Sénégal : le Saes vent debout contre l’annulation de la remise de gilets à la presse

Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes), dans une déclaration dont APA a reçu copie jeudi, a fustigé « avec la dernière énergie » l’annulation de la cérémonie de distribution de gilets de presse destinés aux professionnels des médias pour la couverture de la campagne présidentielle qui démarre le 3 février 2019.La cérémonie de remise de gilets de presse, en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar, initialement prévue hier mercredi au Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti), a été annulée « sur instruction de la Directrice » de cette école de journalisme « sans consultation préalable », a constaté le Saes.

Partant de là, le Saes se dit opposé à cette « décision qui va à l’encontre des valeurs fondamentales du journalisme comme la liberté d’expression » avant d’exiger le « respect intégral des franchises universitaires ».

Pour le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur, souligne le communiqué,  « la distribution de gilets de presse aux journalistes est un service à la communauté pour leur sécurité ».

Le Saes a aussi précisé que « ce don de gilets de presse s’inscrit dans la suite logique du partenariat entre le Cesti et l’Ambassade des Etats-Unis », avec notamment l’organisation récente d’un séminaire de formation en communication publique et institutionnelle destiné aux chargés de communication des institutions publiques.

En outre, le Saes a rappelé qu’en 2016, dans le cadre d’un partenariat, une activité relative au « projet d’appui aux professionnels des médias sur la transparence de la gouvernance des finances publiques et des ressources minérales », initialement prévue au Cesti, avait été délocalisée au centre Bopp » sur demande des autorités universitaires.

Le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur a ainsi attiré « l’attention de la communauté universitaire sur la répétition de telles dérives » dans cet espace.

Les alliances électorales résument l’actualité sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parus jeudi mettent l’accent sur l’actualité politique dominée par les alliances électorales en vue de la présidentielle du 24 février 2019.« Présidentielle 2019 : Khalifa vote Idy », titre Sud Quotidien, soulignant que certains proches de l’ex-maire de Dakar confirment, d’autres attendent la décision de la Cour de justice de la Cedeao.

Ce journal fait aussi état de discussions entre Idrissa Seck et Cheikh Bamba Dièye, un député de Taxawu Sénégal, la coalition de Khalifa Sall aux législatives de juillet 2017.

« Alliance électorale pour la présidentielle-Gakou-Idy : le pacte de droit », écrit L’Observateur en première page.

Dans ce journal, Malick Gakou, président du Grand parti affirme : « Nous partageons avec le président Idrissa Seck le même idéal pour un Sénégal patriotique et démocratique ».

Pour la bataille électorale, Vox Populi rend compte des « tractations à Paris autour de Wade…en faveur d’Idy qui bénéficie du soutien de Gakou ».

A sa une, ce journal affiche « le +PUR 100+ (coalition du professeur Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement) qui veut déjouer les pronostics ».

« Gouvernance, sécurité, paix, économie, éducation, santé : Le programme PUR 100 d’El Hadj Issa Sall », rapporte L’AS.

3Mouvance présidentielle-Les comités électoraux sèment la pagaille », note Walf Quotidien.

Revenant sur l’inauguration hier du Building administratif, L’As indique que « Macky immortalise Mamadou Dia » en faisant porter à l’infrastructure le nom de l’ancien président du Conseil.

« Macky honore Mamadou Dia et zappe Wade », estime Vox Populi.

Pendant ce temps, Le Soleil rapporte les propos de Macky Sall lors de l’inauguration du Building administratif. « Le Sénégal se construit lentement mais sûrement », dit le président Sall.

Le Mali lève 14,707 milliards f cfa sur le marché de l’Uemoa

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Mali a obtenu ce mercredi 14,707 milliards FCFA (environ 25,001 millions de dollars) au niveau du marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission par adjudication d’obligation assimilables du trésor (OAT) à 3 ans, a appris APA mercredi soir auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Recherchant 20 milliards de FCFA, le trésor public s’est vu proposer par les investisseurs 14,777 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 73,89% (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Sur ce montant, l’émetteur a retenu 14,707 milliards FCFA et rejeté 70 millions de FCFA. Le taux d’absorption se situe à 99,53%.

Le prix moyen pondéré s’est établi à 9667 et le prix marginal à 9601.

Selon l’Agence UMOA-Titres, le remboursement du capital interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance (remboursement In Fine) fixée au 31 janvier 2022. Quant au paiement des intérêts, il se fera annuellement sur la base d’un taux d’intérêt de 6,15% l’an dès la première année.

Football: 3500 milliards FCFA dépensés sur le marché des transferts internationaux en 2018, (Rapport de la FIFA)

Un rapport de la Fédération internationale football association (FIFA) révèle que 7,3 milliards de dollars US ( environ 3500 milliards FCFA) ont été dépensés sur le marché des transferts internationaux de football au cours de l’année 2018, rapporte le site de la FIFA visité, mercredi, par APA.C’est  le rapport intitulé Global Transfert Market de la FIFA qui fournit des  informations détaillées sur les transferts internationaux effectués en  2018 partout dans le monde par les clubs de football professionnels.

En  2018, renseigne ledit rapport,  les transferts de joueurs  professionnels se sont élevés à «7,03 milliards de dollars US soit 10,3%  qu’en 2017», précise le document.

Cette  manne financière implique « 16 533 transferts internationaux de 14 186  joueurs issus de 175 pays, soit 5,6% de plus » que l’année 2017.

«31  clubs ont dépensé plus 50 millions de dollars chacun + ensemble, ils  représentent plus de la moitié du montant total dépensé+ », soutiennent  les auteurs qui soulignent, également, que «78,2% du montant total  dépensé dans le monde proviennent de transferts impliquant uniquement  des clubs européens ».

Selon eux, « la France est le pays présentant le bilan net positif le plus important (467,2 millions de dollars), l’Angleterre le pays présentant le bilan net négatif le plus important (-1,05 milliard de dollars) et l’Arabie  saoudite figure à la 7ème place du classement des pays les plus  dépensiers (173,9 millions de dollars)», ont fait remarquer les  rédacteurs du rapport.

Le  rapport inclut des tableaux indiquant « le nombre et le montant des  transferts pour chacune des 211 associations membres», mais aussi  d’autres informations telles que «le type de transfert, la raison de la  résiliation du contrat, la nationalité et l’âge des joueurs et joueuses,  ainsi que des comparaisons avec les chiffres des années précédentes.

Côte d’Ivoire: création d’une Autorité de régulation du transport intérieur

Une Autorité de régulation du transport intérieur (ARTI) en Côte d’Ivoire, visant à gérer l’écosystème et « mettre fin au désordre » observé dans le secteur du transport lagunaire, routier et ferroviaire, a été adopté mercredi en Conseil des ministres.« Le Conseil a adopté la création de l’Autorité de régulation du  transport intérieur (ARTI), créé en application du transport intérieur  », a indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi  Touré, à l’issue du Conseil des ministres. 

«  Elle est chargée de la régulation des transports intérieurs et est dotée  de pouvoirs de propositions, de conciliation, de sanction en vue de  lutter efficacement contre la fraude et mettre un terme au désordre  constaté dans le transport intérieur, notamment lagunaire, routier et  ferroviaire », a-t-il dit.

 La création de  l’Autorité de régulation du transport intérieur (Arti), soulignera-t-il,  consacre la distinction nécessaire entre la mission de régulation et  celle d’organisation du secteur des transports.  

Le  décret créé également une Autorité administrative indépendante dénommée  Grand mobilité.  Une mesure qui concourt à la mise en œuvre du schéma  directeur d’urbanisation, d’urbanisme du Grand Abidjan.

Cette  autorité administrative dans son volet transport vise à « améliorer la  mobilité urbaine dans le District d’Abidjan et les communes  environnantes », a fait observer le porte-parole du gouvernement  ivoirien. 

« La loi d’orientation du transport  intérieur a été réaménagée pour permettre la création d’une autorité  organisatrice de la mobilité urbaine dans le Grand Abidjan dénommé Grand  Abidjan mobilité », a-t-il poursuivi. 

L’autorité  administrative indépendante est notamment chargée de « réglementer et  de fluidifier le trafic, de développer les capacités du réseau du  transport public et de faciliter la mobilité de tous », a relevé M.  Sidi Touré, également ministre de la Communication et des médias.  

Le gouvernement ivoirien adopte un « statut particulier » pour les dockers

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi un « statut particulier » pour les dockers répondant aux standars internationaux, a indiqué son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.Il s’agit d’ « un décret portant statut particulier des dockers de  Côte d’Ivoire, en application de la loi portant code maritime », a dit  M. Touré, soulignant que « ce décret vise à améliorer les conditions de  vie et de travail des dockers ». 

Le dispositif  « redéfinit, conformément aux standards internationaux, les conditions  d’accès à la profession de docker, les modalités d’embauche, d’exécution  et de rupture des contrats de travail », a ajouté le porte-parole du  gouvernement. 

Le statut prévoit en outre «  divers avantages sociaux au profit des dockers notamment la formation  professionnelle continue, une assurance santé ainsi qu’ un fonds de  solidarité », a-t-il indiqué.   

Plus de 713 milliards FCFA de dividendes et d’intérêts payés par le DC/BR en 2018, (DG)

Plus de 713 milliards de FCFA ont été payés par le Dépositaire central/Banque de règlement (DC/BR) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) au titre des événements sur valeurs (ESV) en 2018 contre plus de 540 milliards de FCFA en 2017, a annoncé, mercredi à Abidjan, son Directeur général Dr Kossi Edoh Amenounvé, également patron de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).Au cours d’une cérémonie de présentation du bilan 2018 et des perspectives 2019 de la BRVM et du DC/BR, Dr Amenounvé a annoncé qu’en 2018, le Dépositaire central/Banque de règlement (DC/BR) a payé au total 713,257 milliards FCFA pour les événements sur valeurs (ESV) contre 540, 234 milliards FCFA en 2017, soit une progression de 32, 03%.

Au titre du remboursement d’obligations non cotées 26,78 milliards FCFA (4%) ont été payés, tandis que le remboursement d’obligations cotées se chiffre à 364,92 milliards FCFA  (51%).

S’agissant des intérêts sur les obligations non cotées, ils se sont élevés à 15,29 milliards FCFA (2%), quand les intérêts sur les obligations cotées ont été chiffrés à 195,97 milliards FCFA et 110,29 milliards FCFA ont été payés pour les dividendes.  

« 2018 a été une année difficile pour les indices BRVM » avec notamment la « baisse du marché des actions de la BRVM», a estimé le Directeur général de cette bourse. Selon Dr Kossi Edoh Amenounvé, cette baisse est due à des raisons internationales.

Il s’agit entre autres de la tension sur le commerce international imposé par les Etats-Unis, les incertitudes sur la politique monétaire des banques centrales, les craintes sur certains pays émergents ainsi que celles entourant certaines banques systémiques, le shutdown (paralysie partielle de l’administration des Etats-Unis).

Par ailleurs, Dr Kossi Edoh Amenounvé, a rassuré que «la BRVM est en train de gagner la bataille de la liquidité».

 Pour les perspectives 2019 de la BRVM et du DC/BR, il a annoncé l’incitation des grandes entreprises publiques et privées à se faire coter à la BRVM ainsi que l’incitation des Petites et moyennes entreprises (PME) à se faire coter sur le troisième compartiment.

Dr Amenounvé a annoncé également la poursuite de la promotion sous régionale et internationale (road-shows), le renforcement du mécanisme de surveillance des transactions pour préserver l’équité du marché et l’élaboration d’un code de gouvernance pour les sociétés cotées.

La mise en place d’une plateforme de gestion des marchés primaires, la digitalisation des processus-métiers du DC/BR de même que la mise en place de  l’institut BRVM Academy, sont également prévues au cours de cette année.  

Cette cérémonie a été également marquée par la distinction de cinq organes de presse pour leur disponibilité et constante contribution à la diffusion de l’information boursière dans l’UEMOAc. Il s’agit de l’Agence presse africaine (APAnews), du site abidjan.net, de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), de fratmat.info et de la chaîne de télévision Business 24.

Le MVCI dénonce un « procès politique » après le condamnation du député Alain Lobognon

Le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire ( MVCI), une organisation politique proche du président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a dénoncé mercredi à Abidjan, un « procès politique » après la condamnation du député Alain Michel Lobognon à 1 ans de prison et 300.000 FCFA pour diffusion de «fausse nouvelle» sur les réseaux sociaux.« En choisissant de passer outre son immunité, violant la  constitution ivoirienne, foulant nos lois, le MVCI retient que ce procès  intenté à son vice-président Lobognon Agnima Alain Michel est un procès  politique », a dénoncé dans une déclaration devant la presse, Félicien  Sékongo, le président de ce mouvement politique. 

« Pour le MVCI, le  procès intenté au député Alain Lobognon traduit un déni de justice, une  volonté déterminée de violer les droits de l’homme. Ce procès atteste de  l’anéantissement total des libertés individuelles et collectives et  traduit une intime volonté du régime de bâillonner le peuple de Côte  d’Ivoire », a ajouté M. Sékongo.  

Poursuivant, il a appelé à l’Union des «  forces démocratiques  pour faire barrage à la dictature que le pouvoir  ambitionne imposer aux ivoiriens ».

 Dans la foulée, M. Sékongo a estimé  que l’ouverture du dialogue politique entre le gouvernement ivoirien et  l’opposition sur la réforme de la Commission électorale indépendante (  CEI, organe électoral) est « un leurre ». 

« Le MVCI recommande à la  communauté internationale et aux amis de la Côte d’Ivoire de prendre  toutes leurs responsabilités. Il faut qu’ils jouent leur rôle pour  éviter que l’on finisse par croire qu’ils cautionnent les dérives du  régime d’Abidjan qui tue sans scrupule l’État de droit», a conclu M.  Sékongo.  

Dans la mi-journée de ce mercredi, le gouvernement ivoirien « a  pris acte » du verdict condamnant le député Alain Lobognon à un an de  prison et 300.000 FCFA d’amende. 

« Nous ne commentons pas les  décisions de justice. Le gouvernement prend acte du verdict qui a été  énoncé», a dit à la presse, Sidi Touré, le porte-parole du gouvernement  ivoirien au terme de cette réunion hebdomadaire. 

Le député de Fresco (  Sud-ouest ivoirien), Alain Michel Lobognon, un proche du chef du  parlement ivoirien Guillaume Soro, a été condamné mardi à un an de  prison et 300.000 FCFA d’amende par le tribunal de première instance  d’Abidjan pour divulgation de «fausse nouvelle » via un tweet.

 Le  conseil de M. Lobognon a relevé appel de ce jugement ce mercredi, a  indiqué à APA,  Me Diarrassouba, l’un des avocats du parlementaire.

La CEDEAO en croisade contre les mariages précoces

Les ministres chargés des questions du genre des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont adopté une position commune pour mettre un terme aux mariages des enfants dans la région, a-t-on appris dans un communiqué publié mercredi par le département de la communication de la Commission de l’institution sous-régionale.Les ministres ouest-africains ont également fait une déclaration politique lors de la réunion ministérielle qui s’est tenue pendant le week-end dans la capitale nigériane à propos de l’adoption de la politique de la CEDEAO sur les enfants et de son plan d’action stratégique 2019-2023.

Au cours de la réunion, ils ont pris l’engagement «de promouvoir le maintien de tous les enfants dans des systèmes éducatifs de qualité formels ou alternatifs jusqu’à l’âge de 18 ans, de manière obligatoire, avec une progression vers la gratuité».

Les ministres ont par ailleurs demandé la conception de « politiques et programmes éducatifs tenant compte de la problématique homme-femme » tout en appelant à lutter contre les stéréotypes sexistes, à la violence sexiste et au mariage d’enfants.

Afin de garantir la protection des droits des enfants, les ministres ont également souligné la nécessité d’une coopération globale au niveau régional et national, afin de mobiliser un soutien financier et technique pour la planification, la mise en œuvre des lois et des politiques, le suivi et l’évaluation des mesures prises pour mettre fin au mariage des enfants.

Siga Fatima Jagne, la Commissaire aux affaires sociales et au genre de la Commission de la CEDEAO, a réitéré au cours de la réunion son engagement à mobiliser et allouer les ressources nécessaires pour traiter les multiples problèmes qui touchent les enfants en Afrique de l’Ouest.

« Les données disponibles montrent que la prévalence du mariage précoce dans l’espace CEDEAO est d’environ 42% chez les filles et de 3% chez les garçons, » a-t-elle fait savoir.

Pour sa part, le représentant du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Mohamed Fall, s’est félicité de l’adoption du cadre stratégique de la CEDEAO pour renforcer les systèmes de protection de l’enfance.

Côte d’Ivoire: Odette Ehui Agnero, accusée de jouer le « jeu » du Rhdp, le parti au pouvoir

Odette Ehui Agnero, la présidente nationale des femmes du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), a joué le « jeu » du parti au pouvoir, selon une note des femmes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).Mme  Odette Éhui Agnéro avait qualifié de « dérives langagiaires » les  propos du président du Pdci, Henri Konan Bedie, qui a entre autre  qualifié les membres du Rhdp de « fils adultérins » d’Houphouët-Boigny,  dans une déclaration.   

En réplique,  les femmes  du Pdci, font à leur tour cette note. Pour elles, Mme Odette Ehui Agnero  « ne comprend pas qu’en venant parader sur la place publique contre le  président du Pdci », son parti d’origine, « elle fait tout simplement le  jeu cynique de ses nouveaux associés ».

Dans  la note signée de la présidente de l’Union des femmes urbaines du Pdci,  Sita Coulibaly, le Parti unifié Rhdp « l’utilise pour déshonorer un  bienfaiteur (l’ex-président Henri Konan Bédié) à qui elle doit toute son  ascension politique ».  

Le 26 janvier 2016,  alors que se tenait à Abidjan le premier congrès ordinaire du Parti  unifié Rhdp, M. Bédié rencontrait à Daoukro (Est ivoirien), dans sa  ville natale, des jeunes de son parti. À cours de cette occasion , il a  soutenu que ses militants portent l’esprit d’Houphouët-Boigny, fondateur  du Pdci. 

Ces propos de M. Bédié sont « du  mépris pour ces vaillants militants, braves femmes et ces jeunes  intrépides, épris de paix » au Rhdp, avait affirmé Mme Ehui,  ex-présidente des femmes urbaines du Pdci (Ufpdci), qui a déploré des «  affirmations gratuites ; des accusations graves et des injures ».  

«  Mme Odette Éhui Agnéro, ancienne présidente de l’Ufpdci Urbaine à qui  il ne suffit visiblement pas d’avoir trahi ses camarades, a cru devoir  prendre la parole et secouer un index arrogant à l’adresse du président  Bédié », a dénoncé Sita Coulibaly, la nouvelle présidente des femmes  urbaines du Pdci.    

Pour Mme Sita Coulibaly,   M. Bédié est « un bienfaiteur à qui elle ne doit donc que de la  reconnaissance ! Beaucoup de femmes étaient sûrement plus qualifiées  qu’elle pour élever la voix ce lundi-là », lors de la déclaration des  femmes Rhdp contre les dires du chef du Pdci.   

«  C’est terriblement affligeant qu’à peine sortie des rangs des femmes du  Pdci-Rda, Mme Odette Éhui Agnéro ait perdu les bonnes habitudes dont  elle devait donner l’exemple et même être le modèle incarné, pour être  elle-même respectée de ses troupes », a-t-elle poursuivi. 

M.  Bédié a parlé « d’enfants adultérins de l’houphouétisme (…). Nous  sommes tristes pour ceux qui, comme Mme Odette Éhui Agnéro, ont donné à  cette métaphore le sens le plus trivial, en allant jusqu’à expliquer que  Félix Houphouët-Boigny n’a pas commis d’adultère », a-t-elle relevé. 

«  À la suite du président Bédié, nous affirmons nous aussi que les  héritiers de Félix Houphouët-Boigny ne sont qu’au Pdci et nulle part  ailleurs », a martelé Mme Sita Coulibaly,  dénonçant une volonté des  militants du Pdci ayant rejoint le Rhdp chercher à faire disparaître  l’ex-parti unique.  

M. Bernard Éhui Koutoua et  Mme Odette Éhui Agnéro ont commencé leurs carrières politiques, très  jeunes au Pdci. L’homme, lui, a été l’un des plus jeunes ministres de  Félix Houphouët-Boigny, fondateur du Pdci. Quant à son épouse, elle a  été portée en 2014 à la tête de l’Ufpdci urbaine.   

«  L’un et l’autre ont tout reçu du Pdci. Nous regrettons (…). C’est vrai  que l’intérêt guide les actes de tous les humains sur cette terre. On  pouvait, malgré tout, attendre que la faim ne soit pas la justification  de cette traîtrise-là », conclut la note.   

Condamnation du député Lobognon: le gouvernement ivoirien «prend acte du verdict énoncé»

Le gouvernement « prend acte du verdict » condamnant le député ivoirien Alain Lobognon à un an de prison et 300.000 Fcfa d’amende pour divulgation de fausse nouvelle, a dit mercredi son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Nous ne commentons pas les décisions de justice, le gouvernement  prend acte du verdict qui a été énoncé. Il faut juste rappeler que sur  ce sujet, le Garde des sceaux s’est longuement prononcé, et l’immunité  parlementaire et les actes de flagrant délit sont à dissocier », a  affirmé M. Sidi. 

Selon lui, « c’est ce qui a  été constaté, ici, en la matière ». Répondant à une question d’un  journaliste sur des propos discourtois de certains politiques, le  porte-parole du gouvernement a appelé à la «responsabilité» des  leaders d’opinion pour « garantir la sécurité des différents concitoyens  ».  

Le député ivoirien est jugé, selon le  parquet, dans le cadre d’une flagrance délit,  ce qui l’exempte de son  immunité parlementaire. Il lui est reproché d’avoir diffusé, le 9  janvier 2019, l’information selon laquelle le procureur de la République  avait ordonné l’arrestation d’un député.

Au  cours d’une conférence de presse, le procureur de la République Richard  Adou, avait démenti le post de Alain Lobognon, un proche du président de  l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, annonçant des poursuites contre  lui pour flagrant délit. 

Le Conseil de M.  Alain Lobognon a relevé appel mercredi, selon Me Alain Diarrassouba,  l’un des avocats de la défense du député ivoirien, actuellement détenu à  la Maison de correction d’Abidjan (Maca), la plus grande prison du  pays. 

« La Guinée est éligible aux différents instruments de financement » (Premier ministre)

Le Premier ministre guinéen, Ibrahima Kassory Fofana a profité de l’ouverture du dialogue entre la Guinée et l’Union européenne, mercredi à Conakry, pour louer les performances économiques de la Guinée sous l’égide de l’UE.Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre guinéen Ibrahima Kassory Fofana a fait un survol sur les acquis de la gouvernance actuelle grâce à l’appui de l’Union européenne. «Les acquis à ce jour, sont incontestablement nombreux. Aujourd’hui, la Guinée est devenue éligible aux différents instruments de financement. Notamment, les programmes indicatifs nationaux du Fonds Européen de Développement, le programme indicatif régional pour l’Afrique de l’Ouest, et le fonds fiduciaire d’urgence dans le cadre de la migration », a-t-il indiqué. 

Pour Ibrahima Kassory Fofana, la Guinée a fait « des progrès soutenus » pour la construction de l’État de droit. « Nous sommes en droit de nous en réjouir », a ajouté le PM guinéen.

Durant la session, les deux parties débattront de la coopération entre la Guinée et l’Union Européenne, des acquis et perspectives, de la migration, de la consolidation de la démocratie et des échanges commerciaux.

Affaire fausse nouvelle: les avocats du député ivoirien Alain Lobognon relèvent appel

Le Conseil du député ivoirien Alain Lobognon, condamné à un an de prison et 300.000 Fcfa d’amende par le tribunal d’Abidjan-Plateau, pour publication de fausse nouvelle via un tweet, a relevé mercredi appel, selon Me Alain Diarrassouba, l’un de ses avocats.« On a relevé appel aujourd’hui », a indiqué à APA Me Alain  Diarrassouba, qui estime que la décision du juge  « porte à croire que  c’est un verdict politique ». Et ce, du fait qu’ il n’ait pas tenu  compte de la saisine sur les exceptions.

Vu la  qualité d’ancien ministre de M. Lobognon, qui a occupé le portefeuille  du ministère des Sports, il ne devrait pas être jugé par ce tribunal  pour flagrant délit, au regard des dispositions de la loi, mais  l’affaire devrait être soumise à la Cour suprême, soutiennent ses  avocats. 

« Il y a manifestement un cas de déni  de justice », a martelé Me Alain Diarrassouba, faisant observer que la «  loi fait obligation » au juge de se prononcer sur les exceptions afin  de savoir s’il est compétent ou non pour trancher une affaire. 

Pour  le Conseil de M. Lobognon, le juge ne pouvait pas en outre joindre  l’exception au fond du dossier pour rendre sa décision sur cette  affaire. De cet fait, « c’est une décision qui ne reflète pas la réalité  des textes » de loi.  

Le député ivoirien est  jugé, selon le tribunal, dans le cadre d’une flagrance délit,  ce qui  l’exempte de son immunité parlementaire. Il lui est reproché d’avoir  diffusé le 9 janvier 2019, l’information selon laquelle le procureur de  la République avait ordonné l’arrestation d’un député.

Au  cours d’une conférence de presse, le procureur de la République Richard  Adou, avait démenti le post de Alain Lobognon, un proche du président  de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, annonçant des poursuites  contre lui pour flagrant délit.

M. Lobognon a  été jugé mardi au tribunal d’Abidjan-Plateau, situé dans le centre des  affaires de la capitale économique ivoirienne. 

Grève illimitée des travailleurs de Mauritel

Les travailleurs de la société mauritano-marocaine de télécommunications (Mauritel), plus grand opérateur de téléphonie dans le pays, ont entamé une grève illimitée, a-t-on appris mercredi de sources syndicales au sein de l’entreprise.Cette grève intervient suite au refus par l’administration de la société de signer un procès-verbal arrêté après des négociations avec les délégués des travailleurs, ont précisé nos sources.

Les délégués réclament, entre autres, l’amélioration des salaires et autres avantages.

Selon les sources syndicales, plus des ¾ des effectifs de la Mauritel à Nouakchott ont participé à un sit-in organisé ce mercredi matin devant le siège de l’entreprise.

Le travail a été totalement paralysé dans 80% des agences de la société à Nouakchott à cause de la grève, alors que les autres agences ont vu leurs activités considérablement réduites par la participation de la plupart de leurs employés au mouvement.

Les services de l’entreprise ont été affectés par la grève qui devrait se poursuivre jusqu’à « la satisfaction des doléances des travailleurs ».

Le syndicat de la Mauritel avait adressé à la tutelle un préavis de grève en précisant que les arrêts de travail seront observés le 30 janvier et chaque mercredi pendant les mois de février et de mars.

Les exportations du Sénégal vers l’UEMOA évaluées à 31 milliards F CFA

Les exportations du Sénégal vers les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) se sont établies à 30,8 milliards de FCFA au mois de novembre 2018, selon les données publiées mercredi par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Comparées au mois d’octobre 2018 où elles s’élevaient à 25,6 milliards  de FCFA, soit une augmentation de 5,2 milliards de FCFA en valeur absolue et 20,4% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollars).

Selon la DPEE, la part de l’UEMOA dans les exportations totales du Sénégal s’est située à 17,9% en novembre 2018 contre 24,4% un mois auparavant.

Le poids des exportations du Sénégal vers le Mali dans les exportations totales vers l’Union est passé de 57,9% à 62,3% sur la période, progressant de 4,4 points de pourcentage. Le ciment reste le principal produit exporté vers ce pays partenaire avec une part de 33,3% contre 44,9% en octobre 2018.

Nouvelle manifestation de colère de victimes à Abobo au Nord d’Abidjan contre l’acquittement de Gbagbo

Des victimes de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts, ont manifesté une nouvelle fois leur colère, mercredi à Abobo, ( unquartier populaire au Nord d’Abidjan favorable à Alassane Ouattara) contre l’acquittement de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo prononcé par la Cour pénale internationale ( CPI) mi-janvier.Majoritairement des femmes, ces manifestantes ont érigé ça et là des barrages au « carrefour Banco et Anador» de cette commune, perturbant ainsi la circulation sur cet axe routier. « Si Gbagbo est innocent, qui a assassiné les femmes ? », « CPI, souvenez-vous des femmes assassinées », pouvait-on, entre autres, lire sur des écriteaux brandis par ces manifestantes.

 Le 16 janvier dernier, une première manifestation de mécontentement de victimes de la crise postélectorale ivoirienne s’était tenue dans cette commune contre l’acquittement de M. Gbagbo. 

Malgré leur «acquittement» et leur « libération immédiate» prononcé à la mi-janvier par la chambre de première instance de la CPI, l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé sont maintenus en prison après un appel du procureur.

En effet, le 18 janvier dernier,  la chambre d’appel de la CPI, a ordonné le maintien en détention des deux hommes jusqu’au 1er février prochain (vendredi) où une audience est prévue.

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont poursuivis depuis 2011 par la CPI pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

GBissau : la première dame plaide pour la paix et la stabilité politique

Maria Rosa Vaz Goudiaby, la première dame de la Guinée-Bissau a plaidé, mercredi à Bissau, pour l’instauration de la paix et de la stabilité politique, soulignant qu’elles ont longtemps fait défaut dans son pays.« Le monde moderne exige plus de responsabilité sociale, plus d’affection, plus d’opportunités d’emploi, plus d’émotion dans la vie politique, sociale, économique et culturelle », a notamment déclaré Rosa Vaz, à l’ouverture du 2ème Forum des femmes et des filles pour la paix axé sur le thème : « Femmes réunies dans la lutte pour la réconciliation, la paix et le développement de la Guinée-Bissau ».

Plus de 400 femmes venues des quatre coins de la Guinée-Bissau mais aussi de la sous-région participent à cette rencontre qui se déroule à Bissau pendant deux jours. Dans son intervention, la première dame de la Guinée-Bissau est revenue sur le rôle des femmes dans le progrès social en insistant sur leur capacité à « concilier les tâches domestiques et le travail ».

Toutefois, Maria Rosa Vaz Goudiaby a dénoncé le mauvais usage de gros mots comme « discrimination et infériorité» qui, selon « sépare l’homme de la femme, le père de sa fille, la mère de l’enfant et le frère de la sœur ».

De son côté, Francisca Vaz, la présidente du Conseil des femmes qui a organisé l’événement a affirmé que son «objectif est de trouver la paix et la stabilité politique en Guinée-Bissau et de convaincre les politiciens qu’il est temps de valoriser les femmes ».

Selon elles, les femmes ont «commencé le combat il y a un an et (ont) d’excellents résultats avec, entre autres, la participation à l’élaboration de la loi sur la parité, le Code de conduite électorale et le pacte de stabilité gouvernementale».

Hydaulique et bonne gouvernance en vedette dans la presse béninoise

Les journaux béninois parus ce mercredi évoquent la signature d’un accord de prêt pour l’atteinte de l’accès à l’eau potable et le classement de l’indice de perception de la corruption.Nord Sud Quotidien informe que « le Fonds koweïtien appuie les efforts du gouvernement » pour l’approvisionnement en eau potable. Selon ce journal, le Bénin poursuit son objectif à travers la signature d’un accord de prêt qui vient compléter le financement des projets relatifs à l’approvisionnement en eau potable en milieu rural dans les différentes localités du Bénin.

Libération ajoute que « Patrice Talon obtient 10 milliards F CFA supplémentaires pour la réalisation de ses vœux ». Ce nouvel accord, précise ce quotidien, vient témoigner de la bonne santé de la coopération entre le Koweït et le Bénin.

En outre, il contribuera à « la réalisation de la vision du régime consistant à rendre l’eau potable accessible à tous à l’horizon 2021 », analyse Libération.

Le Soleil Bénin Info en conclut que « Talon (est) dans une bonne dynamique », tout en précisant que ce fonds va servir à alimenter en eau les communes de Bokoumbé, Covè et Zagnanado.

Par rapport à l’indice de perception de la corruption, L’Evènement Précis indique que « le Bénin gagne un point (40 maintenant) mais stagne ». Ce journal annonce que le rapport 2010 de Transparency International sur l’indice de perception de la corruption a été rendu public.

Fraternité fait savoir que le Bénin classé 85ème doit son point supplémentaire aux « efforts consentis par le gouvernement ». Selon Le Matinal, « le Bénin se distingue positivement ».

En effet, L’Economiste renseigne que « le Bénin (est) dans le top 3 des pays de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest africaine) ».

Lancement au Sénégal d’un auto-test de dépistage contre le VIH Sida

Le consortium Solidarité thérapeutique et initiatives pour la santé (Solthis) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD), en partenariat avec le ministère de la Santé, a lancé, mardi soir à Dakar, le projet Auto-test VIH, Libre d’Accéder à la connaissance de son Statut (Atlas).Le projet vise à permettre aux personnes les plus à risque de contracter le virus d’accéder à leur statut sérologique en toute discrétion et à les mettre en relation avec les services de soins ou de prévention.

Financé par le fonds Unitaid à hauteur de plus de 15 millions de dollars (plus de 8 milliards de F CFA) et mis en œuvre au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Mali, l’Auto-test VIH, « qui doit être pensé comme un mode complémentaire de dépistage » est un dispositif oral de détection des anticorps du VIH qui consiste à passer une spatule sur les gencives et à la plonger ensuite dans un réactif.

Si l’auto-test s’avère positif, la personne doit procéder à un test de confirmation et à un traitement au plus tôt. En cas de résultat, le sujet pourra se tourner vers la prévention.

Le projet ATLAS propose divers canaux de distribution de l’auto-test de dépistage adaptés aux populations ciblées par le projet. En effet, les personnes concernées pourront avoir accès au produit dans certains centres de santé et via les réseaux communautaires pour elles-mêmes et/ou pour les proposer à leurs pairs, partenaires ou clients.

L’accompagnement à la réalisation et l’interprétation de l’auto-test de dépistage, aux mesures de prévention, et le cas échéant aux tests de confirmation et aux traitements seront également proposés dans ces centres et réseaux, et par une ligne gratuite d’écoute téléphonique.

Cinq cents mille auto-tests seront distribués au cours des trois ans et demi de mise en œuvre du projet qui devrait participer à l’atteinte de l’objectif mondial des Nations Unies des « 90-90-90 ».

Cet objectif vise à permettre à 90% des personnes séropositives à connaitre leur statut ; à faciliter l’accès au traitement antirétroviral à 90% des personnes dépistées positives au VIH et à faire en sorte que 90% des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.

Habitat et politique en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent la situation politique en Côte d’ivoire et au Burkina Faso, sans oublier d’aborder la sortie, la veille, de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) à propos du retrait des parcelles non mises en valeurs.«Site A de Ouaga 2000 : Plus de 400 parcelles en sursis», arbore en première page, le quotidien à capitaux publics Sidwaya, informant que le Directeur général (DG) de la SONATUR, Soabou Diallo, a animé une conférence de presse, hier mardi à Ouagadougou, à ce sujet.

Selon le journal, le DG de la SONATUR a, à l’occasion, dressé le bilan de la mise en valeur des parcelles du site de Ouaga 2000 (quartier chic au sud de Ouagadougou).

De son côté, Le Pays, quotidien privé, affiche : «SONATUR, (Site de Ouaga 2000) : 417 parcelles non mises en valeur, pourraient être retirées».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue «la piqûre de rappel de la SONATUR».

En politique nationale, les quotidiens ont largement commenté le versement, la veille, de la subvention de l’Etat, hors campagne électorale, aux partis politiques.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, parle de «500 millions de francs CFA pour 6 partis politiques», là où L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, fait remarquer que «Six partis ont partagé 500 millions de F CFA hier à Ouagadougou».

Selon les deux journaux, les partis bénéficiaires de la subvention sont : le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), l’Union pour le changement et le progrès (UPC, opposition), le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition).

A eux s’ajoutent, l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA, opposition), Union pour la renaissance/parti sankariste (UNIR/PS, majorité présidentielle), la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA, opposition).

Le sujet est évoqué dans le journal Le Pays, notamment dans sa rubrique ‘’Révélations » où il titre : «Subvention de l’Etat aux partis politiques : le MPP, l’UPC et le CDP se taillent la part du lion».  

Le même quotidien privé, dans son ‘’Dialogue intérieur », aborde la situation politique en Côte d’Ivoire, à travers un commentaire intitulé : «Clash entre ADO (surnom du président Alassane Ouattara) et Soro (Guillaume, président de l’Assemblée nationale) : le choc des ambitions».

A son tour, Aujourd’hui au Faso parle de la relation « Soro-Ouattara et la présidentielle 2020 », avant de s’exclamer : «Coups bas et chausses-trappes comme s’il en pleuvait !».

Dans sa rubrique « News du jour », le journal relate que le député ivoirien Alain Lobognon, un proche de Guillaume Soro, vient d’être condamné à un an de prison ferme assorti d’une amende de 300 000 F CFA.

La presse sénégalaise à fond sur la présidentielle

Les journaux sénégalais reçus mercredi à APA traitent essentiellement de l’actualité politique avec notamment la précampagne pour la présidentielle du 24 février 2019 qui bat son plein.A l’occasion de l’installation de son directoire de campagne, mardi soir à Dakar, « Macky (Sall) arme ses troupes », indique WalfQuotidien. Ce journal informe que le candidat à sa réélection a soutenu, lors de cette manifestation politique, qu’« il faut qu’on arrête de dire un tel est un transhumant. Il n’y a pas de transhumance qui tienne, il s’agit de travailler pour le Sénégal ».

Sous le titre « d’autres vont suivre », EnQuête rapporte les propos de Macky Sall selon qui, « ces candidats recalés viennent d’une opposition républicaine, responsable et patriote pour renforcer le camp majoritaire ». A en croire ce quotidien, l’actuel locataire du palais présidentiel a demandé à ses nouveaux alliés « de ne pas écouter les insultes qui ne manqueront pas ».

De l’avis de L’Observateur, c’est « Macky contre maquis ». Poursuivant, le président sortant a déclaré qu’il ne « laisserait pas un responsable, quel qu’il soit, porter atteinte à (s)a réélection sur la base de son égo ». En outre, Macky Sall cité par ce journal avoue que « l’indiscipline et les actions fractionnistes » ne seront pas tolérées au sein de sa coalition.

Dans les colonnes de Vox Populi, Macky Sall poursuit dans cette dynamique en soulignant : « je n’insulte jamais et ce n’est pas dans cette campagne que je vais commencer ». Partant de là, il a ajouté que « ceux qui auront choisi la violence, s’exposeront aux conséquences de leurs actes ».

De son côté, le Soleil renseigne que c’est Mahammad Boun Abdallah Dionne qui « coordonne le pôle programme » de la Coalition Benno Bokk Yakaar. Le quotidien national précise qu’à part le Premier ministre, « aucun (autre) nom n’a été donné lors de la présentation du directoire ».

Pour sa part, Sud Quotidien s’intéresse au « jeu d’alliances des candidats » et se fait l’écho de la « grande offensive ». Pour le Professeur Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), « on est dans une situation de rivalité, de compétition et rien n’est gagné d’avance ».

Quant au journal L’AS, il annonce qu’ « Aïda Mbodj (est) vivement convoitée » avec les visites à son domicile d’Idrissa Seck (Coalition Idy 2019) et d’Ousmane Sonko (Coalition Sonko président). 

Abidjan lève 33 milliards FCFA sur le marché financier de l’UEMOA

Le trésor public de Côte d’Ivoire a obtenu ce mardi auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) un montant de 33 milliards FCFA (environ 56,100 millions de dollars) à l’issue de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à six mois, selon l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Contrairement à son émission d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 36 mois  du 22 janvier dernier où les investisseurs avaient montré peu d’engouement (ils avaient proposé 12,500 milliards de FCFA alors que les autorités ivoiriennes recherchaient 35 milliards FCFA), l’opération de ce mardi a été un franc succès. En effet, à l’issue de celle-ci, les soumissions globales provenant des investisseurs se sont élevées à 44,330 milliards FCFA avec un nombre de 15 soumissions alors que le trésor public ivoirien recherchait 30 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Le taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions se situe ainsi à 147,77%.

Sur le montant des soumissions, l’émetteur a retenu 33 milliards FCFA et rejeté 11,330 milliards FCFA. Le taux moyen pondéré s’est situé à 5,53% et le taux d’intérêt marginal à 5,69%. Quant au rendement moyen pondéré, il est aussi à 5,69%.

Selon l’agence UMOA-Titres, les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 30 juillet 2019. Quant aux intérêts, ils sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA. 

Des députés ivoiriens empêchés par la police d’assister à un procès de leur collègue

Des éléments de la police nationale ivoirienne ont empêché mardi des dizaines de députés d’assister au procès de leur collègue, Alain Lobognon, accusé de divulgation de « fausse nouvelle » sur les réseaux sociaux.A l’entrée du Palais de justice d’Abidjan-Plateau, situé dans le  centre des affaires de la capitale économique ivoirienne, étaient postés  des agents de police, qui ont interdit en fin de matinée les députés,  d’avoir accès à l’institution judiciaire.

Et  ce, durant une demi-heure. Arrivés devant le palais de justice autour de  12h30, des dizaines de députés étaient bloqués, avec leur apparat, sous  un soleil accablant. Jusqu’autour de 13h00, heure prévue pour le procès,  ils n’avaient toujours pas accès à l’édifice.  

Remontés,  les députés ont décidé de se retirer. Faisant mouvement vers le siège  de l’Assemblée nationale, ils ont été rejoints par un lieutenant aux  fins de rebrousser chemin pour prendre part à l’audience, chose qu’ils  ont esquissé. Toutefois, deux députés étaient aperçus au procès.

«  Il faut arrêter d’enfreindre à la démocratie (…). Je pense que ce  procès de la honte est la preuve que la démocratie est en train de  prendre du recul », a dit à la presse Gnangadjomon Koné, député de  Dianra (nord ivoirien), devant le palais de justice.  

«  Nous voulons dire combien de fois nous sommes frustrés et offusqués que  des députés de la Nation soient empêchés d’entrer au palais de justice  », a-t-il lancé,  avant d’ajouter : « on sait qu’étant habillés en  apparat de député, on ne vient pas pour faire de la violence ».   

Malgré  la « passivité » des parlementaires, « on nous empêche d’entrer pour  aller assister à ce procès ; ce que nous réclamons, c’est le respect de  l’Etat de droit, de la Constitution et de la démocratie », a-t-il  poursuivi.  

Le procès du député Alain Lobognon  s’est tenu de 13h15 GMT à 17h15, soit quatre heures de temps. Le  tribunal l’a condamné à 1 an d’emprisonnement et une amende de 300.000  Fcfa. Son Conseil a décidé de faire appel dès mercredi. 

La Banque du Ghana réduit son taux directeur à 16%

La Banque du Ghana (BoG, sigle anglais) a réduit son taux directeur de 18 % à 16%, a appris APA mardi.« Il s’agit du taux directeur monétaire (TPM) le plus bas depuis décembre 2013 », selon le gouverneur de la BoG, Ernest Addison qui a indiqué que le taux d’inflation a été ramené à 9,4% en 2018.

« Le Comité a noté que les risques immédiats qui pèsent sur la trajectoire de désinflation sont bien contenus et que les conditions actuelles permettent d’appliquer à l’économie des gains de la stabilité macroéconomique », a-t-il déclaré.

Le RHDP élève une «vive protestation» contre les «attaques choquantes» de Bédié

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a élevé, mardi à Abidjan, une «vive protestation» contre les «attaques et accusations gratuites» du Président du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, a annoncé son porte-parole, Kobénan Kouassi Adjoumani.« Le RHDP voudrait élever ici une vive protestation contre toutes ces attaques et accusations gratuites qui relèvent de la seule imagination de M. Bédié et de ses suiveurs, comme il se plaît à les qualifier », a déclaré M. Adjoumani au cours d’une conférence de presse.

S’adressant aux militants de son parti réunis le samedi 26 janvier dernier à Daoukro (Centre-Est),  le Président Bédié a dit entre autre que « l’esprit de Félix Houphouët-Boigny se trouve ici et nulle part ailleurs » et « les membres du RHDP sont des fils adultérins de l’houphouétisme » ainsi que « le RHDP est le rassemblement des détourneurs de deniers publics», a rappelé M. Adjoumani.

Pour le porte-parole du RHDP, ces propos sont « choquants et d’une gravité inouïe qui n’honorent pas celui que nous avons toujours considéré comme un sage ».

Certes, a-t-il ajouté, « nous sommes en politique, mais le jeu politique n’autorise pas toutes les dérives langagières, les discours haineux et mensongers qui traduisent tout le mépris qu’un homme d’Etat de la stature du Président Henri Konan Bédié peut avoir pour le peuple Ivoirien ».

« Comment le président du PDCI-Daoukro que nous avons toujours placé sur un piédestal, que nous considérions comme un sage, un référent politique, un homme respecté, peut-il descendre dans l’arène en disant que cette mobilisation a été possible parce qu’on aurait distribué de l’huile, du riz et des chiffons aux congressistes ? » a interrogé M. Adjoumani.

 L’utilisation du mot « chiffon » à la place de « pagne » est selon lui « l’expression la plus achevée du mépris qu’il  (Henri Konan Bédié) a pour le peuple Ivoirien ».

De grâce, a-t-il lancé, « que le Président Bédié n’engage pas la Côte d’Ivoire dans un autre concept nocif, plus dangereux que celui de l’ivoirité dont il est le père légitime et qui a fait tant de mal au pays. En effet, Houphouët-Boigny a toujours été le père de la nation toute entière. Il ne faisait aucune distinction entre ses enfants, qu’ils soient du nord, du sud, de l’est ou de l’ouest en passant par le centre ».

Une telle façon de faire de la part du Président Bédié en parlant « d’héritiers légitimes » et de « fils adultérins » est révélatrice de sa volonté de réveiller encore les vieux démons de la division en catégorisant les Ivoiriens, a ajouté le porte-parole du RHDP.  En effet, pour lui, en traitant les membres du RHDP de « fils adultérins », c’est une véritable insulte que M. Bédié leur administre.

Pour le RHDP, a encore expliqué Kobénan Kouassi Adjoumani, le Président Henri Konan Bédié dont le parti, le PDCI-RDA a pris une part effective à la gestion des affaires de l’Etat, de 2011 à juin 2018, « ne saurait se dérober de celle-ci, en taxant, le RHDP de rassemblement des détourneurs de deniers publics.

« En d’autres termes, si par extraordinaire, il y a eu détournement effectif de deniers publics, comme il le prétend, le PDCI-RDA et son président doivent accepter d’assumer leur part de responsabilité. Ils sont co-auteurs ou à tout le moins receleurs, surtout que c’est le Président Henri Konan Bédié, lui-même, qui avait affirmé que le parti unifié est dénommé  RHDP », a-t-il conclu.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui s’est retiré du processus de création du Parti unifié RHDP après n’avoir pas obtenu l’alternance politique à son profit, est ostensiblement engagé de son côté pour la mise en place d’une nouvelle plateforme politique en de la reconquête du pouvoir en 2020.

présidentielle sénégalaise : la moitié des électeurs concentrée dans trois régions

Fortes de plus de 3 millions sur les 6 millions d’électeurs, les régions de Dakar (ouest), également capitale, Thiès (ouest) et Diourbel (centre) se sont taillées la part du lion parmi l’électorat sénégalais répertorié pour la présidentielle et dont le premier tour est prévu le 24 février 2019.Au total 6.683.043 électeurs, dont 309 592 à l’étranger, se sont inscrits pour le scrutin présidentiel auquel vont participer cinq candidats, dont le président sortant Macky Sall, qui va affronter Ousmane Sonko de Pastef, Idrissa Seck, leader du parti Rewmi, Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) et Madické Niang de la coalition « Madické 2019 ».

Les régions de Dakar, Thiès et Diourbel monopolisent, à elles seules, 3.178.057 électeurs, soit près de la moitié de l’électorat total inscrit dans le fichier.

A Dakar, l’électorat est arrêté à 1.687.826 électeurs. Thiès suit avec 901.216 électeurs. La région de Diourbel arrive en troisième position avec 589.015 électeurs.

La région de Kédougou, à l’est du pays, dispose du plus petit nombre d’électeurs, avec 65.167 inscrits, un peu loin de Sédhiou (sud) qui enregistre 193.055 électeurs.

Au nord, c’est la région de Saint-Louis qui a le plus grand électorat, avec 504.867 électeurs, là où au sud Ziguinchor dame le pion à Kolda avec 283.395 électeurs.

Au centre, Kaolack monopolise l’électorat avec 425.919 électeurs, suivie de Fatick qui compte 322.290 électeurs et de Kaffrine avec 232.081 électeurs.

S’agissant des lieux de vote, ils ont été arrêtés à 6919. Pour leur part, les électeurs sont répartis dans 15.397 bureaux de vote.

Fausse nouvelle: le député ivoirien Alain Lobognon condamné à 1 an de prison

La justice ivoirienne a condamné mardi le député Alain Lobognon à un an d’emprisonnement pour divulgation de « fausse nouvelle » sur les réseaux sociaux, à l’issue d’un procès au palais de justice d’Abidjan-Plateau où des députés ont été empêchés par la police d’avoir accès à ce procès de leur collègue.Le tribunal déclare M. Lobognon « coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à 12 mois d’emprisonnement », a dit le juge Cissoko Amourlaye, au terme d’un procès qui a débuté à 13h15 GMT pour s’achever à 17h15, soit quatre heures de temps.

Le député ivoirien est jugé, selon le tribunal, dans le cadre d’un flagrant délit,  ce qui l’exempte de son immunité parlementaire. Il lui est reproché d’avoir diffusé, le 9 janvier 2019, l’information selon laquelle le procureur de la République avait ordonné l’arrestation d’un député.

Au cours d’une conférence de presse, le procureur de la République  Richard Adou, avait démenti le post de Alain Lobognon, un proche du  président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, annonçant des  poursuites contre lui pour flagrant délit.

En détention depuis le 15 janvier 2019, après avoir répondu à une convocation, le député de la circonscription de Fresco (sud-ouest), a comparu ce mardi devant le tribunal. Le procureur de la République s’est mué en ministère public.

Il a de prime à bord du procès demandé au député Lobognon d’ôter son écharpe aux couleurs du drapeau national, qu’il avait arboré sur un costume bleu sombre, perché à la barre. Après de âpres échanges, le parlementaire a enlevé son apparat par « respect » pour la juridiction.

Le Conseil de M. Lobognon était composé de huit avocats dont Me Affoussiata Bamba-Lamine, ex-ministre de la Communication sous l’actuel chef de l’Etat. Les avocats ont soulevé plusieurs exceptions, entre autre la décision de suspension de la poursuite émise par le bureau de l’Assemblée.

Ils ont en outre fait savoir que M. Lobognon, en tant qu’ancien ministre des Sports, ne pouvait être poursuivi pour flagrant délit comme le prescrit la loi. Le tribunal a décidé de tabler sur le fond de l’affaire, ce qui a heurté les avocats qui se sont retirés de la salle d’audience.

Pour le Conseil de M. Lobognon, le tribunal devrait impérativement vider la saisine d’exception avant les débats sur le fond de l’affaire. Seul devant les juges, le député ivoirien a évité de se prononcer sur le tweet, mais a évoqué des arguments d’une « détention arbitraire ».

« Nous sommes à un procès politique », a déclaré à la barre le député Lobognon. En réplique, le procureur a relevé que ce sont des faits matériels, avant d’insinuer que le bureau de l’Assemblée ne peut requérir une suspension des poursuites, mais seule la Chambre dont le député est membre.

L’avocat de la défense,  Me Messan Tompieu, avait fait savoir que pendant la période des vacances parlementaires, le règlement intérieur de l’Assemblée nationale donne la possibilité de mettre en place une « Commission spéciale » pour examiner la poursuite contre le député, ce qui a été fait.

Le juge-président,  Cissoko Amourlaye, a rejeté les arguments d’exception soulevés par le Conseil de M. Lobognon. Pour Me Raoul Gohi Bi, avocat de la défense, la loi « impose » au tribunal de vider la saisine des exceptions avant de juger le fond d’une affaire.

« C’est une décision, nous la respectons, mais nous ne la partageons pas. Nous allons la soumettre à la censure de la Cour d’appel » mercredi, a-t-il laissé entendre. Pour Me Affoussiata Bamba-Lamine, « c’est un procès politique ».

Il s’agit d’un « procès politique parce que c’est un proche de M. Soro et il dénonce une tentative de troisième mandat » du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a-t-elle estimé, dans une déclaration à la presse, après le procès.

Le rappeur français Maître Gims annonce un studio d’enregistrement «gratuit» à Abobo

Le célèbre rappeur et chanteur français d’origine congolaise, Maître Gims de son vrai nom Gandhi Djuna, a annoncé mardi à Abidjan, la création d’un studio d’enregistrement « gratuit » pour les jeunes artistes « les plus démunis» d’Abobo, une commune populaire au Nord de la capitale économique ivoirienne.« Le projet de création d’un studio d’enregistrement ici est très sérieux. C’est une très bonne idée de créer un studio d’enregistrement ici à Abobo. Dans le fonctionnement de ce studio, il faudrait que ce soit gratuit pour les artistes les plus démunis et les grands artistes devront payer», a annoncé Maître Gims au cours d’une rencontre d’échanges avec les artistes et les jeunes d’Abobo qui s’est déroulée dans une ambiance électrique à la mairie.

Le rappeur français a été invité à Abobo par Hamed Bakayoko, le ministre ivoirien de la défense, par ailleurs, nouveau maire de cette commune. 

« On m’a soumis le projet de parrainer un jeune artiste d’ici à l’issue d’un concours. J’ai trouvé cela intéressant. Je vais apporter mon soutien au vainqueur de ce concours. On m’a tendu la main dans ma carrière, donc c’est à mon tour de tendre la main», a également promis l’artiste expliquant que le but, « c’est de faire sortir un talent de ce quartier ».

Avant lui, Hamed Bakayoko, le premier magistrat d’Abobo, a fait  savoir aux jeunes de sa commune que « j’ai invité Maître Gims pour qu’il puisse vous inspirer. Il est une grande fierté parce que c’est le succès d’un jeune qui s’est battu».

Selon la « conviction » de  M. Bakayoko, pour réussir dans la vie,  il faut s’inspirer de modèles. « J’ai voulu qu’il vienne vous apporter son énergie, son aura pour que vous soyez aussi des succès pour Abobo », a-t-il déclaré, annonçant successivement lui-aussi, la création du studio d’enregistrement (sus-indiqué) et un concours artistique dont le vainqueur sera parrainé par Maître Gims.

Avant cette rencontre d’échanges avec les jeunes de cette commune, Maître Gims a visité le lycée municipal d’Abobo où il a communié avec les élèves de cet établissement.

Deux soldats maliens tués à Tarkint (nord)

Deux soldats membres des Forces armées maliennes (FAMA) ont perdu la vie, mardi, lors d’une attaque de leur poste à Tarkint, dans le nord du Mali, a appris APA d’une source officielle.« Ce jour 29 janvier 2019, le poste FAMA de Tarkint, dans la région de Gao, a fait l’objet d’une attaque complexe. Au cours de cette opération, les Forces armées maliennes (FAMA) déplorent deux morts et 10 blessés », informe un communiqué de l’armée malienne publié mardi après-midi.

Selon notre source, les blessés ont été pris en charge et les ratissages ont été lancés pour tenter de retrouver d’éventuels assaillants.

Abidjan accepte d’organiser la CAN 2023 par solidarité au Cameroun

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad a confirmé, mardi à Abidjan, le retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de 2021 à la Côte d’Ivoire au profit du Cameroun, à l’issue d’une audience avec le chef de l’État, Alassane Ouattara.Cette décision «de glissement par solidarité au Cameroun », était, selon M. Ahmad Ahmad, «à prendre », mais l’instance  du football continental a jugé le côté «humanitaire pour le Cameroun qui a investi dans les infrastructures d’accueil sans être prêt pour l’édition 2019, qui lui a été attribuée », a-t-il expliqué à la presse à la sortie d’audience.

« Ainsi donc la CAN 2019 se jouera en Egypte, la CAN 2021 au Cameroun, en 2023 elle se jouera en Côte d’Ivoire et en 2025, ce sera en Guinée», a précisé le président de la CAF qui avait à ses côtés le ministre des Sports, Paulin Danho et le président de la FIF, Sidy Diallo et des membres de la fédération ivoirienne de football.

Pour le ministre Danho Paulin, «le gouvernement prend acte» de cette décision soulignant que des «instructions» ont été données par le Chef de l’État Alassane Ouattara «pour poursuivre l’ensemble des travaux en cours pour être prêts à cette date- là.»