Burkina: Le PM Dabiré face aux députés pour évoquer la situation de la Nation

Le Premier ministre (PM) burkinabè, Christophe Marie Joseph Dabiré va prononcer son Discours sur la situation de la Nation, demain jeudi, devant les députés de l’Assemblée nationale, a appris APA auprès de la Primature.Selon cette source, c’est ce jeudi 16 mai 2019 à 10 heures (locale et GMT), que le chef du gouvernement burkinabè va se prêter à cet exercice, premier du genre pour lui.

Le Discours sur la situation de la Nation est une exigence de la Constitution burkinabè qui indique que c’est au cours de la première session parlementaire que le Premier ministre expose devant la représentation nationale, la situation de la nation. 

«Le Premier ministre expose directement aux députés la situation de la Nation lors de l’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale (…)», stipule l’article 109 de la Loi fondamentale.

Nommé le 21 janvier dernier, en remplacement de Paul Kaba Thiéba, l’actuel PM avait prononcé, le 18 février 2019, son Discours de politique générale (DPG), devant les députés qui devaient entériner sa nomination à l’issue de cet autre exercice constitutionnel. 

Alassane Ouattara au Gabon pour une visite d’amitié et de travail

Le président ivoirien, Alassane Ouattara a quitté Abidjan mercredi dans l’après-midi pour le Gabon où il effectuera une visite d’amitié et de travail, a appris APA de source officielle.« Le chef de l’État effectue ce jour une visite d’amitié et de travail au Gabon à l’effet de redémarrer les rapports de travail avec ce pays frère sur les différents dossiers en instance », a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara. 

« Au cours de cette visite, le chef de l’État aura un entretien avec son homologue gabonais, son excellence Monsieur Ali Bongo Ondimba sur le renforcement de la coopération bilatérale ainsi que sur les questions régionales, internationales et d’intérêt commun», rapporte un communiqué de la présidence ivoirienne précisant que M. Ouattara regagnera Abidjan en fin de journée.

Soudan : armée et manifestants s’entendent sur une transition de 3 ans

L’armée soudanaise a annoncé avoir conclu, ce mercredi à Khartoum (Soudan), un accord avec les représentants des manifestants portant sur une transition politique de trois ans, a appris APA de source médiatique.« Nous sommes tombés d’accord sur une période de transition de trois ans », a déclaré sur le site de Jeune Afrique, le Général Yasser Atta, membre du Conseil militaire. Madani Abbas Madani, un représentant de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), en première ligne dans le mouvement de protestation, a confirmé cet accord.

L’armée soudanaise a pris le pouvoir après la destitution du président Omar el-Béchir le 11 avril dernier. Poursuivant, le Général Atta a informé que « les six premiers mois de la période de transition seront consacrés à la conclusion d’accords de paix avec les mouvements rebelles dans l’ouest et le sud du Soudan ».

En outre, l’officier supérieur a parlé d’un accord sur les prérogatives et la composition de la future assemblée législative.  Celle-ci comprendra 300 membres désignés et sera constituée à 67 % par des représentants des manifestants réunis au sein de l’ALC. Les autres sièges de l’assemblée législative seront occupés par les forces politiques non affiliées à l’ALC.

Toutefois, le Général Yasser Atta n’a fait aucune déclaration sur la composition du Conseil souverain. En tout cas, l’ALC souhaite que cet organe, qui sera la haute autorité durant la période de transition, soit dominé par les civils. 

Après trente ans passés à la tête du Soudan, Omar el-Béchir a été forcé de quitter le pouvoir. Il a récemment été inculpé pour le meurtre de manifestants en décembre dernier. Les militaires dirigent actuellement le Soudan même si de nombreux citoyens s’y opposent farouchement. 

D’ailleurs, des manifestations ont souvent lieu à Khartoum. Six personnes ont perdu la vie, lundi soir, dans des échauffourées à l’occasion d’un sit-in contre la prise du pouvoir par l’armée. 

Sénégal : une partie de l’opposition significative se rapproche du dialogue national

Les opposants Idrissa Seck, Ousmane Sonko de Pastef, Issa Sall et Madické Niang, tous des candidats malheureux à la dernière présidentielle, se sont dit prêts à participer aux concertations ouvertes par le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, en vue de déboucher sur la tenue le 28 mai prochain du dialogue national.« Les quatre candidats de l’opposition à l’élection présidentielle du 24 février 2019 ont examiné la situation nationale, particulièrement l’invitation à la rédaction des termes de référence du dialogue national, lancée par le ministre de l’Intérieur », indique un communiqué de la cellule de communication de la « coalition Madické 2019» reçu mercredi à APA.

Toutefois, souligne ce communiqué, les opposants affirment leur adhésion à la position exprimée par le Front de Résistance nationale (FRN, opposition) consistant à exiger « une concertation sincère et constructive menée sous la conduite d’une Commission cellulaire composée de plusieurs personnalités crédibles et neutres ».

Malgré ces exigences, l’attitude des quatre opposants, longtemps sur leur réserve, augure d’une participation au dialogue national, isolant un peu le Parti démocratique sénégalais (PDS) de maître Abdoulaye Wade qui persiste dans son refus.

Au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle, le 5 mars dernier par le Conseil constitutionnel, le chef de l’Etat s’était adressé à ses adversaires politiques en ces termes : « mon rôle, c’est de nous rassembler autour des idéaux que nous partageons. C’est pourquoi, je tends la main à toutes et à tous, pour engager un dialogue ouvert et constructif, dans l’intérêt supérieur de la Nation ».

Cet appel au dialogue a été réitéré le 2 avril lors de son investiture à Diamniadio (26 km de Dakar). « Je renouvelle par conséquent, mon appel au dialogue sans exclusive ; un dialogue constructif et ouvert à toutes les forces vives du pays ; forces politiques économiques et sociales», avait-il déclaré.

Depuis lors, les rôles semblent avoir changé car Idrissa Seck qui avait exclu tout dialogue avec le pouvoir s’est adouci en posant des conditions avec ses collègues de l’opposition là où le PDS, après avoir laissé entrevoir un espoir à travers une déclaration de son porte-parole, a écarté toute idée de participation.  

Réagissant à l’attitude du plus grand parti de l’opposition, le ministre Aly Ngouille Ndiaye a déclaré : « il faut bannir la politique de la chaise vide car l’absent n’expose pas et celui qui n’expose pas, ne peut en aucune manière convaincre ».

Sénégal : le poste de PM supprimé, le gouvernement reconduit (décret)

Le président sénégalais Macky Sall a promulgué ce mardi la loi supprimant le poste de Premier ministre et, sur la même lancée, a «renouvelé sa confiance aux ministres et secrétaires d’État en fonction avant la révision constitutionnelle », rapporte un communiqué de la présidence citant un décret pris dans ce sens.Avec cette mesure, Mahammad Boun Abdallah Dionne voit son poste de Premier ministre définitivement rayé de l’attelage gouvernemental, après l’adoption déjà, le 4 mai dernier par les députés, du projet de loi portant sa suppression.

Toutefois, M. Dionne retrouve ses postes de ministre d’Etat et de secrétaire général de la Présidence au même titre que les 32 ministres et 3 secrétaires d’État que Macky Sall avait nommés au lendemain de sa seconde investiture, en avril dernier.

Le gouvernement du Sénégal est ainsi composé :

-Me Sidiki Kaba, Ministre des Forces armées

-Aly Ngouille Ndiaye, Ministre de l’Intérieur

-Abdoulaye Daouda Diallo, Ministre des Finances et du Budget

-Amadou Ba, Ministre des Affaires étrangères

-Me Malick Sall, Garde des Sceaux ministre de la Justice (nouveau)

-Mansour Faye, Ministre du Développement communautaire et de l’Équité sociale

-Mouhamadou Makhtar Cissé, Ministre du Pétrole et des Énergies (nouveau)

-Mariama Sarr, Ministre de la Fonction publique

-Oumar Youm, Ministre des Infrastructures des Transports terrestres et du Désenclavement (nouveau)

-Amadou Hott, Ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération (nouveau)

-Abdoulaye Diouf Sarr, Ministre de la Santé et de l’action sociale

-Moussa Baldé, Ministre de l’Agriculture (nouveau)

-Serigne Mbaye Thiam, Ministre de l’Eau et de l’Assainissement

-Ndèye Saly Diop Dieng, Ministre de la Femme et de la Famille

-Alioune Sarr, Ministre du Tourisme et des Transports aériens

-Aminata Mbengue Ndiaye, Ministre des Pêches

-Mamadou Talla, Ministre l’Éducation nationale

-Oumar Gueye, Ministre des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire

-Cheikh Oumar Hann, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (nouveau)

-Moustapha Diop, Ministre du Développement industrielle et des petites et moyennes industries

-Abdou Karim Sall, Ministre de l’Environnement et du Développement durable (nouveau)

-Sophie Gladyma Siby, Ministre des Mines et de la Géologie

-Matar Bâ, Ministre des Sports

-Samba Ndiobène Kâ, Ministre de l’Élevage et de la production animale (nouveau)

-Samba Sy, Ministre du Travail et du Dialogue social

-Abdou Karim Fofana, Ministre de l’Urbanisme du logement et de l’Hygiène publique (nouveau)

-Aminata Assom Diatta, Ministre du Commerce et des Pme (nouvelle)

-Abdoulaye Diop, Ministre de la Culture et de la communication

-Néné Fatoumata Tall, Ministre de la Jeunesse (nouvelle)

-Zahra Iyane Thiam, Ministre de la Microfinance et de l’économie sociale (nouvelle)

-Dame Diop, Ministre de l’Emploi de la formation professionnelle et de l’artisanat (nouveau)

-Ndèye Tické Ndiaye Diop, Ministre de l’Économie numérique (nouvelle)

 Secrétaires d’État

-Moïse Diégane Sarr, Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaire Étrangères chargé des Sénégalais de l’extérieur

-Mamadou Saliou Sow, Secrétaire d’État auprès du Garde des sceaux chargé de la promotion des droits humaines et de la bonne gouvernance

-Mayacine Camara, Secrétaire d’État auprès du ministre des Infrastructures chargé du réseau ferroviaire.

Cameroun : le 4e recensement de la population dans l’impasse

Les opérations de dénombrement principal dans le cadre du quatrième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) du Cameroun, annoncées depuis bientôt 2 ans, n’ont toujours pas démarré sur le terrain, a constaté APA.Selon des sources proches du ministère de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire (Minepat), ce retard dans le chronogramme est la conséquence de l’insécurité qui règne dans la partie septentrionale du Cameroun, consécutive aux assauts de la secte islamiste Boko Haram, mais également dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où de violentes revendications sécessionnistes ont cours depuis octobre 2016. 

 En début mars dernier, la 24e session du comité de suivi des activités du 4e RGPH, placée sous les auspices du Minepat, avait eu à constater que l’exécution du dénombrement principal se heurtait à des contraintes liées au déblocage des ressources financières nécessaires, soit environ 15 milliards FCFA, et à la situation sécuritaire prévalant en zone séparatiste.

 À en croire son directeur général, Bernadette Mbarga, « le Bucrep est techniquement prêt » après avoir mené toutes les activités préparatoires, arrêté le nombre de zones de dénombrement et acquis plus de 33.000 Smartphones déjà paramétrés et équipés d’applications avec cartes embarquées.

 L’organisme, désormais doté d’un répertoire national des localités et ayant finalisé le document des infrastructures communautaires, avait également lancé le processus de recrutement des agents recenseurs depuis une année.

 Toujours est-il que, selon le président du comité de suivi, Jean Tchoffo, par ailleurs secrétaire général du Minepat, les pouvoirs publics s’emploient à « tout mettre en œuvre pour mobiliser les ressources nécessaires à l’exécution du dénombrement principal avant fin 2019».

 En septembre 2015, rappelle-t-on, l’opération de mise à jour de la base cartographique, dans la perspective du 4ème recensement, avait déjà été stoppée à cause de la menace Boko Haram dans l’Extrême-Nord.

 Au terme de la phase de renforcement de ses capacités institutionnelles et des capacités techniques de ses cadres, en 2014, le Bucrep avait en effet prévu, au cours du second semestre de l‘année en cours, d’engager l’un des tournants les plus importants de ladite opération consistant à exploiter et à interpréter des images satellitaires et/ou des photographies aériennes. Cela servirait en effet de base pour la pré-identification des entités géographiques ainsi que le pré-découpage des limites des zones de dénombrement, permettant notamment l’allègement du travail sur le terrain.

Financé par le gouvernement avec l’appui des partenaires au développement, le 4ème RGPH ambitionne de dresser l’état, la structure, la distribution spatiale et l’évolution de la population dans le temps.

 Le chronogramme officiel prévoit, après les travaux préparatoires, le recensement pilote, la cartographie censitaire, le dénombrement principal, l’enquête post-censitaire, l’exploitation des questionnaires, l’analyse des données, la publication et la dissémination des résultats, la sensibilisation ainsi que la coordination technique et administrative.

 Le Cameroun est passé d’une population estimée 24,348 millions d’habitants en 2019 contre 22,179 millions en 2015, selon les statistiques du Bucrep. Une décennie plus tôt, elle était de 10,493 millions en 1987 et 7,663 en 1976.

 

Aminata Touré nommée présidente du Conseil économique, social et environnemental

L’ancien Premier ministre, Aminata Touré, a été nommée présidente du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal, rapporte un décret dont APA a reçu copie mardi.Aminata Touré qui fut envoyée spéciale du président de la République, remplace à son nouveau poste Aminata Tall, première femme à diriger cette institution. Enseignante de formation, elle avait été portée à la tête du Conseil économique, social et environnemental le 11 janvier 2013. Selon le décret, le chef de l’Etat « magnifie le travail remarquable réalisé par Madame Aminata Tall à la tête de cette institution au cours des six dernières années ».

La nouvelle présidente du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Touré est une militante du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (APR).

Avant d’être Premier ministre (1er septembre 2013-4 juillet 2014), Aminata Touré fut ministre de la Justice dans le premier gouvernement formé par Macky Sall, à l’issue de sa victoire sur Abdoulaye Wade le 25 mars 2012.

Soudan : six manifestants tués à Khartoum

Six personnes ont perdu la vie dans des incidents à Khartoum (Soudan) à l’occasion d’un sit-in contre la prise du pouvoir par l’armée après la destitution d’Omar el-Béchir, a appris APA de source médiatique.Selon le site de Jeune Afrique, le drame est survenu lundi soir quand des manifestants ont bloqué une grande artère de la capitale (la rue du Nil) après avoir accusé les militaires de fermer un pont menant au Quartier général de l’armée, lieu du sit-in qu’organisent depuis début avril les Soudanais pour obtenir la remise du pouvoir aux civils  

Le rassemblement a abouti à des heurts dramatiques avec les forces de l’ordre.

Ces violences interviennent dans un contexte où le Conseil militaire et les représentants civils sont parvenus à trouver un premier accord sur la structure du futur gouvernement de transition et la gestion du pays en attendant la tenue des élections.

Pendant ce temps, le président déchu Omar el-Béchir a été inculpé pour le meurtre de manifestants en décembre dernier, début du soulèvement contre son gouvernement.

Après trente ans passés à la tête du pays, il a été forcé de quitter le pouvoir le 11 avril dernier.

Le Prix international de la « Ellis Island Medal of Honor » 2019 décerné au Roi Mohammed VI

Le Prix international de la « Ellis Island Medal of Honor » 2019 a été décerné au Roi Mohammed VI.Cette prestigieuse distinction américaine, attribuée à des personnalités dont les contributions personnelles, professionnelles et philanthropiques profitent à la communauté mondiale, a été décernée à des personnalités américaines et internationales dont sept Présidents américains à savoir Richard Nixon, Gerald Ford, Jimmy Carter, Ronald Reagan, George H.W Bush, Bill Clinton, et Donald Trump. 

Décernée par la « Ellis Island Honors Society », cette médaille incarne l’esprit de l’Amérique, par la célébration et la reconnaissance du patriotisme, de la tolérance, de la fraternité et de la diversité.

La « Ellis Island Honors Society » a pour mission d’honorer et de préserver la diversité et promouvoir la tolérance, le respect et la compréhension entre les groupes religieux et ethniques.

Fondée en 1986, cette institution se consacre également à l’entretien et à la restauration du plus grand symbole de l’histoire de l’immigration américaine, l’île d’Ellis Island, qui abrite la fameuse statue de la liberté à New York.

Cameroun: Des opposants annoncent la reprise des «marches blanches»

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition), Maurice Kamto et ses partisans ont annoncé, par voie de communiqué depuis la prison centrale de Yaoundé, la capitale du pays, la reprise, les 1er et 8 juin prochain, des «marches blanches, pacifiques».Les manifestations projetées entendent ainsi exiger «la libération immédiate et sans conditions» de celui qui se considère comme le «président élu» du pays, d’autres dirigeants dudit parti, de leurs alliés et de quelque 200 sympathisants, «illégalement et arbitrairement arrêtés puis incarcérés» après les marches du 26 janvier dernier.

Ils entendent aussi dire «non» à l’exclusion déguisée du MRC et de ses partis alliés du jeu politique, à la sécession-partition du pays, à la guerre dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, «oui» à la libération de toutes les personnes arrêtées et détenues dans le cadre de la crise anglophone, au dialogue inclusif pour la refondation et l’adoption consensuelle de la forme de l’État.

M. Kamto et les siens comptent également exiger un audit de la «gestion calamiteuse» de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019, retirée au pays au profit de l’Égypte pour impréparation, dire leur refus d’une «succession de gré à gré au sommet de l’État», du tribalisme d’État ou à toute autre forme de tribalisme, de la répression sauvage des manifestations pacifiques par les services de sécurité.

Tout au long des six pages du document, les signataires estiment que la situation du Cameroun n’a cessé d’empirer depuis qu’ils ont tiré la sonnette d’alarme, en particulier par les marches pacifiques du 26 janvier 2019, aucune amorce de solution n’ayant été faite dans aucun domaine, alors que tout n’est qu’urgence.

Arrêté, avec un groupe d’allié, au lendemain des manifestations pacifiques du 26 janvier 2019, Maurice Kamto est accusé d’attroupement, rébellion en groupe, hostilité contre la patrie, insurrection, trouble à l’ordre public, association de malfaiteurs, incitation à l’insurrection et complicité.

Les États-Unis et l’Union européenne (UE), entre autres, ont condamné le recours excessif à la force contre les manifestants et les opposants politiques, regrettant profondément l’arrestation et l’incarcération du leader du MRC et d’autres manifestants pacifiques, demandant au gouvernement de libérer immédiatement toutes les personnes détenues pour des chefs d’inculpation de nature politique, arrêtées avant et après l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.

De même, le gouvernement de Yaoundé est régulièrement invité à mettre un terme au harcèlement et à l’intimidation des militants politiques, notamment en levant l’interdiction des rassemblements et des manifestations politiques pacifiques, et à prendre des mesures énergiques contre les discours de haine.

Guillaume Soro présente sa «nouvelle offre politique» aux ivoiriens

L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro a présenté aux ivoiriens sa « nouvelle offre politique » après la première réunion de son Comité politique, (un organe visant sa participation à la vie publique qu’il préside) tenue à Katiola dans le Centre-nord du pays.Dans une déclaration  après une tournée de plusieurs jours dans le Nord ivoirien transmise dimanche à APA, M. Soro a dévoilé les quatre axes majeurs de cette offre politique qu’il entend proposer à ses concitoyens. 

« Après des échanges, le Comité politique a pris un certains nombre de décisions, notamment, celle de créer un nouveau cadre d’expression politique et de proposer une nouvelle offre politique aux ivoiriens», souligne le texte ajoutant que cette offre «renvoie à quatre idées fondamentales nées de l’écoute patiente des ivoiriens par notre organisation et inspirées de l’expérience politique des choses de l’État par notre leader Guillaume Kigbafori Soro». 

Les quatre axes de cette offre politique vise notamment à doter définitivement la Côte d’Ivoire d’un État de droit, moderne, exemplaire, consacrant l’indépendance de la justice et l’égalité de toutes les personnes physiques et morales face à la loi en Côte d’Ivoire, réaliser le développement intégral et harmonieux de la Côte d’Ivoire par la méthode du développement «endocentré et écologique ».

Bâtir une socioéconomie pragmatique de champions nationaux et internationaux ivoiriens en tous domaines et enfin, bâtir une véritable nation ivoirienne au-delà des particularismes communautaires à travers et au-delà de la diversité religieuse, du pluralisme idéologique ou des contrastes régionaux, figurent également dans cette offre politique. 

« La présente déclaration en guise de bilan d’étape appelle donc les ivoiriens à ne pas perdre confiance, à ne céder d’aucune façon à la peur, aux chantages, à l’arrogance et à la suffisance des dominants de l’heure», a encouragé M. Soro, annonçant qu’après le Nord il poursuivra ses tournées dans l’est, le sud, le centre et l’ouest du pays. 

« Nous demandons à tous les ivoiriens épris des mêmes idéaux que le Comité politique de marcher résolument du même pas pour la victoire de la justice et le triomphe de l’espérance », conclut le texte.

 Après sa démission de la présidence de l’institution parlementaire ivoirienne le 08 février dernier pour divergence d’opinion avec le président ivoirien, Alassane Ouattara, M. Soro affiche de plus en plus son intention de se porter candidat à la présidentielle ivoirienne de 2020. 

C’est ainsi que le 15 février dernier ( soit une semaine après sa démission), M. Soro a mis en place un Comité politique ( CP), un organe dont il  est le président et qui vise « sa participation au débat et à la vie publique » ainsi qu’à « l’expression démocratique ».

Vers la création d’une Association d’amitié parlementaire Egypte-Ghana

Le président du Parlement égyptien, Ali Abdel Al, s’est entretenu, dimanche au Caire, avec son homologue ghanéen, Aaron Mike, des moyens de développement des relations parlementaires entre les deux pays.Lors de cette rencontre, le président du Parlement égyptien a souligné l’importance du rôle joué par le Ghana dans la région de l’Afrique de l’Ouest à la lumière de son expérience politique pionnière, ajoutant que l’Egypte apprécie les performances économiques réalisées par le Ghana.

Il a exprimé la disposition de l’Egypte de développer un partenariat économique avec le Ghana au profit des deux peuples frères.

Le président du parlement égyptien a souligné qu’il compte sur les parlements des deux pays pour faire progresser les relations égypto-ghanéennes, annonçant à cette occasion, le lancement de l’Association d’Amitié parlementaire entre l’Egypte et le Ghana afin de renforcer les relations historiques entre les deux pays.

M. Abdel Al a mis l’accent sur l’expérience de l’Égypte en matière d’autonomisation de la jeunesse africaine en décrétant la ville d’Assouan en tant que capitale de la jeunesse africaine.

Pour sa part, le président du Parlement du Ghana, Aaron Mike, a évoqué le rôle important de l’Égypte sur le continent africain, soulignant la nécessité de faire progresser les relations entre les deux pays dans tous les domaines, ce qui contribuera à la réalisation de l’intégration économique.

Crise anglophone : le PM camerounais intensifie des contacts en zone sécessionniste

Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, achève dimanche quatre jours de consultations dans la région anglophone du Nord-Ouest, destinée à identifier les conditions et les protagonistes pour un possible dialogue en vue d’un retour à une paix durable dans cette partie du pays, secouée depuis octobre 2016 par un violent conflit sécessionniste.Cette mission lui a déjà permis d’échanger avec des leaders politiques, élus locaux et parlementaires, aussi bien du régime que de l’opposition mais également avec des élites, dignitaires religieux et traditionnels, responsables de la société civile et autres groupes communautaires.

À ses interlocuteurs, le chef du gouvernement, formellement mandaté par le président Paul Biya, a indiqué que le pouvoir était prêt à organiser un dialogue formel pour résoudre la crise sécessionniste, hormis le débat touchant à la sécession du pays.

Vendredi dernier, au terme des échanges avec le dirigeant du Front social démocratique (SDF), le premier parti de l’opposition parlementaire son leader, Ni John Fru Ndi, a proposé ses bons offices au pouvoir comme médiateur de la paix.

Hormis la nomination d’un médiateur de la crise et l’acceptation des observateurs aux pourparlers, il demande la libération immédiate de tous les prisonniers politiques incarcérés dans le cadre de cette crise, mais aussi le report des élections régionales, municipales et législatives prévues cette année, et qui «ne sauraient se tenir dans les conditions actuelles dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, prévues cette année et qui, dans l’esprit du SDF, doivent avoir lieu après le retour effectif de la paix dans ces deux régions.

Joseph Dion Ngute et son imposante délégation gouvernementale doivent, dès lundi, entamer le même type de contacts dans le Sud-Ouest, aujourd’hui considéré comme l’épicentre de la revendication séparatiste.

Un rapport, publié début mai dernier par l’organisation non gouvernementale International Crisis Group (ICG), indique que la crise anglophone, qui oppose actuellement les forces gouvernementales à 7 milices, a en 20 mois fait 1850 morts, plus de 170 villages détruits, 530.000 déplacés internes et 35.000 réfugiés au Nigeria voisin, avec en prime une majorité d’écoles fermées en zone sous conflit armé.

Présidentielle mauritanienne : annulation du vote des militaires avant celui des civils

La mesure consistant à faire voter les forces armées et de sécurité mauritaniennes 24h avant les civils a été annulée, a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation mauritanien.Selon Ahmedou Ould Abdella qui s’exprimait lors d’un point de presse donné jeudi soir à Nouakchott,  cette mesure a fait l’objet d’un projet de loi organique adopté en Conseil des ministres.

Selon le ministre, il s’agit d’un retour à la normale car le vote des forces armées et de sécurité un jour avant le scrutin était tout simplement le fruit d’un accord des acteurs politiques consécutif au dialogue de 2012.

L’opposition, a-t-il dit, a adressé récemment au pouvoir plusieurs demandes destinées à faire voter les militaires le jour du scrutin général.

Ces demandes ont été approuvées par les acteurs politiques impliqués dans le dialogue de 2012 après concertations et eu égard aux avantages facilitant le vote des électeurs en une même journée, a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Ce nouveau changement dans le timing du vote des forces armées et de sécurité intervient à un peu plus d’un mois de l’élection présidentielle mauritanienne, prévue en juin prochain.

Six candidats participent à cette élection qui se tiendra sans le président sortant

Côte d’Ivoire: 13 députés RHDP créent un mouvement de soutien à Ouattara

Un mouvement de soutien aux actions du chef de l’Etat, ivoirien, Alassane Ouattara, dénommée « Synergie 2020 » a été présenté, jeudi à la presse à Abidjan, par 13 députés issus du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon le président de ce mouvement, le député Mahamadou Kébé , élu dans la circonscription de Sago-Dakpadou,(Sassandra) «l’objectif est de faire la promotion du Vivre Ensemble, de mieux se soutenir mutuellement pour être efficaces dans la portée ».

Il s’agira aussi de faire,  « la promotion ou la défense des intérêts des membres du réseau et du RHDP, face à une adversité protéiforme et multipolaire ».

« En outre, notre objectif politique est clairement de nous constituer en relai fort de la vision et de l’action du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), c’est-à-dire, en instrument de résonnance des idéaux portés et incarnés par le Président de la République, Alassane OUATTARA, et mis en œuvre par le Premier ministre », a par ailleurs expliqué M. Kébé, entouré de quelques pairs.

 Comme première action, ce mouvement compte sillonner des régions du pays notamment celle du   Hambol (Centre –nord ivoirien).

« Notre Réseau qui a déjà établi un programme ambitieux de tournées dans toute la Côte d’Ivoire, sillonnera nos régions, pour échanger, partager, sensibiliser les vaillantes populations, sur les enjeux vrais de l’engagement du RHDP pour la modernité et le progrès en Côte d’Ivoire », a-t-il par ailleurs précisé.

Synergie 2020 se veut un réseau  de « Solidarité et d’Actions »  pour renforcer les liens entre les 13 Députés parlementaires, tous membres du RHDP dénommé « Synergie 2020 » a vu le jour le mercredi 17 avril 2019 à Abidjan.

Le président égyptien reçoit le maréchal Haftar

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi a reçu, jeudi au Caire, le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, lors de sa deuxième visite au Caire en moins d’un mois, a annoncé la présidence égyptienne.La visite du maréchal Haftar intervient après une tournée en Europe de son rival Fayez al-Sarraj, Premier ministre du GNA.

« Le président (Sissi) a affirmé le soutien de l’Egypte aux efforts (de M. Haftar) dans la lutte contre le terrorisme et les groupes et milices extrémistes afin de parvenir à la sécurité et la stabilité en Libye », a déclaré le porte-parole de la présidence égyptienne Bassam Radi, selon un communiqué.

Le chef de l’Etat égyptien a souligné « le rôle de l’armée libyenne dans (…) la création d’un climat propice aux solutions politiques », a-t-il ajouté, en référence à l’Armée Nationale Libyenne (ANL).

De son côté, le maréchal Haftar, dont la dernière visite au Caire remonte au 14 avril, a dénoncé « l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures libyennes », souligne la même source.

En proie à l’instabilité depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye a de nouveau basculé dans les violences quand le maréchal Haftar a lancé le 4 avril avec son autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL) une offensive sur Tripoli, siège du Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale.

Il a justifié son opération par la volonté de « purger » Tripoli et ses alentours « des terroristes et des mercenaires » qui composent, selon lui, les différents groupes armés de cette région.

Selon l’ONU, les affrontements et les bombardements ont fait au moins 432 morts et plus de 55.000 déplacés depuis le 4 avril en Libye.

Sénégal: lancement des concertations du dialogue politique

En prélude à la journée du dialogue nationale prévue le 28 mai prochain, le ministre de l’intérieur sénégalais Aly Ngouille a rencontré ce jeudi à Dakar des partis de l’opposition, qui même s’ils saluent l’initiative, souhaitent que les travaux soient dirigés par une personnalité neutre.« Nous sommes soucieux de la nécessité de préserver la cohésion sociale, la paix sociale et la traditionnelle de dépassement. Ce dialogue s’avère d’autant plus nécessaire que les règles de la compétition électorale ont fait l’objet de multiples récriminations portant essentiellement sur le parrainage et ses modalités d’application », a déclaré Aly Ngouille Ndiaye.

 Selon lui, sa démarche est la continuité des différents appels lancés par le chef de l’Etat envers l’opposition. « A l’occasion de trois moments symboliquement forts,  proclamation des résultats,  prestation de serment,  discours à la nation, le président de la République a manifesté sa disponibilité à revoir avec toutes les parties prenantes les questions d’intérêt national », a-t-il rappelé.

 Par ailleurs, le ministre de l’intérieur appelle à un esprit de dépassement : « Nul n’a le monopole de la vérité encore moins l’exclusivité du patriotisme. C’est pour depuis le 21 novembre 2017, date de ma prise de contact avec les partis politiques et la société civile, nous n’avons cessé d’inviter à l’échange et au partage ».

 Selon les termes de référence de l’avant-projet présenté par les services du ministère de l’intérieur, le dialogue a pour objectifs « l’évaluation de l’élection présentielle, la discussion sur le  fichier électoral, l’affinement des modalités d’organisation des élections locales et la désignation du chef de l’opposition ».

 Ayant pris part à cette réunion, Issa Sall, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) salue la mise en place d’un espace de dialogue. Toutefois, l’opposant souhaite que les travaux soient dirigés par une « commission paritaire ou une personnalité sans aucune appartenance politique ». 

 En outre, le leader de And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS), Mamadou Diop Decroix estime que ces concertations « devaient avoir lieu avant la tenue de l’élection présidentielle du 24 février dernier afin d’éviter toute polémique sur l’organisation du scrutin ».

 Comme annoncé mercredi par le truchement d’un communiqué, le Parti démocratique sénégalais (Pds) de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade n’a pas répondu à l’appel     . 

 Feignant s’adresser à cette formation, Aly Ngouille Ndiaye souligne qu’il faut bannir la politique de la chaise vide car l’absent n’expose pas.  Et celui qui n’expose pas ne peut en aucun cas commander.

 Après la rencontre inaugurale, les pôles de la société civile, du pouvoir et de l’opposition sont invités à fournir des propositions ou des amendements lors de la réunion prévue le jeudi 16 mai 2019.

Togo : les députés limitent à deux le mandat du chef de l’Etat

Les députés togolais ont adopté à l’unanimité, très tard dans la nuit de mercredi, un projet de réforme de la Constitution qui limite désormais à deux le nombre de mandat du Président de la République.Selon le texte voté, le président de la République est élu pour un mandat de 5 ans, renouvelable une seule fois. Le mode de scrutin présidentiel passe, quant à lui, à deux tours.

Cette modification qui porte sur 29 articles de la loi fondamentale permet techniquement à Faure Gnassingbé de prolonger son bail à la tête du pays jusqu’en 2030.

La réforme touche également les députés et les membres de la Cour constitutionnelle dont les mandats sont maintenant limités. Il est de 6 ans pour tous, mais renouvelable une fois pour les membres de la Cour constitutionnelle et deux fois pour les parlementaires..

« Nous l’avons fait », s’est réjoui le député Gerry Taama, président du Nouvel engagement togolais (NET, opposition).

« Il y a des jours spéciaux dans la vie des êtres et des institutions que Dieu a choisis pour marquer son existence au milieu des hommes. Ce 8 mai est un jour choisi par Dieu pour la réalisation du destin que Dieu lui-même a voulu pour le Togo », a lancé Yawa Tségan, la présidente de l’Assemblée nationale.

Quelques heures après le vote, le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara, a salué la « voie de l’ouverture des réformes » qu’il appelle à préserver. « Bravo à notre Assemblée nationale pour l’adoption des réformes constitutionnelles, dans le strict respect de l’esprit de la feuille de route de la CEDEAO, à l’issue d’un débat démocratique et républicain qui honore la représentation nationale », a-t-il indiqué sur tweeter.

En conférence de presse ce matin, la coalition de l’opposition n’a pas caché son désaccord. « La loi de réforme constitutionnelle qui vient d’être adoptée n’a qu’une seule ambition, faire du Togo une propriété privée », a-t-elle indiqué.

Et de poursuivre : « l’Assemblée Nationale, en éludant la formule telle que reprise par l’expert constitutionnaliste de la CEDEAO et en excluant les mandats passés et en cours du décompte des mandats, remet le compteur à zéro à partir de 2020 pour Faure Gnassingbé qui aura bouclé 15 ans de pouvoir. Ainsi, ses 25 ans au pouvoir viendraient s’ajouter aux 38 ans que son père a accomplis ».

Wade décline l’invitation au dialogue politique de Macky Sall

Le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012), a déclaré dans un communiqué reçu à APA que son parti ne prendrait pas part à la « réunion de démarrage des concertations sur les termes de référence du dialogue politique du chef de l’État », ouverte ce jeudi à Dakar.« Si le PDS prend acte de la volonté du Chef de l’État Macky Sall d’engager un dialogue politique, il n’est pas acceptable que cette réunion soit présidée par Aly Ngouille Ndiaye », le ministre de l’Intérieur, a fait savoir Wade, précisant que le PDS n’est pas contre le dialogue politique, mais exige qu’une telle réunion soit présidée par « une personnalité crédible, neutre, indépendante, consensuelle et respectée ».

Selon Abdoulaye Wade, l’actuel ministre de l’Intérieur « est d’abord disqualifié du fait de son implication dans les scandales économiques et financiers MITTAL et PETROTIM qui ont fait perdre plus de 5.000 milliards de F.CFA au Sénégal et qui auraient certainement pu éviter le chaos économique et social dans lequel le Sénégal va être plongé avec l’augmentation prochaine des prix ».

Un autre point qui impacterait la crédibilité d’Aly Ngouille Ndiaye pour présider une telle rencontre est qu’« il a été le maître d’œuvre de la fraude électorale massive qu’il a annoncée devant la presse et l’opinion en affirmant haut et fort qu’il avait été nommé ministre de l‘intérieur pour faire gagner son patron Macky Sall ».

Le PDS, bien qu’ayant un candidat lors de la présidentielle de 2019 en l’occurrence Karim Wade, fils d’Abdoulaye Wade, n’a pu y participer à cause des déboires judiciaires de ce dernier. Il se trouve en exil au Qatar depuis sa libération de prison, en 2016, dans le cadre de la traque des biens mal acquis lancée par Macky Sall à son arrivée au pouvoir en 2012.

Pour le secrétaire général du PDS, Aly Ngouille Ndiaye est « le pire ministre de l’Intérieur que le Sénégal n’ait jamais eu, le ministre de l’intérieur le plus partisan de notre histoire, celui qui a toujours affiché ses positions dans le mépris le plus total de l’opposition, responsable de l’élimination arbitraire de notre candidat, de la répression violente de l’opposition sénégalaise et de l’arrestation de certains de ses responsables ».

Les autres conditions posées par Abdoulaye Wade pour que PDS participe au dialogue politique portent sur « la libération immédiate de Khalifa Sall et la révision du procès de Karim Wade, en application des décisions de justice internationale condamnant l’État du Sénégal, notamment celle du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies qui prescrit cette révision ».

Législatives sud-africaines : l’ANC en tête selon des résultats partiels (média)

Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis 1994 en Afrique du Sud, arrive en tête des élections législatives, selon des premiers résultats partiels donnés jeudi par la Commission électorale indépendante et portant sur près d’un quart des districts du pays, rapporte l’AFP sur son site visité à APA.L’ANC, ayant la majorité absolue dans l’Assemblée nationale sortante, est crédité de 54,65% des suffrages, suivi de l’Alliance démocratique (DA, principal parti d’opposition)  avec 26,49% des suffrages et du parti radical de gauche de Julius Malema, les Combattants pour la liberté économique (EFF), fort de 8,07% des voix.

Vainqueur de tous les scrutins qui ont suivi la chute du régime de l’apartheid et l’avènement de la démocratie en 1994, l’ANC a connu une chute de popularité sous le magistère du président Jacob Zuma (2009-2018), du fait d’une gouvernance émaillée de scandales.

Ainsi, son successeur Cyril Ramaphosa s’est donné comme mission d’insuffler une nouvelle dynamique au parti, promettant de lutter contre la corruption, le chômage et les disparités sociales.

«Je suis passionnément confiant (…) la nation et notre peuple sont enthousiastes à l’idée de voter », le pays va connaître « une nouvelle aube, un nouveau départ, un nouvel espoir », a-t-il déclaré hier après son vote en fin de matinée dans son township natal de Soweto (banlieue de Johannesburg).

En Afrique du Sud, le président est issu du parti majoritaire au Parlement.

Assemblée nationale: 2 députés PDCI déclinent les postes de Vice-présidente et Secrétaire

Nommées respectivement Vice-présidente du bureau de l’Assemblée nationale et Secrétaire, les députés Camara Kinaya Juliette et Anigo épouse Attoungbré Affoué du groupe parlementaire PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ont décliné l’offre, a appris APA, mercredi, de sources officielles.Ce sont les  parlementaire elles-mêmes qui livrent l’information via deux  correspondances (dont APA a reçu copie) adressées au président de l’Assemblée nationale qui les avait proposées à ces postes sans « consulter » le groupe parlementaire PDCI auquel elles appartiennent et  qui n’ a pas «donné son agrément pour la proposition de nomination que vous me faites », expliquent-t-elles, chacune.

Par l’instant, elles assènent être dans « l’obligation de ne pas donner une suite favorable » à  la «proposition » de les « nommer au sein du bureau de l’Assemblée nationale ».

Cependant, « toujours disponibles » pour apporter leur « contribution » à la bonne marche de l’institution, les deux députés exhortent le président de l’Assemblée nationale à « prendre attache » avec le président de leur groupe parlementaire afin de « renouer le dialogue dans l’intérêt supérieur de la Nation ».

Lundi, les groupes parlementaires PDCI, Rassemblement et Vox populi avaient claqué la porte de l’hémicycle lors de la session de mise en place du bureau de l’Assemblée nationale. Ils dénonçaient  une « violation de la Constitution et du Règlement » de l’institution dans le processus de la formation dudit bureau.

Parution au Caire de l’ouvrage « l’Egypte et le Royaume du Maroc »

« L’Egypte et le Royaume du Maroc », est le nouvel ouvrage que vient de publier par l’instance générale des renseignements en Egypte et présenté mercredi au Caire.L’ouvrage met l’accent  sur la volonté manifestée, ces dernières années, par les deux pays pour renforcer leurs relations bilatérales dans nombre de domaines, d’autant plus que l’Egypte et le Maroc sont des pays influents aux niveaux arabe, islamique, régional et africain.

Au niveau économique, les échanges commerciaux entre les deux pays avoisinent le milliard de dollars par an de même que les investissements mutuels vont  crescendo et les perspectives de développement sont prometteuses.

Selon le Chef de l’instance générale des renseignements en Egypte, journaliste Diyaa Rashwan, la publication de ce livre fait partie d’une série d’ouvrages publiés, imprimés et diffusés sur les sites électroniques de l’Instance.

L’Égypte et le Maroc entretiennent des relations privilégiées tant dans le passé que dans le présent. Les deux deux peuples frères sont également liés par des relations sociales et religieuses. L’échange culturel qui unit les deux peuples leur a permis de nouer des relations exceptionnelles.

Cet échange a débuté par les voyages effectués par les soufis marocains en Egypte tels Aboulhassan Al-Chadili, Abderrahim Al-Qenawi, M. Ahmad Al-Badawi, Al-Marsa Abou Al-Abbas et d’autres.

L’ouvrage comporte deux parties intitulées « relations égypto-marocaines » et « profils du Royaume du Maroc ». La première est composée de cinq chapitres qui traitent de l’histoire des relations entre l’Égypte et le Maroc et des liens politiques, économiques, culturels et médiatiques.

La deuxième partie fournit des informations sur le Maroc, son système politique, son histoire, sa civilisation et son économie.

L’établissement des relations diplomatiques entre l’Égypte et le Maroc ont eu lieu officiellement en 1957 et, pendant plus de 60 ans, les relations politiques entre les deux pays ont été marquées par un degré élevé de compréhension et de coordination permanente sur les questions d’intérêt commun aux niveaux national, régional et international.

En ce qui concerne les relations politiques entre les deux pays, l’ouvrage les a qualifiées de dynamiques, reposant sur deux axes importants qui régissent les fondements des mécanismes des relations bilatérales: le premier est l’Accord pour la création d’une haute commission conjointe, signé en 1988, et le second porte sur le mécanisme de coordination politique et de dialogue stratégique, signé le 5 janvier 2011.

Le livre met en lumière l’engagement du Maroc d’approfondir les liens d’appartenance à la nation arabe et islamique, de consolider les liens de fraternité et de solidarité avec ses peuples et de construire l’Union du Maghreb en tant qu’option stratégique et de renforcer les relations de coopération et de solidarité avec les peuples et les pays africains, ainsi que les liens de coopération et de rapprochement avec les pays voisins.

Il traite également des relations du Maroc avec son environnement arabe, islamique et africaine, de son adhésion à des organisations et institutions régionales et internationales, ainsi que de sa ratification de plusieurs conventions internationales et régionales.

Quant aux relations économiques entre l’Égypte et le Maroc, elles se sont considérablement développées ces dernières années et le volume de leurs échanges commerciaux n’a cessé de croître depuis l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange entre les deux pays en 1998.

Cameroun : l’opposition menace de boycotter la fête nationale

Le Front social-démocrate (SDF), premier parti de l’opposition au Cameroun, annonce mercredi dans un communiqué reçu à APA, qu’il va boycotter les manifestations du 20 mai prochain marquant la 47ème édition de la fête nationale.Le Front social-démocrate (SDF) justifie sa posture par son soutien aux « Camerounais qui vivent dans la guerre civile dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest et ceux souffrant de la crise sécuritaire dans les autres parties du pays ».

Le 20 mai 1972, lors d’un référendum national, les Camerounais ont voté pour un État unitaire par opposition à l’État fédéral existant. Depuis, cette date est considérée comme une fête nationale qu’on célèbre chaque année.

De son côté, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), par la voix de son leader Maurice Kamto, s’est adressé à ses militants et sympathisants pour expliquer que la célébration du 20 mai « tend à perdre, dans le contexte actuel, sa force symbolique ».

Poursuivant, M. Kamto a soutenu, qu’en 37 ans de règne sans partage, le président Paul Biya a malheureusement réussi la prouesse de rendre cette date vide de sens politique « en raison de son instrumentalisation permanente des différences culturelles par un tribalisme d’État assumé et l’exclusion des populations de la gestion de leur destin ».

Le chef de file du MRC est actuellement incarcéré et poursuivi devant le Tribunal militaire pour attroupement, rébellion en groupe, hostilité à la patrie, insurrection, trouble à l’ordre public, association de malfaiteurs et incitation à l’insurrection.

Pour sa part, Bergeline Domou, le Parti du peuple camerounais (CPP) a fait savoir que son parti a pris la résolution de ne pas s’associer aux différentes festivités afin de protester, comme en 2016 et en 2017, « contre les multiples violations des droits et libertés fondamentales des Camerounais ».

Pour cette formation, la transition politique et la refondation de l’État passent par la résolution des problèmes du passé colonial, la redéfinition de la relation entre le citoyen et l’État et la forme de l’État.

Le CPP exige également la réforme de l’Armée et des autres forces de maintien de l’ordre, la redéfinition des systèmes et institutions clés, le traitement urgent de la question du retour des réfugiés humanitaires et politiques ainsi que celle de l’amnistie pour les prisonniers politiques.

Ramaphosa promet «un nouveau départ» aux Sud-Africains

Le président Cyril Ramaphosa, peu après avoir voté ce mercredi dans le cadre des élections législatives et provinciales en Afrique du Sud, a promis que son pays allait amorcer «un nouveau départ», gage d’ «une nouvelle aube».«Je suis passionnément confiant (…) la nation et notre peuple sont enthousiastes à l’idée de voter », le pays va connaître « une nouvelle aube, un nouveau départ, un nouvel espoir », a notamment dit le président sud africain, à l’issue de son voté en fin de matinée dans son township natal de Soweto (banlieue de Johannesburg), selon l’AFP reçue à APA.

L’ANC, au pouvoir 25 ans après la fin de l’apartheid en Afrique du Sud, devrait conserver sa majorité au Parlement face à ses deux principaux rivaux, l’Alliance démocratique et les Combattants pour la liberté économique (EFF).

Toutefois, le parti de l’ancien président Nelson Mandela est en perte de vitesse à cause « du chômage, de la corruption et de la pauvreté qui gangrènent le pays », affirment plusieurs observateurs, s’appuyant  sur les derniers sondages, qui tablent sur un recul de l’ANC de presque 10% par rapport à ses résultats de 2014.

Si la victoire de l’ANC permettra à Cyril Ramaphosa de demeurer à la présidence, il reste que le parti pourrait perdre le contrôle de certaines provinces sud-africaines, en cas d’alliance  entre l’Alliance démocratique et les Combattants pour la liberté économiques de Julius Malema.

Interrogé par RFI, Sipho Tombeni, patron d’une petite entreprise de taxi, estime que Ramaphosa n’aura pas les coudées franches pour mettre en place ses réformes vu qu’il est entouré de fidèles de l’ex-président Jacob Zuma (2009-2018), impliqués dans de nombreux scandales financiers.

Plus catégorique cet autre Sud-africain déclare : « Je ne veux pas que l’ANC se maintienne. Je veux que l’opposition soit renforcée, pour que l’ANC rende des comptes à quelqu’un. Donc je vais voter pour l’Alliance démocratique ».

Comme s’il avait entendu ces récriminations,  Cyril Ramaphosa ne cesse de rappeler qu’il est  l’homme du changement et qu’ainsi il va éradiquer la corruption, faire revenir les investisseurs étrangers et créer des emplois.

Ismaïl Omar Guelleh célèbre ses vingt ans à la tête du Djibouti

Le président de la République djiboutienne, Ismaïl Omar Guelleh, qui fête ce mercredi ses 20 ans au pouvoir, présente un bilan diversement apprécié par sa population concernant la situation économique et les droits humains.Elu pour la première fois le 7 avril 1999 avec 74% des suffrages, Ismaïl Omar Guelleh est à son quatrième mandat, qui prend fin en 2021.

Leader du Rassemblement Populaire pour le Progrès (RPP), il a succédé à Hassan Gouled, devenant ainsi le deuxième président de ce pays créé en 1977.

Ses partisans tirent un bilan satisfaisant des deux décennies passé à la tête de ce pays. « En vingt ans de règne, nous avons plus de  dix mille étudiants. Nous avons des infrastructures qui tournent à plein régime. Nous avons des chemins de fer, des hommes et des femmes y travaillent », a réagi sur les ondes de Rfi, Daouda Houmed, porte-parole de la majorité présidentielle.

Ce dernier estime par ailleurs que les droits humains ne sont pas violés à Djibouti. « Je ne comprends pas que les gens parlent de manque de liberté. Nous ne sommes pas dans une jungle, nous avons des institutions. Personne n’a le droit de transgresser les textes en vigueur. Les réseaux sociaux ne sont pas verrouillés, les gens s’expriment librement », a-t-il ajouté.

Toutefois, l’opposant Abdourahman Mohamed Guelleh parle de « 20 ans de recul, de verrouillage systématique et de répression continue de l’opposition et de la société civile ».

Selon l’ONU, Djibouti est classé 172e sur 189 pays. L’organisation indique également qu’il a perdu 15 places dans le classement mondial du développement sous le règne d’Ismaïl Omar Guelleh.

Guinée : trois mois d’emprisonnement ferme pour sept opposants à un 3ème mandat de Condé

Le Tribunal de première instance de Kindia (135 km de Conakry) a condamné, mardi en fin d’après-midi, à trois mois d’emprisonnement ferme et une amende de 500 000 GFN (environ 30 000 FCFA) sept opposants arrêtés samedi dernier lors d’une manifestation contre un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé.Tous membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) Boubacar Barry, Mohamed Camara, Thierno Mamoudou Diallo, Mohamed Sylla, Mamadou Cellou Diallo, Mohamed Keita et Amadou Soumah ont été arrêtés pour « entrave au droit de manifester et trouble à l’ordre public », alors que le chef de l’Etat tenait un meeting dans la ville.

Leur avocat, Me Salifou Béavogui, s’est dit déçu de cette décision et dénoncé un « procès politico-judiciaire ».

« J’ai compris que ce n’est pas la justice qui a tranché dans cette affaire, conformément à la loi. C’est incroyable et inacceptable. Ils n’ont troublé aucune tranquillité, ils n’ont entravé personne. Ils étaient simplement venus pour faire connaitre leurs opinions », a  déploré l’avocat qui indique qu’il va interjeter appel.

Côte d’Ivoire: installation des organes centraux et d’encadrement du RHDP en mai

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir, a annoncé mardi à Abidjan la mise en place des organes centraux et d’encadrement du parti, lors de la première session du Conseil politique.« Le président du RHDP a informé le Conseil politique, de la mise  en place au cours de ce mois de mai 2019 des organes centraux et des  structures d’encadrement des militants prévus par les Statuts et  règlement Intérieur, tels qu’adoptés par le premier Congrès ordinaire  des 25 et 26 janvier 2019 », indique le communiqué final de la réunion.  

Les  organes centraux et les structures d’encadrement des militants  concernent notamment le « Conseil national, du Bureau politique et du  directoire », précise le communiqué du Conseil Politique qui a félicité  le président du parti pour l’ensemble de son action à la tête de l’Etat.

Le  Conseil politique, convoqué sous la présidence de M. Ouattara, a  observé une minute de silence en hommage du professeur Lemassou Fofana,  membre du Conseil, décédé le week-end dernier des suites d’une maladie.  

L’installation des organes de  direction du Parti unifié Rhdp devrait constituer un pas important dans  le fonctionnement effectif de la formation politique. Et ce, pour les  joutes électorales de 2020 qui devraient consacrer le renouvellement du  mandat présidentiel. 

M. Ouattara a adressé «  ses vives et chaleureuses félicitations aux cadres et à l’ensemble des  militantes et militants du parti, pour la parfaite organisation, la  mobilisation extraordinaire, voire historique et le succès retentissant »  enregistrés lors du Congrès constitutif.  

Le  Rhdp, parti formé d’alliés se met en place sans le Parti démocratique de  Côte d’Ivoire (Pdci), l’un des principaux alliés qui s’est retiré du  processus de constitution de cette formation, présidée par le chef de  l’Etat, Alassane Ouattara. 

Il a toutefois  exhorté « les cadres et militants du parti à préserver et à promouvoir  les valeurs que porte le RHDP, à travers son adhésion à l’idéal  politique du Père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, le président  Félix Houphouët-Boigny, et à son action à la tête du pays ». 

A  ce propos, le président du RHDP a fait un bref rappel historique de la  création du RHDP, allant du coup de force du 24 décembre 1999, jusqu’à  la naissance effective du Parti, le 16 juillet 2018, en passant par les  événements du 19 septembre 2002 dont la gestion a connu différentes  péripéties.  

Le Conseil politique s’est en  outre félicité de la reprise du dialogue avec tous les acteurs de la vie  politique et sociale, en vue de la consolidation du climat de paix, et à  souligné « les progrès importants et qualitatifs enregistrés » par le  pays depuis l’accession du RHDP au pouvoir, en 2011.

Faisant  le tour des acquis socio-politique, les membres du Conseil ont relevé  que l’amnistie accordée aux derniers prisonniers civils de la crise  post-électorale, facteur de cohésion sociale et de réconciliation  nationale, a permis de promouvoir et à renforcer la paix. 

De  ce fait, le Conseil politique a invité « tous les acteurs de la vie  socio-politique de notre pays à saisir cette autre main tendue du  président de la République Alassane Ouattara » pour une consolidation de  la cohésion sociale, partout dans le pays.  

Concernant  le fonctionnement du parti, depuis le Congrès Ordinaire des 25 et 26  janvier 2019, le Conseil s’est réjoui des nombreuses activités menées  par des responsables du RHDP sur le terrain, à travers les tournées  d’explication de l’avènement du Rhdp par les cadres du parti. 

Le  président du RHDP a « encouragé toutes les initiatives qui concourent à  la sensibilisation des Ivoiriens aux idéaux et valeurs que porte le  RHDP, à une adhésion plus massive à son discours politique, ainsi qu’à  une plus grande visibilité de sa présence sur l’échiquier politique  national ».

Des émissaires de Bédié reçus en audience par Gbagbo à Bruxelles

Une délégation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) mandatée par le président Henri Konan Bédié et conduite par son Secrétaire exécutif en chef, Pr Maurice Kakou Guikahué a été reçue, mardi, en audience par Laurent Gbagbo, fondateur du Front populaire ivoirien (FPI), ex-président ivoirien à Bruxelles, rapporte un communiqué de ce parti, transmis à APA.Selon cette source, les émissaires du président du PDCI, ont indiqué à Laurent Gbagbo  que leur mandant et son parti « se sont réjouis de son acquittement et souhaitent, ardemment, son retour en Côte d’Ivoire afin qu’il participe activement au processus de réconciliation nationale».

Après analyse de la situation socio-politique du pays, « les deux parties ont constaté qu’il était fondamental d’œuvrer ensemble pour le retour d’une paix définitive et durable en Côte d’Ivoire »ajoute le communiqué signé par Assou Adou, Secrétaire général du FPI et Pr Maurice Kakou Guikahué.

 « Elles ont, également, affirmé leur détermination pour la préservation des acquis démocratiques en Côte d’Ivoire, en vue de sauvegarder l’autonomie des partis politiques et la non-ingérence du pouvoir exécutif dans le fonctionnement de ceux-ci », précise le texte. 

Laurent Gbagbo, poursuit le communiqué, a instruit Pr Maurice Guikahué  de « présenter ses condoléances à son excellence Henri Konan Bédié et à son parti, ses condoléances pour le décès de M. Maurice Séri Gnoléba, ancien président du Conseil économique et social, son ainé ». 

Sensible à la visite de la délégation du PDCI, M. Gbagbo a chargé celle-ci de transmettre au président Bédié « ses salutations fraternelles et ses vifs remerciements », conclut le communiqué. 

Outre Pr Maurice Kakou Guikahué, la délégation du PDCI comprenait N’dri Kouadio Pierre Narcisse, Directeur de Cabinet du Président du PDCI-RDA, Mme Zongo Djénebou, Directrice de Communication du PDCI-RDA et Conseillère du Président  Bédié et Me Blessy Chrysostome, Coordonnateur de la veille juridique du PDCI-RDA.

Depuis son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), Laurent Gbagbo, président-fondateur du Front populaire ivoirien, reçoit des visites de personnalités politiques ivoiriennes à Bruxelles.

RD Congo: Après 3 ans d’exil, Moïse Katumbi « rentre le 20 mai »

L’opposant congolais, Moïse Katumbi Chapwe, a annoncé hier lundi sur RFI et France 24, deux médias français, son retour dans la ville de Lubumbashi « le 20 mai » prochain, dans moins de deux semaines, après avoir vécu un exil de près de trois ans en Europe.« J’ai quitté le pays le 20 mai, je vais vous donner la date, je rentre le 20 mai à Lubumbashi. C’est définitif, le 20 mai, je suis à Lubumbashi », a déclaré M. Katumbi, qui a longtemps dénoncé le harcèlement judiciaire du régime de l’ex-président Joseph Kabila (2001 – 2019) pour l’empêcher d’être candidat à la présidentielle.

« Je vais faire le tour du Congo. Je vais faire le safari. Je voudrai aller remercier la population congolaise qui m’a soutenu pendant le malheur provoqué par Monsieur Kabila », a ajouté l’ancien gouverneur de la province de Katanga (2007 – 2015) dans lequel se trouve la ville de Lubumbashi, qui héberge en même temps le Tout-Puissant Mazembe, l’un des plus grands clubs africains, qu’il préside.

Par ailleurs, Moïse Katumbi, 54 ans, a affirmé avoir l’intention de rentrer directement « par avion » et non par la route via la Zambie, comme il avait tenté de le faire en août dernier pour tenter en vain de se présenter à la présidentielle du 30 décembre 2018.

Ayant finalement soutenu la candidature de Martin Fayulu, arrivé deuxième, le coordonnateur de la plateforme d’opposition Lamuka a salué aujourd’hui le bilan de Félix Tshisekedi, qui célébrait dimanche ses 100 jours à la tête de la RDC.

Le 6 août 2018, la police congolaise a dispersé plusieurs marches pro-Katumbi à Lubumbashi, capitale provinciale du Katanga. Les manifestants réclamaient le retour de l’opposant en République démocratique du Congo, rappelle Jeune Afrique.

 

 

Côte d’Ivoire : les députés de l’opposition boycottent l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale

Les députés membres des groupes parlementaires PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), Rassemblement et Vox Populi ont quitté, lundi, l’hémicycle pour dénoncer «des violations flagrantes » de la Constitution et du Règlement de l’Assemblée nationale, dans la mise en place du Bureau de l’Assemblée nationale.Dans une déclaration lue à la presse, au nom des trois groupes, le député Olivier Akoto, Porte-parole du groupe parlementaire PDCI, a expliqué l’acte posé par ces élus de l’opposition qui découle des «agissements du Président de l’Assemblée nationale tendant à restreindre leur participation au Bureau de l’Assemblée nationale, en violation de la Constitution et du Règlement de l’Assemblée nationale ».

En effet,  fait-il remarquer, les trois groupes parlementaires représentant ensemble  37% de l’Assemblée nationale ne « sauraient se contenter de 6 postes sur les 27 que compte le Bureau », là où les dispositions permanentes du Règlement de l’Assemblée nationale et les usages parlementaires consacrés en la matière garantissent « 11 postes ».

« Cette représentation ne serait pas conforme à la configuration politique de l’Assemblée nationale», dénonce-t-il.

Selon les députés de l’opposition, « alors qu’aucun consensus n’a encore été trouvé et que les groupes parlementaires ne lui ont proposé aucun de leurs membres, une séance plénière aux fins d’élection du Bureau de l’Assemblée nationale a été convoquée ».

C’est pourquoi, poursuit le député Akoto, « pour éviter d’en arriver à des solutions extrêmes, les 3 groupes parlementaires ont émis des observations à l’entame de la présente séance afin qu’il soit nécessairement recherché une solution qui transparait aisément dans les dispositions du Règlement», observations «rejetées» parle président Amadou Soumahoro.

En conséquence, « lesdits groupes ne pouvaient donc pas régulièrement élire ce Bureau par ce que ne pouvant cautionner des actes qui constituent des violations flagrantes de la Constitution et du Règlent de l’Assemblée nationale », s’insurge Akoto Olivier.

« Les groupes parlementaires PDCI, Rassemblement et Vox Populi considèrent avec instance que le reflet de la configuration politique est une condition nécessaire au bon fonctionnement du Bureau et à travers ses décisions, de toute l’Assemblée nationale », indique-t-il, expliquant le refus desdits  groupes de participer à « cette prétendue élection qui marque un véritable recul de la démocratie ».

 Par ailleurs, les 3 groupes ont prévenu les députés « cooptés » directement par le président de l’Assemblée nationale pour « figurer dans le Bureau », qu’ils y « seraient à titre individuel pour n’avoir pas été régulièrement désignés » et qu’ils « seront immédiatement exclus des partis et groupes politiques concernés ».

Avant le député Olivier Akoto, sa collègue Yasmina Ouégnin, Vice-présidente du groupe parlementaire Vox populi a déploré que « la presse soit invitée à quitter la galerie pour une séance publique à laquelle n’importe quel citoyen lambada peut venir assister à plus forte raison des journalistes. Nous en avons été surpris ».