ressortissants de pays voisins avouant avoir été manipulés par des Mauritaniens pour participer aux actes de vandalisme qu’ont connus les villes de Nouakchott et Nouadhibou après l’élection présidentielle de samedi.Ces personnes ont demandé pardon au peuple mauritanien qui, selon eux, est hautement hospitalier envers eux.

Dans la nuit de mardi à mercredi, les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères mauritaniens avaient déclaré qu’une centaine d’étrangers ont été arrêtés en flagrant délit de vandalisme.

Le chef de la diplomatie mauritanienne avait fait sa déclaration au sortir d’une rencontre avec les ambassadeurs du Sénégal, du Mali et de la Gambie.

Par ailleurs, les candidats malheureux à la présidentielle Birama Dah Abeid, Sidi Mohamed Boubacar Boussalev, Kane Hamidou Baba et Mohamed Sidi Maouloud ont reporté, pour la seconde fois, la manifestation qu’ils prévoyaient d’organiser ce jeudi pour protester contre les résultats annoncés par la Commission électorale nationale et indépendante (Céni).

Ils accusent cette dernière de falsification en faveur du candidat du régime, Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouany, proclamé vainqueur dés le premier tour avec 52,01 % des suffrages.

Les 4 candidats de l’opposition ont également réclamé la libération de leurs partisans arrêtés dont Samba Thiam, président des Forces de libération des Africains de Mauritanie (FLAM), un mouvement non reconnu.

Double attaque à Tunis : un policier tué et plusieurs blessés (médias)

Un policier tunisien est décédé et plusieurs de ses collègues ont été blessés dans deux attaques kamikazes dirigées contre la police, ce jeudi, sur la principale avenue de Tunis, a appris APA de sources médiatiques.Selon l’AFP, faisant état également d’un civil blessé, des morceaux de corps jonchaient la chaussée autour d’une voiture de police sur l’avenue Bourguiba, jouxtant la vieille ville de la capitale tunisienne.

Manifestations postélectorales : «une centaine d’étrangers» arrêtés en Mauritanie (ministre)

Le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismail Ould Cheikh Ahmed, a annoncé qu’ « une centaine d’étrangers » ont été arrêtés lors des manifestations qui ont suivi la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de samedi dernier, donnant vainqueur le candidat du pouvoir, Mohamed Ould Ckeikh Mohamed, plus connu sous le nom de Mohamed Ould Ghazouani.S’exprimant, mardi à soir à la télévision nationale, le ministre a ajouté avoir reçu les ambassadeurs de la Gambie, du Mali et du Sénégal pour les informer de la situation et les prier de demander à leurs ressortissants de « s’abstenir de participer aux manifestations et à tout ce qui perturbe l’ordre public en Mauritanie ».

« Les ambassadeurs ont été très compréhensifs et ils ont pris l’engagement de sensibiliser leurs concitoyens sur la nécessité de respecter les lois en vigueur en Mauritanie », a souligné Ismail Ould Cheikh Ahmed, avant de relever que les personnes arrêtées « ne représentent pas les communautés de leurs pays respectifs qui sont pacifiques et paisibles ».

Il a par ailleurs donné l’assurance que la Mauritanie restera un pays d’accueil et d’hospitalité pour tous ceux qui désirent s’y installer, mais « qu’elle ne tolérera jamais que des étrangers participent à des mouvements de protestation accompagnés de scènes de pillage».

Dénonçant ce qu’il qualifie de « complot ourdi par des parties extérieures », le ministre de l’Intérieur, Ahmedou Ould Abdallah, a martelé que les personnes arrêtées « seront sanctionnées conformément aux lois mauritaniennes », avant d’ajouter que tout rassemblement non autorisé sera dispersé par les forces de l’ordre.

Internet est coupé en Mauritanie depuis mardi après-midi

L’UA salue « le calme et la sérénité » de la présidentielle en Mauritanie

La mission d’observation de l’Union africaine pour l’élection présidentielle en Mauritanie s’est réjouie de la bonne tenue du scrutin de samedi dernier, soulignant que « tout au long » de celui-ci « le calme et la sérénité » ont prévalu.L’élection « « s’est déroulée dans des conditions satisfaisantes où le calme et la sérénité ont régné tout le long du processus électoral, notamment le jour du scrutin », a notamment le Camerounais Philémon Yang, chef  de la mission de l’UA, lors d’une conférence de presse lundi soir à Nouakchott.

La mission, a-t-il toutefois souligné, a relevé quelques petites insuffisances liées  aux retards de vote ou l’absence de facilités pour les personnes handicapés ou âgées et les femmes enceintes.

Par ailleurs, la mission a recommandé au gouvernement mauritanien d’approfondir le dialogue entre les différents acteurs politiques afin d’instaurer un climat de confiance apaisé, car gage de consolidation démocratique.

Les observateurs africains ont aussi recommandé de favoriser une plus grande ouverture de la Commission électorale nationale et indépendante (Céni) afin que les différentes sensibilités politiques y soient représentées.

Les candidats malheureux à cette présidentielle considèrent que la Céni qui a supervisé le processus électoral était composée uniquement de membres favorables au vainqueur du scrutin, le candidat du pouvoir Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouany.

Selon les résultats provisoires de la Céni, annoncés dimanche soir, ce dernier a remporté le scrutin dés le premier tour avec 52,01% des suffrages.

Aprés la présidentielle, les Mauritaniens se passionnent pour les Mourabitounes

A peine sortis d’une élection présidentielle, sanctionnée par la victoire au premier tour du candidat du pouvoir Mohamed Ould Ghazouani, crédité de 52,01% des suffrages par la Céni, les Mauritaniens ont désormais le regard tourné vers l’Egypte où leur équipe nationale de football affronte ce lundi soir le Mali dans le cadre de la 1ére journée de la 32e Coupe d’Afrique des nations.Khadim Koné, 35 ans, électricien du bâtiment croisé dans les rues de Nouakchott, compte sur une belle victoire des Mourabitounes (surnom de la sélection mauritanienne), emmenés notamment par Ismaël Diakité et Moulaye Ahmed Khalil alias «Bessam», pour atténuer sa déception née de la défaite de son candidat,  Biram Dah Ould Abeid. Avec seulement de 18,58 % des voix, ce  dernier est arrivé deuxième mais loin derrière Ghazouani, le vainqueur du scrutin.

Quelque peu euphorique, Khadim déclare : « Ça fait longtemps qu’on joue au football (en Mauritanie), mais on ne s’était jamais qualifié même pour le tournoi Amilcar Cabral. Mais depuis l’arrivée de l’entraineur français Corentin Martins, on peut dire Machallah ».

Avant les pas de géant accomplis par le football mauritanien, il y a eu une traversée du désert que les supporters comme les joueurs n’ont pas oublié. « Nous avons été classés dans les derniers (206e sur 211 en 2012) avec les pays en guerre comme la Somalie ou d’autres qui ne jouent jamais au foot comme les îles Vierges britanniques », se souvient un ancien joueur dans Le Monde.

Aujourd’hui, les Mourabitounes sont 21e en Afrique et 103e dans le monde, un prodigieux bond en avant qui est le fruit d’un projet amorcé en 2011 par Ahmed Yahya, président de la Fédération de football de la République islamique de Mauritanie (FFRIM).

Le journal français rappelle que Ahmed a commencé sa carrière de dirigeant au FC Nouadhibou où, avec Aziz Boughourbal, un ami d’enfance, il crée à l’âge de 24 ans un club dans la capitale économique de la Mauritanie. Les deux hommes, tous deux patrons d’une société de pêche, travaillent au développement des infrastructures (centre de formation, salle de sport, soutien scolaire…) en misant sur la durée.

« Nos familles nous prenaient pour des fous, mais on a tenu bon, se souvient Ahmed Yahya. On a agi comme des passionnés mais en essayant de faire des choix responsables ». Depuis lors, le FC Nouadhibou, à nouveau sacré champion de Mauritanie en 2019, enchaîne les titres nationaux.

Aujourd’hui, à l’opposé des frictions qu’occasionne la politique, le football est le commun rassembleur des les Mauritaniens, à en croire Abdoulaye Dieng, un primo-votant trouvé, samedi jour de la présidentielle, au centre de vote du stade olympique de Nouakchott, lieu où le vainqueur du scrutin a glissé son bulletin dans l’urne.

« Après la qualification de l’équipe nationale à la Coupe d’Afrique, tout le monde était comme un seul homme. Et on était tous sortis pour les accompagner à l’aéroport » quand ils se rendaient en Egypte, se souvient le jeune homme, partisan de Baba Hamidou Kane (4e avec 8,71 %).

Si la sélection mauritanienne a déjà disputé deux fois (2014 et 2018) le Championnat d’Afrique des nations (CHAN), une compétition réservée aux joueurs locaux, sans l’once d’une victoire, les supporters espèrent tout de même voir leur sélection aller le plus loin possible dans la Can égyptienne.

« J’aimerais vraiment que cette équipe fasse un long parcours. Nous avons de très bons joueurs tels que Mamadou Wade, Adama Ba et Guidilèye Diallo », affirme avec emphase Khadim Koné.

A priori,  la tâche semble difficiles pour les Mourabitounes qui partagent la poule E avec de grosses pointures telles que l’Angola, la Tunisie et le Mali, leur adversaire de ce soir.

Peu connus au plan international, les joueurs de la sélection sont un mélange de locaux et d’expatriés évoluant dans des clubs de seconde zone en Afrique, en Europe et dans les pays du golfe. Le Mali ferait une erreur en les prenant de haut, oubliant que les Mauritaniens ont fait sensation lors des éliminatoires en faisant tomber notamment le Burkina Faso du virevoltant attaquant lyonnais Bertrand Traoré.

Durant leur stage de préparation à Marrakech, au Maroc, ils ont battu en match amical Madagascar (3-1) avant de chuter sur le même score face au Bénin.

Un bilan mitigé qui fait dire à Moustapha Sall, l’entraineur adjoint des Mourabitounes : «aujourd’hui, nos adversaires se méfient de notre équipe. L’effet de surprise ne joue plus en faveur des Mauritaniens. C’est le plus difficile qui commence ».

Mauritanie : un homme de l’«ombre» accède au fauteuil présidentiel

Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed dit Ould Ghazouani, vainqueur de l’élection présidentielle mauritanienne avec 52,01% des suffrages, selon les résultats provisoires de la Ceni, est si proche du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz que d’aucuns le présentent comme son « ombre ».C’est au début des années 1980 que démarre leur compagnonnage, quand  Aziz et Ghazouani suivent la même formation militaire à Meknès au Maroc.

Sur le champ politique, ils affichent également leur complicité à travers deux coups d’Etat fomentés en 2005 et 2008 par Abdel Aziz. Lors du dernier putsch, celui de 2008, Ghazouani, devenu chef d’état-major des armées, s’avère d’un appui décisif car son ami s’empare enfin des rênes du pouvoir.

Un an plus tard, il organise et gagne la présidentielle, se conférant ainsi une légitimé. Durant les deux mandats de cinq ans que Aziz passe à la tête de la Mauritanie, Ghazouani est à ses côtés. Une fidélité récompensée sous la forme d’une nomination à la tête du ministère de la Défense. En outre, lorsque Aziz blessé accidentellement par balle en octobre 2012 va se soigner en France, Ghazouani joue discrètement les intérimaires en veillant en coulisses sur le fauteuil présidentiel.           

Ainsi, c’est naturellement que le président Aziz, écarté de la présidentielle de cette année par la Constitution qui limite à deux les mandats du chef de l’Etat, choisit Ghazouani pour lui succéder.

Ce dernier quitte alors le ministère de la Défense en novembre 2018 et annonce, le 1er mars 2019, sa candidature à la présidentielle du 22 juin dernier.

Agé de 62 ans, Ghazouani, fils d’un chef de confrérie musulmane, originaire de la wilaya (préfecture) de l’Assaba (sud de la Mauritanie) peut sortir enfin de l’ « ombre » de son frère d’armes et se forger tout seul un destin présidentiel.

Durant la campagne présidentielle, Ghazouani qui passe pour un homme « plus posé » que son ami Aziz, ne le cède en rien aux cinq autres candidats, tous de l’opposition. En plus d’apprendre à donner des coups comme tout bon politicien, il décroche plusieurs souteneurs en enrobant ses discours de promesses mirobolantes comme celles de « construire 10.000 logements sociaux et d’employer 100.000 jeunes », une fois décrochée la magistrature suprême.

Pour l’opposant Mohamed Maouloud, par ailleurs candidat à la présidentielle, Ghazouani fait dans la continuité car il est simplement un «des piliers du système» mis en place par Aziz.

Qu’importe, Ghazouani n’en continue pas moins de tisser sa toile et, provocateur, il suscite la colère de l’opposition en s’autoproclamant vainqueur du scrutin, quelques heures seulement après la fermeture des bureaux de vote. Dimanche soir vers 23h, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) lui donnera raison en le déclarant vainqueur au premier tour.

Vu sa grande discrétion en ce qui concerne sa famille, c’est par bribes qu’on obtient des informations sur sa vie privée. Selon un journaliste mauritanien interrogé par l’envoyé spécial de APA, Ghazouani a « cinq enfants » dont deux avec son actuelle épouse, Mariem Dah, une dentiste formée en Syrie.

L’un de ces deux enfants, est un « autiste », d’après le confrère, soulignant que ce handicap a poussé sa mère à créer une association dédiée aux personnes atteintes par ce trouble et enclines au repli sur soi.

Toutefois, souffle notre source, Ould Ghazouani avait auparavant convolé en premières noces avec sa cousine, Khadidiatou Gazhouani, puis avec Mariem Lahah, nièce… du président Abdel Aziz.

Mauritanie : Ghazouani remporte la présidentielle dès le premier tour (Ceni)

Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, candidat du parti au pouvoir, a remporté dès le premier tour l’élection présidentielle en Mauritanie grâce à un score de 52,01% des suffrages, a annoncé dimanche soir à Nouakchott Mohamed Vall Ould Bellal.Selon le président de la Commission électorale nationale et indépendante (Ceni) qui donnait un point de presse sur les résultats provisoires de la présidentielle organisée hier samedi, le général Ghazouani est suivi par les cinq candidats de l’opposition Birama Dah Dah Abeid (18,58% des voix), Sidi Mohamed Boubacar Boussalev (17,87 % des voix), Kane Hamidou Baba (8,71 % des voix), Mohamed Sidi Maouloud (2,44 % des voix) et Mohamed Lemine El Mourteji Wavi (0,40% des voix).

La proclamation définitive des résultats sera faite par le Conseil constitutionnel.

Un million et demi d’électeurs étaient inscrits pour ce scrutin dont le taux de participation est de 62,66%.

Présidentielle mauritanienne : de faibles manifestations éclatent avant l’annonce des résultats

Plusieurs personnes ont été aperçues dimanche au crépuscule manifester dans les rues de Nouakchott avant d’être réprimées par les forces de l’ordre, peu avant la proclamation des premiers résultats de la présidentielle malgré des tendances qui donneraient vainqueur le candidat du pouvoir, Ould Ghazouani.Les policiers, en tenue noire et dans leurs véhicules, ont lancé  des grenades lacrymogènes aux manifestants qui, à leur tour, ont riposté par des pierres, érigeant sur certains passages des barrières. 

Mais leur manifestation a été visiblement maîtrisée. Certaines sources révèlent qu’ils voulaient se rendre au siège de la Commission électorale pour manifester au regard des premières tendances qui sont en train d’être communiquées. Mais ils ne sont pas arrivés à leur fin.

Parmi les manifestants, on voyait des femmes et plusieurs jeunes.

Par ailleurs, depuis le début de la soirée l’internet fonctionne au ralenti.

L’élection présidentielle mauritanienne se tenait hier et mettait en lice cinq candidats de l’opposition contre un autre, le général Ould Ghazouani, soutenu par le parti au pouvoir. 

Le président Abdelaziz, terminant son second mandat en août, ne peut plus se représenter.

Dans la nuit du samedi au dimanche, Ould Ghazouani a revendiqué la victoire. 

Réunis ce dimanche matin, Sidi Mohamed Boubacar, Biram Dah Abeid, Mohamed Sidi Maouloud et Kane Hamidou Baba, quatre candidats de l’opposition, ont toutefois rejeté la possibilité de remporter le scrutin dès le premier tour.

Présidentielle mauritanienne : un taux de participation aux alentours de 55%

Le taux de participation au scrutin présidentiel organisé samedi en Mauritanie était aux alentours de 55% au moment de la fermeture des bureaux de vote à 19h (heure locale et universelle), a appris APA au sein de certains membres de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI).En dépit de la fermeture des bureaux, les opérations de vote se poursuivent dans certains bureaux de vote.

Selon la loi électorale, toute personne qui se trouve en position devant les bureaux de vote à 19h (heure de fermeture des bureaux de vote) est admise à remplir son devoir citoyen quel que soit le temps que cela prendra.

Pendant ce temps, les opérations de dépouillement ont commencé au niveau de certains bureaux de vote.

Dans l’ensemble, le scrutin s’est déroulé dans le calme en dépit de plaintes exprimées des candidats de l’opposition sur des irrégularités portant essentiellement sur la partialité de la CENI en faveur du candidat de la majorité présidentielle, l’ex ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani.

Aucune estimation de délai n’a encore été fournie pour l’annonce officielle des résultats dont le principal enjeu est, dans cette phase, l’existence ou non d’un second tour.

  

 

 

Présidentielle mauritanienne : l’opposition décèle des « signes peu encourageants »

L’ancien Premier ministre Sidi Mouhamed Ould Boubacar, un des cinq candidats de l’opposition à la présidentielle mauritanienne, a déclaré samedi, peu après son vote, avoir constaté des « signes peu encourageants » du scrutin, là où un autre opposant, Mohamed Ould Mouloud, a posé des conditions avant de reconnaître un quelconque résultat.« Les candidats de l’opposition et moi-même sont entrés dans ce processus avec la volonté de participer de bonne foi. Mais malheureusement, nous décelons certains signes peu encourageants », a dit Ould Boubacar, candidat jouissant du soutien du parti islamiste Tawassoul, principale force de l’opposition.

Il dénonce un parti pris de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), soulignant qu’elle est « déséquilibrée » vis-à-vis des camps de l’opposition et de la majorité.

« Certaines personnes influentes ont réussi à placer à la tête de certains bureaux de vote des personnes qui ne sont pas du tout en faveur de la transparence », a déploré Ould Boubacar, ajoutant que ces mêmes personnes ont également empêché à des représentants de candidats de l’opposition de siéger.

Par ailleurs, « nous avons aussi noté le refus d’inviter les observateurs internationaux et des violations de la loi en matière d’impression des bulletins de vote. Le plus important marché a été attribué à un imprimeur qui est le principal bailleur de fonds du candidat du pouvoir », a-t-il indiqué, appelant ainsi « vivement » la Ceni « à donner suite à (leurs) recours ».

Toutefois, des observateurs de l’Union africaine ont été aperçus ce matin dans certains centres de Nouakchott. Leur chef, Philémon Yang, avait déclaré à la presse qu’il attendait le compte-rendu de ses représentants sur les autres régions du pays pour pouvoir donner son appréciation générale du déroulement du scrutin.

Pour sa part, le candidat Mohamed Ould Mouloud, soutenu par l’opposition historique incarnée par Ahmed Ould Daddah, a déclaré : « Si la fraude ne prend pas une dimension excessive, nous souhaitons que l’heureux gagnant soit accepté par tout le monde. Et nous serons les premiers à reconnaître les résultats des élections ».

Toutefois ce matin, le candidat du parti au pouvoir sortant, Mouhamed Ould El Ghazouani, s’était dit « fier » de l’expression et du déroulement « du climat démocratique » dans son pays après avoir « accompli (son) devoir citoyen ».

 

 

Présidentielle : le candidat Ghazouani « fier du climat démocratique en Mauritanie »

Mouhamed Ould El Ghazouani, candidat de l’Union pour la République (UPR), le parti au pouvoir sortant en Mauritanie, a félicité samedi, jour du scrutin présidentiel, le peuple mauritanien, se disant par ailleurs « fier » de l’expression et du déroulement « du climat démocratique » dans son pays.« J’ai accompli mon devoir citoyen. Je suis fier de ce climat démocratique en Mauritanie. C’est  un climat de sérénité, de calme », a constaté l’ancien ministre de la Défense après son vote qu’il a effectué peu après 12h, faisant suite à son arrivée mouvementée au centre du stade olympique de Nouakchott, tout de blanc vêtu et sous bonne escorte.

« Je félicite le peuple mauritanien pour sa maturité politique, son éveil pendant la campagne électorale qui a été calme », a poursuivi l’ex-général, assailli par de nombreux journalistes et caméramans auxquels il s’est adressé en arabe.

Mouhamed Ould El Ghazouani, proche du président Mohamed Ould Abdelaziz qui termine son dernier mandat en août, est l’un des favoris de cette présidentielle qu’il dispute avec cinq autres candidats : Ould Boubacar, Biram Dah Ould Abeid, Mohamed Ould Mouloud,  Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi et Baba Hamidou Kane.

Ouverts depuis 7h, les bureaux de vote n’ont pas reçu une forte affluence dans la matinée. Mais selon une source proche de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni), le taux de participation s’élevait « à 30% à midi ».

Le fichier électoral mauritanien compte « plus d’un million » de personnes là où les bureaux de vote sont estimés à près de 5000.

La Mauritanie, pays de près de 4 millions d’habitants souvent marqué par des coups d’Etat, s’apprête à travers cette élection à la remise démocratique du pouvoir.

Présidentielle mauritanienne : vote de Ghazouani, le candidat du pouvoir

Le candidat de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir), Mouhamed Ould El Ghazouani, a voté samedi, peu après 12h à Nouakchott, pour l’élection présidentielle en Mauritanie dont il est l’un des grands favoris.Arrivé au centre du stade olympique de Nouakchott, tout de blanc vêtu et sous bonne escorte, l’ancien ministre de la Défense a rempli son devoir civique au bureau 8.

Après le vote, il s’est adressé en arabe, deux minutes environ, aux nombreux journalistes et caméramans, avant de s’en aller à bord de son véhicule.

Peu avant son arrivée, certains de ses sympathisants avaient confié à APA toute leur confiance de voir leur leader Ghazouani triompher à l’issue du scrutin. Cinq autres candidats briguent le fauteuil présidentiel, à l’écart duquel s’est tenu le président sortant, Mohamed Ould Abdelaziz, qui termine son dernier mandat en août prochain.

 Taghi Cheikhna, partisan de Ghazouani, décrit l’ex-général comme « le candidat de l’espoir » et du « consensus ». Il ajoute que l’ancien ministre de la Défense « a pris l’engagement de construire 10.000 logements sociaux et d’employer 100.000 jeunes » dans une population mauritanienne estimée à près de quatre millions d’habitants.

« Je ne voudrais pas de second tour pour mon candidat (Ghazouani). Mais si cette situation se présente nous allons nous remobiliser pour l’élire », a, pour sa part, promis cette universitaire, se disant pour le moment « satisfaite » du déroulement de l’élection.

Jusque-là, relève-t-elle, il n’y a eu que «quelques couacs» notés au début du scrutin. Elle fait allusion aux difficultés de certains électeurs à retrouver leur bureau de vote.

Hormis Ghazouani, les cinq autres candidats à la présidentielle sont tous de l’opposition : l’ancien PM Ould Boubacar, le militant antiesclavagiste Biram Dah Ould Abeid, Mohamed Ould Mouloud soutenu par l’opposition historique incarnée par Ahmed Ould Daddah, le fonctionnaire du Trésor Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi et le journaliste Baba Hamidou Kane.

Egypte 2019: réussir la CAN des «nouveautés» pour redorer le blason de la CAF

Dans quelques heures, l’Égypte, le pays organisateur et le Zimbabwe ouvriront les hostilités de la 32è édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, la première avec 24 équipes et l’utilisation du VAR (arbitrage vidéo) à partir des 1/4 de finales, des nouveautés pour « réhabiliter » la confédération secouée par différents scandales ces derniers temps.C’est un secret de Polichinelle d’écrire que le football africain était dans la tourmente en ce début de mois de juin. Englué dans de sales affaires qui ont terni son image.

Dans la foulée de la décision « honteuse » de la CAF de faire rejouer la finale retour de la Ligue africaine des champions sur un terrain neutre, sont venues se greffer les soupçons de corruption qui ont éclaboussé  le président Ahmad Ahmad.

La planète football était choquée le vendredi 31 mai dernier de voir la CAF remettre, dans des conditions floues,  le trophée de vainqueur de la Ligue des champions à l’Etoile Sportive de Tunis qui menait 1-0 (2-1 en comptabilisant le score du match aller à Rabat) devant le Widad de Casablanca alors que le match retour à Tunis s’est arrêté après une heure de jeu puis 90 minutes d’interruption.

Les Marocains ayant  protesté contre le non recours à l’arbitrage vidéo (VAR) pour valider ou non leur but égalisateur (qui ne souffrait d’aucune irrégularité), ont refusé, à juste titre, de reprendre la partie. Le très expérimenté arbitre gambien Bakary Gassama n’ayant pas visionné l’action pour cause de défaillance du VAR. Un couac.

Mais les sportifs africains et dans le monde seront encore surpris quand, le lendemain, au terme d’une réunion « d’urgence », la CAF décide de faire « rejouer le match hors de Tunis après la CAN » parce que, estime-t-elle, « les conditions de jeu et de sécurité n’étaient pas réunies (…) empêchant le match d’arriver à son terme ». C’est le tollé général !

Le football africain n’est pas au bout de ses peines ou déboires. Dans la foulée, le président de la CAF, Ahmad Ahmad cité dans une présumée affaire de corruption, est interpellé  à Paris par la police française. Le patron du football africain sort de la garde à vue « affaibli ».

Car la Fédération internationale de football association (Fifa) confie un audit général de la CAF à sa secrétaire générale, la Sénégalaise Fatma Samoura Ndiaye avec pour mission, dans un délai de 6 mois à partir du 2 août,  d’ « évaluer la situation actuelle au sein de la CAF et contribuer à l’accélération du processus de mise en œuvre des réformes en cours ». Autant le dire, la CAF est sous tutelle.

C’est dans ce climat délétère au niveau des dirigeants de la CAF que s’ouvrira, sous peu la CAN en Egypte avec 24 équipes. Pour tenter de redorer l’image de la confédération écornée par ces deux affaires auxquelles, il faut ajouter les accusations de «harcèlement sexuel » portées par Amr Fahmy, alors secrétaire général de la CAF, contre M. Ahmad et qui lui ont coûté son poste. La coupe est bien pleine.

Espérons avec le président Ahmad Ahmad qui se dit « prêt pour cette CAN » que la compétition contribuera au renouveau du ballon rond sur le continent. Bonne fête de football tout de même.

CAN 2019 : 11 sélectionneurs africains face à la légion d’expatriés

Onze entraineurs africains seront sur les bancs des équipes participant à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qui débute ce soir en Egypte où ils tenteront, face à l’armada de techniciens expatriés de soulever le trophée continental au soir du 19 juillet.Longtemps marginalisés au profit des « sorciers blancs », souvent à diplôme égal, les techniciens locaux sont, de plus en plus, sollicités pour coacher les  sélections nationales du continent. A la dernière CAN (à 16 équipes) au Gabon, ils étaient quatre à défendre leurs compétences face aux «expatriés » commencent à gagner la confiance des fédérations africaines pour encadrer les équipes nationales. 

Pour cette 32è édition de la CAN (la première avec 24 équipes), ce sont 11 Africains  qui dirigeront l’encadrement technique sur le banc des sélections avec une mention spéciale à la Tanzanie qui a fait confiance au Nigérian Emmanuel Amuniké à la tête des « Etoiles du Kilimandjaro », l’équipe nationale du pays.

La République démocratique du Congo (RDC) continue de faire confiance à  Florent Ibenge, un fils du pays, en poste depuis 2014. Il est l’entraîneur africain avec la plus longue longévité sur un  banc de touche.  

Pour le Sénégal, on ne change pas une équipe qui gagne avec  continue de faire confiance à l’excellent Aliou Cissé  qui, depuis son arrivée en 2015 à la tête des Lions de la Teranga, a bonifié la sélection de son pays qui domine le football africain au classement FIFA depuis  au moins un trimestre. 

Kamara Ibrahim Kamso poursuit sa mission de « redressement » de la sélection ivoirienne qui court après une troisième étoile. Après avoir été adjoint lors des deux dernières éditions, Kamso, le philosophe a pris le pouvoir à la tête des Eléphants. A la différence de l’économiste malien Mohamed Magassouba, l’intérimaire pour conduire la 11è campagne de son pays aux pieds des Pyramides.

Kwesi Appiah, l’ex-attaquant de Cristal Palace (Premier league) sera avec ses boys des Black stars du Ghana quand Ricardo Manneti le Namibien conduira les « Brave Warriors » de son pays comme Sunday Childzambawa, Djamel Belmaldi, Olivier Niyungeko  et Baciro Candé défendront les couleurs de leur pays respectif, le Zimbabwe, l’Algérie, le Burundi et la Guinée Bissau

Chacun de ses onze sélectionneurs africains rêve de succéder au Nigérian feu Stephen Keshi, vainqueur de la CAN 2013 avec son pays, au palmarès des techniciens africains à avoir remporter le trophée continental. 

En face de nos « locaux », se dresse une légion d’expatriés, « des chasseurs de primes » conduite par des techniciens français dont certains ont déjà essuyé, à plusieurs reprises, leur postérieur sur les bancs de sélections africaines sans résultats probants.

 C’est le cas d’Alain Giresse qui est passé par le Mali, le Gabon et le Sénégal avant d’être aux commandes des Aigles de Carthage de Tunisie pour cette campagne.   

Son compatriote Michel Dussuyer, sélectionneur du Bénin n’a pas fait mieux à la tête de la Côte d’Ivoire et de la Guinée tout comme Sébastien Migné, aujourd’hui, coach du Kenya après le Congo. Il en est, également, de même pour le Franco-allemand Gernot Rohr qui après les intermèdes au Gabon, au Niger et au Burkina Faso, tentera de se relancer avec le Nigéria. 

Dans cette grisaille de « globe-trotter », seul le Français Hervé Renard, sélectionneur des Lions de l’Atlas du Maroc a connu le succès avec les sélections qu’il a eues à coacher. Vainqueur de la CAN avec la Zambie en 2012 puis avec la Côte d’Ivoire en 2015. 

Le  pays organisateur, l’Egypte, a misé sur le Mexicain Javier Aguirre (61  ans) qui a coaché la sélection de son pays lors des coupes du monde 1986 et  2002  pour tenter de s’imposer à domicile dans  la compétition dont il est l’un des grandissimes favoris. Le Serbe Srdjan Vasilevic et l’Ecossais Stuart  Baxter dirigeront, respectivement, les sélections d’Angola et de l’Afrique du Sud.

La grande curiosité de la CAN égyptienne sera, sans doute, le Néerlandais Clarence Seedorf à la tête des champions d’Afrique en titre, les Lions Indomptables du Cameroun. Un gros challenge pour l’ancien joueur du Milan AC et du Real Madrid. Pour le Belge Paul Put, l’aventure en Afrique de l’Ouest continue pour atterrir en Guinée à la tête du  Syli National après les Etalons du Burkina Faso. 

Maroc: inauguration à Kénitra d’une nouvelle usine du Groupe PSA

Le roi Mohammed VI a procédé, jeudi après midi à Kinitra (nord-ouest), à l’inauguration de la nouvelle usine du Groupe PSA, d’une capacité de production annuelle de 100.000 véhicules et moteurs associés, et au lancement des travaux d’extension de ce complexe industriel de dernière génération, dont la capacité de production sera doublée en 2021et qui générera, à terme, 4.000 emplois.« Les infrastructures, l’usine de PSA et les usines de ses sous-traitants ont été réalisées dans les conditions convenues et les délais impartis », quatre années après la signature de la convention stratégique, le 19 juin 2015, entre l’État marocain et le Groupe PSA, a souligné, dans son discours, le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique, Moulay Hafid Elalamy. 

M. Elalamy a affirmé, à cette occasion, que le groupe français PSA a investi 3 milliards de dirhams et prévoit d’investir autant dans ses futurs projets au Maroc, précisant que la nouvelle usine PSA de Kénitra a été conçue pour produire aussi bien des véhicules thermiques qu’électriques, confortant ainsi l’ambition industrielle du Royaume, mais également la volonté affirmée de SM le Roi de faire du Maroc un modèle au niveau du continent en matière du développement durable.

« Les résultats enregistrés grâce à l’implantation de PSA sont substantiels », a poursuivi le ministre, notant à ce propos que les véhicules produits dans l’usine PSA bénéficient d’un taux d’intégration de plus de 60 pc (80 pc à terme), que 27 nouvelles usines de 10 nationalités se sont déjà installées à Kénitra, et que le Centre de R&D qui devait initialement employer 1.500 ingénieurs et techniciens supérieurs emploie aujourdhui 2.300 personnes, dont 85% sont des ingénieurs.    

Les achats par PSA de pièces fabriquées au Maroc ont atteint 700 millions d’euros pour lannée 2018, bien au-dessus des prévisions, a-t-il ajouté, faisant observer que l’objectif du milliard deuros d’achats sera donc réalisé avant 2025.

« L’usine PSA inaugurée aujourdhui bénéficie de la dynamique de développement que connait le Royaume, à la faveur notamment de la ligne à grande vitesse ferroviaire qui permet aujourdhui de libérer les rails entre Kénitra et le port de Tanger Méditerranée, et la réforme de la formation professionnelle qui permettra d’améliorer la compétitivité des écosystèmes industriels », a-t-il encore dit.

Le vice-président exécutif de PSA pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Jean-Christophe Quemard a, de son côté, affirmé que la vision portée par SM le Roi « de développer des écosystèmes économiques performants est dorénavant une réalité pour le Groupe PSA avec toutes ses composantes, à commencer par la plus importante : la formation professionnelle des hommes et des femmes qui feront le futur de lindustrie automobile avec la promesse de carrières riches au sein de cette filière au Maroc ».

M. Quemard a tenu à rappeler que le Maroc est, plus que jamais, « au cœur de la stratégie de croissance du Groupe PSA, qui figure aujourdhui parmi les constructeurs automobiles les plus performants au monde », notant que c’est au Royaume « que notre Groupe a choisi d’implanter son centre de décision régional, de développer un centre de recherche et développement intégré dans le réseau mondial de R&D du Groupe PSA, et aujourdhui une activité industrielle déterminante ».

Cette cérémonie a été marquée par le dévoilement de la nouvelle Peugeot 208, véhicule produit dans l’usine de Kénitra.

Par la suite, SM le Roi a été salué par les représentants d’équipementiers du Groupe PSA qui se sont installés au sein de la plateforme industrielle intégrée « Atlantic Free Zone ».

SM le Roi a, ensuite, visité les différents ateliers de l’usine PSA, avant de prendre une photo-souvenir avec son personnel.

L’écosystème structurant organisé autour de PSA dans le Royaume est une nouvelle réussite accomplie dans lindustrie automobile. Une industrie qui prospère et réalise des succès. Les exportations de ce secteur, qui emploie actuellement un total de 189.600 personnes, ont doublé entre 2013 et 2018, passant de 31,7 milliards de dirhams à 65,1 milliards de dirhams, faisant de l’industrie automobile le 1er secteur exportateur du Royaume pour la 4ème année consécutive.

Maroc: Démantèlement d’une cellule terroriste à Tétouan

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a démantelé, mardi, une cellule terroriste à Tétouan (nord du Maroc, à 278 Km de Rabat) composée de cinq individus, âgés entre 23 et 33 ans, et soupçonnés proches de l’organisation dite « Etat islamique ».Les perquisitions menées dans le cadre de cette affaire ont permis la saisie d’appareils électroniques, d’armes blanches et d’une uniforme militaire, selon un communiqué de la BCIJ relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) dont APA a obtenu copie.

 Les investigations préliminaires relèvent que les suspects arrêtés ont prêté allégeance à l’autoproclamé « émir » de Daech, et ont adhéré à la propagande de ce groupe terroriste, de même qu’ils ont entretenu des liens avec des combattants sur la scène syro-irakienne pour tirer profit de leurs expériences.

 Les mis en cause seront déférés devant la justice dès la fin de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.