Présidentielle gambienne : l’opposition saisit la Cour suprême

Le principal parti d’opposition, le Parti démocratique uni (UDP), a déposé lundi un recours à la Cour suprême pour contester les résultats de la présidentielle du 4 décembre.

Le candidat présidentiel de l’UDP, Ousainou Darboe, a affirmé que l’élection a été truquée et s’est engagé à contester les résultats devant la Cour suprême où l’action en justice a été déposée par les avocats du parti.

La constitution gambienne stipule que toute partie lésée par une élection a le droit de saisir les tribunaux dans les dix jours suivant la déclaration des résultats. Selon les observateurs électoraux locaux et internationaux, les élections et leur déroulement ont été libres, équitables et transparents.

Le 5 décembre, le président de la Commission électorale indépendante, Alieu Momar Njie, a déclaré le président sortant, Adama Barrow, du Parti national populaire, réélu pour un second mandat de cinq ans après avoir obtenu 53 % des voix.

Le candidat de l’UDP, Darboe, un ancien allié devenu un ennemi politique du président gambien, a recueilli 27 % des voix et est arrivé en deuxième position lors d’un scrutin présidentiel qui restera dans les mémoires pour son taux de participation élevé (environ 86 %).

Il s’agissait de la première élection après chute de Yahya Jammeh, en 2016, qui avait régné d’une main de fer sur le pays pendant 22 ans.

Sénégal : nouveau record du 100 mètres papillon de natation

Oumy Diop a battu son propre record lors de la 4e journée des Championnats de France Elite Hiver 2021. La reine du 100 mètres papillon au Sénégal, c’est actuellement Oumy Diop.

La championne d’Afrique en titre de la distance a réalisé un chrono d’une minute, 2 secondes et 49 tierces dans un bassin de 50 mètres à Montpellier, en France.

Le précédent record du Sénégal, Oumy Diop l’avait établi le 7 novembre dernier dans le cadre du Meeting National Auvergne Rhône Alpes à Saint-Étienne (France). La très jeune nageuse est l’une des valeurs sûres de cette discipline dans son pays.

D’ailleurs, Oumy Diop s’est récemment classée deuxième, derrière  l’équipe nationale de beach soccer, pour le Prix El hadj Amadou Dia Ba décerné par l’Association Nationale de la Presse Sportive du Sénégal (ANPS) au meilleur sportif sénégalais de l’année 2021.

Démarrage du dialogue public privé à Bouaké

Le dialogue public privé démarre à Bouaké (Centre) où le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat secteur privé (SE-CCESP) en liaison avec les parties prenantes du dialogue public privé (DPP), lancera les activités de la Plateforme locale.

Selon une note d’information parvenue lundi à APA, le lancement officiel des activités de la Plateforme locale du dialogue public privé (PLDPP) de Bouaké, se fera dans la période du mardi 14 au jeudi 16 décembre 2021, à la préfecture de la ville.

L’objectif est de  promouvoir le dialogue public privé à l’échelle locale, afin de contribuer à l’amélioration du climat des affaires et la gouvernance économique, d’assurer une meilleure structuration du DPP dans les  pôles économiques régionaux, de faciliter l’accès à l’information des acteurs public et privé sur les programmes, stratégie et réformes relatifs au développement du secteur privé.

Le lancement des activités du PLDPP de Bouaké s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de dialogue public privé (SNDPP) validée en février 2017. Cette action vise à répondre au défi de renforcement de l’approche inclusive du dialogue public privé par une prise en compte des spécificités locales et des préoccupations des entreprises situées hors d’Abidjan.

 Elle est en cohérence avec la vision de l’État de bâtir une croissance économique durable et inclusive tirée par différents pôles économiques à l’échelle nationale, conformément aux orientations du Plan national de développement 2016-2020.

Politique et économie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement des enjeux des prochaines élections et du rebond de l’économie.

Sous le titre « Khalifa (Sall), toutes griffes dehors », WalfQuotidien estime que l’ancien maire de Dakar « joue sa survie politique ». À en croire ce journal, l’annonce de sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024 découle d’une « stratégie bien structurée » avec notamment « un discours de plus en plus musclé ».

Avant cette échéance, Khalifa Sall, chef de file de Taxawu Sénégal (Au service du Sénégal, en langue wolof), est focus sur les élections locales du 23 janvier prochain. Sa coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) compte bien « sécuriser le vote », rapporte Vox Populi.

Dans les colonnes de ce journal, Déthié Fall, mandataire national de cette entité politique déclare que les tenants du pouvoir « ont mis en place une stratégie de fraude » que doivent contrecarrer les jeunes avec « une surveillance optimale du scrutin ».

Ababacar Fall, le Secrétaire Général du Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) évalue, dans Sud Quotidien, le processus électoral : « Le dépôt des listes a été caractérisé par de nombreuses difficultés relatives au manque de maîtrise des procédures par certaines coalitions et la rigueur exercée par des autorités administratives ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux ministres qui vont à l’assaut des municipalités. Selon ce quotidien, il faut « gagner ou disparaître ».  Un « pari risqué » donc, conclut ce journal, pour les collaborateurs du président Macky Sall ayant récemment ressuscité le poste de Premier ministre.

D’après des constitutionnalistes, cités par L’Observateur, la nomination d’un Pm après les élections locales peut « porter un coup à l’action » de l’Etat puisque que « le gouvernement sera considéré comme démissionnaire dès la promulgation de la loi, c’est-à-dire bien avant l’ouverture de la campagne » pour ces joutes.

En économie, Le Soleil indique que le Fonds Monétaire International (FMI) « salue les résultats conséquents » de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der). En visite au Sénégal, Kristalina Georgieva, la Directrice Générale de l’institution de Bretton Woods, a affirmé, dans le quotidien national, que « l’entrepreneuriat et l’innovation sont importants dans un monde en constante et rapide mutation ».

Poursuivant, la Bulgare a plaidé en faveur de la vulgarisation du « modèle sénégalais » partout en Afrique, précise Le Quotidien. Soucieux de maintenir le cap, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget, a annoncé dans EnQuête « de belles perspectives pour les années à venir ». En effet, a-t-il renchéri dans Libération, le Sénégal est en train de se désendetter dans un contexte où « (ses) politiques ont été redimensionnées et (ses) priorités redéfinies ».

Consensus autour d’un plan de production de tilapia en Côte d’Ivoire

Un plan ambitieux visant à augmenter la production de tilapia pour mieux répondre à la demande intérieure de la Côte d’Ivoire a fait l’objet d’un large consensus à l’issue d’un atelier de deux jours à Abidjan.

 Dans un communiqué transmis, lundi, à APA par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, les experts et les parties prenantes ont convenu que la valorisation du potentiel du secteur du tilapia en Côte d’Ivoire demande d’accroitre la disponibilité et la qualité des aliments et des alevins

Le plan qui a fait un large consensus appelle également à une chaîne de valeur plus solide et durable, créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement.

« Le poisson est la principale source de protéines en Côte d’Ivoire », a déclaré Sidi Tiémoko Touré, Ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques (MIRAH) lors de l’atelier tenu à Abidjan, où des experts et parties prenantes impliqués dans la production de tilapia ont discuté du développement de ce secteur.

 « Notre objectif est d’être plus autonomes pour répondre à la demande de poisson, estimée à 650 000 tonnes par an. Cela exige d’intensifier la production aquacole locale, particulièrement celle du tilapia d’élevage », a-t-il ajouté.

La rencontre a été organisée par FISH4ACP, une initiative mondiale portée par l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et mise en œuvre par la FAO pour accroitre la productivité et la durabilité des chaînes de valeur en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique.

Les travaux de FISH4ACP pour renforcer la production de tilapia en Côte d’Ivoire ont débuté cette année par une analyse de la chaîne de valeur qui a conduit au plan de développement présenté au cours de l’atelier.

Massimo Scalorbi de l’Union Européenne a rappelé l’accent mis par le programme FISH4ACP sur la croissance économique, l’équité sociale et la durabilité environnementale. « Je salue donc les efforts des autorités ivoiriennes pour augmenter la production aquacole locale tout en minimisant les effets négatifs sur l’environnement », a-t-il déclaré.

« Nous soutenons la vision de FISH4ACP pour un secteur du tilapia plus solide et durable », a déclaré de son côté Benjamin Laag du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) qui finance le programme avec l’Union européenne.

« Cela aidera la Côte d’Ivoire à devenir plus autonome, tout en améliorant la sécurité alimentaire et en multipliant les possibilités d’emploi », a-t-il ajouté.

Au cours de la réunion, plus de 60 experts et parties prenantes ont convenu que le manque d’alevins et d’aliments de qualité à un prix abordable sont les principaux obstacles à l’augmentation de la production ivoirienne de tilapia du Nil. Ils ont souligné qu’une augmentation de la production à environ 80 000 tonnes d’ici 2031 comme convenue à l’atelier, doit impérativement s’accompagner d’un renforcement de la structure de la chaîne de valeur et de sa durabilité.

« Le programme de renforcement du tilapia en Côte d’Ivoire est ambitieux », a déclaré Samy Gaiji, représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.

« Néanmoins, étant donné la volonté politique du gouvernement et le fort soutien de nos partenaires, nous pensons pouvoir y parvenir ensemble. » a estimé le haut fonctionnaire onusien. FISH4ACP sera le fer de lance du projet pour les quatre prochaines années, a-t-il expliqué.

 Les efforts pour renforcer la chaîne de valeur seront axés sur le renforcement des capacités des acteurs et des organisations de la ferme au marché. M. Gaiji a ajouté qu’un meilleur accès des éleveurs de tilapia ivoiriens au financement est un facteur clé de réussite. Il a aussi souligné la valeur ajoutée du tilapia produit localement, et a annoncé la création d’un système numérique de suivi et de certification pour accroître la durabilité du secteur.

Côte d’Ivoire: les architectes pour des assises du bâtiment et de la ville durable

L’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire a appelé, samedi, dans une déclaration, à la tenue des assises du bâtiment et de la ville durable, en vue de « dégager une vision claire, concrète et holistique de la fabrique de la ville durable ».

« L’Ordre des architectes propose la tenue d’assises du bâtiment et de la ville durable avec une concertation nationale comme prochains pas dans cette entreprise », a dit Maryline Morrisson, une jeune architecte,  au nom du Comité scientifique, au terme du salon Archibat 2021.  

Ces assises, ajoutera-t-elle, se voudront collaboratives et connectives avec des formats d’ateliers de co-construction, pour remettre les choses à plat et définir les modes de management d’opération avec l’ensemble de la chaîne de valeur.

Elle regrouperont: instances décisionnaires, autorité des marchés publics, maîtrise d’ouvrages publics et privés, maîtrise d’œuvres, maîtrise d’usage, entreprises et artisans du bâtiment, industriels, notaires avec des objectifs communs majeurs clairement définis.  

Et ce, pour « réfléchir de manière globale, inclusive et prospective en vue de dégager une vision claire, concrète et holistique de la fabrique de la ville durable », a précisé l’architecte Maryline Morrisson. 

L’édition 2021 du salon Archibat, dédié à l’écosystème de la construction, du logement et de l’urbanisme, a eu pour thème : « La fabrique de la ville aux professionnels ». 

« Le changement climatique implique une transformation de notre mode de consommation de la ville », a-t-elle lancé, déplorant « le non-respect des règles d’urbanisme, le manque de civisme des citoyens, la prolifération d’acteurs non professionnels, non formés ». 

En outre, « le manque de qualité dans nos constructions, constituent des menaces majeures pour le développement durable de nos villes et de notre cadre de vie », a-t-elle fait remarquer, soulignant qu’il est nécessaire d’innover dans le processus de fabrication et de gestion de la ville.

Toute chose qui appelle les acteurs à « réinventer les relations entre toutes les parties prenantes de ce processus » pour trouver les meilleurs synergies et mécanismes pour développer des villes ivoiriennes efficientes avec une obligation de résultats pour rendre nos villes désirables.

« Il est temps d’agir, il est urgent d’agir, nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas », a-t-elle déclaré, appelant le ministère de tutelle à accompagner l’Ordre dans l’amélioration de la qualité de vie des concitoyens. 

M. Diabaté Kaladji, le directeur de Cabinet, représentant le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, a admis que « bâtir une ville, c’est d’abord et avant tout une affaire des professionnels ».

Il a fait observer qu’il n’y a pas de modèle universel. De ce fait, l’écosystème peut penser à ses propres modèles et dans cet élan, l’Etat est engagé à mener les réflexions afin de définir des approches innovantes qui permettent des cités smarts et adaptées à l’environnement. 

Le pays connaît une forte urbanisation et dans ce contexte, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de doter les Districts autonomes et les chefs lieux de département d’un plan d’urbanisme directeur. Par ailleurs, M. Diabaté a soutenu l’organisation des assises de la ville durable. 

Cette session a réuni les professionnels de la fabrique de la ville (architectes, urbanistes, ingénieurs, géographes, sociologues, spécialistes en bâtiments verts et intelligents, experts en développement durable, paysagistes, et élus locaux).

Plusieurs pays ont pris part à ce salon du 8 au 11 décembre 2021 à l’occasion de la 8ème édition du salon de l’architecture et du bâtiment (ARCHIBAT 2021). Outre la Côte d’Ivoire, l’on notait des participants venus du Niger, du Burkina, de la Tunisie, de la Suisse et de la France qui se sont réunis. 

Cet évènement a pour but de partager les retours d’expérience mutuels et de réfléchir ensemble aux leviers susceptibles de conduire, par une approche innovante, à relever le défi de la transformation, de la construction et de la gestion de villes résilientes et inclusives.

Pour sa part, M. Joseph Amon, président du Conseil national de l’Ordre des architectes, s’est félicité de ce que « l’un des mérites de ce salon est d’avoir assurément bouleversé certains préjugés », d’avoir remis en cause, et porté des réflexions et des suggestions pour une nouvelle approche de fabrique de ville vue par les  professionnels.

Il a souligné la nécessité de la participation des professionnels au cœur du nouveau projet urbain, de nouvelles compétences dans le champ de la fabrique de la ville et le développement  du rôle des collectivités.

Le commissaire général de Archibat 2021, Ismael Boga-Nguessan, a souligné que ces quatre jours d’intenses activités ont mobilisé 12 500 visiteurs.

Huawei ICT Competition: 2 Ivoiriens et 1 Béninois retenus pour la finale régionale

Deux étudiants ivoiriens et un étudiant béninois, retenus parmi les lauréats au concours Huawei ICT Competition 2021-2022, participeront à la finale régionale pour l’Afrique de l’Ouest.

Ces deux étudiants ivoiriens sont issus de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, un établissement de référence. L’étudiant béninois, lui, vient de « UATM (Université africaine de technologie et de management) ».  

Le résultat a été révélé début décembre, à Abidjan, par le directeur général de Huawei technologies Côte d’Ivoire, Lionel Liu, indiquant que la compétition sous-régionale s’est tenue le 16 novembre 2021 avec les lauréats de la Guinée Conakry, du Burkina Faso et du Bénin. 

C’était à l’occasion de la remise de prix de la finale de la compétition sous-régionale, en présence du ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, parrain de la cérémonie.

Ces trois étudiants lauréats sont retenus pour participer à la compétition régionale Afrique de l’Ouest. Ils devraient, selon le chronogramme, prendre part en février 2022 à la compétition régionale sur le continent.  

A l’issue de la finale pour la Côte d’Ivoire, 10 candidats ont été retenus, en provenance de quatre établissements pour la compétition sous-régionale, parmi lesquels cinq étudiants de l’INPHB, trois étudiants de l’Esatic, un étudiant de IUA et un étudiant de l’UFHB. 

Si l’équipe représentant la Côte d’Ivoire se hisse en tête du peloton au test régional, elle affrontera lors d’une finale internationale d’autres pays du monde, en Chine. M. Lionel Liu a toutefois félicité les 10 lauréats pour ce brillant parcours.  

M. Mebeti Dosso, représentant le Premier ministre ivoirien, a félicité le groupe chinois pour son engagement continu dans le renforcement des capacités des jeunes dans le domaine des TIC, dans un discours. 

« L’ambition du chef de l’Etat est de placer le numérique au coeur de la transformation structurelle de notre économie à l’horizon 2025 », a fait savoir M. Mebeti Dosso, déclarant que ces jeunes sont les graines de l’avenir de la Côte d’Ivoire, parce qu’ils pourront challenger les défis futurs.  

La compétition est adressée aux étudiants en cours de formation des écoles et universités de Côte d’Ivoire. Les lauréats au concours régional obtiendront une certification de Huawei (HCIA, HCIP ou HCIE).

Huawei ICT Competition est une compétition initiée par le groupe Huawei dans le but de développer les talents de l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, et de soutenir l’intégration de l’industrie et de l’éducation.

Le géant chinois des Télécoms, un acteur majeur du développement des technologies et de l’écosystème des TIC en Côte d’Ivoire, a par ailleurs lancé le Programme Grain de l’avenir 2021, une formation en ligne qui a pour but de permettre aux étudiants de les aiguiller aux TIC. 

Ce programme, selon M. Lionel Liu, est à sa quatrième édition cette année et verra la participation de 30 étudiants venant de plusieurs grandes écoles et universités en Côte d’Ivoire. Des ateliers de formation en ligne se tiennent du 6 au 13 décembre 2021.

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a procédé le 2 novembre à Abidjan, à l’ouverture de la finale de Huawei ICT Competition 2021-2022, mettant aux prises 90 étudiants.

Côte d’Ivoire: MTN, 1er réseau téléphonique en matière de fluidité de la communication

La société de téléphonie MTN Côte d’Ivoire enregistre les meilleurs performances en matière de conformité réglementaire et se hisse comme le premier réseau en matière de fluidité de la communication en 2020, selon un rapport de l’ARTCI, l’organe de régulation.

Dans un rapport sur la qualité des services mené par l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI), le régulateur reconnaît la fiabilité du réseau, allant de la qualité des appels à la couverture territoriale, en passant par la qualité du service. 

L’entreprise de téléphonie, leader en matière d’Internet, qui vient de mener un test pilote réussi de la 5G, propose à ses abonnés un réseau voix, Data, SMS très performant d’un point de vue accessibilité, stabilité et qualité vocale.

Dans l’optique d’offrir en continu des services de qualité supérieure à ses clients, la compagnie a lancé les premiers tests de la 5G le 02 décembre 2021, à Abidjan, à l’occasion du Forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud, avec un débit allant jusqu’à 1.7 Gbps. 

Opérateur innovant, la société contribue significativement au développement de l’économie numérique, devenue un levier majeur de la croissance du pays. Avec ses prouesses technologiques, elle compte optimiser l’expérience digitale des abonnés.  

Depuis 2005, cette société de téléphonie a créé des dizaines de millier d’emplois directs et se positionne comme l’un des plus gros investisseurs privés en Côte d’Ivoire. Le dynamisme de son activité fournit au quotidien des revenus à plus de 200.000 familles via des emplois indirects. 

Les dirigeants se disent inspirés par la « conviction que tout le monde mérite les avantages d’une vie moderne connectée ». Avec sa stratégie « Ambition 2025 », le groupe veut fournir des solutions numériques de premier plan pour le progrès de l’Afrique.

District des Montagnes: Albert Flindé reçoit l’onction d’une pléthore d’autorités

Le ministre-gouverneur, Albert Flindé, installé à la tête du District autonome des Montagnes, dans l’Ouest ivoirien, jouit d’un fort soutien du Rhdp, le parti au pouvoir, et d’une pléthore d’autorités administratives et politiques.

L' »Aigle du Tonpki », le surnom de l’ex-ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Albert Flindé, avait à ses côtés, à son investiture, le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, haut patron de la cérémonie, représenté par le chef de la diplomatie, Kandia Camara. 

Mme Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, était en outre marraine de la cérémonie. Par ailleurs, M. Téné Birahima Ouattara, ministre d’Etat, ministre de la Défense, était le parrain de l’événement. 

Le général de corps d’armée, Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, un « fils » de la Région, assurait la présidence de la cérémonie. A côté de ceux-ci, l’on enregistrait comme « invités spéciaux » M. Adama Bictogo, vice-président de l’Assemblée nationale et cadre du Rhdp.

M. Adama Coulibaly, le ministre de l’Economie et des Finances, comptait parmi les invités spéciaux, de même que Pr Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, et  Mme Raymonde Goudou Coffie, ministre-gouverneure du District des Lacs, et Mme Aimée Zebeyoux, conseillère spéciale du président de la République. 

Le ministre-gouverneur, Albert Flindé, a au cours de la cérémonie de prise de fonction, pris la ferme résolution d’apporter le développement à la population du District autonome des Montagnes.  

La cérémonie officielle de son installation en qualité de ministre-gouverneur du District autonome des Montagnes, tenue le 04 décembre 2021 au stade Léon Robert de Man, a connu une ferveur populaire, marquée par une forte mobilisation de toutes les couches de la population. 

Du fond du coeur, l’ex-ministre de l’Intégration africaine, a adressé dans un communiqué parvenu, dimanche à APA, ses chaleureux et sincères remerciements aux officiels politiques de la cérémonie qui a également enregistré la présence du représentant de M. Amédé Koffi Kouakou, ministre de l’Equipement et de l’entretien routier. 

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) présidé par Mme Namizata Sangaré, était également représenté. Des membres du gouvernement, des doyens et hauts cadres originaires du District Autonome des Montagnes, ont aussi assisté à ces instants. 

M. Konaté Sidiki, vice-président de l’Assemblée nationale, a également fait le déplacement à cette investiture aux allures festives, qui a vu la participation de Dr Célestin Serey Doh, secrétaire d’Etat chargé des Affaires maritimes, président du Comité d’organisation.

Le ministre-gouverneur du District des Montagnes, a assuré œuvrer pour le bonheur de ses parents Dan, Wê, Malinké ainsi que tous les autres peuples qui vivent dans les trois régions qui totalisent 13 départements, 73 sous-Préfectures et 17 Communes, avec plus de 900 villages.

Le « succès » de cet évènement a été possible grâce à l’élan solidaire de toutes les filles et de tous les fils, les élus, les cadres, les chefs traditionnels, les guides religieux, les entreprenantes femmes et les vaillants jeunes du District autonome des Montagnes, a dit M. Flindé dans ce communiqué. 

Le SOAC obtient son accord de siège en Côte d’Ivoire

Le Système ouest africain d’accréditation (SOAC) a obtenu du gouvernement ivoirien son accord de siège en Côte d’Ivoire.

Le directeur général et représentant résident du SOAC, Marcel Gbaguidi a présenté, mercredi, la copie de l’accord de siège du SOAC en Côte d’Ivoire au ministre du Commerce et de l’industrie Souleymane Diarrassouba, rapporte une note d’information transmise à APA, dimanche.

Signé par la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, cet accord, selon le ministre du Commerce et de l’industrie, est la preuve que la Côte d’Ivoire compte respecter sa parole donnée. « Je peux vous assurer que la Côte d’Ivoire remplira tous ses engagements », a-t-il promis.  

Pour lui, «le choix de la Côte d’Ivoire, après appel à candidature, pour abriter le siège de cette structure régionale d’accréditation et de certification démontre la confiance de l’ensemble des pays de la région en son pays ». Il est convaincu que la présence d’un tel organisme dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) constitue une valeur ajoutée de la qualité des produits.

A son tour, Marcel Gbaguidi a salué la série d’actions de l’Etat ivoirien en faveur de son organisme. A savoir l’arrêté autorisant le fonctionnement de la structure, la reconnaissance d’utilité publique et la récente signature de l’accord de siège.

« Cette signature finalise l’installation du SOAC et dans ce cadre, nous tenons à remercier le gouvernement de Côte d’Ivoire», a-t-il expliqué en égrenant quelques actions du SOAC à mi-parcours.

 « Nous remercions la Côte d’Ivoire pour ce qui a été fait notamment depuis mars 2018. Nous sommes à trois ans d’exécution avec une trentaine de structures accréditées dont la moitié se trouve dans le pays », a-t-il salué.

Il pense que c’est une facilité supplémentaire que la Côte d’Ivoire apporte par rapport à l’accréditation mais également par rapport à la notoriété internationale du SOAC qui est attendue pour que les attestations puissent accompagner les exportations où il est exigé.

 M. Marcel Gbaguidi a informé son hôte du renouvellement de la subvention attribuée au SOAC par l’UEMOA. « Nous avons rencontré le président de la Commission, il y a deux mois, et il a été très intéressé par les résultats atteints et il s’est engagé à renouveler la subvention au SOAC pour trois ans», a-t-il révélé.  

Le SOAC est un organisme d’accréditation couvrant les États membres de l’UEMOA, comprenant huit pays de l’Afrique de l’Ouest. Il se hisse comme un modèle atypique dans la région. Cinq entités multi-économies de cette dimension sont recensées aujourd’hui dans le monde. 

Dans une perspective de mutualisation des ressources et d’efficacité, l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI) a aidé les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA à la mise en place du SOAC à travers les Programmes qualités financés par l’Union européenne (UE) depuis 2001.

L’INS enrôle Bédié et son épouse pour le RGPH 2021

L’Institut national de la statistique (INS) a enrôlé samedi l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Aimé Henri Konan Bédié et son épouse dans le cadre du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2021).

Le recensement a eu lieu au domicile de M. Bédié, à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, peu après 17h (GMT, heure locale), en présence de la ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé.

Mme Kaba Nialé a indiqué que le recensement de M. Bédié, dans cette deuxième phase de ratissage,  montre que « c’est la preuve que ça continue encore, pour que les gens puissent se faire recenser ». 

 « Nous avons fait l’essentiel » à ce stade de l’opération, a-t-elle dit, ajoutant que « c’est une opération purement statistique pour nous permettre de mieux connaître la population et de mieux planifier notre développement ».  

Elle a demandé à la population de « profiter de ces derniers jours », notamment ceux qui ne se sont pas encore fait recenser pour se faire recenser. Ils peuvent contacter l’INS afin que les agents recenseurs viennent les recenser. 

Quelque 25,1 millions d’habitants ont été recensés en Côte d’Ivoire, du 8 novembre au 7 décembre 2021, selon le gouvernement ivoirien, qui indique que 3 millions sont attendus dans une deuxième prorogation de ratissage. 

Ce cinquième Recensement général de la population (RGPH) était prévu pour se réaliser du 8 au 28 novembre 2021, soit en vingt-et-un jours. Une période de ratissage a été autorisée jusqu’au 7 décembre 2021. 

Décès à Abidjan du journaliste Benson Pierre Acka

Le journaliste ivoirien Pierre Benson Acka est décédé, samedi soir à Abidjan, a appris APA de sources concordantes.

Selon ses proches, «Pierre Benson Acka est décédé brusquement » dans une clinique de la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Journaliste sportif émérite, Pierre Benson Acka officiait à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public).

Côte d’Ivoire: graduation de 63 experts en ingénierie du genre

Soixante-trois (63) experts en ingénierie du genre, issus de la 4e promotion de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions » Côte d’Ivoire, ont reçu samedi leur diplôme, lors d’une cérémonie à l’Institut français d’Abidjan.

Cette graduation intervient après neuf mois de formation. Selon Mme Euphrasie Yao, la titulaire de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions (CUEFPOD) » Côte d’Ivoire, ces experts sont désormais « capables de planifier et de mettre en œuvre des interventions publiques et privées cohérentes, inclusives et à fort impact individuel et collectif ». 

« Vous êtes des levains dont la Côte d’Ivoire et le monde ont besoin. C’est pourquoi nous vous envoyons en mission pour porter à tous et toutes la bonne semence que vous avez reçue ici. Laissez briller votre lumière », a-t-elle lancé. 

Mme Euphrasie Yao, conseiller spécial du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, en charge du Genre, a annoncé un nouveau diplôme intitulé « Genre, Economie et Gestion durable et l’Eau ». 

« Nous l’avons attendu depuis treize ans et c’est chose faite depuis le 8 décembre 2021 », s’est-elle réjoui. La
CUEFPOD est logée au sein du Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRES) d’Abidjan.

La CUEPOD est une structure de référence internationale en matière de Genre et développement, et qui a pour mission, de contribuer à la création d’un environnement favorable à la promotion du genre et à l’autonomisation des femmes. 

Le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, parrain de la cérémonie de graduation, a salué cet « outil de développement efficace, inclusif et durable tel que préconisé dans le Plan National de Développement (PND 2016-2020) ».

A ses filleuls, M. Thomas Camara, a déclaré qu’accepter ce parrainage, c’est accepter le mentor de ceux qui ont décidé de mettre l’accent sur le développement. Pour lui, la mutualisation des compétences, des hommes et des femmes, est le gage de tout développement d’une nation.

« Les questions du genre s’imposent à tous et dans toutes les sphères de la société », a ajouté le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, souhaitant que ses filleuls deviennent des experts et expertes en matière managériale.  

« Nous fêtons aussi le 2e anniversaire du Programme présidentiel Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) initié par M. Alassane Ouattara et piloté par la Chaire UNESCO Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions », a poursuivi Mme Euphrasie Yao. 

Ce programme a été élu meilleur Programme africain de valorisation des compétences féminines par le PNUD, en 2018, à Addis-Abeba. Ce « succès » appelle à de nouveaux challenges que veut relever la Chaire Unesco sur la période 2021-2022. 

Au cours de l’événement, Mme Euphrasie Yao a annoncé la sortie de son premier livre intitulé « Le Secret d’une aventure. Celle qu’on n’attendait pas au sommet », un livre à la fois de développement personnel et professionnel.

Cet ouvrage retrace son parcours, met en évidence ses 32 ans d’expérience professionnelle, revient sur ses joies, ses tristesses, ses échecs et ses victoires dans son parcours.  

De nombreuses études de par le monde ont montré que les inégalités entre les hommes et les femmes constituent un frein à la croissance économique, aux progrès sociaux, à la réduction de la pauvreté et au développement dans son ensemble. 

Consciente de cette réalité, la communauté internationale a décidé de lutter contre ces inégalités afin de ne laisser personne de côté dans la marche du monde vers son développement durable.

Dans cette dynamique, la Chaire UNESCO “Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions” (CUEFPOD) a développé au cours de l’année académique 2017-2018 un programme de formation qualifiante en Ingénierie du Genre. 

Pratique et innovante, cette formation a pour but de doter la Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde d’experts de haut niveau en matière du Genre pour construire, planifier et mettre en œuvre des interventions publiques et privées cohérentes.

La Formation en Ingénierie du Genre est sanctionnée par un certificat de formation /spécialisation co-signé par la CUEFPOD et le CIRES. Ce programme de formation a connu une innovation avec sa quatrième (4ème) promotion. 

En vue de répondre aux attentes de nombreuses structures et personnes à travers le pays et partout ailleurs dans le monde, ladite formation qui se dispensait en présentiel est désormais essentiellement en ligne.

Côte d’Ivoire: des poursuites annoncées contre les sociétés de téléphonie

Le député ivoirien, Assalé Tiémoko, a annoncé vendredi à Abidjan des procédures judiciaires contre les sociétés de téléphonie mobile pour « pratiques illégales », en vue d’un remboursement des sommes « soutirées » aux consommateurs.

« Pour mettre fin à ces pratiques, nous avons décidé d’engager une action massive contre l’ensemble des opérateurs mobiles exerçant en Côte d’Ivoire et cela, en application de l’article 176 de l’ordonnance de 2012 », a dit à la presse le député Assalé Tiémoko. 

Selon la réglementation, en cas de différends avec un opérateur  portant sur l’interruption du service, un problème de facturation ou le non-respect des délais de dépannage, l’utilisateur doit d’abord s’adresser au service client de l’opérateur ou du fournisseur de services. 

Il peut se faire conseiller dans ses démarches par une association de consommateur ou par un avocat. En outre l’utilisateur peut s’adresser, par voie de requête, à l’ARTCI (régulateur), en cas de démarches infructueuses.

« Nous mettrons en ligne dans quelques jours, une fiche de renseignement à remplir et nous comptons déposer, à la suite de cela, entre cinq cent et mille requêtes entre les mains des opérateurs », a-t-il indiqué.

Selon le député-maire de Tiassalé, « la preuve a été faite que les sociétés de téléphonie mobile ont soutiré des poches de millions de consommateurs, des centaines de milliards de FCFA, sans le consentement de ces derniers ».  

« Si rien n’est fait pour protéger les Ivoiriens, il n’y a pas de raison que ces pratiques (souscriptions et prélèvements forcés, harcèlement, récupération de données internet achetées, désabonnement impossible, souscription immédiate après un désabonnement réussi), s’arrêtent », a-t-il dit.  

Dans quelques semaines, il compte avec des associations et des avocats, déposer « des requêtes massives en réclamation de remboursement des sommes indument prises dans la poche des consommateurs ».

Cette procédure vise également le « versement de dommages et intérêts à travers une procédure judiciaire, pour les préjudices subis ». Il a admis « que ces sociétés de téléphonie mobile ne rembourseront pas les sommes volées », car elles sont assurées d’une impunité totale et ne craignent rien, ne respectent rien ».   

« J’appelle donc l’ensemble des victimes, au rassemblement pour mener ce combat. Ce combat sera long et difficile mais nous gagnerons à la fin, car le seul combat qu’on est sûr de perdre est celui qu’on ne mène pas », a-t-il lancé, avant d’ajouter « nous gagnerons avec les avocats parce que les sociétés de téléphonie mobile, sont dans l’illégalité la plus absolue ». 

 Il a par ailleurs appelé « les sociétés de téléphonie mobile à arrêter immédiatement ce pillage et à ne plus soumettre les Ivoiriens et surtout nos populations dans les zones rurales, à des abonnements forcés ». 

« Ces abus ne peuvent plus continuer et nous allons nous battre avec force et détermination pour y mettre fin », a conclu le député-maire de Tiassalé, une localité située dans le Sud de la Côte d’Ivoire. 

Cette action annoncée intervient à la suite d’un rapport de l’ARTCI qui ressort que « les opérateurs ont manqué à certaines des obligations en matière de qualité de service prévues par leurs cahiers de charges ». 

Le retour du Premier ministre, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitement particulièrement de la restauration de ce poste actée par l’Assemblée nationale.Le Soleil annonce que « les députés ont examiné et adopté, hier vendredi, en séance plénière, le projet de loi N°38-2021 portant révision de la Constitution » pour le rétablissement du poste de Premier ministre.

À l’hémicycle, rapporte le quotidien national, Me Malick Sall, ministre de la Justice, a déclaré que cette décision était nécessaire « pour prendre en compte les impératifs de relance de l’économie et d’une meilleure coordination de la mise en œuvre des politiques publiques ».

Sur ce point, note L’AS, tous les députés sont « sur la même longueur d’onde ». Toutefois, l’opposition parlementaire assimile, dans ce journal, « ce rétropédalage institutionnel (à) un aveu d’échec » du chef de l’État.

C’est pourquoi, explique Vox Populi, « la Primature (a été) restaurée dans la douleur ». En effet, il y a eu « une farouche et longue bataille d’arguments et de procédures » entre les deux camps.

Dans Les Échos, le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) pointe du doigt « la procédure d’urgence », mais Abdou Mbow de la mouvance présidentielle considère que cette restauration « arrive à son heure ».

Cité par Libération, l’opposant Déthié Fall a rappelé que le président de la République avait invoqué lors de la suppression du poste le fast-track dans l’exécution des programmes, avant d’en tirer la conclusion selon laquelle les résultats attendus n’ont pas été atteints puisque « la pauvreté et le chômage n’ont pas reculé ».

Au terme d’un débat houleux, indique Bés Bi, « le Pm (est) plébiscité » car le projet de loi a été adopté avec 92 votes pour, 2 contre et 8 abstentions. Qui va maintenant occuper le poste ? C’est la question qui taraude les esprits. À en croire ce nouveau quotidien, « son nom (est déjà) dans la tête » de Macky Sall.

Tout compte fait, déduit Le Quotidien, avec le retour du Premier ministre, le gouvernement (re)devient responsable devant le Parlement qui retrouve sa motion de censure. Inversement, renseigne ce journal, le président de la République peut dissoudre l’Assemblée nationale selon les conditions fixées par la loi.

En sports, L’Observateur informe que le Comité National de Gestion (CNG) de la lutte a pris des sanctions suite aux violences ayant compromis le combat entre Siteu et Papa Sow du 5 décembre dernier.

La Commission règlement et discipline du CNG a notamment suspendu, de toutes activités liées à la lutte, Siteu et son tambour major à « 6 mois avec sursis et 15 ans ferme ».

Don d’équipements du Pnud à la Côte d’Ivoire pour 1,5 milliard Fcfa

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a remis des équipements au profit des populations et d’organisations ivoiriennes, d’un montant de 1,5 milliard Fcfa, dans le cadre d’un programme de coopération avec l’Etat de Côte d’Ivoire.

Une cérémonie officielle de remise d’équipements, a eu lieu vendredi à PK 28, à l’Ouest d’Abidjan, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de coopération entre le gouvernement ivoirien et le Pnud (CPD 2021-2025). 

Le Pnud a offert à la Côte d’Ivoire, au total, 3 véhicules de type 4×4 double cabine, 250 motos, 10 ambulances, 10 tracteurs agricoles, 300 vélos électriques, 2500 lampes solaires, 400 ordinateurs et imprimantes, et d’autres articles divers, d’une valeur globale de 1,5 milliard Fcfa.  

Selon le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, ces dons ont pour objectifs de doter les capacités opérationnelles des ministères et structures nationales, des organisations de la société civile.

Des collectivités décentralisées sont également bénéficiaires de ces dons, ainsi que les parties prenantes des projets et programmes exécutés à travers notre cadre de coopération, a souligné Mme Kaba Nialé.  

Elle a précisé que plusieurs remises ont déjà eu lieu et les récipiendaires de ce jour concernent les départements ministériels impliqués dans des projets phares dans divers domaines prioritaires pour le pays. 

« Quant à nos six conseils régionaux récipiendaires, ils sont impliqués dans deux initiatives phares de notre programme de coopération que sont le projet de réintégration des personnes retournées et de renforcement de la cohésion sociale dans les zones de relocalisation ; et le programme d’appui au développement des chaines de valeur inclusives (PACIPIL) », a-t-elle poursuivi.  

Le programme du Pnud vise en outre la gestion durable des ressources naturelles, la lutte contre le changement climatique, avec des projets sur le renforcement de la gouvernance forestière et environnementale.

Il devrait par ailleurs permettre un appui dans une approche communautaire au développement de l’économie bleue autour de l’aire marine protégée de Grand Béréby, au niveau des ministères des Eaux et forêts, et de celui de l’Environnement et du développement Durable.

Le PNUD a conclu avec une troika ministérielle, le ministère chargé de l’insertion professionnelle, de la Formation professionnelle et celui chargé des PME, un projet de soutien à l’innovation entrepreneuriale et de création d’emploi pour l’inclusion socioéconomique des jeunes. 

Mme Kaba Nialé a remercié personnellement la représentante résidente du Pnud, Mme Carol Flore-Smereczniak, initiatrice de ces dons, qui traduisent l’engagement et la détermination du Pnud à œuvrer pour accompagner l’Etat ivoirien dans ses actions de développement. 

Le ministère du Plan et du développement, en plus de son rôle de coordination de la mise en œuvre du Programme de coopération, intervient directement dans l’exécution de certains projets comme le « PACIPIL et le PPSD ».

Présidentielle libyenne : Bazoum contre un report

Le président nigérien Mohamed Bazoum, plaide à l’Onu pour une tenue de la présidentielle libyenne le 24 décembre prochain.Selon le successeur de Mahamadou Issoufou, ce scrutin censé tourner la page d’une dizaine d’années de guerre en Libye, constitue une étape « cruciale » pour ramener la paix dans ce pays et dans la bande du Sahel. Le président nigérien s’est exprimé depuis New York alors qu’il présidait le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (Onu). « L’échéance du 24 décembre est cruciale et mon pays fonde l’espoir que l’élection présidentielle prévue à cette date se passe dans de bonnes conditions et ouvre la voie à une dynamique de paix et de stabilité » a expliqué Mohamed Bazoum, dont le pays lutte contre la menace jihadiste depuis quelques années.

Cette déclaration du premier président issu de la première alternance démocratique au Niger, intervient quelques jours après la proposition du Haut Conseil d’État libyen (HCE), instance faisant office de Sénat, de proposer le report au mois de février de la présidentielle du 24 décembre, en raison de « désaccords persistants entre camps rivaux ».

Une telle décision s’il se confirme, viendrait s’ajouter à celle prise par le Parlement libyen de décaler d’un mois (janvier 2022) les élections législatives qui devaient se tenir selon la feuille de route onusienne le même jour que la présidentielle. Alors que la liste définitive des candidats se fait toujours attendre, la tenue de la présidentielle dans quelques jours, parait de plus en plus menacée.

Le Niger et la Libye sont deux pays liés par l’histoire et la géographie. En septembre dernier, Mohamed Bazoum avait reçu le vice-président du Conseil présidentiel libyen Moussa Al Konni pour évoquer ses préoccupations sur la question « de la migration, la sécurité et la stabilité au sein de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) ».

La Libye frontalière avec le Tchad autre Etat du Sahel, partage plusieurs centaines de kilomètres de frontières communes avec le Niger. Un territoire souvent exploité par des trafiquants d’armes, de drogue ainsi que des candidats à la migration vers l’Europe.

Bédié installe un nouveau secrétariat exécutif du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a installé un nouveau secrétariat exécutif du parti avec Kakou Guikahué à la tête de ce secrétariat et Georges Philippe Ezaley comme adjoint.

Selon une note transmise vendredi à APA, ce nouveau secrétariat exécutif comprend 8 nouveaux entrants et 16 sortants, avec la création d’un secrétariat exécutif en chef adjoint. Douze changent de portefeuille tandis que 12 autres conservent leur portefeuille. 

Le nombre des portefeuilles passe de 38 à 29. Le secrétariat exécutif et les autres comités ont, dans la restructuration des organes du parti, fait une large place aux élus et au vivier de cadres militants qui ne demandaient qu’à être responsabilisés.

Dix élus sont au secrétariat, selon la note qui indique que « c’est plus de 300 cadres qui occuperont des postes de haute responsabilité au niveau du parti », une large distribution des postes qui est une première au sein de l’ex-parti unique. 

« Après une consultation minutieuse couplée avec une  analyse de notre environnement interne et externe, j’ai procédé, à la mise en place de nouvelles structures spécialisées et complémentaires pour le renforcement de la performance du Secrétariat Exécutif du Président du parti », a dit M. Bédié.

« Ne laissons pas la porte ouverte aux polémiques inutiles qui n’apportent aucune valeur ajoutée à la qualité de notre urgente mission, celle de réconcilier les Ivoiriens et de reprendre le pouvoir d’État en 2025 », a-t-il ajouté. 

Cette restructuration fait suite aux activités du 75ème anniversaire du Pdci qui ont pris fin avec les résolutions d’un colloque. A la clôture des festivités, M. Bédié avait annoncé la poursuite de la restructuration pour mettre les militants en ordre de bataille pour la reconquête du pouvoir d’Etat. 

Après le Comité Politique, le Comité de mobilisation des Ressources, le Comité en charge des élections, le Comité Economique et Social, l’institut de formation politique, la Cellule de coordination, la restructuration du Secrétariat Exécutif achève cette première étape. 

Côte d’Ivoire: inauguration du 1er simulateur de vol de l’armée de l’air

Le chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes, le général Lassina Doumbia, a procédé vendredi à l’inauguration du premier simulateur de vol « ALX-103 » de l’armée de l’air, un appareil permettant des entraînements d’atterrissage optimum, la maitrise de la météo et des reliefs montagneux.

L’inauguration de ce simulateur de vol, le premier de la République de Côte d’Ivoire, a été faite à l’Académie des métiers de l’air d’Abidjan, sise dans l’enceinte de la base aérienne militaire, en présence des officiers supérieurs, de sous-officiers et des aviateurs.

 Cet équipement « place l’armée au rang d’acteur majeur dans la riposte face aux menaces sécuritaires multiformes, au nombre desquels le terrorisme », a dit le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

Selon le chef d’Etat-major général des armées, cet investissement vise à relever l’outil de défense et à acquérir l’autonomie dans la formation et l’entraînement des pilotes militaires à travers un pôle d’instruction de haut niveau. 

L’aviation, dira-t-il, a montré toute son importance dans le combat quasi quotidien face aux groupes armés dans le Nord du pays. Ce simulateur permettra surtout d’aiguiller les pilotes militaires aux engagements de haute intensité sur ce théâtre relativement difficile.

M. Alexandre Haloin, le PDG de Africat, un groupe en charge de l’assistance technique, a salué cette « vision stratégique » qui a permis l’acquisition de ce simulateur innovant composé de plusieurs modèles de vols, intégré dans un bâtiment modulé et démontable.

Pour sa part, le chef d’Etat-major de l’armée de l’air, Alfred Nguessan Koffi, a souligné que ce simulateur servira à affiner l’entraînement des pilotes en augmentant le rendement des pilotes militaires et favorisant leur requalification. 

Ce simulateur est paramétré pour recréer les conditions de vol de plusieurs types d’avions, partant des petits avions aux jets ou Airbus, en passant par les bimoteurs. L’armée de l’air devient ainsi un centre névralgique de la plateforme aéroportuaire en termes de formation au pilotage.

La Côte d’Ivoire devient, par ailleurs, le seul pays africain à détenir ce type de simulateur dans un cadre militaire, hormis le Nigéria et l’Afrique du Sud qui eux en possède dans le cadre d’école d’aviation civile. 

Trois instructeurs étrangers et deux opérateurs Ivoiriens sont morts dans le crash d’un hélicoptère de l’armée de Côte d’Ivoire, en septembre 2021, à la suite de « conditions météorologiques défavorables ». 

Des investisseurs tunisiens prospectent le marché sénégalais

La visite de ces hommes d’affaires entre dans le cadre du Forum économique Sénégal-Tunisie qui prend fin ce vendredi 10 décembre.

La capitale sénégalaise accueille, depuis hier jeudi, une mission de prospection multisectorielle de chefs d’entreprises tunisiens. Leur séjour censé aboutir à des décisions d’investissement en joint-venture a été l’occasion pour Amadou Hott d’exposer les avantages qu’offre son pays aux investisseurs étrangers.

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, qui présidait l’ouverture du forum, a d’emblée indiqué qu’au Sénégal l’investissement est soutenu par une politique incitative et attrayante. A ce titre, a-t-il souligné, des mesures d’allégements fiscaux, et d’autres avantages sont consentis aux investisseurs à travers le Code des investissements en cours de révision.

Par ailleurs, M. Hott a évoqué la mise en place de plateformes industrielles à travers les Zones économiques spéciales et les agropoles. Avec ces plateformes, les investisseurs bénéficient de packages de services et d’incitations pour opérer plus rapidement et de manière plus compétitive.

En outre, pour la relance de l’économie post-Covid-19, le Sénégal s’est doté d’un nouveau cadre pour les partenariats public-privé (PPP). Selon Amadou Hott, ce canevas adopte les meilleures pratiques et dispose de flexibilité ainsi que d’outils innovants permettant de « dérisquer » les projets grâce à une bonne préparation.

Des réformes ont également été initiées dans les secteurs clés aux fins d’accroître la compétitivité et l’attractivité de notre pays, a fait savoir l’ancien fonctionnaire de la Banque africaine de développement (Bad).

« Étant un pays ouvert et sans exclusivité, nous voulons que les opportunités que nous offrons soient connues des investisseurs de la Tunisie, un pays ami partageant beaucoup de valeurs avec le Sénégal », a expliqué le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

Pour lui, toutes ces mesures devraient permettre aux opérateurs économiques tunisiens de fabriquer au Sénégal des produits importés de la Tunisie pour rééquilibrer la balance commerciale. À en croire Amadou Hott, la pandémie a souligné la nécessité pour le continent noir de booster les investissements privés afin de produire plus dans des secteurs de souveraineté et être moins dépendant des chaînes de valeur mondiales.

A cet effet, a-t-il dit, les Etats doivent davantage être mobilisés pour accompagner leurs secteurs privés à travers des réformes et les autorités doivent mobiliser plus de ressources concessionnelles. Celles-ci peuvent être rétrocédées aux banques locales pour alimenter d’autres mécanismes de financement innovants permettant au secteur privé d’accéder aux crédits à moindre coût, a précisé M. Hott.

Enfin, il a invité les investisseurs sénégalais et tunisiens à mieux s’organiser « pour tirer profit de ces belles perspectives pour une relance de nos économies avec un secteur privé africain fort qui investit plus et mieux ».

Usage illicite d’armes au Sénégal : plus de 100 personnes tuées, des centaines de millions perdus

L’usage illicite d’armes légères entraîne la mort de plus de 100 personnes, une perte de plusieurs centaines de millions de francs au Sénégal entre 2019 et 2020. Les statistiques sont du Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (Malao).

Lors d’un atelier de partage du monitoring 2019-2020 sur les violences armées au Sénégal, Amadou Coumba Tine Mhengue fait des révélations. « Plus de 100 personnes ont été tuées au Sénégal par les armes légères et petits calibres entre 2019 et 2020. Des centaines de millions de Fcfa sont aussi perdus». Ainsi déclare le chargé de recherches et de gouvernance sécuritaire jeudi 09 décembre 2021.

En effet, selon le Malao, les utilisateurs d’armes illicites qui sont en majorité les civils, les emploient dans des trafics divers. « La plupart du temps, ce sont dans des attaques à mains armées et des braquages. La région la plus vulnérable est Dakar et ses départements. Globalement, la région de Louga et celle de Ziguinchor », précise Amadou Coumba dans le journal Libération.

Les effets négatifs de l’usage de ces armes se font ressentir sur la population et sur les activités économiques.  Les monitorings 2019/2020 révèle que ces violences armées  « ont eu des impacts assez négatifs sur le plan économique. Avec des pertes évaluées à des centaines et des centaines de millions de Fcfa. Des commerces, des stations de services et des dépôts de gaz ont été même impactés. Au plan social, il y a eu également des impacts négatifs», affirme le chargé de recherche.

La presse sénégalaise met en exergue Khalifa Sall

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, se font l’écho de la déclaration de l’ancien maire de Dakar déterminé à participer à l’élection présidentielle de 2024.« InchaAllah, je serai candidat », soutient Khalifa Ababacar Sall dans Vox Populi qui a exploité une interview que l’opposant a accordée à France 24 et RFI. Le leader de Taxawu Sénégal (Se battre pour son pays, en langue wolof) estime que malgré sa peine de prison ferme « aucun juge n’a prononcé » son inéligibilité.

Lors de ce grand oral, Khalifa Sall a indiqué, dans EnQuête, que les élections locales du 23 janvier 2022 doivent être remportées par l’opposition « pour dissuader définitivement » le président Macky Sall » de viser un troisième mandat anticonstitutionnel.

À en croire l’ancien ministre sous la présidence d’Abdou Diouf (1981-2000), l’actuel chef de l’Etat « n’a pas le droit de se représenter » car c’est lui-même qui a inscrit dans la Loi fondamentale que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », rapporte Sud Quotidien.

En tout cas, « Khalifa (Sall est) droit dans ses bottes », remarque WalfQuotidien. « Je n’avais pas demandé à aller en prison. Je n’avais pas demandé à en sortir. Et je ne vais pas demander une amnistie », clarifie l’ex-édile de la capitale.

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) abonde dans le même sens à propos du dossier Karim Wade condamné dans le cadre de la traque des biens mal acquis. « Le PDS n’est pas demandeur d’une amnistie, (mais plutôt) un réexamen du dossier conformément à la demande de la Commission des droits de l’Homme », a confié Doudou Wade à L’Observateur.

Tout comme le fils du président Abdoulaye Wade (2000-2012),  Khalifa Sall n’a pu briguer en 2019 le suffrage des Sénégalais à cause de son emprisonnement à Rebeuss. Dans Le Quotidien, le mentor de Barthélémy Dias, candidat à la mairie de Dakar, avertit Macky Sall pour la prochaine échéance : « On n’acceptera plus que le pouvoir choisisse ses adversaires. S’il n’arrête pas de poser certains actes, les émeutes de mars 2021 peuvent se reproduire ».

Le président sénégalais est accusé par une frange de la population d’entraver l’indépendance de la Justice. Cette perception est la cause, relate Libération, de l’organisation aujourd’hui d’une « marche pacifique » à l’initiative du Mouvement pour la défense de la Démocratie (M2D) afin de « libérer des pans entiers de la Justice qui ne servent plus que les intérêts de Macky Sall, ceux de son clan et ses courtisans ».

En attendant 2024, la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof), que Khalifa Sall a formée avec notamment Ousmane Sonko et le guide religieux Serigne Moustapha Sy, est focus sur les Locales. « Ces élections sont essentielles pour déterminer le devenir du cours démocratique de notre pays », a-t-il expliqué dans les colonnes de L’AS.

De son côté, Le Soleil informe que « la distribution des cartes d’électeur, suite à la révision exceptionnelle des listes » a commencé « un peu partout au Sénégal ». Dans le département de Louga (Nord-Ouest) par exemple, renseigne le quotidien national, 2715 cartes sont disponibles ».

Côte d’Ivoire: des journalistes formés sur les mutations du numérique

Une trentaine de journalistes ivoiriens de la presse écrite et en ligne, a été formée, jeudi, à Abidjan sur les mutations numériques afin de mieux collecter et traiter les informations tout en évitant les fake news et la mésinformation.

Cette session de formation est le fruit d’un partenariat entre l’opérateur de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire, leader de l’Internet dans le pays, et l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne.

Elle est prévue se dérouler sur deux jours. La première journée a été ouverte officiellement par le président de l’Unjci Jean-Claude Coulibaly et la secrétaire générale de MTN Côte d’Ivoire, Mme Natenin Coulibaly.

M. Jean-Claude Coulibaly, qui a rappelé que les piliers de l’organisation reposent sur le triptyque,  « confraternité, solidarité et formation », s’est réjoui de cette formation visant à « mieux amorcer la mutation qui est en train d’être faite au niveau de la presse ».

« Qu’on le veuille ou pas, qu’ on soit de la presse écrite, audiovisuelle ou radiophonique, on n’est obligé, voire contraint à nos corps défendant, parfois, de muter vers le numérique et il y a des techniques qu’il faut connaître », a-t-il renchéri.

Poursuivant, M. Jean Claude Coulibaly a souligné que l’Unjci compte sur ses « viviers », c’est pourquoi, la coordination de cette formation a été confiée à l’un des membres de l’Union, en l’occurrence le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) qui a une expertise en matière du numérique.

« MTN, en tant qu’entreprise citoyenne, a décidé d’accompagner la presse dans le renforcement des capacités, qui est crucial, parce que c’est la presse qui donne la bonne formation, l’information juste, adaptée à toute les populations », a dit Mme Natenin Coulibaly.

Elle a fait observer qu' »aujourd’hui, avec l’évolution du numérique avec la presse en ligne, il nous a paru important d’accompagner la presse ivoirienne, à travers l’Unjci dans le renforcement des capacités ».

Une communication, assurée par Mme Evelyne Yao, sous-directeur en charge du contentieux à l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique, a porté sur le cadre juridique et réglementaire de l’usage des nouveaux médias.

Mme Evelyne Yao, une juriste, a également entretenu les journalistes sur les responsabilités des médias au plan juridique et instruit les auditeurs sur le cadre de la régulation des médias numériques en Côte d’Ivoire. Elle a indiqué que les journaux qui ont des pendant en ligne doivent déclarer auprès du procureur de la République leur site web.

La juriste a par ailleurs fait remarquer qu’au sein d’une rédaction en ligne, il doit avoir un « modérateur de contenu », ce que recommande le régime juridique de la presse en vue d’un filtre de l’information avant sa mise en ligne.

Ensuite, une deuxième communication, dispensée par le journaliste émérite Israël Guebo, a été faite sur les défis de la désinformation : outils et mécanismes de vérification des fake news. La troisième communication, toujours animée par M. Guébo a été consacrée à l’écriture web, au « Mojo (mobile journalisme ) » et au JRI (Journaliste reporter d’images).

 A ce propose, des échanges ont eu lieu sur là vérification des vidéos, du son et des informations. A la suite des discussions, il est ressorti la nécessité d’équilibrer l’information afin que toute partie incriminée puisse apporter si possible sa part de vérité.

La session s’est achevée sur une quatrième communication portant sur Les principes directeurs des violences basées sur le genre. Elle a été par prononcée par M. Socrate Koffi du ministère de la famille.

Vendredi, à l’occasion de la seconde journée, dix promoteurs de presse en ligne seront instruits sur la « rentabilité des organes de presse en ligne ». Ce module sera animé par Dr David Youant, fondateur de l’agence de presse alerte info. 

Côte d’Ivoire: 14 agents de santé et 2 vigiles épinglés pour corruption

Le ministre ivoirien de la Promotion de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro, a annoncé jeudi l’implication de 14 agents de santé et 2 vigiles dans des actes de corruption.

Selon M. Epiphane Zoro, les formes de corruption constatées sont la facturation des soins réputés gratuits dans les établissements sanitaires publics, le détournement de patients des voies normales, telles que recommandées, notamment vers des cliniques privées.

Il ressort aussi comme acte de corruption des conflits d’intérêt et abus de fonction avec un trop perçu et le trafic illicite de poches de sang, particulièrement au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, où  la poche de sang dont le prix est fixé entre 5000 et 7000 Fcfa est vendue entre 50 000 et 80 000 Fcfa. 

Le ministre a indiqué que les catégorie des personnes mises en cause sont: « 03 médecins, 09 du personnel paramédical et de soins, 02 du personnel d’appui, 02 vigiles », lors d’un point de presse conjoint avec ses collègues de la Santé et de la Fonction publique. 

La ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Ouloto, a déclaré que les fonctionnaires et agents de l’Etat se doivent d’offrir à la population des « prestations efficaces et irréprochables ».

Les animateurs des services publics et les entités investis d’une mission publique, ajoutera-t-elle, se doivent de l’impulser pour assumer pleinement leurs responsabilités conformément aux dispositions réglementaires.

Pour sa part, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba a dit que son département va se saisir de ce dossier afin de donner une suite à cette affaire pour que « les mauvais grains soient extirpés du système de santé » du pays. 

Cette action est menée en collaboration avec des structures spécialisées. Dans ce contexte, des opérations de démantèlement d’actes de corruption dénommées ‘’Opération Coup de poing » dans des services publics à fort impact sur la population et fortement exposés à la corruption ont été engagées.

Des missions d’investigation se sont déroulées dans 14 structures sanitaires dont 11 publiques et trois privées, notamment au « CHU de Treichville; CHU de Cocody; Hôpital General FHB d’Abobo; Hôpital général de Koumassi ».

L’hôpital général de Port-Bouët a été également enquêté ainsi que le « CHR d’Agboville; FSUCOM de Yopougon Kouté; AGEFOSYN de Yopougon Niangon Sud; Centre de santé d’Abobo Clouetcha et le Centre de santé communautaire d’Abobo Baoulé ». 

Côte d’Ivoire: 17 211 forces de l’ordre seront déployées pour les fêtes de fin d’année

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, jeudi, a décidé du déploiement prochain de 17 211 éléments des forces de défense et de sécurité dans le cadre des fêtes de fin d’année.

Le chef d’État-major général des armées, Lassina Doumbia, a annoncé au Conseil « le déploiement prochain de 17 211 éléments des forces de défense et de sécurité, dans le cadre de l’opération  « Mirador 2021″, pour assurer la sécurité des populations lors des fêtes de fin d’année. 

Le Conseil national de sécurité a, par ailleurs, été informé par le chef d’État-major général des armées, de la tenue effective, du 22 au 27 novembre 2021, de l’opération militaire conjointe dénommée « Koudanlgou IV », qui a rassemblé plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire. 

Cette opération contre le terrorisme a permis l’interpellation de 304 individus suspects ainsi que la saisie d’armes à feu, de munitions, d’explosifs, de moyens roulants et de stupéfiants. 

En outre, le Conseil a été informé des résultats très encourageants obtenus dans le cadre de la lutte contre la criminalité juvénile dans le District d’Abidjan. Les membres ont exprimé leur satisfaction pour cette nette amélioration de la situation sécuritaire générale. 

Dans ce contexte, le Conseil National de Sécurité s’est réjoui des derniers résultats obtenus dans le cadre des opérations de lutte contre l’orpaillage illégal et le terrorisme, rapporte le communiqué final.  

Depuis la dernière réunion du Conseil National de Sécurité, 114 sites d’orpaillage illégal ont été déguerpis, 96 personnes interpellées dans 12 régions, 9 000 abris de fortune détruits et d’importantes quantités de matériels saisies.

Sénégal : un expert alerte sur l’enjeu sécuritaire des élections locales

Pour Mamadou Seck, spécialiste de la Gouvernance organisationnelle et des Elections, le Sénégal a tout intérêt à protéger ses arrières lors de ce rendez-vous électoral car le danger n’est pas loin.

Le 23 janvier 2022, les Sénégalais seront appelés aux urnes pour élire leurs conseillers municipaux et départementaux. Ces joutes cristallisent déjà les passions dans le champ politique. L’opposition et la mouvance présidentielle se regardent en chiens de faïence.

Un contexte délicat dans ce pays frontalier du Mali où le jihadisme sème la terreur. Si le Sénégal est préservé de ce cancer qui métastase à ses portes, c’est principalement grâce au professionnalisme de ses forces de défense et de sécurité.

Mais les ennemis de la paix peuvent s’engouffrer dans la brèche des violences politiques pour dérouler leur agenda. « Il nous faut (donc) dédramatiser les élections afin que les forces de défense et de sécurité puissent continuer à exercer leur mission de sécurisation face aux enjeux et aux défis sécuritaires », a plaidé, jeudi à Dakar, Mamadou Seck.

Pour cet expert, « les élections restent des instants très graves où l’attention de l’opinion est détournée. Et donc, toute forme d’attaque peut venir de l’extérieur parce qu’on est trop focalisé sur les élections, sur la sécurisation des mobilisations ».

M. Seck s’exprimait lors d’une table ronde organisée par le Think-tank Wathi et la Fondation Konrad Adenauer au Sénégal sur le thème : « Sénégal : Les enjeux des élections locales du 23 janvier 2022 ».

Contre un nouveau report de ces élections locales, l’auteur du livre « Les scandales politiques sous la présidence d’Abdoulaye Wade » a fait savoir qu’elles présentent deux types d’enjeux. Le premier est structurel puisque ce scrutin doit permettre d’approfondir la démocratie sénégalaise.

« Nous ne sommes plus dans des élections de sortie de crise ni de consolidation de la démocratie. Nous sommes dans des élections essentielles d’approfondissement. Dans ce schéma-là, on ne fait pas de cadeaux aux acteurs parce qu’on a éprouvé le modèle et le système. Nous sommes dans des niveaux de performance », a expliqué Mamadou Seck, non sans affirmer que l’opinion publique nationale et internationale ne fera pas de cadeaux aux parties prenantes parce que « nous avons atteint un certain niveau de performance ».

À en croire l’analyste politique, le second enjeu, conjoncturel, concerne la participation des femmes qui reste encore très faible au vu du nombre de candidates. En effet, elles ne sont qu’une centaine sur 557 candidats enregistrés au Sénégal.

Pour améliorer leur représentativité dans la sphère politique, Mamadou Seck s’est dit favorable à la promotion des femmes leaders de partis parce que cela devrait leur permettre de peser davantage dans les choix.

Un combat loin d’être gagné d’après Oumy Cantome Sarr, militante des droits de l’Homme et membre de la société civile qui déplore « le refus des femmes de se mettre au-devant de la scène ».

Ligue africaine de basketball : la deuxième saison démarre le 5 mars 2022

Durant trois mois, douze clubs pour autant de pays africains s’affronteront dans trois villes du continent : Dakar (Sénégal), Le Caire (Égypte) et Kigali (Rwanda).Trente-huit rencontres du 5 mars au 28 mai 2022. C’est le programme de la deuxième édition de la Ligue africaine de basketball (BAL, sigle en anglais).

« 15 matchs à la Dakar Arena du 5 au 15 mars, 15 matchs au Hassan Mostafa Indoor Sports Complex (Caire) du 9 au 19 avril, et huit matchs de play-offs et de finale à la Kigali Arena du 21 au 28 mai », a détaillé un communiqué de la NBA.

La Ligue nord-américaine de basketball est le partenaire de la Fédération internationale de basketball (Fiba) pour la création de ce prestigieux tournoi interclubs. « Grâce à ce format de compétition élargi, nous organiserons plus de matchs dans plus de pays du continent, permettant ainsi aux nouveaux et anciens fans de vivre de près l’excitation de cette ligue de classe mondiale », s’est félicité le Sénégalais Amadou Gallo Fall, président de la BAL.

« Après une première saison inoubliable », a déclaré Anibal Manave, président du Conseil d’administration de la BAL, « nous sommes impatients de voir (ces joutes) redémarrer en mars prochain ».

Les champions des ligues nationales de douze pays africains participeront à la deuxième saison « grâce notamment aux tournois de qualification Road to BAL organisés par le Bureau régional africain de la Fiba d’octobre à décembre 2021 », a précisé le document.

Le Zamalek est le tenant du titre. Le club cairote a battu 76 à 63 l’US Monastir (Tunisie) lors de la finale qui s’était déroulée à la Kigali Arena le 30 mai dernier.

Lancement de la 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan

Le ministre ivoirien de la Culture, des arts et du spectacle, Mme Harlette Badou Kouamé a procédé mercredi soir au lancement officiel de la 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA) prévue du 5 au 12 mars 2022.

Cet évènement qui se déroulera pendant une semaine, mettra en valeur l’industrialisation des arts du spectacle. La Côte d’Ivoire va accueillir 98 artistes et groupes sélectionnés issus de 26 pays dans neuf disciplines.    

La 12e édition du Masa regroupera des professionnels du monde des arts et de la culture de tous les continents. Ils auront un dialogue dans ce creuset de promotion d’échanges, de formation, de diffusion, de développement et de professionnalisation de leurs métiers. 

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, la marraine de la cérémonie de lancement du Masa 2022, représentait le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Depuis sa création en 1990 et son lancement en 1993, cet évènement n’a cessé de gagner en notoriété. Mme Kandia Camara s’est félicitée de ce qu’il est devenu un rendez-vous incontournable de standard international. 

 Pour elle, le Masa est un symbole de la créativité artistique et constitue un moyen de redynamiser les œuvres d’arts contribuant au rayonnement du continent et un catalyseur économique et touristique. 

Le Masa est un rassemblement biennal, regroupant les acteurs du monde culturel. Il est célébré à Abidjan pendant une semaine et met un focus sur les arts vivants. Il a lieu à un moment où la planète sort de la crise sanitaire de Covid-19.  

La Côte d’Ivoire ambitionne d’être un hub culturel. Le Masa se veut une activité structurante pour le pays et une plateforme de promotion des arts dans l’esprit de développer l’industrie du spectacle.  

Au cours de la cérémonie de lancement de l’événement, il a été fait la présentation de la Mascote Masa 2022. Un défilé de mode a par ailleurs meublé ces moments qui ont rassemblé un parterre de personnalités. 

Covid-19: réduction de la validité des tests PCR à 48 h en Côte d’Ivoire

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décidé jeudi de la réduction de la validité des tests PCR qui passe à 48 heures contre 72 heures auparavant.

Cette décision qui vise à parer à la situation, a été prise par le Conseil National de Sécurité, après analyse. Il a été aussi requis le renforcement des contrôles à l’aéroport d’Abidjan par l’installation de laboratoires Modulaires mobiles pour réaliser les tests PCR.

Le Conseil a décidé du renforcement des cabines de désinfection, du suivi quotidien des voyageurs en provenance des pays dans lesquels a été détecté le variant Omicron, au cours des 5 premiers jours de leur arrivée en Côte d’Ivoire.

Les membres ont recommandé également le renforcement des capacités de dépistage par l’accréditation de laboratoires privés et l’augmentation du nombre de laboratoires publics.

Selon les données du ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, à la date du mercredi 8 décembre 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 61 857 cas confirmés de Covid-19 dont 60 909 guéris, 706 décès et 236 cas actifs. 

Depuis le mois d’août 2021, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 enregistrés dans le pays est en constante baisse avec 5 534 cas notifiés en août, 4 584 en septembre, 1 044 en octobre et 427 en novembre. 

La moyenne du taux de positivité actuel est inférieur à 2%, bien en-dessous du seuil d’alerte de 5%. En outre, le taux de guérison avoisine les 99%, traduisant non seulement la qualité de la prise en charge par les professionnels de santé, mais également la précocité du diagnostic.

Aujourd’hui, le nombre de décès notifiés, touchant particulièrement les personnes vulnérables, est également en nette régression depuis le mois de septembre 2021: 183 cas de décès ont été enregistrés en septembre, 71 en octobre et 9 en novembre.

Cette baisse du nombre de cas de décès est due à l’amélioration de la couverture vaccinale. Dans le District d’Abidjan qui reste l’épicentre de la maladie avec 95% des cas diagnostiqués, 50% de la population cible a reçu la première dose et 27%, les deux doses prescrites. 

Le ministre en charge de la Santé a fait observer que les importants mouvements des populations attendus à l’occasion des fêtes de fin d’année, pourraient entraîner une résurgence de l’épidémie dans le pays.

Mauritanie : la Bad appuie la lutte contre la Covid-19

La Banque africaine de développement (Bad) annonce avoir débloqué, en urgence, près de 10 millions de dollars pour aider Nouakchott à faire face à la pandémie.La Mauritanie, après le Projet d’appui au G5 Sahel face à la Covid-19, bénéficie de l’assistance de la Banque africaine de développement (Bad). L’institution financière « a très vite répondu présente au début de la pandémie en déployant deux opérations pour renforcer la riposte », a indiqué le point focal de la Bad au sein du ministère mauritanien des Affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs, Mahfoud Ould Ahmedou, dans un communiqué reçu jeudi à APA.

L’apparition du coronavirus a conduit le gouvernement mauritanien à prendre des « mesures sociales » avec le concours de la Bad. Celle-ci a ensuite mené un projet régional visant à soutenir la résilience des systèmes d’alimentation et de nutrition des populations vulnérables dans les pays du G5 Sahel, a informé M. Ahmedou.

Parmi les mesures importantes de ce programme multiforme figure l’octroi à environ 200.000 ménages mauritaniens de transferts financiers pour atténuer les répercussions de la pandémie, a précisé le point focal de la Bad. Ces aides, a-t-il ajouté, ont été accompagnées d’autres mesures liées notamment à la suppression des taxes sur les denrées de première nécessité.