Mali : deux présumés terroristes tués près de Bamako

Une attaque à la voiture piégée a visé dans la nuit de samedi à dimanche le camp militaire et le poste de contrôle de Koulikoro, une ville située à 60 km au nord de Bamako, a annoncé dimanche le ministère de la Sécurité, soulignant que deux terroristes ont été tués lors de l’attaque.L’attaque a eu lieu peu avant 4h du matin et selon le ministère de la Sécurité, « deux présumés terroristes ont été tués. Deux militaires maliens ont été blessés ainsi qu’un civil ».

C’est la première fois qu’une attaque se produit à Koulikoro qui est une des principales régions militaires du Mali. Koulikoro abrite la mission de formation militaire de l’Union Européenne (EUTM) qui a formé beaucoup de contingents de l’armée malienne.

A Abidjan, les Sénégalais mobilisés pour élire leur nouveau chef d’État

Les ressortissants sénégalais à Abidjan étaient mobilisés dimanche pour élire leur nouveau chef d’Etat parmi les cinq candidats en lice dont le président sortant Macky Sall qui brigue un second mandat à la tête du pays.Dès 8 heures, des Sénégalais étaient déjà présents devant les bureaux de vote, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Bagui Aliou, un homme résident en Côte d’Ivoire depuis près de 20 ans, a voté très tôt pour regagner ses affaires au port, où il affirme se débrouiller. 

« Je veux que les élections se passent bien, sans incident et que le meilleur gagne », lance Bagui qui se presse d’emprunter un taxi pour ne pas rater d’opportunité sur son lieu d’activité. Pour lui, « celui qui a gagné, il est là pour tous les Sénégalais » et « que le meilleur gagne ».

A ses côtés, son ami de fortune, Cheick Oumar Gueye, souhaite que « les élections se déroulent dans de bonnes conditions, de façon transparente et surtout que celui qui gagne puisse développer le Sénégal » plus que sa stature actuelle.  

Ces joutes électorales semblent vraiment particulières. Keba Dabo, 63 ans, qui n’a jamais pris part à une élection présidentielle dans son pays depuis l’indépendance du Sénégal, veut porter à la magistrature suprême un leader qui incarne une figure politique dans son pays.  

 « C’est la première fois depuis 1960 que je vais voter, je n’ai jamais voté depuis que je suis né, c’est la première fois pour moi, parce que j’ai supporté Mamadou Dia, quelqu’un qui était le moteur du Sénégal mais accusé d’un coup d’État après un mensonge, il a été écroué », raconte-t-il.

Sous l’ère de Léopold Sedar Senghor, dit-t-il, « on l’a mis en prison et on a gâté sa vie. Et moi, j’attendais quelqu’un qui va me parler de Mamadou Dia, parce que je dis que celui-là, il peut raviver le Sénégal et c’est Sonko Ousmane ».

Au cours de sa campagne, « il (Ousmane Sonko) a parlé de Mamadou Dia, et je me suis dit que celui-là peut faire l’affaire, parce que c’est Dia qui pouvait élever le Sénégal mais on l’a mis en prison par des mensonges qui ne sont pas fondés », laisse-t-il entendre.     

Moussa Sow Alassane, un commerçant de plus de la trentaine, né en Côte d’Ivoire, se dit heureux d’avoir accompli son devoir citoyen. Macky Sall, temoigne-t-il, a « bien travaillé », c’est pourquoi il lui porte « confiance ». Il veut « qu’il gagne cette élection pour pouvoir continuer » ses actions.  

A l’École primaire publique de Marcory Biaka Boda, dans le Sud d’Abidjan, « tout se passe normalement et sans problème », rapporte Aïdara Seye, le président des Sénégalais de Marcory et chef de centre de vote de la commune, où l’on dénombre trois bureaux de vote. 

« Nous demandons à Allah de nous assister pour que le scrutin se déroule dans la sérénité tout le long de la journée, et que par finir, dans la fraternité le meilleur gagne », souhaite M. Seye, qui se félicite que tous les centres sous sa coupole aient été pourvus de matériel électoral. 

« Il n’y a rien qui manque, les bulletins de vote sont là et tout le matériel est au complet », renchérit-t-il, avant de relever que « les candidats sont représentés sauf Madické Niang et dans deux bureaux où il n’y a pas de représentants de Idrissa Seck ».  

L’ancien Premier ministre de Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, brigue pour la troisième fois la magistrature suprême. Ce leader de la coalition IDY 2019, s’était rallié à Macky Sall au second tour de l’élection présidentielle de 2012. 

Macky Sall, élu depuis mars 2012, devra affronter l’avocat Madické Niang (65 ans, Coalition Madické 2019), l’universitaire El Hadj Issa Sall (63 ans, Parti de l’unité et du rassemblement), l’inspecteur des impôts Ousmane Sonko (44 ans, Coalition Sonko président) et Idrissa Seck.  

Ouverts à 8h00 GMT  (heure locale), les bureaux de vote en Côte d’Ivoire devraient être fermés à 18h,  heure de clôture du scrutin, selon une note des autorités sénégalaises. 

Ils sont quelque 20 606 ressortissants sénégalais  de Côte d’Ivoire à prendre part à ce scrutin dans 69 bureaux de vote répartis dans 48 localités ivoiriennes. L’Ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire après avoir accompli son vote au Consulat, a invité ses compatriotes à voter dans le calme.

Ce sont au total 6 683 043 Sénégalais qui sont inscrits sur la liste  électorale.  Ils accompliront leur devoir civique dans  les 15 397  bureaux de vote ouverts dans le pays et à l’étranger pour élire leur  président parmi ces cinq candidats. Pour cette présidentielle, 746  bureaux de vote ont été ouverts à l’intention des Sénégalais de la  diaspora.

Présidentielle sénégalaise : Madické Niang a voté à Daarou Marnane

Madické Niang, candidat de la coalition Madické 2019, a voté dimanche à Daarou Marnane (Touba, centre) pour le scrutin présidentiel du 24 février, a constaté APA.Me Niang a accompli son devoir civique notamment dans le bureau numéro 74 du centre de vote Daarou Marnane, où il est arrivé à 11h 44. Il a tenu à faire la queue comme tous les autres citoyens « parce que, a-t-il, je veux que les Sénégalais sachent qu’une fois à la tête du pays, je mettrai tout le monde sur le même pied ».

 Avant d’arriver à son lieu de vote, Madické est parti se recueillir au cimetière où reposent ses parents et a effectué une visite de courtoisie chez son guide spirituel, Serigne Massamba.

Après avoir voté, Madické Niang a pris la route en direction de Dakar d’où il compte suivre le déroulement du scrutin.

Présidentielle sénégalaise: 20 606 Sénégalais de Côte d’Ivoire votent dans 48 localités ivoiriennes

Quelque 20 606 ressortissants sénégalais ont commencé à voter, dimanche matin, dans 69 bureaux de vote répartis dans 48 localités ivoiriennes dans le cadre de la présidentielle sénégalaises, a constaté APA sur place.Selon des sources consulaires  interrogées par APA, «20 606 ressortissants  inscrits sur la liste électorale voteront  dans 48 localités à travers 69 bureaux de vote» en Côte d’Ivoire. L’Ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire après avoir accompli son vote, a invité ses compatriotes à voter dans le calme.

«Nous sommes à la 11ème élection. Les élections se sont toujours déroulées correctement et de manière démocratique », a fait remarquer Abdou Lahad Sourang, rencontré dans les locaux du Consulat du Sénégal à Abidjan qui abritent deux bureaux de vote.

« Qu’ils viennent, qu’ils votent  et qu’ils attendent les résultats », a  lancé le diplomate à l’endroit des électeurs. M. Sourang a rappelé  que  « le Sénégal est un pays démocratique où les gens ont toujours voté  correctement, où les résultats sortent en moins de 24 heures ».

Outre le chef de l’Etat sortant Macky Sall, parrainé par la coalition « Benno Bokk Yaakaar » (BBY, majorité présidentielle), quatre opposants prennent part à cette présidentielle sénégalaise. Il s’agit de El Hadj Issa Sall (Parti de l’unité et du rassemblement, PUR), Idrissa Seck (coalition Idy 2019), Madické Niang (coalition Madické 2019) et Ousmane Sonko (coalition Sonko 2019).

Ce sont au total 6 683 043 Sénégalais qui sont inscrits sur la liste électorale.  Ils accompliront leur devoir civique dans  les 15 397 bureaux de vote ouverts dans le pays et à l’étranger pour élire leur président parmi ces cinq candidats. Pour cette présidentielle, 746 bureaux de vote ont été ouverts à l’intention des Sénégalais de la diaspora.

Présidentielle sénégalaise: 2981 électeurs votent en Guinée

Au total, 2981 Sénégalais résidant en Guinée et répartis dans 11 bureaux de vote sont appelés aux urnes, dimanche, pour l’élection présidentielle du 24 février 2019.« A Conakry, il y a 5 bureaux de vote. A l’intérieur du pays, il y a 6 bureaux de vote, notamment à Kindia, Fria, Kamsar, Labé, Kankan et Banankoro. Au total, il y a 2981 électeurs inscrits sur les listes », a expliqué à APA le président de la Délégation extérieure de la commission électorale nationale autonome (DECENA) en Guinée, Doudou Bangoura.

Depuis 08 heures, les électeurs massivement mobilisés, font la queue devant les bureaux de vote pour départager les cinq candidats.

Pour cette présidentielle, le nombre total de lieux de vote est de 6919 et le nombre total d’électeurs est de 6.683.043 (6.373.451 à l’intérieur et 306.592 à l’extérieur). Les bulletins imprimés sont au nombre de 40.100.000, soit 8.020.000 par candidat.

Présidentielle sénégalaise : des foules d’électeurs à Touba (centre)

Les habitants de la cité religieuse de Touba (centre) se sont massivement déplacés, dimanche, pour accomplir leur devoir civique pour l’élection présidentielle du 24 février 2019, a constaté APA.Des électeurs de tout âge ont pris d’assaut les bureaux de vote dès leur ouverture à 8h. Et actuellement, on observe de longs rangs devant les bureaux de vote, certains électeurs étant assis à même le sol et décidés de voter avant de quitter les lieux. « C’est une affluence record », selon un conducteur de taxi qui a souhaité garder l’anonymat.

Un important dispositif sécuritaire veille au bon déroulement du scrutin. Seuls les citoyens munis de cartes électeur sont autorisés à pénétrer dans les bureaux de vote. Et une fois le vote accompli, ils sont priés de déserter les lieux.

Aucun incident n’a pour le moment été noté dans cette ville où des bureaux de vote avaient été saccagés lors des législatives de 2017.

Pour cette présidentielle, le nombre total de lieux de vote est de 6919 et le nombre total d’électeurs est de 6.683.043 (6.373.451 à l’intérieur et 306.592 à l’extérieur). Les bulletins imprimés sont au nombre de 40.100.000, soit 8.020.000 par candidat.

Présidentielle sénégalaise : Sonko veut un vainqueur incontestable

Ousmane Sonko, candidat de la coalition « Sonko 2019 », s’est dit « très content » d’avoir voté ce dimanche à Ziguinchor dans le cadre du premier tour de la présidentielle, soulignant qu’il prie pour que le calme qui prévaut se poursuive et qu’à l’issue du scrutin il y ait un « vainqueur dans les conditions les plus acceptables ».« Nous sommes très contents et nous remercions une fois de plus le bon Dieu qui nous a aussi permis d’être parmi les cinq candidats à cette élection présidentielle de 2019 et de sacrifier à ce devoir citoyen », a notamment dit Ousmane Sonko, dans une déclaration à la presse peu après avoir voté à l’école des « Filles », située au quartier des HLM Néma à Ziguinchor.

Tout en ayant une pensée pieuse pour les morts et les blessés enregistrés durant les 21 jours de la campagne électorale (3 au 22 mars), Sonko a affirmé qu’il « prie pour que cette élection se passe dans les conditions d’apaisement, de paix et qu’au soir de celle-ci (l’élection présidentielle) et jusqu’à la proclamation des résultats définitifs qu’il y ait la paix au Sénégal ».

« Je prie aussi pour que cette élection se passe de manière transparente et qu’un vainqueur en sorte dans les conditions les plus acceptables », a conclu Ousmane Sonko, leader de la Platerforme des Sénégalais pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef).

Présidentielle sénégalaise : « maintenant, la parole revient au peuple » (Idrissa Seck)

Idrissa Seck, candidat à la présidentielle, après avoir voté ce dimanche à l’école d’application Malick Kaïré Diaw, dans la commune de Thiès ouest, a soutenu qu’il appartient désormais au peuple sénégalais d’ « exprimer librement » son choix pour élire celui qui va présider aux destinées du pays durant les cinq prochaines années.« Maintenant, la parole revient au peuple souverain. Mes prières et mes souhaits sont que le scrutin se déroule dans le calme, la sérénité, la tranquillité et que le profond désir de changement, exprimé par les populations à travers cette campagne électorale, ne puisse connaître aucune entrave et qu’on laisse cette population s’exprimer sans aucune tentative de manipulation du résultat qui sortira des urnes et face auquel, nous devrons tous nous incliner », a notamment déclaré Idrissa Seck.

Le candidat de la Coalition « Idy 2019 », au-delà de l’adversité politique, a tenu un discours fédérateur en affirmant que « le peuple sénégalais est pluriel mais doit rester uni. Il est pluriel dans ses confessions, dans ses confréries, dans ses ethnies, dans ses opinions politiques mais nous avons toujours eu le génie d’organiser notre unité et notre cohésion nationale ».

En outre, le chef de file du parti Rewmi (le pays en langue wolof) a souhaité à tous les Sénégalais « un excellent scrutin de paix ». A en croire M. Seck, « cette élection est décisive pour l’avenir de notre pays et le gagnant devra abréger les souffrances de la population, abandonner les dépenses de prestige et se mettre résolument au service du peuple ». Concluant son propos, l’ancien Premier ministre du président Abdoulaye Wade a dit espérer que « le président sortant, à son réveil après sa sieste, sorte tranquillement ».

Arrivé à 10 heures à l’école d’application Malick Kaïré Diaw, Idrissa Seck a accompli son devoir civique au bureau 4 où sont inscrits 599 électeurs. Le président du Conseil départemental de Thiès a été accueilli par de nombreux militants et sympathisants qui lui ont offert un bain de foule.

L’école d’application Malick Kaïré Diaw de la commune de Thiès ouest compte 9 bureaux de vote où sont dénombrés 4892 électeurs. Les portes de l’établissement scolaire ont été ouvertes par les forces de l’ordre à 7 heures 55mn. A  8 heures précises, les électeurs ont commencé à voter sans problème et ensuite vaquer à leurs occupations.

Pour cette présidentielle, le nombre total de lieux de vote est de 6919 et le nombre total d’électeurs est de 6.683.043 (6.373.451 à l’intérieur et 306.592 à l’extérieur). Les bulletins imprimés sont au nombre de 40.100.000, soit 8.020.000 par candidat.

Présidentielle sénégalaise : forte affluence des électeurs à Dakar

Dans les centres de vote dakarois visités, dimanche matin par APA, une forte affluence des électeurs est notée pour le scrutin présidentiel du 24 février 2019.C’est le cas au Lycée Ngalandou Diouf du quartier Mermoz qui abrite plusieurs bureaux de vote. Ici, de de longues queues sont visibles devant les bureaux de vote. Parmi les électeurs venus accomplir leur devoir civique, il y a François Mbar Ndiaye qui confie : « Je suis venu tôt pour voter tranquillement et vaquer à mes occupations ».

Du côté de l’organisation, le vote se passe normalement, selon Fatou Sané, présidente du bureau de vote numéro 12 du Centre de vote El Hadji Mbaye Diop. « Le vote se passe bien. Aucun problème n’a été noté. Le matériel est électoral est disponible et le vote a débuté depuis 8h15 », confie Mme Sané.

Présidentielle sénégalaise : Macky Sall a voté

Le président sortant du Sénégal, Macky Sall a accompli, dimanche matin, son devoir civique en votant au centre Thierno Mamadou Sall de Fatick, sa ville natale.Arrivé peu après 9h au centre de vote, Macky Sall, tout de blanc vêtu, est accompagné de son épouse Marième Faye et de son ministre des Sports, Matar Ba, habillés des mêmes couleurs que lui.

Attendu vers 11h, comme il a l’habitude de le faire après être parti au cimetière pour se recueillir sur les tombes de ses parents, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, ensemble pour un même espoir) est venu un peu plus tôt, accueilli par des militants et sympathisants qui croient à la victoire finale.

Il est attendu présentement au cours de l’école où il doit s’exprimer devant la presse.

Présidentielle : « le Sénégal sera le seul vainqueur » (Macky Sall)

Le président sortant, Macky Sall a, dans une brève déclaration faite dimanche matin, salué « la maturité du peuple sénégalais » et son « engagement envers la République », espérant qu’au terme du premier tour qui se déroule cette journée « le Sénégal sera le seul vainqueur ». »J’espère qu’au terme de cette journée, le Sénégal sera le seul vainqueur. Et le président qui sera choisi sera au service de tous les Sénégalais », a déclaré Macky Sall, en moins de trois minutes, au centre de vote du CEM Thierno Mamadou Sall de Fatick où il a voté au bureau 3.

Accompagné de son épouse Marième Faye et de son ministre des Sports Matar Ba, également maire de Fatick, Macky Sall était tout de blanc vêtu, comme ses deux proches, à son arrivée peu après 9h.

Il est reparti juste après avec sa délégation, escortée par la garde rapprochée.

Pour cette présidentielle, le nombre total de lieux de vote est de 6919 et le nombre total d’électeurs est de 6.683.043 (6.373.451 à l’intérieur et 306.592 à l’extérieur). Les bulletins imprimés sont au nombre de 40.100.000, soit 8.020.000 par candidat.

Présidentielle sénégalaise : début du vote dans le calme à Ziguinchor (sud)

Les opérations de vote ont démarré dans le calme, dimanche matin, à Ziguinchor pour le premier tour de l’élection présidentielle sénégalaise, a constaté APA.Les bureaux de vote ont ouvert à 07 heures et le vote a débuté dès 8 heures, conformément au Code électoral.

A l’école des Filles située dans le quartier des HLM Néma, lieu de vote du candidat Ousmane Sonko, candidat de la coalition Sonko président, aucun problème n’a été noté. Plusieurs électeurs sont présents dans ce centre et continuent d’accomplir leur devoir civique,  sous les yeux des forces de sécurité. Ce sont les personnes âgées qui sont les plus visibles dans ce centre, où doit également voter Benoit le ministre Sambou (majorité présidentielle).

Au total, 283 435 électeurs sont inscrits à Ziguinchor (sud) pour la présidentielle 2019.

Ces électeurs sont répartis dans 674 bureaux de vote et 308 lieux de vote. C’est le département de Bignona qui rafle la mise avec 128 529 électeurs répartis dans 334 bureaux de vote et 190 lieux de vote.

Ziguinchor suit le peloton avec 125 154 électeurs qui vont accomplir leur devoir civique dans 264 bureaux et 71 lieux de vote. Le département d’Oussouye boucle la boucle avec 29 752 électeurs affectés dans 76 bureaux de vote et 47 lieux de vote.

La carte électorale de la région de Ziguinchor a grandi de trois nouveaux lieux de vote qui ont été mis en place: Castors, Goumel et Diabir.

La présidentielle sénégalaise en chiffres

Le nombre de bureaux de vote (BV) appelés à accueillir les citoyens sénégalais pour le premier tour de la présidentielle de ce dimanche s’élève au total à 15.397.Il y a dans le détail 14.651 bureaux qui seront ouverts sur l’ensemble du territoire national et 746 bureaux dédiés aux Sénégalais de l’extérieur.

Le nombre total de lieux de vote est de 6919 et le nombre total d’électeurs est de 6.683.043 (6.373.451 à l’intérieur et 306.592 à l’extérieur). Les bulletins imprimés sont au nombre de 40.100.000, soit 8.020.000 par candidat.

Trois membres de l’Administration siègeront dans chaque bureau de vote, soit un total de 46.191. La commission électorale nationale autonome (Cena) a, quant à elle, désigné 15.397 contrôleurs (un par BV), là où 76.985 mandataires représenteront les candidats dans tous les bureaux, soit un représentant par candidat et par bureau de vote.

Sénégal : démarrage du vote pour la présidentielle

Le scrutin pour le premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal a démarré ce dimanche à 8h locales (GMT) dans plusieurs bureaux de vote de Dakar, ont constaté les différents reporters de APA dans la capitale sénégalaise.Ainsi, jusqu’à 18h, moment de fermeture officielle des bureaux de vote, les 6.683.043 Sénégalais inscrits sur les listes électorales vont s’acquitter de leur droit civique pour départager les cinq candidats qui briguent leurs suffrages.

Candidat à un second mandat, le président sortant, Macky Sall, qui se présente sous la bannière de la coalition « Benno Bokk Yaakaar » (BBY, majorité présidentielle) fait face à quatre opposants : El Hadj Issa Sall (Parti de l’unité et du rassemblement, Pur), Idrissa Seck (coalition Idy 2019), Madické Niang (coalition Madické 2019) et Ousmane Sonko (coalition Sonko 2019).

Dans le détail, les 6.683.043 Sénégalais inscrits sur les listes électorales se répartissent ainsi :  6.373.451 électeurs qui voteront dans le pays et les 306.592 autres électeurs de l’étranger qui accompliront leur droit civique dans leur pays de résidence. Pour ce faire, ceux restés au pays ont à leur disposition 14.651 bureaux de vote contre 746 ouverts à l’intention des Sénégalais de la diaspora.

Le scrutin est surveillé par 5002 observateurs électoraux étrangers et nationaux, émanant de 41 missions d’observation accréditées par le ministère de l’Intérieur.

Ligue 1 ivoirienne de football: FC San-Pédro étrille Moossou FC ( 3-0)

Le FC San-Pédro a étrillé samedi soir ( 3-0) le club de Moossou FC à domicile au Stade Auguste Denise au terme d’un match de la 18è journée de la ligue 1 ivoirienne de football. Pour le compte de cette même journée, l’ASI d’Abengourou et l’AS  Tanda se sont neutralisés ( 1-1), l’Africa sports d’Abidjan et le  Sporting club de Gagnoa se sont également quittés sur le score nul et  vierge de ( 0-0).

Quant aux clubs de  Williamsville Athletic  Club ( WAC) et le Racing Club d’Abidjan, ils ont respectivement dominés  Bouaké FC (2-0) et l’USC Bassam ( 1-0). La 18ème journée de cette  compétition se poursuit dimanche avec les confrontations Afad-Asec  Mimosas au Stade Robert Champroux de Marcory ( Sud d’Abidjan) et Lys  FC-SOA au stade Biaka Boda de Gagnoa ( Centre-ouest).

Classement provisoire Ligue 1 ( 18ème journée)

1er- SOA: 38 pts+12 ( -1 match)

2è- FC San-Pédro: 33 pts+11

3è- Racing Club d’Abidjan: 32 pts+10

4è- Bouaké FC: 28 pts+3

5è- Afad: 25 pts +1 ( -1 match)

6è- Asec: 24 pts+1 ( -1 match)

7è- Sc Gagnoa: 24 pts+1 ( -1 match)

8è-Africa sports : 24 pts-5

9è- As Tanda : 22 pts-1

10è- Usc Bassam: 21 pts-1

11è- Abengourou:  20 pts-3

12è- WAC: 19 pts+0

13è- Lys FC: 18 pts-2  ( -1 match)

14è- Moossou FC : 18 pts-22

Présidentielle sénégalaise : la suprématie de Macky Sall à l’épreuve dans sa ville natale

Macky Sall, né en 1961, candidat à sa propre succession pour la présidentielle de 2019, va voter demain dimanche 24 février, jour du premier tour, au centre du CEM Thierno Mamadou Sall de Fatick (centre-ouest), sa région natale où beaucoup d’habitants ont confié samedi à APA qu’ils allaient lui renouveler leur confiance.Aly* (nom d’emprunt), un jeune conducteur de moto Jakarata, moyen de transport le plus prisé dans le centre-ville de Fatick, ne votera pas ce dimanche. A destination de la préfecture de la ville, où de nombreuses personnes étrangères voulant voter demain ici viennent présenter leurs ordres de mission spéciaux pour obtenir le visa du préfet après celui du président de la Commission électorale départementale (Ceda), il nous confie avoir perdu sa carte d’électeur. Mais dans son cœur, l’électeur qu’il aurait été aurait choisi le candidat Macky Sall, un « fils de la ville qui a beaucoup fait pour cette localité ».

C’est la même impression que donne Babou Barry, dit Vieux, qui répond par « ça c’est certain ! » à la question de savoir si sa carte est pour Macky.

Trouvé à la devanture de sa maison, dans le quartier Ndouck, non loin de Peulgha où se trouvent la maison familiale et le lieu de vote de Macky Sall, M. Barry, 69 ans, a bon espoir que le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, ensemble pour un même espoir) « va passer au premier tour » et réalisera un score de « 90% » à Fatick où il jouit d’un « vote affectif ».

« Non seulement, il est un fils de Fatick, mais il a réalisé beaucoup de choses qui plaident pour sa réélection. Rien que le désenclavement au niveau de la région, les routes, les pistes de production, le point de Foundiougne et l’électrification méritent qu’on le réélise », a dit l’agent des douanes à la retraite. 

Il est renforcé dans sa conviction par son épouse Sokhna Ndiémé Faye qui souligne les importants travaux effectués pour approvisionner les usagers de Fatick d’eau douce, un liquide longtemps marqué par une salinité qui teinte à l’ocre les dents des natifs des localités du centre du pays.

Fort de tout cela, Babou Barry a porté son choix sur Macky Sall, indiquant que « ses adversaires ne nous ébranlent pas ». Et parmi ceux-ci, on retrouve plus loin le vieillard  Elhadji Mame Aly Diop et son fils Pape Adama Diop, tous deux électeurs du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) du candidat Issa Sall même si d’autres membres de leur famille vont voter pour  Macky Sall.

Très remonté contre ce dernier pour qui il a pourtant voté en 2012, Elhadji Mame Aly Diop souligne qu’il n’a « bénéficié d’aucun sou de Macky Sall » depuis son élection et ne voit par ailleurs pas de bilan positif réalisé durant son septennat. Et même s’il a fait des réalisations physiques, « le développement humain devait précéder », ajoute Pape Adama Diop.

La région de Fatick compte 322.290 électeurs sur les 6.683.043 personnes du fichier général, là où le département de Fatick a 160.733 électeurs qui vont voter dans 374 bureaux répartis dans 22 centres, renseigne Ibrahima Cissé, président de la Ceda de Fatick. 

Le responsable note par ailleurs que « toutes les conditions sont réunies » pour un bon déroulement du scrutin présidentiel de ce dimanche.

« Toutes les actions prises par le préfet et le sous-préfet du département sont soumises à mon niveau. Quand il nomme le président du bureau de vote, je contresigne. Si éventuellement, je sais que telle personne n’est pas indiquée, je suis libre de le noter et de ne pas apposer ma signature », a indiqué M. Cissé.

Macky Sall, qui a reçu un accueil triomphal à Fatick il y a une semaine, lors d’un meeting de campagne, va tenter de confirmer sa suprématie dans cette ville dont il a longtemps dirigé la mairie.

Pour cette présidentielle, il sera aux prises avec quatre candidats de l’opposition : Issa Sall, natif de la commune de Tattaguine (Fatick), Madické Niang, Idrissa Seck et Ousmane Sonko.

Présidentielle Sénégalaise: Le matériel électoral au complet à Tattaguine (Sous-Préfet)

Le candidat conservateur à la Présidentielle sénégalaise Issa Sall vote dans l’Arrondissement Tattaguine, commune située à 20 kilomètres du département de Fatick, fief, du candidat sortant Macky Sall.A quelques heures du scrutin prévu ce dimanche 24 février 2019, toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement du scrutin l’Arrondissement de Tattaguine. Le sous-préfet de localité Diokel Ngor Ngom a donné des assurances. « Tout le matériel électoral est déjà sur place. Pour l’instant, il n’y pas de manquement au niveau du matériel et des bulletins des candidats. Je peux donner des assurances que l’élection présidentielle se déroulera dans les meilleures dispositions= dans les communes de Tattaguine » a indiqué le sous-préfet.

 

Tattaguine compte en effet trois communes : Tattaguine, comme chef-lieu de commune (12491 électeurs), Dioroupe (9874 électeurs) et Diarrere (11777 électeurs) pour un total de 34142 électeurs. 52 centres de vote sont répartis dans les trois communes pour 84 bureaux de votes.

 

Le candidat Issa Sall qui vote ce dimanche à l’école primaire 1 de Tattaguine devra faire face au rouleau compresseur de Benno Bokk Yakkar dirigé par Macky Sall. Même s’il avait remporté son bureau de vote lors des législatives, le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) avait nettement perdu les dernières élections législatives dans l’arrondissement Tattaguine,situé dans le département de Fatick.

 

Benno Bokk Yakaar avait largement remporté les législatives

 

 En effet, lors des dernières élections législatives, les trois communes de la localité ont été largement remportées par la coalition présidentielle Benno Bokk Yakkar. Le PUR était juste arrivé deuxième dans la commune de Tattaguine avec 28% des suffrages derrière Benno Bokk Yakaar qui avait totalisé 49%. Mais à Diouroup et Diarrere, Benno Bokk Yakaar avaient surclassé ses adversaires respectivement avec des taux de 66 et 72%, là où le PUR de Issa Sall avait juste réalisé un score très faible de 1% dans ces deux communes.

 

L’enjeu pour le candidat Issa Sall sera de gagner dans sa commune Tattaguine, où il a été par le passé président du conseil régional sous la bannière socialiste dans les années 90. Mais, la coalition Benno Bokk Yakaar ne compte pas lui faire cadeau. L’objectif des responsables locaux interrogés est de battre même le candidat Issa Sall dans son bureau de vote ce dimanche.

 

Au niveau de la sous-préfecture, les cartes d’idendités sont en souffrance.  En effet, sur les 3617 cartes électeurs reçus à ce jour par la sous-préfecture, seuls 2037 ont été déjà retirés, alors que 1580 attendent leurs propriétaires. A ce niveau, le sous-préfet Diokel Ngor Ngom explique : « Le taux de couverture dépasse à peine les 50%, les cartes sont disponibles depuis plusieurs semaines. Mais les habitants viennent rarement retirer leurs cartes. A partir de ce samedi à minuit, on va arrêter les distributions. Il n’y aura pas de distribution de cartes d’identités le jour du scrutin en vertu règlement du code électoral » a indiqué le sous-préfet.

 

 

Cinquantenaire du FESPACO : démarrage des festivités

Les festivités du cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO)ont débuté samedi après-midi dans la capitale burkinabè, a constaté APA.La cérémonie officielle d’ouverture de la 26e édition du FESPACO correspondant au cinquantenaire de la biennale, s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités dont le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Prestations d’artistes, allocutions, feux d’artifices, entre autres, ont ponctué la cérémonie qui a était placée sous la haute surveillance des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Prévu jusqu’au 2 mars, le FESPACO 2019 a pour thème : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

Parmi les manifestations phare, il est prévu un colloque sur le thème : «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma africain dans son essence, son économie et sa diversité».

Pour les organisateurs, le FESPACO est l’occasion «d’aider et inspirer les professionnels africains de l’image à faire rayonner, par des œuvres plus pertinentes, plus audacieuses, l’industrie cinématographique africaine».

Tournoi d’Abidjan : le Sénégal surclasse le Mali (62-38)

L’équipe nationale masculine de basket du Sénégal opposée au Mali, a remporté, samedi au Palais des Sports de Treichville, son deuxième match dans le cadre du Tournoi d’Abidjan (Côte d’Ivoire) sur le score de 62 à 38.Le Sénégal, qualifié la veille à la Coupe du monde de basketball qui se déroulera du 31 août au 15 septembre 2019 en Chine, s’est fait respecter face à son voisin. En effet, le Mali a perdu les quatre périodes de cette rencontre.

Dans le premier quart-temps, les Lions ont inscrit 7 points contre 3 pour les Aigles. Le même scénario s’est répété dans le deuxième acte puisque les protégés du coach Abdourahmane Ndiaye « Adidas » ont mis 16 points contre 13 pour leur adversaire. A la mi-temps, le score est de 23-16 en faveur du Sénégal.

C’est dans le troisième quart-temps que le Sénégal a pris le large en marquant 22 points supplémentaires contre 10 seulement pour le Mali. A partir de ce moment, les carottes sont cuites. Dans l’ultime acte, l’équipe nationale masculine de basketball du Sénégal a géré son avance sans une grande résistance du Mali qui s’incline finalement sur le score de 62 à 38.

Pour son troisième et dernier match dans le Tournoi d’Abidjan, les Lions vont se mesurer au Nigeria demain dimanche à 15h GMT au Palais des Sports de Treichville.

Présidentielle sénégalaise : A Ndame (Touba), le scrutin aura lieu dans « de bonnes conditions »

La présidentielle sénégalaise, dont le premier tour est prévu ce 24 février 2019, se déroulera « dans de bonnes conditions » dans l’arrondissement de Ndame (centre) qui comptent 291194 parmi lesquels Me Madické Niang, un des cinq candidats à cette échéance électorale, a affirmé, dans un entretien accordé à APA samedi, le sous-préfet de cette localité.« Le ministère chargé des élections a très tôt mis à notre disposition le matériel électoral et on a commencé à l’acheminer dans les différents centres de vote depuis mi-janvier. Nous pouvons dire, à ce jour, veille du scrutin, que nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés », a soutenu Mansor Diallo. 

Il a également précisé que l’acheminement des bulletins de vote qui devait se faire concomitamment avec l’installation des forces de défense et de sécurité est aussi « effectif » parce que « les agents de la police et de la gendarmerie sont là depuis avant-hier (jeudi) ».  

« Nous pouvons donc dire que toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement du scrutin demain, le 24 février 2019 », a-t-il martelé.

Plusieurs bureaux de vote avaient été saccagés à Touba lors des législatives de 2017et pour ce scrutin, Mansor Diallo prévient que seules les personnes munies de cartes électeurs auront accès aux centres de vote. Et une fois leur devoir civique accompli, elles seront invitées à « rentrer chez eux et à éviter tout rassemblement sur les voies publiques ». 

Il a, par ailleurs, signalé qu’il a été interdit au personnel siégeant dans les bureaux de vote d’interrompre le scrutin pour déjeuner « parce qu’il risque de retarder le vote et d’empiéter sur l’heure de fermeture des bureaux de vote fixée à 18h ».   

L’arrondissement de Ndame compte 73 lieux de vote  et l’Université Touba Darou Khoudouss Touba avec ses 151 bureaux de vote sur un total de 637 en est le plus important centre de vote devant celui de Darou Marnane (87 bureaux de vote) où le candidat de la coalition Madické 2019, Me Madické Niang est attendu demain aux environs de 12h. 

Election présidentielle : les Sénégalais aux urnes dimanche

Les 6.683.043 Sénégalais inscrits sur les listes électorales sont attendus, dimanche à partir de 8 heures, dans les 15.397 bureaux de vote ouverts dans le pays et à l’étranger pour élire leur président parmi cinq candidats, dont le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.Face à ce dernier parrainé par la coalition « Benno Bokk Yaakaar » (BBY, majorité présidentielle), il y a quatre opposants : El Hadj Issa Sall (Parti de l’unité et du rassemblement, Pur), Idrissa Seck (coalition Idy 2019), Madické Niang (coalition Madické 2019) et Ousmane Sonko (coalition Sonko 2019).

Ces cinq candidats brigueront, dans le détail, le vote de 6.373.451 électeurs nationaux et celui de leurs 306.592 autres compatriotes vivant à l’étranger. Pour ce faire, ceux restés au pays ont à leur disposition 14.651 bureaux de vote contre 746 ouverts à l’intention des Sénégalais de la diaspora.

Au total, 40.100.000 bulletins à raison de 8.020.000 par candidat ont été imprimés et seront mis à la portée de chaque électeur qui s’armera de cinq bulletins à l’effigie de chacun des candidats, avant d’entrer dans l’isoloir pour faire son vote. Lequel sera ensuite confirmé par l’introduction de son index dans une bouteille d’encre indélébile.

Ici au Sénégal où on compte évidemment le plus de bureaux de vote, la bataille fera rage autour de trois régions : Dakar, Diourbel et Thiès. Et pour cause, ces trois régions sur les 14 que compte le Sénégal focalisent 47,54% de l’électorat national.

A Dakar, la capitale, on recense 1 687 826 électeurs (25,25% de l’électorat national) contre 901 216 électeurs à Thiès (13,48% de l’électorat national) et 598 015 électeurs à Diourbel (8,81% de l’électorat national).

Dans chacun des bureaux et lieux (6919) de vote où se rendront les électeurs pour accomplir leur devoir civique, ils y trouveront un contrôleur de la Commission électorale nationale autonome (Cena), trois représentants de l’administration nationale, un représentant de chacun des cinq candidats. Le tout sera supervisé par 5002 observateurs électoraux étrangers et nationaux, émanant de 41 missions d’observation accréditées par le ministère de l’Intérieur.

Toutes ces opérations sont venues clore trois semaines de campagne électorale (3 au 22 février) menées par les cinq candidats à travers les régions du pays, dans une ambiance électrique basculant souvent dans la violence. Au total, 22 morts causés par des accidents et des affrontements entre militants rivaux ont été déplorés.

Côte d’Ivoire: plus de 600 candidats participent aux concours pédagogiques

Quelques 608 candidats composent ont entamé, samedi, les épreuves écrites des concours et examens pédagogiques du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Il s’agit du concours aux fonctions d’Adjoints au chef d’établissement (ACE) qui enregistre 268 candidats pour 202 postes et du concours d’accès aux fonctions d’Adjoints au Directeur de Centre d’animation et de formation pédagogique (CAFOP).  Quelque 25 candidats participent à ce concours des ADC pour 10 postes disponibles.

Au programme de ces épreuves, figurent des candidats pour l’obtention du   Certificat d’aptitude pédagogique (CAP, 106 candidats) et  le   Certificat  élémentaire  d’Aptitudes pédagogiques   (CEAP-209  candidats).

 Selon le chef de cabinet du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Abdoulaye Kouyaté  qui a sillonné les 3 centres de composition  (Lycée classique d’Abidjan, lycée moderne de Cocody et collège moderne du Plateau), il s’agit de « donner la culture de la compétence, pour impulser une école de qualité ».

« Depuis 2011, l’éducation nationale a amorcé des  réformes. Il faut des collèges de proximité  pour faire en sorte que tous les enfants bénéficient d’un encadrement qui puisse leur permettre de donner le meilleur d’eux-mêmes », a expliqué le Chef de cabinet.

M. Kouyaté a rappelé qu’à «l’horizon 2020, il est prévu la construction de plus de 200 collèges à travers  le Contrat de désendettement et de développement (C2D),70 collèges prévus par l’Etat ». «Tout cela consomme du personnel », a  conclu Abdoulaye Kouyaté.

Présidentielle sénégalaise : « le département de Thiès est fin prêt » (Préfet)

Fodé Fall, le Préfet de Thiès (ouest) a soutenu, samedi soir, que son département est fin prêt pour l’élection présidentielle de ce dimanche puisque toutes les dispositions, garantissant la bonne tenue du scrutin, ont été prises.« Nous sommes fin prêts pour engager le vote de demain. Actuellement, tout le matériel électoral est réceptionné et une bonne partie est déjà mise en place dans les bureaux de vote. Les effectifs de militaires, de gendarmes et de policiers sont disponibles », a notamment déclaré Fodé Fall qui a pris service le 6 janvier 2017.

Le Préfet de Thiès a aussi indiqué que les forces de l’ordre « ont pris possession des lieux de vote puisqu’ils accueillent le matériel électoral ». En outre, il a informé que  « dans le département de Thiès, il y a 363 501 électeurs, 290 lieux de vote et 774 bureaux de vote ».

Après la capitale Dakar (ouest) qui compte 1 687 826 électeurs, la région de Thiès arrive en deuxième position avec 901 216 électeurs. Pour donner la possibilité de voter à tous les citoyens qui en expriment le besoin, les services départementaux ont redoublé d’efforts pour distribuer le maximum de cartes d’identité biométrique. 

« Nous avons un taux de distribution de cartes d’identité biométrique assez satisfaisant. Selon notre évaluation de la semaine dernière, il y avait 14 000 cartes non distribuées. Nous espérons être en deça des 5000 cartes non distribuées. Les retraits s’arrêteront ce soir à minuit », a renseigné M. Fall.

A quelques encablures de la Préfecture de Thiès, se trouve la Commission électorale départementale autonome (Ceda). En file indienne, des hommes et des femmes attendent patiemment leur tour pour accéder dans le bâtiment dont l’entrée est filtrée par un policier. Tous n’ont qu’un seul objectif : être recruté comme superviseur ou contrôleur de la présidentielle. Difficile de faire régner l’ordre tant les aspirants sont conscients que les postes à pourvoir sont inférieurs à la demande. 

La quarantaine révolue, Abdou Mbaye, porte-document à la main, a eu de la chance. « Je dois superviser le scrutin pour le compte de la Commission électorale départementale autonome (Ceda) de Thiès. Ma mission est de vérifier s’il y a ou non des manquements. En somme, je dois veiller à ce que tout se passe bien le jour-j », a-t-il fait savoir. 

Cet enseignant d’un établissement du secondaire à Bambey (centre) participe à l’organisation d’une élection en tant superviseur pour la troisième fois. En effet, Abdou Mbaye a effectué ce travail à la précédente présidentielle, aux législatives et au référendum qui ont suivi. 

Convaincu que sa tâche est « un service rendu à la Nation »,  M. Mbaye a tout de même affirmé qu’il perçoit « de l’argent mais ce n’est pas ce qui (le) motive principalement ». Les superviseurs et les contrôleurs de la présidentielle reçoivent une indemnité de 20 000 F CFA correspondant notamment aux frais de transport et de communication.  

A la tête de la Ceda de Thiès depuis 1998, Adama Kanté a souligné que « 1070 contrôleurs et superviseurs », composés entre autres d’enseignants, d’agents de la santé, de fonctionnaires, de policiers et de gendarmes à la retraite, seront actifs dans son département. Poursuivant, le président de la Ceda a dit qu’il doit « installer un contrôleur dans chaque bureau de vote et un superviseur dans chaque lieu de vote ». Depuis hier vendredi, ces derniers reçoivent leurs outils de travail pour mener à bien leur mission. 

Visiblement soulagé, Amdy Diallo, âgé de 65 ans explique qu’il va participer à sa 8ème élection au niveau de la région de Thiès. « Ma première, c’était la présidentielle de 1993. J’ai été contrôleur jusqu’aux dernières législatives. Pour la présidentielle de demain, j’ai été pris comme superviseur. Quand on a ce rôle, on ne reste pas à un seul endroit. Il faut faire le tour des bureaux de vote de son centre », a-t-il fait noter. 

Bamako et Paris signent des accords de 55 milliards f cfa

Le Mali et la France ont signé, samedi a Bamako, plusieurs accords économiques et de partenariat portant sur 85 millions d’euros, soit 55 milliards de francs cfa, a annoncé le Premier ministre français, Edouard Philippe en visite dans le pays. »Je me réjouis que des contrats aient pu être signés entre les acteurs économique français et maliens. Cela n’est pas une petite chose, puis que près de 85 millions d’euros (55 milliards de francs CFA) ont été signés par l’AFD (l’agence française de développement) avec un programme de soutien au déploiement d’eau potable dans les villes secondaires du Mali », a déclaré devant la presse le chef du gouvernement français, Edouard Philippe.

Ces accords comprennent aussi une aide budgétaire de 10 millions d’euros (6 550 000 000 francs CFA). « Je voudrais aussi indiquer qu’au fur et à mesure que l’accord de paix produise ses bénéfices dans le cadre la décentralisation, l’AFD va doubler ses interventions, estimées actuellement à environs 80 millions d’euros par an. C’est un engagement fort que nous prenons », a promis M. Philippe.

A proposu du volet sécuritaire, il a réitéré l’engagement de sont pays à lutter contre le terrorisme et promis qu’il sera « aux côtés du Mali aussi longtemps que nécessaire et aussi longtemps que le Mali le voudra ».

 Le Premier ministre français accompagné d’une forte délégation devrait se rendre à Gao, dans le nord, où sont stationnés des militaires de l’opération française Barkhane. Sa visite prend fin dimanche.

 

Les exportations de zircon fortement boostées au Sénégal

Les exportations de zircon du Sénégal ont enregistré une forte hausse de 138,7% au mois de décembre 2018 comparées à la même période de l’année 2017, a appris APA samedi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces exportations sont passées de 2,579 milliards FCFA en décembre 2017 à 6,156 milliards FCFA, soit une hausse de 3,577 milliards FCFA en valeur absolue (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

En glissement mensuel, les exportations de zircon ont progressé de 19,7% comparées au mois de novembre 2018 où elles s’établissaient à 5,142 milliards FCFA.

Le zircon est une pierre précieuse avec une diversité de couleurs. Il est ainsi un produit de substitution du diamant et utilisé dans la joaillerie et l’industrie nucléaire. Selon certains spécialistes, il peut également aider à la construction d’enceintes de confinement pour les déchets nucléaires.

SIA 2019: « Il faut repenser l’agriculture dans la chaîne des valeurs » (Sangafowa Coulibaly)

Le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly a estimé, samedi à Paris, où s’est ouverte la 56è édition du Salon international de l’agriculture (SIA) que la pénibilité des métiers agricoles n’était pas l’obstacle à la motivation des jeunes dans ce secteur d’activité, mais «plutôt la rentabilité», proposant de « repenser l’agriculture dans la chaîne des valeurs ».« En Afrique jusqu’à une date récente,  on avait considéré que la pénibilité était l’obstacle à l’intéressement des jeunes à l’agriculture. Cela a changé, et ce n’est vraiment plus la pénibilité qui est le frein mais plutôt la rentabilité », a-t-il expliqué.

Selon M. Coulibaly, il faut que l’agriculture soit rentable. «Il faut repenser l’agriculture dans la chaîne des valeurs », a insisté le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural.

La 56è édition du Salon international de l’agriculture de Paris a ouvert ses portes ce samedi avec la visite du Président Emmanuel Macron qui a invité les agriculteurs européens à une politique commune.

« Le danger pour notre agriculture n’est pas la concurrence des fruits espagnols. C’est le fait que notre bétail soit nourri au soja  importé et que le prix de nos volailles en dépende. Le danger n’est pas en Europe mais dans notre dépendance à l’égard d’autres puissances. Aucun agriculteur, aucun consommateur ne souhaite être soumis aux normes, au prix et au diktat de non européens », a-t-il souligné.

« Pour protéger nos agriculteurs, permettre à chacun d’avoir dans son assiette une nourriture de qualité et lutter contre le changement climatique, il nous faut inventer notre Europe agricole », a ajouté M. Macron devant des centaines de jeunes agriculteurs et la presse.

Le Salon international de l’agriculture 2019 enregistre 1000 exposants venus de 27 pays des quatre coins du monde. La Côte d’Ivoire y est représentée par le ministère de l’agriculture et du développement rural ainsi que celui en charge des ressources animales et halieutiques.

Présidentielle sénégalaise: 283 435 électeurs inscrits à Ziguinchor

Au total, 283 435 électeurs sont inscrits à Ziguinchor (sud) pour la présidentielle 2019, dont le premier tour est prévu ce 24 février.Ces électeurs sont répartis dans 674 bureaux de vote et 308 lieux de vote. C’est le département de Bignona qui rafle la mise avec 128 529 électeurs répartis dans 334 bureaux de vote et 190 lieux de vote. 

Ziguinchor suit le peloton avec 125 154 électeurs qui vont accomplir leur devoir civique dans 264 bureaux et 71 lieux de vote. Le département d’Oussouye boucle la boucle avec 29 752 électeurs affectés dans 76 bureaux de vote et 47 lieux de vote. 

La carte électorale de la région de Ziguinchor a grandi de trois nouveaux lieux de vote qui ont été mis en place.  Il s’agit des lieux de vote de Castors, de Goumel et de Diabir. Cette situation a conduit l’autorité administrative à prendre certaines mesures puisque tous les électeurs orientés vers ces nouveaux centres devront disposer de nouvelles cartes d’électeur.  «On nous a proposé la création d’un lieu de vote à Goumel, à Diabir et à Castors. Ce sont ces propositions que l’autorité vient d’accepter et en a tiré la conséquence», a expliqué Ibra Fall, le Préfet de Ziguinchor. 

Ce dimanche, 6 683 043 électeurs sont appelés aux urnes pour départager les cinq candidats, à savoir Macky Sall, Ousmane Sonko, Idrissa Seck, Issa Sall et Madicke Niang.

 

Présidentielle sénégalaise: Ousmane Sonko attendu à son bureau de vote, dimanche à 10h

Ousmane Sonko, candidat de la coalition Sonko président, est attendu dimanche à 10h dans son bureau de vote à l’école primaire des Filles des HLM Néma de Ziguinchor (sud) pour le scrutin présidentiel 2019.«Ousmane Sonko accomplira son devoir civique dans cette école qui va abriter deux centre de vote et plus exactement dans le bureau N°2», informe le chargé de la communication et de la massification de Pastef à Ziguinchor, Raphaël Basséne. 

«Il y aura une très forte mobilisation de nos militants et de nos sympathisants ce dimanche matin. Je dois vous avouer qu’il n y a pas photo entre notre candidat et ses adversaires. La victoire sera belle et écrasante. Au soir de ce dimanche 24 février 2019, les Sénégalais  éliront Ousmane Sonko», a ajouté M. Basséne.

Au total, 283 435 électeurs sont inscrits dans la région de Ziguinchor (sud) pour la présidentielle 2019, dont le premier tour est prévu ce 24 février.

Revenant sur les suspicions de fraude de la part de l’opposition, Raphaël Basséne a averti:   «Aucune fraude ne admise. Nous serons très vigilants et nous veillerons sur tout ».

Les cinq candidats à la présidentielle sénégalaise 2019 seront départagés ce 24 février par 6 683 043 électeurs.

 

«Militer au Rhdp serait trahir ma conviction et le président Bédié» dont «je suis le protégé» (Soro)

L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, affirme avoir démissionné du perchoir parce militer au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), serait « trahir » sa conviction, lors d’une visite, samedi, au président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) Henri Konan Bédié à Daoukro (Centre-est).« Je ne pouvais pas militer au Rhdp, ça serait trahir ma conviction et le président Henri Konan Bédié » dont « je suis le protégé », a expliqué Guillaume Soro à la résidence du président du Pdci à Daoukro.

Selon M. Soro « il ne fallait pas se précipiter pour créer le Rhdp unifié (parti au pouvoir) » car « créer le Rhdp unifié sans le Pdci (ex-allié de taille) reviendrait à créer le Rhdp unifié contre le Pdci et ceci risquerait de mettre en péril la tranquillité des Ivoiriens ».

Le Pdci qui n’a pas pu obtenir l’alternance politique au sein du Rhdp,  s’est retiré du processus de création du Parti unifié Rhdp. Notre objectif, soulignera Guillaume Soro, « n’est pas de creuser la haine » mais d’ « apporter le réconfort et l’apaisement».

« Dans le projet de création du Rhdp, le président de la République m’a reçu et m’a demandé de rendre ma démission si je n’acceptais pas de militer au sein du Rhdp », a révélé Guillaume Soro, vêtu en costume bleu sombre, debout devant un micro.

 « Il n’était pas opportun de m’accrocher à un poste à la présidence même si cela aurait pu être légitime (…). Je me suis dit, pour la paix pour mon pays, même si je considère que c’est injuste, j’accepte de démissionner pour garder la paix en Côte d’Ivoire », a-t-il dit. 

L’ancien Premier ministre a indiqué n’avoir pas voulu par son attitude s’accrocher à la présidence du Parlement et « créer une crise institutionnelle déstabilisante pour le pays ». C’est pourquoi il a « sacrifié ce poste » d’autant plus que « les postes passent, mais la fraternité et l’amour demeurent ».

« Je suis désormais un homme libre de discuter de toutes les questions qui touchent à la Nation », a -t -il poursuivi, présentant le Comité politique dont il est le président, tout en insinuant que ce n’est pas un parti mais un cadre sui generis (propre à une chose) pour réfléchir à l’avenir de la Côte d’Ivoire.

Revenant sur la cache d’armes de guerre découverte au domicile de son chef de protocole, Souleymane Kamaraté dit Soul To Soul, à Bouaké dans le Centre ivoirien, en mai 2017, M. Soro a regretté les intentions qu’on lui prêtait de vouloir faire un coup d’État. 

M. Soro a salué le président du Pdci qui l’a soutenu, arguant que son « protégé » ne pouvait pas faire un coup d’État à Ouattara, alors que M. Bédié était « détaché et loin des faits ». Il a en outre déploré les mêmes attitudes tenues à son encontre à la suite de la mutinerie militaire.

Élu en janvier 2017 président de l’Assemblée nationale ivoirienne avec 95% des voix des députés, grâce à l’« entente politique » de MM. Ouattara et Bédié, Guillaume Soro a démissionné le 8 février 2019, lors d’une session extraordinaire. Il demeure toujours le député de Ferkéssédougou (extrême nord). 

Présidentielle sénégalaise: calme plat chez le candidat Sonko à Ziguinchor

À quelques heures du scrutin présidentiel prévu dimanche, le calme règne au domicile familial du candidat de la coalition Sonko président, Ousmane Sonko, aux Hlm Néma de Ziguinchor (sud), où sa garde rapprochée a déjà débarqué en attendant son arrivée.«Le Président Ousmane Sonko est attendu à Ziguinchor. Il va arriver à 17 heures à l’aéroport à bord d’Air Sénégal», explique sous le couvert de l’anonymat, un de ses proches collaborateurs.

Le lendemain, il votera au centre des Hlm Néma. «Nous avons fini la campagne et nous avons fait tout ce que nous devons fait. Nous sommes confiants et nous espérons triompher largement sur nos adversaires au soir du 24 février 19», a ajouté notre interlocuteur. 

En attendant l’arrivée d’Ousmane Sonko, ce sont ses gardes rapprochés qui ont fini de débarquer à Ziguinchor. Ils ont, pour le moment, trouvé refuge chez sa maman. Des consignes ont été données et les «surveillants» rodent et veillent autour  du domicile de la famille des Sonko. «A son arrivée, Ousmane Sonko va faire les derniers réglages avec son staff, avant de rencontrer quelques uns de ses militants pour les galvaniser », souligne-t-on.

 Ce dimanche, 6 683 043 électeurs départagentdépartagent les cinq candidats à la présidentielle, dont le président sortant, Macky Sall.