La presse béninoise décortique le message à la Nation de Patrice Talon

Les journaux béninois, parus ce mardi, traitent essentiellement du message à la Nation du président de la République Patrice Talon, au lendemain de l’installation des députés de la 8ème législature.Selon La Nation, « le président Talon apaise ». En effet, dans les colonnes du quotidien national, le chef de l’Etat « annonce des échanges avec les opposants à son régime dans les prochains jours pour évoquer le Bénin politique ».

Le Matinal en conclut que « Talon tend la main à l’opposition ». Pour sa part, L’Evènement Précis estime qu’il « jette les jalons d’une opposition organisée ».

D’après ce journal, le président de la République du Bénin « a demandé à l’Assemblée nationale de procéder à la relecture de la Charte des partis politiques et du Code électoral ». En outre, il a souhaité que la loi portant sur le statut de l’opposition soit votée afin de créer les meilleures conditions pour sa libre expression.

L’Autre Vision fait savoir que « Patrice Talon (est) soucieux du renforcement de la démocratie ». Pour Le Challenge, Talon a tenu « un discours clair, précis, concis et rassembleur ».

Toutefois, « Talon n’a pas comblé les attentes », souligne Matin Libre, estimant que le chef de l’Etat est resté dans sa logique : celle de mener à bout ses réformes quelles que soient les controverses.

Sénégal : forte hausse de la production des industries du papier et du carton

L’activité de production des industries du papier et du carton a fortement progressé de 23,3% au mois de mars 2019, a appris mardi APA auprès de l’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Par rapport au mois de février 2019 où elle s’établissait à 5,6%, on note un accroissement de 17,7 points de pourcentage. Selon l’ANSD, cet accroissement est essentiellement lié à celui de la fabrication de sacs en papier sur la période sous revue.

En référence à celle de mars 2018, la production des industries du papier et du carton s’est consolidée de 11,9%. Le cumul sur les trois premiers mois de 2019 s’est accru de 18,1% comparé à celui de la période correspondante de l’année précédente.

Menu diversifié à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant de la politique à la justice militaire en passant par la sécurité et des faits de société.« La guerre entre l’ex-président de l’Assemblée nationale et le président Ouattara fait rage. Le régime menace de remettre Guillaume Soro à la CPI (Cour pénale internationale) », barre en Une LG Infos, expliquant « ce qui a déclenché toute cette affaire et les crimes qui sont imputés à l’ex-chef rebelle ».

Au même moment, Le Quotidien d’Abidjan se fait l’écho du « mauvais coup que Soro prépare contre Ouattara ». Ce qui fait dire à Générations Nouvelles que Soro prend « une mesure importante ».

Toujours en page politique, LG Infos revient sur l’annonce de l’adhésion prochaine du président du sénat au RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix), relevant à ce sujet, pourquoi Jeannot Ahoussou Kouadio « lâche Bédié pour Ouattara ». 

Entre autres raisons, explique à son tour Le Patriote, voila déjà 8 ans (21 mai 2011-21 mai 2019) que Ouattara « reconstruit la Côte d’Ivoire » en développant, construisant, sécurisant, rassemblant, créant des emplois et en faisant rayonner ce pays aux yeux du monde.        

Le Temps s’invite de son côté à la séance plénière de l’Assemblée nationale, où selon lui, 89 députés de l’opposition ont boycotté, hier, Amadou Soumahoro.

« Je suis ouvert aux discussions », répond le président Soumahoro en Une de L’Inter, là où Le Nouveau Réveil reprend une déclaration du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) dans laquelle son président Konan Bédié interpelle Alassane Ouattara sur les récents événements de Béoumi.

« A l’instar de Béoumi, toutes les régions de Côte d’Ivoire sont-elles infestées de caches d’armes ? », interroge M. Bédié dans cette communication reprise par ce journal proche de son parti.

En page justice, Le Jour Plus s’intéresse à la rentrée judiciaire du tribunal militaire d’Abidjan où s’ouvrira près de 200 procès dont celui d’un officier supérieur qui est poursuivi pour escroquerie d’un milliard de francs CFA.

« Vol d’argent dans l’armée : Morou Ouattara, deux autres officiers ainsi qu’un gendarme qui a escroqué 1 milliard FCFA devant le juge », renchérit L’Inter.

La situation sécuritaire du pays intéresse également les journaux ivoiriens. A ce propos, Le Temps rapporte qu’en visite à Abidjan, le ministre français de l’intérieur très inquiet, affirme qu’« il y a de réels risques en Côte d’Ivoire ».

Le confrère croit ensuite savoir ce que l’émissaire du gouvernement français a dit à Ouattara sur cette affaire.  

Concernant les faits de société, Le Rassemblement consacre sa Une aux événements de Béoumi où le bilan s’est alourdit à 10 morts et 104 blessés, selon le confrère.

Dans ce département de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), théâtre d’un conflit intercommunautaire la semaine dernière, des corps n’ont pas été encore identifiés et des comités d’écoute ont été installés sur le terrain, ajoute ce journal, qui livre tout sur la réunion des cadres de la région sur cette situation.

Soir Info poursuit dans le même élan en écrivant : après Béoumi, Kocoumbo explose. Le poste de gendarmerie et la mairie de cette ville du Centre ivoirien ont été vandalisés, tandis que des affrontements avec les forces de l’ordre ont fait 1 mort, affiche le journal indépendant.

Soir Info enchaîne avec la situation d’Attécoubé (District d’Abidjan, Sud) où des blessés ont été enregistrés après une descente des populations dans la rue contre les microbes (jeunes délinquants armés d’armes blanches).

« Affrontements interethniques : après Béoumi des violences éclatent à Kocoumbo, faisant un mort et des commerces saccagés », reprend à son tour Le Temps.

Ce qui fait écrire à LG Infos que les ivoiriens sont unanimes sur la responsabilité du pouvoir après les affrontements meurtriers à Béoumi.

L’enquête sur le meurtre d’une fille à Tambacounda au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement des premiers éléments de l’enquête de la Division de la police technique et scientifique (DPTS) sur le meurtre de Bineta Camara, samedi dernier à Tambacounda (452 km à l’est de Dakar).Walfadjiri indique qu’il s’agirait « d’une tentative de viol qui a mal tourné ». Selon ce journal, « Alioune Fall (38 ans), l’auteur du meurtre (est) un proche collaborateur du Directeur général de l’Agence de développement local (ADL), père de la victime ».

Cela fait dire à EnQuête que c’est « la rançon de l’ingratitude » puisque le meurtrier était « le bras droit et homme à tout faire de Malal Camara, le père de la victime ». En outre, ce journal renseigne que « le bourreau de Bineta Camara tombe sur les lieux du crime ».

En effet, précise EnQuête, « Pape Alioune Fall, militant de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) a été appréhendé hier lundi, alors qu’il s’affairait à monter une bâche devant abriter la cérémonie funèbre devant la maison de sa victime ».

Selon, ce quotidien, « pendant les 48 heures qui ont suivi son forfait, il était au chevet de la famille (éplorée) et assistait même les enquêteurs qui étaient sur les lieux pour déterminer les circonstances de ce meurtre odieux ».

EnQuête en déduit qu’ « en termes d’ingratitude et de cruauté, Pape Alioune Fall a atteint des sommets puisqu’il était grassement entretenu par le Directeur général de l’Agence de développement local (ADL) ».

Vox Populi abonde dans le même sens en soulignant « la cruauté et le cynisme du meurtrier de Bineta Camara », non sans informer qu’ « après son crime, (Pape Alioune Fall) s’épanchait sur WhatsApp pour compatir à la douleur de la famille de Bineta et donner des nouvelles de l’enquête ».

De son côté, Le Quotidien fait savoir que « Pape Alioune Fall a été alpagué avec le portable de la victime qu’il détenait par devers lui à la maison mortuaire. C’est grâce au système de géolocalisation qu’il a été retrouvé ». Par conséquent, rapporte ce journal, le vigile de la maison, (qui était un suspect), a finalement été « relâché ».

Sous le titre, le « récit glaçant d’un meurtre odieux », Le Soleil informe qu’il y avait « sur le corps (de Bineta Camara âgée de 23 ans), les traces de griffures qui renseignent sur (s)a farouche résistance ». Dans les colonnes du quotidien national, Abdoulaye Diouf qui parlait au nom de la famille de la victime a réfuté la thèse du viol.

« Bineta a été digne jusqu’au bout. Le tueur lui a donné un coup de poing au niveau de la tempe puis l’a étranglée. Elle n’a pas été violée et a gardé sa virginité jusqu’à sa mort parce qu’elle s’est débattue ».

En tout cas, « la psychose gagne les femmes », note Sud Quotidien, ajoutant que certaines femmes « se sentent constamment menacées et ne savent plus à quel saint se vouer ».

Récemment, une fille a été tuée par son petit ami à Thiès (ouest, à 70 km de Dakar). A la faveur de ces deux drames, d’aucuns estiment qu’il faut rétablir la peine de mort au Sénégal. De l’avis d’Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center cité par Sud Quotidien, « la peine de mort n’est pas dissuasive. Elle est cruelle, inhumaine, dégradante et barbare » là où Awa Sène Diop Dieng, la présidente nationale du Comité pour la promotion de la scolarisation des filles au Sénégal (Scofi), pense qu’il urge de « prendre des mesures par rapport à ces actes, s’il le faut même faire revenir la peine de mort ».

La grogne sociale occupe toujours la une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mardi matin, continuent de commenter l’actualité nationale marquée ces derniers temps, par des grognes dans divers secteurs d’activités.Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso consacre sa une au mouvement d’humeur lancé par le Syndicat autonome des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) en titrant : «Santé : Mot d’ordre de grève de 96 heures maintenu au SYNSHA».

A ce sujet, L’Express du Faso et Le Pays reprennent en chœur, les propos du Secrétaire général (SG) du SYNSHA, qui a déclaré, prononcés hier lundi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse: «Aucune négociation véritable n’a été tenue entre nous (le syndicat) et le gouvernement».

Le journal Le Quotidien cite le même responsable syndical qui dit : «S’il y a mort d’homme, le gouvernement doit assumer l’entière responsabilité».

Quant au quotidien à capitaux publics Sidwaya, il se contente de titrer : «Secteur de la santé : la grève du SYNSHA maintenue».

Ce journal aborde également le sit-in organisé, hier lundi devant la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) par les avocats, soulignant que les manifestants évoquent «la défense de l’Etat de droit».

Parlant de ce mouvement, L’Express du Faso, quotidien édité à Bobo-Dioulasso, reprend cette déclaration du bâtonnier de l’ordre des avocats, Salembéré : «Dès qu’il y aura reprise de travail chez les GSP (Gardes de sécurité pénitentiaire, Ndlr) nous serions au bout de nos actions».

Côte d’Ivoire: le lancement de l’enquête « Balance des paiements 2018 » prévu jeudi

Le ministère ivoirien de l’Economie et des finances, organise jeudi, en collaboration avec la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), une journée de lancement de l’enquête « Balance des paiements 2018 », indique une note transmise lundi à APA.Cette journée, qui débute à 8 heures (GMT), à la Chambre de  Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire sise à Abidjan-Plateau, sera  marquée par un atelier destiné à l’ensemble des acteurs intervenant  directement ou indirectement dans les relations financières entre la  Côte d’Ivoire et l’étranger.  

La Balance des  paiements est un état statistique qui retrace, sous forme comptable,  l’ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entre les  résidents d’une économie et les non-résidents, au cours d’une période  donnée. 

L’enquête permettra d’ « évaluer  l’insertion de l’économie dans son environnement extérieur, d’identifier  l’apparition de déséquilibres et de comprendre comment ces  déséquilibres sont financés par le reste du monde », souligne la note.  

Cet  exercice constitue, en outre, une source contributive à l’élaboration  de certains agrégats nationaux et apparaît comme un élément essentiel de  la statistique nationale. A travers l’atelier, l’Etat ivoirien et la  BCEAO veulent sensibiliser les acteurs concernés par la collecte des  données.     

L’objectif recherché par cette  journée est également d’informer les différents acteurs sur l’importance  de l’enquête de la Balance des paiements et de les amener à apporter  leur contribution à la réussite de ladite enquête.  

Au  cours de ce moment, il sera présenté aux différents acteurs le contenu  des questionnaires conçus suivant la typologie de l’activité des  différents agents économiques. Et ce, en vue de leur donner des  explications sur la manière de les renseigner convenablement. 

Il  est par ailleurs prévu la présentation et l’explication de la notice  technique à l’intention des déclarants, ce qui devrait permettre  d’identifier les difficultés éventuelles rencontrées par les structures  faisant l’objet d’enquête et de trouver les solutions idoines. 

Dans  chaque Etat membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine  (UEMOA), un Comité de Balance des Paiements notamment présidé par le  ministre en charge des Finances ou son représentant est mis en place. 

Ce  comité a pour missions de rechercher les méthodes propres à améliorer  la collecte des données nécessaires à l’établissement de la balance des  paiements et de la position extérieure globale, d’arrêter  périodiquement, de valider et de publier les statistiques sur la balance  des paiements.  

L’enquête implique les  autorités institutionnelles, administratives et monétaires, les  intermédiaires financiers, les organisations professionnelles et les  acteurs du secteur privé, ainsi que les partenaires au développement,  les représentations des organisations internationales et des ONG  internationales.

En Côte d’Ivoire, le Comité de  la Balance des paiements est présidé par le directeur général du Trésor  et de la comptabilité publique et le secrétariat technique. Il est  assuré par la direction nationale de la BCEAO.  

Côte d’Ivoire/CMU: signature de deux conventions entre la profession pharmaceutique et la Nouvelle pharmacie de santé publique

La Nouvelle pharmacie de la santé publique de Côte d’Ivoire (NPSP) et la profession pharmaceutique ont signé lundi à Abidjan deux conventions dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU) en vue de la disponibilité géographique et l’accessibilité financière des médicaments dans les établissements publics, parapublics et dans les officines privées de pharmacie.Ces conventions qui interviennent dans le cadre de la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle constituent une étape devant aboutir à la généralisation de l’assurance maladie, en rendant disponibles les produits pharmaceutiques remboursables par la CMU dans les pharmacies privées.

La cérémonie de signature, s’est tenue sous l’égide du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, qui s’est félicité de cette « avancée majeure pour faciliter l’accès aux médicaments aux populations, particulièrement les plus démunies » grâce à ce partenariat innovant entre les acteurs du secteur pharmaceutique.  

Par ailleurs, il a rappelé que le prélèvement pour les cotisations démarre le 1er juillet prochain, quand le 1er octobre 2019, les ivoiriens qui seront assujettis à cette assurance pourront bénéficier des prestations de ladite assurance.   

Les documents paraphés sont notamment la Convention d’approvisionnement en produits de santé dans le cadre de la CMU et le Mémorandum d’entente sur le schéma opérationnel d’approvisionnement et de distribution des médicaments dans le cadre de cette CMU.

La convention d’approvisionnement en produits de santé, elle, définit les conditions et les modalités de partenariat entre la NPSP Côte d’Ivoire et la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique dans le cadre de la prise en charge globale médicale des adhérents de la CMU dans les officines privées de pharmacie.

Elle définit particulièrement les modalités d’approvisionnement des Grossistes privés pharmaceutiques (GPP), les acteurs en charge de la distribution auprès des officines privées de pharmacie, le règlement des prestations des GPP, le suivi-évaluation et les conditions de recouvrement. 

Quant au mémorandum d’entente sur le schéma opérationnel d’approvisionnement et de distribution des médicaments, il établit les modalités de partenariat entre la NPSP de Côte d’Ivoire, le Conseil national de l’ordre des pharmaciens  (CNOP-CI) et l’Union nationale des pharmaciens privés (UNPPCI).

L’un des volets fondamentaux de la prise en charge des usagers de la CMU est la disponibilité géographique et financière constante des médicaments essentiels de qualité, sûrs et  efficaces. Dans l’optique de la généralisation de la CMU, intervient notamment cette stratégie pour rendre disponibles les produits de santé dans tout le pays à destination des adhérents. 

Les différents signataires sont le professeur Yapi Ange-Désiré pour la Nouvelle pharmacie de la santé publique, Diawara Ibrahim pour la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique, Arounan Diarra pour le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire et Ouattara Kanigui pour l’UNPPCI.

Le mémorandum d’entente entre la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire, le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens de Côte d’Ivoire (CNOP-CI) et l’Union Nationale des Pharmaciens Privés de Côte d’Ivoire (UNPPCI) « permettra la mise à disposition aux assurés CMU de bénéficier de médicaments efficaces, de qualité, moins chers et au même prix dans les pharmacies des hôpitaux et les pharmacies privées sur toute l’étendue du territoire ivoirien », a déclaré professeur Yapi Ange-Désiré, Directeur général de la NPSP.

C’est dans cet objectif que les parties ont collaboré efficacement à la mise en œuvre du schéma opérationnel d’approvisionnement et de distribution des médicaments dans le cadre de la CMU.  Dans ce schéma, la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire, compte tenu de son statut particulier assure de manière exclusive l’achat des médicaments moins chers et les distribue dans le circuit public.

En ce qui concerne le circuit privé, la distribution sera assurée par les quatre distributeurs pharmaceutiques privés et la dispensation par les pharmaciens privés.

Arounan Diarra du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire (CNOP) a  soutenu que la signature de ces conventions «témoigne de la ferme volonté des pharmaciens d’accompagner le gouvernement » dans ce projet.

La Couverture maladie universelle (CMU) est un système national obligatoire contre le risque maladie. Elle vise à garantir l’accès à moindre coût à l’ensemble des populations ivoiriennes ou non, résidant sur l’ensemble du territoire.

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) est l’organe chargé de réguler et de piloter la CMU en Côte d’Ivoire.

Le gouvernement ivoirien a fixé en mars dernier, le début du paiement des cotisations du régime général de base et du régime d’assistance médicale de la Couverture maladie universelle (CMU), au 1er juillet prochain.

Les soins de la CMU se feront dans les centres conventionnés. L’assuré paie un ticket modérateur de 30% et l’assurance le reste, à hauteur de 70%. Quant à la cotisation, elle s’élève à 1 000 FCFA par mois et par individu. C’est donc à l’issue du délai de carence que le patient bénéficie des prestations. 

La Couverture maladie universelle se veut une assurance sociale qui prend en compte le secteur formel et informel. Les cotisations sont prélevées avec des organismes de gestion déléguée, chargée de faire la collecte des cotisations des assurés.

Des experts dressent le bilan des opérations de maintien de la paix sur le continent à Grand-Bassam

La 4è Session internationale de réflexion stratégique (SIRS) de l’Institut d’Etudes Stratégiques et de Défenses (IESD), s’est ouverte, lundi dans la cité balnéaire de Grand-Bassam avec pour principal sujet le bilan des opérations de maintien de la paix en Afrique, a constaté APA sur place.Selon le Directeur général des affaires administratives et financières du ministère d’Etat, ministère de la défense,  le général Mamby Koné, représentant le ministre d’Etat Hamed Bakayoko,  le thème « les opérations de maintien de la paix en Afrique : force africaine en attente, armées africaines. Etat des lieux et perspectives » permet de passer «  en revue  les différentes actions menées aussi bien au niveau des  Nations unies  que pour les organisations africaines  pour  prévenir  les conflits et maintenir la paix et la sécurité ».

« Il est un cadre  de partages d’expériences  entre les différents acteurs impliqués dans le opérations de maintien de la paix, un  lieu pour les différents acteurs  de  confronter leurs points de vue, de créer une synergie d’actions dans les nouvelles opérations en matière de maintien de la  paix », a ajouté Mamby Koné.

L’émissaire du ministre d’Etat a invité les auditeurs de cette session à faire « des propositions concrètes en vue de faire de l’africanisation des opérations une réalité ».

Par ailleurs, le Directeur en charge des affaires financières du ministère de la défense a annoncé le déploiement « imminent  (…) d’un bataillon de 650 Hommes sur le théâtre des opérations au Mali », rappelant les performances de l’ex Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) qui a permis  à son pays « d’emprunter le chemin de la paix durable ».

Le Représentant -Résident du PNUD en Côte d’Ivoire, partenaire de  l’Institut a, quant à lui, fait remarquer que le SIRS 2019 est une «  excellente opportunité pour débattre de l’efficacité de la contribution  des forces africaines  dans les opérations de maintien de la paix  et pour orienter les politiques ».

Ce sont 76 auditeurs dont 30 nationaux 46 internationaux originaires de 20 pays d’Afrique et de 6 communautés régionales qui prendront part à cette 4è réunion  de la session internationale qui s’achèvera vendredi prochain.

Mariatou Koné obtient la participation de Mahamadou Issouffou à la table ronde du Projet Swedd prévue en juillet

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pureté, Mariatou Koné, a échangé lundi à Niamey avec le président nigérien Mahamadou Issoffou, qui a accepté de participer à la table ronde du Projet Swedd prévue en juillet dans son pays.Mme Mariatou Koné a été reçue par le chef de l’Etat du Niger en qualité de présidente du Comité régional de pilotage du Projet Swedd (Autonomisation des femmes et dividende démographique dans le Sahel).

Elle a « obtenu du président Nigérien, sa présence effective à la table ronde qui s’ouvre en juillet prochain à Niamey autour de la thématique de la Mobilisation des ressources dans la mise en œuvre du Projet Swedd », a-t-on appris auprès d’un membre de la mission. 

Le professeur Mariatou Koné était accompagnée des représentants de la Banque mondiale et du Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), ainsi que des partenaires financiers et techniques du projet et de la ministre nigérienne en charge de la Population. 

Le Sweed est un projet régional qui vise à accélérer la transition démographique en vue de réduire les inégalités de genre. Il met l’accent sur six pays, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et la Côte d’Ivoire dont la forte migration et le Nord montre des similitudes aux contrées du Sahel.  

La Côte d’Ivoire et la France intensifie leur coopération contre l’immigration irrégulière

La Côte d’Ivoire et la France ont décidé d’intensifier leur coopération contre l’immigration irrégulière, a annoncé lundi à Abidjan, Sidiki Diakité, le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité au terme d’un entretien avec son homologue français Christophe Castaner qui séjourne à Abidjan depuis dimanche.« Sur les questions abordées, je dirai que nous avons abordé toutes les  questions de sécurité intérieure, mais particulièrement celles  consacrées à l’immigration irrégulière. Sur la question, nous avons  décidé d’intensifier notre coopération», a déclaré M. Diakité estimant «  qu’un ivoirien en situation irrégulière n’a pas sa place dans les pays  de l’Union européenne». 

« Le gouvernement travaille à cela et la France a  également promis de nous apporter son concours pour nous appuyer non  seulement dans le contrôle aux frontières, mais aussi nous aider à  mettre en place des projets qui puissent permettre à nos jeunes de  rester sur place en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté. 

En ce qui concerne  les réseaux de passeurs, a poursuivi, M. Diakité, la Côte d’Ivoire a  initié d’importantes actions qui ont permis l’arrestation de près de 40  passeurs et l’interpellation de 200 autres passeurs. « Nous avons décidé  de mettre l’accent sur la lutte contre tous les moyens de financement  du terrorisme y compris les enlèvements qui se multiplient et dans ce  cadre des formations vont être dispensées à la police ivoirienne », a  également fait savoir M. Diakité. 

 Avant lui, Christophe Castaner, le  ministre français de l’intérieur a dévoilé à la presse, le contenu de  ces échanges avec son homologue ivoirien. 

« Nous avons abordé des  projets que portent la Côte d’Ivoire. Nous avons abordé les questions  migratoires, les sujets de lutte contre le terrorisme, d’échanges de  renseignements et d’échanges de partenariats forts», a dit à son tour,  M. Castaner annonçant que « nous avons pris un engagement commun sur un  sujet qui pourrait se développer et contre lequel nous voulons lutter  ensemble qui est celui des enlèvements ». 

Selon lui, les risques  terroristes ne respectent aucune frontières et «  les risques que nous  connaissons au Mali, au Burkina Faso, peuvent  frapper la Côte d’Ivoire  et nous souhaitons aider ce pays à lutter  activement contre ce risque».  

Après cet entretien avec son homologue ivoirien, le ministre de  l’intérieur français a mis le cap sur l’école nationale de police sis à  Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan où il a instruit des  élèves-commissaires sur le terrorisme avant d’assister à un exercice de  maintien de l’ordre public.  

Dimanche, en début de soirée, M. Castaner a  été reçu en audience par le président ivoirien Alassane Ouattara avec  qui il a évoqué les relations de coopération entre la France et la Côte  d’Ivoire, notamment, la lutte contre le terrorisme, les différentes  formes de criminalité et la migration irrégulière.

Le gouvernement guinéen veut mobiliser les populations pour le reboisement

Le ministre guinéen de l’Environnement et des Eaux et Forêts, Oyé Guilavogui a annoncé, lundi à Conakry, que son département envisage de réactualiser la loi « Fria » pour faire participer l’ensemble des Guinéens à des actions de reboisement.S’exprimant au cours d’une conférence de presse sur le bilan de son département, Oyé Guilavogui a indiqué que le déboisement se pratique à vive allure dans le pays, surtout en Haute Guinée à cause de l’exploitation de l’or.

 « Ce qui se passe en Haute-Guinée est très grave. Le déboisement qui a lieu là-bas n’est jamais arrivé dans une autre région », a-t-il déploré, ajoutant que les orpailleurs dégradent la nature et n’aident pas le gouvernement à restaurer l’environnement.

Pour pallier à ce phénomène, la réactualisation de la loi « Fria » est « nécessaire », a souligné le ministre. « Cette loi, a-t-il rappelé, disait que pour se marier, il faut planter un arbre, pour faire un baptême, il faut planter un arbre. Dans les quartiers, on sensibilisait les gens pour planter des arbres. Mais on ne se limitait qu’aux annonces, il n’y avait pas de suivi ».

Bénin : le gouvernement renforce la sécurité au Parc de la Pendjari

Le gouvernement béninois a décidé de procéder au renforcement de la sécurité au niveau du Parc animalier de la Pendjari, des mesure prises après l’enlèvement de deux touristes français et la mort du guide touristique, Fiacre Gbédji, le 1er mai dernier.Les nouvelles décisions sont le renforcement du nombre de rangers déployés dans le parc ; la synergie d’actions entre les forces armées béninoises et la centaine de rangers de African Parc Network, la mise en place d’un système d’alerte et d’assistance et d’équipement de tous les véhicules de transport de touristes dans le parc, la mise en place radio de communication et de géo localisation, le renforcement du matériel et des équipements des rangers sur le parc ainsi que le renforcement des renseignements autour du parc.

Ces dispositions, selon le Ministère du tourisme visent à définir les stratégies de prévention et de riposte face aux éventuelles attaques des terroristes dans le parc de la Pendjari. 

Elles ont été communiquées à l’issue d’une séance de travail entre le Ministre du tourisme, Oswald Homéky, celui du cadre de vie, José Tonato et celui en charge de la défense, Fortunet Nouatin ainsi que le haut commandement de l’armée de terre, les eaux et forêts sans oublier des responsables de African Parc Network.

Étendu sur une superficie de près de 4600 km2, avec plus de 7000 visiteurs par an, le parc animalier de la Pendjari est un vaste domaine naturel qui constitue une merveille du patrimoine touristique béninois.

La Chair UNESCO Eau, femmes et pouvoir de décisions signe une convention avec un cabinet

La Chair UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions» (EFPOD) de Côte d’Ivoire a signé à Abidjan une convention avec le cabinet CI-Excelsior pour former, accompagner et coacher les jeunes filles dans les collèges, lycées et universités du pays, rapporte une note d’information transmise, lundi à APA.Cette convention a été paraphée, samedi, par la titulaire de la Chair UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions» (EFPOD), Euphrasie Kouassi Yao et la responsable du cabinet CI-Excelsior, Pascale Guéï-Ecaré, en marge de la deuxième édition de Excell, un panel bimensuel du cabinet destiné à la promotion de la jeune fille en valorisant ses compétences pour son autonomisation.La Chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » (EFPOD), est un programme qui œuvre à créer un environnement favorable à la promotion du Genre et à l’autonomisation des femmes dans une perspective de développement équitable, inclusif et durable.Justifiant cette signature, Mme Yao, également coordonnatrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) et Conseillère du Chef de l’Etat en matière de Genre, a noté que ce Compendium a fait « ses preuves avec les femmes cadres de haut niveau, les femmes rurales et les femmes de la diaspora ».C’est pourquoi, dans sa deuxième phase, ce programme a décidé d’aller vers « ces jeunes filles futures leaders qui sont dans les lycées, collèges et universités pour les former, les accompagner et les coacher ».Cette deuxième édition de Excell, qui a réuni au Lycée Sainte-Marie de Cocody (Est d’Abidjan) des personnalités de la vie économique, politique et sociale ivoirienne a été un moment de partage d’expériences au cours d’une conférence de motivation animée notamment par la parlementaire Véronique Aka, Euphrasie Kouassi Yao et la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Jeanne Peuhmond.

Sénégal: le meurtre de deux femmes indigne les populations

Bineta Camara, une fille qui a récemment fêté ses 23 ans, a été retrouvée « violée, tuée et abandonnée chez elle » samedi soir dans la région de Tambacounda (est), au moment où le corps d’une autre femme nue, la quarantaine, a été découvert dimanche au marché de Ouakam (Dakar) : deux morts atroces qui continuent de soulever des réactions d’indignation auprès de la population sénégalaise.Depuis le week-end, de nombreuses photos de Bineta Camara, une voilée femme et fille du directeur de l’Agence de développement local (ADL), inondent les réseaux sociaux. 

 Selon des sources médiatiques, elle a été tuée chez elle dans la soirée du samedi en l’absence de ses parents. Son père est à Dakar et sa maman, une commerçante en voyage en Chine.

 Cependant plusieurs médias ont rapporté ce lundi matin que le gardien de la maison est considéré comme le premier suspect vu que des « traces de sperme ont été trouvées » sur lui par les enquêteurs.

 Peu après ce fait macabre noté dans la partie orientale du pays, le cadavre d’une dame en état de décomposition, selon plusieurs sources médiatiques, a été découvert la veille dans le marché de Ouakam, une commune dakaroise.

 Dans cette même semaine également, dans la région de Thiès, une jeune fille de 18 ans a été tuée dans la chambre de son copain guinéen. Seneweb rapporte que le présumé meurtrier, « toujours en fuite », aurait fracassé le crâne de sa copine avant d’abuser d’elle sexuellement.

 « Humainement contre la peine de mort »

 Ces différents abus sexuels suivis de meurtres contre les femmes ont provoqué une vague d’indignation dans la population dakaroise. Certains sénégalais sous le coup de la colère, réclament le rétablissement de la peine de mort abolit le 10 décembre 2004 au Sénégal, pour dissuader les auteurs de ces actes ignobles.

 Ce qui n’est cependant pas l’avis de l’islamologue Abdoul Aziz Kébé qui,  « humainement, (est) contre la peine de mort ». Cependant, a-t-il souligné, le musulman dans le cadre de sa religion est obligé de suivre les prescriptions divines qui avalisent ce genre de sanction dans certains cas comme le meurtre.

Toutefois, des organisations comme la Plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité « ËTU JAMM » ont demandé une plus grande protection et sécurité à l’endroit des populations, tout en condamnant « fortement les actes macabres de plus en plus fréquents à l’encontre de personnes notamment les femmes et les filles ».

 Selon elle, les agressions « d’une violence inouïe commises avec des armes ces derniers jours » doivent motiver l’Etat « à assumer davantage ses responsabilités » de protection et de sécurité de ses citoyens et citoyennes, en contrôlant notamment « la circulation des armes légères ».

 La plateforme appelle également à la responsabilité des familles et des communautés « pour plus de vigilance et de prévention ».

 Analysant cette montée de la violence dans la société, le sociologue Djiby Diakhaté estime « nous avons une société boiteuse qui clopine à cause de la violence qui est très présente à tous les niveaux ».

 « Réinterroger le Coran sur le rôle de l’Homme »

 « Les valeurs fondatrices de la société qui imprimaient une orientation de la conduite des acteurs sont en train de se déliter », a-t-il expliqué dans Vox Populi. 

M. Diakhaté a invité par ailleurs les pouvoirs publics à « mettre en place des fondamentaux pour permettre à la société de marcher sur ses deux jambes ».

 Notant comme le sociologue que « la violence est dans la société sénégalaise », l’islamologue Abdoul Aziz Kébé a invité dans un autre angle les conférenciers à revoir leurs prêches concernant le rôle des femmes dans l’islam. Parce que dans notre pays, elles « sont victimes d’une très grande injustice sur tous les plans au nom de la religion ». 

 Ainsi, a lancé M. Kébé, par ailleurs Délégué général au pèlerinage à la Mecque : « Il est temps dans notre pays de cesser de faire des conférences sur +le rôle de la femme dans…+ (il le répète 3 fois), en confinant la femme dans une situation de soumission à l’homme et d’inviter les gens à réinterroger le Coran sur le rôle de l’Homme ».

 

 

Une manifestation contre l’insécurité vire à l’affrontement entre policiers et civils à Abidjan

Une manifestation des populations d’Attécoubé dans l’ouest d’Abidjan contre l’insécurité, notamment contre les microbes (Jeunes délinquants mineurs baptisés microbes dans le jargon ivoirien), dans leur commune, s’est muée lundi en un violent affrontement avec les forces de l’ordre, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Plusieurs détachements de la police et de la gendarmerie ivoirienne  avec un dispositif impressionnant anti-émeute,  ont tenté pendant des  heures de contenir une foule de jeunes manifestants surexcités et  déterminés à tenir leur marche ( non autorisée par les autorités  locales). Jets de pierres contre jets de gaz lacrymogènes et autres  projectiles, policiers et civils se sont affrontés des heures durant.  

Dans la matinée de ce lundi,  des populations d’Attécoubé ont initié une  manifestation pour réclamer des autorités plus d’infrastructures  sécuritaires dans leur commune en proie à une insécurité grandissante.  

Les manifestants brandissaient des écriteaux où l’on pouvait entre  autres lire, « 10 ans sans commissariat, je veux mon commissariat » et «On ne veux plus de microbes ( Jeunes délinquants qui attaquent à la  machette) à Attécoubé ».

 Ces affrontements entre forces de l’ordre et  populations civiles ont créé la psychose dans cette commune  obligeant commerces et écoles aux encablures de la mairie à fermer.

Sept morts dans l’attaque d’un poste de contrôle au Mali

Au moins sept personnes dont trois gendarmes et un douanier ont été tuées dans l’attaque d’un poste de contrôle près de Koury, une localité au sud-est du Mali, a-t-on appris de sources concordantes« Le bilan est de 7 morts, soit 3 gendarmes, 1 douanier et 3 civils », a confié à APA une source sûre, d’après qui l’attaque du poste de contrôle de Koury tenu par des gendarmes et des douanier a eu lieu dimanche soir.

Au ministère de la Sécurité, une source ayant souhaité garder l’anonymat a confirmé l’attaque et le même nombre de victimes déplorées.

C’est la première fois que pareille attaque est signalée dans cette zone.

Sénégal : vers une grève de 24h de l’ordre des pharmaciens

Les pharmaciens privés du Sénégal ont promis d’observer une journée de grève mercredi prochain pour protester contre la grâce accordée à Amadou Woury Diallo, condamné à 5 ans de prison pour trafic de faux médicaments d’une valeur d’1,5 milliard F CFA à Touba (184 Km de Dakar).«Notre profession ne peut dans sa globalité accepter que des gens se livrent à ce qui n’est pas le leur. Cela relève d’une infraction, d’un délit illégal d’exercice à la profession. La grâce accordée au ressortissant guinéen Amadou Woury Diallo est une banalisation du marché des faux médicaments. C’est catastrophique », a déploré Amath Niang, président de l’ordre des pharmaciens dans les colonnes du journal L’observateur paru ce lundi.

Fustigeant la récurrence des trafics de faux médicaments, M. Niang a martelé : « Un système de santé ne peut prospérer sans des médicaments de qualité. Nous sommes les seuls habilités à manipuler les médicaments parce que c’est nous qui en détenons le monopole ».

Objet du courroux des pharmaciens, Amadou Woury Diallo) séjournait en prison depuis le 11 novembre 2017 lorsqu’il a été gracié par le chef de l’Etat Macky Sall le 3 avril dernier, veille de la célébration de la fête de l’indépendance.

Sa libération est mal perçue par les acteurs de l’industrie pharmaceutique qui estiment que « le concerné n’était pas éligible à une grâce car n’ayant pas purgé la moitié de la peine qui lui a été infligée ».

Par ailleurs, le 13 mai dernier lors de l’audience en appel au tribunal de Thiès (70 km de Dakar), le président a avoué en pleine séance ne pas être au courant d’une quelconque grâce.

Face à ces interrogations autour de la grâce accordée à son client, l’avocat, Me Mor Samb a avancé des raisons humanitaires, indiquant qu’Amadou Woury Diallo, âgé de 70 ans « pouvait être épargné de prison en raison de son âge avancé et de sa maladie ».

L’affaire sera réexaminée le 27 mai prochain.

Cneps et Diambars promus en Ligue 1 sénégalaise

Le Cneps Excellence de Thiès et Diambars, à l’issue de la 26ème et dernière journée de la Ligue 2, ont décroché les deux tickets pour la montée dans le championnat d’élite sénégalais la saison prochaine, a constaté APA.Le Cneps Excellence de Thiès, qui avait déjà assuré sa place en Ligue 1, n’avait besoin que d’un petit point pour être champion de la Ligue 2. Les Thièssois sont allés chercher le nul contre Dakar Université Club (0-0). 

Le Cneps Excellence de Thiès accède, pour la première fois dans son histoire, au championnat d’élite depuis l’avènement de la Ligue professionnelle en 2009. Les hommes du coach Gaoussou Dramé ont gagné quatorze matchs, ont été tenus en échec à neuf reprises et ont perdu trois fois en 26 rencontres.

Diambars a laminé la Renaissance de Dakar sur le score de quatre buts à zéro. Le club du président Saër Seck retrouve l’élite une saison seulement après l’avoir quittée. Les poulains du coach Boubacar Gadiaga ont remporté quatorze rencontres, fait huit nuls et ont été défaits quatre fois en 26 journées.

Yeggo (13ème, 23 points) et l’Etics de Mboro (14ème, 11 points) sont quant à eux relégués en National 1. Enfin, avec 13 réalisations, Amadou Sall est le meilleur buteur de la Ligue 2 sénégalaise.

Les Résultats de la 26ème et dernière journée :

 Dimanche 19 mai : Diambars / Renaissance de Dakar 4-0, Africa Promo / EJ Fatick 1-1, Jamono Fatick / Amitié 0-0, Yeggo / Guédiawaye 4-1, Dakar Université Club / Cneps 0-0, Port / Keur Madior 1-0. 

 Le classement de la 26ème et dernière journée :

1er Cneps 51 points (+17), 2ème Diambars 50 points (+38), 3ème EJ Fatick 46 points (+16), 4ème Amitié FC 45 points (+8), 5ème Jamono Fatick 41 points (+1), 6ème Guédiawaye FC 39 points (+4), 7ème Port 32 points (-9), 8ème Union Sportive de Ouakam 31 points (-2), 9ème Keur Madior 30 points (-4), 10ème Africa Promo 28 points (-4), 11ème Renaissance de Dakar 27 points (-8), 12ème Dakar Université Club 24 points (-16), 13ème Yeggo 23 points (-16), 14ème Etics 11 points (-25).

 

Projet Sublime Côte d’Ivoire: 480 milliards FCFA d’investissements touristiques prévus pour la zone de San-Pedro

Quelque 480 milliards de FCFA d’investissements touristiques sont prévus pour la zone de San-Pedro, dans le Sud-ouest ivoirien, a indiqué dimanche le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, au terme d’une visite touristique dans le Sud-ouest du pays.Cette visite, qui s’est déroulée du 15 au 19 mai 2019, intervient dans le cadre de la Caravane Sublime Côte d’Ivoire, la stratégie nationale de développement du secteur du tourisme à échéance 2025, dont le financement global est estimé à 3 200 milliards de Fcfa.    

   Pour la zone San-Pedro, chef-lieu de préfecture, « c’est 480 milliards Fcfa d’investissements » qui sont prévus pour le développement du secteur du tourisme de la région, a fait savoir M. Siandou Fofana, face à la presse, dans cette cité balnéaire.

« Dans les 480 milliards Fcfa, il y a deux modules de financement », ceux essentiellement du ressort des infrastructures touristiques, des loisirs et hôtelières, tandis que le second module concerne les infrastructures d’accompagnement telles la réhabilitation des routes, a relevé M. Siandou Fofana.   

Pour la stratégie Sublime Côte d’Ivoire, ajoutera-t-il, c’est 1 500 kilomètres de routes « définies » pour la région du sud-ouest ivoirien. Des travaux d’infrastructures intégrés dans l’enveloppe des 480 milliards de Fcfa dont « les financements sont déjà acquis ».  

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être un pays émergent en 2020, a élaboré un Programme national de développement  (PND 2016-2020) de 30 000 milliards Fcfa dont « une enveloppe de 3 557 milliards Fcfa » est destinée pour les travaux neufs et de renforcement des chaussées. 

« Sur le modèle de ces deux modules, il y a 1 500 milliards de Fcfa que l’Etat va engager pour faire la mise en œuvre de sa stratégie Sublime Côte d’Ivoire, le reste étant à rechercher auprès des investisseurs privés »,  a poursuivi le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs.  

Sept zones d’investissements ont été élaborées. Selon le ministre du Tourisme, les financements se feront au regard des priorités du gouvernement. San-Pedro est la première région visitée par cette caravane qui devrait s’étendre chaque mois dans une région touristique.    

 « Au terme de cette stratégie, en 2025, on devrait être à mesure d’être parmi les quatre pôles de croissance du pays, notamment le troisième pôle économique ivoirien »,  a dit M. Siandou Fofana, qui a souligné que le secteur enregistre « un peu plus de 6,5% » dans le PIB de la Côte d’Ivoire. 

San-Pedro abrite le deuxième port de la Côte d’Ivoire. Ce port est le premier exportateur mondial de cacao. L’Etat ivoirien veut mettre à niveau les infrastructures routières et hôtelières pour la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN ) prévue en 2023 et qui se déroule en partie dans cette cité.

La Côte d’Ivoire, troisième destination du tourisme d’Affaires en Afrique après le Nigeria et le Maroc, envisage de devenir un hub touristique sur le continent et une destination de référence en Afrique de l’Ouest avec 5 millions de visiteurs à l’horizon 2025.

Sénégal : hausse de 1,5% de l’activité industrielle en mars

L’activité industrielle au Sénégal a connu, au mois de mars 2019, une hausse de 1,5% de sa production, comparée au mois de février 2019 où elle avait enregistré une chute, rapporte le site d’information de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) visité lundi à APA.Cette performance est relativement portée par les activités des industries mécaniques, extractives, du papier et du carton, de production d’énergie et alimentaires, explique l’ANSD, précisant que cet accroissement a, toutefois, été atténué par un déclin de l’activité des industries textiles et du cuir, chimiques ainsi que des matériaux de construction.

La stabilité de l’activité de production des autres industries manufacturières amorcée depuis le mois de mars 2018 s’est, quant à elle, poursuivie. En référence au mois de mars 2018, l’activité industrielle s’est contractée de 6,2%.

La production totale au cours du premier trimestre 2019 s’est améliorée de 0,5% comparée à celle de la période correspondante de l’année précédente, conclut l’ANSD.

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets politiques dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.Dans une interview accordée à Le Jour Plus, Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) revient sur l’affaire : « Amadou Gon est-il présidentiable ? », soulignant à ce propos qu’à travers cette interrogation, l’opposition politique ne fait que démontrer qu’elle « craint » et « redoute » cet homme.

C’est d’ailleurs pourquoi, poursuit-il dans le même journal que le Premier ministre « suscite tant de levées de bouclier ». « Gon Coulibaly fait peur à l’opposition », coupe court M. Adjoumani en couverture de Le Patriote.

Ce qui fait dire à Le Mandat que le ministre et porte-parole du RHDP répond au PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire). « En se jetant dans les bras de Gbagbo, Bédié a mangé son totem », écrit Le Patriote en rapportant en Une les propos de Kouassi Adjoumani.

Ce journal s’intéresse par la suite au député-maire FPI (Front populaire ivoirien) de Yakassé-Attobrou (Sud) qui selon le confrère a viré au RHDP.

« Séduit par le travail de Ouattara, le député-maire de Yakassé-Attobrou atterrit au RHDP », confirme L’Expression à côté de Soir Info, qui écrit à son tour qu’un « bonnet du FPI vire au RHDP ».

Dans le même élan, citant le maire de Didiévi, Dr Brice Kouassi, Le Partiote annonce cette fois-ci « l’adhésion prochaine » du président du Sénat, Jeannot Kouadio Ahoussou au RHDP.

Ce qui fait écrire à Soir Info qu’au cours d’une rencontre samedi à Didievi, Dr Kouassi a annoncé l’arrivée d’Ahoussou au RHDP.

Désillusionné et très amer, Guillaume Soro avoue : « Gbagbo vaut mieux que Ouattara », affiche pour sa part Le Temps. « Gbagbo m’avait averti » à propos de la dictature de Ouattara « mais je ne l’ai pas écouté », reprend Le Quotidien d’Abidjan en citant à son tour M. Soro.

Pour LG Infos, ces aveux de Soro « clarifient tout » sur la rébellion de 2002 et les violences électorales en 2010. L’Inter dresse quant à lui, le répertoire du week-end des tirs groupés de personnalités contre Guillaume Soro, quand dans les colonnes de Notre Voie, le vice-président du FPI de Pascal Affi, Kouakou Krah prévient que « le peuple n’acceptera pas un passage en force en 2020 ».

Le nouveau président de l’Assemblée nationale se paie la Une des journaux béninois

La presse béninoise s’intéresse ce lundi à Louis Vlavonou, élu vendredi dernier nouveau président de l’Assemblée nationale.Dans sa manchette, Le Matinal affiche : « 8ième législature-Louis Vlavonou élu président ». Le journal explique que le successeur d’Adrien Houngbédji est connu et va présider aux destinées de l’Assemblée nationale du Bénin durant les quatre prochaines années. 

Matin Libre fait le portrait du nouvel homme fort du Parlement et écrit : « Voici L’homme ». Selon ce quotidien, Louis Vlavonou qui a été élu par 78 voix, devient ainsi, l’une des rares personnalités politiques à avoir atteint, dans son ascension à la tête de l’institution parlementaire, ce niveau de consensus, soit le plébiscite de près de 93% de ses pairs.

A ce sujet, L’Evènement Précis écrit que « Louis Vlavonou (a été) plébiscité au perchoir ». Ce journal met en exergue les vraies raisons de son choix et explique que non seulement il est du parti majoritaire, l’Union progressiste, qui a décroché 47 sièges, mais son expérience parlementaire, soit sa 4ème législature de façon successive, font de lui quelqu’un qui connaît la maison, d’autant que la pertinence de ses réflexions et propositions sur les questions parlementaires et ses efforts à concevoir des textes de lois sont appréciés.

L’Evènement du Jour parle de « fruit du militantisme récompensé ».

Mais La Nation explique « comment Louis Vlavonou a été élu président » et précise qu’il s’agissait d’un scrutin à liste unique et que les deux partis représentés à l’Assemblée nationale ont fait des concessions pour se partager les postes. 

Le viol suivi de meurtre d’une fille à Tamba endeuille la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA mettent en exergue les faits de société, dominés par le viol suivi de meurtre de Bineta Camara, fille du Directeur de l’Agence de développement local (ADL).« Meurtre de la fille du Dg de l’ADL-Révoltant ! », s’exclame EnQuête, expliquant que la fille de Malal Camara a été violée et tuée.

Selon nos confrères, des traces de sperme ont été trouvées sur le gardien, considéré comme le suspect n°1. « La police scientifique a été dépêchée sur le lieu du crime à Tambacounda », informe EnQuête.

« Viol et meurtre sordide de Bineta Camara-Les éléments accablants de l’enquête », rapporte L’As.

De son côté, L’Observateur retrace « le film d’une tentative de viol qui a viré au drame » et souligne que « Bineta Camara a été retrouvée dans la chambre de ses parents, allongée sur le dos, avec blessures sur le visage ».

Ce journal note que le vigile de la maison et le garde de corps de la victime sont retenus à la police.

Vox Populi parle de week-end macabre entre Dakar, Tamba et Linguère et constate une « série d’horribles meurtres ». Ce faisant, nos confrères indiquent qu’après Coumba Yade (18 ans) à Thiès, Bineta Camara (23 ans) violée et tuée, samedi, à Tamba, à Ouakam une femme a été découverte nue, le corps en décomposition dans des ordures d’un centre commercial.

Toutes choses qui font parler au Quotidien d’un mois de « mai sanglant pour les femmes » car, une semaine après la tragédie de Thiès, un cas similaire se produit à Tamba.

« Meurtre à Tamba et Ouakam-La criminalité prend ses quartiers », titre Walf Quotidien.

Dans une interview avec Serigne Saliou Thioune, L’Obs affiche « les confessions du nouveau guide des Thiantacounes » qui confie : « Mes derniers échanges avec mon père. Il y a eu trop de tensions au début. Le statut de guide des Thiantacounes ne m’a jamais intéressé ».

En politique, Sud Quotidien traite du choix du président de la Commission de pilotage du dialogue politique et notre : « La classe politique, à couteaux tirés ».

« Coup de frein au dialogue politique-La présidence de la commission cellulaire divise les acteurs », écrit Vox Populi.

Pendant ce temps, Le Soleil titre sur le lancement de « Diaspora Bonds » qui, selon lui, est « une aubaine pour le projet des 100.000 logements sociaux ».

Côte d’Ivoire: la télévision islamique Al Bayane démarre ses programmes dans quelques jours

La télévision nationale islamique, Al Bayane démarrera ses activités dans quelques jours, a annoncé, vendredi à Abidjan, le Directeur général du Groupe Radio-télévision Al Bayane, Djiguiba Cissé au cours de la 3è édition du «Dîner Thinks» pour témoigner la reconnaissance de la radio Al Bayane à ses partenaires et annonceurs.«Nous voulons vous adressez nos sincères remerciements et vous exprimer nos sincères gratitudes », a lancé l’Imam Djiguiba Cissé à l’endroit des partenaires et  annonceurs de la radio Al Bayane rassemblés dans un hôtel luxueux, dans le sud de la capitale économique ivoirienne, en présence du ministre de la communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré et du Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sango.

Après avoir dressé un bilan élogieux de la radio Al Bayane, classée première radio ivoirienne en terme d’audience par l’Agence française de mesure d’audience des médias «Médiamétrie» et la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), de 2013 à 2019, Djiguiba Cissé a présenté  « les prochaines étapes de notre évolution vers notre objectif commun, celui de la promotion de l’Islam à travers les médias ».

« Permettez-moi de vous annoncer que dans quelques jours, la télévision Al Bayane verra le jour. Vous verrez les images de ce média qui viendra agrandir le portefeuille de notre maison commune », a-t-il annoncé, projetant que « la télévision Al Bayane sera l’une des meilleures chaînes pour la qualité et la richesse de son programme ».

 «Cette étape marque le début de nouveaux défis », a poursuivi le Directeur général de ce Groupe, soulignant la responsabilité commune de la communauté à « les relever tous ensemble».

Une opération dénommée « Tempête verte » destinée à mobiliser un milliard de FCFA pour la mise en place de cette télévision nationale islamique a été lancée en mai 2018 avec en ligne de mire un million de fidèles musulmans à raison de 1000 de FCFA par personne.

Ce sont au total 106 émissions et rubriques dans divers domaines (Coran, culte, économie, santé, marketing commercial, droit, société, animation, divertissement, sport, culture et l’information qui meublent la grille de programme de la radio Al Bayane.

La Radio nationale islamique Al Bayane émet depuis le 11 novembre 2001 et elle couvre aujourd’hui plus de 95 % du territoire national grâce à 17 stations dont 5 autonomes. Outre le français, elle émet dans une vingtaine de langues locales de même qu’internationales comme l’anglais et l’arabe.

La lutte contre le terrorisme au centre des échanges entre Ouattara et Castaner

Le Président ivoirien Alassane Ouattara, a échangé, dimanche, en début de soirée, à sa Résidence sise à Cocody Riviera – Golf, avec le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, rapporte une note d’information de la présidence ivoirienne transmise à APA.M. Castaner a évoqué avec Alassane Ouattara « les relations de  coopération entre les deux pays, notamment la lutte contre le  terrorisme, les différentes formes de criminalité et la migration  irrégulière », précise la note d’information.

Sur cette dernière  question,  poursuit le texte, Christophe Castaner a révélé que « la  France accueille de nombreux étudiants Ivoiriens dans le cadre de la  migration régulière, ainsi que d’autres Ivoiriens qui y viennent dans le  cadre de la coopération économique ou des regroupements familiaux ».

«  Mais à côté de ces personnes, se trouvent d’autres Ivoiriens qui  viennent en France de manière irrégulière » ajoute la note  d’information.

A ce niveau, M. Castaner a précisé, selon la note, que la France et la Côte d’Ivoire ont convenu de conjuguer leurs efforts pour mieux adresser la question, de façon à éviter cette migration irrégulière qui comporte beaucoup de risques.

Le Ministre français de l’Intérieur a réaffirmé sa foi en la Côte d’Ivoire, « un pays sûr, en développement, puissant politiquement et économiquement », conclut le document qui note que le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, le ministre de l’Intérieur, Sidiki DIakité et des membres du Cabinet présidentiel ainsi que l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, ont pris part à la rencontre.

Côte d’Ivoire: la caravane Solidarité Ramadan du Premier ministre fait escale à Toumodi

La caravane solidarité Ramadan du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a fait escale, samedi, à Toumodi dans le centre du pays où les musulmans ont reçu des dons en vivre et non-vivre, a constaté APA sur place.Depuis le lundi 06 mai dernier, les musulmans de Côte d’Ivoire observent le mois béni de Ramadan qui a vu la révélation du Saint Coran au Prophète de l’Islam, Mohammed (Paix et salut d’Allah sur Lui).

Le Premier ministre, ministre du budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly ne reste pas en marge de ce 9ème mois lunaire, également accueilli en tant que période de grande générosité, de solidarité et de partage. Depuis quelques jours à la faveur du Ramadan, M. Gon Coulibaly fait des dons aux musulmans à travers le pays.

A l’escale de Toumodi où il a été représenté par son Directeur de cabinet Moctar Toutré, le Premier ministre ivoirien a offert 10 tonnes de riz, 1,5 tonne de sucre et 2,5 tonnes de pâtes alimentaires aux musulmans de cette commune. Selon M. Touré, ce «geste symbolique» du Premier ministre vise à soulager un peu les populations pendant ce mois de Ramadan.

L’émissaire du Premier ministre ivoirien a prétexté de cette circonstance pour lancer un à appel à la cohésion des populations sur l’ensemble du territoire national.

 «Je voudrais vous transmettre un message, celui de monsieur le Premier ministre instruit par son excellence Alassane Ouattara, président de la République… A partir d’ici, j’ai été instruit pour lancer un message à l’ensemble de la Côte d’Ivoire afin que main dans la main, en particulier, les chefs de communauté, les chefs religieux, les leaders d’opinion puissent faire en sorte que la paix règne dans notre pays », a exhorté Moctar Touré, estimant que « c’est le vœu » du président Alassane Ouattara.

Cet appel à la cohésion  nationale intervient quelques jours après les violences inter-communautaires survenues à Béoumi (Centre ivoirien) faisant neuf morts, plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels.

« Il faut que la population elle-même en prenne conscience, se dise que nous sommes tous des frères et sœurs et que nous devons tous vivre en paix afin que la Côte d’Ivoire puisse se développer dans les meilleures conditions. Je voudrais donc lancer ce message non seulement à Toumodi, mais à l’ensemble des communautés de notre pays au nom du président de la République et de son Premier ministre », a poursuivi M. Touré, appelant à la vigilance des guides religieux et communautaires.

 Auparavant, le porte-parole des cadres de Toumodi, Kaba Tidiane Diakité et le président local du Conseil supérieur des imams de Côte d’Ivoire (COSIM), Ibrahim Sylla ont salué ce geste important du Premier ministre avant de formuler des bénédictions pour la paix dans le pays.

«C’est un geste de grande valeur qui vient à point nommé pour le bonheur de toute notre communauté», a indiqué Kaba Tidiane Diakité, exprimant la  «profonde gratitude» de la communauté musulmane au donateur (Amadou Gon Coulibaly) et au chef de l’État Alassane Ouattara.

Le jeune du Ramadan est le quatrième pilier de l’Islam durant lequel les musulmans restent à jeun de l’aube jusqu’au coucher du soleil tous les jours pendant 29 ou 30 jours de même qu’ils s’abstiennent d’avoir des rapports sexuels avec leur époux ou épouse dans la journée.

Il constitue aussi une période de grande consommation où de nombreuses publicités de produits autour du Ramadan sont visibles à travers le pays.

Ligue 1 sénégalaise : Le champion Génération Foot perd son invincibilité lors de l’ultime journée

La saison 2018-2019 du championnat d’élite de football du Sénégal a été bouclée ce dimanche avec la première défaite (0-2), la veille, du champion Génération Foot, sacré depuis la 23e journée, face à l’AS Douanes.En s’imposant samedi à Dakar sur des buts d’Adamou Traoré et de Djibril Gueye, les Gabelous ont mis fin à l’invincibilité des Académiciens (51 points +25). 

Après avoir raflé le titre cette saison, ces derniers entendaient rééditer en effet la performance de la Linguère de Saint-Louis, reléguée en Ligue 2, lors de la saison 2008-2009, marquant le début du « professionnalisme » dans le football local sénégalais.

Sous la coupe de l’ancien sélectionneur Amara Traoré, aujourd’hui président de ce club en crise, les Saint-louisiens avaient réalisé une saison parfaite sans concéder de défaite, devenant au terme de l’exercice : le premier champion invaincu de la  Ligue 1 sénégalaise. Ce record reste jusqu’aujourd’hui intact.

Toutefois, le tableau de tête de cette défunte saison est composé, en plus de Génération Foot, du Jaraaf (41 +11). L’ex-champion a été battu (0-1) hier par Dakar Sacré-Cœur (38 +5), un poursuivant toutefois obligé de s’arrêter là pour cette saison.

Au bas du classement, la Sonacos a réussi son baroud d’honneur contre Niary Tally en s’imposant 2-1, là où la Linguère, qui va l’accompagner en Ligue 2, a été accrochée (0-0) par le Casa Sports de Ziguinchor.

Pour leurs parts, le CNEPS Excellence de Thiès, champion de la Ligue 2, et Diambars de Saly, son dauphin, évolueront la saison prochaine à l’étage supérieur.

Avec 51 points au compteur, le CNEPS, qui marque par ailleurs le retour de la région de Thiès dans l’élite du football sénégalais, a partagé les points (0-0) avec le Dakar Université Club (DUC) pour la 26e et dernière journée de la Ligue 2.

Les Mbourois de Diambars (50 points), également promus après avoir passé une saison en ligue 2, ont atomisé (4-0) la Renaissance de Dakar.

Voici les résultats enregistrés pour la 26e et dernière journée de Ligue 1 :

-Samedi 18 mai : Jaraaf / Dakar Sacré-Cœur (0-1), AS Douanes / Génération Foot (2-0), Teungueth FC / Ndiambour (4-4), Mbour PC / AS Pikine (0-1), US Gorée / Stade de Mbour (4-2).

-Dimanche 19 mai : Sonacos / NGB (2-1), Linguère / Casa Sports (0-0).

Le classement :

1ère Génération Foot 51 points (+25), 2ème Jaraaf 41 points (+11), 3ème Dakar Sacré-Cœur 35 points (+5), 4ème AS Douanes 37 points, 5ème AS Pikine 36 points (+4), 6ème Teungueth FC 36 points (-1), 7ème Stade de Mbour 33 points (-3), 8ème Casa Sports 32 points (+3), 9ème US Gorée 32 points (+2), 10ème  Ndiambour 32 points (+1), 11ème Mbour PC 31 points (-3), 12èm NGB 31 points (-5), 13ème Linguère 24 points (-13), 14ème Sonacos 18 points (-26).  

Football: FC San-Pedro bat l’Afad (1-0) et remporte la 56è Coupe nationale de Côte d’Ivoire

Le FC de San-Pédro a remporté la 56è édition de la Coupe nationale de Côte d’Ivoire après sa victoire, dimanche au stade Robert Champroux, face à l’Afad sur le score d’un but à zéro.L’unique but de la rencontre dirigée par un trio arbitral burkinabé a été l’œuvre de Constant Wanyou qui, profitant d’un mauvais dégagement de la défense, a trompé, dans un cafouillage, N’drin Ulrich Edan, le gardien de l’Afad pour l’ouverture de la marque (1-0; 46è).

Les portuaires ont préservé le score jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre Diéro Hamidou, malgré les tentatives des Académiciens qui ont gâché leurs rares actions de but par précipitation et maladresse de Gnadou Joseph Guédé (72è) et Leibé Junior Avo (81è).

FC San-Pedro s’offre ainsi sa première coupe nationale de l’histoire et succède à l’Asec Mimosas au palmarès du trophée.

Au terme de cette finale qui met fin à la saison sportive de l’élite, les représentants ivoiriens en compétitions africaines sont pour la Ligue des champions, la Soa et FC San-Pedro quand l’Asec Mimosas (3è) et l’Afad, finaliste malheureux défendront les couleurs ivoiriennes en coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Siandou Fofana se recueille sur la tombe du grand-père de Kwame Nkrumah inhumé à Grand-Bereby

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs Siandou Fofana, s’est recueilli samedi sur la tombe du grand-père de Kwame Nkrumah, ancien président ghanéen, inhumé en bordure de mer à Grand-Bereby, ville balnéaire dans le Sud-ouest ivoirien.Sur cette tombe, est gravé Yeba Cro, le nom du grand-père de Kwame Nkrumah, décédé le 18 septembre 1893, puis inhumé sur une plage du village Rock, qu’il a fondé avant de s’enfuir vers le Ghana à la suite des travaux forcés, rapporte Denis Bla, l’un des responsables du village.  

 Selon M. Denis Bla, un doyen du village de Rock, le grand-père de Kwame Nkrumah, s’est installé sur cet espace après avoir tué des panthères, présentes dans la localité. Mais suite à l’arrivée des colons anglais, il a migré vers le Ghana où est né l’ancien président ghanéen.  

Auprès de ce sépulcre, dira-t-il, se trouvent celles de ses cousins et l’un de ses fils enterré 100 ans après sa mort. Sur un mur élevé sur la tombe, il est écrit : «  Erected by his loving son Moses Bonifacio, Rock town, Bereby » qui signifie érigé par son fils bien-aimé,  Moses Bonifacio, dans la cité de Rock, à Bereby.

« Merci de veiller sur ça, c’est quelque chose d’important qui peut aider au développement de votre village, et nous-mêmes acteurs publics, chargés de promouvoir le tourisme, on va s’appuyer sur ça (pour faire connaître vos) plages », a affirmé M. Siandou Fofana. 

 Interrogé, un natif du village, a confié que « des Ghanéens viennent ici pour voir cette tombe », cependant certains « ne croyaient pas à cela », avant de révéler que des parents de Nkrumah sont actuellement présents dans le village de Rock et issus de la famille « Yrèhoué ». 

Cette côte maritime du sud-ouest ivoirien, bordée par l’Océan Atlantique, a été découverte par les Anglais avant qu’elle ne soit sous l’emprise des colons Français qui ont fait de la Côte d’Ivoire leur colonie en 1893, année de décès du grand-père de Kwamé Nkrumah (1909-1972). 

Le peuple vivant sur ce littoral est appelé « Kroumen (des gens opérant sur les bateaux) ». L’Etat ivoirien, à en croire le ministre du Tourisme et des loisirs, envisage de faire de cette sépulture un espace bien conservé afin que les siens ou les touristes s’imprègnent de cette histoire.       

Kwame Nkrumah, né le 21 septembre 1909 à Nkroful (Ghana) et décédé le 27 avril 1972 à Bucarest, en Roumanie. Homme politique panafricaniste, il dirigea le Ghana comme Premier ministre de 1957 à 1960, puis en qualité de président de la République de 1960 à 1966. 

Mali : Un casque bleu tué et quatre blessés lors d’une attaque

Dans un communiqué diffusé ce dimanche, le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres a condamné les attaques « perpétrées aujourd’hui contre la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation pour le Mali (MINUSMA) à Tombouctou et à Tessalit. »La première attaque a eu lieu à Tombouctou dans le Nord. « Un casque bleu nigérian y a trouvé la mort, un autre blessé, »  indiqué le communiqué de la MINUSMA.

La deuxième attaque a eu lieu à Tessalit au Nord dans la région de Kidal. « Trois casques bleus tchadiens ont été blessés lorsque leur véhicule blindé a heurté un engin explosif improvisé. »