Une dame de cœur offre à Elima, berceau de l’école ivoirienne, une bibliothèque

Elima, un village balnéaire de la sous-préfecture d’Adiaké, dans le sud-est ivoirien ayant accueilli la première école de la Côte d’Ivoire, a été dotée vendredi d’une bibliothèque, offerte par Léah Muriel Guigui, présidente de l’ONG Échos-Médias, lors d’une cérémonie.À travers la devise « le livre, mon ami pour la vie », incrustée sur des T-shirts blancs arborés par les élèves de l’École primaire publique (EPP) Elima, Mme Léah Guigui, marraine de la cérémonie, veut inciter les enfants à « voyager » et s’instruire via les lignes. A travers « leurs regards, nous constatons qu’ils ont soif de connaissance et de savoir, et c’est une très grande joie et une fierté pour moi en tant que marraine de partager cet instant magique et la passion du livre avec les jeunes générations, c’est aussi pour moi un engagement et un devoir », a dit Léah Guigui, invitant ses filleuls à cultiver l’excellence via la lecture et l’amour du livre. Terre emblématique de l’instruction, Elima, situé a 178 Km au sud-est d’Abidjan, porte le berceau de l’école ivoirienne. Et ce, depuis 1882, suite à l’édifice du premier établissement scolaire, créé par le Français Arthur Verdier, un exploitant agricole qui y a implémenté 1.000 hectares (ha) de café et 150 ha de cacao.   Pour ajouter sa pierre à l’édifice et à la construction du savoir de ces enfants, la présidente de Échos-Médias, Léah Muriel Guigui, a remis des livres et des kits scolaires au Club littéraire de EPP Elima, installant une bibliothèque. Sous des salves d’applaudissements, élèves, parents, chefs coutumiers et autorités locales, ont accueilli ce don, qui vient forger la connaissance des tout-petits de l’EPP Elima, école qui comprend aujourd’hui cinq niveaux (allant du CP1 au CM1) et construite en 2015 pour préserver le symbole de la première école ivoirienne.   Le premier bâtiment, situé aux encablures de la forteresse de Arthur Verdier, un « château » d’alors, en ruine, présente seulement un pan de mur. Toutefois, le village affiche sa fierté de brandir cette zone, bordée par la lagune Aby, comme « le nid de la connaissance » et du savoir en Côte d’Ivoire.  Le sous-préfet, Paul Brou N’Guessan, représentant le préfet, s’est félicité de l’acte de Mme Léah Guigui qui s’est donnée pour leitmotiv la réflexion sur l’adage qui dit « un enfant qui lit, sera un adulte qui pense ». Et ce, aux fins d’inculquer dans l’esprit des écoliers l’amour de la lecture.   Pour sa part, le directeur de l’EPP Elima, Augustin Essoh, a appelé les autorités à construire des classes pour la maternelle et affecter des enseignants dans cet établissement symbole de la première école du pays, qui ne dispose que de trois instituteurs pour cinq niveaux (du CP1 au CM1).  La cérémonie d’installation de la bibliothèque s’est déroulée dans une ambiance festive. Sa marraine, Léah Guigui, fait partie de ces figures féminines et des modèles inspirant par leur engagement humaniste, leur force et leur ténacité. Elima, en langue Betibé (locale) signifie « Sur la colline ». Il est situé à environ 3 Km d’Etuéboué (par la voie routière), le chef-lieu de sous-préfecture, et à 12 Km d’Adiaké (par voie lagunaire), a fait savoir le chef central de Etuéboué, Léon Assemian Amon. Dans ce village, habitations modernes, verdures et maisons en dur se disputent l’espace. Bien qu’ayant abrité la première école, Elima fait face à plusieurs défis d’infrastructures. Le chemin d’accès au village, quasiment périlleux, présente différents reliefs : cratères, collines et étangs boueux.En 1881, Arthur Verdier y a créé la première plantation de café et une usine de décorticage. Un an plus tard, dans l’intention de freiner l’avancée des colons Anglais déjà présents sur les côtes du Ghana, il bâtit cette première école, animée par Mme Keller, épouse d’un collaborateur de M. Verdier.Cette école va exister de 1882 à 1885. Après une période de flottement jusqu’en 1887, la France affecte un enseignant titulaire, M. Jeand’heur, qui avait seulement 20 élèves. En 1890, l’Ecole d’Elima est transférée à Assinie-Mafia, où résidait une forte colonie française. Échos-Médias dont Mme Léah Guigui est la présidente, est une organisation ayant pour vocation d’aborder des sujets d’intérêt public, notamment la santé, l’éducation et  la culture. Créée depuis deux ans, elle fait de son cheval de bataille la lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus chez la femme. Mme Leah Guigui, par ailleurs attachée de presse du Groupe CIE/SODECI, a promis de revenir voir ses filleuls, les élèves de l’EPP Elima, estimés à 105 élèves, cette école « qui fut la première ouverte en Côte d’Ivoire et qui, aujourd’hui encore, montre un esprit de pionnier ». 

L’opposition togolaise manifeste contre la communauté internationale

Des milliers de Togolais ont manifesté, samedi dans les rues de Lomé, à l’appel de l’opposition qui dénonce l’attitude de la communauté internationale dans la crise politique qui secoue le pays.Sur les pancartes brandies à l’occasion, on pouvait lire des slogans hostiles à la communauté internationale : « Les vautours sont de retour  CEDEAO-UE-UA», «Garba Lompo, le fossoyeur », entre autres.

Ils ragissent ainsi à une récente sortie des ambassades d’Allemagne, des USA, de France, de la délégation de l’Union européenne et dela coordination du système des Nationsunies au Togo qui, dans un communiqué publié cette semaine, ont appelé l’opposition à « saisir l’opportunité des recommandations de la CEDEAOrelativesau processus électoral et à la prorogation des opérations d’inscription sur les listes électorales afin de faire enrôler leurs partisanspour des élections régulières, transparentes et crédibles au Togo.»

Mais la facilitation menée par la CEDEAO ne convainc pas l’opposition qui, en dehors de ses revendications traditionnelles (réformes constitutionnelles et institutionnelles et  révision du cadre électoral), demande un arrêt immédiat du processus électoral en cours.

Interpol annule ses poursuites contre l’homme d’affaires mauritanien Mohamed Ould Bouamatou

Interpol a pris une décision portant annulation des poursuites contre l’homme d’affaires mauritanien Mohamed Ould Bouamatou, a-t-on appris samedi de sources concordantes.Cette décision a été prise sur la base de la conclusion de la commission de contrôle relevant d’Interpol et consistant à effacer de son fichier les informations concernant Ould Bouamatou, un farouche opposant au régime du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, ont précisé nos sources.

La mesure concerne également Mohamed Ould Debagh, directeur des affaires de Ould Bouamatou, traqué lui aussi par les autorités judiciaires de Nouakchott.

Les deux hommes font l’objet depuis août 2017 d’un mandat d’arrêt de la justice mauritanienne pour corruption pour avoir versé des pots-de-vin à des sénateurs engagés en 2017 dans une fronde contre un vote visant à supprimer le Sénat.

Cette suppression était souhaitée par Ould Abdel Aziz.

Interpol a justifié sa décision d’annulation du mandat d’arrêt par l’existence d’une dimension politique prédominante dans cette affaire.

Ould Bouamatou avait soutenu Ould Abdel Aziz, qui est d’ailleurs son cousin, lors de l’élection présidentielle de 2009, avant de lui tourner le dos quelques années plus tard et de quitter le pays pour un exil volontaire au Maroc.

Ses biens en Mauritanie ont été récemment gelés par la justice.

Burkina: une grève générale le 29 novembre contre la hausse des prix du carburant

Une grève générale est prévue le 29 novembre prochain au Burkina Faso, en vue de protester contre l’augmentation des prix du carburant, a annoncé la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), lors d’une conférence de presse, samedi à Ouagadougou.Le mouvement d’humeur sera organisé en collaboration avec la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B). Selon ses initiateurs, cette grève générale de 24 heures, sur toute l’étendue du territoire burkinabè, sera marquée à Ouagadougou, par une marche-meeting. 

A l’occasion, une plateforme revendicative de ces Organisations de la société civile (OSC) sera remise aux autorités compétentes.

Dans leurs revendications la CCVC et la CGT-T exigent, entre autres, le retour aux anciens prix des hydrocarbures, la relecture de la structure des prix des hydrocarbures conformément aux conclusions de l’atelier du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures de juillet 2009 à Bobo-Dioulasso.

Elles demandent aussi un audit indépendant de la SONABHY (Société nationale burkinabè des hydrocarbures, NDLR) et de la SONABEL (Société nationale burkinabè d’électricité, NDLR) impliquant les structures de lutte contre la corruption.

L’arrêt des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales, le retrait de l’avant-projet de loi organique adopté par le conseil des ministres qui prévoit de graves restrictions au droit de grève et la remise en cause des acquis des travailleurs et la relecture du code du Travail bloquée depuis l’atelier de validation tenu en septembre 2017 sont aussi exigés.

L’augmentation des prix du carburant (Gasoil et Super) de 75 FCFA a été annoncée le jeudi 8 novembre 2018, à l’issue du  Conseil des ministres. Dès le lendemain 9 novembre 2018, les Burkinabè ont constaté la hausse dans les stations-services.

 Le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou a expliqué que cette hausse des prix du carburant est due à divers facteurs, dont ceux exogènes, notamment le coût du baril sur le plan international qui connait une augmentation depuis un certain temps.

Sénégal : baisse de 4,2% de la production des industries du papier et du carton

La production des industries du papier et du carton au Sénégal a connu, au courant du mois de septembre 2018, une forte baisse de 35,6% par rapport au mois précédent, a appris APA samedi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon l’ANSD, cet abaissement est principalement attribuable à celui de l’activité de production de sacs en papier sur la période sous revue.

Cependant, comparée au mois de septembre 2017, la production des industries du papier et du carton s’est nettement améliorée de 13,2%.

Quant à la production totale au cours des neuf premiers mois de 2018, elle n’a pas connu de variation sensible, comparée à celle de la période correspondante de l’année 2017.

Le genre s’offre la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités samedi par APA traitent en priorité du genre, avec les préparatifs de la Journée internationale de la femme prévue le 8 mas.«8-mars: le pagne et le logo dévoilés», titre Fasozine.com qui informe que le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille a animé un point de presse vendredi 16 novembre 2018 à Ouagadougou.

Le journal en ligne rapporte qu’au cours de cette rencontre, présidée  par la ministre Laurence Ilboudo,  les échanges ont porté essentiellement sur le processus de sélection des pagnes tissés et imprimés pour la commémoration de l’édition 2019 de la journée internationale de la femme.

Quant à Burkina24.com, il indique que pour la célébration de la prochaine édition de journée internationale de la femme (8 mars 2019), «Le motif, les thèmes et les pagnes officiels sont connus». 

A ce sujet, Lefaso.net renseigne que pour la commémoration du 8 mars 2019, c’est le motif de pagne tissé de Nathalia Nikiéma  qui a été désigné pagne officiel au Burkina Faso.

Le confrère souligne que parmi les cinq motifs présélectionnés par région, c’est celui de Nathalia Nikiéma de l’Unité artisanale de production-Godé, basée dans la région du Centre, qui a retenu l’attention du comité technique de sélection, pour son originalité.

«Ce pagne officiel porte le nouveau logo du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, qui a fait l’objet d’un enregistrement auprès de l’Organisation africaine de propriété intellectuelle », commente Lefaso.net.

A son tour, Infowakat.com prévient : «Toute contrefaçon de pagne sera brûlée», reprenant les propos de la ministre en charge de la Femme et de la famille, Laurence Ilboudo/Marshall, prononcés, hier en conférence de presse.

LeFaso.net évoque également, les «72h pour dire Non aux violences faites aux femmes», une initiative d’African Women Leaders (AWL, prévue du 23 au 25 novembre prochain.

CAN 2019 : focus sur les premiers qualifiés

Les choses commencent à se préciser avec les éliminatoires de la CAN Cameroun 2019 qui abordent ce week-end leur avant dernière journée.Plusieurs équipes tenteront de gagner leur ticket qualificatif pour cette prestigieuse compétition africaine à l’occasion de cet avant dernier rendez-vous. Mais, avant cette 5è journée, outre le Cameroun, quatre autres Nations ont déjà validé leur participation à la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Il s’agit des Barea du Madagascar, des Lions de la Teranga du Sénégal, des Aigles de Carthage de la Tunisie, des Pharaons de l’Égypte. Plusieurs parieurs se sont fait beaucoup d’argent en misant sur ces équipes sur Casino777.

Les Malgaches pour une première méritée !

Logé dans le groupe A, avec le Sénégal, le Soudan et la Guinée Équatoriale, le Madagascar a surpris plus d’un. Sans véritable grandes stars, les poulains de Nicolas Dupuis ont montré jusqu’où ils pouvaient aller. Invaincus jusque-là, le capitaine Andriatsima Faneva et ses coéquipiers ont réalisé une sérieuse campagne. Le match qui a assuré définitivement la qualification aux Malgaches était celui contre la Guinée Équatoriale. Victoire à l’arrachée des Verts grâce au but de Njiva Rakotoharimalala. Co leader avec le Sénégal, ils aborderont les deux dernières journées avec le sentiment du devoir accompli. Le pays de l’actuel président de la CAF devrait pouvoir participer à la prochaine CAN si tout va bien. Voici tous les résultats obtenus par les « Barea ».

Soudan 1-3 Madagascar

Madagascar 2-2 Sénégal

Guinée Équatoriale 0-1 Madagascar

Madagascar 1-0 Guinée Équatoriale

Les Lions tranquilles pour une quinzième !

Aliou Cissé et ses hommes n’ont pas eu de difficultés à confirmer leur statut de favoris de ce groupe A. Quatre matchs, trois victoires, un nul, deux buts encaissés pour neuf marqués, tel se chiffre le parcours des finalistes de la CAN 2002. Le match de la qualification était à Khartoum face au Soudan, où dans les derniers instants de la rencontre, Sydi Saar marque un précieux but de la tête sur un parfait service de Keita Baldé Diao. Avec la pléthore de grands noms (Sadio Mané, Idrissa Guèye, Kalidou Koulibaly ou encore Salif Sané) le Sénégal était bien parti pour être au pays de Samuel Eto’o l’an prochain. Malgré une Coupe du Monde 2018 ratée, et un coach assez critiqué, les Lions de la Téranga ont su trouver les ressources nécessaires pour faire une campagne correcte jusqu’ici.

Sénégal 3-0 Guinée Équatoriale

Madagascar 2-2 Sénégal

Sénégal 3-0 Soudan

Soudan 0-1 Sénégal

Les Pharaons ne se feront pas conter l’histoire !

L’Egypte sera bel et bien au Cameroun en juin prochain pour participer à sa 23è CAN. Les sextuples champions d’Afrique, logés dans le Groupe J ont réalisé un parcours digne d’un pharaon. Après leur entrée en matière ratée contre leurs homologues tunisiens, Mohamed Salah leader technique de cette équipe, ont gagné toutes les autres rencontres qui ont suivi, avec maestria. Hier, vendredi lors de la cinquième journée, ils ont renversé la Tunisie grâce à un but victorieux du « Red » Salah. La dernière journée serait un à mano entre frères d’Afrique du Nord. On sent déjà l’effet du nouvel sélectionneur mexicain Javier Aguirre. Finaliste lors de la dernière édition de la CAN, les Pharaons seront un des favoris de la prochaine édition qui se jouera sur les terres du Champion d’Afrique en titre.

Tunisie 1-0 Égypte

Égypte 6-0 Niger

Égypte 4-1 Swaziland

Swaziland 0-2 Égypte

Égypte 3-2 Tunisie

Ça passe aussi pour les Aigles de Carthage !

Whabi Khazri et les siens ont permis à la Tunisie de pouvoir participer, très prochainement, à sa 19è CAN. Vingt-deuxième au classement général FIFA du mois dernier, la Tunisie était récompensée par ces bons résultats enregistrés grâce à la nouvelle dynamique instaurée par Maher Kanzari. Les Tunisiens sont sur une bonne dynamique depuis quelques années et ce ne serait pas un hasard s’ils jouent les premiers rôles en été 2019.

Tunisie 1-0 Égypte

Swaziland 0-2 Tunisie

Tunisie 1-0 Niger

Niger 1-2 Tunisie

Égypte 3-2 Tunisie

Ce week-end encore d’autres pays vont devoir s’ajouter à ceux-ci dessus car, cette cinquième journée est décisive et des têtes tomberont sans doute. Des pays comme l’Algérie et le Bénin peuvent faire un grand pas vers la qualification tandis que d’autres pourront déjà être qualifié. Dans ces éliminatoires, l’usage de la calculatrice se fera jusqu’au bout.

Affaire Khashoggi : Nouakchott appuie les mesures saoudiennes du Parquet saoudien

La Mauritanie a dit, vendredi soir, être d’accord avec les mesures annoncées par le Parquet général saoudien à l’égard des assassins du journaliste Jamal Khashoggi, tué à l’intérieur du consulat de l’Arabie saoudite à Istanbul (Turquie) en octobre dernier.Nouakchott se félicite du communiqué rendu public par le Parquet saoudien sur les circonstances du meurtre de M. Khashoggi et « des mesures qu’il a contenues », écrit le ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération dans un communiqué de presse reçu à APA.

Le Parquet saoudien a reconnu jeudi dernier la responsabilité d’un commando saoudien dans l’assassinat du journaliste opposé au régime de Ryad et requis la peine de mort contre ses cinq membres.

Le gouvernement mauritanien a aussi rendu hommage à « la forte et sincère volonté du Gardien des Lieux Saints, Sa Majesté le Roi Selmane Ibn Abdel Aziz, et de Son Altesse le Prince héritier Mohamed Ben Selmane Ibn Abdel Aziz de garantir la transparence totale et nécessaire pour dévoiler la vérité et faire appliquer la justice ».

Nouakchott a en outre renouvelé sa « confiance en l’honnêteté et en la crédibilité de la justice saoudienne », tout en appelant « tous à s’éloigner de la politisation de cette questions ».

Elimatoires Can 2019 : les Fennecs d’Algérie débarquent à Lomé

Les Fennecs d’Algerie sont arrivés, vendredi soir à Lomé, pour le compte de la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, a constaté APA.Logée dans le groupe G, l’Algerie dispute demain dimanche un match capital contre le Togo. Leader avec 7 points, elle s’était inclinée dernièrement à Cotonou devant le Bénin, qui conserve la deuxième place avec 7 points lui aussi.

Les Eperviers du Togo sont 3èmes après une victoire en déplacement face à la Gambie, classée dernière.

La 5ème journée s’annonce donc décisive.

L’artiste malien Salif Keita lance le dernier album de sa carrière

L’artiste auteur-compositeur malien, Salif Keita va lancer, samedi soir, le dernier album de sa riche carrière musicale, a appris APA auprès de l’intéressé.Cet album de dix morceaux est intitulé « Un autre blanc », en référence à son albinisme. « J’ai voulu faire cet album pour dire merci à mes fans qui m’ont supporté depuis le début de ma carrière », a indiqué celui qui est aussi surnommé le « cheval blanc » de la musique malienne.

« Après une vie de tribulations du fait de sa différence, Salif célèbre en fin ce qu’il est, Un autre Blanc, et invite le monde à célébrer la différence avec lui », lit-on sur le site web de l’artiste.

Salif Keita dit avoir collaboré avec beaucoup d’artistes dans cet album. Il a choisi Fana, ville malienne située à une centaine de kilomètres de Bamako, la capitale, pour tenir le concert de lancement de son album ce samedi soir.

« C’est pour dire que ce qui s’est passé avec l’assassinat de la petite Ramata, plus jamais çà », dit-il, faisant ainsi allusion à une fillette albinos du nom de Ramata Diarra assassinée en mai dernier à Fana. Il s’agit pour lui de profiter de ce concert pour rendre hommage à la victime et attirer l’attention sur la condition des albinos qui sont souvent victimes de discrimination et de violence.

Beaucoup d’invités sont attendus à ce concert gratuit de Fana.

Né le 25 août 1949 à Djoliba non loin de Bamako, la carrière d’artiste de Salif Keita a commencé en 1969. Mais son premier album connu, Mandjou, sortira en 1978. Depuis, il a fait une dizaine d’albums à succès, dont Moffou, M’Bemba et Folon.

Salif Keira est considéré comme étant un des artistes les plus talentueux d’Afrique.

Togo : l’opposition de nouveau dans les rues ce samedi

L’opposition togolaise annonce une marche pacifique, ce samedi dans les rues de Lomé, pour, entre autres, exiger des réformes constitutionnelles et institutionnelles.Selon la coalition des 14 partis, l’initiative répond « au dilatoire et au refus du régime RPT/UNIR de respecter la feuille de route de la CEDEAO et les recommandations des facilitateurs, notamment l’organisation consensuelle et inclusive des législatives et la mise en œuvre des mesures d’apaisement».

Il faut noter que le gouvernement a déjà transmis, cette semaine, un projet de loi au parlement pour les réformes. Sauf que le texte, selon l’opposition, n’est pas conforme au rapport établi par le constitutionnaliste recruté par la CEDEAO à cet effet, lequel rapport circule sur les réseaux sociaux.

Outre les réformes, l’opposition demande également la révision du cadre électoral, y compris le droit de vote des Togolais de la diaspora, un arrêt immédiat du processus électoral en cours, la libération des manifestants et acteurs de la société civile, la levée de l’Etat de siège de fait des villes de Mango, Bafilo, Sokodé, Tchamba, Kara et des quartiers de Lomé, l’arrêt immédiat des rafles dans les quartiers de Lomé et sur toute l’étendue du territoire, ainsi que le retour des réfugiés et des déplacés dont le président national du PNP, Tikpi Atchadam.

3ème journée Ligue 1 sénégalaise : Teungueth FC garde le leadership

Teungueth FC, contre toute attente, occupe la première place du championnat au bout de 3 journées, malgré son nul blanc (0-0) face au Jaraaf de Dakar, le champion en titre.Teungueth FC reste invaincu et n’a pas encaissé le moindre but en trois rencontres. Les Rufisquois, qui ont bénéficié d’un renfort de taille dans l’entrejeu en la personne de Sidy Bara Diop, ancien capitaine de Génération Foot, réalisent une parfaire entame de saison.

En embuscade, Génération Foot n’a pu faire mieux qu’un match nul (1-1) face à l’Union sportive de Gorée. Babacar Seck a ouvert la marque pour les Insulaires (66ème mn) avant qu’Amadou Erasme Badiane ne sauve les Grenats (82ème mn).

L’AS Pikine et le Casa Sports se sont quitté dos à dos (1-1). Mamadou Lamine Danfa a donné l’avantage aux Sudistes (32ème mn). Mais ce but des visiteurs n’a pas installé le doute chez les Pikinois qui ont refait très rapidement leur retard grâce à Assane Diatta (35ème mn).

De son côté, le Stade de Mbour a pris le dessus sur NGB (2-1). C’est pourtant les Galactiques qui ont le mieux démarré la rencontre avec un but de Youssou Diop (20ème mn). Les Stadistes parviendront néanmoins à renverser la situation en leur faveur, marquant coup sur coup par Yaya Goudiaby (32ème mn) imité quelques instants plus tard par Doudou Darboe (36ème mn).

Dakar Sacré-Cœur a enfoncé la Sonacos de Diourbel (0-2). Albert Bougazelli (13ème mn) et Ibrahima Sonko Traoré (60ème mn) ont été les artisans de la victoire de l’équipe sicapoise.  

L’AS Douane s’est imposée contre Mbour PC (1-0). L’unique réalisation de cette partie porte la signature de l’attaquant Ibrahima Sow (46ème mn).

La Linguère de Saint-Louis et le Ndiambour de Louga n’ont pu se départager (0-0).

Résultats de la 3ème journée :

-Jeudi 15 novembre : AS Douane / Mbour PC 1-0, Teungueth FC / Jaraaf 0-0.

-Vendredi 16 novembre : Sonacos / Dakar Sacré-Cœur 0-2, US Gorée / Génération Foot 1-1, Linguère / Ndiambour 0-0, AS Pikine / Casa Sports 1-1, Stade de Mbour / NGB 2-1.

Classement de la 3ème journée :

1er Teungueth FC 7 points (+4), 2ème Génération Foot 7 points (+3), 3ème AS Douane 7 points (+2), 4ème Dakar Sacré-Cœur 6 points, 5ème AS Pikine 5 points (+1), 6ème US Gorée 5 points (+1), 7ème Stade de Mbour 5 points (+1), 8ème Ndiambour 4 points, 9ème NGB 2 points (-1), 10ème Casa Sports 2 points (-1), 11ème Jaraaf 2 points (-1), 12ème Linguère 2 points (-1), 13ème Mbour PC 1 point (-2), 14ème Sonacos 0 point (-5).

Politique, faits divers et sport se partagent la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets, dont la politique, les faits de société et le sport.Dans Walf Quotidien, le candidat à la présidentielle du 24 février 2019, « Pierre Goudiaby Atepa se lâche » et affirme : « Les politiciens qui nous gouvernent ne font pas de la politique de développement ».

Selon l’Architecte, « il n’y a pas la vision qu’il faut pour nous sortir de là où nous sommes », déplorant que « Macky Sall est l’otage de son entourage ».

« Présidentielle 2019-Bras de fer continu entre le candidat du premier parti d’opposition et le pouvoir : Karim, une épine dans le Macky », titre Sud Quotidien.

Ce qui pousse Me Amadou Ay Kane qui, s’appuyant sur la sortie du Comité des droits de l’ONU, affirme que « l’Etat est tenu de réviser le procès de Karim ».

Dans sa manchette, L’As donne la parole à Madické Niang, candidat déclaré à la présidentielle, qui constate que « le pays est au bord de la banqueroute ».

Crimes passionnels, assassinats et rapts d’enfants…font la Une du journal EnQuête qui ouvre « ces parenthèses de folie meurtrière ».

Selon nos confrères, le Sénégal connaît les crimes passionnels et il y a déjà eu les meurtres gratuits ou d’enlèvements d’enfants, d vol de sexe, « l’offrande de la mort », « l’appel qui tue » ou même « Djiné Maïmouna ».

« Pédopornographie, viol, détournement de mineure : La nièce d’un ex-Pm victime d’un prédateur seul », titre Vox Populi, expliquant que l’élève de 17 ans entretenait une relation avec son directeur d’école.

« M. Diakhaté, prof de Math au Lycée Kennedy (à Dakar) et directeur du complexe académique Dakar-Edu, risque 5 ans », informe Vox Populi.

Pendant ce temps, L’Observateur consacre sa Une au sport, avec le remaniement du Comité national de gestion (Cng) de lutte et affiche « le nouveau visage de l’arène ».

Nos confrères renseignent que Dr Alioune Sarr conserve son poste de président du Cng et Yékini, Tyson et Mbaye Guèye font leur entrée. « Les sanctions pécuniaires revues à la baisse, le règlement allégé », rapporte L’Obs.

De son côté, Le Quotidien parle du Cng pour souligner « Alioune Sarr gagne son combat » et garde ses hommes.

En football, L’Obs revient sur le match de ce samedi soir entre le Sénégal et la Guinée Equatoriale, comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la Can 2019.

« Bata pour l’honneur. Ismaïla Sarr forfait, Gassama incertain. Aliou Cissé chamboule son Onze », commente L’Obs.

« Les Lions à Bata pour briser la malédiction », écrit Vox Populi, à côté de Stades qui s’exclame : « Domptez-les pour conserver la tête ! ».

Développement durable: Kristena Consulting déploie ses activités en Côte d’Ivoire

Le cabinet Kristena Consulting déploie ses activités en Côte d’Ivoire où il ambitionne d’accompagner les entreprises ivoiriennes à « mieux structurer leur démarche RSE (Responsabilité sociétale et environnementale des entreprises)» afin qu’elles soient éligibles à la levée de « fonds d’investissement socialement responsable gérés par des sociétés de gestions».L’annonce a été faite par son fondateur, l’Ivoirien Dr Denis Gnanzou au cours d’une cérémonie de lancement des activités marquée par une conférence autour du thème, « les entreprises ivoiriennes à l’épreuve du développement durable/responsabilité sociétale et environnementale des entreprises: implications managériales, défis et opportunités ».  

« La problématique de la responsabilité sociale des entreprises qui est attachée au développement durable, est en train de prendre de l’ampleur. Elle suscite beaucoup d’intérêt auprès des entreprises pour diverses raisons », a relevé Dr Gnanzou.  

« Nous avons travaillé à déployer les activités que nous menons en France au niveau de la Côte d’Ivoire pour essayer de travailler avec les entreprises ivoiriennes et les accompagner à une bonne compréhension et à une bonne appropriation de la mise en œuvre opérationnelle de ces problématiques de développement durable », a-t-il expliqué. 

Poursuivant, le patron du cabinet Kristena dit être  « en train de travailler avec des partenaires, des collaborateurs, des consultants experts sur ces questions pour voir de quelle manière, nous pouvons être utiles pour les entreprises ivoiriennes». 

Pour lui, derrière ces pratiques innovantes de responsabilité sociale, il y a tellement de choses à gagner en termes de compétitivité, de performance et de lever des fonds ».

« Derrière cette problématique, émergent des fonds qui sont disponibles et qu’on appelle des fonds d’investissement socialement responsable  gérés par des sociétés de gestions. Nous allons voir dans quelle mesure accompagner les entreprises ivoiriennes à mieux structurer leur démarche RSE et à être éligibles à ces fonds », a conclu Dr Denis Gnanzou.

Dans le même registre, Marie Hebras, fondatrice de CSR Consulting, un cabinet spécialisé dans le domaine de la Responsabilité sociétale et environnementale des entreprises (RSE), a insisté sur l’importance pour une entreprise de s’inscrire dans une démarche RSE.

« La RSE est un formidable levier de performance en termes d’attractivité, d’innovation et d’image. Une entreprise en engagée dans la démarche RSE a un surplus de compétitivité de 13% par rapport à une entreprise qui n’est pas engagée dans une démarche RSE », a-t-elle fait remarquer.

Le cabinet Kristena Consulting Côte d’Ivoire dirigé par Madame Boti épouse Ghahoré Mireille André accompagne des équipes de directions générales et opérationnelles de grandes entreprises privées et de Petites et moyennes entreprises (PME), d’associations, de collectivités territoriales et de structures publiques dans les domaines de la stratégie et pilotage de la performance.

Il exerce également dans le domaine de la communication et des relations publiques, et du management pour bâtir des entreprises ou des organisations durables à travers des prestations qui articulent études, conseil et formation.

Les domaines du développement durable et innovations, de la RSE, de l’ISR (investissement socialement responsable), du développement des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la mobilisation des financements verts-financement climat, fonds éthiques, de la mise en place de systèmes de management certifiables ou non dans une perspective de développement durable / RSE, figurent également dans son champ d’action.

L’Afrique doit créer sa propre histoire en matière de développement (Dao Gabala )

La Présidente de la Coalition des hommes, femmes d’affaires et décideurs chrétiens, (CHFDC-Internationale), Mariam Dao Gabala a soutenu, vendredi, que le continent noir en matière de développement « doit créer elle-même sa propre histoire, sans copier quelqu’un ».« L’Afrique doit créer elle-même sa propre histoire. Nous n’avons personne à copier, trouvons notre chemin », soutient cette leader de la société civile pour qui « l’Afrique peut être un continent leader à l’horizon 2020 ».

Pour cela, insiste Mariam Dao Gabala , « il faut bâtir autrement le changement  à travers la foi » d’où le concept « Africa’s builders 2018 » qui se tiendra les 24 et 25 novembre prochains à Abidjan.

 «Ce rassemblement se veut une plateforme  de partage, de ressourcement, d’apprentissage de leadership, de management des organisations, de Networking », a présenté Mme Dao qui attend 600 participants venant de 12 pays. Des panels de réflexions stratégiques, des ateliers seront au menu de ce séminaire international de la coalition.

« Ce sont des enjeux qui dépassent des personnes », a précisé la Présidente de la CHFDC –International  qui invite les africains à être « capables de transformer  le visage de nos économies en des économies stables ».

 Le séminaire réunit annuellement des chefs d’entreprises, entrepreneurs, dirigeants  de structures privées  ou publiques opérant en Afrique et désireux de s’appuyer sur leur foi  en Christ pour transformer les économies africaines en économies prospères.

Une rentabilité assurée pour l’Ivoirien avec le nouveau code des investissements (Secrétaire d’Etat)

Le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’investissement privé Emmanuel Esmel Essis, a assuré vendredi à Abidjan qu’avec le nouveau code des investissements, l’Ivoirien pourra avoir « une rentabilité assurée » de son investissement.M. Essis s’exprimait au « Presse Club », une tribune de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI).  

« Le nouveau code des investissements a une particularité. C’est qu’elle classifie désormais les secteurs d’activités en secteurs prioritaires et en secteurs non prioritaires. Nous avons un code d’investissement qui est plus attractif et qui donne l’occasion à l’Ivoirien d’entreprendre en sérénité et avoir une rentabilité assurée de son investissement», a déclaré M. Essis, par ailleurs directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) qui dispose d’un guichet unique des formalités d’entreprises (GUFE).

 « Les avantages du nouveau code d’investissement mettent l’accent sur le contenu local avec le crédit d’impôt pour tout ce qui est utilisation de la matière première locale», a poursuivi le secrétaire d’État ajoutant que « dans 4 ans, vous allez voir ce que nous allons produire comme attractivité en termes d’investissement ».

Le CEPICI, guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire est, entre autres, chargé, d’assurer la promotion des investissements directs nationaux et étrangers dans le pays et de faciliter les formalités administratives relatives à la création, à l’exploitation où à l’extension des entreprises.

Le gouvernement ivoirien s’est engagé depuis plusieurs années dans l’amélioration constante du climat des affaires dans le pays à travers plusieurs réformes.

Dans le dernier rapport doing business de la banque mondiale rendu public en octobre dernier, la Côte d’Ivoire figure parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde et est classée 122è mondial sur 190 économies de la planète avec une progression de 17 rangs.

Début de l’installation des conseils municipaux de Conakry

Dix mois après la tenue des élections locales, les conseils communaux de Kaloum, Dixinn et Matam, des communes de Conakry, la capitale, ont été installés ce vendredi.Il s’agit de trois communes qui échappent au parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG).

A Kaloum (centre administratif du pays), c’est Aminata Touré, fille de l’ancien président guinéen Sékou Touré, candidate de la liste indépendante « Kaloum Yigui » qui a été élue maire avec 29 voix sur 29.

A Dixinn, le candidat du principal parti d’opposition, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Mamadou Samba Sow est élu maire avec 23 voix sur 37.

A Matam, la tête de liste de la troisième force politique du pays, l’UFR de Sidya Touré, Seydouba Sacko est élu avec 34 voix sur 35.

Demain Samedi, les conseils municipaux de Ratoma et Matoto seront installés.

Une manifestation de l’opposition malienne dispersée par la police

La police a dispersé, vendredi après-midi à Bamako, une manifestation de l’opposition malienne à coups de gaz lacrymogènes.Les policiers se sont postés très tôt devant la Bourse du travail où devait se tenir un meeting des opposants, en bouclant ses environs.

Quand les premiers manifestants se sont approchés, la police a fait usage de gaz lacrymogènes. Ni les leaders de l’opposition ni leurs militants n’ont pu se regrouper.

La police a arrêté au moins deux manifestants qu’ils ont emmenés à bord d’un pickup.

Les deux coalitions de l’opposition avaient appelé à un meeting ce vendredi devant la Bourse du travail sise au centre de la capitale malienne. Il s’agit de la Convergence des forces patriotiques, dont l’ancien Premier ministre Moussa Mara fait partie, et du Front pour la sauvegarde de la démocratie dirigé par le chef de fille de l’opposition Soumaila Cissé.

Elles comptaient dénoncer le nouveau découpage administratif et la prorogation du mandat des députés.

C’est la première fois que ces deux coalitions se mettent ensemble.

Sénégal : l’ambassadeur américain encourage l’entrepreneuriat des jeunes

Tulinabo Mushingi, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal a exhorté, vendredi à Dakar, la jeunesse sénégalaise à s’investir davantage dans l’entrepreneuriat afin de contribuer efficacement au développement du pays.« Il n’est pas facile de démarrer une affaire et beaucoup d’entrepreneurs vont peut-être échouer. Réussir dans l’entrepreneuriat, demande de la persévérance, de la détermination et un réseau », a déclaré Tulinabo Mushingi.

L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal s’exprimait à une exposition sur l’entrepreneuriat organisée en collaboration avec l’Association des anciens boursiers sénégalais des programmes d’échanges du département d’État américain (Alumni).

Au cours de cette rencontre, le diplomate du pays de l’oncle Sam a admis que « les gouvernements ne peuvent pas créer tous les emplois dont les citoyens ont besoin ». Pour amoindrir le chômage, il a conseillé au gouvernement sénégalais de « ne pas avoir peur des jeunes et d’essayer de travailler avec eux pour leur donner l’espace nécessaire à l’innovation ».

Selon lui, c’est tout le sens de la décision des Etats-Unis qui, « depuis plusieurs années, misent sur la jeunesse africaine ». En effet, a-t-il souligné, dans la politique étrangère américaine en Afrique en général et au Sénégal en particulier, la jeunesse est l’un des principaux piliers.

Pour sa part, Abdoul Aziz Diop, conseiller spécial du président de la République a estimé que « l’Association sénégalaise des Alumni est sur la bonne voie », constatant que « les jeunes prennent de plus en plus de l’initiative et s’auto-emploient » et démontrent « leur capacité à assurer la relève ».

L’exposition de l’Association sénégalaise des Alumni a été organisée dans le cadre de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat et de l’éducation. D’après El Hadj Abou Guèye, le président de cette structure, cet évènement « a pour but de permettre au public de découvrir le travail extraordinaire de jeunes sénégalais ».

En outre, il a fait savoir que les membres de l’association « sont partis aux Etats-Unis pour renforcer leur connaissance en entrepreneuriat social, en leadership civique et en management public avec notamment le Mandela Washington Fellowship, mais sont revenus plus motivés dans leur pays afin d’être des acteurs du changement ».

Satisfait de la coopération avec les Etats-Unis, El Hadj Abou Guèye a indiqué que « les programmes d’échanges boostent le leadership des jeunes et leur confiance en soi. Depuis l’indépendance du Sénégal, plus de 1000 jeunes sénégalais en ont bénéficié ».

Créée en 2008, l’association des Alumni déroule actuellement une campagne citoyenne de sensibilisation pour le retrait des cartes d’électeurs et pour le vote qui s’appelle +Sama carte, sama kaddu+ (ma carte, ma voix en langue wolof). Ses membres prévoient de se rendre dans 5 zones, à savoir Dakar banlieue, Dakar, Saint-Louis (nord), Kaolack (centre) et Kédougou (est) pour mener des activités de sensibilisation.

L’exposition de l’Association des Alumni a vu la participation de nombreux entrepreneurs dont Yacine Koné, coordonnatrice du Groupement d’intérêt économique (GIE) Handi-Eco. Cette dame, en situation de handicap, est à la tête d’une structure de 15 personnes dont 2 hommes. Elle fait partie des bénéficiaires des programmes d’échanges entre le Sénégal et les Etats-Unis. « J’ai eu à recevoir une bourse américaine en 2013 pour montrer le savoir-faire des personnes handicapées dans le domaine de l’art », a-t-elle renseigné.

Pour mieux prendre en charge les personnes en situation de handicap, le Sénégal a voté une loi d’orientation sociale dont la mise en œuvre semble lente de l’avis de Yacine Koné. « Il n’y a que la carte d’égalité des chances. Il faut donc mettre en place un cadre favorable aux handicapés », a-t-elle suggéré.

Modou Fall, Directeur adjoint d’Expertises et Solutions International, est lui aussi un Alumni en business et entrepreneuriat. L’entreprise de ce polytechnicien s’active dans 3 domaines. « On est dans l’agro-business où nous faisons de l’intermédiation commerciale. On intervient aussi dans le développement durable avec certaines technologies comme les pavés écologiques faits à partir de déchets plastiques mélangés avec du sable. Nous faisons aussi des bio-charbons faits à base de déchets solides », a précisé M. Fall.

Afrique du Sud: démission du député Malusi Gigaba

La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Baleka Mbete a reçu, vendredi, la lettre de démission du député Malusi Gigaba.Mbete avait auparavant reçu une lettre du président Cyril Ramaphosa sur le statut de Gigaba, ancien ministre de l’Intérieur.

Selon un rapport d’enquête du Procureur général, le désormais ex-député aurait violé la Constitution et le Code de déontologie du pouvoir exécutif.

 

Environ 10 000 accidents de la circulation occasionnent 900 décès annuellement en Côte d’Ivoire

Environ 10 000 accidents de la circulation occasionnant plus de 900 décès sont enregistrés annuellement en Côte d’Ivoire, a annoncé, vendredi, à Abidjan le directeur général de l’Office de la sécurité routière (OSER), Dr Désiré Echui Acka.La Côte d’Ivoire présente « en moyenne 10 000 accidents par an qui occasionnent plus de 900 décès et plus de 12 000 blessés », a déclaré Dr Acka lors d’une campagne de sensibilisation des usagers de la route après la prière de vendredi à la mosquée d’Aghien-Deux Plateaux (Cocody), en prélude à la 7ème journée africaine de la sécurité routière et du souvenir des victimes des accidents de la circulation routière.

Il impute les premières causes de ces accidents aux facteurs humains. « Ce sont les facteurs humains qui sont les plus préoccupants. Il suffirait que les usagers respectent eux-mêmes le code de la route, les principes simples et élémentaires de la sécurité routière pour que 95% des accidents puissent être évités et que 90% des tués  puissent être épargnés »,  a souligné Dr Désiré Echui Acka.

La journée africaine de la sécurité routière et du souvenir des victimes des accidents de la circulation routière, initiée  par l’Union africaine (UA) est commémorée le 18 novembre de chaque année.

A cette occasion, la Côte d’Ivoire  «met l’accent  sur les messages de sensibilisation des fidèles» musulmans et chrétiens. 

«C’est une démarche importante pour le ministère des transports qui a fait de l’approche participative son cheval de bataille dans la lutte contre les accidents de la circulation », a expliqué le directeur général de l’OSER, précisant que toutes les confessions religieuses  sont  visitées.

Présentation à Abidjan d’un projet de préservation du littoral ivoirien pour 16 milliards FCFA

Un projet d’investissement pour la résilience des zones côtières ouest-africaines (West Africa Coastal Areas program, WACA) dont le littoral ivoirien, a été présenté vendredi à Abidjan au cours d’une cérémonie, a constaté APA sur place.Financé par la banque mondiale d’un coût de 15,8  milliards FCFA pour la Côte d’Ivoire pour une durée de cinq ans (2018-2023), ce projet a pour but d’aider le pays à harmoniser la gestion des infrastructures et des ressources naturelles afin d’accroître la résilience au changement climatique en général et à l’érosion côtière en particulier.

Un tiers des habitants de l’Afrique de l’ouest vivent sur le littoral ou la croissance démographique atteint 4% par an. Le littoral ivoirien qui est long de 566 km et  couvre 7% de la superficie de la Côte d’Ivoire est fortement menacé par l’érosion côtière.

« Plus de la moitié de la côte ivoirienne est menacée par l’érosion côtière. Cinq points chauds ou zones sensibles ont été identifiés dans le pays. Il s’agit de Grand-Lahou, San-Pédro, Assinie, Abidjan et Grand-Bassam», a expliqué Pr Ochou Abbé Delffin, le coordonnateur du WACA en Côte d’Ivoire dans une présentation.

« L’objectif du projet WACA en Côte d’Ivoire,  c’est d’améliorer la résilience des communautés ciblées et les zones côtières de la Côte d’Ivoire. Les études réalisées sur le littoral ivoirien ont montré un recul moyen des côtes d’environ 1 à 2, voire 3 mètres par an au profit de la mer», a expliqué Pr Ochou, soulignant que le projet WACA vise à fournir « une assistance technique pour déterminer les menaces qui pèsent sur les habitants, les écosystèmes et les actifs économiques du littoral ».

Poursuivant, il a fait savoir que ce projet comprend quatre composantes dont le renforcement de l’intégration régionale et des investissements pour une gestion côtière et le renforcement des politiques et institutions par  la création d’un observatoire.

« Les activités du projet devraient bénéficier directement aux communautés vulnérables de la commune de Grand-Lahou, à celles vivant autour du parc national d’Azagny et du parc national des îles Ehotilés ainsi que celles vivant le long de la côte», a par ailleurs, précisé le coordonnateur du WACA pour la Côte d’Ivoire.

Outre la Côte d’Ivoire, le projet WACA sera mis en œuvre dans cinq autres pays dont le  Bénin, la Mauritanie et le Sénégal. Le  projet d’investissement pour la résilience des zones côtières ouest-africaines ou West Africa Coastal Areas program (WACA), est un projet financé par la banque mondiale et mis en œuvre dans six pays ouest africains.

 Il vise notamment la sauvegarde et la préservation des zones côtières ouest-africaines. En Côte d’Ivoire, il sera officiellement lancé par les autorités dans les jours à venir.

Le président Buhari récompensé pour ses efforts contre la polio

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a reçu un prix décerné aux personnalités qui se sont distingués pour leurs actions et/ou engagements dans la lutte contre la poliomyélite, a appris APA vendredi.Le président du Rotary International, Barry Rassin, en visite officielle de quatre jours au Nigéria, a remis le prix au président Buhari au State House jeudi soir.

Le prix du « Champion de la poliomyélite » a été créé par le Rotary International en 1995 pour récompenser et remercier les chefs de gouvernement et les organisations qui ont joué un rôle clé dans l’éradication de la poliomyélite dans le monde.

Le dernier récipiendaire du prix est l’actuel Premier ministre canadien, Justin Trudeau.

Les autres récipiendaires de ce prestigieux prix sont, entre autres, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, la chancelière allemande, Angela Merkel et l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon.

En recevant ce prix, le chef de l’Etat nigérian a exprimé sa reconnaissance au Rotary International, tout en louant les efforts de cette structure dans le domaine humanitaire à travers le monde entier.

«Le Rotary International est bien connu de ma génération. Votre travail est vraiment exemplaire. Vous défendez les faibles et les démunis. Je prie le bon Dieu pour qu’il vous rétribue abondamment pour vos services humanitaires », a dit le président Buhari.

Le président nigérian a lancé en 2015, juste après son élection, une Initiative pour l’éradication de la polio au Nigeria (PEI) en élargissant le groupe de travail présidentiel sur la poliomyélite aux gouverneurs des États notamment.

Le Nigéria n’a enregistré aucun cas de poliomyélite au cours des 27 derniers mois.

Sénégal : poursuite de la tendance baissière du secteur secondaire

La tendance baissière de l’activité du secteur secondaire au Sénégal, entamée depuis le mois de juillet 2018, s’est poursuivie en septembre 2018, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) rendues publiques vendredi.Ce secteur s’est contracté de 9,7% durant la période sous revue contre 17,3% au mois d’août 2018 et 6,7% au mois de juillet 2018. « Ce repli est, essentiellement, imputable à la construction (moins 9,9%), aux conserveries de viande et de poissons (moins 22,7%) et à la fabrication de matériaux de construction (moins 12,7%)», souligne la DPEE.

A l’inverse, la production d’énergie (plus 4,1%), la fabrication de produits en caoutchouc (plus 9,9%) et le travail de grains (plus 6,7%) se sont particulièrement bien comportés sur la période.

Sur un an, le secteur secondaire s’est légèrement replié de 1,1%, en septembre 2018, en raison des contreperformances relevées dans les activités extractives (moins 47,1%), la fabrication de produits céréaliers (moins 57%), la construction (moins 1,9%) et les industries chimiques (moins 6,4%).

Ces faibles résultats ont été partiellement contrebalancés notamment par la bonne tenue des conserveries de viande et de poissons (plus 69,9%), de la fabrication de sucre (plus 100%), de la production d’énergie (plus 8,2%) et de la fabrication de matériaux de construction (plus 6,9%).

Depuis La Haye, Laurent Gbagbo restructure son parti

L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, fondateur du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) en jugement à La Haye, a procédé, vendredi, à une restructuration de la direction de son parti.Selon le communiqué informant le Comité Central, le Secrétariat Général et le Comité de Contrôle et dont APA a eu copie, Laurent Gbagbo explique qu’ «après des séances de travail avec le Président du Comité de Contrôle Hubert Oulaye et le Secrétaire général Assoa Adou, et dans un souci de rassemblement et de repositionnement du Parti», il a pris des «décisions» après le décès brutal de Sangaré Abou Drahamane, 1er Vice-président, assurant son intérim.

«Il n’y a plus d’intérim. J’assume pleinement la direction du parti», écrit-il dans le communiqué signé par Assoa Adou, soulignant que «conformément à nos statuts, je déciderai de la convocation des réunions des instances statutaires, qu’il reviendra aux vice-présidents, dans le respect de l’ordre hiérarchique, de présider».

Par ailleurs, M. Gbagbo précise que «la mise en œuvre des décisions, la gestion et l’administration du Parti au quotidien, continueront d’être assurées par le Secrétaire Général du Parti, le camarade Assoa Adou, avec lequel je suis en rapport constant».

Il invite en conséquence, «tous les responsables du Parti, chacun au poste où il se trouve, à accomplir avec diligence les tâches qui lui ont été confiées à l’issue du 4e Congrès ordinaire de Moossou et à donner le meilleur de lui-même tant pour l’aboutissement heureux de notre combat, qu’en mémoire du grand artisan de ce congrès que fût le Président par intérim, le camarade Premier Vice-président Sangaré Abou Drahamane».

Débats budgétaires et électrification de Onigbolo et de Parakou à la une des journaux béninois

Les quotidiens béninois parvenus à APA ce vendredi traitent, pour l’essentiel, du passage de certains ministres devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale et la mise sous tension de la ligne d’interconnexion Onigbolo – Parakou (nord).« Bio Tchané, Adidjatou et Soulé Zoumarou devant la commission budgétaire » barre ainsi à sa Une Le Matin avant d’expliquer que les trois ministres ont commencé la présentation du budget sectoriel des ministères, notamment les grands axes de leurs prévisions budgétaires.

Sous le titre « Aurélie Adam Soulé défend un budget de 25,7 milliards F Cfa », La Nation revient sur cette même actualité et informe que ce budget est en hausse de 17% par rapport à l’année 2018 et se répartit en termes de dépenses ordinaires à 5 milliards et de dépenses en capital autour de 20 milliards F CFA.

Le quotidien de service public revient également sur les « priorités d’Adidjatou Mathys pour 2019 » et explique que son budget de 7,2 milliards F Cfa, permettra d’élaborer, entre autres, un manuel de procédure et d’informatiser le circuit de l’organisation des concours de sorte que le mérite soit le seul critère de réussite aujourd’hui à un concours organisé pour la Fonction publique.

Et le journal de conclure par ce passage du ministre d’Etat en titrant : « 14,2 milliards F CFA pour le Plan et le Développement en 2019 ». Il ajoute que 53,45% est destiné aux dépenses en capital humain.

Abordant cette même actualité, Nouvelle Expression, précise que « Bio Tchané (a défendu) un budget de plus de 14 milliards de Fcfa » qui traduit les actions retenues dans le plan stratégique 2018-2022 et le Document de programmation pluriannuelle des dépenses 2019-2021 de ce département ministériel.

Sur un autre sujet, La Nation informe de la mise sous tension de la ligne d’interconnexion Onigbolo – Parakou, et titre : « Transport du courant électrique du sud Bénin vers le nord, La ligne d’interconnexion Onigbolo-Parakou mise sous tension ».

Le journal explique que cette interconnexion de 161 KW qui a coûté 29,5 milliards de FCFA débloqués par la Banque Mondiale va améliorer et sécuriser la distribution de l’énergie électrique au Bénin.

Fraternité confirme cette nouvelle et arbore cette manchette : « Accès à l’énergie électrique, Onigbolo et Parakou interconnectés ». Selon le journal, c’est une bonne nouvelle pour les populations, car le Bénin ne va plus dépendre du Nigéria ni du Togo pour alimenter le nord-Bénin.

Mali : l’opposition tient meeting, malgré l’interdiction du gouverneur de Bamako

La Convergence des forces patriotiques de l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, et le Front pour la sauvegarde de la démocratie, dirigé par le chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé, ont fait part de leur décision d’organiser un meeting ce vendredi après-midi à Bamako, malgré l’interdiction du gouverneur de la capitale malienne.Battant en brèche l’argument brandi par le gouverneur selon lequel « le pays traverse une situation fragile», les responsables des deux coalitions de partis qui donnaient une conférence de presse, jeudi soir à Bamako, ont déclaré : « Pour manifester au Mali, on n’a pas besoin d’autorisation, mais juste d’informer les autorités pour qu’elles encadrent la manifestation ».

Se mettant pour la première fois ensemble dans le cadre de l’organisation d’une manifestation, les deux coalitions dénoncent, entre autres, le projet de réorganisation territoriale et la prorogation du mandat des députés.

Elles fustigent également « la vie chère, la mal gouvernance et l’insécurité » dans le pays, d’après Housseini Hamion Guindo, l’un des leaders.

Le meeting, prévu devant la bourse du travail au centre de la capitale malienne, risque de se dérouler sous haute tension.

GBissau : les législatives se feront après un «recensement transparent» (Vaz)

Le chef de l’Etat bissau-guinéen, José Mario Vaz, a écarté toute idée de fixer une nouvelle date pour la tenue des élections législatives, « tant » qu’il n’y a pas eu auparavant «un recensement transparent ».Le recensement électoral a été prolongé jusqu’au mardi 20 novembre afin de se conformer au délai de 60 jours prévus par la loi électorale, ce qui entraine de facto un report des législatives, initialement prévues le 158 novembre.

Cette sortie du président de la République, faite jeudi soir au retour d’un séjour à Abuja, a été diversement accueillie par la classe politique.

« Le président de la République doit comprendre qu’un État n’est considéré comme normal que s’il se conforme à ses dispositions constitutionnelles », a affirmé le président du PAIGC, Domingos Simões Pereira, pour qui, la non organisation des élections en cette année 2018, « pourrait mettre en péril la souveraineté du pays ».

Pour sa part, le vice-président du Parti de la rénovation sociale (PRS), Certório Biote, a indiqué que son parti serait disposé à souscrire à l’opinion de la majorité. Il s’est par ailleurs, félicité, de l’initiative du président d’écouter les partis politiques avant la réunion avec la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest CEDEAO.

La polémique sur l’affaire Karim Wade se poursuit dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent principalement du débat à couteaux tirés entre le pouvoir et une frange de l’opposition portant sur la décision du Comité des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies par rapport à l’affaire Karim Wade.« Affaire Karim Wade, une pilule indigeste », barre à sa Une EnQuête pour qui, « la décision de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a du mal à s’imposer devant les juridictions et instances internationales ».

Pour sa part, L’Observateur considère que « la polémique (est) à l’arrêt » après la demande du Comité des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies pour un réexamen de la condamnation de Karim Wade par la CREI.

Ce journal relaie la bataille de l’opinion à laquelle se livrent le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) et la mouvance présidentielle. En effet, « les avocats de Wade-fils jubilent et confirment leur client dans la course à la présidentielle », tandis que « Abdoulaye Diouf Sarr de la Convergence des cadres républicains (CCR) recadre le débat et crie à la manipulation », indique L’Observateur.

Abondant dans le même sens, Vox Populi informe que « les cadres de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) cassent la décision ». L’un d’entre eux, Abdoulaye Diouf Sarr, par ailleurs ministre de la Santé et de l’Action sociale, prévient : « si Karim (Wade) revient, sans récupération de deniers, ce sera l’effondrement de notre système judiciaire ».

De leurs côtés, renseigne Vox Populi, les avocats de Karim Wade parlent d’un « nouveau camouflet » pour l’Etat du Sénégal. En tout cas, Sud Quotidien estime que « Karim presse le Macky », en rapportant que la défense réclame « son inscription sur les listes électorales ». Hors de question pour Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice arguant que « l’Etat du Sénégal ne transige pas sur sa souveraineté ».

Une position que semble conforter le Pr Amadou Serigne Thiam, enseignant à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar interviewé par Sud Quotidien. Selon ce juriste, « la décision du Comité des droits de l’Homme n’aura pas un effet juridique ».

Toutes choses qui font dire à WalfQuotidien que la décision du Comité des droits de l’Homme de l’ONU est sujette à « mille interprétations ». Ce journal étaye cela par l’avis de Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme selon qui, cette décision « remet fondamentalement en cause l’arrêt de la CREI ».

Le Soleil, note « ce que le Comité des droits de l’Homme de l’ONU n’a jamais dit », en précisant qu’il n’a pas demandé l’annulation de la décision de la CREI ». L’AS en conclut que cette décision est « controversée ».

Le Comité des Droits de l’Homme est un organe composé d’experts indépendants qui surveille la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par les Etats parties.

Dans le cadre de la traque des biens mal acquis engagée par le président Macky Sall dès son accession au pouvoir en 2012, Karim Wade avait été condamné, le 23 mars 2015 par la CREI, à 6 ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 136 milliards F CFA.

L’ancien ministre est actuellement en exil à Doha (Qatar) après avoir bénéficié de la grâce présidentielle. Candidat du PDS à la candidature pour la présidentielle du 24 février 2019, Karim Wade risque un retour à la prison s’il foule le sol sénégalais car ne s’étant pas encore acquitté de l’amende que lui a infligée l’Etat du Sénégal.

L’échangeur du Nord s’impose à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent largement ce vendredi, l’inauguration, la veille, de l’échangeur du Nord à Ouagadougou, par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.«Le plus grand échangeur désormais ouvert à la circulation», arbore en manchette, le journal privé Le Quotidien qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a procédé à l’inauguration officielle de l’échangeur du Nord, hier jeudi à Ouagadougou.

Selon le confrère, d’un coût de 70 milliards de F CFA, cet ouvrage dont la réalisation  a duré 36 mois, vise à désengorger la circulation dans la capitale burkinabè.

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays parle de «ce joyau qui aura coûté 70 milliards de F CFA», là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, jubile: «Echangeur du Nord: Ca y est depuis hier».

Et le journal cité en second lieu de rappeler que «pendant trois bonnes années, c’était un véritable parcours de combattant pour les usagers de la route qui venaient de la périphérie Nord de la capitale ou qui y allaient».

Le quotidien à capitaux publics Sidwaya renchérit  lorsqu’il fait remarquer que l’échangeur du Nord fait la fierté de la capitale en ce sens qu’il vient mettre fin au calvaire des populations de Tampouy, Kilwin, Bassinko et bien d’autres quartiers.

Et c’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso barre à sa une: «Inauguration échangeur du Nord: Fini l’AVC circulatoire de Tampouy, Kilwin, Kamboinsé, Yagma…».

Dans une description de l’ouvrage, Aujourd’hui au Faso souligne que «l’échangeur du Nord, c’est aussi l’interconnexion de dix ponts, quatre ouvrages hydrauliques, 22 km de voiries urbaines revêtues en béton bitumeux, 12,5 km de voies piétonnes en pavés, 5 passerelles  de 30 à 45 mètres, 877 mètres linéaires de dalots, 10,5 km de caniveaux…».