Sénégal : décès d’Ousmane Tanor Dieng, président du HCCT

Ousmane Tanor Dieng, le Président du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT), est mort à l’âge de de 72 ans, ce lundi à Bordeaux (France) où il s’était rendu pour des soins médicaux, a appris APA de sources médiatiques.Né en 1947 à Nguéniène (130 km de Dakar), Ousmane Tanor Dieng était le Secrétaire général du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle). Diplômé de l’Université de Dakar (actuelle Ucad), de l’École nationale d’administration (Enam) et de l’École supérieure des travaux publics (ESTP), il a été notamment le Conseiller diplomatique des présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf.

Ce dernier le nomme en 1993 ministre d’état chargé des Services et Affaires présidentiels.

Après la défaite d’Abdou Diouf à la présidentielle de 2000, Tanor prend les rênes du parti dont il défendra les couleurs aux élections présidentielles de 2007 et 2012. Eliminé au premier tour après avoir recueilli 13 % des suffrages, Tanor soutient le candidat Macky Sall au second tour de la présidentielle de 2012.

Depuis lors, le Parti Socialiste fait partie de la coalition Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle).

Libération de 39 prisonniers politiques camerounais

Le tribunal militaire de Yaoundé, la capitale du pays a annoncé la mise en liberté immédiate, dans la nuit de vendredi à samedi, de 39 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc, opposition), arrêtés en fin janvier 2019 pour manifestation illégale.Pour «insuffisance de charges», cette cour a également ordonné le classement de la procédure les concernant, décidant, par contre, le maintien en détention du leader de la formation, Maurice Kamto ainsi que 8 de ses proches collaborateurs, accusés d’«insurrection, hostilité contre la patrie, rébellion, réunion et manifestation, attroupement à caractère politique, complicité d’outrage au président de la République, complicité de dégradation des biens publics ou classés, complicité de destruction de biens publics ou privés».

Le tribunal militaire, s’estimant compétent en la matière, a également estimé suffisantes les charges contre une centaine d’autres militants du Mrc, dont 29 de leurs camarades avaient déjà écopé de 12 mois d’emprisonnement en mars dernier pour «attroupement» et «manifestation illégale», alors que 11 autres étaient déclarés non coupables.

Arrivé en deuxième position à l’issue de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 derrière le président Paul Biya, Maurice Kamto avait lancé une série de manifestations pacifiques, dénommées «marches blanches» à travers le Cameroun, pour dénoncer «le hold-up» du pouvoir audit scrutin.

Vers la libération de plusieurs prisonniers politiques au Cameroun

Deux équipes de travail, en provenance du tribunal militaire de Yaoundé, la capitale, s’activent depuis vendredi en fin d’après-midi à la prison principale de Kondengui, aux formalités de libération de plusieurs membres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc, opposition), a appris APA de sources sûres.Conduites par le juge d’instruction et le commissaire du gouvernement près ledit tribunal, ces équipes vont procéder à la notification des ordonnances de règlement des personnes détenues dans le cadre des manifestations non autorisées du 26 janvier dernier dans plusieurs villes du pays.

Même si le nombre de personnes concernées par cette mesure d’arrêt des poursuites et libération immédiate n’a pas été précisé, l’on se souvient qu’au moins 160 militants et sympathisants du Mrc, y compris le leader de la formation, Maurice Kamto, sont derrière les barreaux pour, entre autres, «rébellion» et «incitation à l’insurrection».

En mars 2019, 29 d’entre elles avaient été condamnées à 12 mois d’emprisonnement pour «attroupement» et «manifestation illégale», alors que 11 autres étaient déclarées non coupables.

Arrivé en deuxième position à l’issue de l’élection présidentielle d’octobre 2018 derrière le président Paul Biya, M. Kamto avait lancé une série de manifestations pacifiques à travers le Cameroun pour dénoncer «le hold-up» du pouvoir audit scrutin.

CNI ivoirienne: le droit de timbre de 5 000 Fcfa voté à l’hémicycle en 2014 (chef des députés)

Le droit de timbre de 5 000 Fcfa requis pour l’établissement de la Carte nationale d’d’identité (CNI) ivoirienne, est une loi des finances votée en 2014 par tous les députés, a dit mardi à la presse le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro.M. Soumahoro, répondait à une question d’un journaliste au cours d’une conférence de presse, tenue à la clôture de la 45è session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), où ses pairs l’ont porté comme nouveau président de l’institution. 

Le droit de timbre de la CNI a été décidé depuis 2014 et tous les députés y  compris ceux  actuellement dans l’opposition, qui exigent la gratuité de cette pièce, l’ont adopté, a rappelé Amadou Soumahoro, président à cette époque du groupe parlementaire du Rassemblement des républicains (Rdr).

« Le texte de loi des finances que nous avons tous voté, Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire,  opposition), Raci (Groupe parlementaire Rassemblement, opposition) à l’époque Rdr, Vox Populi (Groupe parlementaire, opposition), prévoyait 5 000 Fcfa pour la CNI », a dit M. Soumahoro. 

« C’est à cette époque qu’on devait refuser de voter la loi des finances. L’actuel gouvernement ne fait que mettre en œuvre une loi des finances que des députés que nous étions et qui sommes actuellement ont voté », a-t-il souligné. 

Selon lui, « personne ne peut obliger les députés ivoiriens à voter une loi qui ne leur convient pas, et personne ne les a obligés à voter la loi, ce n’est pas parce qu’aujourd’hui on a décidé d’être dans l’opposition qu’il faut renier le vote que nous avons déjà fait en 2014 ». 

« La carte d’identité repose sur la loi des finances de 2014, et tout le monde a voté cette loi, le gouvernement ne peut pas nous suivre dans nos errements, il faut être cohérent », a martelé Amadou Soumahoro, qui soutient qu’ils pouvaient à cette époque « anticiper sur la gratuité ».

Le coût du timbre était même à « 15 000 Fcfa et nous les députés nous avons décidé de dire au gouvernement qu’on votera 5 000 Fcfa », a-t-il relevé, ajoutant toutefois avoir « compris» et  «soumettrai cette question au gouvernement avec la plus grande humilité et la plus grande ouverture ».

Les groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne, notamment Vox Populi, Pdci et Rassemblement demandent la gratuité de la Carte nationale d’identité. Pour eux, le coût de timbre de 5 000 Fcfa pourrait empêcher certains Ivoiriens démunis de voter à la présidentielle de 2020.

Pendant l’opération d’identification de la population couplée avec le recensement électoral de 2008 et 2009 qui s’inscrivait dans le cadre du processus de sortie de crise que le pays traversait depuis 2002, l’établissement de la CNI a été exonéré du droit de timbre jusqu’aux échéances électorales de 2010. 

Après la crise post-électorale de 2010-2011, le pays a retrouvé son régime normal. Le paiement du droit de timbre a été alors à nouveau mis en vigueur pour l’établissement de la CNI conformément au code général des impôts en son article 901 modifié par l’ordonnance N° 2014-318 du 04 juin 2014.   

Avec la reprise de l’identification ordinaire en 2014, une ordonnance a été prise pour modifier l’article 901 du code général des impôts. En sa séance plénière du 17 décembre 2014, le Parlement ivoirien a adopté le projet de loi fixant le droit de timbre applicable à la CNI à 5 000 F CFA.  

Lancement officiel du Conseil national du dialogue du Congo

Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba a procédé, mardi à Brazzaville, au lancement officiel des activités du Conseil national du dialogue (CND).« Le lancement officiel des travaux du Secrétariat permanent du Conseil National du Dialogue a une portée politique indéniable qui marque un tournant dans notre capacité à intégrer progressivement le dialogue comme une exigence de salut patriotique et politique », a indiqué Clément Mouamba lors de cette cérémonie.

Il a salué cette belle innovation congolaise dans la recherche de sa paix et de sa stabilité, affirmant que « nous devons avoir le courage de tirer les leçons de notre passé politique qui a connu de nombreux concertations et dialogues politiques, souvent tenus sous pression d’évènements critiques ».

Pour Clément Mouamba, « cette rencontre résulte de la manifestation souveraine du Congo qui a décidé de tourner le dos à l’inertie dans le domaine de la vie politique, économique et sociale ».

Prenant la parole, Mbéri Martin, président du CND a déclaré que « l’heure a sonné pour qu’ensemble le peuple congolais s’engage résolument et définitivement dans une voie du dialogue afin que nous soyons unis ».

Le lancement des activités du CND a été suivi de l’ouverture d’un séminaire de trois jours qui connait la participation des acteurs politiques, de la société civile, des femmes, des jeunes, des sages et des notabilités traditionnelles. Cette rencontre vise à chercher des stratégies de pérennisation de la paix dans le département du Pool qui a connu près de vingt-six mois de troubles armés entretenus par les Ninjas du Pasteur Ntumi.

Amadou Soumahoro, président élu de l’APF, veut faire de l’institution une « Assemblée des peuples »

Élu président de l’Assemblée parlementaire Francophone (APF) mardi à Abidjan, à l’occasion de la 45è session de l’organisation, l’Ivoirien Amadou Soumahoro, s’est engagé à faire de l’institution une « Assemblée des peuples » durant son mandat.« Je m’engage à mener mon action dans le droit file des sillons  tracés par nos pères fondateurs. Il s’agira pour moi de faire de  l’Assemblée parlementaire de la Francophonie plus que jamais une  Assemblée des peuples francophones », a dit M. Soumahoro après son  élection, par acclamation. 

Il compte en outre  faire, au cours de ses deux ans de mandat, « la promotion de la  démocratie, de l’Etat de droit, l’Etat de droit des personnes, et de  l’APF, une institution qui épouse l’ère du temps en se saisissant des  questions qui préoccupent les populations ».

Mon  ambition pour l’APF, dira-t-il est « grand », a affirmé le président de  l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, ajoutant vouloir compter sur  chacun pour le rayonnement de l’institution parlementaire. Il promet par  ailleurs, user du dialogue pour régler tous les différends. 

M.  Amadou Soumahoro succède à François Paradis du Québec. Ce dernier a  exprimé ses sentiments de joie à l’endroit du nouveau président de  l’APF, tout en l’invitant à œuvrer à réduire les inégalités d’accès au  numérique,  un outil pour moderniser l’institution et améliorer la  gouvernance.

Le nouveau président élu de l’APF,  Amadou Soumahoro, a été élu président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire le 7  mars 2019. Il est issu du Rassemblement des Houphouëtistes pour la  démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire. 

Ancien  secrétaire général par intérim du Rassemblement des républicains (Rdr,  pouvoir), Amadou Soumahoro, a par le passé assuré les fonctions de  ministre du Commerce extérieur en 2002 et de ministre du Commerce de  2003 à 2005. 

La 46è session de l’Assemblée parlementaire  de la Francophonie est prévue à Tunis, la capitale de la Tunisie. En  cas d’impossibilité de Tunis de tenir la prochaine session, deux autres  États dont le Bénin se sont portés candidats pour l’organisation. 

La nouvelle Commission électorale ivoirienne ne répond pas à l’exigence d’impartialité (Société civile)

Le nouveau projet de loi recomposant la Commission électorale indépendante (CEI), l’institution électorale en Côte d’Ivoire « ne répond pas entièrement à l’exigence d’impartialité et d’indépendance», ont estimé mardi à Abidjan neuf organisations de la société civile ivoirienne réunies au sein de la coalition « Le Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale- et l’ONG Action pour la protection des droits de l’homme (GPATE-APDH).«En dépit de quelques avancées que nous notons, nous pouvons affirmer que la réponse qu’entend donner le gouvernement à l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) à travers son projet de loi ne répond pas entièrement à l’exigence d’impartialité et d’indépendance voulues par la Cour», a dit Dr Arsène Néné Bi, le président de l’APDH dans une conférence de presse qu’il a co-animée avec plusieurs leaders de la société civile dont Gauze Fernand du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) et Chantal Ayemou du Réseau ivoirien pour la défense des droits de l’enfant et de la femme ( RIDDEF).

Selon cette coalition, le nouveau projet de loi réformant la CEI  « porte en lui, les germes  de conflits». « L’APDH et le GPATE notent que la nouvelle mouture de la CEI annoncée comporte certes des points positifs,  mais de nombreuses insuffisances non conformes à l’arrêt de la Cour africaine», a fait remarquer Dr Néné Bi égrenant au nombre des avancées,  le retrait du représentant du président de l’Assemblée nationale et l’augmentation formelle du nombre de représentants de la société civile.

Parlant des insuffisances de cette nouvelle loi sur la CEI, le président de l’APDH a, entre autres, relevé huit « points d’inquiétudes» qui violent selon lui l’arrêt de la Cour africaine du 18 novembre 2016.

Ces points sont entre autres, la présence des partis politiques, la présence du Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDH-CI), la représentation du chef de l’État et du ministre de l’Intérieur, et la présence du Conseil supérieur de la magistrature.

« Nous en appelons au président de la République qui met la paix au-dessus de tous ses principes, de continuer les efforts de modifications de la CEI dans l’esprit et la lettre de l’arrêt de la Cour africaine du 18 novembre 2016. Aux partis politiques de l’opposition, de rejoindre la table de discussion sans poser de préalables. A la société civile de continuer le plaidoyer », a conclu Dr Néné Bi au nom de ses pairs.

 « La CEI ne doit pas être sous l’influence d’une autre institution… Pour nous, la recomposition de la CEI ne suffit pas, il faut jouer sur tous les autres aspects », a ajouté pour sa part, Abraham Denis Yaurobat, le président du GPATE.

 Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi dernier au terme d’un Conseil des ministres, un projet de loi portant recomposition de la CEI avec une réduction des représentants des partis politiques et une augmentation de ceux de la société civile.

Ce projet de loi du gouvernement ivoirien intervient en application des recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui a ordonné à la Côte d’Ivoire dans un arrêt le 18 novembre 2016 de réformer la CEI estimant qu’elle est déséquilibrée.

A cet effet, les autorités ivoiriennes ont engagé depuis janvier dernier, des pourparlers avec les forces vives du pays ayant abouti à ce nouveau projet de loi. La nouvelle CEI comprend désormais 15 membres pour la Commission centrale, 07 membres pour le bureau et 07 membres pour chacune des Commissions locales.

 Les 15 membres de la Commission centrale sont répartis comme suit: 01 représentant du président de la République, 01 représentant du ministre de l’intérieur et de la sécurité, 06 représentants de la société civile, 01 représentant du Conseil supérieur de la magistrature, 03 représentants des partis au pouvoir et 03 représentants des partis de l’opposition.

Ouverture à Abidjan de la 45è Assemblée parlementaire de la Francophonie

La 45è session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), prévue du 5 au 9 juillet 2019 à Abidjan, s’est ouverte officiellement lundi autour du thème « Parlements et renforcement de la démocratie » en présence de plus de 80 délégations.Amadou Soumahoro, le président de l’Assemblée nationale de Côte  d’Ivoire, pays hôte, a appelé les institutions parlementaires à des «  mesures législatives fortes  et cohérentes » face aux « défis des temps  nouveaux que sont les changements climatiques et les migrations ».

Il  a invité également les parlementaires à tabler sur les attaques  terroristes quotidiennes, la question du chômage des jeunes et la  pauvreté. Et ce, selon les aspirations des populations, dans une  allocution à l’ouverture des travaux plénières.  

Selon  M. Amadou Soumahoro, il faut « promouvoir et mettre en œuvre un   parlementarisme nouveau qui s’adapte aux exigences d’un monde de plus  en  plus complexe ». C’est pourquoi les parlementaires sont appelés à   trouver un compromis entre les intérêts opposés et les espérances de   leurs collectivités.

François Paradis,  président sortant, a fait savoir que la plus-value des actions de  l’organisation parlementaire réside dans sa capacité à se pencher sur  les situations des populations, le renforcement des capacités des  députés et l’instauration de l’Etat de droit. 

Présent  à l’ouverture des travaux, le vice-président ivoirien Kablan Duncan,  représentant le chef de l’Etat de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, a  relevé que l’un des rôles de l’institution parlementaire est le  renforcement de la démocratie qui devrait consolider la stabilité et la  paix.   

Le président de l’Assemblée nationale  de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, seul prétendant à la présidence de  l’organisation, et dont la candidature a été déjà « actée » par ses  pairs à huis clos, devrait être porté officiellement mardi à la tête de  l’APF, à l’issue d’une élection.   

M. Amadou  Soumahoro, a été « élu à l’unanimité (par ses pairs et les chefs de  délégation) président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie »,  a révélé vendredi Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale  sénégalaise, à l’issue d’une audience avec Alassane Ouattara, à Abidjan.   

Tunis, le capitale de la Tunisie devrait  accueillir la 46e session de l’Assemblée parlementaire de la  Francophonie, après la session d’Abidjan qui consacrera le  renouvellement des instances de l’organisation. 

Les groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne appellent à la gratuité de la CNI

Les groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne et 24 partis alliés au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ont appelé samedi à la gratuité de la Carte nationale d’identité (CNI), lors d’un meeting à Anono, un quartier de Cocody, cité située dans l’Est d’Abidjan.« Le Rhdp (parti au pouvoir) s’arroge tous les droits au mépris de notre Constitution à travers la décision d’instaurer une Carte nationale d’identité payante », a déclaré la députée Yasmina Ouégnin, porte-parole des groupes parlementaires de l’opposition, le Pdci, Vox Populi et Rassemblement.

Elle a soutenu qu’«il y a là une réelle possibilité d’empêcher une partie substantielle de l’électorat ivoirien de participer aux différents scrutins à venir », notamment à l’élection présidentielle d’octobre 2020 devant consacrer le renouvellement des dirigeants du pays. 

Dans ces conditions, dira-t-elle, « ceux et celles qui seront élus demain ne pourront prétendre à une véritable légitimité, car ils auront été choisis seulement par une part infirme des votants », toute chose qui entraîne une « déconnexion entre un peuple et ses dirigeants ».

Ce meeting, le premier tenu par les trois groupes parlementaires de l’opposition et de 24 partis politiques alliés au Pdci ainsi que des organisations de la société civile, sonne le début d’une longue marche, celle « des populations indignées, désabusée et sans papiers», a-t-elle fait savoir. 

Pour ces parlementaires de l’opposition ivoirienne, il est venu le temps de la mobilisation car il faut impérativement faire entendre raison au pouvoir qui clame que « l’élection présidentielle de 2020 est déjà fixée, bouclée et gérée». 

« Il nous faut donc leur faire entendre raison, à toutes ces personnes qui refusent de respecter les lois régissant notre institution, alors même qu’il ne saurait y avoir de réelle liberté sans loi juste et sans action pertinente pour le bien-être des populations », a poursuivi Mme Yasmina Ouégnin.

« Le peuple de Côte d’Ivoire va leur démontrer que lorsqu’il est question de sa sécurité,  de sa paix, de sa dignité, de sa liberté, de sa stabilité et de sa prospérité, il est capable lui aussi de se lever et de passer en mode fixage, bouclage, calage et gérage », a-t-elle ironisé sous des d’applaudissements. 

Dans une motion lue par Yasmina Ouégnin, ces parlementaires estiment que « le peuple est le détenteur ultime du pouvoir et qu’en dépit de tous les obstacles mis sur leur chemin par le régime Rhdp, il a le devoir de s’inscrire sur les listes électorales et de participer aux échéances à venir ».

Marius Konan, député mandaté par le Pdci, a soulevé la question de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, tout en déplorant que le gouvernement ait « fini les discussions » sur cette réforme. 

Le pouvoir « ne peut pas nous imposer une CEI non consensuelle, a-t-il lancé, affirmant que l’opposition veut une réforme profonde de la Commission électorale avec un appel à candidature pour le président et les vice-présidents et non une recomposition des membres de l’institution.

Roger Youan, un acteur de la  société civile, issu de la Coalition ça suffit, a fait un plaidoyer, soulignant que les personnes démunies et vulnérables de la société ne pourraient pas débourser aisément la somme de 5 000 Fcfa pour s’offrir une CNI, qui implique d’autres frais de dossiers.

Quant à Bamba Moriféré, président de Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire, il a dénoncé «une économie nationale mise en coupe réglée », ainsi qu’un « recul de tous les acquis démocratiques » et un « passage en force » avec une CEI conçue sans d’autres partis majeurs de l’opposition.

Ce meeting se tient à deux jours de l’ouverture officielle des travaux de la 45è session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Le rassemblement a mobilisé au moins 2 000 personnes parmi lesquelles se trouvaient plusieurs proches de Guillaume Soro.

Aux côtés des trois groupes parlementaires et des 24 partis politiques alliés au Pdci (ex-allié au pouvoir), étaient présentes des ONG : La Coalition des indignés, l’Alternance citoyenne ivoirienne, la plateforme Tournons la page et la Coalition ça suffit.

Outre, ce meeting tenu à Anono, « nous avons des activités le 15 juillet,  le 23 et nous irons à Agboville (Sud ivoirien) durant le mois d’août », a annoncé la députée Yasmina Ouegnin, tout en laissant entendre : « nous ne cèderons pas, nous continuerons de rester mobilisés ». 

Large victoire du parti présidentiel aux municipales togolaises

Le parti présidentiel, Union pour la République (Unir), a largement remporté les élections municipales togolaises en obtenant 895 sièges de conseillers municipaux sur 1 490 sièges mis en jeu, selon les résultats provisoires du scrutin communiqués vendredi soir par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).Organisées le 30 juin 2019 et ce, pour la première fois depuis 32 ans,  les municipales ont enregistré un taux de participation de 52,46% des inscrits, selon la CENI qui a reporté le scrutin dans trois communes pour des raisons techniques.

Selon les résultats provisoires, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre arrive en 2ème position avec 134 sièges de conseillers, suivi par un regroupement de six partis de l’opposition (131).

L’Union des forces de changement (UFC), principal parti de l’opposition d’après la nouvelle configuration politique issue des élections législatives du 20 décembre 2018 s’en sort avec 44 sièges. La formation politique de Gilchrist Olympio devance ainsi le Nouvel engagement togolais (NET) de Gerry Taama et le Mouvement des patriotes pour la démocratie et le développement (MPDD) de l’ancien Premier ministre Agbeyomé Kodjo, respectivement crédités de 33 et de 25 sièges de conseillers municipaux.

Du coté des listes de candidats indépendants, Duanenyo a obtenu 13 sièges contre 7 pour Gbenondou. La plupart d’entre elles ayant obtenu des sièges dont le nombre varie entre 1 et 5.

Avec ces élections locales, « nous franchirons une étape importante pour la participation citoyenne et la représentativité démocratique à la base », avait déclaré Faure Gnassingbé dans une adresse le 26 avril 2019 à l’Assemblée nationale.

La publication des résultats provisoires ouvre la voie aux réclamations avant leur transmission à la Cour suprême pour validation officielle et proclamation définitive.

Meeting des groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne à Abidjan samedi

Les groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne animeront samedi un meeting au stade d’Anono, un quartier de Cocody, commune dans l’Est d’Abidjan, pour « la renaissance démocratique de la Côte d’Ivoire », a annoncé jeudi leur porte-parole Yasmina Ouégnin, face à la presse.Ce meeting des groupes parlementaires de l’opposition se tiendra «  le samedi 6 juillet 2019 dès 9h GMT sur le stade d’Anono, à Cocody, pour  la renaissance démocratique de la Côte d’Ivoire », a dit Yasmina  Ouégnin, lors d’une conférence de presse, au siège du Parti démocratique  de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).  

Elle  a souligné que ce rassemblement se fera avec tous les partis politiques  de l’opposition, avant d’ajouter que « ce régime ne descendra de son  piédestal que parce que, dépassant leurs intérêts personnels, tous les  Ivoiriens défendront leur bien commun avec lucidité, responsabilité et  courage ».

Bamba Moriféré, président du Rassemblement  du peuple de Côte d’Ivoire, a déclaré au cours de la conférence de  presse que l’opposition veut une réforme  profonde de la CEI,  institution en charge d’organiser les élections, et non une simple  recomposition de ses membres. 

Poursuivant, Mme  Yasmina Ouégnin a dit que le meeting vise à « faire entendre raison à  tous ceux qui refusent de respecter les lois régissant nos institutions,  parce qu’il ne saurait y avoir de liberté publique sans lois justes et  faire entendre la raison du peuple en vue de sa sécurité, sa paix,  sa  liberté, sa dignité et de sa prospérité ».  

«Nous sommes convaincus que cette  première activité sera la preuve du consensus national qui rehaussera  notre pays et lui épargnera d’inutiles tragédies », a lancé Yasmina  Ouégnin.   

La Conférence de presse des groupes  parlementaires de l’opposition ivoirienne qui comprend le Pdci, Vox  Populi et Rassemblement, a été élargie aux partis politiques de  l’opposition ainsi qu’à la société civile.

Le FPI participera à la présidentielle ivoirienne de 2020 (Dr Assoa Adou)

Le Front populaire ivoirien (FPI, parti fondé par Laurent Gbagbo, opposition) participera à l’élection présidentielle ivoirienne de 2020, a annoncé, jeudi, Dr Assoa Adou, son Secrétaire général, invité du quotidien Le Nouveau Réveil pour sa tribune d’échanges, «Fauteuil Blanc », où il a exposé la vision du FPI sur les questions de la réconciliation, de la Commission électorale indépendante (CEI), des élections et du retour de Laurent Gbagbo…Le FPI, selon Assoa Adou participera aux élections présidentielles de 2020 « pour les regagner et revenir aux affaires de l’Etat ».

 «Le FPI, le PDCI et d’autres partis politiques ainsi que les religieux et les chancelleries étrangères sont unanimes à dire que la réconciliation telle que prônée par le pouvoir a échoué. Donc, il faut aller à une vraie réconciliation. Il faut que les Ivoiriens se parlent pour sauver la Côte d’Ivoire sinistrée », a insisté Assoa Adou.

Et pour la réussite de ce processus, « le président Laurent Gbagbo doit être là afin que la Côte d’Ivoire retrouve la paix et la sérénité. Quand on est en danger, on se met ensemble pour trouver des solutions», a-t-il martelé, soulignant que « cette réconciliation est importante et urgente et seul Laurent Gbagbo peut réconcilier les Ivoiriens».

Selon lui, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre Charles Blé Goudé sont « otages » de la justice internationale. « Sinon comment des acquittés ne peuvent pas regagner leur pays ? », a-t-interrogé.

Tout en reconnaissant que « le FPI a perdu de son dynamisme depuis le  11 avril 2011 où nos militants ont été massacrés », Assoa Adou est  confiant que « le parti n’est pas divisé mais il renaît de ses cendres  ».

« Pour nous, il se trouve qu’un de nos camarades (ndlr : Pascal  Affi N’guessan) à qui le parti avait été confié, a changé de direction  en reniant la ligne du parti. Et en application de nos  textes, il a été  sanctionné. Bon, avec son gourdin qu’est la justice, il se fait des  illusions », a indiqué M. Assoa.

Le conférencier a profité de l’occasion pour lever l’équivoque sur une « prétendue » plateforme entre  le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié et le FPI.

« La seule plateforme à laquelle le FPI appartient c’est EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté). Mais comme il s’est trouvé que le PDCI et nous défendions les mêmes principes pour la réforme de la CEI, nous avons décidé de nous rapprocher pour concilier nos positions sur cette question », a-t-il expliqué.

« Au FPI, vous connaissez notre slogan +asseyons-nous et discutons+. C’est de cette manière que nous avons écrit au RDR (Rassemblement des républicains, parti présidentiel), on attend leur réponse», a expliqué Assoa Adou qui a déploré « cette façon de la réforme de la CEI » dont le gouvernement s’apprête à présenter un projet de loi la modifiant « en faveur du pouvoir ».

Formation d’un nouveau Gouvernement en Guinée-Bissau

Le président bissau-guinéen, José Mario Vaz, a rendu public un décret portant nomination d’un Gouvernement de 31 membres, composé de 16 ministres et de 15 secrétaires d’Etat.Selon le décret dont APA a reçu copie ce jeudi, huit femmes occupent des postes ministériels et trois autres sont secrétaires d’Etat dans ce nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre, Aristides Gomes.

Le Gouvernement enregistre l’arrivée de sept nouveaux ministres dont Luís Melo, qui quitte la mairie de Bissau pour diriger le ministère de la Défense et des Combattants de la liberté de la nation, Juliano Augusto Fernandes, ministre de l’Intérieur, et Suzi Barbosa, ministre des Affaires étrangères et des Collectivités.

Voici la composition du nouveau Gouvernement de la Guinée-Bissau que dirige le Premier ministre, Aristides Gomes :

Les ministres :

M. Armando Mango : ministre de la présidence du Conseil des ministres et du porte-parole du Gouvernement et des Affaires parlementaires

Mme Odete Costa Semedo : ministre de l’Administration territoriale et de la Gestion des élections

Mme Adiatu Djaló Nandinga : ministre de la Pêche

Mme Suzi Barbosa : ministre des Affaires étrangères et des Communautés

M. Luis Melo : ministre de la Défense nationale et des Combattants de la liberté de la nation

M. Juliano Augusto Fernandes : ministre de l’Intérieur

M. Geraldo João Martins : ministre de l’Economie et des Finances

M. Iaia Djaló : ministre du Commerce et de l’Industrie

 M. Dautarin Monteiro Costa : ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur

Mme Fatumata Djau Baldé : ministre de l’Administration publique et de la Modernisation de l’État

Mme Rute Monteiro : ministre de la Justice et des Droits de l’homme

Mme Magda Nely Robalo Silva : ministre de la Santé publique

Mme Cadi Seidi : ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection sociale

Mme Nelvina Barreto : ministre de l’Agriculture et des Forêts

M. Issufo Baldé : ministre des Ressources naturelles et de l’Energie

M. Osvaldo Abreu : ministre de l’Infrastructure, du Logement et du Développement urbain

Les secrétaires d’Etat :

Mme Quité Djaló : secrétaire d’État à l’Environnement et à la Biodiversité

M. Samuel Dinis Manuel : secrétaire d’État aux Transports et aux Communications

M. Malam Bacai Júnior : secrétaire d’État aux Communautés

M. Dionísio do Reino Pereira : secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports

M. José Djô : secrétaire d’État au Budget

M. Suleimane Seidi : secrétaire d’État au Trésor

M. Anaximandro Zylene Casimiro Menut : secrétaire d’État à la Gestion hospitalière

M. Garcia Bifa Bideta : secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche scientifique

Mme Catarina Taborda : secrétaire d’État au Tourisme et à l’Artisanat

M. Júlio Cesar Nosolini : secrétaire d’État à la Gestion des élections

M. Mario Saiegh : secrétaire d’État à la Sécurité et à l’Ordre public;

Mme Tomásia Manjuba : secrétaire d’État à l’Intégration régionale et à la Planification

M. Antônio Quirino Bubacar Spencer Embaló : secrétaire d’État à la Culture

M. João Mário Baticã Ferreira : secrétaire d’État à la Communication sociale

M. Armindo João Handem : secrétaire d’État aux Combattants de la liberté du pays

                          

Seconde prorogation du mandat des députés camerounais

Le mandat des députés et des conseillers municipaux du Cameroun a été prorogé pour la seconde fois suite à l’adoption, mercredi, par l’Assemblée nationale du projet de loi y relatif déposé la semaine dernière par le gouvernement.Cette prorogation de deux mois du mandat des députés et des conseillers municipaux prend effet le 29 octobre 2019. Elle vise, selon le gouvernement, à « permettre la tenue régulière de la session parlementaire ordinaire de novembre, traditionnellement consacrée à l’examen de la Loi de finances ».

Par ailleurs, cette prorogation devrait permettre «la tenue du double scrutin législatif et municipal devenu une tradition dans notre processus électoral depuis 2007 », ajoute l’exécutif.

Cette prorogation mandat des députés et des conseillers municipaux est la seconde et la dernière conformément à la loi, une première prorogation d’un an ayant eu lieu l’année dernière alors que les législatives et municipales étaient prévues pour le 30 septembre 2018.

Selon des analystes, le scrutin législatif et municipal pourrait avoir lieu en février 2020, pour renouveler élire 180 députés qui constituent la chambre basse du parlement et 360 conseils municipaux à travers le pays.

La présidentielle mauritanienne, «un exemple important pour d’autres démocraties» (USA)

L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Nouakchott, dans un communiqué dont APA a reçu obtenu copie mardi, a qualifié d’ « exemple important » l’élection présidentielle tenue en Mauritanie le 22 juin dernier, souhaitant que ce scrutin inspire « d’autres démocraties en Afrique et dans le monde arabe ».Cette « importante élection a permis le transfert pacifique du pouvoir d’un président élu démocratiquement à un autre président élu démocratiquement », a soutenu la représentation diplomatique américaine dont le communiqué a été publié 24h après que que le Conseil constitutionnel mauritanien a validé l’élection dès le premier tour de Mohamed Ould Ghazouany, le candidat du pouvoir.

Le scrutin « marque un tournant dans l’histoire de la Mauritanie », ajoute le communiqué qui, tout en se félicitant de son « bon déroulement », souligne que « les USA sont impatients de collaborer étroitement » avec le nouveau président « et son nouveau gouvernement dans les nombreux domaines de coopération » entre les deux pays.

L’ambassade a en outre salué « l’engagement de chacun des candidats à la présidence à promouvoir l’unité et le dialogue nationaux ».

Quatre des cinq candidats malheureux ont rejeté les résultats annoncés provisoirement par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) lundi dernier et introduit des recours auprès du Conseil constitutionnel, qui les a toutefois rejetés pour insuffisances de preuves.

Message du Roi Mohammed VI au président égyptien sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a rencontré, ce lundi au Caire, son homologue marocain, Nasser Bourita, porteur du message du Roi Mohammed VI au président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi sur les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays.Par Mohamed Fayed

S’exprimant à l’issue de la réunion, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ahmed Hafez, a déclaré qu’au cours des discussions, les deux ministres ont passé en revue les progrès réalisés dans plusieurs domaines de la coopération bilatérale et de l’importance d’intensifier les efforts pour explorer de nouveaux horizons pour une coopération commune fructueuse.

Les discussions ont également porté sur l’évolution de toutes les questions régionales d’intérêt commun, soulignant à cet égard l’importance de renforcer les mécanismes de solidarité et l’action commune des pays arabes pour faire face aux différents défis de la région et de rechercher des solutions politiques à même d’assurer la sécurité, la stabilité, l’unité et la souveraineté des États arabes, a-t-il fait savoir.

Lors de cette réunion, les deux parties ont procédé à un échange de vues sur les développements les plus importants sur la scène africaine. Dans ce sens,  le ministre marocain des AE a souligné la volonté du Maroc de coordonner avec l’Egypte à la lumière de sa présidence de l’Union africaine pour l’année en cours.

Les deux ministres ont, à cet égard, convenu de poursuivre les consultations sur diverses questions régionales et internationales au cours de la période à venir.

Présidentielle mauritanienne : le Conseil constitutionnel valide la victoire de Ghazouany

Le Conseil constitutionnel a annoncé ce lundi la victoire la victoire à la présidentielle mauritanienne de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouany, confirmant ainsi le verdit donné par la Commission électorale nationale et indépendante (CENI), au lendemain de ce scrutin tenu le 22 juin dernier.Selon un porte-parole du Conseil constitutionnel qui s’adressait à la presse,  Ould Cheikh El Ghazouany est officiellement vainqueur dés le premier tour avec 52,00% des voix ; un score quasi identique à celui de la CENI : 52,01% des suffrages.

Les autres candidats ont obtenu 18,59% (Birama Dah Abeid), 17,87%  (Sidi Mohamed Boubacar), 8,70%  (Kane Hamidou Baba), 2,44% (Mohamed Sidi Maouloud) et 0,40%  (Mohamed Lemine Mourteji), selon le Conseil constitutionnel.

Le taux de participation au scrutin est de 62,63%, a aussi dit le porte-parole, précisant que l’investiture du nouveau président est fixée au 2 août prochain.

Le Conseil constitutionnel a enfin rejeté pour cause de « preuves insuffisantes » les recours portant sur des violations du scrutin que les candidats Abeid, Boubacar, Kane et Maouloud avaient soumis à son attention.

Tchad : un ancien vice-gouverneur de la BEAC nommé ministre des Finances

Tahir Hamid Nguilin, ancien vice-gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC), a été nommé ministre des Finances du Tchad à l’issue d’un réaménagement gouvernemental marqué également par la désignation de deux nouveaux ministres à la Sécurité et à l’Eau.Selon un décret rendu public dimanche soir, Tahir Hamid Nguilin remplace au ministère des Finances Allali Mahamat Abakar, un ex cadre de la BEAC qui a longtemps occupé ce portefeuille ministériel.

Le même décret nomme Ismaël Chaîbo à la Sécurité, en remplacement de Mahamat Abali Salah (désigné ministre de la Défense), et Mahamat Ibrahim Djamaladine à l’Eau, en remplacement de Siddick Abdelkerim Haggar qui quitte le Gouvernement..

Le départ du désormais ex ministre des Finances est un peu une surprise car ces temps derniers, il est souvent monté au créneau pour défendre le bien-fondé de la politique économique du pays.

Quant à son successeur, il a outre le poste de vice-gouverneur de la BEAC, eu à occuper d’autres fonctions dont celles de Directeur général du trésor, des Impôts et de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT),

Kebir Abdoulaye, un responsable au ministère des Finances, décrit le nouveau ministre des Finances comme «un cadre d’une grande qualité professionnelle et technique, un travailleur méthodique doublé d’un intellectuel confirmé».

Rabat : Le ministre malien des AE se félicite du soutien du Maroc du soutien aux initiatives de paix et de stabilité au Mali

Le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiébilé Dramé, s’est félicité, vendredi à Rabat, du soutien du Maroc aux initiatives de paix et de stabilité au Mali.Selon un communiqué du département du Chef du gouvernement, Tiébilé a fait part des remerciements et de la gratitude de son pays pour le soutien continu du Maroc en faveur de l’intégrité territoriale du Mali, de son accompagnement et son soutien aux initiatives de paix et de stabilité dans ce pays.

Tiébilé, qui effectue sa première visite de travail dans le continent africain après sa nomination à la tête de la diplomatie malienne, a mis l’accent sur la place distinguée dont le Roi Mohammed VI auprès du président et du peuple maliens, poursuit le communiqué.

Lors de ces entretiens, les deux parties ont mis en exergue la profondeur des relations ancestrales d’amitié existant entre les deux peuples et ont relevé la volonté commune pour développer davantage la coopération bilatérale.

Elles ont passé en revue en outre les différents volets de la coopération bilatérale et du partenariat Maroc-Mali qui a connu une nouvelle impulsion depuis la visite royale en république du Mali en 2014, qui a été couronnée par la signature de 17 conventions de coopération couvrant différents domaines notamment les techniques d’agriculture, les infrastructures de santé, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, l’encadrement religieux et la coopération dans le domaine sécuritaire.

Le Chef du gouvernement a réitéré à cet égard les remerciements du Maroc à la République du Mali pour son soutien constant aux positions du Royaume sur la scène africaine ainsi que la volonté du Maroc pour renforcer et élargir le programme de coopération bilatérale.

Les Présidents égyptien et russe soulignent la nécessité de concrétiser un cadre de partenariat Afrique-Russie

Les président égyptien, Abdelfattah Al-Sisi et russe, Vladimir Poutine ont souligné la nécessité de concrétiser un cadre de partenariat durable entre les pays africains et la Russie à l’issue du Sommet Afrique-Russie prévu en octobre prochain à Moscou .Par Mohamed Fayed

Lors de leurs entretiens, en marge du Sommet du G20, qui se tient à Osaka, les deux chefs de l’Etat ont appelé à des résultats concrets et opérationnels lors de  Sommet qui serviront les intérêts des populations africaines, a indiqué le porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Radi.

Les deux parties ont également passé en revue certaines questions régionales et internationales, au premier rang desquelles se trouvait la question libyenne. A cet égard, le Président égyptien a mis l’accent sur l’impératif pour les institutions libyennes de jouer le rôle qui est le sien, et le soutien à l’armée nationale libyenne pour instaurer la stabilité et combattre les mouvements terroristes, et ce en prélude de la tenue des élections libres devant consacrer la volonté du peuple libyen.

Les deux dirigeants ont aussi abordé les relations bilatérales, notamment les efforts conjoints visant à rétablir le trafic aérien entre les villes russes et les aéroports de Charm el-Cheikh et d’Hurghada, ainsi que le projet de la centrale nucléaire de Dabaa et la zone industrielle russe sur l’axe du canal de Suez, outre la coopération dans le domaine sécuritaire et dans la lutte contre le terrorisme.

Mauritanie : un candidat malheureux demande l’annulation de la présidentielle

Le candidat malheureux à l’élection présidentielle en Mauritanie, Sidi Mohamed Boubacar Boussalev, a, dans un communiqué reçu samedi à APA, demandé au Conseil constitutionnel d’annuler ce scrutin, au motif qu’il est entaché de «violations inacceptables».Les résultats provisoires annoncés dimanche soir par la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) proclame le candidat du pouvoir, Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, vainqueur dès le premier tour avec 52, 01% des voix.

Mais pour le directoire de campagne de Boubacar Boussalev, quelque 52.000 voix comptabilisées dans plus de 200 bureaux de vote ont été frauduleusement attribuées à M. Ghazouani.

Boussalev dénonce en outre le bourrage des urnes, des situations  où le nombre de votants est supérieur à celui aux inscrits et le renvoi de plusieurs de  représentants.

Le communiqué a également signalé le vote au nom de personnes absentes, l’usage public d’armes pour menacer les électeurs et la modification de résultats consignés dans les procès-verbaux lors du dépouillement des voix, sans parler de l’annonce faite par M. Ghazouani de sa victoire avant la proclamation officielle par la CENI.

Cette dernière mesure viole la loi et vise à mettre le peuple devant un fait accompli, a souligné le texte, appelant le Conseil constitutionnel à mener les investigations nécessaires pour établir la vérité.

Côte d’Ivoire : accusé d’avoir des liens djihadistes, Soro annonce des poursuites

Accusé d’avoir des liens avec des réseaux djihadistes pour « semer le chaos et empêcher les élections de 2020 » en Côte d’Ivoire, l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, annoncé vendredi des poursuites contre le quotidien ivoirien Le Patriote.« Ces accusations d’une extrême gravité, qui ne sont étayées par aucun début de preuve, ne sauraient rester sans une réponse appropriée. Les Conseils de M. Soro ont été mandatés, ce jour, pour saisir la justice », indique une note du Comité politique dont M. Soro est le président.

Pour le Comité politique, une instance de réflexion sur l’avenir de la Côte d’Ivoire, la saisine de la justice ivoirienne vise à ce que « le journaliste auteur de l’article et le directeur de publication, produisent devant le juge, les éléments de preuve à l’appui de leurs affirmations ».

Dans son édition numéro 5856 du vendredi 28 juin 2019, le quotidien ivoirien Le Patriote, proche du pouvoir, a titré en couverture : « En connexion avec Moustapha Chafi et des groupes djihadistes, Soro prépare un mauvais coup contre la Côte d’Ivoire ». 

Selon le journal, M. Soro a pour « objectif» de «semer le chaos et empêcher les élections de 2020 ». L’auteur de l’article, publié sur toute la moitié de la page 4 affirme qu’il veut « replonger le pays dans l’insécurité à l’image du Nord du Mali et du Centre du Burkina Faso » en proie à des d’attaques terroristes.

Le quotidien rapporte que «son mentor M. Soro aurait demandé à son ami, le Mauritanien Moustapha Ould Limam Chafi, connu pour ses affinités avec les groupes terroristes qui sévissent au Mali, au Burkina Faso et dans le désert du Sahara, d’établir des connexions avec ces mouvements djihadistes pour planifier des attaques au Nord du pays». 

L’idée derrière tout cela, poursuit le journal, « c’est d’empêcher la tenue de la présidentielle de 2020, et surtout d’enrayer la bonne marche du pays, insufflée par le président Ouattara et son équipe gouvernementale ».

« Il convient de noter que depuis plusieurs semaines des accusations graves et récurrentes sont portées à l’encontre de M. Soro Kigbafori Guillaume, par des médias proches de la majorité présidentielle », déplore le Comité politique.

Le Comité rappelle en outre que M. Soro qui a refusé de rejoindre le Parti unifié Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix),  la coalition au pouvoir,  a récemment été « accusé par un périodique d’avoir profité de sa tournée dans le Nord pour distribuer des armes dans cette partie du pays, sans en apporter la moindre preuve ».  

Les rapports entre M. Soro et le pouvoir son tendus depuis la démission de l’ex-chef de l’Assemblée nationale du perchoir et son départ du Rhdp, ainsi que son rapprochement du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir. 

Démission du porte-parole du gouvernement mauritanien

Le porte-parole du gouvernement mauritanien, Sidi Mohamed Ould Maham, a rendu sa démission vendredi, a-t-on appris de sources concordantes au sein de son ministère.Ould Maham, alors ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le parlement, n’a pas fourni d’explications à sa démission.

Cependant, les observateurs lient cette décision à la convocation par la police judiciaire de l’épouse du porte-parole pour répondre sur des accusations de détournement de fonds quand elle assurait la direction de la télévision d’Etat.

Le successeur d’Ould Maham au porte-parolat du gouvernement mauritanien n’est pas encore connu.

Dimanche dernier, la Commission électorale a déclaré le candidat du pouvoir, Mohammed Ould Ghazouani, vainqueur de la présidentielle avec un peu plus de 50% de voix.

Bédié appelle à la prorogation pour une durée de 2 ans la validité des CNI

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a appelé jeudi le gouvernement à proroger pour une durée de deux ans la validité des Cartes nationales d’identité (CNI) qui arrivent à expiration à partir de juin 2019, à une réunion du bureau politique.« J’invite le gouvernement à la lutte contre la fraude sur la  nationalité ivoirienne (et) à la prorogation d’une durée de deux ans la  validité des Cartes nationales d’identité arrivées à expiration dès juin  2019», a dit M. Bédié sous des salves d’applaudissements.  

Selon  le président du Pdci, ex-allié au pouvoir, cela devrait permettre « aux  6 millions de nouvelles personnes détenant ces pièces d’enrôler pour  effectuer leur formalités d’inscription sur le listing électoral à venir  »,  devant des cadres au siège du parti à Abidjan. 

Le  Pdci qui n’a pu obtenir l’alternance politique auprès de ses alliés au  sein du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix   (Rhdp), la coalition au pouvoir, s’est retiré de ce groupement  politique mué en une formation dénommée Parti unifié Rhdp. 

L’ex-parti  unique qui craint une « fusion-absorption » dans le Parti unifié Rhdp, a  décidé de présenter un candidat à l’élection présidentielle d’octobre  2020. Dans ce contexte, la formation veut s’assurer d’une  large  mobilisation à travers un processus transparent pour reconquérir le  pouvoir d’Etat. 

Mercredi, le porte-parole du  gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé qu’ un décret sera pris  pour « projeter la date de validité des cartes d’identité des  concitoyens dont les pièces sont arrivées à expiration », avant  d’indiquer que des textes, soumis à l’assemblée nationale, sont en  discussion. 

Il s’agit de « les projeter en  terme d’extension du délai de validité » afin que d’ici à la fin de ce  mois, notamment dans « une à deux semaines », le décret soit effectif,  pour ouvrir la voie à l’enrôlement et la production des CNI « dans le  dernier trimestre de l’année au plus tard », a-t-il poursuivi.

M.  Bédié avait récemment évoqué la fraude sur la nationalité ivoirienne, à  travers l’orpaillage clandestin, qui enregistre un fort taux  d’étrangers. Des propos qui ont amené le Rhdp à réagir insinuant que le  Pdci montrait ainsi des signes qu’il ne pouvait pas gagner la  présidentielle de 2020.

Le Pdci exige par  ailleurs, avec d’autres partis de l’opposition, une « réforme profonde »  de la Commission électorale indépendante (CEI), reprochant au pouvoir  de vouloir organiser une « mascarade » en faisant une « simple  recomposition » de l’institution. 

Le SG de la Ligue arabe informe l’envoyé américain au Soudan des efforts déployés pour parvenir au consensus national

Le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit a informé jeudi l’envoyé spécial américain au Soudan des efforts que la Ligue entend déployer au cours de la prochaine phase afin de rétablir les ponts de confiance entre les parties soudanaises, de rapprocher leurs points de vue et d’éviter une escalade afin de réaliser l’objectif de parvenir au consensus national.Par Mohamed Fayad

Lors de cette rencontre, qui intervient à l’occasion de la visite qu’effectue le responsable américain au Caire, Aboul-Gheit a informé l’envoyé américain des résultats de sa visite à Khartoum le 16 juin et au cours de laquelle il a rencontré le président du Conseil militaire de transition et les dirigeants des forces et mouvements politiques et civils afin d’encourager les parties soudanaises à reprendre le dialogue et à retourner à la table des négociations, a indiqué le porte-parole du Secrétaire général de la Ligue, Mahmoud Afifi.

Ceci permettra d’établir les arrangements consensuels nécessaires pour mener à bien le processus de transfert pacifique du pouvoir, qui doit être mis en oeuvre dans un contexte purement national, tout en respectant la souveraineté du Soudan et en répondant aux aspirations de la population.

Le porte-parole du Secrétaire général de la Ligue, Mahmoud Afifi a déclaré que l’envoyé américain, qui vient d’achever sa deuxième visite à Khartoum, a exprimé sa volonté de se concerter avec la Ligue arabe concernant la situation actuelle au Soudan en vue de soutenir ce pays et son peuple pendant cette phase délicate et aider les Soudanais à parvenir à une solution nationale et consensuelle visant à mener à bien la transition pacifique du pouvoir dans le pays.

Cameroun : la Suisse sollicitée comme «facilitateur» dans la crise anglophone

Le Département fédéral des affaires étrangères (Dfae) de Suisse a indiqué, par voie de communiqué publié jeudi, jouer le rôle de «facilitateur» pour une solution pacifique et durable à la crise sécessionniste qui sévit dans les régions camerounaises anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.La Suisse, en collaboration avec le Centre pour le dialogue humanitaire (HD Centre), «a été mandatée par une majorité des parties pour faciliter un processus de négociation inclusif», indique le document parvenu à APA.

En vue de préparer les futures négociations de paix entre le gouvernement camerounais et son opposition politique, une deuxième rencontre a ainsi eu lieu en terre suisse du 25 au 27 juin 2019 avec divers groupes.

Indiquant qu’il ne se prononce pas sur le contenu des efforts de facilitation en cours, le Dfae dit suivre, avec préoccupation, les violences persistantes dans les régions visées, et qui touchent particulièrement la population civile. De même, il affirme œuvrer depuis longtemps en faveur d’une résolution pacifique de la crise, mais aussi du respect des droits de l’homme au Cameroun.

«Les bons offices de la Suisse sont ouverts à toutes les parties concernées qui souhaitent participer à des processus de facilitation. La Suisse adhère aux principes de stricte neutralité et de discrétion», précise le communiqué, qui vient ainsi confirmer la rumeur alimentée depuis le début de la semaine par les réseaux sociaux.

Selon un rapport publié en début mai dernier par l’organisation non gouvernementale International Crisis Group (ICG), la crise anglophone, qui oppose actuellement les forces gouvernementales à 7 milices, a en 20 mois fait 1850 morts, plus de 170 villages détruits, 530.000 déplacés internes et 35.000 réfugiés au Nigeria voisin, avec en prime une majorité d’écoles fermées en zone sous conflit armé. Des chiffres qui semblent largement dépassés depuis lors.

Réforme de la CEI : gouvernement et opposition renvoient leurs accords et divergences à Ouattara

Le gouvernement, la société civile et les partis de l’opposition sans le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) et Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) ont signé, mercredi, le « rapport final du dialogue politique » sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) comportant « des points d’accord et des points de divergence » à transmettre au Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le mandant du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui a conduit les discussions débutées le 21 janvier dernier.Cette étape, selon le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly marque « la phase finale et importante  du processus de dialogue qui a permis d’avoir une douzaine de rencontres cumulées entre partis politique, société civile et le gouvernement » sur la question de la réforme de la CEI avec « au bout des élections justes, transparentes et crédibles », afin que « le spectre des élections ne puisse pas rimer avec crise ».

« La signature de ce document est l’étape qui consacre les points d’accord et les points de divergence que nous allons remettre au Chef de l’Etat  et au gouvernement qui aviseront pour trouver une synthèse de toutes les contradictions de ces accords afin de doter la CEI d’un cadre juridique », a fait remarquer M. Coulibaly avant la signature.

Au niveau des accords obtenus, les groupements politiques et les organisations de la société civile ont adopté « les retraits du représentant de l’Assemblée nationale, du représentant du ministère de l’économie et des finances, des confessions religieuses et le maintien d’un représentant du Barreau». Les partis politiques, eux, se sont accordés sur « la voix délibérative à tous les membres de la CEI ».

Cependant, plusieurs divergences ont été observées durant les discussions, notamment, sur « la représentation du Président de la République et du ministère en charge de l’intérieur, l’entité en charge de la désignation du représentant des magistrats, l’attribution du poste de la présidence de la CEI, des divergences dans l’interprétation de  la notion d’équilibre évoquée par la Cour africaine  et des divergences dans l’octroi de voix délibératives ou consultatives ».

Des  propositions dont la prise en compte de la dimension genre dans la désignation des représentants et l’attribution de la présidence de la CEI à une femme figurent, également, dans le document signé.

A la suite d’une requête de l’ONG Action pour la protection des droits de l’homme (APDH), la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a, par arrêt en date du 18 novembre 2016, ordonné à l’Etat de Côte d’Ivoire de modifier la loi n°2014-335 du 18 juin 2014 relative à la Commission électorale indépendante pour la rendre conforme aux instruments juridiques régionaux auxquels l’Etat de Côte d’Ivoire est partie.

Manifestations postélectorales : «une centaine d’étrangers» arrêtés en Mauritanie (ministre)

Le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismail Ould Cheikh Ahmed, a annoncé qu’ « une centaine d’étrangers » ont été arrêtés lors des manifestations qui ont suivi la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de samedi dernier, donnant vainqueur le candidat du pouvoir, Mohamed Ould Ckeikh Mohamed, plus connu sous le nom de Mohamed Ould Ghazouani.S’exprimant, mardi à soir à la télévision nationale, le ministre a ajouté avoir reçu les ambassadeurs de la Gambie, du Mali et du Sénégal pour les informer de la situation et les prier de demander à leurs ressortissants de « s’abstenir de participer aux manifestations et à tout ce qui perturbe l’ordre public en Mauritanie ».

« Les ambassadeurs ont été très compréhensifs et ils ont pris l’engagement de sensibiliser leurs concitoyens sur la nécessité de respecter les lois en vigueur en Mauritanie », a souligné Ismail Ould Cheikh Ahmed, avant de relever que les personnes arrêtées « ne représentent pas les communautés de leurs pays respectifs qui sont pacifiques et paisibles ».

Il a par ailleurs donné l’assurance que la Mauritanie restera un pays d’accueil et d’hospitalité pour tous ceux qui désirent s’y installer, mais « qu’elle ne tolérera jamais que des étrangers participent à des mouvements de protestation accompagnés de scènes de pillage».

Dénonçant ce qu’il qualifie de « complot ourdi par des parties extérieures », le ministre de l’Intérieur, Ahmedou Ould Abdallah, a martelé que les personnes arrêtées « seront sanctionnées conformément aux lois mauritaniennes », avant d’ajouter que tout rassemblement non autorisé sera dispersé par les forces de l’ordre.

Internet est coupé en Mauritanie depuis mardi après-midi

Le Ghana félicite l’Egypte pour l’excellente organisation de la CAN-2019

Le Président ghanéen, Nana Akufo-Addo, en visite officielle au Caire, a tenu à féliciter l’Egypte pour l’excellente organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2019) qui se tient du 21 juin au 19 juillet prochain sur terre égyptienne.Par Mohamed Fayed

Lors de ses entretiens avec le président égyptien, Abdelfatah Al-Sisi, le Chef de l’Etat ghanéen a salué l’Egypte pour le succès de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations conformément aux meilleurs standards internationaux.

De son côté, le président Al-Sisi a affirmé que son pays aspire à ce que les activités sportives africaines contribuent au renforcement des liens entre les peuples africains, a indiqué le porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Radi.

Au niveau bilatéral, le président du Ghana a salué le rôle central de l’Égypte sur la scène africaine, exprimant la volonté de son pays de développer des relations bilatérales dans divers domaines, notamment aux niveaux commercial et économique.

Il a, à cet égard, exprimé sa gratitude pour l’appui technique fourni par l’Égypte au peuple ghanéen dans les domaines du renforcement des capacités, soulignant l’aspiration de son pays à tirer profit de l’expérience égyptienne dans le domaine de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont discuté du renforcement de l’action commune africaine et des derniers développements au Soudan et en Libye. Dans ce sillage, le président égyptien a réaffirmé la volonté de l’Égypte de réaliser les objectifs stratégiques de l’Afrique dans les domaines de la paix, de la sécurité et de la stabilité à travers la résolution des conflits, le développement économique et social et l’intégration économique, l’activation de la zone de libre-échange continentale et la réforme financière et institutionnelle de l’Union africaine.

L’UA salue « le calme et la sérénité » de la présidentielle en Mauritanie

La mission d’observation de l’Union africaine pour l’élection présidentielle en Mauritanie s’est réjouie de la bonne tenue du scrutin de samedi dernier, soulignant que « tout au long » de celui-ci « le calme et la sérénité » ont prévalu.L’élection « « s’est déroulée dans des conditions satisfaisantes où le calme et la sérénité ont régné tout le long du processus électoral, notamment le jour du scrutin », a notamment le Camerounais Philémon Yang, chef  de la mission de l’UA, lors d’une conférence de presse lundi soir à Nouakchott.

La mission, a-t-il toutefois souligné, a relevé quelques petites insuffisances liées  aux retards de vote ou l’absence de facilités pour les personnes handicapés ou âgées et les femmes enceintes.

Par ailleurs, la mission a recommandé au gouvernement mauritanien d’approfondir le dialogue entre les différents acteurs politiques afin d’instaurer un climat de confiance apaisé, car gage de consolidation démocratique.

Les observateurs africains ont aussi recommandé de favoriser une plus grande ouverture de la Commission électorale nationale et indépendante (Céni) afin que les différentes sensibilités politiques y soient représentées.

Les candidats malheureux à cette présidentielle considèrent que la Céni qui a supervisé le processus électoral était composée uniquement de membres favorables au vainqueur du scrutin, le candidat du pouvoir Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouany.

Selon les résultats provisoires de la Céni, annoncés dimanche soir, ce dernier a remporté le scrutin dés le premier tour avec 52,01% des suffrages.