Côte d’Ivoire: une organisation de la société civile appelle à la tenue « sans délai » d’un dialogue politique

Le club Union africaine Côte d’Ivoire ( CUA-CI), une organisation de la société civile ivoirienne qui œuvre pour la promotion des droits de l’homme, a appelé jeudi à la tenue « sans délai» d’un dialogue politique dans le pays incluant toutes les parties ivoiriennes ( gouvernement, partis politiques et société civile).« Nous réclamons la tenue sans délai d’un dialogue politique incluant toutes les parties ivoiriennes. Au cours de ce dialogue politique, la question de la Commission électorale indépendante (CEI) devra être sérieusement débattue pour obtenir une institution électorale indépendante, autonome et représentative », rapporte une déclaration de cette organisation transmise à APA.

« Le découpage électoral considéré comme déséquilibré par certains partis politiques devra être revisité. Dans le cas spécifique de la réconciliation nationale qui demeure inachevée laissant les victimes sans suite à leurs requêtes,  un processus de justice transitionnelle devra être institué en vue d’une réforme», a  par ailleurs recommandé le Club Union africaine Côte d’Ivoire.

Auparavant, l’organisation explique que son appel à la tenue d’un dialogue politique est motivé par la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.

 « A ce stade de l’histoire de la Côte d’Ivoire, les défis se présentent en terme de réforme de la CEI, de reprise du dialogue politique et de l’apaisement du climat social et politique afin d’extirper toute germe de violence des débats politiques qui devront de plus en plus rassurer les populations », a analysé le Club Union africaine Côte d’ivoire.

Lancement à Abidjan d’une campagne de sensibilisation sur l’interdiction de fumer dans les lieux publics

Une campagne de sensibilisation couplée sur le décret d’interdiction de fumer dans les publics et dans les transports en commun, d’une part, et sur celui interdisant l’usage du téléphone en situation de conduite d’autre part, a été lancée jeudi à Abidjan, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette opération de sensibilisation initiée par la direction générale du Trésor et de la comptabilité de concert avec  la direction générale de la police et la gendarmerie,  vise à informer les populations sur les dispositions contenues dans ces deux décrets d’interdiction et juguler les manquements aux règles du comportement en société.

Au cours de la cérémonie de lancement, le  directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique, Arthur Ahoussi a souligné à cette occasion, la nécessité de sanctionner les contrevenants à ces deux contraventions, estimant que les amendes participent au financement du budget de l’État.

« En France, les amendes participent au financement du budget de l’État à  environ 50% tandis qu’en Côte d’Ivoire, cette ressource y contribue  seulement pour 1% à peine. En Côte d’Ivoire, sur la période de 2012 à  2016 (5 ans), seule 24 millions de FCFA ont été recouvrés au titre des  amendes forfaitaires», a-t-il déploré.

Poursuivant, le DGA a expliqué qu’il y a une difficulté d’écoulement des carnets de contravention d’une valeur d’environ 1 milliard FCFA en matière d’interdiction de fumer dans les lieux publics et dans les transports en commun.

 «De même, la population marque un non-respect au décret portant interdiction de téléphoner en situation de conduite automobile. Aux agents verbalisateurs, les contrevenants opposent le problème de méconnaissance des textes en la matière », a-t-il ajouté.

Dans le même élan, Anderson Assui, directeur de cabinet du secrétaire  d’État ivoirien chargé du service civique a regretté, à son tour,  une  recrudescence et une persistance des actes d’incivisme en Côte d’Ivoire  depuis quelques années.

« Les valeurs civiques et citoyennes intéressent chacun de nous sans distinction. Je voudrais rappeler que ces valeurs doivent s’imposer à tous comme une obligation ardente », a conseillé le représentant du secrétaire d’État, Siaka Ouattara appelant les uns et les autres à payer leurs contraventions » lorsque nous sommes en infraction ».

Ces campagnes de sensibilisation qui vont débuter dans un premier temps, dans les communes de Marcory ( Sud d’Abidjan), Cocody ( Est d’Abidjan) et Yopougon ( Ouest d’Abidjan) portent sur deux types de contraventions. La première est relative à l’interdiction de  fumer dans les lieux publics et les transports en commun régie par le décret N°2012-980 du 10 octobre 2012.

Quant à la seconde, elle est liée à l’interdiction de l’usage du téléphone portable ou de tout autre moyen de communication en situation de conduite automobile régie par le décret N°2013-711 du18 octobre 2013.

Kagamé invité par le Patronat ivoirien pour présider la CGECI Academy 2019

Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah, a invité jeudi à Abidjan le président rwandais Paul Kagamé à présider la CGECI Academy 2019, une plateforme qui réunit chaque année les chefs d’entreprises ivoiriennes.«Nous serions hautement honorés de pouvoir bénéficier de votre présidence pour ces prochaines journées, permettant à nos secteurs privés de bénéficier de votre leadership et de votre vision du secteur privé africain », a dit M. Ackah, lors d’une rencontre entre le Patronat ivoirien et M. Kagamé.

Le président du Patronat ivoirien a également invité à « titre spécial » leurs collègues du secteur privé rwandais à ces prochaines assises annuelles dénommées CGECI Academy qui réunit chaque année au mois d’octobre plus de 4.000 dirigeants d’entreprises et entrepreneurs ivoiriens et d’autres pays africains.

Avec plus de 2.000 entreprises membres, le Patronat ivoirien cumule plus 14.000 milliards Fcfa (28 milliards de dollars US) de chiffres d’affaires annuels. La Fédération représente plus de 200.000 emplois et contribue à hauteur de plus de 80% aux recettes fiscales de l’Etat. 

La CGECI, organisation patronale de référence du secteur privé ivoirien, est l’interlocuteur principal des pouvoirs publics pour toutes les questions portant sur l’amélioration de l’environnement des affaires,  la compétitivité des entreprises, la promotion des initiatives privées et de l’entrepreneuriat. 

L’organisation fédère 26 groupements et associations professionnelles et des entreprises de tous les secteurs d’activités : agriculture, industrie, technologie de l’information et de la communication, banques, assurances, travaux publics, commerces et services divers.

Le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, présent à cette rencontre, a exprimé l’engagement du gouvernement à accompagner le secteur privé afin de créer des champions nationaux, régionaux et internationaux.

M. Kagamé, qui a entamé mercredi une visite de 48 h à Abidjan, a échangé au premier jour, avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Il a quitté Abidjan, la capitale économique ivoirienne dans l’après-midi.  

Légers gains de compétitivité de l’économie sénégalaise

L’économie sénégalaise a enregistré au terme du mois d’octobre 2018 des gains de compétitivité-prix de 0,5%, en variation mensuelle, selon les données de la direction prévision et des études économiques (DPEE).Selon la DPEE, cette situation est imputable à la dépréciation du franc CFA (monnaie ayant cours légal au Sénégal) par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux (moins 0,8%), dans un contexte de différentiel d’inflation défavorable (plus 0,3%).

Toutefois, face aux pays membres de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) et de la zone euro, la DPEE signale des pertes de compétitivité respectivement estimées à 0,8% et 0,4%, en liaison avec des différentiels d’inflation défavorables.

Comparativement à la même période de 2017, des gains de compétitivité de 2,0% sont relevés au mois d’octobre 2018, à la faveur d’un différentiel d’inflation favorable (moins 3,6%). Le franc CFA s’est, pour sa part, apprécié (plus 1,6%) par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux.

 En moyenne sur les dix (10) premiers mois de l’année, l’économie sénégalaise a, aussi, enregistré des pertes de compétitivité estimées à 0,6%, attribuables à l’appréciation du franc CFA (plus 4,2%). 

 

Plusieurs organisations de la société civile s’engagent dans la lutte contre l’apatridie en Côte d’Ivoire

Une campagne de sensibilisation à la déclaration des naissances visant à lutter contre l’apatridie a été lancée, jeudi à Abidjan, par la Coalition de la société civile contre l’apatridie (CICA) sous le thème « ma nationalité, mes droits », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon Amon Dago du Mouvement ivoirien des Droits humains, (MIDH), Coordonateur de la CICA , « il faut  que les populations sachent qu’il y a des défis, des problèmes des Droits humains » car « les Droits Humains  constituent la mère de tous les Droits ».

Rappelant les objectifs de la Coalition, M Dago , a fait savoir qu’ils  visent à « fédérer les énergies, mutualiser les efforts dans le cadre du plaidoyer stratégique auprès des autorités ».

Le Conseiller Technique du ministre de la Justice,   Paul Koreki , par ailleurs, Point focal de la question de l’apatridie,  saluant cet engagement des acteurs de la société civile  a souligné  que « c’est une lutte qui ne peut se mener de façon solitaire, qui  ne doit laisser personne indifférent ».

La campagne prend en compte l’élargissement de la notion de l’apatridie telle que développé par le projet de protocole à la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples relatif au droit à la nationalité et l’éradication de l’apatridie en Afrique. 

Seront donc prises en compte, les personnes ayant des difficultés de prouver leur nationalité pour défaut de pièces d’identification des ascendants ou de l’intéressé.

Le réseau a été mis en place en 2016 à l’issue d’une conférence ministérielle co-organisée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et l’Organisation internationale pour les migrants (OIM) qui a abouti sur une déclaration qui met en exergue l’action des organisations de la société civile.

Selon le HCR, environ 700 000 personnes sont apatrides ou à risque d’apatridie en Côte d’Ivoire. « L’apatridie reste, cependant, un fléau peu connu du grand public »,  a regretté l’organisation onusienne. 

Le commerce électronique va permettre au Sénégal accroître ses exportations (Officiel)

L’intégration du commerce dans la stratégie de développement et de promotion des exportations de services ainsi que dans la stratégie de développement du commerce électronique devrait permettre au Sénégal « d’accroitre considérablement son offre exportable et de créer davantage de richesses », a déclaré, jeudi à Dakar, le secrétaire général du ministère du Commerce, Makhtar Lakh.« La mise en œuvre de ces stratégies devrait, à termes, nous permettre d’accroitre considérablement notre offre exportable, de créer davantage de richesses et d’emplois, de promouvoir un commerce inclusif, de tirer profit de la dérogation de l’OMC en faveur des services et fournisseurs de services des PMA », a notamment dit le secrétaire général du ministère sénégalais du Commerce, qui présidait un atelier de lancement d’une étude pour préparer le Sénégal à mieux intégrer ces deux « composantes ».

Présentées sous formes de projets, leur élaboration est confiée à deux cabinets nationaux « de renommée internationale », a assuré Makhtar Lakh.

Ils se chargeront chacun, en ce qui le concerne, de l’exécution d’un volet spécifique, à savoir le cabinet Carapaces pour le commerce électronique et le Cabinet ICD pour le commerce des services, explique M. Lakh, conscient des défis qu’il y a pour son pays de « raffermir sa place sur les marchés mondiaux à travers notamment l’atteinte de l’objectif du Plan Sénégal émergent consistant à multiplier par 3 les exportations par tête ».

« Le secteur des services enregistre une croissance annuelle de +5,6 % en moyenne, une valeur ajoutée évaluée à 70,5% en 2015 et 43% de l’emploi », a indiqué le secrétaire général du ministère du Commerce.

« Quant au commerce électronique, on note un développement rapide avec les nouvelles technologies, le développement de la monnaie électronique et la multiplication du dispositif logistique », a-t-il poursuivi, avant de souligner que « selon la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), un volume de 28 millions d’opérations évaluées à 228 milliards de FCFA a été effectué en 2015, grâce à la monnaie électronique ».

Ainsi, le ministère sénégalais du Commerce « place un grand espoir sur cette étude qui a une envergure nationale, ciblant tous les acteurs de tout bord, et toutes les localités », a indiqué son secrétaire général.

Pour sa part, la directrice du Commerce extérieur, Aminata Assome Diatta, a souligné l’inclusion des acteurs du public comme du privé dans le processus d’élaboration de ces deux composantes, tout en espérant que le Sénégal va « tirer tout le potentiel » nécessaire dans l’introduction de ces stratégies.

La police disperse un sit-in de militants antiesclavagistes à Nouakchott

La police mauritanienne a dispersé, jeudi à Nouakchott, un sit-in organisé par des militants antiesclavagistes qui réclament la libération du président de l’Initiative pour la résurgence de l’abolitionnisme (IRA), en détention depuis le 7 août dernier, a constaté APA.Les policiers ont utilisé la force pour déloger les manifestants qui se regroupaient devant le ministère de la Justice, au cœur de Nouakchott.

Le chef d’IRA (une organisation non reconnue par l’Etat), Biram Abeid Dah, avait été arrêté suite à une plainte déposée par un journaliste mauritanien qui l’accuse d’inciter à la haine contre lui dans un enregistrement audio diffusé dans les sites de communication sociale.

Entretemps, M. Dah a été élu député à l’Assemblée nationale au cours du scrutin organisé le 1er septembre.

Les heurts entre la police et les participants au sit-in ont fait des blessés légers qui ont été transportés vers des structures sanitaires.

Le président d’IRA est lauréat du prix des Nations Unies des droits de l’Homme 2013 pour son «combat non violent contre l’esclavage en Mauritanie » puis du Prix des héros contre l’esclavage et la traite des personnes, décerné par le Congrès américain.

L’esclavage a été officiellement aboli en Mauritanie en 1980 avant d’être incriminé et réprimé par la loi en 2007 puis classé « crime contre l’humanité » et qualifié « d’imprescriptible » par une nouvelle loi en 2015.

La BIDC accorde au Bénin un financement 42 milliards f cfa

La Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (BIDC) et le gouvernement du Bénin ont procédé, jeudi à Cotonou, à la signature de deux accords de prêts d’un montant de 42 milliards F CFA.Le premier accord d’un montant de 23,8 milliards F CFA vise à financer 44 projets d’Adduction d’eau villageoise (AEV). Le second, d’une valeur de 18,2 milliards F CFA, est relatif au projet d’alimentation en électricité dans 11 départements pour fournir de l’énergie à 100 localités du Bénin.

Selon Bachir Maman Ifo, le président de la BIDC, cet acte confirme « la qualité de la coopération » entre le Bénin et son institution en ce sens que les projets visés s’inscrivent dans les actions du gouvernement pour améliorer les conditions de vie de la population rurale.

De son côté, Romuald Wadagni, le ministre béninois de l’Economie et des Finances a expliqué que « ces accords témoignent du crédit dont le Bénin bénéficie de la part de la BIDC », avant de préciser que son pays mettra tout en œuvre pour que les projets soient concrétisés.

Pour ce faire, il a souligné que toutes les mesures seront prises pour que, dans un délai d’un an, une délégation de la BIDC revienne à Cotonou pour inaugurer les infrastructures et s’apercevoir ainsi de leur impact sur la population ciblée.

Législatives togolaises : « Tout se déroule normalement », selon la CENI

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodjona Kadanga a indiqué, jeudi à la mi-journée, que « tout se déroule normalement » dans le cadre des élections législatives 2018.« Le vote général a commencé depuis 7 heures sur toute l’étendue du territoire national, y compris le Moyen-Mono où nous avions eu des soucis dû à un incendie involontaire hier », a déclaré M. Kandaga à la télévision publique.

« Tout le matériel a été reconstitué et les électeurs, depuis 7h, ont pris d’assaut les bureaux de votre dans lesquels ils sont inscrits. De notre constat, tout se déroule normalement. Il n’y a pas de problème particulier. Il y a foule », a ajouté le président de la CENI.

Il a tenu à rassurer « encore une fois les populations en âge de voter, celles inscrites sur les différentes listes qu’elles ont jusqu’à 16 h pour accomplir leur devoir civique ».

A noter que des incidents, quoique mineurs, sont signalés par endroit depuis le début de vote.

A Kpalimé par exemple, ville située à 120 km au nord-ouest de Lomé, les listes électorales et quelques matériels de la CENI ont été incendiés par des populations qui tentent d’empêcher le vote. Même à Lomé, des pneus ont été brûlés par des groupes de jeunes, malgré le calme précaire qui y prévaut.

Lancement au Sénégal d’une plateforme des ODD relevant de l’environnement

La plateforme des Objectifs de développement durable (ODD) relevant du secteur de l’environnement a été lancée, jeudi à Dakar, par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), a constaté APA.« L’objectif général de cette plateforme est de regrouper toutes les parties prenantes actives dans le secteur de l’environnement et du développement durable dans un cadre permettant d’assurer un meilleur suivi des ODD relevant de ce secteur transversal », a expliqué Dr Ibrahima Athie, directeur de recherche de l’Ipar.

Selon lui, ladite plateforme permettra, entre autres, de faire l’état des lieux sur la prise en charge et le suivi des ODD du secteur de l’environnement et du développement durable et de définir la mission de la plateforme dans le suivi de la mise en œuvre des ODD du secteur de l’environnement et les modalités de fonctionnement et d’identifier les rôles et responsabilités des différentes parties prenantes et les mécanismes d’échange entre celles-ci.

« Ses différents membres vont échanger sur les modalités de suivi concertée des ODD liés à l’environnement et au développement durable », a dit Dr Athie.

Présidant l’atelier de lancement de la plateforme des Objectifs de développement durable (ODD), Amadou Lamine Guissé, secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a rappelé qu’à la suite des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) qui ont concerné la période allant de 2000 à 2015, la Communauté internationale a adopté en septembre 2015, les Objectifs de développement durable (ODD) qui devront guider l’agenda de développement au cours des quinze prochaines années.

« Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 définit les 17 Objectifs de développement durable qu’il faudra atteindre pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité. Suivant une approche inclusive, les Gouvernements, le Secteur privé, la Société civile et les citoyens de ces pays devront, à cet effet, travailler ensemble pour relever le défi de leur mise en œuvre », a dit M. Guissé.

Selon lui, avec la nécessité de rendre compte des progrès accomplis dans la mise en œuvre, le Sénégal s’est inscrit dans une logique de renseigner, secteur par secteur, les indicateurs associés aux ODD, pour avoir une appréciation de leur situation de référence et de leur niveau de mise en œuvre aux niveaux national et local.

Sénégal : près de 200 millions f cfa pour la prise en charge des malades du cancer

La Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA) a collecté, à l’occasion de son téléthon organisé le 11 mai dernier, la somme de 198.808.572 FCFA destinée à la prise en charge des malades du cancer, a annoncé, jeudi à Dakar, la vice-présidente de cette organisation, Dr Sokhna Diagne Ndiaye.« A ce jour du 20 décembre 2018, 166.350.030 F CFA ont été alloués à la prise en charge de 352 malades en cours de traitement », a informé Dr Ndiaye, chargée par ailleurs du fundraising de la LISCA.

Elle précise par ailleurs qu’il y a beaucoup de promesses de dons d’un montant d’environ 30 millions de F CFA que son institution n’a pas encore reçu.

Dr Sokhna Diagne Ndiaye s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse axée sur le bilan du « Téléthon cancer Solidarité » organisé le 11 mai dernier « pour aider les malades démunis atteints de cancer ».

Ainsi sur les 352 personnes prises en charges, près de la moitié, soit 164 personnes, souffraient du cancer du sein.

Cette pathologie est suivie par le cancer du col de l’utérus avec 75 cas, le cancer de l’ORL et de l’œsophage avec 42 cas, 22 cas pour la cavité buccale, 20 cas pour l’ovaire, 9 cas pour le rectum, 8 cas pour le cancer de l’estomac et 26 cas répertoriés pour les autres types de cancer, a expliqué Dr Sokhna Diagne Ndiaye.

S’agissant de la répartition par indication, Dr Ndiaye a souligné que les bilans, radios et analyses représentent 15% de la prise en charge là où la chimiothérapie représente 41%, la chirurgie 21% et la radiothérapie 23%.

Quant à la répartition par tranche d’âges, la vice-présidente de la LISCA a indiqué que les personnes âgées entre 40 et 50 ans font le tiers des personnes prises en charge, soit 108 malades sur les 352. En revanche, la répartition par sexe balance largement en faveur des dames avec 294 cas féminins contre 58 chez les hommes.

Pour sa part, la directrice générale de la LISCA, Fatma Guénoune, a signalé que son institution ne donne pas de l’argent aux malades mais se charge, à leur décharge, du paiement des factures adressées aux patients.

Par ailleurs, Mme Guénoune a souligné que plusieurs malades démunis venus de pays de la sous-région, notamment de la Guinée et de la Guinée-Bissau, sont également pris en charge par la LISCA dans les mêmes conditions que les patients sénégalais.

En outre, la conférence de presse de la LISCA a été l’occasion de faire le bilan des activités de l’institution sur les cinq dernières années (2013-2018). Et à ce propos, la LISCA se glorifie de plusieurs réalisations, notamment la réhabilitation de plusieurs salles de soin, la formation de plus d’un millier de sages-femmes dans les techniques de dépistages du cancer et dans le domaine de la sensibilisation.

La Côte d’Ivoire affiche un taux de commerce intra-africain de 34% dont 25% avec la CEDEAO

La Côte d’Ivoire affiche un taux de commerce intra-africain de 34% dont 25% avec la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a indiqué jeudi à Abidjan le ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.« La Côte d’Ivoire a un taux de commerce intra-africain de 34% dont 25% avec la CEDEAO », a dit M. Diarrassouba, au siège du Patronat ivoirien, lors d’un panel de haut niveau, en présence du président du Rwanda, Paul Kagamé, qui effectue une visite de 48h à Abidjan.

Pour lui, dupliquer cela à l’échelle continentale est une opportunité pour le secteur privé. M. Diarrassouba s’exprimait sur les enjeux de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF), créée le 21 mars 2018 sous le mandat de Kagamé, président en exercice de l’Union africaine.  

Il a invité le secteur privé à « adhérer à la dynamique qui est en train de se mettre en place », parce qu’il aura l’avantage d’avoir un marché de 55 pays que constitue le continent africain avec 1,2 milliard de consommateurs et un potentiel de 800 millions de personnes de classe moyenne.

Cela, ajoutera-t-il, offrira des opportunités et un afflux d’Investissements directs étrangers (IDE) de différents pays, un transfert de technologies vers les États africains, et un accès à de nouveaux marchés. En Afrique de l’Ouest, les entrepreneurs pourront bénéficier d’un marché de plus de 300 millions de personnes que représente la CEDEAO.  

« Aujourd’hui, nous avons 49 pays déjà signataires de cet accord et hier, la Mauritanie et le Congo Brazza l’ont ratifié au Parlement. Nous avons (actuellement) 15 pays africains dont la Côte d’Ivoire qui ont ratifié cet accord sur la ZLECAF », a-t-il poursuivi.  

Il y a une semaine, au Caire, en Égypte, où avec le secteur privé, Afreximbank, en liaison avec l’UA a lancé la première fois un think thank africain du commerce, ce qui exprime l’engagement des dirigeants à permettre aux entrepreneurs de pouvoir compétir sur des projets structurants à l’échelle mondiale.    

La création de la ZLECAF est un instrument d’intégration. Selon M. Diarrassouba, sa vision cadre avec les ambitions des dirigeants ivoiriens qui envisagent d’ici à 2040 de faire la Côte d’Ivoire un pays industriel, ouvert sur le monde. Et ce, à travers la transformation de l’économie par l’industrialisation.

La Côte d’Ivoire est l’un des premiers pays signataires de l’accord de la ZLECAF. Ce marché permettra d’attirer des investisseurs dans le pays, de créer de l’emploi et de la richesse. Il constitue par ailleurs un facteur de renforcement de l’intégration et de la coopération internationale.

En visite à Abidjan, Kagamé prône la résolution des problèmes de l’Afrique via ses valeurs

En visite de 48 heures à Abidjan, Paul Kagamé, président en exercice de l’Union africaine (UA), a appelé jeudi les dirigeants du continent à faire face aux défis auxquels ils sont confrontés via leurs valeurs et leurs cultures, lors d’une rencontre avec le Patronat ivoirien.Le Rwanda, classé 29è dans le Doing business de la Banque mondiale (BM) a « décidé de trouver des solutions à ses défis avec ses valeurs », a dit M. Kagamé, qui exhorte ses paires à aller chercher les solutions dans leurs valeurs internes pour favoriser la cohésion sociale et le développement.

Devant un parterre de personnalités, à la Maison de l’entreprise à Abidjan, siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci, Patronat ivoirien), il a fait observer que depuis 50 ans « beaucoup de pays africains sont restés au même niveau » par rapport à ceux de l’Asie.

Selon lui, « quelque chose ne va pas et on doit se poser des questions ». Il faut « essayer une autre solution » à partir des valeurs internes pour bâtir le développement de l’Afrique, qui ne peut compter sur l’Europe pour émerger.

« Si l’Afrique reste un fardeau pour l’Europe » et qu’il devient « trop lourd » en termes d’assistance au développement, elle pourrait « jeter par terre » le continent, a-t-il dit sans ambages, soutenant que les pays doivent copier les standards qui militent en leur évolution.  

Pour atteindre des niveaux remarquables d’industrialisation, il faut de la détermination et de l’énergie, tant sur le plan collectif que personnel, pour transformer la situation de la communauté en refusant d’accepter la pauvreté et la misère, a-t-il poursuivi.

Le président rwandais a appelé les intellectuels africains qui sont allés dans les pays développés, à utiliser leurs connaissances pour « transformer » leur pays et le visage du continent, avant d’ajouter : « j’essaie de donner mon corps et mon âme pour prouver que l’Afrique peut faire la différence ».

Concernant la corruption, il a fait savoir que c’est un mal qui gangrène tous les pays. Il a indiqué que dans son pays, son patrimoine est connu de tous. En outre, toutes les autorités, entre autres, les ministres, le général et même le président sont soumis à la rigueur de la loi.

Sur le plan du climat des affaires, le Rwanda où il fallait autrefois 90 jours pour créer une entreprise, aujourd’hui, les opérateurs économiques ont la possibilité de créer leur entreprise en 6 heures. Le pays, grâce à ces efforts, enregistre une croissance moyenne de 3,2%.

Pour sa part, le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, présent à cette rencontre d’échanges entre M. Kagamé et les chefs d’entreprises, a insisté sur la « qualité du capital humain », un facteur déterminant pour faire bouger l’Afrique.

M. Kagamé, qui a entamé mercredi une visite de 48 h à Abidjan, a échangé au premier jour, avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Il a quitté Abidjan dans l’après-midi. 

Législatives togolaises: début du dépouillement des bulletins de vote

Le dépouillement des bulletins de vote des législatives togolaises tenues, ce jeudi 20 décembre 2018, a déjà commencé dans plusieurs centres de vote de Lomé, a constaté APA.Plus de 3 millions d’électeurs étaient appelés au vote pour le compte des élections législatives pour élire, au total, 91 députés sur les 856 candidatures réceptionnées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Débuté dès 7h GMT, le scrutin a pris fin dans plusieurs centres visités par APA. À la mi-journée, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodjona Kadanga, avait indiqué  que « tout se déroule normalement ».

« Les élections d’aujourd’hui constituent un coup pour rien. Les Togolais ont montré aujourd’hui qu’ils sont souverains », avait déclaré pour sa part la coordinatrice de l’opposition sur une radio locale, commentant la faible mobilisation des populations.

« Les Togolais ont préféré la guerre froide. Ils ont choisi de résister en restant chez eux. Le régime doit comprendre que le vote de ce jour est une erreur », avait-elle ajouté.

Selon la loi électorale, la CENI a six jours donner les résultats provisoires à valider par la Cour constitutionnelle dans huit jours au plus tard. 

 

Côte d’Ivoire : les médias invités à se conformer à la nouvelle loi sur la presse avant le 02 mars 2019

L’Autorité nationale de la presse (ANP) a invité, mercredi, les médias numériques et imprimés du pays à se conformer à la nouvelle loi du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la presse avant le 02 mars 2019, rapporte un communiqué de cet organe officiel de régulation de la presse imprimée et numérique en Côte d’Ivoire transmis à APA.« L’ANP rappelle à l’ensemble des organes de presse imprimée et numérique, qu’en application de l’article 105 de la loi N°2017-867 du 27 décembre 2017, portant régime juridique de la presse, les journaux, écrits périodiques et productions d’informations numériques existants disposent d’un délai de 12 mois à compter de son entrée en vigueur pour se conformer aux exigences y contenues», indique le communiqué.

« Le délai de 12 mois venant à expiration le 02 mars 2019, l’ANP invite l’ensemble des organes de presse imprimée et numérique à se conformer aux textes en vigueur », ajoute le texte signé par  Raphaël Lapké,  le président de cette institution.

 Rappelant les dispositions contenues dans cette nouvelle loi, M. Lapké, a entre autres, fait savoir, que les organes de presse imprimée et numérique doivent notamment, s’attacher les services d’un directeur de publication, journaliste professionnel et totalisant une expérience professionnelle d’au moins 10 ans et satisfaire de façon générale, à toutes les obligations qui leur incombent.

 S’agissant de la presse numérique, a précisé le communiqué, elle devra,  outre la disposition sus-citée, procéder à la constitution légale des entreprises éditrices de leurs titres et accomplir les formalités de déclaration de publication auprès des parquets des lieux de situation de leurs sièges sociaux.

L’ex-Conseil national de la presse (CNP), devnu ANP a principalement pour objectif de réguler  la presse imprimée et numérique en Côte d’Ivoire. Elle œuvre également à l’émergence d’une presse professionnelle et indépendante.

La Mauritanie et le Sénégal signent une convention de location de bateaux de pêche artisanale

La Mauritanie et le Sénégal ont signé, mercredi à Nouakchott, une convention de location de bateaux de pêche artisanale, a constaté APA.Cette convention prévoit notamment la location par des opérateurs mauritaniens de pirogues sénégalaises et de leurs équipages.

Elle a été paraphée par le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime, Yahya Ould Abdedayem, et son homologue du Sénégal, Oumar Guèye.

Cette signature vient couronner le travail d’un groupe d’experts conjoints dans le but de dynamiser l’accord de pêche signé entre la Mauritanie et le Sénégal en juillet dernier, a souligné Ould Abdedayem.

Il a ajouté que le nouvel accord permettra d’améliorer les conditions de vie des populations dans les deux pays, de faciliter aux pêcheurs sénégalais l’accès aux eaux territoriales mauritaniennes et aux hommes d’affaires mauritaniens de traiter avec les pêcheurs sénégalais.

De son côté, M. Guèye a considéré que l’accord en question reflète la profondeur des relations historiques liant la Mauritanie et le Sénégal.

Côte d’Ivoire: 6 membres d’un redoutable gang dans les mailles de la police

Six membres d’un redoutable gang ayant opéré plusieurs attaques à mains armées ces deux derniers mois dont l’attaque d’une bijouterie à Cocody (Est d’Abidjan) et de nombreuses grandes surfaces, ont été interpellés par la police et présentés à la presse, mercredi, dans la cour de la Direction de la police criminelle (DPC).Beau coup de filet pour la police, notamment, les éléments de la police criminelle qui ont mis hors d’état de nuire six membres d’un dangereux gang auteur des attaques à mains armées des grands magasins de la capitale économique ivoirienne.

Selon le Commissaire Raymond Elloh Wodjé, directeur de la Police Criminelle, suite à des investigations menées par ses éléments après l’attaque, le 22 novembre 2018, de la bijouterie Asseke Oro sise à Cocody St-Jean, les fins limiers de la police criminelle ont localisé un membre du gang à Korhogo (670 Km au Nord).

Il s’agit de Djè Konan Aristide (23 ans, Ivoirien) un des bandits ayant pris une part active au vol à main armée dans la bijouterie. Interrogé, le malfrat passe à table et « cite les membres de son gang et les différents complices », précise le directeur général de la DPC.

« Une perquisition à son domicile a permis de saisir plusieurs bijoux et la somme de 3.380 .000 FCFA. Suite à ses informations et sous sa conduite, le nommé Traoré Oumar, 39 ans, de nationalité ivoirienne, membre du gang, a été interpellé à son tour avec en sa possession les 3 pistolets automatiques ayant servi au braquage de la bijouterie et plusieurs munitions», relate le Commissaire Elloh.

Un autre membre du gang, Diaby Sékou Mohamed, frère du chef de gang et complice de ce dernier (Diaby Mamadou qui court encore) a été interpellé à Samatiguila (au Nord) où il s’était réfugié après l’attaque de la bijouterie et Moustapha Oucha, le bijoutier de nationalité nigérienne chez qui les scélérats sont allés fondre la majorité des bijoux volés.

Ce gang, ajoute M. Elloh, a, à son actif « plusieurs vols à main armée et leurs cibles principales sont les magasins King Cash et CDCI. Les bandits, selon l’autorité policière, ont reconnu avoir commis un vol à main armée au préjudice d’un acheteur de produits à Soubré (Sud-ouest) et attaqué un domicile à Yopougon Azito.

Le 22 novembre, à la mi-journée, trois individus armés de pistolets se sont introduits à la bijouterie Asseke Oro où sous la menace de leurs armes, ils ont maitrisé le perspnnel avant d’emporter des bijoux de valeur estimés à plus de 100 millions FCFA ainsi que la somme de 4 millions en espèces.

Recensement de près de 800 éléments du patrimoine culturel immatériel ivoirien

Quelque 800 éléments du patrimoine culturel immatériel ivoirien ont été recensés en Côte d’Ivoire au terme d’un inventaire qui a coûté 260 millions FCFA, a indiqué mercredi à Abidjan, Maurice Kouakou Bandaman, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie.« 800 éléments ont été recensés au terme de l’inventaire du patrimoine culturel immatériel sur l’ensemble du territoire. Cet inventaire a coûté 260 millions FCFA et a été financé par l’UNESCO (150 millions FCFA) et par l’État de Côte d’Ivoire ( 110 millions FCFA) », a révélé M. Bandaman qui animait une conférence publique sur la question de la préservation du patrimoine culturel national et la restitution des biens culturels de la Côte d’Ivoire à l’extérieur.

 « Nous avons formé 500 personnes qui seront outillées  pour continuer ce travail de recensement des éléments culturels sur le terrain. C’est une première phase qui devrait être approfondie dans chaque région», a-t-il ajouté, soulignant l’intérêt de cette opération pour le pays.

Selon le ministre Bandaman,  ces éléments culturels ont un impact important sur la vie sociale et économique de la Côte d’Ivoire.  « Nous avons un savoir-faire important qui se perd. Ce sont des milliers de milliards de FCFA qui échappent à l’Afrique avec la perte de ces éléments culturels », a regretté le ministre de la Culture et de la Francophonie.

 Parlant du processus de restitution des biens culturels de la Côte d’Ivoire à l’extérieur qui a constitué le deuxième point à l’ordre du jour de sa communication, M. Bandaman a fait savoir  que ce sont au total entre 15 000 et 20 000 objets d’art ivoiriens estimés à une valeur de 6000 milliards FCFA qui sont détenus en occident.

« Dans les musées et galeries françaises, il y a environ 90 000 pièces d’origine africaine dont au moins 10% viennent de la Côte d’Ivoire», a-t-il poursuivi, précisant que « nous avons adressé aux autorités françaises, une liste de 148 objets d’art à nous restituer».

 Il a par ailleurs assuré que la Côte d’Ivoire est « bien engagée » dans le processus de retour de ces biens culturels avec un plan à plusieurs axes. Dans la foulée, le ministre de la culture a annoncé la construction de plusieurs infrastructures culturelles dans le pays dont  12 centres culturels intégrés avec en leur sein des musées et un «musée futuriste» à Abidjan.

« Nous nous réjouissons de la décision du président français Emmanuel Macron de restituer à l’Afrique ses biens culturels », a conclu M. Bandaman, saluant la « collaboration diplomatique et non conflictuelle» avec les autorités françaises.

En novembre 2017, le président français Emmanuel Macron annonçait à Ouagadougou au Burkina Faso, sa volonté de restituer au pays africains, qui feraient la demande, leurs objets d’art détenus en France.

Bassam: Marche des populations pour appeler Ezaley à « accepter les résultats de la CEI dans la dignité »

Vêtus de t-shirts blancs, des centaines de populations de Grand-Bassam, cité balnéaire au Sud-Est d’Abidjan, ont observé mercredi une « marche pacifique » assortie de danse guerrière, pour appeler le maire sortant, Philippe Ezaley, à « accepter dans la dignité » les résultats des élections municipales partielles de dimanche.Du Rond-point de la ville à la préfecture, des hommes, des femmes et jeunes, en grand nombre parmi lesquels des personnes âgées, ont battu le pavé pour demander à M. Ezaley de « reconnaître et accepter les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) dans la dignité et l’honneur ».

Dans une motion lue par Massatchè Doumbia, un acteur de la société et l’un des organisateurs de cette marche, les populations ont interpellé le maire sortant afin de comprendre qu’elles «n’accepteront plus une autre reprise des municipales 2018 à Grand-Bassam ».

En moins de deux mois, dira-t-il, c’est à la deuxième élection municipale qui se tient dans cette ville historique, première capitale coloniale et patrimoine mondial de l‘Unesco. Pour lui, ces scrutins ont causé «  trop de dommages » et cela ne saurait perdurer.

M. Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci,  ex-allié au pouvoir), a dénoncé des destructions d’urnes et des  incidents ayant privé dans ses fiefs 6 577 électeurs inscrits sur le  listing électoral. Et ce, du fait que la CEI a pris en compte 35 474  inscrits des zones non violentées.

« Nous exigeons au maire sortant, Georges Philippe Ezaley, de confirmer qu’il est le principal instigateur de l’envoi des loubards ayant cassé les urnes des lieux de vote du Collège moderne, de Bassam 1 et 2 », a-t-il dit, sous des salves d’applaudissements.  

Il devrait en outre « savoir qu’il a commandité le bourrage des urnes des centres du FDFP et Petit Paris à travers certains agents véreux de la CEI pris en flagrant délit», a lancé M. Doumbia, qui invite M. Ezaley à « cesser toute action visant à mettre en mal la cohésion sociale et la paix à Grand-Bassam ».

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Maurice Kakou Guikahué, a appelé mardi, lors d’une conférence de presse à la reprise du scrutin dans les zones où les populations n’ont pas eu droit au vote, en raison du saccage des urnes et des incidents dans 15 bureaux de vote.

M. Ezaley avait comme principal adversaire, Jean-Louis Moulot, candidat  du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix  (Rhdp), la coalition au pouvoir, déclaré vainqueur par la CEI avec 8 319  voix contre 7 327 voix pour Philippe Ezaley, soit une différence de 992  voix.

« Nous ne voulons plus qu’on vole la victoire » de M. Moulot par le truchement « des amis de Ezaley» à la Cour suprême, selon Yacouba Camara, l’un des manifestants vêtu de boubou blanc, qui souhaite que le maire sortant, qu’il qualifie de « mauvais perdant quitte la mairie».

Plusieurs habitants, le visage badigeonné de caolin, ont arboré des t-shirts à l’effigie de Jean-Louis Moulot, qui veut axer ses actions, une fois à la tête de la cité, sur le développement de Grand-Bassam, et valoriser le potentiel de la ville.   

La Chambre administrative de la Cour suprême a ordonné en novembre la reprise des élections du 13 octobre 2018 dans deux régions et six communes. Les élections locales partielles ont ainsi eu lieu le dimanche 16 décembre dernier. Le Rhdp a raflé trois communes sur six et une région sur deux. 

Togo : la circulation interurbaine interdite le jour des législatives

Dans un communiqué publié mercredi, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehane a annoncé l’interdiction de la circulation interurbaine à tous les véhicules affectés au transport public et privé ce jeudi 20 décembre 2018, jour du vote pour les législatives.« La circulation interurbaine sera interdite pendant le scrutin à tous les véhicules affectés au transport public et privé », lit-on dans le communiqué dans lequel le ministre « compte sur la bonne compréhension et le civisme de tous pour l’application des présentes dispositions ».

Il exempte de ces dispositions « les véhicules utilitaires des services de santé et de secours d’urgence, de ceux des forces de défense et de sécurité, des véhicules des personnels diplomatiques et consulaires, des organisations internationales, des membres de la Commission électorale nationalité indépendante (CENI) et de ses démembrement ainsi que des observateurs et journalistes dument accrédités pour ces élections ».

Par ailleurs, indiquent la même source, « les débits de boisson, restaurants et autres lieux de jouissance seront fermées au public le jour du scrutin de 6h à 18h ».

Le corps électoral togolais est convoqué le jeudi 20 décembre 2018 pour les élections législatives. Boycottant ces joutes électorales, l’opposition radicale a appelé les populations à rester chez elles.

Maroc : vers le lancement d’un projet sur des arbres fruitiers pour autonomiser les femmes

L’association humanitaire française ‘’Sona » va lancer d’ici « quelques temps » au Maroc un projet de plantations d’arbres fruitiers destiné à des femmes, dans le but de les aider à être « plus indépendantes financièrement », a déclaré son président, le Sénégalais Youssouf Ba.« Dans quelques temps, je reviendrai au Maroc pour un projet au niveau de l’écologie. Ce que l’on compte faire, c’est planter des arbres fruitiers et de les confier à une coopérative de femmes pour qu’elles puissent les entretenir et obtenir des fruits, et d’être un peu plus indépendantes financièrement », a affirmé M. Ba à APA, interrogé en marge du forum sur l’intelligence artificielle (IA) en Afrique, tenu dans la ville marocaine de Marrakech du 12 au 13 décembre dernier.

Au cours de ce forum, Youssouf Ba, par ailleurs consultant en informatique, a particulièrement axé ses interventions sur le projet de « l’intelligence artificielle en offline dans les zones rurales ».

Ainsi, a-t-il précisé, son association s’active à travers le monde sur deux principaux thématiques, à savoir le développement durable, avec « pas mal de projets liés à l’écologie », et l’éducation.

Dans ce domaine notamment, Sona fait en sorte que « la construction d’écoles (soit) de façon traditionnelle avec de l’argile et de la terre cuite pour conserver le savoir (-faire) local », a indiqué Youssouf Ba.

« Une fois ces écoles construites », a-t-il poursuivi, l’association Sona « apporte la technologie ».

Toutefois, Sona n’a « pas pour ambition d’apporter complétement l’intelligence artificielle en offline dans cette zone, parce que celle-ci est très lourde en termes de puissance de calcul », a précisé M. Ba, rappelant par ailleurs que l’une de leurs missions dans ce domaine est de permettre aux populations qui  vivent dans les zones reculées « d’avoir accès non seulement à la technologie numérique et aux bénéfices de l’intelligence artificielle ».

En outre, Youssouf Ba a souligné que son « association a creusé un puits dans un village au Fouta », au nord du Sénégal.

« Pourquoi un puits ? On s’est rendu compte que si on construisait une école d’abord les gens auraient un problème plus important qui est celui de la sécurité alimentaire et de l’eau. On s’est dit si on apportait l’eau d’abord, les populations pourront se concentrer sur d’autres choses », a expliqué le président de Sona, également notant l’arrivée « d’autres projets (…) comme la construction d’une école au Cambodge ».

Dakar et Nouakchott peuvent former un pôle de pêche en Afrique de l’Ouest (ministre)

Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime du Sénégal, Oumar Guèye a déclaré, mercredi à Nouakchott, que son pays et la Mauritanie peuvent former un pôle de pêche en Afrique de l’Ouest au vu de leurs potentiels énormes dans ce secteur.« Les deux chefs d’Etat des deux pays sont tout à fait conscients de l’importance de la coopération et du rôle la pêche dans leur économie respective », a ajouté M. Gueye lors d’une visite au Port de Tanit dédié à la pêche artisanale et côtière, à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Nouakchott.

 

Le ministre sénégalais a mis en avant le rôle que pourrait jouer ce port dans le développement de l’exploitation de la richesse halieutique en Mauritanie.

 

Accompagné de son homologue mauritanien, Yahya Ould Abdedayem, le ministre Guèye a visité les installations du Port de Tanit, notamment les quais, la fabrique de glace et la station de dessalement de l’eau de mer.

 

Ce port dispose aussi d’une cité pour l’hébergement des pêcheurs artisanaux, avec des réseaux d’eau et d’assainissement et une centrale de production d’électricité d’une capacité de 3.000 KW.

 

Il a une capacité permettant l’accostage de 400 pirogues de petite et moyenne taille.

 

La pêche artisanale en Mauritanie implique plus de 6.600 pirogues et offre environ 46.600 emplois directs, représentant ainsi plus que 85% des effectifs du secteur de la pêche dans sa globalité.

 

Elle offre, en plus de cela, plus que 250.000 emplois indirects dans les métiers en amont et en aval de la filière du poisson et donne lieu à une production embarquée d’environ 300.000 tonnes par an, soit 37,5% de la production totale du pays en poissons.

 

Guinée-Bissau : +30% des enfants victimes de malnutrition chronique (ministre)

Le ministre de la Présidence du Conseil des ministres et des Affaires parlementaires de la Guinée-Bissau, Agnelo Augusto Regala, a déclaré mercredi que la balance des consultations gratuites révélait une « prévalence nationale de la malnutrition chronique supérieure à 30% chez les enfants âgés de 6 à 13 ans ».S’exprimant lors de la deuxième édition de la Journée nationale de la nutrition, placée sous le thème « Engagement à améliorer la nutrition pour tous », M. Regala a indiqué que la région d’Oio comptait 44% d’enfants dans cette situation.

Bafatá est à 40%, Screen 38%, Gabú 37%, tandis que Tombali est à un taux de 33% de malnutrition chronique touchant les enfants, a ajouté le ministre.

Par ailleurs, Agnelo Augusto Regala a souligné la volonté politique et l’engagement du gouvernement bissau-guinéen dans le but d’éradiquer la malnutrition chronique et d’améliorer le système nutritionnel. Cela est matérialisé, selon lui, par le choix du 18 décembre, approuvé le 6 septembre dernier, comme la Journée nationale de la nutrition.

Agnelo Regala a également demandé aux médias de son pays de s’engager dans une campagne de sensibilisation et de diffusion sur l’importance d’une alimentation saine et adéquate, ainsi que sur la promotion d’un patrimoine alimentaire riche avec un potentiel énorme.

Pour sa part, le président du Parlement des enfants, Junior Sebastião Tambá, a fait état de ses craintes sur le « manque d’appréciation des produits nationaux », causé par la situation nutritionnelle du pays.

M. Tamba s’est indigné ainsi face à ce qu’il considère comme une « mauvaise inspection » des produits alimentaires marqués par l’absence d’une conservation adéquate.

En revanche, le directeur du Service national de nutrition, Ivone Menezes, a déploré les difficultés rencontrées par son service qui « dépend des partenaires, mais malheureusement, à ce jour, beaucoup ont fermé leurs portes ».

« Le pays dispose d’une politique et d’un plan stratégique pour la nutrition et la survie de l’enfant qui n’ont pas encore été approuvés », a-t-il souligné.

Par ailleurs, il a noté que la non application de la loi sur l’allaitement maternel aggrave la situation nutritionnelle des enfants en Guinée-Bissau où « de nombreuses mères donnent des laits en conserve à leurs bébés qui leur causent la diarrhée ».

 

Arrivée à Abidjan du président rwandais Paul Kagamé pour une visite officielle de 48h

Le Président rwandais Paul Kagamé, par ailleurs Président en exercice de l’Union africaine (UA) est arrivé, mercredi à Abidjan, où il entame une visite officielle de 48 heures dans le pays, a constaté, APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.M. Kagamé a été accueilli à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par son homologue ivoirien Alassane Ouattara qui avait à ses côtés plusieurs présidents d’institution et des membres du gouvernement.

Au programme de ce séjour en terre ivoirienne,  figure  une rencontre avec le patronat ivoirien, une visite à l’hôpital mère-enfant de Bingerville (banlieue Est d’Abidjan)  fondé par la Fondation Children Of Africa de la première dame ivoirienne, Dominique Ouattara.

Auparavant, le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagamé aura un entretien avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara,  suivi de la signature de plusieurs accords bilatéraux entre les deux pays.

Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara avait effectué en avril dernier, une visite au Rwanda, pays de l’Afrique de l’Est qui avait connu un génocide.

A cette occasion, M. Ouattara s’était rendu au Mémorial du génocide rwandais de Kigali (capitale), érigé en la mémoire des victimes de la tragédie rwandaise de 1994. Ce local accueille en son sein, les restes de plus de 250.000 personnes tuées pendant cette crise.

La ministre Mariatou Koné installée dans ses fonctions de maire de Boundiali

Le conseil municipal de Boundiali (679 km au Nord) issu des élections couplées du 13 octobre s’est réuni, mercredi, pour élire la ministre Maiatou Koné à la tête de la municipalité, rapporte une note d’information.Elue à 100% des conseils municipaux (31 voix sur 31 votants), Pr Mariatou Koné, ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, est la première femme maire de la commune de Boundiali.

Au terme de son élection, Pr Mariatou Koné a appelé « les filles et fils de Boundiali à la cohésion et à l’union pour le développement durable de la commune ».

La cérémonie d’installation a été présidée par le préfet de la région de la Bagoué, préfet du département de Boundiali, Georges Gombaguy Gueu.

Dakar et Bamako invitées à un « diagnostic complet » de leur coopération douanière

Le Directeur général des Douanes du Mali, Mahamat Doucara a invité, mercredi à Dakar, à un « diagnostic complet » de la coopération douanière entre son pays et le Sénégal afin de permettre à celle-ci d’être à la hauteur des attentes des gouvernements des deux pays et des usagers du corridor Dakar-Bamako.« Nous devons en particulier innover, développer et adapter nos outils et nos procédures afin, d’une part, de fluidifier le trafic des marchandises et d’autre part, de sécuriser la chaine logistique », a notamment suggéré M. Doucara, qui s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de clôture de la 10ème rencontre bilatérale entre les administrations des Douanes du Sénégal et du Mali.

Dans ce même ordre d’idées, le DG des Douanes maliennes a souligné que la mise en œuvre de l’interconnexion des systèmes informatiques des deux administrations douanières, l’adoption d’un document unique de transit ainsi qu’une gestion concertée des frontières « paraissent indispensable à la viabilité et à la compétitivité du corridor ».

Ouverts le 17 décembre dernier, les travaux des experts maliens et sénégalais ont abordé des questions « cruciales et névralgiques » tournant notamment autour de la facilitation de la circulation des marchandises en transit au Sénégal et destinées au Mali, et de l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers…

S’exprimant lors de cette cérémonie, le directeur de cabinet du ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Alhousseynou Diallo a invité les deux administrations douanières à plus de « solidarité et de complémentarité » pour mieux servir les intérêts des populations.

Près de 400 milliards f cfa de financement approuvés par la BOAD en 2018 (Président)

La Banque ouest africaine de développement (BOAD) a approuvé, depuis le début de l’année 2018, des financements de l’ordre de près de 400 milliards f cfa, a annoncé mercredi à Dakar, son président Christian Adovelande.« Au cours des trois derniers conseils d’administration de cette année 2018, grâce aux efforts consentis par tous, 36 opérations ont déjà été approuvées pour un montant total de 399,3 milliards f cfa, portant à 5293,5 milliards f cfa le niveau global de nos engagements pour 1138 projets au bénéfice des populations de la zone UEMOA », a expliqué Christian Adovelande.

Ouvrant la 111ème session du Conseil d’administration de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), M. Adovelande a souligné que l’institution bancaire, qui a fêté le 14 novembre dernier ses 40 ans, continue de « s’affirmer comme un acteur de référence du financement du développement en Afrique et de jouer un rôle important dans le financement des économies des Etats membres de l’UEMOA ».

« Pour ce qui concerne la session qui nous réunit aujourd’hui, sont soumises à notre appréciation, les perspectives financières actualisées pour la période 2018-2022, le budget programme 2019-2021 de la BOAD, le projet d’extension du port sec de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)…», a indiqué Christian Adovelande, président de la BOAD, précisant que les administrateurs vont également se pencher sur l’état de recouvrement des créances sur prêts de la BOAD au 30 novembre 2018.

Démission de la BRVM de Pierre Goudiaby Atepa, candidat à la présidentielle sénégalaise

L’architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa « a démissionné », hier mardi à Cotonou (Bénin), « de ses fonctions de Président et de ses mandats d’Administrateur » respectivement à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et au Dépositaire Central/Banque de Règlement pour se consacrer notamment à ses ambitions présidentielles, rapporte un communiqué de la BRVM reçu mercredi à APA.« Le Président a motivé sa décision par son engagement politique au Sénégal et les ambitions qui le poussent à se porter candidat aux élections présidentielles en février 2019 », écrit l’institution boursière sous-régionale, siégeant mardi avec le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) aux cours de leurs Conseils d’Administration tenus dans la capitale béninoise.

Dans la foulée, informe la BRVM, l’Ivoirien Dr Parfait Kouadio Kouassi « a été désigné » Président des Conseils d’Administration de la BRVM et du DC/BR, suite à la démission de Pierre Atepa Goudiaby.

Ce dernier a présidé ces deux institutions pendant près de quatre (4) années « marquées notamment par la consolidation de la gouvernance institutionnelle et le renforcement de l’image et de la visibilité des Structures Centrales aussi bien sur le plan continental qu’à l’international ».

Par ailleurs, souligne le communiqué, « le nouveau Président des Conseils d’Administration entend poursuivre la politique de développement des deux Institutions sous-régionales, entamée sous la houlette de son prédécesseur qu’il n’a pas manqué de féliciter, pour son action ».

Pour sa part, Pierre Atepa Goudiaby « a félicité le Président entrant, dont les hautes qualités et l’engagement au service du secteur privé de l’UEMOA ne sont plus à démontrer ».

Ingénieur architecte réputé dans le monde, M. Atepa, leader du mouvement ‘’Sénégal Rék », a été investi dimanche 9 novembre dernier par cette formation politique pour briguer le poste de président de la République du Sénégal, dont l’élection du premier tour est prévue le 24 février 2019.

« Je suis candidat pour poursuivre le combat que j’ai toujours mené, celui du développement de mon pays, de notre pays », avait-il déclaré lors de son investiture.

Pierre Atepa Goudiaby avait également annoncé lors de cette cérémonie que son mouvement avait fini de collecter plus de 120.000 parrainages, doublant ainsi pratiquement le nombre réclamé par la loi pour valider sa candidature.

Guinée-Bissau : arrestation de syndicalistes accusés d’avoir « été corrompus » par le président Vaz

La police judiciaire (PJ) bissau-guinéenne a procédé, mardi à Bissau, à l’arrestation de quatre leaders syndicaux, notamment trois agents de l’éducation et un de la santé publique « tous soupçonnés d’avoir été corrompus par José Mario Vaz », le président du pays.Lauriano Pereira du syndicat démocratique des professeurs (SINDEPROF), Malam Li du syndicat national des professeurs (SINAPROF), Domingos Sami du syndicat des travailleurs de la santé (STS) et l’ancien porte-parole du SINAPROF, Eusebius Có ont tous été interpellés mardi après-midi dans la capitale bissau-guinéenne après l’accusation de « corrompus » qui pèsent sur eux.

Selon nos sources, la PJ veut savoir les raisons qui ont conduit le président de la République, José Mario Vaz, à remettre des véhicules à trois dirigeants syndicaux, le 27 Janvier 2017.

En revanche, certains d’entre eux ont déclaré lors d’une conférence de presse que les véhicules qu’ils avaient reçus représentaient un soutien de l’actuel chef de l’Etat lors de la dernière présidentielle de 2014, qui a consacré l’élection de José Mário Vaz.

Par ailleurs, les quatre dirigeants syndicaux vont subir leur premier interrogatoire ce mercredi devant la cour, rapporte la PJ.

Togo : incendie de la commission électorale locale de Moyen-Mono

Le bâtiment principal de la Commission électorale locale indépendante (CELI) de la préfecture du Moyen-Mono est partie en feu dans la nuit de mardi à mercredi, a appris APA mercredi d’une source sûre.Située dans la région des plateaux, à environ 175 kilomètres au nord-est de Lomé, la CELI Moyen Mono fait partie des 38 qui constituent les démembrements de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Cette dernière est l’instance chargée de l’organisation et de la supervision des élections législatives qu’organise le Togo ce jeudi 20 décembre 2018.

Pour l’heure, l’institution n’a rien communiqué sur le sujet. L’opinion se contentant des images qui circulent sur les réseaux sociaux.