Plusieurs chefs de la Police tchadienne limogés (décret)

Idriss Déby Itno, le président de la République du Tchad a fait le ménage au sein de la Police nationale en limogeant plusieurs directeurs généraux et autres autres responsables, aux termes d’un décret publié mercredi soir.Le Général Tahir Erda Teïro, en poste depuis 2014, est remplacé par un autre Général Ousmane Bassy Lougma qui devient ainsi le nouveau Directeur général de la Police nationale. Il aura comme adjoint le commissaire divisionnaire de Police Benguela Guidjinga, qui a pris la place de Sirandi Ongtoin, le contrôleur général de Police.

« Ce limogeage intervient au moment où l’insécurité est grandissante dans la capitale tchadienne avec des braquages en plein centre-ville, des vols des motocyclettes occasionnant parfois des morts d’hommes », a fait noter un membre de la société civile.

Le décret présidentiel touche aussi d’autres directions comme celles des ressources humaines, de la sécurité publique, du bureau central de l’Interpol, de la direction de l’Émigration et de l’immigration.

Les services de la Police de l’Air et des Frontières ne sont pas épargnés par le remue-ménage.

La société civile ivoirienne plaide pour une réforme du Conseil constitutionnel

Des organisations de la société civile ivoirienne ont plaidé, jeudi à Abidjan, pour une réforme du Conseil constitutionnel, estimant que cette institution a été au cœur des débats pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.« Une bonne réforme de la CEI (Commission électorale indépendante) entraînera corrélativement la mise à jour de la liste électorale, le découpage électoral, la sécurisation de l’environnement électoral, la formation des électeurs… Nous plaidons également pour une réforme du Conseil constitutionnel », a dit Dr Néné Bi de Actions pour la promotion et la défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire (APDH) lors d’une réunion de concertation avec le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly sur la réforme de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’organe chargé d’organiser les élections dans le pays.

 « La Ligue ivoirienne des droits de l’homme ( LIDHO) promet qu’elle sera toujours disponible pour la réforme de la CEI. Nous souhaitons que cette réforme puisse s’étendre au Conseil constitutionnel qui est un organe d’appui à la CEI », a plaidé dans le même élan, Adjoumani Kouamé Pierre, le président de cette organisation.

Comme Dr Néné Bi et M. Kouamé, plusieurs autres associations de la société civile ivoirienne présentes à cette rencontre, ont souhaité un réexamen du Conseil constitutionnel ivoirien. De son côté, Julie Koné, la présidente du Centre féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (CEFCI) a énuméré une série de propositions de son institution pour la réforme de la CEI.

Elle a entre autres, suggéré que le président de cette institution électorale soit élu pour un mandat déterminé de 5 ou 7 ans et que la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI) soit constituée de 50% de femmes.

« Il faut que cette réforme  de la CEI se fasse concomitamment avec celui du code électoral en intégrant la question du genre à tous les niveaux », a souhaité pour sa part, Rachelle Gogoua, la présidente du Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF).

Auparavant, le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a expliqué aux organisations de la société civile ivoirienne que ces échanges avec elles, ont été recommandés par le président Alassane Ouattara et  s’inscrivent dans le cadre du dialogue avec les forces vives de la nation en vue du réexamen de la CEI.

« Nous vous sollicitons à l’effet de recueillir vos contributions. La rencontre d’aujourd’hui est la première phase qui ouvre la réflexion. Vous avez deux semaines pour déposer vos contributions auprès du ministre de l’intérieur et de la sécurité», a fait savoir M. Coulibaly, soulignant que ces recommandations seront examinées lors de la deuxième phase de ce dialogue.

« Nos échanges doivent être placés sous le sceau de la responsabilité », a-t-il conseillé, insistant que la Côte d’Ivoire doit « tirer les leçons de son passé et sortir des violences électorales ».

Selon le Premier ministre, la société civile ivoirienne doit apporter son appui à l’Etat. « Nous devons au terme de ce dialogue envoyer un message positif à nos concitoyens», a conclu M. Coulibaly.

Sur instruction du président ivoirien Alassane Ouattara, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly a entamé depuis quelques jours, un dialogue avec les forces vives de la nation en vue du réexamen de la CEI conformément aux recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

Lundi, M. Coulibaly a rencontré les partis politiques de l’opposition à qui il a donné deux semaines pour élaborer leurs contributions quant à la réforme de la CEI,  l’institution électorale ivoirienne qui a cristallisé le débat politique dans le pays ces derniers mois.

Les sujets de justice dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets de justice dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.«Municipales à Grand Bassam et Port-Bouët : la chambre  administrative confirme la victoire des listes Moulot et Emmou», informe  le journal gouvernemental Fraternité Matin. «La Cour suprême tranche et  confirme Moulot et Emmou» respectivement à Bassam et à Port-Bouët,  reprend La Gazette à côté de Le Mandat qui ouvre ses colonnes au tout  nouveau maire de la cité balnéaire de Bassam pour ses premiers mots. 

Ce  qui fait dire à Le Temps que la Cour suprême coupe la poire en 2 en  offrant Bassam au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et  la paix (RHDP, coalition au pouvoir) et Port-Bouët au Parti  démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié du pouvoir). 

S’intéressant  pour sa part de plus près à la situation de la cité balnéaire, Le  Sursaut croit savoir «comment les faux témoins des saccages des bureaux  de vote ont coulé le maire sortant Phillipe Ezaley». 

Poursuivant  dans la même rubrique, Le Jour Plus ouvre une lucarne sur l’affaire : «  Immixtion de l’Exécutif dans les affaires judiciaires » en donnant la  parole au garde des sceaux, Sansan Kambilé pour faire des éclairages sur  cette situation. 

Le ministre de la justice  fait une mise au point sur l’affaire : « Pression sur les magistrats »,  affiche de son côté Le Patriote quand Le Mandat parle de réponse de M.  Kambilé aux magistrats.

La justice  internationale avec le procès conjoint de Gbagbo et Blé Goudé occupe  également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens. 

CPI  : après l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé, la représentante des  victimes ruine les espoirs des pro-Gbagbo, titre à ce sujet Le Mandat. «  L’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé n’est pas définitif », rapporte  Le Patriote en attribuant ces propos à l’avocate des victimes, Paolina  Massidda. 

« Les assurances données par Gbagbo  et Blé Goudé ne sont pas suffisantes » et « la réconciliation doit  passer par la justice », poursuit Me Massidda en couverture de Le Jour  Plus, là où sur le même sujet, Le Temps affirme que l’avocate  internationale accuse la CPI sur les choix des victimes à ce procès.

«Que  justice soit donc rendue aux victimes de Duekoué et Nahibly», fait  remarquer ce journal proche de l’opposition. Ce qui fait écrire à  L’Expression que les choses se compliquent encore pour Gbagbo et Blé  Goudé. « Gbagbo est la dernière erreur judiciaire de la CPI », rétorque  pour sa part Le Quotidien d’Abidjan qui cite une télévision européenne.

Guinée : le DG de la loterie nationale limogé pour «malversation financière»

Le directeur général de la Loterie nationale de Guinée (LONAGUI), Lansana Haidara, a été limogé pour « malversation financière », aux termes d’un décret lu mercredi soir à la télévision nationale.Lansana Haidara,  accusé d’avoir détourné plus de 27 milliards de GNF (environ 1,7 milliard de FCFA) par un rapport de l’inspection générale de l’Etat, « sera traduit devant la justice », souligne le décret.

Depuis l’arrivé de Kassory Fofana à la primature, Lansana Haidara est la troisième personnalité à être épinglée pour malversation financière, après Sékou Camara, Directeur général des offices guinéens des chargeurs, et Paul Moussa Diawara, directeur général de l’Office guinéenne de la publicité.

GBissau : tout est réuni pour la tenue des législatives le 10 mars (CNE)

Les conditions sont réunies pour que les élections législatives se tiennent le 10 mars prochain en Guinée-Bissau, a annoncé le président de la Commission nationale des élections (CNE).Pédro Sambú qui faisait face à la presse après une rencontre avec le chef de l’Etat, José Mario Vaz, mercredi à Bissau, a informé, dans ce sens, que les listes électorales provisoires seraient publiées le 24 janvier et les listes définitives le 8 février.

La CNE attend désormais la liste définitive des partis politiques que doit établir la Cour suprême de justice pour procéder au tirage au sort de leur positionnement sur les bulletins de vote, a précisé Pedro Sambú.

Le 10 janvier dernier, l’ONU a remis aux autorités bissau-guinéennes chargées d’organiser le processus électoral du matériel de vote, composé d’urnes et d’isoloirs.

Seuls les documents électoraux sensibles, tels que les bulletins de vote, ne sont pas encore disponibles. Ils seront fournis par le Portugal après le tirage au sort portant positionnement des différents partis politiques.

Abdoulaye Wade et tension préélectorale au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA tentent d’analyser, d’une part, les calculs politiques de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012) au vu de son mutisme et, d’autre part, les tensions qui se profilent çà et là en prélude à la prochaine présidentielle.« Présidentielle 2019 : Wade perd sur tous les tableaux », titre WalfQuotidien, montrant le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) dans une attitude pensive.

Pour EnQuête en effet, « la tentation du boycott » guette le PDS après l’échec de l’invalidation de son candidat, Karim Wade, fils de l’ex-chef d’Etat exilé au Qatar depuis son élargissement de prison. « On ne va pas aider Macky Sall à satisfaire sa commande. On ne soutient pas un autre candidat », coupe court Pape Saer Guèye, un membre du comité directeur du PDS.

Si ce parti ne semble pas encore décidé à soutenir un candidat à cette présidentielle, « pouvoir et opposition parrainent la violence » déjà sur le terrain, à moins de 10 jours de l’ouverture de la campagne électorale, rapporte VoxPopuli.

Le Témoin souligne que « les jeunes de l’opposition montent au front » face aux « dérives » du régime. Le journal annonce que ces derniers « organisent ce vendredi une marche à Dakar, suivie de plusieurs autres manifestations à l’intérieur du pays ».

SudQuotidien titre sur « la montée des périls », là où Le Quotidien note que « l’opposition souffle le chaud » avec en toile de fond le « sabotage de la campagne de Macky Sall ». Ce que crédite la décision prise par ses « jeunes (de) manifester du 25 janvier au 24 février » prochain, jour du scrutin du premier tour de la présidentielle.

L’Observateur se démarque carrément de ces questions en publiant une interview exclusive du directeur des Domaines, Mamour Diallo, qui « brise le silence », en récusant les accusations de détournement de 94 milliards formulées contre lui par Ousmane Sonko, président du parti Pastef et un des cinq candidats à la présidentielle.

Quelques morceaux choisis parmi les déclarations de M. Diallo dans le journal : « Sonko n’est pas un homme politique, c’est un petit caïd assoiffé d’argent. (…) S’il y a une once de vérité dans ces affabulations, alors c’est toute la chaîne de responsabilité du ministère des Finances qui devrait être virée voire emprisonnée ».

Crise dans l’éducation et procès du putsch manqué à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leurs différentes livraisons de ce jeudi abordent l’actualité nationale marquée par le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier la crise dans le système éducatif au Burkina Faso.«Suspension des évaluations dans les établissements publics : Manifestation de colère des élèves de Ouaga», affiche, en première page, le journal privé Le Quotidien.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya arbore : «Crise dans l’éducation : A l’Est, les élèves jouent les médiateurs», rapportant que des délégués des élèves des différents établissements d’enseignement secondaire, public et privé, ont organisé, hier mercredi à Fada N’Gourma (capitale de la région de l’Est), une rencontre d’échanges sur le bras de fer qui oppose le syndicat de l’éducation au gouvernement.

A en croire le confrère, ce conclave a rassemblé parents d’élèves, syndicats, autorités administratives, coutumières et religieuses.

Le même journal aborde le procès du putsch manqué de septembre 2015, informant qu’à son deuxième jour d’audition complémentaire, hier mercredi au tribunal militaire de Ouagadougou, «le sergent-chef Roger Koussoubé a révélé que l’adjudant Jean Florent Nion a un goût immodéré».

Evoquant le procès du coup d’Etat manqué, le journal Le Pays fait remarquer que «des auditions complémentaires qui virent aux règlements de compte entre co-accusés».

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés, titre : «Koussoubè charge Nion : La défense se lézarde», relatant que le sergent-chef Koussoubé ne s’est pas contenté de maintenir ses déclarations, «il a surtout chargé des coaccusés, particulièrement l’adjudant Jean Florent Nion».

Selon le journal, cette stratégie de défense a visiblement divisé les avocats de la défense, chacun voulant sauver la tête de son client.

Sénégal : la Ligue de football professionnel tire la sonnette d’alarme

Le bureau de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), qui s’est réuni mercredi soir à Dakar, a déploré les manquenments notés dans la gestion du football professionnel par les autorités étatiques, avec en toile de fond le blocage des activités de Star Times, son principal sponsor.« Nous avons fait dix ans de football professionnel sans qu’il n’y ait de droits télé achetés par des médias. On a trouvé un télédiffuseur (Star Times) prêt à mettre 6,3 milliards F CFA dans les dix prochaines années. Paradoxalement, des problèmes et des obstacles surgissent de partout et font que ce télédiffuseur est incapable de développer ses activités commerciales au Sénégal », a regretté Saer Seck, le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP). 

En effet, a souligné le président de l’Institut Diambars de Saly, « il est impossible d’acheter le décodeur de Star Times à cause d’un certain nombre de mesures administratives consécutives à une plainte du groupe Excaf portant sur la Télévision numérique terrestre (TNT) ». 

M. Seck, jugeant cette situation « inacceptable », a fait noter que ces « manœuvres font que le télédiffuseur sera obligé de se retirer du Sénégal en cassant le contrat qui le lie à la LSFP ». A en croire le dirigeant sportif, si le lien juridique entre la LSFP et Star Times est rompu, « le football professionnel au Sénégal s’arrêtera parce que cela fait trois ans que les présidents de club tiennent ce football mais ça ne peut pas continuer comme ça ».

C’est la raison pour laquelle, Saer Seck a dit souhaiter que « le chef de l’Etat se saisisse de cette affaire en donnant aux administrations concernées des instructions pour l’intérêt de la jeunesse du pays ». 

Par ailleurs, le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel a fait une mise au point : « ce qui est reproché à Star Times, c’est un empiètement dans le domaine de la TNT dont Excaf détient une exclusivité accordée par l’Etat du Sénégal et expirant en 2019. Mais la technologie utilisée par Star Times n’est pas la TNT puisque les images sont satellitaires. Pour avoir la TNT au Sénégal, il faut un dispositif qu’Excaf seulement possède dans ce pays ». 

Toutes ces raisons poussent M. Seck a affirmé qu’on fait « un mauvais procès à Star Times sur la base d’intérêts importants », d’où son invite afin que les autorités étatiques « délivrent un message clair » dans cette affaire.

En outre, Saer Seck s’est prononcé sur les reports à répétition de matchs du championnat professionnel. « Aujourd’hui, on a pu se rendre compte que dans des stades construits pour le football, c’est après y avoir organisé tout, qu’on permet à ce sport de s’y dérouler », a fustigé le président de la LSFP. 

Constatant amèrement que « des concerts, des combats de lutte, des cérémonies de chants religieux et des rencontres politiques passent devant le football dans les stades », il en a conclu qu’ « il est absolument impossible de le développer dans ces conditions ».

Tout en remerciant le président de la République Macky Sall qui a fait « beaucoup d’efforts avec entre autres la réfection de stades et le projet de construction d’un stade olympique », Saer Seck a indiqué que si on y tient « ensuite d’autres activités, ça ne sert à rien ». 

Pour lui, les infrastructures dédiées au football doivent être, en priorité, à la disposition des acteurs de ce sport. Car, de l’avis de M. Seck, « le football n’est plus une activité ludique mais est devenu un moyen de vie, un travail et une industrie ».

Pour étayer son propos, il a renseigné que les 28 clubs affiliés à la Ligue sénégalaise de football professionnel ont créé « 1500 emplois directs ». Mais déjà depuis le début de la saison, six matchs ont été reportés provoquant l’ire de la LSFP qui exige qu’on donne au sport roi « la considération qu’il mérite ». 

 

Procès de Gbagbo à la CPI: «l’Etat de Côte d’Ivoire n’a pas de parti pris» (Ministre)

L’Etat de Côte d’Ivoire « n’a pas de parti pris» dans les procédures judiciaires de la Cour pénale internationale (CPI), notamment dans le procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé devant cette juridiction, a déclaré mercredi à Abidjan, Sansan Kambilé, le garde des sceaux, ministre ivoirien de la justice et des droits de l’homme.«L’État de Côte d’Ivoire n’a nullement participé, ni à la détermination des témoins, ni à la détermination des preuves, ni à quoi que ce soit dans ce procès. Nous en tant qu’Etat, on n’a pas de parti pris. On n’intervient nullement dans la recherche des preuves ou dans la recherche des incriminations idoines pour permettre de condamner telle ou telle personne », a expliqué M. Kambilé à la presse au terme d’un conseil des ministres présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara.

 Cependant, le ministre de la justice a fait remarquer que l’Etat de Côte d’Ivoire est tenu de coopérer avec cette institution judiciaire internationale. « Nous sommes tenus de coopérer. C’est-à-dire lorsque la CPI nous demande de faciliter le voyage de telle ou telle personne, nous le faisons (…)», a-t-il précisé.

Parlant du séjour en terre ivoirienne de Paolina Massidda, l’avocate des  victimes participant au procès de M. Gbagbo, M. Kambilé a fait savoir  qu’elle est venue voir les victimes (ses clients) et non le gouvernement  ivoirien.

 En conférence de presse mercredi dans la matinée, cette dernière a soutenu que la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé « n’est pas définitive». « La décision d’acquittement de MM. Gbagbo et Blé n’est pas définitive. La chambre d’appel a le pouvoir de maintenir les deux accusés en prison malgré leur acquittement », a indiqué Me Paolina relevant que ses clients sont certes « profondément déçus, mais confiants ».

Vendredi dernier, la CPI a ordonné le maintien en détention de M. Gbagbo et son coaccusé après un appel du procureur de cette juridiction contre « l’acquittement et la libération immédiate » des deux hommes prononcés le 15 janvier dernier par la Cour.

La « libération immédiate»  des deux accusés a ainsi été suspendue jusqu’au 1er février prochain où le procureur devrait présenter lors d’une audience de nouveaux arguments pour soutenir sa requête. Laurent Gbagbo et Blé sont poursuivis depuis 2011 pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

Un député ivoirien démissionne du RDR et créé son parti dénommé PRD

Le député ivoirien Dominique Adié, secretaire général adjoint du Rassemblement des républicains (RDR), a démissionné mercredi du parti présidentiel et crée sa formation politique dénommée Pour la République et la Démocratie (PRD), selon une note.Dans cette note datée du 23 janvier 2019, notamment adressée à la  secrétaire générale du RDR, M. Dominique Adié notifie avoir pris la  décision de démissionner du parti et du poste de secrétaire général  adjoint chargé du Sport « en toute conscience ». 

«  C’est outré par l’environnement d’injustice et d’exclusion que j’ai  adhéré en 1999 au RDR, alors même que j’étais député à l’Assemblée  nationale. À cet effet, j’ai apporté une contribution significative à  l’éclosion du parti et j’ai été de tous les combats jusqu’à l’accession  du RDR au pouvoir », écrit-il.

« En 20 années  de militantisme, j’ai fait preuve de dynamisme, d’abnégation et de  loyauté envers le parti. Cependant, je n’ai plus à ce jour, la force  morale physique, matérielle nécessaire pour continuer la mission qui m’a  été assignée par le parti », avoue-t-il.   

Ce  départ du RDR du député de Bouaflé, circonscription située dans le  centre-ouest ivoirien, intervient à trois jours du Congrès constitutif  du parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la  Démocratie et la Paix), la coalition au pouvoir.   

En  moins d’un mois, c’est la deuxième démission d’un député au sein du  RDR, le parti présidentiel. Le député de la circonscription de Man,  métropole de l’Ouest ivoirien, André Tia, a quitté cette formation  politique pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au  pouvoir).

Hausse de 4,3% des débarquements de marchandises au Port de Dakar

Les débarquements de marchandises au Port autonome de Dakar (PAD) ont enregistré une hausse de 4,3% au terme des onze premiers mois de l’année 2018 comparés à la même période de l’année 2017, a appris APA, mercredi auprès de l’entreprise portuaire.Ces débarquements se sont établis à 13,541 millions de tonnes contre 12,982 millions de tonnes durant les onze premiers mois de 2017, soit un accroissement de 559.000 tonnes.

Cette hausse est due essentiellement aux hydrocarbures raffinés dont les débarquements ont progressé de 29,3% à 1.122.100 tonnes contre 867.900 tonnes en 2017.

Les marchandises diverses (plus 4,7%) ont également contribué au relèvement des débarquements de marchandises avec 11,294 millions de tonnes contre 10,790 millions de tonnes en 2017.

En revanche, les débarquements de pétrole brut ont régressé de 18,9% à 869.000 tonnes.

Quant aux embarquements de marchandises, ils ont enregistré un léger repli de 0,03% à 4.456.300 tonnes contre 4.457.700 tonnes à fin novembre 2017.

Cette situation est occasionnée par les produits de la mer qui se sont contractés de 15,8% avec une réalisation de 218.900 tonnes contre 260.000 tonnes à fin novembre 2017.

Les marchandises diverses (plus 1% à 3.620.300 tonnes) et les phosphates (plus 0,5% à 617.100 tonnes) ont légèrement atténué la baisse des embarquements.

L’UPCI déterminée à travailler à l’éclosion d’une alternative politique crédible en Côte d’Ivoire

Le président de l’Union Pour la Côte d’Ivoire (UPCI, opposition), Me Brahima Soro a annoncé, mercredi à Abidjan, la détermination de son parti politique à « travailler à l’éclosion d’une alternative politique crédible en Côte d’Ivoire ».« A l’UPCI, nous avons décidé de sortir des sentiers battus, de la politique politicienne ivoirienne, pour travailler à l’éclosion d’une alternative politique crédible en Côte d’Ivoire car pour nous, le pays a tout à perdre si 2020 devait consacrer le match retour de 2010», a déclaré Me Soro au cours d’une rencontre avec la presse.

Poursuivant, le président de l’UPCI a passé en revue les derniers points saillants de l’actualité ivoirienne, notamment le procès conjoint de l’ex-Chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI), le congrès constitutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) prévu le samedi prochain ainsi que l’amorce du dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition qui doit aboutir à la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI).

Me Soro s’est félicité de l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé poursuivis à la CPI depuis 2011 pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts, car, a-t-il expliqué, «pour la réconciliation, la Côte d’Ivoire a besoin ici de tous ses enfants ».  

Par ailleurs, le président de l’UPCI pense que le congrès du RHDP prévu le samedi prochain dans la capitale économique ivoirienne aboutira à la création d’une organisation «hybride».

S’agissant du dialogue politique sur la réforme de la CEI, Me Brahima Soro qui dit  afficher désormais des «accointances» avec la nouvelle plateforme politique envisagée par le Président du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Henri Konan Bédié, a constaté la non-invitation de son parti par le gouvernement.

« Je vous confirme notre non-invitation. Mais, nous allons partager nos propositions avec tous les acteurs qui participent à ce débat », a-t-il ajouté, avant de s’interroger, « à quoi sert une réforme de la CEI si le vainqueur de la présidentielle de 2020 est déjà connu ? », faisant référence aux déclarations de certains cadres du RHDP (coalition au pouvoir) qui ont estimé le week-end dernier que « 2020 est déjà bouclée».

A propos de la vague de dissidence qui a secoué son parti, Me Brahima Soro pense qu’elle a permis à certains militants de l’UPCI de « clarifier leur position». «Les choses sont claires maintenant. Nous sommes à l’aise et nous travaillons dans un environnement assaini » s’est-il félicité, reconnaissant que « 2018 a été difficile » pour l’UPCI.

La dissidence de l’UPCI est née après le congrès du 28 avril 2018 au cours duquel ce parti politique a voté contre toute attente «non » au projet de parti unifié, dont l’accord politique avait auparavant été signé par les présidents des six partis formant le RHDP.

Après avoir réuni début juin 2018 un bureau politique pour destituer M. Soro de son poste de président, la dissidence de l’UPCI a tenu à Abidjan un congrès extraordinaire au cours duquel M. Anicet Brou a été élu. Les textes du futur parti unifié rejetés lors du congrès  d’avril, ont tous été adoptés à l’unanimité par les dissidents.

Ces dissidents qui ont porté l’affaire devant la justice ont été déboutés en août par le Juge des référés avant d’être ramenés devant le juge du fond.

Côte d’Ivoire/UE: mise en œuvre de la première phase du démantèlement tarifaire

Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi, la mise en œuvre de la première phase du démantèlement tarifaire entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne dans le cadre de l’accord de partenariat économique (APE) révisé « en 5 phases sur une période renégociée de 10 ans ».Selon le ministre de la communication et des médias, par ailleurs porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré, «  l’accord de libre échange réciproque dit  accord de  partenariat économique  (APE) entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne conclu en 2008 et ratifié en août 2016, est entrée  en vigueur le 03 septembre  2018 ».

« Suite aux négociations engagées entre les deux parties, entre décembre 2016 et mars 2018, l’offre  d’accès au marché ivoirien ainsi que le calendrier de démantèlement tarifaire  ont été actualisés et adoptés », a précisé Sidi Touré faisant le point du Conseil des ministres.

Poursuivant,  M. Touré a fait savoir que « l’accord mis à jour prévoit un calendrier de libéralisation  en 5 phases sur une période  renégociée  de 10 ans  devant s’étendre de 2019  à  2029 ».

La première phase porte sur «1115 lignes tarifaires du Tarif extérieur commun de la CEDEAO appliquée en Côte d’ Ivoire ».

« Depuis le 01 janvier 2019, les produits couverts par ces lignes  tarifaires  identifiées et reconnues d’origines de l’Union européenne sont importées en Côte d’Ivoire  en exemption  des droits de douanes» , a ajouté Sidi Touré .

En contrepartie, a conclu le porte-parole, «l’accord garantit à nos exportations notamment le cacao, la banane en franchisé  et les conserve de thons  un accès au marché de l’Union européenne en franchise  de droits de douanes».

La Côte d’Ivoire signe un accord de coopération touristique avec l’Espagne

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a signé un protocole d’accord de coopération avec son homologue d’Espagne Reyes Maroto IIIera, dont le pays est la deuxième puissance touristique mondiale, en marge du « Fitur et d’Investour », selon une note transmise mercredi à APA.Cet accord signé entre M. Siandou et la ministre du Commerce, de  l’industrie et du tourisme d’Espagne, Reyes Maroto Illera, devrait  permettre de renforcer « le partage d’expériences, les investissements,  l’assistance technique et la promotion du tourisme dans les pays  respectifs ».

L’Espagne qui comprend 17  territoires autonomes, s’est doté d’une stratégie pour le développement  du secteur touristique jusqu’à l’horizon 2030,  avec pour objectif de  rester un leader mondial. Cette coopération vise pour le pays à  valoriser son patrimoine culturel et touristique. 

Pour  sa part, le ministre ivoirien du Tourisme, Siandou Fofana, s’est dit «  très heureux de la signature de cet accord qui viendra ouvrir de  nouveaux horizons au secteur du tourisme de la Côte d’Ivoire et  favoriser la création de richesses au profit des acteurs du tourisme et  des populations ».  

Il a présenté le projet «  Sublime Côte d’Ivoire »  qui est la stratégie de développement  touristique dont s’est doté le gouvernement ivoirien. Le pays développe  aujourd’hui un nouveau leadership en matière de tourisme et envisage  d’investir plus de 3.000 milliards Fcfa dans le secteur d’ici à 2025. 

M.  Siandou a été par ailleurs reçu par le secrétaire général de  l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili. Cette  visite de courtoisie et d’amitié a été l’occasion de renforcer les liens  existants entre l’OMT et la Côte d’Ivoire. 

Le  secrétaire général de l’organisation, Zurab Pololikashvili, a réaffirmé  son soutien dans la mise en œuvre de la stratégie « Sublime Côte  d’Ivoire » et s’est enquis de l’état d’avancement des projets en  cours. 

Il a félicité le ministre ivoirien du  Tourisme et des loisirs pour avoir posé la candidature de la Côte  d’Ivoire au Conseil exécutif de l’OMT et s’est réjoui de voir le pays  occuper les premiers plans de l’organisation.  

La  10ème  édition du Forum touristique sur les investissements et les  opportunités d’affaires en Afrique (Investour), est conjointement  organisée par l’OMT, la Foire internationale du tourisme (FITUR), et  Casa Africa (Représentant du gouvernement espagnol).

Ce  forum, prévu le 24 janvier 2019 à la FITUR,  à Madrid, en Espagne, vise  à stimuler le développement du tourisme durable, attirer les  investissements et à booster l’entrepreneuriat en Afrique. L’événement  comprend deux sessions : des tables rondes et des rencontres B to B.  

Coupe de la Ligue: Lys de Sassandra remporte le trophée en battant l’Afad aux tirs au but (7-6)

Limad Yacouba Sylla (Lys) Sassandra a remporté, mercredi en nocturne, au stade Robert Champroux, la 6è édition de la coupe de la Ligue en disposant de l’Académie football Abdoulaye Diallo (Afad) d’Abidjan-Plateau (7-6) à l’issue des tirs au but.A  l’issue du temps réglementaire, les deux équipes se sont neutralisées  (0-0) au terme d’une rencontre plaisante par la qualité du jeu.

Il  a fallu l’épreuve fatidique des tirs au but pour connaître l’élue de  la capricieuse Dame coupe . A cet exercice, ce sont les protégés du  président Dia Mamadou de Sassandra qui se sont mieux illustrés en  transformant 7 tirs contre 6 à leurs adversaires .

Pour  sa première saison parmi l’élite, Lys  Sassandra remporte son premier  trophée et succède à l’Afad, vainqueur de la dernière édition, au  palmarès de la coupe de la Ligue. 

Les  deux équipes se retrouveront, samedi, sur la même pelouse pour la 14è  journée de la Ligue 1, le championnat national de football.

Palmarès de la coupe de la Ligue

2013-2014: SOA

2014-2015: Stella- Club d’Adjamé

2015-2016: Moossou FC

2016-2017 : ASI d’Abengourou

2017-2018 : Afad

2018-2019 : Lys Sassandra

 

Ouagadougou accueille en février la 1ère édition du prix de l’entrepreneur touristique

La première édition du prix de l’entrepreneur touristique au Burkina Faso est prévue à Ouagadougou, le 8 février prochain, a appris APA mercredi auprès du comité d’organisation.En prélude à la manifestation, le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) a animé, à Ouagadougou, une conférence de presse pour informer l’opinion.

Selon le Secrétaire général (SG) du département ministériel, Lassina Simporé, il s’agit d’une soirée gala visant à récompenser les meilleures initiatives en matière d’hébergement, de restauration et de voyage au Burkina Faso.

M. Simporé a expliqué que la soirée sera l’occasion de primer trois acteurs dans chacune des trois catégories identifiées, soit un total de neuf entrepreneurs touristiques. 

Aussi, des trophées et des lots en nature seront-ils décernés à l’issue de la cérémonie.

De l’avis des organisateurs, le prix va permettre de renforcer la visibilité des entreprises touristiques du pays, de promouvoir l’entreprenariat dans ce secteur et surtout d’améliorer la qualité des prestations. 

Lassina Simporé a souligné que l’activité permettra de consolider la synergie d’actions entre les acteurs privés et l’administration nationale du tourisme.

Par ailleurs, l’initiative favorisera l’émulation des acteurs des différentes filières du secteur de sorte à améliorer la qualité des services, de l’avis du conférencier. 

Pour les initiateurs, cette manifestation culturelle contribuera à réduire la concurrence déloyale au sein du secteur touristique et à encourager les entreprises privées à investir pour valoriser ce secteur porteur.

Yawa Tségan, première femme élue présidente du parlement togolais

Yawa Tségan a été élue, mercredi, présidente de l’Assemblée de nationale de la 6ème Législature du Togo, a constaté APA.La militante de l’Union pour la République (Unir, au pouvoir) succède ainsi à Dama Dramani, un ancien du Rassemblement du peuple togolais (RPT) à la tête du nouveau bureau. Elle devient ainsi la toute première femme à accéder à ce poste.

Mme Tségan faisait partie de la délégation qui avait représenté le parti présidentiel au dialogue l’année dernière sous la facilitation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest.

L’opposition a «de réelles chances» de remporter la présidentielle sénégalaise (Mame Adama Guèye)

Les quatre candidats de l’opposition à l’élection présidentielle de février 2019 ont «de réelles chances» de remporter ce scrutin dont le premier tour est prévu le 24 février prochain, a déclaré mercredi le coordonnateur de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (POSE), Me Mame Adama Guèye.«Ah oui, de réelles chances ! Toute la question est liée aux conditions d’orientation de l’élection. Si nous arrivons de manière opérationnelle à neutraliser les risques que nous avons identifiés, je n’ai aucun doute qu’un candidat de la POSE va gagner l’élection », a dit l’avocat et homme politique sénégalais, initiateur en décembre dernier de la POSE pour « éviter un hold-up électoral ».

Mame Adama Guèye était l’invité de la rédaction d’APA dans le cadre de son Grand oral (GoAPA).

Idrissa Seck (Rewmi), Ousmane Sonko (Pastef), Madické Niang (dissident du PDS) et Elhadji Issa Sall sont les quatre opposants, en plus du président sortant Macky Sall (BBY), dont les dossiers de candidatures ont été définitivement retenus dimanche dernier par le Conseil constitutionnel.

« Je n’ai pas d’avis à donner sur les cinq candidats. (…) Nous prenons acte de la sélection des cinq candidats », a brièvement réagi Me Guèye sur la décision de cette cour juridictionnelle.

Seulement, « nous prenons acte du fait qu’il y a quatre candidats qui sont parties prenantes de la POSE. Et nous allons les accompagner conformément à la mission de la POSE. C’est dans ce processus que nous sommes actuellement », a dit Mame Adama Guèye.

Le Bénin suspendu pour deux ans du tournoi UFOA U20

L’Union des Fédérations ouest-africaines de football (Ufoa) a suspendu le Bénin pour deux ans de toutes ses compétitions, suite à son retrait du tournoi de l’Ufoa B U20 l’année dernière.La Fédération Béninoise de Football avait justifié ce retrait « par l’incapacité de présenter une sélection, puisque six joueurs sur les 20 retenus avaient été déclarés inéligibles pour la compétition ».

La suspension du Bénin est décidée par le secrétariat général de l’Ufoa à Abidjan (Côte d’Ivoire), selon qui le Bénin écope, en plus de la suspension de deux ans, d’une amende de 29 millions FCFA.

Cette suspension fait suite à la disqualification du Bénin pour les qualifications à la CAN U17 pour fraude sur l’âge.

La jeunesse ouest-africaine invitée à lutter contre le blanchiment de capitaux

Le directeur général du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Kimelabalou Aba et des officiels sénégalais ont invité, mercredi à Dakar, la jeunesse ouest-africaine à s’impliquer dans la Lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (LBC/FT).S’exprimant à l’ouverture de la 11ème édition de la Journée Portes Ouvertes du GIABA, Kimelabalou Aba a demandé à la jeunesse d’Afrique de l’ouest à faire sienne la LBC/FT, soulignant que ces jeunes sont exposés à « toute une série de risques : risques liés à la difficulté de trouver un emploi, difficultés d’insertion sociale et politique, de transferts de compétences et de savoirs, et surtout des risques liés à sa forte vulnérabilité par rapport aux crimes économiques et financiers ».

« L’Afrique de l’Ouest à l’instar de plusieurs régions d’Afrique fait face depuis plusieurs années à la criminalité transnationale organisée », a dit M. Aba dans son discours dont APA a obtenu copie.

Pour lui, « cette criminalité multiforme qui se manifeste à travers la perpétration d’activités illicites telles que les trafics de tout genre, la corruption, le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme pour ne citer que celles-là, constitue l’une des sources les plus pernicieuses d’insécurité et l’un des fléaux qui menacent le plus la paix sociale, la sécurité des personnes, la stabilité politique et le développement économique, social et culturel des pays de la sous-région ».

Cette année, le thème de la Journée Portes Ouvertes du GIABA est « le rôle de la jeunesse dans la lutte contre le BC/FT ».

Poursuivant, Kimelabalou Aba a indiqué que dans le cadre de ses missions, le GIABA entreprend également des activités de plaidoyer et de sensibilisation aussi bien au profit des autorités étatiques que des acteurs non-étatiques tels que les acteurs de la société civile, les leaders religieux et surtout les jeunes.

Lui emboîtant le pas, Ramatoulaye Gadio Agne, présidente de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (Centif) et correspondante nationale du GIABA, a dit que l’organisation de cette journée répond au besoin de relever un certain nombre de défis liés principalement à la connaissance limitée par certaines couches de la population, des phénomènes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme et autres crimes connexes ainsi que de leurs conséquences.

« Le choix porté sur la jeunesse s’explique notamment par l’importance démographique de cette composante de la population, son dynamisme et sa capacité à développer ou à soutenir les initiatives de prévention des activités criminelles », a dit Mme Agne.

De son côté, Gabriel Luciano Pereira, Secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de la Construction citoyenne et de la Promotion du volontariat du Sénégal a invité la jeunesse ouest-africaine à identifier les modalités pratiques et les procédés opératoires pour « non seulement mener un travail de plaidoyer, mais également avoir des arguments solides pour se protéger » contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.

RCA : le chef anti-balaka Patrice-Edouard Ngaïssona transféré à la CPI

Patrice-Edouard Ngaïssona, l’ancien chef de guerre anti-balaka a été transféré à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye (Pays-Bas) par la France pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés, a annoncé ce mercredi le site de Radio France Internationale (RFI) visité à APA.« Patrice-Edouard Ngaïssona a été transféré en application d’un mandat d’arrêt de la CPI pour des crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés qui auraient été commis en République centrafricaine », ajoute RFI. La source précise que « ce transfert de l’ancien chef rebelle centrafricain fait suite à l’accomplissement des procédures nationales nécessaires en France, où il avait été arrêté le 12 décembre 2018 ».

Patrice-Edouard Ngaïssona fut un ministre du président destitué François Bozizé. Dans un récent article publié par Jeune Afrique,  une source militaire française révélait que le mis en cause était à la tête d’une faction anti-balaka « bien équipée, composée notamment d’officiers des Forces armées centrafricaines et d’ex-membres de la garde présidentielle, opérant principalement à Boy-Rabe », un quartier de Bangui.

L’Association des chrétiens au Nigéria ne soutient aucun candidat à la présidentielle

L’Association des chrétiens du Nigéria (CAN, sigle anglais) ne soutiendra aucun candidat à la prochaine élection présidentielle, mais recommande la crédibilité et l’intégrité au moment du vote.Le président de l’association, le Révérend Samson Ayokunle a exhorté les Nigérians à voter selon la conduite de l’Esprit Saint et selon leur conscience.

Les élections présidentielle et législatives auront lieu le 16 février 2019.

L’Association a fait connaître sa position dans une déclaration signée par le pasteur Adebayo Oladeji, adjoint spécial, médias et communications du président de la CAN.

Ayokunle a indiqué que la CAN est pour Dieu et son peuple et qu’elle est apolitique, non partisane et impartiale.

« Nos membres traversent tous les clivages politiques et certains d’entre eux se disputent même tel ou tel poste, y compris le poste de président. Ainsi, l’idée d’appuyer n’importe quel candidat comme favori ne surgit pas. Nous ne soutenons et appuierons aucun candidat à un poste électif dans le pays », a-t-il dit.

La CAN a récemment tenu une réunion avec 14 candidats à la présidence à Abuja pour les informer ses plans pour la nation.

Ayokunle a déclaré à la fin de la réunion que l’association avait pris position de ne soutenir aucun des candidats.

Prétendues menaces de magistrats : le Garde des sceaux invite à saisir le Conseil supérieur de la magistrature

Le Grade des sceaux, ministre ivoirien de la justice et des droits de l’homme, Sansan Kambilé a regretté, mercredi, la déclaration des magistrats dénonçant une intrusion de l’appareil étatique dans les affaires judiciaires, invitant les magistrats à saisir la Conseil supérieur de la magistrature.« Dans la constitution (…) Il est clairement indiqué que lorsque le  juge  estime son indépendance  clairement menacée, il doit saisir le Conseil supérieur de la magistrature », a rappelé au terme du Conseil des ministres, Sansan Kambilé.

Pour ce magistrat hors hiérarchie, cette déclaration n’honore pas sa corporation d’origine. «La constitution prévoit des mécanismes, il faut y  recourir plutôt que des déclarations dans la presse », a proposé M. Kambilé qui insiste que « beaucoup d’efforts sont faits  par le chef d’Etat et le gouvernement  pour  faire en sorte que les magistrats soient dans les conditions  psychologiques, matérielles et morales   satisfaisantes ».

 En ce qui concerne les mutations sanctions également évoquées dans cette déclaration, le ministre en charge de la justice, se référant  à l’article 126 de la Constitution indique  que «  le Conseil supérieur  de la magistrature donne son avis conforme sur la promotion et la mutation  des magistrats du siège ». «Il ne peut y a avoir de mutations sanctions », a-t-il conclu.

Dans un communiqué diffusé récemment, l’Union nationale des magistrats de Côte d’Ivoire et l’Association syndicale de la magistrature ont dénoncé des menaces de l’exécutif à l’encontre de ces acteurs de la justice.

 Cette déclaration intervient dans un contexte où des députés notamment Jacques Ehouo (Plateau) et l’ex-ministre Alain  Lobognon  (Fresco)  sont poursuivis devant la justice.

Municipales ivoiriennes: Moulot confirmé vainqueur à Bassam et Emmou à Port-Bouët (Cour suprême)

La Chambre administrative de la Cour suprême de Côte d’Ivoire a confirmé mercredi vainqueur Jean-Louis Moulot à l’élection municipale partielle de Grand-Bassam, au Sud-est d’Abidjan, et confirmé également la victoire de Sylvestre Emmou à Port-Bouët (sud Abidjan), lors d’une audience, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.La Cour « rejette la requête »  de Philippe Ezaley, maire sortant  de Grand-Bassam et candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, ex-allié au pouvoir), a dit le président de la Chambre  administrative de la Cour suprême, Pierre Claver Kobo, au cours d’une  session.

M. Moulot, candidat du Rassemblement  des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au  pouvoir, emporte ce scrutin après l’élection partielle du 16 décembre  2018. La Cour a en outre jugé sa « requête en rétractation irrecevable  », le condamnant à une amende de 1 million Fcfa pour « recours abusif ».    

Son rival, Philippe Ezaley, le maire  sortant de cette commune balnéaire, patrimoine de l’Unesco, dénonçait  notamment des destructions d’urnes dans ses fiefs et l’exclusion des  électeurs de ces zones. Et ce, après l’attaque de certains centres par  des inconnus.   

Concernant la commune de  Cocody, cité huppée située dans l’Est d’Abidjan, le maire sortant  Mathias Aka N’gouan, la Cour a également déclaré sa « requête en  rétractation irrecevable » lui infligeant une amende de 1 million de  Fcfa pour « recours abusif».  

Le président de  la Chambre administrative de la Cour suprême,  juridiction en charge du  contentieux des élections locales, Pierre  Claver Kobo, a déclaré «  irrecevable » la requête du Conseil de Siandou  Fofana à Port-Bouët,  confirmant la victoire de Sylvestre Emmou.

Pour  la commune de Booko, dans le nord-est ivoirien, la Cour s’est aussi  prononcée sur une affaire inscrite au rôle. Elle a rejeté la requête de  Inza Bamba contre la Commission électorale indépendante  (CEI) et son  adversaire Fofana Salif, candidat du Rhdp.   

En  outre, pour Rubino (Agboville) la Chambre administrative de la Cour suprême a rejeté la requête  de Hubert Dessi, candidat du Pdci, ex-allié au pouvoir. Son recours  était dirigé contre la Commission électorale indépendante et Marie  Virginie Kouassi, son principal adversaire.   

«  Nous ne statuons pas sur la base d’éléments politiques, nous statuons  sur la base de considérations purement juridiques. Ce qui nous importe,  c’est les considérations juridiques », a indiqué Pierre Kobo, avant  d’ajouter : « Ce qui nous guide, c’est la règle de droit » en  confrontant les dossiers soumis. 

L’avocat du  Pdci, Me Messan Tompieu, a  dit ne pas comprendre la décision déclarant  perdant Ezaley, mais a toutefois jugé «bonne » la mesure concernant la  confirmation de la victoire de M. Emmou à Port-Bouët face à Siandou  Fofana, ministre du Tourisme. 

Ces décisions de  la Chambre administrative de la Cour suprême interviennent après  l’élection municipale et régionale partielle du 16 décembre 2018. Cette  audience clôture le contentieux électoral s’il n’y pas pas d’autres  requêtes, a  conclu le président de la Chambre  administrative de la Cour suprême, Pierre Claver Kobo. 

Le calendrier électoral et la construction des marchés à la Une des quotidiens béninois

Les quotidiens béninois visités par APA ce mercredi traitent pour l’essentiel de la publication du calendrier électoral pour les législatives de 2019 et la construction des marchés.« Législatives 2019, La Commission Electorale Nationale Autonome dévoile le calendrier des élections » barre à sa Une le quotidien de service public, La Nation. Dans ses colonnes, le journal informe que les grandes phases et les grandes dates à retenir dans l’organisation des prochaines élections législatives sont connus. Ainsi, la réception des déclarations de candidatures se fera du 21 au 26 février et la campagne électorale est prévue du 12 au 26 avril.

La Presse Du Jour renchérit « La Cena dévoile le calendrier et prévient contre les campagnes précoces ». Dans ce journal, le président de la Cena dit espérer que les élections législatives du 28 avril 2019 seront bien organisées, bien déroulées et dans la paix.

L’Evènement Précis publie l’intégralité du chronogramme électoral et ajoute « Voici le calendrier électoral : la campagne officielle démarre le 12 avril ».

Sous le titre « Modernisation des infrastructures marchandes au Bénin, Le gouvernement annonce la construction de 35 marchés », Le Matin revient sur la rénovation des marchés publics. Selon ce journal, l’ambition du gouvernement est de construire des marchés modernes aux normes requises de sécurité et de bien-être des populations usagers.

Libération, dans la même dynamique ajoute que « 35 marchés modernes (seront) bientôt érigés dans tout le Bénin ». Le journal informe en effet que le financement est bouclé et que le démarrage des travaux est imminent. Ce projet entre dans le cadre d’un vaste programme de construction et de modernisation des marchés.

Nord Sud Quotidien précise que « Tout est prêt pour la concrétisation » et explique que les études pour la construction et la modernisation des marchés concernés sont bouclées. Les appels d’offres, la passation des marchés et les remises de site aux entrepreneurs devraient avoir lieu à partir du premier semestre de 2019.

L’Évènement Précis concluent « Études achevées, financement bouclés, le gouvernement informe les usagers ». D’après le journal, les travaux proprement dit sur le terrain vont débuter à partir du deuxième trimestre 2019 pour une durée maximale de 12 mois.

L’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé «n’est pas définitif» (Me Paolina Massidda)

La décision d’acquittement de l’ex-Chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé «n’est pas définitive», a soutenu, mercredi à Abidjan, Me Paolina Massidda, avocate légale des victimes dans ce procès de MM Gbagbo et Blé Goudé.En visite dans la capitale économique ivoirienne pour expliquer à ses clients leur situation dans ce procès, Me Massidda a fait cette déclaration au cours d’une conférence de presse. « (…) Les victimes sont profondément déçues, mais elles sont confiantes », a-t-elle affirmé, expliquant que «la chambre d’appel, a le pouvoir de maintenir Laurent Gbagbo et Blé Goudé en prison malgré leur acquittement ».

Selon  Me Paolina qui dit avoir rencontré les victimes participant à ce  procès, ces dernières ne sont pas favorables à une éventuelle libération  de l’ex-président ivoirien. 

«  Si l’acquittement des deux accusés est confirmé, les victimes  n’auront aucun droit à réparation. Donc, nous allons plaider pour la  nécessité du maintien en détention de M. Gbagbo. Mais, si sa libération  est confirmée en appel,  nous plaiderons une libération sous condition»,  a-t-elle fait savoir. 

 Poursuivant, elle a estimé que l’engagement de  MM. Gbagbo et Blé Goudé de ne pas se soustraire à la justice s’ils sont  libérés et autorisés à regagner la Côte d’Ivoire  « n’a pas de force  légale ».

Vendredi dernier, la CPI a ordonné le maintien en détention de M. Gbagbo et de son coaccusé, Blé Goudé après un appel du procureur de cette juridiction contre l’acquittement et la remise en liberté immédiate des deux hommes prononcés mardi dernier par la Cour.

La «libération immédiate » des deux accusés a ainsi été suspendue jusqu’au 1er février prochain où le procureur devrait présenter lors d’une audience, de nouveaux arguments pour soutenir sa requête.

Des victimes de la crise postélectorale ivoirienne ont manifesté leur colère à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire après l’annonce de cet «acquittement» et de cette «libération immédiate» de l’ancien président ivoirien.

Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont poursuivis depuis 2011 pour quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

Gbagbo et Blé Goudé en vedette à la Une des journaux ivoiriens

En attendant leur procès conjoint en appel prévu le 1er février prochain à la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) qui devra statuer sur leur libération définitive ou non, l’ex-président Laurent Gbagbo et son codétenu Charles Blé Goudé continuent de faire la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.«Cour pénale internationale : ce qui menace à présent Gbagbo et Blé Goudé, fait observer Le Jour Plus. Gbagbo est confiant », fait remarquer pour sa part LG Infos quand L’Inter s’incruste « dans la tête de Gbagbo » pour en savoir plus sur l’état d’esprit de l’ex-président avant le procès du 1er février prochain.

De toutes les façons, s’offusque l’avocate française Maud Marian en Une de Le Quotidien d’Abidjan, « Gbagbo est désormais détenu de manière arbitraire ».

Ce qui fait dire à Le Temps qu’un avocat français se révolte en jugeant « inacceptable » ce maintien de Gbagbo en prison malgré son acquittement.

Cette décision de la Chambre d’appel de la CPI est « choquante », se rebelle à son tour un juriste algérien toujours en couverture de ce journal.

De son côté, Soir Info fait des révélations sur ce que Blé Goudé transportait et prévoyait lundi dernier à la Haye ainsi que ce qu’il a confié à des proches, après son maintien en prison.

La presse sénégalaise au rythme de la présidentielle

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent de l’actualité politique largement dominée par la présidentielle du 24 février 2019.Le Quotidien informe que l’heure est à la formation des équipes de campagne. En effet, ce journal indique que « Macky Sall (Benno Bokk Yakaar) finalise un directoire large avec ses alliés. Ousmane Sonko (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, Pastef) devrait nommer un directeur de campagne. El Hadj Issa Sall (Parti de l’unité et du rassemblement, Pur) s’y met aujourd’hui et Madické Niang (Coalition Madické 2019) n’a pas encore statué sur le schéma ».

Le Quotidien en déduit que « les écuries s’échauffent ». Pour sa part, EnQuête estime que les discours va-t-en-guerre, les arrestations de jeunes opposants » constituent « un cocktail explosif ». Ce journal note que, « comme en 2012, l’opposition et le pouvoir promettent d’en découdre ».

Mais Elimane Haby Kane, le responsable du programme Bonne gouvernance de l’ONG Oxfam interviewé par EnQuête, dit avoir « confiance en cette capacité du peuple (sénégalais) à s’élever au-dessus de la classe politique égoïste ».

Constatant un « important dispositif sécuritaire dans la capitale sénégalaise », Le Témoin en conclut que « Dakar (est) en état de siège ». A en croire ce journal, « les Dakarois s’indignent du déploiement massif de policiers et de gendarmes » car le Sénégal n’est pas un « pays en état de guerre ».

Pour l’heure, L’Observateur rapporte que « (trois) jeunes khalifistes (partisans de Khalifa Ababacar Sall, ancien maire de Dakar et candidat recalé à la présidentielle) risquent l’instruction ». En effet, précise ce journal, ils ont été « arrêtés hier (mardi) par la Division des investigations criminelles (Dic) et placés en garde à vue (et) sont poursuivis pour association de malfaiteurs, violences et voies de fait, vol, destructions de biens appartenant à une société publique ».

Citant des sources policières, L’Observateur renseigne que « les trois individus sont les planificateurs et auteurs des actes de sabotage commis sur les bus de transport de la société publique Dakar Dem Dikk, à la suite de la proclamation de la liste provisoire des candidats à la présidentielle de février 2019 ».

Selon Me Khoureychi Bâ, avocat de l’un des mis en cause déclare, dont les propos sont relayés par L’Observateur, « ce sont des faits absolument surréalistes et fantaisistes ». C’est dans ce contexte tendu que « l’église sermonne la classe politique » dans Sud Quotidien.  Le clergé en appelle à « la vigilance (de la population) pour préserver la paix sociale ».

WalfQuotidien ajoute que « l’église prêche le calme et la sérénité ». Les évêques du Sénégal rappellent, dans ce journal, que « la paix est un don (de Dieu) que les hommes doivent accueillir, préserver et promouvoir à tout prix. Ce rappel se fait plus pressant en ces moments où notre Nation se prépare à l’élection présidentielle du 24 février 2019». 

Politique, société et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société et la justice avec le procès du putsch manqué, sans oublier la politique marquée par la nomination de Joseph Marie Christophe Dabiré comme nouveau Premier ministre (PM), il y a deux jours.Le quotidien public Sidwaya titre: «Nouveau Premier ministre : L’opposition promet le juger aux résultats», avant d’ajouter que «le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, Ndlr) félicite un homme compétent».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore à sa une : «Nomination Christophe Dabiré: +Le PM ne changera pas la situation, il faut que Roch lui-même change+».

Le journal reprend ainsi, les propos de Siaka Coulibaly, l’activiste et analyste politique qui, précise le confrère, «tente de décrypter le choix présidentiel».

De son côté, Aujourd’hui au Faso revient sur la conférence de presse animée, hier mardi à Ouagadougou, par les partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), reprenant en manchette, les propos du président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA),  Mamoudou Hama Dicko qui déclare à propos du nouveau PM: «Le MPP n’a pas de leadership dans son grenier».

A son tour, Le Pays, autre quotidien privé, cite aussi le président de la NAFA qui estime que «ce ne sont pas des changements (…) qui vont permettre au Burkina de se remettre sur le bon chemin».

Le même journal informe que la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégration au Burkina Faso (FESCI-BF), a réclamé, lors d’une conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, l’annulation des cotisations des Associations des parents d’élèves (APE).

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «la FESCIBF dit non à une année blanche». 

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, il revient sur le drame survenu, le weekend dernier à Orodara (Ouest) où des affrontements entre policiers et populations ont occasionné cinq morts.

Le journal mentionne en première page : «Drame à Orodara : Le maire Hervé Konaté donne sa version». 

Evoquant le procès du putsch manqué de septembre 2015, L’Express du Faso, titre : «Sergent-chef Koussoubé Roger, manager de coup d’Etat ou agent double ?». 

A ce sujet, Sidwaya met en exergue les propos du sergent-chef Roger Koussoubé qui a dit, hier à la barre du tribunal militaire : «Je sais que je serai acquitté». 

Le même accusé affirme dans les colonnes de L’Observateur Paalga : «Je n’ai jamais été le messager de Diendéré».

Sénégal : hausse de 1784 tonnes des abattages contrôlés de viande

Les abattages contrôlés de viande au Sénégal ont connu une augmentation de 1784 tonnes au terme des onze premiers mois de l’année 2018 comparés à la même période de l’année 2017, selon les données de la société de gestion des abattoirs du Sénégal.Le cumul de ces abattages de viande s’est élevé à 23.323 tonnes durant la période sous revue, contre 21.539 tonnes à fin novembre 2017, soit une progression de 8,3% en valeur relative.

En variation mensuelle, ces abattages ont augmenté de 27 tonnes, passant de 2.249 tonnes au mois d’octobre 2018 à 2.276 tonnes un mois plus tard.

Au terme de l’année 2017, les abattages contrôlés de viande s’étaient établis à 23.898 tonnes. Les réalisations des onze premiers mois de 2018 suivent ainsi un bon trend en ce sens qu’elles représentent 97,59% du total des abattages de 2017.