KKB rencontre Gbagbo à Bruxelles pour se « réjouir » avec lui après sa mise en liberté

Kouadio Konan Bertin dit KKB, un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), annonce avoir rencontré Laurent Gbagbo à Bruxelles pour se « réjouir » avec l’ex-président ivoirien après sa mise en liberté conditionnelle par la Cour pénale internationale (CPI).« Fidel à sa ligne de conduite, l’honorable KKB s’est rendu hier  vendredi 12 avril 2019 à Bruxelles où il a rencontré l’ancien président  Laurent Gbagbo », indique un post sur sa page Facebook publié par son  service de communication.   

Selon le texte «  la rencontre a débuté à 17h15 minutes pour prendre fin à 18h20 minutes  soit 1h05 minutes d’entretien ». Au cours de ces échanges, les deux  hommes ont fait le tour de l’actualité socio-politique en Côte  d’Ivoire. 

KKB a régulièrement visité l’ancien  président lorsqu’il était en prison à la Haye. Pour ce cadre du Pdci,  cet échange s’inscrit « naturellement » dans cet élan. Et ce, pour «  prendre de ses nouvelles maintenant qu’il est en liberté et se réjouir  avec lui ». 

Il avait d’ailleurs appelé en  janvier à des « négociations » entre le camp Gbagbo et le pouvoir pour  le retour de l’ex-président ivoirien dans son pays après sa libération  conditionnelle par la Cour pénale internationale (CPI). 

Pour  lui, le retour de M. Gbagbo « doit faire l’objet de discussions entre  le pouvoir et lui, car il va de soit pour sa sécurité. Il ne faut pas  s’offusquer si l’on parle de négociations et que l’on parle de  discussions ». 

L’ex-président ivoirien,  soulignera-t-il, « est l’un des belligérants de la crise post-électorale  » de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts dans le pays. Par  conséquent, il faut éviter que dans ce « tournant décisif (…) on y mette  de l’orgueil au débat ».

« Gbagbo n’a pas  d’autre choix que de revenir dans son pays. Et, c’est l’occasion de  parler de dialogue direct en évitant que l’extérieur vienne mettre sa  main dans cette histoire », avait déclaré KKB, avant d’ajouter : « nous  devons engager un dialogue entre le camp Gbagbo et le pouvoir ».

Dans  cette perspective, il a décidé de prendra son bâton de pèlerin pour «  visiter tous ceux qui peuvent avoir une influence en la matière » en vue  de dissiper les obstacles au retour en Côte d’Ivoire de M. Gbagbo,  condamné à 20 ans par contumace dans une affaire de pillage de la BCEAO.   

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci,  Kakou Guikahué, est annoncé à Bruxelles pour rencontrer M. Gbagbo, mis  en liberté conditionnelle en février avec son co-accusé Charles Blé  Goudé, dans l’affaires de crimes contre l’humanité perpétrés dans la  crise postélectorale ivoirienne de 2010/2011, rapportent des médias  locaux.   

Saison des pluies : les populations ivoiriennes invitées à quitter les zones à risques

Les populations en Côte d’Ivoire demeurant encore dans les zones à risques en dépit des campagnes de sensibilisation relatives à la saison des pluies sont invitées à quitter ces lieux dangereux, indique un communiqué du ministère de l’Assainissement et de la salubrité.« Il nous est donné de constater que, malgré les différentes  campagnes de sensibilisation relatives à la saison des pluies (…) des  ménages vivant dans des zones à risques résistent encore et refusent de  quitter ces lieux dangereux », souligne le communiqué. 

Dans  ce communiqué, signé de la ministre de l’Assainissement et de la  salubrité,  Anne Désirée Ouloro, le ministère rappelle aux populations  vivant dans les zones à risques, notamment les talwegs, bassins d’orage,  cuvettes, flancs de collines, qu’elles doivent « impérativement quitter  ces sites ».

Ces sites, mentionne le texte,  s’avèrent extrêmement dangereux en raison de la saison des pluies. Par  conséquent, ces ménages sont priés de libérer ces espaces pour éviter  des pertes de biens et de vies humaines.

Le  ministère de l’Assainissement et de la salubrité annonce par ailleurs la  poursuite des « opérations de déguerpissement » dans les zones à  risques. Pour l’année en cours, la météorologie prévoit de fortes  averses. L’année précédente, celles-ci ont fait une vingtaine de morts  dans le pays suite à des inondations et à des glissements de terrains.    

Trésor public ivoirien: Les usagers invités à se doter d’un compte de la plateforme Baobab

Le Trésor public ivoirien invite les usagers à se doter d’un compte de la plate-forme numérique interactive « Baobab », permettant au contribuable de poster des plaintes et réclamations, mais surtout de suivre en temps réel le traitement de son dossier et de ses mandats.L’information a été portée, jeudi, par une équipe du trésor public  et de la comptabilité aux autorités et aux contribuables à Divo et à  Tiassalé, deux localités situées dans le Sud-Ouest ivoirien, à  l’occasion de séances de sensibilisation et de formation.   

Baobab  est une plateforme d’écoute et de relation client du trésor public qui  permet à l’usager de  poster des plaintes et réclamations, mais surtout  de suivre en temps réel le traitement de son dossier et de ses mandats.  Elle donne aussi des informations sur le trésor et offre la possibilité  de tchater en direct.  

À Divo, la séance s’est  déroulée dans la grande salle de réunion de la préfecture de Région.  Dans cette ville, les autorités administratives et politiques n’ont pas  manqué d’éloges après les explications données par le superviseur  Baobab, Mme Éva Carolle Anonsé. 

Le préfet de  Région, préfet du département de Divo, M. Kouakou Assouman s’est  félicité de cette approche du trésorier général de Divo, Jacques Bosson,  ainsi que la délégation envoyée par la Direction générale du trésor et  de la comptabilité publique.

Il a, séance  tenante, instruit ses administrés de prendre de nouvelles dispositions  dans leurs relations avec la trésorerie générale de la localité afin que  les usagers et les contribuables s’approprient cette plateforme.    

 «  Avec un tel outil et à l’heure du numérique, vous n’avez plus à aller  encombrer les locaux de la trésorerie générale. Si ce n’est pas pour un  paiement physique, passez désormais par Baobab pour avoir toutes les  réponses à vos préoccupations », a dit le préfet de Région, préfet du  département de Divo.  

M. Dja-Blé, ancien  ministre de la Sécurité et actuel vice-président  du Conseil régional du  Loh-Djboua, a salué les efforts déployés par le trésor public et de la  comptabilité en vue de faciliter la vie à ses usagers, chose qui ne date  pas d’aujourd’hui. 

« Il faut saluer Baobab,  parce qu’avec un tel outil, on a plus besoin des fameux intermédiaires  qui pullulent dans nos administrations et qui contribuent  malheureusement à hausser le coût de la vie », a ajouté l’ex-membre du  gouvernement ivoirien. 

Du côté de Tiassalé,  la séance de sensibilisation et de formation a eu lieu dans les locaux  de la trésorerie générale tenue par M. Gba Nesson. Représentant du  préfet du département de Tiassalé, le secrétaire général de préfecture,  M. Kouakou Yao, a appelé les opérateurs économiques à se doter d’un  compte sur la plateforme Baobab qui épouse « parfaitement », selon lui,  la vision du gouvernement. 

 « Le gouvernement  fait de l’amélioration du service public l’une de ses priorités. L’État  cherche à digitaliser les services publics, notamment ceux des régies  financières, et à apporter ainsi des solutions aux préoccupations  soulevées. Baobab entre parfaitement dans ce cadre », a fait savoir  Kouakou Yao. 

Le staff du trésor public est  également arrivé à Lakota, ville voisine à celle de Divo. Ici, les  opérateurs ont été instruits sur les fonctionnalités de la plateforme  Baobab, qui permettent ainsi à l’usager client (fournisseurs,  fonctionnaires, retraités, élèves et étudiants) de disposer d’un compte  personnalisé. 

La plateforme numérique Baobab  du trésor public et de la comptabilité de Côte d’Ivoire s’inscrit dans  un vaste programme du gouvernement qui veut dématérialiser toutes les  procédures administratives afin de faciliter les opérations courantes  des administrés auprès des services publics. 

Treize mille jeunes africains formés par le programme Yali (Responsable)

Depuis son lancement en 2010, le programme « Young African Leaders Initiative (YALI) » a déjà formé 13.000 jeunes africains, dont 2.400 sénégalais, selon Oumar Touré, coordonnateur du Centre régional Yali de Dakar (CRL).« Au total, 13.000 jeunes africains dont 2.400 sénégalais sont déjà formés par le programme Yali dans ses quatre centres en Afrique », a dit Oumar Touré à la cérémonie de de clôture de la 14ème session de formation du centre régional de leadership Yali-Dakar tenue vendredi dernier à Dakar.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le coordonnateur du centre Yali de Dakar a souligné que la 14ème session de formation a réuni pendant cinq semaines, dont deux en ligne et trois résidentielles à Dakar, 99 jeunes leaders représentant seize pays africains.

« La participation des femmes est de 52%. Les participants ont renforcé leurs compétences en leadership dans les domaines de l’entrepreneuriat, de l’engagement citoyen et de la gestion des administrations publiques », a expliqué Oumar Touré.

Le programme Yali, une initiative du Département d’État des États-Unis, a été lancé en 2010 par le Président américain Barack Obama. Il vise à forger un réseau actif de jeunes leaders africains.

Son centre régional de leadership (CRL) de Dakar propose aux futurs leaders (âgés de 18 à 35 ans) de 16 pays Africains (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Guinée Équatoriale, Gabon, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, République de Guinée, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Tchad, et Togo) des compétences, des outils, et des opportunités leur permettant de réaliser leur rêve, et en même temps de devenir des acteurs du développement de l’Afrique.

Le CRL Yali vise aussi à développer et à maintenir un réseau de professionnels africains engagés dans l’accompagnement de sa jeunesse par le mentorat, le coaching, la formation et l’appui financier.

Selon Oumar Touré, l’idée de fédérer les quatre centres régionaux de leadership de Yali installés à travers l’Afrique a commencé à germer. « C’est pourquoi, à Dakar, le Yali inaugurera le 12 juin 2019 son siège qui sera un bâtiment reflétant la jeunesse africaine. Ce siège participe donc de l’idée de mettre en place Yali Africa », a-t-il expliqué.

Toutes choses qui font espérer à Sala Bâ, directrice adjointe de l’Usaid que « le programme Yali stimulera la croissance et la prospérité du continent africain ».

Sénégal : les ressources de l‘Etat estimées à 366 milliards de FCFA

Les ressources globales mobilisées par l’Etat du Sénégal à fin février 2019 sont évaluées à 366,1 milliards de FCFA (environ 622,370 millions de dollars), selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue samedi à APA.Ces ressources sont composées de recettes budgétaires pour 336,6 milliards de FCFA, de dons pour 24,5 milliards de FCFA et des ressources du fonds de soutien au secteur de l’énergie (FSE) d’un montant de 5 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, les ressources ont progressé de 17,1% en glissement annuel, du fait principalement de l’augmentation de 13,3% des recettes budgétaires (plus 39,6 milliards). Pour leur part, les dons, évalués à 24,5 milliards, se sont confortés de 12 milliards, sous l’effet notamment de leur composante en capital.

La partie fiscale des recettes budgétaires a enregistré une hausse satisfaisante de 40,9 milliards comparativement à fin février 2018. « Cette orientation est essentiellement attribuable à l’impôt sur le revenu, à la TVA à l’import et aux droits de douane », souligne la DPEE.

Elle a été, toutefois, partiellement contrebalancée par la baisse du recouvrement des droits d’enregistrement et de timbre. C’est ainsi qu’au terme du mois de février 2019, les collectes de l’impôt sur le revenu (63,9 milliards), de la TVA à l’import (54,3 milliards) et des droits de porte (38,6 milliards) ont respectivement progressé de 8,7%, 18,4 % et 14,7%.

A l’inverse, les droits d’enregistrement et de timbre sont passés de 13 milliards de FCFA à 11,7 milliards de FCFA à fin février 2019, diminuant de 1,3 milliard de FCFA sur un an. Par ailleurs, la TVA intérieure hors pétrole à fin février 2019 (41,1 milliards) est restée quasi stable, comparativement à la même période de l’année 2018.

Quant à la taxe spécifique pétrole de 16,8 milliards de FCFA, elle a enregistré une progression de 10,5 milliards de FCFA.

Le président Issoufou inaugure le deuxième hôpital de référence du Niger

Le président Issoufou Mahamadou a inauguré, vendredi, l’hôpital de référence de Maradi (plus de 600km de Niamey), la deuxième plus grande structure sanitaire du Niger, construite pour un coût de 60 milliards de FCFA grâce à la coopération turque.Venant après celui de Niamey, inauguré en 2016, le nouvel hôpital a une capacité de 550 lits et dispose d’équipements de pointe pour la prise en charge des malades.

Financé à hauteur de 35% sous forme de don et le reste sous forme de prêt, l’hôpital s’étend sur 32 hectares et comprend 10 bâtiments d’habitation, une station pour oxygène, une morgue et un héliport.

La construction de cet hôpital dont les travaux ont débuté en 2015, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de développement sanitaire du Niger.

Ce programme, a dit le chef de l’État en inaugurant l’hôpital, a bénéficié depuis huit ans de 10% des 10 000 milliards mobilisés et injectés dans le développement du pays, soit quelque 1000 milliards de FCFA.

Ces 1000 milliards ont servi non seulement à financer les infrastructures sanitaires, un peu partout dans le pays, notamment en milieu rural, mais ils ont aussi été injectés dans le personnel, a affirmé le président Issoufou, soulignant   qu’à son arrivée au pouvoir en avril 2011, « il y avait à peine 350 médecins. Aujourd’hui, ils sont 1400 médecins ».

« Nous avons également fait beaucoup d’efforts pour approvisionner le pays en médicaments. Ce qui n’est pas rien, surtout si l’on sait que les médicaments représentent 75% des coûts de dépenses de soins de santé », a-t-il relevé avant d’annoncer le recrutement de 1200 personnes pour faire fonctionner la nouvelle structure sanitaire.

Vingt-quatre terroristes « neutralisés » au Mali (Armée)

L’armée malienne annonce, dans un communiqué reçu samedi à APA, avoir effectué en collaboration avec son homologue burkinabè, une opération au terme de laquelle 24 terroristes ont été « neutralisés ».« Les forces armées maliennes ont effectué la reconnaissance par le feu avant de ratisser avec les Burkinabé ladite forêt. Le bilan est de 24 éléments des Groupes Armés Terroristes (GAT) neutralisés, 5 suspects appréhendés tous conduits au Burkina et une dizaine d’armes récupérées », souligne le communiqué, précisant que l’opération s’est déroulée dans une forêt entre Gakou au sud de Koro et le Burkina.

 

Opération de sécurisation au Burkina : plus de cent personnes interpellées (Armée)

Plus d’une centaine de personnes ont été interpellées lors d’une opération spéciale de sécurisation à l’Est et au Centre-est du Burkina Faso, dénommée opération ‘’Otapuanu », a annoncé le Chef d’Etat-major général des armées (CMGA).Selon le général Moïse Miningou qui s’exprimait lors d’un point de presse, vendredi à Fada N’Gourma, cinq soldats burkinabè sont tombés les armes à la main et neuf autres ont été blessés pendant ladite opération démarrée le 8 mars dernier.

L’objectif était de restaurer l’autorité de l’Etat dans les zones concernées par des attaques terroristes, a-t-il souligné avant d’expliquer que l’opération « Otapuanu, coup de foudre en langue locale gourmantchema» porte sur trois phases : la reconnaissance de l’offensive, la stabilisation de la zone et la consolidation

Qualifiant l’opération de « vrai succès », le général Miningou a affirmé que «Beaucoup d’écoles ont rouvert leurs portes, les services administratifs fonctionnent, l’espoir (est) retrouvé auprès de la population».

Le CEMGA encourage tous les acteurs de l’opération « Otapuanu » et particulièrement ceux qui sont sur le front, tout en remerciant les populations pour leur franche collaboration, ainsi que les autorités administratives, coutumières et religieuses pour leur soutien indéfectible.

Les candidats à la présidence de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire se signalent

Le renouvellement des instances de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des organisations professionnelles des médias, est pour bientôt. Déjà, les candidats à la succession de Moussa Traoré, l’actuel président, se signalent.Plusieurs journalistes ivoiriens ont déjà déclaré leur intention de se porter candidat à l’élection du président du Conseil exécutif du l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Le compte à rebours semble déjà lancé au regard des approches et opérations de séduction des différents prétendants.     

Le journaliste Idrissa Bamba, a officiellement annoncé vendredi sa candidature pour cette élection, devant des confrères à la Maison de la presse, à Abidjan. Son ambition, a-t-il dit, est de « valoriser le métier de journaliste» dans le pays une fois à la tête de cette faîtière.

«L’UNJCI va organiser bientôt son congrès ordinaire au cours duquel, ses instances seront renouvelées, je veux parler du Conseil exécutif de l’UNJCI. J’ai le plaisir de vous annoncer chers confrères, mon intention de briguer le poste de président du Conseil exécutif de l’UNJCI », a-t-il déclaré.

« En attendant l’ouverture officielle de la campagne, je m’engage à valoriser le journaliste et le métier du journaliste », a poursuivi M. Bamba qui a également promis de rendre  l’UNJCI « davantage crédible et incontournable» dans les prises de décisions en faveur des journalistes.

Poursuivant, M. Bamba qui estime avoir « le coffre et l’expérience nécessaire » pour diriger cette organisation, s’est aussi engagé à faire une campagne civilisée dans le respect des autres candidats à cette élection et faire en sorte que les conditions de vie et de travail du journaliste soient améliorées.   

Trois autres candidats sont déjà connus. Il s’agit notamment de Jean-Claude Coulibaly, Lance Touré et Franck Ettien. Ce dernier (Ettien) qui a récemment dévoilé sa candidature, affiche vouloir développer le journalisme en Côte d’Ivoire de sorte à ce que le « journaliste n’ait plus à tendre la main à qui que ce soit».

Parmi ces quatre candidats, trois sont membres du Conseil sortant de l’UNJCI, notamment Lance Touré, Franck Ettien et Jean-Claude Coulibaly. Selon une source proche de l’organisation, M. Coulibaly a reçu le soutien de Laurent Ekoué, un membre du Conseil exécutif.  

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) organisera dans quelques mois son congrès ordinaire au cours duquel il y aura l’élection du président de son Conseil exécutif. Elle est présidée depuis 2012 par Moussa Traoré, le président sortant.

Le groupe D de la CAN 2019 de football est « difficile», selon Hervé Renard

Le sélectionneur du Maroc, Hervé Renard, a jugé le groupe D où son équipe est logée en compagnie de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud et de la Namibie, «difficile», à l’issue du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, effectué, vendredi, au Caire en Egypte (pays organisateur).«C’est un groupe difficile, mais nous sommes habitués à jouer avec de grandes équipes et nous avons affronté quelques-unes de ces équipes lors de la dernière édition. J’ai passé 4 ans avec la Zambie et on a joué face à la Namibie. Nous savons que c’est un groupe chaud, mais nous devons nous concentrer»,  a déclaré le technicien français au micro de BeinSports.

Hervé Renard retrouve la Côte d’Ivoire qu’il a conduite pour son deuxième sacre continental en 2015 en Guinée Équatoriale.

Selon le sélectionneur des Lions de l’Atlas du Maroc, la préparation de son équipe commencera «bientôt étape par étape », se félicitant de «l’excellent travail » fait paar  Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération royale marocaine de football ( FRMF).

Lancement à Abidjan du premier dialogue national sur le financement de la santé

Le premier dialogue national sur le financement de la santé en Côte d’Ivoire qui s’ouvre lundi, a été officiellement lancé vendredi à Abidjan au cours d’une conférence de presse animée par le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé, a constaté APA sur place.Ce dialogue « inédit » sur la santé porté par le gouvernement ivoirien et où sont attendus environ 1000 participants,  vise à définir les stratégies pour, d’une part, accroître le financement tant domestique qu’externe des priorités nationales du secteur de la santé et d’autre part, améliorer l’efficience et l’efficacité de son utilisation, a expliqué le ministre de la santé, Eugène Aka Aouélé.

 « Ce dialogue inclusif et participatif va permettre d’ouvrir le dialogue et de faire un plaidoyer auprès de toutes les parties prenantes du secteur de la santé en vue de mobiliser des ressources, notamment domestiques pour un financement accru et pérenne de la santé afin de tendre vers la couverture sanitaire universelle en Côte d’Ivoire», explique un document d’informations de ce conclave remis à APA lors de cette conférence.

Le dialogue sur le financement de la santé, se construira autour d’un engagement ferme de l’État ivoirien à mettre en œuvre les réformes clés nécessaires en vue d’améliorer l’efficience de la dépense publique de santé et avoir un consensus autour du dossier d’investissement et de financement nécessaire à sa mise en œuvre.

 « Le dialogue sur le financement de la santé doit permettre de réaffirmer que le gouvernement ivoirien est à la hauteur de ses responsabilités en matière de santé et des attentes que les citoyens ont placé en lui et qu’il multiplie les efforts pour bâtir un système de santé plus robuste et plus représentatif du niveau de croissance du pays », conclut le document.

Plusieurs activités (des panels de hauts niveau, des travaux de groupes…) sont au menu de ces assises qui s’ouvriront lundi à Abidjan en présence de plusieurs personnalités de haut rang dont des chefs d’État et s’achèveront le jeudi prochain.

Ce dialogue sur le financement de la santé sera marqué par deux temps forts. Notamment une phase de pré-dialogue du 15 au 17 avril et un  sommet présidentiel présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara  clôturera la rencontre le 18 avril.

Les besoins de financement de la politique sanitaire ivoirienne sur la période 2016-2020 sont chiffrés à 1600 milliards FCFA. Selon la déclaration d’Abuja de 2001, chaque Etat africain doit consacrer 15% de son budget national aux dépenses de la santé. En Côte d’Ivoire, le niveau actuel du budget consacré à la santé oscille entre 6 et 7%.

Accès à l’information publique: 14 décisions rendues par la CAIDP à la suite de la saisine des usagers

La Commission d’accès à l’information d’intérêt publics et aux documents publics(CAIDP) a rendu publiques, depuis 2015, 14 décisions parmi une centaine de saisines d’usagers, a appris, vendredi, APA de source officielle sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information  a été révélée par Brice Balle N’guessan, Conseiller technique du Président de cet organe, lors d’un panel sur « la loi sur l’accès à l’information » à l’initiative de l’Ong Action pour la protection des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire (APDH).

« La CAIDP a rendu 14 décisions sur environ une centaine de saisines .Nous faisons beaucoup de médiation », a-t-il précisé, saluant des «avancées » en Côte d’Ivoire, sur ce sujet.

Il en veut pour preuve « le contexte juridique favorable avec la nouvelle constitution de 2016, le contexte institutionnel avec  la création de la CAIDP qui démontrent  l’engagement des autorités ivoiriennes ». 

« Les usagers n’ont pas peur de demander les informations et certaines sont   pro-actives »,  a relevé M. N’Guessan qui toutefois, a regretté que sur « plusieurs sites internet de plusieurs institutions ne figurent que la présentation générale desdites  institutions». 

Dr Mamadou Soungalo  Coulibaly, enseignant et membre de la Coalition  pour l’Accès à l’information note des défis tant « au niveau du demandeur de l’information et que  de l’usager ». 

 Pour lui, « l’autorité doit donner l’information selon la conception de celui qui la demande » et l’usager doit mieux orienter sa demande. L’absence d’archives détruites en raison des différentes crises survenues dans le pays demeure un frein à l’accès l’information. 

Par ailleurs, Dr Coulibaly a dénoncé « la fameuse question liée à la corruption de celui qui détient l’information ». Quant à Nontihès Koné  également membre de cette coalition, elle a proposé « la traduction des décisions en braille » et  la poursuite  du plaidoyer et le lobbying sur le sujet de l’accès à l’information.

L’APDH a initié et exécuté depuis plus de deux ans, en liaison avec plusieurs autres organisations de la société civile, un projet de vulgarisation et de d’appropriation de la loi n°2013-867 du 23 décembre 2013 relative à l’accès à l’information d’intérêt public avec l’appui financier d’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA). 

La coalition dénommée « Coalition pour l’Accès à l’information » travaille sur ce projet avec le soutien de la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP).

 

Politique commerciale de l’OMC: 29 fonctionnaires de 16 pays d’Afrique formés à Abidjan

Quelque 29 fonctionnaires issus de 16 pays de l’Afrique francophone ont été formés pendant huit semaines à Abidjan lors de la troisième édition des cours régionaux de politique commerciale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui a été clôturée, vendredi, dans la capitale économique ivoirienne.L’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie  appliquée (ENSEA) d’Abidjan a accueilli du 18 février au 12 avril 2019, cette troisième édition des Cours régionaux de politique commerciale (CRPC) à l’attention des membres et observateurs de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) de la région Afrique francophone.  

Se félicitant du choix de la Côte d’Ivoire après une procédure sélective pour abriter cette troisième session, Henri Ouattara, Chef de cabinet de la ministre ivoirienne du Plan et du développement s’est félicité de la qualité de la formation reçue par ces cadres qui repartent après une formation exigeante animée par des experts de l’OMC.  

« Après la session de 2017, 2018, la Côte d’Ivoire a abrité pendant huit semaines, la troisième session des Cours régionaux de politique commerciale de l’OMC destinée aux pays de l’Afrique francophone. Le renouvellement de la confiance en notre pays et à l’ENSEA est le fruit conjugué d’un bilan très satisfaisant des deux sessions précédentes et de l’engagement du gouvernement ivoirien », a déclaré auparavant le Directeur de l’ENSEA, Dr Hugues Kouadio au cours d’une cérémonie de clôture de cette troisième session.

Avec cette édition qui s’achève, a-t-il ajouté, 12 fonctionnaires ivoiriens de la Direction générale du commerce extérieur ont été formés en Côte d’Ivoire dans le cadre des CRPC.

« L’OMC est un partenaire professionnel dont nous allons partager l’expérience en matière d’organisation matérielle, logistique et pédagogique », a poursuivi Dr Kouadio, invitant les « auditeurs, à capitaliser cette formation pour une plus grande efficacité dans vos responsabilités respectives dans vos différent pays ».

L’économiste Mustapha Sekkate, chargé de la formation à l’OMC, a au nom du Directeur général  de cette organisation, Roberto Azevêdo, salué les autorités ivoiriennes pour leur disponibilité.  

« Un système commercial multilatéral qui fonctionne bien exige non seulement des règles commerciales renforcées qui soient non discriminatoires et équitables, mais aussi exige une analyse éclairée par les membres et observateurs des horizons qu’ouvrent ces règles et de la capacité d’en tirer profit », a expliqué M. Sekkate.

« Nous espérons que les connaissances que vous avez acquises à la faveur de ce cours vous permettront non seulement de travailler plus efficacement dans vos administrations respectives, mais aussi de concourir à la participation active de vos gouvernements au renforcement des succès obtenus aux précédentes conférences ministérielles tenues à Bali, Nairobi et Buenos Aires », a-t-il poursuivi, souhaitant que ces auditeurs deviennent des « négociateurs et conseillers commerciaux de premier ordre » dans leur pays.

 Pour lui, cela est  essentiel pour continuer à renforcer les règles commerciales et multilatérales.  Par conséquent, « je suis très heureux qu’à l’issue de ce programme de deux mois, 29 fonctionnaires de 16 pays de la région ont été formés avec succès », s’est félicité Mustapha Sekkate, encourageant tous les auditeurs à « participer activement ainsi qu’à faire en sorte que vos pays respectifs contribuent positivement à renforcer le système commercial multilatéral ».

Au nom des auditeurs, la Malgache Lalaharisoa Andoniaina Ramanankieferana Andrianary, a rassuré qu’après huit semaines d’intense cours, « nous avons appris les règles et procédures de l’OMC». La déléguée des auditeurs a également mis en exergue la maîtrise des stratégies dans le cadre des négociations commerciales.

Les auditeurs de cette troisième session sont issus de l’Algérie, l’Angola, du  Bénin, du Bukina Faso, des Comores, du Congo, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de Madagascar, du Mali, de la Mauritanie, de la République Centrafricaine, de ka République Démocratique du Congo , du Sénégal, du Togo et de la Tunisie.

Créée en 1961, l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée d’Abidjan (ENSEA) est un Etablissement public national. Elle est labellisée Centre d’excellence africain  (CEA) de la Banque mondiale depuis 2015 et Centre d’excellence régional  de l’Union économique et monétaire (UEMOA) depuis 2005.

Football /CAN 2019 : la Côte d’Ivoire dans le groupe D avec le Maroc, la Namibie et l’Afrique du Sud

La composition des six groupes de la phase de poules de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 de football dont le tirage au sort a été effectué, vendredi soir au Caire, en Egypte (pays organisateur), est désormais connue. La Côte d’Ivoire, versée dans le Groupe D.Groupe A : Egypte-Ouganda-Zimbabwe-RD Congo

Groupe B : Burundi-Madagascar-Guinée-Nigeria

Groupe C :Tanzanie-Kenya-Algérie-Sénégal

Groupe D : Namibie- Afrique du Sud-Côte d’Ivoire-Maroc

Groupe E : Angola-Mauritanie-Mali-Tunisie

Groupe F :Guinée Bissau-Bénin-Ghana-Cameroun

Les deux premières équipes de chaque groupe sont qualifiées directement pour le deuxième tour auxquelles s’ajouteront les quatre meilleures équipes classées 3è à l’issue de la phase de groupes.

Burkina: « Talents de mode » veut promouvoir le pagne Faso Danfani (Promoteur)

La première édition de l’évènement culturel « Talents de mode » est prévue ce samedi à Koudougou (capitale de la région du Centre-ouest) pour promouvoir le pagne traditionnel tissé +Faso Dafani+, dans cette zone du Burkina, ont annoncé vendredi les organisateurs au cours d’une conférence de presse.Selon le promoteur de « Talents de mode », Maître Pierre Yaméogo, par ailleurs, fondateur du centre de formation Boudassida de Koudougou, la manifestation va se tenir sous le thème : «Promotion et valorisation du Faso Danfani».

Il a expliqué que l’objectif principal est de promouvoir et de faire découvrir des jeunes talents de la région du Centre-Ouest afin de permettre un partage d’expériences.

Pour le promoteur, il s’agira, entre autres, de renforcer, à l’occasion de cet événement, les capacités des jeunes dans le domaine de l’art vestimentaire, de rendre leurs produits plus compétitifs sur le marché, de favoriser la visibilité et l’augmentation de leurs chiffres d’affaires, ainsi que la qualité de leurs produits.

Plusieurs activités sont prévues au cours de la première édition de « Talents de mode » dont une prise de contact entre les acteurs du milieu exerçant dans la région du Centre-Ouest et ceux issus des provinces invitées.

A cela s’ajoutent l’organisation d’une journée d’échanges sur le métier de la coupe couture, la grande soirée de défilé de mode à la place de la Nation dénommée Nuit du Faso Danfani ponctuée par des prestations d’artistes.

Selon le promoteur, « Talents de mode 2019 » est soutenu par de nombreuses personnalités politiques et culturelles, dont le chef coutumier Larlé Naaba Tigré, désigné comme l’invité d’honneur de ce premier rendez-vous.

Dakar et Le Caire signent deux mémorandums sur la diplomatie et les médias

Le Sénégal et l’Egypte ont signé, vendredi à Dakar, deux mémorandums d’entente dans le cadre de la visite de 48 heures à Dakar du président Abdel Fattah Al-Sissi, qui a eu un long tête-à-tête avec son homologue sénégalais, Macky Sall.Le premier Mémorandum d’Entente porte sur des consultations diplomatiques régulières tandis que le second concerne les médias.

A l’invitation de son homologue sénégalais, Macky Sall, le président de la République arabe d’Egypte, Abdel Fattah Al-Sissi, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA), effectue depuis hier jeudi à Dakar une visite officielle de deux jours.

 « Cette visite traduit la volonté des deux Dirigeants de raffermir davantage les excellentes relations d’amitié et de coopération qui unissent le Sénégal et la République Arabe d’Egypte », souligne la présidence de la République du Sénégal dans un communiqué de presse.

Par ailleurs, « les deux Chefs d’Etat se sont entretenu de questions d’intérêt commun touchant aux relations entre leurs deux pays, à la situation en Afrique et dans le monde », a ajouté le communiqué, notant que les présidents Sall et Al-Sissi ont fortement insisté sur la nécessité de promouvoir davantage la coopération économique sénégalo égyptienne, notamment dans les domaines du tourisme, de l’habitat et des infrastructures.

« Ils ont mis un accent particulier sur le rôle important du secteur privé dans la promotion des échanges, du partenariat et de l’investissement entre les deux pays. A cet égard, ils ont salué les discussions en cours pour mettre en place un Conseil d’Affaires sénégalo-égyptien ainsi que les négociations engagées en vue de la signature prochaine d’un Mémorandum d’entente dans le domaine du renforcement des relations bilatérales relatives à l’investissement entre l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) et l’Autorité générale pour les Investissements et les Zones franches d’Egypte(GAFI) », note le communiqué.

Le document a également souligné que les deux dirigeants ont échangé des vues sur la situation politico-sécuritaire en Afrique et réitéré leur volonté de continuer à œuvrer, ensemble, pour la promotion de la paix de la sécurité et de la stabilité en Afrique.

« Sous ce rapport, écrit la présidence de la République, ils ont évoqué les efforts communs visant à lutter contre la menace de l’extrémisme et du terrorisme comme l’un des défis majeurs du continent, soulignant la nécessité de déployer des efforts concertés aux niveaux régional et international afin de mettre fin au danger des groupes extrémistes, ainsi que l’importance de renforcer le rôle des deux pays dans la diffusion des concepts de l’Islam modéré et dans la lutte contre les idées extrémistes dans le continent et dans le monde ».

En fin, les deux présidents ont souligné leur attachement à la mise en œuvre de l’agenda économique du continent, dans le cadre du NEPAD et de la future Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

RSF appelle les autorités ivoiriennes et françaises à « faire la lumière» sur la disparition de Kieffer

L’organisation internationale de défense de la liberté de la presse, « Reporters Sans frontières» ( RSF) a appelé vendredi à Abidjan, les autorités ivoiriennes et françaises « à faire toute la lumière » sur la mystérieuse disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer le 16 avril 2004 dans un supermarché de la capitale économique ivoirienne, a constaté APA sur place.« A quelques jours du 15ème anniversaire de la disparition du  journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, Reporters Sans frontières  ( RSF) exhorte les autorités françaises et ivoiriennes à tenir leurs  engagements pour faire toute la lumière sur cette affaire», a plaidé  dans une conférence de presse,  Baudelaire Mieu, le représentant de RSF  en Côte d’Ivoire. 

Selon M. Mieu, l’absence de progrès dans l’enquête est  d’autant plus inquiétante parce certains « protagonistes clés» de cette  affaire sont morts. « Aujourd’hui, notre objectif au niveau de RSF,  c’est d’interpeller les autorités ivoiriennes et françaises à relancer les  enquêtes dans le cadre de cette procédure de disparition. Pour nous,  l’enquête n’évolue pas comme on l’aurait souhaité», a déploré M. Mieu, invitant les autorités des deux pays « à respecter leurs promesses»  vis-à-vis des familles biologique et professionnelle du disparu.

« Pour  nous, s’il y a la volonté, on enregistrera forcément des avancées dans  cette affaire », a souligné le conférencier, estimant que « un  journaliste ne peut pas disparaître dans un pays et 15 ans après, on ne  sache pas ce qui s’est passé. Notamment savoir qui sont les responsables  et les commanditaires ». 

Le 16 avril 2004, le journaliste  franco-canadien Guy-André Kieffer a disparu à Abidjan dans un  supermarché où il avait un rendez-vous. Selon RSF, M. Kieffer avait  rendez-vous ce jour dans ce supermarché avec le beau-frère de  l’ex-première dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo. 

Le journaliste  franco-canadien enquêtait au moment de sa disparition sur les  malversations financières dans la filière cacao dont la Côte d’Ivoire  est le premier producteur mondial. La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on,  occupe la 82ème place sur 180 dans le classement mondial de la liberté  de la presse établi par RSF en 2018.

Côte d’Ivoire: lancement d’un rapport pour prévenir les conflits à travers l’implication des jeunes

Un rapport de recommandations des jeunes en Côte d’Ivoire pour la prévention de leur participation aux violences politiques, a été lancé vendredi à Abidjan, lors d’une cérémonie en présence d’acteurs étatiques, de la société civile, des diplomates et des partenaires au développement.Ce projet a été mis en œuvre par le Réseau action, justice et paix (RAJP), une coalition de 14 organisations de jeunes et d’enfants, avec le Centre international pour la justice transitionnelle (ICTJ), un organisme impliqué dans la réalisation de ce rapport, financé par l’UNICEF.

Mené avec un échantillon de 200 jeunes à Abidjan et dans trois localités de l’intérieur du pays, à savoir Man, Duékoué dans l’Ouest ivoirien et Korhogo (Nord), ce rapport de près de 40 pages, est la résultante de dialogues et de consultations faits par ICTJ et le RAJP.

Selon le rapport, les jeunes ont pris une part active dans les crises successives qu’a connues la Côte d’Ivoire depuis les années 1990. La participation des jeunes s’est avérée plus incisive en 2002 suite à une tentative de coup d’Etat et la crise post-électorale de 2010/2011.

En 2002, une tentative de coup d’Etat a conduit à la partition du pays avec un sud gouvernemental et une zone tenue par les factions rebelles au Centre, au Nord et à l’Ouest. Les élections présidentielles de 2010, censées mettre fin à une décennie de crise ont été marquées par des violences armées.

Le rapport énonce des données des Nations-Unies qui indiquent « 63.729 personnes déplacées internes » à la suite du conflit postélectoral en 2010/2011 et « 69.591 réfugiés déclarés par OCHA (Bureau de la coordination des Affaires humanitaires, un département du secrétariat de l’ONU).

Brahima Bamba, représentant du chef de Mission de ICTJ en Côte d’Ivoire, M. Mohamed Suma, a fait savoir que ce rapport se veut un « plaidoyer en faveur de la prise en compte des aspirations des jeunes pour garantir la non répétition des violations des droits de l’Hommes subies par le passé ».

Pour sa part, Anicet Durand Oboué du RAJP, a fait observer que « nous constatons la même ambiance » qui a précédé les joutes électorales de 2010 par rapport à la présidentielle de 2020 avec « des messages de haine ». Il a invité les jeunes à ne pas se laisser influencer négativement par les politiques, mais à rechercher la paix.

 Quant au représentant du ministre de la Jeunesse, du service civique et de la promotion de l’emploi des jeunes, Roland Silué, Conseiller technique du ministre, il a salué ce rapport dont les recommandations conduiront les jeunes à ne plus tomber dans ces travers.

Il a admis que les récentes élections locales ont démontré que les jeunes sont prédisposés à la violence, ce qui dénote de l’intérêt de ce rapport. M. Silué a de ce fait lancé un appel à ce que les jeunes s’inscrivent dans un élan pacifique par rapport à la présidentielle de 2020 à travers la cohésion sociale.

Le ministère de la Jeunesse, du service civique et de la promotion de l’emploi des jeunes, a-t-il assuré, va « reprendre le rapport à son compte » aux fins de renforcer l’implication des jeunes dans la recherche de la paix dans leurs engagements politiques et sociaux.

Les jeunes consultés estiment que « l’Etat ivoirien devrait reconnaître les torts subis par les victimes et accompagner le programme de réparation (…) et prendre des mesures pour promouvoir une culture de protection des jeunes contre la manipulation politique et pour suivre les personnes responsables ».

A l’endroit des leaders politiques, les jeunes appellent ceux-ci à « reconnaître leur rôle, actif ou passif,  dans la participation des jeunes à la violence et les violations graves des droits de l’Homme au cours de la crise post-électorale », tout en les invitant à contribuer à la cohésion sociale.

Rentrée solennelle du Sénat et accords Côte d’Ivoire-Egypte à la Une des journaux ivoiriens

La rentrée solennelle du Sénat, hier, à Yamoussoukro, dans la capitale administrative et politique, en présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara ainsi que les accords de coopération signés plus tôt entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte à la faveur de la visite d’amitié et de travail de 48 heures que vient d’effectuer le président Abdel Fattah Al-Sissi dans le pays font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Rentrée solennelle du Sénat à Yamoussoukro : Ouattara appelle les sénateurs et députés à une étroite collaboration, quand Jeannot Kouadio-Ahoussou, le président de cette chambre haute du Parlement ivoirien, salue « le génie politique et stratégique » du chef de l’Etat, rapporte en Une le journal gouvernemental Fraternité Matin.

« Votre nom et vos actions resteront liés à l’histoire de la Côte d’Ivoire », a dit Ahoussou à Ouattara, renchérit Le Jour Plus. « La constitution de la 3è République vise à garantir les droits et libertés de chaque ivoirien », fait remarquer à son tour Alassane Ouattara dans le même journal.

« Alassane Ouattara est une chance pour notre pays», poursuit M. Ahoussou Kouadio en Une de L’Expression.

« Allons-nous prendre part à l’écriture à reculons de l’histoire de la Côte d’Ivoire ? », questionne-t-il ensuite face aux sénateurs, selon Le Nouveau Réveil.

Ce qui fait dire à Le Rassemblement que tout le monde a été dribblé par les propos du président du Sénat, notamment les adversaires politiques de Ouattara et du RHDP (Rassemblement pour la démocratie et la paix).

Pour Le Mandat, après cette rentrée solennelle du Sénat, le président Ouattara vient d’honorer tous ses engagements.  « La haute chambre du parlement enfin au grand complet. Place donc au travail », commente le confrère.

La presse ivoirienne s’intéresse également aux différents accords de coopération que viennent de signer la Côte d’Ivoire et la République arabe d’Egypte.

« Coopération Côte d’Ivoire-Egypte : trois nouveaux accords signés », informe à ce propos Fraternité Matin.

« Visite officielle du président égyptien en Côte d’Ivoire : le renforcement de la coopération au menu avec 3 accords signés », ajoute Le Patriote. Ce qui fait écrire à La Gazette que Ouattara et Al-Sissi s’engagent dans de grands projets de développement.

Le président du Sénat ivoirien dénonce « des convulsions politiques qui affectent l’unité et l’entente » des Houphouétistes

Le président du Sénat de Côte d’Ivoire, Jeannot Kouadio Ahoussou, a dénoncé, jeudi, à l’ouverture de la session 2019 de l’institution qu’il dirige, « des convulsions politiques qui affectent l’unité et l’entente » des Houphouëtistes.Pour le président Ahoussou, ces convulsions liées à la perspective de la tenue de l’élection présidentielle de 2020, « affectent notre unité, notre entente fraternelle au sein de la grande famille constituée par ceux et celles  qui se réclament de la philosophie politique du président Félix Houphouët-Boigny ». 

Pourtant, a rappelé M. Ahoussou, « sous l’impulsion apaisée  de notre grande et indicible coalition, les Ivoiriens ont pris goût à la vie (…) et que sous la direction éclairée et concertée  des présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, toutes les affres de la crise sont derrière nous ». 

La coalition au pouvoir depuis 2010, le Rassemblement des Houphouétistes pour la paix et la démocratie (RHDP) constituée de cinq partis avec en tête, le Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara et du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié, s’est effritée en juillet 2018 suite à un désaccord entre les principaux alliés (Ouattara et Bédié) sur l’alternance en 2020 au sein de la coalition.

L’un, Alassane Ouattara, a transformé presque au forceps selon ses opposants, le groupement de partis politique, le RHDP, en un parti politique baptisé le RHDP unifié qui a en son sein deux fractions du PDCI que l’autre (Henri Konan Bédié) ne reconnait pas.

Nostalgique de l’époque d’alors, Jeannot Kouadio Ahoussou a fait observer que c’est « grâce à notre union retrouvée » que la Côte d’Ivoire connait « une mutation qualitative indéniable dans les infrastructures, le social, l’économie, la culture, la sécurité et la politique ». 

« C’est ensemble, unis malgré nos différences  que nous avons fait rêver nos concitoyens. Nous sommes parvenus à mettre en place un mécanisme innovant de sortie de crise  salué par tous. Nous avons su mutualiser nos forces pour servir ensemble la Côte d’Ivoire », a-t-il plaidé, allant jusqu’à confesser que c’est à cette « unité retrouvée » qu’il doit son élection « à la présidence du Sénat de Côte d’Ivoire ».

« Allons-nous assister inactifs à la destruction de cette belle œuvre, fruit du génie politique de nos grands leaders, bâtisseurs de nations que sont les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié ? Allons-nous par le silence et l’inaction  laisser prospérer la division  et exposer nos compatriotes  à des aventures nouvelles et à la perspective de crise plus grave et plus dévastatrice ?», a interrogé ce haut cadre du PDCI.

M. Ahoussou a poursuivi pour dire que sa conscience le commande « de réunir  de bonnes volontés pour travailler au rassemblement, encore une fois, des enfants de Félix Houphouët-boigny et partant de toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens  qui sont tous confrontés à la réalité du monde globalisé ». 

« Pour ma part, je voulais vous dire humblement que ce qui doit nous unir est plus grand que ce qui nous divise. L’heure du rassemblement autour de notre pays a sonné. C’est ensemble uni et réconcilié que nous ferons de notre pays la terre de l’espérance  de la paix et de la concorde pour promise à l’humanité » a-t-il ajouté.

C’est pourquoi, a expliqué le président du Sénat, « entre la méfiance, la défiance et la confiance vis-à-vis de l’autre en politique, nous avons choisi la confiance. Nous avons choisi la confiance, source du grand pardon qui engendre la cohésion, l’unité et la consolidation de la paix ».  

Il a invité les sénateurs à « oser le pas, oser le discours qui rassemble plus qu’il ne divise, oser le rassemblement de tous les enfants de Félix Houphouët-Boigny à travers un dialogue constructif débarrassé d’a priori de pesanteurs inutiles, oser l’acceptation de nos différences pour construire la paix », a conclu M. Ahoussou en présence du Chef de l’Etat Alassane Ouattara, des présidents d’institutions, des membres du gouvernement ainsi que du corps diplomatique.

CAN 2019/ Des légendes du football africain invitées au tirage au sort, vendredi, au Caire

Des ex-gloires du football africain, dont le quadruple Ballon d’or africain, l’Ivoirien Yaya Touré ont été invités par la Confédération africaine de football (CAF) à prendre part, vendredi, au Caire en Egypte, au tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football prévu à l’été prochain au pays des Pharaons.L’information a été donnée, jeudi, par les services de communication de la CAF par le biais de leur compte Twitter.

« Nous sommes tellement heureux de vous annoncer la présence de la légende du football africain, Yaya Touré à la cérémonie de ce vendredi », lit-on. Cependant, outre Yaya Touré, vainqueur de l’épreuve en 2015 avec la Côte d’Ivoire, d’autres gloires du football africain seront de la cérémonie.

Il s’agit du Sénégalais El Hadj Diouf, du Camerounais Rigobert Song (champion d’Afrique en 2000 et 2002) et du Nigérian Emmanuel Amuniké.

C’est à 17 h GMT que débutera la cérémonie de tirage au sort pour lequel la CAF a dévoilé, également, jeudi, les quatre chapeaux constitués de la façon suivante :

Chapeau 1 : Égypte, Cameroun, Sénégal, Tunisie, Nigeria, Maroc.Chapeau 2 : RD Congo, Ghana, Mali, Côte d’Ivoire, Guinée, Algérie.
Chapeau 3 : Afrique du Sud, Ouganda, Bénin, Mauritanie, Madagascar, Kenya.
Chapeau 4 : Zimbabwe, Namibie, Guinée-Bissau, Angola, Tanzanie, Burundi.

Renforcement du déficit du solde commercial du Sénégal

Le déficit du solde commercial du Sénégal s’est fortement renforcé au terme du mois de février 2019 comparé au mois précédent, selon une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) reçue vendredi à APA.Ce solde commercial s’est ainsi établi à moins 179,8 milliards de FCFA durant la période sous revue contre moins 123,6 milliards de FCFA au mois de janvier 2019.

Selon l’ANSD, cette détérioration du solde est expliquée par le renforcement du déficit vis-à-vis du Nigéria (moins 37,8 milliards de FCFA contre plus 0,8 milliard de FCFA au mois précédent), de la France (moins 54,1 milliards de FCFA contre moins 45,5 milliards de FCFA en janvier) et de la Chine (moins 30,2 milliards de FCFA contre moins 22,2 milliards de FCFA au mois précédent).

« Cependant, la réduction du déficit vis-à-vis des Emirats Arabes Unis (moins 57 millions de FCFA contre moins 6 milliards de FCFA en janvier) a atténué la détérioration du déficit de la balance commerciale », souligne l’ANSD.

Le cumul du solde commercial, à fin février 2019, s’est toutefois amélioré pour s’établir à moins 303,4 milliards de FCFA contre moins 400,5 milliards de FCFA pour la période correspondante de l’année 2018

La réforme supprimant la Primature fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais reçus à APA ce vendredi traitent pour l’essentiel du changement de régime politique devant supprimer le poste de Premier ministre.« 22 articles (de la Constitution) sur 108 seront modifiés », barre à sa Une Le Soleil qui souligne dans ses colonnes que « la réforme constitutionnelle qui va consacrer la suppression de la Primature sera profonde, en ce sens qu’elle va toucher le cinquième des articles de la Constitution et devrait connaitre son aboutissement avant la fin de la première quinzaine du mois de mai prochain ».

Le même journal signale qu’« Avec le décret 2019-756 (portant sur la répartition des services du gouvernement), le président de la République a mis fin aux fonctions de tous les membres de son cabinet, depuis le 05 avril ».

Revenant sur le changement annoncé de régime politique, L’Observateur soutient que c’est « déjà la guerre » à l’Assemblée nationale. Le journal donne la parole au député du Parti démocratique sénégalais (opposition), Serigne Abdou Bara Dolly, qui déclare : « Nous avons rencontré des députés de la majorité et ils ont promis de s’opposer à cette loi ». Et le porte-parole de l’Alliance pour la République (parti au pouvoir) de rétorquer : « Ce sont les petits esprits qui y voient un acte politique ».

Vox Populi consacre également sa parution du jour à cette actualité et donne la parole au porte-parole du Parti démocratique sénégalais, Babacar Guèye qui estime qu’« il ne restera à l’opposition que la rue pour donner son avis sur les questions politiques ».

Sous le titre « Aymerou annonce la couleur », Sud Quotidien s’intéresse à cette même actualité et donne la parole au président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle qui déclare dans les colonnes du journal que « Si nous ne changeons pas l’article 87, ça confèrerait au président des pouvoirs exorbitants ».

Aymerou Gningue signale, cependant, que « la suppression du poste de Premier ministre ne peut pas impacter négativement le travail » du gouvernement et que « les questions d’actualité telles qu’elles existaient vont rester et les ministres vont venir à l’Assemblée nationale (…) pour répondre de leur politique ».

Le quotidien Enquête s’intéresse, pour sa part, aux « conséquences (de la) scission » du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan suite à la formation du nouveau gouvernement. A ce propos, le journal soutient qu’« à cause des fonds communs, la psychose s’est installée au sein des travailleurs ».

Abordant un tout autre sujet, Le Quotidien parle des violences survenues, hier, à l’Université Gaston Berger(UGB) de Saint-Louis (nord) et arbore ce titre : « L’UGB perd le nord ». En sous-titres, le journal mentionne : « Le Saes (Syndicat autonome des enseignants du supérieur) boycotte les cours – Le personnel : + Nous n’accepterons pas d’être malmenés par les étudiants – La Cesl (Coordination des étudiants de Saint-Louis) : +S’il y a un syndicat qui mérite d’être dissous, c’est le Saes+ ».

Le quotidien spécialisé Stades s’intéresse, de son côté, au tirage au sort pour la CAN Egypte 2019 et arbore ce titre interrogateur : « Le Sénégal évitera-t-il le groupe de la mort ? »

Le président du Sénat ivoirien pour l’intégration des «valeurs culturelles traditionnelles» dans le système éducatif

Le président du Sénat ivoirien, Jeannot Kouadio-Ahoussou , a annoncé jeudi des réflexions en vue de la prise en compte des « valeurs culturelles traditionnelles » du pays dans le système éducatif, à l’ouverture d’une session ordinaire de l’institution à Yamoussoukro.« Le Sénat ne saurait garder le mutisme face aux violences et aux  dérapages dans le système éducatif (récemment observés). A ce sujet, le  Sénat propose une réflexion approfondie dans la perspective d’une grande  prise en compte de nos valeurs culturelles traditionnelles dans  l’éducation », a dit M. Kouadio-Ahoussou dans un discours en présence du  chef de l’Etat Alassane Ouattara. 

M. Kouadio-Ahoussou a « félicité l’ensemble des acteurs, le gouvernement et  les syndicats pour les compromis obtenus qui ont permis la reprise des  cours sur l’ensemble du territoire national » suite à la crise qui a  secoué l’école ivoirienne les semaines précédentes. 

Cette  crise, selon lui, a été « émaillée par des actes de violences verbales  et physiques ainsi que par des dégradations de biens publics et privés.  Ces comportements malheureux » devraient par ailleurs interpeller tous  les acteurs du système éducatif.   

« Quelle  jeunesse ivoirienne pour relever les défis du présent et du futur pour  la construction de la Côte d’Ivoire ? », s’est-il interrogé,  avant  d’ajouter : «  nous souhaitons vivement que cette reprise soit  définitive et que la question de l’école soit réexaminée et évaluée ».  

Cet  examen qui devra « impliquer plusieurs expertises permettra d’adresser  de façon plus efficace les questions relatives à la violence en milieu  scolaire, à la performance de notre système éducatif et contribuer à  construire l’Ivoirien nouveau, outillé pour intégrer harmonieusement les  exigences du monde globalisé et compétitif qui s’impose à nous et  encore plus aux générations futures », a-t-il soutenu. 

Pour  lui, « les changements intervenus dans les pays développés sont l’œuvre  du système éducatif et d’une population qui participe aux efforts des  responsables politiques des pays qui en sont bénéficiaires ».  

Citant  le premier président ivoirien, feu Félix Houphouët-Boigny, il a dit que  dans notre siècle dominé par la science et la technique où la  connaissance et les découvertes franchissent les frontières, l’éducation  que reçoivent les enfants devrait les préparer à accomplir un grand  dessein.  

« L’éducation de nos enfants est au  demeurant trop sérieuse pour être confiée aux seuls enseignants. Parents  d’élèves, société civile, gouvernants, tous devront jouer leur  partition qui seront vaines si les générations futures ne sont pas  capables moralement, intellectuellement et techniquement d’en assurer la  pérennité », a-t-il poursuivi.    

Il y a  quelques semaines, des enseignants grévistes dans le secteur éducation  /formation et le principal syndicat des enseignants chercheurs des  universités publiques, ont observé plusieurs semaines de grève pour  exiger de meilleures conditions de vie et de travail. 

Le  Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly,  chargé du Budget et du  portefeuille de l’Etat, a reçu ces syndicats à l’effet d’échanger, et  les a rassuré de poursuivre les débats dans un cadre de discussions et  de dialogue.   

Le Sénat, encrage  institutionnel des collectivités territoriales, est maintenant au grand  complet. Le 3 avril 2019, M. Ouattara a nommé les 33 sénateurs restant,  ce qui porte à 99 l’ensemble des membres du Sénat. Après la mise en  place des Commissions, l’institution peut pleinement jouer son rôle de  contrôle de l’action gouvernementale. 

Côte d’Ivoire: la destruction de 18.000 tonnes de riz avariés prévue à compter du 16 avril

Le ministère ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la promotion des PME annonce la destruction, à compter du 16 avril 2019, de 18.000 tonnes de riz avariés d’origine Birmane déchargées au Port d’Abidjan en mars dernier, selon un communiqué dont APA a reçu copie.« Après les diligences requises en la matière, le ministre de  tutelle informe les populations et les associations de consommateurs du  démarrage effectif de l’opération de destruction de ce stock de riz à  compter du mardi 16 avril 2019 », indique le communiqué. 

La  destruction de ces cargaisons de riz aura lieu au centre de  valorisation et d’enfouissement technique de Kossihouen, à l’Ouest  d’Abidjan, souligne le communiqué signé par le ministre du Commerce, de  l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba. 

Le  ministère a procédé le 30 mars 2019 à la saisie réelle et à la mise  sous scellés, en vue de la destruction, de la cargaison des 18.000  tonnes de riz d’origine Birmane déchargée au Port d’Abidjan du 11 au 18  mars 2019 par le navire Ocean Princess, en provenance d’Asie. 

Ouattara appelle à une « riche » et « étroite » collaboration entre l’Assemblée nationale et le Sénat

Le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a appelé, jeudi, les deux chambres du Parlement ivoirien, le Sénat et l’Assemblée nationale, à une « riche » et « étroite » collaboration.« Nous appelons de tous nos vœux une riche et étroite collaboration entre l’Assemblée nationale et le Sénat », a déclaré le président ivoirien à l’ouverture solennelle de la session 2019 du Sénat à Yamoussoukro, la capitale administrative et politique du pays.

M. Ouattara a, également, exhorté les Sénateurs à « enrichir le débat parlementaire en y apportant le point de vue des collectivités territoriales » qu’ils représentent ainsi leurs « compétences et expériences plurielles ».

Rappelant son engagement de doter la Côte d’Ivoire d’un « second niveau de contrôle parlementaire de l’action du gouvernement», le chef de l’Etat Alassane Ouattara a indiqué que  « l’ouverture solennelle de cette session marque (…)  une véritable mutation institutionnelle avec la mise ne place du Sénat avec  ses 99 membres telle que prévue par la Constitution de la 3è République ». 

« Elle (la mise en place du sénat) vise à renforcer le contrôle législatif de l’action gouvernementale en vue d’accroître l’efficacité à œuvrer en faveur de la paix et de la stabilité dans notre pays », a poursuivi Alassane Ouattara, estimant que « la Constitution de la 3è République vise à garantir à chaque Ivoirienne et à chaque Ivoirien le respect de ses libertés et de ses droits quel que soit son rang social, ses origines, son ethnie ou sa religion ».

Selon l’Exécutif ivoirien, la Constitution du 8 novembre 2016 permet de « poursuivre l’œuvre de paix et de développement du père de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny et l’installation du Sénat, la Chambre haute du Parlement, présentée souvent comme la chambre des sages, contribue à atteindre cet objectif ».

 Il a expliqué que le Sénat, en relation avec l’Assemblée nationale, a pour mission principale d’assurer une plus grande rigueur dans le travail parlementaire de contrôle de l’action du gouvernement. 

« Il sert, également, de levier dans le développement de proximité de notre pays dès lors qu’elle (la chambre) constitue la représentation des collectivités locales. (…) Le Sénat est un cadre idéal d’échanges et de réflexion de haut niveau en vue de contribuer à la consolidation et à l’enracinement de notre jeune démocratie », a insisté M. Ouattara.

« La Côte d’Ivoire attend de votre institution qu’elle apporte au Parlement les moyens de tirer profit de la richesse de la démocratie participative  et de proximité. Vous écrivez donc une nouvelle page de l’histoire institutionnelle de notre pays », a encore  dit Alassane Ouattara à l’endroit des 99 sénateurs. 

Selon lui, l’installation du Sénat à Yamoussoukro est « la traduction de notre engagement à rendre effectif le transfert de la capitale », appelant ses concitoyens à « apporter leur soutien à cette nouvelle institution afin de l’aider à atteindre ses objectifs pour le renforcement de la démocratie et du développement de notre beau pays dans la paix ».

Le Sénat est la chambre haute du Parlement ivoirien avec la 3è République en 2016. Il assure la représentation des collectivités territoriales et des Ivoiriens établis hors de Côte d’Ivoire. Deux tiers des 99 sénateurs sont élus au suffrage universel indirect. Le tiers restant a été nommé le 3 avril dernier, par le président Ouattara comme le stipule la Constitution.

Athlétisme/ Championnats d’Afrique : les cadets et juniors ivoiriens au labo au stade Houphouët-Boigny

65 Eléphanteaux des catégories cadettes et juniors préparent, activement, les championnats d’Afrique U18 et U20 d’athlétisme qui débutent, mardi, à Abidjan.En regroupement au stade Houphouët-Boigny depuis lundi, sous la houlette de Sié Poda, le directeur technique national (DTN),  les athlètes cadets et juniors sélectionnés pour ces compétitions africaines, peaufinent leurs stratégies.

« L’esprit est bon. Les jeunes sont arrivés dans de bonnes dispositions », analyse le DTN qui se réjouit des performances remarquables de quelques athlètes lors des championnats nationaux U18 et U20. « Nous en avons intégrés dans la sélection nationale », ajoute-t-il. 

Dans la catégorie U18, ce sont 15 filles et 20 garçons qui défendront les couleurs nationales sur quatorze épreuves quand, au niveau des U20, 10 filles et 20 garçons compétiront dans 16 épreuves.

Les 3è championnat d’Afrique U18 et 14è championnat U20 se dérouleront du 16 au 20 avril au stade Houphouët-Boigny à Abidjan.

Lancement à Abidjan de Glovo, une application de livraison à la demande

Glovo, une application de la livraison à la demande a été lancée récemment à Abidjan (Côte d’Ivoire).« Fondée en 2015 à Barcelone, la start-up a depuis étendu ses opérations dans 3 régions (Europe, Amérique du Sud et Afrique). Le service est présent dans 23 pays et plus de 100 villes (dont Paris, Casablanca, Buenos Aires, Le Caire, Istanbul et Nairobi). Chaque mois, plus de quatre millions de commandes sont effectuées sur la plateforme, avec un temps de livraison ne dépassant pas les 32 minutes en moyenne », rapporte un communiqué de presse reçu mercredi à APA.

Le texte explique que le concept de Glovo repose sur une application mobile qui achète, récupère et livre tout ce qui est commandé au client. L’application Glovo propose à ses utilisateurs un large éventail de catégories de produits en tout genre.

« Nous sommes très enthousiastes de notre lancement en Côte d’Ivoire après le Maroc, l’Egypte et le Kenya. Cela renforce notre présence en Afrique et consolide la transformation que connaît le secteur de la livraison à la demande en Côte d’ivoire. Notre ambition est de mettre cette technologie à la disposition des abidjanais, en rendant la ville facilement accessible à tout le monde immédiatement tout en créant des opportunités économiques pour des milliers de Glovers, c’est-à-dire nos livreurs », a affirmé Oscar Pierre, PDG de Glovo.

Selon Carlos Silvan, responsable de l’expansion internationale de Glovo, « la rapidité de la livraison est l’un des atouts majeurs de Glovo et nous tenons à assurer nos clients que nous tiendrons cette promesse ».

Afin de garantir un délai de livraison optimal, la plateforme Glovo dispose d’un système algorithme de machine Learning qui calcule les trajets et attribue la commande au coursier le plus proche du lieu de saisi.

La startup espagnole propose une application multi-catégories et multiservices dite de deuxième génération (Gen 2), qui lui permet de maîtriser toute la chaîne de valeur à partir de la prise de la commande jusqu’à la livraison.

Les utilisateurs sont informés en temps réel de l’avancement de leur commande et peuvent grâce à une carte suivre le trajet de leur livreur.

Réforme constitutionnelle au Mali : l’opposition boycotte une audience avec IBK

Deux coalitions de l’opposition malienne, à savoir le Front pour la sauvegarde de l’opposition (FSD) et la Coalition des forces patriotiques (COFOP) ont boudé, jeudi à Bamako, une audience avec le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita, informent-elles dans un communiqué de presse reçu à APA.Alors que l’audience avec le président Ibrahim Boubacar Keita était fixé à 15 heures pour le FSD et à 17 heures pour la COFOP, les deux principales coalitions de l’opposition ont tout simplement brillé par leur absence.

L’audience avait pour but de remettre à ces composantes de la classe politique malienne l’avant-projet de réforme constitutionnelle pour examen et contributions. Mercredi dernier, le président IBK avait reçu la majorité présidentielle pour lui remettre le texte dans le même but.

C’était alors le tour de l’opposition aujourd’hui. Mais à l’unanimité, les deux coalitions ont dit qu’elles ne veulent pas de ce texte à ce moment précis, estimant que « l’urgence, ce n’est pas la réforme constitutionnelle, mais la résolution des crises sécuritaires et scolaires ».

La réforme constitutionnelle est nécessaire pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Mais un premier texte avait été rejeté par l’opposition et une partie de la société civile en 2017.

Commémoration à Abidjan de l’an 25 du génocide Rwandais de 1994

Le vingt-cinquième anniversaire du génocide perpétré contre les Tutsis (groupe ethnique) au Rwanda en 1994 qui a fait plus d’un million de morts, a été commémoré jeudi à Abidjan au cours d’une cérémonie co-organisée par la Banque africaine de développement ( BAD) et l’ambassade du Rwanda en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans dans la capitale économique ivoirienne.Plusieurs ressortissants Rwandais vivant en Côte d’Ivoire et des amis du Rwanda ont pris part à cette cérémonie dont l’objectif était d’honorer la mémoire des milliers d’innocents tués dans cette tragédie qui a duré 100 jours.

« Cette commémoration nous rappelle que plus d’un million de victimes, des hommes, des femmes, des vieillards et des enfants de tout âge et de toute condition sociale ont été froidement massacrés simplement à cause de leur appartenance ethnique», a affirmé Kobenan Kouassi Adjoumani, le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques qui représentait à cette rencontre le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Ivoirien.

Selon M. Adjoumani, le génocide rwandais de 1994 « n’a pas été un accident», mais plutôt «l’aboutissement de la propagande d’une idéologie divisionniste qui exaltait la discrimination ethnique contre un groupe».

 De l’avis du représentant du premier ministre ivoirien, la présente commémoration « doit nous faire comprendre que même en politique, il y a des lignes rouges à ne pas franchir».  Poursuivant M. adjoumani a estimé que le génocide contre les Tutsis a été une « horreur planifiée, conçue et exécutée en plein jour sous le regard indifférent et passif de la communauté internationale ».

« J’aimerais au nom du premier ministre dire à nos frères et sœurs rwandais que nous avons souffert dans nos chairs avec eux et que nos paroles de ce jour ne peuvent pas exprimer fidèlement les sentiments qui nous habitent devant cette tragédie de l’histoire de notre continent», a-t-il indiqué invitant le continent africain à se tourner vers l’avenir en tirant toutes les leçons de ce « passé douloureux ».

 Pour sa part,  Stanislas Kamanzi, l’Ambassadeur du Rwanda en Côte d’Ivoire a dénoncé l’impunité à l’égard des auteurs de ce génocide plaidant pour leur extradition au Rwanda.

« Le Rwanda a entrepris un dialogue avec les pays d’accueil des auteurs de ce massacre pour qu’ils soient extradés et jugés. Nous acceptons aussi que s’ils ne peuvent pas être extradés, qu’ils soient jugés dans leurs pays d’accueil respectifs », a souhaité le diplomate Rwandais.

« Après la destruction du Rwanda en 1994, aujourd’hui, nous sommes émerveillés par la résilience de son peuple. Le Rwanda représente l’espérance de ce continent », a estimé à son tour Mme Dibba-Wadda Oley au nom du président de la BAD.

« La Banque africaine de développement est fière d’être un partenaire de  développement de ce pays ces dernières années », a poursuivi Mme Dibba  Wadda, assurant de la disponibilité de son institution à continuer de  soutenir le Rwanda. Des témoignages de rescapés de ce génocide ont également été l’un des temps forts de cette commémoration.

« Moi qui vous parle, je suis le seul survivant de ma famille. Aujourd’hui le développement du Rwanda 25 ans après ce génocide montre que l’union fait la force », a témoigné Pacifique Kayihura, le président de l’association de la diaspora rwandaise en Côte d’Ivoire.

Il a conclu en appelant les africains à lutter contre l’idéologie du génocide. Cette commémoration marquant les 25 ans du génocide rwandais a été organisée autour du thème : « se souvenir, s’unir et se renouveler ».

Le génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda a eu lieu du 07 avril 1994 au 17 juillet de la même année et  a fait plus d’un million de  morts. Environ 53% des victimes de cette tragédie étaient âgées de 0 à 24 ans.