Burkina: 700 athlètes attendus au «Marathon Paalga du Grand Ouaga»

Le marathon «Ouaga-Laye» rebaptisé «Marathon Paalga du Grand Ouaga» prévu le 7 décembre 2019 dans la capitale burkinabè, va regrouper près de 700 athlètes venant de 15 pays africains, a annoncé, jeudi, le comité d’organisation.«Nous attendons entre 500 et 700 athlètes qui parcourront 42,195 km dans la ville de Ouagadougou», a annoncé le Président du comité d’organisation (PCO), Ousséni Ilboudo au cours d’une conférence de presse.

Selon M. Ilboudo, parmi les 15 pays invités, figurent le Kenya, l’Ethiopie et le Maroc reconnus pour leurs performances dans les compétitions internationales.

Il a précisé que le budget non bouclé de cet événement est estimé à 45 millions FCFA et que le vainqueur de la compétition remportera la somme de 3 millions de FCFA, là où le 2e empochera 1,5 millions FCFA.

Le PCO a aussi mentionné que les primes toucheront les 20 premiers athlètes à l’arrivée, avant d’ajouter que le premier des Burkinabè aura une moto, tout comme la première femme burkinabè de la compétition qui, en plus, empochera la somme de 500 000FCFA.

Cette première édition du « Marathon Paalga du Grand Ouaga » est née des cendres du « Marathon Ouaga-Laye », créé en 2008 et qui a connu cinq éditions avant d’être suspendu.

Il s’agit d’une initiative du journal L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Plusieurs blessés dont un enseignant après une manifestation d’élèves à Abidjan

Une manifestation de colère d’élèves se réclamant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI, le plus grand syndicat estudiantin ivoirien), a paralysé les cours jeudi au lycée technique d’Abidjan, faisant plusieurs blessés dont un enseignant, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Plusieurs blessés ont été enregistrés parmi les élèves. Des enseignants ont été brutalisés dont un est aussi mal au point… Pour l’heure, la situation est sous contrôle, les cours interrompus reprendront lundi», ont rapporté à APA des témoins de ces échauffourées.

A en croire ces mêmes sources, les manifestants dénoncent l’insuffisance des tables bancs, la cherté de la cantine de l’établissement et réclament le paiement de leurs bourses.  

Les services du Secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle assurent être à pied d’œuvre pour trouver des solutions durables à ces problèmes.

Le ministre de la Communication en vedette dans les quotidiens béninois

Les quotidiens béninois parvenus jeudi à APA rendent compte du point de presse du ministre de la communication, porte-parole du gouvernement après le conseil des ministres d’hier.« Modernisation des infrastructures marchandes, 51 milliards Fcfa pour la construction de 11 marchés ultramodernes » titre Le quotidien de service public, La Nation. Le journal révèle qu’en Conseil des ministres, le gouvernement a autorisé la contractualisation pour la construction de 5 marchés régionaux et de 6 marchés urbains.

Au nombre des 5 marchés régionaux, il y a Houègbo, Azovè, Glazoué, Natitingou et Pahou. Et pour le compte des 6 marchés urbains, il y a Ahouangbo, Ouando, Cococodji, Houndjro, Guèma et Djougou, précise le quotidien.

« Pour booster l’économie nationale et améliorer les conditions de vie des femmes, Talon sort le grand jeu » écrit L’Indépendant qui ajoute que le conseil des ministres a annoncé que 51 milliards sont mobilisés pour construire 11 marchés, 246 milliards Fcfa pour la 1ère phase du projet Asphaltage et bientôt la construction d’un 2ème pont à Womey dans la commune d’Abomey-Calavi.

Il s’agit, avec la contractualisation pour la construction du deuxième pont de Womey, de remédier définitivement aux nuisances causées par la traversée du bas-fond et d’améliorer les conditions de mobilité des populations, poursuit le journal.

Les quotidiens béninois sont également revenus sur les explications du ministre, porte-parole du gouvernement, à propos de l’expulsion de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne, Oliver Nette.

A ce propos, Le Télégramme titre : « Le gouvernement donne les raisons officielles du renvoi de l’Ambassadeur de l’Union Européenne » avant de reprendre cette affirmation du ministre : « aucun pays n’accepte que des diplomates manquent aux obligations de courtoisie et au devoir de réserve ».

La Nation affiche « Expulsion de l’ambassadeur Oliver nette, le gouvernement donne les raisons ». A en croire le quotidien national qui reprend les propos du ministre, « la conduite d’Oliver Nette depuis la présentation de ses lettres de créances n’a pas été exempt de reproches ».

L’Indépendant cite également le ministre qui assure  que le départ du chef de la délégation de l’Union européenne n’entache en rien la coopération car « le Bénin et l’Ue entretiennent toujours de bonnes relations ».

Bénin : l’ambassadeur de l’UE a été expulsé pour «activités subversives» (ministre)

L’ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne au Bénin, Olivier Nette, a été expulsé du pays parce qu’il n’est pas «exempt de reproches», a déclaré le porte-parole du gouvernement, accusant le diplomate de s’être livré à «des activités» jugées «subversives» par les autorités béninoises.«La coopération avec l’union Européenne, qui se porte très bien et qui est incontournable, qui continuera à se développer, a été un peu perturbée par les activités entreprises par ce diplomate qui se laisse même aller à des activités que nous pourrions considérer comme subversives », a notamment déclaré le porte-parole du gouvernement, dans une adresse à la presse, mercredi soi à Cotonou.

Alain Orounla, par ailleurs ministre de la communication, Alain Orounla, a ensuite martelé : « nulle part dans le monde, vous ne verrez un diplomate africain manquer à ses obligations de courtoisie et à ses devoirs de réserve. La réciprocité n’est jamais établie. Alors que le respect de ces obligations doit être mutuel ».

Le ministre a rappelé que « la fonction d’ambassadeur présume une posture et une obligation non seulement de courtoisie vis-à-vis des autorités du pays d’accueil mais également de réserve ».

Entre autres motifs d’expulsion, le gouvernement béninois reproche à Olivier Nette ses prises de position sur des questions liées à la liberté de la presse et son implication active dans la vie politique nationale, notamment ses rencontres avec des membres de l’opposition.

Présidentielle en Guinée-Bissau et politique nationale au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de sujets de politique nationale, sans oublier les résultats provisoires de la présidentielle en Guinée-Bissau.«Présidentielle Guinée-Bissau: Duel au sommet entre deux anciens PM», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le journal précise que le président sortant  José Mario Vaz a dû «mordre la poussière» dès le premier tour de la présidentielle du 24 novembre où il est arrivé quatrième sur douze candidats avec 12,41% des suffrages.

«Finalement, ce  sont deux anciens Premiers ministres qui s’affronteront à la finale du 29 décembre prochain», commente L’Observateur Paalga

Le confrère relate que selon les résultats provisoires rendus publics hier par la commission électorale, Domingos S. Pereira, candidat du PAIGC, a obtenu 40,13% des voix contre 27,65% à Umaro Sissoco Embalo du MADEM, le premier parti d’opposition parlementaire né d’une dissidence du PAIGC.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso titre: «Second tour présidentielle en Guinée-Bissau : Pourvu que les démons kaki ne s’en mêlent pas», avant de mentionner que la candidature indépendante n’a pas souri à José Mario Vaz.

L’éditorialiste croit savoir que les électeurs bissau-guinéens, sortis nombreux pour le vote (73%) de la présidentielle ont envoyé valser à la 4e place, le président sortant, à l’issue du premier tour.

Au niveau national, le journal Le Quotidien met en exergue la réaction de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition) au sujet des accusations de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) contre le général Djibrill Bassolé, lors d’une conférence de presse, la semaine dernière.

Le journal arbore: «Si les conférenciers de l’APMP disposent de preuves sur l’implication de tout individu, qu’ils le traduisent en justice».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya aborde la coopération entre le Burkina Faso et la Russie, mettant en valeur, ces propos de l’ambassadeur russe Ouagadougou, Vladimir Baykov : «Il y a une nécessité de se concerter».

Le procès mouvementé d’un maître coranique à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA se font l’écho des violences qui ont émaillé le procès de Cheikhouna Guèye et compagnie, accusés de pratiques esclavagistes sur des enfants talibés.« Les maîtres coraniques se déchainent », barre à sa Une Le Quotidien avant de s’interroger en ces termes : « Que reste-t-il du Palais de justice (de Louga) ? ». « En attendant le verdict prévu le 4 décembre prochain, le Palais de justice de Louga a été saccagé par les souteneurs du marabout +esclavagiste+ », informe le journal.

« A l’annonce du réquisitoire du parquet (2 ans dont 2 mois de prison ferme) contre le maitre coranique et ses co-prévenus, les partisans du marabout, venus en masse, se sont rués sur les vitres du tribunal qu’ils ont défoncées, dévastant tout sur leur passage », souligne le quotidien L’AS.

Cela pousse le quotidien Vox Populi à arborer ce titre : « Les +Serigne daara+ sèment la terreur au tribunal », puis de signaler que « L’Union des magistrats du Sénégal (UMS) a condamné +ces actes intolérables ».

Malgré ces violences et « A la surprise générale, il (Cheikhouna Guèye) aurait bénéficié d’une liberté provisoire ainsi que de tous ses co-accusés. D’après Oustaz Matar Sarr, qui a publié l’information sur sa page Youtube, « Serigne Khadim Guèye et ses acolytes vont rentrer chez eux et vaquer à leurs occupations jusqu’au délibéré », informe Sud Quotidien.

Sous le titre « Honteux ! », Enquête revient sur la mendicité et les sévices corporels sur les enfants et affirme que « L’Etat, les parents et les citoyens sont spectateurs de la violence exercée sur des milliers d’enfants ».

Dans ses colonnes, le journal donne la parole à Madiaw Ndiaye de la palteofrme Aar Xaleyi (protéger les enfants) qui déclare : « Il n’y a aucun business aussi florissant que l’exploitation des talibés. C’est de la mafia » et le Psychologue Abib Ndiaye d’ajouter : « Un enfant brimé est un adulte à fort potentiel de comportement violent ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national Le Soleil revient sur le Conseil des ministres d’hier consacré au financement de la phase 2 du train express régional (TER). A ce propos, le journal affiche : « Macky Sall pour une mise en œuvre des accords signés » pour « accélérer les exécutions des projets en mode +fast track+ ».

Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire: l’épargne des clients sera «préservée» (Gouvernement)

En prenant les décisions d’assurer le contrôle de la Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), l’Etat veut « absolument assurer la protection des clients » de la Banque et la «préservation» de leur épargne, a rassuré, mercredi, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances Adama Coulibaly.« En prenant les décisions d’assurer le contrôle de la Banque, l’Etat veut assurer absolument la protection des clients de la Banque. Je voudrais rassurer les ivoiriens que leur épargne sera préservée. Toutes les dispositions seront prises dans ce sens. C’est le sens de la prise de contrôle de la banque par l’Etat de Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre de l’Economie et des finances lors d’une conférence de presse à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à Katiola par le président Alassane Ouattara dans le cadre d’une visite d’Etat dans la région du Hambol. 

Ce Conseil a adopté un décret portant nomination des représentants de l’Etat au Conseil d’administration de la BHCI.

Il s’agit de Messieurs Soungalo Coulibaly, représentant le Président de la République ; Jean-Marc Koffi Brou, représentant le Premier ministre, Chef du gouvernement, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat ; Wotoumo Mélessi Fanny, représentant le Ministre de l’Economie et des finances et Saliou Ouédraogo, représentant le Ministre auprès du Premier, ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat.

Selon le ministre Adama Coulibaly, ces nominations interviennent maintenant « parce qu’il y avait toute une procédure à respecter avant d’y arriver ».  « Nous avons discuté avec les autres actionnaires.  Il y avait des échanges avec eux. Il faut absolument qu’un audit soit fait pour savoir la situation réelle de la Banque au moment où l’Etat en prend le contrôle », a-t-il expliqué.

Revenant sur cette situation de crise au niveau de la BHCI, le ministre  a rappelé les injonctions qui ont été formulées à l’endroit de la BHCI par la Commission bancaire. Ces injonctions portaient sur la finalisation du processus de cession de la banque le 15 octobre (2019). Deuxièmement, il fallait que la capitalisation se fasse de façon effective le 31 octobre (2019).

 « A l’expiration de ces deux délais, Westbridge n’a pas été en mesure de respecter les injonctions de la Commission bancaire », a ajouté Adama Coulibaly, soulignant que Westbridge a demandé une audience aux autorités ivoiriennes.

« Le courrier de la demande d’audience expliquait que les injonctions de la Commission bancaire les mettaient dans une incapacité à pouvoir gérer la banque. Par voie de conséquence, ils souhaitaient rentrer en discussion avec les autorités pour annuler la cession », a conclu le ministre de l’Economie et des finances.

Le 13 novembre dernier, le ministère ivoirien de l’Economie et des finances a annoncé l’annulation d’un commun accord avec le repreneur, Westbridge Mortgage Reit, de l’opération de cession des parts de l’Etat de Côte d’Ivoire dans la BHCI et la reprise en main du contrôle de la banque.

Cette annonce d’accord d’annulation avait été immédiatement démentie par les dirigeants de Westbridge dénonçant un nouvel acte visant à les empêcher  de prendre le contrôle effectif de la banque, pourtant privatisée depuis janvier 2018, date à laquelle s’est tenue la signature de la convention de cession avec l’Etat ivoirien.

La mère désormais autorisée à faire adjoindre son nom à celui du père pour un nom double à l’enfant

Le gouvernement ivoirien a adopté, mercredi à Katiola (430 km au Nord d’Abidjan), un projet de loi autorisant désormais la mère à faire adjoindre son nom à celui du père, de sorte que l’enfant, issu aussi bien de la filiation légitime que de la filiation naturelle, puisse porter un nom double.Selon le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, le Conseil des ministres présidé par le présidant Alassane Ouattara dans le cadre d’une visite d’Etat dans la région du Hambol a adopté au titre du ministère de la Justice et des droits de l’homme un projet de loi est relatif au nom.

Ce projet de loi s’inscrit dans le cadre de la réforme des codes usuels, rendue nécessaire par l’évolution de la société ivoirienne et l’impératif de l’adaptation de la législation nationale aux standards internationaux, notamment en matière d’égalité homme et femme, a-t-il expliqué.

« Ainsi, ce dispositif autorise désormais, sur la base du principe d’égalité entre l’homme et la femme, la mère à faire adjoindre son nom à celui du père, de sorte que l’enfant, issu aussi bien de la filiation légitime que de la filiation naturelle, puisse porter un nom double », a poursuivi M. Touré, par ailleurs ministre de la communication et des médias.

Entre autres innovations, a ajouté le porte-parole du gouvernement, « la procédure de changement de nom, qui permet à des personnes ayant des noms différents de porter le nom de leur auteur commun, en vue d’uniformiser les noms dans la même famille, devient pérenne par l’effet du présent projet de loi ».

Au titre du même ministère, un second projet de loi est relatif au domicile a été également adopté. « Ce projet de loi introduit des innovations importantes dans les règles législatives qui gouvernent la vie des personnes et de la famille », a souligné Sidi Tiémoko Touré.

Selon lui, il apporte une définition précise du domicile, qu’il distingue de la résidence, et fixe les conditions du changement du domicile. Aussi, ce projet de loi impose à toute personne physique une obligation de déclaration de domicile à la Mairie ou la Sous-préfecture où se situe le domicile choisi, dans les six mois de son installation.

La Côte d’Ivoire signe un partenariat avec le groupe audiovisuel américain Discovery pour la promotion de sa destination

L’Etat ivoirien a signé, il y a une semaine, un partenariat avec le groupe audiovisuel américain Discovery pour la promotion de sa destination à travers le programme « Sublime Côte d’Ivoire » qui devrait être vu sur les écrans de quelque 3 milliards de téléspectateurs dans le monde.Ce partenariat de haute portée dans la promotion médiatique de la destination ivoirienne a été paraphé, à Hambourg, en Allemagne, à la faveur d’une table-ronde sur l’investissement touristique en Côte d’Ivoire qui s’est tenue le 22 novembre 2019.

Le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a paraphé le document pour le compte de la Côte d’Ivoire. Le groupe audiovisuel Discovery, lui, était représenté par son directeur Moyen-Orient et Afrique, M. Bastien Marisy.

Selon les clauses de ce contrat de partenariat, la destination Côte d’Ivoire devrait bénéficier dès le début de l’année 2020, d’une exposition de ses sites touristiques, ses festivals, ses attractions et autres infrastructures sur les antennes du groupe Discovery, rapporte le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs.

L’objectif de ce protocole est de promouvoir la destination touristique ivoirienne, dans le cadre du programme « Sublime Côte d’Ivoire », en lui offrant une exposition médiatique de premier plan. Toute chose qui devrait permettre d’attirer des visiteurs dans le pays.  

« Cette campagne devrait booster le volume des touristes en Côte d’Ivoire dont le pic de 5 millions devrait être atteint d’ici à 2025, d’autant plus que cette exposition médiatique a pour cible une audience de quelque 3 milliards de téléspectateurs dans le monde », a déclaré M. Siandou Fofana.   

Le groupe Discovery de droit américain, fondé il y a 30 ans, compte de nombreuses filiales dans le monde et propose plusieurs canaux, dont la chaîne phare du groupe Discovery Channel, spécialisée dans la diffusion de documentaires haut de gamme.

Il compte aussi Eurosport, chaîne paneuropéenne de sport; TLC, qui propose des émissions de téléréalité ; Animal Planet pour les documentaires animaliers, Discovery Family pour des programmes familiaux axés sur l’éducation ainsi que des canaux spécialisés dans l’investigation, la science.

Du partage d’expériences de touristes à des documentaires institutionnels, en passant par des reportages in situ, la Côte d’Ivoire veut « sublimer » le monde et aller au-delà des ambitions de sa stratégie, placer le pays dans le Top 5 des destinations en Afrique.

Les émissions telles que « Partir un jour, partir toujours », « Maison de vacances », « Cabanes perchées », « Le tour du monde de l’incroyable », sont des lucarnes pour promouvoir le tourisme ivoirien sur une panoplie de chaînes de renommées mondiales.

Joseph Dja Blé nommé Président du Conseil de surveillance de l’ONECI

L’Inspecteur général de police, Jospeh Dja Blé a été nommé, mercredi, Président du Conseil de surveillance de l’Office national de l’État civil et de l’identification (ONECI), rapporte le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à Katiola (430 km au Nord d’Abidjan) par le président Alassane Ouattara dans le cadre d’une visite d’Etat dans la région du Hambol.En plus de M. Dja Blé, onze autres cadres représentants diverses structures de l’administration publique ivoirienne ont été également nommés au sein de ce Conseil.

L’ONECI est l’institution chargée de mettre en place la politique nationale de l’état-civil et de l’identification en Côte d’Ivoire, notamment  le registre national des personnes physiques (RNPP).

Campagne du Trésor public ivoirien contre les émissions de faux chèques

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique ivoirienne, a entamé mercredi une campagne de sensibilisation du grand public sur les incidents de paiement liés aux chèques dont les sanctions peuvent aller jusqu’à des peines privatives de liberté.La campagne qui se tient à travers la direction des établissements de crédit et des finances extérieures (DECFINEX) porte sur les textes en vigueur, les différentes étapes et les documents à fournir pour la régularisation ainsi que les sanctions prévues à l’encontre des émetteurs de faux chèques. 

Selon le directeur des établissements de crédit et des finances extérieures (DECFINEX) Savané Mory, le Trésor public a mené en 2017, un contrôle sur le niveau d’application du dispositif de contrôle des incidents de paiement. 

Sur la base des dispositions prévues par la réglementation en la matière, vingt banques et cent vingt-trois clients ont été interrogées sur des aspects que sont entre autres, la connaissance de la procédure de régularisation et les risques encourus en cas de survenance d’un incident de paiement, a-t-il fait savoir. 

Suite à ce contrôle, des recommandations ont été faites à l’attention du Trésor public notamment sur la formation des banquiers sur les procédures de régularisation des incidents de paiement liés aux chèques, et la sensibilisation du grand public sur la lutte contre ce phénomène, a-t-il ajouté.  

« La direction générale nous a instruit à l’effet d’intensifier ses actions de sensibilisation et de la lutte contre ces incidents de paiement liés aux chèques, non seulement au profit des banquiers mais aussi à destination de la population », a poursuivi M. Savané. 

Le Trésor public ivoirien entend faire connaître davantage à la population, les sanctions relatives à la survenue d’un incident de paiement. La campagne met en outre le focus sur les textes en vigueur, les différentes étapes et les documents à fournir pour la régularisation ainsi que les sanctions.   

Concernant la procédure de régularisation, les documents à fournir sont entre autres la photocopie de la lettre d’injonction, le chèque revenu impayé, la copie ou une déclaration de perte, l’attestation de rejet et toute autre preuve de régularisation (reçu de paiement, quittance, décharge légalisée, attestation éventuelle de constitution de provision délivrée par la banque…). 

Il faut ensuite, a-t-il précisé, se faire délivrer un état de liquidation de pénalité ou d’exonération de pénalité libératoire à la DECFINEX; puis se rendre à l’Agence Comptable des créances contentieuses (ACCC) pour se faire délivrer une attestation de paiement ou d’exonération de pénalité libératoire, muni de l’état de liquidation de pénalité ou d’exonération.

Les sanctions encourues par les faussaires sont entre autres l’interdiction d’émettre de nouveaux chèques, le retrait des autres formules de chèques, les sanctions pécuniaires et les peines privatives de liberté.  

Les journalistes invités à communiquer de «façon responsable» sur les violences sexuelles en Côte d’Ivoire

Des journalistes et blogueurs ivoiriens ont été invités, mercredi à Abidjan, lors d’un atelier, à communiquer de « façon responsable » sur les Violences basées sur le Genre ( VBG), notamment sur les cas de violences sexuelles exercées sur les femmes et les enfants dans le pays.« La presse a un rôle préventif dans la lutte contre les viols et autres violences basées sur le Genre. Vous devez communiquer de façon responsable en préservant l’identité des victimes », a conseillé dans une présentation,  Grâce Elleingand, la directrice exécutive de l’ONG « Overcome Women» à des journalistes, blogueurs et animateurs de réseaux sociaux ivoiriens.

C’était à la faveur  d’un atelier de sensibilisation des acteurs des médias organisé par le ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant sur la communication sur les cas de violences sexuelles.

Cette session de sensibilisation vise notamment  à améliorer la qualité des publications des journalistes et blogueurs sur les violences sexuelles exercées sur les enfants. De son côté,  Socrate Koffi du ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant a fait savoir qu’il y a six principaux types de violences basées sur le Genre.

Il s’agit notamment du viol, de l’agression sexuelle, de l’agression physique, du mariage forcé, du déni de ressources d’opportunités ou de services et de la maltraitance psychologique et émotionnelle.

 Dans une autre communication sur la prise en charge juridique et judiciaire des VBG en Côte d’Ivoire, Aminata Koulibali du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) a insisté sur le principe de sécurité qui est « essentielle» sur la communication des VGB. 

Cet atelier de sensibilisation des acteurs des médias s’inscrit dans le cadre  de la campagne des 16 jours d’activisme sur les violences faites aux femmes et aux filles  qui a lieu chaque année du 25 novembre au 10 décembre.

Lancée en 1991, la campagne des 16 jours d’activisme sur les violences faites aux femmes et aux filles est une action internationale visant à mobiliser toutes les franges de la population à lutter contre l’impunité, le silence et la stigmatisation qui emmènent à la violence contre les femmes.

Un hélicoptère de l’armée ivoirienne s’abîme à l’aérodrome de Katiola faisant 4 blessés

Un hélicoptère de type MI 24 D de l’armée de l’air ivoirienne en mission de surveillance et de protection s’est abîmé, mercredi, lors de son atterrissage à l’aérodrome de Katiola dans le Centre-nord ivoirien faisant quatre blessés, a appris APA de source officielle.Cet accident intervient alors que le président ivoirien Alassane Ouattara a entamé depuis ce matin une visite d’État de quatre jours dans cette région du pays. 

«  Il (l’appareil) avait à son bord cinq personnes, tous membres d’équipage. Le bilan s’établit comme suit : un membre d’équipage indemne, trois blessés légers et un blessé sérieux dont le pronostic vital n’est pas engagé», précise le Général de division Lassina Doumbia, le Chef d’état-major des armées dans un communiqué.

 Au  stade actuel de l’enquête, explique le communiqué, l’accident semble avoir été causé par un nuage de poussière à l’atterrissage de l’appareil sur l’aire de poser sommaire aménagée pour la circonstance.

« Dans sa chute, l’aéronef a touché un hélicoptère de transport de troupe de type MI 17 stationné à vide, occasionnant du côté de celui-ci quelques dégâts matériels», poursuit le Général Doumbia , assurant que les blessés ont été pris en charge et évacués par voie aérienne vers des structures hospitalières d’Abidjan.

Sénégal: deux ans de prison requis contre un maître coranique

Le procureur de la République de Louga (nord-ouest) a requis mercredi deux ans dont deux mois ferme contre le maître coranique Cheikhouna Guèye, arrêté depuis le week-end dernier à Ndiagne pour avoir enchaîné des enfants talibés, mais qui continue de recevoir les soutiens de guides religieux.La tension était encore vive au tribunal de Louga après l’annonce du report du délibéré de cette affaire au mercredi 4 décembre 2019. Le parquet venait de requérir en même temps deux ans dont deux mois ferme contre le maître coranique, présent au box des accusés en compagnie de son menuisier métallique et quatre parents d’enfants talibés.

Ils sont poursuivis pour pratiques dégradantes et « esclavagistes » sur des talibés.

Selon la presse sénégalaise, ce sont des jeunes de Guet Ardo, un village situé à 2 km de Ndiagne où le drame a eu lieu, qui ont alerté le procureur de Louga. Ils ont aperçu un jeune talibé (élève d’école coranique) avec des chaînes à la cheville, une pratique qui rappelle le temps funeste de l’esclavage vécu par les noirs.

Les gendarmes sont alors descendus au « daara » (école coranique) avant d’y trouver trois autres talibés dans le même état. Ils ont ainsi interpellé les mis en cause dont le maître coranique, le principal accusé du chef d’inculpation de « maltraitance d’enfants ».

Cependant, les soutiens de Cheikhouna Guèye, qui ont envahi en masse le tribunal de Louga aux premières heures de la matinée, continuaient de réclamer sa libération.

Hier déjà, le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, se disait préoccupé par cette affaire après la visite d’une délégation de maîtres coraniques.

« J’attends le verdict du procès », leur a-t-il lancé d’emblée, ajoutant qu’il va « convier à une importante réunion les leaders religieux du pays, pour avoir un consensus sur la démarche à avoir au sujet de ce que nous voulons ou ce que nous rejetons » sur le mode d’enseignement dans les daaras.

Plusieurs autres prêcheurs, guides religieux et anciens talibés lui avaient déjà emboîté le pas, notant que l’enchaînement des élèves coraniques n’avait rien à voir à l’esclavage. C’est une pratique « pas nouvelle » et vise à dissuader les talibés fugueurs.

« J’ai entendu des gens parler d’esclavagisme. Les esclaves avaient été enrôlés pour qu’ils travaillent pour autrui, mais ces talibés sont des fugueux que les parents ont amenés pour qu’ils soient corrigés (sic) », a fustigé le guide religieux Serigne Cheikh Tidiane Niass de Kaolack (centre) sur Seneweb.

Soulignant que « tous les grands marabouts sont passés par cet exercice, y compris moi-même et mes enfants », il ajoute que le maître coranique « veut juste qu’ils maîtrisent le Coran et qu’ils soient des exemples de demain ».

La mise en service des péages de Thomasset (Anyama) et de Moapé (Adzopé) fixée au 15 décembre

La mise en service du poste à péage de Thomasset (Anyama) et de Moapé (Adzopé) ainsi que le poste de pesage d’Abengourou dans l’Est de la Côte d’Ivoire a été fixée au 15 décembre prochain, a annoncé, mercredi à Katiola, le gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara à la faveur d’une visite d’Etat dans la région du Hambol (430 km au Nord d’Abidjan).Dans une conférence de presse de fin de Conseil, le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré a annoncé que les tarifs fixés pour ces péages varient de 500 à 3500 FCFA.

Selon M. Touré, également ministre de la communication et des médias, le tarif des véhicules de classe 1 est fixé à 500 FCFA, quand celui des véhicules de la classe 2 est fixé à 1500 FCFA. Les véhicules des classes 3 et 4 devront débourser respectivement  2500 et 3500 FCFA.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement ivoirien a annoncé la «généralisation» des péages à d’autres grands axes routiers, le pays ayant fait le choix de financer l’entretien de ses infrastructures routières.  

A ce propos, il a cité l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro, le Pont Henri Konan Bédié (où le péage est déjà effectif),  l’autoroute de l’Est, l’autoroute Abidjan-Bassam, l’autoroute Tiébissou-Bouaké, les routes Agboville-Rubino- Séchi et Ferkéssédougou-Kong-Nassian.

Présidentielle en GBissau : Domingos S. Pereira et Umaro Sissoco au 2nd tour

Le candidat du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) à l’élection présidentielle bissau-guinéenne du 24 novembre 2019, Domingos Simões Pereira qui a remporté 40,13% des suffrages et le candidat de MADEM G 15, Umaro Sissoco Embalo arrivé deuxième avec 27,65% des voix vont s’affronter au second tour prévu le 29 décembre conformément au code électoral.L’annonce a été faite mercredi à Bissau par José Pedro Sambú, président de la Commission Nationale des Elections (CNE) qui proclamait les résultats provisoires de la présidentielle.

Selon ces résultats, Nuno Gomes Nabiam, candidat de l’APU-PDGB et soutenu par le Parti de rénovation sociale (Prs) est arrivé troisième en obtenant 13,16% des voix, contre 12,41% pour le candidat indépendant à sa propre succession, José Mario Vaz.

Les données de la Commission Nationale des Elections montrent que sur les 761 676 électeurs qui étaient appelés à départager les 12 candidats, 566 473 ont pu voter, ce qui correspond à un taux de participation de 74,37%.

Ouattara explique sa «proximité» avec Katiola dans le Centre-Nord ivoirien

Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara est arrivé, mercredi, à Katiola (430 km au nord d’Abidjan) pour une visite d’Etat de quatre jours dans la région du Hambol, expliquant sa «proximité» avec cette région, a constaté APA sur place.Accueilli dans une liesse populaire, M. Ouattara a exprimé sa joie d’être à Katiola, relevant sa « proximité » avec cette région du Hambol composé des départements de Katiola, Dabakala et Niakaramadougou.

« Je suis heureux d’être dans le Hambol, à Katiola. Comme vous le savez, cette visite d’Etat, je l’ai programmé bien longtemps. Mais nous avons été très pris par la situation que nous avons trouvée après la crise postélectorale. C’est pour cela que nous venons avec un peu de retard comme cela a été le cas dans le N’Zi. », a-t-il expliqué.

« Nous sommes particulièrement heureux d’être là. Tout le monde connait ma proximité avec Katiola, Dabakala et Niakara. Kong (sa région d’origine) n’est pas très loin d’ici. C’est un bonheur de retrouver mes parents et de voir ce que le gouvernement a bien pu faire, de les écouter et de voir ce que nous pouvons faire à partir de maintenant jusqu’en 2020, 2025, 2030 », a poursuivi Alassane Ouattara.

Selon lui, il faut que le « travail continue le plus longtemps possible pour cette région qui a connu beaucoup de retards », et que « cela puisse être rattrapé ».

« Les populations du Hambol savent qu’elles peuvent compter sur moi. Elles connaissent mon attachement à cette région. Elles connaissent aussi la capacité du gouvernement à faire ce qu’il promet », a conclu le Chef de l’Etat.

Après le cérémonial d’accueil, le cortège présidentiel s’est ébranlé  en direction de la résidence présidentielle avant de mettre le cap sur la préfecture pour un Conseil présidentiel et un Conseil des ministres.

Dans l’après-midi, le président Alassane Ouattara procédera à la mise sous tension du «Quartier Moderne» de Katiola.

Le programme de cette visite d’Etat prévoit jeudi le premier meeting à Niakaramadougou, quand le deuxième est prévu vendredi à Dabakala. Le meeting de clôture est prévu samedi à Katiola.

Côte d’Ivoire: 2 blessés dans la collusion de 2 hélicoptères à l’aérodrome de Katiola

Une collusion entre deux hélicoptères a fait, mercredi, deux blessés à l’aérodrome de Katiola (Centre-Nord) où le chef d’Etat est arrivé pour une visite d’Etat de quatre jours dans la région de Hambol.Les deux blessés de cet accident survenu peu après le départ du Président Alassane Ouattara vers le Centre-ville où il a été accueilli à l’arc de triomphe dans une liesse populaire vers 10h20 (heure locale et Gmt), ont été évacués vers un établissement sanitaire.  

La hausse du prix de l’électricité fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA mercredi traitent essentiellement de la sortie, hier, du directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELC), Pape Demba Bitèye, expliquant la hausse des prix de l’électricité qui prend effet à compter du 1er décembre prochain.« La Senelec explique et justifie la hausse », affiche le quotidien national qui souligne dans ses colonnes que « Depuis l’annonce de la hausse des prix de l’électricité, il y a une semaine, aucun responsable de la boite n’avait pris la parole pour expliquer cette mesure. Finalement, c’est le Directeur général, Pape Demba Bitèye, qui est monté au créneau à travers une conférence de presse ».

Pape Demba Bitèye « a confirmé cette hausse qualifiée, par euphémisme, de +réajustement tarifaire+ qu’il estime +inévitable+ (…) +pour permettre à la Senelec+ de réaliser les objectifs de performance qui lui sont fixés par l’Etat dans un contrat de performance liant les deux parties », explique le journal.

« Seuls 611 203 ménages (seront) épargnés par la hausse sur les 1 131 053 clients de la Senelec », précise M. Bitèye dans les colonnes de Vox Populi.

Mais, malgré ces explications du Dg de la Senelec, Le Quotidien estime que « Le courant ne passe pas » et informe que « Pour s’opposer à la décision des autorités d’augmenter le prix de l’électricité, les membres de la plateforme Aar li nu bokk (société civile) appelent les Sénégalais à le combat +farouchement+ ».

« Frapp/France dégage (société civile) annonce déjà une manifestation aujourd’hui à l’ex-Place de l’Obélisque devenue Place de la Nation », annonce le même journal.

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la fin des auditions dans « l’affaire Petro-Tim ». A ce propos, le quotidien Enquête parle d’« Un scandale sans suspect » et écrit ceci : « Malgré les deux mois d’audition devant les enquêteurs de la Division des investigations criminelles, presque un mois devant le doyen des juges d’instructions, les autorités judiciaires semblent avoir du mal à trouver un inculpé dans l’affaire Petro-Tim. Ce qui fait croire à certains que le dossier file droit vers un enterrement de première classe ».

Dans les colonnes de Sud Quotidien, « le professeur de Droit à l’Ucad, Iba Barry Kamara, explique qu’il revient (au doyen des juges, Samba Sall) la décision, soit d’ordonner un non-lieu ou un renvoi devant les juridictions s’il trouve des éléments pouvant justifier la culpabilité des personnes citées dans cette affaire. Cela en toute souveraineté, même si le procureur n’est pas d’accord ».

En Sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur ce qu’il qualifie d’un « Explosif Liverpool/Naples » et de « L’électrique Barça/Dortmund » notant que « la soirée promet d’être particulièrement animée par +ces+ deux chocs (car) aucun des quatre clubs n’a encore validé sa qualification » pour les huitième de finale de la Ligue européenne des champions.

Genre: signature à Kigali de 5 conventions pour réduire les risques liés aux prêts

En marge du Sommet mondial sur le Genre ou Global Gender Summit 2019 » qui se tient depuis lundi à Kigali, cinq conventions ont été signées, mardi, entre plusieurs institutions financières qui se sont engagées à garantir l’accès au financement aux femmes africaines pour la réalisation de leurs projets.Ce sont au total cinq conventions visant à réduire les risques liés aux prêts qui ont été signées l’une après l’autre entre UBA Bank, Attijariwafa Bank, le Fonds africain de garantie (AGF), The Bank of Industry Ecobank et la BAD en appui au programme AFAWA (Affirmative finance cction for women in Africa) initié par la Banque africaine de développement (BAD).

Ces accords de partenariat avec la BAD, découlent de l’une des trois dimensions qui fait l’objet des travaux de l’édition 2019 du sommet sur le Genre: l’intensification des financements innovants.

Selon le président de la BAD, Dr Akinwumi Adesina, c’est une décision transformationnelle pour les femmes qui pourront recevoir une assistance technique. « Nous renforcerons notre capacité et nous y arriverons. La décision que nous prenons aujourd’hui est hautement transformationnelle. Cela transformera en permanence l’Afrique », a-t-il souligné.

Le gouvernement rwandais  a offert un million de dollars à AFAWA, ce qui en fait le premier pays africain à contribuer à ce Programme.

Le directeur général du Fonds africain de garantie, Jules Ngankam, a remercié les donateurs pour leur engagement. « Nous venons de réduire l’écart entre les femmes et les institutions financières. Nous avons maintenant la capacité de couvrir 75% des risques », s’est-il félicité.

Le Sommet mondial sur le Genre, qui se tient pour la première fois en Afrique, et précisément au Rwanda, pays pilote sur le continent en matière d’égalité entre les femmes et les hommes, est Co-organisé par le gouvernement du Rwanda et la BAD. Il vise à partager les meilleures pratiques et stimuler l’innovation afin d’accélérer les progrès en matière d’égalité des sexes.

Hyacinthe Ouattara nouveau PCA du Conseil coton-anacarde assure vouloir «maintenir le cap»

Hyacinthe Alain Blidia Ouattara, nouveau président du Conseil d’administration du Conseil coton-anacarde de Côte d’Ivoire, élu le 19 novembre 2019, assure vouloir « maintenir le cap » en termes de bond de ces deux filières et « aller plus de l’avant ».« La filière se porte très bien, c’est d’abord de maintenir le cap, sinon que d’aller de l’avant », a déclaré mardi à la presse M. Hyacinthe Ouattara sur le stand du Conseil coton-anacarde, à l’occasion du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (SARA 2019).

Dans cette mission «  nous travaillerons en équipe (car) c’est une affaire du Conseil d’administration et de la direction générale », a dit M. Ouattara qui veut que les membres du Conseil « conjuguent » leurs efforts afin de réaliser les objectifs assignés.

Le chef d’Etat a désigné le 2 octobre 2019 M. Hyacinthe Ouattara comme « le représentant de la présidence au sein du Conseil ». Après cette première étape, le Conseil constitué de 12 membres, a élu le PCA,  le portant à la tête de ce Conseil le 19 novembre 2019.

M. Ouattara travaillera avec le directeur général, Adama Coulibaly, qui, faisant un bref bilan des deux filières, s’est félicité de que le coton, en 2011, estimé à quelque 120 000 tonnes a atteint 468 000 tonnes en 2019, alors que l’anacarde est passée de 480 000 tonnes à plus de 700 000 tonnes en 2019.

Le nouveau président du Conseil d’administration du Conseil coton-anacarde de Côte d’Ivoire, organe de régulation de ces deux filières, Hyacinthe Alain Blidia Ouattara, succède à Mamadou Bamba, qui a achevé ses deux mandats de trois ans.

La FAO soutient au profit de la Côte d’Ivoire 3 projets agro-forestiers d’environ 15,5 milliards Fcfa

L’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), soutient actuellement trois projets agro-forestiers au profit de la Côte d’Ivoire, d’un coût global de 26 millions de dollars US soit 15,47 milliards de Fcfa.Ces projets portent notamment sur la cacaoculture durable et l’aménagement du territoire, le projet fonds vert climat et le projet de bioénergies,  selon David Solano expert en mobilisation de ressources et expert forestier au sein de la FAO.

M. Solano qui s’exprimait en marge d’un panel dédié à la forêt ivoirienne à l’occasion de la cinquième édition Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA), mardi dans la capitale économique ivoirienne, a indiqué à la presse que ces projets ont été ficelés avec les ministères techniques.     

Avec également les partenaires techniques et financiers, la FAO soutient le gouvernement ivoirien dans la mise à l’échelle des technologies et des bonnes pratiques pour libérer le potentiel  de l’innovation agricole. 

La FAO est en train de « bâtir maintenant » le projet sur la cacaoculture durable et l’aménagement du territoire d’un coût de 6 millions de dollars US, qui a été déjà présélectionné par le Fonds par l’environnement mondial au travers du Programme impact, a précisé M. Solano. 

C’est un projet initié par le ministère de l’Agriculture et du développement rural, dira-t-il, avant d’ajouter que la FAO a procédé à la soumissions de ce projet qui a été « présélectionné parmi 18 projets au niveau mondial ».  Il devrait être déposé en mai 2020. 

A la demande du gouvernement ivoirien, la FAO vient de déposer un projet de 10 millions de dollars pour le Fonds vert pour le climat qui est assorti d’un appel pour la Redd+, mécanisme visant à réduire les gaz à effet de serre et lutter contre la déforestation. 

Le pays connaît une « avancée » mais il manque encore quelques efforts pour finaliser ses objectifs.  En mars 2020, le projet pour le fonds vert sur le climat devrait être soumis à la prochaine réunion du Comité de sélection de projets du fonds vert climat, afin d’être «définitive sélectionné ».  

Un projet sur la bioénergie d’un coût de 10 millions Fcfa se prépare, a-t-il poursuivi, soulignant qu’il s’agit d’une alternative aux énergies fossiles et à la mauvaise utilisation du bois de chauffe dont l’utilisation actuelle n’est pas durable. Cela devrait permettre de convertir les déchets agricoles en énergie domestique.   

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a initié un projet en vue de favoriser l’agroforesterie. Ce projet, en conception et qui devrait être déposé en mai 2020 vient pour restaurer les terrains dégradés et maintenir une culture durable sur les sols. 

Pour la cacaoculture durable, les chocolatiers interviennent dans le projet en tant que partenaire. L’objectif étant d’atteindre zéro déforestation, en améliorant l’origine génétique des plants et les techniques de culture. 

L’agroforesterie, selon M. Solano, expert forestier de la FAO, vise à cultiver le cacao avec d’autres arbres pour restaurer la forêt beaucoup plus vite, avec moins d’intrants chimiques, et l’utilisation de plus d’arbres dans les parcelles forestières.

Toutefois, les parcelles arborées ne devraient pas  dépasser le seuil de 30% afin que le cacao soit productif. Les chocolatiers soutiennent notamment que le nombre de pieds de cacao devraient être  en dessous de 800 pieds à l’hectares. 

De 16 millions d’hectares (ha) en 1900, la Côte d’Ivoire s’est retrouvée à environ 3,4 millions d’hectares de forêts en 2015, soit un rythme moyen de disparition d’environ 110.000 hectares par an avec un pic ayant atteint 200.000 ha par an dans les années 2000.  

Au rythme actuel de l’infiltration des forêts et leur dégradation, les forêts ivoiriennes risquent de disparaître dans deux décennies, a dit Alain-Richard Donwahi, ministre des Eaux et forêts. Le couvert forestier s’est réduit au  cours des 50 dernières années pour représenter en 2015 le taux de 11%. 

Face au danger que courent les ressources naturelles du pays et qui menace la survie de l’économie nationale, le gouvernement a initié une stratégie pour opérationnaliser cette politique avec un portefeuille de projets dont la mise en œuvre nécessitera plus de 600 milliards Fcfa sur dix ans.   

Lancement à Abidjan d’un concours pour financer les « projets verts» des femmes en Afrique

L’ONG First Company, une structure spécialisée en relationnel d’affaires, a lancé mardi à Abidjan, la première édition de «Africa Green Lady Day», un concours réservé aux femmes africaines porteuses de projets sur le développement durable (projets verts) qui aura lieu en 2020 dans plusieurs pays d’Afrique du Centre et de l’Ouest dont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Sénégal, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce concours dont la grande soirée de récompense est prévue en février 2020 dans chacun des pays concernés, permettra de financer par pays la porteuse du meilleur  »projet vert ».

Dans chacun des pays, la porteuse du meilleur projet de la soirée aura les financements et deviendra  »Africa Green Lady » du pays pour une durée d’un an.

Sa mission sera entre autres, d’impulser des actions en faveur de l’environnement et du développement durable, de mener des actions sociales communautaires rurales et péri-urbaines et implanter  »Africa Green Team » dans les grandes villes du pays, a expliqué dans une conférence de presse, Moni N’Guessan, le président de l’ONG First Company.

Selon lui,  ce concours donne l’occasion aux dames de toutes tendances culturelles, professionnelles en entreprises ou en activités libres de s’impliquer dans la sensibilisation et l’éducation à grande échelle avec des messages appropriés.

« Notre institution, à travers cette activité vient offrir une alternative dans les actions de protection de l’environnement, de promotion sociale et du développement», a-t-il poursuivi indiquant que les projets de la compétition devraient porter sur l’un des trois piliers du développement durable que sont l’environnement, l’économie et le social.

 Les trois meilleurs projets seront primés. Il y’a dix critères pour participer à la compétition. Les candidates peuvent s’inscrire jusqu’au 10 décembre prochain, a précisé M. N’Guessan qui est également le directeur technique adjoint du Port autonome d’Abidjan.

« La soirée Africa Green Lady Day sera l’occasion pour les autorités des différents pays de reconnaître le mérite des braves dames volontaires qui, depuis longtemps se sont personnellement engagées dans la protection de l’environnement et la promotion du développement durable », a conclu le conférencier.

Côte d’Ivoire: la police annonce l’arrestation d’une nounou ravisseuse d’un bébé de 7 mois

La direction de la police criminelle ivoirienne a annoncé mardi l’arrestation dans un village de Sinfra ( Centre-ouest ivoirien) de mademoiselle Koffi A.A. âgée de 21 ans, une nounou qui a enlevé la semaine dernière à Abidjan, un bébé de 7 mois, a appris APA de source sécuritaire. « Ce n’est pas parce que je voulais faire du mal à l’enfant.  Ce n’était pas pour la tuer. Je l’ai enlevé parce que je ne fais pas d’enfant», a tenté de justifier la ravisseuse après son arrestation dans une vidéo diffusée sur « Police Secours », une plateforme numérique de la police ivoirienne.

Selon Mlle Koffi qui dit regretter son acte, elle s’est s’enfuie avec le bébé pendant l’absence de ses parents. Le 23 novembre dernier, Mlle Koffi A.A., nounou de son état, a profité de l’absence de mademoiselle Bollou E. dont elle est au service, pour enlever son enfant de 7 mois laissant sur place un second enfant de celle-ci âgé de 2 ans.

Après investigations, la police criminelle a localisé et interpellé la ravisseuse avec le bébé (bien portant) à Konéfla dans le département de Sinfra, précisément à Gbalebonou, un campement de cette localité.

Enfants des rues : « En Afrique, on a besoin de mécanismes juridiques et politiques intelligents » (Expert)

Le phénomène des enfants des rues est l’un des défis sociaux auxquels sont encore confrontés plusieurs pays africains. Le Sénégal en est un : des milliers d’enfants « errants » font partie du décor quotidien des rues de Dakar en particulier.C’est un rituel invariable. Chaque jour Ibrahima Diallo se lève aux aurores. Après sa leçon quotidienne de Coran, puis la prière de l’aube, le jeune adolescent engouffre dans les rues de Dakar, capitale surpeuplée du Sénégal, espérant trouver de quoi « payer » son maître, selon une tradition bien ancrée dans certaines ethnies musulmanes d’Afrique de l’Ouest. 

« Chaque soir, je dois lui ramener 500 francs CFA. Tant que je ne les ai pas trouvés, je ne m’arrête pas de marcher », dit le garçon, 16 ans, le visage sale et les vêtements crasseux au milieu de cinq compagnons qui ne présentent pas mieux.

« Je ne me souviens plus de la dernière fois où j’ai vu mes parents » ; se désole le garçon qui dit avoir 16 ans alors qu’il en fait beaucoup moins en apparence.

A Dakar, comme dans la plupart des grandes villes se trouvant le plus à l’ouest du continent, ils sont des milliers d’enfants et d’adolescents à être contraints à la mendicité par leurs maîtres coraniques. « Un des dernières études gouvernementale datant de 2014 estime qu’il y a près de 30000 enfants de rue dans la seule ville de Dakar », affirme Mamadou Wane, sociologue spécialiste des politiques de l’enfance et coordonnateur de la Plateforme pour la promotion et la protection des droits humains (PPDH, un collectif d’associations sénégalaises).

Ibrahima dit qu’il se plaît à Dakar, où la vie « est meilleure » que dans son village de la région de Kolda à plus de 700 kilomètres au sud-est. Pourtant, l’adolescent ne parvient pas toujours à trouver quoi ramener à son maître, sauf « à voler » ou « confisquer le versement » de ses jeunes condisciples. La pratique est courante chez Ibrahima et ses semblables.

Dans les « daaras » (école coranique en wolof), il est fréquent que les talibés soient violemment punis s’ils ne parviennent pas à réunir la somme journalière exigée par le maître. Selon le directeur de la protection des droits de l’enfance du Sénégal, Ndiokhobaye Diouf, « la mendicité rapporte plus de 100 millions de FCFA par an, et le deux tiers de cette somme  sont versées aux maîtres coraniques ».

À Dakar comme ailleurs en Afrique de l’Ouest, Ibrahima et ses camarades ont leur lieux favoris : les restaurants, les magasins, les banques, les intersections des artères les plus fréquentées par les automobilistes, les quartiers chics aussi.

Selon un rapport publié en juin 2019 par l’Ong de défense des droits humains Human Rights Watch, le Sénégal compterait environ 100 000 enfants talibés « forcés de mendier tous les jours ». Un chiffre impressionnant pour un pays de 15 millions d’habitants seulement. A titre comparatif, le Maroc dont la population représente plus du double de celle du Sénégal compte environ 25000 enfants vivant dans la rue.

Le 30 Juin 2016, le gouvernement du Sénégal avait lancé une opération de retrait des enfants de la rue. Mais en raison des résistances sociales et culturelles, celle-ci n’a abouti qu’au retrait de seulement 1585 enfants en 2016 dont 400 étrangers reconduits dans leurs pays d’origine et 339 en 2018.

Parmi les moyens utilisés pour convaincre, enfants, parents et maitres coraniques à collaborer à ce programme, « le gouvernement a financé des microprojets pour 15 Daaras et octroyé des bourses de sécurité familiales pour à 60 foyers », explique Diouf qui regrette que le « phénomène est toujours là ».

Selon l’Unicef, sur les 120 millions d’enfants de la rue dans le monde, dont le quart, soit 30 millions, en Afrique. « Dans une grande partie des grandes et moyennes villes africaines, c’est un véritable phénomène », déplore Mamadou Wane.  Pour cet ancien cadre de l’Unicef, la situation n’est toutefois pas la même selon les pays et les régions. 

« En Afrique de l’Est, il est insignifiant par rapport à d’autres zones comme l’Afrique de l’Ouest par exemple. Certains pays, comme le Rwanda l’ont d’ailleurs vaincu grâce à des mécanismes juridiques et politiques intelligents», soutient le spécialiste. 

Vers la signature de plusieurs traités entre le Nigeria et les Pays-Bas

Le président Muhammadu Buhari a tenu, mardi à Abuja, une réunion à huis clos avec le Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, en visite dans le pays.Un certain nombre de traités devraient être signés à l’issue de consultations bilatérales entre les responsables nigérians et la délégation néerlandaise.

L’ambassadeur du Nigeria aux Pays-Bas, Oji Ngofa, a déclaré que cette visite du chef du gouvernement des Pays-Bas sera l’occasion d’attirer davantage d’investissements néerlandais au Nigeria, notamment dans les secteurs manufacturier et agricole.

Pour ce faire, il a souligné que M. Rutte est accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires composée de directeurs généraux d’entreprises néerlandaises opérant au Nigeria et d’investisseurs potentiels.

« Cette visite nous offre l’occasion d’évaluer l’état de nos relations bilatérales qui sont, je pense, très cordiales, et d’examiner également tous les domaines dans lesquels nous avons convenu d’établir des partenariats dans l’intérêt mutuel », a indiqué M. Ngofa.

Le Ghana recrute 120 infirmières pour les Caraïbes

Le ministère ghanéen de la Santé a achevé le recrutement de 120 infirmières appelées à travailler à la Barbade, dans les Caraïbes.Les infirmières qui devraient quitter le pays en janvier 2020, ont été passées au crible sur le plan médical pour s’assurer qu’elles sont aptes à rejoindre le contingent d’infirmières ghanéennes dans ce pays.

Le Ghanaian Times a rapporté mardi que la directrice générale du ministère de la Santé, Nana Kwabena Adje-Mensah, a déclaré qu’environ 5.000 infirmières avaient postulé pour les postes, mais 120 seulement d’entre elles sont sélectionnées dans le cadre d’un accord conclu entre le Ghana et la Barbade pour que le Ghana lui envoie des infirmières.

L’émigré se fait chiper sa fiancée et sa dot par… son père

Un émigré sénégalais vivant en Italie a porté plainte pour abus de confiance contre son père, au motif que ce dernier à qui il avait envoyé deux millions de FCFA pour aller demander la main de sa petite amie s’est servi de l’argent pour… épouser la jeune fille, rapporte le quotidien l’AS dans sa parution de ce mardi.Bien que loin de son pays, l’émigré, 42 ans, ne faisait pas moins la cour à une jeune coiffeuse d’une vingtaine d’années, habitant comme lui un quartier de la ville de Diourbel (centre, 160 km de Dakar). Au bout d’une cour de trois ans, le jeune homme décida de marier la jeune fille et, ainsi, il passa à l’action en envoyant à son père une enveloppe d’un million de FCFA comme premier cadeau de mariage.

On était aux préparatifs de la Korité, fin du ramadan, célébrée en juin dernier, mais le père, âgé d’une soixantaine d’années, calme les ardeurs de son fils en lui disant qu’il est plus sage d’attendre l’approche de la Tabaski, prévue deux mois plus tard, pour aller porter le cadeau. 

Confiant, le fils accepte et il fait encore preuve de la même docilité quand à la date fixée son père lui demande d’attendre la veille du Magal de Touba (départ pou l’exil du fondateur de la confrérie des mourides) pour s’exécuter. A la date convenue, le père assure au fils qu’il va demander la main de la jeune fille, mais… moyennant une nouvelle enveloppe d’un million, soit deux millions au total, pour enfin boucler le tout.

Marché conclu dit le fils, avant d’envoyer le million demandé. Toutefois, qu’elle ne sera pas sa surprise d’apprendre que son père s’est servi de son propre argent pour épouser celle dont il rêve depuis l’étranger. Ainsi, le père déjà polygame avec deux épouses a fait de celle qui devait être sa belle-fille une troisième épouse…

Selon le journal, c’est « complètement meurtri par cette grosse trahison» que le fils a demandé à un de ses amis de Diourbel de porter plainte contre son père pour abus de confiance et restitution de ses deux millions.

De fortes pressions de la part de proches dont la mère du jeune homme s’exerceraient sur ce dernier pour qu’il passe l’éponge, écrit l’AS qui ajoute qu’ « à moins d’un règlement à l’amiable » le père va répondre de son forfait devant le tribunal correctionnel de Diourbel.    

Mali : 13 soldats français meurent dans une collision d’hélicoptères

Treize soldats français de la force Barkhane ont trouvé la mort dans une collision de deux de leurs hélicoptères qui prenaient part «à un combat contre des jihadistes» à Ménaka, au nord-est du Mali, a annoncé l’Elysée dans un communiqué reçu mardi à APA.Le drame est survenu lundi soir, quand les deux appareils se sont percutés en plein vol, indique l’Elysée, précisant que six des victimes sont des officiers, les six autres des sous-officiers et la dernière victime est un caporal-chef.  

Selon le communiqué, les 13 militaires appartenaient essentiellement au « régiment d’hélicoptère de combat de Pau et du régiment de chasseurs de Gap ». Forte de 4500 hommes, la force Barkhane a subi avec ce drame sa plus grosse perte depuis son déploiement au Mali en août 2014.

Réagissant au drame, le président français Emmanuel Macron a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre tombés en opération et morts pour la France dans le combat contre le terrorisme au sahel ».

Pour sa part, la ministre française des Armées, Florence Parly, a annoncé l’ouverture d’une enquête en vue d’élucider les circonstances de ce crash.

Politique et faits divers font les choux gras de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent de divers sujets dont la mise sous mandat de dépôt de Cheikhouna Guèye, maitre coranique accusé de pratiques « esclavagistes » sur des enfants talibés.« Le maître coranique enchaîné », barre à sa Une Le Quotidien avant de préciser que « Cheikhouna Guèye dit Khadim, son menuisier métallique ainsi que des parents d’enfants victimes de traitements dégradants ont été envoyés à la maison d’arrêt et de correction de Louga ».

« Appelés à être jugés ce mercredi 27 novembre, ils avaient été arrêtés dans l’affaire du traitement dégradant d’enfants talibés dans un daara de Ndiagne, arrondissement de Coki, région de Louga (nord) », rappelle le journal.

L’Observateur revient sur cette même actualité et dresse « Les visages de l’horreur » avant de donner la parole à un parent d’une des victimes qui déclare ceci : « C’est moi qui ai acheté les menottes pour enchainer mon fils ».

En politique, Vox Populi revient sur le dialogue politique initié par le président Macky Sall et affiche : « Le Khalife des mourides (confrérie soufie) dépanne le dialogue ». A en croire le journal, « Serigne Mountakha Mbacké joue magistralement sa partition de régulateur national +étant+ au four et au moulin pour apaiser le champ politique et le front social ».

Sous le titre « Wade, l’insaisissable », L’AS note que « Depuis la perte du pouvoir en 2012, Abdoulaye Wade, impuissant, a assisté à une saignée de sa famille politique. Aujourd’hui, plus que jamais, les libéraux sont divisés. Et apparemment, ce n’est pas le pape du Sopi (changement en langue Wolof) qui va les réunifier ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien Enquête revient sur ce qu’il qualifie de « chiffres effrayants du viol » et mentionne en Une ces informations : « L’année 2019 a été particulièrement marquée par des cas de viol souvent suivis de meurtre. 9 245 cas d’agression contre les femmes, dont 1 206 portant sur des violences sexuelles ».

Le journal donne ensuite la parole au Commissaire Khadidiatou Sall qui déclare : « Nos enfants ne sont plus en sécurité dans nos maisons et même dans nos chambres ». Cela pousse l’Association des juristes sénégalaises à exiger l’« accélération du processus de criminalisation du viol ».

Le Soleil consacre sa parution du jour à la clôture du 2ème Forum Galien hier à Dakar et reprend en Une cette déclaration du président Macky Sall : « L’Afrique doit fabriquer ses médicaments ».

« Présidant la clôture du Forum Galien, le chef de l’Etat du Sénégal a plaidé pour que le continent noir construise son système de production de médicaments. Il a lancé cet appel devant d’éminents scientifiques venus des quatre coins du monde », écrit le quotidien national.