Cpi: Gbagbo et Blé Goudé sont sortis de prison

Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Boudé sont sortis vendredi soir de la prison de la Cour pénale internationale, conformément à la décision de la chambre d’appel qui a ordonné dans la journée leur libération sous conditions.L’information est donnée par le porte-parole de la Cpi cité par rfi.

Le 15 janvier dernier, les juges de la Cpi avaient acquittéé et ordonné la libération de Gbagbo et de son co-accusé, Blé Goudé poursuivis respectivement depuis 2011 et 2015 pour crimes contre l’humanité dans le cadre de la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011.

Cette décision avait été suspendue par un Appel du Procureur de la Cpi, Fatou Bensouda.

Le Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur génère 600 emplois directs pour un chiffre d’affaires de 1,3 milliard FCFA

Quelque 606 emplois directs pour un chiffre d’affaires de 1, 3 milliard de FCFA ont été générés par le «Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent» depuis son lancement il y a quatre ans à l’initiative du District autonome d’Abidjan, a appris APA, vendredi, lors d’une cérémonie de remise de chèques aux lauréats de la cinquième édition de ce Prix dans la capitale économique ivoirienne.Selon le Ministre-Gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé « depuis le lancement de ce Prix, il y a eu 144 lauréats qui sont activité pour une enveloppe budgétaire de 800 millions de FCFA, 606 emplois directs ont été créés pour un chiffre d’affaires  de 1, 3 milliard de FCFA».

Pour cette cinquième édition, a-t-il ajouté, «40 lauréats  ont été encore retenus pour une dotation de 200 millions de FCFA» comme celle de l’année dernière. Poursuivant, Robert Beugré Mambé a exhorté la jeunesse ivoirienne, particulièrement les lauréats à s’inspirer de la « philosophie de vie » du Vice-Président ivoirien, Daniel Kablan Duncan qui présidait cette cérémonie.

«Vous êtes un modèle de probité, de courage (…) »,  a lancé M. Mambé à l’endroit de M. Duncan qui a salué à son tour cette initiative qualifiée d’aubaine pour « résoudre l’importante problématique de l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire ».

«C’est un Prix qui vise à promouvoir la culture entrepreneuriale et le goût du travail en vue de résoudre  l’importante  problématique de l’emploi des jeunes », a rappelé Daniel Kablan Duncan.

« Il ne faut pas rêver sa vie, mais il faut vivre ses rêves »,  a conseillé M. Duncan pour qui «il faut aider ces lauréats à devenir à leur tour des modèles pour leur génération».

 «La jeunesse ivoirienne  regorge un énorme potentiel», a renchéri pour sa part, le Président du jury, Mathurin Ahui, faisant remarquer que « l’innovation, l’originalité, la capacité  à produire de la valeur ajoutée, le professionnalisme (…) » sont entre autres les critères qui ont guidé le choix du jury.

Ce sont au total 909 dossiers reçus qui ont fait l’objet d’un « examen minutieux» du jury pour aboutir au choix des 40 meilleurs projets dont 55% sont portés par des femmes.

Au nom des 40 récipiendaires de cette édition, Fabrice Boua Aboua, vainqueur du premier Prix de cette édition a pris « l’engagement  d’atteindre  les objectifs techniques  et entrepreneurials »  visés par lesdits projets qui concernent le secteur primaire pour 5%, le secteur secondaire pour 45% et le secteur tertiaire pour 50%.  

M. Aboua, succède à Koné Nilnagnon qui a raflé le premier prix de la 4è édition. Les lauréats bénéficient d’un encadrement assuré par le Centre d’incubation du District d’Abidjan, notamment en management, en force de vente et en comptabilité.

Le prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent, initié depuis cinq ans par le District autonome d’Abidjan, vise à offrir l’opportunité aux jeunes ivoiriens de créer leur propre entreprise, pour devenir des champions nationaux. Ce Prix s’adresse aux jeunes des différentes communes du District d’Abidjan.

Les avocats du député ivoirien Alain Lobognon demandent sa «mise en liberté immédiate »

Les avocats du député ivoirien Alain Lobognon, condamné à un an de prison ferme et 300.000 Fcfa d’amende pour publication de fausse nouvelle via un tweet, ont demandé vendredi sa « mise en liberté immédiate », soutenant que son jugement est « illégal », lors d’une conférence de presse.Le  Conseil de M. Lobognon ordonne notamment « l’annulation de la procédure  de flagrant délit entreprise par le procureur de la République (Richard  Adou) et la mise en liberté immédiate du député et ancien ministre (des  Sports) », dans une note de plaidoirie.   

Pour  les avocats du député ivoirien, leur client, en tant qu’ « ancien  ministre, ne peut être poursuivi selon la procédure de flagrant délit  sauf le cas d’atteinte à la sûreté de l’Etat (…). Il n’est par  conséquent pas passible de la procédure de flagrant délit ». 

La  compétence du président de la Chambre des flagrants délits est mise en  cause par les avocats de M. Lobognon. Au cours du procès, mardi, ils ont  soulevé cette exception, estimant que l’affaire devrait être  préalablement soumise à la Cour suprême. 

Le  juge-président, Cissoko Amourlaye, a décidé de joindre la décision sur  les exceptions à celle du fond de l’affaire, ce qui amené les avocats à  se déporter. Selon Me Affoussiata Bamba-Lamine (Affoussy), ils ne  pouvaient pas assister à l’audience parce que les règles de droit ont  été « violées ». 

« Dans l’ordonnancement  juridique de la Côte d’Ivoire on ne peut aller outre ces exceptions,   quitte à faire un déni de justice », a martelé Me Lamine Diarrassouba,  affirmant que cette juridiction n’était « pas compétente pour connaître  de cette affaire ». 

« Lorsque vous ne répondez  pas à (l’exception soulevée) alors que la loi vous l’impose, vous  commettez un déni de justice », a-t-il insisté, indiquant qu’ il y a une  procédure spéciale pour la poursuite d’un ancien membre du  gouvernement. 

M. Lobognon, en tant qu’ancien  membre du gouvernement ne peut, conformément aux dispositions légales,   être attrait directement devant une juridiction qu’après que l’affaire  soit soumise à la Cour suprême qui peut décider s’il doit être poursuivi  ou non, rapporte la note de plaidoirie. 

Me  Souleymane Diallo, un autre avocat de la défense, a toutefois exprimé la  « confiance » du Conseil de M. Lobognon en la justice ivoirienne. Me  Affoussy n’a cependant pas manqué de qualifier cette justice de « parodie » et de « mascarade ». 

L’appel dépend  du procureur de la République, a noté Me Diallo, mentionnant que le  tribunal devrait rédiger sa décision, transmettre le dossier au  procureur, qui lui devra saisir le Parquet général de la Cour d’appel  pour programmer une audience devant la Chambre correctionnelle de la  Cour d’appel. 

Dans la matinée, 25 partis de  l’opposition ont appelé à la « libération immédiate » de M. Lobognon,  dans une déclaration. Le député ivoirien est incarcéré à la Maison  d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), où selon Me Diallo il «  poursuit sa grève de la faim, mais boit seulement de l’eau ».  

La Guinée ambitionne de mettre fin au VIH à l’horizon 2030 (Pm)

L’ambition de la Guinée est d’éliminer le VIH-SIDA à l’horizon 2030, a affirmé vendredi à Conakry, le Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana qui ouvrait la 9ème assemblée générale ordinaire du Comité national de Lutte contre le Sida (CNLS).Selon le chef du gouvernement guinéen, la situation actuelle de  la réponse au VIH-Sida en Guinée suscite de l’espoir, avec la stabilité de l’épidémie. « Notre ambition commune est de mettre fin à l’épidémie du VIH à l’horizon 2030 », a-t-il indiqué, soulignant que pour ce faire, « nous devons redoubler d’efforts sur tous les plans. Et surtout sur le plan financier ».

Au cours de la présente Assemblée du CNLS, les participants vont valider le rapport annuel de la riposte au VIH pour l’année écoulée et adopter le cadre stratégique national de lutte contre les IST-VIH et Sida pour la période 2018-2022.

Depuis 2016, le nombre de structures pour la prise en charge en ARV a doublé en Guinéen. Le pays compte 142 structures délivrant le traitement ARV et le nombre de personnes sous traitement antirétroviral a considérablement augmenté pour atteindre 46 926 patients.

Dominique Ouattara octroie 200 millions FCFA aux femmes vivant avec le VIH/Sida pour leur autonomisation

La Première Dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA a octroyé la somme de 200 millions FCFA à la Coalition des femmes vivant avec le VIH (COF-CI) dont elle a été l’hôte, vendredi, à son siège sis à Yopougon, à l’ouest de la capitale économique.Pour sa première sortie de l’année dans le cadre de ses activités  officielles, la Première Dame Dominique Ouattara, Ambassadeur Spécial de  l’ONUSIDA s’est rendue au centre Amépouh de Yopougon qui abrite le siège  de la COF-CI, qui porte désormais le nom de centre Amépouh Dominique  Ouattara, la réponse à une doléance de la Présidente du Conseil  d’administration de la Coalition, Mme Christine Houssou  Gonhi.

Un  centre flambant neuf, entièrement, réhabilité à hauteur de 20 millions  FCFA et équipé (30 millions FCFA) par Mme Ouattara qui, outre ces  travaux, a octroyé une enveloppe  du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) de 200 millions   FCFA à l’association « la coalition des femmes vivant avec le VIH »,  afin de les aider à développer des activités génératrices de revenus.

Devant  cette générosité de la 1ère Dame ivoirienne, Mme Houssou a admis que  son organisation ne serait pas en mesure «de mener un combat et  atteindre des résultats dans le domaine de la lutte contre le VIH/Sida  si nous n’étions pas soutenues et accompagnées dans nos actions par la  plus prestigieuse maman de Côte d’Ivoire» qu’est Dominique Ouattara.

«La  COF-CI ne cessera jamais de vous dire merci pour votre soutien et vous  pouvez désormais nous considérer comme vos amazones dans votre noble  tâche d’ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA pour l’élimination de la  transmission mère-enfant du VIH et la promotion du traitement  pédiatrique», a promis Christine Houssou.

Dans  son intervention, la Première Dame a félicité ses «soeurs» membres de  la Coalition pour «le travail formidable» qu’elles accomplissent,  exprimant «sa fierté et son émotion pour la solidarité dont vous faites preuve pour surmonter ensemble, toutes les difficultés qui se présentent à vous au quotidien». 

«Chacune  de vous est un modèle de courage et de détermination, et je vous  encourage à persévérer dans ce sens», a-t-elle exhorté.

«En  tant que femme, en tant que mère et en ma qualité d’Ambassadeur spécial  de l’ONUSIDA, votre combat pour la vie et pour le bien-être de vos  familles, est aussi le mien. C’est pourquoi, le plaidoyer que je fais  sur toutes les tribunes internationales, chaque fois que  l’occasion  m’est offerte, est celui de l’élimination de la transmission Mère-Enfant  du VIH et de la lutte contre le sida pédiatrique», a poursuivi Mme  Ouattara. 

Par ailleurs, elle réitérer son  appel à «toutes mes sœurs, à toutes les femmes de Côte d’Ivoire,  particulièrement les futures mamans, afin qu’elles aillent se faire  dépister (…) il est important que chaque femme  se fasse dépister, et  que chaque femme enceinte suive les consultations prénatales pour  assurer la santé de son enfant», a encore conseiller l’ambassadeur  spécial de l’ONUSIDA.

Auparavant, la Directrice  pays de l’ONUSIDA, Mme Brigitte Quenum, le ministre de la santé,Dr Aka Aouélé ont, tour à tour salué l’engagement de la Première Dame Dominique  Ouattara dans la lutte contre le VIH/Sida. Comme dans chacun de ses déplacements, Mme Ouattara a fait des dons en espèces de 7 millions FCFA.

La CPI ordonne la libération sous conditions de Gbagbo et Blé Goudé

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale ( CPI) a décidé vendredi à l’unanimité de la libération sous conditions de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé.« La chambre d’appel de la CPI a décidé à l’unanimité d’imposer  les conditions à la mise en liberté de M. Gbagbo et Blé Goudé dans un Etat disposé à les accepter sur son territoire et désireux et apte à faire respecter les conditions fixées par la chambre d’appel», indique un communiqué de cette juridiction pénale internationale transmis à APA.

« La Chambre d’appel a chargé le greffier de la CPI d’identifier et de conclure des accords avec des Etats disposés à accepter M. Gbagbo et/ou M. Blé Goudé sur leur territoire et à faire respecter les conditions imposées», précise la juridiction.

 Le 15 janvier dernier que la Chambre de première instance de la CPI avait ordonné l’acquittement et la libération immédiate de MM. Gbagbo et Blé Goudé. Une décision qui a fait l’objet d’un appel du procureur Fatou Bensouda.

Les deux hommes dont le procès a duré près de sept ans,  étaient poursuivis pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

«La bataille n’est pas perdue», estiment des victimes de Gbagbo

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI), une organisation regroupant des victimes de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, a estimé vendredi à Abidjan que «la bataille n’est pas perdue» après la libération sous conditions de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale ( CPI).« J’appelle les victimes au calme. Je voudrais leur dire que la bataille n’est pas perdue et qu’ils considèrent cette décision comme une victoire contrairement à la première décision d’acquittement où il n’y avait pas de restrictions », a  soutenu Issiaka Diaby, le président du CVCI dans un entretien téléphonique avec APA.

« Notre prochaine bataille, c’est la reprise des audiences à la phase de départ. Nous devons lutter pour que la Chambre d’appel ordonne la reprise des débats de fond en confiant la procédure à une autre chambre. », a souhaité M. Diaby, annonçant des « actions d’envergure».

 Selon lui, les victimes de son organisation « ne sont pas contentes» de cette décision estimant que M. Gbagbo et son coaccusé doivent « demeurer en prison».

« C’est une décision de justice que nous estimons douloureuse parce que nous n’avons pas confiance aux deux accusés. Ils peuvent fuir et ne pas se mettre à la disposition de la justice après cette décision », s’est inquiété M. Diaby. 

La Chambre d’appel de la CPI a ordonné ce vendredi, la libération sous conditions de l’ancien chef d’État ivoirien, Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé.

La Chambre d’appel a par ailleurs chargé le greffier de la CPI d’identifier et de conclure des accords avec des États disposés à  accepter M. Gbagbo et/ou M. Blé Goudé sur leur territoire et à faire respecter les conditions imposées.

L’acquittement des deux hommes avait été prononcé mi-janvier par la Chambre de première instance de cette juridiction. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé étaient poursuivis depuis 2011 pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant les violences postélectorales ivoiriennes de 2010-2011 qui ont fait officiellement 3000 morts.

Finance climat : le Sénégal pour la préservation des intérêts des pays sous-développés

Madeleine Sarr, chef de la Division changements climatiques à la Division à la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC) a invité, vendredi à Dakar, les Etats à faire de sorte que les intérêts des pays sous-développés soient préservés dans le nouveau marché de la finance climat qui s’ouvrira avec l’Accord de Paris.« Avec l’Accord de Paris dont la mise en œuvre est prévue en 2020, le marché financier des changements climatiques sera ouvert. Il y a le secteur privé et les collectivités territoriales qui vont être impliqués. Ce marché financier ne concernera plus seulement les pays sous-développés, mais tous les pays du monde. Donc il faut un dispositif pour que les opportunités et les intérêts des pays sous-développés soient préservés », a dit Madeleine Sarr.

Il s’adressait à la presse en marge d’un atelier national de restitution des résultats de la 24ème session de la Conférence des Parties (COP24) à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, tenue à Katowice (Pologne) du 2 au 15 décembre 2018.

En Pologne, a révèle Mme Sarr, des discussions ont été engagées pour la préservation des intérêts des pays sous-développés dans le nouveau marché financier des changements climatiques avec l’Accord de Paris.

« Nous avons également discuté du prélèvement d’un certain fonds de ce marché pour financer l’adaptation aux changements climatiques. Mais cette question a été reportée à l’année prochaine », a poursuivi Madeleine Sarr, chef de la Division changements climatiques de la DEEC, soulignant que le Sénégal a eu une participation de qualité et diversifiée à la Cop 24, avec des représentants des ministères sectoriels, du secteur privé, des parlementaires, des élus locaux, de la société civile et des ONG.

«Les changements climatiques quoi qu’on dise, c’est beaucoup d’opportunités financières, c’est beaucoup de transactions à travers ce qu’on appelle le fonds carbone. Il faut que nous veillons à ce qu’avec l’Accord de Paris nos intérêts soient préservés », a-t-il indiqué.

Toutes choses qui font dire à Cheikh Dieng, Directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) que l’adoption de l’Accord de Paris en 2015 a posé les prémices d’une nouvelle forme de coopération internationale et de justice climatique, dont l’objectif ultime est de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels.

A son avis, pour achever cette ambition, les 197 Parties à la Convention ont fixé la date de 2018, à l’occasion de la COP24, pour finaliser et adopter un ensemble de décisions garantissant la pleine application de l’Accord de Paris.

« Cependant, les dernières sessions de négociations précédent cette rencontre cruciale furent ressortir des clivages entre les pays du nord et ceux du sud, quant à la façon d’opérationnaliser certaines dispositions de l’Accord. En outre, les résultats alarmants du récent rapport spécial du GIEC sur le scénario d’un réchauffement de 1,5°C, ont mis une pression supplémentaire aux Parties, qui ont dès lors l’obligation morale de conduire un dialogue de facilitation pour finaliser et adopter un paquet de mesures, dont les règles d’application de l’Accord de Paris et un dispositif robuste et flexible permettant d’assurer la transparence de l’action et du soutien », a dit M. Dieng.

BRVM: Première cotation de l’emprunt obligataire du Burkina «TPBF 6,50% 2018-2025»

L’emprunt obligataire du Trésor public du Burkina Faso « TPBF 6,50% 2018-2025 » a été coté vendredi à la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), lors d’une cérémonie marquant la première cotation de cette émission, au siège de l’institution financière, à Abidjan.Cette cotation, qui se déroule sur le compartiment obligataire, vise pour l’Etat burkinabè à recourir au marché régional pour la mobilisation de ressources « complémentaires » en vue du financement du programme de développement du pays.

L’opération, selon le directeur général de la Brvm Edoh Kossi Amenounvé, « fait du Burkina Faso le troisième émetteur souverain de référence sur le marché (régional) après la Côte d’Ivoire et le Sénégal avec près de 570 milliards Fcfa mobilisés à ce jour ».

Le Trésor burkinaè a émis du 18 octobre au 8 novembre 2018 un emprunt obligataire d’un montant de 75 milliards Fcfa pour un prix de 10.000 Fcfa l’obligation et une durée de sept ans dont deux ans de différé. Le remboursement étant prévue par semestre.

L’entrée en bourse des obligations émises par le Burkina Faso du 18  octobre au 8 novembre 2018, d’un « montant de 80 milliards Fcfa »,  devrait « porter à 834 milliards Fcfa le montant total levé en 2018, en  progression de 15% par rapport à 2017 », a indiqué le directeur général  de la Brvm.

Le Burkina Faso est à sa septième émission sur le marché financier régional. Cela dénote toutefois l’engagement des autorités du pays à utiliser cette surface comme un instrument de financement de l’économie nationale. 

« Je voudrais inviter le secteur privé du Burkina Faso à s’intéresser davantage à notre marché », a lancé M. Amenounvé. Il a en outre estimé que la diaspora burkinabè étant importante, on peut la solliciter pour que sa contribution à l’économie à travers des émissions d’obligations de la diaspora. 

Le titre TPBF 6,50% 2018-2025 a affiché, au fixing d’ouverture à 9h45  GMT, un volume échangé de 500 pour un montant échangé de 5 millions  Fcfa, en raison de 10.000 Fcfa l’émission. L’arrangeur et chef de file  de l’émission obligataire est la Société burkinabè d’intermédiation  financière (SBIF).

Le directeur général de la SBIF, Alexis Lourgo,  a fait savoir dans un discous que cette société d’intermédiation  réalise à travers cette première cotation de l’emprunt obligataire TPBF  6,50% 2018-2025 sa 12e introduction en bourse.

Ce présent emprunt obligataire par appel public à l’epagne du trésor public du Burkina Faso « TPBF O7 (symbole sur le tableau de cotation) » intervient dans un contexte économique stable. Au terme de la période de souscription, 80 milliards Fcfa ont été mobilisés soit un taux de couverture de 106,7%.

« Je voudrais à l’endroit, particulièrement des investisseurs, souligner que le trésor public du Burkina Faso a toujours honoré ses engagements en termes de services de la dette et il ne dérogera pas en cette règle à cette émission », a assuré Célestin Sanon, directeur général du trésor public burkinabè.

La Brvm dispose d’un marché pour les actions et d’un marché pour les obligations (titres de créances). Le marché des actions compte 45 sociétés dont trois entreprises burkinabè (BOA Burkina, Coris Bank, Onatel).

La capitalisation boursière de ces trois sociétés cotées s’élève à 674, 84 milliards Fcfa soit 13,93% de la capitalisation boursière au 31 décembre 2018 et 8% du Produit intérieur brut (PIB) du Burkina Faso et environ 1,02% du PIB de l’Uemoa (au 31 décembre 2017).

La valeur des transactions réalisées sur ces trois sociétés cotées du Burkina Faso, en 2018, représente 44,07% milliards de Fcfa, soit 25,27% des transactions du marché des actions contre un volume de 5.900.000 d’actions échangées. 

La Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), basée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne,  comprend huit pays de l’Uemoa : la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Niger, le Togo, le Bénin, la Guinée-Bissau et le Burkina Faso. 

13e journée Ligue 1 sénégalaise : le titre honorifique de champion de la phase aller en jeu

La dernière journée de la phase aller du championnat d’élite se dispute ce week-end avec au programme sept matchs dont certains peuvent à leur terme permettre à des formations comme l’AS Pikine et Teungueth FC d’être sacrées championnes de cette première moitié de saison.L’AS Pikine (1er, 22 pts) accueille Mbour PC (12ème, 9 pts). En s’imposant contre l’US Gorée (0-1) lors de la précédente journée, les Pikinois ont mis un terme à leur série de cinq matchs nuls. Réussir la passe de deux sera leur objectif devant le bouillant public du stade Alassane Djigo. Mbour PC, après une spirale négative marquée par six défaites en huit rencontres, s’est donné de l’air avec une victoire et un nul lors des deux précédentes journées.

De son côté, Teungueth FC (2ème, 21 pts) se déplace à Louga pour  rendre visite au Ndiambour (8ème, 13 pts). Les Rufisquois marquent actuellement le pas, après une lourde chute face au Casa Sports (0-3) et un partage des points contre Génération Foot (2-2). Teungueth FC doit donc remettre sa machine en marche de même que Le Ndiambour qui reste sur deux revers, lors de ses dernières rencontres.

Génération Foot (3ème, 19 pts) reçoit l’AS Douane (5ème, 16 pts). Les Grenats, qui restent sur quatre nuls en cinq matchs, doivent réapprendre à gagner. Mais ce ne sera pas de tout repos face aux Gabelous en quête de rachat après deux courtes défaites contre le Casa Sports et NGB.

Pour sa part, Dakar Sacré-Cœur (4ème, 19 pts) se mesure au Jaraaf (7ème, 14 pts). Les Sicapois stagnent avec quatre nuls de suite. Le club de la Médina souhaite panser davantage ses plaies nées de l’humiliation infligée par la Renaissance sportive de Berkane (Maroc) au tour de cadrage de la Coupe de la Confédération africaine de football.

Le Casa Sports (6ème, 15 pts) affronte la Linguère (9ème, 12 pts). Les Sudistes ont vu leur élan stopper net par la Sonacos (1-0) lors de leur dernier match. En effet, le Casa Sports était invaincu en neuf journées (6 nuls et 3 victoires). Les Nordistes sont eux dans l’obligation d’engranger des points sous peine de glisser dans la zone de relégation.

Le Stade de Mbour (10ème, 12 pts) défie l’Union sportive de Gorée (11ème, 11 pts). Une victoire de l’une ou de l’autre équipe l’éloignerait de la zone rouge où végètent NGB (13ème, 9 pts) et la Sonacos (14ème, 9 pts). Le résultat de l’opposition entre les Galactiques et les Diourbellois vaudra certainement son pesant d’or à la fin de la saison.

Programme de la 13ème journée :

-Samedi 2 février : Génération Foot / AS Douane, 16h (stade Djiby Diagne), NGB / Sonacos, 16h (stade Amadou Barry).

-Dimanche 3 février : Dakar Sacré-Cœur / Jaraaf, 16h (stade Léopold Sédar Senghor), Casa Sports / Linguère, 16h30 (stade Aline Sitoé Diatta), Stade de Mbour / US Gorée, 17h (stade Caroline Faye), Ndiambour / Teungueth FC, 17h (stade Alboury Ndiaye), AS Pikine / Mbour PC, 17h (stade Alassane Djigo).

La prise de commandement du général Miningou monopolise la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité nationale marquée par la passe de commandement, la veille, entre le nouveau Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), Moïse Miningou et son prédécesseur.«Etat-major général des armées : Le Gl Moïse Miningou prend en main les troupes», barre en première page, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Le journal rapporte que c’est le ministre d’Etat, en charge de la Défense nationale et des Anciens combattants, Chériff Sy qui a procédé à l’installation du nouveau CEMGA, hier jeudi à Ouagadougou.

«La cérémonie qui s’est déroulée à la Place de la Nation, a été l’occasion pour Oumarou Sadou, Chef d’Etat-major sortant, d’inviter l’ensemble des forces armées nationales à faire bloc autour de son remplaçant dans l’accomplissement des missions qui lui seront confiées», écrit le confrère.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Forces armées nationale : Moïse tient le bâton de commandement».

Quant au quotidien à capitaux publics Sidwaya, il fait observer que «Le Gal de brigade Moïse Miningou entre en action», montrant l’image du nouveau CEMGA, recevant le drapeau national des mains du ministre d’Etat Chériff Sy.

Pendant ce temps, le journal privé Le Quotidien, reprend à sa une, les propos de Moïse Miningou, à propos de la lutte contre le terrorisme lorsqu’il déclare : «Nous n’avons pas le choix, nous sommes obligés de gagner».

Les mêmes propos reviennent à la une de Le Pays, autre quotidien privé, qui titre : «Lutte contre le terrorisme au Burkina : +Nous avons l’obligation de gagner cette guerre+».

L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, à son tour, met en exergue : «Etat-major général des armées : le Général Moïse Miningou est arrivé avec l’armée ‘’derrière »».

Football : le contrat du sélectionneur des Lions prolongé de 30 mois

Le contrat du sélectionneur national des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, en poste depuis le 4 mars 2015, a été prolongé de 30 mois, de même que les contrats de son adjoint, Régis Bogaert et de l’entraineur des gardiens de but, Tony Sylva, annonce la Fédération sénégalaise de football (FSF) dans un communiqué reçu vendredi à APA.« Appréciant positivement leur collaboration et les résultats obtenus lors de ces quatre dernières années, les parties ont convenu de poursuivre leur collaboration pour les 30 prochains mois soit jusqu’au 31 Août 2021 avec une revalorisation de leurs rémunérations sous l’égide de l’Autorité de Tutelle (ministère des Sports) », écrit le communiqué, précisant que les contrats dans ce sens ont été signés mercredi dernier avec les intéressés.

Toutefois, souligne le communiqué, ce renouvellement de contrats est « en corrélation avec la fixation de nouveaux objectifs liés à des participations probantes de l’Equipe aux CAN 2019 et 2021 et à la Coupe du Monde en 2022 ».

Par ailleurs, la FSF profite de l’occasion pour exprimer « toute sa gratitude » à l’endroit du président Macky Sall, pour son « soutien et la considération particulière donnée à l’expertise locale pour la première fois dans l’histoire de notre Football et citée en exemple sur le continent africain ».

Première équipe africaine du classement FIFA, le Sénégal s’est fixé pour objectif d’aller en finale lors de la 32e Coupe d’Afrique des nations (Can) prévue du 21 juin au 19 juillet 2019 en Egypte.

Cette Can sera la première à regrouper 24 équipes en phase finale.

Droits de retransmission de la Can : la Guinée mandate l’UAR

Le ministre de l’Information et de la Communication Amara Somparé, a annoncé que la Guinée a fait de l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) sa mandataire dans les négociations pour la concession des droits de retransmission des éditions de 2019, 2021 et 2023 de la Coupe d’Afrique des Nations de football.Amara Somparé a expliqué cette décision par le fait que « la Radiodiffusion Télévision Guinéenne (RTG, publique) est confrontée à l’insuffisance d’équipements techniques répondant aux standards de la Caf pour diffuser des matchs à domicile. En plus de cela, elle a perdu son statut de diffuseur local, attribué actuellement à une chaîne privée ».

S’adressant jeudi à la presse, au terme du Conseil des ministres, le ministre a ajouté que « pour des raisons techniques, institutionnelles et juridiques, la RTG ne peut que partiellement assurer la retransmission des matchs de nos équipes nationales ».

Face à ce constat, Amara Somparé a signalé que « l’acquisition d’équipements, dans un délai raisonnable, est nécessaire pour permettre la retransmission des matchs des équipes nationales joués à domicile ».

Pour sa part, le président Alpha Condé a insisté sur la nécessité de « relancer, dans un bref délai, les activités des antennes régionales de la télévision et de la radio nationale ».

Les alliances pour la présidentielle en couverture dans les journaux sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement des alliances politiques en vue de la présidentielle de 2019 dont le premier tour est prévu le 24 février.« Présidentielle : c’est la foire aux alliances », titre WalfQuotidien avant d’afficher ces sous-titres : « Atépa dessine les plans de Sonko », « Me Elhadji Diouf plaide pour Macky », « Guirassy et Amasatou Sow Sidibé (qui sont) au tableau de Idy », « Massaly (est par contre) dans les cordes de Madické ».

Mais dans cette « bataille pour le contrôle des candidats recalés du C25 », le candidat Idrissa Seck « devance Macky et Sonko », indique SudQuotidien.

Ainsi c’est une « course aux alliances » aux allures de « mercato divers » qui se dessine entre les cinq candidats de la présidentielle, analysent EnQuête et L’Observateur.

Toutefois, une « voix de dispersion » est notée à cause d’une « absence de consignes pour le PDS et les Khalifistes », note Le Quotidien. Le journal reprend en manchette Babacar Gaye (membre du PDS) qui estime que « le PDS doit soutenir Idy ou Madické ».

VoxPopuli dresse, pour sa part, un portrait du candidat Ousmane Sonko, sous ce titre : « un antisystème aux portes du pouvoir ».

« Précurseur d’un nouveau type d’hommes politiques », le président du parti Pastef est, « de tous les candidats, (….) le seul à avoir appris ce qu’est l’Etat », témoigne dans le journal l’administrateur de Pastef, Birame Soulèye Diop.

Sur la réception du premier Airbus A330-900 NEO hier jeudi à l’aéroport international de Diass, L’AS annonce que « le Sénégal étrenne son premier Airbus ».

Baptisé « Casamance », la région sud du pays, par le chef de l’Etat Macky Sall, l’appareil va permettre à la compagnie « Air Sénégal (d’être) à la conquête du réseau intercontinental », affirme Le Soleil, ajoutant qu’elle compte également «faire voyager les agents de l’Etat ».

Côte d’Ivoire : 70 exilés dont 6 ministres mettent fin à leur exil au Ghana pour «accueillir Gbagbo»

Quelque 70 cadres et militants du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) dont six anciens ministres ont regagné, jeudi, Abidjan, après huit années d’exil au Ghana où ils ont été reçus dans une ambiance carnavalesque au domicile de Laurent Gbagbo à Cocody-Riviera, commune chic à l’Est de la capitale économique ivoirienne.Sous le coup de 18 h (heures locales et GMT) lorsque les désormais ex-exilés franchissent le portail de la résidence des Gbagbo où attendaient depuis 14h leurs familles aux côtés de la direction du parti de l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Simone Ehivet Gbagbo en tête et de nombreux militants, ce fut l’hystérie collective.

Des cris et larmes de joie accueillent les « exilés de retour », des scènes de liesse qui font oublier les quatre heures d’attente liées aux formalités administratives au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) qui a organisé le retour de ces partisans de Laurent Gbagbo avec la collaboration du ministère ivoirien des Affaires étrangères. L’émotion est au comble. 

Donnant les raisons de leur retour, l’ex-ministre Emile Guiriéoulou a expliqué qu’après « l’acquittement » de leur leader, rien ne pouvait plus les retenir encore longtemps en exil. 

« Nous sommes heureux de rentrer dans notre pays après huit années d’exil. Nous avons décidé de rentrer parce que nous avons appris de bonne nouvelle et pour nous, la meilleure est que notre chef, le Président Laurent Gbagbo a été acquitté par la CPI. Nous avons donc estimé que nous n’avons plus besoin de rester en exil. Nous rentrons pour attendre et accueillir le président Laurent Gbagbo”, a déclaré l’ex-ministre de l’Intérieur, le porte-parole des anciens exilés. 

« Nous sommes venus nous mettre à la disposition du parti pour pendre toute notre place », a ajouté M. Guiriéoulou, regrettant la « disparition de Sangaré Abou Drahamane, le gardien du temple avec qui nous avons préparé ce retour ». Il a, également eu des pensées pieuses pour les « cadres du parti revenus d’exil et qui sont décédés et ceux morts en exil comme Ben Soumahoro qui nourrissait de grands projets pour le pays et Pol Dokui qui avait aussi de grands projets pour la presse ivoirienne ». 

Pour la mémoire de tous ceux-là, « la lutte doit continuer et nous sommes là pour y contribuer », a-t-il conclu.

 Pour Simone Ehivet Gbagbo, l’ex-première Dame, « vous êtes rentrés avant le retour du président Gbagbo, c’est bien ! Vos places vous attendent. C’est une grande famille unie de la gauche qui peut mener ce combat », a-t-elle répondu, tout aussi émue. 

  « Le président Gbagbo va revenir d’ailleurs bientôt. Et il est bon que nous soyons debout, unis pour continuer à mener le combat de la démocratie et de la démocratisation. Vous êtes arrivés, le travail vous attend », a exhorté Mme Gbagbo.

Au nombre des arrivées, figurent, outre Emile Guiriéoulou, les ex-ministres Lazare Koffi Koffi, Angèle Gnonsoa, Richard Sécré Kouamé, Thomas N’guessan et Lia Bi Douayoua.

Niger : l’inamovible ministre des Finances limogé et remplacé

Hassoumi Massaoudou, fidèle collaborateur du président nigérien et inamovible ministre des Finances, a été limogé et remplacé par Mamadou Diop, annonce un communiqué du Gouvernement publié jeudi soir.Selon le communiqué lu à la télévision nationale, c’est  « sur proposition du Premier ministre » que le chef de l’Etat a entériné la nomination Mamadou Diop au ministère des Finances, en remplacement de Hassoumi Massaoudou.

Ce dernier, par ailleurs  secrétaire général du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, pouvoir)  a été, jusqu’ici, de tous les gouvernements du président Issoufou.

Selon certaines sources proches du PNDS, il a été sanctionné pour manquement à la discipline du parti et, ce, dans la perspective de la présidentielle de 2021.

Considéré comme une forte tête du parti, Massaoudou passe en tout cas pour quelqu’un n’ayant pas sa langue dans la poche.

Ainsi, mardi dernier, il avait sur les ondes de Radio France internationale (Rfi) défendu ardemment le franc CFA, après les propos tenus par le vice-président du Conseil Italien, Luigi Di Maio, accusant la France d’appauvrir les pays africains via cette monnaie communautaire.

Cette sortie du désormais ex ministre  a été immédiatement condamnée par une partie de la société civile nigérienne, notamment celle qui avait appelé tout le long de l’année écoulée à manifester contre certaines mesures impopulaires contenues dans la loi de Finance 2018 et qui a valu à ses leaders plusieurs mois
de prisons.

Le paiement des arriérés des pensions de retraite en vedette dans la presse béninoise

Les journaux béninois de ce vendredi traitent entre autres du démarrage du paiement des rappels de la revalorisation du point indiciaire pour le compte de l’année 2011 et du financement du football local.La Nation indique que « le président (Patrice) Talon honore sa promesse aux retraités ». En effet, le quotidien national explique que les arriérés ont commencé à être effectivement payés aux retraités ou à leurs ayant droits depuis le 30 janvier 2019.

Cela fait dire au journal Le Progrès que « Patrice Talon joint l’acte à la parole ». A en croire L’Evènement Précis, le président de la République « sème la joie dans les cœurs de 23 000 retraités ». Toutefois, ce journal précise que ceux d’entre eux « qui ne se sont pas présentés aux derniers contrôles physiques du Trésor public ne seront pas payés ».

C’est la raison pour laquelle, « tous les retraités sont appelés à passer dans les bureaux du Trésor pour se signaler afin d’entrer dans leurs droits dès ce mois février », rapporte L’Evènement Précis. Tout compte fait, « les retraités jubilent », annonce La Presse du Jour.

Sur un tout autre sujet, La Nation renseigne que « Coris Bank international octroie 25 millions F CFA à la Fédération Béninoise de Football » pour le sponsoring du football local. Fraternité souligne que l’objectif est la « réussite de l’organisation des championnats de football » au Bénin.

Au plan sécuritaire, Fraternité parle du « lancement du site internet de la Police Républicaine » et ajoute que c’est une « initiative permettant aux Béninois de se plaindre en ligne, de faire des dénonciations ou de disposer d’informations précieuses sur la Police Républicaine ».

Pour sa part, Le Meilleur annonce que « la Police Républicaine se dote d’un dynamique site web » avec comme objectif la réduction des tracasseries et l’amélioration des prestations de la Police Républicaine.

Sénégal : légère augmentation des débarquements de la pêche

Les débarquements de la pêche au Sénégal durant les onze mois de 2018 ont enregistré une légère augmentation de 9.536 tonnes en valeur absolue comparés à la même période de l’année 2017, selon les données établies par la Direction de la pêche maritime (DPM).Le cumul de ces débarquements s’est établi à 495.927 tonnes contre 486.391 tonnes durant les onze mois de 2017, soit une progression de 2% en valeur relative.

En variation mensuelle, les débarquements de la pêche ont connu une hausse de 4192 tonnes entre octobre 2018 et novembre 2018, passant respectivement de 36.741 tonnes à 40.933 tonnes.

La hausse des débarquements est occasionnée essentiellement par celle de la pêche industrielle dont le cumul durant les onze mois de l’année 2018 s’est établi à 152.013 tonnes contre 120.727 tonnes durant la même période de 2017 (plus 25,9%).

Quant à la pêche artisanale, ses débarquements ont baissé de 5,9 % à 343.914 tonnes contre 365.664 tonnes à fin novembre 2017.

Nouvelle baisse du prix du litre du super et du gasoil en Côte d’Ivoire

Le prix de l’essence super sans plomb est passé de 610 Fcfa le litre à 605 Fcfa pour le mois de février 2019 en Côte d’Ivoire, soit une baisse de 5 Fcfa, de même que celui du gasoil qui passe de 610 à 605 Fcfa/l, selon une note de la direction générale des hydrocarbures.Le super sans plomb à l’ambiant enregistre un important  fléchissement par rapport à l’année précédente. De 640 Fcfa en novembre,  630 en décembre et 610 en janvier, le litre de l’essence s’est établi à  605 Fcfa.    

Le prix du litre du gasoil, beaucoup  utilisé dans le secteur du transport, et qui est longtemps resté  inchangé à 610, connaît une nouvelle baisse pour se situer à 605 Fcfa.   Le pétrole lampant, fixé à 555 Fcfa le litre, lui, demeure toujours  inchangé.   

Le prix du carburant évolue en  fonction des cours du baril de pétrole, mais aussi de la fiscalité des  pays. En Côte d’Ivoire, l’Etat a décidé de procéder à des réajustements  au regard du prix du baril sur le marché international.   

Côte d’Ivoire: le secteur touristique offre plus de 230.000 emplois (Ministre)

Le secteur touristique et principalement celui de l’hôtellerie offre plus de 230.000 emplois en Côte d’Ivoire, a indiqué jeudi à Abidjan, Siandou Fofana, le ministre ivoirien du tourisme.« Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, c’est un plus de 230.000 emplois que le secteur touristique et principalement le secteur de l’hôtellerie offre. Tout ce secteur contribue à hauteur de 5,9% dans le Produit intérieur brut ( PIB) national », a déclaré M. Fofana au terme d’une visite guidée des chantiers des hôtels « Movenpick» et «Noom» et des travaux de rénovation de «Pullman Hôtel», tous les trois,  situés au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan.

 « Ce sont des hôtels qui viennent pour rentrer dans la démarche de gouvernance qui vise principalement à faire en sorte que d’ici 2020, nous soyons véritablement un pays tourné vers le tourisme d’affaires et au-delà faire du tourisme un levier important de notre économie », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le ministre a annoncé,  dans la foulée que « dans les prochains jours, nous allons lancer le projet d’envergure qui est le palace d’Abidjan-Bingerville. C’est un hôtel de 1000 chambres dont les travaux de construction seront lancés d’ici la fin de l’année ».

Poursuivant, M. Fofana a réaffirmé la volonté du gouvernement ivoirien à œuvrer de sorte à ce que la  Côte d’Ivoire devienne la cinquième puissance touristique de toute l’Afrique.

« Nous avons visité un certain nombre de chantiers. Mais, au niveau de l’hôtel Pullman, ce n’était pas un chantier. Nous avons vu un hôtel qui a été rénové avec l’introduction de beaucoup de nouveautés », a-t-il déclaré.

« Nous avons visité aussi le chantier de  Movenpick, un hôtel de quatre étoiles avec plus de 160 chambres qui avance merveilleusement bien.  Quant au chantier de l’hôtel Noom que nous avons aussi visité, les travaux s’achèveront au mois de juillet prochain », a expliqué le ministre, se félicitant  de ce que ces hôtels en construction viennent pour « compléter l’offre touristique et hôtelière » de la capitale économique ivoirienne.

Elections nigérianes : l’ex-président tanzanien Kikwete conduit les observateurs du Commonwealth

L’ex président de la Tanzanie, Jakaya Kikwete est désigné chef de la mission d’observation du Commonwealth pour les élections générales au Nigeria prévues le 16 février 2019.Selon un communiqué de l’organisation publié jeudi à Londres, la Secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland a constitué le groupe d’observateurs à l’invitation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Nigéria.

La mission est constituée de politiciens, de diplomates et d’experts en droit et droits de l’homme, en égalité des sexes et en administration électorale venus de plusieurs pays membres du Commonwealth.

Un groupe d’observateurs est déjà déployé au Nigéria le 29 janvier, tandis que d’autres membres de l’équipe devraient arriver à Abuja le 8 février.

Le Groupe d’observateurs du Commonwealth a pour mandat d’observer et d’examiner les facteurs qui influent sur la crédibilité du processus électoral dans son ensemble.

Il dira si les élections se sont déroulées conformément aux normes pour des élections démocratiques auxquelles le Nigéria s’est engagé, compte tenu de la législation nationale et des engagements régionaux, du Commonwealth et internationaux pertinents.

Le groupe peut également formuler des recommandations pour le renforcement futur du processus électoral.

La Côte d’Ivoire engrange 4 points après la 4è évaluation des réformes de l’UEMOA

La Côte d’Ivoire engrange 4 points au terme de l’évaluation de la 4ème revue annuelle des réformes politiques, projets et programmes de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).L’information a été donnée par le Président de la Commission de l’Union, Abdallah Boureima au cours d’une rencontre avec le ministre ivoirien de l’économie et des finances.

Selon M. Boureima « à l‘issue de l’évaluation, la Côte d’Ivoire  affiche un taux satisfaisant  de mise en œuvre des réformes  qui passe de 105 à 109%, soit  un gain de 4 points entre 2017 et 2018 ».

Le Président de la Commission a salué la synergie entre son équipe et la partie ivoirienne au  cours des travaux. «Des progrès significatifs ont été acquis en terme de consolidations  et de modernisation de l’exercice d’évaluation des réformes», a par ailleurs fait remarquer Abdallah Boureima.

Le ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné, a pour sa part  souligné que « des rapports trimestriels sont périodiquement transmis à la Commission afin de lui permettre d’apprécier l’état d’avancement  et d’envisager des mesures visant à lever des obstacles éventuels » dans l’optique d’accélérer leur mise en œuvre en Côte d’Ivoire.

 Il s’agit, a insisté Adama  Koné de « préserver l’image de locomotive de notre pays   en donnant le bon exemple, en inspirant les autres pays  membres ».

Le ministre a indiqué que « des progrès notables ont été enregistrés  notamment  en ce qui concerne l’application des textes communautaires dans les domaines de la facilitation des transports, l’harmonisation des finances publiques, des télécommunications et de la lutte contre le blanchiment des capitaux» .

 Par ailleurs, Adama Koné a rassuré «  de la ferme volonté  et de la détermination  du Président de la République , président en exercice  de la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UEMOA et de l’ensemble des membres du gouvernement   à participer activement à toutes les actions visant à favoriser le renforcement  de l’intégration régionale ».

La revue annuelle a été instituée au sein de l’UEMOA afin de favoriser l’accélération de l’application des réformes politiques, programmes et projets communautaires au sein de l’UMOA.

Elle vise à renforcer le suivi de la mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets communautaires ainsi la concertation entre la Commission et les Etats membres, favoriser l’harmonisation  des législations nationales et leur conformité à la réglementation communautaire.

Dans chaque Etat membre, cette revue se déroule sous la conduite des chefs de gouvernement ou du premier ministre.

Côte d’Ivoire: Sylvestre Emmou, le nouveau maire élu de Port-Bouët, installé

Le nouveau maire élu de Port-Bouët, commune balnéaire située dans le sud d’Abidjan, a été installé jeudi avec son Conseil, par le préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi, qui gérait les affaires courantes, à la tête d’une délégation spéciale.M. Emmou, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, arrive à la tête de la commune de Port-Bouët à la suite d’un long parcours. Maintes fois opposé à Hortense Aka-Anghui, qui a « régné » de 1980 à 2017, c’est seulement après son décès qu’il parvient à s’imposer.

Hortense Aka-Anghui, une cadre du Pdci et ancienne ministre de la Promotion des femmes de la première République sous l’ère Félix Houphouët Boigny, a été maire de Port-Bouët pendant plus de 35 ans, détenant le record de longévité au poste de premier magistrat d’une commune en Côte d’Ivoire.

Le nouveau maire élu, Sylveste Emmou, tête de liste, a été porté comme le premier magistrat de la commune à l’issue d’un vote des conseillers municipaux. Au terme de cette étape, le préfet du département d’Abidjan, a procédé à la passation des charges.

M. Emmou a été confirmé maire de Port-Bouët par 43 conseillers sur 46 ayant pris part au vote. Trois bulletins nuls ont été enregistrés. Son premier adjoint est Alain Adja, le 2è Ackah Miezan Anodjo, le 3è Ballet Djerade, le 4è N’Gnuan Aka, le 5è Olivier Monet et le 6è Marie Loucou.  

C’est dans une ambiance festive que M. Emmou, qui se dit « fils de Port-Bouët », a pris fonction à la tête de cette commune qu’il s’est disputé avec son principal rival Siandou Fofana, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir. 

Après le vote du 13 octobre 2018, le scrutin a été annulé à Port-Bouët, à la suite d’un problème de compilation. Repris le 16 décembre, M. Emmou a été déclaré vainqueur après un recours en annulation de M. Fofana auprès de la Chambre administrative de la Cour suprême, le juge des élections locales.

Pour permettre au juge en charge des élections locales de vider la saisine du contentieux, une délégation spéciale présidée par le préfet Abidjan a été installée le 2 janvier 2019 pour remplacer la précédente équipe dont le mandat est arrivé à terme, et assurer le relai du service public.    

RHDP: « mise en place des organes du parti dans deux mois » (Adama Bictogo)

Les organes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) qui vient de tenir son congrès ordinaire, seront mis en place dans deux mois, a annoncé Adama Bictogo, cadre de ce parti, faisant, jeudi, le bilan du congrès, en sa qualité de président du comité d’organisation.Mais avant, «dès le mois de février, le RHDP va, désormais, occuper  l’espace Côte d’Ivoire jusqu’en 2020», a souligné M. Bictogo, selon qui  «le RHDP est créé autour de trois valeurs essentielles que sont la  société de justice, la société de liberté et la société du progrès  partagé pour servir et bâtir la Côte d’Ivoire nouvelle ».

Le  samedi 26 janvier, des partis politiques et mouvements politiques ont  donné naissance au RDHP unifié et confié les destinées de ce parti qui  va transformer notre pays au président Alassane Ouattara, selon Adama  Bictogo, saluant « l’engagement et la détermination des militants et des  Ivoiriens en général, à porter ce nouveau pacte social autour du  président Ouattara».

« Toutes les sections des  partis composant le RHDP se transformeront en sections RHDP pour  constituer une unité d’actions avant la mise en place effective des  organes et instances du parti dans deux mois», a expliqué M. Bictogo  indiquant que « selon les sources policières ce sont 200.000 personnes  qui ont envahi le stade Houphouët-Boigny lors de ce congrès».

Par  ailleurs, il a fait remarquer que le « parti ne répondra plus aux injures  d’où qu’elles viennent». «Nous serons désormais occupés à consolider le  RHDP»,a-t-il promis.

Plaidoyer pour un nouveau programme du CILSS en énergies domestiques

Les participants à la rencontre sous régionale d’échanges sur les énergies domestiques et renouvelables (EDR) dans l’espace Sahel, tenue du 29 au 31 janvier 2019 à Dakar, ont plaidé pour un nouveau programme des énergies domestiques et renouvelables dans l’espace du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).Il y a une « nécessité de prendre les mesures idoines pour la mise en œuvre d’un nouveau Programme en énergies domestiques et renouvelables (EDR) prenant en compte les acquis du Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel (PREDAS) et couvrant les (13) pays du CILSS », estiment les participants à cette rencontre dans leurs recommandations dont APA a obtenu copie.

Ils recommandent également de mettre un accent particulier sur les énergies domestiques dans les documents des politiques énergétiques et veiller à leur appropriation par les acteurs et à trouver un mécanisme pour fédérer les approches au sein du CILSS, de la CEDEAO et de l’UEMOA.

« Il faut veiller à la fiabilité des donnés dans le domaine des énergies en actualisant les inventaires forestiers et les schémas Directeurs d’approvisionnement des villes ; adapter les normes aux contextes nationaux ; faire un plaidoyer pour la mobilisation des financements conséquents et promouvoir l’entreprenariat, la création d’emploi ; et favoriser l’émergence d’un secteur prive fort dans le domaine des énergies renouvelables par la mise en place d’un cadre institutionnel approprié », note le document.

Entre autres recommandations, l’atelier de Dakar préconise également la mise en place une fiscalité favorisant l’importation des équipements non produits localement et assurer le contrôle qualité et la créer un espace d’échange périodique entre tous les acteurs des énergies domestiques et renouvelables (EDR).

Pour Dr Djimé Adoum, secrétaire exécutif du CILLS, la rencontre de Dakar a permis à la soixantaine de participants de prendre connaissance et d’examiner les expériences en cours dans les différents pays du CILSS en matière de mise en œuvre de projets et programmes dans le domaine des énergies domestiques et renouvelables.

« Les participants ont aussi pris connaissance de la situation en matière d’énergies domestiques et renouvelables dans les quatre nouveaux pays ayant intégrés l’institution entre 2012 et 2013(Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée et Togo) », a indiqué Dr Adoum.

Sénégal : Augmentation de 4262 tonnes des exportations de mangues en 2018

Le volume de mangues sénégalaises exporté au terme de l’année 2018 a enregistré une augmentation de 4262 tonnes comparé à l’année précédente, a appris jeudi APA auprès de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX).L’ASEPEX qui se base sur les données établies par la Direction de l’horticulture et la Direction de protection des végétaux (DPV) signale que ces exportations se sont établies à 21430 tonnes durant la période sous revue contre 17168 tonnes en 2017, soit une progression de 24,82% en valeur relative.

A part l’année 2016 marquée  par un repli de 1,39%, les exportations de mangues du Sénégal ont connu une tendance haussière depuis 2011. Elles sont ainsi passées de 7658 tonnes en 2011 à 8398 tonnes en 2012 (plus 9,66%) avant de bondir à 11515 tonnes en 2013(plus 37,11%)

Par la suite, les exportations ont atteint 15710 tonnes 2014, évoluant légèrement de 1,25%). La progression a été un peu plus vigoureuse (plus 7,81%) en 2015 à 16937 tonnes  avant de chuter à 16700 tonnes en 2016.

Quatre morts dans un choc de voitures à Conakry

Une collision entre un minibus et un camion remorque, survenue jeudi à Conakry, a fait quatre morts et plusieurs blessés.Le drame s’est produit aux environs de 6 heures du matin dans le quartier Coleah, situé non loin du centre-ville de la capitale guinéenne.

Pour le moment, on a aucune précision sur les causes de l’accident.

Le Sénégal, seul pays d’Afrique francophone à se soumettre à l’évaluation de la transparence (ministre)

Le Sénégal est le seul pays d’Afrique subsaharienne ayant un cadre de gestion des finances publiques de tradition francophone à s’être porté volontaire pour une évaluation de la transparence selon le Code du FMI, a déclaré, jeudi à Dakar, le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan.Selon Amadou Ba qui s’exprimait à l’occasion de l’atelier régional sur la transparence budgétaire en Afrique francophone, cette évaluation a permis de placer le Sénégal dans la moyenne des Etats de niveau de revenus et de capacités institutionnelles similaires.

Revenant sur le classement de l’indice sur le budget ouvert (OBI) du FMI, le ministre de l’Economie a informé que le Sénégal se positionne dans ce domaine à la première place en Afrique subsaharienne, avec un score de 51 points sur 100, supérieur de 10 points à la moyenne mondiale.

« Pour atteindre une telle performance, le Sénégal, par la dissémination de la culture de la publication, n’a ménagé aucun effort pour mettre à la disposition du public comme l’atteste l’indice OBI, une documentation budgétaire économique et financière fournie accessible via le portail du Ministère chargé des Finances et les sites métiers de la Direction générale du Budget, de la Direction des Prévisions et des Etudes Economiques (DPEE) et des régies financières (Impôts, Douanes et Trésor) », a dit Amadou Ba.

De même, a-t-il souligné, la mise en œuvre des innovations introduites par les directives de l’UEMOA transposées dans l’architecture juridique sénégalaise a également permis d’aboutir à plusieurs activités telles que l’organisation de débats d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, ouverts au secteur privé et à la société civile, la présentation du budget national en un document unique, accompagné des annexes pertinentes et la production régulière des états d’exécution et de suivi budgétaire.

Le ministre des Finances a, par ailleurs, rappelé que le Sénégal s’est inscrit, depuis 2017, à la Norme spéciale de diffusion de données (NSDD), devenant ainsi le 4ème pays d’Afrique après l’Afrique du Sud, l’Île Maurice et les Seychelles et le 1er de la zone UEMOA à adhérer à cette norme définie par le FMI.

Tous ces éléments, a-t-il soutenu, devraient permettre au Sénégal de poursuivre sereinement ses avancées en matière de transparence budgétaire.

Vers une visite du président cap-verdien en Guinée-Bissau

Le président du Cap-Vert, Jorge Carlos Fonseca, a fait part de sa volonté de se rendre prochainement en Guinée-Bissau pour soutenir ce pays dans son processus électoral, annonce un communiqué du ministère bissau-guinéen des Affaires étrangères dont APA a reçu copie jeudi.« Cette visite n’aura de sens que si elle aide tous les protagonistes politiques en Guinée-Bissau à se comprendre pour que les élections législatives puissent se dérouler dans les meilleures conditions », a notamment déclaré Jorge Carlos Fonseca qui, selon le communiqué, s’exprimait en marge de la Conférence internationale Cap-Vert et Atlantique tenue dans l’île de Santiago, au Cap-Vert.

C’est surtout en sa  qualité de président en exercice de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) que le chef de l’Etat cap-verdien devrait se rendre à Bissau en compagnie du secrétaire exécutif de cette organisation,  Francisco Ribeiro Telles.

Toutefois, le chef de l’Etat cap-verdien qui souhaite à la Guinée-Bissau un processus électoral « juste et calme »  n’exclut pas la possibilité de reporter sa visite s’il pense qu’elle sera « insuffisante » pour aider au « bon déroulement du processus électoral », indique le communiqué.

Le président José Mario Vaz avait récemment annoncé la venue de son homologue cap-verdien dans la période du 12 au 14 février et, à ce sujet, la société civile bissau-guinéenne et plusieurs acteurs politiques ont donné leur accord pour cette visite.

Les élections législatives auront lieu en Guinée-Bissau le 10 mars prochain.

Santé et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’actualité nationale marquée par la grève des Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) et le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier le volet sanitaire avec l’épidémie de méningite ayant fait plusieurs morts à l’Est du pays.«Décès suspects dans la Tapoa : Une probable épidémie de méningite, selon le gouvernement», affiche le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui souligne que le sujet a été abordé, hier mercredi, lors du premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Christophe Marie Joseph Dabiré.

Le journal rapporte que la ministre de la Santé, Léonie Claudine Lougué a fait au conseil des ministres, l’état de la situation relative aux rumeurs sur la mort suspecte de 25 malades, dans la commune de Botou, province de la Tapoa, région de l’Est.

A ce sujet, les journaux privés Aujourd’hui au Faso et L’Express du Faso, titrent en chœur : «Conseil des ministres : 25 morts de la méningite dans la Tapoa».

Le Pays, autre quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations » où il cite l’Agence d’information du Burkina (AIB) rapportant qu’«au moins 25 personnes sont décédées d’une maladie foudroyante et inconnue à la date de 29 janvier 2019, dans les villages de Kpégnanfoanou et de Boguel (Tapoa)».

Le même journal revient sur la passation de service, lundi dernier, au ministère de la Santé, informant qu’«un épidémiologiste s’en va, une cardiologue s’installe».

Abordant le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, Le Pays arbore : «Quand Achille Tapsoba et Salifou Sawadogo s’affrontent à la barre».

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de «violences pendant le coup d’Etat», avant d’ajouter que «+Raso+ (Surnom de l’acteur de cinéma Rasmané Ouédraogo) signe la preuve par image».

Selon le confrère, le comédien Rasmané Ouédraogo dit ‘’Raso » et le premier vice-président  du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex-parti au pouvoir) chargé des questions politiques, Achille Tapsoba ont été les deux témoins entendus hier dans le cadre du procès du putsch manqué.

«Le premier a filmé depuis son balcon, avec son téléphone des éléments de l’ex-RSP (Régiment de sécurité présidentielle) passant à tabac avec des ceinturons et des cordelettes des jeunes de la cité An III, à Ouagadougou», relate L’Observateur Paalga.

C’est à juste titre que Sidwaya met en exergue : «la vidéo troublante de +Raso+».

Toujours dans le domaine de la justice, les journaux commentent largement le mouvement d’humeur des Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP).

Ainsi, L’Observateur Paalga plaque à sa une, les propos du Secrétaire général du Syndicat national des gardes de sécurité pénitentiaire (SYNAGSP), Abdou Dramane Thombiano qui dit : «Le gouvernement est plus terroriste que les terroristes».

Pendant ce temps, Le Pays affiche la déclaration de l’assistant GSP, Oumarou Kaboré, porte-parole de la troupe qui fait observer que «si le Directeur général (de la GSP) démissionne, nous allons reprendre le travail».