Durabilité du cacao : une «ferme décision» de la Côte d’Ivoire et du Ghana annoncée à Berlin

La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent 62% du marché mondial du cacao, annoncent une «ferme décision sur la poursuite ou l’arrêt de tous les programmes de durabilité et de certification» des chocolatiers, lors de la réunion de partenariat de la Fondation mondiale du cacao prévue à Berlin, en Allemagne, les 23 et 24 octobre 2019.« Il a été constaté que les chocolatiers insistent davantage sur leurs programmes de durabilité et de certification au détriment du Différentiel du revenu décent qui a pourtant un impact plus important sur l’ensemble des producteurs », indique un communiqué lu par Carine Poé, pour le Comité conjoint des experts des deux pays, à l’issue d’une rencontre jeudi à Abidjan.

Alors que le Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière en Côte d’Ivoire, et le Ghana cocoa board, sont focalisés sur le Différentiel du revenu décent (de 400 dollars) visant à améliorer le revenu du producteur, les chocolatiers, eux, insistent sur la question de traçabilité du cacao, la durabilité et la certification.

Pour la Côte d’Ivoire et le Ghana « le Différentiel du revenu vise l’amélioration des revenus de tous les producteurs de cacao sans exception, tandis que les programmes de durabilité et de certification mis en œuvre par les chocolatiers ne touchent qu’une minorité de producteurs ». 

Les chocolatiers sont notamment regardant sur, entre autres, les questions de destruction massive de la forêt, ce qui menace le couvert végétal, ainsi que le travail des enfants dans les plantations, des sujets pour lesquels l’Etat ivoirien a pris des mesures pour éradiquer ces phénomènes.

Conscients que la durabilité de la filière englobe également les questions environnementales et sociétales, ces deux pays voisins de l’Afrique de l’Ouest ont organisé des rencontres les 10 et 11 septembre 2019 à Abidjan pour aborder de façon spécifique ces questions avec les industriels et les chocolatiers.

Un mécanisme de prix plancher basé sur le Différentiel du revenu décent,  discuté par les chocolatiers et les organes de régulation, a d’ailleurs reçu « l’adhésion de toutes les parties prenantes de la chaînes du cacao en tant que système parfait permettant de servir un revenu décent aux paysans ».

Sur la base de ce différentiel du revenu décent, « certains acheteurs ont manifesté leur intérêt pour ce nouveau mécanisme en faisant l’acquisition de contrats sur la campagne 2020-2021 intégrant ce différentiel de 400 dollars la tonne », a fait observer Mme Carine Poé, la secrétaire de séance.

En juin 2019 à Accra et en juillet 2019 à Abidjan, des rencontres ont eu lieu entre le Conseil café-cacao et le Ghana cocoa board d’une part, et d’autre part les chocolatiers, les industriels et négociants pour définir les modalités de la mise en œuvre de ce mécanisme. 

Dans l’optique d’assumer leur leadership sur le marché mondial du cacao, le Conseil café-cacao et le Ghana cocoa board ont décidé de conjuguer leurs efforts et de travailler ensemble afin de peser de tout leur poids sur les cours du cacao à l’échelle internationale pour un meilleur prix aux producteurs.  

Un nouvel ambassadeur des Etats-Unis prend officiellement fonction en Côte d’Ivoire

Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Keith Bell a présenté officiellement, jeudi, ses lettres de créances au président ivoirien Alassane Ouattara qui les a acceptés, indique un communiqué de la représentation diplomatique américaine transmis le même jour à APA.« Ma mission est de renforcer encore davantage les relations déjà excellentes entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis, de promouvoir la croissance économique inclusive par le commerce et l’investissement. Les États-Unis reconnaissent le rôle crucial de la Côte d’Ivoire dans cette région», indique la note citant M. Bell  après cette rencontre avec le numéro un ivoirien.

Le diplomate américain  s’est par ailleurs, félicité de la mise en œuvre d’un « accord majeur» entre la Côte d’Ivoire et le MCC du gouvernement américain.

 « Je suis fier également du programme PEPFAR grâce auquel des centaines de milliers d’ivoiriens sont vivants au lieu d’être morts du SIDA et sont suffisamment libres du virus pour ne pas le transmettre à autrui», a-t-il poursuivi, assurant que « je ferai de mon mieux pour faire fructifier au maximum le partenariat entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire ».

 Dans un autre registre, le nouvel ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire a fait savoir que « le peuple et le gouvernement américain sont convaincus que les élections démocratiques, libres et passibles renforcent la stabilité, et qu’il en va de même avec la bonne gouvernance inclusive et respectueuse des droits des individus ».

Richard Keith Bell  est un diplomate de carrière du département d’État avec une expérience en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe.

La digitalisation de métiers, une « opportunité » pour les experts comptables ivoiriens

Les modèles économiques et les métiers se digitalisent de plus en plus en Côte d’Ivoire, un facteur que l’Ordre des experts comptables veut transformer en une « opportunité » pour la profession afin d’en tirer des dividendes.Dans ce contexte, l’Ordre des experts comptables de Côte d’Ivoire, a organisé jeudi à Abidjan sa traditionnelle matinale, une plate-forme de réflexion sur les défis du moment, afin d’appréhender les enjeux de la digitalisation des actes comptables.

Il s’agit de débattre des questions de « la digitalisation, ses enjeux et ses opportunités et surtout les difficultés que ça peut présenter dans la mise en œuvre », a indiqué à la presse Drissa Koné, le président de l’Ordre des experts comptables de Côte d’Ivoire.

Cette réflexion intervient en prélude au 3è Congrès régional des experts comptables de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa), prévu à Cotonou, au Bénin, les 24 et les 25 octobre 2019.

« Nous avons le souci majeur d’accompagner efficacement les PME car on se rend compte que les PME rencontrent des problèmes organisationnels, managériaux et surtout de fiabilité de l’information financière qu’elles mettent à la disposition des tiers », a fait remarquer M. Koné. 

Selon M. Drissa Koné la digitalisation est une opportunité, toutefois les acteurs de la profession devraient se réinventer, afin de numériser les outils et les méthodes traditionnels, ce qui nécessite des réformes et une adaptation à l’évolution des métiers.

« Se réinventer, s’adapter et pouvoir accompagner l’entreprise », un vocable également utilisé par Serge Codo, premier vice-président de l’Ordre des experts comptables du Bénin,  qui a participé à ces assises d’Abidjan. 

L’expert-comptable accompagne l’entreprise dont il doit être outillé pour l’accompagner et amener l’entreprise à se consacrer.

Embauchant le menu du congrès de Cotonou, M. Codo, a souligné qu’il vise à « débattre d’un certain nombre de comportements et de dispositions à prendre pour nous offrir d’autres opportunités » aux experts comptables,  tout en  permettant à la corporation de se mettre à la digitalisation.

Le congrès, dira-t-il, se propose de réfléchir sur l’avenir de la profession et de réfléchir sur l’avenir de la profession face au contexte actuel de la digitalisation. Il a pour thème « les enjeux de la digitalisation pour les professions libérales ».

La première édition du Congrès de l’Ordre des experts comptables de l’Uemoa a eu lieu en octobre 2017 à Abidjan en Côte d’Ivoire et la deuxième à Dakar au Sénégal en octobre . 

Sénégal: Macky Sall annonce un «temps nouveau» avec des «initiatives majeures»

Le « temps nouveau » qui s’annonce pour le Sénégal « sera celui des initiatives majeures » de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE) qui va suivre en grande partie, dans son programme quadriennal, la « trajectoire du développement des territoires locaux », a déclaré jeudi à Diamniadio (30km de Dakar) le président Macky Sall, à l’ouverture d’un dialogue avec les maires et les présidents de conseil départemental qui n’ont pas manqué de lui faire part de leurs doléances.En présence des élus locaux de plusieurs collectivités territoriales du Sénégal et de différents bords politiques, l’événement avait pour but de leur faire « approprier » la deuxième phase du PSE, le programme de développement économique lancé par le chef de l’État à son arrivée au pouvoir en 2012.

Le PSE se décline en un Plan d’actions prioritaires (PAP) et dont la concrétisation de la phase 2 est prévue sur la période 2019-2023, soit un an avant la fin du second mandat du président Sall. Il portera, entre autres, sur la jeunesse, les femmes et les thématiques comme l’économie verte, d’après le président sénégalais.

Le PAP 2 va s’intéresser également dans ses « programmes sectoriels » à l’habitat avec la construction de « 100 logements sociaux », à la salubrité publique et à la mise en place d’industries « au cœur de la cité », a indiqué le chef de l’Etat aux nombreux élus présents dans la salle, dont le maire de Dakar Soham Wardini.

Toutefois, les territoires locaux connaissent de grandes disparités dont Macky Sall s’est dit conscient. « Tout n’est pas fait » ni « prêt » même s’il y a des avancées importantes qui ont été faites depuis 2012, surtout au niveau de l’électrification et l’accès à l’eau qui est de « 95% en milieu rural », a-t-il reconnu.

« Adhérant à la vision » du chef de l’Etat, le maire de la commune de Gaé (nord), Abdou Khadre Ndiaye, par ailleurs secrétaire général de l’Union des associations des élus locaux du Sénégal, a demandé à ce que les « questions de fond (soient) abordées ».

Elles sont relatives pour lui aux « difficultés » des collectivités d’avoir des « ressources de financement local » à cause d’une « obsolescence des taxes » et d’un « transfert de fiscalité qui porte sur le recouvrement des impôts les plus difficiles ».

L’élu a également dénoncé « l’absence » de cadastre rural et de services fiscaux de proximité dédiés, sans compter que le fonds minier « n’arrive pas à être opérationnel » et aussi le « refus » des opérateurs de téléphonie de payer la redevance sur leurs antennes installées dans les communes.

Le président de l’Association des maires du Sénégal (AMS), Aliou Sall, maire de Guédiawaye (banlieue dakaroise) et non moins frère du chef de l’Etat, a pour sa part plaidé pour la « revalorisation de la fonction de maire ». Il souligne que certains de ses collègues peinent même parfois à s’assurer une couverture sanitaire pendant que d’autres reçoivent des salaires dérisoires alors qu’ils sont fortement sollicités au sein de leurs communautés.

« Nous ne sommes pas satisfaits, parfois par la manière », a-t-il ajouté, appelant notamment à la « décentralisation du budget » et à la reconsidération du « statut de l’élu local », provoquant ainsi les applaudissements nourris de plusieurs de ses collègues.

Au plan de la décentralisation, Aliou Sall estime que la capitale Dakar « doit avoir un traitement spécial » car « la tendance mondiale est à la consolidation des grandes agglomérations » au moment où « la ville a perdu des compétences (voirie, publicités, …) ».

Avec le mirage que constitue pour certaines communes l’Acte 3 de la décentralisation, dans sa communalisation intégrale mise en place en 2013, ces dernières supportent aujourd’hui de nombreuses charges même si des élus saluent les « acquis évidents » du régime en place.

Et à travers la politique du PAP 2, qui est de « mettre l’homme au cœur du développement », Macky Sall dit compter sur les élus locaux pour réussir ses missions comme « reverdir nos campagnes » et « assainir nos villes » des déchets.

« L’objectif est d’investir dans l’avenir. Notre nation est très jeune, avec 63% de la population qui a moins de 25 ans », a-t-il souligné, entendant faire jouer aux collectivités territoriales « tout leur rôle » en rendant « forts les exécutifs locaux ».

Côte d’Ivoire: intoxication alimentaire de 34 enfants dans une école de Bingerville

Quelque trente-quatre enfants de 10 à 14 ans d’une école ont été victimes d’une intoxication alimentaire mercredi soir à Bingerville (Banlieue Est d’Abidjan), a annoncé jeudi dans une note d’information, Vincent Toh Bi Irié, le préfet d’Abidjan, soulignant que pour l’heure aucun décès n’a été enregistré.«Hier mercredi 09 octobre 2019, 34 enfants de 10 à 14 ans d’une école de Bingerville, ont été pris de douleurs abdominales, de fièvres, de nausées et de vomissements. Ces signes sont ceux d’une probable intoxication alimentaire puisque tous ces enfants ont mangé un même repas d’anniversaire venu de l’extérieur de la cuisine de l’école. 30 d’entre eux ont été traités en soins ambulatoires, 04 ont été admis à l’hôpital général et pris convenablement en charge par les services sanitaires », a expliqué M. Toh Bi dans la note. 

Selon l’administrateur civil, « à l’heure où nous vous portons cette information ( 14h-15h, heure locale), nous n’enregistrons heureusement aucun décès et l’état de santé des enfants hospitalisés évolue plutôt bien». 

Le préfet d’Abidjan qui a salué la promptitude des responsables de cette école et « l’intervention exemplaire» des services de santé, a assuré que des prélèvements ont été effectués ce jour par l’Institut nationale d’hygiène publique ( INHP) « afin d’en savoir davantage et de prévenir d’autres crises».

Un ex-général malien interpelé pour avoir demandé à mettre fin au régime d’IBK

Pour avoir appelé dans un tweet à « mettre fin » au régime du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, suite à l’attaque du camp de Boulkessy, l’ex général Moussa Sinko Coulibaly a été interpellé, jeudi, au camp 1 de Bamako.Suite à l’attaque terroriste qui a visé les camps de Boulkessy et le poste de contrôle de Mondoro (région de Mopti) dans la nuit du 29 au 30 Septembre 2019 et qui a  fait officiellement 38 soldats maliens tués, l’ex général, Moussa Sinko Coulibaly avait tweeté : « Ma consternation est grande. La nation est meurtrie par l’incompétence du régime d’une médiocrité à nulle autre pareille. Il est temps de trouver les moyens pour mettre fin à cette gouvernance scabreuse ».

Dans un second tweet, il demandait de « mettre fin à ce régime incompétent pour abréger la souffrance du peuple ». Des tweets massivement repris par les internautes. Ce qui lui vaut aujourd’hui de répondre à l’interpellation de la gendarmerie du camp I de Bamako.

Ces propos d’un ancien membre de la junte qui a fait le coup d’État en 2012 ont fait réagir le chef de l’État dans son adresse de présentation de condoléances aux familles des victimes le 06 Octobre. « Aucun putsch ne prévaudra au Mali, qu’on se le dise. Et je crois que cela n’est pas du tout à l’ordre du jour et nous ne saurons nous inquiéter. Mais je tiens à dire combien cela est absolument ignominieux dans les temps où nous sommes », avait dit le chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keïta.

Sorti de l’école militaire de Saint-Cyr, Moussa Sinko a été le chef de cabinet d’Amadou Haya Sanogo, l’auteur du coup d’État de 2012. Il a été ensuite nommé ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire de 2012 à 2014. Il a ensuite occupé  la tête de l’École de Maintien de la Paix (EMP). A la veille de l’élection présidentielle de 2018, il avait démissionné de son poste puis de l’armée pour se présenter en tant que candidat indépendant. A cette élection, il est arrivé 15ème sur 24 candidats avec un score de 0,9% des voix.

Ghana : des professeurs d’université éclaboussés par un scandale sexuel

Le professeur Ransford Gyampo et le Dr. Paul Kwame Butakor de l’Université du Ghana (UG) ont été mis à pied après que leur nom ont été cités dans d’une enquête secrète de la BBC dans laquelle ils proposaient des relations sexuelles à des étudiantes en échange de bonnes notes, a appris APA jeudi.Selon les images de l’enquête d’infiltration diffusées sur Joy TV lundi soir, les deux conférenciers essayaient de séduire les étudiantes qui les ont approchés pour obtenir de l’aide dans leurs études.

Selon un communiqué signé par le Dr. Stella Amoa, Directrice des affaires publiques de l’Université, les deux conférenciers seront convoqués au Comité de lutte contre le harcèlement sexuel dans les prochains jours pour aider aux enquêtes.

L’université accorde une grande importance aux questions de harcèlement sexuel et de conduite inappropriée et condamne de tels actes s’ils se produisent, ajoute le communiqué.

L’administration encourage les étudiantes à faire preuve d’audace et à dénoncer les professeurs qui les harcèlent sur le campus pour que des mesures appropriées soient prises à leur encontre.

Ce scandale sexuel, qui a éclaté lundi soir, a suscité beaucoup de réactions au Ghana.

Mamadou Koulibaly appelle à l’abrogation des lois coloniales en Côte d’Ivoire

L’opposant ivoirien Mamadou Koulibaly a appelé jeudi à Abidjan les autorités ivoiriennes à abroger «complètement» toutes les lois coloniales encore en vigueur dans le pays, estimant que « nous avons eu l’indépendance sans rompre avec le droit colonial ».M. Koulibaly s’exprimait dans sa Web-émission hebdomadaire dénommée « Jeudi, c’est Koulibaly » dans laquelle il analyse des sujets de l’actualité ivoirienne.

« Il y a encore plein de textes que nous avons ici issus du droit colonial. Il faut dénoncer tous ces textes, il faut les abroger. Il faut l’abrogation des dizaines et des dizaines de lois coloniales », a recommandé M. Koulibaly.

Selon lui, aussi bien pour les questions militaires, foncières, monétaires, économiques, administratives, judiciaires…, « il faut regarder tous ces textes et concevoir des lois correspondant à nos besoins et à la direction que nous voulons prendre ».

De l’avis de M. Koulibaly qui a été le président de l’Assemblée nationale ivoirienne sous le régime de la refondation de Laurent Gbagbo pendant plus d’une décennie, c’est avec cette « rupture » avec le droit colonial que « nous devons vraiment engager notre indépendance ».

Poursuivant, il a insisté sur la nécessité  de «  rompre complètement avec cet héritage colonial » pour être véritablement indépendant. Mamadou Koulibaly est l’actuel maire de la commune d’Azaguié (Sud ivoirien).

Côte d’Ivoire: Children of Africa lance une campagne de distribution de 12 000 kits scolaires

La Fondation Children of Africa a lancé jeudi une campagne de distribution de 12 000 kits scolaires en faveur des enfants défavorisés à travers la Côte d’Ivoire dont 5 000 pour le District d’Abidjan, en présence de sa présidente-fondatrice, Mme Dominique Ouattara.Cette campagne a été lancée lors d’une cérémonie au Groupe scolaire régional de Treichville, une commune cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, devant des personnalités dont la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara.

Le Groupe scolaire régional de Treichville, premier bénéficiaire de ces dons, a reçu 2 000 kits scolaires ainsi que des dons en vivres et non vivres d’un montant de 28 millions de Fcfa pour permettre aux élèves d’être dans des conditions adéquates d’études. 

Pour Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire, il est primordial de favoriser l’accès à l’éducation pour tous les enfants, condition sine qua non à un développement équitable et durable des populations.

La ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, a fait savoir que 4,257 millions de kits scolaires seront distribués cette année par l’Etat en plus de 250 000 tables-bancs affectés à l’ensemble des établissements scolaires.  

Le gouvernement ivoirien, à travers sa politique d’éducation pour tous, a rendu l’école obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans. Et ce, depuis 2015, une mesure qui a permis d’atteindre des taux de scolarisation record ces dernières années dans le pays. 

« L’avenir de nos enfants passe par une bonne instruction, nous avons pris le pari d’accompagner les parents dans leurs efforts de scolarisation de leurs enfants, en distribuant depuis 21 ans, des milliers de kits scolaires à chaque rentrée des classes », a dit Mme Dominique Ouattara. 

À ce jour, la Fondation Children of Africa a distribué 120 000 kits scolaires depuis sa création. Selon sa fondatrice, cette démarche vise à encourager et à faciliter la scolarisation des enfants et en particulier les plus démunis afin d’offrir à tous les enfants les mêmes chances de réussite. 

Le coût total de la distribution des kits scolaires pour cette rentrée scolaire 2019-2020 est de 165 millions de Fcfa. Ces kits scolaires et ces vivres offerts par la Fondation ont pour objectif d’alléger, pour les parents, les charges liées à la rentrée scolaire.   

Un festival prévu à Rome pour promouvoir le coton burkinabè

Le «Festival Yeelba» (dites-leur ou bienvenu en langue nationale mooré) visant la promotion du coton burkinabè se tiendra du 13 au 15 décembre 2019 à Rome, la capitale italienne, a annoncé jeudi à Ouagadougou, l’ambassadrice du Burkina Faso en Italie, Joséphine Ouédraogo.Au cours d’une conférence de presse, Mme Ouédraogo a expliqué que cette première édition du « Festival Yeelba » vise à «faire découvrir le Burkina Faso à travers son savoir-faire dans la transformation du coton et des produits agro-alimentaires issus de ses terroirs».

Le festival veut également «susciter l’intérêt des Italiens pour le Burkina Faso et l’intérêt des Burkinabè pour l’Italie afin que naissent des partenariats entre acteurs économiques et sociaux des deux pays».

L’autre objectif est de «susciter l’émergence de projets issus des expériences acquises par la diaspora burkinabè en Italie en vue de les mettre en œuvre au Burkina Faso et susciter de nouvelles initiatives de coopération entre l’Italie et le Burkina Faso».

Joséphine Ouédraogo a expliqué que le  thème retenu pour la manifestation est : « fil de coton, fils du coton».

«Dorénavant, le Burkina Faso veut se raconter à l’extérieur de ses frontières, non seulement à travers sa diaspora, mais aussi en développant des liens de coopération, de partenariat et d’amitié de plus en plus pertinents et durables avec d’autres pays et d’autres peuples», a expliqué la diplomate burkinabè.

Au programme des activités du festival, il y a une soirée dédiée au coton qui se déclinera en prestations d’artistes et un défilé des créations de stylistes burkinabè et italiens autour du «Faso dan fani».

Le « Festival Yeelba » est conjointement initié par l’ambassade du Burkina Faso à Rome et une association de la diaspora burkinabè d’Italie dénommée «una storia da favola».

L’activité est placée sous le patronage du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et coparrainé par les ministres burkinabè du commerce, de l’industrie et de l’artisanat et celui de la culture, des arts et du tourisme.

La contribution des jeunes à la paix en Côte d’Ivoire au centre d’un Forum à Abidjan

Un forum d’échanges des jeunes dénommé « Youth For Peace Côte d’Ivoire », co-organisé par l’ONG « N’Zarama Center For peacebuilding » et ses partenaires, s’est ouvert jeudi à Abidjan sur le thème de la contribution des jeunes à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette concertation qui  réunit des centaines de jeunes du pays, a pour objectif de mettre en évidence les actions significatives que mène la jeunesse pour la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire.

Selon Babacar Carlos MBaye, le Représentant résident de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en Côte d’Ivoire, son institution a décidé de soutenir ce forum parce qu’il permet non seulement de contribuer à la paix en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, mais aussi d’analyser le rôle de la jeunesse dans cette quête.

«La CEDEAO encourage les jeunes de notre région et les jeunes de Côte d’Ivoire à rester attachés à la paix… Il nous faut conjurer cette grave menace en créant un environnement qui permet aux jeunes de libérer leur potentiel entrepreneurial », a exhorté M. MBaye dans un discours d’ouverture de ces assises.

«L’avenir t’appartient jeune. Ta contribution compte. Tu es le leader d’aujourd’hui et de demain. Tu peux gagner tous tes combats y compris celui de la paix », a lancé le représentant de la CEDEAO à l’endroit des jeunes.

De son côté, Stéphanie Minou, la chargée des programmes de l’ONG N’Zarama Center For Peacebuilding a expliqué à APA le bien-fondé de ce forum qui est de mettre en exergue les différentes contributions des jeunes pour la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. 

«Nous aimerions au terme de ces trois jours d’échanges qu’il y ait une prise de conscience et qu’on réalise que les jeunes ne sont pas des agents de violence», a indiqué Mme Minou.

 Souhaitant que les jeunes deviennent des agents de paix, elle a fait savoir que ces assises seront sanctionnées par des résolutions qui seront transmises aux décideurs politiques. Plusieurs activités dont des  panels sont au menu de ce conclave qui s’achèvera samedi.

Polémique autour de l’interdiction d’une marche anti-impérialisme à Ouagadougou

La mairie de Ouagadougou a refusé d’accorder une autorisation de marche contre la présence des forces militaires étrangères au Burkina Faso, créant du coup une polémique autour de ce mouvement programmé le 12 octobre et qui visait à dénoncer l’impérialisme dans le pays, a constaté APA jeudi.Dans sa lettre parvenue jeudi à APA, la mairie de Ouagadougou dit être au «regret de ne pouvoir donner une suite favorable à la requête» des Organisations de la société civile (OSC) initiatrices de la marche «contre les forces militaires étrangères».

L’argument avancé par la mairie de Ouagadougou est qu’«au regard du contexte sécuritaire actuel et de la mobilisation des forces de défense et de sécurité à cet effet», la manifestation s’avère «inopportune».

En réponse à cette lettre de la municipalité, les OSC organisatrices ont publié un communiqué dans lequel elles dénoncent l’interdiction de marcher à Ouagadougou.

Pour ces OSC, la marche s’inscrit en droite ligne des activités de la 4e édition des Journées anti-impérialistes (JAI) prévues du  10 au 12 octobre autour du thème : «Impérialisme et terrorisme en Afrique : Causes et perspectives pour les peuples en lutte pour leur libération nationale et sociale».

Les organisations qualifient de «dérive fascinante» la volonté du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) et ses alliés d’interdire la marche.

Les journées anti-impérialistes sont une manifestation annuelle dont la première édition avait eu lieu en 2016.

L’initiative est de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) du Burkina Faso, en collaboration avec d’autres OSC ou mouvements dont l’Union générale des étudiants du Burkina (UGEB), la Confédération générale de travail-Burkina (CGT-B) et le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP).

Football : le Sénégal neutralise le Brésil (1-1)

L’équipe nationale du Sénégal a brillamment tenu en échec celle du Brésil sur le score d’un but partout dans le cadre d’un match amical disputé ce jeudi à Singapour.Cette rencontre inédite, opposant le vainqueur de la dernière Copa America au vice-champion d’Afrique, démarre par un round d’observation. Profitant de l’apathie de la défense sénégalaise, le Brésil ouvre rapidement le score par l’intermédiaire de Roberto Firmino (9ème mn).

Gabriel Jesus, après s’être facilement débarrassé de son vis-à-vis Racine Coly, lance idéalement le sociétaire de Liverpool (Premier League anglaise) qui, d’une superbe pichenette, trompe la vigilance d’Alfred Gomis (1-0, 9ème mn).

La Seleção pose d’énormes soucis aux poulains d’Aliou Cissé en jouant notamment dans le dos de la défense centrale. Malgré quelques sueurs froides, le Sénégal résiste aux assauts adverses. Mieux, les Lions sortent leurs crocs pour calmer l’ardeur des coéquipiers de Neymar Jr.

Ainsi, Idrissa Gana Guèye décoche une frappe à l’entrée de la surface de réparation, mais le cadre se dérobe (19ème mn). Le milieu de terrain du Paris Saint-Germain (Ligue 1 française) est imité par Sadio Mané dont le tir puissant est difficilement repoussé par le portier Ederson (26ème mn).

Effectuant son retour dans la tanière, l’avant-centre Famara Diédhiou chauffe à son tour les gants du dernier rempart de Manchester City (Premier League anglaise) peu de temps avant la pause.

Le Sénégal se montre de plus en plus dangereux. Et sur une action dont il a le secret, Sadio Mané mystifie, grâce à sa pointe de vitesse et sa finesse technique, les défenseurs Marquinhos et Dani Alves. Fauché dans la surface de vérité, le maître à jouer des Lions obtient logiquement un pénalty que transforme sans trembler Famara Diédhiou (1-1, 45ème mn).

Ce pion sanctionne l’excellente première période des Lions. Ces derniers, contre toute attente, maîtrisent la partie avec 52 % de possession de balle. Mais la joie du Sénégal a failli être de courte durée si Neymar Jr avait remporté son duel face à Alfred Gomis dans le temps additionnel (47ème mn).

Au retour des vestiaires, Gabriel Jesus rate une occasion franche de donner l’avantage à son équipe. A la réception d’une passe en profondeur, le Citizen ne cadre pas sa tentative à cause de la sortie express du portier sénégalais (53ème mn).

Entre la 66ème et 79ème minute, le sélectionneur national Aliou Cissé procède à trois changements avec les entrées de Sidy Sarr (milieu), d’Habib Diallo (attaque) et de Pape Alioune Ndiaye (milieu) à la place respectivement de Cheikhou Kouyaté, de Famara Diédhiou et d’Idrissa Gana Guèye.

Dans la foulée, Sadio Mané, manifestement en forme, récupère le cuir à l’entrée de la surface. Sa soudaine frappe enroulée du pied droit finit sa course sur le poteau. Ederson est sauvé par son montant, mais sur un tir supersonique de Sidy Sarr, servi en retrait par Ismaïla Sarr, le Brésilien se déploie pour enrayer le danger (85ème mn).

Au final, les deux formations se quittent dos à dos. Une magnifique performance du Sénégal contre la troisième nation mondiale, selon le dernier classement de la Fédération internationale de football association (Fifa). Le Brésil affrontera, dimanche prochain, le Nigeria en match amical à Singapour.

Ouverture officielle du dialogue politique au Bénin

Le président béninois, Patrice Talon, a donné, ce jeudi à Cotonou, le coup d’envoi du dialogue politique national, un forum de trois jours destiné à débattre des questions politiques et des mécontentements nés au lendemain des élections législatives d’avril dernier, a constaté APA.« Notre rencontre de ce jour, loin d’être le signe d’un quelconque stress de notre démocratie, s’apparente, à mon sens, à une exigence de checkup quand survient une quinte de toux d’une résonnance inhabituelle » a déclaré le président Talon en procédant à l’ouverture de ces assises.

Selon le chef de l’Etat, avec la réforme du système partisan, accompagné du vote d’une nouvelle charte des partis politiques et d’un nouveau code électoral, les acteurs politiques ont semé le doute, la méfiance et la défiance dans l’esprit des citoyens à l’heure de la mise en œuvre.

Les évènements survenus au lendemain des législatives, ont « révélé une certaine inadéquation entre l’idéal unanimement partagé et notre capacité à nous adapter tous aux exigences de cet idéal », a-t-il dit.

« Aussi apparaît-il désormais pertinent que les acteurs politiques se retrouvent pour apprécier leur application, réfléchir et échanger sur les adaptations possibles à y apporter en vue d’une meilleure et réaliste organisation de l’espace politique et de la compétition politique, permettant le renforcement de l’unité nationale et de la concorde, tout en préservant l’indispensable assainissement des pratiques politiques » a expliqué Patrice Talon pour justifier la convocation d’un dialogue politique.

Il dit espérer que les forces politiques présentes aux assises vont proposer des solutions qui renforcent davantage les institutions et les éloignent de toutes les formes de perversion et de régression. Cela en droite ligne avec la nécessité de réformer le modèle démocratique béninois pour l’adapter « à nos besoins de bonne gouvernance, à travers l’instauration de règles contraignant à la constitution de grands ensembles politiques sains, animateurs exclusifs de la compétition politique ».

Les partis politiques de l’opposition conviés au dialogue politique étaient fortement représentés. Les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) de l’ancien Président Boni Yayi, malgré les préalables posés, a envoyé une délégation constituée de 5 personnes conduite par le secrétaire exécutif national du parti.

L’autre parti politique de l’opposition, la Dynamique unitaire pour le développement (Dud) qui a également posé des conditions n’a pas opté pour la politique de la chaise vide.

Les recommandations sont attendues pour le samedi 12 octobre 2019.

Les faits de société en vitrine de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA, ce jeudi matin, présentent des menus où l’on retrouve majoritairement, des sujets liés à la société.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, évoque le phénomène des talibés dans la ville de Nouna, située au Nord-ouest du Burkina Faso, arborant: «Nouna: Dans le +ghetto+ des talibés».

Le journal rappelle que les talibés ou garibous, comme on les appelle souvent, sont des apprenants de la religion musulmane.

«Confiés à des maîtres coraniques, ces enfants arpentent à longueur de journées les voies de Nouna à la recherche de leur pitance quotidienne. Quand ils sont fatigués des longues marches, ils ont un point de rencontre pour se reposer et se divertir», relate L’Observateur Paalga.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso (privé) évoque l’interdiction de la marche de protestation programmée par des Organisations de la société civile (OSC), le samedi 12 octobre prochain.

Selon le confrère, les organisateurs de la 4e édition des Journées anti-impérialistes devront revoir leur agenda, car, s’empresse-t-il d’ajouter, «dans une correspondance adressée au président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), le maire de la commune de Ouagadougou a marqué son opposition à la tenue de cette manifestation».

Aujourd’hui au Faso croit savoir que pour l’édile de la capitale burkinabè, la manifestation que projette le MBDHP et les organisations partenaires est «inopportune au regard du contexte sécuritaire».

C’est à juste titre que le quotidien titre: «Journées anti-impérialistes 2019: +Inopportune !+, selon  la mairie de Ouagadougou».

A ce sujet, Le Pays affiche: «Interdiction de la marche du 12 octobre à Ouaga : le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) et alliés accusés de dérive autoritaire», publiant le communiqué signé des OSC organisatrices de la manifestation.

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), en guise de titre de sa rubrique ‘’Autant le dire », mentionne: «Vous voulez marcher, allez-y le faire au Nord !».

Dans sa rubrique ‘’L’autre Regard »,  le quotidien national Sidwaya revient sur la 6e Conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, organisée à Lyon (France) par les ONG intervenant dans le domaine humanitaire.

Le journal estime qu’il convient de «repenser la lutte contre le SIDA», soulignant, entre autres, que «cela doit passer par la dédramatisation du VIH».

L’ouverture du dialogue politique au menu des quotidiens béninois

Les quotidiens béninois parvenus jeudi à APA consacrent leur parution du jour à l’ouverture, ce 10 octobre, du dialogue politique initié par le chef de l’Etat.« Le grand Jour », affiche le quotidien Kini-Kini qui souligne que les délégués des différents partis politiques conviés au dialogue politique se retrouvent ce matin au Palais des Congrès de Cotonou pour débattre des questions qui sont exclusivement d’ordre politique, l’objectif étant d’essayer de corriger les manquements nés des élections législatives.

Djakpata parle d’« Un rendez-vous politique inédit, après la conférence nationale de février 1990 » et précise que le président de la république, dans sa vision de dialoguer avec la classe politique du Bénin pour l’instauration d’un climat politique apaisé, donnera la chance aux délégués des chapelles politiques convoquées de se prononcer sur la situation politique du pays, de faire des observations sur l’arsenal politique béninois, avant de de formuler des propositions.

Info-Plus s’intéresse pour sa part à la « Conduite du dialogue politique » et titre : « Dorothée Cossi Sossa et Victor Prudent Topanou aux commandes ». Pour ce journal, le chef de l’Etat ne conduira pas le dialogue politique qui s’ouvre ce jour. Face à ceux qui jurent qu’il ne saurait être à la fois juge et partie, le président veut montrer sa volonté de voir cette rencontre être celle de la vérité et de sincérité. Et pour cela les échanges auront lieu sous la supervision des professeurs de droit Dorothée Cossi Sossa et Victor Prudent Topanou respectivement facilitateur et 1er rapporteur.

Cela fait dire à Bénin Intelligent que « Talon s’éloigne pour l’impartialité » en choisissant deux personnalités neutres pour conduire le dialogue politique.

Fraternité en déduit que c’est « Le pas décisif vers la paix ». Il ne s’agira pas, selon le journal, de tourner le dos au passé, mais d’en tirer les leçons pour l’avenir. Le consensus sera le maître mot de cette rencontre qui nourrit tant d’espoir, aussi bien dans le rang des politiques que de l’opinion publique.

« Dans un sursaut patriotique, chacun des participants à ce dialogue devrait y mettre du sien, pour faire restaurer cette image de havre de paix qui nous colle à la peau telle une ombre, depuis l’historique conférence nationale de février 1990 », conclut le journal.

Les Guinéens sont attachés à la paix et veulent relever ensemble «les défis» (PM)

Le Premier ministre guinéen, Ibrahima Kassory Fofana, faisant l’économie de deux semaines d’échanges avec les différentes entités du pays, a dit avoir retenu chez ses compatriotes « un attachement à la paix » et une ferme résolution à relever, dans un élan unitaire, « les défis ».« Je suis tout aussi heureux d’observer que tous les participants ont témoigné leur attachement à la paix, à la consolidation du tissu social et à l’unité entre les filles et les fils du pays, pour surmonter ensemble les épreuves d’aujourd’hui et relever les défis de demain », a notamment déclaré M. Fofana, dans une déclaration à la télévision nationale, mercredi soir.

Le Premier ministre avait, peu auparavant, remis au chef de l’Etat, Alpha Condé, le rapport sur les consultations inclusives concernant la tenue d’un referendum en faveur d’une nouvelle constitution.

S’expliquant sur sa méthode durant ces audiences, il a déclaré : « Notre démarche a consisté à écouter tout le monde, sans prendre parti ni ouvrir de débats, pour en rendre fidèlement compte à Monsieur le Président de la République. Il lui revient à présent, dans la sagesse et la clairvoyance que nous lui connaissons, d’en tirer les conséquences pour le bien de notre pays ».

Selon le Premier ministre, les positions des acteurs ayant pris part à ces consultations seront publiées dans le site officiel du gouvernement.

« Il s’agit là, a-t-il souligné, d’une démarche de transparence dans la conduite des affaires publiques, qui permettra à tous les acteurs concernés de vérifier si leurs positions ont été fidèlement restituées, et aux citoyens d’être éclairés sur les choix exprimés ».

Politique, gouvernance et foot à la Une des quotidiens sénégalais

Plusieurs quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA s’intéressent à la désignation de Aminata Mbengue Ndiaye comme Secrétaire général par intérim du Parti socialiste jusqu’au prochain congrès.« Le PS pêche Aminata Mbengue Ndiaye », barre à sa Une Le Quotidien avant d’écrire ceci : « En attendant sa probable nomination à la tête du Haut conseil des collectivités territoriales, Aminata Mbengue Ndiaye a été désignée hier, par le Secrétariat exécutif du Ps, Secrétaire général par intérim jusqu’au prochain congrès ».

Sous le titre « Le PS fait bloc autour de Mbengue Ndiaye », Les Echos revient sur cette même actualité et soutient que « La première réunion post Tanor Dieng du secrétariat exécutif national du PS, remplie d’émotions, s’est bien passée ».

Une affirmation que dément L’Observateur, au motif qu’« Un désaccord a été noté, hier mercredi, à la réunion du Secrétariat exécutif national du Parti socialiste. A l’origine du quiproquo, la mention ou non du nom de l’ex maire de Dakar dans le communiqué sanctionnant la fin de la réunion », explique le journal.

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien revient sur ce qu’il qualifie d’« oublis et légèretés coupables » du président Macky Sall et arbore ce titre : « Macky, entre erreurs et méprises ».

« La grâce accordée au Guinée Woury Diallo, sur la base d’une erreur, et la violation de la procédure de nomination du Dg de l’Ipres renseignent sur une chose : la religion du président de la République est abusée dans la prise de décision. Ce qui, à ce niveau de responsabilité, est suffisant pour sonner l’alerte », estime Walf.

L’Observateur revient quant à lui sur la deuxième loi de finances rectificative 2019 et titre : L’Etat entre dettes et déficit ». Dans ses colonnes, le journal informe que « L’Etat du Sénégal a décidé de payer la totalité des obligations impayées accumulées ces dernières années, conformément aux dernières recommandations du Fonds monétaire international (FMI). Les détails des dettes sont livrés dans le projet de loi de la seconde Loi rectificative 2019, adopté, hier mercredi, en Conseil des ministres ».

Sur ce même sujet, Libération signale que « Le président Macky Sall a procédé à d’importantes réformes dans la gestion du budget. En plus d’instaurer un budget programme, le projet de loi des finances pour l’année 2020, (…), met fin au monopole du ministre des Finances, jusque-là ordonnateur unique du budget de l’Etat en recettes et dépenses ».

Le journal précise qu’« A partir de janvier 2020, chaque ministre sectoriel ou président d’institution va devenir l’ordonnateur principal des crédits de son département ou de sa structure ».

Le quotidien national Le Soleil, pour sa part, revient sur la gouvernance du secteur énergétique et arbore cette titraille: « Le Sénégal et Macky Sall célébré au Cap. +Homme pétrolier africain de l’année+, il (Macky Sall) succède au Secrétaire général de l’Opep, le Nigérian Mohammad Sanusi Barkindo. Pour ces acteurs clés du secteur énergétique mondial regroupés dans +lAfrican oil and power+, il est clair que le Sénégal est sur la bonne voie ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour à la rencontre amicale entre le Sénégal et le Brésil prévue à 12h (GMT) et parle d’un « choc 5 étoiles » entre les poulains de Aliou Cissé et les coéquipiers de Neymar.

Côte d’Ivoire : les manuels scolaires contenant des erreurs ont été « corrigés» et seront sur le marché

Les manuels scolaires des classes de Cours préparatoire 1ère année ( CP1) et 2è année ( CP2) en Côte d’Ivoire qui contenaient des erreurs du fait de la société éditrice NEI-CEDA, ont été corrigés et seront sur le marché dans quelques jours.L’information a été donnée mercredi à Abidjan par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. « Nous avons le plaisir de vous présenter une copie de ce cahier qui a fait l’objet de beaucoup de discussions ces derniers jours. Ce cahier édité par les Éditions NEI-CEDA  se retrouvera sur le marché dans quelques jours avec les bonnes versions sans fautes», a annoncé M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias.

 Le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle annonçait il y a quelques semaines, qu’elle a constaté la présence de quelques fautes dans les livrets d’exercices intitulés « Mon cahier quotidien,  revu et corrigé» pour les classes de cours préparatoires 1ère année ( CP1) et 2è année ( CP2) « Version 2019 des éditions NEI-CEDA». 

Selon les autorités éducatives ivoiriennes, les coquilles se seraient glissées dans les livrets d’exercices incriminés au moment de leur réimpression par la maison d’édition.

Procès Jacques Mangoua : le vice-président du Pdci a été victime d’un « complot » (avocat)

Le président du Conseil régional du Gbêkè (centre ivoirien) et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Jacques Mangoua, condamné à cinq ans de prison ferme pour détention illégale de munitions et d’armes blanches, a été victime d’un « complot », selon Me Luc Adjé, l’un des avocats de son Conseil.« Quand je n’ai rien mis dans ma maison et que j’y retrouve quelque chose, vous pensez que ce n’est pas un complot, je ne peux pas vous dire qui est l’auteur du complot, mais c’est un complot et c’est trop gros », a dit Me Luc Adjé à la presse, en marge d’une conférence au siège du Pdci à Abidjan.

« Est-ce que vous connaissez quelqu’un qui va prendre des armes, aller les déposer chez lui et puis appeler la police pour dire que j’ai des armes chez moi ?»,  s’est interrogé Me Adjé, qui a fait observer que M. Mangoua a joint le préfet de Béoumi après avoir eu connaissance de cette affaire.  

Il est reproché à M. Mangoua d’avoir introduit à sa résidence de N’Guessankro, bâtie sur 10 000 mètres carrés,  « 991 munitions de guerre de 7,62mm, 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes », découvertes le 21 octobre 2019 près d’une niche électrique dans l’arrière-cour.      

Me Adjé a en outre fait savoir que M. Mangoua qui soupçonne l’auteur des faits, a « écrit au procureur » pour dire que selon les enquêtes qui ont été menées, il devrait aller interroger une personne qu’il a visée dans son adresse. Et ce, « avant qu’elle ne fuit ». 

Inculpé pour détention illégale de munitions de guerre à sa résidence de N’Guessankro, M. Jacques Mangoua a été condamné le 3 octobre 2019 par le Tribunal de Bouaké à «5 ans de prison ferme, 5 ans de privation de droits civiques et 5 millions de Fcfa d’amende ».

 «Ce procès me fait peur, parce que si quelqu’un jette quelque chose dans ma cour et on me met en prison parce qu’étant détenteur » il y a un problème, a lâché l’avocat du président du Conseil régional du Gbèkè, qui s’est dit opposé à ce verdict.  

 « Nous avons interjeté appel afin que le dossier soit transmis à la Cour d’appel de Bouaké », a annoncé Me Luc Adjé, avant de confirmer que son client « a été transféré » à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), la plus grande prison du pays. 

En réponse au procureur qui soutient la thèse du juge sur le flagrant délit, évoqué lors d’une explication à la RTI 1 (télévision publique), dimanche, Me Luc Adjé a indiqué que le jeune de ménage qui garde les clés de la maison n’a pas vu de munitions le 18 octobre, mais a découvert  lui-même ces munitions le 20 octobre 2019, ce qui montre que quelqu’un les y a déposé. 

Poursuivant, l’avocat a relevé que le vice-président du Pdci, parti récemment allié au pouvoir, n’a foulé le sol de cette maison que lors des fêtes de Pâques en avril 2019, d’où l’on ne pouvait faire état d’une procédure de flagrance délit qui suppose que le fait est en cours ou vient d’avoir lieu. 

« Je garde bon espoir que la décision qui a fait l’objet d’appel sera examinée dans un délai raisonnable », a conclu Me Luc Adjé, qui a soutenu l’acte de complot à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2020, prévue dans un an.

Alassane Ouattara attendu au Japon et en Russie pour une visite de travail

Le président ivoirien Alassane Ouattara est attendu au Japon du 20 au 23 octobre prochain et en Russie du 23 au 26 octobre prochain où il effectuera successivement deux visites de travail, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Le chef de l’État Alassane Ouattara effectuera deux visites de travail. La première sera au Japon du 20 au 23 octobre prochain pour l’intronisation du nouvel empereur. La seconde visite aura lieu en Russie du 23 au 26 octobre prochain pour prendre part au sommet de haut niveau Russie-Afrique», a annoncé Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, par ailleurs porte-parole du gouvernement au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara. 

Auparavant, M. Touré a également annoncé que la Côte d’Ivoire « aura le bonheur » d’accueillir  Paul Kagamé, président du Rwanda qui sera en visite de travail en Côte d’Ivoire le 14 octobre prochain dans le cadre de la 8è édition du Forum économique annuel de la CGECI Academy, un événement organisation par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien). 

La croissance en Afrique subsaharienne continue de fléchir (Rapport)

La croissance en Afrique subsaharienne ne parvient pas à décoller en 2019, freinée par les incertitudes persistantes de l’économie mondiale et des réformes intérieures qui marquent le pas, selon le 20ème rapport d’Africa’s Pulse parvenu mercredi à APA.Le rapport semestriel de la Banque mondiale consacré à la conjoncture économique africaine souligne que globalement, la croissance devrait ressortir à 2,6 % en 2019, contre 2,5 % l’année précédente, une performance inférieure de 0,2 point de pourcentage par rapport aux prévisions d’avril.

Africa’s Pulse consacre par ailleurs deux volets spéciaux à l’accélération de la réduction de la pauvreté et à la promotion de l’autonomisation des femmes.

« L’inclusion des femmes est un élément clé pour stimuler la croissance. Les décideurs africains sont confrontés à un choix crucial : poursuivre les politiques actuelles ou prendre des mesures volontaristes pour favoriser une économie plus inclusive » déclare à ce propos le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Hafez Ghanem, ajoutant qu’« Après plusieurs années de croissance décevante, la réduction de l’inégalité des chances dont sont victimes les femmes s’impose comme une solution évidente pour progresser ».

L’Afrique n’est pas le seul continent à pâtir de la conjoncture internationale incertaine. Les prévisions pour 2019 sont encore plus mauvaises pour le Maghreb et le Moyen-Orient, l’Amérique latine et les Caraïbes ainsi que l’Asie du Sud où d’autres économies émergentes et en développement revoient leurs perspectives à la baisse, souligne le document.

Au-delà des moyennes régionales, le bilan est mitigé : la reprise dans les trois plus grandes économies de la région (Nigéria, Afrique du Sud et Angola) reste timide et assombrit les perspectives régionales. Au Nigéria, le secteur non pétrolier manque de dynamisme tandis qu’en Angola, c’est le secteur pétrolier qui peine à progresser. En Afrique du Sud, une certaine défiance des investisseurs pénalise l’activité, fait remarquer rapport.

Exception faite de ces trois pays, la croissance devrait rester robuste dans le reste du sous-continent, malgré un ralentissement dans plusieurs pays. Le rythme moyen des pays pauvres en ressources devrait se tasser, conséquence des cyclones tropicaux ayant frappé le Mozambique et le Zimbabwe, de l’incertitude politique au Soudan, du recul des exportations agricoles au Kenya et des mesures d’assainissement budgétaire au Sénégal, explique le rapport semestriel de la BM.

Dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, riches en ressources, l’activité devrait croître à un rythme modéré à la faveur d’une hausse de la production de pétrole. Les pays exportateurs de métaux doivent s’attendre à un fléchissement, lié au ralentissement de l’activité minière et au repli des cours de minerais.

« Les économies africaines subissent elles aussi les contrecoups de la conjoncture internationale, ce qui se traduit par une croissance modérée dans l’ensemble de la région, indique Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. Dans le même temps, la faiblesse de la croissance dans les pays d’Afrique est clairement corrélée à la faiblesse de gouvernance et, les responsables publics et les citoyens doivent placer la transparence et l’efficacité des institutions au cœur de leurs priorités ».

Côte d’Ivoire/Affaire Kah Zion menacé par le Premier ministre: le gouvernement dément

Le gouvernement ivoirien a démenti mercredi à Abidjan l’information selon laquelle le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly aurait proféré des menaces contre Kah Zion Denis, un patron de presse et maire de Toulepleu (Ouest ivoirien) proche de l’opposition en marge d’une visite qu’il a effectuée la semaine dernière dans l’ouest du pays.« Il faut arrimer ces propos à leur juste proportion. Le Premier ministre est un homme d’État et aucunement il ne peut tenir des menaces à l’endroit de qui que ce soit. J’aimerais faire cette clarification. Et deuxièmement, dire que la liberté de la presse est garantie en Côte d’Ivoire. Donc, il ne faut pas sortir le propos du Premier ministre de son contexte»,  a soutenu Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien dans une conférence de presse à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

Dans une déclaration, Kah Zion Denis, le président du groupe de presse « Le Réveil » et maire de la commune de Toulepleu indique avoir été menacé par le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly vendredi dernier à Toulepleu en des « termes non équivoques ».

Selon lui, le Premier ministre ivoirien lui aurait dit : «Le Nouveau Réveil, ton journal s’attaque tous les jours au Président Alassane Ouattara. Il me charge de te dire que tu es libre de faire ton travail, mais qu’il n’acceptera plus les attaques gratuites et méchantes contre sa personne. En venant ici à Toulepleu, il m’a demandé et il a surtout insisté que je te porte ce message qui, j’espère, a été bien entendu et bien compris. Merci».

« Ces  menaces sont d’autant plus graves qu’elles viennent du Premier ministre, chef du gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, ont visé clairement mes activités de journaliste et d’éditeur d’un organe de presse et ont été adressées en public à un élu arborant les armoiries de la République », a estimé M. Zion.

Mali : les populations de Sévaré réclament le départ des forces étrangères

Les populations de la ville de Sévaré (centre du Mali) ont manifesté, mercredi matin, pour demander le départ des forces étrangères présentes sur le sol malien, après l’attaque terroriste perpétrée contre les camps militaires de Boulikessy et le poste de contrôle de Mondoro.Les populations de la ville de Sévaré se sont mobilisées très tôt ce mercredi pour demander « le départ des forces étrangères » du pays. « La présence de la Minusma et de Barkhane ne nous servent à rien. Les attaques depuis leur arrivée n’ont pas diminué, au contraire, elles ne font qu’augmenter », s’insurge un manifestant dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.

 

« La Minusma est à la base du terrorisme pour bénéficier de l’argent de l’ONU. Il faut que justice soit rendue, il faut réviser l’accord de défense entre le Mali et la France » sont, entre autres, les slogans visibles sur les banderoles et pancartes brandies par les manifestants. 

 Le 02 Octobre dernier, ce sont les femmes du camp du 33ème régiment des commandos parachutistes qui ont manifesté pour exiger les chiffres exacts sur le nombre de morts suite à l’attaque du camp de Boulkessy. 

 

Malgré la présence des 13 000 hommes de la Minusma au Mali et de la force française Barkhane, le bilan macabre se chiffre à « 2200 attaques, 11500 morts, des milliers de blessés », selon Jean- Claude Brou, président de la commission de la Cedeao.

Gambie : quatre soldats limogés pour complot contre le chef de l’armée

L’armée gambienne a limogé quatre de ses soldats après que ces derniers ont été condamnés pour tentative de meurtre sur le chef d’Etat-major de l’armée, Masanneh Kinteh, a appris APA mercredi à Banjul.Le journal The Point a rapporté mercredi que les caporaux Lamin Sanneh, Ousman Jammeh, Ebrima Colley et Lamin Touray avaient été radiés de l’armée lundi.

Le porte-parole de l’armée, le commandant Lamin Sanyang a confirmé les mesures de révocation, a ajouté The Point.

Les quatre soldats radiés ont été arrêtés en juin dernier pour des accusations de complot contre le général Kinteh. L’armée n’a toutefois donné plus d’informations sur la question.

Régression des décès liés au SIDA en Côte d’Ivoire passant de 36 717 cas à 15 405

Le nombre de décès liés au SIDA a régressé en Côte d’Ivoire passant de 36 717 cas en 2009 à 15 405 cas en 2018, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.« Des avancées notables ont été enregistrées dans la lutte contre le VIH/SIDA dans notre pays ces dernières années qui se sont traduites par une tendance à la baisse de la prévalence du VIH qui est passé de 4,7% à 2,5% ainsi qu’une régression du nombre de décès liés au SIDA qui est passé de 36 717 cas en 2009 à 15 405 en 2018», a indiqué M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias.

 Poursuivant, il a fait remarquer par ailleurs, une baisse significative  de l’incidence du paludisme en Côte d’Ivoire où plus de 16 millions de moustiquaires imprégnées à longue durée d’actions ont été distribuées en 2017 et plus de 3,5 millions de personnes ont été traitées.

« L’État de Côte d’Ivoire poursuivra ses efforts de mobilisation des ressources pour le financement de la santé à travers la Couverture maladie universelle (CMU) effective depuis juillet 2019», a assuré M. Touré, soulignant que cette assurance sociale est d’un coût de 1000 milliards FCFA pour les deux années 2019 et 2020. 

Le budget alloué au secteur de la santé par l’État de Côte d’Ivoire est passé de 105 milliards FCFA en 2011 à 415 milliards FCFA en 2018, soit une hausse de 200%.

Le président Kaboré participe à la 6e Conférence sur le Sida et le paludisme

Roch Marc Christian Kaboré, le chef de l’Etat du Burkina Faso prend part, du 9 au 11 octobre à Lyon (France), à la 6e Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, annonce un communiqué de la présidence du Faso reçu mercredi à APA.« Les fonds serviront à la prise en charge, non seulement des médicaments, mais également à renforcer les institutions de santé et de promotion sociale des pays du Sud », renseigne le document.

La conférence de Lyon vise à mobiliser environ 14 milliards de dollars US, soit 8370 milliards F CFA pour le financement des programmes 2021-2023. De hautes personnalités, dont Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Peter Sands, le Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, discuteront des meilleures stratégies pour la mobilisation et l’utilisation des fonds.

Le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, créé en 2002, a entre autres pour objectif d’éradiquer le VIH d’ici à 2030. Lors la précédente conférence, tenue en 2016 au Canada, plus de 12 milliards de dollars (7175 milliards F CFA) avaient été collectés.

La Guinée veut se doter d’un nouveau Code des marchés publics

Le Premier ministre guinéen, Dr Ibrahima Kassory Fofana a ouvert, mercredi à Conakry, les travaux de l’atelier sur la validation du nouveau Code des marchés publics, a constaté APA.Cette rencontre qui se tient sur trois jours a pour objectif de doter la Guinée de nouvelles réformes dans le cadre des marchés publics.

« Vos différentes contributions devraient permettre de répondre aux questions auxquelles sont confrontés à la fois les acheteurs publics, les soumissionnaires aux marchés publics ainsi que d’autres acteurs tant au niveau secondaire qu’au niveau décentralisé », a lancé le Pm aux participants à l’atelier, avant de reconnaitre que la dépense publique en Guinée fait l’objet « de beaucoup de tracasseries » entre les différentes parties prenantes.

« Je rêve d’une commande publique qui, de l’ordinateur au paiement de la commande sur le compte bancaire du fournisseur, totaliserait une semaine de délai », a souhaité Dr Kassory Fofana.

Selon Jonas Mukamba Kadiata Diallo, Directeur de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), la validation de cette politique de nouveau Code des marchés publics est une contribution importante à la politique de bonne gouvernance.

« Notre pays a besoin d’un cadre juridique et institutionnel de réformes, dans le but de réduire raisonnablement les délais de passation de marchés et de mieux absorber les formules des partenaires techniques et financiers, entre autres», a-t-il souligné.

Match prestige du Sénégal face au Brésil, 3 mois après la finale de la CAN

L’équipe nationale du Sénégal de football s’apprête à livrer, jeudi après-midi (12h GMT) à Singapour, sa première sortie trois mois après la finale de la dernière Coupe d’Afrique des nations perdue (1-0) contre l’Algérie, avec un match amical prestige contre le Brésil que ne joueront pas huit des vingt-trois Lions ayant participé à la campagne égyptienne.Si l’absence du gardien rennais Edouard Mendy, touché au genou lors du dernier match de son club en Ligue Europa, est sans équivoque pour les observateurs, cela est tout autre pour son coéquipier Mbaye Niang (15 sélections, 4 buts), titulaire et même capitaine pour le dernier match du club breton en championnat.

Présent au regroupement des Lions débuté dimanche dernier à Paris, il aurait refusé de s’envoler, selon la presse, à la capitale singapourienne, arguant une blessure que jugerait « diplomatique » le staff médical des Lions.

Cette information a mis Mbaye Niang dans tous ses états, allant même jusqu’à traiter dans un message Twitter les journalistes sénégalais de « ridicules » avant de l’effacer quelques heures après et de reposter un nouveau tweet où il dit être « de tout cœur avec mes potes actuellement à Singapour pour Sénégal-Brésil, une blessure m’ayant empêché de faire le voyage avec la sélection ».

« Le médecin de la sélection et le coach (ont) constaté avec professionnalisme mon indisponibilité », a ajouté l’attaquant avec zéro but à la dernière CAN, avant de partager un article du site Football221 qui affirme que « la réalité est qu’il a effectivement joué sous infiltration pendant près d’un mois et le très long voyage pour Singapour (qui dure 14 heures) n’est pas pour arranger la situation ».

Pour ce retour de l’équipe nationale, les défenseurs Youssouf Sabaly et Pape Abou Cissé, les milieux Alfred Ndiaye et Henri Saivet et les attaquants Moussa Konaté Mbaye Diagne ont été écartés pour diverses raisons.

Si la non convocation de Sabaly, Saivet et Konaté peut s’expliquer par leur manque de compétition, quelqu’un comme Alfred Ndiaye (expatrié en Arabie Saoudite) est victime par contre d’une des règles du sélectionneur Aliou Cissé qui ne privilégie pas dans ses listes les joueurs évoluant dans les championnats qui ne sont pas « majeurs ». Un argument qui ne convainc pas nombre d’observateurs, donnant souvent l’exemple de l’Algérie avec son attaquant Bounedjah, évoluant également en Arabie Saoudite, et qui a été le bourreau du Sénégal à sa deuxième finale de Coupe d’Afrique.

N’empêche, le match amical de demain sera marqué par sa ribambelle de stars avec des retrouvailles sous formes d’oppositions entre des coéquipiers en clubs comme les Parisiens Neymar, Marquinhos, Silva et Gana Guèye et les Reds Sadio Mané, Firmino et Fabinho.

« Les Sénégalais sont fans du Brésil et de son football », a déclaré à l’APS Augustin Senghor, président de la fédération de la première nation africaine du classement FIFA.

Avec ce genre de rencontre, le dirigeant espère voir le Sénégal atteindre un nouveau standing en allant « régulièrement en Coupe du monde et à dépasser, dans cette compétition, les quarts de finale » comme cela était le cas en 2002 où le Brésil avait remporté son cinquième trophée grâce à son légendaire attaquant Ronaldo.

Toutefois, le sélectionneur Aliou Cissé avertit son adversaire que le Sénégal « ne sera pas attentiste », parce que l’importance de ce match réside dans la capacité des Lions à « pouvoir exister (…) face à une talentueuse équipe à qui il ne faut pas dix occasions pour marquer un but ».

Le Brésil donne cependant l’impression de redouter le Sénégal surtout sa star Sadio Mané. Lors de la séance d’entrainement d’hier, le coach adjoint Cleber Xavier a attiré l’attention des Auriverde sur les déboulées du buteur sénégalais, qui a inscrit samedi dernier sa 50e réalisation en 100 matchs de Premier League avec Liverpool.

En dehors du cadre sportif, cette rencontre a des enjeux marketing et financiers importants pour le Sénégal qui devrait toucher « 300 millions FCFA ». D’après le consultant Cheikh Oumar Aïdara, ce prestigieux match amical est « une très grande reconnaissance du travail » qui a été abattu au préalable par les dirigeants sénégalais.

« Le Brésil fait partie de ces grandes nations du football qui choisissent, lors des dates FIFA, leurs adversaires selon des critères bien définis. (…) Finaliste de la CAN 2019, l’actuelle place du Sénégal, 20e mondiale, numéro 1 africain, n’est pas fortuite. A part la France en 2002, le Sénégal n’a jamais eu un adversaire de taille », a souligné M. Aïdara dans le site Dakaractu.

Voho Sahi, un proche de Gbagbo nommé Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Algérie

Le professeur Alphonse Voho Sahi, un proche de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a été nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République Algérienne, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Au titre du ministère des Affaires étrangères, le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de M. Voho Sahi Alphonse en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République Algérienne démocratique et populaire avec pour résidence Alger», a annoncé Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

M. Voho qui a été un proche collaborateur de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo (en liberté conditionnelle en Belgique), a été pendant longtemps le rédacteur des discours officiels de celui-ci.

Avant le professeur Voho Sahi Alphonse, plusieurs ex-collaborateurs de M. Gbagbo ont été nommés à de hautes responsabilités du pays par le président ivoirien Alassane Ouattara.

Parmi ces derniers, l’on peut citer l’ancien Chef d’état-major des armées ivoiriennes, Philippe Mangou qui est l’actuel Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Allemagne et l’ex-ministre  Alcide Djédjé en service au ministère des Affaires étrangères.