Le leader de l’opposition camerounaise enlevé par de présumés sécessionnistes

Le Leader du Front social démocratique (SDF), premier parti de l’opposition parlementaire du Cameroun, Ni John Fru Ndi, a été enlevé samedi matin à Kumbo (Nord-Ouest) par de présumés activistes sécessionnistes anglophones, selon un communiqué publié par le responsable de la formation en charge de l’information et des médias, Jean Robert Wafo.En compagnie de plusieurs autres responsables, il était à la tête d’un cortège qui accompagnait à sa dernière demeure le président du groupe parlementaire de son parti à l’Assemblée nationale, Joseph Banadzem, décédé en fin mars dernier des suites de maladie.

«Le Sdf avisera en tant que de besoin l’opinion publique nationale et internationale sur ce kidnapping», écrit Jean Robert Wafo.

Reste qu’une certaine confusion continuait de régner, en fin de journée, autour de cet enlèvement, l’activiste séparatiste Mark Bareta démentant, sur les réseaux sociaux, toute tentative d’enlèvement et affirmant, mordicus, que M. Fru Ndi a juste été brièvement pris à l’écart «pour «une brève discussion alors qu’il traversait des territoires contrôlés par des combattants ambazoniens», et qu’«il a libéré et continué son voyage».

Ancien candidat déclaré à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, l’avocat Akere Muna, lui aussi, dans un tweet, confirme la libération du leader du SDF, estimant que «c’est une autre sonnette d’alarme » : «Le gouvernement, selon lui, doit sortir de son état de déni. La réalité commande un dialogue inclusif et urgent.»

On rappelle que la crise anglophone, débutée en octobre 2016 avec des revendications corporatistes d’avocats et d’enseignants anglophones, a fini par dégénérer en lutte pour l’indépendance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, un conflit armé qui a déjà fait des dizaines de morts dont de nombreux civils, séparatistes et éléments des forces de défense et de sécurité, obligeant également des milliards d’autres résidents à prendre le chemin de l’exil vers le Nigeria ou à l’intérieur du Cameroun.

Le nouveau chef de l’opposition tchadienne appelle ses camarades à l’unité

Le nouveau chef de file de l’opposition démocratique tchadienne, le député Romadoungar Félix Nialbé a appelé, samedi au siège de son parti à N’Djaména, ses camarades à l’unité en vue des futures échéances électorales.Face à la polémique née de sa désignation par la Cour suprême en remplacement de Saleh Kebzabo de l’UNDR, M. Nialbé a demandé aux autres partis politiques de se mettre en ordre de bataille pour de nouvelles conquêtes aux législatives qui s’annoncent et changer la majorité à l’Assemblée nationale pour préparer l’élection présidentielle de 2021 avec confiance.

« La victoire, a-t-il dit dans une déclaration à la presse en présence de plusieurs chefs de partis politique, ne peut être obtenue que par l’unité de l’opposition. Nous nous attèlerons tous ensemble à cette tâche ».

Toutefois, Romadoungar Félix Nialbé a reconnu que l’opposition tchadienne évolue dans un contexte très difficile marqué par de nombreux défis, dont la satisfaction des « attentes du peuple assoiffé de se libérer de ce régime qui ne répond plus à ses aspirations ».

Ce faisant, il a appelé ses camarades de l’opposition à surmonter les querelles et proposé l’installation d’une commission consensuelle représentative de toute l’opposition en vue de mettre en place les démembrements de la CENI.

Le Sommet Russie-Afrique au centre des entretiens Al-Sissi-Poutine

Les président russe, Vladimir Poutine et égyptien, Abdelfattah Al-Sissi ont tenu, vendredi à Pékin une rencontre en marge du 2ème forum sur l’initiative Ceinture et Route de la Soie.Par Mohamed Fayed

 Lors de cette rencontre, les deux chefs d’Etat ont discuté du Sommet Afrique-Russie, qui devrait avoir lieu en octobre 2019 à la ville russe de Sotchi, ainsi que de la lutte contre le terrorisme et des derniers développements  sur les scènes libyenne et syrienne.

Selon le porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Radi, le président Poutine a souligné l’importance qu’il attache à la coordination et aux consultations permanentes avec l’Egypte sur diverses questions d’intérêt commun aux niveaux régional et international, ainsi qu’à son appréciation du rôle de l’Égypte en tant que pierre angulaire de la sécurité et de la stabilité au Moyen-Orient et en Afrique.

De son côté, le président égyptien a exprimé sa volonté d’approfondir les relations de partenariat avec la Russie dans le contexte de l’évolution constante des relations bilatérales, ayant abouti à la signature de l’accord de partenariat stratégique entre les deux pays, saluant à cet égard les projets communs qui seront mis en œuvre, notamment le projet de création de la zone industrielle russe à l’Est de Port Said et le projet de création de la centrale de « Dabaa » pour la production d’électricité à partir de l’énergie nucléaire.

Au cours de la réunion, les deux présidents ont également discuté de la reprise des vols russes à destination de l’Egypte, et se sont félicités des efforts déployés par les autorités égyptiennes pour sécuriser les aéroports, ce qui facilitera la reprise des vols russes, ainsi que la coopération dans le domaine sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme.

La coopération tripartite entre l’Égypte et la Russie sur le continent africain a également été débattue à la lumière de la présidence égyptienne actuelle de l’Union africaine (UA), ainsi que du prochain sommet afro-russe, le premier du genre, qui se tiendra en octobre 2019 à Sotchi au bord de la mer noire avec la participation de chefs d’Etat et d’opérateurs russes et africains pour renforcer la coopération avec le continent africain.

Suppression du PM au Sénégal : l’Assemblée nationale se prononce le 4 mai

Les députés sénégalais, sur convocation du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, seront en séance plénière le 4 mai prochain pour se pencher sur la suppression du poste de Premier ministre, un projet de loi du président Macky Sall dénoncé par l’opposition significative qui réclame à ce sujet l’avis du peuple via un référendum.Selon le programme de la séance plénière dont APA a obtenu copie ce vendredi, les travaux débuteront à 10h et le projet de loi constitutionnelle sera défendu par Me Malick Sall, nouveau ministre de la Justice dans le gouvernement formé le 7 avril dernier.

Dans ses grandes lignes, cette réforme constitutionnelle touchera une vingtaine d’articles sur la centaine que compte la Constitution et elle aura comme finalité la célérité dans les procédures administratives ou « Fast Track », une expression lancée par le chef de l’Etat.

Selon Le Soleil, l’adoption du projet de loi se traduira dans le détail par un régime présidentiel plus marqué, avec le chef de l’Etat qui sera en contact direct avec ses ministres.

Toutefois, l’équilibre entre l’exécutif et le législatif sera sauvegardé, relève le quotidien national, ajoutant que l’Assemblée nationale ne sera plus habilitée à mettre en œuvre les modalités de responsabilisation du gouvernement, concernant la motion de censure ou la question de confiance.

De son côté, ajoute Le Soleil, le président de la République va perdre son pouvoir de dissolution du pouvoir législatif, rendant ainsi irrévocable le mandat de député.

Rejet de l’opposition

Silencieuse dans un premier temps, l’opposition à travers surtout ses quatre candidats malheureux à la présidentielle, a dans un communiqué publié jeudi, rejeté pour diverses raisons le projet de loi portant modification de la Constitution.

Dans la forme,  Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang s’y opposent au motif qu’elle va passer comme lettre à la poste du fait qu’elle sera soumise à une institution constituée dans son écrasante majorité par des membres de la coalition présidentielle.

Dans le fond, les opposants déplorent «que des modifications aussi substantielles de la Constitution aient été initiées en l’absence de toute forme de concertation».

Partant de là, soulignent-t-ils, «l’initiative de supprimer le poste de Premier ministre exige une nouvelle consultation du peuple », c’est-à-dire le référendum.

Autre motif de rejet pour Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang : «ce projet n’a été mentionné dans aucun des programmes proposés aux Sénégalais lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019».

Ce scrutin a été remporté dés le premier tour par Macky Sall, grâce à un score de 58% des suffrages qui lui confère un second mandat de cinq ans à la tête du Sénégal.   

Répondant aux opposants, El Hadj Hamidou Kassé, un haut responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), a qualifié de « curieuse » leur sortie, selon un communiqué reçu à APA

« Après avoir rejeté l’appel du Président de la République au dialogue, après avoir déclaré ne pas reconnaître le Président élu démocratiquement et en toute transparence, comment peuvent-ils, sans exposé de motifs, explication et justification, demander au Chef de l’Etat, de procéder à des consultations (avec eux!) pour présenter un projet de réforme de la Constitution à l’Assemblée nationale, prérogative que la Constitution lui confère? », se demande M. Kassé, par ailleurs responsable de la cellule de communication du Palais.

A en croire, Walf Quotidien, hormis l’opposition,  des mouvements de la société civile comme « Y en a marre », les FDS et FRAPP sont en train de se mobiliser et  « appellent à la révolte ce samedi», jour d’examen par l’Assemblée nationale du projet de loi.

Présidentielle en Guinée: «le débat du 3è mandat ne m’intéresse pas» (Condé)

Le Président guinéen Pr Alpha Condé a soutenu, jeudi soir à Abidjan, qu’il n’est pas être intéressé au débat à propos de son éventuel 3ème mandat, estimant que « le peuple guinéen est souverain » .« Ce n’est pas un débat qui m’intéresse », a soutenu Alpha Condé, lors d’une conférence de presse au terme d’un entretien avec le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.

Des opposants guinéens soupçonnent Alpha Condé de vouloir modifier la constitution pour envisager une candidature à la prochaine présidentielle dans ce pays. Poursuivant,  M. Condé a rappelé qu’ « Il y’a un débat en Guinée que j’observe ».

« Le peuple est souverain. J’ai été élu par le peuple de Guinée. Je n’ai des comptes à rendre qu’au peuple de Guinée. Je n’ai pas de comptes à rendre à l’extérieur », a-t-il ajouté. Alpha Condé a salué, dans la foulée, le soutien des peuples africains lors de sa détention étant opposant. 

En ce qui concerne la polémique autour du franc Cfa, le Président guinéen  a révélé que cette monnaie « sera dépassée ». « Je suis partisan d’une monnaie régionale  et je suis très heureux aujourd’hui que nous y travaillons», a indiqué le président guinéen.

« En 2020, nous verrons une monnaie des pays africains de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) quoi qu’il soit francophone, anglophone, lusophone, le plus important c’est qu’on ait une monnaie commune », s’est félicité le Pr Alpha Condé.

Le chef de l’Etat de la Guinée Conakry, Pr Alpha Condé est arrivé, jeudi après-midi à Abidjan, pour une visite de travail et d’amitié de 72 heures en Côte d’Ivoire.

Congo : le Sénat exhorte le gouvernement à résoudre les problèmes sociaux

Le Sénat, chambre haute du parlement congolais, a lors d’une rencontre avec le gouvernement, demandé à ce dernier de consolider la paix en trouvant des solutions aux problèmes sociaux qui secouent actuellement ce pays de l’Afrique centrale.Durant la rencontre qui a eu lieu mercredi à Brazzaville,  le président du Sénat, Pierre Ngollo, et ses collaborateurs, ont face à la délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre, Clément Mouambar, soulevé plusieurs questions liées notamment à la grève des anciens travailleurs de l’ex-ONPT (Office national des postes et télécommunications) qui réclament le paiement de leurs pensions de retraite, à la grogne à l’Université Marien-Ngouabi et au mouvement de protestation contre la cherté des tarifs des péages sur l’axe Brazzaville-Pointe-Noire.

A l’issue de la réunion, ls sénateurs et le gouvernement ont conclu que les prix des péages sont « anormaux » et impactent négativement toute l’économie du pays, notamment le panier de la ménagère.

Pour les anciens travailleurs de l’ex-ONPT, les deux parties ont soutenu qu’au nom de la solidarité nationale, ils doivent bénéficier de leurs pensions de retraite.

A propos de la grogne à l’Université Marien-Ngouabi, le Sénat a demandé au gouvernement d’anticiper sur cette question afin d’apaiser le climat social.

Lancement à Bouaké du programme TPI pour une stabilité politique en Côte d’Ivoire

Le volet régional du programme national « Transition et inclusion politiques » (TPI) en Côte d’Ivoire a été lancé, mercredi, à Bouaké (Centre-Nord) pour soutenir la stabilité politique à long terme, par des processus politiques inclusifs et la résolution des besoins structurels des communautés vivant dans ce pays.Intitulé « projet d’appui à la participation des jeunes et des femmes au renforcement de la cohésion communautaire et de la prévention de l’extrémisme violent dans les localités de Bouaké, Béoumi et Sakassou», ce volet régional du TPI piloté par la Plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie (PSCPD).

Il s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme national prévu sur 4 ans (2018-2022) dans 7 régions de la Côte d’Ivoire, à savoir le Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), le Poro (Korogho, Nord), la Bagoué (Boundiali, extrême Nord), le Tchologo (Ferkessédougou, extrême Nord), le Cavally (Guiglo, extrême Ouest), le Tonkpi (Man, Ouest), le Guémon (Duékoué, Ouest), et le district d’Abidjan, précisément à Koumassi, Yopougon, Abobo et Anyama.

Financé à hauteur de 5 milliards de francs CFA par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID, sigle en anglais), le TPI est mis en œuvre par l’Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI, sigle en anglais), Care International, Internews et dix autres partenaires locaux.

Présidée par le préfet de Béoumi, Djedj Mel, qui représentait le préfet de région, Tuo Fozié, la cérémonie de lancement du projet de Bouaké a été le cadre pour le Coordonnateur général de la PSCPD, Soumaïla Doumbia de faire une présentation où il a partagé son savoir sur ce projet qui se veut inclusif sur tous les points.

« L’objectif général de cette activité et de présenter de façon officielle le programme aux personnes impliquées dans sa mise en œuvre au niveau local », dont entre autres les autorités administratives, politiques, militaires et sécuritaires mais aussi les Organisations de la société civile (OSC), les leaders communautaires, les femmes, les jeunes et les médias, a dit M. Doumbia.

« Si l’élection de 2020 est au cœur des préoccupations de la communauté internationale (partenaires techniques et financiers), elle l’est encore plus pour les acteurs politiques ivoiriens et les populations notamment avec les récents changements observés sur la scène politique », a ensuite relevé M. Doumbia, précisant qu’il s’agit « notamment de l’insuffisance de dialogue politique, des débats autour de la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante) ainsi que des divisions et divergences au sein des partis politiques et des coalitions ».

C’est pourquoi, a-t-il conclu, le programme TPI a été proposé par le NDI afin de soutenir la stabilité politique à long terme, par des processus politiques inclusifs et la résolution des besoins structurels des communautés en Côte d’Ivoire, tels que l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et des femmes et leur participation en tant qu’acteurs au processus démocratique.

Prenant la parole à son tour, le Directeur pays de NDI, Kevin AdomayaKpor s’est dit honoré face à la forte participation des populations impactées par le projet de Bouaké, à cette cérémonie de lancement. Ce qui témoigne selon lui « de la vitalité de la démocratie ivoirienne et de la volonté de continuer à construire ensemble cette nation de manière démocratique et apaisée ».

Le représentant de l’USAID, Benjamin Olagboyé, a invité pour sa part les ivoiriens à s’approprier ce cadre d’échange et de dialogue constructif offert par le gouvernement américain à travers le programme TPI.

Rois et chefs traditionnels ivoiriens préoccupés par la présidentielle de 2020

La Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire se dit préoccupée par les échéances électorales de 2020, notamment la présidentielle, a dit mercredi le président de l’institution Tanoé Amon, lors d’une rencontre avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara, à Yamoussoukro.Au centre des « préoccupations (des populations), se trouvent  actuellement la question de l’école ivoirienne et celle des élections  nationales à venir et singulièrement l’élection présidentielle », a  déclaré Désiré Tanoé Amon, dans une allocution au siège de  l’institution. 

Selon lui, la lutte pour « le  pouvoir politique ne devrait pas sacrifier l’intérêt général au bénéfice  d’égoïstes intérêts partisans ». Après la grave crise postélectorale  qu’a connue le pays en 2010-2011 et qui a fait plus de 3.000 morts, les  Ivoiriens devraient cultiver un climat socio-politique apaisé. 

«  Il est vrai qu’à quelques mois des échéances électorales de 2020, une  certaine turbulence politique suscite des interrogations au sein des  populations, mais n’oublions pas que les nombreuses crises politiques  ont quelque peu transformé les Ivoiriens », a-t-il poursuivi. 

M.  Tanoé Amon s’est félicité que le dialogue politique a repris le dessus,  avant d’ajouter : « nous n’avons aucun doute qu’ in fine l’élection  présidentielle de 2020 sera une réussite car telle est la volonté de nos  braves populations ». 

Faisant le point de la  rencontre à la presse, Augustin Thiam, le  gouverneur du District de  Yamoussoukro, intervenant en qualité de Nanan  Boigny NDri III, membre du  directoire de la Chambre des rois et chefs  traditionnels, a confié que  le chef de l’Etat les a assuré d’un climat  apaisé en 2020.

Nanan  Boigny NDri III, porte-parole de l’institution pour la circonstance, a  par ailleurs cité le président ivoirien assurant qu’il n’y a pas de  nuage entre lui et le leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci), ex-allié au pouvoir,  Henri Konan Bédié. Concernant  l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, il a soutenu  qu’il est un « fils » du chef de l’Etat. 

M. Soro a quitté le perchoir à  la suite de son refus d’adhérer au parti unifié Rhdp (Rassemblement des  Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir.  

C’est  la troisième fois que le président Alassane Ouattara rencontre ces  têtes couronnées dans leur ensemble au sein de cette institution  installée le 2 octobre 2015. Deux cent cinquante et un (251) chefs  dont  les 35 chefs membres du Directoire de la Chambre étaient présents à  cette rencontre. 

Mathias N’Gouan nommé PCA de la Poste de Côte d’Ivoire en remplacement de Dénis Kah Zion

L’ex-maire de Cocody, commune huppée à l’Est d’Abidjan, Mathias Aka N’Gouan, a été nommé comme représentant du président de la République au Conseil d’administration de la Poste de Côte d’Ivoire, en remplacement de Dénis Kah Zion.L’information a été donnée mercredi par le porte-parole du  gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres  qui s’est tenu à la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro, la  capitale politique et administrative du pays. 

M. Kah Zion qui  assurait la présidence du Conseil d’administration, est le patron du  journal Le Nouveau Réveil, organe de presse proche du Parti démocratique  de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir. Nommé Président du  Conseil depuis près de six ans, son mandat devrait s’achever en  juillet. 

Outre cette nomination, le Conseil  des ministres a adopté la nomination de l’ex-maire de Daloa (Centre-Ouest),  Samba Coulibaly en qualité de représentant du président de la République  au Conseil d’administration du Bureau national d’études techniques et  de développement (BNETD).

Il remplace M. Rémi  Allah Kouadio, un cadre du Pdci. Selon le porte-parole du gouvernement  ivoirien Sidi Touré, ces nominations interviennent dans le cadre des  prérogatives du chef de l’Etat, qui a signé le décret mettant fin à ses  fonctions.

Le Conseil a également approuvé la  nomination de Chantal Nanaba Camara, magistrate hors hiérarchie,  précédemment conseiller à la Chambre judiciaire de la Cour suprême, en  qualité de présidente de la Cour de cassation.

M.  Patrice Yao Kouadio, magistrat hors hiérarchie, précédemment conseiller  à la Chambre judiciaire de la Cour suprême, a été nommé président du  Conseil d’Etat. Par ailleurs, le chef de l’Etat a pris un décret nommant  Dramane Coulibaly directeur général de la Loterie nationale de Côte  d’Ivoire (Lonaci).

Le directeur général de  l’Autorité de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire  (ARTCI), Bilé Diéméléou Amon Gabriel, lui, a été reconduit dans ses  fonctions. Il est en poste depuis le 22 mai 2013. 

Les députés de l’opposition dénoncent une «violation» du Règlement pour la mise en place du Bureau de l’Assemblée nationale

Les groupes parlementaires PDCI-RDA (Parti démocratique de Côte d’Ivoire-section du Rassemblement démocratique africain), Rassemblement et Vox populi (opposition) ont dénoncé, mercredi, la « violation » des textes qui régissent l’Assemblée nationale pour la formation du bureau de l’institution.Selon le député Yasmina Ouégnin du groupe parlementaire Vox populi qui a lu la déclaration au nom des trois groupes en présence de leurs présidents respectifs Maurice Kakou Gukahué (PDCI), Célestine Olibé Tazéré (Rassemblement) et Martin M’bolo (Vox populi), le nouveau président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro (RHDP, pouvoir) a proposé « une configuration du bureau en violation des textes ».

La députée Yasmina rappelle que de par les dispositions des articles 6 et 12 du Règlement, le bureau qui « doit être le reflet de la configuration politique de l’Assemblée »,  est composé  de « 27 membres dont le président, 11 Vice-présidents, 3 questeurs et 12 secrétaires ».

Ainsi avec la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale après la démission du président Guillaume Soro, explique-t-elle, et au titre du renouvellement du mandat des membres du Bureau, hormis le Président  afin de se conformer à l’obligation légale et compte tenu du poids respectif de chaque groupe parlementaire, les attributions de postes devraient-elles se présenter de la manière suivante :

« Groupe parlementaire RHDP (153 membres) : 6 Vice-présidents, 2 questeurs, 7 secrétaires ; Groupe parlementaire PDCI-RDA (68 membres) : 3 Vice-présidents, 1 questeur, 3 secrétaires ; Groupe parlementaire Rassemblement (16 membres) : 1Vice-président, 0 questeur, 1 secrétaire ; Groupe parlementaire Vox populi (10 membres) : 1 Vice-président, 0 questeur, 1 secrétaire », indique Yasmina Ouégnin.

Selon elle, « la pratique universelle et l’usage nationale en la matière » commande, également, qu’un poste de Vice-président devrait être réservé aux parlementaires indépendants (5 non-inscrits).

Contre toute attente, s’indignent les députés de l’opposition, au cours des deux réunions les 17 et 23 avril dans le cadre de la  consultation des groupes parlementaires pour la constitution du bureau, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro,  propose une autre clé de répartition qui donne « un vice-président et un questeur au PDCI-RDA,  un Secrétaire respectivement au groupe Rassemblement et Vox populi ».

Pour les trois groupes parlementaires, c’est «une dérive et une violation de nos textes inacceptables» et appellent  M. Soumahoro à « se conformer aux dispositions réglementaires ».

 « Nous ne quémandons pas des postes dans son cabinet de président de l’institution, nous voulons, simplement ce que la loi nous autorise à avoir. Car, le bureau de l’Assemblée nationale est validé par le Conseil constitutionnel », insiste Maurice Kakou Guikahué.

GBissau : désaccord sur la composition du bureau de l’Assemblée nationale

Cipriano Cassama, le président de l’Assemblée nationale de la Guinée-Bissau, s’est entretenu avec les chefs de partis politiques représentés au parlement sur la composition du bureau mais il n’y a pas eu de consensus.Au cours de cette rencontre qui s’est déroulée mardi soir à Bissau, une solution n’a pu être trouvée pour enfin former le bureau de l’Assemblée nationale dont le mandat porte sur quatre ans.

Le principal point d’achoppement est relatif aux postes de 2ème vice-président et de Premier secrétaire. En effet, Braima Camara, le leader du Mouvement de l’Alternance Démocratique (MADEM-G15), pressenti au poste de 2ème vice-président, ne fait pas l’unanimité autour de sa personne.

Lors d’une conférence de presse, Armando Mango du parti de l’Assemblée du peuple de Guinée-Bissau (APU/PDGB), a indiqué que les différentes parties continueraient néanmoins à dialoguer afin de trouver un consensus. « Les discussions ne sont pas terminées. Elles se poursuivront pour surmonter cette difficulté », a-t-il promis.

En tout cas, Braima Camara a réaffirmé la position de son parti qui, étant actuellement la deuxième force politique du pays, considère que le fauteuil du 2ème vice-président lui revient de droit.

De son côté, Domingos Simões Pereira, dirigeant du Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), a déclaré que son parti est déterminé à respecter les règles du jeu.

Le PAIGC a remporté les récentes législatives avec 47 des 102 sièges du parlement. Ainsi, ce parti a demandé et obtenu des députés que Cipriano Cassama soit le président de l’Assemblée nationale et Nuno Nabian le 1ervice-président.  

N’Djamèna arrête et rapatrie un opposant équato-guinéen

L’opposant équato-guinéen, Andres Esono Ondo, qui était détenu à N’Djaména depuis quelques jours, a quitté, mercredi, le Tchad, appris APA des sources policières.Détenu par les services de renseignements tchadiens, l’opposant équato-guinéen était venu au Tchad pour participer au congrès de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) de l’ex chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo, qui devrait se tenir à Mongo, 500 kilomètres de N’Djaména.

Après son arrestation, Andres Esono Ondo a été accusé par son pays de s’être rendu au Tchad pour acheter des armes et recruter « des mercenaires et terroristes ».

« Il a été libéré puis a décidé de rentrer dans son pays. Nous l’avons accompagné à l’aéroport ce matin », a confié, à APA, un chef de parti politique de l’opposition tchadienne.

AHD/cat/APA

Le Caire: Les chefs d’Etat africains prorogent de 3 mois le délai pour une transition politique au Soudan

Les chefs d’Etats africains réunis au Caire pour une réunion d’urgence sur le Soudan ont convenu, mardi 23 avril, de proroger jusqu’à trois mois le délai de passation de pouvoir entre le Conseil de transition militaire et une « autorité politique civile ».Dans une déclaration finale, lue à l’issue de cette réunion, les chefs d’Etat se sont accordé pour que la passation du pouvoir se fasse de 15 jours à 3 mois au lieu de 15 jours prévus initialement, ont déclaré des sources officielles.

Cette nouvelle intervient dans l’espoir de « donner le temps qu’il faut à la formation d’un gouvernement de transition à caractère civil », a indiqué le porte parole de la présidence égyptienne, Bassam, Radi.

Les ministres des Affaires Etrangères des pays présents à la réunion, convoquée d’urgence, tiendront régulièrement des réunions de coordination pour suivre les derniers développements de la crise soudanaise, a ajouté la même source.

« Nous prenons en compte les efforts entrepris par le Conseil militaire de transition, de même que ceux des forces politiques et de la société civile pour surmonter la situation critique » au Soudan a déclaré le président égyptien lors de son discours d’ouverture.

Al Sissi a par ailleurs appelé à la préservation des « institutions de l’Etat pour éviter que le pays ne plonge dans le chaos », appelant la communauté internationale à aider le Soudan à « faire face au fardeau économique » tout en estimant que les solutions aux crises du continent se doivent d’être « africaines ».

A cette réunion d’urgence convoquée par le président égyptien, président en exercice de l’Union africaine (UA), plusieurs chefs d’Etat africain ont répondu présents, notamment Idriss Déby (Tchad), Ismaïl Omar Guelleh (Djibouti), Paul Kagame (Rwanda), Denis Sassou-Nguesso (Congo), Mohamed Abdullahi Mohamed (Somalie) et Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud).

 

Egypte : Plus de 88% ont voté pour la réforme constitutionnelle permettant la prolongation de la présidence

La réforme de la constitution égyptienne permettant notamment la prolongation de la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi et son contrôle sur le système judiciaire ainsi que l’octroi un pouvoir politique à l’armée a été approuvée par référendum à 88,83%, a annoncé mardi l’Autorité nationale des élections.Le président de cet organisme, le magistrat Lachine Ibrahim, a précisé lors d’une conférence de presse au Caire que 11,17% des électeurs « se sont prononcés contre » cette réforme et que « le taux de participation (…) a atteint 44,33% ».

 Selon lui, les Egyptiens ont voté du samedi 20 au lundi 22 pour ou contre la modification de plusieurs articles de la Constitution qui limitait notamment la présidence à deux mandats consécutifs de quatre ans.

Le magistrat Ibrahim a insisté sur le caractère « démocratique » du scrutin. Mais le référendum a été organisé en un temps record, quatre jours après un vote au parlement, et sans véritable débat de fond sur les enjeux de la réforme.

L’opposition et les ONG de défense des droits de l’homme, qui ont dénoncé un renforcement de « l’autoritarisme » du régime, ont été écartés des grands médias, tous étroitement contrôlés par l’Etat.

La révision constitutionnelle permet de faire passer le deuxième mandat de Sissi de quatre à six ans, portant son terme à 2024. Il pourrait se représenter à un troisième mandat, de six ans, lors de l’élection de 2024.

 

Installation du nouveau Premier ministre malien Dr Boubou Cissé

Le nouveau Premier ministre malien, Dr Boubou Cissé a pris fonction, mardi à Bamako.Prenant la parole au cours de la cérémonie, Dr Cissé a laissé entendre : « Je ne suis pas un messie, mais un serviteur de l’Etat ».

Poursuivant, il a dit « mesurer l’immensité des tâches et des attentes du peuple », avant de réitérer sa volonté de « servir dans la limite du possible et dans un langage de vérité ».

Avant la cérémonie qui a eu pour cadre dans les locaux de la Primature sise à la Cité Administrative de Bamako, le nouveau Premier ministre Dr Boubou Cissé, nommé samedi dernier et son prédécesseur Soumeylou Boubèye Maïga ont eu un tête-à-tête d’une quarantaine de minutes.

L’ex Premier ministre Maïga a félicité son successeur et lui a souhaité bon vent dans sa nouvelle mission. Il a également remercié le Chef de l’Etat de lui avoir accordé sa confiance en lui permettant de diriger pendant seize mois le Gouvernement.

Alassane Ouattara rassure les chefs traditionnels du District d’Abidjan : « il n’y aura rien en 2020… »

Une délégation de chefs traditionnels Tchaman et Attié du District d’Abidjan, des Grands ponts et du Sud-Comoé, a été l’hôte du chef de l’Etat, Alassane Ouattara qui a échangé, mardi, avec eux sur la situation socio-politique nationale au palais de la présidence.Faisant le point des échanges, le Porte-parole de la délégation, Faustin Abodou, chef du village d’Akékoi (commune d’Abobo) et secrétaire général du collectif des chefs Attié et Atchan du District d’Abidjan, a salué « la disponibilité » du chef de l’Etat ivoirien qui « nous a donné des gages de la stabilité » du pays.

« Il nous a rassurés qu’en 2020, il n’y aura rien. Car la tranquillité et la stabilité seront assurées», a rapporté le chef Faustin Abodou invitant les Ivoiriens d’arrêter « de se faire peur ».

Selon M. Abodou, les têtes couronnées ont trouvé en M. Ouattara « un homme conscient des responsabilités qui sont les siennes et déterminé à maintenir le pays dans la stabilité et la paix ». 

C’est soulagé par les « informations »sur la vie du pays données par le Chef de l’Etat, que les chefs traditionnels, toujours selon Faustin  Abodou, ont pris congés du président Ouattara avec la volonté de « porter son message » à leurs administrés.

Début au Caire du sommet des partenaires régionaux du Soudan

Le Sommet des partenaires régionaux du Soudan a débuté ses travaux ce mardi au Caire avec la participation de plusieurs chefs d’Etat africains, notamment les Présidents égyptien, Abdelfatah Al-Sissi, président en exercice de l’Union africaine (UA), tchadien Idriss Deby Etno, djiboutien Ismael Omar Guellah, sud-africain, Cyril Rmaphosa, somalien Mohamed Abdellahi Mohamed, ainsi que du Président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki et du vice-premier ministre éthiopien, Demeke Makonnen outre des représentants du Soudan, du Kenya, d’Ouganda et du Nigeria.Par Mohamed Fayed

Au début de cette réunion, le président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi a prononcé un discours dans lequel il a félicité le peuple frère soudanais, qui a démontré de manière civilisée et pacifique sa capacité d’exprimer sa volonté légitime et ses aspirations au changement et à  une transition démocratique fondée sur les règles de droit et les principes de liberté et de justice.

Il a affirmé le soutien total de l’Égypte pour les choix du peuple soudanais et sa libre volonté pour façonner son avenir. «Notre réunion d’aujourd’hui a pour but de discuter des développements successifs au Soudan et de soutenir les efforts du peuple soudanais pour réaliser ses aspirations, en tenant compte des efforts du Conseil militaire de transition et des forces politiques et civiles soudanaises en vue de parvenir à un accord national pour surmonter cette période critique et opérer une transition du pouvoir pacifique », a-t-il dit.

Pour lui, les pays africains sont mieux à même de comprendre la complexité de leurs problèmes et la spécificité de leur situation. Ils sont donc davantage en mesure de trouver des solutions réalistes et réalisables qui serviront les intérêts de leurs peuples et les protégeront de l’ingérence extérieure ou l’imposition de solutions d’ailleurs.

Dans ce contexte, le Chef de l’Etat égyptien a affirmé que la solution sera celle apportée par les Soudanais eux-mêmes grâce à un dialogue « global » et « inclusif » entre les différentes forces politiques soudanaises, qui aboutira à une solution politique consensuelle et concrétisera les aspirations du peuple soudanais en matière de changement, de développement et de stabilité.

Ceci conduira à des élections « libres » et « équitables », tout en accordant aux parties soudanaises suffisamment de temps pour réaliser ces échéances, a-t-il insisté.

« En tant que voisins du Soudan et des pays de l’IGAD (Autorité Intergouvernementale de Développement) et en tant que partenaires régionaux, nous sommes prêts d’aider et de soutenir le peuple soudanais pour atteindre la stabilité et la prospérité qu’il cherche et mérite », a encore souligné le président Al-Sissi.

Et d’ajouter que compte tenu de la sensibilité de l’événement historique au Soudan, de l’importance de définir le processus politique et de la nécessité de faire face aux défis sécuritaires et économiques sur la scène soudanaise, la communauté internationale doit exprimer sa compréhension et apporter son soutien au peuple soudanais afin de contribuer à la création d’un climat propice à la transformation démocratique pacifique, tant recherchée par le peuple soudanais.

Pour rappel, ce sommet a pour objectif de discuter de l’évolution de la situation au Soudan, de renforcer l’action commune et de déterminer les moyens les plus appropriés pour contribuer à la stabilité de ce pays et à la paix dans la région.

Sassou-N’Guesso au Caire pour le sommet inter-libyen

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, également président du comité de haut niveau sur la Libye, a quitté Brazzaville ce mardi matin pour le Caire (Egypte) où il va prendre part au sommet inter-libyen dont le but est la recherche d’une issue à la crise libyenne qui a atteint son paroxysme le 4 avril dernier avec l’assaut lancé par le maréchal Khalifa Haftar sur la capitale, Tripoli.Co-initiateur de ce sommet, le chef de l’Etat congolais a multiplié les initiatives en direction des parties libyennes, depuis qu’il avait été chargé de la mission de conduire les négociations par ses pairs.

De passage à Brazzaville, où il a rencontré le chef de l’Etat congolais, le 18 avril dernier, le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avait évoqué la nécessité de ce sommet inter-libyen qui, d’après lui, s’inscrit dans le droit fil du « devoir de l’UA d’accompagner la Libye pour que la transition soit conforme à la volonté du peuple et surtout permettre le retour de la légalité constitutionnelle ».

Nombre d’observateurs de la crise libyenne pensent que la solution à la crise libyenne est rendue complexe à cause de la multiplicité d’intervention, d’où la nécessité d’une solution concertée.

L’organisation panafricaine plaide donc pour que toutes ces initiatives soient concertées. Elle milite également pour que tous les acteurs de cette crise soient associés pour trouver une solution durable.

En février dernier, lors du 32ème sommet de l’Union Africaine, à Addis-Abeba, les chefs d’Etat et de gouvernements avaient adopté une feuille de route en vue du dénouement de la crise libyenne.

Celle-ci prévoyait un forum inter-libyen de réconciliation, en juillet 2019.

A’Salfo appelle les leaders politiques ivoiriens à « cultiver les valeurs de paix »

Salif Traoré dit A’Salfo, lead vocal du mythique groupe ivoirien Magic System, a dénoncé lundi à Abidjan les « dérives langagières » des hommes politiques ivoiriens à l’approche de l’élection présidentielle de 2020, les invitant à « cultiver les valeurs de paix ».A’Salfo s’exprimait à l’ouverture de la 12è édition du Festival des  musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), prévue du 23 au 28 avril 2019. La  cérémonie s’est déroulée à Anoumabo, village qui a vu naître et grandir  les magiciens A’Salfo, Tino, Goudé et Manadja. 

«  Je voudrais lancer un message à l’endroit des hommes politiques, nous  assistons malheureusement à des dérives langagières en prélude à  l’élection présidentielle de 2020.  Le monde entier nous regarde,  cultivons les valeurs de paix et de tolérance », a lancé A’Salfo, le  commissaire général du FEMUA.  

Selon lui, « la  Côte d’Ivoire a trop souffert » et les Ivoiriens n’ont plus besoin de  ça. Pour ce faire, les leaders politiques devraient mettre « l’intérêt  général au-dessus des intérêts partisans pour un développement durable  de la Côte d’Ivoire ».

La Côte d’Ivoire a connu  près d’une décennie de crise de 2000 à 2010. L’élection présidentielle  de 2010, sensée mettre un terme à cette crise, s’est soldée par un  conflit post-électoral qui a fait officiellement plus de 3.000 morts  dans le pays. 

Aujourd’hui,  le paysage  politique se recompose. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci),  ex-allié au pouvoir, se rapproche du Front populaire ivoirien (FPI,  opposition), le parti de Laurent Gbagbo. Dans ce contexte, les partis  cherchent à se repositionner dans l’optique de la présidentielle de  2020. 

Le Président Al-Sissi expose à la présidente du CADHP l’évolution de la situation des droits de l’Homme en Egypte

Le président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi a rencontré, ce lundi au Caire, la Présidente de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), Me Soyata Maïga, en visite en Egypte pour prendre part à la 64ème session de la Commission qui aura lieu du 24 avril au 14 mai prochain à Charm el-Cheikh.Par Mohamed Fayed

Selon le porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Radi, le Président Al-Sissi  a indiqué, lors de cette rencontre, que la tenue de cette session constitue une occasion pour les délégués de la Commission de s’enquérir de la situation en Égypte, soulignant que la promotion des droits de l’Homme est l’une des priorités nationales les plus importantes fondées sur la vision de l’Égypte 2030.

Il a fait savoir que l’Egypte a déployé d’énormes efforts ces dernières années pour améliorer les conditions économiques et sociales des populations en particulier dans les domaines du logement et de l’éducation, qui connaît actuellement des changements et une modernisation sans précédent, ainsi que des programmes de protection sociale, de soutien et d’autonomisation des femmes, des jeunes et des personnes à besoins spécifiques.

Il a également rappelé les efforts consentis par l’État dans la diffusion de la culture de la citoyenneté et de la tolérance religieuse en consacrant le concept d’acceptation de l’autre outre les services fournis par l’État à des millions d’expatriés de plusieurs nationalités qui ont été déplacés en Égypte en raison de leurs conditions politiques et de la situation sécuritaire qui prévaut dans leur pays.

Le président égyptien a souligné que, tout en cherchant à améliorer la situation des droits de l’homme, l’Égypte s’est engagée dans une guerre sans merci contre le terrorisme, un combat qui requiert un effort colossal.

La réunion a également examiné le rôle du gouvernement égyptien dans le soutien aux organisations de la société civile, qui comptent plus de 50.000 organisations, comme l’une des conditions requises pour encourager la participation politique active et consolider les pratiques démocratiques.

Des populations de Dabakala appellent Guillaume Soro à se porter candidat à la présidentielle de 2020

Des populations du département de Dabakala, dans le Nord ivoirien, appellent l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, à se porter candidat à la présidentielle de 2020, selon une vidéo postée sur la page Facebook de l’ex-chef du Parlement.M. le président du Comité politique, Guillaume Soro, le peuple  Djimini et Djamala « me charge » de vous demander de vous « porter  candidat à l’élection présidentielle de 2020 », a déclaré Fofana  Bassatigui, le député de Satama-Sokoro, Satama-Sokoura et Bassawa, lors  d’un meeting samedi.

En conséquence de cet  appel dit de Dabakala, « ce peuple s’engage à payer la caution exigée  pour une telle candidature (estimée à 20 millions de Fcfa  en Côte  d’Ivoire) », a ajouté M. Fofana Bassatigui, en présence de M. Soro. 

«  Le peuple Djimini et Djamala lance en direction des autres régions de  la Côte d’Ivoire et des Ivoiriens établis à l’extérieur, un appel à la  solidarité dans l’action autour du président Guillaume Soro afin de  donner la chance » au pays de se développer à travers la construction de  l’Etat-Nation, a-t-il poursuivi.

M. Soro a  entrepris de nombreuses actions sociales au cours de son séjour dans le  département, où il a aidé les communautés à construire des écoles, des  mosquées et des forages. Pour M. Fofana, « c’est ce type de politicien  qui joint l’acte à la parole » dont le pays a besoin pour amorcer son  développement. 

« M. le président du Comité  politique (…) vous avez comblé la défaillance de l’Etat en si peu de  temps par vos actions concrètes dans les villages du département de  Dabakala », s’est félicité le député de Satama-Sokoro, Satama-Sokoura et  Bassawa, Fofana Bassatigui.  

David Touré, le  porte-parole des jeunes de Dabakala, a salué les actions sociales de M.  Soro, affirmant : «des écoles poussent comme des gazons (…) on a  l’impression que cela fait déjà cinq ans que vous êtes sur le territoire  de Dabakala, ce que d’autres n’ont pas pu faire pendant neuf ans ». 

«  Dans ce désarroi indescriptible, s’ajoute la non commercialisation de  la noix de cajou et le chômage chronique des jeunes », a martelé David  Touré, le porte-parole des jeunes de Dabakala, dans une allocution. 

Quant  à la porte-parole des femmes, Mme Diaby née Bamba Nouminan, elle a  invité Guillaume Soro à visiter lors de sa prochaine visite le lycée  tout en saluant ses actions qui ont diminué la souffrance des habitants,  avant de dire qu’il pouvait compter sur les femmes de Dabakala  toutefois que besoin se fera sentir. 

Dans la  vidéo, Guillaume Soro se réjouit d’être sur la terre de ses ancêtres.  Depuis Dabakala, il a lancé que les Ivoiriens ont la « lourde  responsabilité, après la guerre et les déchirements que la Côte d’Ivoire  a connus, de ressouder le tissu national ».

«  Nous avons la lourde responsabilité d’accepter le pardon et de pardonner  parce que même ce qui arrive au Nord, si on avait pas accepté de  pardonner, on n’en serait pas là. Si on avait accepté de pardonner, nous  fils du Nord, de faire l’union quelles que soient nos oppositions, on  n’en serait pas là », a-t-il estimé. 

M. Soro,  ancien président de l’Assemblée nationale, a créé le 15 février 2019 le  Comité politique, un cadre de réflexion sur l’avenir de la nation, une  semaine après sa démission du perchoir. Cette démission est intervenue  après son refus de rejoindre le parti de la coalition au pouvoir, le  RHDP, constitué fin janvier 2019.   

Le Nord est un  fief de l’actuel parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes  pour la démocratie et la paix (RHDP). En 2015, la Région du Hambol  impliquant le département de Dabakala a enregistré un score de 95% lors  de l’élection présidentielle.  

Le Caire abrite mardi deux réunions au sommet pour débattre des questions soudanaise et libyenne

Deux réunions au Sommet auront lieu, mardi au Caire, pour discuter des questions soudanaise et libyenne, annonce-t-on lundi au Caire.Ces réunions au Sommet verront la participation, des Présidents égyptien, Abdelfatah Al-Sissi, président en exercice de l’Union africaine (UA), tchadien Idriss Deby Etno, djiboutien Ismael Omar Guellah, rwandais, Paul Kagame, sud-africain, Cyril Rmaphosa, congolais Sasso N’guesso, somalien Mohamed Abdellahi Mohamed, ainsi que du Président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki et du vice-premier ministre éthiopien, Demeke Makonnen outre des représentants du Soudan, du Kenya, d’Ouganda et du Nigeria.

Ce sommet a pour objectif de discuter de l’évolution de la situation au Soudan, de renforcer l’action commune et de déterminer les moyens les plus appropriés pour faire face à l’évolution de la situation au Soudan et de contribuer à la stabilité et à la paix dans la région.

Cette réunion débattra également des derniers développements sur la scène libyenne et des moyens de contenir la crise actuelle et de relancer le processus politique en Libye.

Docteur Boubou Cissé nouveau Premier ministre du Mali

Docteur Boubou Cissé, 45 ans et ministre de l’Economie et des Finances dans le gouvernement démissionnaire de Soumeylou Boubèye Maiga, a été nommé Premier ministre du Mali, annonce un décret publié ce lundi à Bamako.Economiste de formation et ex directeur par intérim du bureau de la banque mondiale à Niamey au Niger en 2012, Dr Boubou Cissé figure dans le gouvernement du Mali depuis l’avènement au pouvoir de Ibrahima Boubacar Keita en 2013.

Ainsi, avant l’Economie et les Finances, Boubou Cissé a été ministre chargé des Mines.

Le poste de Premier ministre était vacant depuis le jeudi 19 avril, date à laquelle Soumaila Boubèye Maiga avait remis sa démission et celle de son gouvernement au chef de l’Etat.

Boubèye Maiga, en poste depuis 16 mois, a quitté ses fonctions quelques heures avant l’examen par l’Assemblée nationale d’une motion de censure à l’encontre de son Gouvernement.  

Amendements constitutionnels en Egypte: Début du référendum

Quelques 62 millions d’Egyptiens se sont rendus, ce samedi et pour trois jours, aux bureaux de vote pour un référendum sur une révision constitutionnelle autorisant le président Abdel Fattah al-Sissi, élu en 2014, à prolonger son mandat et à consolider son pouvoir.Elu il y a 5 ans, avec plus de 95% des voix, un an après avoir renversé avec l’armée le président Morsi, al-Sissi devrait sans surprise voir le oui l’emporter alors que les résultats seront dévoilés le 27 avril prochain.

Cette réforme constitutionnelle qui renforcera le pouvoir autoritaire est contestée par les opposants et des ONG égyptiennes qui dénoncent depuis plusieurs années les violations des droits de l’homme et la nature oppressive du régime.

Les bureaux de vote étaient décorés aux couleurs nationales et placés sous haute protection de la police et de l’armée. Le scrutin devrait donner, sans surprise, la victoire à M. Sissi et à ses partisans.

Les formations politiques soutenant le président égyptiens ont mobilisé leurs militants mais ont aussi engagé des extras aussi est-ce la fiesta devant les bureaux de vote, surtout dans les quartiers populaires.

A Shoubra, le quartier le plus populeux du Caire, des hauts parleurs diffusent des chansons patriotiques parfois dansantes. Des drapeaux égyptiens sont distribués aux électeurs. Des jeunes aident les vieux et les analphabètes.

Beaucoup de femmes au foyer sont souvent accompagnées de leurs enfants et certaines dansent après avoir voté. Plus tôt dans la journée, à l’ouverture des bureaux de vote, c’était plutôt les retraités qui faisaient la queue.

Les nouvelles dispositions permettent de faire passer le deuxième mandat de M. Sissi de quatre à six ans, portant son terme à 2024. Le chef de l’État pourrait ensuite se représenter en 2024 pour un troisième mandat, ce qui le reconduirait au pouvoir jusqu’en 2030.

Outre la durée du mandat présidentiel, la révision doit accroître le contrôle du pouvoir judiciaire par l’exécutif et institutionnaliser le rôle politique de l’armée, pilier du régime.

Les changements prévoient également de rétablir le bicamérisme, avec le rétablissement d’un Sénat, qui avait été supprimé en 2012. Un quota de 25% de femmes au Parlement doit être instauré et le président pourra également nommer un voire plusieurs vice-présidents.

Sénégal : décès de l’ancien ministre de l’Intérieur, le gl Lamine Cissé

L’ancien ministre de l’Intérieur du Sénégal, le général Lamine Cissé, est décédé vendredi à Dakar, des suites d’une maladie.Né le 31 décembre 1939 à Sokone (Fatick, centre), le général Cissé a aussi exercé les fonctions de Chef d’état-major général des armées et chef Bureau des Nations unies en Afrique de l’Ouest.

Il est sorti de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (France) en 1963.Le général Cissé était diplômé de l’Université de la défense nationale de Washington (National Defense University) où il a été admis en 1992 dans le Hall of Fame.

Il était aussi diplômé du Centre des hautes études en défense nationale de Paris et de l’École d’État-major de Fort Leavenworth College, à Kansas City.

La Chine va construire le siège de l’Assemblée nationale camerounaise

Le Cameroun et la Chine ont signé, jeudi à Yaoundé, l’accord de mise en œuvre du projet de construction du futur siège de l’Assemblée nationale pour un coût total de 54,4 milliards de FCFA.Dans une note parvenue à APA vendredi, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire explique que ces fonds constituent un « don sans contrepartie de la République de Chine à l’Etat du Cameroun ».

La nouvelle Chambre basse du parlement camerounais sera bâtie sur une superficie de 37 500 m² et comportera un bâtiment principal, une salle de banquets, des bâtiments des pompiers, des locaux techniques et une clôture. Les travaux intègreront également l’aménagement des routes et du parking.

La validation du plan définitif précédera un appel d’offres, puis suivra le début des travaux prévu pour 2020, précise la note.

Suite au grave incendie qui a ravagé trois des sept étages du siège de l’Assemblée nationale en décembre 2017, l’administration parlementaire a été répartie sur plusieurs sites dans la ville de Yaoundé.

Mali : la démission du Premier ministre saluée par des députés

La démission du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga et de son gouvernement intervenue jeudi soir, à la veille d’une motion de censure, satisfait certains députés maliens qui se sont réunis ce vendredi en séance plénière.« Il a pris une sage décision. Nous nous en félicitons. La représentation nationale était prête à le démettre ce matin », a déclaré Soumana Ntji Doumbia, un député de la majorité présidentielle.

Issac Sidibé, le président de l’Assemblée nationale a constaté aujourd’hui la démission du Premier ministre, avant de déclarer « sans objet la motion de censure déposée à son bureau ».

Pour sa part, Amadou Maïga, le président par intérim du groupe parlementaire de l’opposition a indiqué que l’ancien Premier ministre « a pris la bonne décision en partant au bon moment », non sans renseigner qu’ils avaient « la majorité des deux tiers de l’Assemblée nationale pour faire partir le gouvernement ».

La motion de censure contre le gouvernement était aussi bien portée par l’opposition que par la majorité. Certains citoyens maliens estiment même que Soumeylou Boubèye Maïga « a pris trop de temps avant de s’en aller ».

Démission du Premier ministre malien (officiel)

Le Premier ministre malien Soumailou Boubèye Maiga a démissionné de ses fonctions, peu après avoir remis au chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita, une lettre dans ce sens, a annoncé la présidence malienne dans un communiqué rendu public jeudi soir.Soumaila Boubèye Maiga qui était en poste depuis 16 mois, a quitté ses fonctions quelques heures avant l’examen par l’Assemblée nationale d’une motion de censure contre le Gouvernement déposée par des députés de l’opposition et de la majorité.

Egypte : Les amendements constitutionnels ouvrent la voie au président Al-Sissi de rester au pouvoir jusqu’en 2030

La Chambre des représentants égyptienne a approuvé les amendements constitutionnels proposés par un certain nombre qui ouvre la voie devant le président Abdelfattah Al-Sissi pour rester au pouvoir jusqu’en 2030.Par Mohamed Fayed

Introduite en février au sein de l’Assemblée, cette réforme doit être soumise à l’approbation populaire, lors d’un référendum. Ses détracteurs, qui y voient un nouveau pas vers la consolidation de l’autoritarisme, huit ans après la révolution du 25 janvier 2011, se font peu d’illusion sur l’issue du scrutin. Ils dénoncent l’absence de débat alors que la campagne en faveur du « oui » bat son plein dans les médias et dans les rues de la capitale.

A la fin du vote sur la réforme constitutionnelle, le Président de la Chambre des représentants égyptienne  a souligné que le passage de l’Egypte de l’étape de  la consolidation des piliers de l’Etat, de la construction de ses institutions, du développement global et durable, et de la réforme législative, économique et sociale, n’a pas été par hasard ou un coup de chance.

Et de poursuivre que les amendements constitutionnels proposés n’ont pas affecté la chapitre relatif aux composantes de l’Etat ou celui des aspects de la vie sociale, culturelle et économique, ni le chapitre relatif aux droits, aux libertés et aux devoirs, mais ils ont porté sur le régime politique, estimant que ces modifications ne sont pas sans gains sociaux et politiques et auront, sans nul doute, des impacts positifs les performances économiques du pays.

Le Président de la Chambre des représentants a indiqué que les amendements prévoient l’extension du mandat présidentiel de quatre à six ans.

D’autres amendements constitutionnels accroissent le contrôle du pouvoir judiciaire par l’exécutif et institutionnalisent le rôle politique de l’armée, érigée en gardienne de « la Constitution, la démocratie, la cohésion fondamentale du pays et sa nature civile ».

Les tribunaux militaires voient leur juridiction étendue en matière civile. Cette réforme rétablit également une vice-présidence et le sénat, et assure un quota de 25 % de femmes à l’Assemblée et une représentation adéquate pour les travailleurs, les paysans, les jeunes et les personnes avec des besoins spécifiques.

Des voix de l’opposition ont rejeté en bloc les amendements constitutionnels nouvellement introduits et appelé à voter contre ce nouveau texte.

En revanche, il y a un grand nombre de députés et de partis politiques qui soutiennent ces amendements permettant au président égyptienne de se maintenir au pouvoir jusu’en 2030.

Les analystes considèrent que les amendements jouissent de la bénédiction du président américain, Donald Trump et partant ils seront validés sans pression extérieure sur le régime égyptien.

Pour rappel, le référendum populaire sur les nouveaux amendements est prévu pour le 22 avril et durera trois jours.

Une motion de censure déposée contre le gouvernement malien

Des députés de l’opposition et de la majorité ont déposé, mercredi à Bamako, une motion de censure contre le gouvernement malien, a constaté APA.Selon Moussa Timbiné, député de la majorité et vice président de l’Assemblée nationale cette motion de censure s’explique par le fait que le Mali est en crise. « Nous sommes dans une crise. Il y a  beaucoup de problèmes. Donc, nous avons décidé d’aller vers cette motion de censure contre le gouvernement », a-t-il dit à APA.

Amadou Maiga, président par intérim du groupe parlementaire de l’opposition a ajouté: ‘’C’est inédit que l’opposition et la majorité se joignent pour une motion de censure. Nous voulons que notre pays sorte de la crise sécuritaire et scolaire et la mal gouvernance ».

Pour être adoptée, la motion devrait être votée par les deux tiers de l’Assemblée nationale, soit 98 sur 147 députés.