Des milliers d’élèves et étudiants manifestent à Abidjan pour la reprise des cours

Environ trois mille élèves et étudiants ivoiriens se réclamant de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI, la plus grande association d’élèves et étudiants du pays), ont marché « pacifiquement » mardi à Abidjan sous une forte escorte policière pour réclamer la reprise des cours après plus d’un mois de grève à tous les niveaux du système éducatif ivoirien, a constaté APA sur place.Une motion de protestation des élèves et étudiants, lue par le secrétaire général de la FESCI, Assi Fulgence Assi au carrefour de la Médiature de la République à Cocody,  dans l’Est d’Abidjan en présence de ses camarades, a été remise par la suite, à la direction de cette institution.

 « La FESCI, consciente des conséquences néfastes de cette crise sur l’avenir des élèves et étudiants, demande l’implication effective de la Médiature de la République pour une résolution définitive de cette crise», a plaidé M. Assi dans cette motion adressée à Adama Toungara, le Médiateur de la République.

« La FESCI demande à la Médiature de militer en faveur de la libération des enseignants et étudiants incarcérés. Les Fescistes demandent au Médiateur de la République d’intervenir auprès des parties afin que les élèves et étudiants reprennent le chemin de l’école dans un délai raisonnable », a-t-il ajouté.

« Je voudrais vous remercier pour votre initiative. Saisir le Médiateur de la République, c’est vouloir une solution à l’amiable. Je transmettrai votre motion au Médiateur de la République », a promis Mme N’Guessan Zekré Suzanne, qui a réceptionné au nom de M. Toungara, la motion de protestation de la FESCI.

Auparavant, les élèves et étudiants, vêtus de blanc pour la plupart, ont entamé cette marche depuis l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody jusqu’au carrefour de la grande Médiature dans la même commune de Cocody.

Autre fait marquant de cette manifestation, ce sont les nombreux écriteaux brandis par les marcheurs sur lesquels l’on pouvait entre autres lire, « Nous ne voulons plus d’année blanche», « Nous voulons aller à l’école », « Libérez Johnson » et « Tous pour une école apaisée ».

Depuis plus d’un mois, une crise secoue l’école ivoirienne. Une grève d’enseignants, du préscolaire, du primaire, du secondaire et du supérieur, paralyse le système éducatif ivoirien, perturbant ainsi les cours à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Le 18 février dernier, un cadre de dialogue s’est officiellement ouvert entre les organisations syndicales d’enseignants (préscolaire, primaire et secondaire) et le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

 Plusieurs points sont inscrits sur la plateforme revendicative des syndicats d’enseignants. Il s’agit entre autres, de la suppression des cours de mercredi au primaire, la revalorisation des indemnités de logements et l’intégration à la fonction publique du résiduel des radiés de 2014.

Mi-février, lors d’un échange avec les syndicalistes en prélude à l’ouverture des  négociations, Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle avait appelé les grévistes à la reprise des cours le 25 février dernier ( hier lundi), rappelant la trêve sociale de cinq ans signée en 2017 entre le gouvernement et les organisations syndicales des travailleurs du pays.

Se fondant sur cette trêve, Mme Camara avait estimé que les organisations syndicales ne devraient plus faire de grève dans le pays jusqu’en 2022.

Investissements: une mission des Nations Unies apporte son expérience à la Côte d’Ivoire

Une mission de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) séjourne en Côte d’Ivoire où elle partage avec les autorités de ce pays son expérience en matière politique des investissements, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« La CNUCED est un organisme qui travaille sur un grand nombre de pays. Nous sommes ici pour partager avec la Côte d’Ivoire notre expertise dans certains pays », a indiqué  le chef des examens politiques d’investissements et des entreprises à la Division de l’investissement et des entreprises, Chantal Dupasquier au cours d’une réunion au Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI).

Pour elle, «il y a des urgences importantes à prendre en compte si on veut des investissements privés » pour soutenir les investissements publics ».

Selon Mme Dupasquier, la Côte d’Ivoire avec ses nombreuses potentialités peut  bénéficier de plus d’investissements. «On peut espérer plus. Notre expérience internationale va pouvoir servir d’inspiration d’idées au gouvernement» ivoirien, a-t-elle ajouté.

A son tour, le Secrétaire d’Etat, chargé de la promotion de l’investissement privé, par ailleurs Directeur général du CEPICI,  Emmanuel Esmel  Essis a rappelé que son pays  a «engagé d’importantes actions dans le but  de retenir les investisseurs  déjà installés et mieux accueillir les nouveaux  investisseurs afin d’accroitre aussi bien les investissements nationaux ».

A en croire M. Essis,  « le Plan national de développement (PND)  de 2016-2020 qui est notre référence commune  pose des objectifs ambitieux, notamment la mobilisation  de plus de 30 000 milliards  de frs CFA dont 62%  au titre d’investissements du secteur privé ».

« La politique d’investissement que la Côte d’Ivoire compte mener devra s’articuler autour des principes essentiels que sont : la promotion d’un climat des affaires propice et transparent pour attirer  les investisseurs, la modernisation  du cadre juridique de l’investissement et l’adoption de meilleures pratiques »,  a expliqué le Secrétaire d’Etat qui  dit attendre beaucoup de cette mission.

 Les flux investissements directs étrangers (IDE) entrant en Côte d’Ivoire selon le dernier rapport de la CNUCED ont connu une croissance de 17% sur la période 2016-2017, passant de 577 millions de dollars (plus de 333 milliards FCFA) à 675 millions de dollars (plus de 389 milliards FCFA)  sur la période.

La Sonatel réalise un bénéfice consolidé de plus de 202 milliards FCFA en 2018

Le groupe Sonatel (Société nationale des télécommunications) du Sénégal qui comprend des filiales au Mali, en Guinée en Guinée-Bissau et en Sierra Leone, a réalisé un bénéfice net consolidé de 202,251 milliards de FCFA (environ 343,826 millions de dollars) au 31 décembre 2018, a appris APA mardi auprès de cette société de télécommunication basée à Dakar.Par rapport à son niveau de 2017 où il s’élevait à 202,186 milliards de FCFA, ce bénéfice est en légère progression de 0,03% (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). A la fin de l’exercice 2017, ce même bénéfice avait connu une baisse de 6,77%, passant de 215,880 milliards de FCFA en 2016 à 202,186 milliards FCFA un an plus tard.

En revanche, le chiffre d’affaires est en hausse 49,051 milliards FCFA, s’établissant à 1021,956 milliards de FCFA contre 972,905 milliards FCFA en 2017. Selon les responsables de la Sonatel, cette croissance est portée par « la Data Mobile et Orange Money, l’Internet fixe et l’Intégration, malgré le retrait de l’entrant international et de la Voix fixe ».

L’Ebitda (revenus avants intérêts, impôts et taxes et amortissements) a évolué de 2,4%, se situant à 462,6 milliards FCFA contre 451,9 milliards FCFA en 2017.

Au niveau de la valeur ajoutée d’exploitation, on note une évolution positive de 38,608 milliards de FCFA, avec une réalisation s’établissant à 580,895 milliards de FCFA contre 542,287 milliards de FCFA en 2017.

La même tendance haussière caractérise l’excédent brut d’exploitation qui passe de 448,662 milliards de FCFA en 2017 à 472,477 milliards de FCFA durant la période sous revue.

Quant au résultat d’exploitation, il est en hausse de 1,46% à 312,286 milliards FCFA contre 307,787 milliards FCFA en 2017.

En perspectives pour l’exercice 2019, les responsables du groupe Sonatel entendent poursuivre le développement du très haut débit Internet à travers toutes les technologies fixes et mobiles ainsi que l’enrichissement de leur offre de services financiers mobiles. Ils comptent aussi participer à la transformation digitale et au renforcement de la contribution de la Sonatel à l’émergence de l’économie numérique dans les pays de présence.

« La sécurisation des revenus par l’accélération de la pénétration des offres forfaitisées et l’élargissement des corridors sur le wholesale, le pilotage renforcé de la valeur et l’optimisation des dépenses devraient permettre au groupe d’améliorer ses trajectoires de rentabilité », annoncent les dirigeants la Sonatel.

Mali : vers une rencontre IBK-Soumaila Cissé mardi soir

Soumaila Cissé sera reçu ce mardi en début de soirée au Palais de Koulouba par le président Ibrahim Boubacar Keita (IBK), a appris APA de source proche du chef de file de l’opposition malienne.Si l’audience se confirme, ce sera la première fois que les deux hommes se rencontrent après la présidentielle d’août dernier remportée par Ibrahima Boubacar Keita devant Soumaila Cissé qui conteste toujours ce verdict.

Sous la houlette de M. Cissé, l’opposition a organisé plusieurs manifestations pour « dénoncer les résultats et appeler à la reconnaissance de sa victoire ».

Le 16 février dernier, le président Keita avait annoncé avoir appelé au téléphone Soumaila Cissé avant de promettre qu’il allait le rencontrer « dans les tout prochains jours ».

Beaucoup d’analystes voient dans ce tête-à-tête le signe d’une décrispation de l’atmosphère politique pour le moins tendue depuis plusieurs mois.

Ouverture à Abidjan d’une formation sur la gestion des frontières et la libre circulation des personnes

Une session de formation sur la gestion intégrée des frontières et la libre circulation des personnes dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est ouverte, mardi à Abidjan, en présence du Commissaire chargé du département du commerce, des douanes et de la libre circulation de la CEDEAO, Tèi Konzi.S’adressant aux auditeurs de cette formation au cours d’une cérémonie solennelle d’ouverture, Tèi Konzi, a relevé l’importance de cette session qui « permettra à ceux qui vont traverser les frontières d’être traités par des professionnels qui ont entre leurs mains des outils harmonisés ».

Rappelant que la libre circulation est un « levier important de notre intégration »,  le Commissaire chargé du département du commerce, des douanes et de la libre circulation de la CEDEAO, a estimé que « nous ne pouvons pas souffrir de barrières lorsque nous voulons aller au marché de la place du village ».

« Si nous voulons former un marché commun en Afrique de l’Ouest, c’est autant que nous devrons traverser les frontières  sans avoir à souffrir des barrières », a-t-il poursuivi, ajoutant que « les outils de formation qu’on est en train de divulguer et vulgariser sont extrêmement importants ».

Tour à tour, Marina Schramm, Chef de la mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Côte d’Ivoire et Lamine Daffé, Chargé de projet au bureau du Centre international de développement des politiques en matière de migration ou International Centre for migration policy development (ICMPD) pour l’Afrique de l’Ouest, ont expliqué les enjeux et les défis de la libre circulation des personnes.

Auparavant, dans son mot de bienvenue, Konaté Diakalidia, Directeur général de l’Office national d’identification (ONI, structure étatique ivoirienne en charge de l’immigration et de l’émigration), a salué l’avènement de formation dans le cadre du projet Appui à la libre circulation des personnes et à la migration en Afrique de l’Ouest, financé par l’Union européenne et la CEDEAO.

« Nul doute que cette formation permettra aux cadres et agents de l’ONI en charge de la gestion des frontières et de l’immigration de cerner les nouveaux enjeux qui concernent ce phénomène et d’acquérir les nouvelles aptitudes et outils nécessaires pour mieux maîtriser sa gestion », a-t-il espéré.   

Dans le cadre de la mise en œuvre du Registre national des personnes physiques (RNPP), dont un des axes majeurs est la gestion des frontières et l’identification des personnes aux frontières, cette formation permettra également à l’ONI, de renforcer les capacités de ses cadres et agents, et d’anticiper les difficultés auxquelles ils seront confrontés.

Poursuivant, M. Konaté a salué les partenaires techniques et financiers  notamment l’ICMPD, l’OIM et l’UE ainsi que la Commission de la CEDEAO, pour les différents appuis qu’ils apportent à l’ONI.

Après cette formation, a promis le Directeur général de l’ONI,  « très vite nous mettrons en place un programme de formation qui nous permettra de vulgariser les connaissances acquises, afin d’élargir la base de nos cadres et agents capables de gérer les questions en rapport avec la gestion de l’immigration et de la libre circulation des personnes ».       

Législatives béninoises : Talon demande à l’opposition de se conformer à la loi

L’administration ne fermera pas les yeux sur les « fausses déclarations » contenues dans les dossiers des partis de l’opposition qui, s’ils veulent être candidats aux législatives du 28 avril prochain, doivent se conformer à la loi, a déclaré le président Patrice Talon.« Si vous persistez à maintenir dans vos dossiers des pièces qui constituent de fausses déclarations, l’administration ne peut pas fermer les yeux dessus. Ce serait un péché parce que nous aurons montré que ce que nous exigeons de nos compatriotes, nous ne le faisons pas pour ceux qui les dirigent (les politiciens) », a notamment dit le chef de l’Etat qui rencontrait l’opposition, lundi au Palais de la marina.

Face à Talon, les opposants ont fait part de leurs difficultés à se conformer avec la charte des partis politiques en perspective des élections législatives, dont la clôture pour le dépôt des dossiers au niveau de la Commission électorale nationale autonome (Cena) est fixée ce mardi 26 février.

« Nous sommes venus ici vous dire que ces élections n’auront pas lieu sans l’opposition, car nos dossiers faisaient partie des meilleurs dossiers », a ainsi indiqué le porte-parole des leaders de l’opposition présents, Candie Azannai.

Selon lui, le rejet de leurs dossiers pour irrégularités diverses témoignent de la volonté du gouvernement de les écarter des législatives. Il a noté que les partis soutenant le pouvoir auraient bénéficié d’un traitement de faveur de la part du ministère de l’Intérieur dans le processus de délivrance du certificat de conformité là où les partis d’opposition auraient fait l’objet de brimades et d’injustice.

Partant de là, l’opposition demande une gestion politique de la situation pour permettre à tous, y compris ceux qui n’ont pas rempli les conditions prévues par la loi, de prendre part aux élections.

En réponse, Patrice Talon a martelé que « la loi doit être appliquée » avant d’inviter les partis de l’opposition à se mettre en règle s’ils veulent aller aux élections.

« Donnez le meilleur de vous-mêmes pour être aux élections. L’administration fera ce qu’il faut. J’ai donné les instructions au Ministre de l’Intérieur, au ministre de l’Economie et des Finances notamment à la Direction générale des impôts et au Journal Officiel qui font des heures supplémentaires pour traiter les dossiers », a-t-il insisté.

La rencontre entre le pouvoir et l’opposition alimente la presse béninoise

Les journaux béninois, parus ce mardi, font la part belle à la rencontre entre le chef de l’Etat Patrice Talon et les acteurs de l’opposition.Concernant le quitus fiscal et le certificat de mise en conformité, Le potentiel rapporte que « Talon oppose la fermeté aux opposants ». D’après ce journal, lors de cette rencontre avec le président de la République, Candide Azannaï a exprimé les craintes de l’opposition relatives au processus électoral.

Dans les colonnes de ce journal, Patrice Talon a refusé le compromis qui, selon lui, « viole la loi ». C’est « échec et mat » note Le Nouvel Observateur parce que le chef de l’Etat a invité les partis de l’opposition à se conformer sans délai aux exigences de la charte des partis politiques.

Selon Patrice Talon dont les propos sont rapportés par Fraternité, « il faut respecter les lois de la République ». S’adressant aux membres de l’opposition, le président de la République leur a dit : « votre participation dépend de vous », avant d’affirmer que l’opposition gagnerait à se mettre en règle pour participer aux législatives.

Le Télégramme en conclut que Talon dit ses « quatre vérités à l’opposition ». La Nation retient qu’il n’y a pas eu « d’arrangement politicien » durant cette rencontre. Selon ce journal, le Chef de l’Etat leur a opposé sa ligne selon laquelle, les politiciens ne sont pas au-dessus des lois.

Pour Matin Libre, « les problèmes restent intacts » à quelques heures de la clôture du dépôt des dossiers pour les législatives. A en croire Quotidien Contemporain, on s’achemine « vers une majorité parlementaire confortable en faveur de Talon.

De son côté, Fraternité renseigne que ce mardi (sera) « la plus longue journée pour les candidats ». La Nation en conclut que c’est le « mardi de vérité à la Cena ». En effet, conformément à son agenda, la Commission électorale nationale autonome (Cena), devra clôturer aujourd’hui le dépôt des dossiers de déclaration de candidatures pour les législatives du 28 avril prochain.

Elections nigérianes : la Cedeao pour le respect du résultat des urnes

Ellen Johnson-Sirleaf, la chef de la mission d’observation électorale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) au Nigeria a exhorté tous les candidats à l’élection présidentielle et aux législatives à accepter « de bonne foi » le résultat des urnes.S’exprimant dimanche à Abuja, l’ancienne présidente du Liberia, a déclaré que le déroulement des élections a été pacifique et transparent, les électeurs ayant pu exprimer librement leur choix.

« La mission félicite le grand public et les électeurs pour leur patience et leur détermination à s’acquitter de leur devoir civique, appelle la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) et les autres parties prenantes à aborder les phases finales du processus avec équité et transparence jusqu’à l’annonce des résultats finaux », a indiqué la chef de la mission d’observation électorale de la Cedeao.

En outre, Ellen Johnson-Sirleaf a appelé les candidats et leurs partisans mais aussi la presse à faire preuve de tolérance et de retenue avant et après la proclamation des résultats.

« Dans l’esprit de l’engagement pris dans l’Accord de paix du 13 février dernier, la mission exhorte les candidats à accepter de bonne foi le verdict du scrutin et, en cas de plainte, à demander réparation par des moyens légaux uniquement », a-t-elle ajouté.

Dans son intervention, la chef de la mission d’observation électorale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) au Nigeria, a félicité la Ceni et les organismes de sécurité pour leur dévouement et leur professionnalisme malgré les nombreux problèmes de sécurité rencontrés au cours du processus électoral.

En effet, selon Ellen Johnson-Sirleaf, ces perturbations étaient dues à la violence notée dans certaines localités ayant causé la destruction d’une partie du matériel électoral et des pertes en vies humaines. Toutefois, elle a salué le fait que le vote se soit déroulé sans heurts dans la majorité des bureaux de vote et ce, malgré les retards observés au début du scrutin.

Pour plus d’efficience, l’ancienne présidente du Liberia a souhaité que la Ceni prenne des « mesures » pour corriger les nombreux manquements afin de renforcer sa capacité opérationnelle.

Tout en remerciant les groupes d’observateurs nationaux et internationaux pour leur contribution et leur engagement au renforcement du processus démocratique au Nigeria, Ellen Johnson-Sirleaf a félicité les Nigérians pour leur patriotisme, leur tolérance et leur sens du devoir.

Guinée : plaidoyer contre la prolifération des sachets d’eau minérale

Le ministre guinéen de l’Industrie et des PME, Tibou Camara, a dénoncé la prolifération des « unités clandestines » de production d’eau minérale, soulignant qu’elles sont à l’origine de l’industrialisation « sauvage » du secteur.« A côté des grandes industries, qui respectent les cahiers de charge et les normes et qui évoluent dans un environnement régulier, il y a beaucoup de petites unités qui se créent à travers le pays », a déploré Tibou Camara au cours d’une conférence de presse donnée lundi à Conakry.

Regrettant que des gens fabriquent de l’eau même à domicile avec de petites machines, il a fait savoir informe que son département va tout mettre en œuvre « pour lutter contre ce phénomène qui constitue un véritable problème de santé publique ».

« Nous sommes en train d’identifier les sites et nous avons prévu de renforcer les moyens des services d’inspection pour pouvoir procéder à des contrôles périodiques et inopinés dans les différentes unités pour faire en sorte que l’ordre soit mis dans ce domaine », a indiqué le ministre.

Côte d’Ivoire/Mobile money: l’ARTCI exige «l’arrêt immédiat» des nouveaux tarifs

L’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire exige de « tous les opérateurs de téléphonie mobile l’arrêt immédiat » de leur application des nouveaux tarifs constatés sur les transferts d’argent, dans un communiqué transmis mardi à APA.« Les nouveaux tarifs constatés ce jour sur les services de transfert d’argent via mobile n’ont pas fait l’objet de communication préalable à l’ARTCI. Par conséquent, l’ARTCI exige de tous les opérateurs de téléphonie mobile l’arrêt immédiat de leur application », indique le communiqué.  

Selon le régulateur tout réajustement tarifaire et les conditions de l’offre devraient lui être communiqué « un mois avant de les porter à la connaissance du public ». Et ce, en application de l’article 174 de l’ordonnance No 2012-293 du 21 mars 2012 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication (TIC).

Une augmentation de 7,2% des tarifications de l’ensemble des services mobile money en Côte d’Ivoire est entrée en vigueur, lundi.

Dans un entretien, M. Abou Sié, directeur général des impôts, a expliqué que l’annexe fiscale pour la gestion 2007 a institué les taxes spécifiques à la charge des entreprises des télécommunications des téléphonies des technologies de l’information. Il s’agit de la taxe pour le développement des technologies en zones rurales, au taux : 2%, la taxe pour la promotion de la culture, au taux : 0,2% et la taxe sur les entreprises de la télécommunication au taux : 5%.

« Le cumul de ces trois taxes qui donne les 7.2 points dont vous avez entendu parler, en réalité, il n’y a pas de taxe sur les entreprises à ce taux. Ces trois taxes existent depuis douze ans pour les plus anciens et onze ans pour la dernière. Elles ont été perçues sur le secteur », rapporte-t-il dans cet entretien.  

L’article 14 de l’annexe fiscale 2019, dira-t-il, n’institue aucune taxe nouvelle sur les transferts d’argent à la charge des consommateurs ». En outre, « ces taxes qui existaient déjà dans le dispositif fiscal sont exclusivement à la charge des entreprises de transfert d’argent par téléphone mobile et non de l’usager ».

Selon le directeur général des impôts « la répercussion de ces taxes sur les consommateurs est illégale et constitue un détournement de la lettre de l’esprit de la loi fiscale et est contraire à la politique fiscale de l’Etat qui est résolument tourné vers des actions sociales par un soutien accru aux ménages ».

La presse sénégalaise dans l’attente des résultats de la présidentielle

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du scrutin présidentiel de dimanche dernier avec notamment la polémique née de la déclaration du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne qui a revendiqué la victoire au premier tour de son candidat Macky Sall.A propos de la controverse autour des résultats du vote, « Demba Kandji monte au front ». En effet, Sud Quotidien fait savoir que « (Demba) Kandji recadre le jeu ». A en croire le président de la Commission nationale de recensement des votes, la structure qu’il dirige est la « seule habilitée à donner les résultats ».

Poursuivant dans les colonnes de ce journal, le juge Kandji informe que « les résultats ne seront connus que jeudi ou vendredi, au plus tard ». Le Quotidien en conclut que Demba Kandji fait un « cours de rappel » car, dit-il, « personne n’a le droit de proclamer les résultats ».

De son côté, L’Observateur indique que Mahammad Boun Abdallah Dionne, « le PM (Premier ministre est) remis à sa place ». Dimanche soir, après le scrutin présidentiel, M. Dionne dans une déclaration retransmise en direct par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS, publique), a déclaré le candidat Macky Sall vainqueur avec 57 % des suffrages valablement exprimés.

Vox Populi renseigne qu’une « pluie de pierres (s’abat) sur le PM (Premier ministre) hors-la-loi ». Dans les colonnes de ce journal, la Commission électorale nationale autonome (Cena) demande aux acteurs politiques de « s’abstenir de déclarations prématurées de résultats ».

De l’avis de Me Assane Dioma Ndiaye dont les propos sont rapportés par L’Observateur, « quand on gère un pays, on doit faire preuve de lucidité et de sérénité ». Dans Vox Populi, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (LSDH) qualifie de « malheureuse » la sortie de Mahammad Boun Abdallah Dionne à qui, il demande de présenter ses « excuses parce qu’il le doit à la nation ».

Toujours dans Vox Populi, le candidat Idrissa Seck dénonce « un mensonge irresponsable ». Tout compte fait, WalfQuotidien estime que « le Sénégal (est) sous haute surveillance ». Pour sa part, Le Soleil annonce que « les tendances (sont) favorables au président sortant » d’après les commissions départementales de recensement des votes.

Faisant le bilan du vote de dimanche dernier, EnQuête note « la belle percée de Sonko dans la diaspora ». En outre, ce journal rapporte que « Idy reprend le département de Thiès (ouest) mais perd Tivaouane (ouest) », là où « Macky gagne à Bambey (centre) et Diourbel (centre) mais s’effondre à Mbacké (centre) ».

Justice, culture et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mardi matin traitent de l’actualité nationale et internationale, marquée respectivement par le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et les résultats provisoires de la présidentielle au Sénégal, sans oublier d’évoquer le procès du putsch manqué de septembre 2015.Le journal Le Quotidien rapporte que l’audition du général Pingrenoma Zagré (témoin), s’est poursuivie hier lundi devant la chambre de jugement du tribunal militaire de Ouagadougou, soulignant que «l’ancien Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA) a réitéré que la hiérarchie  militaire n’a jamais approuvé le coup d’Etat ».

Le confrère reprend en première page, ces propos du général Zagré : «Je n’avais aucune autorité sur le RSP (défunt Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr)».

 Quant à Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, il cite le général Pingrénoma Zagré qui dit : «Que Diendéré (Gilbert, présumé cerveau du putsch, Ndlr) assume ses actes !».

Comme pour riposter à cette déclaration, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, reprend les propos du général Gilbert Diendéré, adressés à l’ancien CEMGA : «J’assume mes responsabilités, assumez aussi les vôtres».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, rapporte l’affirmation de Me Prosper Farama, avocat de la partie civile qui s’adresse au général Diendéré en ces termes : «Vous jouez comme Messi, quand on vous attend à gauche, vous partez à droite».

Le même journal, évoquant la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO)  qui se déroule actuellement dans la capitale burkinabè, affiche: «Cinquantenaire du FESPACO: Colloque mémoriel et avenir des cinémas».

Pendant ce temps, Sidwaya fait remarquer à sa une qu’à l’occasion de la semaine de la Biennale,  le «Wifi (est) gratuit sur l’Avenue Kwame N’Krumah (plus belle avenue de Ouagadougou, Ndlr)».

Au même moment, L’Observateur Paalga consacre sa une aux «lauréats de l’Etalon d’or de Yennega», mentionnant : «+Buud yam+ de Gaston Kaboré, le premier Burkinabè».

Dans son « Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga parle des résultats provisoires de la présidentielle au Sénégal,  faisant observer la «déplorable guerre des chiffres».

A ce sujet, Sidwaya, à travers son « Trait de plume » se demande : «Macky Sall (président sortant) en ballotage ?», tandis que Le Pays, dans son « Dialogue intérieur », estime qu’il faut «éviter à tout prix une crise postélectorale».

L’éditorialiste du journal cité en second lieu pose cette interrogation: «Va-t-on vers un contentieux électoral au Sénégal ?», avant de relever que « quelque 48 heures après la fermeture des bureaux de vote, le débat enfle à Dakar pour savoir qui de Macky Sall, Idrissa Seck, Madiké Niang, Ousmane Soko et Issa Sall sera le prochain président du Sénégal».

Selon Le Pays, «il revient à la commission électorale  de travailler à la transparence des résultats».

La grève du secteur éducation-formation fait la Une de la presse ivoirienne

La crise à l’école avec la grève des enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire et du supérieur publics fait la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain d’une attaque perpétrée à Bouaké sur des grévistes.A propos de cette crise à l’école, Bli Blé David, porte-parole de l’ISEPPCI (Intersyndical de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire) s’ouvre à la presse après la suspension des négociations. «

« L’Etat est en train de ruser avec nous, la grève continue », dit-il dans les colonnes de Le Sursaut, qui relate ensuite ce qui c’est passé hier à Bouaké, dans le Centre-Nord ivoirien.

« Des enseignants ont été agressés, hier, à Bouaké », fait remarquer Le Temps, à côté de Notre Voie qui donne plus de précisions sur cette affaire.

« Grève et tension à Bouaké : des hommes armés attaquent les enseignants. Des blessés et des motos incendiés enregistrés », informe ce journal proche de l’opposition.

« Des enseignants attaqués à Bouaké par des hommes en cagoule », renchérit Le Nouveau Réveil, quand Le Quotidien d’Abidjan enfonce en titrant que des enseignants grévistes ont été réprimés dans le sang dans la deuxième ville du pays.

«Violences, agressions, usage de +lacrymogène Baoulé+ : quand la grève des enseignants vire au terrorisme », regrette pour sa part L’Expression, là où LG Infos croit savoir comment le pouvoir veut « politiser » la grève à travers les violences perpétrées sur les enseignants. Ce qui fait dire à L’Inter que « les choses s’aggravent » dans les universités et écoles secondaires et primaires du pays.

Conflits fonciers: l’Agence foncière rurale à Paris pour rassurer les investisseurs privés agricoles

L’Agence foncière rurale (AFOR) de Côte d’Ivoire participe depuis samedi à la 56è édition du Salon international de l’agriculture de Paris au cours duquel elle rassure les investisseurs privés agricoles sur le cadre juridique de la politique foncière ivoirienne.« Nous sommes à ce Salon pour rassurer les investisseurs potentiels sur le cadre juridique qui est mis en place au niveau de la Côte d’Ivoire pour sécuriser les investissements surtout en matière de développement agricole », a expliqué lundi à APA,  le Directeur général adjoint de l’AFOR,  David Loué.

« Vous savez la Côte d’Ivoire et un pays agricole donc il nous appartient de rassurer tous les partenaires de la Côte d’Ivoire à venir investir dans notre pays », a-t-il ajouté.

Le foncier rural en Côte d’Ivoire est encore sous le poids des pesanteurs socioculturelles. Selon M. Loué, le Salon international de l’agriculture de Paris est le lieu pour informer la diaspora et ceux qui sont intéressés par l’investissement agricole en Côte d’Ivoire sur la politique de gestion du foncier rural de Côte d’Ivoire.

«Il est question d’informer tous ceux qui ont des besoins d’information en matière d’investissement dans le secteur agricole», a poursuivi le DG de l’AFOR. 

L’étendue du domaine foncier rural en Côte d’Ivoire est estimée à 23 millions d’hectares. Des terres rurales majoritairement sous l’emprise des droits coutumiers (terres régies à 98% par les droits coutumiers, 1 à 2 % font l’objet de titres d’occupations modernes).

Créée en août 2016, l’AFOR est dédiée à la mise en œuvre de la loi relative au domaine foncier rural. Elle est dirigée par Daniel Cheick Bambe.

Affaire hausse de 7,2% sur les transferts d’argent en Côte d’Ivoire: les taxes «exclusivement à la charge» des opérateurs (DG impôts)

Les taxes liées au secteur de la téléphonie en Côte d’Ivoire, d’ailleurs existantes dans le dispositif fiscal sont « exclusivement à la charge des entreprises de transfert d’argent par téléphone mobile et non de l’usager », a réagi lundi le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, dans une note, à la suite d’échos sur une hausse de 7,2% sur les services mobile money.« L’article 14 de l’annexe fiscale 2019 n’institue aucune taxe nouvelle sur les transferts d’argent à la charge des consommateurs. Ces taxes qui existaient déjà dans le dispositif fiscal sont exclusivement à la charge des entreprises de transfert d’argent par téléphone mobile et non de l’usager », a précisé Abou Sié Ouattara.

Dans un entretien, le directeur des impôts a expliqué que l’Annexe fiscale pour la gestion 2007 a institué les taxes spécifiques à la charge des entreprises des télécommunications des téléphonies et des technologies de l’information.

Il s’agit de la taxe pour le développement des technologies en zones rurales, au Taux : 2%, la taxe pour la promotion de la culture, au taux : 0,2% et la taxe sur les entreprises de la télécommunication au taux : 5%.

« Le cumul de ces trois taxes qui donne les 7.2 points dont vous avez entendu parler, en réalité, il n’y a pas de taxe sur les entreprises à ce taux. Ces trois taxes existent depuis douze ans pour les plus anciens et onze ans pour la dernière. Elles ont été perçues sur le secteur », rapporte-t-il dans cet entretien.  

Depuis quelques jours l’information d’une hausse sur les transferts d’argent s’est emparée du pays et l’application de ces « prétendues nouvelles taxes auraient entraîné le renchérissement de 7,2% des coûts des opérateurs de transferts via le téléphone mobile », dénonce Abou Sié Ouattara dans la note.     

Selon le directeur général des impôts « la répercussion de ces taxes sur les consommateurs est illégale et constitue un détournement de la lettre de l’esprit de la loi fiscale et est contraire à la politique fiscale de l’Etat qui est résolument tourné vers des actions sociales par un soutien accru aux ménages ».

Dans cette note de mise au point relative à l’application des taxes sur les transferts d’argent par téléphone mobile, la direction générale des impôts « en appelle à la vigilance ».

Sénégal : 25.915 tonnes de viande contrôlées en 2018

Les abattages contrôlés de viande au Sénégal se sont élevés à 25.915 tonnes au terme de l’année 2018 comparés à l’année 2017, a appris lundi APA auprès de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS).Par rapport à l’année 2017 où ils s’établissaient à 23.900 tonnes, ces abattages contrôles de viande connaissent une augmentation de 2015 tonnes en valeur absolue et 8,4% en valeur relative.

Depuis le mois de septembre 2018, ces abattages suivent une tendance haussière, passant de 1672 tonnes, puis à 2248 tonnes en octobre (plus 34,44%), 2276 tonnes en novembre (plus 1,24%) avant d’atteindre 2592 tonnes en décembre 2018 (13,88%).

Il semble que les efforts des responsables de la SOGAS tendant à sensibiliser les professionnels de la viande et la population sur l’intérêt de courir aux abattages contrôlés commencent à porter leurs fruits.

Le FIRCA à la recherche de nouvelles technologies pour mécaniser l’agriculture ivoirienne

Le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) est à la recherche de nouvelles technologies agricoles pour mécaniser l’agriculture afin de réduire la pénibilité des métiers agricoles et améliorer le rendement du producteur.Selon le Président du Conseil d’administration de cette structure, Jean François Touré,  il est important de penser à la mécanisation pour réduire la pénibilité du travail. «Il est important que nous nous intéressions et nous nous inspirons de l’expérience des autres pour moderniser notre agriculture », a-t-il poursuivi, justifiant la présence du FIRCA à la 56è édition du Salon international de l’agriculture de Paris.

Pour lui, organiser, apporter des conseils, apporter la recherche et mécaniser  l’agriculture permettront de dégager du temps, et améliorer par ricochet le revenu du producteur et amener et amener les jeunes à s’intéresser à l’agriculture. 

Poursuivant, M. Touré pense qu’ avant d’arriver au processus de transformation, il faut « améliorer la production de l’exploitation agricole, ce qui va passer par l’amélioration de la recherche pour pouvoir sélectionner les variétés à fort rendement et suivre le producteur dans l’itinéraire ».

 « Nous pensons que ces deux éléments de concert peuvent améliorer le rendement du producteur. Il est important que nous arrivions à la mécanisation pour donner du temps libre aux jeunes qui s’intéresses à l’agriculture », a-t-il insisté.

Le FIRCA a également présenté, « son rôle et son modèle de financement pérenne des prestations des services agricoles », lors d’une communication à ce Salon de Paris.

Le FIRCA depuis sa mise en place, favorise la recherche appliquée, la formation, le transfert de technologies et contribue à améliorer la productivité des exploitations et à accroître le revenu des producteurs.

 

Le Forum africain des mines prévu à Abidjan les 11 et 12 avril 2019

Abidjan abrite les 11 et 12 avril 2019 le Forum africain des mines qui regroupera 13 pays invités dont le Maroc et 300 participants de haut niveau, a annoncé lundi Magnatié Bamba, directrice générale de Africa Focus Group, structure promotrice de l’événement.Ce forum qui durera deux jours, sera meublé par une réunion de haut  niveau sur la feuille de route et les opportunités d’affaires dans le  secteur minier en Afrique de l’Ouest, des conférences-débats sur des  thèmes d’actualité, des rencontres de networking et d’affaires  privé-public et privé-privé. 

Quelque 300  participants de haut niveau sont attendus dont 80 dirigeants du secteur  public et 220 responsables du secteur privé au Forum africain des mines,  où 40 speakers de renom développeront des thématiques liées au secteur,  a indiqué Mme Bamba lors d’une conférence de presse. 

Le  forum africain des mines se veut une opportunité sans pareil et une une  tribune d’échanges et de partage sur le développement des mines et de  l’industrie extractive du continent africain qui regorge 30% des  matières premières minières à travers la planète.  

Le  sous-sol ivoirien renferme des ressources estimées à 2,740 milliards  de  tonnes minerai de fer, 298 millions de tonnes de nickel. Plus de  2/3 du  pays est couvert par des formations réputées riches en  minéralisation.  La Guinée, elle, a un potentiel de 700 tonnes d’or et  30 à 40 millions  de carats de réserves.

Les pays invités au  forum sur les mines en Afrique sont la Guinée, le Burkina Faso, le Mali,  le Niger, le Nigeria,  le Ghana, le Liberia,  la Gambie, la Sierra  Leone, le Maroc, l’Afrique du Sud,  le Canada et la Grande Bretagne.  

Outre  cet forum, Mme Magnitié Bamba a annoncé la tenue, les 25 et 26 avril  2019 à Abidjan du Symposium sur le tourisme et l’aviation d’affaires  (STAA). Troisième destination d’affaire après le Nigeria et le Maroc  (Hospitality Report 2018), la Côte d’Ivoire envisage d’être une plaque  tournante du tourisme d’affaires.

Cinq cent  (500) participants de haut niveau dont 120 hauts dirigeants du secteur  public et 380 responsables du secteur privé sont attendus à ce  symposium,  au cours duquel interviendront 40 speakers en provenances de  huit pays. 

Pour l’heure, le tourisme  d’affaires (voyages d’affaires,  convention d’entreprises), représente  60% du tourisme général avec près de 2.384 réceptifs hôteliers,  un  aéroport certifié, la création d’un pavillon national (Air Côte  d’Ivoire) et un investissement de 159,26 milliards Fcfa consentis en  2017. 

Africa Focus Group organisera par  ailleurs le 6è Forum international et salon africain des transports et  des infrastructures économiques prévu les 13, 14 et 15 juin 2019. Cette  plate-forme réunit depuis 2009 les professionnels et décideurs de ces  secteurs. Elle est parrainée par le Premier ministre ivoirien Amadou Gon  Coulibaly.

Les activités phares de ce salon  sont entre autres l’exposition commerciale avec la participation de 150  exposants venus de 30 pays, le forum de discussion international qui  regroupera des experts du secteur, et des rencontres B to B. Quelque  10.000 visiteurs sont attendus. 

Le Trésor ivoirien rassure les usagers et clients sur la digitalisation du service

La plateforme numérique du Trésor public ivoirien dénommée «Baobab», un outil «innovant et interactif» de traitement des préoccupations et de suivi en temps réel des dossiers des usagers, a été présentée lundi aux populations de Toumodi et de Dimbokro dans le Centre du pays.« La plateforme Baobab, la digitalisation de la relation client mise en place par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a été présentée ce lundi 25 février 2019 aux autorités administratives, opérateurs économiques, fournisseurs et autres usagers des services de Toumodi et de Dimbokro », rapporte une note d’information de cette régie financière transmise à APA.

A Toumodi, Mme Eva Carole Anossé, le superviseur « Baobab » à la direction de la communication et des relations publiques, a expliqué aux populations le mode d’utilisation et les caractéristiques de cette plateforme numérique.

« Cet outil innovant permet aux opérateurs économiques, fournisseurs et prestataires des services de l’État de suivre en temps réel le statut de leurs dossiers ou mandats assignés dans les postes comptables et services du Trésor», a souligné Mme Anossé.

De son côté, Loua Wohi, le Trésorier général de Toumodi, a dit l’engagement du Trésor public ivoirien à moderniser ses outils de travail et d’améliorer de façon continue,  la qualité des services offerts aux clients. « Ici à Toumodi, nous avons une cellule d’écoute client pour vous aider et vous accompagner pour une meilleure utilisation de l’applicatif  Baobab », a-t-il assuré.

« Nous sommes très favorables à l’utilisation de cet outil qui nous offre beaucoup de facilité. La modernisation doit être l’affaire de tous », a estimé pour sa part, l’opérateur économique, Bruno Blé Koffi lors de la rencontre de sensibilisation de Dimbokro.

Outil de satisfaction client, la plateforme « Baobab» est aussi un dispositif d’écoute client (traitement des plaintes et réclamations, chat en ligne).  Ce dispositif permet également un suivi des dossiers des clients et un système de visualisation en ligne des mandats des fournisseurs et prestataires des services de l’État.

Présidentielle: Macky Sall remporte largement l’Arrondissement Tattaguine

L’Arrondissement de Tattaguine est tombé dans l’escarcelle du candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, Macky Sall qui a remporté ses trois communes lors du scrutin présidentiel de dimanche, avec un pourcentage des voix de 76%.L’arrondissement Tattaguine situé à 25 kilomètres de Fatick, fief du candidat sortant Macky Sall, compte en effet trois communes : Tattaguine, comme chef-lieu de de la Sous-Préfecture, une commune qui compte 2491 électeurs, Diouroup (9874 électeurs) et Diarrère (11777 électeurs), soit un total de 34142 électeurs. Cinquante deux centres de vote sont répartis dans les trois communes pour 84 bureaux de vote.

Après dépouillement, le candidat Macky Sall est arrivé en tête dans les trois communes de l’Arrondissement avec un total de 15523 voix, suivi du natif du terroir, El Hadj Issa Sall avec 2323 voix. Le candidat Ousmane Sonko arrive en troisième position avec 1602 voix devant Idrissa Seck qui totalise 963 voix, alors que Madické Niang est dernier avec un total de 137 voix.

Le candidat Issa Sall qui a voté à l’école Primaire El Hadj Moustapha Sarr a remporté néanmoins son bureau de vote et son centre de vote devant le candidat Macky Sall. Ce qui constitue un petit lot de consolation pour le candidat de la coalition du PUR 100 qui n’a pu éviter sa déroute dans les autres communes devant Macky Sall, qui gagne avec un pourcentage de 76%. A Diarrere, où vote la responsable des jeunes de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), Thèrèse Faye, directrice de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tous petits, Macky Sall a gagné avec un taux de 82%, s’adjugeant ainsi l’écrasante majorité des suffrages exprimés.

Tattaguine, un Arrondissement régulièrement gagné par le candidat Macky Sall depuis son accession au pouvoir en 2012, est rattaché au département de Fatick.

 

 

Côte d’Ivoire: hausse de 7,2% des tarifications des services mobile money

Une augmentation de 7,2% des tarifications de l’ensemble des services mobile money en Côte d’Ivoire est entrée en vigueur ce lundi 25 février 2019, a appris APA auprès des opérateurs du secteur.La modification tarifaire porte sur les offres de base, notamment le retrait d’argent, le transfert d’argent vers les abonnés du même réseau, le transfert vers les autres réseaux, le transfert international et les services auprès des partenaires. 

Selon une note d’un opérateur de téléphonie mobile, « l’annexe fiscale 2019 impose aux opérateurs de Mobile Money une taxe de 7,2% sur leur chiffre d’affaire », ce qui motive ce présent «réajustement » de tarifs sur leurs services.

L’activité de transfert d’argent connaît un essor en Côte d’Ivoire. Partout dans le pays, les entreprises de transfert de fonds et leurs intermédiaires offrent aux populations des services de transfert d’argent via leurs plates-formes ou le téléphone mobile. 

Les transferts d’argent génèrent un montant de transactions estimé à plusieurs milliards Fcfa, mais l’imposition demeure encore en deçà du potentiel escompté par l’administration fiscale qui éprouve des difficultés à appréhender le volume réel des transferts d’argent effectué par mobile money.  

Orange, Mtn et Moov sont les trois opérateurs qui se partagent les réseaux de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire avec plus de 30 millions d’abonnés au 30 juin 2017, selon l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI).

La Directrice générale de l’UNESCO en visite de 48h en Côte d’Ivoire

La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay entame, mardi, une visite de 48 heures en Côte d’Ivoire où elle s’entretiendra avec le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.Selon un communiqué de cette organisation onusienne transmis à APA lundi soir, après son entretien avec le Président Alassane Ouattara, Mme Azoulay ira ensuite, en présence notamment de la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Mme Kandia Camara, à la rencontre de femmes commerçantes suivant un programme d’alphabétisation de l’UNESCO par le numérique.

Lancé en 2017, ce projet a d’ores et déjà atteint deux groupes de 260 femmes sur deux marchés d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Puis, ajoute le communiqué, « elle se rendra en présence du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandama, sur le site du Patrimoine mondial Ville historique de Grand Bassam, inscrit depuis 2012 ».

Première capitale de Côte d’Ivoire, « la ville balnéaire est un exemple urbain colonial de la fin du XIXe siècle, qui fait face aujourd’hui à de nouveaux enjeux liés au changement climatique », souligne l’UNESCO.

Au cours de son séjour ivoirien qui s’achèvera mercredi, la patronne de l’UNESCO visitera également les archives de la Fondation Amadou Hampâté Bâ qui dispose notamment d’une vaste collection de plus de 3000 ouvrages rares, ainsi que des dizaines de milliers de manuscrits sur les traditions orales africaines.

« L’enjeu est ici de préserver, de restaurer et de valoriser ces manuscrits en raison de leur fragilité, notamment par un travail de numérisation », explique encore le texte, ajoutant que « cette démarche vient marquer l’importance que l’UNESCO accorde à la préservation du patrimoine documentaire ».

Née en 1972, Audrey Azoulay a été ministre de la Culture et de la Communication de la France de février 2016 à mai 2017. Elle est la 11è Directrice générale de l’UNESCO et la deuxième femme à occuper ce poste.

Présidentielle sénégalaise : les résultats provisoires connus jeudi ou vendredi

La Commission nationale de recensement des votes commence, ce lundi, la compilation des résultats du scrutin présidentiel du 24 février 2019, a annoncé son président, le juge Demba Kandji, soulignant que les « résultats provisoires seront proclamés jeudi ou vendredi prochains au plus tard ».« Jeudi ou vendredi au plus tard, il y aura la proclamation des résultats provisoires par la Commission nationale de recensement des votes. Le travail de la commission commence ce lundi. Nous avons déjà les procès-verbaux (PV) des Commissions électorales départementales autonomes (CEDA) de Saint-Louis (nord), Gossas (centre), Guédiawaye (banlieue dakaroise), Malem Hodar (centre), Birkelane (centre), Bambey (centre) et Koungheul (centre) », a indiqué le juge Kandji au cours d’un point de presse.

Il a souligné que tout au long de la soirée, les autres CEDA vont finir la compilation des résultats et envoyer les PV à la Commission nationale de recensement des votes, composée de trois juges et de deux représentants (titulaire et suppléant) de chaque candidat.

Ce faisant, Demba Kandji a invité les observateurs nationaux et internationaux et la presse à s’associer au processus de recensement des votes par la Commission. « D’habitude, on n’invitait la presse qu’à la proclamation des résultats, mais cette fois-ci on a voulu innover en l’associant dès le départ. Vous êtes des témoins privilégiés. Les seuls documents sur lesquels nous travaillons sont reçus des 45 CEDA. Ils sont mis à la disposition de tous les membres de la Commission nationale de recensement des votes, seule habileté à redresser les erreurs ou annuler des résultats », a-t-il dit.

Interrogé sur la proclamation des résultats par les hommes politiques, il a affirmé qu’ils sont « dans leur rôle, moi je suis dans le mien. Ce sont des politiques ».

Mais « personne n’a le droit de proclamer des résultats à part la commission pour les résultats provisoires et le Conseil constitutionnel pour ceux définitifs », a précisé Demba Kandji.

Dimanche dernier, 6 683 043 électeurs étaient appelés aux urnes pour départager les cinq candidats à la présidentielle sénégalaise 2019, dont le président sortant, Macky Sall.

Dans la soirée, le Premier ministre, coordonnateur du pôle programme du candidat Macky Sall a annoncé la victoire de ce dernier avec au moins 57% des suffrages, là où l’opposition a, dans une sortie faite une heure auparavant, a réclamé un second tour.

Le président du Sénat nigérian perd son siège

Le président du Sénat nigérian, Bukola Saraki du parti démocratique populaire (PDP) n’a pas été réélu au Sénat, à l’issue des élections de samedi dernier.Saraki a perdu contre le Dr. Yahaya Oloriegbe du All Progressives Congress (APC) dans l’État de Kwara.

Selon le Directeur du scrutin du district sénatorial, le professeur Olatunbosun Owoyomi, de l’Université d’Ilorin, a obtenu un total de 123 808 voix contre le Président du Sénat, qui a obtenu 68 994 voix dans les quatre gouvernements locaux du district sénatorial central de l’État de Kwara.

M. Saraki a été gouverneur de l’État de Kwara pendant huit ans (2003-2011) avant d’être élu sénateur.

Il est devenu président du Sénat en 2015.

Vingt sept industries recensées en Guinée (ministre)

Au total, 27 industries évoluant dans divers secteurs ont été recensées en 2018 en Guinée, a annoncé, lundi à Conakry, le ministre de l’Industrie et des PME, Tibou Camara.Faisant le bilan de son département ministériel à la presse, le ministre Camara a expliqué que parmi les industries recensées, il y a neuf qui s’activent dans le secteur métallique, cinq dans la cimenterie, trois dans  la minoterie, six dans le plastique.

Il a indiqué que cet essor des industries en Guinée a été rendu possible grâce à l’élaboration et à l’adoption du nouveau Code des investissements et de ses textes d’application, mais aussi par l’élaboration et l’adoption de stratégies sectorielles.

Des syndicalistes portent plainte contre le président de l’Université Houphouët-Boigny

Des enseignants ont annoncé, lundi à Abidjan, le dépôt d’une plainte contre le Président de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Abou Karamoko, pour «diffamation, appels à la bastonnade et confiscation de dossiers ».Selon le Pr Roger Langui, Porte-parole du Syndicat Libre des Enseignants-Chercheurs, (SYLEC),  cette plainte contre le Pr Abou Karamoko « sera déposée auprès du procureur de la République ».

«Il (Abou Karamoko)  accuse notre corporation de fraude sur les heures complémentaires. Les enseignants ne sont pas  des administratifs, ils ne peuvent de ce fait contrôler, ni réguler les inscriptions », a réfuté  Pr Roger Langui.

Le porte-parole du SYLEC  qui s’associe à la lutte de tous les autres syndicats comme  le Collectif des enseignants-chercheurs (CODEC), le Syndicat national de la recherche et de l’enseignement supérieur (SYNARES), la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), accuse le Président de l’Université d’avoir appelé « les étudiants à passer à tabac les enseignants-chercheurs ».

Par ailleurs, les syndicalistes reprochent à M. Karamako de refuser de  parapher les dossiers de candidatures de certains membres de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), principal syndicat dont deux responsables ont été arrêtés parmi lesquels le Secrétaire général, Johnson Kouassi.

L’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université publique du pays, est paralysé depuis plus d’un mois du fait d’une grève des enseignants chercheurs de la CNEC. Une autre grève d’enseignants dans le primaire et le secondaire perturbent depuis plus de trois semaines le système éducatif ivoirien.

Guinée : Tokyo finance la construction et la rénovation de deux établissements

Le Japon a mis à la disposition de la Guinée une enveloppe de 261 152 dollars, environ 2 260 000 000 GNF, destinée à la construction d’un lycée et d’un collège.L’accord dans ce sens a eu lieu au terme de deux conventions signées lundi à Conakry par la chargée d’affaires de l’ambassade du Japon, Yuko Hotta, le président de l’ONG Force naturelle, Ousmane Karamako Camara et le coordonnateur régional de l’ONG Club des amis du monde.

Divisée en deux, l’enveloppe réserve sa première partie, estimée à 173 297 dollars (1 500 000 000 GNF), à la construction d’un bâtiment de 9 salles de classe, d’un bureau avec mobilier ainsi que de trois latrines dans l’enceinte du collège Manéah, situé dans la préfecture de Coyah.

D’un montant de 87 855 dollars (environ 760 000 000 GNF), la deuxième partie de l’enveloppe permettra la rénovation du collège Niger dans la préfecture de Faranah. Il s’agit d’un ancien bâtiment dont les 7 salles seront rénovées, puis dotées de mobilier et de 4 latrines.

Jusqu’ici, le Japon a financé la construction en Guinée de plus de 1000 salles de classe.

Ouverture à Abidjan d’une réunion régionale pour produire un guide de dimensionnement des chaussées

Une réunion régionale regroupant une vingtaine d’experts de l’Association mondiale de la route (AIPCR) et du comité national de la Côte d’Ivoire pour l’association mondiale de la route (AGEPAR) s’est ouverte, lundi à Abidjan, pour réfléchir sur la production de catalogues et guides de dimensionnement des chaussées dans les pays francophones d’Afrique subsaharienne, a constaté APA sur place.Ce groupe de travail a notamment pour objectif, de produire un document méthodologique destiné aux administrations routières des pays francophones d’Afrique subsaharienne qui envisagent de se doter d’un catalogue et d’un guide national de dimensionnement des chaussées.

 « Cette réunion s’inscrit dans une démarche à caractère régional de productions de documents méthodologiques qui définiraient l’approche que les différents pays pourraient suivre pour établir leur propre document de dimensionnement des chaussées », a expliqué à la presse, Jean-François Corté, ingénieur des ponts et chaussées,  ancien secrétaire général de l’association mondiale de la route (AIPCR) et animateur principal de ce groupe de réflexions.

Selon lui, «il est apparu nécessaire de faire évoluer les documents qui existent déjà en la matière compte tenu de l’accroissement fort du trafic routier et de l’épuisement de certaines ressources en matériaux».

Insistant sur le bien-fondé de cette rencontre, M. Corté a souligné la nécessité de faire évoluer les anciens guides de dimensionnement des chaussées en tenant compte des progrès technologiques enregistrés ces dernières décennies.

«Il faut faire évoluer les capacités des laboratoires d’études. L’association mondiale de la route est là pour faciliter les réflexions entre les pays et favoriser le partage d’expérience », a fait  savoir l’ingénieur des ponts et chaussées.

Le document qui sera obtenu au terme de cette réunion d’experts AIPCR-AGEPAR va être présenté lors du congrès mondial de la route d’octobre 2019 à Abu-Dhabi (Emirats Arabes Unis).

L’association mondiale de la route (AIPCR) rassemble les administrations routières de 122 pays dans le monde dont la Côte d’Ivoire.

L’AIPCR a plusieurs missions dont celle d’être pour tous ses membres, un forum international de pointe pour l’analyse et la discussion de toute la gamme des questions relatives à la route et au transport routier.

Macky Sall remporte l’élection présidentielle sénégalaise en Côte d’Ivoire

Le chef de l’Etat sénégalais sortant Macky Sall, parrainé par la coalition «Benno Bokk Yaakaar» (BBY, majorité présidentielle) a eu la faveur de ses compatriotes en Côte d’Ivoire avec 6 833 voix contre 2 645 pour Idrissa Seck, a appris APA lundi de source officielle.Selon les résultats officiels contenus dans un document  de la représentation diplomatique dont APA a reçu copie, à ce scrutin du 24 février, « sur 20 606 inscrits sur la liste, quelque 10 898 électeurs ont pris part au vote qui s’est déroulé à Abidjan et dans plusieurs ville du pays » dans 72 bureaux de vote.

Ainsi le chef de l’Etat sénégalais sortant Macky Sall est arrivé en tête avec 6 833 voix contre  2 645 pour l’opposant Idrissa Seck.

Ousmane Sonko (coalition Sonko Président) a quant à lui obtenu  1078 voix, suivi par El Hadj  Sall avec 202 voix. Le candidat  Madické Niang s’en est sorti avec 48 voix.

Ce sont au total 6 683 043 Sénégalais qui sont inscrits sur la liste électorale.  Ils ont accompli leur devoir civique dans  les 15 397 bureaux de vote ouverts au Sénégal et à l’étranger pour élire leur président parmi ces cinq candidats. Pour cette présidentielle, 746 bureaux de vote ont été ouverts pour les Sénégalais de la diaspora.

Sénégal : hausse des actifs extérieurs des banques.

Les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts du Sénégal ont enregistré une augmentation de 418,40 milliards FCFA (environ 711,280 millions de dollars) en novembre 2018 comparés à la même période de l’année 2017, a appris lundi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Ces actifs sont passés de 1303,40 milliards FCFA en octobre 2017 à 1721,80 milliards FCFA un an plus tard, soit une progression de 32,1% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Cette hausse est occasionnée à la fois par les banques primaires et la BCEAO.

Les banques primaires ont vu leur position progresser de 35,3% à 548 milliards FCFA. Quant à la position de la BCEAO, elle a évolué de 30,6% à 1173,80 milliards FCFA.

Comparés au mois d’octobre où ils se situaient à 1814,50 milliards FCFA, on note une régression de 92,70 milliards FCFA et 5,1% en valeur relative de ces actifs extérieurs nets. Cette situation est imputable à la BCEAO dont la position extérieure nette s’est dégradée de 6,6%.

Les banques primaires ont également contribué à cette dégradation avec un repli de 1,8%.