Guinée : une tentative de coup d’État en cours

Le président Alpha Condé (83 ans), réélu en 2020 pour un troisième mandat, est dans le viseur du Groupement des Forces Spéciales (GPS), une unité d’élite de l’armée guinéenne dirigée par le colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française.Des tirs nourris ont réveillé, ce dimanche 5 septembre, le quartier du palais présidentiel Sékoutoureya. Le colonel Mamady Doumbouya, qui tente de renverser le pouvoir d’alpha Condé, est un Malinké (l’une des ethnies de la Guinée)

récemment rentré pour être porté à la tête du Groupement des Forces Spéciales (GPS) créé en 2018.

Dans leur tentative de putsch, les éléments du GPS font face aux soldats de la garde présidentielle assurant la protection du chef de l’Etat, Alpha Condé.

Ce n’est pas la première que ce dernier est visé par une tentative de coup d’État. Il y a dix ans déja, son domicile a subi un assaut.

Alpha Condé est le président de la Guinée depuis 2010. Une révision controversée de la Constitution lui a permis de se présenter et de gagner, avec 59,49 % des suffrages valablement exprimés, l’élection du 18 octobre 2020 devant son rival Cellou Dalein Diallo.

L’APCE va observer les élections législatives au Maroc

Une délégation de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), composée de 11 membres et conduite par Alberto Ribolla (Italie), se rendra au Maroc du 6 au 9 septembre pour y observer le déroulement des élections législatives, prévues le 8 septembre courant.La mission de l’APCE aura des rencontres notamment avec le président de la délégation APCE du Parlement marocain, le directeur du département en charge des questions électorales au ministère de l’Intérieur, des représentants du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et de la Haute Autorité pour la communication audiovisuelle (HACA), ainsi que des représentants de la communauté internationale, de la société civile et des médias, indique un communiqué du Conseil de l’Europe.

Un membre de la Commission de Venise – le groupe d’experts juridiques indépendants du Conseil de l’Europe – fournira un conseil juridique lors de cette visite, précise la même source.

Une délégation du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe observera en parallèle les élections régionales et communales le même jour, ajoute le communiqué.

Depuis 2011, le Parlement marocain bénéficie du statut de partenaire pour la démocratie auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), ce qui lui permet une participation active aux activités de l’Assemblée.

Locales 2022 : des figures de l’opposition s’allient contre Macky Sall

Une vingtaine de responsables de l’opposition ont procédé jeudi au lancement d’une grande coalition en vue des élections locales du 23 janvier 2022.Le nom de la coalition « Yewwi Askan Wi », libérer le peuple en wolof, a été dévoilé hier lors de la cérémonie organisée dans une salle archicomble à Dakar. De Khalifa Sall à Ousmane Sonko en passant par Aida Mbodj, Moustapha Guirassy ou Malick Gackou, les opposants présents ou représentés ont signé une charte « contre tout compromis ou compromission avec Macky Sall », selon le quotidien EnQuête.

L’objectif est d’aller « ensemble aux Locales et aux Législatives » de 2022, ce qui suppose que l’alliance va durer pour au moins un an. La prochaine élection présidentielle, elle, est fixée en 2024 et Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, n’a pas dit clairement s’il allait se représenter.

« Les problèmes ne vont pas manquer, car nous sommes des homme politiques. Il y aura des chocs d’ambitions mais le défi d’y arriver est là, pas pour nous, mais pour le Sénégal », a souligné Moussa Tine, responsable à Taxawu Senegal de l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall, s’exprimant au nom des leaders de la coalition.

« Ce qui nous interpelle, c’est d’éviter la constitution de deux coalitions. Nous devons faire bloc pour affronter le président de la coalition présidentielle, Macky Sall », a-t-il appelé.

Par ailleurs, des formations de l’opposition se sont démarquées à la dernière minute de cette coalition. C’est le cas du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade et de son fils Karim, exilé depuis 2016 au Qatar.

Dans un communiqué publié la veille du lancement de l’alliance, le parti libéral s’étonnait de la circulation de la charte annonçant sa création. « Sans en être informé officiellement, le PDS a appris qu’une cérémonie de signature est prévue ce jeudi, alors que jusque-là des points de désaccords subsistent », ont affirmé les libéraux, dénonçant au passage les « jeux de l’ombre » et « subterfuges inutiles » d’Ousmane Sonko et Cie.

La division au sein de cette nouvelle union de l’opposition est également accentuée par les départs d’autres formations comme l’AJ de Mamadou Diop Decroix, Bokk Gis Gis de Pape Diop, le CRD d’Abdourahmane Diouf ou encore la coalition Jotna qui avait investi Sonko lors de la dernière élection présidentielle où il était arrivé troisième avec plus de 15% des voix.

Selon le professeur de sciences politiques Moussa Diaw, ces démarcations vont fragiliser l’opposition, qui « montre l’incapacité à dépasser les contradictions entre les leaders, les égos, les ambitions personnelles et les intérêts particuliers ».

Par ailleurs, il précise dans le quotidien national Le Soleil que ce ne sont « pas de petites formations qui vont régler le problème. Ces partis ont des leaders médiatiques, mais ils leur manquent une base et ils n’ont pas montré une capacité de mobilisation ».

Toutefois, son homologue Jean-Charles Biagui estime que Pastef d’Ousmane Sonko, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) du chef religieux Moustapha Sy et Taxawu Senegal de Khalifa Sall « sont probablement les trois (partis ou mouvements) les plus significatifs de l’opposition si on y ajoute le PDS », sachant qu’ils ont participé aux dernières élections et mesurent les enjeux.

L’organisation des élections, la seule voie pour régler le dossier libyen (Bourita)

La Libye traverse une étape décisive de son processus politique et l’organisation des élections le 23 décembre prochain est la seule voie de régler le dossier libyen, a déclaré, jeudi, à la presse le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita à l’issue de ses entretiens avec le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh.Le ministre marocain a souligné que la « résolution de la crise ne se fera pas moyennant les Congrès ou les ingérences extérieures, mais par les Libyens eux-mêmes à travers l’exercice démocratique et l’organisation des élections conformément au calendrier fixé antérieurement ».

Bourita a ajouté que les « Libyens ont en assez de l’état d’inertie et de division. Il est temps de trancher la question de la légitimité en Libye par l’organisation des élections dans leur date et éviter toute complication supplémentaire ».

A cet égard, il a mis en avant l’impérative implication de toutes les institutions libyennes qui doivent endosser leurs responsabilités dans la préparation et la réussite de ces échéances, affirmant que la Chambre des représentants de Libye est un acteur principal dans ce processus, au vu de son rôle législatif et des prérogatives que lui a conférées la Déclaration constitutionnelle et les accords conclus entre les parties libyennes.

Relevant la nécessité d’agir sur la base des fondements déjà existants et des références juridiques pour organiser ces échéances électorales, Bourita a insisté qu’il « faut créer des conditions favorisant un minimum de garanties car l’attente de conditions idéales pour tenir ces élections pourrait s’éterniser ».

De son côté, le président de la Chambre des représentants libyenne a indiqué que le règlement de la crise libyenne ne peut s’opérer qu’à travers l’organisation des élections à temps et l’élection d’un président du pays qui œuvrera à la réalisation de la réconciliation et à l’unification des institutions libyennes.

Aguila Saleh a assuré que la Chambre des représentants libyenne « a fait le nécessaire pour préparer ces élections à travers l’élaboration de lois régissant l’élection de ses membres et du chef de l’Etat, et n’écartant aucune des parties », poursuivant que toutes les bases constitutionnelles et juridiques sont fin prêtes pour faire aboutir ces élections.

Il a, dans ce sens, souligné l’importance que revêt le soutien de la communauté internationale et des pays arabes frères en vue de la tenue des élections libyennes, car « l’issue de la crise, l’unification des institutions et la réalisation de la réconciliation nationale ne sauront être atteintes que via l’élection d’un président de tous les Libyens par la voie des urnes et dans les délais prédéterminés ».

La non-tenue des élections à la date fixée est susceptible d’aggraver la situation en Libye et d’engendrer davantage de division entre l’ensemble des parties prenantes, a-t-il conclu.

Léger remaniement du gouvernement nigérian

Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a approuvé ce réaménagement du gouvernement formé le 21 août 2019, en limogeant deux ministres.Le porte-parole du chef de l’Etat, Femi Adesina, a précisé que la décision a été prise lors du Conseil exécutif fédéral tenu, hier mercredi à Abuja. Ainsi, Mohammed Sabo Nanono, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, et Sale Mamman, ministre de l’Energie, ne font plus parti du gouvernement.

Au même moment, Dr Mohammad Mahmood Abubakar, ministre de l’Environnement, a été redéployé au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, tandis qu’Abubakar D. Aliyu, ministre d’Etat, des Travaux et du Logement, est nommé ministre de l’Energie.

Selon le président Buhari, ces changements font suite à la « tradition consistant à soumettre la mise en œuvre de nos projets et programmes à une auto-évaluation indépendante et critique » par le biais de rapports sectoriels lors des réunions et des retraites du Cabinet.

« Ces importantes étapes d’examen ont permis d’identifier et de renforcer les points faibles, de combler les lacunes, de renforcer la cohésion et la synergie dans la gouvernance, de gérer l’économie et d’améliorer la fourniture de biens publics aux Nigérians », a-t-il conclu.

Migration: l’Afrique, acteur central de la mise en œuvre du Pacte de Marrakech (Bourita)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné, mercredi, que l’Afrique s’est positionnée comme un acteur central de la mise en œuvre du Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (pacte de Marrakech).M. Bourita, qui présidait virtuellement la première réunion intergouvernementale pour l’examen régional du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, a précisé que des grandes mesures africaines récentes sont des marqueurs à cet égard, citant notamment la mise en place effective de l’Observatoire Africain des Migrations dont le siège a été inauguré le 18 décembre 2020 à Rabat.

Selon lui, l’Observatoire est une déclinaison directe du Pacte de Marrakech, et en particulier de son objectif premier, qui est de collecter et d’utiliser des données précises qui serviront à l’élaboration de politiques fondées sur la connaissance des faits.

La seconde mesure concerne la participation notoire de l’Afrique au Fonds multipartenaires de la Migration, a-t-il fait observer, précisant qu’il s’agit d’un mécanisme mis en place en vue d’assister les pays dans la mise en œuvre du Pacte.

En effet, 16 des 39 projets – soit 41% du total des projets retenus pour financement, ont été soumis par des pays africains, a indiqué le ministre, relevant que l’Afrique s’est également, distinguée avec 4 projets collectifs, donnant ainsi l’exemple d’une gestion régionale concertée, que le Pacte de Marrakech appelle de ses vœux.

Le ministre a aussi estimé que la migration en Afrique est, d’abord, régionale, soulignant que c’est d’abord au niveau des Etats du Continent et de chacune de ses sous-régions, qu’elle doit être traitée.

Il a, en outre, affirmé que l’impact de la pandémie sur les migrations est indéniable, faisant observer que si ses retombées économiques et sociales ont accentué la précarité des travailleurs migrants, elle a aussi ralenti la mobilité d’une manière générale.

La fermeture des frontières a asséché, pour un temps, les routes migratoires, et rendu les traversées encore plus périlleuses, a-t-il indiqué, soutenant qu’elle n’a pas, pour autant, détruit le commerce morbide des passeurs et autres marchands de misère.

Le responsable gouvernemental a aussi relevé que la crise a fortement souligné l’importance de la régularisation de la situation des migrants, et la nécessité de garantir leur accès à la sécurité sociale – et la sécurité.

Sur un autre registre, M. Bourita a affirmé que le véritable fléau, ce n’est pas la migration, mais la traite des êtres humains et le trafic des migrants, déplorant l’imaginaire faussé par les aprioris, qui perçoit les migrants comme moins humains d’un côté que de l’autre d’une frontière.

Le véritable écueil, c’est que les migrants soient les oubliés du développement, des pandémies et de l’équité sociale, a-t-il aussi déploré, soulignant que les migrants doivent être le véritable centre de gravité de politiques migratoires responsables, solidaires et conformes aux 23 objectifs du Pacte.

Initiée à l’initiative de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Réseau des Nations Unies sur les migrations, cette conférence devra permettre aux États membres africains d’examiner les progrès nationaux, sous-régionaux et continentaux réalisés dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions et objectifs du Pacte, à la lumière des nouveaux défis engendrés par la pandémie de la Covid-19.

Mali : et si la transition ne faisait que commencer ?

Le débat sur une possible prolongation de la transition au Mali prend de plus en plus de l’ampleur.Au Mali, les militaires, au pouvoir depuis plus d’un an, marchent à leur rythme pour conduire la transition. Après le coup d’Etat du 18 août 2020 contre l’ancien président de la République Ibrahima Boubacar Keïta et le coup de force du 24 mai dernier contre le Président de la transition Bah N’daw et son Premier ministre Mocar Ouane, ils assoient davantage leur emprise sur le pouvoir.

Autant dire que le chemin qui mène vers une transition politique réussie est encore lointain. Le pays s’achemine en principe vers un référendum prévu le 31 octobre et des élections régionales et locales pour le 26 décembre prochain. Mais aucun projet de Constitution n’a encore été soumis au Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif censé voter les lois.

La révision et l’audition des listes électorales annoncées au mois de juillet sont renvoyées aux calendes grecques. Dans ce cas de figure, le décret convoquant le corps électoral attendu dans deux semaines, le 15 septembre plus exactement, sera difficile à respecter.

Selon le calendrier électoral rendu public en avril dernier, toutes ces étapes devaient être franchies depuis le mois de juillet. Un retard qui risque de chambouler le calendrier électoral dont le parachèvement est l’organisation des législatives et la présidentielle du 27 février 2022.

L’autre écueil majeur pour les militaires est le défi sécuritaire. La junte doit organiser cinq élections dans un pays où elle ne contrôle plus les deux tiers du territoire. Devant ces impairs, la classe politique malienne ne se fait plus guère d’illusions sur le respect de la transition.

Pour l’ancien Premier ministre Moussa Mara, il est encore possible de sauver la présidentielle si l’on décide de reporter les élections « secondaires » pour plus tard. Pour cela, la junte devra trouver un consensus avec les acteurs politiques de tous bords sur un nouveau calendrier électoral, « clair, précis et réaliste », selon Ibrahim Sangho, leader de plusieurs plateformes d’observation électorale au Mali.

En attendant la tenue des Assises nationales de refondation (ANR) dans les semaines à venir, la classe politique malienne cherche la bonne formule pour imposer le respect du calendrier électoral aux militaires

Toutefois, ces derniers semblent se prévaloir du soutien populaire d’une partie de la population pour légitimer une éventuelle prolongation. Récemment, les militaires ont entamé une politique de réédition des comptes qui a conduit à l’arrestation le 26 août dernier de l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, dans une affaire de fraude présumée.

Dans une sortie à la radio Mikado, le 11 août dernier, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale a émis le doute sur les intentions de la junte à respecter la durée de la transition. « Il ne faudrait pas voir ce calendrier comme étant une loi. Un calendrier, c’est des estimations, des prévisions », a-t-il indiqué.

Une sortie qui a fait réagir le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) qui demande à la junte de respecter ses « engagements de rendre le pouvoir aux civils dans un délai de 18 mois ».

Le Rwanda et l’Ethiopie discutent des questions sécuritaires

Le Président rwandais Paul Kagame a rencontré le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali pour évoquer les questions de sécurité.Le Bureau du Président a déclaré que les deux dirigeants « ont discuté de divers sujets d’intérêt mutuel, y compris des questions spécifiques aux deux pays et à la région ».

À son arrivée à l’aéroport international de Kigali, le Premier ministre éthiopien en visite de deux jours, a été reçu par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Vincent Biruta.

« Le Premier ministre Abiy Ahmed Ali et sa délégation sont arrivés à Kigali, au Rwanda, pour une visite de travail de deux jours au cours de laquelle le Premier ministre rencontrera le Président Paul Kagame », a tweeté dimanche le bureau du Premier ministre Abiy sans révéler plus de détails sur la visite.

Après la rencontre, le PM Abiy a déclaré dans un tweet qu’il avait eu des discussions fructueuses avec son hôte. Plus tard dans la soirée, le Président Kagame a invité le Premier ministre Abiy à un dîner après le tête-à-tête.

Les forces du gouvernement fédéral éthiopien combattent les forces rebelles dans la région du Tigré depuis 10 mois. A cette occasion, le Premier ministre Abiy insiste sur le fait que son gouvernement ne s’arrêtera pas tant que les rebelles ne seront pas vaincus.

Le secrétaire général des Nations unies (Onu), António Guterres, a prévenu que la crise au Tigré allait s’étendre et aurait de graves conséquences politiques, économiques et humanitaires pour le pays et la région.

Zambie : le nouveau président chamboule l’armée et la police

Hakainde Hichilema a nommé les nouveaux chefs des forces de défense et de la police nationale, quelques jours après avoir pris ses fonctions.Après avoir prêté serment le 24 août dernier, le nouveau président a pris ses premières mesures en direction de l’armée et de la police. Hichilema a annoncé dans un discours télévisé à la nation dimanche qu’il avait élevé Dennis Alibuzwi au poste de commandant de l’armée zambienne, en remplacement de William Sikazwe.

Il a également nommé Collin Barry comme nouveau chef de la force aérienne zambienne (ZAF) et Patrick Solochi comme commandant du service national zambien (ZNS). Barry et Solochi succèdent à David Muma et Nathan Mulenga qui dirigeaient respectivement la ZAF et la ZNS.

Hichilema a également nommé Lemmy Kajoba au poste d’Inspecteur général de la police zambienne, en remplacement de Kakoma Kanganja qui a été relevé de ses fonctions avec effet immédiat.

La force de défense zambienne comprend l’armée zambienne, la force aérienne zambienne (ZAF) et le service national zambien (ZNS).

Opposant historique au régime du président sortant d’Edgar Lungu, le nouveau président zambien a été arrêté à plusieurs reprises ces dernières années. 

Le Russe Alexander Ivanko nommé Représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara et chef de la Minurso

Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a annoncé vendredi la nomination du Russe Alexander Ivanko en tant que son Représentant spécial pour le Sahara et chef de la MINURSO.Ivanko succède au Canadien Colin Stewart, à « qui le Secrétaire général est reconnaissant pour son service dévoué et sa direction efficace de la MINURSO », a indiqué le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors de son point de presse.

“Chef de cabinet de la MINURSO depuis 2009, Alexander Ivanko apporte à ce poste plus de 30 ans d’expérience dans les affaires internationales, le maintien de la paix et le journalisme”, a fait savoir M. Dujarric .

Ivanko a commencé sa carrière dans le journalisme, travaillant comme correspondant en Afghanistan et aux États-Unis pour un journal russe. Il a également été conseiller principal auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (1998-2005).

Gbagbo dénonce l’extrémisme politique chez des partisans

L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a dénoncé samedi l’extrémisme politique chez des partisans, lors d’une rencontre avec des chefs Wê et des populations de la Région du Guémon et du Cavally, à Mama, son village natal, dans l’Ouest du pays.

« Il y a des fois où on est là et puis dans nos régions, certains sont devenus extrémistes. On dit ah non, celui-là il est FPI (opposition) ou il est Pdci, il est trop grave, or nos parents sont les mêmes, nos coutumes sont les mêmes », a déclaré M. Gbagbo dans un discours. 

L’ancien président ivoirien a salué ses amis, venus le soutenir, surtout ceux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), leur demandant de dire « des merci au président Bédié », chef du Pdci.  

Pour M. Gbagbo, « on peut même s’asseoir et puis discuter, aller au palmier ensemble, mais ici quand tu vas inviter quelqu’un qui est du Pdci pour t’accompagner au palmier, il va croire que tu vas l’empoisonner, or c’est autour du bandji (jus du palmier) que vous pouvez discuter de vos différends et les régler ».

« Dans nos contrées, ici, on n’est pas comme ça. Donc, je vous remercie d’être venus, je remercie aussi tous les Wê, tous mes frères, tous mes camarades qui sont venus, tous les Bété qui sont venus pour m’aider à accueillir mes étrangers », a-t-il ajouté.

M. Gbagbo s’est dit « heureux » de recevoir, à Mama, son village natal les populations Wê et certains de leurs chefs coutumiers, qui a cette occasion, lui ont fait un « rituel de purification » après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), le 31 mars 2021. 

Il était à la prison de shewingen, durant dix ans, pour des chefs d’accusation de crimes contre l’humanité perpétrés lors de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts. 

L’ancien président, recevant les populations Wê, a dit qu’ils sont des « martyrs » de ces violences post-électorales. Historien de formation, il a exhorté les intellectuels à étudier cette crise et à expliquer les causes profondes de cette crise.

« Les solutions sont encore devant, il faut qu’on les cherche et on les retrouve. Un être humain qu’on tue, on doit dire pourquoi on l’a tué », a-t-il dit, avant de s’interroger « pourquoi, pour un poste, je vais tuer. Ce pourquoi on doit trouver une explication ».

« J’appelle tout le monde à prendre son sang froid, à s’asseoir et à réfléchir », a-t-il lancé, avouant qu’un moment, il s’était dit quand « les Wê ont beaucoup de forêts et les gens veulent les attaquer et prendre leurs forêts; si c’est ça, je continue de réfléchir ».

Le peuple, soutiendra-t-il, a « payé un grand prix » dans les crises socio-politiques et il faut rechercher la fin du cycle des morts. Et pour ce faire, « il faut abandonner l’idée de coûte que coûte (occuper un poste électif et surtout la magistrature suprême) ».  

Il a promis arriver dans les régions du Guémon et du Cavally, et faire des tours dans les départements pour, surtout, écouter les populations relativement aux différentes crises socio-politiques qu’a connues le pays.

La délégation du Pdci était conduite par M. Désiré Gnonkonté qui avait à ses côtés M. Simon Doh, président du groupe parlementaire de cette formation politique et de Denis Kah Zion, patron d’un groupe de presse proche du parti. 

A cette rencontre, était également présent Éric Kahé, ancien ministre du Commerce sous l’ère Laurent Gbagbo, un fils de Duékoué (Ouest). Lors des violences post-électorales de 2010-2011, la ville de Duékoué a enregistré des centaines de morts. 

Rentré en Côte d’Ivoire, le 17 juin 2021, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo multiplie des rencontres avec différentes couches sociales pour prôner la cohésion sociale. Il a déjà rencontré l’ex-président Henri Konan Bédié et l’actuel chef d’Etat, Alassane Ouattara. 

Mali : fin de l’assignation à résidence de Bah N’Daw et Moctar Ouane

L’ex-président de la Transition, Bah N’Daw, et son Premier ministre, Moctar Ouane, sont libres de tout mouvement.Les deux hommes ont été assignés à résidence au lendemain du deuxième putsch du colonel Assimi Goïta le 24 mai 2021.

Dans une déclaration dont APA a obtenu une copie, le Comité de suivi de la Transition au Mali s’est félicité de cette décision des nouvelles autorités de Bamako.

Composé de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), du Haut Représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) et de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), ledit comité a salué « la décision du gouvernement de lever toutes les mesures restrictives concernant l’ancien président de Transition, Bah N’Daw, et l’ancien Premier ministre, Moctar Ouane ».

Il a exprimé également sa satisfaction pour les « mesures prises par le gouvernement pour assurer à ces personnalités le bénéfice des droits attachés à leur statut d’ancien chef de l’Etat et d’ancien Premier ministre ».

« Cette évolution positive (…) s’inscrit dans le cadre des engagements pris par les autorités (…) », poursuit le Comité de suivi de la Transition au Mali, exhortant « les acteurs concernés à faire preuve d’esprit de responsabilité, d’attachement à l’intérêt national, au respect de la loi et à s’abstenir de toute action pouvant impacter le bon déroulement de la Transition ».

Barrage du Nil : L’Ethiopie rejette la proposition de la Tunisie

Les autorités d’Addis-Abeba ont appelé jeudi les Etats membres de l’Organisation des Nations unies (Onu) à rejeter la proposition de la Tunisie, appelant le Soudan, l’Egypte et l’Ethiopie à conclure un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).L’appel a été lancé par le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères éthiopien, Demeke Mekonnen, et le ministre de l’Eau, de l’irrigation et de l’énergie, Sileshi Bekele, lors d’entretiens avec les ambassadeurs des Etats membres du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le gouvernement éthiopien a qualifié le projet de résolution tunisien de « peu utile » soulignant que que le Conseil de sécurité de l’Onu qui a été saisi de l’affaire en juillet 2021, a adopté une résolution pour que les trois pays poursuivent les pourparlers tripartites organisés par l’Union africaine et parviennent à une solution, a déclaré M. Mekonnen.

Bekele a indiqué qu’il est inapproprié pour la Tunisie de renvoyer la résolution au Conseil car elle viole le droit de l’Ethiopie à utiliser ses ressources naturelles et tente malicieusement de faire avancer les intérêts injustes des autres pays protagonistes.

Il a appelé le Soudan et l’Egypte à abandonner le statu quo et le prétendu « droit historique » sur le bassin du Nil tout en évitant de politiser inutilement le dossier au plan international.

Le ministre a exhorté la communauté internationale à inciter les pays en aval à participer aux négociations menées par l’UA et à signer l’Accord-cadre global.

Le 7 juillet, l’Organe des Nations unies composé de 15 membres s’est réuni pour discuter des négociations bloquées sur le GERD, mais a refusé d’adopter un projet de résolution diffusé par la Tunisie, pays non permanent du Conseil de sécurité.

La CUA appelle le Maroc et l’Algérie à s’abstenir de tout acte de nature à inciter à l’escalade

Le Président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat, a exprimé son profond regret la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc, pays piliers de l’UA.Dans un communiqué publié ce jeudi, M. Moussa Faki, déplore « toute détérioration des relations fraternelles, historiques, multidimensionnelles des deux États et des deux peuples maghrébins frères ».

Le Président de la Commission appelle les dirigeants des deux pays à « s’abstenir de tout acte de nature à inciter à l’escalade », les appelant à s’engager « résolument » dans une logique de « paix et de coopération fructueuse dans les intérêts bien compris des deux peoples ».

Il réitère l’entière disponibilité de l’UA à « promouvoir toute initiative en vue de la reprise de leurs relations fraternelles au service de la paix et la prospérité au Maghreb et en Afrique », conclut le communiqué.

L’Algérie a décidé mardi de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat avec effet immédiat. « L’Algérie a décidé de rompre les relations diplomatiques avec le royaume du Maroc à partir de ce jour » en raison d’ « actions hostiles » du Royaume à l’égard de son pays, a annoncé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a lu une déclaration au nom du président algérien.

Dans sa réaction, Rabat a « pris note de la décision unilatérale des autorités algériennes, de rompre, à partir de ce jour, les relations diplomatiques avec le Maroc », a indiqué le ministère marocain des Affaires étrangères.

« Le Maroc regrette cette décision complétement injustifiée mais attendue – au regard de la logique d’escalade constatée ces dernières semaines – ainsi que son impact sur le peuple algérien », a souligné le ministère.

Le Royaume rejette « catégoriquement les prétextes fallacieux, voire absurdes, qui la sous-tendent », ajoute-t-on.

« Quant à lui, le Royaume du Maroc restera un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien et continuera d’agir, avec sagesse et responsabilité, pour le développement de relations intermaghrébines saines et fructueuses », a conclu la même source.

Affaire nouveau parti: Gbagbo « travaille » à mettre en place un think tank

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, qui avait annoncé sa rupture avec le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), parti qu’il a fondé, « travaille » à mettre en place un think tank, un comité de réflexion, sur son nouveau parti.

Dans une note, Assoa Adou, un très proche collaborateur de M. Gbagbo, et secrétaire général d’une frange du FPI, dément la mise en place d’un organe dans le cadre des préparatifs du Congrès constitutif du nouveau Parti annoncé par l’ancien président ivoirien.  

« Il n’en est rien. M. Laurent Gbagbo, entouré de ses collaborateurs, travaille actuellement à la mise en place d’un comité qui sera chargé de lui faire des propositions en vue de l’organisation pratique dudit Congrès », mentionne-t-il.  

Selon M. Assoa Adou, « les conclusions de ces travaux seront communiquées, le moment venu, par le président Laurent Gbagbo lui-même ». L’annonce de la formation d’un nouveau parti par M. Gbagbo, est une invitation entre des militants à choisir les deux factions. 

Le camp du FPI, conduit par Affi Nguessan, le président statutaire, a entériné « la rupture » avec Laurent Gbagbo, à la suite de sa décision de créer une autre formation politique, à l’issue d’une session du Comité central du parti.  

M. Affi, ancien Premier ministre ivoirien, a déclaré ne pas être d’accord avec la vision de M. Gbagbo concernant son « modèle de leadership » au sujet de la crise que connaît le Front populaire ivoirien, ironisant qu' »on fait croire que j’ai un deal avec le pouvoir ». 

« Ma ligne et ma démarche sont celles de la renaissance de notre parti au service de l’alternance pour une nouvelle espérance. De ce point de vue, même si une rupture peut s’apparenter à une forme de deuil, elle comporte aussi une dimension libératrice », a-t-il martelé. 

Depuis mardi, M. Affi a entamé, dans la Région de Moronou, dans le centre-est ivoirien, des rencontres d’informations auprès des chefs de village et leaders d’opinion ainsi que des militants du FPI. Ses rencontres s’achèvent dimanche.

De son côté, M. Gbagbo échange samedi prochain avec les populations Wê des Régions du Guemon et du Cavally (Ouest ivoirien), à Mama, dans son village natal. Cette rencontre se veut une entrevue avec ses militants depuis son retour en Côte d’Ivoire, le 17 juin 2021. 

Mali : Soumeylou Boubeye Maïga placé sous mandat de dépôt

L’ancien Premier ministre a été écroué ce jeudi par la chambre d’accusation de la Cour suprême du Mali, dans l’affaire de l’achat d’un avion présidentiel pendant la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta.Le feuilleton de l’achat de l’avion de commandement par l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta n’est pas prêt à se terminer. Et c’est son ministre de la Défense d’alors, Soumeylou Boubeye Maïga, de répondre sur les procédures d’achat de cet appareil.

Ce dernier est placé sous mandat de dépôt par la chambre d’accusation de la Cour suprême du Mali suite à un audit commandité par le gouvernement. Selon les résultats du rapport d’audit, il y a eu « une indiscipline budgétaire dans l’acquisition de l’avion ». Officiellement, l’appareil a coûté 30 millions d’euros, mais toutes les règles de décaissement n’ont pas été respectées selon ce document.

L’autre affaire qui vaut des ennuis à l’ancien Premier ministre est l’achat d’équipements militaires. Cette affaire avait toutefois été classée sans suite par une décision de justice. Mais des personnes sont toujours entendues sur ce dossier par la Cour suprême selon son procureur cité par certains médias.

Cette réactivation de ces dossiers suscite des interrogations. Certains observateurs y voient une volonté de la junte militaire de mettre à l’écart certains dignitaires des régimes précédents à six mois de la présidentielle programmée le 27 février 2022.  

Maroc: Le digital, nouvel arme des candidats aux élections du 8 septembre

Propos recueillis par Hicham Alaoui — La campagne électorale démarre ce jeudi 26 août.
Crise sanitaire oblige, l’ambiance s’annonce plutôt feutrée pour la majorité des formations politiques qui ont misé sur le digital pour mener à bien leur campagne.Khadija Sensar, spécialiste en communication d’influence considère que la pandémie de la Covid-19 a sonné la fin du « porte à porte », l’une des méthodes les plus anciennes et les plus privilégiées des candidats aux élections.

Pour cette ex-conseillère de plusieurs ministres marocains, le digital est une « aubaine à saisir », surtout que les « candidats n’auront pas à mobiliser d’énormes budgets pour leurs compagnes ». Au contraire, dit-elle « un budget de communication bien étudié et réfléchi peut permettre au candidat de faire une grande économie et d’être plus efficace en termes de retombées ».

En tout cas, à moins de deux jours du coup d’envoi de la campagne, l’engouement pour le digital se fait déjà sentir.  « YouTube, Facebook, Twitter, Instagram et même Tik tok sont entrés en jeu et en compétition. Des community managers ont été recrutés et des spécialistes en « e-reputation sont désormais aux cotés de la plupart des top management des partis », a souligné Mme Khadija Sensar.

Selon elle, « quatre formations politiques se sont lancées dans une communication digitale agressive et assez bien orchestrée, tandis qu’une autre se positionne à part par une maîtrise et des choix bien ciblés ».

L’enjeu est de taille, comme l’affirme cette experte en communication. « Les messages passeront rapidement et d’une manière plus fluide voir concise. Fini les discours interminables qui prenaient des heures. Aujourd’hui, chaque électeur constitue une cible à part qui, une fois installée devant son smartphone ou son ordinateur portable, peut voir défiler à longueur de journée des émissions, des stories ou encore des reels. A lui seul revient le choix de suivre tel parti ou tel candidat, mais au parti aussi de s’appuyer sur « l’inboud marketing » qui politiquement parlant consiste à séduire l’électeur par un contenu et à influencer ses choix au lieu d’aller vers lui physiquement.

Le digital offre aussi la possibilité d’une communication à double sens.  « S’ils arrivent à saisir l’opportunité d’une communication orientée influence digitale, les partis politiques auront gagné, avec une approche respectueuse, l’électeur qui sera considéré et valorisé en tant que citoyen d’abords avant d’être une voix. Un citoyen pour qui on fournit l’effort d’expliquer et de convaincre au lieu de passer comme un coup de vent dans les meetings. Qu’on le veuille ou non, la communication digitale personnalise le contact ». Mais encore faut-il que le message soit sain et vrai, insiste Khadija Sensar.

Cependant, la digitalisation de la campagne électorale devrait répondre à certaines normes. Parmi celles-ci, la mise en place en place d’une ligne éditoriale. « La mise en place d’une ligne éditoriale est cruciale et son respect l’est encore plus. Cela est nécessaire pour renforcer le capital confiance du parti/candidat », a-t-elle ajouté.

Surtout que « les électeurs aujourd’hui sont devenus plus exigeants, particulièrement les jeunes et tous ceux qui comprennent les enjeux de la politique et des politiciens, rappelle Mme Sensar, tout en rappelant qu’il est du devoir de chacun de voter le 8 septembre prochain.

Rabat prend acte de la rupture par Alger des relations entre les deux pays

En dépit de la rupture unilatérale par le gouvernement algérien des relations diplomatiques entre les deux pays, le Maroc affirme sa volonté de rester « un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien ».Rabat  prend acte de la décision unilatérale des autorités algériennes de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc, annonce dans la soirée de mardi 24 août, un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. 

« Le Maroc regrette cette décision complètement injustifiée mais attendue, au regard de la logique d’escalade constatée ces dernières semaines, ainsi que son impact sur le peuple algérien », précise le communiqué. 

« Le Royaume du Maroc restera un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien et continuera d’agir, avec sagesse et responsabilité, pour le développement de relations inter/maghrébines saines et fructueuses », ajoute le communiqué.

Quelques heures plus tôt, le chef de la diplomatie algérienne, lisant une déclaration du chef de l’Etat algérien lors d’une conférence de presse, a affirmé que son gouvernement a décidé de rompre les relations diplomatiques avec le royaume du Maroc à partir de ce jour » en raison de ce qu’il a présenté comme des « actions hostiles » du Royaume chérifien à l’égard de son pays. 

Ramtane Lamamra a expliqué les raisons de cette décision en affirmant que « l’histoire avait montré que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie ».

L’autre grief avancé par Alger à l’égard de Rabat, ce sont les récentes déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères à partir du Maroc. « C’est la première fois depuis 1948 qu’un responsable israélien fait de telles déclarations à l’égard de l’Algérie », selon le chef de la diplomatie algérienne.

Le texte cite aussi le soutien présumé apporté par le Maroc au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) dont la direction vit en exil, principalement en France, et Rachad (un regroupement d’islamo-conservateurs algériens basé à Londres), deux organisations classées comme terroristes par les autorités algériennes.

Ramtane Lamamra a aussi rappelé les accusations portées par certains organismes occidentaux contre le Maroc soupçonné d’avoir eu recours à un logiciel israélien d’espionnage « Pegasus » qui aurait ciblé plusieurs responsables algériens ainsi que d’anciens incidents, comme la profanation du drapeau national au consulat de Casablanca en 2013. Des accusations contestées par plisseurs experts indépendants internationaux et qui ont poussé Rabat à déposer plaintes devant plusieurs tribunaux européens, notamment en France, en Espagne et en Allemagne. 

Le ministre algérien a en outre fait porter « aux dirigeants du royaume la responsabilité des crises répétées, qui se sont aggravées », un comportement qui, selon lui, « entraîne le conflit au lieu de l’intégration dans la région du Maghreb ».

« En tout état de cause l’Algérie refuse la logique du fait accompli », a indiqué Lamamra.

La présidence algérienne avait annoncé, le 18 août dernier, vouloir « revoir » ses relations avec Rabat, l’accusant, cette fois, d’être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays et fait au moins 90 morts. Une attitude qui surpris aussi bien au Maroc qu’en Algérie même, où elle a été largement reçue comme infondée. 

Cette sortie du chef de la diplomatie algérienne intervient par ailleurs alors que les signes d’une dégradation des relations entre les deux pays s’accumulaient ces dernières semaines. ll y a un mois, Alger rappelait son ambassadeur à Rabat pour « consultations avec effet immédiat » à la suite de tensions diplomatiques.

Dans son discours du Trône le 30 juillet, le Roi Mohammed VI avait, pourtant, affirmé son « engagement sincère à garder la main tendue pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage».

Le Souverain chérifien avait aussi lancé un appel à la réouverture des frontières terrestres avec l’Algérie. « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. La sécurité et la stabilité de l’Algérie et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc » avait-t-il assuré.

Le Roi avait aussi invité le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et à « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays. Le Souverain avait même qualifié les deux pays de « jumeaux qui se complètent ».

Les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis 1994 à l’initiative de l’Algérie. Alger avait alors pris une telle décision suite à l’imposition par Rabat un visa d’entrée à son territoire aux Algériens. Le Maroc soupçonnait à cette époque une partie des services de sécurité de son voisin d’être derrière un attentat sanglant qui avait eu lieu à Marrakech. En 2004, le visa a été supprimé et les lignes aériennes entre les deux pays rétablies, mais l’Algérie continuait depuis lors de refuser, malgré les appels incessants du Maroc, de pays amis communs et des populations des deux États, de rouvrir ses frontières terrestres.

Les relations entre les deux voisins sont particulièrement plombées depuis plus de quarante ans par la question du Sahara. L’Algérie soutient, finance et arme le front Polisario qui réclame l’indépendance de cette ancienne colonie espagnole. Le Maroc qui exerce son contrôle sur l’essentiel de ce territoire et dont la souveraineté sur cette région est reconnue par une grande partie des gouvernements étrangers, dont les États-Unis, propose un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Très récemment, en mi-juillet dernier, ces rapports ont été marqués par un nouvel accès de tension. L’ambassadeur marocain à l’ONU avait publiquement affirmé son soutien au principe de « l’autodétermination » du peuple Kabyle en Algérie, en réaction au soutien de cette dernière aux indépendantistes du font Polisario. Alger avait alors répondu en rappelant son ambassadeur à Rabat pour consultations.

L’Algérie coupe ses relations diplomatiques avec le Maroc

Alors que le Souverain chérifien vient de faire part de son souhait d’entretenir des relations de qualité avec son voisin de l’Est, Alger a décidé, brusquement, de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat.L’Algérie a décidé de rompre les relations diplomatiques avec le royaume du Maroc à partir de ce jour » en raison de ce qu’il a présenté comme dee « actions hostiles » du Royaume chérifien à l’égard de son pays, a annoncé le chef de diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a lu une déclaration au nom du président algérien.

Le ministre a expliqué les raisons de cette décision en affirmant que « l’histoire avait montré que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie ».

L’autre grief avancé par Alger à l’égard de Rabat, ce sont les récentes déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères à partir du Maroc. « C’est la première fois depuis 1948 qu’un responsable israélien fait de telles déclarations à l’égard de l’Algérie », selon le chef de la diplomatie algérienne.

Le texte cite aussi le soutien présumé apporté par le Maroc au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) dont la direction vit en exil, principalement en France, et Rachad (un regroupement d’islamo-conservateurs algériens basé à Londres), deux organisations classées comme terroristes par les autorités algériennes.

Ramtane Lamamra a aussi rappelé les accusations portées par certains organismes occidentaux contre le Maroc soupçonné d’avoir eu recours à un logiciel israélien d’espionnage « Pegasus » qui aurait ciblé plusieurs responsables algériens ainsi que d’anciens incidents, comme la profanation du drapeau national au consulat de Casablanca en 2013.

Il a en outre fait porter « aux dirigeants du royaume la responsabilité des crises répétées, qui se sont aggravées », un comportement qui, selon lui, « entraîne le conflit au lieu de l’intégration dans la région du Maghreb ».

« En tout état de cause l’Algérie refuse la logique du fait accompli », a indiqué Lamamra.

« Pour toutes ces raisons l’Algérie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc à partir d’aujourd’hui », a déclaré Lamamra.

La présidence algérienne avait annoncé, le 18 août dernier, vouloir « revoir » ses relations avec Rabat, l’accusant, cette fois, d’être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays et fait au moins 90 morts.

Cette sortie du chef de la diplomatie algérienne intervient par ailleurs alors que les signes d’une dégradation des relations entre les deux pays s’accumulaient ces dernières semaines. ll y a un mois, Alger rappelait son ambassadeur à Rabat pour « consultations avec effet immédiat » à la suite de tensions diplomatiques.

Dans son discours du Trône le 30 juillet, le Roi Mohammed VI avait, pourtant, affirmé son « engagement sincère à garder la main tendue pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage».

Le Souverain chérifien avait aussi lancé un appel à la réouverture des frontières terrestres avec l’Algérie. « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. La sécurité et la stabilité de l’Algérie et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc » avait-t-il assuré.

Le Roi avait aussi invité le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et à « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays. Le Souverain avait même qualifié les deux pays de « jumeaux qui se complètent ».

Les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis 1994 à l’initiative de l’Algérie. Alger avait alors pris une telle décision suite à l’imposition par Rabat un visa d’entrée à son territoire aux Algériens. Le Maroc soupçonnait a cette époque une partie des services de sécurité de son voisin d’être derrière un attentat sanglant qui avait eu lieu à Marrakech. En 2004, le visa a été supprimé et les lignes aériennes entre les deux pays rétablies, mais l’Algérie continuait depuis lors de refuser de rouvrir ses frontières terrestres.

Les relations entre les deux voisins sont particulièrement plombées depuis plus de quarante ans par la question du Sahara. L’Algérie soutient, finance et arme le front Polisario qui réclame l’indépendance de ce territoire. Le Maroc qu’inexercé son contrôle sur l’essentiel de ce territoire et dont la souveraineté sur cette région est reconnue par une grande partie des gouvernements étrangers, dont les États-Unis, propose un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Très récemment, en mi-juillet dernier, ces rapports ont été marqués par un nouvel accès de tension. L’ambassadeur marocain à l’ONU avait publiquement affirmé son soutien au principe de « l’autodétermination » du peuple Kabyle en Algérie, en réaction au soutien de cette dernière aux indépendantistes du font Polisario. Alger avait alors répondu en rappelant son ambassadeur à Rabat pour consultations.

Le nouveau président zambien promet plusieurs réformes

Hakainde Hichilema a promis de relancer l’économie de son pays et de lutter contre la corruption.Dans son discours d’investiture, ce mardi à Lusaka, le chef de l’Etat de la Zambie s’est engagé à mettre sur pied une administration « rationnelle » et « efficace » pour redresser l’économie au cours des cinq prochaines années.

« Notre objectif au cours des cinq prochaines années sera de restaurer la stabilité macroéconomique de notre pays », a promis Hichilema, devant des milliers de supporters enthousiastes et de dignitaires étrangers au Heroes Stadium de Lusaka.

Il a ajouté : « Nous accorderons une attention particulière à la réduction du déficit budgétaire, à la réduction de la dette publique et au rétablissement de la confiance de la société et des marchés dans notre pays ».

Hichilema, 59 ans, hérite d’un portefeuille de dette extérieure de plus de 12 milliards de dollars américains qui a explosé au cours des dernières années de l’administration de son prédécesseur Edgar Lungu qui a dirigé la Zambie depuis 2015.

Le nouveau président a promis d’introduire des réformes démocratiques, des politiques économiques favorables aux investisseurs et une « tolérance zéro » pour la corruption.

« Nous allons promouvoir l’unité et la diversification et assurer le respect des libertés, des droits de l’homme et des libertés pour tout notre peuple », a-t-il assuré, s’engageant à rétablir l’Etat de droit et à renforcer les institutions démocratiques dans le pays.

Hichilema est arrivé au pouvoir après une victoire écrasante sur Lungu lors des élections générales du 12 août dernier.

Zambie : Hakainde Hichilema investi président

Le président élu de la Zambie zambien a prêté serment ce mardi 24 août 2021 à Lusaka.La cérémonie d’investiture s’est déroulée devant des milliers de partisans enthousiastes et plusieurs dirigeants africains.

L’éternel opposant est devenu le septième président de ce pays de l’Afrique australe après avoir prêté serment devant le juge Michael Musonda, juge en chef par intérim de la Cour suprême, au Stade des héros (Heroes Stadium).

Le nouveau vice-président de la Zambie, Mutale Nalumango, ancien vice-président du Parlement, a également prêté serment.

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement ont assisté à la cérémonie, notamment le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Malawi, Lazarus Chakwera, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le président de la Namibie, Hage Geingob, et le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa.

Les chancelleries étrangères étaient aussi au rendez-vous, notamment le Royaume-Uni, les Etats-Unis d’Amérique, l’Arabie Saoudite et le Ghana, ainsi que l’Union africaine et le Commonwealth.

Hichilema a remporté le scrutin présidentiel du 12 août devant le président sortant Edgar Lungu. Pour son quinquennat à la tête du pays, cet homme d’affaires, autodidacte et millionnaire, aura la lourde mission de redresser l’économie du pays et de restaurer la démocratie.

Zambie : Ramaphosa à l’investiture de Hakainde Hichilema

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa est arrivé mardi à Lusaka pour assister à l’investiture ce mardi 24 août 2021, du président élu de la Zambie.M. Hichilema a été élu président de la Zambie à l’issue des élections organisées dans le pays le 12 aout dernier. « L’Afrique du Sud et la Zambie entretiennent des liens historiques profonds forgés pendant la lutte contre l’apartheid et le colonialisme dans la région », a déclaré la présidence.

« Ces relations sont actuellement sous-tendues par la coopération mutuelle en matière de développement diplomatique, culturel et économique entre les deux nations », a ajouté la même source.

Le ministre à la Présidence, Mondli Gungubele, et la vice-ministre des Relations internationales et de la coopération, Candith Mashego-Dlamini, accompagnent M. Ramaphosa à la cérémonie de prestation de serment organisée au stade national de la capitale zambienne.

La semaine dernière, après son élection, Ramaphosa a assuré le président élu que l’Afrique du Sud, dans ses relations avec la Zambie, « s’appuierait sur les liens historiques profonds tissés entre les deux nations ».

Sénégal : décès à Dakar de Hissène Habré

L’ancien président de la République du Tchad, admis aux urgences depuis hier, est décédé ce mardi 24 août.Hissène Habré était admis dans un hôpital dakarois, à cause des complications liées au diabète et à l’hypertension. Il y a quelques heures, sa contamination au coronavirus était confirmée par son épouse, Fatima Raymonde Habré.

Hissène Habré, 79 ans, a dirigé le Tchad de 1982 à 1990 à la suite du coup d’État contre Goukouni Oueddei. Renversé à son tour par le défunt président tchadien Idriss Deby Itno en 1990, il se réfugie au Sénégal après sa chute.

Inculpé puis poursuivi pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, viols, exécutions.., l’ancien chef de guerre va longtemps échapper à la justice africaine. Il a été finalement jugé et condamné à perpétuité le 30 mai 2016 par les Chambres africaines extraordinaires (CAE).

Côte d’Ivoire: Sidibé Yacouba désigné président de l’UPCI

Le directoire politique de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) a désigné M. Sidibé Yacouba, précédemment président d’honneur de cette formation politique proche du pouvoir, en qualité de président exécutif.

« Après l’aval du directoire politique, M. Sidibé Yacouba, précédemment président d’honneur a été désigné à l’unanimité président exécutif », indique, lundi, une note rapportant la décision de cette instance du parti. 

Par conséquent, ajoute le texte, Dr Brou Anicet, le président exécutif, assurera désormais la présidence d’honneur de l’UPCI, mentionne la note du directoire politique, signée par son secrétaire général Fadiga Mamadou. 

Le directoire politique « note avec une légitime fierté la nomination de son président en exécutif le Dr Brou Anicet, en qualité de diplomate ministre plénipotentiaire », souligne cette décision. 

Ce réaménagement intervient à la suite d’une réunion du directoire politique de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) qui s’est tenue au siège du parti le 21 août 2021, autour de l’ordre du jour: le réaménagement de la présidence du parti.

« Le directoire politique exprime toute sa gratitude au président de la République, Monsieur Alassane Ouattara pour sa constante sollicitude à l’égard des cadres de notre parti » poursuit le texte. 

Le directoire politique explique « avoir acté la nomination de Dr Brou, considérant l’incompatibilité des fonctions politiques avec le statut de diplomate et sur proposition conjointe de ce dernier et du secrétaire général Fadiga Mamadou ». 

L’UPCI « réaffirme son appartenance entière au RHDP, également aux idéaux et valeurs incarnées par notre leader charismatique de M. Alassane Ouattara », déclare le parti qui se dit « solidement ancré au sein du RHDP (pouvoir) ». 

Côte d’Ivoire: décès du pilier du Pdci à Bouaké

Le coordonnateur du Grand Conseil régional du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) de Gbêkê 1 et délégué communal de Bouaké (centre ivoirien), Lambert N’Guessan Kouamé, est décédé lundi des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès du parti.

« C’était pratiquement le seul bon financier que le Pdci a dans la Région du Gbêkê », a confié une source interne au parti qui avoue que « le Pdci perd gros », voire la commune de Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

M. Lambert N’Guessan était en outre celui-là qui animait véritablement les sections de l’ex-parti unique dans la Région du Gbêkê, qui aujourd’hui est en perte de vitesse, au profit du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir).  

Candidat pour le compte du Pdci aux dernières élections législatives, notamment dans la circonscription de Bouaké commune, Lambert Kouamé N’Guessan, a perdu ces joutes électorales. Selon son entourage, il souffrait depuis longtemps d’un mal de pied.

Maroc: Pourquoi le dernier discours du Roi est « exceptionnel »?

Enseignant à l’université Mohamed V de Rabat, Driss Benyaacoub, analyse le dernier discours du souverain marocain.Le dernier discours de Mohamed VI, à l’occasion du 68ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, était « exceptionnel » sur le plan des relations extérieures du Maroc, notamment avec la partie européenne, décrit le chercheur en sciences politiques à l’Université Mohammed V de Rabat, Driss Benyaacoub.

Selon lui, le discours n’a pas prêté attention aux relations avec l’Algérie pour la simple raison que la direction algérienne actuelle ne décide plus sur ses relations avec le Maroc et elle est de plus en plus sous influence d’acteurs étrangers, notamment au sein de l’Union européenne. « C’est ce qui fait comprendre, sans doute, lorsque le Roi parlait des partis travaillant encore avec une mentalité du passé. Il faisait référence probablement à la France, l’Espagne et même la Turquie et l’Allemagne », a expliqué M. Benyaacoub.

D’après le chercheur, c’est dans fe sens, que le Souverain s’est adressé directement à « ceux qui motivent le pouvoir algérien pour créer des tensions avec le Maroc et n’a pas parlé de l’Algérie, qui a perdu toute souveraineté décisionnelle », a-t-il estimé.

L’universitaire explique que le Roi estime que « les attaques contre le Maroc, que ce soit sur la question des droits de l’homme ou sur l’affaire Pégasus ont pour cause principale l’indépendance de la décision au Maroc. Ces attaques sont savamment pensées et émanent des mêmes pays qui reconnaissent les capacités de l’establishment sécuritaire marocain ».

Pour Benyaacoub, Le Roi semble répondre implicitement à « l’Algérie et à ceux qui l’encouragent, qu’ils soient français ou turcs, pour leur signifier que le Maroc est un pays ancien qui connaît depuis des siècles le concept d’État et de système politique, contrairement à l’Algérie, un État nouvellement né », a enchainé le chercheur marocain.

Selon le chercheur, il y a des signes d’un changement dans les attitudes de l’Espagne à l’égard du Maroc, notamment sur la question du Sahara marocain. « Il y a des indications dans le discours que des parties européennes sèment la discorde entre les pays de l’Union du Maghreb, et peut-être que la France est à leur tête, étant donné que le lien était implicite entre l’affaire Pegasus, et les manœuvres destinées à semer la division entre les pays de l’Union du Maghreb », estime l’expert.

Pour lui, ce point apparaît clairement dans le discours royal. « De plus, quelques pays, notamment des pays européens comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine. Certains de leurs dirigeants ne saisissent pas encore que le problème ne réside pas dans les régimes des pays du grand Maghreb, mais bien dans les leurs, toujours teintés d’un passéisme désespérément rétif aux évolutions du temps », a dit le Roi Mohammed VI.

Benyaacoub estime que le discours fait le parallèle entre les attaques contre le Maroc et la crise sociale et politique que traversent certains pays comme la France. « Depuis que le président Emmanuel Macron a pris ses fonctions et avec la marginalisation des politologues et des intellectuels, la vague de protestations a augmenté, et ne s’est pas arrêtée depuis 2019, avec la crise énergétique et les manifestations des Gilets jaunes jusqu’à aujourd’hui avec la vague de protestations contre le pass sanitaire, ce qui reflète l’échec du système français actuel à communiquer et comprendre la société » détaille l’universitaire marocain. .

« Les Français vivent ainsi une véritable crise systémique, qui a amené un certain nombre de penseurs à appeler à revitaliser la vie démocratique en profondeur dans l’Hexagone. Cela s’ajoute à certaines mesures rejetées par le citoyen français du fait qu’elles sont incompatibles avec les valeurs françaises des droits de l’homme et l’approche de partenariat institutionnel » conclut le professeur Benyaacoub.

Roi Mohammed VI: le Maroc souhaite inaugurer «une étape inédite» dans les relations avec l’Espagne

Le Roi Mohammed VI a indiqué vendredi que le Maroc souhaite, avec un optimisme sincère, continuer à œuvrer avec le gouvernement espagnol et son président, M. Pedro Sanchez, afin d’inaugurer «une étape inédite» dans les relations entre les deux pays voisins.Ces relations devront reposer sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements, a tenu à préciser le Souverain dans un discours adressé à l’occasion du 68e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple.

Le Maroc s’attache à fonder des relations solides, constructives et équilibrées, notamment avec les pays voisins, a souligné le Souverain, ajoutant que c’est cette même logique qui commande les choix du Royaume dans la relation que « nous entretenons actuellement avec notre voisin l’Espagne ».

Il a, dans ce sens, fait observer que ces relations ont certes traversé récemment une crise sans précédent, qui a fortement ébranlé la confiance mutuelle et a soulevé plusieurs interrogations sur leur devenir, soulignant que le Maroc a travaillé, néanmoins, avec la partie espagnole, dans le plus grand calme, la clarté la plus totale et un esprit de responsabilité.

De fait, a poursuivi le Roi Mohammed VI, le Maroc tient à cœur de renforcer les fondements classiques qui sous-tendent ses relations avec l’Espagne, à la faveur d’une compréhension conjointe des intérêts des deux pays voisins.

Le Souverain, qui a suivi personnellement et directement le processus de dialogue ainsi que l’évolution des discussions avec Madrid, a précisé que «le but n’était pas seulement de trouver une issue à cette crise, mais aussi de saisir l’opportunité pour redéfinir les bases et les paramètres qui régissent ces relations».

Le Roi Mohammed VI a noté également que «le même esprit sous-tend les relations de partenariat et de solidarité entre le Maroc et la France».

Ces relations, a précisé le Souverain, sont étayées par les solides relations d’amitié et d’estime mutuelle qui unissent le Roi Mohammed VI et le Président français, Son Excellence Emmanuel Macron.

La Marocaine Karima El Korri nommée Coordonnatrice résidente de l’ONU en Malaisie, Brunéi Darussalam et Singapour

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a nommé la Marocaine Karima El Korri au poste de Coordonnatrice résidente de l’ONU en Malaisie, au Brunéi Darussalam et à Singapour, avec l’approbation des gouvernements respectifs des pays hôtes, a annoncé son porte-parole à New York.«Karima El Korri apporte à ce poste plus de 20 années d’expérience dans le domaine du développement international acquises au sein de l’ONU et d’autres organisations», a précisé la même source dans un communiqué. Dans le cadre de ses affectations les plus récentes à l’ONU, elle a dirigé la Division du Programme 2030 à la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO), après avoir géré le portefeuille de la population et du développement et initié le travail de la Commission sur les questions relatives aux migrations internationales, au vieillissement de la population et à l’autonomisation des jeunes.

Auparavant, Karima El Korri a été conseillère régionale en matière de gouvernance et coordonnatrice de projets au sein du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

 Avant de rejoindre l’organisation internationale, Karima El Korri a été enseignante à l’Université Al-Akhawayn à Ifrane et travaillé, également au Maroc, pour un centre d’étude et d’analyse «où elle a développé une collaboration avec le gouvernement, la société civile, le secteur privé, les universités, les jeunes et les organisations internationales sur les questions de développement dans le pays », a ajouté la même source.

Côte d’Ivoire: l’opposant Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié, démissionne

L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, maire d’Azaguié (Sud), a déposé jeudi une lettre de démission auprès du préfet de la Région de l’Agneby-Tiassa, selon des sources concordantes.

M. Mamadou Koulibaly, fondateur de Liberté pour la démocratie et la République (Lider, opposition), a annoncé sa démission lors d’un conseil municipal extraordinaire tenu dans la salle de mariage de la Mairie d’Azaguié.

Le professeur agrégé en économie, Mamadou Koulibaly, a expliqué aux conseillers municipaux et aux représentants de la population, les raisons de sa démission à la tête de la commune.

Cette décision intervient après un courrier qu’il a reçu, en provenance de la Primature, insinuant qu’il lui sera « prélevé une somme de 4 millions de Fcfa chaque mois sur sa pension viagère en sa qualité d’ancien président d’institution ».

Et ce, parce qu’il « exerce toujours comme maire et que l’Etat lui verse des indemnités liées à cette fonction ». Suite à cela, il a adressé un courrier au préfet de région qui, lui fera parvenir à la Primature cet acte de démission. 

L’ancien président de l’Assemblée nationale entend toutefois saisir la justice pour dénoncer cette situation et faire rétablir ses droits.  

La SADC se dote d’un parlement régional

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a approuvé la transformation de son Forum parlementaire en un Parlement régional.La décision prise, hier mardi au terme du 41e Sommet annuel de deux jours de la SADC au Malawi, met ainsi fin à des années de contestations car, certains pays considèrent cette initiative comme une menace pour leur souveraineté nationale.

La transformation du FP de la SADC en un Parlement régional était sur la table depuis 2004, toutes les tentatives précédentes ayant été rejetées par les dirigeants régionaux.

Le Forum parlementaire (FP) était une institution autonome de la SADC créée en 1997 en tant qu’organe interparlementaire régional composé de 14 parlements, représentant plus de 3.500 parlementaires en Afrique australe.

Les parlements membres sont l’Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, l’eSwatini, le Lesotho, le Malawi, Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.

Toutefois, le forum n’a pas été en mesure jusqu’à présent de contribuer pleinement à l’élaboration de politiques importantes pour l’intégration régionale.

Mais, le nouveau Parlement régional devrait faciliter la ratification et la domestication des protocoles et autres instruments juridiques de la SADC ainsi que des traités ou accords continentaux et internationaux auxquels la région a adhéré.

Une fois opérationnelle, l’institution rédigera et approuvera des lois types d’intérêt commun qui contribueront à améliorer la qualité de vie des citoyens de la région.