RCA : une ONG américaine lance un projet pour la paix

L’ONG américaine « Search for Common Ground » a mis en place, mardi dans la capitale centrafricaine, Bangui, le projet « Coalitions pour la paix », qui a pour objectif de « prévenir les atrocités par le renforcement de la cohésion sociale et le dialogue en République Centrafricaine ».Selon l’ONG, son programme vise à traiter les causes profondes du conflit centrafricain en favorisant le dialogue autour d’intérêts partagés pour contribuer à surmonter les divisions.

Il vise en même temps à faire progresser la réconciliation et la confiance entre acteurs, deux éléments clés pour la prévention des atrocités à Bangui et à Bambari au centre de la RCA, notent Search for Common Ground.

Ce projet est financé par le gouvernement américain à hauteur de 515.900.000 FCFA et va s’étaler sur une durée de 18 mois.

Installé à Bangui depuis 2012, Search for Common Ground mène des sensibilisations sur le vivre-ensemble et la cohésion sociale en Centrafrique.

Dans ses missions, font partie l’œuvre constante pour avoir une société centrafricaine où toutes les communautés vivent en harmonie et participent équitablement à un dialogue citoyen et démocratique permanent dans un contexte de paix et de bonne gouvernance.

Le Forum des investisseurs du Groupe consultatif de Paris à l’honneur dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement du Forum des investisseurs organisé dans le cadre du Groupe consultatif de Paris où le Sénégal est allé chercher des financements pour l’exécution de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE).Le Quotidien informe que « pour la réalisation rapide des infrastructures, Macky Sall presse le privé national ». Ce journal renseigne que le président de la République a invité, hier mardi lors du 2ème jour du Groupe consultatif de Paris, « les opérateurs privés à investir dans les nombreux projets de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) et a clairement fait comprendre que ne trouvaient grâce à ses yeux que les projets qui aboutiraient rapidement ».

En effet, précise L’AS, le chef de l’Etat a affirmé que « ceux qui ne peuvent pas faire du fast track, c’est-à-dire en mode accéléré, peuvent s’abstenir ». Ce quotidien en tire la conclusion selon laquelle, « Macky (Sall) bouscule le privé national ».

Pour Sud Quotidien, « Macky Sall drague (plutôt) le privé » à l’occasion de ce Forum auquel ont pris part 853 décideurs afin d’échanger sur les possibilités d’investir au Sénégal.

Ce journal rapporte les propos de Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), selon qui «il faudra donc que nous (capitaines d’industries) assurions la réponse la plus appropriée pour les 5 années à venir».

En tout cas, dans le même journal, Babacar Ngom du Club des investisseurs sénégalais (Cis) souligne que « le secteur privé national va investir au moins 1200 milliards F CFA sur une période de 5 ans ».

Dans les colonnes de Sud Quotidien, Baïdy Agne, président du conseil national du patronat (CNP) assure qu’ils sont venus « répondre à la nécessité d’accroître l’investissement privé dans le PSE ».

Pour sa part, L’Observateur indique que « Cheikh Amar (Tracto Service Equipement, TSE) annonce un financement de 4000 milliards F CFA et Locafrique met 417 milliards F CFA sur le gaz et l’électricité » en réponse au président Macky Sall qui a déroulé « le tapis rouge aux privés ».

Pour booster la croissance du Sénégal, « Macky Sall engage un combat personnel » pour la réforme de l’administration par la dématérialisation des procédures, note Le Soleil.

Cité dans le quotidien national, le chef de l’Etat déclare : « nous sommes en quête d’émergence et nous voulons avancer à un rythme accéléré. C’est pourquoi, l’administration doit être réformée parce que nous perdons beaucoup de temps avec des lenteurs dans la délivrance des autorisations administratives ».

Dans le cadre du Groupe consultatif de Paris, le Sénégal a obtenu, de ses partenaires techniques et financiers, des promesses de financement chiffrées à 7356 milliards F CFA.

Le Dernier conseil des ministres de l’année et sujets politiques à la Une des journaux ivoiriens

Le compte rendu du dernier conseil des ministres de l’année 2018 ainsi que des sujets de politique nationale se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.« Energie en Côte d’Ivoire : des mesures prises pour accroître la capacité de production », rapporte le journal gouvernemental Fraternité Matin dans son compte rendu du conseil des ministres de mardi, ajoutant qu’en agriculture le prix du kilogramme du café a été fixé à 700 FCFA.

La fonction de président du conseil régional « désormais » compatible avec celle de membre de gouvernement, a décidé le dernier conseil des ministres de l’année, renchérit L’Intelligent d’Abidjan. Ce qui fait dire à Le Rassemblement que le gouvernement « libère » 8 ministres dont Mabri et Ouloto.

Reprenant de son côté, la réponse du gouvernement face à un mécontentement de soldats retraités, Le Jour Plus écrit que « c’est une affaire interne ». « C’est une incompréhension », insiste le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré dans les colonnes de Le Mandat, quand Le Patriote souligne que tout est rentré dans l’ordre après ce mouvement d’humeur de soldats au Plateau et à Bouaké. A ce propos, complète le journal proche du pouvoir, « les militaires passent à la caisse ce matin ».

Des sujets de politique nationale occupent également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens. Le Jour Plus ouvre le bal en titrant que toutes les conditions sont réunies pour une victoire du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) en 2020. « Soro sera candidat » en 2020 « et il va gagner » parce qu’il « ira jusqu’au bout », estime de son côté, Soro Kanigui, le président du RACI (Rassemblement pour la Côte d’Ivoire) en couverture de Nouvelles Générations.

Apres les élections locales partielles du 16 décembre, le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) exige la reprise du scrutin à Bassam, titre dans tout autre registre, L’Inter, là où sur le même sujet, L’Expression pense que Guikahué (ndlr : secrétaire exécutif en chef du PDCI) et le maire sortant Ezaley « veulent bruler » Grand-Bassam.

La centrale thermique Ciprel 5 d’un coût de 247,9 milliards FCFA sera construite à Jacqueville

La centrale thermique de la Compagnie ivoirienne de production d’électricité « Ciprel 5 » d’une capacité de 390 mégawatts pour un coût de 247,9 milliards FCFA sera construite à Jacqueville (environ 50 km à l’Ouest d’Abidjan), a annoncé le gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil de ministre présidé, mardi, à Yamoussoukro (Centre) par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.La centrale thermique à cycle combiné « Ciprel 5 », prévu dans la Commune de Jacqueville, est d’une capacité installée de 390 MW composée d’une turbine à gaz de 260 MW et d’une turbine à vapeur de 130 MW, pour une production d’environ 2 876 GWh, explique le communiqué final de ce Conseil de ministres.

« Le montant total des investissements s’élève à 247,9 milliards de francs CFA pour une projection en termes de création d’emplois estimée à 2 500 emplois directs en phase de construction et à 100 emplois directs supplémentaires en phase d’exploitation », ajoute le texte.

Le démarrage des travaux de « Ciprel 5 » est  prévu à la fin du 1er trimestre 2019 en vue de la mise en service de la turbine à gaz au 3è trimestre 2020 et de la turbine à vapeur au 3è trimestre 2021.

Par ailleurs, le gouvernement ivoirien a annoncé un projet de renforcement de la centrale thermique Azito par une capacité installée additionnelle « Azito phase 4 » de 253 mégawatts à cycle combiné.

L’Etat ivoirien a conclu en septembre 2016 avec Azito Energie un protocole d’accord, pour la réalisation d’une centrale thermique additionnelle à cycle combiné « Azito phase 4 » de 253 MW sur le site de la centrale Azito installée dans la commune de Yopougon, à l’Ouest d’Abidjan. Cette nouvelle centrale sera équipée d’une turbine à gaz de 179 MW et d’une turbine à vapeur de 74 MW, pour une production d’environ 2 000 GWh.

Le montant total des investissements s’élève à 225,8 milliards de francs CA pour une projection en termes de création d’emplois établie à 2 000 emplois directs en phase de construction et 10 emplois directs supplémentaires en phase d’exploitation.

Le démarrage des travaux est prévu à la fin du 1er trimestre 2019 en vue de la mise en service de la turbine à gaz au 3è trimestre 2020 et de la turbine à vapeur au 3è trimestre 2021.

Bassam: recours du Pdci en vue de la reprise du scrutin pour 6 577 inscrits privés de vote

Les avocats du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, ont saisi la Cour suprême en vue de la reprise du scrutin pour 6.577 inscrits privés de vote suite à des violences, dimanche, aux élections municipales partielles à Grand-Bassam, au Sud d’Abidjan, a dit mardi le secrétaire exécutif en chef du parti, Kakou Guikahué, face à la presse.Le Pdci a saisi la justice pour tous les impairs, a indiqué M.  Guikahué, affirmant qu’en proclamant les résultats, la CEI a exclu 6 577  inscrits des zones violentées. Et ce, en tenant compte de 35 474  inscrits des zones ayant eu accès au vote contre un collège électoral  initial de 42 051 personnes.   

Le candidat du  Pdci, Philippe Ezaley, le maire sortant, fait partie des 6 577 électeurs  inscrits qui n’ont pas été pris en compte dans les résultats définitifs  de la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge  de l’organisation des élections, a déploré M. Guikahué.

Le  secrétaire exécutif en chef du Pdci a fait observer que dans le centre  du Collège moderne où M. Ezaley a voté, les suffrages exprimés ont été  amputés après la destruction de bureaux de vote, soulignant que 15  bureaux de vote ont été émaillés d’incidents. 

«  Les résultats proclamés par la CEI sont partiels » étant entendu que  l’institution n’a pas considéré les bureaux de vote saccagés par les  loubards, notamment dans les fiefs de M. Ezaley, s’est insurgé M.  Guikahué, qui a laissé entendre que cela est «inacceptable ».

«  Je sais qu’on va recommencer les élections » dans les bureaux où les  urnes ont été cassées,  a-t-il dit, visiblement confiant, parce qu’ un  nombre aussi important de la commune de Grand-Bassam, première capitale  coloniale et patrimoine mondial de l’Unesco, ne peut être ignoré dans ce  scrutin. 

Les élections municipales partielles  ont été reprises dans six villes et dans deux régions, après une  invalidation des votes du 13 octobre 2018 par la Chambre administrative  de la Cour suprême. M. Guikahué a en outre déploré des violences à Divo  et Port-Bouet où le siège du Pdci a été attaqué.

Concernant  Divo (Sud-Ouest ivoirien) où le président de la jeunesse rurale du Pdci a  été agressé, le parti a porté plainte ainsi qu’ à Port-Bouet,  dans le  sud d’Abidjan, où le siège de l’ex-parti unique a été ciblé par des  loubards, a fait savoir M. Guikahué. 

Pour lui,  le scrutin à Grand-Bassam est entaché d’ « irrégularités » et ne  reflète pas la sincérité des votes.  « La logique veut qu’ on reprenne »  parce que sur 104 bureaux de vote, seulement 89 ont été pris en compte  portant vainqueur Jean-Louis Moulot, candidat du Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au  pouvoir. 

Plus de 8 millions de dollars pour améliorer la pêche artisanale en Mauritanie

La Caisse de dépôt et de développement (CDD), un fonds de financement national mauritanien, a accordé une enveloppe de 250 millions d’ouguiya (6,8 millions de dollars US) à la Société nationale de commercialisation de poisson (CMCP) destinée à améliorer la situation des pêcheurs artisanaux dans le pays.Une convention portant sur ce financement a été signée mardi à Nouakchott par le directeur général de la CDD, Diagana Youssef, et le président de la CMCP, Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune.

Cette convention prévoit aussi que la CMCP alloue, de son côté, un montant supplémentaire de 50 millions d’ouguiya (1,3 million de dollars US) pour le même objectif.

Ces deux financements seront utilisés pour soutenir les pêcheurs artisanaux et dynamiser leur contribution à l’économie nationale, a déclaré le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime, Yahya Ould Aabdeddayem, présent à la cérémonie de signature.

Il s’agit de créer des projets de pêche susceptibles d’améliorer les conditions de vie des Mauritaniens de façon générale et des pêcheurs en particulier, a-t-il expliqué.

Ould Aabdeddayem a rappelé les nombreuses infrastructures créées récemment dans le but de développer le secteur des pêches et dont la plus récente est le Port de Tanit pour la pêche artisanale et côtière, situé au nord-ouest de Nouakchott et inauguré il y a une semaine par le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Il a par ailleurs appelé les jeunes formés dans les centres de formation et l’Académie maritime à se diriger vers la pêche qui constitue un avenir prometteur pour la création d’emplois et le développement du pays de manière générale.

La fonction de président de conseil régional désormais compatible avec celle de membre de gouvernement

La fonction de Président de Conseil régional est désormais compatible avec celle de membre de gouvernement, selon une ordonnance prise, mardi, lors d’un Conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays.Selon  le  porte-parole du gouvernement ivoirien,  Sidi Tiémoko Touré, également ministre de la communication et des médias, cette modification du code électorale de 2000 vise  « à maintenir  la cohésion et le fonctionnement  régulier  du Conseil régional en toute circonstance  notamment celle de la nomination  du Président  du Conseil régional en qualité de membre de gouvernement».

«Tout comme celle du maire, la fonction de président de Conseil régional  peut désormais être exercée  par le membre de gouvernement », a précisé M. Touré à l’issue de cette réunion gouvernementale.

« C’est une mise en conformité, un parallélisme des formes», a conclu le porte-parole du gouvernement.

Côte d’Ivoire: le prix du café bord champ fixé à 700 FCFA le kilogramme

Le prix du kilogramme du café bord champ en Côte d’Ivoire a été fixé à 700 FCFA pour la campagne commerciale 2018-2019, contre 750 FCFA/kg pour la période précédente 2017-2018, soit une baisse de 50 FCFA.L’annonce a été faite, mardi après-midi à Yamoussoukro (Centre), par le porte-parole du gouvernement  Sidi Tiémoko Touré, au terme d’un conseil des ministres présidé  par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.

L’an dernier, pour la campagne 2017-2018, le prix du kilogramme de café avait été maintenu par le gouvernement ivoirien à 750 FCFA comme lors de la période précédente, 2016-2017.

Au 09 décembre 2018, les réceptions de café  tout venant s’établissent à 123 924 tonnes, soit une hausse de 305, 28 % par rapport  à la campagne 2016 -2017.

Les autorisations d’exportations et de déclarations  douanières sont en hausse respectivement  de 73,63% et de 66,23%, a ajouté M. Touré, également ministre de la communication et des médias.

Avec une moyenne annuelle de 108 000 tonnes, il y a quelques années, la Côte d’Ivoire, troisième producteur africain de café entend produire 200 000 tonnes de café à l’horizon 2022.

Mali : la Minusma reste préoccupée par les attaques contre les civils

La Minusma a dit, mardi, dans un nouveau rapport, sa préoccupation permanente face aux attaques continues contre les civils dans le centre du Mali.« Ce rapport met en lumière la situation des droits de l’homme dans le centre du Mali, laquelle est de plus en plus préoccupante depuis le début de l’année. J’encourage les autorités maliennes à s’assurer que les enquêtes judiciaires en cours puissent s’effectuer dans les meilleurs délais et en toute impartialité et indépendance, avec pour objectif la protection des populations civiles…», a déclaré le Représentant spécial du SG de l’ONU et Chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, cité par le rapport.

Le document est produit conjointement par la Minusma et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et porte sur « les graves violations » des droits de l’homme dans le village de Koumaga (centre) en juin 2018.

Les résultats de cette enquête ont permis de conclure qu’au moins 24 personnes, toutes membres de la communauté peulh de Koumaga, ont été tuées par un groupe de personnes identifiées comme des chasseurs traditionnels (Dozos), lors d’une série d’attaques contre le village de Koumaga les 23, 24 et 25 juin 2018.

L’enquête conjointe révèle aussi que « toutes les victimes ont été exécutées par balle, avec des armes automatiques ainsi que des fusils de chasse traditionnels », soulignant que parmi les victimes, 21 personnes ont été enterrées au cimetière du village.

Niger : la fête de l’Indépendance célébrée en grande pompe à Zinder

Les Nigériens ont commémoré ce 18 décembre 2018, le 60ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger, dont les festivités se sont déroulées à Zinder (première capitale du pays de 1811 à 1926), située à quelques 900 km de Niamey.Les festivités entrant le cadre de cette commémoration, qui ont débuté il y a une dizaine de jours, ont atteint leur point d’orgue ce 18 décembre avec le défilé militaire et civil qui s’est déroulé en présence des populations locales, des autorités étatiques, le tout sous la présidence du Chef de l’Etat, Issoufou Mahamadou.

Le président Issoufou a reçu pour l’occasion ses homologues du Nigéria, Buhari, du Togo, Faure Gnassingbé, et de la Guinée Equatoriale, Theodoro Obiang Nguema.

Malgré un retard dans le début du défilé qui n’a pu commencé que vers 14 heures, tout s’est très bien déroulé et les hôtes venus tant du Niger que des pays amis, ont largement pu avoir un aperçu des éléments constituant les forces de défense et de sécurité qui se battent en première ligne dans le combat contre ceux que le président Issoufou a qualifié dans son discours à la Nation qu’il a prononcé la veille, « de forces du mal ».

Dans son discours, celui-ci a fait notamment allusion aux groupes terroristes qui écument l’Ouest et l’extrême-est du pays, dont Boko Haram notamment.

« Je pense à ces victimes civiles et militaires », a-t-il lancé, avant d’annoncer, que pour honorer et immortaliser la mémoire des soldats tombés au front, un mémorial leur serait désormais dédié « afin de perpétrer leur souvenirs ».

Après Niamey, Dosso, Maradi, Agadez, Tahoua, c’est au tour de Zinder de bénéficier des investissements entrant dans le cadre du Programme de modernisation des capitales régionales, dans la perspective de la fête tournante du 18 décembre.

Comme l’a précisé le Président de la République, ce sont près de 50 milliards qui ont été investis pour l’embellissement de Zinder, qui a bénéficié d’infrastructures, d’équipements modernes et de réalisations en vue d’améliorer les conditions de vie de ses populations.

A l’issue de cette manifestation, le président Issoufou a annoncé que la fête tournante du 18 décembre 2019 se déroulera à Tillabéry et celle de 2020 à Diffa, les deux seules régions qui n’ont pas encore bénéficié dudit programme.

Ghana : quatre candidats à la présidence du National Democratic Congress

Quatre candidats briguent la présidence du plus grand parti d’opposition ghanéen, le National Democratic Congress (NDC), a appris APA mardi.Il s’agit de l’ancien président, John Dramani Mahama, du deuxième vice-président du Parlement, Alban Sumani Kingsford Bagbin, de l’ancien vice-recteur de l’Université des études professionnelles (UPS), Joshua Alabi et de l’ancien Directeur exécutif du régime national d’assurance maladie, Sylvester Mensah.

Les candidats, qui étaient accompagnés de leurs militants, ont déposé lundi leurs formulaires de candidature l’un après l’autre au siège du parti à Accra, où le président national, Samuel Ofosu Ampofo et le Secrétaire général, Johnson Asiedu Nketia, en compagnie des autres dirigeants nationaux, ont reçu leurs dossiers.

Cependant, ces dépôts de candidature ont surpris beaucoup de gens car, certains candidats avaient supplié le Conseil des aînés du NDC de réduire le montant de la caution.

Le National Democratic Congress (NDC) doit tenir son congrès extraordinaire le 26 janvier 2019.

Réunion à Nouakchott sur la mise en oeuvre l’accord de pêche mauritano-sénégalais

Deux délégations mauritanienne et sénégalaise ont entamé, mardi à Nouakchott, des pourparlers visant à mettre en œuvre l’accord de pêche signé entre les deux pays en juillet 2018, a constaté APA.Les deux délégations sont conduites par les ministres de la Pêche mauritanien et sénégalais, Yahya Ould Abdedayem et Oumar Gueye.

Signé en marge du 31ème Sommet de l’Union Africaine tenu dans la capitale mauritanienne en juillet dernier, l’accord de pêche bilatéral attendait jusque là des mesures consensuelles de mise en œuvre pratique.

Outre la mise en œuvre du protocole d’accord de pêche, la rencontre permettra également de discuter des questions concernant la conclusion d’un accord type pour la location de bateaux de pêche artisanale, a déclaré le ministre sénégalais à l’ouverture des travaux.

Il a ajouté que les pourparlers porteront aussi sur la délivrance de licences de pêche aux bénéficiaires et le lancement des activités de pêche.

De son côté, son homologue mauritanien a souligné que cette rencontre a pour objectif de mettre en œuvre les directives des deux présidents, Mohamed Ould Abdel Aziz et Macky Sall pour renforcer la coopération bilatérale les deux pays dans tous les domaines, mais plus particulièrement dans celui de la pêche artisanale.

Il a précisé que l’accord liant les Dakar et Nouakchott autorise les bateaux de pêche sénégalais à pêcher dans les eaux mauritaniennes et permet aux opérateurs de pêche mauritaniens de louer des bateaux sénégalais avec leurs équipages.

Retour au calme après une manifestation de militaires volontairement admis à la retraite

Le calme est de retour à Abidjan où des militaires ivoiriens admis au départ volontaire à la retraite, ont manifesté leur colère mardi aux abords du ministère de la défense sis au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne. Selon des informations recueillies sur place par APA auprès de certains manifestants, l’objet de cette protestation, était de réclamer un pécule de fin de carrière auprès  du fonds de prévoyance militaire.

« Nous avons cotisé de l’argent durant notre service auprès du Fonds de prévoyance militaire. Cette somme qui nous a été prélevée doit nous revenir en fin de carrière. Mais nous constatons que, pour la plupart d’entre nous qui avons été admis à la retraite volontaire,  les sommes qui nous sont proposées par l’institution, sont en deçà de nos cotisations », a expliqué à APA, un des militaires frondeurs à la retraire, indiquant avoir servi l’armée ivoirienne pendant 15 ans.

 Les manifestations qui se sont déroulées sans incidents majeurs, ont été vite contenues par la hiérarchie militaire qui a déployé des forces de gendarmerie et de police. Ces derniers, ont quadrillé le ministère aux environs de la mi-journée et lever, sans résistance des manifestants, les barricades placées ça et là sur la voie publique.

Des responsables de la manifestation ont par la suite, été reçus par la hiérarchie militaire. « Il nous a été expliqué que rien n’a été volé dans ce que nous avons cotisé. Et que chacun pourra venir vérifier lui-même, ce qui lui a été prélevé par le fonds durant son service », a laissé entendre l’un des manifestants au terme de cette rencontre avec les autorités militaires. 

Plus d’un millier de militaires ivoiriens, ont été récemment admis au départ volontaire de l’armée ivoirienne. Selon le ministre d’Etat ivoirien en charge de la défense, Hamed Bakayoko, cette opération volontaire de départ de l’institution militaire,  permettra de retrouver une armée «conformes aux normes ».

Le fonds de prévoyance militaire est une institution de prévoyance sociale créée en 1985. Elle a pour mission principale d’assurer un mieux-être sanitaire et social aux militaires, gendarmes et leurs ayants-droit.

Sénégal : plaidoyer pour la production de données migratoires

Le président du Comité sénégalais des Droits de l’Homme (CSDH), Me Pape Sène a plaidé, mardi à Dakar, pour la mise en place d’un dispositif de collecte et de production de données migratoires.« Je plaide pour la mise en place d’un dispositif de collecte et de production de données migratoires pour aider à la prise de décision parce aujourd’hui, on n’a pas une idée exacte des statistiques réelles du phénomène migratoire au Sénégal », a notamment dit Me Sène.

Il s’exprimait à l’occasion de la première édition du « Rendez-vous de l’AJMS (Association des journalistes en migration et sécurité) » sur le thème : « Migration et Droits de l’Homme : la politique sénégalaise face aux nouveaux enjeux mondiaux ». La rencontre était organisée dans le cadre de la Journée internationale des migrants.

De l’avis du président du CSDH, les chiffres disponibles actuellement sur la migration « sont en déphasage avec la réalité sur le terrain », d’où la nécessité de mettre en place ce dispositif de collecte de données.

Dans ce même ordre d’idées, Me Sène a invité les autorités sénégalaises à œuvrer pour plus de valorisation du potentiel de la diaspora sénégalaise à l’effort de développement national, et cela, en accompagnant les émigrés dans leur processus de retour et de réinsertion.

Par ailleurs, l’avocat a plaidé pour la mise en place d’un système approprié de gestion des frontières ainsi qu’une actualisation de la loi de 1971 sur les conditions d’entrée, de séjour et d’établissement au Sénégal car, estimant que « la migration a pris d’autres formes ».

« Aujourd’hui, nous sommes dans le cadre de l’espace CEDEAO et moi, en tant qu’avocat, cela m’a toujours gêné d’être devant une juridiction répressive et de défendre un ressortissant de l’espace CEDEAO pour séjour irrégulier. C’est une aberration », a-t-il dit.

L’internet au Sénégal « requiert une régulation minimale » (ministre)

Le ministre sénégalais de la Justice, Pr Ismaïla Madior Fall a déclaré, mardi à Dakar, que l’adoption du nouveau Code des communications électroniques de son pays n’a pas pour objectif de « censurer » internet, mais d’apporter « une régulation minimale » dans l’usage de cette technologie à travers ses différents supports.« Aujourd’hui, tout le monde est conscient qu’on ne peut pas censurer (internet). Il requiert toutefois une régulation minimale », a dit le Garde des Sceaux.

Adopté le 28 novembre dernier à l’Assemblée nationale, le Code des communications électroniques a créé la controverse dans le dernier paragraphe de son article 27 où il dispose que « l’Autorité de régulation peut autoriser ou imposer toute mesure de gestion du trafic qu’elle juge utile pour, notamment, préserver la concurrence dans le secteur des communications électroniques et veiller au traitement équitable de services similaires ».

En revanche, le ministre de la Justice, s’exprimant mardi matin aux « Mardis du numérique », un rendez-vous organisé par l’African Performance Institute (API) et qui a porté cette fois sur « la société sénégalaise face au défi des innovations dans les technologies de l’information », a précisé qu’il s’agissait plutôt d’un « contrôle » et non d’une « censure ».

Par ailleurs, le professeur Fall a noté que « le numérique est aujourd’hui une opportunité pour moderniser les sociétés », vu qu’il « renforce de façon qualitative les démocraties ».

« On insulte (dans internet), parce que c’est nouveau. Mais quand la culture numérique sera tellement développée, on n’aura plus le temps d’insulter », a dit Ismaïla Madior Fall.

La sociologue Fatou Sow Sarr a, pour sa part, préconisé « une éducation » sur internet dans le but d’amener les gens à « une autocensure collective face aux dérives ». Et cela passe, selon elle, à « faire en sorte que nos jeunes aient le sens de la mesure et de la responsabilité » dans leur utilisation de l’internet.

De son côté le Pr Alex Corenthin, optimiste face à ces « gros défis » du numérique qui se posent sur le chemin du Sénégal, soutient que « notre société est assez forte pour avoir des solutions à ces défis ».

Mais pour cela, les médias ne doivent pas être en reste aussi, a souligné Mamadou Ndiaye du Groupe Emedia Invest. Parce que pour lui, « la réponse des médias africains est timide face à ce qui s’orchestre » alors que « la réponse se trouve dans le développement de contenu » par ces dits médias.

« Les réseaux sociaux ne développent pas de contenu », a indiqué M. Ndiaye, appelant surtout à penser et à concrétiser la réflexion sur « les instances de validation des informations destinées au public » africain, étant donné que « le numérique s’impose au monde contemporain ».

Soro ne démissionnera pas et «assumera jusqu’au bout» son mandat (députés RACI)

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro, ne démissionnera pas comme le réclament certaines voix dont des « collègues députés » et «assumera jusqu’au bout» son mandat, selon une déclaration des députés membres du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI).« Le président de l’Assemblée nationale assumera jusqu’au bout le mandat à lui confié (par le peuple) à travers ses représentants, sauf circonstance exceptionnelle ou cas de force majeure », affirment les députés membres du RACI, dans une déclaration lue par le député Issiaka Soumahoro, face à la presse mardi. 

Selon la déclaration, signée par le président exécutif du RACI, Kanigui Soro, cet appel à la démission de Guillaume Soro intervient « dans la logique de création du Rhdp-Unifié (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix)», parti en préparation par  la coalition au pouvoir. Des voix s’élèvent alors pour réclamer son départ « en cas de non adhésion au projet » de parti unifié.

L’appel à démission a été lancé par un député à l’occasion d’une conférence de presse du Comité d’organisation du Congrès constitutif du Rhdp, la coalition au pouvoir. Et ce, au cas où M. Soro ne s’associait pas au Parti Rhdp.

« Venant de la part d’un député, c’est une erreur grossière étant entendu que ce sont les députés qui votent la loi », a réagi Kanigui Soro. Pour le RACI, « cette attitude est visiblement symptomatique de l’ignorance de la loi fondamentale de l’Assemblée nationale ».

« Le président de l’Assemblée nationale est élu pour cinq ans et est à l’instar des députés de la Nation, dépositaire d’un mandat national et non partisan quoique soutenu pour son élection par le RHDP-Groupement politique et non le RHDP-Parti unifié », poursuit la déclaration. 

M. Kanigui a révélé que 12 députés sont déjà inscrits au RACI et ont pris leurs cartes, avant d’ajouter que des consultations sont en cours. De son côté, l’honorable Loukimane Camara, a annoncé la création d’un groupe parlementaire du RACI, assurant qu’ils en ont atteint le nombre requis.

Le RACI, un mouvement politique qui a décidé de se muer en parti, a appelé en novembre 2018 Guillaume Soro, à se porter « candidat » pour la présidentielle de 2020, lors de son 5è conclave ordinaire, à Abidjan. Le conclave avait aussi décidé de la formation d’un groupe parlementaire.   

Cette démarche semble aller en opposition avec la vision du Rhdp, la coalition au pouvoir, dont le président est Alassane Ouattara, le chef de l’Etat. La mouvance présidentielle a également annoncé la mise sur pied d‘un groupe parlementaire et la naissance du Parti unifié Rhdp le 26 janvier 2019.

Concernant la récente visite de Guillaume Soro à Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, les députés du RACI ont soutenu que cela obéit à sa « philosophie de paix ». Et, en tant que « médiateur » il tente de faire la réconciliation nationale.

« Nous soutiendrons Guillaume Soro parce qu’il est l’homme politique actuel qui sait dire non quand il le faut et qui sait dire oui aussi quand il le faut (…) nous l’encourageons dans cette action», a dit M. Kanigui Soro, qui a appelé « le peuple à prendre ses responsabilités pour prendre son destin en main ».

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, est le président d’honneur du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI). L’organisation tient en avril 2019 un congrès devant désormais remplacer le conclave, au  cours duquel elle se prononcera sur les enjeux de l’actualité politique.

Burkina: les syndicalistes suspendent le traitement des dossiers d’examen

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a annoncé, mardi, la suspension depuis le 17 décembre dernier du traitement des dossiers d’examen et concours du primaire au secondaire, a appris APA mardi à Ouagadougou.Dans une  lettre ouverte adressée au Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, la CNSE annonce également, en plus de la suspension des évaluations entamée en début décembre, «l’arrêt  du traitement et de la transmission du courrier et ce, à compter du 17 décembre 2018 à minuit.

Selon la CNSE, le non traitement des dossiers d’examen et concours au primaire, au post primaire et au secondaire concerne la constitution, le traitement et la réception des dossiers du CEP, l’Entrée en sixième, le BEPC, le BEP, le CAP, l’Entrée en seconde ou en BEP et le Baccalauréat.

La structure syndicale appelle les travailleurs de l’éducation et de la recherche du public et du privé à observer le mot d’ordre. Elle dit vouloir ainsi,  «exiger un traitement diligent des différents points du protocole d’accord et la finalisation du statut valorisant».

«En tout état de cause, la CNSE se réserve le droit d’entreprendre d’autres actions qu’elle jugera utiles pour la mise en œuvre effective du protocole comme la Constitution lui en donne droit», conclut les auteurs de la lettre ouverte adressée au Premier ministre.

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a signé un protocole d’accord avec le gouvernement le 27 janvier 2018, mettant ainsi fin à plusieurs semaines de crise qui avait perturbé le début de l’année scolaire écoulée.

Des élèves manifestent à Conakry pour le démarrage de l’année scolaire

Des élèves ont manifesté, mardi à Conakry, notamment dans les quartiers de Hamdallaye et Kipé, bloquant la circulation avant d’être dispersés par les forces de l’ordre à coup de gaz lacrymogène.Ces élèves réclament ainsi le retour des enseignants dans les classes. « Depuis l’ouverture des classes, il n’y a pas eu de cours. Nous avons décidé de protester pour attirer l’attention du gouvernement afin que nous reprenions les cours », a confié Mariam Sall, élève au lycée Kipé.

« Le gouvernement doit avoir pitié de nous maintenant. Ils n’a qu’à appeler les syndicalistes autour de la table de négociations pour qu’on reprenne les cours », a renchéri un autre élève manifestant.

Depuis le 03 octobre, date de la rentrée scolaire en Guinée, les enseignants guinéens sont grève. Ils réclament l’augmentation de leur salaire de base à 8 000 000 GNF.

Côte d’Ivoire: le gouvernement invité à prendre des «mesures claires» contre la migration irrégulière

La plate-forme des centrales syndicales sur la migration-Côte d’Ivoire (PCSM-CI), une organisation œuvrant pour la protection des droits des migrants dans le pays, a invité mardi à Abidjan, le gouvernement ivoirien à prendre des « mesures claires et efficaces » pour lutter contre les facteurs d’incitation à la migration irrégulière.« Nous recommandons à l’Etat de Côte d’Ivoire de prendre des mesures claires et efficaces pour lutter contre les facteurs d’incitation à la migration tels que la pauvreté, le chômage des jeunes, les bas salaires, la persécution politique, l’insécurité… », a expliqué  Honorat Tanoh, le coordonnateur de la PCSM-CI dans une déclaration devant la presse à la faveur de la Journée internationale des migrants célébrée tous les 18 décembre depuis 2000.

  Au-delà de la recommandation faite à l’exécutif ivoirien à l’effet de prendre des mesures efficaces contre ce fléau, l’organisation a également invité à la mise en place d’un cadre national et inclusif sur la gouvernance de la migration.

M. Tanoh a, par ailleurs,  encouragé les autorités ivoiriennes à «condamner avec vigueur » au conseil de sécurité des Nations unies, les politiques et actions extrémistes et populistes à travers le monde qui diabolisent le pacte mondial et criminalisent les migrants.

« Nous informons le gouvernement ivoirien, la communauté internationale ainsi que la population sur le territoire national, de la mise à disposition bientôt de panneaux d’informations et de sensibilisation indiquant les services aux migrants offerts par  la PCSM-CI », souligne la déclaration réitérant l’engagement de la PCSM-CI pour la défense, la protection et la promotion des droits des migrants et des membres de leur famille.

 Instituée depuis 2000 par l’Organisation des Nations Unies (ONU), la Journée internationale des migrants est  célébrée tous les 18 décembre de chaque année et vise à dissiper les préjugés et à sensibiliser l’opinion sur la contribution des migrants dans les domaines économique, culturel et social au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination.

L’édition 2018 de cette journée a pour thème, «Migration avec dignité». Selon l’ONU, aujourd’hui,  il y a plus de 258 millions de migrants internationaux dans le monde et en 2018, près de 3400 migrants et réfugiés ont déjà perdu la vie.

Depuis près de deux ans, le gouvernement ivoirien, de concert avec ses partenaires internationaux, contribue à la protection et à la réintégration des migrants ivoiriens « en détresse» à travers le monde.

Ainsi, selon l’organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 3000 migrants ivoiriens en situation de détresse ont été rapatriés volontairement en Côte d’Ivoire de mai 2017 à mai 2018.

Elections locales partielles ivoiriennes: le RHDP rafle 50% des sièges

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir, a remporté les régionales et municipales partielles ivoiriennes de dimanche dernier dans trois communes sur six et une région sur deux où ces élections ont été reprises.Selon une note d’information de la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral en Côte d’Ivoire), transmise lundi soir à APA, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI-RDA, ex-allié au pouvoir), lui a remporté  une commune sur les six où le scrutin a été repris et n’a gagné l’élection dans aucune des deux régions pour les régionales partielles.

Quant aux candidats indépendants, ils ont remporté deux communes  sur quatre pour les municipales et une région sur deux pour les régionales.

 Ainsi, ces résultats officiels de la CEI,  déclarent vainqueur le RHDP au terme du scrutin municipal partiel dans les communes de Rubino ( Kouassi Marie Virginie avec 53,27%), Booko ( Fofana Salif avec 49,27%) et Grand-Bassam ( Moulot Moïse Jean Louis Coffi avec 51,91%).

 Quant au PDCI, l’unique commune où il a été déclaré vainqueur est celui de Port-Bouët (Sud d’Abidjan) avec son candidat, Emmou Ackah Georges Sylvestre (62,55%).

Les candidats indépendants Doumbia Issouf et Samy Merhy ont respectivement été élus dans les communes Bingerville (Banlieue Est d’Abidjan) avec 53,53%  et Lakota (Sud-ouest) avec 55,37%.

S’agissant des régionales, le candidat indépendant Serey Doh Célestin a été élu à la tête de la région du Guémon avec 38,16% et le candidat RHDP, Zakpa Komenan Tchekoura Rolland a remporté l’élection dans la région du Lôh Djiboua avec 41,63%.

Les municipales et régionales couplées ivoiriennes du 13 octobre dernier avaient été invalidées dans six communes (Bingerville, Grand-Bassam, Port-Bouët, Rubino, Booko et Lakota) et deux régions (Lôh Djiboua et Guémon) du pays par la chambre administrative de la cour suprême à l’issue du contentieux électoral.

Au terme de ce scrutin du 13 octobre dernier, rappelle-t-on,  le RHDP avait obtenu 18 sièges, soit 60% des conseils régionaux tandis que le PDCI avait remporté 06 sièges, soit 20% des conseils régionaux.

 Les indépendants avaient remporté 03 sièges, soit 10%, le PDCI-RHDP avait récolté 02 sièges, soit 6,67% et le Front populaire ivoirien (FPI), avait gagné 01 siège, soit 3,33%.

 Pour les municipales, le RHDP avait remporté 92 communes, soit, 46% des conseillers municipaux, les indépendants avaient gagné 56 communes, soit 28% quand le PDCI avait remporté 50 communes, soit 25%. Le FPI gagnait pour sa part, 02 communes, soit 1%.

GBissau : les enseignants rerfusent de signer la fin de la grève

L’Union démocratique des enseignants (Sindeprof), le Syndicat national des enseignants (Sinaprof) et le Syndicat des enseignants et du personnel de l’école supérieure d’éducation (Ese) ont boycotté, mardi à Bissau, la cérémonie de signature avec le gouvernement d’un mémorandum devant mettre fin à la grève qu’observent les écoles publiques depuis l’ouverture des classes en octobre.Malgré l’intervention du président de la République, José Mário Vaz, et de Julio Mendonça, le Secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs (UNTG), les négociations entre le gouvernement, dirigé par le Premier ministre Aristides Gomes, et les trois syndicats débouchent sur une impasse.

Pourtant, rappelle Camilo Simões Pereira, le ministre de l’Education nationale, les deux parties s’était entendues jeudi dernier pour signer le mémorandum le lendemain.

Selon M. Pereira, les représentants des trois syndicats n’ont donnée aucune justification à leur faux bond. Face à cela, il a indiqué que le chef de l’Etat a convoqué une nouvelle réunion à la présidence de la République.

De son côté, Guery Gomes Lopes, le président du Réseau national des associations de jeunes (Renaj) a regretté cette situation, non sans appeler les deux parties à faire montre de patriotisme pour surmonter la crise. « Nous sommes tous partis déçus de cette réunion. Soit le pays reste immobile à jamais, soit les écoles publiques rouvrent leurs portes le plus rapidement possible », a déclaré Guery Lopes.

Depuis l’ouverture officielle des écoles publiques en octobre dernier, les trois syndicats, dont la principale revendication porte sur le statut de l’enseignant, ont décrété une grève illimitée.

La rencontre Bédié-Soro à Daoukro et les élections locales à la Une des journaux ivoiriens

La rencontre, hier, à Daoukro (Centre-Est) entre le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique), Henri Konan Bédié et celui de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro ainsi que les résultats provisoires des élections locales partielles de dimanche font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.« Politique nationale : Soro chez Bédié à Daoukro », informe en Co-Une Fraternité Matin, quand L’Inter constate que Bédié déroule le tapis rouge à Soro, à Daoukro. Dans le même élan, LG Infos croit savoir ce que les deux personnalités se sont dit, hier, lors de cette rencontre.

« Bédié reçoit Soro comme un prince et danse avec lui à Daoukro », renchérit Soir Info à côté de Notre Voie, qui, sur le même sujet pense que cette danse de Bédié avec Soro est un symbole « qui parle à Ouattara ».

Plate-forme de N’Zueba (ndlr : surnom donné à Bédié) : Soro et Bédié « signent le pacte pour déboulonner Ouattara», affirme pour sa part Le Quotidien d’Abidjan. Ce qui fait dire à L’Expression que Soro rejoint Bédié dans la rébellion contre le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix).

« Rencontre à Daoukro, hier/ Bédié-Soro : des futurs regrets comme avec Bédié-Ouattara interdits », commente pour sa part L’Intelligent d’Abidjan.

La presse ivoirienne commente également les résultats provisoires des élections locales partielles de dimanche. 

« Régionales et municipales : tous les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) », titre à ce propos Fraternité Matin.

Moulot et Emmou triomphent, Ezalé et Siandou Fofana tombent, poursuit le journal gouvernemental.

« Municipales partielles 2018 : la tension extrêmement vive, à Grand-Bassam où Jean-Louis Moulot du RHDP a été élu maire », reprend Le Temps, au moment où LG Infos attire l’attention sur le « retour des loubards » dans la sphère politique. Ce qui dénote « un avant gout amer » de la présidentielle de 2020, selon ce journal. 

Le RHDP « indéboulonnable » à l’issue des élections municipales et régionales du 16 décembre, jubile pour sa part Le Jour Plus à côté de Le Patriote, qui, dans la même veine, constate que le RHDP demeure « le plus grand parti ivoirien».         

Moins enthousiaste, Le Rassemblement s’adonne à une analyse de « l’erreur qui a plombé » le RHDP lors de ces municipales et régionales partielles.

Condition de la femme : les bonnes pratiques ivoiriennes présentées en Ethiopie

Les bonnes pratiques dans le domaine de la protection de la femme ont été présentées en Ethiopie par la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Ly Ramata Bakayoko, rapporte une note d’information de son service communication, transmise, mardi, à APA.La ministre s’est exprimée, vendredi, à la tribune du 15ème anniversaire du Protocole de Maputo que « la Côte d’Ivoire a ratifié en octobre 2011 et déposé l’acte de ratification le 9 mars 2012 ».

Selon Ly Ramata, le pays « depuis son accession à l’indépendance, a toujours consacré le principe de l’égalité entre ses citoyens, notamment entre les femmes et les hommes à travers sa Constitution ».

« Ce principe a été réaffirmé dans la nouvelle Constitution datant du 8 novembre 2016 dans laquelle l’égalité entre la femme et l’homme est consacrée », a souligné la ministre.

 Par ailleurs, la ministre en charge de la femme, a relevé  « les nombreux efforts qui  ont été faits et les progrès sont évidents dans de nombreux domaines ».

« Concernant la protection des femmes et des filles contre les violences sexuelles y compris les mutilations génitales féminines par exemple, le gouvernement a adopté en 2014, une Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre (SNLVBG), qui accorde une place de choix à l’élimination des pratiques traditionnelles néfastes telles que les mariages précoces et les mutilations génitales féminines », ajoute la note d’information  citant Mme Bakayoko..

« L’égalité de rémunération et la lutte contre la discrimination dans l’emploi », ont également été présentées par l’émissaire du gouvernement ivoirien.

Le Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique, ou Protocole de Maputo, a été adopté le 11 juillet 2003 par la 2ème session ordinaire de la Conférence de l’Organisation de l’Unité Africaine à Maputo (Mozambique).

Il  vient compléter cette Charte, en affirmant spécifiquement les droits des femmes en Afrique. Il énonce un certain nombre de droits humains, comme l’alimentation, la santé, l’éducation, la dignité, la paix. 

Il s’attache également à certaines inégalités entre les hommes et les femmes, condamne la discrimination à l’encontre des femmes, et statue sur l’héritage, la succession et les droits des veuves. Enfin, le protocole de Maputo condamne les mutilations génitales féminines et énonce le « droit à la santé et au contrôle des fonctions de reproduction » dans son article 14.

La presse béninoise décortique l’affaire Icc-Services

Les journaux parus ce mardi traitent, en grande majorité, de l’affaire Icc-Services (Investment, Consultancy and Computering) dont s’est saisie la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).La nation barre à sa Une : « affaire Icc Services, la supercherie se dénude ». D’après le quotidien national, l’audience criminelle a démarré par l’affaire Icc services avec de troublantes révélations mettant à nu la vaste supercherie qui a caractérisé les structures illégales de collecte d’épargne et de placement d’argent entre 2006 et 2010 au Bénin.

De son côté, Fraternité retrace « le film de l’audience à la Criet » en expliquant que Guy Akplogan, le patron de Icc-Services a fait des révélations sur les complicités des autorités de l’époque.

Libération fait savoir, pour sa part, que l’ancien chef de l’Etat « Yayi Boni a encouragé les promoteurs de Icc-Services à contourner la loi ». En effet, M. Akplogan, le promoteur de Icc services, a déclaré avoir remis de l’argent et fait des dons au président de la République d’alors pour exercer son activité.

Le Challenge en conclut que « Yayi Boni (est) dans l’œil du cyclone d’une escroquerie rocambolesque ». La Nation informe que l’ancien ministre Pascal Koupaki a été invité à la barre pour relater les circonstances dans lesquelles il est intervenu dans cette affaire.

Best Info renseigne que « Pascal Koupaki se désengage » en évoquant une affaire obscure. L’audience de l’affaire de Icc-Services se poursuit ce mercredi.

La presse électronique togolaise à fond sur les élections législatives

Les sites d’informations togolais, visités ce mardi, abordent principalement les élections législatives prévues jeudi prochain.Le portail Icilomé s’intéresse au rôle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour la supervision de « ces élections législatives controversées ».

A en croire ce site, « ceux qui croient en la Cedeao pour reporter les Législatives organisées unilatéralement par le régime de Faure Gnassingbé, doivent se désillusionner ». En effet, indique Icilomé, l’institution sous-régionale serait parmi les souteneurs de la mascarade politique.

Poursuivant, Icilomé rapporte qu’« une mission d’observation électorale de la Cedeao est attendue ce lundi à Lomé ». Cela fait dire à ce site que « les Togolais qui pensent que la Cedeao n’est plus habilitée à résoudre la crise togolaise sont nombreux ».

Pour sa part, Togobreakingnews informe que la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition a dit à Nana Akufo-Addo, président du Ghana, « qu’elle empêchera la tenue des Législatives ».

Ce site renseigne qu’à la suite des leaders des églises et des cadres musulmans du Togo, « le président ghanéen a reçu, dimanche dernier, une délégation de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition ». Togobreakingnews indique que « le facilitateur a échangé avec les opposants sur leurs préoccupations et inquiétudes concernant les élections législatives du 20 décembre ».

Ce portail d’informations fait remarquer qu’au cours de sa médiation, le Chef de l’Etat ghanéen a dit, à la Coalition de l’opposition togolaise, son incompréhension pour son refus d’intégrer la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et son refus de prendre part aux opérations de recensement électoral.

En outre, selon Togobreakingnews, « Nana Akufo-Addo a également signifié aux opposants qu’il n’est pas de son ressort de décider du report des élections au Togo ». En tout cas, selon Republicoftogo qui cite Damehame Yark, le ministre de la Sécurité, « il n’y a aucune entrave à la tenue du scrutin » prévu le 20 décembre prochain.

Republicoftogo fait savoir que la Fose (Force, Sécurité et Elections), composée de 8000 gendarmes et policiers, « veillera à ce que le vote se déroule dans les meilleures conditions et que tout acte visant à gêner sa tenue, sera géré avec les moyens adaptés ».

Législatives togolaises : les forces de l’ordre et de défense aux urnes

Les éléments des forces de l’ordre et de défense du Togo ont, dans le cadre des élections législatives de jeudi prochain, commencé à voter ce mardi matin dans les 201 bureaux ouverts à leur intention sur l’ensemble du territoire national.Selon un membre de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) contacté par APA, le vote a démarré « depuis 7 heures » et il  concerne les membres de forces de l’ordre et de défense régulièrement inscrits sur la liste électorale et disposant de leur carte d’électeur.

« Nous voulons faire le maximum, c’est pourquoi nous faisons voter les forces de l’ordre par anticipation », a indiqué lundi soir à la presse le général Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la Protection civile.

La campagne électorale prend fin ce mardi et les tentatives de l’opposition pour empêcher la tenue du scrutin restent, pour l’heure, sans effet.

Négociations prix des hydrocarbures et justice en couverture des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè s’intéressent, ce mardi, aux questions liées à la justice, notamment, le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier de commenter la rencontre entre le gouvernement et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère (CCVC), tenue la veille à Ouagadougou, à propos des prix des hydrocarbures.«Négociation sur les prix des hydrocarbures : Pas d’accord entre gouvernement et syndicats», titre le quotidien public Sidwaya qui relate que le gouvernement a repris les pourparlers avec les responsables de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), hier lundi à Ouagadougou.

Selon le journal, après sept heures d’échanges, il n’y a pas eu d’accord sur le principal point, de la plateforme revendicative, à savoir : la baisse du prix des hydrocarbures.

C’est à juste titre que Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, arbore en première page: «Rencontre PM (Premier ministre)-CCVC sur la hausse des prix des hydrocarbures : Rien n’a bougé».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, reprend à sa une ces propos du représentant de la CCVC, Chrysogone Zougmoré : «Nous sortons insatisfaits».

Pendant ce temps, Le Quotidien se veut plus direct quand il affiche : «Négociations entre le gouvernement et la CCVC sur le prix des hydrocarbures: pas de réduction du prix du carburant».

Le même journal privé évoque le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 en reprenant les propos du présumé cerveau, le général Gilbert Diendéré qui a affirmé à la barre : «Si le juge d’instruction voulait la vérité, il devait pousser l’investigation».

De son côté, Aujourd’hui au Faso parle d’un «document séditieux à problème», revenant ainsi, sur une pièce que le général Diendéré a produite lors de son 12e jour d’audition, le vendredi dernier.

Sidwaya informe que l’audition du général de brigade, Gilbert Diendéré, s’est poursuivie, le lundi 17 décembre 2018 à Ouagadougou, avec les observations des avocats de la partie civile et celles du parquet militaire sur l’authenticité des deux pièces fournies par l’accusé.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il consacre sa une à un contentieux judiciaire entre une banque (United Bank of Africa (UBA)) et une société privée (Etudes et réalisations des ouvrages hydrauliques (EROH)).

Le journal met en exergue les propos du patron de EROH, Thomas Baguemzanré qui dit dans une interview: «C’est le ministre de la Sécurité qui bloque la décision de justice».

GBissau : le recensement des électeurs s’achève mercredi (officiel)

Le processus de recensement des électeurs sur l’ensemble du territoire national mais aussi ceux de la diaspora, qui avait débuté le 21 août dernier, prend fin demain mercredi, annonce le communiqué du Conseil des ministres dont APA a reçu copie.Le Conseil des ministres a tenu, hier lundi à Bissau, une session extraordinaire, présidée par le Premier ministre Aristides Gomes. L’objectif de la session extraordinaire était d’informer les membres du gouvernement de la réunion tripartite entre le président de la République José Mário Vaz, les partis politiques et les représentants de la communauté internationale.

Selon le communiqué, cette réunion a également permis de présenter trois propositions de programme d’activités portant sur les prochaines législatives et qui seront soumises pour examen au président de la République José Mário Vaz.

Enfin, dans le document, le gouvernement a invité tous les agents de recensement à redoubler d’efforts pour que les citoyens qui, pour diverses raisons, ne se sont pas inscrits sur les listes, puissent le faire.

Selon des données publiées par le gouvernement, plus de 95 % des électeurs ont déjà été recensés.

La presse sénégalaise narre le succès du Groupe consultatif de Paris

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement des promesses de financement des partenaires techniques et financiers du Sénégal pour l’exécution de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) à l’occasion du Groupe consultatif de Paris (France).Le Soleil informe que c’est « une belle moisson de 7356 milliards F CFA » pour le Sénégal. Le quotidien national rappelle que le Sénégal avait exprimé « un besoin de 2850 milliards F CFA ». Cela fait dire au président de la République Macky Sall, dans les colonnes de ce journal, que sa « politique économique a été validée par la communauté internationale ».

« Macky Sall explose les coffres », souligne L’Observateur. Le président de la République soutient, dans ce journal, que « tous les projets inscrits dans le Plan d’actions prioritaires (Pap) seront exécutés ». Pour Le Quotidien, c’est tout simplement un « pari sur l’émergence ».

En tout cas, indique L’Observateur, Bruno Lemaire, ministre français de l’Economie et des Finances, estime que « le Sénégal, sous l’autorité de Macky Sall, change de vitesse ». Cité par Libération, l’argentier de l’Etat français a soutenu que le président du Sénégal incarne « une crédibilité politique et la France rêve d’avoir le même chiffre de croissance que le Sénégal ».

A en croire WalfQuotidien, M. Lemaire « vote » Macky. Pour ce journal, c’est une « immixtion manifeste de la France » dans les affaires internes du Sénégal.

Selon EnQuête, au Groupe consultatif de Paris, le Sénégal a récolté « des milliards et des louanges ». Pour sa part, Sud Quotidien indique que « la Banque africaine de développement (Bad) casque 1358 milliards F CFA, la Banque Mondiale 104 milliards F CFA et la France débloque 983 milliards F CFA ».

Vox Populi rapporte les propos du Chef de l’Etat qui « promet une utilisation efficace et efficiente » des fonds levés dans la capitale française. Dans cette deuxième phase du principal référentiel des politiques publiques depuis son élection, Macky Sall « entend remédier aux lenteurs administratives et aux dysfonctionnements de l’administration fiscale », renseigne L’AS.

Côte d’Ivoire: les députés adoptent en commission le budget 2019 évalué à 7 334 milliards FCFA

Le projet de budget 2019 de l’Etat ivoirien qui s’équilibre en ressources et charges à plus de 7334 milliards de FCFA a été adopté, lundi à Abidjan, par les députés membres de la Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.En Côte d’Ivoire, les activités économiques bénéficieraient en 2019 de l’embellie mondiale et feraient ressortir une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 7,8%, tirée par l’ensemble des secteurs d’activités, en particulier les secteurs tertiaire et secondaire dont les contributions à la croissance sont estimées respectivement à 3,9% et 1,9%.

« Le projet de budget 2019 s’équilibre en ressources et en charges à 7334 343 007 906 FCFA, en hausse de 8,6% par rapport au budget 2018, d’un montant de 6756 256 616 332 FCFA », a déclaré le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo dans son exposé des motifs.

Selon l’ex-ministre, Mamadou Sanogo, par ailleurs président de la Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale, ce projet de budget 2019 qui sera soumis en plénière vendredi, a été adopté par la majorité des membres de la commission présents.

Les prévisions des recettes fiscales, fixées à 3669 088 661 629 FCFA, a expliqué le Secrétaire d’Etat, « reposent sur la poursuite des réformes en matière fiscale et douanière, la modernisation de l’administration financière, le renforcement du contrôle fiscal et les efforts continus de productivité des services de recouvrement ».

Les prévisions de mobilisation sur les marchés monétaire et financier régional et international s’élèvent à 1428 992 695 130 FCFA. Les concours des partenaires extérieurs, attendus à 1319 897 162 090 FCFA sont constitués de 379 649 355 080 FCFA d’appuis budgétaires, 780 400 400 000 FCFA d’emprunts-projets et 159 847 407 010 de dons-projets.

« Les dépenses du projet de budget 2019 reflètent les priorités du gouvernement traduites dans le Plan national de développement (PND) 2016-2020 », a ajouté le Commissaire du gouvernement, Moussa Sanogo.

Selon lui, les principaux axes stratégiques de ces priorités sont notamment le renforcement de la qualité des institutions, l’accélération du développement du capital humain et du bien-être social, l’accélération de la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation, le développement des infrastructures, et le renforcement de l’intégration régionale et la coopération internationale.

Les échéances prévues en 2019 au titre de la dette publique s’élèvent à 1 821 447 101 310 FCFA. Elles concernent la dette intérieure pour 1 062 354 217 808 FCFA et la dette extérieure à hauteur de 759 092 883 502 FCFA.

Les charges de personnel, d’un niveau de 1 720 822 735 241 FCFA, augmentent de 85 458 273 421 FCFA par rapport au budget 2018. « Cette augmentation est liée notamment à la prise en compte de l’impact financier des recrutements 17 226 agents, des avancements et des promotions ainsi que de la deuxième tranche du stock des arriérés d’avancement des fonctionnaires », a-t-il encore expliqué.

Les dépenses d’investissements financées sur ressources intérieures comprennent notamment les dépenses au titre du Fonds d’investissements en milieu rural (FIMR), du Fonds d’entretien routier (FER) et les dépenses sur les recettes de la parafiscalité dans le secteur de l’anacarde sont prévues pour un montrant de 1 154 953 096 092 FCFA.

Les projets d’investissement sur financements extérieurs s’élèvent à 940 247 807 010 FCFA avec 780 400 400 000 FCFA financés sur des emprunts et 159 847 407 010 FCFA financés sur des dons.

« L’atteinte des objectifs poursuivis à travers ce projet de budget requiert la mise en œuvre de mesures cohérentes pour encadrer sa bonne exécution, ainsi que des réformes nécessaires pour améliorer le recouvrement des ressources et l’efficacité des dépenses », a souligné le Secrétaire d’Etat. 

Dans le même élan, il a promis qu’un « accent particulier sera mis sur le respect de la discipline budgétaire, le renforcement du contrôle a priori et le suivi de la capacité d’absorption des crédits liés à l’investissement ».