Lancement du backbone national des télécom en Mauritanie

Le coup d’envoi des travaux de construction des tronçons du backbone national des télécommunications en Mauritanie a été donné, mercredi à Nouakchott, par le président Mohamed Ould Abdel Aziz.D’un coût de 12 millions de dollars US supportés par la Banque Mondiale, ce projet sera exécuté par la société chinoise ZTE, sous la supervision du ministère mauritanien de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication.

Les travaux comprennent le génie civil, la pose des fibres optiques, la construction des centres techniques et l’acquisition et le montage des équipements de transmission et de contrôle.

Il s’agit notamment de poser quelque 1.650 kilomètres de fibres optiques sur plusieurs axes du pays dont l’un longe l’ensemble de la rive droite du fleuve Sénégal.

Dans un mot à l’ouverture de la cérémonie de lancement, le ministre mauritanien de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication, Sidi Ould Salem a souligné que l’accès à l’internet haut débit devient aujourd’hui un levier fondamental pour le développement.

Il a ajouté que le monde vit actuellement sa « quatrième révolution industrielle » qui est numérique et repose principalement sur un accès internet universel et fiable et que sans cet accès, les citoyens et les entreprises ne seront pas en mesure de prendre part pleinement à une économie de plus en plus convergente et digitale.

Cette révolution, a expliqué le ministre, se caractérise surtout par une fusion des technologies qui élimine les frontières entre les sphères physique, numérique et biologique, signalant que son pilier principal demeure le développement du haut débit.

L’internet en Mauritanie reste jusqu’à présent limité à la 3e génération (3G), même si un appel d’offres a été lancé récemment pour la fourniture de la 4G.

Bénin : un Préfet et le ministre de la Décentralisation limogés pour abus de fonction

Le Préfet du département du Littoral, Modeste Toboula et le ministre de la Décentralisation, Barnabé Dassigli ont été limogés, mercredi, par le chef de l’Etat, Patrice Talon, selon le communiqué du Conseil des ministres.Interpellé et gardé à vue depuis le mardi 19 février 2019, le Préfet du Littoral, Modeste Toboula a été entendu par la Brigade Economique et Financière (Bef) dans le cadre d’une affaire de bradage de domaines publics et poursuivi pour abus d’autorité, faux en écriture publique.

Le ministre de la Décentralisation, Barnabé Dassigli, quant à lui, serait le commanditaire. C’est lui qui aurait donné des instructions au Préfet pour la cession du domaine public, lequel est situé à quelques encablures de l’Aéroport International Cardinal Bernadin Gantin.

Sénégal : la présidentielle aura lieu dans «des conditions optimales» (ministre)

Le scrutin présidentiel du 24 février 2019, soit le onzième du genre au Sénégal post-indépendant, se déroulera dans « des conditions optimales », a déclaré, mercredi à Dakar, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, arguant que la bonne organisation des élections est inscrite dans l’histoire démocratique du pays.« Les dispositions relatives à l’encadrement juridique ainsi que celles régissant la mise en œuvre des opérations préparatoires sont exécutées dans le respect strict des délais légaux, conformément à la législation en la matière », a rassuré, le ministre qui s’exprimait à l’occasion d’une rencontre avec les observateurs électoraux.

Dans ce même ordre d’idées, Aly Ngouille Ndiaye a indiqué que, conformément aux instructions du président de la République, les acteurs concernés par l’organisation du scrutin sont invités à une application rigoureuse des instructions reçues et à rendre compte sans délai de toute difficulté rencontrée dans leur mission.

Revenant sur « les crispations » observées au cours de la campagne électorale, le ministre de l’Intérieur a souligné que le Sénégal a toujours su, par le passé, transcender les anomalies inhérentes à tout processus électoral.

D’où, a-t-il, martelé, « je puis vous garantir que cette élection-là se fera dans la transparence et dans le respect des droits de tous les candidats avec une application rigoureuse de la législation électorale ».

Corruption et législatives au menu de la presse béninoise

Les journaux béninois, parus ce mercredi, traitent entre autres de la garde à vue de Modeste Toboula, le Préfet du Littoral impliqué dans une affaire domaniale et des récriminations de l’opposition par rapport au processus électoral en cours.Le Matinal informe que « Modeste Toboula (est placé en) garde à vue à la Brigade économique et financière ». D’après ce quotidien, le Préfet du Littoral qui a été auditionné hier mardi, est poursuivi pour « bradage de domaines publics ».

En effet, Fraternité citant des sources concordantes, indique que le Préfet du Littoral est poursuivi pour « abus d’autorité et faux en écriture publique dans une affaire domaniale ». Ce journal ajoute qu’il a fait des déclarations contradictoires avec celles du géomètre ayant en charge le morcellement d’un domaine. C’est la raison pour laquelle, Modeste Toboula sera présenté au Procureur vendredi prochain.

A en croire Le Confrère de la Matinée, c’est « une descente aux enfers de l’homme fort du Littoral ». Dans le cadre des législatives, La Nation révèle que pour le « recrutement des agents électoraux par le compte de la Cena (Commission électorale nationale autonome), plus de 123 000 candidatures ont été enregistrées pour seulement 45 000 postes ».

Selon le président de la Cena dont les propos sont rapportés par La Presse du Jour, cette forte demande « traduit l’engouement des Béninois pour la chose électorale ». Pour sa part, Fraternité souligne que la Cena va procéder demain jeudi au lancement officiel de la phase d’enregistrement et de réception des déclarations de candidatures.

Le Confrère de la Matinée se fait l’écho de l’union de « Yayi (Boni), Ajavon (Sébastien), Soglo (Nicéphore) et Azannaï (Candide) pour sauver la démocratie béninoise ». Ce journal indique que ces quatre leaders politiques demandent une relecture du Code électoral.

De l’avis de La Nation, cette requête d’une frange de l’opposition recèle un « piège ». D’après le quotidien national, l’article 242 du Code électoral qui fait l’objet de nombreuses interprétations, est une patate chaude.

Pour sa part, L’Opinion Aujourd’hui estime que « l’opposition s’embrouille toute seule ».

Présidentielle sénégalaise : l’OIF déploie une mission d’information et de contacts

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), dans un communiqué reçu mercredi à APA, annonce que sa Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, a dépêché une mission d’information et de contacts au Sénégal pour le premier tour de l’élection présidentielle du 24 février 2019.« Conduite par l’ancien Premier ministre de Sao Tomé et Principe, Patrice Emery Trovoada, et composée d’un parlementaire, de personnalités politiques et d’experts de haut niveau, provenant de pays membres de la Francophonie, la mission séjournera au Sénégal du 19 au 26 février 2019 », renseigne le communiqué.

Pour bien effectuer leur travail, les membres de la mission de l’OIF s’entretiendront avec les autorités nationales, les candidats, les organes de gestion et de contrôle des élections, les organisations de la société civile ainsi qu’avec les missions électorales présentes sur le terrain et les partenaires internationaux accrédités au Sénégal.

« Les constats et observations recueillis sur le terrain permettront à la mission de la Francophonie de recenser les bonnes pratiques électorales développées à cette occasion et pouvant faire l’objet d’échanges de bonnes expériences dans d’autres États de l’espace francophone », indique le document.

Le cas échéant, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) envisage de formuler « des recommandations visant à renforcer et à consolider les acquis et les avancées démocratiques au Sénégal ».

Le Sénégal fait partie des 54 membres de l’OIF auxquels s’ajoutent 7 membres associés et 27 observateurs.

Mali : mort d’un magistrat enlevé depuis 2017

Le président du tribunal de Niono dans le centre du Mali, enlevé en 2017 par des présumés djihadistes, est mort, a-t-on appris auprès de responsables d’un syndicat des magistrats.« Vas en paix, digne et loyal magistrat. Ainsi s’en vont les grands hommes. Soungalo Koné est parti en patriote », écrit sur sa page facebook Abba Maiga, syndicaliste.

Après son enlèvement à Niono,  Soungalo Koné est apparu dans plusieurs vidéos publiées par les djihadistes et où il demande à l’Etat de tout faire pour obtenir sa libération.

Suite à son enlèvement, les magistrats avaient organisé un sit-in pour réclamer une meilleure protection des juridictions et de leur personnel, surtout dans le nord et le centre en proie à l’insécurité.

Ainsi, dans un communiqué daté du 16 février, les deux syndicats de magistrats du pays ont appelé « tout juge se sentant en insécurité dans sa juridiction de rallier immédiatement Bamako où une autre localité plus sécurisée ».

La campagne présidentielle en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent de l’actualité politique largement dominée par la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019.A propos du dernier virage de la campagne présidentielle, L’Observateur annonce que les cinq candidats en lice « prennent la cote ». Ce journal renseigne que Madické Niang, en déplacement à Thiès (à 70 km de Dakar), a promis de « faire renaître les rails » et à Pikine, dans la banlieue dakaroise, Macky Sall s’est engagé « à créer un million d’emplois » en cas de second mandat.

Le Soleil indique que le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) souhaite que « le développement de Pikine (soit) accélérée ». Selon le quotidien national, Idrissa Seck qui était à Mbacké (centre), prévoit de « canaliser l’énergie des jeunes pour développer le pays » et à Podor (nord), Ousmane Sonko a dit qu’ « il y aura une reddition des comptes », si les Sénégalais lui font confiance au soir du 24 février prochain.

Dans L’Observateur, Idrissa Seck dit avoir l’ambition de « permettre aux populations de Touba (centre) d’avoir de l’eau potable » tandis qu’Ousmane Sonko a plaidé à Saint-Louis (nord) pour l’insertion de « l’éducation religieuse dans les programmes scolaires ».

Sous le titre « Sonko lâche une bombe dans le Macky », Vox Populi rapporte les propos du jeune candidat selon qui, « Macky Sall a détourné l’argent du pays et c’est à son fils maintenant de prendre le relais ». Poursuivant dans les colonnes de ce journal, le leader de la coalition Sonko Président affirme que « Amadou Sall (fils du président sortant) construit des immeubles à Dubaï (alors) que son père n’est pas issu d’une famille de milliardaires ».

De son côté, Idrissa Seck cité par Vox Populi « affiche sa confiance » car convaincu qu’il sera élu au « premier tour ». El Hadj Issa Sall, quant à lui, veut tout simplement « supprimer les caisses noires », tout en soutenant que Macky Sall n’est pas « un candidat sortant » mais « partant ».

 Pour sa part, Madické Niang se distingue des autres candidats en estimant qu’il n’est « pas comme eux ».

En ce qui concerne, le débat médiatisé entre candidats à la présidentielle, le CNRA (Conseil national de régulation de l’Audiovisuel) clôt le débat », fait savoir Le Quotidien. En effet, selon cette instance, « il ne peut y avoir de débat en l’absence d’un candidat et sans l’autorisation du CNRA ». Parmi les cinq candidats, seul Macky Sall avait rejeté l’idée de participer au débat qui devait se tenir le jeudi 21 février 2019.

Enfin, Sud Quotidien annonce que « l’opposition valide et Macky s’oppose » à la demande de la société civile portant sur le retrait total du pouvoir exécutif incarné par le président de la République du Conseil supérieur de la Magistrature.

Sénégal : le CNRA rejette un débat entre les candidats à la présidentielle

Le Conseil national de régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a, dans un communiqué reçu mercredi à APA, rejeté la tenue d’un débat médiatisé entre les candidats à la présidentielle sénégalaise, au motif que, d’une part, il n’a pas donné une « autorisation » dans ce sens et que, d’autre part, tous les cinq candidats ne veulent pas y participer.« Le CNRA, n’ayant accordé aucune autorisation dans le sens de l’organisation d’un débat, les chaînes de radio ou de télévision ne sont pas habilitées à diffuser une telle émission dans le cadre de la présente campagne électorale », indique le communiqué.

Le Conseil national de régulation de l’Audiovisuel a tenu à préciser que « l’organisation de débats radiodiffusés ou télédiffusés, pendant la campagne électorale, incombe au régulateur, à la condition que tous les candidats y participent ».

« Un débat ne peut être organisé que sur décision du CNRA », renseigne le communiqué. Pour motiver sa décision, l’organe de régulation rappelle qu’ « aux termes de l’article 8 de la loi n° 2006-04 du 04 janvier 2006 portant création du CNRA, le Conseil national de régulation de l’Audiovisuel fixe les règles concernant les conditions de production, de programmation et de diffusion des émissions réglementées des médias audiovisuels pendant les campagnes électorales ».

Depuis quelques jours, l’idée d’un débat médiatisé prévu le 21 février 2019 avait été agitée. Parmi les cinq candidats en lice, seul Macky Sall avait rejeté l’idée de participer à ce débat entre les candidats à l’élection présidentielle.

Sénégal : augmentation de 19.564 tonnes des débarquements de la pêche

Les débarquements de la pêche au Sénégal au terme de l’année 2018 ont enregistré une augmentation de 19.564 tonnes en valeur absolue comparés à l’année 2017, selon les données établies par la Direction de la pêche maritime (DPM).Le cumul de ces débarquements s’est établi à 545.631 contre 531.076 tonnes en 2017, soit une progression de 3,7% en valeur relative.

La hausse est le fait principal de la pêche industrielle avec des prises évoluant de 25,3% à 165.462 tonnes en 2018 contre 132.031 tonnes en 2017.

Quant à la pêche artisanale, ses débarquements se sont repliés de 3,5% à 380.169 tonnes contre 394.036 tonnes en 2017.

Cependant, il faut signaler que l’augmentation des débarquements est beaucoup plus importante durant la période 2016-2017, avec 28.565 tonnes enregistrées.

RCA : rapport accablant des violences sur des civils à Batangafo

Le Chef de Mission de Médecins Sans Frontière (MSF) en Centrafrique, Omar Ahmed Abenza a présenté à Bangui un rapport accablant qui met en lumière les attaques perpétrées par les groupes armés (anti-Balaka et ex Séléka) en octobre 2018 sur les populations civiles de la ville de Batangafo (nord).Le rapport d’une trentaine de pages met également en exergue l’inefficacité des casques bleus dans la protection des civils et les menaces proférées à l’égard des personnels soignants de l’ONG médicale. Il relève aussi des actes de pillage et de vandalisme des sites des déplacés et des centres sanitaires, empêchant ainsi les malades et les blessés d’accéder aux services.

Au mois d’octobre dernier, les rebelles des ex-Séléka avaient attaqué le site des déplacés de Batangafo, provoquant la mort d’une vingtaine de personnes sous prétexte que le site abritait leurs ennemis.

Cette attaque avait provoqué l’incendie des habitations, la fuite de milliers d’habitants de la ville dans la brousse mais aussi dans l’hôpital tenu par MSF où ils ont trouvé refuge.

L’ONG MSF dénonce l’attitude des casques bleus qui se trouvaient à quelques mètres du site des déplacés où l’évènement s’était produit.

Deux enseignants de l’Université Houphouët-Boigny dont le SG de la CNEC transférés à la MACA

Deux enseignants de l’Université Félix Houphouët-Boigny (publique) dont le secrétaire général de la Cordination nationale des enseignants et chercheurs (CNEC), Jonhson Kouassi Zamina, accusés d’avoir perturbé les cours, ont été transférés mardi à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), selon une source syndicale.M. Jonhson Zamina et Joël Dade, un professeur de chimie,  interpellés lundi par la police sur le campus de l’Université Félix  Houphouët-Boigny d’Abidjan, ont été présentés au procureur de la  République avant d’être mis sous mandat de dépôt, a indiqué Ehui  Bedikou, un responsable de la CNEC.

Ces deux  enseignants, dira-t-il, ont été inculpés pour « troubles à l’odre  public, séquestration, menaces et injures », a fait savoir M. Bedikou,  chargé de la communication de la CNEC, qui a relevé qu’ils « seront  jugés dans 15 jours ».

Plusieurs syndicats du  secteur de l’éducation et formation, ont dénoncé mardi cette  arrestation. Des enseignants qui avaient entamé des pourparlers avec le  gouvernement à l’effet de se pencher sur leurs revendications, ont  suspendu les discussions. 

La Coalition des  syndicats du secteur public (CSSP) a, dans une note, exprimé son «  indignation » face à cette arrestation, demandant au gouvernement «  d’arrêter les menaces qui ne font que jeter de l’huile sur le feu et  d’apporter des solutions durables aux préoccupations que posent les  fonctionnaires ». 

Les membres de la CNEC, un syndicat de  l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays, ont engagé  depuis le 4 février 2019 une grève de un an équivalent à la durée de  suspension de deux de leur collègue, et pour exiger l’annulation des  sanctions encourues. 

Sénégal : les ressources de l‘Etat estimées à 2383 milliards f cfa

Les ressources globales mobilisées par l’Etat du Sénégal en 2018 sont estimées à 2383 milliards de FCFA (environ 4,051 milliards de dollars), selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Par rapport à leur niveau de 2017, ces ressources ont légèrement augmenté de 0,3% du fait d’un accroissement modéré de 0,5% des recettes budgétaires et d’une baisse de 3% des dons.

Elles sont ainsi composées de recettes budgétaires (2091,5 milliards), de dons (256,5 milliards) et des ressources du fonds de soutien au secteur de l’énergie (FSE) pour 35 milliards.

« La hausse modérée des recettes traduit une progression de l’impôt sur le revenu, des droits de douane et de la TVA intérieure hors pétrole, contrebalancée par la baisse de l’impôt sur les sociétés, du fonds de sécurisation des importations des produits pétroliers (FSIPP) et des recettes non fiscales », explique la DPEE.

Cette structure avance par ailleurs qu’en 2018, l’impôt sur le revenu (347,6 milliards) et les droits de douane (694,5 milliards) ont respectivement progressé de 14,3% et 7% alors que les droits de douane mobilisés ont porté sur la TVA à l’importation, les droits de porte et la nouvelle taxe sur les exportations d’hydrocarbures en soutes pour des montants respectifs de 404,1 milliards, 289 milliards et 1,4 milliards.

S’agissant à la TVA intérieure, elle s’est renforcée de 10,3 milliards de FCFA pour s’établir à 298 milliards (montant net des certificats de détaxe estimés à 42,3 milliards en 2018, soit le double du montant observé en 2017).

Par ailleurs, les droits d’enregistrement (53,2 milliards) et les taxes sur les activités financières (62,5 milliards) se sont respectivement consolidés de 9,1% et 12,9%.

En revanche, les recettes non fiscales, l’impôt sur les sociétés et le fonds de sécurisation de l’importation des produits pétroliers (FSIPP) se sont inscrites en baisses respectives de 39,5%, 1,6% et 34,2% pour se situer à 143,2 milliards, 188,6 milliards et 17,3 milliards.

« Le repli des recettes non fiscales est attribuable aux dividendes et les autres recettes diverses tandis que la contreperformance de l’impôt sur les sociétés est liée les importants programmes d’investissements mis en œuvre dans les secteurs des télécommunications et minier », note la DPEE.

Sécurité: une réunion de la Commission mixte ivoiro-espagnole annoncée

La Commission mixte ivoiro-espagnole se réunira bientôt pour la première fois en vue d’intensifier la coopération entre les deux pays matière de sécurité, a appris APA, mardi, dans la capitale économique ionienne où séjourne le ministre espagnol de l’intérieur et de la sécurité, Fernando Frande-Marlaska.« Nous avons pris la décision de tenir la première réunion de la Commission mixte ivoiro-espagnole», a annoncé le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité,  Sidiki Diakité au terme d’une séance de travail avec son homologue espagnol.

M. Diakité qui n’a pas précisé la date de cette réunion a fait savoir que l’accord  de coopération en matière de sécurité existant entre ces deux pays depuis  2012, nécessite un «approfondissement ».

 « Nos deux pays eu égard à des défis  sécuritaires auxquels ils sont confrontés ont décidé de donner un coup d’accélérateur » à leur coopération, a indiqué  Sidiki Diakité.

 «L’Espagne assiste la Côte d’Ivoire dans le cadre de la gestion des frontières. C’est un domaine dans lequel cette coopération va se renforcer notamment l’équipement des postes frontières, la formation de nos agents en  charge de l’immigration », a ajouté le ministre ivoirien.

Pour sa part, le ministre espagnol,  Fernando Frande-Marlaska a insisté sur la nécessité « d’élargir notre coopération, d’approfondir nos échanges d’informations » car « nous partageons les mêmes les défis ».

La lutte contre la migration irrégulière, le contrôle des flux migratoires, la lutte contre le trafic de drogues et contre le terrorisme ainsi que les changements climatiques sont entre autres les sujets qui étaient au menu des discussions.

Après Abidjan, le ministre espagnol mettra le cap sur la capitale ghanéenne, Accra où mercredi  des entretiens avec des autorités de ce pays.

Selon ministère espagnol  de l’intérieur, depuis le début de cette nouvelle année, ce sont près de 5 000 migrants qui  sont arrivés en Espagne en traversant la Méditerranée, à bord d’embarcations de fortune.

Buhari tient un conseil de sécurité avec gouverneurs et officiers

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a présidé, mardi, une réunion avec des gouverneurs d’État et des chefs de la sécurité sur la situation sécuritaire du pays à quelques jours des élections du 23 février 2019.Kashim Shettima, Nasir El-Rufai et Bindo Jibrilla gouverneurs des États de Borno, de Kaduna et d’Adamawa ont pris part à la rencontre qui s’est tenue au Palais présidentiel à Abuja.

Selon le Gouverneur El-Rufai, qui s’est exprimé au terme de la réunion, le bilan du récent attentat dans l’État de Kaduna s’est alourdi, indiquant que plus de 100 personnes avaient été tuées.

Il a ajouté que les efforts déployés par les agences compétentes de l’Etat ont donné des résultats positifs, avec à la clé, l’arrestation de suspects liés à l’attentat.

Pour sa part, le Gouverneur Shettima a rassuré qu’il est prêt à mettre plus de moyens pour accentuer la lutte contre le terrorisme dans le nord-est du pays.

Il s’est engagé à retourner à Gamboru Ngalla où son convoi a été attaqué récemment par des éléments de Boko Haram.

Le chef d’état-major de l’armée de terre, le Général Abayomi Olonisakin, le lieutenant-général Tukur Buratai, le chef d’état-major de la marine, le vice-amiral Ibok Ekwe, le chef d’état-major des forces aériennes, le Maréchal Sadique Abubakar entre autres ont assisté aussi à la rencontre.

Côte d’Ivoire/Education: suspension des discussions après l’arrestation d’un syndicaliste

Les discussions entre le gouvernement ivoirien et les syndicats grévistes du secteur éducation/formation ouvertes lundi à Abidjan ont été suspendues, mardi , à cause de «l’arrestation» de Johnson Kouassi Zamina, le secrétaire général de la Coordination des enseignants-chercheurs (CNEC), a appris APA de source syndicale.« Dans la nuit d’hier (lundi), le camarade secrétaire général national de la CNEC a été arrêté par la police et incarcéré alors qu’il partait défendre l’un de ses militants qui a été interpellé… Sur ces faits, les organisations syndicales qui étaient à la table de négociation avec le gouvernement, se sont concertées et nous avons décidé d’une suspension des négociations et demander la libération pure et simple du camarade », a expliqué à APA dans un entretien téléphonique, Akoh Nomel, le porte-parole adjoint de la Coalition des syndicats du secteur éducation-formation de Côte d’Ivoire (COSEF-CI),  l’une des plateformes syndicales à la table de discussion avec le gouvernement.

Selon M. Akoh, le secrétaire général de la CNEC  « est en prison»  depuis hier. « Ce matin, nous avons appris qu’il sera déféré au parquet d’Abidjan pour être entendu et condamné.  Ce matin donc, nous sommes allés au parquet et nous sommes rentrés en contact avec le procureur. Il nous a demandé d’être calme et d’attendre que le dossier arrive à son niveau», a-t-il précisé.

Sept enseignants dont le secrétaire général de la CNEC,  l’un des plus grands syndicats d’enseignants du pays, accusés d’avoir perturbé les cours à l’Université publique Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, ont été interpellés lundi par la police selon une source syndicale.

 L’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan est paralysé depuis plus d’un mois du fait d’une grève des enseignants chercheurs de la CNEC. Une autre grève d’enseignants dans le primaire et le secondaire perturbent depuis plus de trois semaines le système éducatif ivoirien.

 Lundi, un cadre de discussion s’est ouvert entre le gouvernement ivoirien et les organisations syndicales d’enseignants du primaire et du secondaire. Plusieurs points sont inscrits sur la plateforme revendicative des enseignants de la COSEF-CI et de leurs camarades grévistes.

Il s’agit entre autres, de la suppression des cours de mercredi dans le primaire, la revalorisation des indemnités de logements, la suppression de l’emploi d’instituteur adjoint au primaire et la rémunération de la surveillance des examens.

 A l’entame de ces discussions, Abdoulaye Kouyaté, le chef de cabinet de la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle,  a rappelé aux enseignants grévistes la nécessité de respecter  la trêve sociale de cinq ans qu’ils ont signé avec le gouvernement ivoirien en 2017.

« Nos signatures nous engagent en tant qu’acteurs du secteur sensible qu’est l’éducation-formation», avait plaidé M. Kouyaté.

Présidentielle sénégalaise : signature d’un mémorandum pour l’indépendance de justice

Les représentants de quatre candidats (sur les cinq) à l’élection présidentielle du 24 Février 2018 ont procédé, mardi à Dakar, à la signature du mémorandum de la société civile pour l’indépendance de la justice.Il s’agit des représentants des candidats Idrissa Seck, Madické Niang, Ousmane Sonko, Issa Sall.

La signature a eu lieu au cours d’une cérémonie organisée par la plateforme des acteurs de la société civile pour l’indépendance de la justice. Ce mémorandum vise principalement à « réformer le Conseil supérieur de la magistrature ».

« Le Conseil supérieur de magistrature sera ouvert aux personnalités extérieures (…). En plus de ses compétences en matière de nomination et de discipline, le Conseil supérieur de la magistrature sera habilité à donner des avis sur l’allocation des budgets destinés aux juridictions et sera chargé de donner les clés de répartitions du budget destiné aux cours et tribunaux », indique le mémorandum lu par le coordonnateur de la plateforme des acteurs de la société civile pour l’indépendance de la justice, Babacar BA.

A propos du fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les quatre représentants des candidats s’accordent sur « l’institutionnalisation, la pratique de l’appel à candidature pour tous les postes de chef de juridictions sièges comme parquets ».

Ils ont adopté  l’élaboration de critère de nomination et se sont engagés à mener d’autres réformes portant sur « la limitation de la durée de la fonction de chef de juridiction à quatre ans, la protection du principe d’inamovibilité et le renforcement des statuts des magistrats et du parquet… ».

Le CNDH signe un partenariat pour sensibiliser les festivaliers du FEMUA 12 sur les droits de l’homme

La Fondation Magic System ( du nom du mythique groupe musical ivoirien Magic System) a renouvelé mardi à Abidjan, son partenariat avec le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de Côte d’Ivoire dans l’optique de sensibiliser les festivaliers de la 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo ( FEMUA) sur les droits de l’homme, a constaté APA sur place .La douzième édition du FEMUA qui est l’un des plus des grands festivals d’Afrique est prévue à Abidjan du 23 au 28 avril 2019 autour du thème «Genre et développement».

«La thématique du FEMUA 12 nous concerne à plus d’un titre. Nous allons poursuivre avec la Fondation Magic System notre mandat de promotion, de protection et de défense des droits de l’homme à travers des actions de communication, des espaces de débats constructifs», a assuré Namizata Sangaré, la présidente du CNDH après la signature de ce renouvellement de partenariat avec Salif Traoré dit A’Salfo, le président de la Fondation Magic System.

« Nous allons mettre à la disposition de la Fondation Magic System des experts pour animer des panels sur les droits de l’homme. Nous sommes convaincus que cette édition permettra encore d’initier des actions concrètes dans le cadre de la sensibilisation et de l’éducation des populations », a ajouté Mme Sangaré, rappelant que depuis la 10è édition du FEMUA en 2017, son institution a scellé un partenariat avec la Fondation Magic System.

« L’Union entre le CNDH et la Fondation Magic System contribue à faire connaître aux populations leurs droits et à valoriser la dignité humaine », a-t-elle par ailleurs souligné, estimant que « le FEMUA est une vitrine culturelle pour notre pays ».

Avant elle, Salif Traoré dit A’Salfo, le président de la Fondation Magic System a dit sa joie de renouveler ce partenariat avec le CNDH. « Nous voulons être une courroie de transmission des actions du CNDH », a-t-il dit, souhaitant que le FEMUA demeure une plateforme de communication pour cette institution.

« Cette troisième année de collaboration doit être la consécration de nos excellents rapports. Comme les deux précédentes années, il s’agira pour nos deux structures de conjuguer leurs efforts à travers ce prestigieux événement qu’est le FEMUA pour nous rapprocher davantage des populations », a expliqué auparavant, Jean-Louis Boua, le directeur exécutif de la Fondation Magic System.

Poursuivant, M. Boua a fait savoir que «notre collaboration consistera comme les éditions précédentes à offrir au CNDH nos différentes plateformes culturelles, scientifiques, sportives et celles dédiées aux enfants afin d’y déployer ses activités ».

En plus de l’aspect festif, le FEMUA se veut une tribune d’échanges, de promotion des droits de l’homme.

Le FEMUA qui se définit comme un des plus grands festivals de l’Afrique subsaharienne, se tient tous les ans dans une ville cosmopolite. Sa programmation artistique symbolise l’intégration. C’est également le témoignage d’une reconnaissance au village Anoumabo (commune de Marcory au Sud d’Abidjan) qui a vu naître les membres du groupe Magic System et de permettre à travers ce festival de poser des actions sociales au profit des populations ivoiriennes et africaines.

En outre, le FEMUA est un facteur de développement par ses actions sociales. Ainsi donc depuis sa création à ce jour, il compte à son actif la réhabilitation et l’équipement d’hôpitaux, d’orphelinats, de pouponnières, des dons aux réfugiés ainsi que la construction de plusieurs écoles primaires et maternelles offertes à l’Etat de Côte d’Ivoire.

Mali : libération de deux otages par des présumés djihadistes

Le Préfet de Tenenkou (Mopti), Makan Doumbia, mis otage depuis le 8 mai 2018 par le Katiba de Macina, d’après le syndicat des administrateurs civils du Mali, et le journaliste Issiaka Tamboura, directeur de publication du journal le Soft enlevé le 27 décembre dernier dans la même zone située au centre du pays, ont été libérés, a appris APA mardi auprès du secrétaire général du syndicat des administrateurs civils, Ousmane Christian Diarra.« Le préfet de Ténenkou Makan Doumbia a été libéré et il est en soins de récupération. Dieu merci. Il est en bon état par rapport aux conditions dans lesquelles il était pendant tout ce temps », a déclaré Ousmane Christian Diarra, ajoutant que « Issiaka Tamboura aussi a été libéré ».

« Ils étaient certainement tous les deux entre les mains des mêmes ravisseurs », a indiqué M. Diarra.

Toutefois, ce dernier est resté évasif sur les conditions de ces libérations, à savoir si une rançon a été payée en contrepartie.

« Je ne saurais dire si de l’argent a été payé aux ravisseurs. Mais ce qui est sûr, l’Etat n’a rien ménagé pour qu’ils soient libérés de concert avec les forces armées et de sécurité », a précisé Ousmane Christian Diarra.

Réforme de la CEI: une ONG invite l’Etat ivoirien à élaborer une «méthodologie »

L’ONG CIVIS Côte d’Ivoire (CIVIS), spécialisée dans l’éducation à la citoyenneté, la promotion et la défense des droits humains, a invité mardi l’Etat ivoirien à élaborer une « méthodologie » dans l’élan de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI).Il s’agit de mettre en place « une feuille de route claire » qui permette aux différentes parties, notamment la classe politique, l’Etat et la société civile, d’apprécier le processus de réforme de la CEI, a dit le président de CIVIS-CI, Christophe Kouamé, en marge d’une conférence-débat à Abidjan. 

Cela devrait permettre d’avoir un «programme et un agenda » sur la réforme de la CEI,  institution en charge d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, mais surtout de déterminer « le système d’arbitrage qui permet de gérer ce processus », a ajouté M. Christophe Kouamé.

Saisie par des organisations de défense des droits de l’homme, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, a ordonné en novembre 2016 à l’Etat de Côte d’Ivoire de réformer la loi 2014-335 du 16 juin 2014 portant composition, organisation, attribution et fonctionnement de la CEI. 

Selon M. Kouamé, l’arrêt de la Cour fait ressortir trois types de  violations de l’Etat de Côte d’Ivoire: « le devoir de créer un organe  électoral indépendant et impartial, le devoir de protéger le droit des  citoyens de participer librement à la direction des affaires publiques  et l’égalité des citoyens devant la loi ».

Du 21 au 23 janvier 2019, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a reçu les partis et groupements politiques ainsi que les organisations de la société civile. Au cours de ces consultations, il a indiqué que le gouvernement est « disposé pour une réforme de la recomposition de la CEI ».

« Notre débat consistera notamment à l’interprétation de l’arrêt pour voir quelles sont les modifications à apporter pour permettre que nous soyons tous convaincus que les dites modifications vont conduire à une consolidation de notre consensus », avait déclaré M. Gon.   

Pour M. Kouamé « force est de constater à ce jour que la méthodologie, le calendrier des rencontres ainsi que la liste des participants n’est toujours pas connue du grand public ; en plus tous les partis politiques réunis dans une coalition ont informé qu’ils n’ont déposé à ce jour aucune proposition ».

Les partis de l’opposition ivoirienne qui estiment qu’ « il n’y a pas de méthodologie » dans ce qui est en train d’être fait, attendent que le gouvernement leur envoie une méthodologie avant d’aller à la table des négociations, a-t-il poursuivi. 

Siaka Bamba, l’un des conférenciers, ancien membre de la CEI et du Conseil constitutionnel, a soutenu qu’au niveau de la Commission électorale centrale et locale, il doit être « dégagée toute pesanteur politique » afin d’obtenir une administration électorale qui ne soit pas au service d’un parti.    

Parfois, révèlera-t-il, « les résultats sortis des urnes sont modifiés avant d’arriver à la commission électorale centrale », avant d’appeler à une CEI indépendante, impartiale et équilibrée. Cet expert a noté que la question d’équilibre se joue entre les partis au pouvoir et de l’opposition.

Quant au président de l’ONG Action pour la promotion des droits de l’homme (APDH), Arsène Désiré Nene Bi, « l’impartialité de la CEI devrait offrir des garanties pour exclure tout doute légitime ». Et ce, en favorisant un modèle apolitique.

Dans cette perspective, les principes directeurs du processus de réforme électorale, devraient être l’impartialité, l’intégrité, la transparence, l’inclusivité et la régularité pour rétablir la confiance entre la CEI et le peuple, a renchéri Christophe Kouamé.    

CIVIS-CI est une association d’éducation à la citoyenneté et à la promotion des droits humains dont la mission est de contribuer au renforcement des citoyens dans leur capacité de compréhension, d’analyse et d’action en vue de la construction d’un État respectueux des droits de l’Homme.

La Minusma préoccupée par des allégations d’abus des droits de l’homme

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a dit, mardi, sa préoccupation par des « allégations de graves abus des droits de l’homme dans le Cercle de Bankass au Centre du Mali ».Dans un communiqué de presse, la Minusma informe que le 16 février 2019, un groupe d’hommes armés aurait attaqué le village de Minima Maoude, avant d’ouvrir le feu sur des civils, occasionnant plusieurs morts et blessés. Les assaillants auraient également incendié une grande partie des cases et des greniers du village.

« Le groupe d’hommes aurait également ouvert le feu sur des civils, faisant plusieurs morts et blessés et incendié les cases du village, les greniers et tué le bétail », a précisé la MINUSMA, soulignant que l’enquête est ouverte afin d’élucider cette affaire.

Les conflits inter communautaires et autres attaques sont récurrents dans le centre du Mali.

Législatives béninoises : 123 370 candidatures pour 45 000 agents électoraux recherchés

Le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Emmanuel Tiando a révèle, mardi à Cotonou, qu’il y a 123 370 candidatures pour 45 000 agents électoraux recherchés pour la supervision des législatives du 28 avril 2019.S’exprimant au cours d’une conférence de presse, M. Tiando a souligné que sur la période du 30 janvier au 13 février 2019, la Cena a enregistrée 123 370 candidatures, soit 78 370 dossiers supplémentaires toutes catégories d’agents confondues, pour un besoin d’environ 45 000 agents électoraux.

Ainsi, au poste de Coordonnateurs d’arrondissement (Ca), sur un besoin de 546 agents, il a été enregistré 4 188 candidatures. Au poste d’Assistants coordonnateurs d’arrondissements (Aca), sur un besoin d’environ 1 700 agents à recruter, il a été enregistré 43 524 candidatures. Et pour un besoin de 42 237 agents au poste de Membres de poste de vote (Mpv), il a été enregistré 75 666 candidatures.

Selon le chronogramme de la Commission électorale nationale autonome (Cena), la prochaine phase est l’enregistrement et la réception des déclarations de candidatures pour les législatives. Cette phase démarre le 21 février 2019.

Vers l’amélioration des relations entre Freetown et Banjul

Le président sierra-léonais, Julius Maada Bio a quitté Freetown, mardi matin, pour la capitale gambienne, Banjul, pour sa première visite officielle dans le pays sur invitation de son homologue gambien, Adama Barrow.Selon des sources présidentielles, le président Bio effectue une visite de deux jours visant à renforcer et à approfondir les relations bilatérales entre les deux pays frères.

Les deux dirigeants doivent tenir une conférence de presse conjointe mercredi au palais présidentiel à Banjul.

M. Barrow s’est rendu à Freetown en avril 2017 dans le cadre d’une tournée de remerciements à la suite de la résolution pacifique de la crise électorale de son pays. L’ancien président de la Sierra Leone, Ernest Bai Koroma a joué un rôle de premier plan dans le règlement de cette crise.

La Gambie et la Sierra Leone partagent une longue histoire de liens politiques, remontant à la période coloniale où les mêmes gouverneurs britanniques présidaient les affaires des deux pays.

Aujourd’hui, des milliers de Gambiens sont impliqués dans le secteur minier de la Sierra Leone, en particulier dans le secteur du diamant, principalement en tant que négociants.

Présidentielle nigériane : reprise de la campagne électorale

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a autorisé, lundi, les candidats à la présidentielle du 23 février 2019 de reprendre la campagne électorale.Dans une déclaration faite à Abuja, M. Festus Okoye, commissaire national de la CENI et par ailleurs président du Comité d’information et d’éducation des électeurs, a déclaré que la Ceni a décidé de rouvrir la campagne électorale après consultation avec les partis politiques.

Il a précisé que la campagne se termine «le 21 février 2019 à minuit».

Cette décision fait suite au report au 23 février de la présidentielle initialement prévue le 16 courant.

Vers le renforcement des compétences sur le dividende démographique au Sahel

Les travaux d’un atelier régional de formation de formateurs nationaux sur le guide de programmation sur le dividende démographique ont démarré, lundi à Nouakchott, a indiqué le Projet régional d’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) dans un communiqué reçu mardi à APA.Cet atelier a pour but de renforcer les compétences d’un pool de formateurs nationaux sur le guide de programmation afin qu’il soit diffusé auprès des structures nationales impliquées dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et programmes de développement.

Plus de 50 experts des 7 pays membres du SWEDD, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, prennent part à la rencontre organisée en collaboration entre le ministère de l’Economie et des Finances mauritanien, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et la Banque mondiale.

Des recommandations sur le rôle que doit jouer chaque pool d’experts dans son pays respectif seront formulées au terme de l’atelier qui se tient également en présence de représentants des organisations internationales partenaires au développement, impliquées dans la planification et la mise en œuvre des politiques nationales.

Parce que l’atteinte du dividende démographique n’est pas automatique, sa réalisation nécessite l’application de politiques publiques appropriées et des investissements stratégiques dans le capital humain, a souligné le directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingue Ngom, dans un mot à l’ouverture des travaux.

Il a expliqué que le guide de programmation formule des recommandations concrètes à l’endroit des décideurs qui définissent une politique nationale globale visant à récolter les fruits du dividende démographique.

La CMA renonce à réglementer la vie publique à Kidal

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) annonce, dans un communiqué reçu mardi à APA, avoir renoncé aux mesures qu’elle avait prises pour réglementer la vie publique à Kidal et qui portaient notament sur l’interdiction de la vente et de la consommation d’alcool dans cette ville au nord du Mali.Les mesures prises par la CMA portaient également sur  l’obligation pour tout étranger à Kidal d’avoir un tuteur local et le renforcement du pouvoir du cadi, juge traditionnel.

Si la CMA qui administre depuis plusieurs années la ville de Kidal explique sa décision par «un souci d’apaisement », il reste que les mesures qu’elle avait prises avaient soulevé une levée de boucliers, notamment de la part du Comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Qualifiant  de « nulles et de nul effet » ces mesures, le Comité a jugé qu’elles « constituent une violation de l’accord et des prérogatives régaliennes de la République du Mali ».

Guillaume Soro, président du Comité politique, rencontre Bédié à Daoukro samedi

L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, président du Comité politique, rencontre samedi le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) Henri Konan Bédié, à Daoukro (Centre-est), selon un communiqué publié mardi.M. Soro séjournera à « Daoukro le samedi 23 février (2019) où il  aura une rencontre avec Henri Konan Bédié, le président du Pdci»,  ex-allié au pouvoir, indique le communiqué du Comité politique (CP)  transmis mardi à APA. 

Avant cette entrevue,  l’ex-chef du Parlement ivoirien, Guillaume Soro passera deux jours à  Ferkéssedougou (nord ivoirien), sa ville d’origine, notamment « les jeudi  21 et vendredi 22 février » 2019, souligne le communiqué.  

« Le président du Comité politique poursuivra ses visites auprès d’autres  personnalités politiques ivoiriennes », poursuit le communiqué, signé  du porte-parolat.  

L’ex-chef du Parlement a  quitté le perchoir le vendredi 8 février 2019, à l’issue d’une session  extraordinaire. Une semaine après ce départ, il a mis en place le Comité  politique, un « outil » visant à préparer sa participation au débat  politique national. 

La sortie médiatique de l’opposition fait la une des quotidiens béninois

Les journaux béninois parvenus à APA ce mardi sont essentiellement revenus sur la conférence de presse donnée la veille par les leaders de l’opposition sur le processus électoral.« Situation socio-politique au Bénin, les mises en garde de l’opposition à Talon » titre Nouvelles Mutations qui informe que l’opposition est sortie de son mutisme pour attirer l’attention du peuple béninois et de la communauté internationale sur ce qui se trame dans le cadre des élections législatives.

Dans cette même optique, Matin Libre renseigne que « L’opposition exige le retrait du certificat de conformité ». Le journal fait savoir que les partis politiques de l’opposition ont dénoncé une violation du code électoral et de la charte des partis politiques et exigé le retrait sans délai du Certificat de conformité des pièces constitutives des dossiers de candidature.

 « L’opposition veut un amendement en urgence du code électoral » renchérit Le Pays Émergent, selon qui ces leaders politiques déplorent les manœuvres de la Cour Constitutionnelle.

Cela fait dire au Quotidien Nasiara, que « L’opposition dénonce la tricherie et la mauvaise foi du pouvoir Talon ».

La Nation relativise tout cela et arbore cette manchette : « Certificat de conformité à la charte des partis politiques, Les propositions des partis de l’opposition ».

Pour Fraternité, cette sortie de l’opposition est « Une énième attaque contre le Chef de l’Etat ». Selon le quotidien, « il s’agit des mêmes rengaines sans propositions alternatives. Tandis que Patrice Talon reste imperturbable et très concentré sur les tâches de développement du pays ».

Guinée : 80% des permis de conduire sont «des faux» (ministre)

Le ministre guinéen des Transports, Aboubacar Sylla, a vivement condamné la prolifération des permis de conduire dans le pays, allant même jusqu’à révéler que « 80 pour cent » de ces documents sont « des faux ».« Nous avons fait des statistiques au Ministère des transports et elles sont ahurissantes. 80% des permis guinéens sont des faux permis parce qu’il n’y a aucun élément de sûreté sur les permis de conduire. Et il y a aussi beaucoup de fausses cartes grises », a notamment dit M. Sylla, au cours d’une conférence de presse donnée lundi à Conakry.

 « Nous sommes dans un pays où n’importe qui peut immatriculer n’importe quel véhicule sans se plier à toute la procédure administrative qui est requise en la matière », a martelé Aboubacar Sylla dont la rencontre avec les journalistes portait sur le bilan des huit ans de gouvernance du président Alpha Condé.

Pour remédier à cette situation, le ministère des Transports va signer un contrat en BOT (Build Operates Transfer) avec une société allemande, a promis le ministre, assurant qu’il y aura bientôt en Guinée des permis de conduire et des cartes grises biométriques.

Acquisition de 16 navires pour le transport à Conakry (ministre)

Le Gouvernement guinéen est engagé dans un processus d’amélioration de la circulation à Conakry qui va se matérialiser par, notamment, l’arrivée, d’ici décembre 2019, de 16 navires de transport, a annoncé le ministre des Transports.Selon Aboubacar Sylla, qui s’exprimait, lundi soir à Conakry, lors d’une conférence de presse portant sur les 8 ans de gouvernance du président guinéen, Alpha Condé, le contrat d’acquisition de ces embarcations a déjà été signé avec une entreprise ivoirienne qui exploite la Société lagunaire d’Abidjan.

« C’est un contrat signé en BOT (Build Operates Transfer) et pour lequel l’Etat se contente tout simplement de s’assurer que les normes et standards sont respectés et que les tarifs pratiqués sont supportables par la population », a expliqué le ministre des Transports.

La mobilité urbaine dans la capitale guinéenne se fera désormais via le transport ferroviaire et le transport maritime, a-t-il dit, fustigeant  la prolifération des motos-taxis et vieux véhicules qui, selon lui, occupent « nos voies et compliquent la circulation ».

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu essentiellement composé de sujets politiques avec un point de mire sur la résurgence de la violence dans ce milieu.«Propos désobligeants entendus ces derniers temps dans le milieu  politique : la grande chancelière Henriette Diabaté demande pardon au  nom des femmes», lors du lancement de la journée internationale de la  femme, hier, au palais de la culture, informe Fraternité Matin. Au même  moment, Le Jour Plus revient sur la tentative de vol d’une valise  présidentielle en France. 

Des « jeunes  patriotes » exportent leur vandalisme en France, titre à ce sujet ce  journal, selon qui, les mis en cause dans cette affaire ont été  «interpellés et menacés d’expulsion». Blessé, le chef du protocole de  l’ambassade opéré de la rotule, complète le confrère à côté de  L’Expression qui fait un retour sur cette affaire qu’il intitule «  barbarie des pro-Gbagbo » sur les bords de la Seine. 

En  visite en France, «des pro-Gbagbo agressent la délégation du président  Ouattara», résume Le Rassemblement. Ce qui fait dire à Soir Info que «la  crise au sommet se déporte en France». En outre, révèle ce journal  indépendant, «une violente bagarre» a également éclaté entre partisan de  Ouattara et Soro à Paris. 

«La guerre  Soro-Ouattara se déporte à Paris. Violente bagarre entre leurs  partisans», reprend L’Inter. Ce qui fait écrire à LG Infos que Soro  devient « un véritable problème » pour Ouattara, là où Générations  Nouvelles estime que Soro ménage Ouattara. 

«Soro  a démissionné, et maintenant ? Peut-il vraiment affronter Ouattara ?»,  s’interroge pour sa part, Le Rassemblement. En tout cas, répond le  député Bema Fofana en couverture de ce journal « il n’y a personne avec  lui à Bouaké ». « Nous avions rejoint les FN (Forces nouvelles) à cause  de Ouattara », clarifie l’autre député de Bouaké commune, Charles Gnaoré  en Une de Le Mandat.