Mauritanie : grève de 24h des travailleurs de la SNIM

Le personnel de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) a entamé ce mercredi une grève de 24 heures, a-t-on appris de sources syndicales à Nouadhibou où se trouve le siège social de l’entreprise chargée de l’exploitation des minerais de fer en Mauritanie.Cette grève est consécutive à l’échec de négociations entre l’administration de la société et les délégués des travailleurs. Ces derniers réclament des primes pour récompenser leurs efforts exceptionnels de production.

Mais la direction de la société estime que la priorité est aujourd’hui à l’augmentation de la production de l’entreprise, une opération qui nécessite l’achat de nouveaux équipements. La SNIM produit actuellement environ 12.000 tonnes de fer par an.

La grève s’est traduite notamment par l’arrêt des activités d’extraction et activités connexes à Zouerate, localité d’où partent les trains pour acheminer les minerais vers le port minéralier de Nouadhibou en perspective de leur exportation.

La SNIM est le plus grand employeur de Mauritanie avec plus de 10.000 employés directs et indirects. Elle contribue à environ 30% au budget de l’Etat à qui elle procure la plus grande partie de ses réserves en devises.

Plus de 11 millions d’euros de la France à des projets hydrauliques en Mauritanie

La France a mis à la disposition de la Mauritanie une subvention de 11,85 millions d’euros destinée à lui permettre de réaliser plusieurs projets hydrauliques, a constaté APA.L’accord dans ce sens, signé mardi soir à Nouakchott par le ministre de l’Economie et des Finances mauritanien, Moctar Ould Diay, l’ambassadeur de France en Mauritanie, Robert Mollier, et le directeur de l’Agence française de développement, Lionel Youndo, permettra d’améliorer les conditions de vie des populations et de contribuer activement à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement à travers la disponibilité de l’eau potable.

L’appui français sera également utilisé pour la résorption du déficit alimentaire et de la précarité économique et sociale ainsi que le renforcement de la présence de l’Etat dans les zones ciblées par l’accès aux services de base.

Il permettra concrètement de financer des points d’eau équipés dans 74 localités abritant chacune plus d’un demi millier d’habitants.

Ce projet est le premier financé pour la Mauritanie dans le cadre du programme d’investissements prioritaires des pays membres du G5 Sahel approuvé récemment lors du sommet de Nouakchott, a souligné Ould Diay dans un mot à la cérémonie de signature.

Outre la Mauritanie, le G5 Sahel regroupe le Burkina Faso, Mali, le Niger et le Tchad.

Ouverture à Abidjan de la 8è édition des marchés financiers africains

La huitième édition du séminaire dénommé « Bâtir les marchés financiers africains» ou Building african financial markets séminar (BAFM) s’est ouverte, jeudi à Abidjan, en présence du Vice-Président ivoirien, Daniel Kablan Duncan autour du thème, « le capital humain, un pilier de la compétitivité des marchés de capitaux », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans son adresse devant les acteurs de différents marchés financiers africains que sont notamment les organismes de régulation, les représentants des bourses de valeurs, les intermédiaires financiers, les courtiers, M. Duncan a salué l’Association des bourses de valeurs africaines (ASEA) pour cette initiative qui se tient dans un contexte marqué par un « regain de la croissance économique» en Afrique.

 Soulignant la pertinence du thème de cette édition qui «interpelle », le vice-président ivoirien a estimé que « nous devrons tirer profit du dynamisme de la jeunesse».

« Les bourses africaines sont une des clés de la transformation (…) », a-t-il poursuivi, souhaitant que les travaux de ce rendez-vous d’Abidjan aboutissent à des «solutions innovantes et pratiques». « L’Etat de Côte d’Ivoire jouera à fonds sa participation », a promis Daniel Kablan Duncan.

Auparavant, le président du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Mamadou Ndiaye a soutenu que cet événement dont la 7ème édition s’est tenue à la Bourse de Nairobi au Kenya, «constitue une  véritable opportunité» pour les différents acteurs du marché financier africain.

Pour lui, cette rencontre doit être un « creuset d’échanges et de partage d’informations» afin de promouvoir le développement de ce marché. « Les expériences internationales montrent que les marchés financiers jouent un rôle important dans l’intégration », a ajouté  M. Ndiaye, exhortant les bourses africaines  à poursuivre le projet d’interconnexion des bourses africaines.

Le Président de l’ASEA, Karim Hajji, également Directeur général de la Bourse de Casablanca et le Directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) commune aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) Dr Kossi Edoh Amenounvé, ont successivement mis en exergue les enjeux de cette rencontre et les défis à relever par le marché financier africain.   

« Pendant deux jours, Abidjan sera la capitale boursière de notre continent avec la présence des dirigeants des principales bourses africaines représentant plus de 1 100 milliards de dollars de capitalisation », a indiqué le Directeur général de la BRVM.

Dans l’environnement des marchés sujets à des mutations permanentes, à des fluctuations et à une volatilité très forte, le rôle du capital humain est encore plus crucial, a expliqué Dr Amenounvé, car, a-t-il ajouté, « les professionnels des marchés sont des gestionnaires, des courtiers, des conseillers dont les actes quotidiens peuvent avoir un impact sur la vie des entreprises ».  

« C’est donc conscient de l’enjeu, que représente la professionnalisation des métiers de la bourse pour un développement plus harmonieux des marchés de capitaux, que l’ASEA en a fait l’un de ses objectifs stratégiques pour la période 2018-2022 », a conclu le patron de la BRVM.

La Mauritanie signe un mémorandum avec le Koweït pour le règlement de sa dette

Le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, et son homologue koweïtien, Nayef Vellah Moubareck El Hajrav, ont signé, mardi à Koweït-city, un mémorandum d’entente sur le règlement de la dette mauritanienne envers ce pays du golfe, annonce l’Agence mauritanienne d’information (Ami).Ce mémorandum « s’inscrit dans le cadre du désir des deux parties de renforcer leurs liens de coopération bilatérale », a précisé l’Ami.

Selon des sources concordantes, la dette mauritanienne contractée auprès du Koweït s’est accumulée dans les années 70 pour atteindre environ 2 milliards de dollars.

Les relations entre les deux pays s’étaient, entretemps, détériorées à cause de la guerre du Golfe durant laquelle Nouakchott avait appuyé ouvertement l’Irak.

La dette extérieure mauritanienne constitue un lourd fardeau pour l’économie. En 2015, elle s’élevait à environ 3,8 milliards de dollars hors dette du Koweït.

Le Siam a conforté en 2019 « sa légitimité » de premier salon africain (communiqué)

Le Salon International de l’Agriculture du Maroc (Siam), en organisant du 16 au 21 avril à Meknès sa 14e édition, a conforté « sa légitimité en tant que » première rencontre du genre en Afrique » et l’une des plus importantes « à l’échelle internationale », soutiennent les organisateurs dans un communiqué parvenu mardi à APA.« En phase avec sa vocation de créateur de synergies entre les différents acteurs de la chaine de valeur agricole, aussi bien Marocains qu’étrangers, le Salon a vu cette année la participation de 60 pays issus des 5 continents. Un engouement qui se reflète notamment au niveau des 24 délégations officielles ayant participé aux travaux du Salon, présidées par 19 ministres étrangers cette année », souligne le communiqué.

« Cette dynamique, ajoute le communiqué, a été particulièrement fructueuse pour les délégations africaines, dont les représentants ont pu bénéficier aussi bien de l’expérience marocaine reconnue en agriculture, que des synergies internationales concrétisées grâce à la vocation du Siam et au positionnement du Maroc en tant que +porte de l’Afrique+ ».

Par ailleurs, note le document, la vocation du Siam en tant que catalyseur d’opportunités se traduit notamment par l’organisation de 35 conférences scientifiques et la signature de plus de 50 conventions lors de l’édition 2019.

La crédibilité établie du Salon se reflète aussi en termes d’affluence, avec 1365 exposants, 331 GIE-coopératives et 850.000 visiteurs ayant répondu présent cette année, indique le communiqué, saluant notamment le «succès» connu par cette édition, organisée sous le thème : « L’Agriculture, levier d’emploi et avenir du monde rural ».

Lancement à Nouakchott des travaux du Forum économique mauritano-saoudien

Les travaux du Forum économique mauritano-saoudien ont débuté lundi à Nouakchott avec pour objectif de renforcer les opportunités de coopération entre les patronats des deux pays, a appris APA auprès des organisateurs.Il s’agit concrètement de passer en revue les moyens de développement du partenariat entre Nouakchott et Riad dans les domaines commercial et économique. La rencontre permettra aux hommes d’affaires et aux acteurs économiques des deux pays, de prendre connaissance de près des opportunités d’investissement de part et d’autre, a souligné la ministre mauritanienne du Commerce, de l’industrie et du Tourisme, Khadija M’bareck Vall.

 Pour ce faire, des exposés seront présentés et des rencontres spécifiques organisées entre les responsables mauritaniens et leurs vis-à-vis saoudiens, a-t-elle expliqué lors de son allocution à l’ouverture du forum. 

 Mme Vall a également passé en revue les nombreuses mesures prises par son gouvernement pour garantir un climat d’investissement incitatif, précisant que cela a permis au pays d’occuper une position avancée sur l’indice Doing Business.

 De telles mesures, a-t-elle signalé, ont été renforcées par la signature de nombreuses conventions de partenariat avec certains pays africains et les partenaires au développement dans l’Union européenne, sans compter les accords bilatéraux de libre-échange.

 De son côté, le président du Patronat mauritanien, Mohamed Zine El Abidine Ould Cheikh Ahmed, a expliqué que l’investissement est un processus multidimensionnel qui requiert la conjugaison des efforts des gouvernements et des acteurs économiques afin de surmonter les obstacles, de simplifier et d’accélérer les formalités administratives.

 Pour sa part, le président du Conseil des chambres saoudiennes, Sami Ben Abdallah Al Oubeidi, a indiqué que son pays œuvre à développer les relations commerciales avec les Etats à potentiel en matière d’opportunités économiques.

 Le responsable saoudien a ajouté que la Mauritanie en fait partie dès lors qu’elle a une forte économie diversifiée, insistant sur le rôle des secteurs privés dans les deux pays.

 MM. Ahmed et Oubeidi ont par ailleurs signé une convention de Coopération commerciale prévoyant la création d’un espace commun destiné à contribuer au renforcement de la coopération économique et commerciale entre les deux pays.

Le FC Nouadhibou champion de la Super D1de football

Le FC Nouadhibou a été sacré champion de la première division de football en Mauritanie (Super D1) après avoir battu le Concorde par deux buts à 0, samedi soir à Nouakchott au terme de la 24ème journée du championnat.Avec cette victoire, le club Orange a totalisé 55 points devant son suivant immédiat (le Concorde) qui en en détient 43.

Les deux buts ont été marqués par Hemeye Tanjy en début de seconde période et Yacoub Ethmane dans les arrêts de jeu.

C’est la deuxième fois consécutive et la septième de son histoire que le FC Nouadhibou remporte la Super D1 nationale.

Le FC Nouadhibou se qualifie en même temps pour la ligue africaine des champions de la CAF.

Plus de 3.000 coureurs au Marathon international de Nouadhibou

Plus de 3.000 coureurs ont pris part à la 9e édition du au Marathon international de Nouadhibou lancé dimanche dans la capitale économique mauritanienne, a appris APA de sources sportives auprès des organisateurs.Les concurrents sont issus de divers horizons et comprennent notamment des coureurs américanises, russes, chinois, marocains, français et canadiens, en plus d’athlètes mauritaniens.

La présente édition de la compétition est organisée sous le thème : « l’unité est notre source de force ».

Partie des locaux de l’hôtel de ville, elle se déroule sur 4 distances : 42km, 21 Km, 10 Km et 5 Km, sachant que la dernière distance est réservée aux écoliers.

Selon les organisateurs, le Marathon international de Nouadhibou a pour but notamment de vulgariser la culture sportive dans les rangs des populations, surtout au sein des jeunes.

Vers « une grande stratégie» de développement des forêts marocaines (officiel)

Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts du Maroc, Hammou Ouhelli, a confié à APA que son gouvernement était en train de travailler sur «une grande stratégie » pour booster davantage le développement des forêts du royaume afin qu’elles ne soient pas « simplement un milieu de cueillette ».Cette mesure va permettre en effet à ces forêts d’être « un milieu productif sur le plan économique, sur le plan des produits dérivés qui sont utilisés par les riverains et les coopératives », a indiqué M. Ouhelli, interrogé en marge du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), qui se déroule du 16 au 21 avril à Meknès (nord).

Au Maroc, pays où les eaux et forêts « sont gestionnaires de neuf millions d’hectares », « la forêt a un rôle économique bien sûr, mais un rôle aussi social comme partout en Afrique », a ajouté Hammou Ouhelli.

Sur les 13 millions de ruraux marocains, 7 millions vivent soit autour de la forêt soit dans la forêt, a-t-il souligné. Il a également signalé que ces ressources naturelles subissent « les mêmes pressions que dans les autres pays africains : parce que nous sommes des sociétés pastorales principalement ».

Mais « la nouveauté est que nous associons les habitants à la préservation des forêts », a-t-il indiqué, ajoutant ainsi qu’il « y a tout un tas de mécanismes qui nous permettent de travailler ensemble, sinon l’Etat tout seul ne peut pas préserver une forêt sur laquelle il y a des pressions importantes ».

Par ailleurs, les forêts marocaines « ont une très grande biodiversité » que le gouvernement « fait tout pour préserver », a fait savoir M. Ouhelli.

« On a des aires protégées qui sont spécialisées dans certaines diversités faunistiques ou floristiques. Et on a des parcs nationaux aussi qui préservent certaines espèces, surtout celles en voie de disparition. Et dans toutes les lois de finance, il y a des rubriques qui sont dédiées à la préservation de cette biodiversité », a expliqué le secrétaire d’Etat marocain, rappelant en même temps qu’il y a « plusieurs collaborations et conventions », sur son domaine, signées par le Maroc avec les autres pays africains.

« Le Maroc, a-t-il souligné, est très orienté vers l’économie de son continent et c’est une opportunité unique qui nous permet de renforcer ces relations ».

Siam 2019 : l’Afrique subsaharienne expose ses potentialités agricoles

La 14e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), ouverte depuis le 16 avril dernier à Meknès (nord), bat son plein dans les stands réservés aux pays étrangers, des espaces occupés en grande partie par les Africains subsahariens venus présenter des produits issus de leur agriculture et qui semblent par ailleurs être fortement appréciés par les visiteurs.Madame Norah, une Marocaine d’une trentaine d’années, accompagnée de ses enfants, vient d’entrer dans le stand international où on reconnait les différents pays à travers les enseignes qui surplombent le long du couloir du chapiteau de plusieurs mètres carrés.

Après avoir « donné la priorité » à son pays en s’approvisionnant d’abord de produits marocains, elle est venue maintenant pour acheter différents produits naturels (huile, crème de visage et de cheveux).

Et elle a voulu porter son choix sur le Sénégal, vu que le mari d’une de ses amies est d’origine sénégalaise. Cependant, « je lui ai dit que je n’ai pas vu votre pays », a-t-elle signifié à son amie, sauf que le Sénégal est bien représenté… mais pas très remarqué.

C’est ce que semble déplorer Astou Babou, une Sénégalaise qui expose de l’huile de coco, du beurre de karité, du moringa, du miel, du gingembre entre autres pour une association de producteurs ouest-africains. « Tous ces produits, on les retrouve dans notre pays », note-t-elle.

A côté d’elle en effet, on a le stand sénégalais vide de monde au deuxième jour du salon (mercredi), mais avec une exposition de sachets de grains d’arachide et de l’huile du même produit. Et le jour suivant, le même vide se faisait remarquer pendant que les produits d’hier se faisaient désirer cette fois.

Le Sénégal, pas très remarqué

Venue au Maroc depuis 2010 pour s’activer dans le commerce, cette habitante de Yeumbeul (banlieue dakaroise) soutient que son vœu aurait été de représenter son pays dans ce salon, sauf qu’elle n’a pas assez de moyens. « Le riz et l’huile produits au Sénégal peuvent être exposés. Et les gens aiment bien ça », souligne Astou Babou, qui manie par ailleurs le darija, l’arabe dialectal marocain, avec une dextérité incroyable.

Un peu plus loin, Keita Diariatou expose pratiquement les mêmes produits que Astou Babou, sauf que la Malienne est pour sa part promotrice de « Keita la négoce », une coopérative basée à Sikasso (sud, Mali).

Elle vient au Siam pour la cinquième fois et le trouve « formidable », vu qu’elle arrive à trouver « plein de partenaires » et écouler en même temps ses produits tel le moringa : « une plante miraculeuse qui soigne 300 maladies ».

Mme Keita semble ainsi bien s’y connaître dans le Siam. Elle a même réussi à trouver un représentant marocain en la personne de Jawad Bamarouf. Ce dernier, qui gère en même temps une association dans son pays, juge que « les produits du Mali sont de bonne qualité ».

Il note toutefois que les barrières douanières constituent un problème et font que souvent sa partenaire est obligée de revoir à la baisse les produits qu’elle lui envoie au Maroc.

Mais M. Bamarouf salue en tant « qu’Africain » le fait que son pays noue des relations avec des Africains du sud du Sahara, ce qui est « un bon projet pour le futur ».

« Révolution rurale »

C’est le sens même en partie du Siam 2019, qui accueille 240 exposants internationaux originaires de 61 pays, dont plusieurs d’Afrique.

Et Tariq Sijilmassi, président du Siam, se satisfait déjà des quatre premiers jours du salon, devant se terminer dimanche 21 avril prochain.

« A partir de demain vendredi (aujourd’hui), le salon va être ouvert au grand public » pour voir « les petits agriculteurs venus de toutes les régions du Maroc » après que les trois premiers jours ont été réservés aux professionnels, a-t-il indiqué.

Cette année, « le Siam a été mis sous la thématique de l’employabilité des jeunes. Et au Maroc comme dans la totalité des autres pays africains, nous avons cette problématique centrale », a dit à APA M. Sijilmassi, par ailleurs président du Groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM).

Et vu qu’en Afrique, « en générale », la population rurale se situe « entre 40 et 60, voire 70% », Tariq Sijilmassi souligne que le Siam essaie de jouer sur sa « créativité » à travers les différentes activités qu’il propose (conférences, panels, expositions, …) pour trouver des mécanismes de pouvoir fixer les jeunes ruraux chez eux.

Et cela passe selon lui par la « révolution » des habitudes de fonctionnement dans le milieu rural et « l’amélioration » du niveau de vie du citoyen rural.

Le Maroc « a beaucoup d’appétit pour les produits africains du sud » (officiel)

Le président du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), Tariq Sijilmassi a confié à APA, jeudi à Meknès (nord), que son pays « apprécie » beaucoup les produits que les pays africains du sud du Sahara présentent à la 14e édition de ce salon.« Nous les apprécions en tant que consommateurs marocains. On a beaucoup d’appétit pour les produits africains du sud. On les connait. Ce sont des traditions culinaires que nous apprécions énormément », a dit M. Sijilmassi, interrogé en marge de ce salon ouvert depuis le 16 avril dernier et devant se poursuivre jusqu’au 21 avril prochain.

Hormis la participation pour la première fois de 5 continents, ainsi que la présence renforcée de pays issus d’Asie et d’Amérique Latine, on note par ailleurs la présence de beaucoup de pays africains subsahariens parmi les 240 exposants internationaux originaires de 61 pays.

Et pour le président du Siam, cette situation est tout à fait naturelle.

« Le Maroc est un pays africain, il est quand normal qu’il se tourne vers ses frères africains pour commercer et ne soit pas resté coincé dans une relation sud-nord. Nous voulons des relations sud-sud, et c’est ce qui est en train de se développer. Et on en est extrêmement fiers », a souligné Tariq Sijilmassi, par ailleurs président du Crédit Agricole du Maroc (CAM).

Ce dernier voit par ailleurs un avenir très prometteur dans les relations agro-alimentaires entre l’Afrique et le reste du monde, et son pays entend y jouer pleinement son rôle.

« 60% des terres agricoles disponibles dans le monde sont en Afrique. C’est-à-dire que le réservoir de nourriture pour le monde, c’est l’Afrique. Simplement, les Africains doivent prendre conscience de ça », a noté M. Sijilmassi.

« D’abord nous allons nous en tant qu’Africains contribuer à l’autosuffisance alimentaire de l’Afrique, nous nourrir nous-mêmes. Et puis demain, comme nous le faisons déjà pour le café et le cacao entre autres, faire de l’Afrique l’acteur majeur de l’agro-alimentaire dans le monde », a souligné le président du Siam, indiquant également que « l’initiative Triple A » de son pays s’inscrit dans cette lancée.

Le digital, « une opportunité historique » pour l’agriculture africaine (expert)

L’expert marocain Mohamed Horani, fondateur de la société de services informatiques bancaires (Hightech Payment Systems, HPS), a fait jeudi à Meknès (nord) l’éloge de la digitalisation de l’agriculture, soulignant qu’elle peut être « une opportunité historique et une chance inédite » pour son pays et plus généralement pour le continent africain.« La souveraineté digitale constitue désormais un enjeu capital pour tous les pays », a dit le PDG de HPS, intervenant sur l’opportunité de digitaliser le secteur agricole marocain en vue de faire des start-up IT des champions nationaux.

Il s’exprimait dans le cadre de la 14e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), ouverte depuis le 16 avril et devant se poursuivre jusqu’au 21 avril prochain.

Pour M. Horani, la croissance démographique et la raréfaction des ressources naturelles « imposent un changement de paradigme dans le secteur agricole ». Et cette mutation doit passer par une « agriculture 4.0 » qui est « une agriculture verte, (allant) de la ferme jusqu’au consommateur ».

L’intelligence artificielle s’infiltrant « dans toutes les technologies », Mohamed Horani explique ainsi que l’agriculture verticale permettrait « une meilleure productivité ».

Selon lui, avec la technologie des drones, on aura « une meilleure précision » là où l’économie collaborative permettra de « réduire le gaspillage alimentaire ».

Par ailleurs, a noté le PDG de HPS, la transformation digitale, qui devrait à terme « favoriser le développement industriel », doit se faire « de manière cumulative » et être « guidée par une vision claire ».

Le Plan Maroc Vert « présente des résultats très parlants » (officiel)

Le Plan Maroc Vert (PMV), adopté en 2008 avec pour objectif de faire de l’agriculture un des moteurs de croissance de l’économie marocaine dans les quinze prochaines années, présente à ce stade des « résultats très parlants en termes d’investissement, de création d’emplois, d’impact environnemental, de structuration de la filière », a confié mercredi à APA Abderahim Benyassine, directeur de l’Agrégation et du Partenariat de l’Agence de développement agricole (ADA) du Maroc.« On a pu atteindre les objectifs en termes de mobilisation de l’investissement de nos secteurs agricoles, à savoir à peu près 10 milliards de dirhams par an pour le secteur agricole en financement public ou privé », a soutenu le directeur de l’ADA, une structure qui pilote les projets du PMV dans la communication des offres d’investissement dans le secteur agricole marocain.

Le PMV repose sur dix fondements, lesquels veulent faire de l’agriculture le principal levier de croissance sur les 10 et 15 prochaines années et adopter l’agrégation comme modèle d’organisation de l’agriculture, entre autres.

Ainsi au-delà de l’offre d’investissement, le PMV a atteint son objectif grâce au « climat d’affaires qu’on a pu mettre en place, et à travers des incitations très encourageantes pour l’investissement, le Fonds de développement agricole, l’assurance agricole, la mobilisation du foncier, l’organisation des producteurs », a poursuivi Abderahim Benyassine, interrogé par APA en marge de la 14e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), organisée du 16 au 21 avril à Meknès, au nord du Maroc.

Par ailleurs, a souligné le directeur de l’Agrégation et du Partenariat à l’ADA, les défis aujourd’hui se situent dans « la consolidation des acquis qu’on a pu avoir au niveau du Plan Maroc Vert ».

Et les relever passe par « la mobilisation d’autres types de fonciers agricoles au profit de l’investissement agricole, et à travers la pérennisation des projets qu’on annonçait dans le cadre du PMV ainsi que l’accompagnement des investissements qu’on a mis en place », a indiqué M. Benyassine.

Et cela voudra répondre en partie, selon lui, à l’objectif déjà « tracé » par le roi Mohammed VI pour la deuxième phase de ce grand plan : c’est-à-dire « comment émerger une classe moyenne au niveau du monde rural ».

« Et tout cela va corroborer à atteindre ces objectifs à travers le renforcement surtout du rôle des jeunes dans le secteur agricole », a conclu le directeur de l’Agrégation et du Partenariat de l’Agence de développement agricole (ADA) du Maroc.

Un officiel détaille la stratégie marocaine pour l’emploi dans le secteur agricole

A travers le Plan Maroc Vert (PMV), le Royaume chérifien a mis en place une « stratégie nationale » dédiée au monde agricole, reposant notamment « sur le développement des filières », et devant permettre à terme de promouvoir l’emploi dans le secteur de l’agriculture, a expliqué, mercredi à Meknès, Noureddine Benkhalil, secrétaire général du ministère marocain de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle.« Cette stratégie est basée aussi bien sur le développement quantitatif que qualitatif de l’offre de formation pour pouvoir couvrir toutes les régions, et ceci conformément aux orientations royales consistant à mettre en place des cités de métiers et de compétences au niveau de l’ensemble des régions. Et les filières agricoles seront très présentes », a précisé M. Benkhalil.

Il était interrogé par APA en marge du panel qui a porté sur l’emploi dans le secteur agricole, agro-alimentaire et secteurs associés, dans le cadre de la 14e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), organisée du 16 au 21 avril 2019 à Meknès, une ville du nord du Maroc.

Ainsi pour le moment, « il y a une étude stratégique qui est en cours et qui va renforcer cette tendance pour mettre en place de nouvelles filières et de nouvelles approches », a-t-il poursuivi, ajoutant que cette stratégie repose aussi « sur la mise en place de prestations et de services d’accompagnement (conseil, financement) » au profit des jeunes et de toutes les personnes qui voudraient entreprendre.

Emergence monde rural

Mais « cette stratégie reposera surtout dans l’amélioration du cadre de vie en milieu rural, conformément aux orientations royales dans le sens de l’émergence d’une classe moyenne dans le monde rural », a précisé le SG du ministère de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle du Maroc, notant ainsi « que ce n’est que comme ça qu’on va pouvoir fixer » ces populations.

Par ailleurs, a-t-il précisé, cette stratégie basée sur un « plan quinquennal » concerne l’emploi en général avec notamment la mise en place de « deux feuilles de route ».

La première porte « sur le très long terme (et) est la stratégie nationale pour l’emploi, (avec) une portée de 15 ans en moyenne ». Il y a ensuite « un plan quinquennal qui cadre avec la durée de vie de chaque gouvernement et qui permet de créer la convergence entre les politiques publiques et de mettre en place un travail de groupe pour actionner l’ensemble des leviers de promotion de l’emploi », a expliqué Noureddine Benkhalil.

En outre, a constaté l’officiel marocain, « on assiste aujourd’hui à une montée d’emplois qualitatifs au niveau de l’agriculture et à une diminution qui est assez continue de ce qu’on peut appeler les aides familiaux », c’est-à-dire « qu’il y a des jeunes qui aident leurs familles et qui ne sont pas rémunérés ».

« Et ça déjà, c’est une grande avancée en matière de modernisation de l’emploi dans le monde rural. Les responsables du ministère de l’Agriculture ont trouvé que sur les dernières années, on a gagné quelque chose comme 42 millions de jours emplois par an sur le plan quantitatif. Et ça c’est très important », a apprécié Noureddine Benkhalil.

La transformation de la structure de l’emploi est « relativement lente au Maroc » (expert)

La structure de l’emploi dans le secteur agricole vit une transformation « relativement lente », a déclaré mercredi à Meknès, au deuxième jour de la 14e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), Redouan Arrach.Le directeur de la stratégie et des statistiques (DSS) au ministère de l’Agriculture du Maroc qui s’exprimait lors d’un panel portant sur l’emploi dans le secteur agricole, agro-alimentaire et secteurs associés, a noté que son pays est passé de 41% à 37% en matière de transformation de de la structure de l’emploi, comparé à des pays comme la Turquie, la Tunisie, l’Inde ou la Chine.

« A long terme, la tendance mondiale de l’emploi dans le secteur agricole est à la baisse », a précisé le directeur de la DSS, expliquant par ailleurs que cette tendance structurelle à la baisse du taux d’activité en milieu rural est due à l’augmentation du taux de scolarité dans ces zones.

Toutefois, « la transformation de l’agriculture marocaine enclenchée par le PMV (Plan Maroc Vert) est en cohérence avec la tendance de l’emploi dans les agricultures mondiales », a noté Redouan Arrach, ajoutant que malgré les tendances, « le secteur a créé 48 millions de JT (journées de travail) en 10 ans » à travers différentes filières.

Ouvert hier mardi et devant se poursuivre jusqu’au 21 avril prochain à Meknès, une ville nord-marocaine, le Siam 2019, qui a pour thème : « L’agriculture, levier d’emploi et avenir du monde rural », accueille 240 exposants internationaux originaires de 61 pays.

Cette édition dont l’invité d’honneur est la Suisse enregistre « pour la première fois la participation de 5 continents », avec la présence renforcée de pays issus d’Asie et d’Amérique Latine.

Présidentielle en Mauritanie : le premier tour fixé au 22 juin 2019

Le premier tour de l’élection présidentielle mauritanienne aura lieu le samedi 22 juin 2019, rapporte un décret signé par le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz et dont APA a reçu copie ce mercredi.Pour sa part, le second tour de la présidentielle, s’il a lieu, est prévu le 6 juillet, renseigne le décret ajoutant que les Forces armées et de sécurité voteront la veille du scrutin, une mesure habituelle destinée à les libérer afin qu’elles puissent assurer le maintien de l’ordre dans les bureaux de vote.

La campagne électorale sera ouverte le 7 juin et va durer 14 jours. Pour l’heure, il y a cinq candidats potentiels : l’ex ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani, l’ancien Premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar, le leader antiesclavagiste Biram Dah Abeid,  Mohamed Ould Maouloud et Hamidou Baba Kane.

La liste des candidats à la présidentielle pourrait s’allonger puisque le délai limite de dépôt des candidatures n’expire que le 8 mai, selon le même décret.

La liste définitive des candidats sera rendue publique le 22 mai prochain.

Le Maroc, « une réponse probante aux défis » agricoles en Afrique (Officiel)

Au regard de l’amélioration des rendements agricoles et de l’utilisation efficiente des ressources (hydriques, sécurité alimentaire) du Maroc, l’expertise du royaume chérifien en agriculture « constitue une réponse probante aux défis du secteur et du continent » africain, a déclaré mardi à Meknès, une ville du nord du pays, Jaouad Chami, commissaire du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM).Les propos de M. Chami sont contenus dans un document remis à la presse à l’ouverture de la 14e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), présidée cet après-midi à Meknès par le prince héritier Moulay El Hassan, fils du roi Mohammed VI.

Cette édition du Siam est organisée du 16 au 21 avril et a pour thème : « L’agriculture, levier d’emploi et avenir du monde rural », avec comme pays invité d’honneur la Suisse.

« Les avancées concrétisées grâce au Plan Maroc Vert suscitent des émules dans tout le continent, le Maroc ayant chaque fois répondu présent en partageant son expertise en la matière avec ces pays frères », a poursuivi, Jaouad Chami.

Par ailleurs, a noté le commissaire Chami, le Siam ambitionne d’apporter sa contribution à la réflexion autour du renouveau du modèle économique marocain, plus particulièrement dans sa composante agricole, et ce conformément à l’appel du roi Mohammed VI en faveur de l’émergence d’une classe moyenne rurale.

« Multiples facettes »

En effet, l’organisation thématique du Siam porte l’ambition de refléter les multiples facettes de l’agriculture nationale, tout en tissant des passerelles visant à étayer les complémentarités et synergies entre les différents pans de ce secteur. Le Salon est à ce titre un espace privilégié de mise en relation entre les différents acteurs de la chaine de valeur agricole, avec à la clé de réelles opportunités aussi bien sur le plan commercial, qu’en termes de développement inclusif du secteur, explique le document de presse.

Ce salon revêt ainsi « une forte connotation scientifique », avec notamment un riche programme de plusieurs dizaines de conférences et rencontres animées par des intervenants de stature nationale et internationale. La singularité du Salon réside en effet dans sa vocation en tant que creuset de connaissance, d’expertise et d’échange autour des problématiques prégnantes de l’agriculture du 21e siècle.

Dans le détail du programme du Siam 2019, il est prévu, à la suite de l’ouverture officielle de ce mardi, des Journées professionnelles entre les 16, 17 et 18 avril prochain.

Il y aura ensuite des Journées mixtes « Professionnels et Grand Public » les 19, 20 et 21 avril 2019, avant la clôture prévue dimanche 21 avril à 18h.

Par ailleurs, le Siam 2019 voit « pour la première fois la participation de 5 continents », avec la présence renforcée de pays issus d’Asie et d’Amérique Latine. Au total, 240 exposants internationaux originaires de 61 pays se sont donné rendez-vous à cette édition, dont le choix du pays d’honneur est motivé par « son expertise en matière de développement agricole durable et inclusif ».

La Suisse, invitée d’honneur

« La Suisse, représentée au SIAM par une délégation de haut niveau conduite par le Secrétaire d’Etat Bernard Lehmann, Directeur de l’Office Fédéral de l’Agriculture, abritera en son pavillon 13 entreprises suisses et non des moindres : Nestlé, Eléphant Vert, Swissport, Givaudan, ABB, Buhler, Cotecna, Panalpina, SGS, Sicpa – Sika, Syngenta, CleantechAlps », a souligné le document.

En 2018, lors de sa 13e édition, le Siam était placé sous le thème « Logistique et marché agricole » et avait accueilli la Hollande comme pays d’honneur, en raison de son rôle historique dans le développement du commerce international : « Le modèle hollandais étant parmi les plus efficients en matière d’économie agricole », renseigne le document.

Neuf cents pirogues s’adonnent à la pêche artisanale en Mauritanie (ministre)

Le sous-secteur de la pêche artisanale en Mauritanie compte quelque 900 embarcations, a révélé le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime. Yahya Ould Abdedayem s’exprimait lundi soir à Nouakchott au cours d’une réunion de travail avec une mission allemande, en visite actuellement dans le pays, et devant laquelle il a présenté un exposé détaillé sur les perspectives économiques prometteuses du secteur des pêches dans son ensemble.

Il s’est appesanti sur les composantes de la stratégie nationale de développement du secteur des pêches pour la période 2015 – 2019 et dont la mise en œuvre touche à sa fin.

Selon lui, cette stratégie a donné des résultats positifs, notamment dans le domaine de la protection de la ressource halieutique.

De tels résultats ont été rendus possibles grâce à un contrôle et un suivi du produit, à travers une série d’études et de recherches entreprises par l’Institut mauritanien de recherches océanographiques et de pêches (Imrop).

Parmi les mesures appliquées dans le cadre de cette stratégie figurent aussi le débarquement des captures sur le sol mauritanien et le contrôle efficace ayant contribué à l’obtention de résultats significatifs.

Le ministre mauritanien a indiqué que l’action se poursuit toujours, faisant état d’avancées notoires en matière d’amélioration de la sécurité maritime, de limitation des naufrages et de promotion du sauvetage en mer.

Athlétisme: Hamad Kalkaba réélu à la tête de la CAA pour 4 ans

Candidat à sa propre succession, le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum a été réélu président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) à l’issue du 28è congrès de cette instance, tenu lundi à Abidjan.Le colonel Hamad Kalkaba a récolté 44 voix contre 7 pour son adversaire,  le Tunisien  Khaled Ahmed au terme du vote qui s’est déroulé dans un excellent esprit.

Les assises de la CAA terminées, place aux Championnats d’Afrique U18-20 qui s’ouvriront, mardi, au stade Houphouët-Boigny à partir de 14h (heures locales et GMT).

Les Sénégalais de Mauritanie sollicitent un allègement des formalités de la carte de séjour

La Fédération des Associations et Groupements des Sénégalais de Mauritanie (FAGSEM) a sollicité des autorités mauritaniennes « la mise en application de l’allégement des formalités de la carte de séjour, initialement annoncé », selon un communiqué rendu public lundi à Nouakchott.« Nous appelons les Sénégalais à la sérénité et à se conformer à la réglementation du pays », peut on aussi lire dans ce communiqué » émanant de la FAGSEM et qui déplore « des reconduites intempestives des étrangers, notamment des Sénégalais en situation irrégulière à la frontière – Rosso ».

Le texte a souligné que cette situation est consécutive à l’instauration, depuis 2012, d’une carte de séjour pour tout étranger vivant sur le sol mauritanien.

Il a rappelé que l’ambassadeur du Sénégal en Mauritanie avait informé dernièrement les responsables de la communauté sénégalaise que les autorités mauritaniennes vont organiser une campagne de sensibilisation et d’enrôlement des étrangers, à travers l’allègement des formalités d’obtention de la carte de séjour.

Le communiqué a signalé que les conditionnalités actuelles exigées pour l’obtention de cette carte ne sont pas à la portée de la majorité des étrangers dont la plupart évolue dans le secteur informel.

Mais, a-t-il ajouté, et « contre toute attente, nous avons été surpris de la recrudescence des rafles au quotidien dans les restaurants, les marchés, les lieux de travail et les principaux axes d’entrée dans les quartiers populaires ».

La FAGSEM a également invité les autorités sénégalaises à engager des discussions directes avec leurs vis-à-vis mauritaniennes en vue d’un dénouement heureux de la situation au mieux des intérêts de leurs populations.

Elle a en outre appelé les chefs religieux mauritaniens et sénégalais à s’impliquer dans le renforcement des liens de fraternité entre les deux peuples liés par l’histoire, la géographie et la religion.

Les FPC (ex FLAM) soutiennent Hamidou Baba Kane à la présidentielle mauritanienne

Les Forces Progressistes du Changement (FPC), qui se sont substituées politiquement aux Forces de libération des Africains de Mauritanie (FLAM), ont exprimé leur soutien à Hamidou Baba Kane à l’élection présidentielle de 2019 en Mauritanie.Cette position se justifie par « l’engagement constant et honnête des FPC en faveur de l’unité et de la solidarité des forces progressistes nationales pour la prise en charge effective des problèmes de discriminations et de marginalisation de la majorité des populations mauritaniennes », ont-elles indiqué dans un communiqué.

Les FPC dirigées par Samba Thiam se sont également référées aux « résultats de l’assemblée générale de la coalition « Vivre ensemble » en date du 6 avril 2019.

Cette coalition est composée de partis ou mouvements plaidant essentiellement en faveur de la cause de la communauté négro-africaine de Mauritanie.

M. Kane est un chef de parti politique dissous par la force d’une récente loi exigeant la participation aux deux derniers scrutins municipaux et l’obtention d’un score supérieur ou égal à 1% des suffrages exprimés.

Il affrontera le candidat de la majorité, l’ex ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani, et trois autres candidats issus des rangs l’opposition ou appuyés par certaines de ses formations.

Ces derniers sont l’ancien premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar, le leader antiesclavagiste Biram Dah Abeid et le militant de gauche Mohamed Ould Maouloud.

 

Mauritanie : célébration de la Journée nationale du sport

La Journée nationale du sport en Mauritanie, qui coïncide avec le premier samedi du mois d’avril de chaque année, a notamment été célébrée à Nouakchott où plusieurs activités ont été lancées via un marathon dont le coup d’envoi a été donné par le président Mohamed Ould Abdel Aziz.Ce marathon auquel ont pris part des milliers de coureurs dont des étrangers comprenait une course sur 21 kilomètres, deux autres courses réservée aux élèves et une quatrième réservée aux sportifs handicapés se déplaçant à l’aide de chaises roulantes ou de  bicyclettes spéciales.

Organisé par le ministère mauritanien de la Jeunesse et des Sports, en collaboration avec la Fédération mauritanienne d’athlétisme, le marathon a donné lieu à une rude concurrence entre de grands athlètes mauritaniens dont certains éléments des forces armées et de sécurité.

La présente édition de la Journée nationale du sport, instituée en 2012, a été célébrée sous le slogan: « le sport au service de la cohésion sociale et facteur de promotion individuelle et collective».

Outre le marathon, il est prévu d’autres activités sportives qui seront couronnées par la distribution de prix aux meilleurs sportifs lors d’un diner de gala ce samedi soir à Nouakchott.

Le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi en visite d’amitié et de travail en Côte d’Ivoire du 10 au 11 avril

Le président de la République arabe d’Egypte, Abdel Fattah Al Sissi sera en « visite d’amitié et de travail » en Côte d’Ivoire du 10 au 11 avril prochain. L’annonce a été faite mercredi à Abidjan par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président  Alassane Ouattara.

« Du 10 au 11 avril 2019, la Côte d’Ivoire aura l’honneur de recevoir le  président de la République arabe d’Egypte pour une visite d’amitié et  de travail », a rapporté M. Touré aux journalistes après cette rencontre  hebdomadaire du gouvernement ivoirien. 

Cette visite en terre ivoirienne  du président Egyptien Abdel Fattah Al Sissi permettra de booster la  coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Égypte. M. Al Sissi,  rappelle-t-on, est à la tête de la République arabe d’Égypte depuis  2014.

Forte volonté commune de consolider la coopération entre la Mauritanie et le Maroc

Le Maroc et la Mauritanie partagent une forte volonté d’œuvrer à consolider leurs relations et de promouvoir la coopération entre eux, a déclaré un émissaire du Roi Mohamed VI devant la presse lundi à Nouakchott.De telles relations doivent évoluer vers un partenariat stratégique bénéfique pour les deux peuples frères, a préconisé Nizar Baraka, secrétaire général du parti marocain de l’Istiqlal et porteur d’un message écrit du Roi du Maroc au président Ould Abdel Aziz.

M. Baraka a ajouté que ce message souligne combien sont « solides les relations entre les deux pays frères fondées sur des liens historiques et de sang ».

Il s’agit aussi, a-t-il souligné, de s’atteler à diversifier et à élargir les domaines de la coopération bilatérale et à mobiliser tous les acteurs économiques, sociaux, politiques et culturels.

Le responsable politique marocain a plaidé en faveur de la réalisation commune des objectifs de la croissance et de l’intégration maghrébine auxquels aspirent les peuples mauritanien et marocain.

En tant que secrétaire général du parti de l’Istiqlal, « nous sommes tous engagés dans cette orientation et allons travailler avec nos frères du parti de l’Union pour la République (UPR, NDLR : parti au pouvoir en Mauritanie) », a encore dit M. Baraka.

Algérie : Abdelaziz Bouteflika promet des élections anticipées en cas de réélection

Alors que la vague de contestations ne cesse de gagner les grandes villes en Algérie, le président sortant Abdelaziz Boutelfika, candidat à un cinquième mandat, a déposé ce dimanche soir son dossier de candidature, tout en annonçant qu’en cas de réélection le 18 avril prochain, il n’ira pas au bout de son mandat.Abdelaziz Bouteflika a fait des annonces fortes après avoir déposé sa candidature pour la présidentielle du 18 avril prochain. Un cinquième mandat et une élection présidentielle anticipée. La décision a surpris beaucoup d’observateurs mais Abdelaziz Bouteflika espère qu’avec cette annonce, il va calmer la révolte des Algériens qui réclament son départ.

 Alors que plusieurs jeunes manifestent contre sa candidature depuis plusieurs jours, le président sortant Abdelaziz Bouteflika a maintenu sa candidature. Il déposé son dossier de candidature ce dimanche coïncidant au dernier jour de dépôt des dossiers pour la présidentielle du 18 avril 2019.

Le président sortant a missionné son nouveau directeur de campagne, Abdelghani Zaalane, de lire une lettre dans laquelle il se dit « déterminé», s’il était réélu, à «assumer la responsabilité historique de la concrétisation de l’exigence fondamentale du peuple, c’est-à-dire le changement du système». 

 Dans la lettre, Bouteflika dit vouloir organiser «une élection présidentielle anticipée» et s’engage à ne «pas être candidat à cette élection qui assurera sa succession». 

Abdelaziz Bouteflika se présente à un cinquième mandat, malgré la pression de certains manifestants qui réclament son départ. Ce dimanche, plusieurs centaines d’étudiants ont manifesté en scandant «Bouteflika dégage!» ou «Pas de cinquième mandat pour Bouteflika » dans plusieurs villes du pays, à Oran, Constantine ou Annaba, et à Alger, où ils ont convergé vers le palais présidentiel d’el-Mouradia et vers le Conseil constitutionnel.

 

Plus de 12 millions de dollars du Japon pour la pêche en Mauritanie

Le Japon a octroyé une subvention de 1.425.000.000 de yen, soit quelque 12,8 millions de dollars US, à la Mauritanie pour construire des laboratoires d’inspection et d’analyses de l’Office national d’inspection sanitaire des produits de la pêche et de l’aquaculture (ONISPA) à Nouadhibou.Ce financement a pour but de renforcer les capacités de l’ONISPA en matière d’analyse et de contrôle sanitaire des produits de mer. Il a fait l’objet d’un échange de notes signés, mercredi à Nouakchott, par le ministre de l’Economie et des Finances mauritanien, Moctar Ould Diay, et le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères japonais, Sato Masahisa.

Ce dernier effectue une visite en Mauritanie au cours de laquelle il a été reçu mercredi à Nouakchott par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Selon le ministre Ould Diay, la subvention nippone revêt une grande importance pour la garantie de la salubrité des produits halieutiques en Mauritanie. Il a ajouté, dans un mot au cours de la cérémonie de signature, que la construction de tels laboratoires modernes et équipés de technologies de pointe, permettra d’assurer la conformité aux normes internationales de qualité des produits halieutiques.

Le ministre mauritanien a rappelé que les perspectives prometteuses du secteur des pêches dans son pays, sont le résultat de l’action  continue visant à l’intégrer à l’économie nationale. Cette intégration, a-t-il expliqué, passe par le développement industriel, la transformation des produits de pêche et la modernisation des filières, ce qui conduira au renforcement de la production, à l’augmentation des exportations et à la création davantage d’opportunités d’emplois.

Macky Sall remporte le vote des Sénégalais de Mauritanie

Le président sortant, Macky Sall a, lors du scrutin de dimanche, remporté largement le vote des Sénégalais établis en Mauritanie grâce à un score de plus de 57% des suffrages, a-t-on appris auprès du vote à Nouakchott.Sur un total de votes validés de près de 9.600, M. Sall a obtenu plus de 5.400 voix contre un peu plus de 2.700 (près de 29%) pour Idrissa Seck et environ 1.360 (14%) pour Madické Niang.

Le vote des Sénégalais de Mauritanie, dont le nombre d’inscrits s’élève à 28.664, a eu lieu dans 49 bureaux : 42 à Nouakchott, 6 à Nouadhibou et 1 à Rosso.

Mali : la Minusma déplore l’assassinat de trois soldats guinéens

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a annoncé, samedi, la mort de trois Casques bleus guinéens, se disant être « choquée par leur lâche assassinat» vendredi soir dans un braquage près de Bamako.« Hier soir vers 22:00, des Casques Bleus de la Minusma qui partaient en permission à bord d’un véhicule de location, ont été attaqués par des hommes armés non identifiés sur la route de Siby à 44 km au sud-ouest de Bamako », écrit la Minusma dans un communiqué reçu à APA.

Selon le texte, trois d’entre eux ont été tués et un autre blessé. « Un civil, qui conduisait le véhicule, a également été blessé », ajoute la Minusma.

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Mali, Mahamat Saleh Annadif s’est dit « choqué par ce lâche assassinat » et l’a fermement condamné.

« Attaquer les Casque bleus, c’est attaquer la paix même au Mali », a dit le diplomate, soulignant que « la Minusma reste déterminée à travailler à l’œuvre de paix aux côtés des Maliens ».

Les Casques bleus tués se rendaient dans leur pays, la Guinée.

Finale Fintech Challenge: six start-up décrochent des partenariats avec le groupe BCP du Maroc

Six start-up ont décroché des partenariats avec le groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc à l’issue d’un «processus de sélection approfondi » dans le cadre de la première édition du programme Open Innovation du groupe dénommé, «Fintech Challenge» , rapporte un communiqué du groupe transmis, jeudi, à APA.Ces start-up ont proposé des « solutions dans les domaines du mobile wallet, du marketing digital, de l’inclusion financière, de la digitalisation des processus, ou encore des objets connectés »,  et elles deviennent de «facto des partenaires du groupe BCP et verront leurs solutions déployées au sein de la Banque et de ses filiales », précise le communiqué.

Ce partenariat permettra au « groupe de déployer rapidement de nouvelles solutions agiles pour répondre aux besoins évolutifs de nos marchés », a déclaré le Directeur général du groupe BCP en charge de l’international, Kamal Mokdad cité par le communiqué.

Poursuivant, il a adressé ses félicitations aux « six start-up gagnantes pour la qualité de leur mobilisation et des solutions proposées ». Pour lui, cette phase de collaboration permettra à ces start-up d’accéder ainsi à un « large écosystème bancaire au Maroc et en Afrique subsaharienne ».

En novembre dernier, le groupe BCP a lancé la première édition de son «Fintech Challenge», visant à identifier les start-up les plus prometteuses en vue de co-construire et de déployer des solutions innovantes en réponse à des problématiques de métiers clés.

L’appel à candidature clôturé le 23 décembre 2018 a connu un succès auprès des start-up d’Afrique et d’ailleurs, avec plus de 1200 manifestations d’intérêts reçues en provenance de 34 pays.

 A l’issue de cette sélection, une vingtaine de start-up finalistes issues de 11 pays différents ont été invitées à participer au Bootcamp de Bouznika,  une ville balnéaire marocaine.