Education nationale et lutte contre le terrorisme en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leurs livraisons de ce mardi évoquent l’extermination de six présumés terroristes par la gendarmerie nationale et la situation au ministère en charge de l’Education nationale et de l’Alphabétisation.Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, revient sur la sortie, hier lundi, lors d’une conférence de presse, de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).

Le journal arbore à sa Une : «Négociation Gouvernement-CNSE : Les syndicats suspendent les évaluations», avant d’ajouter que «le ministère de l’éducation menace».

Pour sa part, le quotidien aux capitaux publics Sidwaya, après avoir renseigné que les syndicats des enseignants suspendent les évaluations, fait observer que «le gouvernement (est) disposé au dialogue».

Parlant de lutte contre le terrorisme, le journal privé Le Pays informe que «six présumés terroristes ont été abattus», dans la région de l’Est par les gendarmes, hier lundi lorsque leur véhicule de patrouille a été pris dans une embuscade.

Le sujet est évoqué par le journal privé Aujourd’hui au Faso dans sa rubrique ‘’News du jour », sous le titre : «6 assaillants abattus à Bourgui».

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso affiche : «Région de l’Est : 6 présumés terroristes tués dans une embuscade».

Le journal publie un communiqué de la gendarmerie qui informe qu’au cours de l’opération, un gendarme a été légèrement blessé et que quatre fusils kalachnikovs ainsi que quatre chargeurs garnis ont été saisis et le véhicule a été endommagé par les tirs.

«La gendarmerie nationale, souligne le communiqué cité L’Observateur, saisit cette opportunité pour inviter les populations de la région de l’Est à une franche collaboration avec les Forces de sécurité».

Côte d’Ivoire : la situation à Fraternité Matin est « un indicateur de la gouvernance du pays » (journaliste)

Le journaliste et éditorialiste ivoirien, André Silver Konan a déclaré, lundi à Dakar, que « la situation de précarité à Fraternité Matin », le quotidien public ivoirien qui a renvoyé en novembre dernier 123 agents dont 11 journalistes, « est un indicateur de la gouvernance générale dans le pays ». »Ce qui se passe à Fraternité Matin est que le gouvernement commandite un audit qui dévoile des problèmes de gouvernance au sein de l’entreprise et qui pointe la responsabilité de la direction générale », a dit d’emblée le collaborateur de l’hebdomadaire français JeuneAfrique depuis Abidjan, interrogé en marge d’un atelier régional organisé par l’ONG Amnesty International pour renforcer les capacités de journalistes africains sur la collecte et le traitement des informations liées aux droits humains. 

Ainsi, a précisé M. Konan,  « ce n’est ni un problème éditorial ni une carence des journalistes » de Fraternité Matin, journal édité par la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI),  qui a motivé cette décision de licencier ces employés à cause d’une situation économique difficile suite à des « déficits cumulés de l’entreprise à -10 milliards FCFA à fin 2016 », d’après le directeur général adjoint, Nouho Abdel Serge.

« Le gouvernement décide de libérer des employés, y compris des journalistes. Ce n’est pas la solution. Ça pose la façon dont le pays même est gouverné », a déploré André Silver Konan, ne pensant toutefois pas que « la presse ivoirienne soit dans la précarité, mais elle travaille dans des conditions difficiles ».

« Il y a une chape de plomb qui pèse sur la presse ivoirienne, et c’est cela qui doit être dénoncé.  Rares sont les journalistes qui sont critiques aujourd’hui vis-à-vis du pouvoir », a-t-il poursuivi, ajoutant que « soit ils ne sont pas libres soit ils se sont liés eux-mêmes ». 

 »Parce qu’ils ont fait allégeance au pouvoir ou à l’opposition. La presse libre et indépendante peine à trouver sa voie quoique ça existe quand même » en Côte d’Ivoire, a noté le journaliste ivoirien.

Cinéma: l’Ivoirienne Naky Sy Savané remporte le prix de la meilleure actrice de l’Afrique de l’ouest

La comédienne ivoirienne Naky Sy Savané a remporté samedi à Ouagadougou au Burkina Faso, le prix de la meilleure actrice de l’Afrique de l’ouest à la troisième édition des « Sotigui Awards», un concours qui récompense les meilleurs acteurs d’Afrique et de la diaspora.Selon une note d’information transmise lundi à APA, ce sont au total 39 nominés issus de l’Afrique et de la diaspora qui avaient été sélectionnés pour 12 prix des « Sotigui Awards» d’un budget total estimé à 100 millions FCFA.

Cette troisième édition a vu  la participation de plusieurs célèbres acteurs du septième art africain dont l’acteur et dramaturge Sud-africain, John Kani. Elle s’est tenue autour du thème, « la piraterie dans l’audiovisuel: comment valoriser, protéger et défendre les œuvres cinématographiques et audiovisuelles africaines?».

 Pour cette édition, les promoteurs « des Sotigui» ont annoncé la création d’une académie dont la mission est d’œuvrer à la professionnalisation des acteurs-comédiens africains et de la diaspora, rapporte par ailleurs, le texte.

Le célèbre acteur malien et  burkinabé Sotigui Kouyaté dont le nom porte ce concours, est décédé en avril 2010 à Paris en France à l’âge de 73 ans. Comédien, metteur en scène et footballeur,  Sotigui Kouyaté était considéré comme l’un des plus grands acteurs africains contemporains.

Filière coton: le changement climatique, un défi majeur soulevé à la 77è Réunion du CCIC à Abidjan

Les déficits hydriques occasionnés par les changements climatiques constituent l’un des défis majeurs de la filière coton, soulevés par les délégués des gouvernements lors de la 77è Réunion plénière du Comité consultatif international du Coton (CCIC), lundi, à Abidjan.Les changements climatiques affectent les productions de coton dans plusieurs pays à travers le monde. Cette situation qui crée des problèmes hydriques sévères, et une baisse des rendements, a été évoquée par des États membres du CCIC, au cours des assises.

Dans une déclaration des gouvernements membres, le Mozambique dont le coton représente 20% du Produit intérieur brut (PIB) et le Soudan, ont fait état de conditions climatiques défavorables qui influent sur leurs productions, affectant le prix du coton graine. 

Pour soutenir la production, l’Inde qui a enregistré une production record de 6,9 millions de tonnes en 2017-2018, irrigue environ 36% des surfaces allouées, ce qui permet au pays d’afficher un rendement moyen de 506 kilogrammes par hectare.

Le coton est une culture de rente qui occupe des millions de personnes dans les pays producteurs. Cependant le défi de la durabilité de cette spéculation se pose avec acuité. Une autre problématique de la filière est la volatilité des cours du coton qui ont récemment connu une chute de 15%.  

En outre, les acteurs de la filière font face aux problèmes liés à la qualité des semences, des pesticides et des engrais, la création d’usines de textile, les rongeurs, puis les fibres synthétiques, un facteur de pollution de l’environnement.  

La Taïwan, qui n’est pas un pays producteur de coton a su toutefois jouer sur la valeur ajoutée. Le pays importe 160.000 tonnes de coton, mais exporte pour plusieurs milliards de dollars des produits de textiles après transformation. La réunion a mis l’accent sur l’innovation dans la chaîne des valeurs du coton.

La Côte d’Ivoire, 4è pays producteur africain, accueille pour la première fois cette réunion. Près de 100.000 producteurs agricoles sont concernés par cette culture, sur des exploitations de 3 hectares en moyenne dont 70% en mode de culture attelée. Le pays dispose d’un tissu industriel composé de 15 usines d’engrenage d’une capacité de 630.000 tonnes de coton graine. 

Le CCIC, la plus grande organisation mondiale du secteur coton, a été créée en 1939 et est basée à Washington, aux États-Unis. Elle regroupe 29 pays et organisations internationales ayant un intérêt dans la production, la consommation et le négoce. 

L’organisation de la 77è Réunion plénière du CCIC, regroupe du 2 au 6 décembre 2018 à Abidjan plus de 400 participants des secteurs publics et privés issus d’une soixantaine de pays. Elle constitue une plate-forme pour l’ensemble des pays, permettant de partager leurs expériences et les bonnes pratiques. 

Burkina: six assaillants abattus par la gendarmerie à Bougui

Une mission de la brigade territoriale de gendarmerie de Fada N’Gourma (est) a abattu, au petit matin de ce lundi, six individus qui lui avaient tendue une embuscade dans la forêt de Bougui, a appris APA lundi d’une source sécuritaire.Les gendarmes en partance pour le campement de chasse de Sindou où des assaillants auraient dissimilé des armes sont tombés dans une embuscade dans la forêt de Bougui, à dix kilomètres de Fada N’Gourma. 

«Sur leurs gardes, les gendarmes ont réussi, avec promptitude », à éliminer six assaillants», précise la même source, avant d’ajouter que les impacts des balles sur le véhicule de tête de la mission et les douilles témoignent de l’intensité des tirs.

La source sécuritaire souligne que l’on note un blessé legé dans les rangs des gendarmes. 

Depuis des mois, la région de l’est du Burkina Faso est confrontée à de nombreuses attaques terroristes. La dernière attaque, dans la soirée de vendredi dernier sur l’axe Ougarou-Boungou, de deux véhicules d’escorte a fait cinq morts dont quatre gendarmes et un civil.

Le gouvernement guinéen lance « une quinzaine » dédiée au handicap

Le gouvernement guinéen a lancé, lundi à Conakry, une quinzaine dédiée au handicap afin de matérialiser le thème international retenu par les Nations Unies pour célébrer ce 03 novembre la journée internationale des personnes vivant avec un handicap.A cet effet, il est inscrit au programme un ensemble d’activités contribuant toutes à matérialiser le thème international, dont une formation au plaidoyer, l’équipement des structures faîtières et des organisations de protection des personnes vivant avec un handicap, a indiqué la ministre guinéenne de l’Action sociale, Mariama Sylla.

Le thème central retenu par les Nations Unies pour l’édition de 2018 de la journée internationale des personnes vivant avec un handicap est : « Autonomiser les personnes handicapées ; assurer leur participation et garantir l’Egalité des chances pour tous ».

De l’avis de Mme Sylla, la célébration de la journée internationale des personnes vivant avec un handicap intervient en Guinée dans un contexte favorable marqué par l’adoption et la promulgation d’une loi portant spécifiquement sur le handicap.

« Première du genre, cette loi vise à renforcer les droits universels et promouvoir les droits spécifiques dévolus aux personnes vivant avec un handicap. Bénéficiant d’un accompagnement financier solide, cette loi pourrait offrir de nombreux avantages aux personnes handicapées et à leurs familles », a souligné la ministre l’Action Sociale.

Parmi ces avantages figurent, l’institutionnalisation d’une carte d’égalité des chances assortie de gratuité des soins médicaux dans les institutions médicales au niveau central et communautaire, le plaidoyer en faveur de l’élimination des diverses formes de barrières à l’intégration et à la participation à des personnes handicapées au processus de développement de la nation et le soutien aux initiatives d’autonomisation des personnes vivant avec un handicap.

Côte d’Ivoire: expérimentation d’un système électronique de recouvrement des taxes municipales

Un système électronique de collecte et de recouvrement des taxes municipales dénommé « Net Collect-Services » en expérimentation en Côte d’Ivoire a été présenté, lundi, à Abidjan aux comptables publics auprès des collectivités territoriales, lors d’un atelier, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Bâti sur une plate-forme monétique avec une interface web, « Net Collect-Services » permet de suivre à temps réel toutes les opérations de collecte sur le terrain.

Ce système qui a pour mission de faciliter le recensement et l’identification de tous les contribuables de la collectivité territoriale est en phase d’expérimentation dans huit communes du pays, a expliqué le directeur général de BMI international consulting Côte d’Ivoire, Sékongo Clotcho, concepteur de cette solution technologique.

« C’est une solution efficace à la réduction efficiente de la déperdition, à l’optimisation de la des ressources des collectivités territoriales et à une meilleure gouvernance dans l’économie des communes », a-t-il expliqué.  

« Net Collect-Services »  a déjà permis de constituer une base de données fiable pour ces communes et contribué à maîtriser le potentiel fiscal desdites communes et d’améliorer significativement leur recouvrement par des moyens modernes de collecte.

Cet atelier présidé par Pierre Gnagnély Meless, Conseiller technique du Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, et Boniface Oulaï de la Direction générale de la décentralisation et du développement local vise à sensibiliser et à préparer les comptables auprès des collectivités territoriales au déploiement du « Net Collect-Services » dans leur circonscription.

Des échanges entre les comptables publics et le promoteur du « Net Collect-Services », étaient au menu des travaux en vue d’une appropriation de cet outil d’une part, et d’autre part, de la définition de son champ de compétence conformément à la règlementation en matière de recouvrement.

Un atelier organisé en février dernier, a recommandé notamment l’amélioration de l’assiette des taxes par la détermination du véritable potentiel économique des collectivités, l’optimisation du recouvrement par l’utilisation des outils modernes (technologies de l’information et de la communication) et l’automatisation du processus de recouvrement des ressources propres.

La Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique est engagée dans l’encadrement de  ce projet de modernisation du recouvrement des recettes des collectivités territoriales initié par la Direction générale de la Décentralisation et du développement local.

Ce projet a été confié à l’entreprise BMI Côte d’Ivoire, une société ivoirienne de droit privé, spécialisée dans la conception, le financement et la mise en œuvre de projets intégrés de développement communautaire et de sécurité urbaine.

Tchad : Le procès de l’ancien rebelle Baba Ladé fixé prévu mercredi

Le procès de l’ancien rebelle tchadien, Baba Ladé, accusé de viols, d’assassinats, d’association des malfaiteurs, de participation à l’insurrection, de meurtre, de détournement de mineur… a été fixé au mercredi 05 décembre prochain, a appris APA ce lundi.Le dossier du général Ladé arrêté en Centrafrique en 2015 et inculpé pour 25 affaires est programmé dans la session criminelle, dont les travaux ont débuté lundi au palais de justice de N’Djaména.

Baba Ladé dirigeait la rébellion du FPR à la frontière tchado-centrafricaine. Après un ralliement à N’Djaména, il a été nommé préfet, puis conseiller à la primature avant qu’il ne reprenne la route de l’exil.

Une banque marocaine finance l’intervention chirurgicale d’enfants malades au Togo

Une banque marocaine a annoncé, lundi, la signature d’une convention avec l’Association Noha portant sur le financement de la prise en charge chirurgicale complète de soixante enfants souffrant de malformations congénitales.La cérémonie de signature s’est déroulée a eu lieu, vendredi, entre MM. Daniel Abdou Galadima et Jean Pierre Gnassingbé, respectivement Directeur Général adjoint de la Banque Atlantique, filiale du groupe Banque Centrale Populaire du Maroc et Président de l’association Noha.

A travers ce partenariat, la banque apporte son soutien à un projet de soins d’enfants malades issus de familles défavorisées.  « Les soixante enfants concernés, atteint de pathologies graves et dont les familles manquent de moyens financiers, bénéficieront d’opérations coûteuses, impossibles à réaliser au Togo », explique une note d’information transmise à APA.

La location d’un bloc opératoire entièrement équipé, sous le contrôle de médecins chirurgiens spécialisés et d’anesthésistes venus de France, ainsi que l’ensemble des médicaments post-opératoires seront pris en charge par la banque.

Cet accompagnement permet d’une part d’amoindrir le lourd fardeau que représente cette charge financière, matérielle et psychologique pour les familles ayant des enfants handicapés et d’autre part le transfert de compétences aux équipes chirurgicales locales qui pourront à l’avenir réaliser ces interventions.

L’Association Noha a été créée en novembre 2016 pour faire bénéficier aux enfants dans le besoin, d’interventions chirurgicales pédiatriques lors de missions ponctuelles. Elle s’appuie sur la compétence de médecins Français et l’aide de donateurs pour organiser la prise en charge d’interventions chirurgicales pédiatriques d’enfants vivant avec un handicap congénital sélectionnés par ses soins.

Sénégal : Baisse de 4% l’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et du BTP

L’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et des bâtiments et travaux publics (BTP) a enregistré une baisse de 3,6% durant les neuf premiers mois de 2018 comparé à la même période de 2017, a appris lundi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).L’indice d’ensemble s’est établi à 143,9 points contre 149,2 points à fin septembre 2017. Cette situation est due à la fois aux sous-secteurs des BTP construction de l’industrie. Le premier a enregistré 3,8% de régression à 129,9 points contre 135 points  au terme des neuf premier mois de 2017.

Au niveau de l’industrie, on relève un repli de 3,5% avec un indice passant de 150,7 points à fin septembre 2017 à 145,4 points un an plus tard.

Perturbation de la circulation entre Abobo et Adjamé par un mouvement d’humeur des chauffeurs de gbaka

La circulation entre les communes d’Abobo et Adjamé, (Centre-Nord) d’Abidjan, est perturbée depuis quelques heures par un mouvement d’humeur de chauffeurs de mini-cars communément appelés gbaka, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon plusieurs chauffeurs rencontrés  vers l’université Nangui Abrogoua , point culminant de cette manifestation, il s’agit d’un mouvement pour « protester contre des éléments de la police nationale qui leur fixait « une amende de 22000 FCFA »  pour une contravention liée à un surnombre de passagers, notamment, les apprentis ou « balanceurs en position debout à la portière du véhicule ».

De nombreux gkaka, ajoutent-ils,  auraient été mis en fourrière ce matin, dans « les locaux de la nouvelle préfecture de police délocalisée dans le secteur ».

Certains  protestataires contraignaient les passagers à descendre de leurs véhicules quand d’autres  obstruaient cette voie express fermant ainsi la circulation.

Depuis le 1er décembre, la préfecture de police d’Abidjan a lancé une opération de lutte contre les  actes d’incivilité liés au code de la route.

Présidence du Conseil de sécurité de l’ONU: Ouattara a quitté Abidjan pour New York

Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan,lundi, pour New York (Etats-Unis d’Amérique) où il participera, mercredi, à un débat présidentiel de haut niveau, dans le cadre du mandat de la Côte d’Ivoire à la Présidence du Conseil de sécurité des Nations unies.Ce débat, placé sous le thème, «La reconstruction post-conflit, pilier de la consolidation et de la pérennisation de la paix, et facteur de stabilité et de sécurité », sera l’occasion pour les participants de démontrer qu’une bonne sortie de crise passe par la redynamisation de l’économie, souligne une note d’information transmise à APA.

En marge de cette réunion, le Chef de l’Etat aura des entretiens avec le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ainsi qu’avec plusieurs hautes personnalités.

Au cours de son mandat à la tête du Conseil de sécurité des Nations unies, du 1er au 31 décembre 2018, la Côte d’Ivoire partagera son expérience en matière d’opération de maintien de la paix de l’ONU, de reconstruction post-crise, de paix et de stabilité. M. regagnera Abidjan, jeudi.

Sénégal : le Conseil constitutionnel lance son portail d’information intstiutionnelle

Le Conseil constitutionnel sénégalais, la plus haute instance judiciaire du pays, a lancé, lundi à Dakar, son portail d’information institutionnel afin de permettre à tous les acteurs intéressés par le secteur judiciaire de « mieux connaître cette juridiction », a constaté APA.« Dans la perspective de l’élection présidentielle, le Conseil a estimé nécessaire de mettre l’accent sur la communication dans l’objectif de faire comprendre sa mission, mais aussi et surtout de faciliter l’accès aux informations qu’il produit et diffuse », a expliqué le président du Conseil constitutionnel, Pape Oumar Sakho.

De l’avis du Ministre de la justice, Garde des sceaux, Ismail Madior Fall, le Conseil constitutionnel peut désormais, grâce à cet outil, expliquer ses attributions, les questions auxquelles il peut répondre et celles auxquelles il ne peut pas répondre.

« Le site institutionnel du Conseil constitutionnel, poursuit-il, est une vieille demande qui vient d’être satisfaite et un instrument de communication avec l’opinion publique ».

Il a, par ailleurs, rappelé que le Conseil constitutionnel n’intervient qu’à deux niveaux dans le processus électoral : c’est au moment de la réception de la validation des candidatures et à la fin quand il s’agira de la proclamation des résultats définitifs.

Ouverture à Abidjan de la 77è Réunion plénière du Comité consultatif international du coton

La 77è Réunion plénière du Comité consultatif international du coton (CCIC) s’est ouverte lundi à Abidjan en présence de plus de 400 délégués issus d’une soixantaine de pays, autour du thème «Défis du coton : Solutions innovantes et durables ».Le choix de la Côte d’Ivoire, qui abrite pour la première fois  cette réunion, témoigne de ses performances enregistrées dans ce secteur  grâce à des réformes judicieuses, s’est félicité le ministre ivoirien  de l’Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, qui a  procédé à l’ouverture des assises. 

Le coton  représente la cinquième spéculation agricole d’exportation en Côte  d’Ivoire en termes de valeurs après le cacao, la noix de cajou, le  caoutchouc et l’huile de palme. Le pays compte aujourd’hui  près de  120.000 cotonculteurs et environ 3,5 millions des personnes dans le  secteur.  

Pour la campagne 2017-2018, la  production du coton graine s’est établie à 413.000 tonnes, positionnant  la Côte d’Ivoire au 4e rang des pays africains producteurs de coton,  avec un rendement de 1,27 tonne par hectare, considéré comme le meilleur  ratio en Afrique de l’Ouest. 

Et ce, après les  réformes engagées par le gouvernement ivoirien dans la filière en 2013.  La Côte d’Ivoire partagera son expérience et les bonnes pratiques dans  le secteur avec les autres pays producteurs. Les débats devraient  tourner autour du changement climatique et la biotechnologie.

Les  participants aborderont également la question de la mécanisation dans  les petites exploitations agricoles, la production de coton biologique,  les politiques en matière de semences cotons. Des sujets d’actualité qui  touchent notamment aux préoccupations des petits producteurs de coton.  

Le  CCIC, la plus grande organisation mondiale du secteur coton, a été  créée en 1939 et est basée à Washington, aux États-Unis. Elle regroupe  29 pays et organisations internationales ayant un intérêt dans la  production, la consommation et le négoce.  

Cette  plateforme sert de forum de discussions, fournit des informations  techniques sur les pratiques agricoles et d’industrialisation, publie  des statistiques sur le marché du coton, et conseille les États membres  dans leur approche de promotion du secteur.

Son  secrétaire exécutif, Kai Hughes (en poste depuis 2017), présent aux  assises d’Abidjan qui se déroulent du 2 au 6 décembre 2018, a souhaité  dès l’année prochaine, le lancement de la Journée mondiale du coton. Ce  qui devrait permettre de mettre en valeur toute la chaîne de production.    

La reprise des élections locales fixée au 16 décembre dans deux régions et six communes

La reprise des élections locales a été au fixée au 16 décembre prochain dans deux régions et six communes ivoiriennes où les dernières municipales et régionales couplées ont été invalidées par la Chambre administrative de la Cour suprême, a annoncé lundi le gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil de ministres extraordinaire présidé par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.« Conformément à la législation électorale et sur proposition de la Commission électorale indépendante, le Conseil a adopté deux décrets. Le premier décret convoque les collèges électoraux à la date du 16 décembre 2018 en vue des élections partielles des conseillers régionaux et des conseillers municipaux dans les circonscriptions électorales pour lesquelles la Chambre administrative de la Cour suprême , juge du contentieux en la matière, a annulé le scrutin du 13 octobre 2018 », a indiqué à la presse Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement. 

Poursuivant, M. Touré a précisé que les deux régions concernées sont celles du Lôh Djiboua (Divo) et du Guémon (Duékoué) et pour  les communes, il s’agit de celles de Grand-Bassam, Bingerville, Port-Bouët, Lakota, Rubino et Booko.

« Le deuxième décret fixe la durée de la campagne électorale pour les élections partielles des conseillers régionaux et conseillers municipaux à sept jours. La campagne électorale sera ouverte le samedi 08 décembre 2018 à 00 heure et close le vendredi 14 décembre 2018 à 24h », a-t-il ajouté, soulignant que  le scrutin sera ouvert de 08 heures à 18 heures.

Les municipales et régionales couplées ivoiriennes se sont déroulées le 13 octobre dernier sur l’ensemble du territoire ivoirien. A l’issue du contentieux électoral, la Chambre administrative de la Cour suprême ivoirienne a prononcé l’invalidation de ce scrutin dans deux régions et six communes du pays.

Démarrage des activités de la Banque de l’habitat du Niger

La Banque de l’habitat du Niger (BHN) dont l’une des vocations premières est de financer les projets immobiliers du pays, a ouvert ses portes ce lundi à Niamey, permettant ainsi à ses éventuels clients d’ouvrir des comptes, en attendant son inauguration prévue le 15 décembre prochain sous la présence effective du président Issoufou Mahamadou.Lors d’une conférence de presse donnée samedi dernier, le Directeur général de la BHN, Rabiou Abdou, était longuement revenu sur l’ambition de l’institution financière d’aider à satisfaire les énormes besoins en logements des Nigériens.

Tous les Gouvernement qui se sont succédé au pouvoir, de 1960 à 2005, n’ont pu faire grand-chose face à ce défi, d’où, a-t-il souligné, la nécessité pour le régime actuel de mettre en place la Banque de l’habitat du Niger.

A en croire Rabiou Abdou citant l’Institut national de la statistique (INS), la construction annuelle de logements est estimée à 4275 à Niamey et 11 420 pour l’ensemble du pays. Pendant ce temps, la demande annuelle de logements est de 5000 à Niamey et 40 000 à l’échelle nationale.

Expliquant la mission de la BHN axée sur le « le financement immobilier dans toutes ses déclinaisons », il a précisé  que « notre mission n’est pas de construire des logements. Nous sommes des financiers et par conséquent, nous apportons des financements aux promoteurs immobiliers qui veulent construire des logements ».  Ensuite, a-t-il ajouté, « nous accordons des financements aux personnes à revenus réguliers, désireuses d’acquérir des logements auprès des promoteurs que nous avons financés ».

La création de la BHN s’inscrit ainsi en droite ligne de la politique nationale de l’habitat dont s’est doté le pays depuis 1998 et qui prévoyait déjà, outre la création de la banque, la création d’un Fonds national de l’habitat.

Pour ce faire, elle dispose d’un capital de 10 milliards de FCFA.

La capture du dividende démographique, un agenda vital pour la réalisation de l’Afrique de demain (responsable)

La capture du dividende démographique est un agenda vital pour la réalisation de « l’Afrique que nous voulons », a déclaré, lundi à Dakar, le Directeur régional du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingué Ngom.« En ce qui concerne les objectifs du développement durable (ODD), ils ne sauraient être atteints en l’absence de la capture du dividende démographique en Afrique parce que c’est la région la plus laissée en rade » a notamment dit M. Ngom qui s’exprimait à l’occasion d’une réunion stratégique de consultation des 23 Représentants de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

De l’avis du Directeur régional de l’UNFPA, les efforts de l’instance onusienne ainsi que ceux des gouvernements doivent être axés sur l’accélération des bons progrès qui sont en cours afin de réaliser « un peu » les objectifs attendus à l’horizon 2030 qui sont les mêmes que se sont fixés les chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union africaine à travers l’Agenda 2063 de l’UA.

Cette rencontre placée sous le thème : « Passage à l’échelle par le biais de partenariats stratégiques : mise à profit de la coopération Sud-Sud et triangulaire » s’inscrit dans le cadre du Plan Stratégique 2018-2021 de UNFPA qui vise à réaliser un accès universel aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive à travers trois principaux résultats transformateurs à atteindre d’ici 2030 : zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale et zéro violence basée sur le Genre.

Revenant sur l’importance accordée à la coopération sud-sud, Mabingué Ngom a indiqué que cette dernière est une coopération additionnelle qui ne vise pas à remplacer les formes de coopération traditionnelle mais plutôt à accélérer les ODD.

« Il s’agit, a ajouté M. Ngom, d’un instrument additionnel qui a la possibilité, à travers des échanges entre pays qui ont souvent des histoires et des problèmes similaires et qui ont inventé des solutions à ces problèmes, de pouvoir s’entraider ».

Politique et culture dans les journaux béninois

La création, sous l’inspiration du président Patrice Talon, de l’Union Progressiste, un grand parti politique de la mouvance présidentielle, est à la une ce lundi des journaux béninois qui s’intéressent aussi aux prédications d’un oracle pour l’année à venir.«Regroupement politique au Bénin : L’Union Progressiste est née» affiche en manchette Le Progrès , selon qui  la recomposition du paysage politique béninois vient de démarrer avec la création de l’Union Progressiste, le 1er grand regroupement de partis politiques soutenant les actions du chef de l’État. 

Le Matinal, sous le titre «L’Union Progressiste est là», explique que c’est après  neuf mois d’intenses travaux  de coulisses que les fruits ont fini par porter la promesse des fleurs.

« Un baobab est né » affiche, pour sa part, Bénin Intelligent faisant allusion au logo du parti qui est constitué d’un baobab dans un cercle ensoleillé de couleur jaune. D’après le journal, cela signifie que les actions du parti vont s’inscrire dans la durée et s’enraciner aussi fortement que les racines de l’arbre qu’il incarne. 

« Talon gagne son pari pour l’unité nationale » titre Le Matin, soulignant que c’est grâce à la volonté du président de la République que les partis politiques et mouvements de tous ordres ont accepté disparaître pour se dissoudre en un grand ensemble. Ce nouveau parti politique affiche de grandes ambitions, conclut le journal. 

Analysant cette fusion, La Nation estime qu’il s’agit de « L’acte fondateur du renouveau politique ».

Dans cette dynamique,  Le Progrès se demande « Où est passée l’opposition ? » qui, semble-t-il, préfère subir le diktat de la mouvance présidentielle. Pour ce journal, l’opposition perd du terrain parle fait que ses membres « se livrent à des actions non percutantes qui ne peuvent pas impacter  leurs militants. Opposition réveille-toi ! » conclut le journal.

Sur le plan culturel,  les journaux s’intéressent aux révélations de l’oracle Fa pour l’année 2019.

La Presse du jour, sous le titre « Bénin Toffâ 2019 : Les révélations du Fa pour la nouvelle année », note qu’après les consultations, c’est le signe principal « Woli Foun »  qui est apparu et qui présage d‘une année bénéfique.

Selon les interprétations  du prêtre Fa, David Koffi Aza, toutes les difficultés vont partir. Par ailleurs le Fa recommande d’éviter le rouge, de consommer la papaye et d’accorder un intérêt à tout ce qui relève des valeurs endogènes.

La Dépêche, arborant ce titre « Le Fâ révélé », souligne que des  sacrifices sont à faire pour garantir le bonheur révélé.

Les Saoudiens financent un hôpital de spécialités à Nouakchott

L’Arabie saoudite va financer un hôpital disposant de plusieurs spécialités médicales à Nouakchott et portant le nom de son prince héritier, Mohamed Ben Salmane, a annoncé le ministre saoudien de l’Information, Awad Al Awad.Cette annonce a été faite dimanche soir à Nouakchott dans le cadre de la visite qu’a effectuée Ben Selmane dans la capitale mauritanienne.

Pendant cette visite, les deux pays ont conclu une convention sur l’exonération de la double imposition sur le revenu et sur le capital et l’exemption fiscale.

Cette convention a été signée par le ministre de l’Economie et des Finances mauritanien, Moctar Ould Diay et le ministre saoudien du Commerce et de l’Investissement, Majed Abdallah Al Ghasbi.

Un protocole d’accord a été également paraphé par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement mauritanien, Isselmou Ould Sid El Moktar Ould Lehbib, et M. Ghasbi au nom du ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture.

Toujours dans le même cadre, le ministre mauritanien de l’Environnement et du Développement durable, Amédi Camara a paraphé un second protocole d’accord avec  M. Ghasbi au nom de l’Autorité saoudienne de la protection de la nature.

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a condamné les menaces dont l’Arabie saoudite fait l’objet et les attaques aux missiles balistiques qui visent son territoire de temps à autre, selon le communiqué final de la visite.

La nécrologie domine la Une des journaux ivoiriens

La nécrologie monopolise la Une des journaux ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national au retour d’un week-end noir dominé par les décès du scientifique et homme politique, Pr Séry Bailly et du comédien Brahima Sidibé alias Bulldozer ainsi que des obsèques d’Abou Drahamne Sangaré et de Marcel Gossio, deux autres cadres du Front populaire ivoirien (FPI, opposition).« Deuil : Le Pr Séry Bailly décédé », annonce en Co-Une le journal à capitaux publics Fraternité Matin. « Le FPI encore en deuil : Séry Bailly a tiré sa révérence », renchérit La Voie Originale à côté de LG Infos qui titre que le parti de Gbagbo est « en deuil ».

La page noire de l’actualité se poursuit avec le décès du comédien Bulldozer. A ce propos, Soir Info fait remarquer le malheur qui sévit dans le milieu des humoristes en expliquant les circonstances de la mort du comédien Bulldozer.

Toujours en page nécrologie, les journaux ivoiriens commentent les obsèques d’Abou Drahamane Sangaré et de Marcel Gossio, deux cadres du FPI qui ont subitement tirés leur révérence il ya quelques semaines.

Que d’émotions et de douleurs à la levée de corps et à l’inhumation de Sangaré, samedi, titre à ce sujet LG Infos, là où Le Patriote parle de « bagarre » autour de la dépouille de Sangaré.

Inhumation de Sangaré samedi : la guerre au FPI se déporte à Ivosep. Pro-Gbagbo et partisans d’Affi s’empoignent à la morgue. Des militants refoulés au cimetière, enfonce Soir Info, quand sur le même sujet, L’Inter ouvre ses colonnes à l’ancien député Attéby Williams (un proche d’Affi) qui y explique tout sur cette bagarre.

Minimisant les à cotés de ces obsèques du gardien du temple, Le Temps va droit au but en placardant : 5 h de marche pour Sangaré d’Ivosep (la principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire) au cimetière de Williamsville.

Ce qui fait dire à Le Quotidien d’Abidjan que les ivoiriens marchent sur 20 km pour enterrer Sangaré.

S’intéressant pour sa part à la veillée funèbre en hommage à Marcel Gossio, Notre Voie affiche que « les jeunes de Côte d’Ivoire pleurent Marcel Gossio ». JFPI, JPDCI, RJR, FESCI étaient tous présents, vendredi à Port-Bouët, ajoute ce journal.

L’investiture de Macky Sall pour la présidentielle fait la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent essentiellement de l’investiture du président sortant, Macky Sall, à Dakar Arena (périphérie de Dakar) pour la présidentielle du 24 février 2019.« Le grand show », barre ainsi à sa Une le quotidien Enquête avant de relater le « spectacle son et lumière » déroulé par la coalition présidentielle à l’occasion de l’investiture de Macky Sall pour la prochaine présidentielle.

Le journal consacre ainsi trois pages à cet événement et revient à sa page 2 sur le « Grand oral du président Sall » centré sur le « bilan et (les) perspectives d’un candidat ». « Dans un discours de près de 50 minutes, le président de la République, Macky Sall, candidat de la mouvance présidentielle, est largement revenu sur son bilan, non sans révéler les grands axes de son programme, en cas de second mandat », explique le journal.

Cela pousse Vox Populi à arborer ce titre : « Macky lance la bataille des chiffres ». Et en sous-titres le journal informe que : « BBY (Benno Bokk Yakaar +coalition présidentielle+) exhibe plus de 2 millions de parrains ». Dans ses colonnes, le quotidien revient sur la « Démonstration de BBY à Dakar Arena » et reprend cette déclaration du président sortant sur les performances économiques du pays : « L’économie a généré plus de 500 000 emplois ».

Sous le titre : « Macky en position de force », L’Observateur revient sur cette même actualité et arbore ces sous-titres : « Benno Bokk Yakaar déroule sa puissance », « Les présidents Barrow (Gambie), Ouattara (Côte d’Ivoire) et Aziz (Mauritanie) « votent » la réélection du président Sall », « Le chef de l’Etat renouvelle son engagement pour le Sénégal et révèle une partie de son programme 2019-2024 ».

Pour Dakar Times, « Macky Sall enclenche sa grande offensive ». A sa page 7, le journal revient sur « Les cinq propositions de Macky Sall aux Sénégalais » ; des propositions qui portent entre autres sur la jeunesse, l’économie, l’agro-écologie, la transition numérique et l’industrialisation.

Revenant sur cette actualité, Le Quotidien arbore cette titraille : « Investiture du Président sortant : Macky élu par ses pairs. ADO (Alassane Dramane Ouattara), Ould Aziz, Weah et Barrow au congrès de Bby ; Macky : « Je m’engage à intensifier les acquis » ».

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien sur le ralliement du désormais ancien opposant, Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor (sud), à la coalition présidentielle. A ce propos, le journal donne la parole à Pierre Goudiaby Atepa, candidat à la présidentielle qui affirme : « J’ai été choqué par la transhumance de Baldé ».

Et L’AS d’informer que : Atepa tend les bras aux militants de Baldé » après le ralliement de ce dernier à Macky Sall.

Le quotidien spécialisé Stades revient pour sa part sur l’attribution du Ballon d’Or 2018 et titre : « Fin d’un règne Messi-Ronaldo de 10 ans ? » et informe que le milieu de terrain croate, Luca Modric est « archi favori ».

Justice, développement et sport au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent de l’actualité liée aux questions de développement et sportives, sans oublier la justice avec le procès du putsch manqué de septembre 2015.Abordant le procès du coup d’Etat manqué, Aujourd’hui au Faso titre : «85 millions à des éléments du RSP: Mystère sur le motif de cette libéralité».

Ce journal privé relate que pour son quatrième passage à la barre, le général de brigade Gilbert Diendéré  était toujours confronté, vendredi dernier, aux questions et observations du ministère public.

«Soutenant avoir bénéficié de l’accompagnement de la hiérarchie militaire, il (Gilbert Diendéré) a fait savoir que, lorsqu’un homme n’est pas d’accord il dit non. Il reconnait avoir remis la somme de 85 millions de francs CFA à une dizaine d’éléments de l’ex-Régiment de la sécurité présidentielle (RSP) qui d’après lui, ont exprimé le besoin, afin de rejoindre leur lieu d’affectation», écrit Aujourd’hui au Faso.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso fait observer que «si les trois premiers jours, il y avait de l’affluence à la salle des Banquets de Ouaga 2000, au 4e jour de l’interrogatoire du général Diendéré, la salle renouait avec ses fidèles «convives» : les acteurs du procès et les journalistes.

Sous un autre registre, le quotidien privé Le Pays, revient sur le rapport de l’Autorité supérieur de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), évoqué lors d’une conférence de presse, jeudi dernier à Ouagadougou

Le journal titre : «Audit de la gestion 2017 du gouvernement : les dépenses irrégulières de l’Etat s’élèvent à plus de 5 milliards de F CFA».

A ce sujet, L’Observateur Paalga affiche : «Rapport 2017 de l’ASCE-LC : Les magouilles prennent l’ascenseur dans l’Administration».

En sport, L’Observateur Paalga renseigne que le couperet de la Confédération africaine de football (CAF) est tombé sur la tête des Camerounais, soulignant que «le pays de papy +Paupol+ n’organisera pas la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019)».

A son tour, Aujourd’hui au Faso s’exclame : «Organisation de la CAN 2019 : Biya et le Cameroun piégés dans un hors-jeu !».

Décès à Abidjan du Pr Séry Bailly, un ex-ministre de Gbagbo à 70 ans

L’ancien ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Séry Bailly est décédé dimanche à Abidjan à l’âge de 70 ans, a appris APA auprès de son entourage.Selon cette source,  l’universitaire, ex-cadre du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo) est décédé dans une polyclinique de la capitale économique ivoirienne où il était en instance d’une opération chirurgicale.

 Universitaire, homme politique et écrivain, Pr Séry  Bailly est né en 1948 et  était vice-président de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines ( ASCAD). 

Il  était membre du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition) et a  occupé plusieurs postes ministériels en Côte d’Ivoire dont celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique sous le régime de la refondation de Laurent Gbagbo. 

Sous l’actuel Président Alassane Ouattara, il a été membre de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV).

Ce décès du Pr Séry  Bailly intervient au lendemain de l’inhumation d’Abou Drahamane Sangaré, l’ex-leader de la branche radicale du parti de Laurent Gbagbo et moins de deux mois après la mort de Marcel Gossio, un autre pilier du FPI et ancien directeur général du port autonome d’Abidjan.

 La vague de décès des proches de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo a aussi emporté en septembre dernier, Raymond Abouo N’Dori, un ancien ministre de la santé.

Indemnisation de plus 200 victimes des crises ivoiriennes à Sassandra

Plus de 200 victimes des crises ivoiriennes ont été, indemnisées samedi à Sassandra, dans le Sud-Ouest ivoirien par le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.Dans une note d’information transmise APA dimanche, le ministère annonce qu’à Sago, une sous-préfecture de Sassandra (Sud-Est), 31 ayants droit de personnes décédées et 7 orphelins issus  des villages de Gobroko, d’Adebem, de Godjiboué, de Niegroubouésuite et de Trikpoko, « toutes victimes de la crise post-électorale de 2011 ont reçu réparation ».

Elles ont respectivement reçu un million de FCFA symbolique» par personne décédée et des bons de prises en charge scolaires dont la valeur oscillent entre 60 000 et 150 000 pour les 7 orphelins.  « Cette cérémonie porte à plus de  200, le nombre de victimes de cette localité ayant été indemnisées », ajoute la note.

 «  Notre pays retrouve la prospérité, mais il ne peut s’engager sur la voie du développement durable que dans un environnement de paix. C’est pour cela que j’exhorte les victimes et les ayants droit de victime à pardonner pour que nous tournions définitivement cette page triste de notre histoire récente », a déclaré au cours de cette cérémonie, Pr  Kouamé N’guessan, Chef de de cabinet du ministère de ce ministère.

« Engageons-nous à épouser une culture de la paix qui privilégie le dialogue, la concertation, le consensus, le compromis, les concessions réciproques pour la prévention et la gestion et la résolution des conflits » a insisté M. N’guessan qui représentait la Ministre Mariatou Koné.

Désirée Bohoua dont les 7 neveux et nièces ont reçu de l’Etat ces bons de prise en charge scolaire a témoigné sa reconnaissance au Gouvernement. « Grace au Chef de l’Etat et au Gouvernement, mes enfants vont reprendre le chemin de l’école. Je remercie la Ministre Mariatou Koné qui vous a mandaté pour venir jusqu’à nous », a-t-elle dit.

Le député de Sago- Dakpadou, Kébé Mahamadou,  a saisi cette occasion pour attirer l’attention sur des menaces à la cohésion sociale dans cette Sous-Préfecture. « Il existe dans notre localité, des barrages étranges tenus par des personnes dont on ne connait pas bien l’identité. Ni militaires, ni policiers, ni gendarmes. Mais ils passent leur temps à harceler nos parents sur les routes. Cela est de nature à rappeler la crise » s’est-il inquiété.

 Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a mis en place en 2015, un fonds spécial doté d’un apport initial d’une valeur de 10 milliards de francs CFA pour l’indemnisation des victimes des différentes crises qu’a traversées la Côte d’Ivoire.

Le comédien Bulldozer tué accidentellement par un camion à Abidjan

Le comédien Brahima Sidibé alias Bulldozer est décédé, samedi soir, peu avant 22 heures ( heure locale et GMT) à son domicile de Marcory dans le Sud d’Abidjan après avoir été percuté accidentellement par un camion-remorqueur, a appris APA dimanche auprès de son entourage.Selon ses proches, le conducteur du camion qui voulait échapper à un contrôle routier de police, a brûlé un feu rouge perdant ainsi  le contrôle de son engin. Dans sa folle course, le camion a défoncé le portail du domicile du comédien avant de le percuter mortellement.

Le comédien bulldozer, a été révélé au grand public grâce à la série télévisée satirique et populaire ivoirienne « Faut pas fâcher ».

Cette disparition brutale de Bulldozer intervient deux mois après celle du célèbre acteur ivoirien Ahmed Souaney arraché lui-aussi subitement à l’affection des siens et des amateurs de cinéma des suites d’un arrêt cardiaque en septembre dernier.

Ligue1 ivoirienne de football: le Racing cale face à l’Africa (0-0)

Le Racing Club d’Abidjan (RCA) et l’Africa Sports se sont neutralisés (0-0) à l’issue du match comptant pour la 12è journée de la Ligue 1 de football joué, dimanche, au stade Robert Champroux.Pendant 90 minutes, les deux équipes ont manqué de réalisme pour  convertir les nombreuses occasions de buts qu’elles se sont procurées. Ainsi, le RCA manque l’occasion de revenir à hauteur de  la Société omnisports de l’armée (Soa),  qui a un match en retard, à la tête au classement.

Samedi,  en ouverture de cette 12èjournée, au stade Champroux, en première  opposition, l’ASI d’Abengourou (Est) a défait Moossou FC (Sud d’Abidjan) sur le score (4-3), quand le  deuxième match entre l’Académie de Foot Amadou Diallo de Djékanou (Afad) et le Williamsville Athletic Club (Wac) s’est soldé par un score nul et  verge (0-0) en présence du jeune acteur de cinéma de la série télévisée  de Canal+, Chaka ou Ali Cissé à l’état civil qui en a donné le coup  d’envoi.

Dans le même temps, Lys Sassandra, en déplacement à Bondoukou (Nord-Est), a mordu la poussière face à l’AS Tanda (0-1). 

En  raison du calendrier international, les matches des clubs engagés en  compétition africaine des clubs, notamment, FC San-Pedro Pedro-Soa, FC  Bouaké-Gagnoa et Asec-Bassam sont reportés à des dates ultérieures.

Classement provisoire

1 Soa   25 pts+9 (-1 match)

2 Racing d’Abidjan   22pts+7

3 AS Tanda   20pts+3

4 Gagnoa   19pts+2 (-1match)

5 FC San Pedro  18pts+4 (-1match)

6 Abengourou    17pts+1

7 Asec    16 pts+3 (-1 match) 

8 Afad      15pts+1 

9 FC Bouaké   15pts+0 (-1 match)

10 Bassam   13pts-4 (-1match)

11 Sassandra   11pts-2

12 Africa    11pts-8   

13 Wac    8pts-5

14 Moossou FC   7pts-12

Près de 300 artisans exposent leur savoir-faire sur un marché à Abidjan

Quelque 300 artisans exposent leur savoir-faire à la troisième édition du Marché ivoirien de l’artisanat (MIVA 2018) qui se tient au stade de l’hôtel du Golf de la Riviera à Cocody, une commune huppée à l’eEst d’Abidjan, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise dimanche à APA,  six mille visiteurs sont attendus sur ce marché ouvert depuis jeudi dernier et ce, jusqu’au 09 décembre prochain.

« Le jour où nous allons admettre et prendre en compte le coiffeur du quartier, le mécanicien, le chauffeur de Gbaka, le petit tailleur, le bijoutier, le plombier, le menuisier, la vendeuse de poisson fumée, le boutiquier, le peintre, le calligraphe, le cordonnier, le vendeur de garba (semoule de manioc) , alors nous aurons compris le sens de l’émergence. Car, eux-aussi, créent de l’emploi et des richesses », indique la note citant Sidiki Konaté, le ministre ivoirien de l’artisanat.

De l’avis de M. Konaté, l’artisanat est un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire où ce secteur occupe 40% de la population et est le plus grand employeur après l’agriculture. En Côte d’Ivoire, le secteur de l’artisanat, c’est huit branches d’activités, quarante corps de métiers constitués de deux-cent quarante-cinq métiers.

Au total, cinq panels thématiques sont au menu du MIVA 2018. Il s’agit entre autres des thèmes portant sur « le dispositif de financement de l’artisanat en Côte d’Ivoire », «la fiscalité spécifique pour le monde de l’artisanat » et « l’accès des artisans à la couverture sociale ».

A l’ouverture de ce marché jeudi dernier, le ministre Konaté annonçait au titre des projets phares de son département ministériel, la construction prochaine à Abidjan sur un site de 80 hectares, de la  plus grande casse moderne de l’Afrique.

 Ce site, avait précisé M. Konaté, abritera 55.000 artisans. La construction de 10 marchés exclusivement dédiés à l’artisanat est également prévue dans le pays à court terme, avait-il également annoncé.

Le MIVA 2018 qui s’achèvera le 09 décembre prochain, a pour thème, « artisanat: un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire ».

Côte d’Ivoire : le prix de l’essence passe à 630 Fcfa/litre, en baisse de 10 Fcfa

Le prix à la pompe de l’essence super sans plomb est passé de 640 Fcfa le litre à 630 Fcfa, pour le mois de décembre 2018 en Côte d’Ivoire, soit une baisse de 10 Fcfa, selon une note de la direction générale des hydrocarbures.Le prix du gasoil, lui, beaucoup utilisé par les automobilistes dans le secteur du transport, est resté inchangé à 610 Fcfa. Quant au pétrole lampant, le litre, fixé à 555 Fcfa, reste également inchangé, selon cette note.

Le prix du carburant évolue en fonction du prix du baril de pétrole, mais aussi de la fiscalité des pays. En Côte d’Ivoire, l’Etat a décidé de procéder à des réajustements au regard du prix du baril sur le marché international. 

Côte d’Ivoire/Liquidation de Saf cacao : le repreneur «bientôt» connu

La Société Amer et Frères (Saf-Cacao), une entreprise ivoirienne déclarée en faillite en juillet 2018, est actuellement en liquidation, a confié à APA Mohammed Camara, représentant du syndic de la liquidation à San-Pedro (Sud-ouest), indiquant que le repreneur sera «bientôt» connu.Saf-cacao « sera liquidée et reprise bientôt par une nouvelle structure », a fait savoir M. Camara dans un entretien à APA, relevant qu’ « il y a eu plusieurs entreprises qui ont fait des propositions » sans citer les entités désireuses de racheter la société. 

Ces propositions devraient être analysées à travers certains paramètres, entre autres, la capacité économique et financière du repreneur, son expérience dans le domaine, le plan social du personnel et d’investissement à long terme, a-t-il ajouté.

« Ce qui bloque les opérations, c’est la décision judiciaire » qui devrait entériner le choix du repreneur,  a-t-il souligné, avant de mentionner que dans cette liquidation, « il y a les intérêts des banques, du Conseil café-cacao qui a une dette importante, et d’autres fournisseurs » qui doivent être pris en compte.   

En dépit des tractations pour le rachat, Saf-cacao a « maintenu le personnel ». En outre, les agents de l’usine Choco Ivoire qui est l’unité industrielle, ont été maintenus pour entretenir les stocks existants et les installations, permettant au syndic de « gérer de manière permanente la structure ».

Toutefois, dira-t-il, il n’y a « pas d’activité d’exploitation, mais non a fait que maintenir l’outil de production en place », renforcer la sécurité et sécuriser le patrimoine de l’entreprise, à la suite de la décision de liquidation prononcée le 18 juillet 2018.

Si la décision de reprise intervient « rapidement (au niveau du tribunal), je pense que l’unité de production est déjà en place et on aura au moins un mois avant la reprise, pour faire les révisions des installations avec les entreprises spécialisées », a-t-il poursuivi. 

Le chef du gouvernement ivoirien,  Amadou Gon Coulibaly, a assuré mi-septembre que « l’Etat travaille pour qu’il n’y ait pas une cessation d’activité, parce que Saf-cacao est importante pour l’économie de San-Pedro », ville abritant le premier port exportateur mondial de cacao. 

Sur une créance d’environ 160 milliards de Fcfa, « Saf-cacao doit environ 80 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au niveau du DUS (Droit unique de sortie), ect…», un manque à gagner que le gouvernement entend récupérer à travers la liquidation.  

Les agents de Saf-cacao et de Choco Ivoire, perçoivent leurs paies en dépit de la fermeture de ces deux entités situées en zone portuaire de San-Pedro. Le personnel permanent est estimé à une cinquantaine à Saf-cacao, tandis qu’a Choco Ivoire l’on dénombre « 110 à 115 » travailleurs,  selon M. Camara.  

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao. En septembre 2018, le cumul des achats de cacao déclarés s’est établi à 1 938 436 tonnes contre 1 977 770 tonnes sur la même période en 2016-2017, soit une baisse de 1,99%. Les exportations ont été estimées à 1.858.101, en baisse de 0,21%.

Le prince héritier saoudien entame une visite en Mauritanie

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salmane est arrivé, dimanche à Nouakchott, pour une visite de travail et d’amitié, a constaté APA.Il a été accueilli à l’aéroport de Nouakchott par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, son premier ministre, Mohamed Salem Ould El Bechir et les hautes personnalités civiles et militaires du pays.

Cette visite, c’est la première d’un responsable saoudien de ce rang depuis plusieurs années. La visite du prince héritier a cependant été rejetée par le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), le plus grand regroupement des partis d’opposition en Mauritanie. Le FNDU a notamment critiqué le soutien apporté récemment par le responsable saoudien à Israël, entre autres raisons.

Il a toutefois exprimé son « attachement aux liens historiques de fraternité, d’entente et de respect » entre les deux pays. La Mauritanie entretient des relations solides avec l’Arabie saoudite qui lui fournit un appui financier conséquent.