Burkina: le nouveau ministre de la défense mise sur la confiance des populations

Le nouveau ministre de la Défense, Moumina Chériff Sy a affirmé, vendredi à Ouagadougou, que l’armée burkinabè doit gagner la confiance des populations, lors de son installation officielle.Selon M. Sy, l’armée burkinabè est une « institution regorgeant de ressources humaines de qualité pour relever tous les défis qui s’imposent à elle ».

Le nouveau ministre en charge de la Défense promet «de continuer toujours à relever le plus grand défi qui est le nôtre, c’est-à-dire notre engagement, notre capacité à rassurer les populations que l’Etat est à même de garantir leur sécurité».

Depuis plus de trois ans, le Burkina Faso est confronté à la multiplication des attaques terroristes qui ont fait au moins 300 victimes, parmi les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les civils.

Le nouveau ministre de la Défense, Moumina Chériff Sy est un journaliste de formation. Il a dirigé le Conseil national de la Transition (CNT) durant une année, juste après l’insurrection populaire d’octobre 2014.

 Précédemment Haut représentant du président du Faso, il a été nommé hier jeudi, en remplacement de Jean Claude Bouda dans le nouveau gouvernement du Premier ministre Christophe Dabiré.

Mauritanie : neuf écoles privées fermées pour impôts impayés

La Direction des impôts en Mauritanie a annoncé vendredi la fermeture de neuf écoles privées pour avoir refusé de payer leurs impôts.« Cette fermeture intervient après 10 avertissements et des périodes de report du paiement sans que les écoles concernées daignent répondre », a précisé la Direction des impôts dans un communiqué de presse.

Les écoles privées en Mauritanie observent depuis jeudi une grève de trois jours pour protester contre des impôts qu’elles jugent exorbitants.

Selon les services des impôts, le nombre total des établissements d’enseignement privé dans l’ensemble du pays s’élève à 410.

Sur ce chiffre, 200 écoles continuent de bénéficier de l’exonération fiscale prévue par la loi, a souligné la Direction des impôts dans son communiqué.

Cette dernière a exprimé sa disponibilité totale à calculer les impôts sur la base des registres comptables fournis par les écoles elles-mêmes et à accepter des paiements par tranches suivant la procédure en vigueur.

Elle s’est dite aussi prête à examiner les plaintes des écoles et à prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter l’accomplissement de leur devoir national.

Les défis de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’UA identifiés à Abidjan

Un atelier de haut niveau sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) qui s’est ouvert vendredi à Abidjan, en présence du Vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan, a permis d’identifier les défis de la mise en œuvre de cet Agenda 2063 et de sa synergie avec l’Agenda 2030 des Nations-Unies, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette rencontre de haut niveau vise à redynamiser de  la plateforme de collaboration entre les acteurs clés impliqués dans le  mise en œuvre de l’Agenda 2063 d’une part, et d’autre part de préparer  le rapport de mise en œuvre que présentera le chef de l’Etat ivoirien  Alassane Ouattara (Champion sur le suivi de la mise en œuvre de l’Agenda  2063) à ses pairs, lors de la 32ème session ordinaire de la Conférence  des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine, prévue les 10  et 11 février 2019 à Addis-Abeba, en Ethiopie.

Elle  a été précédée, jeudi, d’une réunion des experts qui a vu la  participation d’une quarantaine de personnes issues de la Commission de  l’Union Africaine, de la Commission économique des Nations Unies pour  l’Afrique (CEA), du NEPAD, du Bureau d’appui au secrétariat conjoint, de  la Banque africaine de développement (BAD), du Centre des ODD pour  l’Afrique, du PNUD, des Communauté économiques régionales (CEDEAO et  CN-SAD) et des nationaux.

« Les travaux des  experts ont permis d’identifier les défis de la mise en œuvre de  l’Agenda 2063 et de sa synergie avec l’Agenda 2030 des Nations-Unies et  de faire des recommandations (…) », a déclaré dans son allocution  d’ouverture la ministre ivoirienne du Plan et développement, Nialé  Kaba. 

Il s’agit de renforcer la vulgarisation  et l’appropriation de l’Agenda 2063 par les Etats membres, de renforcer  la coordination entre les différentes parties prenantes pour la mise en  œuvre de l’Agenda 2063 et d’accélérer la désignation des points focaux  de suivi-évaluation au sein des Etats membres, qui s’intègrent dans le  cadre de suivi des dispositifs nationaux de développement (Agenda 2030,  2063 et du PND).

Cette plate-forme vise en  outre à définir un cadre harmonisé de rapportage des Rapports de  suivi-évaluation des Agendas 2030 et 2063 conformément au cadre de  suivi-évaluation de l’Agenda 2063 et du Mémorandum d’entente de l’Union  africaine/Nations Unies ainsi que le renforcement de la mobilisation des  ressources intérieures pour le financement de la mise en œuvre de  l’Agenda 2063, tout en rationalisant et accélérant la mise en œuvre des  projets phares qui figurent sur la liste des défis de la mise en œuvre  de l’Agenda 2063.

Quant à la rédaction du  Rapport du Champion, Mme Kaba a fait observer des avancées notables  enregistrées avec des contributions riches et pertinentes sur les volets  relatifs au renforcement du cadre institutionnel du suivi de la mise en  œuvre de l’Agenda 2063, ainsi que la mise en place du cadre de  suivi-évaluation de l’Agenda 2063, la mobilisation des ressources pour  le financement de l’Agenda 2063 et l’élaboration du projet de feuille de  route du Champion. 

 « Avec un taux de croissance  économique moyen de près de 4,3 % au cours des sept dernières années,  taux au-dessus de la moyenne mondiale de 2,8 %, l’Afrique est  aujourd’hui bien visible sur les cartes économiques », s’est félicité le  Vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan.

Pour  lui, les réformes structurelles et sectorielles majeures mises en œuvre  au niveau macroéconomique, des ressources naturelles importantes  révélées ou exploitées et, surtout, des potentialités du capital humain,  font de l’Afrique un continent de développement et d’avenir.

Selon  les statistiques des Nations-Unies, la population africaine devrait  passer d’environ 1,2 milliard actuellement à 1,7 milliard en 2030, puis  2,5 milliards en 2050, pour s’établir à 3 milliards en 2063. La part de  l’Afrique dans la population mondiale devrait évoluer également, passant  de 16 % en 2015 à 25 % en 2050, et à plus de 29 % en 2063. Environ 46 %  de l’augmentation d’1,3 milliard des personnes au cours de la période  2030-2063, devrait être constitué de jeunes âgés de 15 à 34 ans.

«  Il est donc certain, au regard de cette structure démographique, que  l’enjeu principal pour l’Afrique est donc de parvenir à transformer son  immense population de jeunes d’un possible handicap, en un avantage  catalyseur pour son développement », a insisté M. Duncan. 

C’est  pourquoi, il a salué les réformes institutionnelles, structurelles et  financières mises en œuvre, à la fois par l’UA et par les Etats membres  pour assurer à l’Afrique une croissance forte, soutenue et un  développement durable. 

Poursuivant,  le  Vice-président ivoirien a relevé que « ces réformes sont également  indispensables pour la réalisation des sept  grandes aspirations  définies par l’Agenda 2063 de l’Union africaine ».

«  L’Agenda 2063 se veut donc un cadre commun pour une croissance  inclusive et une réponse africaine au défi du développement harmonieux  et intégré de notre continent pour les cinquante prochaines années », a  conclu Daniel Kablan Duncan dans son discours. 

Auparavant,  Tordeta Ratebaye, directeur de Cabinet adjoint du président de la  Commission de l’Union africaine, a salué le leadership du Chef de l’Etat  ivoirien, avant d’indiquer que les résultats des travaux de la capitale  économique ivoirienne contribueront à la mise en œuvre de l’Agenda  2063. 

Présidentielle sénégalaise : « le hold-up électoral est en cours » (Mame Adama Guèye)

Le coordonnateur de la Plateforme opérationnelle pour la sécurisation des élections (Pose), Me Mame Adama Guèye, a déclaré au Grand oral d’APA (GoAPA) que le régime de Macky Sall, au Sénégal, a déjà mis en branle un système d’« instrumentalisation » des médias et de l’administration, à travers une série d’actes posés, pour se réélire le 24 février 2019, jour du premier tour de la présidentielle. » Les faits confirment qu’il y a tout un dispositif de hold-up qui est en préparation, qui est en gestation. Et tout le déroulé le montre », a dit le quatrième invité du GoAPA, qui a rangé en décembre dernier sa candidature à la présidentielle pour mener le « combat de la sécurisation » du prochain scrutin présidentiel à travers la Pose, composée avec ses collègues de l’opposition.

La loi sur le parrainage « telle qu’elle a été votée sans débat, au forceps » (en avril dernier) et son utilisation avec un « objectif décidé » de ne pas dépasser cinq candidats sont « des éléments préparatoires du hold-up », a affirmé Me Guèye, par ailleurs ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats.

De même, « pourquoi à la veille d’élections, le Sénégal se dote d’équipements anti émeutes ? (…) Pourquoi, en veille d’élection, allonger l’âge de la retraite des magistrats qui sont à la tête des juridictions jouant un rôle déterminant dans les élections. (…) Pourquoi maintenir à la tête de la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) un monsieur qui doit faire valoir ses droits à la retraite depuis 2015 ? Voilà les actes préparatoires », a renchéri Mame Adama Guèye.

Au plan médiatique, il s’interroge également sur la nécessité pour le candidat sortant, « à quelques encablures d’une élection, de faire voter une loi sur les communications numériques (électroniques NDLR), avec ce fameux article 27 qui confère à l’ARTP la possibilité de réguler (l’utilisation) de internet » à travers les « réseaux sociaux ».

« Et à qui on a donné cette compétence de régulation au niveau de l’ARTP ? C’est un responsable de haut niveau de l’APR (parti au pouvoir). Rappelez-vous que c’est lui qui avait pris la gendarmerie et la police pour aller fermer Walfadjri (groupe de presse privé) lors du référendum (en 2016) », a-t-il dit.

Dans les médias publics, le coordonnateur de la Pose note aussi une « situation inédite » avec les directeurs des trois organes publics (RTS, Le Soleil, APS) qui sont « des responsables de haut niveau du parti ».

« On a maîtrisé les médias publics, on veut se donner (maintenant) les moyens d’avoir des pouvoirs de coercition sur les médias privés en mettant (ensuite) Babacar Diagne (qui a servi sous Diouf et Wade) à la tête du CNRA », le Conseil national de régulation de l’audiovisuel.

« Il (Macky Sall) ne veut pas mettre des personnes qui sont susceptibles de remettre en question ses plans », a poursuivi le coordonnateur de la Pose, qui note par ailleurs qu’on « veut travailler sur les esprits (à travers) une forme de manipulation » donnant au président sortant vainqueur au premier tour.

Sur la distribution des cartes d’électeur, Me Guèye note qu’elle est « sélective » du point de vue que le taux de distribution est « très élevé dans les régions supposées favorables au président et plus bas dans les régions supposées ne pas lui être favorables. C’est-à-dire l’axe Dakar-Thiès-Diourbel ».

« Macky Sall, lui-même, sait très bien qu’il n’a pas les chiffres qu’il avance. Il n’y a aucun sondage qui lui donne 50%, aucun ! Et très loin de là », a juré le coordonnateur de la Pose.

En revanche, a souligné Mame Adama Guèye, cette plateforme a pris les devants pour réussir sa mission pour la « sécurisation du processus. Parce que quand je dis que le hold-up est en cours, il y a beaucoup de questions (cartes d’électeur) qui vont jouer un rôle fondamental dans cette élection et qu’il faut prendre en charge ».

Burkina: le nouveau Premier ministre Dabiré décline ses priorités

Le nouveau Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, officiellement installé jeudi, a décliné ses priorités parmi lesquelles, l’engagement du gouvernement à faire de sorte que le Burkina Faso retrouve la sérénité et la stabilité afin de relancer son économie.Selon le communiqué du Conseil des ministres de jeudi dont APA a obtenu copie vendredi, le Pm Dabiré a aussi évoqué la nécessité de «combattre les maux que nous connaissons, à savoir l’effritement de la cohésion sociale et l’insécurité».

Selon lui, le gouvernement envisage de faire en sorte que le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement soit véritablement porteur de développement, en accompagnant la réalisation des grands programmes, annonçant du coup des mesures qui doivent accompagner l’action gouvernementale.

Il s’agit de l’organisation du travail gouvernemental, de la réduction du train de vie de l’Etat, de la restauration de l’autorité de l’Etat et de la mise œuvre des programmes.

Christophe Joseph Marie Dabiré a annoncé que des séminaires gouvernementaux sont prévus et des mesures «fortes» en sortiront pour répondre aux attentes des populations.

Le premier gouvernement du PM Dabiré, rendu public jeudi dernier, est composé de 32 ministres dont sept femmes. Il y a eu neuf départs et sept arrivées.

Economiste spécialisé en planification de développement et en gestion des entreprises,  Christophe Dabiré a été nommé par décret présidentiel lundi dernier.

Il était précédemment, Commissaire chargé du Département du Marché régional du commerce de la concurrence et de la coopération de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

M. Dabiré succède à Paul Kaba Thiéba qui, après trois ans à la primature, a rendu sa démission et celle de son gouvernement, dans la soirée du vendredi 18 janvier 2018.

Sénégal : légère progression du secteur secondaire

Le secteur secondaire au Sénégal s’est légèrement consolidé de 0,5%, en variation mensuelle au terme du mois de novembre 2018, selon les données publiées vendredi par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).« Cette évolution traduit les performances, principalement, enregistrées dans la construction (plus 7,4%), l’égrenage de coton et fabrication de textiles (plus 100%) et les conserveries de viande et poissons (plus 8,6%)», souligne la DPEE. Ces performances sont toutefois contrebalancées par les faibles résultats des industries extractives (moins 15,3%), de la fabrication de sucre (moins 55,9%) et de la production énergétique (moins 4,1%).

Sur un an, le secteur secondaire s’est conforté de 3,8%, durant la période sous revue. Cette embellie est, particulièrement portée par la construction (plus 12,5%), les conserveries de viande et poissons (plus 23,3%) et la fabrication de matériaux de construction (plus 12,7%).

En revanche, les activités extractives se sont, singulièrement, contractées de 27,2%, sur la période.

Football: Après un mois de trêve, la Ligue 1 reprend ses droits, samedi

La Ligue 1 ivoirienne de football reprend ses droits, samedi, après un mois de trêve, pour le compte de la 14è journée qui marque le début de la phase retour de la compétition.C’est le dernier virage pour la course au titre de champion pour la  succession de l’Asec Mimosas. La Société Omnisport des Armées (SOA) qui  occupe la tête du classement général (28 pts+9) sera dans l’objectif  des treize autres prétendants au sacre.

Les  Militaires qui sont à quatre longueurs de leurs poursuivants immédiats,  FC San-Pedro (2è, 24 pts+8) vont-ils lâcher du lest ? Après le mercato  qui a vu plusieurs clubs se renforcer,  nul doute que la deuxième partie  du championnat national de football sera âprement disputée.

La  14è journée s’ouvre, samedi, avec le remake de la dernière finale de la  coupe de la Ligue entre l’Académie football Abdoulaye Diallo (Afad ) et  Limad  Yacouba Sylla (Lys) Sassandra remportée par le deuxième cité.  Les retrouvailles au Champroux s’annoncent chaudes entre académiciens et  limadiens.

Programme de la 14ème journée

Samedi 26 janvier 2019 

Stade Champroux à Abidajn-Marcory

– 15h30 : WAC -Moossou 

– 18h00 : Afad -Lys 

Stade de la Paix à Bouaké 

– 15h30 : Bouaké FC -Asi d’Abengourou 

Stade Municipal de Yamoussoukro 

–       15H30/ SOA-Sporting Club Gagnoa 

Stade Auguste Denise de San Pedro 

– 15h30 : FC San Pedro-Racing Club d’Abidjan 

Stade Ali Timité de Bondoukou

– 15h30 : AS Tanda-Asec Mimosas 

Dimanche 27 janvier 2019 

Stade Champroux à Abidajn-Marcory

– 15h30 : Africa-USC Bassam

Classement de la Ligue 1 à mi-parcours 

1 Soa  28 pts +9 

2 FC San Pedro   24 pts +8 

3 Racing  22 pts +5

4 AS Tanda   20 pts +2

5 Asec  19 pts +2

6 SC Gagnoa  19 pts + 0

7 Afad  18 pts + 2

8 ASI   18 pts +1

9 Bouaké FC  18 pts +0

10 USC Bassam  17 pts -2

11 LYS Sassandra  14 pts -1

12 Africa Sports  14 pts -7

13 Wac  8 pts – 6

14 Moossou FC  7 pts -13

Côte d’Ivoire: Soro délègue son pouvoir à Oulla et ne sera pas au congrès du RHDP

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a délégué vendredi ses pouvoirs au vice-président de l’institution Privat Oulla, aux fins de présider les réunions du Bureau et la direction des services, « de ce jour au 20 février 2019 », selon une note.« Je soussigné Soro Kigbafori Guillaume, président de l’Assemblée  nationale, donne l’odre à Oulla Gueladet Ephrem Privat, vice-président  de l’Assemblée nationale, d’assurer la présidence des réunions du Bureau  et la direction des services sur la période allant de ce jour au 20  février 2019 en raison de mon absence », indique la note intitulée «  délégation de pouvoirs ». 

Interrogé par APA,  le Directeur de la communication du président de l’Assemblée  nationale, Moussa Touré, a fait savoir que M. Oulla pourra « signer des  actes » en son nom. Et ce, durant les vacances parlementaires.

«  Ce n’est pas un courrier caché », car les services de l’Assemblée en  ont donné une copie à tous les députés (une copie a été déposée dans le casier de chaque député), a-t-il poursuivi, faisant  observer que Guillaume Soro « ne sera pas au stade » Félix  Houphouët-Boigny, samedi, pour le Congrès constitutif du Parti unifié  Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, la coalition au pouvoir). Le président de l’Assemblée nationale est en déplacement en Europe, a précisé Moussa Touré. 

Ligue 1 sénégalaise : Teungueth FC / Génération Foot, choc au sommet de la 12 journée

La douzième journée de la Ligue 1 sénégalaise se joue ce week-end, avec en ouverture samedi l’opposition entre le leader Teungueth FC et le troisième Génération Foot.Le match est prévu à 16h au stade Ngalandou Diouf de Rufisque (est de Dakar), et TFC (20 points +6) tentera de réaliser un résultat positif au risque de se faire détrôner par les Académiciens qui n’ont que deux longueurs de retard sur leur adversaire de samedi.

Le poste de leader de Teungueth FC est ainsi plus que jamais menacé en cette journée, avec également le dauphin, AS Pikine (19 points +6) qui, juste avec un point de retard, a la possibilité de doubler TFC lors de son déplacement pour affronter l’US Gorée dimanche.

Le champion en titre, le Jaraaf, éliminé samedi dernier du tour de cadrage de la Coupe CAF, tentera dorénavant de se consacrer uniquement sur sa saison pour reconquérir son titre de l’année dernière. Neuvième au classement avec 9 points de retard sur le leader, le Jaraaf va tenter de réduire l’écart lors de la réception dimanche du Ndiambour de Louga.

Au bas du classement, les deux derniers, Niary Tally (13e) et Sonacos (14e) qui ont chacun 6 points depuis le début du présent exercice, vont tenter de se refaire une nouvelle santé face respectivement à l’AS Douanes et le Casa Sports dimanche.

Voici le programme de la 12e journée :

Samedi : Teungueth FC – Génération Foot ;

Dimanche : Jaraaf – Ndiambour ; US Gorée – AS Pikine ; Sonacos – Casa Sports ; AS Douanes – Niary Tally ; Linguère – Stade de Mbour et Mbour Petite-Côte – Dakar Sacré-Cœur

Le classement :

1er Teungueth FC 20 points (+6), 2ème AS Pikine 19 points (+6), 3èmeGénération Foot 18 points (+6), 4ème Dakar Sacré-Cœur 18 points (+3), 5ème AS Douane 16 points (+3), 6èmeCasa Sports 15 points (+4), 7ème Ndiambour 13 points, 8èmeStade de Mbour 12 points (-4), 9èmeJaraaf 11 points (+2), 10èmeUS Gorée 11 points (-1), 11èmeLinguère 9 points (-4), 12èmeMbour PC 8 points (-5), 13èmeNGB 6 points (-7), 14èmeSonacos 6 points (-11).

Togo : reconduit dans ses fonctions, le PM dévoile son gouvernement

Le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a reconduit dans ses fonctions le Premier ministre Komi Klassou qui, peu après cette décision, a formé son Gouvernement, selon une annonce faite jeudi soir à la Télévision nationale (TVT).Elu fin 2018 député du parti présidentiel dans la circonscription électorale du Haho, Komi Klassou avait premièrement été nommé en juin 2015 au lendemain de la réélection du président de la République pour un troisième mandat dit social.

Il a également marqué le débat des réformes constitutionnelles en défendant le principe selon lequel Faure Gnassingbé pourrait faire deux mandats supplémentaires à la tête du pays, une fois les réformes – limitant le mandat présidentiel à deux – opérées.

Komi Klassou est attendu cet après-midi au parlement pour une déclaration.

En attendant, sa nouvelle équipe est caractérisée par sept entrées et 14 sorties. Au rang des sorties, l’on cite Ninsao Gnofam, le ministre des Infrastructures entre-temps cité par la presse dans une affaire de corruption portant sur 27 milliards de FCFA destinés à la réalisation des travaux de la route Lomé-Vogan-Anfoin.

La liste complète du nouveau gouvernement :

Premier ministre, chef du Gouvernement : M. Selom Komi KLASSOU

Ministre du Développement à la base, de l’Artisanat et de la Jeunesse : Mme Victoire S. TOMEGAH-DOGBE

Ministre de la Fonction Publique, du Travail, de la Réforme Administrative et de la Protection Sociale : M. Gilbert B. BAWARA

Ministre des Postes, de l’Economie Numérique et des Innovations Technologiques : Mme Cina LAWSON

Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile : Gal. Damehame YARK

Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’Extérieur : M. Robert DUSSEY

Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales : M. Payadowa BOUKPESSI

Ministre de l’Economie et des Finances : M. Sani YAYA

Garde des Sceaux, Ministre de la Justice : M. Pius K. AGBETOMEY

Ministre des Mines et des Energies : M. Dèdèriwè ABLY-BIDAMON

Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique : Prof. Moustafa MIJIYAWA

Ministre auprès du Président de la République : M. Arouna Batiene Sylli KPABRE

Ministre du Commerce, des Transports, de l’Industrie, du développement Secteur Privé et de la Promotion de la Consommation locale : M. Kodjo Sévon-Tépé ADEDZE

Ministre de l’Enseignement technique, de la formation et de l’Insertion professionnelles : M. Taïrou BAGBIEGUE

Ministre de la Planification du développement et de la Coopération : Mme Demba A. TIGNOKPA

Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation : Mme Tchabinandi KOLANI épouse YENTCHARE

Ministre de l’Eau, de l’Equipement Rural et de l’Hydraulique Villageoise : M. Antoine Lékpa GBEGBENI

Ministre des Droits de l’Homme et chargé des Relations avec les Institutions de la République : M. Eninam Massia Christian TRIMUA

Ministre des Infrastructures : Mme Zouréhatou TCHA-KONDO épouse KASSAH-TRAORE

Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : Prof. Koffi AKPAGANA

Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la Nature : M. OLADOKOUN Wonou David

Ministre de la Culture, du Tourisme et des Loisirs : M. Kossivi EGBETONYO

Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Eau, de l’Equipement Rural et de l’Hydraulique Villageoise : M. Bouraïma Kanfitine TCHEDE ISSA

Le ministère de la Défense et des Anciens Combattants est rattaché à la Présidence de la République.

Ouverture du premier congrès du RHDP sur fond de précampagne présidentielle

Les travaux préparatoires du premier congrès ordinaire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel) devant aboutir à l’adoption des textes de ce parti politique pour la mise en place de ses instances, se sont ouverts vendredi à Abidjan où Henriette Dagri Diabaté, la première vice-présidente de cette coalition a déclaré que « nous devrons gagner la présidentielle de 2020 de manière incontestable», a constaté APA sur place.Près de 10.000 congressistes participent à ces travaux dont l’ouverture a enregistré la présence de milliers de militants, du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly et de plusieurs ministres de son gouvernement dont Kobenan Kouassi Adjoumani, Eugène Aka Aouélé, Raymonde Goudou Coffie et Jean-Claude Kouassi issus du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir).

«A l’issue de nos travaux, il sera question de sillonner le pays afin de faire adhérer les ivoiriens à ce nouveau projet politique. Nous devrons gagner la présidentielle de 2020 de manière incontestable dans le respect des règles», a déclaré Mme Diabaté dans un discours d’ouverture au nom du président ivoirien, Alassane Ouattara qu’elle représentait à cette rencontre.

« Nous sommes réunis pour achever  la mise en place de  notre projet politique. Ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas d’effacer le passé. Le RHDP est moderne parce qu’il dépasse les clivages habituels car c’est le fruit d’une union. C’est pourquoi,  nous devons être fiers d’appartenir au RHDP», a estimé la Grande chancelière ivoirienne, ajoutant que « le RHDP sera une nouvelle puissance ».

 Auparavant, le président du Comité scientifique de ces assises, le ministre Amédée Kouakou a expliqué que l’enjeu de ce congrès,  c’est de mettre en place les instances du RHDP et « investir le territoire national en vue de proposer un nouveau contrat social aux ivoiriens ».

Selon M. Kouakou qui s’exprimait également au nom de Comité d’organisation de ces assises, le RHDP devra faire en sorte de « gagner toutes les compétitions électorales de 2020».

Poursuivant il a annoncé les quatre commissions dont les travaux préparatoires devront être présentés à la clôture de ces assises prévues samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

 Il s’agit des commissions politique (présidée par Patrick Achi), statuts et règlements intérieur (présidée par Maurice Kouakou Bandaman),  Vie et fonctionnement du parti (présidée par  Tchagba Laurent) et électorale (présidée  par Bénoît Koffi).

 L’Assemblée générale  constitutive du RHDP s’est tenue en juillet dernier. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) s’est retiré de la mise en place de ce nouveau parti politique qui dit avoir pour référent politique Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la Côte d’Ivoire.

Ce premier congrès ordinaire du RHDP, formation présidée par le président ivoirien, Alassane Ouattara intervient dans un climat politique tendu entre celui-ci et ses ex-alliés, notamment le PDCI, d’une part, et d’autre part, les partisans du  président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, l’un des vice-présidents du parti au pouvoir, absent à la cérémonie d’ouverture de ce premier congrès ordinaire du RHDP qui se tient sous le thème, « RHDP, la force d’une Côte d’Ivoire rassemblée ».

RHDP et procès de Gbagbo à la Une des journaux ivoiriens

A un jour de son congrès constitutif, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) ainsi que les derniers échos de la Cour pénale internationale (CPI) où se tiendra le 1er février prochain une audience en appel pour statuer sur la libération effective ou non des codétenus Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.Congrès constitutif du RHDP samedi : Adama Bictogo (PCO) : « tout  est prêt pour accueillir les militants », rapporte en manchette le  journal à capitaux publics Fraternité Matin. « Tout est prêt (…) Aucune  pression n’est exercée sur personne », poursuit M. Bictogo dans les  colonnes de Le Patriote. 

A 24 heures de la  Grand’messe, les Houphouëtistes « plus unis que jamais », jubile de son  côté Le Rassemblement, là où sur le même sujet Notre Voie parle d’un  «congrès du quiproquo avec des partis membres divisés». Ce qui fait  ironiser Générations Nouvelles en titrant que « Le RHDP est mort, vive  le RHDP ».

En mission pour le congrès du RHDP  unifié, «des députés humiliés à Yopougon», enfonce LG Infos, quand Le  Jour Plus souligne une «déferlante de plusieurs militants RHDP de  France, de l’Italie, de la Belgique et des Etats-Unis sur Abidjan» dans  le cadre du 1er congrès ordinaire du parti unifié. 

En  attendant l’audience du 1er février prochain qui devra confirmer ou non  la libération de Gbagbo et de Blé Goudé, la presse ivoirienne garde les  oreilles bien tendues vers la Cour pénale internationale (CPI). 

A  ce propos, Soir Info annonce du «nouveau dans le cas de la libération»  des codétenus ivoiriens avant l’audience « déterminante » de fevrier.  Devant la chambre d’appel de la CPI, «Bensouda distrait les juges avec  des déclarations de Ouattara», renseigne, de son côté, LG Infos au  moment où Le Nouveau Courrier pense que «l’étau se resserre de plus en  plus autour de la procureure». Ce qui fait écrire Le Quotidien d’Abidjan  que Bensouda « accepte enfin la libération de Gbagbo ».

Présidentielle sénégalaise : la campagne démarre le 3 février 2019 (officiel)

La campagne électorale pour l’élection présidentielle au Sénégal démarre le 3 février prochain et prendra fin le 22 février, soit deux jours avant le premier tour du scrutin prévu le 24 février, annonce le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) qui convoque les cinq candidats à une réunion demain samedi.Selon le CNRA dont le communiqué a été reçu vendredi à APA, la réunion où sont attendus les candidats ou leur mandataire portera sur la détermination du temps d’antenne quotidien et le tirage au sort pour l’ordre de passage des candidats à l’émission consacrée à la campagne électorale.

En effet, aux termes de l’article L0.129 du Code électoral, il revient au CNRA, « après avis de la Cena, des organes de presse, de l’audiovisuel public et des candidats ou de leur mandataire », de fixer le nombre, la durée et les horaires des émissions, ainsi que les modalités de leurs réalisations », souligne le communiqué.

En outre, conformément à l’article 8 de la loi portant création du CNRA, l’organe de régulation rappelle qu’il lui revient d’arrêter « les règles concernant les conditions de production, de programmation et de diffusion des émissions réglementées des médias audiovisuels pendant les campagnes électorales ».

Les cinq candidats à la présidentielle sont le chef de l’Etat sortant, Macky Sall, candidat de la coalition « Benno bokk Yakaar », El Hadj Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), Madické Niang de la coalition « Madické 2019 », Idrissa Seck de la coalition « Idy 2019 » et  Ousmane Sonko de la coalition « Sonko président »    

Mali : deux casques bleus tués par une mine (Minusma)

Deux casques bleus ont trouvé la mort ce vendredi dans l’explosion d’une mine au passage de leur convoi dans le centre du Mali, annonce la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) sur son compte twitter visité à APA.« Ce matin vers 06h, un véhicule d’un convoi logistique de la Minusma a heurté une mine aux environs de Douentza, région de Mopti. Deux Casques bleus ont trouvé la mort et plusieurs ont été sérieusement blessés selon un bilan provisoire », informe la Minusma qui n’a pas encore précisé la nationalité des victimes.

La violence préélectorale au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de la tension notée dans le champ politique avec notamment des invectives et même de la violence physique à un mois de la présidentielle.Parlant du saccage du siège de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), Le Quotidien titre : « La carte des nervis ». En effet, Ousmane Sonko, le chef de file de ce jeune parti « met en cause Abdoulaye Diouf Sarr ».

Dans les colonnes de ce journal, Soulèye Diop, l’Administrateur général du Pastef renseigne que « les nervis ont dit au planton avant de passer à l’acte : nous voulons que vous déménagiez votre siège. Ici, c’est le fief d’Abdoulaye Diouf Sarr ».

Vox Populi indique que « Sonko et compagnie indexent le pouvoir ». Ce journal précise que les faits se sont déroulés « dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 janvier ». Dans un communiqué repris par Vox Populi, le Pastef estime que « ces faits sont survenus après une série d’actes criminels dont notre parti et ses membres sont victimes depuis quelque temps ».

Pour sa part, L’Observateur rapporte les réponses d’Abdoulaye Diouf Sarr à ces accusations. A en croire le ministre de la Santé et de l’Action sociale, « c’est une mascarade (car) Sonko a fomenté le saccage de son siège pour se victimiser ».

Dans Le Quotidien, Diouf Sarr, le maire de Yoff estime que « c’est tout à fait absurde parce que son village a une très grande culture politique mais très pacifique et où il y a une grande cohabitation avec beaucoup de sièges de parti politique ».

En tout cas, note L’AS, « le C25 (collectif de partis de l’opposition) bande les muscles ». De son côté, Idrissa Seck, le leader de Rewmi (opposition) souligne que « si les acteurs de l’Etat ont recours à des milices, alors ils n’ont pas confiance en leur sécurité et leur justice ».

Sud Quotidien, évoquant la recrudescence de la violence préélectorale et des tensions politiques, conclut que « l’opposition et le pouvoir (sont) à la barre ». Ils « attisent le feu » s’exclame Sud Quotidien, relevant, toutefois, que « la société civile et les chefs religieux jouent au sapeur (pompier) »

Ainsi, EnQuête se fait l’écho de « l’appel de Touba ». Ce journal annonce que le Khalife général de la confrérie mouride « appelle tous les musulmans à une journée de prières et de lecture du Saint Coran, le lundi prochain » afin que Dieu préserve le Sénégal du chaos.

TIC: l’utilisateur, devenu «esclave» du téléphone portable

Le téléphone portable occupe une place importante dans la société qu’il paraît, quasi impossible, pour beaucoup d’utilisateurs de s’en passer une seule journée.Pourtant, lorsque l’écrivain français Phil Marso initiait la journée mondiale «sans téléphone  portable» en 2001, il s’agissait pour lui, d’inviter le public à réfléchir sur l’utilisation qu’il fait du téléphone portable. Cette célébration s’étend sur trois jours les 6, 7 et 8 février de chaque année avec des thématiques ayant trait à l’utilisation et aux dangers de cet outil technologique.

« La journée sans portable? C’est vous qui me l’apprenez. Mais c’est impensable pour moi de passer une journée sans mon téléphone portable car c’est mon outil de travail», rétorque Abraham N’da, délégué médical.

Comme lui, de nombreuses personnes s’imaginent mal de se passer de cet appareil qui a révolutionné les moyens de communication au point d’être des «esclaves» du téléphone portable.

«Je ne peux pas sortir de chez moi sans mon téléphone portable. S’il m’arrive de l’égarer, c’est comme si je n’existe pas car je me sens coupé du monde», fait remarquer Maruis Koffi, gérant de maquis ajoutant qu’il fait toutes ses commandes, traite avec sa clientèle par le mobile. En plus, poursuit-il, « il permet une autonomie totale de communiquer quelque soit l’endroit où on est ».

Outre le besoin d’être joignable à tout moment, d’utiliser des applications comme le trafic routier, la météo, la bourse, l’actualité,  de consulter ses courriels.., le téléphone portable est, aujourd’hui, un moyen de paiement électronique par l’introduction des services mobile money.

« Ce qui donne une liberté à l’utilisateur du téléphone mobile d’effectuer des transactions financières à tout moment. Avec le mobile, on peut suivre les mouvements sur son compte. Aujourd’hui, le mobile apparaît comme une nécessité si bien qu’on ne peut pas s’en passer», admet Jean-Charles Oulaï, cadre d’assurances.

Cependant, l’utilisation à outrance du téléphone mobile impacte la santé. Fabriqué avec des métaux rares dont le cuivre et l’or, le mobile présente de nombreux dangers pour la santé.

«Pour les yeux, l’usage excessif de l’écran impacte le cristallin. Les accrocs des textos peuvent avoir des tendinites au pouce. Au niveau du cou, rester longtemps en position courbée vers l’avant peut provoquer des douleurs cervicales, des tensions et des contractures au niveau de la nuque. A cela s’ajoute la nocivité des ondes électromagnétiques…», indique Dr Diakité Karim, généraliste dans une clinique de la place.

Pour le praticien, «une utilisation rationnelle du téléphone mobile s’impose car sans, peut-être, le savoir, l’usage sans cesse du téléphone portable nuit à l’organisme ».

Malgré tout, l’usage du mobile se développe au galop. Selon l’Union internationale des Télécommunications (UIT), on compte quelque 7 milliards d’abonnements à un téléphone mobile dans le monde pour 3,4 milliards d’utilisateurs. Pourvu que ceux-ci retiennent la journée mondiale sans téléphone portable. Pour l’heure, cette journée est méconnue sous les tropiques. Alors on reste scotché à son appareil sans modération.

Sénégal : légère baisse de l’indice national des prix à la consommation

L’Indice national des prix à la consommation du Sénégal s’est replié de 0,1% au mois de décembre 2018 comparé au mois précédent, a appris APA jeudi auprès niveau de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).L’ANSD explique ce repli par l’effet de la baisse des prix des biens et services de  santé, de  logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles  ainsi que et de  transports.

Les prix des services de  logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles  se sont ainsi  contractés de 0,2% par rapport au mois de novembre 2018. « Cette évolution est expliquée par celle des prix des produits pour l’entretien et réparation courante (moins 0,3%), des combustibles solides et autres (moins 0,8%) et des services d’entretien et de réparations courantes (moins 0,1%)», avance l’ANSD.

De leur coté, les prix des biens et services de  santé  ont aussi baissé de 0,2% en rythme mensuel, en raison de la réduction de ceux des médicaments traditionnels (moins 2,7%).

Le même constat est relevé au niveau des prix des services de  transports (moins 0,1%) en raison de la baisse des prix des transports aériens de passagers (moins 3,8%) et des pièces détachées et accessoires (moins 0,8%).

De leur coté, les prix des  biens et services divers, des services de  restaurant et hôtels, de même que ceux de  l’enseignement,  n’ont pas connu de variations sensibles durant la période sous revue.

Il en est de même des prix des  articles d’habillement et chaussures  restés inchangés au mois de décembre 2018. Selon l’ANSD, l’augmentation des prix des chaussures d’enfant (plus1,4%) et des services de confection et réparation de vêtements pour homme (plus 1,2%) est compensée par le fléchissement des prix des vêtements d’enfant et nourrisson (moins 0,7%) et des vêtements de dessus pour homme (moins 0,2%).

Concernant les prix des  produits alimentaires et boissons non alcoolisées, ils  ont modérément progressé de 0,1% au cours du mois de décembre 2018. Cette évolution est expliquée par celle des prix des poissons frais (plus 3,1%), des autres produits frais de mer ou de fleuve (plus 1,8%) et des autres fruits frais (plus 7,9%). Toutefois, la contraction des prix des légumes frais en feuilles (moins 4,0%), des légumes frais en fruits et en racines (moins 3,1%) et des fruits secs et noix (moins 9,2%) a amoindri cette tendance haussière.

Les  meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer  se sont renchéris de 0,1%, en rapport avec l’accroissement des prix des petits appareils électroménagers ou ménagers et réparation (plus 2,4%) et des articles de ménage en textiles (plus 1,0%).

Pour leur part, les prix des services de  loisirs et culture  ont progressé de 0,4% en décembre 2018. Cette hausse provient de celle des prix des produits pour jardins, plantes et fleurs, animaux de compagnie et articles connexes et autres services pour animaux de compagnie (plus 4,1%).

De même, les prix des services de  communication  se sont appréciés de 1,0% du fait de l’évolution des prix des services de la communication téléphonique (plus 1,6%), due à la baisse des offres de promotion de crédit par rapport au mois précédent.

Du coté des  boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants, on note une progression de 1,5% de leur prix, en rapport avec l’appréciation des prix des tabacs et stupéfiants (plus 1,6%) et des vins et boissons fermentées (plus 2,3%).

L’inflation sous jacente est restée stable en rythme mensuel et a augmenté de 0,3% en variation annuelle.

Les prix des produits locaux se sont repliés de 0,2%, tandis que ceux des produits importés se sont appréciés de 0,5% au cours du mois sous revue.

En variation annuelle, les prix à la consommation se sont relevés de 1,1%. Le taux d’inflation annuel s’est établi à plus 0,5% en 2018.

Côte d’Ivoire: lancement d’un projet de compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde

Un projet de Promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (PPCA) a été lancé, jeudi, à Abidjan pour un montant de 107 milliards de Fcfa, notamment financé par la Banque mondiale (BM).Ce projet vise à accroître la productivité, la  qualité et la valeur ajoutée du cajou au profit des petits exploitants  agricoles et de l’industrie de la transformation du cajou en Côte  d’Ivoire, a indiqué le directeur général du Conseil coton-anacarde,  Adama Coulibaly, coordinateur du projet. 

Il  met un cap sur la transformation des noix de cajou et devrait permettre  le développement des infrastructures adéquates, le renforcement de  nouvelles capacités de stockage via la réhabilitation des entrepôts et  magasins, puis l’accès au marché des noix brutes.    

Quelque  2.100 Km de routes rurales devraient en outre être réhabilitées et  entretenues pour faciliter l’évacuation des produits vers les magasins  intérieurs, renforcer le dispositif de traçabilité et de contrôle  qualité pour créer de « bonnes conditions de mise à marché ». 

Quatre  zones agro-industrielles ont été choisies pour la construction  d’usines, notamment dans les régions du Gbeke (centre), du Gontougo  (est), du Poro (nord) et du Worodougou (nord). Des études techniques  devraient être finalisées impliquant la sauvegarde environnementale et  sociale. 

Le ministre ivoirien du Commerce, de  l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba,  représentant le Premier ministre, s’est réjoui de ce prêt accordé par la  Banque mondiale. Il s’inscrit dans le cadre du mécanisme de financement  dit « BIRD-Enclave » de l’institution. 

C’est  pour la première fois que le financement BIRD-Enclave est utilisé dans  le secteur agricole en Côte d’Ivoire, a fait savoir le directeur des  opérations de la Banque mondiale, Pierre Laporte. Ce projet s’attaque à  la problématique de la compétitivité et de la création d’emplois dans le  secteur.

Grâce à la transformation locale, le  plein potentiel de création d’emplois de la filière anacarde est estimé à  440.000 dont au moins 60% aux femmes, selon M. Diarrassouba. La Côte  d’Ivoire, premier producteur mondial d’anacarde, a atteint par ailleurs un taux  de transformation de 10% en 2018.

La production  de noix de cajou dans le pays a connu ces dernières années « une  progression importante, passant de 400.000 tonnes en 2011 à plus de  760.000 tonnes en 2018, soit une hausse de près de 100% », a fait  observer le ministre ivoirien du Commerce. 

Le  gouvernement ivoirien a autorisé en mars 2016 la structuration du  financement BIRD-Enclave en vue de promouvoir le développement de  l’agro-industrie en Côte d’Ivoire. Il s’agit d’accélérer la  transformation locale de l’anacarde et du cacao.

Cacao : la Banque mondiale annonce un appui de 174 milliards Fcfa à la Côte d’Ivoire

Le directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Pierre Laporte, a annoncé jeudi un appui de 174,09 milliards de Fcfa au secteur du cacao, dans le cadre du financement BIRD-Enclave de l’institution, actuellement en « préparation ».« L’instrument BIRD-Enclave est aussi un instrument qu’on va  utiliser pour appuyer le secteur du cacao à la Côte d’Ivoire, on a  récemment lancé la préparation des projets qui devraient être environ  300 millions de dollars (174,09 milliards Fcfa) », a dit M. Laporte. 

Le  directeur des opérations de la Banque mondiale, Pierre Laporte,  s’exprimait à l’occasion du lancement d’un projet de Promotion de la  compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (PPCA), d’un coût de  107 milliards de Fcfa, financé par la Banque mondiale. 

«  Je voudrais vous assurer de la disponibilité de la Banque mondiale à  accompagner le gouvernement ivoirien », a-t-il affirmé, avant d’ajouter  que ce financement au secteur cacao « pourrait être approuvé dans les  prochains 12 à 24 mois ».

Le gouvernement  ivoirien a autorisé en mars 2016 la structuration du financement  BIRD-Enclave en vue de promouvoir le développement de l’agro-industrie  en Côte d’Ivoire. Il s’agit notamment d’accélérer la transformation  locale de l’anacarde et du cacao.

La Côte  d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec près de 2  millions de tonnes enregistrées lors de la campagne de commercialisation  2018. 

Une explosion dans une mine fait 15 morts au Ghana

Quinze personnes ont péri dans la communauté de Gbane, dans la région du nord-est du Ghana, alors qu’elles se livraient à l’exploitation minière illégale, a appris APA jeudi.Les mineurs ont été tués dans une explosion dans la mine qui s’est produite aux petites heures de mercredi matin.

Les mineurs auraient inhalé des gaz toxiques provenant de l’explosion.

Treize corps ont été retirés de la fosse dans un premier temps, mais le nombre de morts est passé à 15.

Le gouvernement ghanéen avait auparavant interdit les activités minières illégales dans le pays, mais il a récemment levé cette interdiction après avoir rationalisé ces activités.

Aucun parti politique «ne peut en 18 mois modifier la donne politique» en Côte d’Ivoire (Danho)

Aucun parti politique «ne peut en 18 mois, de façon irréversible» et «pertinente modifier la donne politique en Côte d’Ivoire avant les élections de 2020», a soutenu jeudi à Abidjan le ministre ivoirien des sports, Paulin Danho au cours d’une conférence de presse destinée à faire le point des préparatifs du congrès du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) prévu samedi dans la capitale économique ivoirienne.« Il est bon de savoir qu’il y a eu un changement de paradigme en Côte d’Ivoire sur le plan politique et beaucoup de personnes n’ont pas changé de logiciel. Elles sont restées encore sur la Côte d’Ivoire de 2010 et quand vous constatez la plateforme (opposition) qui est en train de se mettre en place, elle est composée de politiciens du passé, dépassés (….) », a expliqué M. Danho qui avait à ses côtés plusieurs cadres du RHDP dont le Président du Comité d’organisation de ce congrès, Adama Bictogo, les ministres Adjoumani Kouassi, Anne Ouloto et Mamadou Touré.

« Elles n’ont pas réalisé qu’il y a eu des élections en 2015 et une élection importante pour la gouvernance locale en 2018. La Côte d’Ivoire a changé de visage. Les dernières élections régionales, municipales et même législatives ont donné en Côte d’Ivoire, une force politique qui a affirmé clairement sa vision sous le leadership du président Alassane Ouattara », a-t-il ajouté.

Selon M. Danho, cette force politique a gagné les élections aussi bien en matière de voix obtenues qu’en matière d’occupation spatiale en Côte d’Ivoire où «aucun parti politique ne peut en 18 mois, de façon irréversible, de façon pertinente modifier la donne politique avant les élections de 2020 ».

Pour lui, « ce n’est pas possible d’avoir la même machine que nous avons au Nord, personne ne peut avoir la machine que nous avons à l’Ouest encore moins à l’Est et même au Sud. Aujourd’hui à Abidjan, c’est la première fois depuis Houphouët-Boigny qu’un parti politique naissant a les deux tiers des villes du Sud d’Abidjan ». 

Même au Centre qui peut donner l’impression d’être un bastion (du PDCI), a-t-il poursuivi, « qui pouvait s’imaginer que le RHDP dans sa version actuelle pusse faire match nul avec le PDCI parce que nous avons gagné (les municipales) à Didiévi, à Tiébissou, à Dimbokro, Attiégouakro, à Boncanda… ».

« C’est dire que si nous commençons à faire une comptabilité analytique, sur le plan politique, le PDCI ne peut même pas affronter le RHDP dans sa constitution actuelle », a-t-il souligné, en annonçant que le président Alassane Ouattara prononcera samedi un discours d’orientation d’une heure de temps pour que « la Côte d’Ivoire change ».

Auparavant, le président du Comité d’organisation, Adama Bictogo a annoncé que les travaux du congrès commencent ce vendredi 15 janvier avec les travaux en commission qui mobiliseront 12 000 congressistes au palais des sports de Treichville.

Le programme de samedi prévoit au stade Félix Houphouët-Boigny un concert avec une brochette d’artistes de 08h30 à 10h30 pour célébrer les nouveaux élus du RHDP. Le point culminant de ce congrès qui s’achève à 13h00, heure locale et Gmt sera le discours d’orientation du président du RHDP, Alassane Ouattara. Plus de 200 000 militants sont attendus à ce congrès. Plus de 40 000 personnes seront installées à l’intérieur du stade, tandis que les autres seront installées à l’extérieur du stade avec des écrans géants. 

 Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui s’est retiré du  processus de création du Parti unifié RHDP après n’avoir pas obtenu  l’alternance politique à son profit, est ostensiblement engagé de son  côté pour la mise en place d’une nouvelle plateforme politique en vue de la  reconquête du pouvoir en 2020.

Côte d’Ivoire : l’UE «n’exige aucun format» pour la nouvelle Commission électorale indépendante (Diplomate)

L’Union européenne (UE) n’exige aucun format pour la nouvelle Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) qui sera mise en place en Côte d’Ivoire au terme du dialogue politique initié par le gouvernement avec les forces vives de la nation, a déclaré jeudi à Abidjan, Jobst Von Kirchmann, Ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire.Le diplomate européen répondait aux préoccupations de la presse au terme d’une « réunion de haut niveau » entre l’UE et le gouvernement ivoirien marquant la relance officielle du dialogue politique entre les deux parties.

« Nous avons vu avec satisfaction que le gouvernement a  lancé le processus de consultation le lundi dernier. En ce qui nous concerne, nous n’exigeons aucun format pour la CEI à mettre en place », a soutenu M. Jobst  soulignant que « mais, on voudrait bien, que les acteurs arrivent à mettre en place un système qui est acceptable et qui inspire la confiance».

 Invité, par ailleurs,  à  apprécier le climat politique tendu ces derniers mois dans le pays, notamment, la brouille entre le président Alassane Ouattara et le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI), Henri Konan Bédié, l’Ambassadeur de l’UE s’est refusé à tout commentaire.

« Je ne peux pas commenter les tensions politiques à l’intérieur du pays», a-t-il indiqué, estimant que « dans toutes les démocraties, il y a des discussions. Mais,  ce n’est pas de mon ressort ». Selon lui, « l’intérêt légitime » de l’UE est de voir plus d’investissements et de croissance économique en Côte d’Ivoire.

 « Il y a beaucoup de personnes qui veulent investir en Côte d’Ivoire. Ils posent la question s’ils peuvent le faire. Nous, en tant qu’Ambassadeur, on leur dit oui, investissez dans ce pays», a assuré le diplomate.

Sur instruction du président ivoirien, Alassane Ouattara, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, a entamé depuis lundi, un dialogue politique avec les forces vives de la nation en vue de la réforme de la CEI, l’organe chargé de l’organisation des élections dans le pays.

Depuis lors  M. Coulibaly a rencontré, successivement, les partis politiques de l’opposition  et la société civile à qui il a donné deux semaines pour élaborer leurs contributions respectives relativement au réexamen de cette institution électorale qui a cristallisé le débat politique dans le pays ces derniers mois.

Engouement des investisseurs pour les obligations du trésor béninois

Les investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont montré ce jeudi un important engouement pour les d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 36 mois émises par le Bénin, a appris APA auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Recherchant 20 milliards FCFA, l’Etat du Bénin s‘est vu proposer par les investisseurs un montant largement supérieur à son besoin, soit 47,425 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Le nombre de participants s’est établi à 23. Tous les pays de l’UEMOA, à l’exception de la Guinée Bissau, ont participé à l’opération.

Le taux de couverture du montant mis en adjudication se situe à 237,13%.

L’émetteur a finalement retenu 22 milliards de FCFA avec un prix moyen pondéré de 9.716 et un prix marginal de 9700. Quant a rendement moyen pondéré, il se situe à 7,18%.

Selon l’agence UMOA-Titres, le remboursement des obligations se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance (remboursement in fine) fixée au 25 janvier 2022. Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base d’un taux de 6,10% l’an dès la première année.

Les échanges entre la Côte d’Ivoire et l’UE passent à plus de 4457 milliards FCFA en 2017 (PM)

Les volumes globaux des échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne ( UE), l’un des partenaires économique et politique « privilégié » du pays, sont passés de 2800 milliards FCFA en 2011 à plus de 4457 milliards FCFA en 2017, soit une progression de 51% sur la période, a appris APA jeudi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Les volumes globaux des échanges entre la Côte d’Ivoire et l’UE sont passés de 2800 milliards FCFA en 2011 à plus de 4457 milliards FCFA en 2017, soit une progression de 51% sur la période. En 2017, 46,7% des exportations ivoiriennes ont été dirigées vers les pays de l’UE tandis que 44, 8% de nos importations provenaient des pays de l’UE »,  a révélé le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly qui s’exprimait dans un discours lors d’une rencontre de « haut niveau » entre le gouvernement ivoirien et l’UE marquant la « relance officielle et formelle» du dialogue politique entre les deux parties après trois ans d’interruption. 

Saluant l’engagement des pays de l’UE à accompagner la Côte d’Ivoire, M. Coulibaly a passé en revue les performances économiques de son pays qui a eu  une croissance économique moyenne annuelle de plus de 8% sur la période 2012-2018.

Poursuivant l’énumération des bons points  de la transformation structurelle de l’économie ivoirienne ces dernières années, le premier ministre a fait savoir que de 2012 à 2017, la part du secteur primaire au Produit intérieur brut (PIB) s’est réduite, passant de 22,2% à 20,1%.

« La part du secteur secondaire par contre s’est améliorée sur la même période passant de 24% à 27,8% et celle du secteur tertiaire dans le PIB est passé de 31% à 32,7%», a-t-il ajouté. Au-delà de cette forte progression économique, la Côte d’Ivoire, a souligné M. Coulibaly, se penche de en plus en plus sur la « dimension sociale de la croissance». 

C’est pourquoi dira-t-il, l’année 2019, a été décrétée comme  « l’année du social » par le président ivoirien, Alassane Ouattara.  « Nous voulons vous accompagner dans votre marche vers l’émergence. Nous voulons que la Côte d’Ivoire reste le moteur de la sous-région ouest-africaine», a indiqué à son tour, Jobst Von Kirchmann, l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, relevant un « niveau de croissance spectaculaire » du pays.

« On s’est mis d’accord pour que ce soit un dialogue en permanence. Donc nous aurons un deuxième dialogue politique avec le gouvernement ivoirien en mars prochain et un autre à la fin de l’année. On partage la même chose avec la Côte d’Ivoire et nous voulons plus d’investissement et de croissance pour ce pays », a conclu le diplomate européen au terme de la rencontre avec le gouvernement ivoirien qui a duré plus de deux heures.

Burkina: le Pm Christophe Dabiré forme un gouvernement de 32 membres

Le gouvernement du nouveau Premier ministre (Pm) burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, composé de 32 membres, a été rendu public jeudi après-midi.A peine installé en mi-journée, le Pm Dabiré a formé son premier gouvernement composé comme suit :

1. Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants : Monsieur Moumina Chériff SY

2. Ministre d’État, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale : Monsieur Siméon SAWADOGO

3. Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération : Monsieur Alpha BARRY

4. Ministre de la Sécurité : Monsieur Ousséni COMPAORÉ

5. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Monsieur Bessolé René BAGORO

6. Ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur : Monsieur Paul Robert TIENDREBÉOGO

7. Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales : Monsieur Stanislas OUARO

8. Ministre de la Santé : Madame Léonie Claudine LOUGUE née SORGHO

9. Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement : Monsieur Lassané KABORÉ

10. Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Monsieur Alkassoum MAÏGA

11. Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale : Monsieur Séni Mahamadou OUÉDRAOGO

12. Ministre du Développement de l’Économie numérique et des postes : Madame Hadja Fatimata OUATTARA née SANON

13. Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement : Monsieur Remis Fulgance DANDJINOU

14. Ministre de l’Agriculture et des Aménagements

Hydro-agricoles : Monsieur Salif OUEDRAOGO

15. Ministre de l’Eau et de l’Assainissement : Monsieur Niouga Ambroise OUÉDRAOGO

16. Ministre des Infrastructures : Monsieur Éric Wendenmanegha BOUGOUMA

17. Ministre de l’Énergie : Monsieur Bachir Ismaël OUÉDRAOGO

18. Ministre des Mines et des Carrières : Monsieur Oumarou IDANI

19. Ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière : Monsieur Vincent Timbindi DABILGOU

20. Ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire : Madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO née MARCHAL

21. Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat : Monsieur Harouna KABORÉ

22. Ministre des Ressources animales et halieutiques :

Monsieur Sommanogo KOUTOU

23. Ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes : Salifo TIEMTORÉ

24. Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat : Monsieur Maurice Dieudonné BONANET

25. Ministre des Droits humains et de la Promotion civique : Madame Maminata OUATTARA née OUATTARA

26. Ministre de l’Environnement, de l’Economie verte

et du Changement climatique : Monsieur Batio BASSIÈRE

27. Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme : Monsieur Abdoul Karim SANGO

28. Ministre des Sports et des Loisirs : Monsieur Daouda AZOUPIOU

29. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, chargé du Budget :

Madame Édith Clémence YAKA

30. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, chargé de l’aménagement du territoire : Madame Pauline ZOURÉ

31. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, chargé de la Décentralisation et de la Cohésion sociale : Madame Madiara SAGNON née TOU

32. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, chargé de la Recherche Scientifique et de l’Innovation : Monsieur Urbain Ibrahim COULIDIATI

Burkina: le nouveau Pm Dabiré officiellement installé

Le nouveau Premier ministre (Pm) du Burkina Faso, Christophe Joseph Marie Dabiré a officiellement pris fonction, jeudi à Ouagadougou, a constaté APA.La cérémonie de passation de service entre le tout nouveau chef de gouvernement burkinabè et son prédécesseur, Paul Kaba Thiéba, a eu lieu ce à la mi-journée.

Christophe Joseph Marie Dabiré, économiste spécialisé en planification de développement et en gestion des entreprises,  a été nommé par décret présidentiel le 22 janvier dernier.

Il était précédemment commissaire chargé du Département du Marché régional du commerce, de la concurrence et de la coopération de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

M. Dabiré succède à Paul Kaba Thiéba qui, après trois ans à la Primature, a rendu sa démission et celle de son gouvernement, dans la soirée du vendredi 18 janvier 2018.

Le nouveau PM  doit rendre public son gouvernement dans les heures ou jours à venir.

Sénégal : Ousmane Sonko est « un phénomène politique » (acteur)

Ousmane Sonko, président du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), est déjà un « phénomène politique » au Sénégal, a affirmé Me Mame Adama Guèye, le Coordonnateur de la Plateforme opérationnelle pour la sécurisation des élections (Pose).« Le seul fait qu’il pousse les jeunes à s’intéresser à nouveau à la politique, c’est une bonne chose. C’est évident que dans notre pays, la politique a besoin de se renouveler », a soutenu Me Mame Adama Guèye qui était, mercredi, l’invité du quatrième numéro du Grand Oral d’APA (GoAPA).

L’engagement politique de Ousmane Sonko, radié de la fonction publique en août 2016 pour +avoir failli à son obligation de réserve+, « fait respirer la démocratie » en ce sens qu’il propose de « nouvelles alternatives », a ajouté Me Guèye, selon qui « le Sénégal ne peut pas échapper à ce phénomène mondial » de renouvellement de la classe politique.

 « J’espère simplement qu’Ousmane Sonko, comme d’autres candidats qui ne sont pas qualifiés (pour la présidentielle), ne vont pas changer sous l’effet des pratiques traditionnelles des milieux politiques », a en outre relevé l’avocat, par ailleurs président du mouvement politique « Sénégal Bou Bess +Un Sénégal nouveau+ ».

Le Coordonnateur de la Pose a profité de l’occasion pour rejeter l’idée « d’alternance générationnelle » que prônaient certains nouveaux candidats, soulignant que « ce n’est pas une affaire d’âge (mais plutôt) une affaire d’alternatives ».

« Aujourd’hui, l’enjeu ne sera pas une simple question d’alternance. On a fait deux alternances et on a vu ce que ça a donné. Le pays a besoin d’alternatives, il a besoin de se refonder », a-t-il martelé non sans préciser que ce qu’il dit d’Ousmane Sonko « n’est pas lié à son âge ».

La Guinée organisera seule la CAN 2025 (ministre)

La Guinée organisera seule la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025), selon le ministre Guinéen des Sports et de la culture, Sanoussy Bantama Sow.« Il n’y a pas de co-organisation, 2025 sera la Guinée ou la Guinée », a soutenu Bantama Sow qui bat ainsi en brèche l’idée d’une co-organisation de la CAN 2025 avec le Sénégal.

Il s’exprimait mercredi à l’occasion de la présentation des vœux de nouvel an au personnel de son département.

Le ministre des Sports a affirmé que la CAN 2025 est une occasion pour la Guinée de sortir des problèmes d’infrastructures.

« La Guinée ne peut pas se camoufler derrière un pays pour dire que nous allons juste organiser la fête. Nous allons profiter de la CAN 2025 pour réaliser les infrastructures dans les plus grandes villes de notre pays. C’est soit la Guinée n’est pas prête à organiser, soit nous sommes prêts à organiser et nous l’assumerons », a-t-il conclu.

Les écoles privées de Mauritanie en grève contre les impôts exorbitants

Les écoles privées en Mauritanie ont entamé, jeudi, une grève de trois jours pour protester contre des impôts jugés exorbitants, a-t-on constaté à Nouakchott.La grève vise à convaincre les autorités de revenir sur leur décision prise l’année dernière et entrée en application au début de l’année scolaire en cours.

La direction des impôts en Mauritanie a classé un certain nombre d’écoles privées dans la catégorie de sociétés d’investissement et leur a imposé des taxes supplémentaires au lieu de la taxe forfaitaire qu’elles versaient annuellement.

En vertu de la nouvelle classification, les écoles en question sont désormais tenues de payer des impôts proportionnels à leurs revenus.

Dans ce cadre, les propriétaires desdites écoles ont été convoqués la semaine dernière et ont été priés de fournir un certain nombre d’informations sur leurs établissements comme le nombre d’élèves et de fonctionnaires et les salaires de ces derniers.

Ces propriétaires exigent qu’une nouvelle loi soit mise en place pour prendre en compte la particularité des écoles en tant qu’établissements fournissant un service social et pédagogique.

Ils ont menacé d’abandonner ce service si l’Etat ne revient pas sur sa décision d’augmenter les impôts.

Sénégal : les pensions payées à partir de ce jeudi (ministère)

Les pensions des retraités seront payées « par anticipation » au Sénégal à partir de ce jeudi, annonce le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan dans un communiqué reçu à APA.Ce paiement, souligne le communiqué, se fera par virement ce jeudi 24 janvier et demain vendredi 25 janvier 2019 par caisse.