Meeting des partisans de Cellou Diallo à Abidjan pour réclamer sa « victoire » à la présidentielle guinéenne

La Fédération Côte d’Ivoire de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), a tenu jeudi un meeting à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan, pour réclamer la « victoire » de Cellou Dalein Diallo à la présidentielle guinéenne du 18 octobre 2020, affirmant que leur leader a obtenu au premier tour du scrutin 53,84% des suffrages exprimés.Devant plusieurs militants et sympathisants, Moctar Mamadou Diallo, le directeur de campagne de l’UFDG Côte d’Ivoire, a déclaré que Cello Dalein Diallo, candidat de l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD), a remporté l’élection du président de la République de Guinée avec un taux de 53,84%.

En Côte d’Ivoire, dira-t-il, leur leader Cellou Dalein Diallo a été crédité de 63,65% des suffrages exprimés soit 6 500 voix à l’issu du vote, devançant ses adversaires politiques. 

« Dalein Diallo a gagné l’élection et il sera installé », a déclaré M. Moctar Mamadou Diallo, réfutant les résultats de la commission électorale guinéenne donnant vainqueur le président sortant Alpha Condé.   

Le secrétaire fédéral de l’UFDG Côte d’Ivoire,  Dr Ibrahima Diallo,  s’est félicité de voir les militants et sympathisants venus massivement pour répondre à l’appel de la Fédération de l’UFDG en Côte d’Ivoire.  

Il a salué les militants qui ont répondu à l’appel de la nation le 18 octobre 2020 pour exercer leur droit de vote et exprimer leur choix, malgré les « multiples obstacles que le régime de Conakry a dressé » sur leur chemin.

« Les résultats de cette expression sont clairs, sans équivoque : dans sa majorité, le peuple de Guinée a placé sa destinée dans les mains du candidat de l’ANAD, Cellou Dalein Diallo », a affirmé Dr Ibrahima Diallo. 

Il s’est en outre réjoui de ce que l’élection présidentielle du 18 octobre a montré la capacité de l’UFDG et de son président à gouverner, et le dispositif de sécurisation du vote, de collecte et de centralisation des résultats en est la preuve palpable. 

Avant le matin du 19 octobre, il a rapporté que la direction nationale du parti avait réussi à obtenir les résultats du vote de l’ensemble du territoire national et à l’extérieur du pays.

  « Et, ces résultats qui mettent à nu les mensonges de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), montrent clairement que le candidat de l’ANAD, Cellou Dalein Diallo a totalisé plus de 53% des suffrages valablement exprimés », a-t-il ajouté.  

« La défense de nos voix s’impose. Qu’on soit en Guinée ou à l’extérieur, il est du devoir de chacun, de s’investir selon ses moyens et ses capacités à défendre l’expression démocratique du peuple de Guinée qui confie les destinées de notre pays à Cellou Dalein Diallo pour les cinq prochaines années », a lancé M. Ibrahima Diallo. 

Il a appelé les militants à « ne reculer sous aucun prétexte ». A preuve, « après plusieurs jours de séquestration, le président Cellou Dalein Diallo a vu le blocus de son domicile levé hier (mercredi) » en Guinée.   

M. Cellou Diallo a été clair face à la presse, insinuant que « le lever du blocus de sa résidence n’a jamais été une revendication de l’UFDG et de l’ANAD », a fait observer le secrétaire fédéral de l’UFDG Côte d’Ivoire.

   

Dr Ibrahima Diallo a conseillé que la seule et unique revendication que le peuple a à faire est le respect des résultats des urnes qui consacrent la « victoire » du candidat Cellou Dalein Diallo.  

Aujourd’hui, poursuivra-t-il, « toutes les organisations internationales ont reçu les véritables résultats du vote et savent que le vainqueur de l’élection est Cellou Dalein Diallo ». 

« Les assassinats et les pillages orchestrés par le régime à travers les forces de police et de gendarmerie ne viendront pas à bout de notre détermination. Le combat sera mené jusqu’au bout », a-t-il martelé.  

Dr Ibrahima Diallo a admis que certes, le combat est long et difficile, mais « rien, ni personne, ne peut venir à bout d’un peuple déterminé et discipliné ». Car par son engagement et sa mobilisation, le peuple installera Cellou Diallo comme le « président élu » sur le fauteuil présidentiel. 

Présidentielle ivoirienne : Ouattara appelle ses militants à aller voter massivement pour une victoire en «un coup KO»

Le président ivoirien Alassane Ouattara, candidat pour l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire, a clôturé jeudi soir sa campagne électorale à Abobo, un quartier populaire au Nord d’Abidjan réputé être son fief, appelant ses militants à «aller voter massivement» pour lui assurer une victoire en «un coup KO» à l’issue de ce scrutin présidentiel de samedi prochain. Accompagné de son épouse Dominique, du chef du gouvernement Hamed Bakayoko et de plusieurs autres cadres du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti présidentiel), le candidat Alassane Ouattara qui a foulé le sol du rond-point Anador de cette commune peu après 16h ( Heure locale et GMT) a paradé dans un camion devant une foule en délire jusqu’au rond-point de la mairie d’Abobo où il s’est adressé à ses partisans. 

« La majorité, c’est vous, c’est nous. Sortez massivement pour aller voter samedi pour le un coup KO. Personne ne doit rester à la maison samedi. La Côte d’Ivoire continuera avec ADO ( Alassane Dramane Ouattara) », a indiqué M. Ouattara à ses militants qui scandait à leur tour en signe d’adhésion à ce vœu de leur champion « un coup KO, un coup KO».

 «Chers jeunes, vous pouvez compter sur moi. C’est pour vous que je suis candidat et je compte sur vous », a ajouté le candidat du RHDP. Avant l’arrivée du candidat du parti présidentiel sur la place du meeting, Kandia Camara, la directrice de campagne de M. Ouattara chargée des femmes a affirmé que le RHDP représente la majorité en Côte d’Ivoire. 

« C’est le RHDP qui représente la majorité en Côte d’Ivoire. Donc, la majorité dit que les élections se tiendront samedi», a-t-elle soutenu. La campagne électorale pour l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire prévue samedi prochain,  s’achève ce jeudi dans un contexte électoral tendu. L’opposition ivoirienne a appelé à la désobéissance civile et au boycott de ce scrutin estimant que la candidature de M. Ouattara est « illégale ». 

Quatre candidats, à savoir Alassane Ouattara ( Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ( Opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) ont été retenus pour cette élection présidentielle.

Présidentielle: trois ONG ivoiriennes invitent Ouattara à « parler » avec Bédié à 48h du vote

Trois ONG ivoiriennes dont le GOFEHF ont appelé jeudi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara à « parler » avec Henri Konan Bédié sur leur différends liés à la présidentielle du 31 octobre 2020, à 48 h du vote, afin d’éviter une crise post-électorale. »Je demande au président Alassane Ouattara de venir chez son grand-frère Henri Konan Bédié pour parler, car ce sont les deux qui ont la solution (de cette crise) », a dit Mme Rachel Gogoua, présidente du Groupe des organisations féminines pour l’égalité Homme-femme (GOFEHF).

Elle s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée par sa structure, le GOFEHF, l’ONG Vivre sans violence et le Réseau paix et sécurité pour les femmes de l’espace Cedeao Côte d’Ivoire (REPSFECO-CI). 

Selon Mme Rachel Gogoua, en tant que chef d’Etat, la responsabilité incombe à M. Ouattara  cette démarche. En outre, le Rhdp, son parti et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), présidé par M. Bédié, se disent « héritiers du père fondateur », Félix Houphouët-Boigny.  

Le Rassemblement des Houphouëtistes  pour la démocratie et la paix (Rhdp) et le Pdci se réclament du père fondateur, et « s’ils sont vraiment héritiers du père fondateur, il faut qu’ils viennent s’asseoir pour discuter et pour dialoguer », a-t-elle soutenu. 

« On peut penser que les gens (les parties) refusent de dialoguer, parce qu’il y a eu un dialogue politique et il devait avoir un autre niveau de dialogue au plus haut niveau et ce dialogue manque », a fait observer Mme Rachel Gogoua.

Pour elle, « le président Alassane Ouattara doit s’asseoir avec son frère (Bédié, candidat à cette élection) puisqu’il l’appelle grand-frère ». Et, les deux personnalités politiques devraient « s’asseoir pour parler » sur les enjeux de cette élection. 

« Quand on est disciple de quelqu’un, on copie la personne », c’est pourquoi « nous demandons à Alassane Ouattara en tant père de la nation et président, il faut qu’ il vienne vers les autres (les candidats de l’opposition) » pour discuter, a ajouté Mme Rachel Gogoua.

Mme Nathalie Kouakou, présidente de l’ONG Vivre sans violence, a fait observer que « si le scrutin a lieu samedi (31 octobre 2020), il y aura plus de morts qu’il y a aujourd’hui, alors pourquoi tenir ces élections et pourquoi ne pas dialoguer ? ».  

« Si le président veut absolument tenir les élections samedi, il a 24h (la journée de vendredi) pour rencontrer son grand-frère pour que tous deux sortent devant nous et disent ce qu’ils ont décidé, car nous voulons qu’ ils préservent la vie des Ivoiriens », a-t-elle poursuivi. 

L’émotion dans la voix, elle a dit, « nous femmes et mères, c’est la vie de nos enfants et aussi de nos maris qui est menacée », rappelant que les heurts qui se passent à l’intérieur du pays sont « inacceptables et il faut que les deux se rencontrent au plus tard demain (vendredi) ».

Elle a par ailleurs appelé la diplomatie internationale à peser de tout son poids pour que les deux personnalités  politiques, autrefois alliées, se rencontrent avant le vote, afin que la fumée blanche sorte au plus tard vendredi.  

Me Geneviève Diallo-Sissoko, présidente de l’ONG Vivre sans violence, a déclaré attendre les mêmes dispositions de l’opposition qui a lancé un message de désobéissance civile dont les conséquences sont virales. Celle-ci doit être également favorable au dialogue pour éviter au pays une autre crise post-électorale.  

« Est-ce que l’opposition veut vraiment que la Côte d’Ivoire brûle? », a lancé Me Geneviève Diallo-Sissoko, présidente de REPSFECOCI pour qui l’opposition devrait revoir son mot d’ordre de boycott actif du scrutin. 

Mme Rachel Gogoua a dénoncé la « diplomatie internationale », notamment l’envoi d’observateurs alors qu’ il existe une forte tension entre les parties, tout en martelant « si c’est des observateurs des morts ou pour les enterrements des morts ».

Selon elle, ils devraient « amener les gens à s’asseoir pour dialoguer », indexant entre autres l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Centre Carter et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). 

La présidente du GOFEHF a aussi interpellé l’Organisation des Nations Unies sur son rôle. Pour elle, au lieu d’attendre qu’ il y ait des élections pour dire qu’il y a eu génocide, elle devrait prévenir cela.

Ces trois ONG annoncent la tenue vendredi matin d’un « rassemblement pacifique » au stade d’Anono, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, avant de faire mouvement chez le chef de l’Etat pour lui porter un message sur le risque d’une crise post-électorale. 

Présidentielle ivoirienne: Gbagbo appelle Ouattara à « discuter » avec l’opposition

L’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo appelle Alassane Ouattara dont la candidature à la présidentielle ivoirienne est contestée, à « discuter » avec l’opposition pour éviter une « catastrophe » après l’élection, dans un entretien accordé à TV5 Monde.M. Gbagbo, acquitté depuis le 15 janvier 2019 par la Cour pénale internationale (CPI), mais qui vit à Bruxelles en attendant sa libération totale, s’est prononcé sur la situation socio-politique, à quelques jours de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon l’ex-chef d’Etat, « le remède (à la crise liée à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire) est la discussion » et M. Ouattara devrait « discuter, négocier » et « parler » avec l’opposition. Il a affirmé être aux côtés de l’opposition et « résolument opposé à la pratique du 3e mandat ».

C’est M. Alassane Ouattara « qui a commis la faute parce que c’est lui qui n’a pas respecté la Constitution » et « la faute majeure, c’est lui », a déclaré sans ambages l’ancien président Laurent Gbagbo dans cet entretien.

Il a dit comprendre et partager la colère des anti-troisième mandat. Mais, pour lui, l’un des problèmes en Afrique, « on écrit des textes sans y croire et il est écrit dans la Constitution (ivoirienne) que le nombre de mandat est limité à deux, pourquoi veut-on faire un 3e mandat », en allusion à M. Ouattara. 

« Il faut qu’on respecte ce qu’on écrit et ce qu’on dit », a-t-il insisté,  attestant avoir fait acte de candidature, mais cette candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020 a été rejetée, trouvant cela « un peu enfantin ».

M. Gbagbo a laissé entendre que sa candidature a été faite avec son accord,  estimant qu' »on ne doit pas multiplier les obstacles sur la route des candidatures » pour permettre à tout citoyen de briguer la magistrature suprême.

« Aujourd’hui, ce qui se passe est le non respect de la Constitution » mais pas le fait des candidats dont le dossier de candidature ont été rejetés, a soutenu l’ancien président qui a appelé toutes les parties à s’asseoir, et M. Ouattara d’abord, parce qu’il peut beaucoup. 

« C’est par lui que la faute est venue, la faute de violer la Constitution », a-t-il poursuivi, se disant interpellé en tant qu’ancien président de la République de Côte d’Ivoire de réagir face au péril que court son pays.

Concernant l’affaire de son passeport dont il a déposé les dossiers, mais qu’ il n’a pas encore reçu, l’ancien chef d’Etat ivoirien a dit que « c’est une mauvaise manière de vivre » car ce document est un droit et on n’a pas besoin de le « négocier ». 

« Je me porte mieux (…)  et bien depuis que je suis hors de prison », a-il confié, en attendant un acquittement définitif car cet acquittement de la CPI à « un goût d’inachevé ».

Quatre candidats ont été retenus pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, notamment M. Ouattara, président sortant, Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, parti fondé par M. Gbagbo), Kouadio Konan Bertin dit KKB et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci).

MM. Bédié et Affi appellent à une désobéissance civile et un boycott du scrutin en vue d’un dialogue pour une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI). Seuls le chef d’Etat sortant et Kouadio Konan Bertin, sorti des rangs du Pdci, ont battu campagne et iront à ce scrutin.  

Le Maroc veut faire du Gabon une plateforme régionale pour les entreprises marocaines (ministre AE)

Le Maroc veut faire du Gabon une plateforme régionale appropriée pour le renforcement du positionnement des entreprises marocaines dans le sous-continent, a souligné, mercredi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le ministre marocain, qui s’exprimait lors d’un point de presse conjoint avec son homologue gabonais, M. Pacôme Moubelet-Boubeya, a indiqué que le Gabon est le 18ème importateur du Maroc en Afrique et son 10ème fournisseur, rappelant qu’une deuxième ligne de production de ciment à l’usine CIMAF vient d’être inauguré récemment, en présence du Premier ministre gabonais.

Les liens historiques, culturels, politiques, économiques et humains qui unissent le Maroc et le Gabon sont exceptionnels, s’est-il réjoui, notant que les nombreuses visites du Roi Mohammed VI continuent d’insuffler un souffle nouveau aux relations bilatérales.

Ainsi, plusieurs visites de haut niveau ont permis de diversifier ce partenariat, notamment dans les domaines de l’habitat, du tourisme, de l’agriculture, des infrastructures, du transport, de la santé, de l’énergie et des mines, de la protection de l’environnement et de la formation des cadres.

Et d’ajouter que les relations entre les deux pays sont amenées à se renforcer dans le cadre de l’accompagnement par le Maroc au Plan stratégique « Gabon émergent ».

La tenue prochaine d’un forum économique permettra aux différents acteurs économiques de se joindre aux efforts de développement. Ce forum permettra aussi aux relations bilatérales de se densifier davantage, a-t-il dit.

Ces entretiens ont été l’occasion d’examiner les moyens de renforcer le partenariat bilatéral, de dynamiser la grande commission mixte Maroc-Gabon et de souligner l’importance de consolider la coordination entre les deux pays au sein des instances de l’Union africaine, a affirmé M. Bourita.

Présidentielle ivoirienne: le Rhdp assure aller « loin au-delà » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) ira « loin au-dela » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur pour la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a assuré mercredi son directeur de campagne en charge des élections, Mamadou Sanogo, lors d’un point de presse au siège du parti. »Nous irons loin au-delà » du taux de 41,15% de retrait des cartes d’électeur annoncé par la Commission électorale indépendante (CEI) pour cette élection présidentielle, parce que « la carte d’électeur n’est qu’un support d’invitation », a dit M. Mamadou Sanogo.

Il a d’ailleurs fait observer « qu’on a vu un président dans ce pays dont le parti est au cœur de toutes ces polémiques (liées à la présidentielle du 31 octobre 2020) qui a été élu, beaucoup moins que ce taux », sans citer le nom de ce chef d’Etat. 

« Ce président nous a dirigé pratiquement pendant dix, il nous a fait voter ses lois », a-t-il poursuivi, estimant que « le climat de terreur entretenu (par l’opposition) devrait décourager les Ivoiriens » mais plusieurs ont retiré leur carte d’électeur sans compter ceux qui le feront le jour du vote. 

A propos du 31 octobre 2020, date constitutionnelle du scrutin, maintenue par le pouvoir en dépit de l’appel de l’opposition à un report, M. Mamadou Sanogo a déclaré « nous allons gagner », car la coalition au pouvoir a préparé ce scrutin depuis un an.  

« Il n’y aura pas de match si Dieu le veut le samedi », jour du vote parce que le Rhdp, depuis un an prépare ces joutes électorales et « s’est donné les moyens de gagner » quel que soit son challenger, a-t-il insisté. 

M. Mamadou Sanogo, ministre de l’Économie numérique et de la poste, a révélé que le Rhdp a mis en place un dispositif électronique innovant lui permettant, aujourd’hui, d’avoir « heure par heure, le nombre de personnes qui a voté ». 

« À 23 heures, le jour du vote, on aura les résultats définitifs », a-t-il lancé, exhortant les militants et sympathisants du Rhdp à aller voter, dans un contexte où l’opposition appelle à un « boycott actif » du scrutin.

Les candidats Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (Fpi), ont appelé leurs militants à la « désobéissance civile », ce qui a déjà entraîné des heurts dans le pays et des pertes en vies humaines.

La campagne pour l’élection présidentielle s’achève le 29 octobre 2020. Seulement M. Alassane Ouattara, président sortant dont la candidature est contestée et Kouadio Konan Bertin dit KKB ont abattu campagne sur les quatre candidats retenus. 

Présidentielle: le DG du Trésor ivoirien achève la campagne d' »ADO » en fanfare à Botro

Le directeur général du Trésor ivoirien, Jacques Konan Assahoré, un cadre du parti du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, au pouvoir), a achevé mercredi la campagne de Alassane Ouattara, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, à Botro (centre), dans une ambiance festive.M. Assahoré, directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, par ailleurs délégué départemental du Rhdp de Botro, a couronné sa campagne avec une pléiade d’artistes pour la « victoire » de M. Ouattara. 

Du village de Razionou, à Dalékro et Krofouessou en passant par les villes et les hameaux les plus reculés, le délégué départemental du Rhdp de Botro, a battu une campagne marathon du 18 au 28 octobre 2020. 

Avec en ligne de mire ‘’la victoire d’Ado (Alassane Ouattara) » en ‘’un coup KO », Jacques Assahoré a pendant dix jours communié avec les siens à Botro,  leur expliquant l’opportunité du choix du chef de l’Etat sortant.   

« Les réalisations en infrastructures routières, les écoles, les hôpitaux, les universités construites…sont des faits qui ne se discutent pas, mais s’apprécient dans les actes que le président Ouattara a posé », a-t-il dit. 

Il a invité les populations à faire confiance au président Alassane Ouattara,  candidat du Rhdp, en lui apportant leur onction afin de poursuivre son projet de développement.

Tour à tour, le président de la jeunesse départementale, Pherdinan Konan Yao, la présidente de l’association des femmes, Mme Touré et le maire ont appelé les jeunes de Botro à ne pas céder aux actes de violence.

Ils les ont exhorté à surtout se ranger derrière leur leader ‘’incontesté » et ‘’incontestable », Jacques Assahoré Konan, ‘’pour une victoire écrasante, éclatante et populaire du président ADO au soir du 31 octobre ». 

M. Assahoré a mis fin à la campagne par un concert géant animé par une pléiades d’artistes avec entre autres, Safarel, Lago Paulin, Adeba Konan, VDA (Voix des Anges), La Tigresse Sidonie.  

La directeur général du Trésor ivoirien avait à ses côtés le ministre des Mines et de la Géologie, Jean Claude Kouassi, délégué régional Rhdp, qui s’est déplacé pour soutenir les actions de Jacques Konan Assahoré. 

« Botro promet la victoire à Alassane Ouattara au soir du 31 octobre avec un taux élevé », a promis M. Assahoré. 

Selon la Commission électorale indépendante (CEI), au terme de la période de distribution des cartes d’électeur, 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leur carte, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs.

Les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle ont appelé au boycott actif du scrutin. Ce taux pourrait s’accroître car le jour du scrutin, les retardataires, peuvent retirer leur carte d’électeur dans leur bureau de vote. Le département de Botro compte 35 805 électeurs, 122 lieux de vote et 131 bureaux de votes.

Macky Sall limoge son gouvernement et d’autres personnalités

Le président Macky Sall a mis fin mercredi 28 octobre aux fonctions de plusieurs de ses collaborateurs, vingt mois après sa réélection à la tête du Sénégal.Le remaniement gouvernemental qui était annoncé depuis plusieurs mois vient d’être officialisé. Suite à la signature de quatre décrets ce jour, le chef de l’Etat sénégalais a mis fin aux fonctions des ministres et secrétaires d’Etat, membres du gouvernement. 

La surprise porte toutefois sur le limogeage de la Présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese), en la personne de l’ancienne Premier ministre Aminata Touré. 

Le secrétaire général de la présidence de la République et le secrétaire général du gouvernement, en l’occurrence l’ex-Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et Maxime Jean Simon Ndiaye, sont également licenciés par Macky Sall. 

« Le président de la République réitère ses remerciements à la Présidente du Conseil économique social et environnemental, au ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, secrétaire général du gouvernement, aux ministres et secrétaires d’Etat sortants, pour leur collaboration au service de la République », selon le communiqué parvenu mercredi soir à APA et signé par le porte-parole de la présidence de la République, Abdou Latif Coulibaly.

« En attendant la mise en place d’un nouveau gouvernement, les ministres et secrétaires d’Etat sortants sont chargés d’expédier les affaires courantes », ajoute le document.

Par ailleurs, le poste de Premier ministre n’existe plus au Sénégal suite à une réforme controversée voulue par le président dès le début de son second mandat. Elle était promulguée en mai 2019 et renforçait le caractère présidentiel du régime sénégalais.

Présidentielle ivoirienne: Fatou Bensouda «préoccupée» par les violences préélectorales appelle à la retenue

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda qui s’est dite préoccupée par les allégations de violences inter-communautaires en Côte d’Ivoire ayant causé des morts, a appelé les acteurs politiques ivoiriens à la retenue, indique une déclaration transmise mercredi à APA.« Je suis profondément préoccupée par les rapports publics et les informations reçues par mon Bureau, faisant état d’une recrudescence de violences graves depuis plusieurs jours dans des villes de la Côte d’Ivoire. Je déplore particulièrement les allégations de violences intercommunautaires qui auraient causé la mort de plusieurs personnes, des blessés… », a regretté Mme Bensouda appelant au calme et à la retenue.

 « Toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes visés par le Statut de Rome est passible de poursuites devant les tribunaux de la Côte d’Ivoire ou devant la CPI», a prévenu la procureure,  estimant que les violences connues en Côte d’Ivoire lors de la première crise pré-électorale de 2010 ne doivent pas se répéter. 

« Je tiens à rappeler que nos enquêtes ouvertes en Côte d’Ivoire depuis octobre 2011 se poursuivent et que mon Bureau continue de suivre de près la situation sur toute l’étendue du territoire ivoirien», a conclu Mme Bensouda.

 La Côte d’Ivoire est secouée depuis plusieurs semaines par des  violences pré-électorales qui ont fait plusieurs morts et de nombreux dégâts matériels. L’opposition ivoirienne a appelé ses militants à la désobéissance civile et au boycott du scrutin présidentiel de samedi prochain, estimant que la candidature du président Alassane Ouattara est illégale. 

Quatre candidats à savoir Alassane Ouattara (Pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ( Opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant) sont en lice pour cette élection. 

Présidentielle : la Guinée sur la corde raide

Dix jours après le vote, les nerfs sont à vif en Guinée où l’opposant Cellou Dalein Diallo conteste avec véhémence la victoire dès le premier tour du président sortant Alpha Condé.A Conakry, l’accalmie cache un vent de révolte contre le pouvoir. Aussitôt après la publication des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), les militants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée  (UFDG) sont sortis dans la rue pour dénoncer « un hold-up électoral ». Les oppositions entre forces de l’ordre et manifestants ont causé 21 morts selon le gouvernement, mais le camp de Cellou Dalein Diallo en décompte 27.

 Le principal adversaire d’Alpha Condé, lors de la présidentielle du 18 octobre, a perdu la liberté de se mouvoir deux jours plus tard. En effet, le domicile de l’ancien Premier ministre « est encerclé par la Police et la Gendarmerie qui interdisent toute entrée et toute sortie », peut-on lire sur le compte Twitter de Cellou Dalein Diallo. Ce dernier s’était autoproclamé vainqueur du scrutin. Persuadé d’avoir gagné « haut les mains », le chef de file de l’UFDG a invité ses partisans à ne rien lâcher car « il n’y a pas d’alternative à la poursuite du combat ».

 Afin d’éviter que le pays ne s’embrase, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), l’Union Africaine (UA) et l’Organisation des Nations Unies (Onu) ont dépêché une mission de diplomatie préventive. Celle-ci a séjourné, du 25 au 27 octobre, dans la capitale guinéenne. Les émissaires ont notamment rendu visite à Cellou Dalein Diallo qui n’attend pas « grand-chose » d’eux parce que, dit-il, ils « se sont toujours rangés du côté d’Alpha Condé ».

 Dans un communiqué conjoint daté du 27 octobre, les trois organisations ont « regretté les violences qui ont occasionné des pertes en vies humaines et des destructions de biens publics et privés ». Pour que pareille situation ne se reproduise, la délégation a demandé à l’Etat de veiller à ce que « les forces de défense et de sécurité agissent avec retenue et professionnalisme ».

 Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cedeao, Minata Samate Cessouma, Commissaire aux Affaires politiques de l’Union Africaine, Mohamed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel et le Général Francis Behanzin, Commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Cedeao ont également plaidé pour l’ouverture diligente « (d’)enquêtes pour faire la lumière sur les violences (et) traduire les auteurs en justice ».

 Signe d’un climat tendu, Cellou Dalein Diallo a accusé le régime en place d’avoir kidnappé Kalémodou Yansané et Fodé Oussou Fofana au sortir de la réunion avec la mission tripartite. Les deux vice-présidents de l’UFDG sont maintenant libérés d’après la presse locale.

 Les chiffres rendus publics par la Ceni créditent Alpha Condé de 59,5% des suffrages valablement exprimés contre 33,5% pour Cellou Dalein Diallo. A son tour, l’Union Européenne (UE)  « prend note » de l’annonce des résultats provisoires, non sans émettre des réserves.

 « Bien que le scrutin se soit déroulé dans le calme, des interrogations demeurent quant à la crédibilité du résultat, notamment en ce qui concerne la remontée des procès-verbaux et le décompte final des votes », a affirmé Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’UE.

 Une déclaration forte sur laquelle le candidat de l’UFDG s’est appuyé pour tacler la Cedeao et l’UA. Pour Cellou, ces deux institutions doivent « méditer » l’exemple de l’UE qui « défend la démocratie et les droits humains ».

 Tout comme le Front National de Défense de la Constitution (FNDC) qui s’était érigé en bouclier contre un troisième mandat de Condé, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée compte mobiliser, dans les rues et sur les places publiques, ses soutiens pour exiger le respect de la vérité des urnes.

 A ce jour, aucune manifestation d’envergure n’a eu lieu du fait de la crainte d’une répression sanglante de l’armée réquisitionnée pour le maintien de l’ordre. A Conakry, les militaires sont déployés dans les quartiers favorables à l’opposition.

 Et pendant plusieurs jours, la Guinée s’est coupée du monde extérieur. Un dysfonctionnement d’Internet a rendu quasiment impossibles les communications à l’international. Mais ce black-out est interprété par certains internautes comme « une limitation de la liberté d’expression et du droit à l’information des citoyens » à l’ère de la toute-puissance des réseaux sociaux.

Zimbabwe : une loi criminalise les appels aux sanctions contre le pays par des nationaux

Le gouvernement du Zimbabwe a approuvé un projet de loi criminalisant les actes dans lesquels les habitants font campagne ou appellent à l’imposition de sanctions contre le pays.S’adressant aux journalistes mardi après la réunion du Cabinet, la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa, a déclaré que le projet de loi visait à rendre illégale pour les citoyens, toute coopération avec un gouvernement hostile dans un but lucratif ou pour nuire aux intérêts nationaux du pays.

Le projet de loi vise à interdire aux Zimbabwéens, que ce soit individuellement ou en groupe, de tenir des communications et des négociations « non autorisées » avec des gouvernements considérés comme hostiles au pays.

« Les individus ou les groupes s’impliquent dans les questions de relations extérieures sans vérifier les faits ni engager les autorités nationales. Une telle désinformation délibérée des gouvernements étrangers rendra donc les individus ou les groupes passibles de poursuites », a déclaré Mutsvangwa.

Elle a expliqué que le projet de loi est fondé sur la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques, qui « reconnaît les Etats comme des acteurs légitimes dans les relations et les négociations étrangères ».

« Les acteurs privés n’ont donc rien à faire dans les relations extérieures et les négociations entre pays », a-t-elle indiqué ; ajoutant que le projet de loi sera soumis au parlement pour approbation.

L’approbation par le Cabinet du projet de loi intervient quelques jours après que des membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe se sont ralliés à l’appel du Zimbabwe pour la levée des sanctions économiques occidentales contre Harare.

    

Présidentielle: le Rhdp indexe Guillaume Soro d' »instrumentaliser » Affi et Bédié de ne pas aller aux élections

Le porte-parole principal du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Adjoumani Kouassi, a indexé mardi Guillaume Soro d' »instrumentaliser » depuis l’Europe Affi Nguessan et Henri Konan Bédié, candidats à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, de ne pas aller aux élections.L’opposition avait assuré aller à ces élections dans ce contexte mais « il a fallu que Soro Guillaume les instrumentalise pour leur dire de ne pas aller à ces élections et qu’il fera un coup d’Etat », a dit M. Adjoumani Kouassi, lors d’une conférence de presse. 

« Ils ont pensé que les propos de Soro Guillaume sont des propos bibliques », a-t-il ironisé. « Même hier encore, il persistait pour dire qu’il veut perpétrer un coup, mais ça ne marchera pas (…) nous demandons à MM. Affi et Bédié, candidats, de ne pas se fier aux propos de Soro Guillaume qui est en perte de vitesse », a-t-il dit. 

Selon le porte-parole principal du Rhdp, Adjoumani Kouassi, ministre de l’Agriculture et du développement rural, « aujourd’hui, tout le monde est situé sur les vraies intentions de cette opposition radicale qui rêve du pouvoir sans passer par les élections ».  

« Alors que nous les invitions aux urnes pour que le peuple souverain de Côte d’Ivoire nous départage, M. Affi et ses amis nous parlent plutôt de report des élections, de transition et d’insurrection », a-t-il poursuivi.   

Il a déploré que la violence se soit « invitée dans le processus électoral par la faute d’une opposition qui refuse obstinément d’aller aux élections et qui multiplie les appels en tout genre, pour faire dérouter le processus électoral, le président Alassane Ouattara », candidat du Rhdp.   

En outre, des voix s’élèvent pour dire que le 31 octobre il n’y aura pas d’élection, a-t-il fait remarquer, indiquant que les forces de l’ordre sont certes en alerte, mais cela ne les empêche pas de prendre quelques précautions avec leurs militants pour « sécuriser » leur vote.  

« Notre pays est à un tournant décisif de son histoire avec l’élection présidentielle de cette fin de semaine. Les Ivoiriens doivent faire un choix déterminant pour leur avenir, choisir entre un développement solidaire et une régression assurée », a-t-il estimé.  

Concernant le taux de retrait des cartes d’électeurs de 41,15% annonce par la Commission électorale indépendante (CEI), M. Adjoumani Kouassi, a  soutenu que « c’est déjà important, pour nous, c’est un record » et même un taux « très élevé ». 

Se prononçant sur l’appel de l’opposition à la la désobéissance civile et au boycott actif du scrutin, il a prévenu que « s’organiser pour venir casser dans les bureaux de vote est une infraction pénale », rassurant que les forces de l’ordre sont en « alerte maximale ».

Réagissant aux propos de M. Pascal Affi N’Guessan qui a animé une conférence de presse le lundi 26 janvier 2020, au siège du PDCI, son nouvel allié, M. Adjoumani s’est offusqué que ce soit « une foire aux injures, une exaltation de la violence verbale ».

« En temps normal, il aurait été interpellé et conduit devant les tribunaux compte tenu de la gravité des propos qu’il a tenus, des appels récurrents au trouble à l’ordre public, des atteintes à la sûreté de l’Etat dont sont porteurs ses appels au boycott et à la désobéissance civile », a dit le porte-parole principal du Rhdp. 

Présidentielle: Soro Kanigui, un ex-pro Guillaume Soro, appelle à soutenir Ouattara

Le député ivoirien, Soro Kanigui, président de Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), un ex-parti pro Guillaume Soro, a appelé mardi ses militants à soutenir Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. »Je sors de prison et c’est de la prison que je sors pour dire qu’il faut soutenir Alassane Ouattara (…). Dites au président que le Raci soutient son mandat », a déclaré le député Soro Kanigui.

Le député ivoirien a dit à M. Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), que « le Raci est venu ici pour dire tout haut devant la nation ivoirienne que le Raci veut une plateforme avec le Rhdp ».

Incarcéré avec d’autres proches de Guillaume Soro, puis relâché, Soro Kanigui a expliqué sa posture, faisant savoir que « le Raci est né de la volonté de rassembler les Ivoiriens pour discuter ».

M. Soro Kanigui qui se dit « fondateur et l’initiateur du Raci », a martelé que « nous, au Raci, ce qui guide et guidera notre action, c’est de participer au rassemblement pour aller à un dialogue politique qui aboutisse à une stabilité durable de notre pays et à un grand développement ».  

Il a ajouté être « allé en prison pour rechercher l’alternative politique », avant d’avouer « nous avions un problème avec le mécanisme du choix de la succession » au Rhdp qui avait désigné Amadou Gon, l’ex-Premier ministre, décédé le 8 juillet 2020 des suites d’une crise cardiaque.   

« Le Raci va prendre toute sa place dans la campagne électorale (pour la présidentielle du 31 octobre 2020 qui s’achève le 29 octobre prochain) » a-t-il assuré, appelant ses partisans à « un vote massif et sécurisé ».  

Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rhdp, a salué son adhésion à la candidature de Alassane Ouattara, laissant entendre que c’est pour le Rhdp « un engagement de grande importance », mais « le defi qui nous attend, c’est le défi du 31 octobre 2020 ». 

«Je souhaite que Gbagbo rentre en Côte d’Ivoire après la décision d’appel de la CPI» (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé mardi qu’il souhaite que son prédécesseur Laurent Gbagbo regagne la Côte d’Ivoire dans des «conditions normales», notamment après le verdict de la procédure d’appel à son encontre à la Cour pénale internationale (CPI).M. Gbagbo qui  est en liberté conditionnelle en Belgique,  est en attente d’un jugement en appel après avoir été acquitté par la  CPI pour crime contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

 « Je veux que Laurent Gbagbo rentre dans des conditions normales. Son  passeport est en cours de délivrance. Ce n’est pas un souci. Pourquoi je lui refuserais son passeport?…Je trouve qu’il est temps qu’il rentre en Côte d’Ivoire. Mais cela ne peut se faire que dans des conditions qui sont examinées d’un commun accord. Je souhaite qu’il rentre après la décision d’appel. Mais tout cela sera réglé en temps opportun», a assuré M. Ouattara qui s’exprimait dans un entretien diffusé sur les antennes de Radio France internationale ( RFI). 

Interrogé par ailleurs, sur l’actualité sociopolitique de son pays, le président ivoirien a réaffirmé que le scrutin présidentiel prévu samedi prochain se tiendra à la date indiquée malgré le mot d’ordre de boycott de l’opposition. 

« Je ne peux  pas changer la date des élections. Nous ne sommes pas en transition en Côte d’Ivoire. Une transition pour quoi faire ? Je suis un  président démocratiquement élu. Ces élections auront lieu le 31 octobre comme l’exige la constitution», a insisté M. Ouattara.

 Le président qui a passé en revue lors de cet entretien plusieurs questions de l’actualité de son pays, notamment, les violences politiques de ces dernières semaines,  a conclu  en réitérant son souhait « de faire en sorte que la Côte d’Ivoire demeure en paix». 

L’opposition ivoirienne a appelé au boycott du  scrutin présidentiel ivoirien qui  est constitutionnellement prévu le 31 octobre prochain. Quatre candidats, notamment Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin sont en lice pour cette élection.

Af’Sud : La statue d’Oliver Tambo, symbole de liberté (Ramaphosa)

Le président du parti du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), Oliver Tambo, était l’architecte de la liberté dont jouissent les Sud-Africains aujourd’hui, a déclaré mardi le président Cyril Ramaphosa.Ramaphosa s’exprimait lors du dévoilement de la statue de bronze de neuf mètres de haut de Tambo à l’aéroport Tambo de Johannesburg pour célébrer mardi les célébrations du 103ème anniversaire du combattant de la liberté.

Selon le président, la statue plus grande que nature était « un symbole du triomphe de l’Afrique du Sud en tant que nation sur l’injustice – grâce aux hommes bons, courageux et de principe comme Oliver Tambo ».

L’érection de la statue de Tambo a donc affirmé l’importance de préserver le patrimoine sud-africain et d’honorer les héros tombés au combat, en plus d’affirmer « l’importance de préserver notre patrimoine au profit des générations futures », a ajouté l’actuel président de l’ANC lors de la même cérémonie.

La statue, située à l’extérieur de l’aéroport, rend hommage à l’homme qui a travaillé sans relâche pour forger un soutien international à la lutte anti-apartheid, a poursuivi Ramaphosa.

« Il est donc tout à fait approprié que cette statue ait été érigée ici dans cet aéroport qui porte son nom, et qui est une porte d’entrée vers le continent et vers le monde. « Cette statue est un colosse, tout comme l’homme qu’elle commémore », a encore indiqué le président.

Depuis sa base de Lusaka, en Zambie, Tambo a conduit l’ANC en exil dans des moments difficiles et a prononcé de nombreux discours marquants à l’Assemblée générale des Nations Unies appelant à l’action contre le gouvernement de l’apartheid.

Il était l’ami le plus proche de Nelson Mandela, ayant dirigé un cabinet d’avocats qu’ils possédaient à Johannesburg pendant les premières années de lutte.

Présidentielle ivoirienne: le taux de retrait de 41,15% des cartes d’électeur est « fictif » (opposition)

Le porte-parole de la plateforme de l’opposition ivoirienne, Affi Nguessan, a qualifié lundi de « fictif » le taux de retrait de 41,15% des cartes d’électeur annoncé par la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre de la présidentielle du 31 octobre 2020. »C’est un taux qui est à l’image de ceux qui l’annoncent, c’est un taux fictif annoncé par une Commission électorale fictive », a déclaré Affi Nguessan, face à la presse, au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

« C’est comme si nous n’avons rien entendu parce que tout ce que cette Commission fait est illégale, parce qu’elle n’est pas habilitée à organiser des électrons en Côte d’Ivoire », a ajouté M. Affi.

Il a soutenu que la CEI, « contestée par l’opposition », est « un démembrement du Rhdp (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) puisque les 577 CEI locales sont dirigées par des secrétaires de section du Rhdp (pouvoir) ».

Selon le porte-parole de l’opposition, Affi Nguessan, candidat à la présidentielle et chef du Front populaire ivoirien (FPI), la CEI « n’est pas un organe de l’Etat, c’est un organe d’un parti politique et n’est pas habiletée à organiser des élections républicaines ».

Pour lui, des dispositions devraient être prises pour que « l’opposition significative » participe à cette élection présidentielle, considérant « tous les actes que cette commission pose comme nul et de nul effet ».

En réalité, poursuivra-t-il, il n’est pas possible de distribuer des cartes d’électeur dans le contexte de la désobéissance civile lancée par l’opposition et visant à « empêcher » le processus de distribution des cartes électeur. 

M. Affi avait à ses côtés le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) M. Mabri Toikeusse, un candidat dont le dossier a été rejeté par le Conseil constitutionnel, ainsi que le président de EDS, Armand Ouegnin.

Quatre candidats ont été retenus, le 14 septembre 2020, par le Conseil constitutionnel sur 44 postulants, notamment M. Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin (KKB), Affi Nguessan et le président du Pdci (opposition), Henri Konan Bédié.  

En vue d’amener le gouvernement à dialoguer et engager les réformes souhaitées, M. Bédié a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile, soutenu par l’ensemble des leaders de l’opposition, visant notamment à boycotter le scrutin. 

La plateforme de l’opposition qui se dit favorable à une facilitation internationale et celle de la Cedeao, qui a déjà rencontré les parties, annonce qu’elle rejette d’avance les conclusions des observateurs à ce scrutin.   

La CEI, institution en charge de l’organisation de l’élection présidentielle, a annoncé lundi que 3 084 388 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs inscrits, sur la période du 14 au 25 octobre 2020. 

Présidentielle aux Seychelles : l’opposant historique Ramkalawan élu au premier tour

L’Archipel des Seychelles a connu une alternance historique dimanche avec l’élection de l’opposant Wavel Ramkalawan au scrutin présidentiel dès la premier tour avec 54,9% des suffrages.La sixième tentative a finalement été la bonne pour le pasteur anglican, Wavel Ramkalawan (59 ans), élu pour cinq ans à la tête de cet Etat de moins de 100 000 habitants. Il remporte la présidentielle devant le  président sortant Danny Faure crédité de 43,5%. 

Candidat du Linyon Demokratik Seselwa (LDS, Union démocratique seychelloise), Ramkalawan met fin à 40 ans d’hégémonie de l’ex parti unique, le « Lepep » (Le peuple en créole) qui dirigeait le pays depuis l’indépendance.

Le nouvel homme fort des Seychelles s’offre un triomphe total, puisque l’opposition qu’il dirige a aussi remporté les législatives organisées en même temps que la présidentielle en s’adjugeant  25 sièges, soit les deux tiers du Parlement.

Danny Faure a reconnu sa défaite et souhaite « bonne chance » au nouveau président élu qui devrait prêter serment lundi.

Aguila Salah salue « les grands efforts » du Maroc en faveur de la solution politique en Libye

Le président de la Chambre des représentants libyenne, M. Aguila Salah a salué, samedi à Rabat, « les grands efforts » déployés par le Royaume du Maroc, dans le cadre du dialogue inter-libyen, pour soutenir la solution politique en Libye, et qui ont abouti aux premiers succès avec la conclusion de l’accord du cessez-le-feu entre les parties Libyennes, vendredi à Genève.M. Salah a indiqué que le Maroc s’est engagé, depuis le processus de Skhirat, a offert aux frères libyens, toutes les opportunités possibles pour parvenir à des solutions.

Dans ce sens, le président de la Chambre des représentants libyenne a relevé que l’intérêt porté par le Royaume et son accompagnement au processus de la solution politique, dans le cadre du dialogue inter-libyen à Bouznika, ont également abouti à un consensus accepté par tous les Libyens sur les postes de souveraineté, tels qu’ils sont définis par l’article 15 de l’accord de Skhirat, ainsi que leur répartition entre les trois provinces historiques d’une manière permettant de satisfaire tous les Libyens.

Le responsable libyen a fait part de l’aspiration des Libyens à tenir d’autres rencontres, avec le soutien du Maroc, afin de pousser vers la solution politique et réussir ses différentes étapes, notant que les Libyens ont été satisfaits des résultats du dialogue politique, surtout que le trafic aérien a connu une dynamique, de Tripoli vers l’est de la Libye, et les routes seront ouvertes dans les prochains jours, en plus de la réévaluation du dinar libyen grâce aux développements positifs enregistrés récemment.

Présidentielle guinéenne : l’UFDG conteste la victoire de Condé

La principale formation de l’opposition compte déposer un recours devant la Cour constitutionnelle pour s’opposer à la victoire annoncée du président sortant, Alpha Condé.L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo engage la bataille juridique contre ce qu’elle qualifie de « forfaiture ».

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a déclaré, ce samedi, Alpha Condé vainqueur de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 59,41% des suffrages valablement exprimés.

Pour invalider les résultats provisoires, l’état-major de l’UFDG prévoit d’étayer son recours devant la Cour constitutionnelle par « les procès-verbaux qui (lui) ont été donnés dans les bureaux de vote et qui confirment qu’Alpha Condé a été défait par les Guinéens et que Cellou Dalein a été élu avec plus de 53% ».

De son côté, Ousmane Gaoual Diallo, le directeur de la Communication de l’UFDG, a déclaré que « si la Cour constitutionnelle balaie d’un revers de main ces preuves, le combat se poursuivra dans les rues jusqu’à ce que la victoire octroyée par le peuple de Guinée à Cellou Dalein soit effective ».

En fait, M. Diallo, qui est aussi le conseiller politique de l’ex-Premier ministre, ne jette pas l’éponge : « Nous ne sommes pas prêts de nous arrêter. Il va de soi pour nous qu’Alpha Condé est un ancien président qui a tenté un putsch constitutionnel et a échoué ».

La Guinée se dirige vers « un contentieux électoral » (analyste)

En Guinée, la Ceni a publié ce samedi les résultats provisoires de la présidentielle du 18 octobre dernier. Mais le bras de fer entre le président Alpha Condé et l’opposant Cellou Dalein Diallo conduit inexorablementà « un contentieux électoral » selon Kabinet Fofana de l’Association guinéenne des Sciences politiques.Les résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) seront-ilsacceptés par les principaux candidats ?

Le risque de voir l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo rejeter les résultats en cas de victoire d’Alpha Condé ne souffre d’aucune ambiguïté.  Maintenant, on ne sait pas si les dix autres opposants vont aussi les contester. Si Cellou obtient le soutien d’autres candidats, cela pourrait lui apporter une caution morale. Toutefois, si ces derniers ne partent pas dans le même sens, ce serait un point négatif pour lui. 

Le Rassemblement pour la Renaissance et de Développement (RRD) avait sorti un communiqué pour fustiger l’attitude de Cellou qui s’est autoproclamévainqueur de la présidentielle avant que la Ceni n’annonce les résultats. Ousmane Doré, le candidat du Mouvement National pour le Développement (MND), a fait de même. De ce fait, il y aura une bataille entre Cellou et Condé pour essayer d’avoir des soutiens.

 Une crise post-électorale ne risque-t-elle pas de survenir ?

On est y déjà. Cellou Dalein Diallo ne reconnaît pas les résultats de la Ceni. Ses militants sont dans la rue. C’était prévisible ! On a vu ce qui s’est passé lors des élections antérieures (2010, 2013 et 2015). Depuis 2019, il y a des troubles liés à la contestation de la candidature de Condé et au changement de Constitution.

 Quel sens peut-on donner à la déclaration de victoire de Cellou ?

Elle a pris de court l’opinion publique. On ne s’attendait pas à ce qu’il se déclare vainqueur de la présidentielle 24 heures seulement après la tenue du scrutin. C’est une façon pour lui de mettre la pression sur la Ceni. Partant de là, on s’achemine tout droit vers un contentieux électoral.

Cellou Dalein Diallo a fait comme Alpha Condé en 2010. Mais le contexte n’est pas le même. Aujourd’hui, à l’aune des discours officiels de la Mission d’observation de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), de l’Union Africaine (UA) et de la société civile, le leader de l’UFDG peut se mettre à dos tous les principiés. 

Comment analysez-vous la stratégie de communication de Condé ?

Il se fait remarquer, notamment sur sa page Facebook, avec des messages de paix et de réconciliation. Cela se comprend. Puisque la situation est délétère, il essaye de faire profil bas. C’est un président sortant. Par conséquent, il laisse son parti, le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), gérer la communication politique. Après tout, ça reste une opposition entre deux partis. C’est intelligent de sa part. Dans le passé, il lui a longtemps été reproché de se substituer au RPG. Maintenant est-ce qu’Alpha Condé va continuer à observer ce silence ? Je n’en suis pas si sûr. Parce qu’il n’est pas vraiment ce personnage qui accepterait de rester en marge des discussions.

Présidentielle guinéenne : Condé vainqueur avec 59,41% des suffrages (Ceni)

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a donné, à déclaré ce samedi, le président sortant Alpha Condé vainqueur du scrutin avec 59,41% des suffrages valablement exprimés contre 33,5% pour le candidat de l’UFDG Cellou Dalein Diallo.Alpha Condé 82 ans, va rempiler pour un troisième de 6 ans selon les résultats globaux du scrutin présidentiel du 18 octobre dernier donnés ce samedi par la Ceni. L’organe en charge des élections en Guinée donne vainqueur le président sortant crédité de 59,41% des voix.

Son principal challenger et leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée ( UFDG), Cellou Dalein Diallo, arrive deuxième avec 33,5% des voix, selon la Ceni.

Le leader de l’UFDG s’était autoproclamé vainqueur du scrutin avant la publication officielle des résultats. Il avait de même dénoncé, le 20 octobre dernier, « une fraude à grande échelle » qui le priverait de sa victoire.

Présidentielle ivoirienne: le CNDH annonce le déploiement de 1500 observateurs

Le Conseil national des droits de l’homme ( CNDH), une autorité administrative indépendante qui a pour mission de promouvoir, protéger et défendre les droits de l’homme en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi à Abidjan, qu’il déploiera pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, 1500 observateurs répartis dans 7500 lieux de vote pour un taux de couverture de 70% du territoire national.« Le CNDH déploiera 1500 observateurs dans 7500 lieux de vote avec un taux de couverture de 70% du territoire national. Les observateurs du CNDH observeront le respect des droits de l’homme avant, pendant et après le scrutin présidentiel du 31 octobre au 1er novembre 2020», a indiqué dans une conférence de presse,  Namizata Sangaré, la présidente du CNDH. 

Poursuivant, elle a souligné que cette mission de son institution a pour objectif de contribuer à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, Mme Sangaré, a fait savoir que cette mission vise entre autres, à observer  le respect des droits de l’homme, documenter les entraves aux droits électoraux et recenser tous les cas de violations des droits de l’homme pendant et après ce scrutin présidentiel.

 « Nous avons choisi de faire un déploiement de proximité. Le plan de déploiement prend en compte les 31 régions et les deux districts», a-t-elle ajouté. Répondant dans la foulée à la question d’un journaliste sur les violences préélectorales en Côte d’Ivoire, elle a souhaité l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces faits. 

« Nous trouvons cela déplorable et nous sommes d’accord qu’une enquête soit ouverte », a-t-elle soutenu. Le scrutin présidentiel ivoirien est constitutionnellement prévu le 31 octobre prochain avec quatre candidats en lice, notamment, Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers candidats cités, issus tous les deux de l’opposition,  ont appelé au boycott de cette élection.

Côte d’Ivoire/Présidentielle: les faîtières des médias appellent les journalistes et les politiques à privilégier l’intérêt de la Nation

Les Organisations professionnelles des médias (OPM) de Côte d’Ivoire ont appelé vendredi, dans une déclaration conjointe, les journalistes au respect de la déontologie dans le traitement des informations relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Cette déclaration qui intervient à huit jours de l’élection présidentielle, a été lue à la Maison de la presse à Abidjan par M. Lassina Sermé, porte-parole, par ailleurs président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

« Ce contexte électoral, plutôt que d’être apaisé, est malheureusement empreint de violences verbales et de manifestations qui ont causé déjà de nombreux morts, des blessés et d’importants dégâts matériels », ont  fait observer les organisations des médias.

C’est pourquoi, dira M. Sermé, à l’initiative du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), les Organisations professionnelles des médias ont décidé d’en appeler à la responsabilité des journalistes en général, et en particulier de la presse numérique.

« Les OPM leur rappelle qu’ils doivent rester strictement professionnels et éviter de se rendre complices en diffusant dans leurs supports et sur les réseaux sociaux des propos haineux et susceptibles de provoquer des affrontements, des conflits intercommunautaires et de déstructurer le tissu social », a-t-il ajouté.

Il a également invité tous les acteurs politiques à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation et garantir en tout lieu et en tout temps, la sécurité des journalistes, d’ailleurs engagés à contribuer à une élection apaisée, à travers la signature le 9 octobre 2020 d’une Charte.

« Les partis et groupements politiques ainsi que leurs militants doivent savoir que les journalistes ne sont ni leurs adversaires ni leurs ennemis, mais des éveilleurs de conscience, qui jouent entre autre un rôle important dans la préservation de la paix sociale», a souligné M. Sermé.

« Nous avons jugé nécessaire de faire cette déclaration parce que nous estimons que la situation que nous vivons est extrêmement préoccupante et chaque fois qu’il y a une crise, c’est généralement les journalistes qui sont indexés », a indiqué à APA Patrice Yao, le président du GEPCI. 

Les entités signataires de cette déclaration commune sont notamment : le GEPCI, l’UNJCI (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire), FORDPCI (le Forum des directeurs de publication), le SYNAPPCI (Syndicat national des professionnels de la presse), le REPPRELCI.

La Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP) a également apporté sa caution à cette démarche, ainsi que l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI), l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) et l’Organisation des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (ONJCI).

Côte d’Ivoire: Sidi Touré, ministre de la Communication, sort un livre intitulé « Alassane Ouattara, aux portes de l’émergence »

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, un proche collaborateur du chef de l’Etat, a sorti vendredi un livre intitulé « Alassane Ouattara, aux portes de l’émergence», à une semaine de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Devant un parterre de personnalités, au siège du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), à Abidjan, M. Sidi Tiémoko Touré a présenté l’ouvrage, retraçant les actions pertinentes posées par M. Ouattara, de 2011 à 2020.

Dans ce livre de 108 pages, il relate qu’avec « bravoure et dynamisme », M. Ouattara, rompu aux arcanes du monde de la haute finance et du développement économique et social, s’est attaqué aux multiples chantiers hérités d’un pays marqué par les stigmates de crises récurrentes.

Selon M. Sidi Touré, porte-parole du gouvernement,  « il n’est jamais aisé de parler d’un homme de la trempe et de la dimension du président Alassane Ouattara », même s’il a déjà eu l’occasion de le faire dans un précédent ouvrage. 

« Plus vous cherchez à le connaître, à le comprendre, à le cerner, plus vous avez le sentiment de n’être qu’à la périphérie de ce que vous pensiez savoir de lui. Depuis plusieurs mois, en effet, j’ai entrepris d’écrire cet ouvrage sur sa vision et ses réalisations depuis 2011 à ce jour », a-t-il dit.  

M. Sidi Touré met en lumière dans ce livre son leadership et sa gouvernance qui ont mis la Côte d’Ivoire sur la voie de l’émergence. Il rend en outre un hommage à feu Amadou Gon Coulibaly, ex-Premier ministre, dont la coordination de l’action gouvernementale a abouti à ces réalisations.

Ce proche collaborateur de M. Ouattara évoque notamment ses actions en matière de gouvernance, de coopération internationale, de développement humain, de création de richesse, ainsi que ses résultats au plan économique, la promotion du genre, les actions sociales et de développement.

Arrivé à la magistrature suprême en mai 2011 suite à une décennie de crise politico-militaire, il montre que grâce à Alassane Ouattara « le pays connaît une croissance continue et se dote d’infrastructures de plus en plus modernes ».

« Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a retrouvé son prestige d’antan malgré les redoutables écueils » que le président et son équipe ont dû franchir et « tous les secteurs ont fait des bonds prodigieux (…) un guide de résilience, porteur d’espérance et de perspectives nouvelles, pour la prospérité», écrit-il.

A l’endroit du président Alassane Ouattara dont il fut son chef de Cabinet, il a manifesté son admiration et a exprimé sa profonde gratitude pour cet homme politique, un bâtisseur, soucieux du bien-être de sa population et du développement de son pays.  

Cependant, admet-il, être « bien conscient qu’il demeure encore de grands champs d’études non encore défrichés sur la personne du président Alassane Ouattara et sur son œuvre », promettant qu’il s’y « attellerait, les mois et années à venir, à en explorer quelques-uns ».

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, était présent à la cérémonie de présentation et de dédicace de cet ouvrage, le deuxième sur le chef de l’Etat après celui intitulé « Alassane Ouattara et les jeunes, le temps des possibles».  

 

Malawi : Un ex-ministre condamné pour escroquerie au passeport

L’ancien ministre de l’Intérieur du Malawi, Uladi Mussa a été condamné jeudi à six ans de prison pour son implication présumée dans une arnaque sur des passeports.Mussa est accusé d’avoir abusé de son autorité en aidant des étrangers à obtenir des passeports malawites pendant qu’il était ministre de l’Intérieur entre avril 2012 et mai 2014.

Il a été conjointement inculpé avec un ancien agent de l’immigration, David Kwanjana.

Le juge de la Haute Cour Chifundo Kachale a condamné Mussa à cinq ans de prison pour abus de fonction publique et à une autre année pour négligence dans ses fonctions officielles.

Présidentielle ivoirienne: Bédié et Affi refusent la main tendue du gouvernement

Les candidats à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, qui demandent à la Cedeao de continuer sa médiation dans la crise liée au processus électoral, ont maintenu jeudi leur mot d’ordre de « désobéissance civile pour le retrait de la candidature de Alassane Ouattara », refusant ainsi la main tendue du gouvernement ivoirien, dans une déclaration conjointe. »Les candidats Bédié et Affi maintiennent leur mot d’ordre de désobéissance pour le retrait de la candidature anticonstitutionnelle et illégale de Alassane Ouattara », a déclaré à la presse Kakou Guikahué, directeur principal de campagne de M. Bédié, au nom des deux personnalités politiques.

M. Guikahué a fait savoir que « MM. Bédié et Affi demandent à la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) de continuer de jouer son rôle de facilitation et de médiation dans le conflit ». 

« La Cedeao devrait jouer un rôle de facilitation et non d’observateur », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que ces deux candidats de l’opposition « réitèrent leur demande de médiation internationale dans le conflit ivoirien ».

L’organisation régionale, dira-t-il, « se trompent dans son analyse de la situation en Côte d’Ivoire, en feignant d’ignorer les problèmes réels relatifs à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 qui ne peut se tenir à la date échue sous la forme actuelle ».

 Il a fait observer que « le cadre de discussion était en cours de facilitation quand le ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation invita les partis politiques de l’opposition à une rencontre présidée par le Premier ministre ».

A ce « dialogue politique » auquel les membres de la délégation des candidats Bédié et Affi ont refusé de participer, M. Guikahué a rapporté qu’ils étaient « surpris » que des membres de la Cedeao aient participé. 

« Ces candidats de l’opposition s’étonnement que le général Francis Behanzin, commissaire chargé des Affaires politiques, paix et sécurité de la Cedeao et l’ambassadeur Babacar Carlos M’baye,  représentant résident de la Cedeao en Côte d’Ivoire aient pu assister à une rencontre du gouvernement en qualité d’observateurs », a-t-il poursuivi.  

M. Guikahué a relevé que le ministre ivoirien de l’Administration et de la décentralisation, a avancé qu’ au cours de la rencontre avec la ministre des Affaires étrangères du Ghana, cheffe  de délégation de la récente mission de la Cedeao, « les candidats Bédié et Affi auraient formulé comme demande la restructuration de la CEI (Commission électorale indépendante) avec un poste supplémentaire pour l’opposition et un poste de vice-président pour le Pdci ».

« Cette affirmation erronée est une manipulation des échanges de la rencontre du 18 octobre 2020 au cours de laquelle les candidats Bédié et Affi n’ont en aucun moment formulé une telle demande », a indiqué M. Guikahué, secrétaire exécutif en chef du  Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). 

Les candidats Bédié et Affi « ne se reconnaissent nullement dans cette affirmation du gouvernement qui ne reflètent en rien les discussions avec la délégation ministérielle de la Cedeao », a déclaré M. Guikahué. 

Le mot d’ordre de la désobéissance civile,  avait été lancé par M. Bédié et endossé par l’ensemble des leaders de l’opposition, face au « blocage de la situation et le refus du pouvoir de dialoguer ».  

M. Bédié est le candidat du Pdci, alors que l’ancien Premier ministre Affi Nguessan est le candidat du Front populaire ivoirien  (FPI), le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. 

Mercredi, le gouvernement ivoirien a notamment marqué son accord pour octroyer un poste de vice-président au Pdci à la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), mais également pour réajuster les CEI locales.  

La ministre centrafricaine des AE en visite au Maroc, porteuse d’un message du président centrafricain au Roi Mohammed VI

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, jeudi à Rabat, son homologue centrafricaine, Mme Sylvie Baïpo-Temon, porteuse d’un message du président de la République centrafricaine (RCA), Faustin Archange Touadéra, au Roi Mohammed VI.Les deux ministres se sont entretenus, à cette occasion, des moyens de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre le Maroc et la RCA dans plusieurs domaines. 

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, Mme Baïpo-Temon a salué les actions multiples et variées du Souverain marocain au plan diplomatique, politique et économique qui ont placé le Maroc au-devant de la scène africaine et internationale.

La cheffe de la diplomatie centrafricaine a fait part, à cette occasion, de la gratitude du gouvernement et peuple centrafricains quant à l’intérêt constant que le Maroc porte à la situation en RCA, soulignant qu’au plan de la coopération bilatérale, « le Royaume est compté parmi les partenaires privilégiés de la RCA ».

Au terme de leurs entretiens, les deux responsables ont procédé à la signature de trois accords de coopération touchant aux secteurs de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du tourisme.  Ces accords de coopération visent essentiellement à renforcer le partenariat et promouvoir l’échange d’expériences entre le Maroc et la RCA.

Le Maroc et l’Inde soulignent la nécessité de relancer la coopération post-Covid dans tous les domaines

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue indien, Subrahmanyam Jaishankar, ont eu jeudi un entretien en visioconférence, annonce-t-on à Rabat.Au début de cet entretien, les deux parties se sont réjouis de l’important élan et de la grande dynamique qui ont été insufflés aux relations bilatérales depuis la visite historique du Roi Mohammed VI, en Inde, en octobre 2015, et sa rencontre avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, au cours de laquelle ils ont notamment convenu de hisser le niveau de ces relations à un Partenariat stratégique.

La nouvelle dimension prise par les relations maroco-indiennes illustre ainsi la politique royale éclairée visant la diversification et l’élargissement des partenariats stratégiques du Royaume, qui englobent désormais de grands pays comme l’Inde.

Le ministre indien a noté avec grande satisfaction la réalisation de 27 visites bilatérales au niveau ministériel, ainsi que la signature d’une quarantaine d’Accords et MoUs ces cinq dernières années.

Les deux ministres ont procédé à un échange constructif et profond des points de vue sur l’agenda bilatéral, tout en soulignant la nécessité de relancer la coopération post-Covid entre les deux pays dans tous les domaines.

Ils ont insisté sur l’importance de poursuivre le renforcement du cadre juridique bilatéral et d’intensifier l’échange de visites des délégations économiques.

A cet effet, le ministre marocain a lancé un appel à l’endroit des opérateurs économiques indiens, les incitant à tirer profit des opportunités d’investissement offertes par le Royaume et à promouvoir le transfert technologique et du savoir-faire.  

Les deux responsables gouvernementaux ont, par ailleurs, convenu de tenir la 7ème session de la Commission mixte de coopération et la 5ème session des consultations politiques bilatérales dans un avenir proche.

Les parties marocaine et indienne ont salué la coopération fructueuse en matière de sécurité alimentaire, notamment dans le domaine des fertilisants, visant à assurer le bien-être de leurs populations respectives.

Khaled Al-Machri: « L’accord de Skhirate demeure l’unique document auquel on peut se référer »

L’accord de Skhirate demeure l’unique document auquel on peut se référer pour la résolution de la crise libyenne, a affirmé, mercredi à Rabat, le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri.Il s’agit d’un document constitutionnel puisqu’il fait partie de la déclaration constitutionnelle en Libye, a relevé M. Al Mechri dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, M. Nasser Bourita, soulignant que la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU considère que l’accord politique constitue une référence.

Il a par ailleurs affirmé que sa visite, la quatrième du genre, au Maroc vient confirmer le rôle positif joué par le Royaume sous la conduite du Roi Mohammed VI, et sa position visant à parvenir à un consensus pour résoudre la crise libyenne.

M. Al Machri a, à cet égard, rappelé que les importants efforts déployés par le Maroc ont permis d’aboutir à des accords à Bouznika entre le haut conseil d’Etat et la Chambre des représentants sur les postes de souveraineté.

L’action doit être désormais concentrée sur l’examen des moyens pour mettre en oeuvre les accords de Bouznika en vue de permettre de retrouver l’équilibre économique et financier de l’Etat et parvenir à des solutions définitives en Libye, a poursuivi M. Al Machri.

Il a aussi insisté sur la nécessité de mettre en oeuvre l’article 15 de l’accord politique et de réfléchir à l’organisation des élections.

« Nous commençons à s’engager, avec l’aide des frères marocains, sur la bonne voie pour parvenir à l’achèvement de la période de transition », a-t-il encore dit, réitérant ses remerciements et sa gratitude au Maroc, Roi, gouvernement et peuple, pour les efforts qu’il mène pour rassembler les Libyens.

Présidentielle: Jacques Assahoré exhorte les populations de Botro à «donner leur voix au progrès»

Le délégué départemental du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) de Botro (Centre), Jacques Konan Assahoré a exhorté, mercredi, les populations de cette localité à « donner leur voix au progrès » que représente le candidat Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.M. Assahoré a fait cette exhortation au cours des différentes étapes de la campagne électorale de proximité qu’il mène dans le département de Brobo depuis dimanche pour expliquer aux populations le projet de société de son candidat.

A travers cette campagne ponctuée de meetings grand public et de rencontres B to B avec les populations, Jacques Konan Assahoré  veut contribuer à une victoire du candidat du Rhdp au premier tour de cette présidentielle.

Du village de Razionou aux  villages de Boukébo et de Dalékro en passant par la commune de Diabo, il a sensibilisé les jeunes et les femmes à la « cohésion sociale, à plus de civisme et à s’éloigner résolument de la violence ».

M. Assahoré a présenté la politique du candidat Alassane Ouattara en matière d’autonomisation de la femme ivoirienne et particulièrement celle de Diabo.

De la scolarisation de la jeune fille au financement des projets et commerce des femmes, Jacques Konan Assahoré a expliqué aux populations les opportunités disponibles avec le président Alassane Ouattara au nom de qui, il a offert un important lot de matériels composé, entre autres, de tricycles, broyeuses, chaises, seaux et bassines  aux jeunes, femmes et à la chefferie. Il est attendu, jeudi, à Krofouessou et à Zanikro.

Ouverte le 15 novembre dernier, la campagne électorale pour cette élection s’achève le 29 novembre prochain. Pour l’instant, seuls les candidats Alassane Ouattara du Rhdp et l’indépendant Konan Kouadio Bertin dit (KKB) sont en campagne sur le terrain. 

Les candidats Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Pascal Affi N’guessan du Front populaire ivoirien (Fpi) qui mènent l’opposition ivoirienne ont lancé un mot d’ordre de désobéissance civile depuis plusieurs semaines pour protester contre la candidature du président Alassane Ouattara qu’ils qualifient d’anti-constitutionnelle.