Bassam: Ezaley annonce un recours en vue de la reprise du vote dans 14 bureaux saccagés

Philippe Ezaley, maire sortant de Grand-Bassam, ville balnéaire au Sud-Est d’Abidjan, a annoncé lundi un recours en vue de la reprise du vote dans 14 bureaux saccagés et « amputés » au résultat de la Commission électorale indépendante (CEI) locale, à l’occasion des élections municipales partielles de dimanche.« En excluant donc le vote des urnes cassées ou saccagées », cela donne « une avance de près de 1 000 voix  (992 voix d’écart)» à son rival Jean-Louis Moulot, « ce qui fait de lui selon la CEI locale le vainqueur de ces élections », a dit M. Ezaley, lors d’une conférence de presse à Grand-Bassam.  

 Pour M. Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, la non-prise en compte des votants de ces 14 bureaux détruits et un autre marqué d’incidence, représentant 6 137 électeurs, « fausse les résultats » de la CEI locale donnant la victoire à M. Moulot.

« Je reconnais les résultats compilés qui étaient disponibles puisque c’est à partir de PV (procès-verbaux) sauf qu’il manque une partie de ces résultats dont les urnes ont été saccagées ou brûlées. Il manque les résultats des zones qui ont été exclues », a-t-il déclaré.

Il a fait savoir que ses avocats travaillent sur la question, indiquant s’être attaché les services d’un Cabinet d’avocats et d’huissiers qui a fait des constats. Et, sur la base de ces éléments, « les avocats introduiront nécessairement un recours » auprès de la Chambre administrative de la Cour suprême.

« Ceux dont les voix n’ont pas été comptabilisées, naturellement, il faut que ceux-ci puissent s’exprimer. C’est ça la démocratie, sinon on ne peut pas être maire d’une partie de la ville, parce que si on arrive à ce résultat, c’est-à-dire qu’on a exclu plus de 6.000 personnes inscrites dans ces zones », a-t-il estimé. 

Concernant la « partie a écartée, je constate que c’est près de 2 000 personnes qui ont voté (le 13 octobre) en ma faveur », a-t-il poursuivi.

Les bureaux de vote « ciblés » et « attaqués » par des loubards, dira-t-il, sont dans les centres où il a obtenu des scores confortables par rapport à son adversaire lors du scrutin du 13 octobre 2018, entre autre, au Collège moderne, où il a voté et son suffrage n’est pas pris en compte. 

M. Ezaley qui soutient avoir gagné l’élection du 13 octobre 2018 avec 915 voix d’avance au Collège moderne, 506 à Bassam 1 et 2, puis 187 voix d’écart au centre FDFP, assure remporter le scrutin,  si on prend aussi en compte l’un des bureaux du centre Petit Paris, entaché d’irrégularité. 

« Si on ne prend pas en compte Petit Paris, c’est 14 bureaux de vote qui ont été saccagés et qui représentent 6 137 inscrits. Au scrutin précédent, il y a 2 516 inscrits qui se sont exprimés et moi j’avais 1 608 d’avance », a -t-il précisé, ajoutant que « sur les 2 516 inscrits qui s’étaient exprimés j’ai eu 2 025 et 417 pour l’adversaire». 

Il a en outre dénoncé la « passivité » des forces de l’ordre présentes en grand nombre et qui n’ont pu empêcher le saccage dans 14 bureaux de vote. Plusieurs soldats avaient été déployés dimanche, jour du vote, dans la cité de Grand-Bassam, ville historique, déclarée patrimoine mondial de l’Unesco.

Le maire sortant a par ailleurs déploré l’agression de ses superviseurs, logés dans un hôtel, par des jeunes se réclamant du Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir. Leurs véhicules ont été endommagés et leurs appareils confisqués avant d’être conduits à la police « pour motif qu’ils organisaient la fraude ».

Quelque 200 personnes ont manifesté lundi après-midi au quartier France, un fief de Ezaley, pour exiger la reprise des votes dans les bureaux où les urnes ont été cassées. Pendant ce temps, au centre-ville, les partisans de M. Moulot célébraient leur victoire.

La Chambre administrative de la Cour suprême a ordonné la reprise des élections du 13 octobre 2018 dans deux régions et six communes. A Grand-Bassam, la reprise est intervenue après un recours en annulation du maire sortant, Philippe Ezaley.

Burkina: vers une réforme du système de rémunération des fonctionnaires

Le système de rémunération des agents publics de l’Etat au Burkina Faso va connaitre bientôt une réforme, a-t-on appris lundi auprès du ministère en charge de la Fonction publique.Dans un communiqué, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo annonce la fin de la première phase des travaux sur la réforme du système de rémunération des agents publics de l’Etat.

Le document parvenu précise que les deux textes majeurs devraient être transmis, ce jour-même, au Premier ministre Paul Kaba Thiéba.

Par la suite, le chef du gouvernement devrait organiser «la Réunion de cabinet d’une part, et le comité de suivi chargé du suivi de la mise en œuvre des conclusions des travaux de la conférence sur le système de rémunération des agents publics, d’autre part, pour les examiner».

«Les textes issus de ces instances seront proposés au gouvernement sous forme de projets de décrets pour examen et adoption», fait remarquer le ministre.

Pr Séni Mahamadou Ouédraogo assure que les citoyens seront tenus informés, par les voies et moyens appropriés, des enjeux de cette réforme majeure qui se propose de retrouver une équité de traitement entre les agents publics du pays.

Il précise que les deux textes majeurs concernent, d’une part,  «la mouture nouvelle de la grille salariale des agents publics» et d’autre part, «la mouture de l’avant-projet de décret portant définition et rémunération de la haute fonction publique partant du Président du Faso au chef de service».

UEMOA : Accroissement de 6,7% du PIB au 3ème trimestre 2018

Le produit intérieur brut (PIB) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est accru de 6,7%, en glissement annuel, a appris APA lundi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Comparé au deuxième trimestre 2018 où il s’établissait à 6,5%, le PIB de la zone UEMOA connait un accroissement de 0,2 point de pourcentage. Selon l’institut d’émission, « la croissance de l’activité économique dans l’Union a été tirée par le secteur tertiaire, dont la contribution s’est établie à 4,0 points de pourcentage, en hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent ».

La contribution du secteur secondaire est ressortie, quant à elle, à 1,5 point de pourcentage, stable par rapport aux réalisations notées le trimestre précédent. L’apport du secteur primaire à la croissance a été de 1,2 point de pourcentage, soit 0,1 point de pourcentage de plus par rapport aux réalisations du deuxième trimestre 2018.

Groupe consultatif de Paris : le Sénégal lève 7356 milliards f cfa

Le gouvernement sénégalais a levé, lundi, 7356 milliards f cfa pour un besoin de financement exprimé de 2850 milliards au Groupe consultatif de Paris (France) pour la 2ème phase du Plan Sénégal Emergent (PSE, 2019-2023), a appris APA de source officielle.« Pour un besoin de financement exprimé de 2850 milliards de Francs CFA », les partenaires au développement satisfaits par les réalisations de la première phase du PSE ont pris des engagements de financement de 14 milliards de Dollars, soit plus de 7356 milliards de Francs CFA, compte non tenu des conventions de financement signées en marge de la cérémonie, renseigne un communiqué du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (MEFP).

« Au regard de cette mobilisation et des engagements, cette huitième édition du Groupe Consultatif a été considérée comme un succès jamais égalé. Ces résultats obtenus traduisent la confiance accordée au Sénégal par la communauté internationale qui a salué la pertinence des choix de politiques socio-économiques », poursuit le texte.

Le Groupe consultatif se tient les 17 et 18 décembre à Paris, sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall dont le PSE est le programme de développement phare. Cette deuxième phase du PSE sera prioritairement axée sur sept secteurs prioritaires, à savoir l’agriculture (horticulture et agro-industrie), les infrastructures (Btp et construction), l’énergie (pétrole, gaz et mines), les industries, l’économie numérique, le tourisme et la finance.

Le 8ème Groupe consultatif du Sénégal a été l’occasion de partager le contenu des nouveaux défis et les perspectives à l’horizon 2023 en vue d’un renforcement des acquis de la première phase du Plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal Emergent sur la période 2014-2018.

Côte d’Ivoire : deux morts dans un carambolage à Adjamé

Un carambolage de deux taxis-ville et de deux véhicules de particulier, a fait neuf victimes dont deux décès lundi à Adjamé, une commune commerciale au centre d’Abidjan, a appris APA auprès du Groupement des sapeurs-pompiers militaire (GSPM).« Ce jour 17 décembre à 11h45 mn, un grave carambolage s’est produit à Adjamé face au quotidien Fraternité Matin. Deux taxis ville et deux véhicules de particulier sont impliqués. L’accident a fait 09 victimes dont 02 décès et 01 cas très grave», rapportent les sapeurs pompiers dans une note d’information. 

Selon l’Office de la sécurité routière ( OSER), environ 10 000 accidents de la circulation occasionnant plus de 900 décès et plus de 12 000 blessés sont enregistrés annuellement en Côte d’Ivoire. 

Des études révèlent également que les facteurs humains pèsent pour 94% dans les causes des accidents de la circulation dans le pays.

Bénin : des parlementaires africains réfléchissent sur le financement de la santé

Des parlementaires de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad réfléchissent sur le financement de la santé et le dividende démographique, a constaté APA ce lundi à Porto-Novo.Organisée par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et les Assemblées Nationales du Bénin et du Burkina Faso cette rencontre, selon la présidente du comité local d’organisation, Claudine Prudencio, cet évènement fait suite à la rencontre régionale de Haut Niveau des Parlementaires des pays précités sur le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques de population et développement tenue en juillet 2017 à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Selon elle, il s’agira durant ces assises de faire le point de la mise en œuvre de la Déclaration d’Abuja relative au financement de la santé dans la région, de présenter et discuter des actions pays en matière de financement de la santé, le dividende démographique et les politiques de population… Cette rencontre sera également l’occasion de procéder à l’installation du Comité Interparlementaire (CIP) dont la mission sera de définir les prochaines étapes de la mise en œuvre de ces engagements.

A Ouagadougou, des engagements avaient été pris et consignés dans une déclaration finale, dénommée « Déclaration des Parlementaires de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad sur le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques de population ».

Dans ce document, les parlementaires s’étaient engagés, entre autres, à œuvrer à faire des arbitrages conséquents aux projets de budget des Etats, afin d’obtenir des accroissements annuels successifs d’au moins 2% des budgets nationaux alloués au secteur de la santé, avec en perspective d’atteindre l’objectif minimum de 15% de la déclaration d’Abuja à l’horizon de 2025…

La planification familiale, la réduction drastique de la mortalité maternelle et néonatale, la lutte contre le mariage précoce, la lutte contre les grossesses précoces et non désirées et la lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes telles que les mutilations génitales féminines faisaient également partie des recommandations.

Bédié « expose » son projet de nouvelle plateforme politique à Guillaume Soro

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI-RDA, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, a « exposé » lundi à Daoukro dans le Centre-Est du pays, son projet de création d’une nouvelle plate-forme politique à Guillaume Kigbafori Soro, le président de l’Assemblée nationale qu’il a reçu en audience.« Le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié a longuement exposé sur le projet de plate-forme devant regrouper les partis politiques et les forces vives de la nation. Le président de l’Assemblée nationale a salué l’initiative et en a pris bonne note», indique le communiqué final de cette rencontre entre MM. Bédié et Soro.

 Selon le texte rapporté par le porte-parole du PDCI, Narcisse N’Dri, les deux personnalités inscrivent leur rencontre sous le signe de la consolidation de la paix, de la réconciliation et de la cohésion nationale.

 « Ils souhaitent que les acteurs politiques s’inscrivent dans le processus du pardon et de la réconciliation nationale», a fait savoir M. N’Dri, ajoutant que les deux personnalités ont convenu de se voir « plus régulièrement afin de conduire à bon port l’ensemble des initiatives pour le triomphe de la paix, de la prospérité et de la liberté en Côte d’Ivoire ». 

L’ancien président ivoirien a accueilli son « protégé », Guillaume Soro dans une ambiance festive devant une foule de  partisans  esquissant  des pas de danse au son de la fanfare. 

Cette rencontre entre M. Bedié et M. Soro intervient dans un contexte de relations tendues entre le PDCI-RDA et le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), la coalition au pouvoir dirigée par le président ivoirien Alassane Ouattara.

 Cette rupture entre M. Bédié et ses ex-alliés du RHDP a été provoquée selon lui par des « des manquements au bon déroulement de notre alliance et par le problème de l’alternance en 2020 au profit du PDCI-RDA ». 

Quant à M. Soro, plusieurs de ses proches collaborateurs ont eu maille à partir recemment avec le camp présidentiel qui lui prête à tort ou à raison l’intention de vouloir briguer en 2020 la magistrature suprême du pays sans en avoir au préalable l’onction de M. Ouattara. 

Officiellement, Guillaume Soro a été élu député de Ferkessédougou ( extrême Nord)  sous la bannière du Rassemblement des républicains ( RDR, parti présidentiel) et a integré la direction du parti d’Alassane Ouattara en qualité de   vice-président  chargé de la région du Tchologo ( extrême Nord). 

500 bébés meurent chaque semaine en Guinée, selon un député

Cinq-cents nouveau-nés meurent chaque semaine en Guinée à cause surtout du manque de sage-femme qualifiée dans les maternités du pays, a déploré, lundi à Conakry, le président de la commission Santé et sport de l’Assemblée nationale, Ben Youssouf Keita.« Dans le cadre de la néonatologie, la statistique officielle a prouvé que 500 bébés meurent chaque semaine en Guinée. Cela fait deux mille bébés par mois », a notamment déclare M. Keita, par ailleurs député de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition).

Selon ce dernier qui intervenait lors du vote du budget du ministère de la Santé et de l’Hygiène public, cette situation dramatique est à mettre, d’abord, sur  la manière dont les sages-femmes sont réparties sur le territoire national.

« Par exemple, dans quelle sous-préfecture du pays, y-a-t-il une sage-femme qualifiée ? Il n’y en a pas pratiquement. Elles sont toutes, soit dans les villes ou dans la capitale. Ce sont plutôt les vieilles femmes, accoucheuses traditionnelles, qui font souvent les accouchements », a dénoncé le député.

« Deuxièmement, a-t-il ajouté, dans toute la République de Guinée, ce n’est qu’à Donka (Conakry) qu’il y a un service de néonatalogie. Quand il y a un bébé qui souffre à Kouroussa, Kissidougou, Boffa, Gaoual, Lelouma et autres, si les parents ont les moyens, ils transportent le bébé à L’INSEE. Et malheureusement, L’INSEE n’est pas équipé. Et, pire encore, ce service ne fait pas partie des grandes rénovations de Donka».

Groupe consultatif de Paris :104 milliards de la BM dans l’escarcelle du Sénégal

La Banque mondiale salue les réformes accomplies par le Sénégal dans les secteurs stratégiques comme l’énergie et a décidé, du coup, d’appuyer cette démarche par un financement budgétaire de 180 millions de dollars (plus de 104 milliards FCFA), a annoncé, lundi à Paris, le vice-président de cette institution en Afrique, Hafez M. H. Ghanem.« Nous sommes heureux d’annoncer que les réformes accomplies ces dernières années dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications et de l’économie numérique ont permis de débloquer un financement budgétaire d’appui aux réformes de 180 millions de dollars, approuvé vendredi dernier, le 14 décembre, par notre conseil d’administration, et qui constitue le plus important appui budgétaire de la Banque mondiale au Sénégal », a déclaré M. Ghanem, dont copie du discours est parvenu à APA. 

Il s’exprimait, au siège de la Banque mondiale à Paris, à l’ouverture du Groupe consultatif, un rendez-vous sollicité par le Sénégal pour obtenir de ses partenaires techniques et financiers le financement de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE), programme de développement phare du président Macky Sall.

Cette deuxième phase du PSE est résumée à travers son Plan d’actions prioritaires (PAP) 2019-2023, mettant un accent particulier sur le « capital humain », et qui demande un financement de 4.684 milliards FCFA.

« Nous nous réjouissons que, dans cette démarche (de renforcement du capital humain), le gouvernement (sénégalais) se lance dans une approche de partenariat public-privé », a souligné M. Ghanem, trouvant normal que  « l’Etat (qui) se concentre sur l’infrastructure purement publique et dans la fixation des règles du jeu, sollicite le maximum d’investissements privés dans les segments où le marché offre des solutions de financements favorables ».

 Saluant la collaboration entre la Banque mondiale et le Sénégal, il a déclaré :

« Nous avons, aujourd’hui, l’occasion de renforcer ce partenariat, car le deuxième Programme d’Actions Prioritaires 2019-2023 du PSE, le PAP 2, va coïncider avec le nouveau Cadre Stratégique de partenariat (CPF) de notre institution avec votre pays que nous allons finaliser dans les prochains mois ».

Pour les besoins du Groupe consultatif de Paris, la forte délégation sénégalaise est conduite par  Macky Sall, ayant à ses côtés plusieurs membres de son gouvernement, notamment celui chargé de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

Lors du premier Groupe consultatif sous l’ère le président Macky Sall tenu à Paris en février 2014, les partenaires du Sénégal dont le Groupe de la Banque mondiale avaient annoncé des engagements financiers de l’ordre de 3.729 milliards de FCFA, a rappelé M. Ghanem, avant de se féliciter de ce que Dakar comme ses partenaires ont tous tenu « leurs promesses ».

« Rares » sont les pays qui ont pu afficher des taux de croissance de plus de 6 % pendant 4 années consécutives comme le Sénégal, a-t-il ajouté, estimant que cette croissance est « beaucoup »  due  « aux importants objectifs atteints par le PSE dans l’agriculture, l’amélioration du climat d’investissement et les infrastructures ».

« Cette croissance a également permis d’atteindre d’importants objectifs sociaux, notamment dans l’accès aux services de base, la lutte contre la malnutrition, la protection sociale et l’assurance maladie universelle, entre autres », a affirmé le vice-président de la Banque mondiale en Afrique.

Cinq ministres issus du PDCI créent un mouvement pour dire non à la rupture entre leur parti et le RHDP

Cinq ministres issus du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI-RDA, ex allié au pouvoir), ont annoncé lundi à Abidjan, la création d’un mouvement politique pour «dire non à la rupture » entre leur parti et le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), la coalition au pouvoir, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Il s’agit des ministres Albert François Amichia ( ville), Alain Richard Donwahi  ( Eaux et forêts), Pascal Abinan Kouakou (Emploi et protection sociale), Raymonde Goudou Coffie ( Modernisation de l’administration et innovation du service public) et Jean-Claude Kouassi ( Mines et de la géologie).

 « Les membres du mouvement ont adopté les positions suivantes : ils affirment leur appartenance au PDCI auquel ils restent attachés, ils souhaitent une amélioration et un renforcement rapide de la gouvernance du PDCI qui tiennent compte des exigences et des contingences à venir et ils disent non à la rupture et préconisent la reprise à court terme, d’un dialogue structuré, inclusif et franc entre les enfants du président Houphouët-Boigny au sein du RHDP», a dit dans une déclaration devant la presse, le ministre Albert François Amichia.

 La cérémonie officielle de lancement de ce mouvement aura lieu le dimanche prochain à Abidjan, a ajouté M. Amichia soulignant que  « notre volonté profonde, c’est que tous les acteurs politiques prennent conscience de ce qu’une crise dans ce pays ne profitera à personne» . 

« Il devient indispensable que nous puissions agir avant que des débordements ne surviennent et ne remettent en cause la stabilité et la paix de notre pays », a-t-il justifié auparavant, estimant que « garder le silence face à une telle situation serait nous faire les complices passifs d’une nouvelle crise aux conséquence plus dramatiques ».

 M. Amichia a également fait savoir que ce nouveau mouvement rassemble plusieurs élus, cadres et responsables à divers titres du PDCI-RDA, tous signataires d’une charte en faveur du dialogue entre leur parti et la coalition au pouvoir.

Le PDCI-RDA s’est retiré du RHDP, la coalition au pouvoir après une crise de confiance entre lui et le Rassemblement des républicains ( RDR), le parti d’Alassane Ouattara au sujet de l’alternance au pouvoir en 2020 à son profit. 

Dans une interview  diffusée jeudi dernier sur les antennes de la télévision internationale française, « France 24», le Président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié a révélé « les manquements » qui ont conduit au retrait de son parti du RHDP, annonçant la mise en place d’une nouvelle plateforme politique avec des partis d’opposition dont le Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo). 

Scène de joie au QG de Moulot à l’issue des élections municipales partielles à Bassam

Des scènes de joie étaient observées dimanche nuit au quartier général de Jean-Louis Moulot, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 20 Km au Sud-Est d’Abidjan, à l’issue de l’élection municipale partielle.Par endroits de petits groupes s’exclamaient dès l’accueil de la nouvelle. Ezaley a été « plié », a déclaré un membre du staff de Jean-Louis Moulot, candidat du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir.

L’écart, dira-t-il, est important. Dans le camp de Philippe Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), un ex-allié au pouvoir, l’on dénonce des violences perpétrées par les membres de Jean-Louis Moulot.

M. Ezaley qui avait tenu un point de presse, peu après le scrutin, a dénoncé des destructions d’urnes, disant ne pas avoir tous les contours, mais ses avocats donneraient de plus amples informations sur cette question.

Durant la campagne pour la reprise du scrutin, M. Moulot, a assuré qu’il confirmera sa victoire lors du match retour. Confiant, en dépit de « quelques retards » observés à l’ouverture des bureaux de vote et des « tablettes défaillantes », il a renforcé l’appel aux Bassamois pour un vote massif. 

La Chambre administrative de la Cour suprême a ordonné la reprise des élections du 13 octobre 2018 dans deux régions et six communes. A Grand-Bassam, la reprise est intervenue après un recours en annulation du maire sortant, Philippe Ezaley.

Patronat, justice et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè abordent ce lundi divers sujets parmi lesquels, ceux liés à la politique, à la justice et surtout au développement et au patronat.«Conseil national du patronat burkinabè : Apollinaire Compaoré s’installe dans son fauteuil», affiche le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui informe que le nouveau président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), a été officiellement installé dans ses fonctions, le vendredi 14 décembre 2018, en présence du Premier ministre Paul Kaba Thiéba.

Le journal précise que le bureau, désormais conduit par Apollinaire Compaoré et composé de 35 membres, s’est fixé pour objectifs de repositionner l’institution sur trois engagements que sont l’emploi des jeunes, le renforcement du dialogue social au niveau du secteur privé et le soutien au FDS (Forces de défense et de sécurité).

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso parle des «trois engagements d’apollinaire Compaoré».

Le même journal aborde le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 en reprenant les propos d’un des avocats du général Gilbert Diendéré (présumé cerveau), Me Jean Yaovi Degli qui dit : «le parquet fait beaucoup d’affirmations mais apporte peu de preuves».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics fait cas «des pièces de Diendéré qui sèment la confusion».

Selon le confrère, à l’audience du vendredi 14 décembre 2018 au Tribunal militaire de Ouagadougou, le général de brigade, Gilbert Diendéré a versé au dossier, des pièces qui ont suscité une vive polémique.

«Ces documents sensés justifier l’origine de l’argent qu’il aurait distribué aux éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) lors du coup d’Etat, n’ont pas convaincu ni le parquet militaire ni la partie civile», rapporte Sidwaya.

Le journal privé Le Pays renchérit en titrant : «Procès du putsch manqué : Quand l’origine des 160 000 000 de F CFA de Diendéré, cristallise les débats».

En politique, Le Pays évoque les trois ans au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré, citant le Secrétaire général (SG) du Mouvement du peuple pour le progrès (parti présidentiel) de l’arrondissement 7 de Ouagadougou, El Hadj Omar Razack Tapsoba qui déclare : «Nous n’allons pas nous fier aux sondages non fondés».

Le même responsable du MPP est cité à la Une de Le Quotidien en ces termes : «Ce que Roch Marc Kaboré a fait en 3 ans, Blaise Compaoré n’a pas pu le faire en 27 ans».

De son côté, Sidwaya informe que le président du Faso est actuellement à Paris «pour renforcer la coopération».

Sénégal : regain de la production industrielle en octobre (ANSD)

L’activité industrielle au Sénégal a été marquée, au mois d’octobre 2018, par un regain de 3,8% de la production industrielle par rapport au mois précédent, informe le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie visité ce lundi à APA.Cet accroissement est imputable à une bonne tenue de l’activité des industries mécaniques, des matériaux de construction, extractives et de production d’énergie, informe l’ANSD.

Plus en détails, l’ANSD précise que la production des industries mécaniques a ainsi connu une progression de 40,8% par rapport au mois précédent. Cette croissance est principalement attribuable à une hausse de l’activité de fabrication des autres ouvrages en métaux (+86,4%) et de la production sidérurgique (+22,9%).

Comparée au mois précédent, l’activité de production des industries des matériaux de construction a, quant à elle, progressé de 18,6%. Cette évolution est essentiellement due à une hausse de la production de ciment sur la période sous revue.

Par ailleurs, l’activité de production des industries extractives s’est accrue de 18,0% par rapport au mois précédent. Ce résultat est notamment lié à un bon comportement de l’activité d’extraction de phosphate (+24,8%) et de production de sel ou natron (+11,9%). Toutefois, il est noté une baisse de l’activité d’extraction de pierre, sables et d’argiles (-5,2%) au cours de la période sous revue.

En octobre 2018, il est noté une croissance de 6,4% de l’activité des industries de production d’énergie en rythme mensuel. Ce résultat découle conjointement d’une bonne tenue de l’activité de production et distribution d’électricité (+7,8%) et de captage, traitement et distribution d’eau (+3,8%).

Cette croissance est, néanmoins, amoindrie par une baisse de l’activité des industries du papier et du carton, chimiques et alimentaires.

En effet, note l’ANSD, l’activité des industries du papier et du carton a enregistré une chute de 39,0% par rapport au mois précédent. Cette réduction est relativement imputable à celle de l’activité de fabrication de sacs en papier sur la période sous revue.

Au courant du mois d’octobre 2018, l’activité des industries chimiques a baissé de 7,7%, comparée au mois précédent. Cette réduction découle d’une contre-performance de l’activité de fabrication de produits pharmaceutiques (-69,0%) ainsi que de savons, détergents et produits d’entretien (-51,3%). Cette baisse est, tout de même, jugulée par une hausse de l’activité du raffinage pétrolier (+18,0%) et de fabrication de peinture et vernis (+10,8%).

L’activité de production des industries alimentaires est marquée, en octobre 2018, par un repli de 1,0% par rapport au mois précédent. Cette réduction est essentiellement attribuable à une contre-performance des activités de fabrication de produits alimentaires à base de céréales (-30,9%), de boissons (-24,2%) et de travail de grains, fabrication d’aliments pour animaux (-15,1%). Cette baisse est, toutefois, atténuée par une intensification de l’activité de fabrication de corps gras, de transformation et conservation de fruits et légumes (+31,1%) et de poissons, crustacés et mollusques (+9,7%).

En octobre 2018, il est noté une stabilité de l’activité de production des autres industries manufacturières par rapport au mois précédent.

L’activité de production des industries de textiles et du cuir est marquée, en octobre 2018, par un arrêt principalement lié au cycle de production.

En outre, la production totale durant les dix premiers mois de 2018 a baissé de 33,1% en référence à celle de la période correspondante de l’année 2017.

Les élections locales partielles de dimanche à la Une de la presse ivoirienne

Les élections régionales et municipales partielles de dimanche font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.« Reprise des municipales et régionales dans certaines localités : les résultats officiels connus aujourd’hui », renseigne le journal gouvernemental Fraternité Matin, selon qui, hormis quelques incidents signalés, le scrutin s’est déroulé de manière apaisée dans l’ensemble des huit circonscriptions concernées.

De son côté, Le Temps parle d’élection « tendue » et sous « haute surveillance » à Port-Bouet et Grand-Bassam où selon LG Infos des individus armés ont attaqué des bureaux de vote.

Des loubards font la loi à Port-Bouet et Bassam où des empêchements de vote ont été dénoncés et un siège du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) vandalisé, renchérit L’Inter à côté de Soir Info qui signale une reprise des élections dans la violence.

Des hommes armés ont tiré et cassé des urnes à Grand-Bassam où de faux électeurs ont été arrêtés et le vote arrêté dans plusieurs bureaux, quand plus loin à Divo, le président national de la JPDCI (Jeunesse du PDCI) rurale a été battu à sang, rapporte à ce propos le journal indépendant.  

Ce qui fait dire à Générations Nouvelles que ce fut «encore la violence» lors de la reprise des élections à Divo, Bassam, Port-Bouet…

«Election municipale et régionale partielle, hier/Guemon, Lôh Djiboua, Rubino, Bingerville, Bassam, Port-Bouet, Lakota: voici ce qui s’est exactement passé sur le terrain », affiche pour sa part L’Intelligent d’Abidjan, quand Le Patriote annonce une «razzia» du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) à l’issue de ces locales partielles du 16 décembre.

6ème journée Ligue 1 sénégalaise : l’AS Pikine, solide leader

L’AS Pikine, véritable surprise de cette entame de saison, reste en tête du championnat d’élite grâce à sa victoire (0-1) contre l’AS Douane lors de la 6ème journée disputée ce week-end.En déplacement, l’AS Pikine a battu l’AS Douane sur la plus petite des marges (0-1). L’unique but de la partie inscrit à la 55ème mn est l’œuvre de Landing Sagna. Avec ce succès, le promu consolide son leadership.  

Aux aguets, Teungueth FC a enfoncé davantage la lanterne rouge Sonacos en lui infligeant une nouvelle défaite (1-0). Mady Faty a planté la banderille des Rufisquois à la 7ème minute de jeu.

De son côté, Dakar Sacré-Cœur a dominé le Stade de Mbour sur le score d’un but à zéro. Ayant fait trembler les filets à la 36ème mn, l’attaquant Pape Meïssa Bâ a offert aux Sicapois les trois points de la gagne.

Le Ndiambour et le Casa Sports se sont quittés en bons amis (1-1). Richard Sagna a ouvert le score pour les Sudistes (20ème mn) avant que Pa Omar Jobe ne remette les pendules à l’heure pour les Lougatois (45ème mn).

Pour sa part, Mbour Petite Côte a surpris l’Union sportive de Gorée (2-1). Les deux buts mbourois portent l’empreinte de Pape Ousmane Sakho (3ème et 56ème mn). Tapha Diouf a réduit l’écart sur pénalty pour les Insulaires à la 73ème minute.   

Engagés dans les compétitions africaines, le Jaraaf et Génération Foot joueront leur match en retard face respectivement à la Linguère et à NGB.

Les résultats de la 6ème journée :

-Samedi 15 décembre 2018 : Teungueth FC / Sonacos 1-0, Dakar Sacré-Cœur / Stade de Mbour 1-0, Ndiambour / Casa Sports 1-1.

-Dimanche 16 décembre 2018 : AS Douanes / AS Pikine 0-1, Mbour PC / US Gorée 2-1.   

Le classement de la 6ème journée :

1er AS Pikine 14 points (+6), 2ème  Teungueth FC 11 points (+4), 3ème Dakar Sacré-Cœur 11 points (+1), 4ème Génération Foot 9 points (+3), 5ème AS Douane 8 points (+2), 6ème US Gorée 7 points, 7ème Stade de Mbour 7 points, 8ème Ndiambour 7 points, 9ème Jaraaf 6 points, 10ème Linguère 6 points, 11ème Casa Sports 5 points (-1), 12ème Mbour PC 4 points (-3), 13ème NGB 3 points (-4), 14ème Sonacos 3 points (-7).

L’opposition togolaise reçue par le médiateur ghanéen Nana Akufo-Addo

Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo médiateur dans la crise politique qui secoue le Togo, a reçu dimanche à Accra, une délégation de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise.L’opposition explique, dans un communiqué de presse, avoir plaidé devant le facilitateur pour « ce que veut le peuple », à savoir, « le report des élections organisées unilatéralement par le gouvernement ».

Déjà la veille, une délégation de plusieurs confessions religieuses a rencontré Nana Akufo-Addo pour lui exprimer son inquiétude au sujet de l’organisation des élections qui, en principe, devront se tenir le 20 décembre 2018. Elle était composée de Catholiques, de Protestants, de Méthodistes et de Musulmans.

La campagne électorale, lancée depuis le 4 décembre se poursuit, tandis que les manifestations pour empêcher la tenue du scrutin de jeudi prochain ont déjà occasionné six morts, selon l’opposition.

La presse sénégalaise au cœur du groupe consultatif de Paris

Le Groupe consultatif de Paris qui se tient du 17 au 18 décembre dans la capitale française, au cours duquel Dakar veut lever 2850 milliards f cfa pour la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent (PSE), est largement traité par les quotidiens sénégalais parus lundi.« Financement de la phase 2 du PSE-Macky Sall face au Groupe consultatif de Paris », titre le quotidien national Le Soleil, soulignant que le Sénégal est en quête de 2 850 milliards f cfa.

« Groupe consultatif de Paris-Le Plan de Macky pour dévaliser la Banque mondiale » dont le siège à Paris abrite la rencontre, ajoute L’Observateur.

Selon le journal, arrivé dimanche à Paris sans heurt, le chef de l’Etat cherche 2 850 milliards f cfa.

« Groupe consultatif de Paris, les 17 et 18 décembre-Enjeux et décryptage », titre EnQuête, rappelant que le Sénégal est à la recherche de 2 850 milliards f cfa.

Vox Populi ne donne pas les mêmes chiffres et écrit que « Macky cherche 4684 milliards, (mais que) Karim joue à la torpille ».

Se focalisant sur la sortie de Wade-fils sur le Groupe consultatif de Paris, Walfadjri note que « Karim déprécie Macky devant les bailleurs  de fonds ».

A propos de la première phase du PSE, nos confrères s’interrogent : « Où sont passés les 3 729 milliards (du Groupe consultatif) de 2014 ? »

« Par une demande d’audit des finances publiques-Karim vilipende Macky auprès des bailleurs de fonds », titre L’As, dans lequel journal, l’ancien ministre libéral, qui vit au Qatar depuis sa sortie de prison pour enrichissement illicite, affirme : « Macky Sall a créé la dette en toute illégalité sans autorisation de l’Assemblée nationale. La situation monétaire est caractérisée par une grave crise de liquidité bancaire qui affecte les banques ».

« Groupe consultatif de Paris-Karim expose Macky sur Seine », renchérit Le Quotidien, soulignant que Wade-fils demande aux bailleurs un audit immédiat des finances publiques.

Municipales partielles à Bassam: Ezaley, maire sortant, dénonce des destructions d’urnes

Philippe Ezaley, maire sortant de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 20 Km au Sud-est d’Abidjan, a dénoncé dimanche des destructions d’urnes à l’occasion des élections municipales partielles, lors d’un point de presse à son domicile.Interrogé par la presse de savoir si des urnes ont été détruites, il a répondu « oui, puisqu’il y a des films, maintenant dans quelles condition ou dans quelles circonstances, je laisserai mes avocats faire le tour de cette question ». 

Il a toutefois assuré qu’ il reste toujours « confiant » car « on ne peut pas aller à une compétition tout en étant défaitiste ». M. Ezaley a par ailleurs dénoncé des violences exercées sur certains de ses superviseurs.

«  J’ai des superviseurs qui n’étaient pas à un site de vote, ils étaient en train de s’organiser pour voir comment ils pouvaient donc appuyer leurs amis dans les bureaux de vote et puis ils ont été pris à partie par des éléments se réclamant du camps adverse de manière violente », a-t-il rapporté.

Les véhicules de ses collaborateurs,  dira-t-il, « ont été endommagés », avant d’ajouter c’est «  un fait assez triste ».  Il a déploré que « ceux qui ont été attaqués se retrouvent aux mains de la police curieusement ».

« Quant à la population, je voudrais leur dire bravo,  félicitation pour l’acte civique, parce qu’on a senti une mobilisation importante ce jour, mais laissez-moi prendre le contour de cette affaire et vous revenir le moment venu, sur conseil des avocats », a-t-il poursuivi.   

M. Ezaley qui a avoué s’attendre à « la reprise des élections avec beaucoup d’espoirs que la démocratie se mette en place véritablement dans ces élections municipales à Grand-Bassam », a ostensiblement regretté cet épisode qui s’annonce. 

« Généralement je vote avant midi, mais pour cette fois-ci je me suis présenté un peu plus tard au bureau de vote (pour s’enquérir de la situation de l’électorat) parce qu’ il y a un certain nombre de choses qui a commencé à se passer », a-t-il poursuivi.  

Des urnes ont été cassées au Collège moderne de Bassam, un centre de 3.000 votants, où M. Ezaley a exercé son droit civique. Des urnes ont été aussi saccagées au centre du « FDFP » au quartier Mockey Ville , où des observateurs ont été molestés.      

Municipales partielles à Bassam: Ezaley dénonce quelques empêchements de vote

Philippe Ezaley, le maire sortant de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, a dénoncé dimanche, après son vote, « beaucoup de problèmes » et des personnes « empêchées de voter » à l’occasion de l’élection municipale partielle.« Il y a beaucoup de problèmes par rapport aux électeurs, c’est des choses sur lesquels nous allons peut-être revenir. On nous a signalé quelques personnes qui sont empêchées de venir voter », a dit M. Ezaley, devant des journalistes.

Le maire sortant qui a accompli son droit de vote au Collège moderne de Bassam, aux environs de 12H40 GMT, s’est toutefois dit « confiant » pour le scrutin. Il a en outre dénoncé « un état de siège pratiquement de policiers et militaires dans certaines zones par rapport à d’autres ». 

Plusieurs patrouilles de forces de l’ordre étaient visibles dans la ville. Des blindés et des véhicules militaires ont été postés aux encablures des centres de vote pour prévenir tout trouble. Dans le centre où a voté M. Ezaley, des « loubards » ont été éjectés des lieux.

Des problèmes de fonctionnalité de tablettes ont été par ailleurs observés dans certains bureaux de vote. Ouverts à 8h, temps réglementaire, les bureaux de vote devraient fermer à 18h. Le calme le était observé.   

La Chambre administrative de la Cour suprême, chargée du contentieux électoral, a ordonné la reprise des élections du 13 octobre 2018 dans deux régions du pays et six communes dont Grand-Bassam. Et ce, suite à des soucis lors du vote.

Municipales à Bassam: Moulot relève des « retards » et des « tablettes défaillantes»

Jean-Louis Moulot, candidat du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir, a relevé dimanche « quelques retards » à l’ouverture des bureaux de vote et des « tablettes défaillantes » à l’occasion de l’élection municipale partielle.« Il y a simplement une satisfaction de voir ce scrutin se dérouler pour le moment dans le calme. On note cependant quelques retards à l’ouverture des bureaux de vote, et où j’ai exercé mon droit de vote par exemple a ouvert à 9h10 au lieu de 8h (GMT) », a dit M. Moulot après son vote. 

« On nous a rapporté également quelques lieux de vote où les tablettes sont défaillantes et nous avons saisi les autorités compétentes afin qu’il y soit remédié, sinon dans l’ensemble les choses se déroulent bien », a -t-il ajouté. 

En dépit de ces faits, il s’est dit « confiant » de ce que l’issue de ce vote consacrera la confirmation de sa « victoire » à l’instar du premier tour. Il a fait savoir que la Commission électorale indépendante (CEI) a rassuré avoir « mis à disposition un nombre suffisant de tablettes en réserve ».

« Nous insistons à chaque fois pour que les tablettes défaillantes soient remplacées pour limiter les risques de fraudes », a-t-il poursuivi, appelant les Bassamois à sortir pour exercer leur droit de vote afin de tourner définitivement la page d’une crise postélectorale qui leur a été a imposée. 

Assuré d’avoir « la majorité sur le terrain », M. Moulot veut simplement confirmer sa victoire à ce « match retour ». Proclamé vainqueur par la CEI après le vote du 13 octobre, la Chambre administrative de la Cour suprême a ordonné la reprise du scrutin après un recours du maire sortant, Philippe Ezaley. 

L’ouverture des bureaux de vote est prévue à 8h GMT selon le temps réglementaire. Le vote devrait s’achever à 18h. Pour les cas de retard la Commission électorale indépendante avise aux fins que les électeurs accomplissent leur droit de vote. 

 

Près de 8 500 soldats déployés pour la sécurisation des élections locales partielles ivoiriennes

Près de 8 500 éléments des forces de l’ordre ont été déployés pour la sécurisation des élections locales ivoiriennes, a indiqué dimanche à Grand-Bassam, ville située à 20 Km au Sud-Est d’Abidjan, le chef d’état-major des forces armées, le Général de corps d’armées Sékou Touré.Pour « l’ensemble des opérations » de sécurisation des élections régionales et municipales partielles « nous pouvons dire qu’au finish, nous sommes autour de 8 000 à 8 500 agents », a dit le Général de corps d’armée, Touré Sékou.

Il a souligné que 3 250 agents de la gendarmerie et 3 250 éléments de la police ont été mobilisés, avec un appui de « 600 à 700 » hommes pour les armées compte tenu de l’enjeu du scrutin, avant d’ajouter que l’effectif a été encore renforcé.  

Le dispositif est le même partout. Et ce, pour afficher une « présence  marquée » des forces de l’ordre, a dit le Chef d’Etat-major  des armées  Sékou Touré , après une visite de bureaux de vote à Port-Bouët, dans le  Sud d’Abidjan et à Grand-Bassam.

A Grand-Bassam, première capitale coloniale de la Côte d’Ivoire, Philippe Ezaley, le maire sortant, et Jean-Louis Moulot, candidat du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), s’affrontent pour les élections municipales partielles.

M. Ezaley a dénoncé « un état de siège pratiquement de policiers et militaires dans certaines zones par rapport à d’autres ». Plusieurs blindés et engins des forces de l’ordre sont perceptibles dans la ville dans le cadre de la sécurisation du vote.

 Quant à son rival, Jean-Louis Moulot, lui, affiche la sérénité. Il se dit « confiant » de « confirmer » sa victoire en dépit de « quelques retards » observés à l’ouverture des bureaux de vote et des « tablettes défaillantes ». Il est soutenu par Adjoumani Kouassi, porte-parole du Rhdp.  

Les élections locales partielles sont reprises dans deux régions du pays et six communes dont Grand-Bassam, patrimoine mondial de l’Unesco, et Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan.

Les greffiers mauritaniens solidaires avec leurs homologues tunisiens

Le Syndicat national des greffiers mauritaniens a exprimé, dimanche, son entière solidarité avec son homologue tunisien en exigeant la libération et la réhabilitation d’une greffière tunisienne détenue.« Nous nous tenons aux côtés de l’Association d’amitié des greffiers tunisiens, de l’Amicale des agents de la justice et de toutes les structures syndicales », ont écrit les greffiers mauritaniens dans un communiqué.

Ils ont également appelé le ministre de la Justice tunisien à « accéder immédiatement à toutes les doléances légitimes des fonctionnaires des greffes », exprimant leur disponibilité à faire ce que leurs homologues tunisiens trouvent opportun, que ce soit des sit-in ou des manifestations.

Ils ont dit suivre avec un grand intérêt la situation actuelle dans les tribunaux tunisiens après la mise en détention d’une greffière de la circonscription judiciaire de Gafsa.

Le Syndicat national des greffiers mauritaniens a aussi dénoncé « toutes les formes de tracasseries contre le personnel de la justice et le manque de sérieux », réaffirmant être en contact permanent avec les dirigeants des institutions associatives et syndicales en Tunisie.

Burkina : la problématique migratoire au menu du festival ‘’Dialogue de corps »

La 12e édition du festival de danse contemporaine ‘’Dialogue de corps » se déroule à Ouagadougou du 15 au 22 décembre 2018, autour de la problématique de la migration, a-t-on appis dimanche auprès des organisateurs.Selon un communiqué de presse du Centre de développement chorégraphique (CDC) la Termitière, organisateur de la manifestation, le thème retenu est : «Territoires et imaginaires».

«Par cette réflexion, nous voulons exprimer un état du monde et dire comment la danse contemporaine peut aiguiser le regard, éveiller les esprits et engager un mouvement personnel et collectif qui se doit de rester la force vive en chacun de nous», a expliqué le directeur artistique du festival, Salia Sanou.

Plusieurs activités sont au programme de la 12e édition du festival Dialogue du corps. Il s’agit de spectacles de danse, de table-rondes autour de la thématique du festival, d’expositions et de marché des arts chorégraphiques. 

Les différentes activités vont se dérouler essentiellement sur le site du CDC-La Termitière, au jardin de la musique Reem-Doogo et à la Place de la femme de Ouagadougou. 

Initié en 1997 par les chorégraphes Salia Sanou et Seydou Boro, le festival de danse contemporaine ‘’Dialogues de corps » constitue, de nos jours, un des rendez-vous incontournables de la création chorégraphique en Afrique.

Côte d’Ivoire: vers l’ouverture d’une maison dédiée à la nutrition

La société civile ivoirienne engagée pour la nutrition (SCIEN) a exprimé, vendredi à Abidjan, son volonté d’ouvrir une maison dédiée à la nutrition sera notamment «le lieu de distribution de semences et de sensibilisation».Cette volonté a été exprimée par la Présidente du Conseil d’administration de la SCIEN, Hélène Gnionsahé,  lors d’un atelier qui a réuni de nombreux partenaires au développement.

« Les bonnes pratiques ne peuvent pas se donner dans les bureaux. Il faut descendre sur le terrain », a soutenu Mme Gnionsahé, annonçant dans la foulée un plan d’action pour l’année 2019 pour la sensibilisation qui nécessite «un besoin de 25 millions de FCFA ». Ce fonds servira entre autres à la formation des coordinations, aux activités de promotion de l’allaitement maternel et à l’organisation de la journée de l’eau.

«Nous sommes très heureux d’apporter notre contribution à l’amélioration de la situation nutritionnelle dans notre pays par le canal du projet intitulé +sensibilisation pour un engagement soutenu+ en faveur de la nutrition en Côte d’Ivoire que nous exécutons avec Action contre la faim depuis le depuis de cette année 2018 », s’est-elle félicitée.

Pour Mme Gnionsahé, « seule la mise en synergie de nos efforts et la concrétisation de nos volontés permettront d’avancer réellement». La SCIEN est composé de 25 organisations de la société civile ivoirienne qui avait auparavant des activités indépendantes orientée vers la nutrition.

Par son adhésion au mouvement mondial Scaling up nutrition (SUN) en juin 2013 et par la création du Conseil national pour la nutrition (CNN) en juillet 2014, sous la coordination du Premier ministre, le Gouvernement a renouvelé son engagement pour une bonne nutrition de sa population.

 Il ambitionne dans la nouvelle politique de nutrition, de « garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel optimal en vue d’améliorer son bien-être et soutenir durablement une croissance inclusive et le développement du pays ».

Ces engagements sont déclinés dans le Plan stratégique multisectoriel de nutrition 2016-2020, partie intégrante du Plan national de développement (PND) 2016-2020.

Guinée : le SLECG appelle à une marche pacifique, lundi

Le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah appelle à une marche pacifique, lundi 17 décembre à Conakry.« Nous appelons à une mobilisation générale de tous les enseignants, élèves et parents d’élèves le lundi pour une marche pacifique populaire. Si on doit nous tuer, on tuera tous. Nous réclamons nos droits. Nos salaires sont confisqués. Nos libertés sont piétinées. Descendons dans la rue et réclamons nos droits », a lancé Aboubacar Soumah à ses collègues venus assister à une assemblée générale tenue samedi soir à Conakry.

Selon M. Soumah, le SLECG souhaite la reprise des cours dans le plus bref délai. « Nous ne voulons pas qu’on aille à une année blanche. Ce n’est pas notre souhait, parce que ce sont nos enfants qui sont en retard. C’est le souhait du gouvernement car, ses membres n’ont pas leurs enfants ici », a indiqué Aboubacar Soumah. 

Le président Kaboré entame dimanche une visite officielle en France

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré effectue du 16 au 18 décembre 2018 une visite officielle à Paris (France) à l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron, a-t-on appris, dimanche à Ouagadougou, auprès de la présidence de la République.Selon un communiqué de la direction de communication de la présidence du Faso parvenu à APA, cette visite fait suite à celle effectuée par le chef de l’Etat français à Ouagadougou du 27 au 29 novembre 2017.

«Elle sera l’occasion de faire le point des engagements pris à Ouagadougou et d’ouvrir de nouvelles voies pour la consolidation de l’axe Ouagadougou-Paris», explique le communiqué.

Il renseigne qu’au cours de son séjour, le président du Faso et son homologue français vont passer en revue les questions d’intérêt commun en vue de renforcer la coopération entre les deux pays et mieux répondre aux questions sécuritaires dans la sous-région.

D’autres sujets liés à l’énergie, à l’économie, à l’eau et à l’assainissement seront aussi abordés avec des partenaires français.

Le séjour du président du Faso sera marqué, entre autres, par une cérémonie officielle d’accueil à l’hôtel des Invalides et par un entretien  avec le président Emmanuel Macron  au Palais de l’Elysée ce 17 décembre.

«Le chef de l’Etat rencontrera, dès ce dimanche, la communauté burkinabè en France et sera fait le mardi 18, Docteur Honoris Causa lors d’une cérémonie à l’Université de Dijon au cours de laquelle il s’adressera aux étudiants pour donner sa vision sur les questions concernant la jeunesse et la formation», informe le service de communication de la présidence du Faso.

Une Ivoirienne, développeur à Google, lance en juin 2019 à Abidjan un programme dédié aux startups

L’Ivoirienne Odomitchi Anikpo, développeur à Google, aux États-Unis, et présidente de ADEI Institute of technology, a annoncé samedi le lancement en juin 2019 à Abidjan d’un programme dédié aux startups, assorti d’un laboratoire d’innovation technologique.La jeune développeur, Odomitchi Anikpo, s’exprimait par visio-conférence à l’occasion d’une remise de certificats de formation à Abidjan à quatre startups et six développeurs. Et ce, après un mois d’intenses travaux pratiques dans le cadre de la phase pilote de ce programme.

En vue du lancement officiel en 2019, l’Institut a conduit cette phase pilote dénommée ADEI – Elevate, durant laquelle des startups et des développeurs ont été encadrés et formés à la maîtrise de leurs projets ainsi qu’à l’apprentissage à un niveau professionnel du « coding ».  

Selon Yaya Bamba, coordinateur des projets à ADEI Institute of technology, interrogé par APA, le programme commence en juin 2019 par une session pratique après cette phase pilote, aux fins de montrer l’intérêt du projet avant qu’il ne soit déployé.     

« On va sûrement commencer par les programmes de formation, ensuite les programmes d’encadrement avant d’arriver au laboratoire technique », qui devrait permettre de faire des prototypes de projets des startups sélectionnées, a-t-il indiqué. 

Ce programme vise à former des jeunes aux techniques nouvelles de développement et à permettre aux jeunes et aux entreprises détenant des projets à fort potentiel de développement de pouvoir avoir accès aux nouvelles technologies, a-t-il fait savoir.

Après le lancement de ce programme, dira-t-il, les jeunes startups pourront y participer. A travers ce laboratoire, l’organisation veut stimuler l’innovation, contribuer à développer des produits qui seront mis sur le marché, mais aussi amener les investisseurs à accompagner les startups. 

ADEI Institute of Technology ambitionne de stimuler le développement socio-économique à travers la technologie, en renforçant l’écosystème entrepreneurial, à partir d’un programme d’encadrement des entrepreneurs, un programme de formation des jeunes et un laboratoire d’innovation. 

L’écosystème entrepreneurial en Côte d’Ivoire connaît une croissance. Le pays qui compte « environ 500 startups numériques sur 20.000 PME (Petites et moyennes entreprises) », a mis sur pied une structure de coaching et d’accompagnement dénommée Agence Côte d’Ivoire PME. 

Le pays compte encore peu de startups à taille critique. Selon des études, les entrepreneurs axent notamment leurs projets sur le court terme, dans l’optique de générer assez de revenus pour leurs familles. En outre, ces entreprises naissantes font face à un problème de financement.

L’on dénombre sur le continent africain, pour l’année 2018, quelque 442 tech hubs. Les pays francophones comme la RDC, la Côte d’Ivoire et le Togo, enregistrent une forte croissance de tech hubs. Sur le continent, sont en pôle position, l’Afrique du Sud, le Maroc, le Kenya et le Nigeria.  

La présidente de ADEI Institute of technology, Odomitchi Anikpo, appartient à un groupe très restreint de grands développeurs aux États-Unis. A travers cet institut, cette jeune ivoirienne qui a fait ses classes en Côte d’Ivoire avant d’aller aux USA, veut redonner à son pays ce qu’elle a reçu. 

Niger : vers la fermeture de 31 établissements scolaires

Le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues Nationales et de l’Education civique, Daouda Mamadou Marthé a annoncé, samedi, au cours d’un point de presse, la cessation prochaine des activités de 31 établissements d’enseignement primaire du privé.Selon le ministre Marthé, c’est au cours d’une inspection diligentée par son département ministériel que ces 31 établissements qui, œuvraient dans « l’illégalité » ont été découverts.

Il s’agit notamment de 12 établissements qui n’ont pas reçu d’autorisation de création, mais qui ont quand même ouvert leurs portes, et de 19 établissements qui, pour leur part, ont reçu leur autorisation de création mais qui, en revanche n’ont pas encore été autorisés à ouvrir leurs portes.

Ces établissements qui, pour plus de la moitié exercent à Niamey, sont dans l’illégalité, a expliqué le ministre Daouda Mamadou Marthé.

Tout en les sommant de cesser toutes leurs activités, le ministre de l’Enseignement Primaire a mis en garde leurs promoteurs et éventuellement ceux qui ont a l’idée de suivre la même voie, par rapport aux sanctions auxquelles ils s’exposent.

En effet, au regard de la règlementation en vigueur au Niger, la création ou l’ouverture d’un établissement d’enseignement privé, sans autorisation expose les contrevenants à des peines notamment, privatives, allant de un mois à trois mois de prison.

Arrivé à la tête du ministère de l’Enseignement primaire en octobre 2017, Daouda Mamadou Marthé s’est donné comme objectif de donner un nouveau souffle à ce secteur eu égard à la baisse constatée du niveau des élèves.

Cette refondation, comme il a qualifié son action, devait passer par un test d’évaluation du niveau même des enseignants qui s’est déroulé les 15 et 16 juillet 2017 et à l’issue duquel il s’est avéré que seuls 33% des 58 000 enseignants évalués (des enseignants contractuels notamment) avaient le niveau requis pour enseigner.

En poursuivant sa politique de refondation du système éducatif nigérien, le ministre Marthé pourrait très prochainement, après les établissements ouverts illégalement, s’attaquer aux établissements qui ne respecteraient pas les règles environnementales.

Sénégal : l’ANPS honore les meilleurs sportifs de l’année 2018

L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a récompensé les meilleurs sportifs sénégalais à l’occasion de son gala annuel.Le Théâtre national Daniel Sorano a affiché le plein samedi soir lors de la 14ème édition du gala organisé par les journalistes sportifs du Sénégal. Parrain de cette cérémonie, Abdoulaye Sèye « Moreau », ancien président de la Fiba Afrique et de la Fiba Monde a profité de cette tribune pour prodiguer quelques conseils aux sportifs à qui il a demandé de « ne jamais céder, (de) respecter les lois et règlements de son pays et de sa discipline ».

En outre, a estimé M. Sèye, un sportif doit être « humble, sérieux et ne doit pas chercher à humilier son adversaire » puisque la victoire n’est jamais définitive. A sa suite, Matar Ba, le ministre des Sports a souligné que l’année qui tire à sa fin est une « consécration pour le sport sénégalais comme en témoigne l’attribution des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) au Sénégal ».

Poursuivant, M. Ba a soutenu que « le sport est un vecteur de développement ». Une délégation de la presse sportive de la Gambie et celle du Mali ont assisté à cette fête de l’excellence. Mamadou Ngom alias Eumeu Sène, meilleur lutteur avec frappe et Emile François Gomis, le nouveau maître de la lutte sans frappe ont reçu leurs récompenses.

Le Ballon d’or sénégalais (Bos) a été remporté par Sadio Mané, attaquant de Liverpool (Premier League anglaise) pour la cinquième année consécutive. Amadou Dia Ndiaye, avant-centre du FC Metz formé à Génération Foot, a été sacré meilleur joueur local. Les trophées ont été décernés aux représentants des deux joueurs.

En plus, d’autres distinctions spéciales ont été remises à Ndoumbé Fall, arbitre international de karaté, à Ababacar Sadikh Soumaré (Taekwondo), à l’équipe nationale de pétanque, à l’équipe nationale de basket U18 et au trio arbitral de football composé de Malang Diédhiou qui a récemment rangé ses crampons mais aussi d’El Hadj Malick Samba et de Djibril Camara.  

Ligue africaine des Champions : le Jaraaf perd face au Wydad de Casablanca

Le Jaraaf de Dakar a été battu sur le score de deux buts à zéro par le Wydad Athlectic Club de Casablanca en match comptant pour les 16èmes de finale aller de la Ligue africaine des Champions.Dans cette rencontre disputée samedi soir au stade Mohamed V de Casablanca, le Wydad Athletic Club a pris l’avantage grâce à une réalisation de son attaquant William Jebor à la 18ème minute de jeu. 

En toute fin de partie, Mohamed Nahiri a corsé l’addition pour le Wac qui se déplacera à Dakar pour la manche retour avec un matelas d’avance confortable.

Tout le contraire des Médinois qui devront réaliser un grand match afin d’éviter une élimination précoce.