Côte d’Ivoire: près de 41 milliards Fcfa la BAD pour l’électrification de 1388 localités rurales

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 62,35 millions d’euros soit 40,89 milliards de Fcfa au profit de la Côte d’Ivoire en vue du financement de l’électrification de plus de 1 388 localités rurales.Ce financement adopté le mercredi 25 mars 2020, et notamment destiné à la République de Côte d’Ivoire,  devrait permettre la réalisation de la première phase du Projet de renforcement des ouvrages du système électrique et d’accès à l’électricité appelé «PROSER I», indique une note transmise vendredi à APA. 

La réalisation du projet, d’une durée de quatre ans, permettra le raccordement au réseau électrique de 1388 localités dont 1039 (75%) ont moins de 500 habitants et jusqu’ici non concernées par les premières opérations financées par la Banque et les autres Partenaires au développement, précise la note.  

L’électrification de ces localités devrait permettre de porter à 100% le taux de couverture nationale.  Ces 1 388 localités sont réparties dans 11 districts: Comoé, Denguelé, Lacs, Lagunes, Montagnes, Sassandra, Woroba, Savanes, Vallée du Bandama, Yamoussoukro et Zanzan. 

Près de 797 000 habitants devraient bénéficier de ce projet et permettre  de donner accès à l’électricité à près de 114 000 ménages aux conditions sociales du Programme électricité pour tous (PEPT) de la Côte d’Ivoire. 

« Avec ce projet, les populations ne verront pas simplement les lignes électriques passer au-dessus de leurs habitations, le projet financera également les frais de raccordements de milliers de ménages afin de leur donner un accès effectif à l’électricité. », a déclaré Marie Laure Akin Olugbade, directrice générale pour l’Afrique de l’Ouest de la BAD.

Le projet PROSER I est inscrit dans le Programme national d’électrification rurale (PRONER) qui vise, entre autres, le renforcement des capacités énergétiques du pays et l’amélioration des conditions de vie des populations. 

Il prévoit en outre la construction de 6 460 km des lignes de 33 kV, 3 419 km de lignes basse tension et 1 394 postes de distribution rurale. De plus, 11 postes de transport d’énergie devraient être sécurisés afin d’assurer la fourniture continue d’électricité aux populations. 

La seconde phase du projet consistera au renforcement de onze postes de transport d’énergie afin d’assurer la fourniture continue d’électricité aux populations. Le PROSER I vient s’ajouter aux 37 projets du portefeuille de la Banque en Côte d’Ivoire pour un total d’engagements de 2,1 milliards d’euros. 

Ce portefeuille est prédominé par les infrastructures de transport et celles de l’énergie, qui représentaient 72% des engagements au 31 janvier 2020, mentionne la note de la Banque africaine de développement (BAD).  

Covid-19: le gouvernement togolais va légiférer par ordonnances

L’Assemblée nationale, réunie ce vendredi lors de la 4e séance de la première session de l’année 2020, a autorisé le gouvernement à légiférer par ordonnances durant six mois, face à la pandémie du coronavirus (Covid-19).Les députés ont délégué ce pouvoir à l’exécutif pour le mettre dans de meilleures conditions  pour mieux gérer la crise sanitaire créée par le Covid-19 au Togo.

«La situation est préoccupante. La riposte commande une extrême réactivité (…)  L’habilitation prendra fin à la fin de l’épidémie au Togo. La période de six mois est une estimation. La date du 16 mars a été notifiée pour que les mesures contenues dans ce délai, avec un caractère de restriction des libertés, puissent être ouvertes », a déclaré le Premier ministre, Selom Komi Klassou, présent à la séance plénière.

Avec cette loi, le gouvernement aura la liberté d’agir plus rapidement, accorder par exemple des aides financières aux opérateurs économiques, aux entreprises, aux ménages, opérer des ajustements budgétaires, prendre des mesures d’accompagnement fiscal ou incitatives particulières, imposer certaines mesures sans devoir passer par le Parlement.

Cette habilitation répond aux dispositions de l’Article 86 de la Constitution togolaise qui stipule « le Gouvernement peut, pour l’exécution de ses programmes, demander à l’Assemblée nationale, l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi ».

« Ces ordonnances, poursuit le même article, sont prises en Conseil des ministres après avis de la Cour Constitutionnelle. Elles entrent en vigueur dès leur publication, mais deviennent caduques si le projet de loi de ratification n’est pas déposé devant l’Assemblée nationale avant la date fixée par la loi d’habilitation (…) ».

Le Togo, comme la plupart des pays africains, est touché par le Covid-19. Ce sont officiellement 25 cas qui sont confirmés.

Conséquences du Covid-1: l’UNICEF intensifie son soutien aux pays

L’UNICEF a annoncé l’intensification de son soutien à 145 pays pour permettre aux enfants de continuer à apprendre, alors que le Covid-19 entraîne la fermeture de la majorité des établissements scolaires dans le monde.« Les établissements scolaires sont fermés dans la majorité des pays à travers le monde. C’est une situation sans précédent et si nous n’agissons pas maintenant pour protéger l’éducation des enfants, les sociétés et les économies continueront d’en pâtir bien longtemps après que nous aurons vaincu cette pandémie », a déclaré Robert Jenkins, Chef mondial, Éducation de l’UNICEF.

Selon lui, dans les communautés les plus vulnérables, les répercussions se feront sentir sur plusieurs générations.

De l’avis toujours de M. Jenkins, si l’on en croit les enseignements tirés de la fermeture des établissements dans le cadre de la riposte au virus Ebola, plus la déscolarisation des enfants dure, moins ils sont susceptibles de retourner à l’école. « Leur donner d’autres moyens d’apprendre et, ce faisant, les aider à se recréer une routine est un volet essentiel de notre action », a-t-il souligné.

Afin de limiter les perturbations et de permettre aux enfants de continuer à apprendre en toute sécurité, l’UNICEF a débloqué des fonds supplémentaires pour intensifier sa collaboration avec les États et ses partenaires dans 145 pays à revenu faible ou intermédiaire.

Cette dotation mondiale initiale de 13 millions de dollars É.-U (dont près de 9 millions proviennent d’une contribution du Partenariat mondial pour l’éducation) sera essentielle pour aider les gouvernements et un large éventail de partenaires éducatifs dans chaque pays à élaborer des plans visant à permettre une intervention rapide et systémique.

« Grâce à cette initiative, souligne-t-on au niveau de l’UNICEF, les différents pays pourront élaborer des programmes d’apprentissage de substitution en cas de fermeture de leurs établissements scolaires et aider les écoles à protéger les enfants et leur communauté en leur fournissant des informations vitales sur le lavage des mains et autres règles d’hygiène ».

Ces fonds appuieront également les efforts visant à protéger la santé mentale des enfants et à prévenir la stigmatisation et la discrimination en encourageant les élèves à éviter les stéréotypes lorsqu’ils parlent du virus.

Dans ces 145 pays, l’UNICEF avance qu’elle travaillera avec ses partenaires afin notamment d’apporter un soutien aux plans gouvernementaux de riposte face à la crise, notamment en matière d’assistance technique, d’analyse rapide des risques, de collecte de données et de planification en vue de la réouverture des établissements scolaires.

L’UNICEF entend aussi contribuer à la planification et la mise en œuvre d’un fonctionnement sûr des établissements scolaires et d’une communication sur les risques, y compris à travers la traduction, l’impression, la diffusion et la mise en œuvre des directives pour des établissements scolaires sûrs l’équipement des établissements en kits d’hygiène et la diffusion d’informations indispensables en matière de prévention des maladies.

La formation des enseignants et des personnes ayant la charge d’enfants aux services de santé mentale et au soutien psychosocial pour eux-mêmes et pour leurs élèves, n’est pas en reste.

L’UNICEF entend également travailler à assurer la continuité de l’apprentissage et l’accès à des programmes d’enseignement à distance, y compris à travers la conception et l’élaboration de ressources pédagogiques de substitution disponibles via Internet, la radio et la télévision.

Grâce présidentielle pour 808 détenus au Ghana

Le président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a gracié 808 prisonniers, a appris APA vendredi.Il s’agit de 783 délinquants primaires, qui ont purgé la moitié de leur peine, 11 prisonniers gravement malades et très âgés. Sept prisonniers qui ont été condamnés à mort, ont vu leur peine convertie en peine de prison à perpétuité.

La grâce a été accordée sur recommandation du Conseil des services pénitentiaires, en consultation avec le Conseil d’Etat, explique un communiqué du Directeur général des prisons, Patrick Darko Missah.

Il a ajouté que sept condamnés à mort ont vu leur peine commuée en réclusion à perpétuité, tandis que quatre détenus purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité ne devraient plus purger qu’une peine de 20 ans.

La Constitution du Ghana donne au président la possibilité d’accorder le pardon aux détenus qui présentent des signes de bonne conduite, sur avis du Conseil d’Etat et des Services pénitentiaires.

Covid-19: le premier cas de guérison en vedette dans les médias béninois

Les quotidiens beninois parvenus à APA se réjouissent des avancées notées dans la lutte contre le Coronavirus avec un premier patient guéri.

« Le premier cas déclaré au Bénin est guéri » annonce Le Progrès. 

 Pour le journal, c’est une lueur d’espoir pour le pays. « C’est une bonne nouvelle pour les personnes infectées par le Covid-19 qui fait ravage dans le monde. Le premier cas diagnostiqué positif à cette maladie au Bénin a bouclé en beauté, hier, jeudi 26 mars 2020, sa mise en quarantaine » renseigne le journal.

 Le Télégramme se réjouit  « Le premier cas confirmé auBénin autorisé à rentrer ».

 À en croire le journal, « Le Burkinabé aurait retrouvé son état de santé clinique ainsi que toutes ses facultés. Un résultat dû à la promptitude du gouvernement Talon au regard des dispositifs mis en place pour assurer sa prise en charge et aussi, aux soins intensifs à lui administrés par les médecins. »

 L’Evénement Précis mentionne « Préventions et lutte contre la pandémie ravageuse, Un malade de Coronavirus complètement guéri au Bénin »

 Le quotidien explique que « Son état de santé satisfaisant à la fin de sa mise en quarantaine représente une première victoire sur le Covid-19, au Bénin. »

 Dans le même sens, Libération écrit « Le Bénin enregistre son premier cas de guérison totale ».

 L’Autre Vision estime que « Le gouvernement Talon est décidé à endiguer la pandémie ».

 Le quotidien s’attarde sur l’une des mesures prises par le gouvernement, pour limiter la propagation du Coronavirus. « Il s’agit du cordon sanitaire qui va être instauré autour de 8 villes, que sont Allada, Abomey-Calavi, Adjarra, Akpro-Missérété, Cotonou, Ouidah, Porto-Novo et Sèmè-Podji. Il ne sera plus autorisé des voyages et déplacements hors de ces villes » ajoute le journal.

 Le journal, Les Pharaons ajoutent « Ultime réponse du gouvernement pour contrer l’épidémie » et précise que « lestransports en commun seront suspendus, en dehors des marchandises. Aussi, les déplacements sur l’ensemble du territoire national, seront limités au strict minimum ». 

Soumaïla Cissé et Coronavirus se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi continuent de commenter l’actualité nationale relative aux mesures prises pour endiguer la propagation de la maladie de coronavirus, sans oublier le rapt de l’opposant malien Soumaïla Cissé.«Rapt du chef de file de l’opposition au Mali: Qui en veut à ‘’Soumi » ?», s’interroge Aujourd’hui au Faso (privé) qui relate que Soumaïla Cissé, potentiel président de la République malienne, Chef de file de l’opposition du Mali, a été enlevé dans son propre pays.

Le journal précise que c’est lors de la tournée de campagne pour les législatives dont le 1ertour est prévu pour le 29 mars prochain que le président de l’Union pour la république et la démocratie (URD) Soumaïla Cissé, accompagné d’une délégation forte d’une dizaine de personnes a été enlevé dans la localité de Koumaira, dans la région de Tombouctou.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè parle d’ «obsession électorale dans un climat tendu».

Le confrère se fait le relais de «quelques-unes des questions qui agitent l’opinion publique malienne, encore sous le choc, après la nouvelle de la disparition du principal challenger d’Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) à la dernière présidentielle.

Il se demande précisément : «Où est SoumaïlaCissé, le chef de file de l’opposition malienne ? Qui l’a enlevé en début d’après-midi le mercredi 25 mars ? Que va faire le gouvernement malien pour le retrouver, lui qui déclare que « toutes les dispositions pratiques sont prises » à cet effet ? 

Selon L’Observateur, il s’agit d’un enlèvement qui a volé la vedette aux premiers cas de contamination au Covid-19 et au discours présidentiel sur les mesures qui s’imposent pour en limiter la propagation.

Evoquant l’actualité nationale marquée par le Coronavirus, le m^me journal renseigne que «le gouvernement décrète l’état d’alerte sanitaire», avant de faire remarquer que «le monde s’effondre pour les commerçants».

De son côté, le quotidien national Sidwaya arbore : «Coronavirus : la bière ne coule plus à flot dans les maquis», soulignant que «les activités culturelles (sont) +grippées+».

Pendant ce temps, le journal privé Le Pays affiche: «Coronavirus au Burkina : Huit ville mises en quarantaine», là où Aujourd’hui au Faso cite les villes concernées que sont : Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Boromo, Houndé, Dédougou, Banfora, Manga et Zorgho. 

Le Covid-19 au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement du coronavirus avec notamment le débat scientifique sur un éventuel remède miracle : l’hydroxychloroquine.EnQuête assimile le traitement du coronavirus par l’hydroxychloroquine à « un fol espoir ». Ce journal indique que « le Sénégal traite désormais les patients affectés par le (Covid-19) avec l’hydroxychloroquine. Le pays dispose d’un stock suffisant pour la prise en charge (des malades) ».

Dans les colonnes d’EnQuête, le Docteur Lam Toro Mamadou Seck de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) déclare : « La Direction de la pharmacie et du médicament est en train de (travailler) avec les officines et les grossistes privés pour reprendre toutes les boîtes de (chloroquine) qu’ils détiennent afin qu’on les remette à la PNA ».

Pour L’AS, « la chloroquine est une piste heureuse ». Ce journal fait savoir que « c’est une lueur d’espoir, une embellie dans la grisaille si l’on sait que jusqu’à présent, le médicament était prescrit pour un échantillon très faible de Marseillais qui souffrent de cette maladie ».

La convoitise de la chloroquine risque de porter préjudice aux patients qui l’utilisent dans le cadre du traitement d’autres pathologies en dermatologie et en rhumatologie, selon Vox Populi. 

Dans ce quotidien, Docteur Assane Diop, le président du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal lance un appel aux autorités sanitaires : « (Nous) souhaiterions qu’il y ait un quota (de chloroquine) qui reste disponible dans les pharmacies pour que ces malades puissent continuer leur traitement. Mais pour l’heure, cela va être extrêmement difficile pour eux de trouver le produit ».

Pour sa part, Le Soleil rappelle que « le Professeur Didier Raoult a enregistré des résultats préliminaires encourageants sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine mais critiqués par des scientifiques qui exigent, avant tout, une étude plus large et une maîtrise des effets indésirables ».

Cité par le quotidien national, le Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, soutient : « Tout médicament, même le paracétamol vendu librement, peut présenter des effets secondaires chez certains. Rien ne change fondamentalement pour le patient en matière de risque, si risque il y a ». 

Sur le front économique, Le Quotidien renseigne que « Macky (Sall) obtient le soutien de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) » pour l’allègement de la dette des pays pauvres.

En effet, rapporte ce journal, les deux institutions financières « appellent tous les membres du G20 à suspendre les remboursements de dette réclamés aux pays pauvres emprunteurs de l’Association internationale de développement (Ida) ».

De son côté, Sud Quotidien estime que « les bailleurs confinent Macky » puisque le chef de l’Etat sénégalais, dans un tweet, a demandé une annulation de la dette de l’Afrique mais « la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) propose plutôt un allègement ».

« Pour la mise en quarantaine des personnes suspectes, l’Etat du Sénégal a décidé de réquisitionner 4000 lits d’hôtel sur l’ensemble du territoire. Une décision à laquelle se plient les hôteliers tout en demandant des garanties », informe L’Observateur.

Enfin, Stades souligne que « les vedettes d’Afrique, à commencer par ses footballeurs et chanteurs, ont enfilé leur costume d’influenceurs sur Twitter, Instagram et Facebook pour sensibiliser leurs frères et sœurs face au danger de la propagation du Covid-19 sur le continent ».

 

Mauritanie: suspension de la prière du vendredi, une mesure inédite dans l’histoire du pays

La Mauritanie a suspendu la prière du vendredi pour éviter les rassemblements afin d’éviter la propagation du coronavirus (Covid-19), a instruit le ministère des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel.Il est porté à la « connaissance de tous les imams de mosquées que la prière du vendredi est suspendue demain (Ndlr: ce vendredi 27 mars 2020) sur l’ensemble du territoire en raison de l’évolution de la situation sanitaire actuelle », a indiqué le ministère dans un communiqué jeudi soir.

Cette mesure est inédite et constitue une première dans cette république Islamique selon diverses témoignages.

La suspension, précise le communiqué, intervient en réponse à la demande de nombreux ulémas et imams qui se sont fondés sur le saint Coran et la Sunna du Prophète (PSL) et sur les différentes autres sources du droit musulman.

La Mauritanie a découvert jeudi, son troisième cas de Covid-19 et le premier concernant un ressortissant mauritanien. Agé de 74 ans, ce dernier était rentré de France le 15 mars courant mais n’avait pas fait l’objet de confinement.

Covid-19/Burkina: Mise en quarantaine de huit villes touchées

Les huit villes du Burkina Faso ayant enregistré au moins un cas positif de Coronavirus (Covid-19) seront mises en quarantaine à partir de ce vendredi à 5h (heure locale et GMT).Selon le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou qui s’exprimait jeudi soir sur les antennes de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), à l’issue du conseil des ministres, «la mesure va consister à  limiter ou empêcher carrément les mouvements des populations desdites villes vers d’autres villes».

Il a précisé que cette décision entrait en droite ligne des mesures nationales visant à lutter contre la propagation de la maladie du covid-19 au Burkina Faso.

Les villes concernées par la mesure sont Ouagadougou (127 cas), Bobo-Dioulasso (10 cas), Boromo (6 cas), Houndé (3 cas), Dédougou (2 cas), Banfora (1 cas), Manga (1 cas) et Zorgho (2 cas).

Cette décision vient s’ajouter à celle du couvre-feu instauré sur toute l’étendue du territoire de 19 heures à 5 heures du matin, depuis le samedi 21 mars 2020.

Selon le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), 152 personnes sont infectées à la date du 26 mars 2020 dont 100 hommes et 52 femmes.

Au Burkina Faso, les premiers cas confirmés de la maladie ont été enregistrés le 9 mars 2020. 

La maladie à coronavirus (Covid-19), apparu en décembre 2019 en Chine, a été qualifiée de pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a appelé les pays africains à s’attendre au «pire».

Le président guinéen décrète l’état d’urgence contre le Covid-19

Le président guinéen, Alpha Condé, a décrété ce jeudi dans une adresse à la nation, l’état d’urgence pour limiter la propagation de la pandémie Covid-19 dans le pays.« A partir de ce soir, à 00h précises, l’état d’urgence est déclaré sur toute l’étendue du territoire national pour une durée d’un mois reconductible, conformément aux dispositions constitutionnelles », souligne Alpha Condé, tout en indiquant que toutes les frontières terrestres sont fermées (entrées/sorties) pour tous les voyageurs en dehors du transport des marchandises pour une durée de trente jours renouvelables.
« Pour les transports de marchandises, le nombre de convoyeurs est limité à 2 apprentis et 1 chauffeur. A leur entrée sur le territoire national, ils seront soumis au suivi comme contact, durant quatorze (14) jours. Le suivi peut se poursuivre en Guinée ou dans le pays de provenance, sous la coordination des autorités des deux pays »,déclare le président de la République.
Concernant les transports en commun de la ville de Conakry, le chef de l’Etat souligne qu’ils seront soumis à une limitation de 3 passagers par voiture, 1 par moto et 7 à 10 par minibus.

Par ailleurs en ce qui concerne les lieux publics, tous les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire, professionnel et universitaire seront fermés pour une durée de quatorze jours. Mais aussi, tous les bars, salles de jeux, de spectacle, de cinéma et autres lieux de rassemblement seront fermés pour une durée de quatorze jours.

Dans ces mesures de prévention, même les lieux de cultes ne sont pas épargnés. « Les mosquées et églises sont fermées pour une durée de quatorze jours, renouvelables. Les cérémonies religieuses ou retraites islamiques sont interdites », a-t-il fait savoir, rappelant que tout rassemblement de plus de 20 personnes est interdit.

Cependant, le Président Condé confie que l’accès aux lieux publics et privés (marché, restaurants, banques etc.) se fera sous condition du respect des gestes barrières sanitaires (installation de kits de lavage des mains, distanciation de 2 mètres etc.).
« Le non-respect de ces mesures pourra être suivi de dispositions disciplinaires », prévient le chef de l’Etat.
Il faut rappeler qu’à ce jour, la Guinée compte cinq cas confirmés de Covid-19, dont un guéri et plus de mille personnes  contact en situation d’observation médicale.

Covid-19: 62 personnes écopent de 3 mois d’emprisonnement avec sursis pour violation de couvre-feu (Parquet d’Abidjan)

Le Parquet d’Abidjan a annoncé jeudi la condamnation de 62 personnes à trois mois d’emprisonnement avec sursis et 200 000 Fcfa d’amende chacun pour violation de couvre-feu, décrété par le chef de l’Etat pour éviter la propagation du Coronavirus (Covid-19) dans le pays.« Le tribunal correctionnel, en formation de flagrant délit, vient de condamner ce jeudi 26 mars 2020, 62 personnes déférées ce jour, en comparution immédiate, pour violation du couvre-feu à 3 mois d’emprisonnement assortis du sursis et 200 000 Fcfa d’amende chacun », précise une note du ministère de la Justice et des droits de l’homme.

Face à la pandémie du Covid-19 à laquelle le pays est confronté, le président ivoirien a déclaré l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire et un couvre-feu allant de 21h00 à 5h00 du matin pour éviter les regroupements nocturnes aux fins de casser toute la chaîne de propagation du coronavirus.

Selon la législation ivoirienne, la violation du couvre-feu est passible d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à deux à trois ans de prison et d’une amende de 20 000 Fcfa à 2 millions Fcfa au regard des dispositions de l’article 8 de la loi No 59-231 du 7 novembre 1959.

En outre, une telle violation constitutive d’atteinte à l’ordre public est punie aux termes de l’article 179 du Code pénal d’une peine d’emprisonnement de 3 à 5 ans.

 Toute personne se rendant par ailleurs coupable d’une violation de ces mesures et qui aura été testée positive au Covid-19 sera poursuivie pour mise en danger d’autrui et passible d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 300 000 à 3 millions Fcfa conformément à l’article 393 du Code pénal. 

Covid-19/couvre-feu: pas de fermeture des stations en Côte d’Ivoire «avant 19h»

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a indiqué jeudi avoir instruit les gérants de stations-services de « ne pas fermer avant 19h » suite au couvre-feu instauré pour éviter la propagation du coronavirus (Covid-19).« Nous avons demandé à chacune des stations de ne pas fermer avant 19h00, le couvre-feu est à 21h et  nous leur avons demandé qu’aucune fermeture ne se fasse avant 19h » pour permettre à l’ensemble des usagers et des populations de pouvoir se ravitailler en produits pétroliers, a dit M. Abdourahmane Cissé.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables s’exprimait face à la presse à la suite une visite de stations-services à Abidjan, pour constater si les mesures sanitaires pour éviter la propagation du Coronavirus étaient respectées et traduites sur le terrain dans le secteur des hydrocarbures. 

Vu les regroupements des populations dans le pays, dans les lieux de loisirs, en dépit de la progression des cas confirmés du Covid-19, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décrété un couvre-feu sur une période de 15 jours de 21h00 à 5h00 du matin.

« Donc, avant 19h, aucune station ne doit être fermée », a insisté M. Abdourahmane Cissé qui a invité les populations à lui remonter l’information en cas de non-respect de cette disposition. Il s’est dit « satisfait » du lavage des mains dans les stations-services.

Il s’est félicité qu’à chaque fois qu’il doit être utilisé le terminal pour le paiement, il y a un lavage automatique qui est effectué, ainsi que le port de gants par tous les agents au niveau des stations.

« Nous avons écrit aux gérants des stations pour leur demander de respecter les règles d’hygiène », a-t-il fait savoir, tout en appréciant les gestes barrières, notamment le « lavage systématique » des mains qui est effectué lorsque les usagers vont par exemple dans les boutiques des stations-services. 

Concernant l’approvisionnement du pays en produits pétroliers dans ce contexte de ralentissement de l’activité économique dû à l’épidémie du Covid-19,  M. Abdourahmane Cissé a rassuré que la Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui de « plus d’un mois de stock de produits pétroliers ».

En plus de cela, dira-t-il, les activités continuent avec l’arriée de bateaux, la poursuite des activités de la Société ivoirienne de raffinage (SIR, publique) qui fonctionne normalement. En outre, son ministère fait un « suivi régulier de l’approvisionnement en stock » des produits pétroliers.

« Je lance un message, un appel à l’ensemble de nos concitoyens de respecter ces mesures, car cela y va de l’intérêt de la Nation », a-t-il déclaré, insinuant que l’usager reste dans son véhicule et l’agent de station lui donne le gel pour se désinfecter les mains.

Cette visite des stations-services intervint après celle du secteur de l’énergie. La Côte d’Ivoire prend des dispositions afin de casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) qui a atteint à ce jour 80 personnes dont trois déclarées guéries. 

Covid-19 au Burkina: sep décès et dix guérisons sur 146 cas

Le Burkina Faso a enregistré, à la date du 25 mars, sept décès et dix guérisons sur un total de 146 cas confirmés de coronavirus (Covid-19), selon le bilan établi jeudi par la coordination nationale de la réponse à la pandémie.Il ressort également que  32 nouveaux cas ont été déclarés dont 31 à Ouagadougou et un à Dédougou (Nord-ouest). 

Selon la coordination nationale de la réponse à l’épidémie de coronavirus, les 32 cas confirmés, portant le cumul à 146, ont été obtenus suite à l’analyse de 81 échantillons.

Dans la capitale burkinabè, un deuxième centre d’opérationnalisation est mis en place pour la prise en charge des cas de Covide-19.

Au Burkina Faso, les premiers cas confirmés de la maladie ont été enregistrés le 9 mars 2020. 

La maladie à coronavirus (Covid-19), apparu en décembre 2019 en Chine, a été qualifiée de pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a appelé les pays africains à s’attendre au «pire».

Côte d’Ivoire/Electricité: 70% des paiements de factures se font à travers les moyens digitaux (Ministre)

Plus de 70% des paiements des factures d’électricité se font à travers les moyens digitaux en Côte d’Ivoire, a indiqué jeudi à Abidjan, Abdourahmane Cissé, le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.« (…) Aujourd’hui je suis satisfait, il y a plus de 70% des paiements qui se font à travers les moyens digitaux. J’invite la population à souscrire à l’application +Ma CIE+ et de l’utiliser pour que nous puissions réduire les interactions humaines et ça facilite aussi la vie aussi», a estimé M. Cissé au terme d’une visite dans une agence de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) à Cocody (Est d’Abidjan) où il est allé s’enquérir du niveau d’application des mesures de prévention contre le Coronavirus (Covid-19).

Poursuivant, M. Cissé qui dit souhaiter pour cette période (de crise sanitaire) «le moins d’interactions humaines possible»  a insisté sur la nécessité pour les clients de cette compagnie d’utiliser les moyens digitaux.  

«Il y a un couvre-feu qui a été instauré. Mais,  entre 21h00 et 05h00 (heure du couvre-feu),  il peut avoir des coupures d’électricité. Des efforts sont faits pour réduire le nombre de coupure», a assuré dans la foulée M. Cissé, annonçant qu’un « travail est en cours » pour améliorer le temps moyen de coupure d’électricité dans le pays.

A ce propos, il a rappelé les énormes efforts qui ont été consentis ces dernières années par le gouvernement ivoirien pour améliorer le temps de coupure de l’électricité.

Auparavant, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables a appelé les populations au respect des mesures de prévention prises par le gouvernement ivoirien en vue de lutter contre la propagation du coronavirus.

Il s’agit notamment du lavage régulier des mains, de l’utilisation du gel hydroalcoolique,  de la distanciation sociale d’un mètre, d’éviter les lieux de rassemblement humain…

Depuis lundi dernier, en plus d’une série de mesures de prévention contre cette pandémie,  le président ivoirien Alassane Ouattara a instauré un couvre-feu de 21h à 05h du matin sur l’ensemble du territoire ivoirien. En Côte d’Ivoire, à ce jour,  80 cas de maladie à coronavirus ont été officiellement confirmés par les autorités sanitaires.

Début de la réception des dons pour la chaîne de solidarité contre le coronavirus en Côte d’Ivoire

Les premiers dons pour la chaîne de solidarité contre le coronavirus en Côte d’Ivoire ont commencé à être reçus, mercredi, par la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné.Ces premiers dons constitués de 1000 cartons de savons d’une valeur de dix millions de francs CFA, réceptionnés dans les locaux du Programme national de cohésion sociale (PNCS) ont été offerts par l’entreprise Unilever.

A travers ce don, cette entreprise s’inscrit aux côtés du gouvernement ivoirien pour freiner la propagation du coronavirus (Covid-19)  en Côte d’Ivoire, a souligné sa présidente directrice générale, Manon Karamoko.

Se félicitant de cette réaction citoyenne d’Unilever, la Ministre Mariatou Koné a de nouveau invité l’ensemble les Partenaires techniques et financiers, les entreprises publiques et privées, les artistes, les sportifs, les organisations de la société civile et les personnes de bonne volonté à plus de solidarité et à soutenir les actions de gouvernement au profit des démunis et des personnes vulnérables.

Dans ce cadre, des guichets ont été ouverts au ministère de la Solidarité, au Programme national de cohésion sociale et au Fonds national de solidarité.

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a invité les populations au respect des consignes sanitaires et sécuritaires édictées par le gouvernement sur l’ensemble du territoire ivoirien où 80 cas confirmés de maladie à coronavirus ont été détectés dont trois sont déclarés guéris.

Covid-19: 14 millions USD d’UBA pour la riposte panafricaine

United Bank For Africa (UBA) va allouer 14 millions de dollars aux pays africains dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, annonce un communiqué reçu jeudi à APA. »Cet appui prévu par le biais de la Fondation UBA vise à soutenir la riposte globale panafricaine contre la pandémie mondiale du coronavirus (Covid-19). Ce don va représenter un soutien important et opportun au Nigéria et à 19 autres pays africains, en leur fournissant du matériel de secours, des équipements de soins essentiels et une assistance financière aux gouvernements », précise la banque.

Avec cette enveloppe, il est prévu 2,8 millions de dollars au gouvernement de l’État de Lagos au Nigéria, 1,4 million de dollars à la capitale fédérale du Nigéria, Abuja, 2,8 millions de dollars pour les 35 autres États du Nigéria, 4,2 millions de dollars aux pays africains où la banque est présente et 2,8 millions de dollars pour des structures sanitaires avec du matériel et des fournitures.

Justifiant son appui, le président du groupe UBA, Tony O. Elumelu, a déclaré : « Il s’agit d’un moment où nous devons tous jouer notre rôle. Cette épidémie mondiale doit unir les citoyens, les gouvernements et les chefs d’entreprises, et ce sans délai. Étant donné que le nombre de cas de coronavirus augmente rapidement au Nigéria et en Afrique, le secteur privé doit travailler main dans la main avec les différents gouvernements pour endiguer la propagation de cette pandémie mondiale ». 

 

« Nous saluons les efforts des gouvernements et nous sommes disposés à collaborer et à contribuer avec nos ressources à l’effort collectif, qui permettra une riposte rapide et efficace contre la pandémie», a-t-il ajouté.

Covid-19: le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire annonce la suspension des prestations de ses fournisseurs

L’entreprise de cimenterie LafargeHolcim Côte d’Ivoire a annoncé mercredi dans une note circulaire adressée à ses fournisseurs, la suspension des prestations de ceux-ci en raison des mesures de prévention de la maladie à Coronavirus ( COVID-19).« (…) En ce qui nous concerne et au regard de l’évolution de la situation qui prévaut, nous serons amenés dans les jours à venir à réduire et au besoin suspendre plusieurs de vos prestations en attendant un retour à la normale », indique cette note parvenue à APA. 

Par ailleurs, le cimentier a invité ses fournisseurs à « limiter au maximum » les visites sur ses différents sites sauf pour les cas où leur présence est indispensable. « (…) Des mesures particulières ont été prises concernant le traitement de vos factures.  Nous vous invitons désormais à nous transmettre numériquement vos différentes factures », conseille la société. 

Le président ivoirien Alassane Ouattara a décrété lundi l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national avec plusieurs mesures dont l’instauration d’un couvre-feu de 21h à 05h du matin. En outre,  les autorités ivoiriennes ont pris plusieurs mesures de prévention pour lutter contre la propagation du Coronavirus en Côte d’Ivoire où 80 cas ont été officiellement confirmés. 

Près de 200 milliards FCFA de la BOAD pour lutter contre le Covid-19

Le Conseil d’Administration de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) a autorisé, mercredi à l’issue de sa 116ème session ordinaire en visio-conférence, un appui de 196,6 milliards de FCFA (environ 314,560 millions de dollars) aux Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.Selon les dirigeants de la BOAD, cet appui s’est fait en relation avec la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et la Commission de l’UEMOA.

« Sur proposition du Président de la BOAD, les membres du conseil d’administration ont marqué leur accord pour l’octroi à chaque Etat membre de l’UEMOA, d’un prêt de 15 milliards de FCFA avec mise à disposition immédiate, bonifié par le mécanisme de bonification de la BOAD récemment abondé dans le cadre de l’appui aux Etats dans la lutte contre le COVID-19 par la BCEAO pour un montant de 25 milliards de FCFA et la Commission de l’UEMOA pour un montant de 15 milliards de FCFA », a précisé la BOAD.

Le montant global de ces prêts bonifiés s’élève ainsi à 120 milliards FCFA en vue de la prise en charge des mesures urgentes pour faire face à la crise sanitaire du Coronavirus. Les membres du Conseil a décidé par ailleurs pour les Etats, de la suspension des appels d’échéances en capital pour un montant de 76,6 milliards de FCFA de créances dues pour le reste de l’année, en vue de soutenir leurs ripostes à la pandémie du Coronavirus. 

Sur un autre registre, le Conseil d’administration de la BOAD a approuvé de nouvelles opérations dont huit  prêts à moyen et long termes d’un montant de 148,1 milliards F CFA et un  prêt à court terme d’un montant de 10 milliards FCFA. Ces opérations portent à 5817,8 milliards FCFA, le total des engagements (toutes opérations confondues) de la BOAD. 

Covid-19: Le Ghana enregistre un troisième décès

Les services de santé du Ghana (GHS) ont annoncé mercredi un troisième décès lié à la pandémie de coronavirus qui sévit actuellement dans le pays.Le troisième décès a été enregistré à l’hôpital militaire 37 d’Accra, selon la radio locale Joy FM, qui précise que les GHS n’ont pas révélé l’identité donné du défunt patient. 

 La défunte serait l’épouse d’un général deux étoiles du pays, ajoute ce média.

 Son mari a également contracté le virus et se trouve dans un état critique, poursuit la même source.

 Officiellement, le Ghana a enregistré 68 cas de coronavirus après que 15 autres personnes, mises en quarantaine obligatoire par le gouvernement, ont été testées positives.

 « Dans l’ensemble, 30 des 68 cas ont été signalés dans la population générale, les 38 cas restants concernant des personnes actuellement en quarantaine obligatoire. Au 24 mars, un total de 1030 personnes sont sous quarantaine obligatoire ; des échantillons de 863 d’entre elles ont été testés et 38 ont été confirmés positifs ».

 « La grande majorité des cas confirmés sont des Ghanéens, qui sont rentrés depuis les pays touchés. Sept (7) d’entre eux sont d’autres nationalités, à savoir de la Norvège, du Liban, de la Chine et de la Grande Bretagne.

 « En ce qui concerne la recherche des contacts, un total de 826 contacts ont été recensés et sont en cours de suivi. Dix-neuf (19) personnes ont terminé les 14 jours de suivi obligatoire », indiquent les autorités sanitaires. 

 Tous les voyageurs entrant au Ghana doivent se soumettre à une quarantaine et des tests obligatoires, conformément aux instructions du président Nana Addo Dankwa Akufo Addo.

Le coronavirus alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement du Covid-19 avec notamment le début de l’application du remède préconisé par un médecin français pour neutraliser le virus.Le Soleil renseigne que le Sénégal a recours à « l’hydroxychloroquine » pour le traitement du coronavirus. Le quotidien national rapporte les propos du Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Fann : « Les résultats du Professeur Didier Raoult sont encourageants. Au regard des rapports bénéfice-risque, nous avons jugé utile de démarrer ce traitement chez nos patients. Et les résultats que nous commençons à obtenir sont absolument encourageants ».

Dans un entretien accordé au journal Le Parisien (France) et repris par L’Observateur, le très controversé Pr Raoult est on ne peut plus clair : « Avec mon équipe, nous estimons avoir trouvé un traitement. Je suis convaincu qu’à la fin, tout le monde (l’)utilisera ».

En tout cas, le Pr Seydi qui expérimente déjà les recommandations de son homologue français, entend selon Vox Populi, « généraliser l’utilisation de cette molécule au niveau de tous les sites de prise en charge » du Covid-19 au Sénégal.

Le Soleil fait savoir que « les forces de l’ordre affichent leur fermeté » pour faire respecter le couvre-feu. Mais « la Police tousse », remarque Le Quotidien. Poursuivant, ce journal soutient que « les policiers (ne font pas le distinguo) entre ceux qui disposent d’une dérogation et ceux qui ont violé le couvre-feu ». 

De son côté, L’AS note que « la violence excercée sur des citoyens dans la nuit du mardi au mercredi n’est pas passée par pertes et profits » puisque « la Police sanctionne ses zélés ». A en croire EnQuête, c’était « une répression aveugle et avilisante ». 

Dans la campagne de sensibilisation sur le coronavirus, ce journal constate « la faillite des leaders d’opinion ». A l’évidence, analyse dans EnQuête Falilou Bâ, docteur en Sciences de l’information et de la communication, « on se rend compte que la communication est beaucoup plus gouvernementale. Les leaders d’opinion sont soit annihilés par cette puissance médiatique, soit ils n’ont pas (eu) la place qu’ils devraient avoir ».

Pour sa part, Sud Quotidien annonce la modification des « horaires de travail de l’administration » sénégalaise. Ceux-ci sont désormais fixés de 9 à 15 heures. Là où Le Soleil se fait l’écho de la mobilisation, par l’Etat du Sénégal, de « 69 milliards F CFA » en guise « d’appui alimentaire d’urgence aux populations rendues vulnérables par le Covid-19 ».

Enfin, L’Observateur indique que « le chef de l’Etat (après avoir) appris, (hier) mercredi, en pleine réunion du Conseil des ministres que la contribution du secteur privé au financement du fonds de guerre Force Covid-19 s’élevait à… 641 millions F CFA, n’a pas caché sa colère ». 

 

Mali: maintien des législatives, malgré le coronavirus

Les élections législatives du 29 mars 2020 se tiendront, malgré la confirmation de deux cas de Covid-19, a annoncé mercredisoir à Bamako, le président Ibrahim Boubacar Keïta, lors de son adresse à la nation.« Les élections législatives émanent de la décision du Dialogue National Inclusif qui avait fixé les échéances. Ces élections se tiendront le 29 mars, dans le respect scrupuleux des mesures-barrières. Le gouvernement fera  tout pour que cela soit le cas », a rassuré IBK, alors que beaucoup de Maliens doutaient encore de la tenue de ces élections, après la détection hier mercredi de deux cas de Covid-19 dans le pays.

Mais pour contenir la propagation de la pandémie, le président de la République a décrété l’État d’urgence sanitaire et le couvre-feu qui, a-t-il dit, « sera rigoureusement appliqué  de 21 heures à 05 heures du matin jusqu’à nouvel ordre, et ce à compter de ce jeudi 26 mars 2020 ».

COVID-19 : le président mauritanien annonce un plan d’aide social

Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a annoncé un plan d’aide social visant à alléger les effets attendus du coronavirus (COVID-19) sur la population, mercredi soir dans un discours à la nation.La pierre angulaire de ce plan est la création d’un fonds spécial de solidarité sociale et de lutte contre le coronavirus, doté d’une contribution de l’Etat de 25 milliards d’ouguiya MRO (66 millions de dollars US) et ouvert devant la participation des acteurs économiques mauritaniens et des partenaires internationaux, selon le discours diffusé par les medias publics.

Jusque là, la Mauritanie a enregistré deux cas de coronavirus sur deux étrangers arrivés récemment au pays.

La mise en œuvre du plan annoncé par M. Ghazouani comprend notamment l’allocation d’un montant de 5 milliards d’ouguiyas MRO (13 millions de dollars US) en appui à quelque 30.000 familles nécessiteuses, ménages pris en charge par des femmes et personnes vulnérables ou handicapées.

Dans le même cadre, l’Etat mauritanien exonérera des taxes et droits de douane des produits comme le blé, l’huile de cuisine, le lait en poudre, les légumes et les fruits pendant les mois restants de l’année en cours.

Ces exonérations contribueront sans doute à faire baisser les prix des produits en question et qui sont les plus consommés par les Mauritaniens.

Aussi, les factures de l’eau et de l’électricité seront prises en charge par le Trésor public pour les familles pauvres pendant 2 mois alors que cette prise en charge concernera l’eau dans tous les villages du pays pendant le restant de l’année.

Le chef de l’Etat mauritanien a tenu à souligner que les ressources mobilisées pour le fonds spécial de solidarité sociale et de lutte contre le coronavirus n’affecteront en rien les projets sociaux et de développement programmés pour l’année 2020.

Affaire cas de coronavirus à la MACA : un journal pro-Soro écope d’une amende de 5 millions Fcfa

Cissé Sindou, le directeur de publication du quotidien ivoirien « Générations Nouvelles », proche de Guillaume Soro, a été déclaré mercredi coupable de diffusion de nouvelles fausses dans l’affaire de deux cas confirmés de Coronavirus (Covid-19) à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), écopant d’une amende de 5 millions FCFA.M. Cissé Sindou, directeur de publication du journal Générations Nouvelles et son rédacteur en chef, Marc Dossa avaient été convoqués mercredi matin à la brigade de recherches à Abidjan, à la suite d’un article sur deux présumés contaminés au Covid-19 à la MACA. M. Cissé a annoncé qu’il interjettera appel dès demain. 

La direction de l’administration pénitentiaire a démenti qu’ « aucun cas de personnes atteintes du Coronavirus n’a été enregistré dans l’effectif des détenus de la MACA, contrairement aux informations circulant dans certains organes de presse, faisant état de deux cas confirmés du Covid-19 ».    

Selon l’administration pénitentiaire, les personnes récemment intégrées à la Maca, la plus grande prison du pays, ont été placées dans un local d’observation, conformément aux mesures sécuritaires et sanitaires préconisées par le Conseil national de sécurité (CNS) avant d’être mises dans les cellules.  

La Côte d’Ivoire compte aujourd’hui 80 cas de personnes infectées au Covid-19, dont trois ont été déclarées guéris, selon les chiffres officiels communiqués par le ministère de la Santé et de l’hygiène publique. 

Coronavirus: le graffiti, une arme de sensibilisation dans la banlieue dakaroise

Persuadés qu’« une image vaut mille mots », des graffiteurs sénégalais parlent du coronavirus à travers les murs de la capitale avec l’intention de créer un électrochoc.A Yeumbeul-nord, une commune de plus de 218.000 habitants de la banlieue de Dakar, la sensibilisation sur le coronavirus s’affiche sur les murs. Dans un environnement saturé par vendeurs, conducteurs de transports en commun, chômeurs et autres passants, un graffiti à l’entrée de la maternité attire l’attention.Cinq individus s’illustrent avec les gestes barrières recommandés comme le lavage des mains ou l’utilisation de gels hydroalcooliques, là où le symbole du Covid-19, anxieux, se met à fuir. Tout cela en dessous d’une inscription en langue wolof : « Nu fagaru daan Covid-19 ». Comprenez prémunissons-nous pour vaincre le nouveau coronavirus.Ce combat est, depuis mercredi dernier, celui du groupe de graffiti Undugraff, basé à Yeumbeul. Créé il y a trois ans, il composé de cinq artistes managés par Ati Diallo. Ce dernier, après avoir constaté que le carrefour jouxtant la maternité de la commune est très fréquenté, a eu l’idée d’y lancer une campagne de sensibilisation sur cette pandémie qui trouble le monde.Jugeant nécessaire de participer à la lutte contre le Covid-19, Ati expose son projet à ses camarades qui l’approuvent aussitôt. Dans un passé récent, ce groupe plein d’énergies a notamment sensibilisé sur les élections ou encore les grossesses précoces.En accord avec la structure sanitaire, ils se servent du restant des sprays (pulvérisateurs) utilisés lors d’un festival pour réaliser leur première fresque. Cette œuvre d’art devient virale sur les réseaux sociaux, suscitant les réactions positives de plusieurs personnes dont le maire de la commune, Daouda Ndiaye.Endroits stratégiquesDevant les locaux de sa municipalité où Undugraff a réalisé sa quatrième fresque lundi 23 mars, l’édile n’a pas manqué de renouveler ses encouragements à l’équipe d’Ati Diallo. « Ce sont des messages extrêmement importants qu’ils sont en train de véhiculer, (en choisissant) des endroits stratégiques », salue l’autorité, avant de préciser que la mairie a débloqué une enveloppe de 10 millions F CFA dans la lutte contre le coronavirus même si elle ne prévoit que des soutiens « forfaitaires » à ces graffiteurs.Qu’à cela ne tienne, le chef de la bande souligne que leur action est basée sur du « bénévolat » mais ne refuse pas une quelconque aide en sprays ou masques. « On est super sollicités. Chaque mur peint nous coûte 150.000 F CFA. Il arrive que des gens nous donnent 50.000 F CFA. Un spray coûte 2500 F CFA, le seau de peinture à 9500 F CFA. (Tout cela appliqué) sur des murs d’une longueur de 9 à 10 mètres », détaille Ati Diallo.Malgré tout, Papa Mamadou Diouf, chef de la communication digitale d’Undugraff, se satisfait du « feed-back positif » lorsqu’il partage les fresques sur plusieurs plateformes interactives.Ces réactions, note Ati, leur ont permis de comprendre que certains « ne croient pas » en l’existence de cette maladie là où d’autres « ne savent pas » de quoi il s’agit. Après ce constat, « on s’est dit que ça va être un challenge. On va continuer à faire le maximum de murs. On veut +agresser+ les gens avec ces images et les informer pour qu’ils puissent finalement l’accepter et se protéger », explique le manager d’Undugraff.Mission accomplieAyant suivi à la base une formation en comptabilité et gestion au Collège Saint-Michel de Dakar, Ati Diallo a été rattrapé par son premier amour : la culture. Il a flirté depuis son jeune âge avec le mouvement hip hop, dont le graffiti est un démembrement, même s’il ne sait pas pour autant dessiner. Pour compenser, il a suivi « pas mal de formations, colloques et séminaires » sur le management culturel. Une solide expérience qu’il met aujourd’hui au service d’Undugraff.Déjà, se réjouit-il, la « cible est touchée » vu le « maximum » d’encouragements et de sollicitations, sans compter les gens qui marquent un temps d’arrêt en les voyant à l’œuvre pour s’informer davantage sur la maladie. « A chaque fois qu’on commence à peindre, ça suscite un engouement, une certaine curiosité de la population », remarque Ati.Ce trentenaire à la barbe bien entretenue, raconte que le graffiteur entretient un « suspens » avec le public jusqu’au moment où ce dernier commence à saisir ce qu’il veut exprimer. « Il est probable qu’à la fin, le spectateur retrouve son nom sur le mur, et il va forcément s’approprier » le message, ajoute-t-il.Pour montrer l’exemple, Mbota, un des graffiteurs, narre sur cette quatrième fresque une scène vécue la veille en allant prendre son petit-déjeuner dans un restaurant. Le dessin représente une poignée de porte, susceptible de porter le virus, mais que plusieurs clients touchent de leurs mains avant de s’alimenter sans prendre le soin de se désinfecter.Son collègue Ounda termine le graffiti d’une blouse blanche, le regard loin. Sans doute, un signe anxiogène lié au nombre croissant de cas positifs du coronavirus au Sénégal. A ce jour, ce pays a recensé 99 personnes contaminées dont 9 guéries. « A travers cette image, je veux rendre hommage à nos médecins, leur montrer qu’ils sont nos héros », indique cet acteur de la culture urbaine.Cette forme d’expression fait ressortir « le délire de l’artiste », avance M. Diallo. Avec une inspiration intarissable, Undugraff étend ses tentacules en dehors de la banlieue dakaroise, avec des « réseaux » un peu partout à travers le pays.Pour Ati, leur art de rue « change en fonction de l’environnement pour refléter en quelque sorte la réalité ». Ces graffiteurs trouvent leur bonheur après l’exécution chronophage de chaque fresque puisque « plusieurs gens s’y retrouvent ».  Et c’est le cas depuis le début de leur sensibilisation sur le nouveau coronavirus.

Covid-19 : L’UE s’engage à soutenir les plans de riposte des pays Africains

L’Union européenne (UE) annonce un soutien au Plan stratégique de préparation et de riposte contre le Coronavirus (Covid-19) lancé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au profit des pays Africains, dans une note transmise mercredi à APA.« Dans une période difficile, c’est la solidarité qui compte. Les Etats membres de l’UE sont fortement touchés, mais nous nous mobilisons pour soutenir la riposte internationale, en particulier en Afrique. Ça fait partie de la solidarité », déclare Jobst von Kirchmann, ambassadeur de l’UE. 

L’Union européenne a annoncé, le 24 février 2020, une contribution exceptionnelle d’un montant total de 113,5 millions d’euros (74,4 milliards de francs CFA) à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui appuie et conseille les gouvernements dans leur riposte face au coronavirus. 

L’organisation contribuera notamment au Plan stratégique de préparation et de riposte contre le Covid-19 lancé le 5 février par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont la Côte d’Ivoire fait partie des pays prioritaires, souligne le texte. 

En outre, l’UE prévoit 15 millions d’euros (9,8 milliards de francs CFA) devant être « directement consacrés à l’Afrique, notamment via un soutien à l’Institut Pasteur de Dakar et à son réseau (qui inclut la Côte d’Ivoire) pour mettre en place des formations d’experts.

Cette contribution devrait aussi permettre de diffuser des moyens de diagnostic rapide et renforcer la surveillance épidémiologique. Cela inclura, par ailleurs, l’utilisation du laboratoire mobile de l’UE hébergé à Dakar pour des formations avancées sur le Covid-19 pour tous les pays partenaires africains.

« En ce qui concerne le coronavirus, nous sommes tous dans le même bateau », fait observer Jobst von Kirchmann, ambassadeur de l’Union européenne, en soulignant que « le virus ne fait pas de différence en fonction de la couleur de peau ou de la religion ».

Quelque 100 millions d’euros (65,5 milliards de francs CFA) seront consacrés à des recherches en matière de diagnostic, de traitement et de prévention, afin de trouver des réponses thérapeutiques à la pandémie, qui bénéficieront au monde entier, annonce l’Union européenne. 

L’UE évalue actuellement comment elle soutiendra le Plan de riposte du gouvernement ivoirien contre le Covid-19, présenté lundi par le Premier ministre, poursuit la note, qui mentionne que « dans cette période difficile, l’UE est plus que jamais au côté de ses partenaires, notamment en Côte d’Ivoire », un pays phare en Afrique de l’Ouest.

Après avoir frappé l’Asie puis l’Europe et le continent américain, le nouveau coronavirus (Covid-19) touche de plus en plus de pays dans le monde, notamment en Afrique. Compte tenu des niveaux alarmants de contagion et de gravité de la maladie, l’OMS a qualifié le Covid-19 de pandémie. 

Covid-19: la Banque centrale de Mauritanie baisse son taux directeur

La Banque centrale de Mauritanie (BCM) a annoncé, mercredi, la baisse de son taux directeur de 6,5% à 5% et de celui de la facilité de prêt de 9% à 6,5% dans le cadre de mesures visant à contrer les effets du coronavirus (Covid-19) sur l’économie du pays.Ces baisses ont été décidées lors d’une réunion du Conseil de politique monétaire de la BCM au cours de laquelle celui-ci a passé en revue « les graves conséquences » du Covid-19 sur l’activité économique et financière mondiale, précise la BCM dans un communiqué.

Parmi ces mesures d’assouplissement monétaire, figurent aussi l’augmentation des ressources mises à la disposition des banques primaires pour leur permettre de maintenir et d’accroître le financement de l’économie.

Selon le communiqué, le Conseil de politique monétaire a également décidé d’élargir le champs des mécanismes à la disposition des banques primaires pour accéder au refinancement de la Banque centrale.

Lesdites mesures comprennent en outre la baisse du taux des réserves obligatoires de 7% à 5% et le gel du dépôt en ouguiyas sur les produits de première nécessité, initialement exigé pour les ouvertures de crédit documentaire et ce pour une période de deux mois renouvelables. Elles englobent enfin la mise en place d’un mécanisme de swap devises contre ouguiyas, au taux d’intérêt de 0%.

Selon la BCM, les banques primaires sont autorisées, à travers ce mécanisme, à donner en garantie des devises contre des ouguiyas MRU, pour une période n’excédant pas un mois renouvelable.

Deux cas seulement de Covid-19 ont été jusque là détectés en Mauritanie sur deux ressortissants étrangers (un homme et une femme).

Côte d’Ivoire: deux personnes tuées dans un accident de la circulation sur l’autoroute du Nord

Une collision entre un véhicule de particulier de type 4×4 et un camion transportant des bouteilles de gaz butane a fait quatre victimes mercredi dont deux morts sur l’autoroute du Nord PK 51, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Le mercredi 25 mars 2020, à 13h59 mn ( heure locale et GMT), le GSPM est alerté pour un accident de la circulation sur l’autoroute du Nord PK51. Il s’agit d’une collision entre un véhicule de particulier de type 4×4 et un camion transportant des bouteilles de gaz butane. Le bilan est de quatre victimes dont deux décès certains »,  rapporte le Groupement des sapeurs-pompiers  militaires (GSPM) dans une note d’information. 

Le mois de février 2020 s’est achevé en Côte d’Ivoire avec 2122 interventions du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) au cours desquelles 2640 victimes ont été prises en charges et 93 décès ont été enregistrés. En 2019, les accidents de la circulation ont fait 24 907 victimes dont 537 morts dans le pays. 

Ghana: une journée de jeûne contre le coronavirus

Les Ghanéens ont observé ce mercredi, une journée de jeûne pour demander l’intervention divine contre la pandémie du Covid-19 qui secoue le pays.La journée de jeûne, qui a été recommandée dimanche dernier par le président Nana Akufo-Addo, dans un discours à la nation, est mise à profit pour demander à Dieu d’intervenir dans la situation qui frappe le pays. Elle a été marquée par un arrêt temporaire de nombreuses activités sociales et économiques.

Le Ghana a enregistré hier mardi 53 cas de Covid-19 dont 50 importés.

L’Imam en chef, Sheik Osman Nuhu Shaributu a exhorté la communauté musulmane à jeûner mercredi et jeudi. Il a également exhorté les fidèles à se conformer à la directive présidentielle qui empêche les gens de se rassembler dans le cadre de la lutte contre cette maladie qui secoue le monde.

Le pasteur Emmanuel Asamoah, de l’Eglise «God is Light » d’Accra, a confié APA que « le temps est venu pour le Ghana de chercher le visage de Dieu pour lutter contre ce virus démoniaque, qui voudrait anéantir la race humaine ».

La Guinée Bissau enregistre deux premiers cas de Covid-19

Le Premier ministre, Nuno Gomes Nabian, a annoncé mercredi à Bissau, deux premiers cas confirmés de coronavirus (Covid-19).« Après la confirmation de ces premiers cas de Covid-19, le gouvernement travaille à faire face à cette pandémie », a dit le Pm Nabian, au terme d’une audience avec le président de la République, Umaro Sissoco Embalo.

Selon le chef du gouvernement, les patients, un Indien et un Congolais, sont déjà mis en quarantaine.

«Comme nous le savons, cette maladie se propage très rapidement. Il est donc  nécessaire de prendre des mesures pour aider la population à lui faire face », a-t-il indiqué.

Coronavirus : le couple présidentiel ivoirien va « très bien », assure Dominique Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara et son épouse Dominique Ouattara vont « très bien» et observent les gestes de précaution contre le coronavirus, a assuré mercredi la première dame ivoirienne Dominique Ouattara. «Mon époux le président Alassane Ouattara et moi-même allons très bien et respectons également les gestes de précaution indiqués», a écrit Mme Ouattara sur son compte officiel facebook.

«Nous le savons cette crise sanitaire mondiale est grave. Mais, nous pourrons la contenir si chacun de nous, à quelque niveau qu’il soit, fait obstacle à la maladie en respectant les mesures barrières instaurées par les autorités»,  a exhorté l’épouse du président ivoirien.

Mardi, le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a annoncé qu’il s’est mis en quarantaine,  bien que ne présentant aucun symptôme du coronavirus, après avoir été récemment en contact avec une personne testée positive à cette maladie.

 En Côte d’Ivoire, 73 cas de maladie à coronavirus ont été confirmés par les autorités sanitaires dont trois guéris. Depuis son apparition en Chine en décembre dernier, la maladie à coronavirus a fait à ce jour plus de 16 000 morts dans le monde et plus de 370 000 cas d’infection.