Présidentielle sénégalaise : El Hadji Issa Sall, le chantre du « PUR 100 »

El Hadji Issa Sall, 63 ans, est après Madické Niang le plus âgé des candidats à la présidentielle sénégalaise, même s’il brigue pour la première fois la magistrature suprême. Un objectif pour l’atteinte duquel il a élaboré un programme en 100 points dénommé « PUR 100 » et dont la réalisation changerait structurellement le Sénégal.La personnalité de cet universitaire, informaticien de formation et propriétaire de l’Université du Sahel de Dakar, ne se résume pas à cette « bourde » commise dans sa réponse à un journaliste qui voulait l’inviter à une émission sur la place de l’enfant dans les problématiques des candidats de la présidentielle.

« Je n’ai pas le temps des enfants (…) Leurs parents n’ont qu’à ne pas voter pour moi », aurait-il répondu à ce confrère d’un média privé dans des propos rapportés par la presse locale et auxquels il n’a pas tardé d’apporter des éclaircissements.

« Ma sincérité dans ma réponse ne visait pas les enfants mais l’improvisation non sans rassurer dans un ton taquin aux organisateurs de voir avec mon protocole un créneau pour satisfaire le besoin des jeunes », s’est-il aussitôt défendu sur sa page Facebook, avant de s’excuser puis de renvoyer la rédaction concernée à « lire le #PUR100 pour voir la place des enfants dans le programme ».

Visage radieux et cheveux poivre-sel, Issa Sall est un individu « rigoureux, organisé et méticuleux », selon les témoignages de beaucoup de ses étudiants de l’Université du Sahel.

Candidat de la coalition du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), qui avait fait une percée lors des élections législatives de juillet 2017 jusqu’ à occuper la quatrième position au niveau national, avec plus de 155 000 voix, soit 4,7 % des suffrages exprimés, le député Issa Sall veut maintenant détrôner le président sortant Macky Sall en convaincant les Sénégalais de voter massivement pour lui et son programme tourné « autour du développement humain et de la réduction des inégalités ».

Le « PUR 100 » compte bâtir une société juste et prospère, soutenue par un développement intégral et intégré. Et cette vision s’inscrit dans une logique d’unification de toutes les couches sociales et de rassemblement de toutes « les forces vives de la nation » pour l’avènement d’une société sénégalaise « bâtie sur le respect de ses valeurs et de sa culture », assure Issa Sall, ancien fonctionnaire de L’Onu. Né à Tattaguine, dans la même région que Macky Sall, à Fatick (centre), il partage avec dernier le fait d’être halpulaar et d’avoir vu ke jour dans une localité sérère.

Toutefois, malgré les nobles ambitions du « PUR 100 », certains sceptiques assimilent le parti du candidat Issa Sall comme une formation d’inspiration religieuse au regard de son lien étroit avec le très populaire mouvement confrérique « Moustarchidines Wal Moustarchidates », dont le guide moral est Serigne Moustapha Sy, fils du défunt khalife général des tidianes Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum.

Le Pur, à travers Issa Sall et ses militants, répète à chaque fois qu’il n’y a pas de mélange de genre et que sa proximité avec le mouvement religieux ne saurait être un obstacle vu qu’on retrouve dans ce parti des membres de différentes confessions, comme l’illustre si bien l’étudiant Noël Diatta, originaire du département d’Oussouye, en Casamance (sud).

« Le parti nous a montrés qu’ici on est au même pied d’égalité, il n’y a pas de chrétiens ni de musulmans (au-dessus de l’autre). Moi je ne vois pas cette différence et je sais que mes amis ne le sentent pas », assure Noël, avant de noter que son engagement auprès de Issa Sall résulte du fait que beaucoup d’hommes politiques sont passés maintes fois dans sa localité pour faire des promesses jamais tenues.

« Mais quand j’ai vu ceux du Pur et leur programme, je me suis dit que je peux les prendre comme modèles » à l’image d’Issa Sall dont il croit que le discours convainc de jour en jour les Sénégalais à l’approche de la date fatidique du 24 février 2019, jour du premier tour de la présidentielle.

RCA : l’accord de paix signé entre le gouvernement et les groupes armés

Le gouvernement centrafricain et quatorze groupes armés de ce pays ont signé, mardi à Khartoum (Soudan), un accord de paix après plus de dix jours de négociations facilitées par l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (Onu), a appris APA de source médiatique.Aucun détail n’a été pour le moment donné sur cette entente devant mettre fin au conflit armé en Centrafrique, même si dimanche dernier le chef de la délégation gouvernementale avait confirmé que l’accord obtenu ferait l’objet d’une signature définitive, prochainement à Bangui, la capitale centrafricaine.

A en croire Radio France Internationale (RFI) dont le site a été visité à APA, cet accord traite entre autres « de questions très délicates comme l’amnistie, le partage du pouvoir, l’intégration des ex-rebelles dans les corps de défense et de sécurité ».

Le président de la Centrafrique Faustin-Archange Touadera, son homologue soudanais Omar el-Béchir et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat ont assisté à la cérémonie de signature de l’accord de paix.

Présidentielle sénégalaise: Yayi Boni désigné Chef des observateurs de la Cedeao

Yayi Boni, l’ancien président de la République du Bénin, a été désigné Chef de la mission d’observation électorale de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pour l’élection présidentielle au Sénégal prévue le 24 février 2019, annonce l’organisation communautaire dans un communiqué reçu mardi à APA.Cette décision a été prise hier lundi après la rencontre entre le groupe des Observateurs à long terme déployés par la Commission de la Cedeao et la Commission électorale nationale autonome (Cena) du Sénégal, a annoncé le Général Françis Awagbè Behanzin, Commissaire en Charge des Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la Cedeao.

Selon M. Behanzin cité par le communiqué, la séance de travail consistait à établir « le contact en informant la Cena de la présence des observateurs de la Cedeao sur le territoire sénégalais d’une part, mais aussi, de délivrer le message de soutien et d’encouragement de la Cedeao à une bonne organisation des opérations électorales au Sénégal, d’autre part ».

La mission d’observation électorale à long terme de la Cedeao est composée d’analystes politiques, d’experts en prévention de conflits, de juristes, d’experts en média et en genre.

Ces observateurs ont pour mission de suivre le déroulement de l’opération électorale dans toutes les régions du pays, notamment depuis le déploiement du matériel électoral sur le terrain jusqu’à la proclamation des résultats du vote, en passant par la campagne électorale et le scrutin proprement dit.

Selon le Commissaire Behanzin, « la mission de cette première vague d’observateurs électoraux déployés pour une durée de 1 mois au Sénégal, se situe dans le cadre des dispositions du protocole additionnel adopté par la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernements de la Cedeao pour l’appui à la Gouvernance des Etats membres ».

Pour sa part, Doudou Ndir, le président de la Cena a rassuré les observateurs de la Cedeao sur les « dispositions prises pour un déroulement apaisé de l’élection présidentielle. Il s’agit notamment de la campagne de sensibilisation actuellement en cours pour inviter les sénégalais à adopter un comportement pacifique, de même que des messages appelant les acteurs politiques à éviter des références qui pourraient être interprétées comme des signes appelant à la violence ».

C’est la troisième mission que déploie la Cedeao au Sénégal. En 2018, il y avait eu une première mission conduite par le président de la Ceni du Mali avec pour objectif de faire un état des lieux pré-électoral.

La deuxième mission pré-électorale, conduite par Jean Claude Kassi Brou, le président de la Commission de la Cedeao, avait été conjointement menée en janvier 2019 par la Cedeao et l’Unowas (Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel).

Au total, 6.683.043 électeurs, dont 309 592 à l’étranger,  sont appelés aux urnes pour l’élection présidentielle. Cinq candidats, dont le président sortant Macky Sall, sont en lice pour ce scrutin dont la campagne électorale a démarré le 1er février dernier.

Cameroun : le Comité des droits de l’homme contre l’interdiction des manifestations publiques

Le Comité national des droits de l’homme et des libertés (CNDHL) du Cameroun a dénoncé, par voie de communiqué, «l’interdiction fréquente des réunions et manifestations publiques par certaines autorités, ainsi que le recours à la violence par certains éléments des forces de sécurité dans la répression des manifestations publiques».L’organisme d’État rappelle que ces restrictions sont «en totale violation» avec les lois fixant le régime des réunions et manifestations publiques, ainsi que sur le maintien de l’ordre.

En dehors de la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Adamaoua, marquée par le retour du phénomène des coupeurs de route, la persistance des attaques terroristes perpétrées par la secte islamiste Boko Haram dans l’Extrême-Nord ainsi que des violences sécessionnistes dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le CNDHL s’émeut du climat de tension sociopolitique qui s’est installé.

En invoquant «l’interpellation de certaines personnes, suite à une manifestation publique organisée par un parti politique», le Comité semble clairement faire allusion au Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) dont le leader, Maurice Kamto, ses principaux lieutenants ainsi que 117 partisans, sont aux arrêts depuis le 26 janvier dernier et les jours suivants, à la suite de manifestations pacifiques organisées dans la métropole économique, Douala, mais aussi dans la capitale, Yaoundé et les villes de Bafoussam et Mbouda (Ouest).

Plaidant tous non coupables ils sont, entre autres, accusés de troubles à l’ordre public, rébellion, attroupement illégal, hostilité contre la patrie, insurrection, incitation à la révolte et risquent, selon le cas, jusqu’à la peine de mort.

Dans le même esprit, le CNDHL condamne les actes de vandalisme perpétrés le même jour par de présumés Camerounais contre les ambassades de leur pays en Allemagne et en France, et appelle les partis politiques à s’abstenir de promouvoir des discours de haine dans les médias

Présidentielle sénégalaise : Ousmane Sonko, un « candidat antisystème»

Des cinq candidats à la présidentielle qui vont demandent le suffrage des plus de six millions de Sénégalais le 24 février prochain, Ousmane Sonko, 44 ans, est vu comme celui qui prône la rupture.Le leader de Pastef se définit comme le candidat antisystème en référence au système politique en place de l’indépendance en 1960 à nos jours. Cette posture incarnée par l’ex-inspecteur des impôts dans la politique sénégalaise fait de lui la cible de plusieurs adversaires, dont certains lui envient déjà la fulgurance de sa popularité à quelques jours de la tenue de la présidentielle dont le premier tour est prévu le 24 février 2019.

Pour sa première participation à une élection présidentielle, le leader du parti Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) ambitionne à travers ses « Solutions », titre donné à son livre-vision publié en septembre 2018 de « redonner le Sénégal aux Sénégalais ». Pour lui en effet, politique rime avec patriotisme.

Né le 15 juillet 1974 à Thiès (ouest), Ousmane Sonko, de parents originaires de la Casamance (sud), du Baol (centre) et du Fouta (nord), aime se présenter comme le symbole du pluralisme culturel sénégalais. Aux yeux de plusieurs observateurs, il incarne le renouveau, l’étoile montante de l’arène politique sénégalaise mais aussi et surtout le candidat contre un système vieux de 59 ans sans produire les résultats escomptés tout en continuant d’asservir le peuple.

Et c’est cette démarche qui lui a valu le soutien de quelques activistes dont Guy Marius Sagna. Ce dernier partage les mêmes positions que lui sur les questions liées aux accords de partenariats économiques (APE) et au franc CFA qu’il compte d’ailleurs se débarrasser, une fois élu, de manière progressive dans la perspective d’une monnaie unique africaine.

Et Guy Marius Sagna, une des figures actuelles de l’anti-impérialisme au Sénégal et chargé de l’organisation dans la coalition Sonko Président, est convaincu que son candidat est celui qui incarne cette nécessité de rupture avec ce système asservissant tout en étant porteur d’un projet sénégalais s’inscrivant dans le cadre d’un projet panafricain de libération et d’émancipation des peuples.

A 44 ans, Sonko est certes le cadet des cinq candidats à cette présidentielle, mais il demeure un candidat pris très au sérieux, surtout par la mouvance présidentielle. Guy Marius Sagna en veut pour preuve l’attitude du candidat sortant Macky Sall et de ceux qui le soutiennent face à Sonko.

« Depuis des mois, vous avez constaté que les membres de la majorité présidentielle n’ont que des critiques, n’ont d’yeux que pour Ousmane Sonko. Ils ont tout tenté, tout essayé, ils n’ont rien pu faire contre cette candidature-là. Ils ont été obligés depuis quelques temps à essayer de n’utiliser qu’un seul argument : Ousmane Sonko qui se proclame antisystème et qui est en réalité un être humain comme nous qui fait ce que nous faisons », dit-il.

« Un parcours scolaire et universitaire sans faute »

A Thiès, ville qui l’a vu naitre, Ousmane Sonko y a passé son enfance jusqu’à l’obtention du baccalauréat en 1993. Orienté à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, il obtient son diplôme de spécialisation en droit public.

Il passe quelques années après à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar avant de réussir au concours d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA). Cette phase clôt sa formation en 2001 dans la prestigieuse école de l’administration, à la section « Impôts et Domaines ». Son premier poste, il l’a occupé au Centre des Services fiscaux de Pikine, dans la banlieue dakaroise.

Au cours de son passage au sein de la fonction publique, Ousmane Sonko gravit très vite les échelons de l’administration fiscale et douanière pour devenir quelques années plus tard auditeur interne à la Direction du Contrôle Interne (DCI) de la Direction Générale des Impôts et Domaines (DGID), chargé de la rédaction de la charte de déontologie de la DGID.

C’est au sein de cette direction qu’il créa, en 2005, le Syndicat Autonome des Agents des Impôts et Domaines (SAID) et devient son premier Secrétaire général jusqu’en Juin 2012, puis le Secrétaire Général honoraire jusqu’en août 2016.

Grâce à cette entité, l’Inspecteur des Impôts et domaines a mené plusieurs combats pour l’amélioration des conditions de travail des agents de la DGID. Cette position lui a permis de dénoncer les anomalies fiscales ou budgétaires, notamment l’opacité des conditions d’attributions des contrats d’exploitation du gaz et du pétrole sénégalais.

Et c’est suite à ses différentes révélations fracassantes, qu’il a été radié de la fonction en 2016 par le décret N°2016-1239 du président Macky Sall pour « indiscrétion professionnelle ».

Mais convaincu de la noblesse de son combat, il décide de briguer les suffrages des sénégalais aux législatives de juillet 2017 et devient député de la coalition NDAWI ASKAN WI/ Alternance du Peuple. Un poste de député obtenu de haute lutte grâce au système du plus fort-reste.

Après l’hémicycle, Ousmane Sonko vise désormais le fauteuil présidentiel et se donne tous les moyens nécessaires pour atteindre son objectif. Sa côte de popularité est montée en flèche en quelques mois, au point qu’une grande partie de la jeunesse voit en lui, l’alternative des « politiques professionnels ». Ousmane Sonko est aussi très populaire sur la toile, amenant ses pourfendeurs de la majorité présidentielle à le qualifier de candidat « des réseaux sociaux ».

Sa coalition «Sonko Président » a récemment reçu le soutien de trois candidats recalés à la candidature par le système du parrainage. Il s’agit de l’ancien directeur général des douanes, Boubacar Camara, de l’ancienne déléguée générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Yacine Fall et de l’architecte Pierre Goudiaby Atepa.

Le Pdci porte plainte auprès du procureur contre une députée pour « injures»

Les avocats du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, ont saisi lundi le procureur de la République suite à des « injures » de la députée ivoirienne Mariam Traoré contre la présidente des femmes urbaines du parti.Selon Me Émile Suy, l’un des membres du Conseil du Pdci, la plainte  a été déposée ce lundi «à la demande du parti », et remise physiquement  au procureur de la République au palais de justice du Plateau, le  centre des affaires d’Abidjan.  

« Après avoir  déposé la plainte, nous avons pris le soin d’informer le procureur  général près la Cour d’appel d’Abidjan qui est le supérieur hiérarchique  direct du procureur de la République », et adressé ensuite un courrier  au ministre de la Justice, a-t-il ajouté.   

Cette  plainte intervient suite à des propos de la députée Mariam Traoré qui a  enflammé les réseaux sociaux depuis samedi. Selon Me Suy, ses dires  mettent « gravement en cause la présidente de l’Ufpdci urbaine et des  femmes du Pdci ».  

 

« C’est une plainte qui a  été déposée parce que nous estimons que les propos tenus dans la vidéo  tombent sous le coup de deux lois, (entre autre) le code pénal parce que  c’est une injure accompagnée de menaces », a souligné Me Suy au siège  du Pdci.      

Également, poursuivra-t-il, la  loi sur la cyber criminalité condamne cet acte. Plusieurs personnes dont  le député Alain Lobognon, condamné à un an de prison, ont déjà fait  l’objet de procédures par le procureur de la République, après des  publications sur les réseaux sociaux.    

La  députée Mariam Traoré apparaissait dans cette vidéo postée sur Facebook,  visiblement remontée contre Sita Coulibaly, la présidente de l’Union  des femmes Pdci (Ufpdci) au niveau urbain, à l’endroit de qui elle a tenu des  propos sur sa féminité, notamment décriés par la toile. 

«  Nous ne pouvons plus tolérer qu’on nous vilipende sur les réseaux  sociaux (…). C’est nous qui devons dire que les palabres de clochet, on  les arrête », a lancé Sita Coulibaly, pour qui la classe politique n’a  pas besoin de faire des déclarations de bas étage. 

Les  avocats du Pdci entendent rencontrer mardi le procureur de la  République pour qu’il leur dise la suite qu’il entend donner à cette  plainte, a fait savoir Me Émile Suy devant les femmes du Pdci, au siège  du parti à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Présidentielle sénégalaise : Macky Sall vante ses réalisations

Le président sortant et candidat à sa propre succession, Macky Sall a vanté, lundi après-midi à Kébémer (nord-ouest), ville d’origine de son prédécesseur Abdoulaye Wade, ses réalisations faites « dans tous les domaines » et s’est dit confiant que ce département va voter pour lui pour un second mandat au scrutin du 24 février 2019.« Si on fait une analyse objective, dans tous les domaines, que ça soit dans l’agriculture, l’élevage, la pêche, les routes, les voies de communications, l’économie, la croissance, … on saura que le Sénégal est un pays en avant. Et il sera un pays qui ira toujours en avant », a dit le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir).

En meeting cet après-midi dans ce département de la région de Louga avec plusieurs responsables politiques, il a tancé les opposants qui ternissent son bilan dans les « réseaux sociaux ».

Ainsi, promet-il s’il est réélu, un avenir radieux aux populations de Kébémer à travers « un nouveau système d’éclairage public, un espace numérique ouvert, un réseau d’assainissement moderne ».

« Kébémer sera entièrement désenclavé et complétement connecté », a assuré le chef d’Etat sortant. « Louga est en chantier avec Promovilles (Programme de modernisation des villes), et Promovilles (doté d’un fonds de 280 milliards FCFA) sera ici à Kébémer », a-t-il dit.

Par ailleurs, Macky Sall a salué dans son discours les figures historiques et politiques de cette ville, dont le président Abdoulaye Wade (2000-2012).

Candidat à sa réélection après un premier mandat de sept ans, le président sortant aura en face de lui quatre candidats, en l’occurrence Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang et El hadji Issa Sall.

La campagne présidentielle a démarré le 3 février pour ces leaders qui briguent les suffrages des Sénégalais pour la présidentielle de 2019.

C’est dans la zone centre, à Mbacké, que Macky Sall a démarré la sienne avant de passer la nuit à Tivaouane.

Après l’étape de Kébémer aujourd’hui, il fera cap sur Louga avant de terminer son deuxième jour de campagne à Saint-Louis (nord).

Les femmes du RHDP invitent le procureur à s’autosaisir devant les appels à la haine tribale

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti d’Alassane Ouattara), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, ont invité lundi à Abidjan, dans une déclaration, le procureur de la République à « s’autosaisir» devant les appels à la haine tribale et à la xénophobie de certains acteurs politiques dans le pays.« Soucieuses de préserver la paix et la cohésion sociale dans notre pays, nous femmes du RHDP, invitons activement le procureur de la République à s’autosaisir devant ces nombreux cas d’invitations à la haine tribale et à la xénophobie conformément à la loi N°2008-222 du 04 août 2008 modifiant et complétant les dispositions du code pénal relatives à la répression du racisme, de la xénophobie, du tribalisme et des discriminations raciales et religieuses», rapporte cette déclaration transmise à APA.

Selon Nassénéba Touré, la porte-parole des femmes du parti d’Alassane Ouattara, après le congrès ordinaire du RHDP organisé le 26 janvier dernier, « nous avons constaté une soudaine résurgence du discours tribaliste, haineux, ethniciste et xénophobe» dans le débat politique ivoirien.

 Face à ces dérives ethnicistes, tribalistes et xénophobes intolérables, qui compromettent dangereusement l’avenir de notre pays, poursuit-t-elle, «nous femmes du RHDP, interpellons les leaders politiques sur leur sens de la responsabilité dans leurs différents discours, appelons tous les ivoiriens à la retenue afin de ne plus compromettre la paix si chèrement reconquise par la Côte d’Ivoire ».

Le climat politique est tendu ces derniers temps en Côte d’Ivoire avec des violences verbales dans le débat politique entre le parti d’Alassane Ouattara et ses ex-alliés du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

Lundi dans la matinée, la police ivoirienne a empêché à Cocody, à l’Est d’Abidjan, un rassemblement des femmes du PDCI sur la voie publique. Celles-ci entendent saisir le procureur de la République contre Mariam Traoré, une parlementaire issue du parti présidentiel pour « injures publiques ».

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, cette députée pro-Ouattara a tenu des propos injurieux à l’endroit de Sita Coulibaly, une responsable des femmes du PDCI soutenant que cette dernière avait agressé verbalement quelques jours auparavant, Kandia Camara, la secrétaire générale du parti présidentiel ivoirien.

Plainte conte une député: les femmes Pdci interdites de se rassembler sur la voie publique

La police a interdit lundi tout rassemblement sur la voie publique des femmes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), dans le cadre d’une saisine du procureur de la République contre la député Mariam Traoré pour « injures publiques».« Ce sont les instructions que nous avons reçues », a indiqué un officier de police au siège du parti à Cocody, dans l‘Est d’Abidjan, où les femmes du Pdci ont convoqué un rassemblement afin de faire mouvement vers le palais de justice d’Abidjan-Plateau.

Selon l’officier de police Mme Sita Coulibaly, la présidente de l’Union des femmes Pdci urbaine (Ufpdci), « sera escortée par la police avec trois autres femmes » auprès du procureur de la République pour déposer leur plainte visant la député Mariam Traoré. 

Dans une vidéo, la député ivoirienne a réagi contre des propos de la présidente de l’Ufpdci urbaine,  Sita Coulibaly, qui s’en prend farouchement à Kandia Camara, une responsable des femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir). 

Les femmes du Pdci ont décidé de porter plainte pour agression verbale. Elles ont appelé à un rassemblement, lundi, au siège du Pdci avant de se déporter au palais de justice situé au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan. 

Présidentielle sénégalaise : quand l’Eglise joue sa partition

A la date du dimanche 24 février, l’Eglise sénégalaise, en plus de ses traditionnelles prières dominicales dans les différentes chapelles du pays, aura à s’occuper du premier tour de l’élection présidentielle à travers ses 1000 représentants commis à la supervision du scrutin.Saluée par beaucoup d’observateurs, cette démarche de l’Eglise n’inquiète pas moins certains qui s’interrogent sur l’opportunité de l’immixtion de la religion dans la politique.

Apaisant cette crainte, Alphonse Seck, secrétaire exécutif de la Commission épiscopale interterritoriale Justice et Paix, relève que l’Eglise n’est pas néophyte en la matière. En effet, souligne-t-il, le clergé en sera à sa quatrième mission d’observation, après avoir supervisé « les deux tours de la présidentielle de 2012 et les élections législatives (2017) qui ont suivi ».

Pour la présidentielle de 2019, les observateurs de l’Eglise catholique viendront de toutes les diocèses du pays et subiront une formation avant d’être déployés dans chacune des 14 régions ainsi que dans « au moins une trentaine de départements » sur les 45 que compte le Sénégal, rassure Alphonse Seck.

A en croire ce dernier, les missionnaires de l’Eglise auront en plus d’observer le déroulement du scrutin, à sensibiliser les populations pour qu’elles aillent voter dans « la paix et la sérénité ».

C’est dans ce cadre que s’inscrit la démarche de la Commission épiscopale interterritoriale Justice et Paix du Sénégal, a souligné Alphonse Seck, précisant que l’Eglise entend jouer son rôle qui « est de travailler à tout ce qui peut promouvoir la paix sociale, la justice ». Et pour cause, ajoute-t-il, souvent en Afrique, les élections génèrent des « contestations », sources de « troubles ».

Une « belle initiative citoyenne »

Cette démarche de l’Eglise est saluée par beaucoup de politiciens, à l’image de Moustapha Diakhaté, membre du parti présidentiel APR et ancien président du groupe parlementaire de la majorité. Selon lui, cette « belle initiative citoyenne des catholiques sénégalais est un gage supplémentaire d’un scrutin transparent, aux résultats incontestables et susceptibles d’être acceptés par toutes les parties prenantes de bonne foi ».

« On a toujours parlé de la nécessité d’avoir des élections transparentes. Des élections libres et régulières. L’Eglise s’engage à travailler dans ce sens pour que le processus électoral, du début à la fin, se déroule dans d’excellentes conditions. Je crois effectivement, de ce point de vue-là, que l’Eglise est totalement dans son rôle », analyse, pour sa part, le sociologue Djiby Diakhaté, relevant au passage que « les sociétés africaines sont fondamentalement traversées par la spiritualité, la croyance et les représentations ».

Pour Mouhamadou Lamine Bara Lô, un proche de Khalifa Sall, l’ex-maire de Dakar écarté de la présidentielle à cause de son emprisonnement, « l’église fait partie des régulateurs sociaux de ce pays. C’est leur devoir que de s’engager pour une élection transparente. Elle a, dans son ensemble, fait preuve d’équidistance jusqu’ici. Cette attitude lui confère une certaine crédibilité ».

Tout en parlant d’« une bonne initiative », M. Lô ne relève pas moins qu’« il sera difficile pour (l’Eglise) d’avoir un impact sur les forfaitures faites en amont ». Il fait sans doute allusion à l’emprisonnement de son leader.

Un gage de transparence ?

Insistant sur ce point, il martèle : « Quelle que soit leur efficacité (observateurs), la transparence du déroulement du vote n’est pas gage de transparence d’une élection. Il y a des actions en aval et en amont, surtout, qui leur échappe ».

Pour sa part, Amadou Makhtar Kanté, imam à la grande mosquée de Point E (centre-ville), et très présent dans les médias, se montre prudent.

« De mon point de vue, souligne-t-il, il serait mieux qu’il n’y ait pas de coloration religieuse pour les observations du processus électoral. Et qu’on se limite à outiller et à aider les associations de la société civile qui ont la compétence et l’habitude de le faire ».

Certes sur « le principe », l’Eglise remplit les « critères » pour être observatrice, reconnait l’imam avant d’ajouter : « Les associations musulmanes – par exemple le califat de Touba, Tivaouane, Ndiassane, etc. – pourraient aussi dire que nous aussi on va déployer des observateurs. Je pense que l’on pourrait aller à des situations de tension si sur le terrain de l’observation électorale, qui est très sensible, et où dans les bureaux on dit : +Voilà les chrétiens qui observent, voilà les musulmans qui observent…+ ».

Du côté de ces derniers, très largement majoritaires au Sénégal, aucune de leurs organisations, voire leurs confréries n’ont pour le moment pas adopté la démarche de l’Eglise. C’est tout juste si des appels à la paix sont lancés ici et là par les autorités musulmanes qui, visiblement, optent pour la neutralité, vu qu’elles comptent des disciples du côté de l’opposition comme du côté du pouvoir.

Tension avant l’heure 

Quoi qu’il en soit, les appels au calme d’où qu’ils viennent ne seront pas de trop compte tenu de la tension verbale en cours. Là où la majorité présidentielle sous-estime l’opposition en déclarant que son candidat, le président sortant, Macky Sall, sera élu facilement au premier tour, le camp d’en face crie à une fraude en préparation.

Pour l’opposition, ses accusations sont confortées par le parrainage, instauré en avril dernier à l’Assemblée nationale pour limiter les candidatures, le manque de fiabilité sur la carte électorale et les ennuis judiciaires qui ont mis sur la touche Khalifa Sall et Karim Wade.

Même si quatre opposants –Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang et Elhadji Issa Sall– ont reçu l’onction du Conseil constitutionnel, il reste que l’opposition agite toujours l’éventualité d’un coup fourré, d’où la mise sur pied par ses soins du C25 (Collectif des 25 candidats de l’opposition) sur la vérification des parrainages par le Conseil constitutionnel et de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (POSE).

Démarrage de la campagne pour la présidentielle sénégalaise

La campagne pour l’élection présidentielle au Sénégal a démarré ce dimanche et trois semaines durant les cinq candidats en lice dont le président sortant, Macky Sall, vont sillonner le pays pour tenter de s’attirer le vote des Sénégalais à l’occasion du premier tour de ce scrutin prévu le 24 février.Outre Macly Sall qui se présente sous la bannière de la coalition « Benno Bokk Yakaar », il y a les quatre autres candidats : l’ancien Premier ministre Idrissa Seck de la coalition « Idy 2019 », Ousmane Sonko de la coalition « Sonko Président », Madické Niang de la coalition « Madické Président » et Issa Sall du Parti de l’Unité et du rassemblement (Pur).

6.683.043 électeurs, dont 309 592 à l’étranger, se sont inscrits pour le scrutin présidentiel et la moitié d’entre eux est concentrée dans trois régions : Dakar, Thiès et Diourbel. A elles seules, elles monopolisent 3.178.057 électeurs, soit près de la moitié de l’électorat total inscrit dans le fichier.

Pour cette première journée, Macky Sall et Madické Niang sont annoncés dans des meetings prévus au centre du pays, notamment à Mbacké, là où Idrassa Seck débutera sa campagne par Thiès, ville considérée comme son fief et dont il a été longtemps le maire, Ousmane Sonko et Issa Sall restent, eux, à Dakar, la capitale.

En attendant d’entrer de plain-pied dans la campagne, le jeu des alliances bat son plein et ainsi le candidat sortant bénéficie de notables appuis dont celui de l’avocate Aissata Tall Sall, une transfuge du Parti socialiste désormais à la tête de « Osez l’avenir ». Idrissa Seck, pour sa part, a été notamment rejoint par Malick Gakou, le président du Grand parti, qui a été recalé au stade des parrainages.

L’ancien Premier ministre pourrait également décrocher l’appui de l’ex- chef de l’Etat Abdoulaye Wade dont l’arrivée au Sénégal est annoncée jeudi prochain. Ses partisans annoncent qu’il se lancera dés son arrivée dans une marche bleue, méthode qui lui avait notamment permis de battre en 2000 le président Abdou Diouf.

Tout porte à croire que l’ex président Wade s’engagera dans une campagne virulente contre Macky Sall, coupable à ses yeux d’avoir écarté de la course à la présidence son fils Karim Wade. Khalifa Salle, l’ex-maire de Dakar a également vu sa candidature rejetée par le Conseil Constitutionnel.

Ces deux personnalités doivent leur infortune à des ennuis judiciaires.

RCA : entente entre le gouvernement et les groupes armés

Le Gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés, en pourparlers de paix depuis le 24 janvier dernier à Khartoum, ont abouti à une entente, après avoir résolu les deux points de désaccord qui bloquaient l’issue de leur rencontre, a annoncé le ministre d’Etat, directeur de cabinet du Président de la République, Firmin Ngrébada.Les points de désaccord étaient l’amnistie en faveur des rebelles et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale dirigé par ces derniers.

Ngrébada qui s’exprimait dimanche sur la radio nationale, a juste signalé l’accord avec les groupes armés sur leurs différents points de revendications avant d’affirmer que ses compatriotes découvriront les termes de l’accord mardi prochain, date prévue pour sa signature par les différentes parties.

Cependant à en croire certains médias privés de Bangui, en plus d’accepter toutes les revendications des groupes armés, le gouvernement se serait engagé à mettre en place une brigade conjointe avec les rebelles en vue de ramener la paix dans le pays.

Les pourparlers de paix ont eu lieu sous l’égide de l’Union Africaine et des Nations Unies, après deux ans de préparation.

Avant la signature définitive de l’accord de paix à Bangui, il est prévu mardi prochain à Khartoum une première signature, en présence de certains chefs d’Etat de la sous-région lors de la cérémonie de clôture de négociation.

Présidentielle sénégalaise : l’ex-président Me Wade attendu jeudi à Dakar

L’ex-président sénégalais (2000-2012), Me Abdoulaye Wade est attendu jeudi prochain à Dakar dans le cadre de la présidentielle du 24 février 2019, annonce sa formation politique, le Parti démocratique sénégalais (Pds).« Le PDS informe (…) que le Président Abdoulaye Wade, Secrétaire Général National du parti, arrivera de Paris, par vol spécial, ce jeudi 7 février 2019 à 15 heures, à l’aéroport International Blaise Diagne. Toutefois, il est porté à la connaissance des populations que l’accueil ne se fera pas au niveau de l’aéroport », informe un communiqué du PDS.

Il souligne qu’en venant de Diass, le Président Wade passera notamment dans les villes de Rufisque, Pikine, Guédiawaye et s’arrêtera dans plusieurs communes de la ville de Dakar. « L’itinéraire et les heures de passage dans les différentes escales vous seront communiqués ultérieurement », précise le communiqué.

Le retour au Sénégal de l’ex-président Wade, dont le parti n’a pas de candidat à la présidentielle après le rejet de la candidature de son fils, Karim Wade, a été à maintes reprises annoncé depuis des mois. Son soutien à l’un des cinq candidats en lice est toujours attendu.

La campagne électorale pour la présidentielle sénégalaise s’ouvre ce 3 février 2019 à minuit.

L’opposition camerounaise annule ses manifestations

L’opposition camerounaise, sous les auspices du Mouvement de la renaissance du Cameroun (MRC), a annulé les manifestations prévues ce samedi à travers le pays pour dénoncer « le hold-up électoral » consécutif à la présidentielle du 07 octobre 2018 remportée par Paul Biya, le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir ».«Les marches prévues le 2 et le 9 février 2019 sont annulées et reportées à une date ultérieure. Le MRC appelle toutefois les militants à rester mobilisés pour des nouvelles instructions», a annoncé Mamadou Mota, 1er vice-président du MRC dans son communiqué dont APA a pu obtenir une copie samedi, sans préciser les raisons de cette volte-face.

Cependant, sur les réseaux sociaux, le bureau du mouvement des jeunes de ce parti, revient avec plus de détails sur ce changement.

« En raison de certaines informations qui nous sont parvenues à la dernière minute, pour la sécurité de nos compatriotes détenus et du fait que l’administration aurait en projet avec l’aide de certaines personnes de dissoudre notre parti républicain le MRC, les marches prévues ces 2 et 9 février sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Restez serein. Ne lâchez rien », indiquent les jeunes du MRC.

Cette annulation intervient une semaine après les manifestations organisées à l’initiative de cette formation politique samedi dernier à travers le pays et à l’étranger, avec notamment, la mise à sac des ambassades du Cameroun en France et en Allemagne par des partisans de ce parti politique.

Des manifestations préalablement interdites par les autorités, ce qui a déclenché un vaste mouvement d’interpellations des militants et des dirigeants du MRC dont son président national Maurice Kamto.

Ce dernier qui s’était autoproclamé « président élu » lors de la présidentielle du 07 octobre 2018 a officiellement obtenu 14% de suffrages, se classant deuxième loin derrière le président sortant Paul Biya crédité de 71,28% de suffrages par le Conseil constitutionnel.

A l’initiative du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et malgré l’interdiction des autorités administratives, « une marche blanche » était prévue sur l’ensemble du territoire national ce samedi 02 février 2019 pour dire « Non au hold-up électoral, Non au hold-up de la paix dans les Régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, Non au hold-up des fonds publics sous couvert de l’organisation de la CAN 2019 ».

Les avocats du député ivoirien Alain Lobognon demandent sa «mise en liberté immédiate »

Les avocats du député ivoirien Alain Lobognon, condamné à un an de prison ferme et 300.000 Fcfa d’amende pour publication de fausse nouvelle via un tweet, ont demandé vendredi sa « mise en liberté immédiate », soutenant que son jugement est « illégal », lors d’une conférence de presse.Le  Conseil de M. Lobognon ordonne notamment « l’annulation de la procédure  de flagrant délit entreprise par le procureur de la République (Richard  Adou) et la mise en liberté immédiate du député et ancien ministre (des  Sports) », dans une note de plaidoirie.   

Pour  les avocats du député ivoirien, leur client, en tant qu’ « ancien  ministre, ne peut être poursuivi selon la procédure de flagrant délit  sauf le cas d’atteinte à la sûreté de l’Etat (…). Il n’est par  conséquent pas passible de la procédure de flagrant délit ». 

La  compétence du président de la Chambre des flagrants délits est mise en  cause par les avocats de M. Lobognon. Au cours du procès, mardi, ils ont  soulevé cette exception, estimant que l’affaire devrait être  préalablement soumise à la Cour suprême. 

Le  juge-président, Cissoko Amourlaye, a décidé de joindre la décision sur  les exceptions à celle du fond de l’affaire, ce qui amené les avocats à  se déporter. Selon Me Affoussiata Bamba-Lamine (Affoussy), ils ne  pouvaient pas assister à l’audience parce que les règles de droit ont  été « violées ». 

« Dans l’ordonnancement  juridique de la Côte d’Ivoire on ne peut aller outre ces exceptions,   quitte à faire un déni de justice », a martelé Me Lamine Diarrassouba,  affirmant que cette juridiction n’était « pas compétente pour connaître  de cette affaire ». 

« Lorsque vous ne répondez  pas à (l’exception soulevée) alors que la loi vous l’impose, vous  commettez un déni de justice », a-t-il insisté, indiquant qu’ il y a une  procédure spéciale pour la poursuite d’un ancien membre du  gouvernement. 

M. Lobognon, en tant qu’ancien  membre du gouvernement ne peut, conformément aux dispositions légales,   être attrait directement devant une juridiction qu’après que l’affaire  soit soumise à la Cour suprême qui peut décider s’il doit être poursuivi  ou non, rapporte la note de plaidoirie. 

Me  Souleymane Diallo, un autre avocat de la défense, a toutefois exprimé la  « confiance » du Conseil de M. Lobognon en la justice ivoirienne. Me  Affoussy n’a cependant pas manqué de qualifier cette justice de « parodie » et de « mascarade ». 

L’appel dépend  du procureur de la République, a noté Me Diallo, mentionnant que le  tribunal devrait rédiger sa décision, transmettre le dossier au  procureur, qui lui devra saisir le Parquet général de la Cour d’appel  pour programmer une audience devant la Chambre correctionnelle de la  Cour d’appel. 

Dans la matinée, 25 partis de  l’opposition ont appelé à la « libération immédiate » de M. Lobognon,  dans une déclaration. Le député ivoirien est incarcéré à la Maison  d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), où selon Me Diallo il «  poursuit sa grève de la faim, mais boit seulement de l’eau ».  

Côte d’Ivoire : 70 exilés dont 6 ministres mettent fin à leur exil au Ghana pour «accueillir Gbagbo»

Quelque 70 cadres et militants du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) dont six anciens ministres ont regagné, jeudi, Abidjan, après huit années d’exil au Ghana où ils ont été reçus dans une ambiance carnavalesque au domicile de Laurent Gbagbo à Cocody-Riviera, commune chic à l’Est de la capitale économique ivoirienne.Sous le coup de 18 h (heures locales et GMT) lorsque les désormais ex-exilés franchissent le portail de la résidence des Gbagbo où attendaient depuis 14h leurs familles aux côtés de la direction du parti de l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Simone Ehivet Gbagbo en tête et de nombreux militants, ce fut l’hystérie collective.

Des cris et larmes de joie accueillent les « exilés de retour », des scènes de liesse qui font oublier les quatre heures d’attente liées aux formalités administratives au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) qui a organisé le retour de ces partisans de Laurent Gbagbo avec la collaboration du ministère ivoirien des Affaires étrangères. L’émotion est au comble. 

Donnant les raisons de leur retour, l’ex-ministre Emile Guiriéoulou a expliqué qu’après « l’acquittement » de leur leader, rien ne pouvait plus les retenir encore longtemps en exil. 

« Nous sommes heureux de rentrer dans notre pays après huit années d’exil. Nous avons décidé de rentrer parce que nous avons appris de bonne nouvelle et pour nous, la meilleure est que notre chef, le Président Laurent Gbagbo a été acquitté par la CPI. Nous avons donc estimé que nous n’avons plus besoin de rester en exil. Nous rentrons pour attendre et accueillir le président Laurent Gbagbo”, a déclaré l’ex-ministre de l’Intérieur, le porte-parole des anciens exilés. 

« Nous sommes venus nous mettre à la disposition du parti pour pendre toute notre place », a ajouté M. Guiriéoulou, regrettant la « disparition de Sangaré Abou Drahamane, le gardien du temple avec qui nous avons préparé ce retour ». Il a, également eu des pensées pieuses pour les « cadres du parti revenus d’exil et qui sont décédés et ceux morts en exil comme Ben Soumahoro qui nourrissait de grands projets pour le pays et Pol Dokui qui avait aussi de grands projets pour la presse ivoirienne ». 

Pour la mémoire de tous ceux-là, « la lutte doit continuer et nous sommes là pour y contribuer », a-t-il conclu.

 Pour Simone Ehivet Gbagbo, l’ex-première Dame, « vous êtes rentrés avant le retour du président Gbagbo, c’est bien ! Vos places vous attendent. C’est une grande famille unie de la gauche qui peut mener ce combat », a-t-elle répondu, tout aussi émue. 

  « Le président Gbagbo va revenir d’ailleurs bientôt. Et il est bon que nous soyons debout, unis pour continuer à mener le combat de la démocratie et de la démocratisation. Vous êtes arrivés, le travail vous attend », a exhorté Mme Gbagbo.

Au nombre des arrivées, figurent, outre Emile Guiriéoulou, les ex-ministres Lazare Koffi Koffi, Angèle Gnonsoa, Richard Sécré Kouamé, Thomas N’guessan et Lia Bi Douayoua.

Niger : l’inamovible ministre des Finances limogé et remplacé

Hassoumi Massaoudou, fidèle collaborateur du président nigérien et inamovible ministre des Finances, a été limogé et remplacé par Mamadou Diop, annonce un communiqué du Gouvernement publié jeudi soir.Selon le communiqué lu à la télévision nationale, c’est  « sur proposition du Premier ministre » que le chef de l’Etat a entériné la nomination Mamadou Diop au ministère des Finances, en remplacement de Hassoumi Massaoudou.

Ce dernier, par ailleurs  secrétaire général du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, pouvoir)  a été, jusqu’ici, de tous les gouvernements du président Issoufou.

Selon certaines sources proches du PNDS, il a été sanctionné pour manquement à la discipline du parti et, ce, dans la perspective de la présidentielle de 2021.

Considéré comme une forte tête du parti, Massaoudou passe en tout cas pour quelqu’un n’ayant pas sa langue dans la poche.

Ainsi, mardi dernier, il avait sur les ondes de Radio France internationale (Rfi) défendu ardemment le franc CFA, après les propos tenus par le vice-président du Conseil Italien, Luigi Di Maio, accusant la France d’appauvrir les pays africains via cette monnaie communautaire.

Cette sortie du désormais ex ministre  a été immédiatement condamnée par une partie de la société civile nigérienne, notamment celle qui avait appelé tout le long de l’année écoulée à manifester contre certaines mesures impopulaires contenues dans la loi de Finance 2018 et qui a valu à ses leaders plusieurs mois
de prisons.

RHDP: « mise en place des organes du parti dans deux mois » (Adama Bictogo)

Les organes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) qui vient de tenir son congrès ordinaire, seront mis en place dans deux mois, a annoncé Adama Bictogo, cadre de ce parti, faisant, jeudi, le bilan du congrès, en sa qualité de président du comité d’organisation.Mais avant, «dès le mois de février, le RHDP va, désormais, occuper  l’espace Côte d’Ivoire jusqu’en 2020», a souligné M. Bictogo, selon qui  «le RHDP est créé autour de trois valeurs essentielles que sont la  société de justice, la société de liberté et la société du progrès  partagé pour servir et bâtir la Côte d’Ivoire nouvelle ».

Le  samedi 26 janvier, des partis politiques et mouvements politiques ont  donné naissance au RDHP unifié et confié les destinées de ce parti qui  va transformer notre pays au président Alassane Ouattara, selon Adama  Bictogo, saluant « l’engagement et la détermination des militants et des  Ivoiriens en général, à porter ce nouveau pacte social autour du  président Ouattara».

« Toutes les sections des  partis composant le RHDP se transformeront en sections RHDP pour  constituer une unité d’actions avant la mise en place effective des  organes et instances du parti dans deux mois», a expliqué M. Bictogo  indiquant que « selon les sources policières ce sont 200.000 personnes  qui ont envahi le stade Houphouët-Boigny lors de ce congrès».

Par  ailleurs, il a fait remarquer que le « parti ne répondra plus aux injures  d’où qu’elles viennent». «Nous serons désormais occupés à consolider le  RHDP»,a-t-il promis.

Tchad : la ministre du Pétrole limogée, après dix jours de fonction

Mme Aziza Mariam Al-Béchir, nommée le 21 janvier 2019 ministre du Pétrole, a été limogée jeudi soir, aux termes d’un décret du président Idriss Déby lu sur les ondes de la radio publique.Comme les précédents limogeages, aucune raison n’a été donnée à celui de Mme Al-Bachir, sauf qu’elle a été remplacée par le secrétaire général adjoint du gouvernement, Mahamat Hamid Koua.

Le président Deby, depuis la suppression du poste de Premier ministre, est devenu seul maître à la tête du gouvernement tchadien qu’il a remanié plusieurs fois en quelques mois.

Vers une visite du président cap-verdien en Guinée-Bissau

Le président du Cap-Vert, Jorge Carlos Fonseca, a fait part de sa volonté de se rendre prochainement en Guinée-Bissau pour soutenir ce pays dans son processus électoral, annonce un communiqué du ministère bissau-guinéen des Affaires étrangères dont APA a reçu copie jeudi.« Cette visite n’aura de sens que si elle aide tous les protagonistes politiques en Guinée-Bissau à se comprendre pour que les élections législatives puissent se dérouler dans les meilleures conditions », a notamment déclaré Jorge Carlos Fonseca qui, selon le communiqué, s’exprimait en marge de la Conférence internationale Cap-Vert et Atlantique tenue dans l’île de Santiago, au Cap-Vert.

C’est surtout en sa  qualité de président en exercice de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) que le chef de l’Etat cap-verdien devrait se rendre à Bissau en compagnie du secrétaire exécutif de cette organisation,  Francisco Ribeiro Telles.

Toutefois, le chef de l’Etat cap-verdien qui souhaite à la Guinée-Bissau un processus électoral « juste et calme »  n’exclut pas la possibilité de reporter sa visite s’il pense qu’elle sera « insuffisante » pour aider au « bon déroulement du processus électoral », indique le communiqué.

Le président José Mario Vaz avait récemment annoncé la venue de son homologue cap-verdien dans la période du 12 au 14 février et, à ce sujet, la société civile bissau-guinéenne et plusieurs acteurs politiques ont donné leur accord pour cette visite.

Les élections législatives auront lieu en Guinée-Bissau le 10 mars prochain.

Le MVCI dénonce un « procès politique » après le condamnation du député Alain Lobognon

Le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire ( MVCI), une organisation politique proche du président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a dénoncé mercredi à Abidjan, un « procès politique » après la condamnation du député Alain Michel Lobognon à 1 ans de prison et 300.000 FCFA pour diffusion de «fausse nouvelle» sur les réseaux sociaux.« En choisissant de passer outre son immunité, violant la  constitution ivoirienne, foulant nos lois, le MVCI retient que ce procès  intenté à son vice-président Lobognon Agnima Alain Michel est un procès  politique », a dénoncé dans une déclaration devant la presse, Félicien  Sékongo, le président de ce mouvement politique. 

« Pour le MVCI, le  procès intenté au député Alain Lobognon traduit un déni de justice, une  volonté déterminée de violer les droits de l’homme. Ce procès atteste de  l’anéantissement total des libertés individuelles et collectives et  traduit une intime volonté du régime de bâillonner le peuple de Côte  d’Ivoire », a ajouté M. Sékongo.  

Poursuivant, il a appelé à l’Union des «  forces démocratiques  pour faire barrage à la dictature que le pouvoir  ambitionne imposer aux ivoiriens ».

 Dans la foulée, M. Sékongo a estimé  que l’ouverture du dialogue politique entre le gouvernement ivoirien et  l’opposition sur la réforme de la Commission électorale indépendante (  CEI, organe électoral) est « un leurre ». 

« Le MVCI recommande à la  communauté internationale et aux amis de la Côte d’Ivoire de prendre  toutes leurs responsabilités. Il faut qu’ils jouent leur rôle pour  éviter que l’on finisse par croire qu’ils cautionnent les dérives du  régime d’Abidjan qui tue sans scrupule l’État de droit», a conclu M.  Sékongo.  

Dans la mi-journée de ce mercredi, le gouvernement ivoirien « a  pris acte » du verdict condamnant le député Alain Lobognon à un an de  prison et 300.000 FCFA d’amende. 

« Nous ne commentons pas les  décisions de justice. Le gouvernement prend acte du verdict qui a été  énoncé», a dit à la presse, Sidi Touré, le porte-parole du gouvernement  ivoirien au terme de cette réunion hebdomadaire. 

Le député de Fresco (  Sud-ouest ivoirien), Alain Michel Lobognon, un proche du chef du  parlement ivoirien Guillaume Soro, a été condamné mardi à un an de  prison et 300.000 FCFA d’amende par le tribunal de première instance  d’Abidjan pour divulgation de «fausse nouvelle » via un tweet.

 Le  conseil de M. Lobognon a relevé appel de ce jugement ce mercredi, a  indiqué à APA,  Me Diarrassouba, l’un des avocats du parlementaire.

Côte d’Ivoire: Odette Ehui Agnero, accusée de jouer le « jeu » du Rhdp, le parti au pouvoir

Odette Ehui Agnero, la présidente nationale des femmes du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), a joué le « jeu » du parti au pouvoir, selon une note des femmes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).Mme  Odette Éhui Agnéro avait qualifié de « dérives langagiaires » les  propos du président du Pdci, Henri Konan Bedie, qui a entre autre  qualifié les membres du Rhdp de « fils adultérins » d’Houphouët-Boigny,  dans une déclaration.   

En réplique,  les femmes  du Pdci, font à leur tour cette note. Pour elles, Mme Odette Ehui Agnero  « ne comprend pas qu’en venant parader sur la place publique contre le  président du Pdci », son parti d’origine, « elle fait tout simplement le  jeu cynique de ses nouveaux associés ».

Dans  la note signée de la présidente de l’Union des femmes urbaines du Pdci,  Sita Coulibaly, le Parti unifié Rhdp « l’utilise pour déshonorer un  bienfaiteur (l’ex-président Henri Konan Bédié) à qui elle doit toute son  ascension politique ».  

Le 26 janvier 2016,  alors que se tenait à Abidjan le premier congrès ordinaire du Parti  unifié Rhdp, M. Bédié rencontrait à Daoukro (Est ivoirien), dans sa  ville natale, des jeunes de son parti. À cours de cette occasion , il a  soutenu que ses militants portent l’esprit d’Houphouët-Boigny, fondateur  du Pdci. 

Ces propos de M. Bédié sont « du  mépris pour ces vaillants militants, braves femmes et ces jeunes  intrépides, épris de paix » au Rhdp, avait affirmé Mme Ehui,  ex-présidente des femmes urbaines du Pdci (Ufpdci), qui a déploré des «  affirmations gratuites ; des accusations graves et des injures ».  

«  Mme Odette Éhui Agnéro, ancienne présidente de l’Ufpdci Urbaine à qui  il ne suffit visiblement pas d’avoir trahi ses camarades, a cru devoir  prendre la parole et secouer un index arrogant à l’adresse du président  Bédié », a dénoncé Sita Coulibaly, la nouvelle présidente des femmes  urbaines du Pdci.    

Pour Mme Sita Coulibaly,   M. Bédié est « un bienfaiteur à qui elle ne doit donc que de la  reconnaissance ! Beaucoup de femmes étaient sûrement plus qualifiées  qu’elle pour élever la voix ce lundi-là », lors de la déclaration des  femmes Rhdp contre les dires du chef du Pdci.   

«  C’est terriblement affligeant qu’à peine sortie des rangs des femmes du  Pdci-Rda, Mme Odette Éhui Agnéro ait perdu les bonnes habitudes dont  elle devait donner l’exemple et même être le modèle incarné, pour être  elle-même respectée de ses troupes », a-t-elle poursuivi. 

M.  Bédié a parlé « d’enfants adultérins de l’houphouétisme (…). Nous  sommes tristes pour ceux qui, comme Mme Odette Éhui Agnéro, ont donné à  cette métaphore le sens le plus trivial, en allant jusqu’à expliquer que  Félix Houphouët-Boigny n’a pas commis d’adultère », a-t-elle relevé. 

«  À la suite du président Bédié, nous affirmons nous aussi que les  héritiers de Félix Houphouët-Boigny ne sont qu’au Pdci et nulle part  ailleurs », a martelé Mme Sita Coulibaly,  dénonçant une volonté des  militants du Pdci ayant rejoint le Rhdp chercher à faire disparaître  l’ex-parti unique.  

M. Bernard Éhui Koutoua et  Mme Odette Éhui Agnéro ont commencé leurs carrières politiques, très  jeunes au Pdci. L’homme, lui, a été l’un des plus jeunes ministres de  Félix Houphouët-Boigny, fondateur du Pdci. Quant à son épouse, elle a  été portée en 2014 à la tête de l’Ufpdci urbaine.   

«  L’un et l’autre ont tout reçu du Pdci. Nous regrettons (…). C’est vrai  que l’intérêt guide les actes de tous les humains sur cette terre. On  pouvait, malgré tout, attendre que la faim ne soit pas la justification  de cette traîtrise-là », conclut la note.   

Condamnation du député Lobognon: le gouvernement ivoirien «prend acte du verdict énoncé»

Le gouvernement « prend acte du verdict » condamnant le député ivoirien Alain Lobognon à un an de prison et 300.000 Fcfa d’amende pour divulgation de fausse nouvelle, a dit mercredi son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Nous ne commentons pas les décisions de justice, le gouvernement  prend acte du verdict qui a été énoncé. Il faut juste rappeler que sur  ce sujet, le Garde des sceaux s’est longuement prononcé, et l’immunité  parlementaire et les actes de flagrant délit sont à dissocier », a  affirmé M. Sidi. 

Selon lui, « c’est ce qui a  été constaté, ici, en la matière ». Répondant à une question d’un  journaliste sur des propos discourtois de certains politiques, le  porte-parole du gouvernement a appelé à la «responsabilité» des  leaders d’opinion pour « garantir la sécurité des différents concitoyens  ».  

Le député ivoirien est jugé, selon le  parquet, dans le cadre d’une flagrance délit,  ce qui l’exempte de son  immunité parlementaire. Il lui est reproché d’avoir diffusé, le 9  janvier 2019, l’information selon laquelle le procureur de la République  avait ordonné l’arrestation d’un député.

Au  cours d’une conférence de presse, le procureur de la République Richard  Adou, avait démenti le post de Alain Lobognon, un proche du président de  l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, annonçant des poursuites contre  lui pour flagrant délit. 

Le Conseil de M.  Alain Lobognon a relevé appel mercredi, selon Me Alain Diarrassouba,  l’un des avocats de la défense du député ivoirien, actuellement détenu à  la Maison de correction d’Abidjan (Maca), la plus grande prison du  pays. 

Remaniement au Gabon : trois proches d’Ali Bongo limogés

Le gouvernement du Gabon dirigé par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a fait l’objet ce mercredi d’un réaménagement marqué par le départ de trois proches du chef de l’Etat, Ali Bongo, et l’arrivée dans l’équipe gouvernementale de la mairesse de Libreville, Rose Christiane Osssouka.Ainsi, cette dernière est nommée ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et de la Sécurité du territoire, en remplacement d’Etienne Massard Kabinda Makaga, considéré comme un fidèle du président de la République.

De même, Ali Akbar Onanga Y’Obegue, un autre proche du chef de l’Etat, cède son la place à Biendi Maganga Moussavou, un fils du vice-président de la République issu de l’opposition modérée.

Christian Magnagna, également proche du chef de l’Etat, quitte le ministère des Mines, un portefeuille ajouté à celui de l’Eau et de l’Energie, soit un super-ministère dirigé par le jeune Tony Ondo Mba.

Des députés ivoiriens empêchés par la police d’assister à un procès de leur collègue

Des éléments de la police nationale ivoirienne ont empêché mardi des dizaines de députés d’assister au procès de leur collègue, Alain Lobognon, accusé de divulgation de « fausse nouvelle » sur les réseaux sociaux.A l’entrée du Palais de justice d’Abidjan-Plateau, situé dans le  centre des affaires de la capitale économique ivoirienne, étaient postés  des agents de police, qui ont interdit en fin de matinée les députés,  d’avoir accès à l’institution judiciaire.

Et  ce, durant une demi-heure. Arrivés devant le palais de justice autour de  12h30, des dizaines de députés étaient bloqués, avec leur apparat, sous  un soleil accablant. Jusqu’autour de 13h00, heure prévue pour le procès,  ils n’avaient toujours pas accès à l’édifice.  

Remontés,  les députés ont décidé de se retirer. Faisant mouvement vers le siège  de l’Assemblée nationale, ils ont été rejoints par un lieutenant aux  fins de rebrousser chemin pour prendre part à l’audience, chose qu’ils  ont esquissé. Toutefois, deux députés étaient aperçus au procès.

«  Il faut arrêter d’enfreindre à la démocratie (…). Je pense que ce  procès de la honte est la preuve que la démocratie est en train de  prendre du recul », a dit à la presse Gnangadjomon Koné, député de  Dianra (nord ivoirien), devant le palais de justice.  

«  Nous voulons dire combien de fois nous sommes frustrés et offusqués que  des députés de la Nation soient empêchés d’entrer au palais de justice  », a-t-il lancé,  avant d’ajouter : « on sait qu’étant habillés en  apparat de député, on ne vient pas pour faire de la violence ».   

Malgré  la « passivité » des parlementaires, « on nous empêche d’entrer pour  aller assister à ce procès ; ce que nous réclamons, c’est le respect de  l’Etat de droit, de la Constitution et de la démocratie », a-t-il  poursuivi.  

Le procès du député Alain Lobognon  s’est tenu de 13h15 GMT à 17h15, soit quatre heures de temps. Le  tribunal l’a condamné à 1 an d’emprisonnement et une amende de 300.000  Fcfa. Son Conseil a décidé de faire appel dès mercredi. 

Le RHDP élève une «vive protestation» contre les «attaques choquantes» de Bédié

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a élevé, mardi à Abidjan, une «vive protestation» contre les «attaques et accusations gratuites» du Président du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, a annoncé son porte-parole, Kobénan Kouassi Adjoumani.« Le RHDP voudrait élever ici une vive protestation contre toutes ces attaques et accusations gratuites qui relèvent de la seule imagination de M. Bédié et de ses suiveurs, comme il se plaît à les qualifier », a déclaré M. Adjoumani au cours d’une conférence de presse.

S’adressant aux militants de son parti réunis le samedi 26 janvier dernier à Daoukro (Centre-Est),  le Président Bédié a dit entre autre que « l’esprit de Félix Houphouët-Boigny se trouve ici et nulle part ailleurs » et « les membres du RHDP sont des fils adultérins de l’houphouétisme » ainsi que « le RHDP est le rassemblement des détourneurs de deniers publics», a rappelé M. Adjoumani.

Pour le porte-parole du RHDP, ces propos sont « choquants et d’une gravité inouïe qui n’honorent pas celui que nous avons toujours considéré comme un sage ».

Certes, a-t-il ajouté, « nous sommes en politique, mais le jeu politique n’autorise pas toutes les dérives langagières, les discours haineux et mensongers qui traduisent tout le mépris qu’un homme d’Etat de la stature du Président Henri Konan Bédié peut avoir pour le peuple Ivoirien ».

« Comment le président du PDCI-Daoukro que nous avons toujours placé sur un piédestal, que nous considérions comme un sage, un référent politique, un homme respecté, peut-il descendre dans l’arène en disant que cette mobilisation a été possible parce qu’on aurait distribué de l’huile, du riz et des chiffons aux congressistes ? » a interrogé M. Adjoumani.

 L’utilisation du mot « chiffon » à la place de « pagne » est selon lui « l’expression la plus achevée du mépris qu’il  (Henri Konan Bédié) a pour le peuple Ivoirien ».

De grâce, a-t-il lancé, « que le Président Bédié n’engage pas la Côte d’Ivoire dans un autre concept nocif, plus dangereux que celui de l’ivoirité dont il est le père légitime et qui a fait tant de mal au pays. En effet, Houphouët-Boigny a toujours été le père de la nation toute entière. Il ne faisait aucune distinction entre ses enfants, qu’ils soient du nord, du sud, de l’est ou de l’ouest en passant par le centre ».

Une telle façon de faire de la part du Président Bédié en parlant « d’héritiers légitimes » et de « fils adultérins » est révélatrice de sa volonté de réveiller encore les vieux démons de la division en catégorisant les Ivoiriens, a ajouté le porte-parole du RHDP.  En effet, pour lui, en traitant les membres du RHDP de « fils adultérins », c’est une véritable insulte que M. Bédié leur administre.

Pour le RHDP, a encore expliqué Kobénan Kouassi Adjoumani, le Président Henri Konan Bédié dont le parti, le PDCI-RDA a pris une part effective à la gestion des affaires de l’Etat, de 2011 à juin 2018, « ne saurait se dérober de celle-ci, en taxant, le RHDP de rassemblement des détourneurs de deniers publics.

« En d’autres termes, si par extraordinaire, il y a eu détournement effectif de deniers publics, comme il le prétend, le PDCI-RDA et son président doivent accepter d’assumer leur part de responsabilité. Ils sont co-auteurs ou à tout le moins receleurs, surtout que c’est le Président Henri Konan Bédié, lui-même, qui avait affirmé que le parti unifié est dénommé  RHDP », a-t-il conclu.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui s’est retiré du processus de création du Parti unifié RHDP après n’avoir pas obtenu l’alternance politique à son profit, est ostensiblement engagé de son côté pour la mise en place d’une nouvelle plateforme politique en de la reconquête du pouvoir en 2020.

Centrafrique : le dialogue cale sur l’amnistie et le partage du pouvoir

Les négociations entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés, entamées le 24 janvier dernier à Khartoum (Soudan), se poursuivent avec comme pierre d’achoppement l’amnistie et le partage du pouvoir.Selon Ange Maxime Kazangui, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, « toutes les parties espèrent sortir de ce dialogue avec un accord pouvant ramener la paix en Centrafrique. Un projet d’accord de sortie de crise est en phase de consultation ».

Cependant, l’amnistie des groupes armés et leur participation à un gouvernement d’union se heurtent au refus du gouvernement. Pourtant, à en croire Abacar Sabone, conseiller politique d’un des 14 mouvements rebelles, la question de l’amnistie est capitale pour la résolution de la crise.

« La paix n’a pas de prix et il faut tenir compte des populations qui souffrent. Il faut des sacrifices. Si nous voulons la paix, nous devons amnistier certaines personnes et aller au pardon et à la réconciliation nationale. Cela n’est pas une insulte à la mémoire des victimes mais c’est pour sauver ce qui reste », a déclaré M. Sabone.

Selon lui, « la guerre a endeuillé toutes les familles centrafricaines, qu’elles soient chrétiennes ou musulmanes. Elles sont toutes sont concernées par l’amnistie en faveur des groupes armés ».

A propos du partage du pouvoir, Abacar Sabone a fait savoir que les groupes politico-militaires demandent leur participation au gouvernement d’union nationale à la sortie de ce dialogue, non pas pour partager le pouvoir mais pour que les acteurs assurent le suivi des recommandations qui sortiront de la rencontre.

« Personne n’a demandé la partition du pays, personne n’a demandé la démission du président Touadera, démocratiquement élu », a-t-il précisé.

Malgré la tenue de ce dialogue organisé sous l’égide de l’Union Africaine et des Nations Unies, les violences sont encore régulières dans les régions centrafricaines contrôlées en grande partie par les mouvements rebelles.

Présidentielle en Mauritanie : le ministre de la Défense, candidat du pouvoir

Le ministre de la Défense mauritanien, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould El Ghazouani, est le candidat de la majorité pour l’élection présidentielle de 2019, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Sidi Mohamed Ould Maham, dans un tweet parvenu à APA mardi.Ould El Ghazouani, longtemps chef d’état-major général des armées, sera «notre candidat, en tant que régime, dans les prochaines élections présidentielles », prévues au milieu de cette année, a notamment posté dans tweeter Ould Maham, également ministre de la Culture.

Selon ce dernier, l’actuel ministre de l Défense représente « la meilleure option pour la continuité de ce projet national pionnier, celui de la sécurité, de la démocratie et du développement ».

Arrivé au pouvoir via un coup d’état en 2008, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz s’est fait élire en 2009 et 2014, d’où il ne peut pas, selon la Constitution, briguer un troisième mandat.

Il a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne modifierait pas la Constitution pour se maintenir au pouvoir. Toutefois,  il assure qu’il ne quittera pas le pays et ne se désintéressera pas des affaires de la patrie.

Ami personnel du chef de l’Etat, Ould El Ghazouani est également son camarade de promotion à l’académie militaire de Meknès (Maroc). Les deux hommes furent en outre au cœur du putsch militaire de 2008 .

Connu pour sa discrétion, Ould El Ghazouani n’a pas encore fait de déclaration sur l’annonce le concernant.

Cameroun : arrestation de l’opposant Maurice Kamto

Le président du Mouvement de la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto a été arrêté lundi soir à Douala, a constaté APA sur place.Il a été placé en garde à vue à la Division régionale de la police judiciaire pour le Littoral à Douala (DRPJL) en compagnie de deux de ses conseillers.

Cette arrestation intervient deux après l’organisation des manifestations par ce parti politique pour dénoncer « le hold-up » électoral suite à la présidentielle du 07 octobre 2018.

Cette élection a été remportée par le président Paul Biya du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) avec 71,28% de suffrages contre 14% à Kamto qui s’était empressé de s’autoproclamer « président élu ».

Malgré la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel, ce dernier a multiplié des manifestations pour réclamer sa « victoire ».

A son appel, bravant l’interdiction des autorités, ses partisans ont organisé plusieurs manifestations à travers le pays et à l’étranger, des cas de violence ayant été enregistrés ça et là, notamment en Allemagne et en France ou les ambassades ont été saccagées.

Faisant le pont sur ce sujet, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement René Emmanuel Sadi qui a réfuté l’usage des armes à feu par les forces de l’ordre, avait annoncé l’interpellation des 117 personnes accusées notamment de « troubles à l’ordre public ».

Les femmes Rhdp qualifient de « dérives langagiaires » les propos de Bédié à Daoukro

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ont qualifié lundi de « dérives langagiaires » les propos du leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié), Henri Konan Bédié à Daoukro (Est) dans une déclaration.Cette réaction des femmes Rhdp, lue par leur  présidente nationale Odette Ehui Agnero, au cours d’un rassemblement au  Palais de la culture de Treichville, au Sud d’Abidjan, intervient après  une rencontre du président du Pdci, avec sa jeunesse et des cadres de  son parti le 26 janvier 2019 à Daoukro.  

Au  cours de cette rencontre, M. Bédié, a, selon les femmes Rhdp, eu des «  dérives langagiaires » en qualifiant les membres du parti unifié Rhdp de  « détourneurs de deniers publics » et « de fils adultérins » de Félix  Houphouët-Boigny, le premier chef d’Etat ivoirien.

«  … Au moment où nos adversaires du Rhdp Unifié se réunissent avec de  l’huile, du riz, des chiffons et du pain sans lesquels ils ne peuvent  faire du nombre ! Ici, à Daoukro rien de tout ce folklore qui frise  l’assemblée des militants manipulés et enrôlés de force », avait dit M.  Bédié. 

Ces propos de M. Bédié sont « du mépris  pour ces vaillants militants, braves femmes et ces jeunes intrépides,  épris de paix », a affirmé Mme Ehui,  une ex-responsable des femmes du  Pdci, qui déplore des « affirmations gratuites ; des accusations graves  et des injures ». 

Avant 9h00 GMT (heure  locale), le stade Félix Houphouët-Boigny ayant accueilli le Congrès  constitutif du Parti unifié Rhdp, la coalition au pouvoir, était bondé  de monde, a fait savoir Kandia Camara, la ministre de l’Éducation  nationale. 

Que M. Bédié se consacre à « son  opposition (politique) dans la dignité des autres » car ces propos tenus  sont « trop graves », a martelé Kandia Camara, avant d’ajouter : « il  veut nous faire prendre un autre risque » en allusion à la crise  post-électorale de 2010-2011.  

Pour les femmes  du Rhdp, ce n’est pas  par la force que les 200.000 participants ont été  conduits au stade ». Par conséquent,  ce sont « des allégations  mensongères qui ne l’honorent pas » en tant qu’ ancien président de la  République.

« Le président du Pdci accuse de  détourneurs de deniers publics les responsables du Rhdp. Toute chose qui  mérite une action en justice », a déclaré Mme Ehui, pour qui sur le  chapitre de détournement, il a été découvert sous son régime un  détournement de 18 milliards Fcfa de l’Union uuropéenne par Maurice  Guikahué, le secrétaire exécutif en chef du Pdci. 

«  Nous tenons à dire que nous sommes tous des enfants légitimes  d’Houphouët-Boigny , parce que Houphouët-Boigny n’a pas commis  d’adultère. (En outre) un digne fils n’insulte jamais son père »,  at-elle poursuivi, insinuant « nous sommes toutes et tous les enfants  légitimes d’Houphouët ». 

Selon elle, «  aujourd’hui on connait ses ambitions : celles d’être candidat, de  reconquérir le pouvoir en 2020 pour se venger, d’où son retrait au Rhdp,  ayant réalisé qu’il ne pouvait pas être le meilleur candidat pour le  Rhdp ». 

« En conséquence de ces observations,  nous condamnons fermement les propos tenus par le président du Pdci de  Henri Konan Bedie. Nous le mettons en garde contre tout débordement,  toutes manifestations, tous troubles à l’ordre public », a-t-elle  conclu.

La ministre de la Solidarité, de la  cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, a  appelé les femmes à rester tolérantes en dépit de ces « injures », tout  en les invitant à cultiver le vivre ensemble.