Les affaires Ehouo, Bendjo et Lobognon font la Une des journaux ivoiriens

Les poursuites judiciaires lancées par le procureur de la République contre deux députés (Jacques Ehouo du Plateau et Alain Lobognon de Fresco) et contre l’ex-maire du Plateau, Akossi Bendjo font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Situation politique en Côte d’Ivoire : un mandat d’arrêt lancé contre Akossi Bendjo. Alain Lobognon activement recherché par les forces de sécurité pendant que Jacques Ehouo risque 20 ans de prison, après son inculpation pour détournement de deniers publics », barre en Une Soir Info à côté de Fraternité Matin qui dit savoir ce que le procureur reproche aux deux députés ainsi qu’à l’ex-maire du Plateau.

« Affaire mairie du Plateau : le procureur se déchaîne et lance un mandat d’arrêt contre Bendjo et fait planer un risque de 5 ans de prison sur Lobognon, précise L’Inter, là où avec un document à l’appui, Le Temps dénonce « un complot » orchestré par le maire intérimaire contre le nouveau maire élu Ehouo.

 Le parlement demande l’arrêt des poursuites contre Jacques Ehouo, ajoute ce journal proche de l’opposition, expliquant par la suite que « désabusé » dans cette affaire, le procureur « s’en prend à Akossi Bendjo et à Lobognon » en lançant un mandat d’arrêt contre eux.

Hausse de 169,2 milliards f cfa des soumissions sur le marché des adjudications de la BCEAO

Le montant moyen des soumissions hebdomadaires sur le marché des adjudications de la. Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a connu une hausse de 169,2 milliards de FCFA (environ 287,640 millions de dollars) au terme du mois de novembre 2018, a appris APA samedi auprès de cet institut d’émission.Ces soumissions sont passées de 3.181,1 milliards de FCFA en octobre 2018 à 3.350,3 milliards de FCFA durant la période sous revue, soit une hausse de 5,3% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

S’agissant du montant moyen retenu au terme des adjudications, il est ressorti à 3.239,7 milliards de FCFA en novembre 2018 contre 3.087,4 milliards de FCFA le mois précédent, soit une augmentation de 152,3 milliards de FCFA.

Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti à 4,09% en novembre 2018 contre 3,51% le mois précédent, soit une hausse de 0,58 point de pourcentage.

Marché des titres publics UMOA: 2 723 milliards Fcfa d’émissions attendues en 2019, en baisse de 10%

Le calendrier des émissions de 2019 sur le marché des titres publics de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) prévoit un montant total de 2 723 milliards Fcfa, en baisse de 10%, a annoncé vendredi à Abidjan Oulimata Ndiaye, responsable des opérations de l’Agence UMOA-Titres. « Lorsque nous regardons le calendrier consolidé des émissions de 2019, nous partons sur un montant global de 2 723 milliards Fcfa soit une baisse de 10% par rapport à 2018 », a dit Mme Oulimata Ndiaye, lors d’une rencontre de l’Agence UMOA-Titres avec les émetteurs du marché des titres publics de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). 

Ce fléchissement des émissions s’explique notamment par une baisse des montants à émettre par la Côte d’Ivoire et par le Mali qui prévoient beaucoup moins que ce qu’ils avaient annoncé en 2018. En contrepartie, des émetteurs comme le Togo devraient solliciter davantage le marché en 2019. 

Le calendrier des émissions de 2018 affichait un montant prévisionnel de 3 026 milliards Fcfa comprenant 1 204 milliards Fcfa de Bons assimilables du Trésor (BAT) et 1 822 milliards Fcfa d’Obligations assimilables du Trésor (OAT), un montant en baisse d’à peu près 11%.   

Cent trente et un titres devraient être émis en 2019, a fait savoir Mme Oulimata Ndiaye, faisant observer qu’ « il y aura un tout petit peu moins de 131 émissions dans la mesure où il y aura des émissions simultanées pour un montant total de 2 723 milliards Fcfa ».

En outre, a-t-elle dit, des Etats ont exprimé leur volonté d’être sur des montants moyens qui seraient contenus. Selon le calendrier prévisionnel, l’Agence enregistre un montant moyen prévisionnel par émission qui ressort à 21 milliards et une durée moyenne de deux ans et six mois. 

 « Par types d’instruments, l’on a 55 titres qui devraient être émis sous la forme de Bons assimilables du Trésor (BAT) pour un montant de 1 242 milliards Fcfa avec un montant moyen de 22,5 milliards Fcfa par titres et une durée moyenne de dix mois sur ces instruments », a-t-elle mentionné.    

Concernant les Obligations assimilables du Trésor (OAT), les émetteurs souhaitent une rallonge de la durée résiduelle de l’encourt de la dette, ce qui devrait permettre d’avoir 75 titres sous la forme d’OAT pour un montant total de 1 481 milliards Fcfa et un montant moyen légèrement inférieur à celui des bons qui s’élève à 19 milliards Fcfa par émission.   

La majorité des émissions sont prévues sur « une maturité de un an et de trois ans avec à peu près 750 milliards Fcfa qui devraient être demandés sur la maturité de un an, 800 milliards Fcfa sur une maturité de trois ans. Et ce, avec une forte velléïté sur les durées de vie des encours », a-t-elle poursuivi.  

Sur le marché par adjudication, les États membres de l’UEMOA lèvent « en moyenne entre 2 500 et 3 000 milliards Fcfa chaque année » sous la forme de Bons ou Obligations du Trésor, a souligné Adrien Diouf, directeur de l’Agence UMOA-Titres.

« Le marché n’est pas assez profond et les États n’arrivent pas à trouver l’ensemble des ressources dont ils ont besoin sur ce marché » a-t-il noté, faisant remarquer que « le but est d’avoir des Etats qui ont un mixte de financement où ils pourront faire appel à des ressources ». 

Abordant la courbe des taux, une initiative prise par l’Agence pour créer des points de référence dans le cadre de la formation des prix, du financement et de la rémunération de l’argent, le directeur de l’Agence UMOA-Titres, a mentionné qu’elle permet par exemple à l’emprunteur, de savoir à chaque maturité à quel taux il emprunte.

Elle s’avère « un instrument essentiel dans la structuration d’un marché financier ». C’est pourquoi, « absent du marché depuis sa création, nous essayons de le créer aujourd’hui en mettant à la disposition de l’ensemble des acteurs une courbe pour chacun des pays», a-t-il poursuivi.

« Cette courbe des taux sera disponible en début de semaine prochaine sur le site de l’Agence UMOA-Titres », a annoncé M. Diouf, estimant que le plus important n’est pas de publier des chiffres, mais que les acteurs du marché s’approprient ces chiffres.

La rencontre a permis aux parties prenantes d’avoir un cadre d’échanges sur les enjeux et défis du marché régional de la dette souveraine au titre de l’année 2019. Dans le cadre des émissions de Bons ou d’obligations du trésor sur le marché des titres publics, les États de l’Uemoa utilisent l’adjudication.  

L’UMOA-Titres a été créée sur l’initiative de la BCEAO par le Conseil des ministres de l’UEMOA afin d’aider l’ensemble des pays de l’Union à lever des ressources nécessaires sur les marchés des capitaux pour financer leur plan de développement, dans l’optique de combler leur déficit budgétaire annuel. 

Mauritanie : Reconduction du sélectionneur national Corentin Martins

Le Français Corentin Martin, entraîneur de la sélection mauritanienne de football « Al-Mourabitoune », Corentin Martins a été reconduit à son poste pour deux ans, a déclaré vendredi soir le président de la Fédération mauritanienne de football (FFRIM), Ahmed Ould Yahya. »Au regard de ses succès, M. Martins a été reconduit afin de mener l’équipe mauritanienne vers davantage de progrès », a indiqué le président de la FFRIM, Ahmed Ould Yahya lors d’une conférence de presse.

L’entraineur français a notamment conduit les Mourabitounes à la qualification aux phases finales de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 pour la première fois de l’histoire du pays Avec lui, la sélection mauritanienne a été également désignée meilleure équipe d’Afrique en 2018 lors des Caf Awards. M. Martins avait aussi mené les Mourabitounes aux phases finales de la dernière coupe d’Afrique des locaux qui a eu lieu au Maroc.

L’installation de Postes Armés à Conakry est un « recul » (Ancien ministre)

L’ancien ministre de la Sécurité, Me Abdoul Kabèlè Camara a qualifié, samedi, de « recul » l’installation de Postes Armés (PA) sur le long de la route Le Prince à Conakry.« C’est malheureux. C’est un recul parce que la réforme du secteur de sécurité nous a permis de nous éloigner de ce spectacle », a dit l’ancien ministre de la Sécurité limogé du gouvernement au mois de mars 2018. 

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Me Camara a affirmé que l’armée peut être appelée à assurer la sécurité d’un pays dans des circonstances fixées par la constitution et par les lois. 

« Si ce n’est pas le cas, je ne vois pas pourquoi on mobiliserait l’armée à travers la capitale. C’est un spectacle qui peut être de nature à effrayer », a-t-il regretté, ajoutant: « A mon avis, ce qui est important, c’est l’équipement des forces de  défense et de sécurité. Défense dans sa partie gendarmerie et également sécurité dans sa partie police et surtout dans sa partie de maintien de l’ordre public et dans la lutte contre la grande criminalité. Je pense que le mieux c’est de bien les équiper et surtout insister pour que chacun puisse se conformer à la loi sur le maintien de l’ordre public ».

Depuis novembre 2018, le gouvernement guinéen a installé des Postes Armés (PA) sur le long de la route Le prince pour, dit-il, renforcer la sécurité au niveau de cet endroit de la capitale Conakry.

La prorogation de l’état d’urgence au menu des journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso évoquent, ce samedi, l’actualité nationale marquée, la veille, par la prorogation de l’état d’urgence décrété dans 14 provinces du pays.Burkina 24.com informe que l’état d’urgence a été prorogé au Burkina Faso pour 6 mois, ajoutant que le projet de loi soumis par le gouvernement a été adopté, hier vendredi 11 janvier 2019 par l’Assemblée nationale à l’unanimité.

Ce média en ligne rappelle que «l’état d’urgence avait été décrété par le chef de l’Etat Roch Kaboré le 31 décembre 2018 dans 14 provinces pour faire face à la situation sécuritaire du Burkina Faso».

Pour sa part, Fasozine.com fait observer que les députés burkinabè estiment que l’adoption du projet de loi permettra le retour de la sécurité dans les zones concernées.

«Elle permettra également de lutter efficacement contre la multiplication des attaques terroristes, d’apporter des mesures adéquates et appropriées afin de rendre les forces de défense et sécurité plus opérationnelles sur le terrain, d’élargir les pouvoirs des autorités administratives en vue de ramener l’ordre et la tranquillité, de réaffirmer le principe d’unité et d’indivisibilité du territoire national et d’assurer la continuité du service public», détaille le site d’information.

Quant à Lefaso.net, il relate que pour la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), affectataire dudit dossier, «la prise de cette mesure est consécutive à la multiplication et à la gravité des attaques terroristes perpétrées sur le territoire national».

Le confrère, citant la CAGIDH mentionne que la prorogation de l’état d’urgence devrait permettre « d’assurer l’interruption de tout service de communication au public favorisant la commission d’actes de terrorisme ou en faisant l’apologie».

A en croire le site d’information, durant les six prochains mois, dans les provinces concernées, l’état d’urgence pourrait se manifester entre autres par l’interdiction de la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et à des heures fixées, la perquisition dans des domiciles des citoyens à toute heure.

«Aussi seront interdites les publications et les réunions de nature à inciter ou à entretenir la radicalisation religieuse. Toutes ces actions se feront dans les limites de la loi», fait remarquer Lefaso.net.

Politique et lutte avec frappe meublent les quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite en priorité de l’actualité politique marquée par une diversité de sujets et du combat Balla Gaye 2-Modou Lô de dimanche.« Parrainage pour Macky Sall-Benno brandit 3,6 millions de signatures », titre L’As, lequel journal revient sur le sit-in hier à Dakar de l’opposition et rapporte que les opposants bandent les muscles.

« Il faut aller au combat », estime Me Mame dama Guèye, président de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (POSE). Au même moment, Pape Diop, candidat recalé par le parrainage affirme que « nous avons failli à notre mission ».

Pour EnQuête, en perspective de la présidentielle du 24 février, « l’opposition se radicalise » et est prête à intensifie le combat contre le régime de Macky Sall.

« Il faut un pouvoir de transition pour organiser les élections », préconise Oumar Sarr du Parti démocratique sénégalais (Pds).

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « l’opposition enfile la tenue de combat et tire sur Macky ».

Notant des recours massifs l’opposition devant le Conseil constitutionnel qui a recalé 20 des 27 candidats déclarés à la présidentielle pour manque de signatures de parrains, Walf Quotidien révèle « la stratégie pour perturber l’agenda du pouvoir ».

Ce faisant, nos confrères constatent que « les opposants accentuent la pression » sur le régime.

Pendant ce temps, Sud Quotidien parle du financement de la campagne électorale au Sénégal et souligne « le règne du vide juridique ».

En économie, Le Soleil s’intéresse aux recettes fiscales et informe que « la Direction générale des impôts et domaines (DGID) se fixe un objectif de 1500 milliards de f cfa ».

Consacrant sa Une au combat de lutte avec frappe du 13 janvier au Stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, L’Observateur écrit : « Balla-Modou, yes week-end. L’objectif qui empêche Modou Lô de dormir. Le pari calculé et la confiance double de Balla Gaye ».

« Modou Lô-Balla Gaye 2 : Revanche ou confirmation ? », s’interroge le quotidien Record.

De son côté, Le Quotidien parle de « bataille sur Sène » car, le vainqueur pourrait affronter le Roi de arènes, Eumeu Sène.

Sénégal : hausse de 68 milliards f cfa des exportations

Les exportations de biens du Sénégal au terme du mois de novembre 2018 ont connu une augmentation de 67,8 milliards de FCFA (environ 115,260 millions de dollars) comparées au mois précédent, selon les données rendues publiques vendredi de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces exportations sont évaluées à 172,6 milliards FCFA contre 104,8 milliards de FCFA au mois d’octobre 2018, soit une progression de 64,7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, « cette performance est, essentiellement, attribuable à l’or non monétaire (plus 61,6 milliards), aux produits pétroliers (plus 12,4 milliards), aux produits alimentaires (plus 3,9 milliards) et aux engrais minéraux et chimiques (plus 3,1 milliards) ».

Concernant spécifiquement l’augmentation des ventes à l’étranger de produits alimentaires, la DPEE souligne qu’elle est, principalement, liée aux produits arachidiers avec plus 3 milliards de FCFA.

En revanche, les exportations d’acide phosphorique et de titane se sont, respectivement, inscrites en baisse de 10,9 milliards de FCFA et 2,7 milliards de FCFA sur la période.

En glissement annuel, les exportations de biens se sont accrues de 62,5 milliards de FCFA en novembre 2018, du fait, principalement, des ventes d’or non monétaire (plus 43,2 milliards), de produits alimentaires (plus 6,4 milliards), notamment halieutiques (plus 2,8 milliards) et arachidiers (plus 2,7 milliards), d’acide phosphorique (plus 3,4 milliards), de produits pétroliers (plus 2,5 milliards) et de zircon (plus 1,7 milliard).

Par contre, les exportations de ciment poursuivent leur tendance baissière avec un recul de 1,4% comparativement à la même période de l’année 2017.

Guinée: le président Alpa Condé proroge le mandat des députés

Après avoir consulté la Cour constitutionnelle, comme l’exige la constitution, le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé a prorogé le mandat des députés « jusqu’à l’installation de la nouvelle institution parlementaire », selon un décret rendu public vendredi soir.Le président Alpha Condé s’est basé sur l’article 45 de la Constitution guinéenne qui stipule que « le chef de l’Etat assure le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continuité de l’Etat » pour proroger le mandat des députés qui devait s’achever ce 13 janvier 2019.

Dans le même décret, le chef de l’Etat demande à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de proposer une date pour l’organisation des élections législatives.

Etats généraux de la jeunesse ivoirienne: un Conseil présidentiel sur l’emploi recommandé

Les états généraux de la jeunesse ivoirienne, des assises dont l’objectif principal est d’améliorer l’efficacité des politiques publiques de création d’emplois pour les jeunes, ont recommandé vendredi à Abidjan, l’organisation d’un conseil présidentiel annuel sur l’emploi, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Les états généraux de la jeunesse recommandent au titre de l’employabilité et de l’emploi des jeunes, l’organisation d’un conseil présidentiel annuel sur l’emploi des jeunes, la création d’un observatoire de l’emploi et la formation ainsi que la mise en place d’un conseil consultatif présidé par le premier ministre », a entre autres, fait savoir  Ben Mamadi Soumahoro au nom des participants au terme de ce conclave.

En plus de ces principales recommandations, ces assises de la jeunesse ivoirienne ont également souhaité l’optimisation du fonds d’insertion et de garantie des jeunes et l’instauration d’un dialogue permanent entre le gouvernement ivoirien et les organisations de jeunesse.

« La voix des jeunes a été entendue au cours de ces états généraux.  Nous pouvons considérer que le nouveau pacte  entre les jeunes, le secteur privé, la société civile et l’État est en train de prendre forme » a estimé Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, s’engageant à promouvoir les initiatives en faveur des jeunes.

« Vous avez fait preuve d’un esprit de responsabilité. Je m’engage à promouvoir l’ensemble des initiatives qui peuvent vous permettre de jouer pleinement votre rôle dans le pays », a-t-il promis aux jeunes.

Pour sa part, le ministre ivoirien du tourisme, Siandou Fofana, qui a clôturé ce conclave au nom du Premier ministre ivoirien, a soutenu que le gouvernement « veut aller plus loin» dans les initiatives en faveur des jeunes.

 « Je prends l’engagement de rendre compte au premier ministre dès lundi», a assuré M. Fofana pour qui,  les recommandations de ces états généraux sont comme des « outils d’aide à la décision ». Le représentant du chef du gouvernement ivoirien, a conclu son adresse en confiant aux jeunes, la mission de « promouvoir ce nouveau pacte social avec les autorités ivoiriennes ».

Ouverts mercredi autour du thème « La jeunesse ivoirienne au centre du nouveau pacte social »,  les états généraux de la jeunesse qui ont duré  trois jours, ont mobilisé toutes les principales organisations de jeunesse du pays.

Des panels, des ateliers thématiques, des tables rondes et des conférences ministérielles de présentation des dispositifs sectoriels destinés aux jeunes, ont essentiellement meublé ces assises.

UEMOA : baisse de 39,4 milliards f cfa des transactions interbancaires

Le volume moyen hebdomadaire des transactions sur le marché interbancaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a enregistré une baisse de 39,4 milliards de FCFA (environ 66,980 millions de dollars au cours du mois de novembre 2018 comparé au mois précédent, a appris APA vendredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Ces transactions, toutes maturités confondues, se sont établies à 298,7 milliards de FCFA durant la période sous revue, contre 338,1 milliards de FCFA en octobre 2018, soit un repli de 11,7% en valeur relative.

Selon l’institut d’émission, le taux moyen pondéré de ces opérations est ressorti à 5,10%, contre une réalisation de 4,92% un mois plus tôt, soit une hausse de 0,18 point de pourcentage.

Sur le marché à une semaine, le volume moyen des opérations a baissé de 20,0% pour s’établir à 199,7 milliards de FCFA avec une orientation à la hausse du taux d’intérêt moyen sur ce guichet qui est ressorti à 5,14%, contre 4,94% le mois précédent, soit 0,2 point de pourcentage.

Le procureur demande à l’Assemblée nationale de l’autoriser à arrêter le député Jacques Ehouo

Le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan a saisi vendredi le bureau de l’Assemblée nationale ivoirienne d’une requête aux fins d’être autorisé à procéder à l’arrestation du député Jacques Ehouo inculpé pour les faits de détournement de deniers publics, a appris APA de source officielle.« Relativement à cette affaire, le procureur de la République a été saisi ce même jour (vendredi) par correspondance N°31/AN/PT du bureau de l’Assemblée d’une requête aux fins de suspension des poursuites engagées contre monsieur Jacques Ehouo conformément à l’article 92 alinéa 3 de la constitution », rapporte par ailleurs, un communiqué du procureur de la république transmis à APA.

Relativement à cette requête des parlementaires ivoiriens demandant la suspension des poursuites contre leur collègue,  le magistrat fait observer qu’au terme de l’article 92, alinéa 3 de la constitution ivoirienne, « seule la chambre dont le député est membre peut requérir la suspension de la détention ou la poursuite ». 

Poursuivant, le texte souligne que le procureur de la République « reste dans l’attente » de la réponse à sa requête adressée au bureau de l’Assemblée nationale. Dans la mi-journée du vendredi, le bureau de l’Assemblée nationale ivoirienne au terme d’une « réunion d’urgence » a demandé dans une requête, la suspension des poursuites contre le député Jacques Ehouo.

 Élu maire sous la bannière du parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI-RDA, ex-allié au pouvoir) dans la commune du Plateau ( centre des affaires d’Abidjan), M. Ehouo n’a pu être installé avec son conseil municipal.

Une délégation spéciale présidée par le préfet d’Abidjan a été installée pour gérer cette commune en attendant l’installation  du nouveau Conseil. Il est notamment reproché à M. Ehouo, gérant de la société Négoce communication ( NEG COM) de n’avoir pas versé à la mairie du Plateau des taxes publicitaires perçues de 2004 à 2017 selon une plainte de l’ex-maire intérimaire Jacques Yapi qui estime le préjudice subi par la mairie à 5,142 milliards FCFA.

En conférence vendredi pour expliquer à la presse, le dossier Jacques Ehouo, le procureur de la République Adou Richard Christophe a lancé également des poursuites contre Alain Lobogon, un député proche de Guillaume Soro.

M. Lobogon est poursuivi pour flagrant délit des faits de divulgation de « nouvelles fausses» après avoir annoncé sur les réseaux sociaux un mandat d’arrêt contre le député Jacques Ehouo.

Ligue des champions CAF: l’Asec Mimosas coule à Rabat face au WAC (2-5)

L’Asec Mimosas est lourdement tombé à Rabat face au Wydad Athlétic club (WAC) de Casablanca (2-5) en match comptant pour la 1ère journée du groupe A de la Ligue africaine des champions.Les champions marocains ont entamé la rencontre pied au plancher pour prendre les Mimosas à la gorge au sortir du premier quart d’heure avec l’ouverture de la marque par Le Haddad (1-0; 16è).  L’Asec s’organise pour recoller au score.

A une minute de la pause, Wonlo Coulibaly envoie un missile qui nettoie la lucarne d’Ahmed Tagnaouti, le gardien de but du WAC pour signer l’égalisation de l’Asec Mimosas (1-1; 44è). C’est le score à la mi-temps.

A la reprise, les Ivoiriens ayant oublié leur football dans les vestiaires se sont livrés à des Marocains insatiables qui ont inscrit quatre buts supplémentaires contre un pour l’Asec pour remporter le match 5-2.

Babatundé (48è), El Moutaradji (56 è), El Karti (69è) et  Aouk (80è) ont été les bourreaux des Ivoiriens qui ont inscrit leur deuxième but de la partie par  Bagaté (85è) pour un cinglant 5-2, la plus lourde défaite de l’Asec en Ligue des champions.

Dans l’autre match du groupe, Lobi Star Football Club du Nigéria a dominé Mamelodi Sundowns de l’Afrique du Sud (2-1) au Nnamdi Azikiwe Stadium d’Enugu au Nigéria.

Pourtant, ce sont les visiteurs sud-africains qui ont ouvert la marque par Anthony Laffor (1-0; 38è) avant de concéder l’égalisation de Lobi Star par l’Ivoirien Yaya Koné sur pénalty (1-1; 45è). Le but de la victoire nigériane a été l’oeuvre de Mathias Samuel Martins après la pause (2-1; 52è).

Classement du groupe A

1 WAC Casablanca   3pts+3

2 Lobi Star.  3pts+1   

3 Mamelodi Sundowns  0pt-1

4 Asec Mimosas   0pt-3

Lancement à Abidjan des 2èmes Journées africaines de l’écologie et des changements climatiques

Les deuxièmes Journées africaines de l’écologie et des changements climatiques (JFAC) prévues à Abidjan du 18 au 22 mars 2019 autour du thème, « comment réussir les transitions énergétique et écologique dans les pays d’Afrique ? », ont été lancées, vendredi, dans la capitale économique ivoirienne par le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka.Selon M. Séka, ces Journées de l’écologie africaine s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle politique du développement durable axée sur la transition écologique avec l’élimination de la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde,  l’élimination de la faim tout en assurant la sécurité alimentaire, l’amélioration de la nutrition et la promotion d’une agriculture durable prenant en compte la lutte contre les changements climatiques et leurs effets.

Ces Journées organisées par le Réseau des experts africains pour l’écologie et les changements climatiques (REFACC) ambitionnent d’offrir à l’ensemble des acteurs de l’écologie africaine et au grand public une « excellente plateforme africaine» de rencontres et de partages d’expériences en vue d’une prise de conscience et de l’accroissement des actions citoyennes de vulgarisation des bonnes pratiques et technologies écologiques. 

 « Cette brillante initiative africaine, j’en suis sûr, va apporter un peu d’oxygène à la lutte contre le changement climatique en Afrique », s’est félicité le ministre Joseph Séka Séka qui avait à ses côtés sa collègue du Plan et du développement, Nialé Kaba.

« Concernant la transition énergétique tant souhaitée, elle ne sera possible que si toutes les parties prenantes sont bien informées, formées et encadrées dans la mise en œuvre synergique des activités de terrain » a-t-il soutenu.

Le gouvernement ivoirien à travers le Plan national de développement (PND) 2016-2020, et Côte d’Ivoire Perspectives 2040, a affiché ses ambitions en vue de l’atteinte des objectifs de développement durable au niveau national à travers l’amélioration de sa gouvernance climatique et environnementale.

A ce propos, M. Séka a cité l’enclenchement du processus de création d’un fonds national climat, l’adoption d’un Plan national d’adaptation au changement climatique ainsi que la mise en place d’un système de qualité des données et des indicateurs de prise en compte de l’environnement dans les futurs PND.

 « Je vous invite à faire passer le message du REFACC et à vous inscrire résolument dans cette volonté qui marque un nouveau départ vers une véritable transition écologique et énergétique en Afrique et en particulier en Côte d’Ivoire », a conclu le ministre de l’Environnement et du développement durable.

Auparavant, sa collègue du Plan et du développement Nialé Kaba et l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani ont tour à tour relevé la pertinence du thème de cette édition. « Le thème traduit une problématique à laquelle tous les pays du monde doivent faire face (…) », a souligné la ministre Nialé Kaba.

Dans une présentation de l’activité, le Commissaire général de ces Journées, Marcel Yao a indiqué que des panels, des conférences et des ateliers sont au menu de ces Journées qui attendent plus de 6000 participants.

Le premier panel traitera de la trajectoire écologique en Afrique: défis, opportunités et perspectives, quand le deuxième sera consacré à comment réussir la transition énergétique en Afrique. Dans les ateliers, il sera notamment question de la transition énergétique en Afrique : rôle des collectivités territoriales et du secteur privé.

Le développement des villes durables en Afrique : enjeux, défis et opportunités de financement  ainsi que l’impact des changements climatiques sur les femmes du milieu rural : état de vulnérabilité et esquisse de solutions, sont également des thèmes à débattre au cours de ces assises.

Burkina: Le parlement autorise la prolongation de l’état d’urgence

L’Assemblée nationale du Burkina Faso a adopté, vendredi à Ouagadougou, la loi portant prolongation de l’Etat d’urgence à six mois, a constaté APA.La loi a été votée à l’unanimité par les députés, permettant ainsi de prolonger l’état d’urgence pour une durée de six mois à compter du 13 Janvier 2019.

L’état d’urgence a été déclaré par décret n°2018-1200/PRES du 31 décembre 2018 dans quatorze (14) provinces de sept régions du Burkina Faso.  

Les sept  régions concernées par l’état d’urgence sont celles des Cascades, des Hauts bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-est, de l’Est, du Nord et du Sahel.

«La mise en œuvre de la réponse sécuritaire connait de nombreuses difficultés liées, entre autres, au mode opératoire, au caractère transfrontalier de la menace terroriste», avait expliqué le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou pour justifier la mesure.

Afrique: Qui sont les 20 milliardaires africains du dernier classement Forbes

De 23 l’an dernier, le nombre de milliardaire africain est passé à 20 cette année pour une fortune globale de 68,7 milliards de dollars, selon le dernier classement de Forbes publié, mercredi 9 janvier 2019.Le Nigerian Aliko Dangote garde la première place, mais il est désormais talonné de près par son compatriote Mike Adenuga dont la fortune a presque doublé en une année. Adenuga est même passé à la deuxième place devant le Sud-africain Nicky Oppenheimer.

Aliko Dangote semble indétrônable. C’est la huitième année consécutive qu’il se retrouve au sommet de ce classement de la personnalité la plus riche avec une fortune en baisse, estimée à 10,3 milliards de dollars. L’ an dernier, la fortune du géant nigerian était estimé par le magazine Forbes à 12 milliards de dollars.

L ‘homme le plus riche du Continent perd ainsi près de 2 milliards de dollars en un an, « principalement, en raison d’une chute d’environ 20% de l’action de Dangote Cement, son actif le plus précieux », explique le magazine américain.

Le top cinq du classement est bouclé par l’Égyptien Nassef Sawiris et le magnat sud-africain du luxe Johann Rupert dont les fortunes se chiffrent respectivement à 6,3 milliards de dollars et 5,3 milliards de dollars

Cette année, l’industriel nigérian Abdulsamad Rabiu fait son retour dans la petite famille des milliardaires, trois ans après sa sortie. En 2018, il a vu sa fortune s’apprécier à 1,6 milliard de dollars. Sa compatriote, Folorunsho Alakija (1,1 milliard de dollars) et Isabel dos Santos restent les seules femmes de ce classement.

Outre Onsi Sawiris, trois hommes d’affaires sud-africain ont quitté le navire des richissimes africains : Stephen Saad d’Aspen Pharmacare, Desmond Sacco, d’Assore Group et Christoffel Wiese qui a récemment démissionné de la président de Steinhoff International.

Recherché pour «divulgation de nouvelle fausse» le député Lobognon assure se présenter devant le Parquet

Le député ivoirien Alain Lobognon, recherché sur instruction du procureur de la République Richard Adou pour « divulgation de nouvelle fausse » sur les réseaux sociaux, assure se présenter lui-même devant le Parquet, dans une note sur sa page Facebook.« J’ai suivi M. Adou, procureur de la République qui dit avoir lancé un avis de recherche contre moi pour diffusion de fausse nouvelle et incitation à la haine. Je ne me déroberai point à une quelconque procédure », a dit vendredi M. Lobognon dans cette note sur sa page Facebook.  

Il a promis se présenter lui-même devant la brigade de gendarmerie pour « prouver » qu’il n’est «nullement responsable des faits » qui lui sont reprochés, car « il s’agit de faire respecter la Constitution de Côte d’Ivoire », sans toutefois indiquer le jour où il se présentera. 

« Je l’avais déjà dit, nous sommes tous des prisonniers en sursis, le procureur de la République vient de me donner raison. J’irai sans contraintes, les Ivoiriens doivent savoir que la défense de libertés citoyennes est un combat continu que j’ai débuté en 1994, je n’ai pas peur », a poursuivi l’ex-ministre ivoirien des sports.   

Sur les réseaux sociaux, M. Lobognon avait publié que le parquet « avait émis un mandat d’arrêt contre M. Jacques Ehouo », inculpé jeudi pour les faits de détournement de deniers publics, faux et usage de faux et de blanchiment de capitaux par le juge d’instruction du 5è Cabinet.  

Selon le procureur l’annonce d’émission d’un mandat d’arrêt contre M. Ehouo est une « fausse nouvelle, abondamment reprise par les internautes et plusieurs organes de presse en ligne, (qui) a créé l’émoi et engendré des manifestations, des sit-in et autres appels à la violence, jugulés par les forces de l’ordre ».  

« J’ai donc, instruit la section de recherche de la gendarmerie nationale, à l’effet de rechercher l’intéressé, de l’appréhender et de le conduire devant mon parquet pour être poursuivi contre la procédure de flagrant délit des faits de divulgation de nouvelles fausses et d’incitation à la violence », a-t-il dit.

« Je l’ai écrit dans un communiqué, ça n’a pas suffi pour qu’un autre parlementaire indique sur sa page, publier du reste que le parquet aurait émis un mandat d’arrêt dont il ne rapporte même pas la preuve, c’est un cas de flagrance », a relevé M. Adou face aux caméras. 

La Constitution stipule que « lorsqu’il y a un cas de flagrant délit, le député peut faire l’objet d’arrestation », a-t-il souligné, faisant remarquer que « sans l’autorisation du bureau de l’Assemblée nationale hors session, on ne pouvait pas arrêter ou appréhender un parlementaire ».

Sénégal : le déclassement d’une partie de la bande de filaos obéit à des intérêts publics (ministre)

Le déclassement d’une partie de la bande de filaos plantée depuis 1948 sur un linéaire de 450 km allant de Saint-Louis (nord) à Dakar (Ouest), obéit à une logique d’intérêts publics, selon le professeur Mame Thierno Dieng, ministre de l’Environnement et du Développement durable.S’exprimant jeudi lors de la cérémonie de présentation de vœux aux journalistes et aux principaux acteurs de son département ministériel, Mame Thierno Dieng a justifié le déclassement de cette partie de la bande de filaos à Guédiawaye (banlieue dakaroise) par le boom démographique de Dakar, avec l’urgence de construction d’édifices publics.

« Une partie de la bande de filaos a été déclassée pour des intérêts publics, notamment l’érection à Guédiawaye de cimetières musulman et chrétien. Le déclassement a été fait en parfaite conformité avec la loi et les exigences du Code forestier. Aucun promoteur privé ne dispose d’un centimètre carré déclassé en sa faveur. Si aujourd’hui on se mettait à déclasser toutes les demandes des promoteurs privés, la bande de filaos aurait disparu », a expliqué le professeur Mame Thierno Dieng.

Le ministre de l’Environnement a souligné que cette bande de filaos était plantée pour fixer les dunes de sable et protéger la cuvette maraîchère, et non contre l’érosion côtière.

Depuis quelques semaines, les populations de Guédiawaye et une partie de la société civile sénégalaise protestent contre l’occupation de la bande des filaos par des promoteurs immobiliers.

Balla Gaye 2-Modou Lô, une affiche déjà palpitante de la lutte sénégalaise

Omar Sakho, alias Balla Gaye 2, et Modou Lô, sans conteste deux des lutteurs les populaires de l’arène sénégalaise de cette décennie, vont s’affronter, ce dimanche à Dakar, pour la deuxième fois de leur carrière, dans un combat qui s’annonce déjà palpitant avec le second qui ne voit rien d’autre que de prendre sa revanche.« L’acte 2 » de Balla Gaye 2 / Modou Lô, ficelé en avril dernier par le promoteur Gaston Mbengue en partenariat avec la structure dénommée IACOM, sera livré au stade Léopold Sédar Senghor, avec ses 60.000 places, en lieu et place de la nouvelle arène nationale, jugée plus petite (20.000).

Le fils de Double Less (ancienne gloire de l’arène des années 80), 32 ans, avait battu le lutteur des Parcelles assainies (banlieue dakaroise) le 21 mars 2010 en « 21 secondes », comme il aime le rappeler.

Dans ce combat, BG2 avait exploité avec plein d’opportunisme… un des points forts de Modou Lô (les pieds) pour le battre d’un mémorable placage. Depuis, leur rivalité continue et est surtout entretenue par leurs nombreux supporters éparpillés partout à travers le monde, surtout dans la banlieue dakaroise qu’ils partagent en commun (Parcelles contre Guédiawaye).

L’ex-Roi des arènes, Balla Gaye, qui a livré pour le moment 25 combats dont 21 victoires et 4 défaites, revient pourtant de loin après avoir perdu face à Bombardier et Eumeu Sène (l’actuel roi), des défaites qui l’ont poussé à annoncer son « immigration », genre reculer pour mieux sauter.

A son retour face à Gris Bordeaux de l’écurie Fass, il ne l’a pas littéralement battu certes, mais la victoire acquise par décision arbitrale lui a redonné une certaine confiance qui lui permet aujourd’hui de se croire toujours meilleur de Modou Lô, 34 ans.

Ce dernier, surnommé ‘’Xaragne » pour sa technicité en lutte pure, est parfois sous-estimé pour son physique non débordant même si certains y voient un avantage pour lui. Pour ceux-ci en effet, cela est le signe d’une force intérieure qui a permis au leader de l’écurie Rock Energie (21 combats pour 18 victoires, 2 défaites et 1 nul) de battre nombre de lutteurs plus corpulents que lui.

Toutefois, les deux adversaires ont affiché de superbes formes lors de leurs « open press » respectifs, organisés courant cette semaine, et ont continué de se lancer des piques lors de certaines cérémonies prévues dans leur contrat par le promoteur.

Même s’ils n’ont pas montré leurs talents en boxe lors de leur premier combat, Balla Gaye appelle Modou Lô à consacrer un long chapitre à ce registre pour leur rencontre du dimanche 13 janvier. Une proposition que ne rejette pas ce dernier, mais indique que l’émetteur même n’y croit pas, car n’osant pas l’affronter en boxe.

Selon la presse locale, les cachets officiels déclarés au Comité national de gestion (CNG) de la lutte sont de l’ordre de « 40 millions de francs CFA » pour chaque lutteur. D’autres sources révèlent cependant que chacun va recevoir plus de 100 millions FCFA pour ce combat. Ce qui n’est pas surprenant vu l’aura de BG2 et XLO dans la lutte sénégalaise… qui traverse certes une crise due à la fuite de certains grands sponsors.

Cette affiche est dotée du drapeau du président de la République Macky Sall.

Gbagbo et Blé Goudé « ne sont éligibles à une quelconque libération», selon une association de victimes

Le président du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI) , Issiaka Diaby , a soutenu vendredi à Abidjan, que l’ex-Président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé en jugement à la Cour pénale internationale « ne sont pas éligibles à une quelconque libération ».« Les victimes et leur  familles  soupçonnent les fuites de ces deux accusés, refusent d’être de potentielles victimes de cette incapacité maladive de la CPI à rechercher,  à arrêter et à faire  transférer  les auteurs de crimes », a indiqué Issiaka Diaby, face à la presse . 

 Il regrette « la publicité grandissante et un tapage médiatique, faisant la promotion de ces deux accusés et ce, au détriment des victimes  et familles des victimes de l’affaire ».

« Le collectif prévoit un rassemblement, lundi devant les locaux du Conseil national  des Droits de l’homme ( CNDHCI)  et un sit-in au ministère de la solidarité pour dénoncer la procédure en cours à la CPI et inviter les autorités ivoiriennes à une meilleure prise en compte de la question des indemnisations », a conclu Issiaka Diaby.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé   sont poursuivis devant la CPI pour quatre chefs de crimes contre  l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de  2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

Les deux célèbres  détenus avaient plaidé tous les deux, non-coupables à l’ouverture de  leur procès conjoint le 28 janvier 2016. La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé, mercredi, une «audience de délibération» le 15 janvier 2019 pour la demande d’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

Poursuite contre le député ivoirien Alain Lobognon pour «divulgation de nouvelles fausses» (Procureur)

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, a annoncé vendredi une poursuite contre le député ivoirien Alain Lobognon pour « flagrant délit » après avoir publié une « fausse nouvelle » sur les réseaux sociaux, indiquant que son Parquet avait émis un mandat d’arrêt contre le député Jacques Ehouo, poursuivi pour détournement de deniers publics.« Le 4 janvier 2019, j’avais clairement indiqué (dans un  communiqué) que l’arrestation d’un parlementaire était proscrite hors  session sans la levée de son immunité, M. Alain Lobognon, s’est cru  obligé de publier sur les réseaux sociaux que mon parquet avait émis un  mandat d’arrêt contre Jacques Ehouo », a dit M. Adou, lors d’une  conférence de presse.

Il est notamment reproché  à M. Ehouo, gérant de la société Negoce Communication  (NEG COM), de  n’avoir pas versé à la mairie du Plateau des taxes publicitaires perçues  de 2004 à 2017, selon une plainte de l’ex-maire intérimaire Jacques  Yapi, qui estime le préjudice subi par la mairie à 5,142 milliards Fcfa.

Selon  le procureur, M. Lobognon a écrit : « L’assnatci a requis la suspension  de la poursuite du député Ehouo Jacques, en application des  dispositions de l’article 92 alinéa 3 de la Constitution et de l’article  45 alinéa 3 de son règlement. Malgré cela, le procureur a ordonné  l’arrestation de notre collègue ».

Le procureur  a relevé que « cette fausse nouvelle, abondamment reprise par les  internautes et plusieurs organes de presse en ligne, a créé l’émoi et  engendré des manifestations, des sit-in et autres appels à la violences,  jugulées par les forces de l’ordre déployées dans les artères de la  ville et principalement devant le palais de justice ».  

«  J’ai donc, instruit la section de recherche de la gendarmerie  nationale, à l’effet de rechercher l’intéressé, de l’appréhender et de  le conduire devant mon parquet pour être poursuivi contre la procédure  de flagrant délit des faits de divulgation de nouvelles fausses et  d’incitation à la violence », a-t-il déclaré.

La  Constitution stipule que « lorsqu’il y a un cas de flagrant délit, le  député peut faire l’objet d’arrestation ». En outre, « j’ai indiqué que  sans l’autorisation du bureau de l’Assemblée nationale hors session, on  ne pouvait pas arrêter, appréhender un parlementaire », a-t-il fait  observer. 

« Je l’ai écrit dans un communiqué,  ça n’a pas suffit pour qu’un autre parlementaire indique sur sa page,  publier du reste que le parquet aurait émis un mandat d’arrêt dont il ne  rapporte même pas la preuve, c’est un cas de flagrance », a-t-il  poursuivi.

Dans  ce contexte, « le procureur a la  possibilité de poursuivre le député selon la procédure de flagrant  délit, c’est pour cela qu’ instruction a été donnée à la section de  recherche de la brigade de gendarmerie pour le chercher, l’appréhender  pour qu’il soit poursuivi », a-t-il expliqué. 

Le bureau de l’Assemblée nationale demande la suspension des poursuites contre le député Jacques Ehouo

Le bureau de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, l’organe de décision du parlement ivoirien, a demandé vendredi à Abidjan, la suspension des poursuites contre le député Jacques Ehouo poursuivi pour détournement de deniers publics, a appris APA de source officielle. « Le bureau de l’Assemblée nationale s’est réuni en urgence sur le dossier de notre collègue Jacques Ehouo. Le bureau  demande la suspension des poursuites contre le député Jacques Ehouo», a dit à la presse, le député Privat Oulat,  qui a présidé cette réunion.

 « Dans les heures qui suivent, un courrier en bonne et due forme sera adressé à M. le  procureur de la République. Nous sommes convaincus que nous sommes dans un État de droit et nous pensons qu’il faut suspendre les poursuites contre notre collègue pour permettre à la représentation nationale d’être mieux informée sur le dossier du député Ehouo », a ajouté M. Oulat qui est également vice-président du parlement ivoirien.

Selon lui, « il est bien d’avoir des budgets importants pour le pays, mais il est encore nettement mieux d’avoir une justice outillée qui répond véritablement aux aspirations du peuple».

 Poursuivant, M. Oulat a soutenu qu’il faut « arrêter de faire des interprétations inutiles de la loi», estimant que « c’est nous les députés qui avons voté ces lois, nous connaissons l’esprit et la lettre de ces lois mieux que quiconque ».

Le député Jacques Ehouo, élu dans la commune du Plateau (Centre des affaires d’Abidjan) sous la bannière du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI-RDA, ex-allié au pouvoir) au terme des municipales du 13 octobre dernier, n’a pu être installé avec son conseil.

Une délégation spéciale présidée par le préfet d’Abidjan a été installée pour gérer cette commune. Jeudi, il a  été inculpé pour détournements de deniers publics après une audition à la police économique et auprès du procureur de la République.

En conférence vendredi pour expliquer à la presse,  le dossier Jacques Ehouo, le procureur de la République, a lancé également des poursuites contre Alain Lobogon, un députe proche de Guillaume Soro, pour flagrant délit des faits de divulgation de « nouvelles fausses » après avoir annoncé sur les réseaux sociaux un mandat d’arrêt contre le député Jacques Ehouo.

41% des ménages sénégalais sont gérés par les personnes du 3ème âge (acteurs)

Le président du Conseil national des aînés du Sénégal, Mame Biram Faye affirme que 41℅ des ménages sénégalais sont gérés par les personnes du 3ème âge.Selon M. Faye dont les propos sont relayés vendredi par le quotidien national Le Soleil, certains parmi ses camarades ont la prise en charge totale de leurs petits-enfants pour des raisons sociales et économiques. « C’est dommage, mais c’est la réalité. Les autorités doivent tenir compte de tout cela », a-t-il dit.

Pour le secrétaire administratif permanent de la fédération des associations des retraités et des personnes âgées du Sénégal, Ibra Diallo, qui déplore la moyenne des pensions des ménages (70℅), les personnes âgées ont  la totalité de la dépense de leurs ménages.

Cette situation, soutient M. Diallo, à la limite paradoxale, est révélatrice du taux de sous-emploi.

M. Faye et Ibra Diallo s’exprimaient à l’occasion de l’installation des membres du Conseil national des aînés du Sénégal.

1,5 million de dollars d’amendes aux opérateurs de téléphonie mobile en Mauritanie

L’Autorité de régulation des télécommunications a infligé une amende de plus d’un million de dollars aux trois opérateurs de téléphonie mobile en Mauritanie pour défaillance du service, selon un communiqué publié vendredi par le régulateur des Télécom.La part du lion de ces amendes est allée à Mauritel, filiale du groupe marocain Maroc Telecom, avec un montant de 37,7 millions d’Ouguiyas MRU (1million de dollars US), précise le communiqué.

Les deux autres opérateurs, à savoir Mattel, filiale du groupe tunisien Tunisie Telecom, et Chinguitel, filiale du soudanais Sudatel, ont écopé respectivement de 12 millions d’Ouguiyas MRU (330.000 dollars US) et 10,7 millions d’Ouguiyas MRU (294.000 dollars US).

Les sanctions infligées font suite à une mission de contrôle de la qualité de service Voix et Data offerte par les trois opérateurs de télécommunications électroniques, du 20 octobre au 25 novembre 2018.

Les résultats de cette mission ont démontré que des manquements persistent à Nouakchott, la capitale, et dans plusieurs autres villes et axes routiers pour ce qui est des obligations prescrites dans le cahier des charges des différents opérateurs.

Ces derniers avaient reçu de nombreuses mises en demeure sur la mauvaise qualité de service, notifiées à chacun d’entre eux depuis 2016.

Décès du milliardaire camerounais Jean Samuel Noutchogouin

Le milliardaire camerounais, Jean Samuel Noutchogouin s’est éteint, vendredi au petit matin à l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine (France), à l’âge de 86 ans, a appris APA auprès de sa famille.Particulièrement discret, avec une fortune estimée à 315 millions de dollars US, il occupait le 5ème rang des hommes les plus fortunés du pays établi par Forbes.

Il était propriétaire d’Icrafon, société de fabrication de matériels en plastique et de stylos à bille mais aussi de la Banque atlantique, de la Société des provenderies du Cameroun et actionnaire majoritaire de la filiale locale du groupe CFAO, spécialisé dans la vente de véhicules lourds et légers, de matériels d’équipements, de solutions de projets et de pièces détachées.

En 2015, celui que ses compatriotes avaient surnommé «l’Empereur de l’aviculture a publié «A la mesure de mes pas», un livre autobiographique dans lequel sa trajectoire d’orphelin et d’autodidacte ayant, très tôt, abandonné «l’école du Blanc».

L’opposition togolaise reporte ses manifestations

L’opposition togolaise annonce, dans un communiqué dont APA a reçu copie vendredi, le report de ses manifestations initialement prévues pour demain samedi.« Par courrier daté du 09 janvier 2019, le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales a notifié à la Coalition des Partis Politiques de l’Opposition Togolaise l’interdiction à l’intérieur du pays des manifestations programmées par la Coalition le samedi 12 janvier 2019 », rapporte le communiqué.

Selon la coalition de l’opposition, l’interdiction d’une manifestation ne peut intervenir qu’en dernier recours face à une menace exceptionnelle et seulement après concertation préalable avec les organisateurs. « Non seulement, cette concertation préalable n’a pas eu lieu mais surtout les motifs évoqués par le ministre relèvent d’un abus de pouvoir et d’une violation du droit de manifester », estime le communiqué.

Et l’opposition d’annoncer qu’elle « reporte sa manifestation prévue pour le samedi 12 janvier 2019 à Lomé et dans les villes de l’intérieur du pays, au samedi 26 janvier 2019 ».

La coalition compte, à travers sa nouvelle initiative, « condamner et rejeter le coup de force électoral du 20 Décembre 2018 » et « exiger les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales avant toute consultation électorale ».

Coupe CAF : le Jaraaf « confiant » face aux Marocains de RS Berkane

Malick Daff, entraîneur de l’équipe championne du Sénégal en titre, le Jaraaf, a fait part de la confiance qu’affichent ses protégés pour le match de cadrage aller de la Coupe de la CAF prévu, demain samedi à Dakar, face à la RS Berkane du Maroc.« La RS Berkane est une belle équipe pour laquelle nous avons beaucoup de respect, mais nous sommes confiants quant à l’issue de ce tour de cadrage », a déclaré le technicien au cours d’une conférence de presse, donnée jeudi.

Le Jaraaf, récemment éliminé de la Ligue des champions par le Wydad de Casablanca, une autre équipe marocaine, a été reversé dans ce tour de cadrage de la Coupe CAF, dernière étape avant l’entrée tant convoitée dans les phases de poules.

Malgré leur élimination par le Wydad, les partenaires du milieu Madické Kane ont laissé une bonne impression autorisant à croire qu’ils peuvent réaliser l’exploit d’éliminer la RS Berkane, une équipe qui laisse de mauvais souvenirs aux clubs sénégalais.

« Elle a éliminé deux équipes (Mbour PC et Génération Foot la saison dernière), mais on ne peut pas dire pour autant que c’est la bête noire des clubs sénégalais », a répliqué Malick Daff, selon qui le football local « évolue dans le bon sens ».

« Nous allons mettre tous les atouts de notre côté pour passer ce cap », a poursuivi le coach du Jaraaf, soulignant avoir visionné son adversaire à « plusieurs reprises » et « qu’il faudra être prêt à tous les niveaux ».

Par ailleurs, Malick Daff s’est félicité de la collaboration de l’équipe de Génération Foot, qui a donné au Jaraaf « les tuyaux nécessaires » pour venir à bout de la RS Berkane. En attendant, il appelle à « une mobilisation générale » capable de pousser le Jaraaf à se surpasser pour atteindre la phase de poule de cette compétition africaine réservée aux clubs.

Depuis la belle épopée de la Jeanne d’Arc de Dakar, en 2004, aucun club sénégalais n’a pu atteindre ce stade, qui permet aujourd’hui, à chaque équipe qualifiée, de toucher des indemnités de plus de 100 millions FCFA.

Economie, politique et sport à la une des journaux béninois

Les quotidiens béninois visités par APA ce vendredi traitent de divers sujets allant de l’économie au sport en passant par la politique.« Confirmation de la notation B+/stable par Standard & Poor’s, la preuve que l’économie béninoise se porte bien », affiche en manchette La Nation qui informe dans ses colonnes « que l’année 2018, en matière économique, a pris fin sous de bons auspices augurant de belles perspectives pour 2019 ». Le journal précise alors que les réformes initiées par l’Exécutif portent leurs fruits et que les signaux verts actuels résultent de leurs incidences induites sur l’économie nationale.

Sous le titre « Performance économique, le Bénin classé 2ème en Afrique pour sa gestion macro-économique » L’évènement Précis revient sur cette même actualité et informe qu’à l’échelle africaine, le Bénin est classé au deuxième rang, au même niveau que le Sénégal et le Kenya, soit des économies les plus dynamiques du continent.

L’agence a revu, significativement à la hausse, ses prévisions de croissance pour le Benin sur la période 2018- 2021 en la portant en moyenne à 6,5%. Une croissance, qui selon le journal, sera portée par les gains de productivité dans l’agriculture, l’amélioration de la gestion du Port autonome de Cotonou et sa modernisation, ainsi que les réformes économiques mises en œuvre par le gouvernement.

La même information est à lire également à la une de l’Autre Quotidien qui écrit « Standard & Poor’s confirme la notation du Bénin B+/stable ».

Ce même quotidien revient, par ailleurs, sur l’organisation des Législatives 2019, et informe que « Les électeurs (sont convoqués) aux urnes le 28 avril prochain ». A ce propos, le journal soutient que « les électeurs savent désormais à quoi s’en tenir pour le scrutin devant consacrer le renouvellement des membres du Parlement ».

Le Matinal, sur cette même lancée écrit « Le corps électoral aux urnes le 28 avril » avant d’expliquer que la décision est issue du Conseil des ministres de ce mercredi 09 janvier 2019 et que les béninois iront donc aux urnes à cette date pour élire leurs représentants pour le compte de la 8ème législature à l’Assemblée nationale.

Le Matin conclut « Talon respecte ses engagements » tout en relevant que l’organisation des élections à bonne date n’a plus été le cas ces dernières années.

Sur un tout autre sujet, Le Matin revient sur la visite du Président de la FIFA au Benin et arbore ce titre « Développement ou avancement du football béninois, Infantino séduit par la vision du gouvernement ».

Nord Sud Quotidien renchérit « La Fifa soutient le programme des classes sportives ». Et l’Evènement Précis conclut « Le président de la Fifa invite les Béninois à se mettre au travail ».

Ligue 1 sénégalaise : le leader à l’épreuve du tombeur du champion en titre

La rencontre Teungueth FC / Casa Sports, principale attraction de la 10e journée du championnat d’élite sénégalais qui se joue ce week-end, permettra aux amateurs de savoir si le leader va confirmer sa bonne forme ou bien que la victoire des sudistes du Casa aux dépens du champion sortant, le Jaraaf, lors de 9 e journée, n’est pas un feu de paille.Lors de la journée précédente, les Rufisquois ont laminé en déplacement le Stade de Mbour sur le score de 4-1, reléguant à 3 longueurs leur dauphin, l’AS Pikine.

Cette équipe promue se déplace dimanche à Saint-Louis (nord) pour affronter la Linguère, 10e au classement et ne devançant que de deux points la première formation relégable, la Sonacos (12e, 6 points).

Hormis la rencontre Mbour PC / Génération Foot prévue samedi, tous les autres matchs se jouent dimanche.

Cette programmation de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) vise à apporter le maximum de soutien au champion en titre, le Jaraaf, qui affronte demain samedi à Dakar l’équipe marocaine de la Renaissance sportive de Berkane pour le match aller des seizièmes de finale de la Coupe CAF.

Les protégés du coach Malick Daf, dont le match contre Niary Tally de cette 10ejournée est reporté, entreront dans les phases de poule de cette compétition africaine s’ils arrivent à sortir vainqueurs de ces deux tours. Un pactole d’une centaine de millions de FCFA est promis par la CAF à chaque club qualifié.

Voici le programme de la 10e journée de la Ligue 1 :

Samedi : Mbour PC / Génération Foot.

Dimanche : Teungueth FC / Casa Sports, Dakar Sacré-Cœur / Ndiambour, Sonacos / Gorée, Douane / Stade de Mbour et Linguère / AS Pikine.

Le classement :

1er Teungueth FC (20 points +9), 2e AS Pikine (17 pts +6), 3e Dakar Sacré-Cœur (16 pts +3), 4e Génération Foot (15 pts +5), 5e Douanes (15 pts +4), 6e Ndiambour (12 pts +1), 7e Jaraaf (11 pts +2), 8e Casa Sports (9 pts), 9e Gorée (8 pts -2), 10e Linguère (8 pts -4), 11e Stade de Mbour (8 pts -5), 12e Niary Tally (6 pts -7), 13e Sonacos (6 pts -7), 14e Mbour PC (5 pts -5).

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée suspend sa grève

Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a suspendu, jeudi soir, son mot d’ordre de grève suite à la signature d’un protocole d’accord en 12 points avec le gouvernement guinéen, a constaté APA dans la capitale guinéenne.Selon l’inspecteur général du travail, Alya Camara, le gouvernement accepte de dégeler les 3 mois de salaire des enseignants qui ont suivi le mot d’ordre de grève enclenchée depuis le 3 octobre dernier, date d’ouverture des classes.

« Il (le gouvernement) entend mettre en place, à compter du lundi 21 janvier 2019, une commission mixte (Gouvernement-SLECG-USTG) en vue de procéder à l’assainissement du fichier des fonctionnaires enseignants. Les économies réalisées après cet assainissement seront affectées sur le salaire de base des enseignants. Les modalités de répartition seront définies en commun accord avec les acteurs concernés », a souligné M. Camara qui représentait le gouvernement à ces négociations.

L’Etat mettra à la disposition de cette commission les ressources nécessaires pour la réalisation de cette opération, a-t-il ajouté.

« Le gouvernement accepte de rétablir à leurs postes les enseignants mutés ou démis de leurs fonctions pour fait de grève et d’engager à la fonction publique 10 homologues en service à l’université de Kindia (ouest) », a encore dit l’inspecteur général du travail.

S’agissant des logements sociaux qui faisaient partie des revendications du SLECG, Alya Camara a indiqué que « le gouvernement a initié un vaste programme de construction de logements sociaux dont la priorité sera donnée aux enseignants ».

Par ailleurs, l’inspecteur général du travail informe que le gouvernement promet de poursuivre le paiement des 40% d’augmentation de salaire accordée aux enseignants ayant fait valoir leurs droits à la retraite au 31 décembre 2017.

Les deux parties se sont entendues sur la mise en place d’un comité mixte de suivi et évaluation dudit accord et d’après Alya Camara nul ne sera désormais sanctionné ou poursuivi pour fait de grève.

Sur les 12 points de l’accord, aucun ne renvoie à la principale revendication du SLECG de porter à 8 000 000 GNF (environ 500 000 FCFA) le salaire de base des enseignants. Toutefois, ils ont accepté de suspendre la grève, tout en s’engageant à organiser des cours de rattrapage à tous les niveaux pour combler le retard accusé depuis le 3 octobre, jour d’ouverture des classes.