Des taxis en arrêt de travail à Abidjan pour dénoncer une « pratique illégale »

Le transport interurbain était perturbé mardi dans certains quartiers d’Abidjan, à la suite d’un arrêt de travail de plusieurs taxis pour dénoncer une « pratique illégale » de véhicules personnels sur l’application de Yango et Uber.

Dans des communes populaires telles que de Yopougon, Treichville et Adjamé, plusieurs taxis ont stationné pour éviter que certains syndicalistes endommagent leurs véhicules. Cependant, au Plateau ou encore à Cocody, la circulation était fluide.

L’Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), a décidé le 25 octobre 2021, d’observer un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021, renouvelable, pour dénoncer « la pratique illégale des véhicules personnels » sur l’application Yango et Uber. 

Ce mot d’ordre d’arrêt de travail a été initié par l’organisation au regard de ses différentes réclamations qui du reste n’ont pas connu de suite favorables, indique une note consultée par APA. 

Les taxis intercommunaux se plaignent notamment de ce qu’ ils sont soumis au paiement de charges fiscales et d’assurances auxquelles les véhicules personnels opérant via l’application de Yango et Uber parviennent à se soustraire. 

L’association trouve « inacceptable que des personnes exerçant la même activité ne soient pas assujetties aux mêmes obligations ». Elle invite Yango et Uber à « respecter » les conditions requises pour faire le transport de taxis compteurs ou cesser de faire la concurrence déloyale. 

Suite à des discussions avec le ministère des Transports et au regard des « avancées » de la réglementation des textes législatifs, l’ACTC a suspendu lundi soir son mot d’ordre de grève. Mais, des agressions visant les « véhicules Yango » ont empêché mardi des taxis de rouler par endroits. 

Ouverture à Abidjan de la finale de Huawei ICT Competition 2021-2022

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a procédé mardi à Abidjan, à l’ouverture de la finale de Huawei ICT Competition 2021-2022, mettant aux prises 90 étudiants.L’ouverture du concours a été faite à l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC), à Abidjan. Une autre cohorte compose à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro.

« Je suis venu encourager Huawei et les étudiants de l’ESATIC, de l’INPHB et de toutes les écoles supérieures de la Côte d’Ivoire qui ont participé à ce concours », a indiqué à la presse M. Roger Adom, en marge de l’ouverture de la compétition 

Pour le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, « il est nécessaire que nous ayons de nombreux jeunes formés dans les technologies de l’information,  de la télécommunication qui sont les technologies de l’avenir ». 

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, « forme aujourd’hui environ 400 jeunes par an (et) ce n’est pas suffisant, il faut former encore plus et il faut encourager les jeunes à se lancer dans ce domaine là ». Le pays ambitionne d’être le hub digital de l’Afrique de l’Ouest.

De ce fait, dans les domaines tels « la cybersécurité, la data analyse (….) l’internet des objets et dans l’innovation, nous devons avoir des jeunes formés, des jeunes compétents afin que la Côte d’Ivoire devienne un pays où il y a des champions » dans ces domaines, a-t-il soutenu.

Pour sa part, le directeur général de Huawei technologies Côte d’Ivoire, Lionel Liu, s’est dit convaincu que « le développement des talents des TIC, constitue l’avenir de l’Etat et on partage la même vision du gouvernement ivoirien ».

« Le gouvernement veut transformer la Côte d’Ivoire comme un hub digital de l’Afrique de l’Ouest, on partage la même vision, et c’est dans ce sens qu’on a initié ce Huawei ICT Competition », a ajouté M. Lionel Liu.

Il a assuré que l’entreprise va poursuivre ses efforts dans le développement des talents des TIC, relevant que la compétition couvre beaucoup de domaines, comme l’intelligence artificielle, le networking ou le cloud computing.  

« Dans l’ensemble, on a 22 domaines à offrir mais on a commencé avec 5 domaines », a-t-il fait savoir, ajoutant que « dans les phases à venir, on va commencer les autres domaines pour que les étudiants de la Côte d’Ivoire puissent bénéficier de beaucoup de contenus ».

A l’issue de cette phase finale, dix lauréats seront retenus. Evoquant la suite, M. Lionnel Liu a souligné qu’ avant la Covid-19, il était prévue une visite de deux semaines en Chine, mais compte tenu de la pandémie ils sont contraints de les faire voyager, peut-être, dans un autre pays développé dans le numérique et où il y a des laboratoires de technologies. 

Cela devrait leur permettre de « voyager et de regarder le monde extérieur et expérimenter les nouvelles technologies et à leur retour, on va les aider à trouver des entreprises comme la nôtre ou des entreprises partenaires pour les aider à faire de l’implémentation », a-t-il poursuivi.

Avant cette évaluation qui se déroule en ligne, sous forme de QCM (Questions à choix multiples), le géant Télécom chinois a assuré une formation au profit des 90 étudiants sélectionnés sur 500 postulants issus de différents instituts et grandes écoles à travers la Côte d’Ivoire.

La formation a eu lieu sur deux sites, en présentiel, notamment à l’ISTC Polytechnique, un institut des Télécoms et technologies de l’audiovisuel sis à Abidjan, et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, du 19 au 23 octobre 2021. 

Parmi ces 10 étudiants lauréats, trois seront retenus pour participer mi-novembre à la compétition régionale Afrique de l’Ouest, un concours impliquant quatre pays de la sous-région ouest-africaine: la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Burkina Faso et le Bénin. 

Ensuite, ils prendront part en février 2022 à la compétition régionale Afrique du Nord. Si l’équipe représentant la Côte d’Ivoire se hisse en tête du peloton, elle affrontera lors d’une finale internationale d’autres pays du monde, en Chine.  

La compétition est adressée aux étudiants en cours de formation des écoles et universités de Côte d’Ivoire. Les lauréats au concours régional obtiendront une certification de Huawei  (HCIA, HCIP ou HCIE).

Huawei ICT Competition est une compétition initiée par le groupe Huawei dans le but de développer les talents de l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, et de soutenir l’intégration de l’industrie et de l’éducation.

Cedeao : un sommet extraordinaire sur le Mali et la Guinée

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) va se réunir en sommet extraordinaire le 7 novembre prochain pour statuer sur l’évolution de la transition au Mali et en Guinée.

Le chef de l’Etat ghanéen Nana Akufo-Addo qui assure la présidence de l’Organisation régionale a eu l’onction de ses pairs chefs d’Etat pour organiser ce sommet dimanche prochain, renseigne Radio France internationale (Rfi). Après la visite du président ghanéen à Bamako le 17 octobre dernier, une délégation de la Cedeao s’est rendue pour la troisième fois en Guinée la semaine dernière depuis le putsch contre le président Alpha Condé le 5 septembre 2021, pour s’entretenir avec les nouvelles autorités de transition.

Ce sommet des chefs d’Etat, sera donc l’occasion pour le président ghanéen de faire le point sur ces missions et surtout d’avoir l’avis de ses autres collègues sur la conduite à tenir dans le processus de transition en Guinée et surtout au Mali.

Le dossier malien sera au cœur des débats à un peu plus de trois mois de la Présidentielle et des Législatives qui doit en principe se tenir le 27 février 2022. Un scrutin couplé fortement compromis après les récentes sorties des autorités de la transition malienne.

Lors de sa dernière visite à Bamako, Nana Akufo-Addo avait délivré « un message de fermeté » aux autorités de la transition malienne. Il avait rappelé au chef d’Etat Assimi Goïta l’engagement de son pays à publier un chronogramme de la transition avant la fin du mois d’octobre.

En un mot, la Cedeao voulait y voir clair sur la fin du processus de transition. Chose qu’il n’a pas obtenue des autorités maliennes qui posent l’argument sécuritaire sur la table. « L’insécurité et le terrorisme ont occupé de 60 à 80% de notre territoire » a soutenu le Premier ministre Choguel Maïga devant une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies en visite à Bamako le 23 et 24 octobre dernier.

« Les élections ne sont pas une fin en soi, aucun acteur majeur ne peut aller battre campagne en dehors des capitales régionales. Nous travaillons donc à créer le minimum de condition de sécurité pour avoir une large frange de la population, y compris les réfugiés qui doivent revenir au pays pour aller aux élections », a-t-il expliqué. Le Premier ministre du Mali d’informer la communauté internationale d’un « nouvel agenda précis, argumenté, documenté » en cours d’élaboration « sur la durée de la transition après la date du 18 février 2022 ».

Une sortie qui devrait avoir une certaine résonance au sein de la Cedeao qui avait suspendu le Mali de ses instances le 30 mai 2021 après le double putsch des militaires. L’organisation intergouvernementale ouest-africaine fait face à plusieurs options parmi lesquelles, accepter une prorogation de la transition pour mieux étudier le futur agenda électoral proposé par la junte au Mali ou envisager de corser les sanctions.

Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon : les lauréats de la 8e édition connus

Rolf Steve Domia Leu Bohoula, journaliste centrafricain et Mahamat Hassane Zara, technicienne tchadienne sont les vainqueurs de ce prix créé en 2014 par France Médias Monde.On connaît l’identité des lauréats 2021 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Durant une émission spéciale de « 7 Milliards de Voisins », diffusée ce mardi, Rolf Steve Domia Leu Bohoula et Mahamat Hassane Zara ont appris en direct la bonne nouvelle.

« Ils remportent une formation de quatre semaines à Paris (France), entièrement prise en charge, au cours du premier trimestre 2021, sous réserve de conditions sanitaires le permettant », informe un communiqué de Radio France Internationale (RFI).

Titulaire d’une licence professionnelle en journalisme, Rolf Steve Domia Leu Bohoula, 25 ans, a réalisé « un reportage sur le règlement des conflits par la justice coutumière » dans son pays, la République centrafricaine.

De son côté, Mahamat Hassane Zara (33 ans), technicienne à la Radio Ndarason Internationale, a plongé le jury dans l’univers des couturiers ambulants « à travers les bruits de la grande ville ».

Au total, précise le document, plusieurs centaines de candidatures ont été déposées cette année. Dix techniciens et autant de journalistes ont été sélectionnés pour subir, pendant trois semaines, une formation à distance.

Pour départager ces professionnels, venant de dix pays d’Afrique, il a été demandé aux journalistes de rendre un reportage sur le thème « Dialogue et tolérance » et aux techniciens sur le thème « Les petits métiers de la rue ».

La Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon est ouverte à 25 pays d’Afrique francophone : Algérie, Bénin, Burkina, Burundi, Cameroun, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Niger, Centrafrique, République démocratique du Congo, Sénégal, Seychelles, Tchad, Togo, Tunisie et Rwanda.

Cette distinction porte les noms d’une journaliste et d’un technicien de RFI assassinés il y a huit ans jour pour jour à Kidal, au Nord du Mali, dans l’exercice de leurs fonctions.

Mali : « les civils de Ségou en danger » (ONG)

Selon Human Right Watch, dans cette région, située à 240 kilomètres de la capitale Bamako, « l’impunité persiste » pour des meurtres présumés commis par des militaires et des islamistes.C’est un signal d’alerte. Il y a juste une semaine, « huit personnes, dont un jeune garçon et un octogénaire, ont été retrouvées mortes » à N’Dola, un village de Ségou, au Centre du Mali. Un villageois a fait savoir à Human Rights Watch que les victimes « avaient été exécutées lors d’une opération antiterroriste du gouvernement ».

L’exécutif a reconnu que « les Forces armées maliennes (Fama) ont bien mené une opération » ce jour-là près de N’Dola mais nie « toute implication dans des exécutions extrajudiciaires ». Dans cette partie du pays, des affrontements opposent depuis fin 2020 le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim) et l’armée parfois soutenue par des groupes d’autodéfense.

À Ségou, Human Rights Watch a reçu « des informations d’allégations distinctes concernant d’autres abus plus récents notamment le meurtre d’un sage dans un village par les forces de défense locales et la décapitation d’un membre des forces de défense civile capturé par un groupe armé islamiste ».

Sur les sept « cercles » (zones administratives) de cette région, cinq étaient « occupés » par le Gsim, d’après un responsable de Ségou contacté par l’Organisation Non Gouvernementale. Les jihadistes y chassent les enseignants, les professionnels de la santé, attaquent les agriculteurs et organisent le blocus de villages.

Toutes choses qui font que « des dizaines de milliers de villageois ont fui leurs foyers » ces derniers mois, à en croire un sage de Ségou. Pour Human Rights Watch, « le gouvernement malien devrait faire davantage pour exercer sa responsabilité de protéger les civils », non sans lui demander d’ « enquêter sur les allégations d’abus commis par l’armée ainsi que par les groupes armés d’opposition, et traduire les responsables en justice ».

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de l’ébullition du champ politique à deux mois des élections locales.« C’est la grande rébellion à Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) », constate Les Echos. Ce journal signale que des responsables de la coalition au pouvoir « tiennent tête à Macky Sall » en présentant des listes parallèles.

Tribune estime que « la rébellion encercle Macky Sall » au point que ce quotidien se demande si Benno Bokk Yakaar va « survivre aux contestations nées des investitures » pour les joutes du 23 janvier 2022.

« Et si Macky (Sall) était derrière » ces listes parallèles, s’interroge WalfQuotidien. En tout cas, le Parti Socialiste (PS), membre de la mouvance présidentielle, « a donné carte blanche à ses responsables qui n’ont pas été investis pour constituer leurs propres listes ».

De son côté, Libération liste les politiques qui osent défier l’autorité de Macky Sall. Il s’agit notamment de Mame Boye Diao, Mary Teuw Niane, Mame Mbaye Niang, Diène Farba Sarr, Sory Kaba, Me Aliou Sow et Jean-Pierre Senghor.

Pour l’heure, informe Le Soleil, le dépôt des cautions pour participer à ces élections « se poursuit à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) jusqu’au mercredi 3 novembre ». Le quotidien national remarque néanmoins que « ce n’est pas encore le grand rush ».

D’après Dakar Times, « 66 listes » de partis ou coalitions ont déjà déposé leurs cautions à la CDC. Sud Quotidien indique que ces Locales et les Législatives à venir ont tout d’un « test présidentiel » pour Macky Sall. A en croire ce journal, le président de la République « se prépare à la conservation du pouvoir en 2024 pour lui ou son dauphin qu’il protège intelligemment ».

Dans les rangs de Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, en langue wolof), « Khalifa lave le linge “ Sall ” », note L’Observateur. Selon ce quotidien, le Coordonnateur de la conférence des leaders de cette coalition de l’opposition travaille « à stabiliser les listes » dont celle de Dakar où Barthélémy Dias brigue le fauteuil de Soham Wardini, la maire sortante.

A Ziguinchor (Sud), Ousmane Sonko de la coalition Yewwi Askan Wi a officialisé sa candidature pour devenir « le 6e maire » de la ville, indique Le Quotidien. L’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines multiplie les déplacements dans cette partie du pays. Malheureusement, « trois » personnes ont perdu la vie, hier lundi, dans l’accident de son cortège à Nioro (Centre), regrette ce journal.

Les prix des carburants restent inchangés en novembre 2021 en Côte d’Ivoire

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, restent inchangés à 615 Fcfa le litre, pour la période du 1er au 30 novembre 2021 en Côte d’Ivoire, selon une note du ministère ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, parvenue lundi à APA.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 Fcfa et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2 000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5 200 Fcfa. Ces deux catégories de bouteille sont beaucoup utilisées dans les ménages en Côte d’Ivoire.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Vagondo Diomandé prône la cohésion sociale dans l’ouest ivoirien

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, le Général de corps d’armée, Vagondo Diomandé a prôné, vendredi, la cohésion sociale dans l’ouest ivoirien dont il est originaire.

Le ministre Vagondo Diomandé a effectué une visite familiale à Kabakouma, son village maternel, dans l’extrême ouest du pays. Au cours de cette visite, il s’est entretenu avec la grande chefferie régionale conduite par Gloudeu Dan et Pascal Gué sur les questions de développement de leur localité, rapporte une note d’information transmise à APA, dimanche.

Il a également saisi cette occasion pour parler des liens qui l’unissent à Kabakouma. «Diomandé Vagondo vient aussi de Kabakouma, parce que ma mère est originaire de ce village (…) Je viens donc chercher auprès de vous la bénédiction de mes parents pour réussir la mission qui m’a été confiée par le président de la République», a expliqué le ministre.

Abordant les sujets liés au développement et à la cohésion sociale, le Général de corps d’armée a exhorté ses parents à l’union et surtout à cultiver et à entretenir l’esprit de solidarité.

A ce propos, il a rappelé qu’« un seul doigt de la main ne peut soulever un poids, c’est ensemble que nous soulèverons des montagnes». Pour lui, cette solidarité doit s’imposer à tous les fils et filles afin que Kabakouma s’inscrive résolument sur le chemin d’un développement durable.

Cette rencontre a été une opportunité pour les populations de faire des doléances et de célébrer leur fils qui pour eux   «se tient prêt à les accompagner pour le développement de la région».

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité a débuté sa visite par un acte symbolique en allant  s’incliner sur la tombe de l’ex-Chef d’Etat, le Général Robert Guéï.  Il  avait à ses côtés, l’honorable Mireille Guéï, la fille de feu Robert Guéï.

 « Je viens saluer mes parents, je viens saluer ma famille. Je viens m’incliner sur la tombe de mon oncle, qui a été pour moi, ce que peut-être un modèle pour chacun de nous », a déclaré le Général Vagondo Diomandé.

Jean-Marc Yacé élu à la tête de la fédération ivoirienne de taekwondo

Jean-Marc Yacé a été élu, samedi, président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (FITKD) avec 68,85% des voix pour un mandat de quatre ans, à l’issue d’une Assemblée générale élective qui s’est déroulée à Abidjan.

Les travaux de cette Assemblée générale élective se sont déroulés au centre sportif, culturel et des TIC ivoiro-coréen Alassane Ouattara d’Abidjan  avec un quorum affiché  à 93%.

Me Jean-Marc Yacé, ceinture noire 5e Dan remplace Me Bamba Cheick Daniel qui a accédé à la tête de Fédération ivoirienne de Taekwondo, en 2008. Le nouveau président de la fédération, également maire de la commune de Coocody (Est)  a obtenu 157 voix sur les 229 exprimées, soit 68,85%.

Il a appelé au rassemblement pour le rayonnement de ce sport. « J’invite tous les acteurs à se mettre ensemble pour œuvrer pour le rayonnement du taekwondo », a lancé Me Yacé, remerciant dans la foulée le président sortant, toutes les ligues et les acteurs venus de l’extérieur pour cette élection.

Sept candidats étaient annoncés à cette élection, mais seulement  trois y ont finalement pris part. Il s’agit de Jean-marc Yacé, Appolos Johnson Lelou et Tahirou Bathily. Les quatre autres que sont Ibrahima Soumahoro, Alain Stanislas Zunon, Amadou Keïta et Patrick Remarck ont boycotté le scrutin.

Au niveau du Commissariat aux comptes, sur 231 délégués présents, 227 suffrages ont été effectivement exprimés. La liste unique conduite par Boti Bi Cham l’a emporté avec 201 voix contre 26 bulletins nuls.

Guinée: lancement d’un projet de 28,3 millions dollars pour réduire les importations de riz

Un programme visant à réduire la dépendance aux importations de riz en Guinée a été officiellement lancé avec l’appui du Fonds «Lives and Livelihoods», une initiative multilatérale de développement créée par la Banque islamique de développement (BID) et les partenaires à la coopération au développement.

La Banque et le ministère de l’Agriculture et de l’élevage de la Guinée ont marqué cette occasion le 18 octobre dernier, faisant de la nation encore un autre pays membre de la Banque islamique de développement en Afrique de l’Ouest à donner le coup d’envoi du Projet régional de la chaîne de valeur du riz (PRCVR), par une réunion de travail regroupant les parties principales prenantes pour établir une feuille de route pour le projet en Guinée.

La Guinée est parmi le premier groupe de pays d’Afrique de l’ouest accompagnés par le Fonds LLF dans le cadre du Programme régional de développement de la chaîne de valeur du riz. Les autres pays sont la Gambie, le Niger, le Sénégal et la Sierra Leone.

Le projet de chaîne de valeur du riz en Guinée a été lancé grâce à un financement concessionnel de 28,3 millions de dollars des États-Unis du Fonds « Lives and Livelihoods » (LLF), des ressources du Fonds de solidarité islamique pour le développement et de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

Ce projet vise à réduire de 10 % le niveau élevé des importations de riz en Guinée et à renforcer la croissance économique non seulement par l’amélioration de la production et de la productivité, la transformation et la commercialisation, mais aussi le renforcement de la participation du secteur privé.

 « Nous sommes reconnaissants au Fonds Lives and Livelihoods  et à ses donateurs pour leur appui dans le cadre du Programme régional de la chaîne de valeur du riz. L’amélioration de la production nationale de riz est une priorité pour la Guinée », a déclaré Dr Samoii Béavogui, Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’élevage de Guinée.

« Grâce à des initiatives telles que le Projet de chaîne de valeur du riz, nous assistons à une augmentation des investissements dans ce domaine, qui permet d’améliorer la productivité et de multiplier les possibilités d’emploi, en particulier chez les jeunes », a-t-il poursuivi.

Le Fonds Lives and Livelihoods  s’appuie sur un modèle de financement innovant qui associe le capital de prêt de la BID et les subventions des donateurs régionaux et internationaux pour offrir des prêts concessionnels.

Le Programme régional de la chaîne de valeur du riz (RRVCP) vise les pays membres de la BID situés en Afrique de l’ouest qui ont une autosuffisance en riz faible à intermédiaire, allant de 12% au Niger à 69% en Guinée. Le déficit est comblé par des importations qui, dans leur ensemble, leur coûtent plus de 1,2 milliard de dollars des États-Unis par an.

Musa Sillah, directeur du bureau régional de la Banque islamique de développement à Dakar, Sénégal, a déclaré  qu’«en dotant les pays d’Afrique des moyens d’investir dans leur propre secteur rizicole, le Fonds  Lives and Livelihoods  veut les aider à améliorer leur productivité et leur compétitivité et à moins dépendre des importations ».

«Les petits producteurs pourront augmenter leurs revenus, améliorant ainsi les conditions de vie de centaines de milliers de personnes, surtout dans les zones rurales. Au Fonds Lives and Livelihoods, nous estimons que c’est le moyen le plus efficace de sortir les gens de la pauvreté, puisque cela permet de sauver des vies aujourd’hui et de garantir des moyens de subsistance durables pour l’avenir », a-t-il conclu.

Denrée de base en Guinée, le riz, est principalement produit par des petits exploitants dans les zones rurales où vivent près de 80 % de la population. Pourtant, cela ne suffit pas, notamment du fait de la faible productivité, les rendements des petites exploitations étant généralement inférieurs à 2 tonnes à l’hectare.

Par conséquent, le pays importe environ 600 000 tonnes de riz par an. Cette situation peut être rapidement inversée, étant donné l’énorme potentiel dont dispose le pays. Il s’agit par exemple, du potentiel d’irrigation de la Guinée qui est estimé à 364 000 hectares, dont 30 200 seulement sont actuellement aménagés.

La vision 2030 de la Côte d’Ivoire au menu de la 5e Journée nationale du partenariat

La 5e édition de la Journée nationale du partenariat (JNP) est prévue pour les 08 et 09 novembre prochains à Abidjan autour du thème, « partenariat Etat/secteur privé pour la réalisation de la vision 2030 de développement de la Côte d’Ivoire ».Le président du Comité scientifique de cette édition, Charles Zoko Sébé, par ailleurs inspecteur général de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et consultant en dialogue public privé,  parle de cette édition dans cet entretien.

Qu’est-ce qui a présidé au choix de ce thème pour cette 5e édition de la JNP ?

La période 2011 à 2019 a été marquée par une performance économique vigoureuse de notre pays, le hissant dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde.

 Cette performance résultait de la mise en œuvre de réformes structurelles et sectorielles d’envergure, à travers la réalisation des plans nationaux de développement 2012-2015 et 2016-2020, qui ont donné à notre économie des fondements solides.

La dynamique a cependant été considérablement ralentie avec la survenue de la crise sanitaire de la Covid-19. Dans un contexte économique sensiblement plus favorable à celui de l’année dernière, les principaux enjeux résident à présent dans la relance économique pour permettre à notre pays de reprendre la trajectoire de croissance accélérée tout en capitalisant les leçons tirées de cette situation de crise.

Ces enjeux sont en cohérence avec la vision prospective Côte d’Ivoire 2030 du gouvernement qui devrait consacrer le doublement des performances socio-économiques de notre pays comparativement à la précédente décennie.

Pour la réalisation de cette vision, le Gouvernement entend s’appuyer sur un lien étroit entre l’Etat et le secteur privé. Il était donc nécessaire de s’interroger et d’apporter des réponses sur la démarche conjointe à suivre par les deux parties à partir de la situation actuelle de relance post-covid jusqu’à l’échéance 2030, d’où le choix de ce thème.

En prélude à cette 5e édition, les travaux préparatoires du comité scientifique ont été lancés, le 06 octobre dernier. Comment est constitué ce comité et en quoi consistent ces travaux préparatoires ?

La JNP est un challenge qui ne peut se réaliser sans la conjugaison des intelligences issues des parties prenantes provenant à la fois du secteur public, du privé ainsi que des partenaires techniques et financiers. C’est cet ensemble qui constitue l’ossature du comité scientifique.

Les acteurs du dialogue public privé ont donc été sollicités, depuis les démembrements de l’Etat, par les ministères techniques et les institutions, jusqu’au secteur privé, le patronat (la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises, l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire) et les chambres consulaires (la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, la Chambre nationale de métiers de Côte d’Ivoire, et la Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire ).

C’est le lieu de les remercier et de leur rendre hommage pour la quantité et la qualité du travail abattu, et pour leur attachement à la qualité et à la durabilité du dialogue public privé.

Il s’est agi d’éplucher les termes de référence (TDR) de la version 2021 de la JNP et de proposer des documents livrables qui seront soumis aux autorités pour permettre à notre pays de continuer sa marche vers le développement.

Le représentant du ministre de l’Economie et des finances, a affirmé lors de cette cérémonie de lancement tout l’intérêt du gouvernement pour les travaux ouverts au sein du comité scientifique. Quel commentaire cela vous inspire ?

C’est tout l’essence de la JNP qui se présente comme un grand moment de réflexion des parties prenantes du Dialogue public privé au sein du comité scientifique en vue de formuler de façon concrète des orientations au gouvernement sur les différentes thématiques. Nous nous réjouissons donc de cet intérêt de notre tutelle et du gouvernement de façon plus large.

Quelles sont les grandes articulations de cette JNP 2021 ?

La JNP 2021 sera articulée autour des activités qui ont contribué au succès des précédentes éditions : la conférence inaugurale animée par le Premier ministre, les panels de haut niveau, les rencontres Business to Government, les ateliers thématiques et l’atelier sous-régional qui réunira les points focaux en charge du dialogue public privé dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

L’innovation de cette édition est l’étalement sur deux journées de l’évènement en vue de renforcer les échanges sur les programmes majeures de la politique de développement du secteur privé.

Abidjan accueille Africa open innovation summit 2021 en novembre

La première édition de l’Africa Open Innovation Summit (AOIS), un évènement professionnel, pour l’Afrique, dédié à l’innovation bâtie sur les standards ouverts et sur le cloud se tiendra les 25 et 26 novembre 2021 à Abidjan.

Ce rendez-vous de la capitale économique ivoirienne se déroulera autour du thème «cloud et open source, opportunités pour la souveraineté numérique en Afrique» avec comme objectif général, «développer l’industrie numérique locale par l’appropriation et la vulgarisation des systèmes ouverts ».

Africa open innovation summit se donne pour mission de mettre en lumière toute la valeur d’innovation africaine, et d’apporter une contribution au développement des économies et industries numériques africaines.

Selon Christelle Assirou, CEO de ICTINA, la structure organisatrice de AIOS, « l’open source a redistribué les cartes tant pour les Etats que pour les entreprises en redistribuant les cartes tant au niveau infrastructure, logiciel que juridique ».

« Un enjeu de souveraineté à la croisée de la donnée, des infrastructures, de la sécurité se profile avec l’accélération de la transformation numérique », a-t-elle ajouté dans une note d’information transmise à APA, samedi.

L’Afrique attire aujourd’hui à la fois les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) et les NATU (Netflix, AirBnb, Tesla, Uber), mais aussi de nombreux autres acteurs importants du secteur numérique.

Avec l’open innovation, un ensemble de concepts tels que l’open source, l’open hardware, l’open data, l’open content, l’open access, l’interopérabilité, etc… sont embarqués dans le projet et représentent les sources de toute la dynamique d’innovation technologique dans le monde et aussi en Afrique.

Promouvoir et rendre accessible aux décideurs, aux entreprises, et aux usagers les innovations technologiques à forte valeur ajoutée ainsi que développer des synergies d’affaires et des collaborations de travail entre les parties prenantes du développement de l’économie numérique sont des objectifs spécifiques poursuivis par ces assises d’Abidjan.  

Elles visent également à accélérer l’éclosion de la production de contenus locaux en s’appuyant sur les systèmes ouverts et à construire une industrie numérique et des services cloud adaptés aux réalités locales.

Près de 3000 visiteurs, 15 organisations et entreprises exposantes sont attendus à cette  première édition qui sera meublée par  50 rendez-vous B2B, un évènement thématique inclus, un hackathon de 24 h portant sur les solutions open source et sur l’innovation.

Les gouvernements, les institutions de la République, les administrations publiques, les sociétés et agences d’Etat, les institutions financières, les autorités de régulations, les grandes entreprises, les PMI/PME, les opérateurs et sociétés de télécommunication, les Fintechs, les éditeurs de logiciels propriétaires et open source, les sociétés d’assurance, associations, les équipementiers, et hébergeurs web et cloud constituent les premières cibles de cet événement.

Côte d’Ivoire: 28,5 millions d’arbres déjà plantés sur 50 millions visés en 2021

La Côte d’Ivoire qui vise, pour l’année 2021, le planting de 50 millions d’arbres, a atteint actuellement 28,5 millions d’arbres, soit un taux de réalisation de 57,8%.

Cette performance a été dévoilée, vendredi, par le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, lors d’une cérémonie marquant l’opération « 1 jour 50 millions d’arbres ».

L’opération, qui est à sa 3e édition, s’est tenue dans la forêt classée d’Anguédédou, dans la localité d’Anyama, au nord-Est d’Abidjan, en présence d’acteurs du secteur privé et des partenaires techniques et financiers.

Entamée depuis le 1er juin 2021, « sans interruption sur l’ensemble des régions et départements de Côte d’Ivoire en fonction de la saison des pluies, le bilan partiel indique à ce jour 28,538 millions d’arbres plantés, soit un taux de réalisation de 57,8% », a dit M. Alain-Richard Donwahi.

Mi-novembre 2019, le ministère des Eaux et forêts, a lancé l’opération « 1 jour 1 million d’arbres », la première, qui a permis le planting de 1,16 million d’arbres. A la seconde opération, lancée officiellement le 25 juillet 2020, cette phase dénommée « 1 jour 5 millions d’arbres », a permis de planter 6,449 millions d’arbres.

La forêt classée d’Anguédédou, constitue avec le Parc national du Banco, un véritable poumon vert du District d’Abidjan pour leur rôle régulateur climatique, d’oxygénateur et de réduction de la pollution atmosphérique.

L’objectif initial cette année était de 1 jour 10 millions d’arbres, a rappelé M. Donwahi, soulignant qu’au cours de l’année il a proposé 50 millions d’arbres, une vision ambitieuse, à la suite de sa reconduction au gouvernement.

« Il nous reste deux mois (novembre et décembre 2021) », a-t-il fait savoir, appelant toute la population dans sa diversité à planter, chacun et chacune un arbre.

La Côte d’Ivoire a perdu plus de 90% de son couvert forestier. Le pays, selon le dernier inventaire de sa forêt, dispose de 9,2% de forêts. La politique de l’Etat ivoirien vise à porter le couvert forestier à 20% d’ici à l’horizon 2030 avec le planting de 3 millions d’hectares de forêts.

La représentante du Pnud en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a salué la « vision et le leadership » du ministre des Eaux et forêts, assurant que son institution est prête à accompagner le pays.

Des ong, des entreprises et des organismes internationaux ont été distingués pour leurs actions citoyennes et leur engagement dans la protection et la gestion de l’environnement.

Le ministère envisage d’utiliser le drone planting de seed balls, qui largue des boules contenant des essences d’arbres. Ce drone fait un push de 10.000 seed balls par heure.   

Earth Love United et un réseau en partenariat pour l’éducation environnementale

L’organisation Earth Love United et le réseau des écoles Saint Vincent scellent un partenariat en vue d’une “éducation environnementale” de la planète.

En plein lancement de la Cop 26, la fondation Earth Love United et le réseau des écoles Saint Vincent ont officialisé leur partenariat, conscients des enjeux de l’éducation des jeunes générations.

La coopération entre les deux organisations permettra de mettre en place des actions concrètes, notamment dans le domaine de l’éducation et de l’environnement, avec l’ambition d’impacter plusieurs milliers d’enfants dans le monde.

Une étude réalisée par la société Kantar a mis en évidence la forte préoccupation des jeunes générations face au réchauffement climatique (60%). A l’inverse, les générations plus âgées ressentiraient beaucoup moins l’impact du réchauffement climatique sur leur vie quotidienne, selon le Pew Research Center.

« La fondation et les écoles Saint Vincent partagent une vision commune : nous pensons que les jeunes sont l’avenir de notre planète et qu’en les éduquant sur le changement climatique, nous assurons un monde plus sûr pour la prochaine génération », a mentionné Jean Missinhoun, président de la Fondation Earth Love United, ajoutant « c’est pourquoi l’éducation climatique est un pilier crucial pour la Fondation ».

Les activités résultant de cet accord permettront à la fondation ELU de déployer ses équipes dans les centaines d’établissements des réseaux scolaires Saint Vincent. La fondation ELU présentera aux enfants divers contenus et vidéos éducatifs.

La sensibilisation à l’environnement et au changement climatique feront désormais partie du programme scolaire. En effet, la fondation et le réseau des écoles Saint Vincent partagent cet objectif commun de se concentrer fortement sur l’éducation de la jeune génération.

« Les Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations Unies (17) appellent à des partenariats pour atteindre les objectifs. Nous sommes des leaders dans le domaine de la création de programmes d’enseignement basés sur des projets de citoyenneté pour connecter les communautés », a déclaré le Docteur John Patterson, directeur de l’école Saint Vincent.

Il a poursuivi en disant : « Nous nous réjouissons de collaborer avec la fondation pour créer un programme de sensibilisation au climat qui fonctionne en synergie avec l’action communautaire ».

Il s’agit d’une opportunité unique pour les élèves du réseau des écoles Saint Vincent et nos organisations partenaires, car ils bénéficieront de l’expertise d’une fondation à la pointe de la recherche sur le réchauffement climatique, avec ses 100 chercheurs, bénévoles et avocats spécialisés dans la justice climatique.

Les chercheurs de l’ELU ont mené des recherches sur le système de capture et de stockage du CO2 (CCS) basé sur un bioréacteur et la culture de quatre types de plantes (algues, herbes sous-marines, etc.).

Le résultat de ces recherches sera également révélé lors du sommet COP 26, la plus importante conférence de l’ONU sur le changement climatique.

Ce partenariat stratégique sera formalisé lors de la COP 26 en présence du Docteur John Patterson, directeur du réseau des écoles Saint Vincent, déjà reconnu pour son engagement en faveur du climat et de l’inclusion intercommunautaire.

Il a eu lieu en présence de Jean Missinhoun, président de la Fondation Earth Love United. Invités pour leurs réalisations innovantes, les élèves du Dr Patterson, accompagnés de l’équipe de la fondation, distribueront des graines de fleurs sauvages cultivées et récoltées par les élèves eux-mêmes.

Les représentants du réseau des écoles Saint Vincent présenteront également d’autres projets tels que “le banc magique” et “la boîte à vision”.

Fondée en 2020 par Jean Missinhoun, investisseur et philanthrope dans le domaine de l’énergie, Earth Love United est une organisation à but non lucratif qui vise à offrir un avenir meilleur, plus sûr et plus vert à l’humanité.

La fondation compte plus de 100 membres à travers le monde (chercheurs, avocats pour la justice climatique, marketing, scientifiques…), tous travaillant à distance. La fondation se concentre sur trois piliers principaux : éducation, recherche et innovation, changement climatique.

Depuis 1850, l’école Saint Vincent a une tradition d’excellence dans l’éducation et la prise en charge des enfants atteints de déficience visuelle. Elle se spécialise dans l’offre d’une éducation complète qui maximise la réussite scolaire, le développement personnel, l’indépendance et la confiance en soi.

L’établissement accueille des élèves de la première année d’études jusqu’à l’âge de 16 ans et propose des stages en journée, en journée prolongée et en internat. C’est la seule école confessionnelle d’Angleterre pour les enfants malvoyants.

La politique se paie la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi traitent largement de l’actualité politique liée aux investitures des candidats aux élections locales (municipales et départementales) du 23 janvier 2022. »Khalifa, Gackou, Amadou Bâ, Makhtar Cissé, Mimi Touré, Sonko, Kaba : Les grands absents des locales », titre L’As, informant que le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Aïssata Tall Sall renonce à sa candidature à la mairie de Podor (nord) qu’elle dirige jusque-là.

A propos des investitures de la majorité présidentielle Benno Bokk Yakkar pour ces élections locales, Sud Quotidien note un « jeu trouble de Macky ».

« Conquête de Dakar : Mission périlleuse pour Diouf Sarr  (ministre de la Santé, désigné tête de liste de Benno) », lit-on à la Une de Walf Quotidien. 

Le journal s’intéresse également à l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise « zappé du gouvernement et oublié des locales » avec ce titre : « Amadou Bâ, le mal aimé de l’Apr (Alliance pour la République, au pouvoir) ».

« Locales-Contestations à Benno Bokk Yakkar et dans l’opposition : Invesfissures », rapporte Le Quotidien dans sa première page, non sans préciser que Thiès, Fatick, Rufisque, Dakar, Saint-Louis sont des cas graves.

Pour EnQuête, « Macky mise sur son gouvernement » en investissant des ministres sur les listes de Benno pour les élections locales. « Un ministre est le représentant d’une localité et les gens s’identifient à lui », explique l’analyste politique, Bakary Domingo Mané.

Poursuivant, EnQuête informe que les ministres des Forces armées et des Affaires étrangères, Sidiki Kaba et Me Aissata Tall Sall sont hors course pour ces élections locales.

« Choix porté sur Racine Sy, désistement de Aïssata Tall Sall : La bataille de Podor n’aura pas lieu », titre Les Échos, dans lequel journal, Me Tall se justifie : « Après 12 ans à la tête de la commune de Podor, j’ai pris librement la décision de ne pas me présenter ».

« Choix des candidats de Benno Bokk Yakkar : Cacophonie généralisée dans le camp présidentiel. Grand-Yoff : le choix de Cheikh Bakhoum décrié. À Dakar et un peu partout, le Parti socialiste  (Ps) dépouillé. Parcelles : Alioune Badara Diouf s’agenouille devant Moussa Sy », détaille Les Échos.

Pendant ce temps, Vox Populi revient sur la fissure au sein de la coalition Wallu Sénégal et titre : « Me Wade-Pape Diop : Les raisons d’un clash ». Nos confrères expliquent que l’ex-président a jugé excessives les demande du leader de Bokk Gis-Gis à travers tout le Sénégal.

Le Soleil consacre sa Une à l’occupation des carrefours, espaces publics…et titre : « Au royaume de l’anarchie à Dakar ».

Côte d’Ivoire: un chef d’entreprise ébauche un plan de résolution des crises

Éric Thiam Sabates, vice-président et trésorier de l’Union des grandes entreprises de Côte d’Ivoire, a ébauché vendredi à Abidjan un plan de résolution des crises, en marge d’un panel, tenu à la clôture du forum économique ivoirien Cgeci Academy 2021.

Le forum économique Cgeci Academy, initié par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), s’est déroulé cette année autour du thème,   »Crises et résilience des entreprises en Afrique ».

M. Éric Thiam a évoqué, lors d’un panel qui avait pour sujet  » Comment se prémunir des crises commerciales ? », un plan de résolution des crises en entreprise, basé sur une démarche intelligente et résiliente. 

Les différents échanges ont ressorti que les entreprises peuvent être confrontées à une crise commerciale née d’une crise quelconque notamment politique, environnementale et sanitaire, comme la Covid-19 qui a affecté les entreprises. 

Le directeur général régional de impérial Tobacco pour la Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, Guinée,  Éric Thiam Sabates, a fait observer d’entrée de jeu qu’une crise est une série d’événements qui vont ‘’perturber votre activité ».

Pour lui, « une crise commerciale, c’est généralement une conséquence d’une crise catégorielle à savoir l’organisation qui a fait de mauvais choix stratégiques et commerciaux » qui dégradent ses performances.

Il a souligné qu’on a des crises classiques comme la guerre, ensuite les batailles commerciales.  Toutefois, la gestion devrait permet d’anticiper, de planifier, de prévoir et de mettre en œuvre des stratégies et des actions pour limiter l’impact de risque identifiée qui se transformeraient éventuellement en crise.

« Lorsque survient une crise, il faut travailler avec ses équipes aux plans d’actions et aux plans de réponses », a-t-il dit, insinuant que les chocs devraient permettre de tester et affûter ses moyens de résilience , tout en renouvelant ses connaissances.

« Anticipez et soyez agile lorsque vous avez une crise qui survient », a-t-il lancé, indiquant qu’il y a un premier plan qui devrait servir le dirigeant de réaction immédiate et un deuxième plan qui va l’aider à gérer la crise dans son prolongement à court terme.

En outre, il devrait avoir un plan qui permet à l’entreprise de réaliser la continuité de l’activité et enfin les modifications avant de pouvoir récupérer et mettre à jour ses connaissances pour le futur.

« La première préoccupation à avoir dans une période de crise, ce sont les hommes », a-t-il conseillé, notant que « l’humain est le principal actif », avant les machines et ensuite la continuité de l’activité.

Selon M. Eric Thiam, le chef d’entreprise doit partager les décisions avec ses équipes. Car, « l’humain est au cœur de la résolution de toute crise », d’ailleurs les crises viennent des actions des hommes. 

Au terme du panel, les entreprises ont été invitées à prioriser deux éléments essentiels quand survient une crise commerciales ou non pour la pérennisation de leurs activités à savoir se poser la question de « comment tirer profit de cette crise ? ».

Par-dessus tout, fera-t-il remarquer, une crise peut s’avérer être une opportunité. L’intérêt pour les entreprises ivoiriennes est donc d’aller à la conquête de l’Afrique à travers l’accord de libre-échange continental « Zlecaf » pour étendre leurs activités.

« La culture du risque permet de réagir avec calme, sang froid avec une communication adaptée et d’aller droit au but dans le processus de gestion », a-t-il poursuivi. La Cgeci Academy 2021 en est à sa 9ème édition. Il est le plus important forum économique organisé par le secteur privé ivoirien.

Le Nigéria invité à stimuler sa production industrielle

Le faible niveau d’activité manufacturière freine la croissance économique et le développement non seulement du Nigeria mais aussi de nombreux pays africains, souligne la Banque africaine de développement (Bad).Le Nigéria doit développer davantage les chaînes de valeur dans les domaines où il dispose d’avantages comparatifs. Cela lui permettra d’accélérer sa croissance économique et celle de nombreux pays africains, a indiqué le président de la Bad, Akinwumi A. Adesina.

Ce dernier intervenait dans le cadre d’une série de conférences baptisée « Adeola Odutola », organisée mercredi dernier à Abuja (Nigéria) par l’Association des fabricants du Nigeria (Manufacturers Association of Nigeria), sur le thème suivant : « Surmonter les contraintes à la fabrication concurrentielle pour favoriser le commerce intrarégional. »

« Le continent africain possède d’abondantes ressources naturelles : pétrole, gaz, minéraux, métaux, produits agricoles et forestiers, ainsi que des ressources de l’économie bleue. Cependant, de manière tragique et ironique, les ressources naturelles massives de l’Afrique ne sont pas converties en richesses », a-t-il déploré.

A l’en croire, le faible niveau de production industrielle est à l’origine de la lenteur de la transformation structurelle des économies africaines. Cette situation représente, selon lui, une course vers l’abîme caractérisée par l’augmentation de la pauvreté, l’exportation d’emplois, la volatilité des prix des produits de base et la dépendance à l’importation.

Partant de là, il a affirmé qu’il faudrait mettre en place des politiques, dont des académies de compétences numériques industrielles, afin de doter les travailleurs de compétences adaptées aux nouveaux outils pour les emplois du futur.

« L’élargissement des marchés de capitaux nationaux permettrait aux entreprises d’accéder aux capitaux dont elles ont besoin pour développer leurs activités », a poursuivi le président de la Bad, Akinwumi A. Adesina.

Par ailleurs, il a rappelé la nécessité d’investissements massifs pour développer le secteur gazier, les ressources hydroélectriques et les systèmes d’énergie solaire à grande échelle, afin de fournir une énergie de base stable au secteur industriel.

Le président Adesina a en outre relevé l’existence de facteurs externes susceptibles de constituer des catalyseurs potentiels au développement industriel, citant notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Celle-ci offre au Nigeria une occasion de développer une production industrielle tournée vers l’exportation, a-t-il dit.

Le secrétaire du gouvernement du Nigeria, M. Boss Mustapha, a salué, au nom du président Muhammadu Buhari, la tenue de cette conférence à Abuja, assurant que le gouvernement examinerait les solutions proposées à l’issue de la rencontre.

« Le défi que le président Adesina nous a lancé aujourd’hui en matière de développement d’un secteur manufacturier efficace et productif est à prendre au sérieux dans la formulation de politiques qui mèneront à une croissance accélérée et à la diversification de notre économie », a-t-il déclaré.

Côte d’Ivoire: renforcement des capacités des gestionnaires de mutuelles sociales

La gestion administrative d’une mutuelle sociale a été mercredi et jeudi à Abidjan au menu d’un atelier de renforcement des capacités d’une dizaine de gestionnaires de mutuelles sociales.

Organisé par le Programme d’appui aux stratégies sociales (Pass) avec l’appui du groupe Novartis, cet atelier a permis de passer en revue la gestion d’une mutuelle qui repose sur des aspects techniques, financiers et administratifs.

Selon Jean Victor Ayité, directeur général du Pass, dans des pays africains, la mutualité a préexisté à tout l’ensemble des systèmes de sécurité sociale, constituant aujourd’hui un socle important pour faciliter l’accès aux soins.

« Nous voulons faire la même chose ici, c’est-à-dire aider les mutuelles à devenir de véritables acteurs de protection sociale », a-t-il expliqué, soulignant qu’il « arrive que ceux qui sont à la tête de ces structures ne soient forcément pas le profil idéal ».

 Le rôle du Pass est de renforcer leurs capacités à disposer des clés de compréhension d’un certain nombre de concepts, mais également des outils techniques qui leur permettent de mieux gérer leurs mutuelles.

Ces mutuelles sociales ont  généralement des budgets estimés à des centaines de millions FCFA, voire des dizaines de milliards FCFA.

« La mutuelle est une entreprise, mais pas comme les autres. Donc doit obéir à des objectifs d’équilibre financier ou de rentabilité. Malheureusement, la plupart de ceux qui viennent à la tête pensent que c’est une association, alors que la mutuelle s’inscrit dans un cadre réglementaire et communautaire qui exige de satisfaire un certain nombre de ratio financier», a encore expliqué le directeur général du Pass.

Dr Guillaume Magbi, l’un des formateurs, qui a instruit les auditeurs sur la maîtrise de la sinistralité (les dépenses) a soutenu que pour avoir des régimes de protection sociale équilibrés, stables et pérennes, « il faut doter les mutuelles sociales d’un guide de bonne conduite ».

Selon l’expert, il s’agit de « ne pas participer à la fraude, d’utiliser la carte de santé à bon escient et de déclarer les ayants droits ».

Poursuit, il a également énuméré qu’on « ne pas usurper des titres pour soigner autrui et on participer par l’exigence de la probité, de l’éthique à l’équilibre financier de la mutuelle, etc ».

« Une des données essentielles pour équilibrer les dépenses de santé est de maîtriser les coûts des prestations médicales. (…) Et pour que les mutuelles puissent être équilibrées avec leurs ressources financières, c’est de promouvoir à un niveau de prestation étudié des établissements qui puissent répondre aux exigences des soins de premiers niveaux », a-t-il ajouté.

Les soins secondaires ou tertiaires doivent être également traités dans les structures privées aux prix réels, a-t-il soutenu, ajoutant que l’écosystème de la santé devrait permettre à équilibrer les charges financières opposables aux mutuelles de santé.

La formation s’est articulée autour de sept modules, à savoir des notions sur la gestion d’une mutuelle, la gestion des adhérents, la gestion des cotisations, la gestion des prestations, la maîtrise de la sinistralité, la gestion des ressources humaines et matérielles. La formation a été sanctionnée par une remise d’attestations aux  dix participants.

Mali/Conflit : un plan d’action contre les violences sexuelles

Le nombre alarmant de cas de violences sexuelles commises dans les zones affectées par le conflit au Mali appelle à une réponse urgente.Les Violences sexuelles liées au conflit (VSLC) sont devenues monnaie courante au Mali en proie à des attaques de groupes terroristes. Pour mettre fin à cela, le gouvernement et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ont validé un plan d’action pour lutter contre les VSLC.

Le document a été validé au cours d’un atelier organisé du 26 au 28 Octobre 2021 par la Minusma à travers le bureau de la Conseillère principale pour la protection des femmes (BCPPF).

Placé sous la présidence du ministre de la Défense, le Colonel Sadio Camara représentant le Premier ministre, l’atelier a réuni le Représentant de la primature, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies (RSSG) de l’ONU au Mali, des représentants des départements ministériels sectoriels, des membres des organisations de la société civile ainsi que des représentants de la Minusma et des agences des Nations Unies.

Le plan d’action 2022-2024 doit apporter une réponse institutionnelle holistique à l’épineuse question des violences sexuelles en période de conflit. Il contient cinq axes stratégiques, à savoir la prévention et la mobilisation communautaire ; la protection ; l’accès aux services multisectoriels ; la lutte contre l’impunité, et le Suivi/évaluation et la coordination, informe la Minusma.

Elle ajoute que depuis janvier 2021, plus de 900 cas ont été signalés par les prestataires de services au Mali, dont près de la moitié concerne des jeunes filles de moins de 18 ans. « Alors que la plupart des cas rapportés ont été commis dans le nord et le centre du pays, la récente dégradation sécuritaire au sud du Mali a été prise en compte dans l’élaboration du plan d’action afin de prévenir la survenance de cas dans ces régions, et le cas échéant d’y répondre efficacement », poursuit notre source.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies (RSSG) de l’ONU au Mali (RSSG), El-Ghassim Wane, a tenu à renouveler l’engagement des Nations Unies aux côtés du Mali pour lutter efficacement contre les Violences sexuelles liées au conflit (VLSC). Il a déclaré que « le plan d’action permettra de contribuer à atteindre l’objectif de zéro cas de VSLC au Mali ».

Nigeria : plusieurs terroristes tués par l’armée

L’armée du Nigéria annonce avoir tué 38 terroristes.Les victimes sont des combattants de Boko Haram /Province des Etats islamiques d’Afrique de l’Ouest (ISWAP). Parmi elles, il y a son chef, Bako, selon le quartier général de la Défense nigériane.

Le directeur par intérim des opérations médiatiques de la défense, le général de brigade Bernard Onyeuko, a déclaré aux journalistes, hier jeudi à Abuja, que 11 éléments criminels, dont des terroristes, leurs informateurs et des fournisseurs de logistique, ont été arrêtés, tandis que cinq civils kidnappés ont été sauvés au cours des opérations.

Selon lui, les troupes ont récupéré 29 armes diverses, 166 cartouches de munitions diverses ainsi que deux camions-citernes et 622 sacs d’engrais utilisés pour la production d’engins explosifs improvisés.

Onyeuko a ajouté que 1.199 terroristes et leurs familles, dont 114 hommes, 312 femmes et 773 enfants, s’étaient rendus aux troupes dans différents endroits du nord-est du pays entre le 15 et le 28 octobre.

Côte d’Ivoire: les rois et chefs traditionnels mobilisés pour le recensement de la population

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, était jeudi en visite chez le roi Amon Tanoé, le président de la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, en vue d’une mobilisation des têtes couronnées pour l’opération de recensement de la population et de l’habitat, prévue du 8 au 28 novembre 2021.

Mme Kaba Nialé et tous ses collaborateurs en charge de l’opération de recensement, ont rencontré le roi des Nzima Kotoko, dans son palais à Grand-Bassam, cité balnéaire à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, pour lui demander une implication des chefs coutumiers.  

« Dans quelques jours, nous allons lancer les milliers de dizaines de jeunes qui sont en formation sur le terrain pour procéder au dénombrement de la population qui habite sur le territoire national (…). Et nous ne pouvions pas le faire sans venir prendre la bénédiction du roi, surtout du président de la Chambre des rois et des chefs traditionnels de Côte d’Ivoire pour cette opération », a-t-elle dit. 

Le porte-parole du roi Amon Tanoé, Belin N’danoulé, a salué cette démarche, insinuant que  « c’est une opération très noble et toute la population doit être mobilisée ». Il a assuré que le roi des Nzima Kotoko a saisi ses paires du directoire de la Chambre des rois qui ont déjà donné les instructions au niveau de tous les villages.

Cette structure de maillage est un atout pour la réussite de l’opération de recensement de la population et de l’habitat à travers le pays. Les chefs de village, poursuivra-t-il, « seront mis en mission ». 

Le recensement de la population et de l’habitat en Côte d’Ivoire, décalé d’une semaine en raison de la formation et de la vaccination contre la Covid-19 des agents recenseurs, se tiendra du 8 au 28 novembre 2021.

Quelque 38 000 personnes seront déployées sur le terrain dont 28 500 agents recenseurs. En plus de ce contingent, il est prévu un personnel de réserve qui prendrait le relais en cas de défaillance de certains agents recenseurs.  

Ce recensement de la population (RP 2021) est le cinquième que la Côte d’Ivoire organise et fait suite au quatrième recensement qui s’est déroulé en 2014. Il a été institué par le décret en août 2018 et comprend un Conseil national du recensement (CNR) présidé par le Premier ministre.

Le coût de l’opération du recensement de la population et de l’habitat est de 23,9 milliards Fcfa dont 10,2 milliards Fcfa d’apport des partenaires techniques et de développement de la Côte d’Ivoire. Le pays, selon le dernier recensement compte quelque 25 millions d’habitants. 

Mali : Ilze Brands Kehris en visite du 1er au 6 novembre

La situation des droits humains sera au cœur du séjour de la Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux droits de l’Homme.Au Mali, la fréquence des violations des droits de l’Homme interpelle souvent la communauté internationale. L’armée et les mouvements jihadistes sont notamment au banc des accusés.

Ilze Brands Kehris discutera, au cours de sa visite au Mali, avec de « hauts représentants du gouvernement, le chef de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MiSahel), de hauts représentants du G5 Sahel, des membres du corps diplomatique et l’institution nationale des droits de l’Homme », selon un communiqué reçu vendredi à APA.

La Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux droits humains, poursuit la source, s’entretiendra aussi avec « l’équipe dirigeante de la Minusma et d’autres responsables des Nations Unies » basés au Mali.

Lors de cette mission, des discussions sont également prévues avec « diverses organisations de défense des droits de l’Homme et de la société civile, des dirigeants communautaires et des associations de jeunes, ainsi que des autorités religieuses et traditionnelles ».

La visite de six jours d’Ilze Brands Kehris sera sanctionnée par « une déclaration abordant certaines des questions clés » soulevées dans les échanges.

Nigeria : la Chine livre 60 véhicules blindés à l’armée

Avec la réception de ces chars de troupes de type VP-1, l’armée nigériane renforce sa capacité de riposte contre les insurgés de Boko Haram et le banditisme dans le Nord-Est et le Nord-Ouest du pays.Lors de la mise en service des nouveaux chars blindés à l’école d’infanterie de l’armée nigériane, à Jaji, dans l’Etat de Kaduna, jeudi, le chef d’état-major de l’armée nigériane, le lieutenant-général Faruk Yahaya, a déclaré que le déploiement de nouvelles plateformes sur le champ de bataille souligne l’engagement du gouvernement à garantir un état de normalité sur l’ensemble du territoire national.

Il a assuré que l’armée prendrait des mesures convaincantes pour s’assurer que les bandits et les terroristes soient neutralisés et annihilés dans tout le pays.

Le chef d’état-major des armées, qui était représenté par le commandant du corps d’infanterie, le général de division Victor Ezugwu, a déclaré : « C’est un effort qui s’inscrit dans les objectifs cardinaux du gouvernement fédéral de s’attaquer à la totalité des défis de sécurité auxquels notre cher pays le Nigeria est confronté ».

« Ces plates-formes que nous mettons en service aujourd’hui viennent s’ajouter à d’autres équipements apportés à cet effet, ce qui souligne la volonté stratégique de faire en sorte qu’un état de normalité soit instauré sur toute l’étendue du territoire nigérian ».

Les médias locaux ont rapporté vendredi que le chef de l’armée a averti les bandits et autres acteurs non étatiques de se rendre avec leurs armes ou d’être envoyés en enfer.

Il a également réaffirmé l’engagement de l’armée nigériane à protéger l’intégrité territoriale du pays, et que cet objectif serait atteint en collaboration avec les parties prenantes, les partenaires et les autres organismes concernés.

Covid-19 : Seuls cinq pays africains atteindront l’objectif de 40% de vaccination (Oms)

Moins d’un cinquième des 54 nations du continent devraient atteindre l’objectif de vaccination de 40% de leur population contre le Covid-19 d’ici la fin de l’année, a déclaré jeudi l’Organisation mondiale de la santé (Oms).Cette dernière projection intervient alors que la Région s’efforce de répondre à la demande croissante de produits de vaccination essentiels, tels que les seringues.

Trois pays africains, les Seychelles, Maurice et le Maroc, ont déjà atteint l’objectif fixé en mai, selon l’Assemblée mondiale de la santé, la plus haute instance mondiale chargée de définir les politiques de santé.

Selon l’Oms, si les efforts pour accélérer le rythme ne décollent pas, seuls cinq pays atteindront l’objectif de l’Oms à la fin de 2021.

Au rythme actuel, seuls deux autres pays, la Tunisie et le Cap Vert, atteindront également l’objectif, a déclaré le Bureau Afrique de l’agence sanitaire des Nations unies.

En outre, l’accès limité à des produits essentiels tels que les seringues pourraient ralentir le déploiement des vaccins Covid-19 en Afrique.

L’Organisation des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) a signalé une pénurie imminente de 2,2 milliards de seringues autobloquantes pour la vaccination Covid-19 et la vaccination de routine en 2022. Cela inclut les seringues autobloquantes de 0,3 ml pour la vaccination Covid-19 de Pfizer-BioNTech.

Selon l’Oms, il n’existe pas de stock mondial de seringues spécialisées de 0,3 ml, qui diffèrent des seringues de 0,5 ml utilisées pour les autres types de vaccins Covid-19 et la vaccination de routine.

Le marché des seringues autobloquantes de 0,3 ml est serré et extrêmement compétitif, indique l’Oms, ce qui entraîne une pénurie d’approvisionnement qui durera au moins jusqu’au premier trimestre de l’année prochaine.

Certains pays africains, comme le Kenya, le Rwanda et l’Afrique du Sud, ont déjà connu des retards dans la réception des seringues.

Sénégal: Locales 2022, société et fait divers au menu de la presse

Le choix d’Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale, comme tête de liste à Dakar de la coalition présidentielle aux élections locales du 23 janvier 2022 retient l’attention de l’essentiel des quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA.

Candidat de la coalition présidentielle à la ville de Dakar, « Diouf Sarr Ba Amadou », barre à sa Une Le Quotidien. Sud Quotidien précise de son côté que « Macky vote Diouf Sarr » pour diriger la liste de Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) dans la capitale.

Vox Populi se fait l’écho de la première déclaration du « capitaine » qui appelle « l’équipe » de BBY à se souder autour de lui pour se battre pour « la même cause », à savoir la victoire de la coalition aux Locales 2022.

EnQuête s’intéresse également aux « chantiers du président », soulignant que le duo Amadou Ba-Diouf Sarr « se dégage comme devant mener la bataille de Dakar ». Le journaliste et analyste politique Ibrahima Bakhoum explique au journal que celui « qui remporte Dakar se présentera de facto comme un potentiel successeur de Macky Sall en 2024 ».

Mais les choix de ce dernier dans les investitures à Benno pour les Locales 2022 créent une « implosion » qui se manifeste par des « dépôts de caution tous azimuts au sein de la majorité », indique L’AS qui souligne que les alliés se révoltent contre le « diktat Apériste ». Selon Walf Quotidien, ces derniers sont « réduits à leur +plus simple expression+ », reprenant ainsi une vieille pique de Macky Sall contre l’opposition.

En revanche, ce dernier déclare dans L’Observateur que ce sont « des choix qui peuvent éviter la fragilisation de la coalition ». Titrant sur « Macky Sall, la liste de Benno et les 166 sondages », le journal indique que le président interdit formellement « de créer des listes parallèles à Thiès et Keur Madiabel », le fief du président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse, « ou de rejoindre la liste de +Sénégal 2035+ », lancé par son directeur de cabinet Mame Mbaye Niang.

Par ailleurs, « le vent de révolte souffle » à Thiès où les choix d’Idrissa Seck sont également « contestés », d’après Vox Populi. Le maire de la ville sortant Talla Sylla, qui a été zappé, crache ses vérités aux Rewmistes et se met en course avec la liste « Wa Thiès ».

Sur un autre sujet, Le Soleil titre sur le VIH/SIDA au Sénégal et indique que « le taux de prévalence poursuit sa baisse ». Il est passé de 0,5 % à 0,3 % selon une enquête de l’Onusida. En termes plus clairs, selon le quotidien national, le pays ne compte plus que 39.400 malades.

En fait divers, L’Observateur revient « au centre où un volontaire français a violé 8 enfants ». Cela s’est passé à Keur Mbaye Fall, dans la banlieue dakaroise. Libération livre « les horribles révélations de l’enquête » portant sur des accusations d’abus sexuels et de pédopornographie contre Brice Theret. Déjà, « dans un mail collectif, cinq volontaires français ont révélé au Service civique les agissements » de leur compatriote.

En football, Stades fait focus sur Lamine Gassama, Salif Sané, Moussa Wagué, Henri Saivet, Mbaye Niang et Youssouf Sabaly. Ces titulaires en 2019 lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Egypte connaissent aujourd’hui des fortunes diverses (blessures, sans club…). Ainsi, ils « pourraient rater 2022 », à savoir la CAN prévue en janvier au Cameroun.

Le Prix de la meilleure Fintech Francophone 2021 de GTP décerné à Weblogy

Global technology partners (GTP), un processeur certifié Visa et spécialisée dans la création de solutions innovantes de traitement et de paiement pour l’industrie du prépayé, a décerné jeudi à Abidjan le Prix de la meilleure Fintech Francophone 2021.Cette distinction dénommée « GTP Francophone Fintech of the year 2021 » a été attribuée au groupe ivoirien Weblogy, promoteur de abidjan.net et de produits financiers, pour avoir réalisé un volume important de transactions, dans son portefeuille de Fintechs.  

Le prix, qui se présente sous la forme d’un trophée, a été remis aux co-fondateurs de Weblogy, MM. Jil Alexandre N’Dia et Daniel Ahouassa, à l’occasion de la 5e édition Abidjan Fintech afterwork, initié par le groupe ivoirien.

Évoquant les données statistiques, M. Serge Doh, senior vice-president à GTP, a dit que Weblogy est « de loin la Fintech numéro 1, dans la sous-région », au niveau des pays Francophones en termes de « transactions, revenus, vente de cartes », ajoutant « ils sont imbattables ». 

Weblogy, rapportera-t-il, a été la première expérience de Fintech de GTP en Côte d’Ivoire. La Fintech lance la première carte abidjan.net et avec l’évolution et le travail marketing, il met en place l’application mobile Apaym qui va générer des transactions record.

« Dans nos statistiques, c’est la Fintech (Weblogy) la plus performante », et ce « depuis le départ, mais on a pris la période de cette année » pour effectuer le classement, a fait savoir M. Serge Doh, en marge de cet afterwork. 

Son directeur général, Jil Alexandre N’Dia, a déclaré à la presse après avoir reçu le prix, que « c’est un sentiment de reconnaissance et aussi de fierté et je suis extrêmement heureux parce que ça fait plusieurs années que nous travaillions pour voir ce fruit-là ». 

« On ne travaille pas seul, on travaille avec des équipes jour et nuit pour mettre en place ces nouvelles technologies, pour les mettre à la disposition des Ivoiriens » et l’ensemble des populations, a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui, savoir qu’on est la première Fintech à vendre autant de cartes avec un volume chez visa, c’est vraiment une fierté pour nous et on est vraiment très heureux », s’est-il réjoui. Toutefois, voudrait-il dédier ce prix à l’écosystème de la Fintech.

Pour Daniel Ahouassa, co-fondateur de Weblogy, cet afterwork qui a réuni les acteurs du secteur pour projeter comment travailler ensemble et répondre aux opportunités du marché, se veut une retrouvaille informelle autour de thématiques.

Aujourd’hui, c’était la thématique du financement. Et ce, du fait que l’entreprise a besoin dans sa phase de développement de financement. Dans cet élan, des intervenants avisés ont apporté la lumière sur le financement des entreprises.

M. Stanislas Zézé, le patron de Bloomfield Investment corporation, a fait observer que la Fintech qui s’adresse au marché de capitaux, doit pouvoir montrer sa capacité à rentabiliser son business, car les banques et les institutions financières prêtent à ceux qui peuvent rembourser.

Les intervenants dont le financier Mamadou Kouyaté du cabinet Jely Group ont soulevé la problématique de la régulation de l’écosystème, l’érection de lois pour créer un environnement propice aux affaires et une saine concurrence, ainsi qu’un accompagnement de l’Etat pour permettre aux Fintechs de créer davantage de valeurs.

Ils ont également relevé l’intérêt pour le Fintechs de s’imposer des standards en termes de bonne gouvernance avec, entre autre, une comptabilité certifiée (auprès d’un centre de gestion agréé par exemple) pour avoir des marchés dans cet environnement concurrentiel.

M. Jil N’Dia a insisté sur l’écosystème qui a besoin de tout le monde. L’environnement a besoin d’être sécurisé, car une cyberattaque peut gripper tout le système et mettre en mal l’opérationnalité de certaines activités.

« On est parti de zéro » pour atteindre cette stature, aujourd’hui, a-t-il dit, invitant les startups à aller au bout de leur rêve, motivées et galvanisées par le potentiel de leur projet avec une abnégation accrue en dépit des contingences.

 Weblogy est la seule Fintech, aujourd’hui, à « utiliser les dernières technologies de Visa », une « application permettant de faire du paiement et des paiements d’une carte Visa vers une autre carte Visa ».

Son application APaym, permet d’accepter toutes les cartes bancaires Visa sur sa plateforme et de faire tous types de transactions (retrait, rechargement) d’une carte bancaire Visa a une autre (peu importe que les cartes soient rattachées à un compte bancaire ou prépayées).

Elle permet aussi de faire tous les types de transactions (retrait, rechargement) d’un compte mobile money à une carte bancaire et vice-versa, et de régler ses factures d’électricité, d’eau, la scolarité, l’achat d’un journal ou encore de faire des dons à des ONG etc.

Quant à Apaym Pro, application dérivée dédiée aux marchands, elle, permet les transactions par « QR Code », en partenariat avec Ecobank. L’usager scanne le QR code du marchand avec son téléphone et paye sa facture automatiquement.

Sa Carte virtuelle, elle, est téléchargeable sur le téléphone. Alors, désormais fini les cartes physiques. Disponible dans l’application Apaym, la carte virtuelle, faite en partenariat avec UBA, permet de procéder à tous les achats en ligne ou sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, l’application donne la possibilité de faire des transferts en temps réel, de débiter une carte Visa dans n’importe quelle banque, de faire du crédit téléphonique. Le groupe ambitionne de permettre des achats d’actions en bourse.

L’application offre aussi à l’usager des consultations des pharmacies de garde et même la possibilité de payer des services médicaux dans l’application et le médecin vient à domicile traiter le patient. Il existe l’option permettant de payer son assurance et même d’épargner.

S’appuyant sur son expertise, Weblogy, gestionnaire de programmes pour les cartes prépayées Visa dans 18 pays d’Afrique francophone, et pour le développement d’applications de paiements mobiles, offre des solutions adaptées aux particuliers comme aux entreprises.

La France et la Côte d’Ivoire signent un 3e C2D d’un montant de 751 milliards FCFA

La Côte d’Ivoire et la France ont signé, mardi, à Paris un troisième Contrat de désendettement et de développement (C2D) d’un montant de 751 milliards FCFA.

Le document a été paraphé par le ministre français de l’Economie, des finances et de la relance, Bruno Le Maire, et son homologue de la Côte d’Ivoire, Adama Coulibaly.

Ce troisième contrat, dont la mise en œuvre et le suivi seront effectués par l’Agence française de développement (AFD), mobilisera des ressources d’un montant de 1,144 milliard d’euros, soit 751 milliards de Francs CFA qui s’ajoutent aux financements de 1,755 milliard d’euros déjà mobilisés lors des deux premiers contrats.

Ces ressources seront entièrement consacrées aux priorités du gouvernement ivoirien, dans le cadre du nouveau Plan national de développement (PND) de la Côte d’Ivoire pour 2021-2025, souligne une note d’information transmise à APA, jeudi.

Par ce dispositif, d’importants programmes sociaux seront financés, avec une attention particulière à la jeunesse, au travers des programmes pour l’éducation, la formation et l’emploi, mais aussi le secteur de la santé.

Des projets en matière de développement urbain et d’agriculture démontrent également l’engagement commun à protéger l’environnement et à répondre aux défis de la transition écologique, tout en renforçant le développement équilibré du territoire.

Enfin, l’appui à la gouvernance des institutions publiques, notamment financière, constituera une autre priorité d’utilisation, par les autorités ivoiriennes, dans le cadre de ce contrat.

La signature de ce troisième contrat de désendettement et de développement réaffirme ainsi le soutien des autorités françaises aux priorités de développement du gouvernement ivoirien.

Elle s’inscrit aussi plus largement dans l’engagement constant de la France à mobiliser, tant au niveau bilatéral que multilatéral, les financements nécessaires aux besoins des pays en développement, en particulier en Afrique.

Mécanismes de conversion de dette en programmes de développement, gérés dans un cadre partenarial, les Contrats de désendettement et de développement illustrent depuis 2012 la richesse de la coopération économique entre la France et la Côte d’Ivoire.

Le secteur privé ivoirien contribue pour « 80% aux recettes de l’Etat »

Le secteur privé, en Côte d’Ivoire, le premier investisseur et employeur, contribue pour « 80% aux recettes de l’Etat », a indiqué jeudi à Abidjan le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, à l’ouverture du forum économique Cgecy Academy 2021.

« Le secteur privé est le premier investisseur, le premier employeur et le principal contributeur avec 80% aux recettes de l’Etat », a déclaré M. Patrick Achi, qui représentait le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. 

Le forum économique Cgeci Academy, initié par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), a pour thème cette année   »Crises et résilience des entreprises en Afrique ». 

Selon le chef du gouvernement ivoirien, « 2/3 des entreprises en Afrique ont été impactées par la crise. (Et) en Côte d’Ivoire, près de 38% ont momentanément arrêté de travailler et 2,5% ont arrêté définitivement ». 

M. Patrick Achi a salué l’engagement des acteurs du secteur privé à cartographier les crises et rechercher des solutions pour opposer une résilience face aux chocs internes ou externes à l’entreprise. 

Le chef du gouvernement ivoirien a indiqué qu’en Côte d’Ivoire  « une croissance de 6,5% est attendue pour 2021, ceci grâce aux efforts conjugués du secteur privé » et de l’Etat. L’année précédente, le pays, affecté par la pandémie de Covid-19, a affiché une croissance de 2%.

En Côte d’Ivoire, quelque 830 entreprises et 114 000 acteurs du secteur informel ont bénéficié du soutien de l’Etat, afin de leur permettre de faire face aux impacts néfastes de la pandémie de Covid-19. M. Patrick Achi a fait observer que le secteur informel représente 80%.  

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a invité le secteur privé à être « plus audacieux et moins timide ». Un appel à s’engager pour saisir les opportunités en dépit des situations de crise.   

Le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah, a formulé le vœu que le dialogue public-privé qui est « si cher » au gouvernement continue d’être amélioré, et que s’accélère la mise en œuvre des résolutions et décisions communes. 

Après l’édition de 2018 consacrée à l’industrialisation, la Cgeci Academy a produit un livre blanc sur l’industrialisation de la Côte d’Ivoire, dont les recommandations ont été en partie intégrées dans le Plan national de développement 2021-2025. 

Pendant deux jours que durera le Forum, les participants tableront sur la résilience face aux crises. L’économiste français M. Jacques Attali, a indiqué comment assurer des ajustements ou des réorientations pour adapter son business model face aux nouveaux paradigmes ayant émergé avec la pandémie. 

La Cgeci Academy 2021 en est à sa 9e édition de ce forum, le plus important forum économique organisé par le secteur privé ivoirien. Le Ghana, un voisin à la Côte d’Ivoire, est le pays invité d’honneur de cette édition. 

 « Tout au long de ces années, nous nous sommes employés à rechercher et promouvoir les voies et moyens d’un développement accéléré du secteur privé, en insistant particulièrement sur les solutions à apporter aux préoccupations des chefs d’entreprises », a dit M Jean-Marie Ackah. 

Système d’irrigation goutte-à-goutte: l’une des clés du développement agricole en Côte d’Ivoire

Le Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji a visité, mercredi à Yamoussoukro, un site expérimental de production agricole utilisant le système d’irrigation goutte à goutte.

Accompagné d’une équipe d’experts, Samy Gaiji , s’est rendu à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne à l’invitation de  Leo Vinovezky, Ambassadeur de la République d’Israël en Côte d’Ivoire, rapporte un communiqué transmis à APA.

 Cette station d’une superficie de deux hectares dans l’enceinte de l’Institut Nationale Polytechnique Houphouët Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro constitue un centre d’incubation pour la formation pratique des étudiants et autres acteurs du monde agricole.

Entièrement financée par le gouvernent israélien, l’installation de cette station expérimentale en 2018 est le fruit de la coopération entre l’Agence Israélienne pour la Coopération internationale au développement (Mashav) et l’Ecole supérieure d’Agronomie de l’INP-HB.  Cette coopération permet également aux étudiants de la filière agricole de bénéficier d’un stage d’une durée d’onze mois en Israël.

De retour, ceux-ci sont invités à mettre sur ce site expérimental, les connaissances acquises durant le stage. En effet, l’Etat d’Israël dispose d’une expertise avérée dans les systèmes d’irrigation des cultures agricoles. Cette technique a l’avantage de la maîtrise de l’eau, de la gestion du sol, des intrants et une production indépendante des aléas climatiques.

Trois années après la mise en œuvre de ce projet, les résultats sont satisfaisants et prometteurs. Des parcelles de cultures diverses (banane plantain, cacao, piment, manioc…) ou souvent en association de cultures. Aussi, les récoltes sont disponibles durant toutes les saisons de l’année.

Selon Yoman Francois Xavier, agri preneur sur le site, sur une parcelle de 0, 25 hectares, 68 sacs de 50 kilogrammes d’aubergines chacun ont été produit en trois mois. Cette même quantité peut être produite sur les autres trimestres de l’année et approvisionner régulièrement le marché local.

Pour Siaka Koné, Directeur de l’Ecole Supérieur d’Agronomie(ESA), le système d’irrigation des parcelles peut être l’une des clés du développement du secteur agricole car garantissant une production en quantité et en qualité durant toutes les saisons de l’année.

Selon Leo Vinovezky, Ambassadeur de la République d’Israël en Côte d’Ivoire, cette parcelle expérimentale s’inscrit dans le cadre de la formation professionnelle des Elèves ingénieurs ivoiriens dans le domaine de l’agriculture, particulièrement sur la technologie de l’irrigation goutte à goutte.

« Le défi pour nous dans un futur très proche, est d’appuyer les élèves ingénieurs ivoiriens pour l’utilisation de la technologie et l’innovation dans le domaine de l’agriculture » a-t-il fait remarquer.

Sur le terrain, Samy Gaiji, Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire a pu apprécier le modèle Israélien d’irrigation des parcelles et mesurer les opportunités économiques qu’offre cette technologie pour le développement du secteur agricole.

« Nous repartons satisfaits de cette visite. Nous allons très rapidement renforcer notre collaboration avec l’administration de l’ESA à travers des initiatives de partenariat et la mise en œuvre de projets agricoles » a-t-il fait savoir.

Transport ivoirien: 1400 véhicules octroyés au secteur ont créé 20 000 emplois (faîtière)

Plus de 1.400 véhicules, octroyés par l’Etat ivoirien aux transporteurs, ont créé 20 000 emplois, selon Mamadou Soumahoro, vice-président et coordonnateur national de la Fédération nationale des sociétés coopératives du transport routier en Côte d’Ivoire (Fenascotra-ci).

« Le président de la République a mis plus de 1400 véhicules à nos dispositions durant les trois dernières années qui ont coûté près de 40 milliards Fcfa sans oublier des milliers de kilomètres de bitume », s’est réjoui M. Mamadou Soumahoro, lors d’une conférence de presse à Abidjan. 

En plus de cela, une somme de 2 millions de Fcfa a été remise aux bénéficiaires du projet pour servir comme fonds de roulement. Le projet est soutenu par le Fonds de développement du transport routier (Fdtr), dont le directeur général est Kouyaté Mohamed.  

M. Soumahoro, au nom du président de la fédération, Abou Diakité, et des membres de la Fenascotra-ci, a remercié le chef de l’Etat ainsi que le ministre de tutelle, Amadou Koné, pour ces efforts consentis au profit des transporteurs routiers.  

« En moins de trois ans, l’Etat a décaissé plus de 40 milliards Fcfa pour nous les transporteurs, ce qui a créé au total environ 20 000 emplois », a-t-il dit. Sur la base de certains critères, ces véhicules sont accordés aux transporteurs à un coût préférentiel. 

Ce projet intervient dans le cadre du renouvellement du parc automobile dans le secteur du transport routier en Côte d’Ivoire. Il est piloté par le ministère des Transports à travers ses démembrements.  

Portée sur les fonds baptismaux, le 18 septembre 2021, la Fenascotra-ci veut lutter contre l’incivisme dans le secteur routier, former les acteurs pour plus de professionnalisme et de sécurité routière.

Dans ce contexte, M. Mamadou Soumahoro a annoncé pour le mois de novembre, à l’orée des fêtes de fin d’année, une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière, ce qui devrait permettre d’éviter des accidents et annihiler ces efforts. 

En Côte d’Ivoire, 90% des véhicules ont un âge de plus de 20 ans, a fait observer M. Mamadou Soumahoro, qui a salué ce projet de l’Etat ivoirien. La faîtière revendique 500 sociétés coopératives réparties dans les 31 régions du pays.