Une partie des musulmans sénégalais célèbre ce mardi la tabaski

Une partie de la communauté musulmane du Sénégal célèbre, ce mardi 21 août 2018, la fête de l’Aïd El-Kébir (tabaski), a constaté APA.Il s’agit de la Coordination des musulmans du Sénégal, de la communauté omarienne et des ibadous rahmanes.

Cette année, le gouvernement a estimé les besoins du marché en moutons à 750.000 têtes, et à 30.000 tonnes pour la pomme de terre.

S’agissant des provisions, la  rareté de la pomme de terre, ainsi que sa cherté et celle de l’oignon indignent les fidèles.

Lundi dernier, APA a pu constater sur les marchés dakarois que le kilogramme de pomme de terre qui coûtait 400 FCFA était vendu à 600 F, alors que celui de l’oignon était passé à 400 voire 500 F CFA contre 300 FCFA en temps normal.

Tabaski : les Sénégalais s’indignent de la cherté du marché

La majorité des musulmans du Sénégal s’apprêtent à célébrer, mercredi 22 août 2018, la fête de l’Eïd El Kébir, mais les prix « déraisonnables » des principales denrées, comme la pomme de terre et l’oignon risquent d’impacter la ferveur des fidèles qui s’indignent de cette situation, a constaté APA dans certains marchés de Dakar.Au marché Tillène, dans la populeuse commune de Médina, non loin du centre-ville, un monde fou, composé en majorité de femmes, nous accueille en cet après-midi de lundi ensoleillé. Beaucoup parmi ces clientes sont venues faire leurs derniers approvisionnements pour la Tabaski.

Mais, la pomme de terre et l’oignon, deux produits indispensables aux mets, ont connu une hausse de 200 FCFA sur le kilogramme. Une situation que déplore Ndèye Ndiaye, une mère de famille sexagénaire.

« Les prix ne sont pas raisonnables. Le kilogramme de pomme de terre qui coûtait 400 FCFA s’échange aujourd’hui à 600 F et celui de l’oignon se vend à 400 voire 500 F CFA alors qu’il s’échangeait à 300 F », lance  la vieille dame, l’air dépité.

Pas au bout de ses peines, Mme Ndiaye ajoute que « tout est cher ici », de même que pour les produits secondaires.

A ses côtés, sa petite sœur, Khady Ndiaye, teint noir,  déplore, pour sa part, la mauvaise qualité de certains légumes mis en vente. « Tout est pourri », tranche-t-elle sans aucune forme de procès, avant de menacer, sur un ton humoristique, de se rendre dans les supermarchés français Auchan (fortement contestés par les commerçants locaux pour leur « concurrence déloyale ») parce que « là-bas au moins, on y trouve des produits sains ».

Un peu plus loin, Demba Thiam, 70 ans révolus, abonde dans le même sens que ses prédécesseurs. Il affirme que « le sac de 25 kg de pomme de terre coûtait entre 7 et 8000 F CFA il y a quelques jours et aujourd’hui, il est à 12.500 F CFA voire même 13.000 F, ce (qui) n’est pas normal », rouspète-t-il d’une voix saccadée.

Cependant, cette augmentation des prix des denrées est simplement due au contexte des préparatifs de la fête, souligne dans un air franc le jeune boutiquier Mamadou Diallo, sis au quartier Médina. Venu acheter divers produits, dont des sacs de pomme de terre et d’oignon, chez un grossiste, il note que la situation actuelle du marché est tout à fait normale, parce que « la demande est supérieure à l’offre ».

Trop occupés, pour leur part, à écouler leurs produits et à faire des bénéfices face aux clients qui continuent d’assaillir leurs magasins, certains grossistes rencontrés semblent se complaire à la situation actuelle, en ne préférant pas répondre aux préoccupations des journalistes venus s’enquérir du fait.

Mais quand les denrées comme l’oignon ou la pomme de terre sont tellement prisées, ce n’est pas encore le cas pour certains matériels destinés à la grillade de la viande des moutons, notamment les fours et les fourneaux. Installés le long de la Voie de dégagement nord (VDN), certains vendeurs et soudeurs de ces outils servant à la préparation des barbecues se plaignent en effet de la faible affluence de la clientèle.

« Les années précédentes étaient beaucoup meilleures », laisse entendre Mame Ngor Mbaye, la trentaine révolue. Cigarette à la main et laissant pendre ses dreadlocks, le bonhomme soutient ne vendre qu’un four par jour, même s’il ne perd pas pour autant l’espoir de voir les choses s’améliorer très prochainement.

« Au fur et à mesure que l’on s’approche de la fête, on en vendra plus incha Allah », dit-il, confiant.

En dépit de ces plaintes, Mame Goor Mbaye et ses camarades sont quand-même parvenus à écouler quatre fourneaux en notre présence, et dont l’un a été vendue à Marième Fall.

Confortablement assise dans sa voiture, l’enseignante-chercheure à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar constate que « les prix n’ont pas beaucoup changé ». Il y a cinq ans de cela en effet, elle avait payé pour 20.000 FCFA un four identique, avec une différence de plus de 5000 FCFA aujourd’hui, se rappelle-t-elle tout en sourire.

Toutefois, pour Mme Guèye, une autre cliente, les fourneaux sont  devenus « trop chers » car vendus actuellement à 15.000 FCFA, alors qu’ils coutaient 8000 F CFA il y a trois ans.

Une position que partage Mamadou Ndoye pour qui, il n’est pas question de dépasser 12.000 F pour les fourneaux et 3000 F pour les grillages. « C’est à cause de la fête qu’ils augmentent les prix sinon, on peut en trouver à des prix bien plus abordables. Mais après la fête, tu ne vas plus les retrouver ici, c’est pourquoi j’en ai acheté deux, l’autre étant réservé pour le Magal (fête annuelle de la communauté mouride) », explique le jeune disciple mouride.

Pour justifier les prix fixés, les soudeurs brandissent, pour leur part, la cherté du matériel de fabrication mais aussi et surtout la location à 15.000 F CFA du lieu d’exposition à la municipalité de Baobab.

Ainsi, beaucoup de pères et mères de famille ne vont pas au bout de leur sommeil à cause de la cherté de ces produits et matériels ‘’indispensables » pour fêter une bonne Tabaski à la sénégalaise… cela sans compter les moutons dont les prix sont encore plus ‘’insupportables ».

Hadj 2018 : deux pèlerins burkinabè perdent la vie à la Mecque

Deux pèlerins burkinabè ont perdu la vie, lundi à la Mecque (Arabie Saoudite), a-t-on appris du comité du Hadj 2018.Selon le président du comité d’organisation du Hajj, Moumouni Zoundi Ilboudo, « deux pèlerins burkinabè ont perdu la vie pendant leur séjour à la Mecque en Arabie Saoudite ».

« Il y a eu effectivement 2 décès constatés. Le deuxième décès c’est même à Arafat », a précisé notre source.

Elle a ajouté qu’ « en islam, une personne qui gagne le Arafat a eu le hajj, et une personne qui a eu le hajj a ses pêchés pardonnés et cette personne s’il plait à Dieu sera reçue au paradis ».

8143 pèlerins burkinabè se sont inscrits cette année pour le pèlerinage à la Mecque.

La tabaski, une fête fériée en RCA

La fête de Tabaski sera célébrée ce mardi en Centrafrique, selon un arrêté du ministre du Travail, Jean Christohpe Nguinza pris lundi et qui a déclaré la journée fériée, chômée et non payée pour les travailleurs.La célébration de cette fête du sacrifice connaît de l’ampleur en RCA depuis le dialogue de la réconciliation nationale organisé en mai 2015 pendant la transition qui a décidé de déclarer fériées en Centrafrique certaines fêtes musulmanes.

Pour la célébration de cette tabaski, l’imam de la mosquée centrale de Bangui, Moussa Naïbi Tidjani a appelé les Centrafricains à prôner le vivre ensemble pour un retour de la paix définitive dans le pays.

Seulement 100 musulmans de Centrafrique sont partis cette année pour le pèlerinage de la Mecque. Cette participation connait une baisse par rapport à l’année dernière où 150 Centrafricains avaient accompli ce pilier de l’islam.

Mont d’Arafat: Deux millions de pèlerins marchent sur les pas du prophète

–De notre correspondant Abdallah Al Akli–
Au petit matin de ce lundi, une foule immense de fidèles, hommes, femmes et même les enfants, certains d’entre eux sur les toits de bus et d’autres à pied, marchent à destination de «Arafa», temps fort du pèlerinage musulman et espace dédié aux prières et aux invocations.Avec leur uniforme bleu, les agents de sécurité saoudiens sont à pied d’oeuvre pour assurer le bon déroulement de rituel, alors que des hélicoptères survolent le site de Mina, où des milliers de tentes sont dressées dans cette bourgade enserrée dans une vallée assoiffée et dominée par des crêtes inhospitalières.

 A Arafa, loin des tentes, des milliers de fidèles ont bravé le soleil tapant pour prendre les premières places sur le mont en vue d’y passer le reste de la journée à prier et à implorer longuement le pardon de Dieu. Certains cherchent l’ombre des rochers du mont Arafat pour éviter la chaleur étouffante. Des hommes de la sécurité aspergeaient avec des vaporisateurs le visage des fidèles en marche, alors que des camions distribuent gratuitement de l’eau, des jus et des repas prêts à manger sur l’ensemble des pèlerins.

La foule des pèlerins marche sur les pas du Prophète Sidna Mohammed (Paix et Salut soient sur Lui) pour s’arrêter près de la Mosquée « Namira », l’une des plus grandes mosquées au monde, où le prophète prononca le prêche d’adieu il y a plus de 14 siècles. Les fidèles doivent ensuite accomplir les prières d’Addohr et d’Asr raccourcies et réunies avant de poursuivre leur voyage religieux sur la voie du messager de Dieu.

Sur le mont de Mina, la Ligue du monde islamique a dressé de nombreuses tentes où une élite de fidèles venue de tous les coins du globe s’est rassemblée pour le culte et la comptenplation, mais aussi pour l’échange d’opinions sur les événemenets que connait le monde islamique.

Ces tentes constituent pour ces fidèles des espaces idoines pour engager des réflexions sur la meilleure façon de véhiculer la vraie image de l’Islam dans leurs pays autre que celle diffuser par les mouvements radicaux. Ce conclave réunira près de 500 savants et érudits venant de 76 pays islamique, pour discuter du «concept de la compassion et de la capacité dans l’islam.»

Le porte-parole de la Ligue du monde islamique, Adel All-Harbi, a fait savoir que cette  conférence s’assigne pour objectifs « d’éveiller les consciences et de réfléchir sur les solutions aux problématiques auxquelles le monde islamique est confronté, dans un cadre scientifique et intellectuelle responsable ».

Selon lui, cette conférence débattra de deux thèmatiques à savoir  la «miséricorde et la capacité : significations et repères » et la « miséricorde et la capacité : témoignages et traces ».

Dimanche, deux millions de pèlerins sont arrivés à Mina pour y passer la journée de purification (journée de Tarwiya), avant de se rendre à Arafa, moment fort du grand pèlerinage musulman.

Tabaski: le ministère ivoirien la Solidarité offre des kits alimentaires à plus de 2000 familles

Le ministère ivoirien de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a offert dimanche des kits alimentaires à plus de 2000 familles musulmanes démunies de la commune de Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan.Ces kits alimentaires, composés de viande,  de riz et d’huile, ont été offerts à 2035 récipiendaires identifiées dans plusieurs mosquées contre  1053 l’année précédente, soit une « hausse d’environ 100 % », a indiqué M. Tiozon Coulibaly, représentant la ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné.

« Madame la ministre voudrait à l’occasion de cette grande fête de sacrifice, demander à tous de suivre et soutenir l’acte très fort et l’appel au pardon du président de la République » lancé à la veille de la fête de l’indépendance du pays, le 6 août, dans son message à la Nation, a dit M. Tiozon Coulibaly. 

Il a exhorté les fidèles musulmans à « consolider » à travers leurs comportements le processus de réconciliation nationale, les appelant « à l’humilité et au pardon » afin de favoriser le « vivre ensemble »  prôné par le gouvernement ivoirien.

Cette action de portée sociale s’inscrit dans le cadre de « l’Opération Plaisir Tabaski » qui est à sa deuxième édition. Elle vise à apporter le  soutien du gouvernement  aux familles à faibles revenus en leur permettant  d’avoir de la viande et des vivres nécessaires pour passer une agréable fête de Tabaski.

Mariam Touré, présidente d’une association de veuves qui revendique 800 membres, a salué ce geste, tout exprimant sa reconnaissance à la ministre Mariatou Koné et au gouvernement pour cet « énorme soulagement » à l’endroit des bénéficiaires comprenant des veuves et des orphelins.  

« C’est déjà pas facile pour nous de tenir quotidiennement surtout que nous sommes pour la plupart sans revenus. Cette année, grâce au ministère de la Solidarité, nous pourrons partager un repas avec nos enfants pendant la fête de la tabaski : Merci au président de la République » a-t-elle affirmé.

La célébration de la fête de la Tabaski, en Côte d’Ivoire, se déroulera le mardi 21 août 2018 sur toute l’étendue du territoire national.   

Tabaski 2018 au Sénégal : assez de moutons, peu de clients

A deux jours de la célébration de la fête de l’Aïd el-Kébir communément appelée Tabaski par la majorité des musulmans sénégalais, ce n’est pas encore la ruée dans certains points de vente de moutons de Dakar, où les clients se font toujours rares.Comme à l’accoutumée, les musulmans sénégalais s’apprêtent à commémorer le sacrifice du prophète Abraham, en immolant un mouton le jour de la Tabaski. S’acquitter de cette recommandation divine n’est pourtant pas une sinécure pour nombre de pères de famille aux revenus modestes. Cette baisse du pouvoir d’achat de potentiels clients se ressent aux alentours du stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, où plusieurs vendeurs de moutons ont établi leur quartier.

Moctar Sow, qui a l’habitude d’écouler son troupeau à Dakar depuis 2005, en est un. Ce peulh de taille moyenne a quitté Linguère (nord) mardi dernier avec 140 moutons, dont il ne lui reste que 30. « Les plus petits se vendent à 60 000 F CFA et les plus grands à partir de 100 000 F CFA », a-t-il informé.

Non loin de lui, Moussa Amadou Bâ, un autre vendeur ne se frotte pas les mains pour le moment. « J’ai amené 150 moutons et il m’en reste 133. Les béliers ne sont pas du tout chers. On peut en trouver à partir de 55 000 F CFA », a-t-il indiqué.

Mais le constat est amer pour celui qui, depuis 15 ans au moins, vient faire de bonnes affaires dans la capitale sénégalaise à l’approche de la Tabaski : « je ne pense pas écouler tous les moutons avant la fête. Cela va me causer d’énormes souffrances car je vais devoir payer le transport pour le retour ». « En plus, les autorités nous ordonnent de quitter les lieux au plus vite après la Tabaski », s’est-il désolé.

Des prix impactés par le coût du transport

L’acheminement par camion des moutons des foyers d’élevage vers les principaux marchés de Dakar est l’une des principales charges qui pèsent sur les éleveurs. « J’ai payé 250 000 F CFA à mon camionneur. Pour ceux qui choisissent de venir durant les derniers jours avant la fête, la facture peut facilement atteindre 300 à 350 000 F CFA », a déclaré Moctar Sow.

A cela se greffent les dépenses quotidiennes en eau et en nourriture pour les bêtes. En effet, à en croire Moctar, les frais sont trop importants. « Pour abreuver mes moutons, j’achète journalièrement de l’eau pour une valeur de 2000 ou 3000 F CFA, 10 sacs de foins à 3500 F CFA l’unité et 5 sacs d’aliment de bétail “ ripass ” », a-t-il souligné.

Ce quotidien, il le partage avec Moussa Amadou Bâ pour qui, compte tenu de toutes ces charges, « les prix proposés par les clients ne sont pas raisonnables ».

« Les acheteurs souhaitent souvent avoir les plus belles bêtes sans y mettre le prix. Ils disent ne pas avoir de l’argent. Cela explique la mévente actuelle », a-t-il soutenu.

Installés le long du mur de clôture du stade Léopold Sédar Senghor, les vendeurs de moutons vivent dans la promiscuité au grand dam de quelques-uns d’entre eux. « Notre principal souci est lié à la gestion de l’espace. Il n’est pas bien réparti entre les vendeurs de moutons. Certains ayant un petit troupeau, prennent plus d’espace qu’ils en ont réellement besoin », a regretté Moctar Sow.

Quant à Moussa Amadou Bâ, la sécurité, c’est ce qui le préoccupe le plus. « Nous ne voyons les forces de l’ordre que pendant la journée. La nuit, ils sont aux abonnés absents. D’ailleurs, un mouton a été volé récemment », a-t-il déclaré.

De la race locale au menu

A côté des vendeurs de moutons abordables venant du centre, du nord et des pays limitrophes comme la Mauritanie, d’autres éleveurs proposent des béliers qui s’échangent à prix d’or. Djiby Sarr, quinquagénaire est à la tête d’un groupe originaire de Fissel Mbadane (dans la région de Thiès). Sous une tente, ses pairs se reposent sur des lits de fortune visibles par-ci, par-là. « Nous sommes là depuis une semaine avec un peu plus de 80 béliers dont les prix varient de 100 à 300 000 F CFA. On en a vendu une dizaine parce que les clients arrivent au compte-goutte », a-t-il affirmé d’une voix posée.

Répondant aux personnes qui les accusent de spéculer sur les prix de leurs biens, ce Sereer (l’une des ethnies du Sénégal) se défend : « nous élevons les moutons pendant une année. Cela nécessite d’énormes dépenses que nous supportons. Le sac de “ ripass ” peut coûter 11, 12 voire 13 000 F CFA. Nous donnons aussi aux moutons du foin et du mil. Avec tout cela, on ne peut pas les brader ».

Même son de cloche du côté des vendeurs qui ont campé au niveau des deux voies de Liberté 6 (localité de Dakar). « Si on achète un mouton à 50 000 F CFA, on l’entretient pendant une année durant laquelle il consomme 500 F CFA par jour. Par conséquent, il ne peut être vendu à vil prix. Mes moutons coûtent entre 135 à 500 000 F CFA », a argumenté Abdou Bâ, habitant de Niagues (périphérie de Dakar).

Pour amoindrir les frais de son séjour, il a décidé, sur un total de 30 moutons destinés à la vente, d’en transporter 7 en premier temps, tout en prévoyant d’amener le reste en cas d’écoulement. « Les rares clients qui viennent, ne font souvent que prendre le pouls du marché. Pour preuve, je n’ai vendu qu’un seul mouton », a-t-il constaté.

Son voisin Babacar Guèye âgé de 28 ans est « revenu du Mali avec 97 moutons ». « J’ai visité pendant 1 mois et 15 jours 7 localités dont Kayes, Diabé, Walila et Kembé. J’entrais dans les maisons où les moutons sont élevés par les femmes pour les acheter », a précisé ce jeune businessman.

Pour s’en sortir à bon compte, Babacar « a ciblé les moutons étant à la portée de la classe moyenne ». « Je propose des moutons dont les coûts vont de 100 à 200 000 F CFA car les temps sont durs. Je ne cherche pas à faire des marges excessives. J’ai vendu seulement 12 moutons en deux semaines mais je reste optimiste », a-t-il confié.

A cause du manque d’espace dans les concessions et pour éviter des charges supplémentaires, une ribambelle de Dakarois attend généralement les dernières heures avant la Tabaski pour s’offrir un bélier. Malgré la rareté du pâturage dans les zones d’élevage, le marché semble être bien approvisionné mais il faut casquer fort pour satisfaire la famille.

Les pèlerins affluent sur le mont d’Arafat

Quelque deux millions de fidèles se sont rassemblés ce lundi 20 août 2018 dans un élan de ferveur et de piété sur le mont Arafat, moment fort du grand pèlerinage musulman en Arabie saoudite.L’étape au Mont Arafat est dédiée aux prières et aux invocations, au deuxième jour de ce pèlerinage annuel musulman qui a commencé dimanche à Mina, ville adjacente à celle de la Mecque.

De la plaine d’Arafat, on pouvait apercevoir les pèlerins vêtus de blanc se réunir sur les flancs de la colline, cherchant une place sur les rochers déjà chauffés par le soleil.

Dans les allées bétonnées reliant la plaine au mont, des pèlerins invoquaient Dieu, les paumes tournées vers le ciel. D’autres étaient installés dans des tentes de fortune ou sur un simple drap au bord de la route.

C’est sur le mont Arafat que le prophète Sidna Mohammed a prononcé son sermon d’adieu aux musulmans qui l’avaient accompagné pour le pèlerinage à la fin de sa vie, il y a plus de 1 400 ans.

Le Prophète a souligné l’importance de ce jour à tel point qu’il a qualifié ce jour comme étant le pèlerinage lui-même.

La plaine d’Arafat, située à moins d’une vingtaine de kilomètres à l’Est de La Mecque, est le lieu accueillant l’un des moments les plus intenses du pèlerinage : le jour d’Arafat.

Les pèlerins du hadj séjournent dans la plaine d’Arafat toute la journée invoquant le pardon et la grâce de Dieu jusqu’à la tombée de la nuit avant de se rendre à Mouzdalifa.

Plus de 2 millions fidèles entament dimanche le pèlerinage

Plus de deux millions de fidèles ont entamé ce dimanche à la Mecque le pèlerinage (Hajj), l’un des plus grands rassemblements religieux annuels au monde.Les pèlerins vont en effet aujourd’hui commencer les premiers rites (journée de la Tarwiya), en se dirigeant vers Mina, une ville adjacente  à celle de la Mecque, où ils passeront la nuit avant de se rendre le lendemain après la prière du fajr au Mont d’Arafat.

Les autorités saoudiennes ont annoncé, jeudi, la fin de l’arrivée des deux millions de pèlerins en provenance de de plus de 80 pays.

Cet évènement représente un défi logistique pour les autorités qui se sont toutefois déclarées prêtes à assurer son bon déroulement jusqu’à vendredi 25 août.

Le hajj est l’un des cinq piliers de l’islam, que tout musulman est censé accomplir au moins une fois dans sa vie s’il dispose des moyens nécessaires (physique, financier…).

Les pèlerins viennent des quatre coins de la planète, mais les plus gros contingents sont d’Egypte, d’Inde, du Pakistan, du Bangladesh et du Soudan, selon les autorités saoudiennes.

Le pèlerinage s’achève par l’Aïd al-Adha (fête du sacrifice), suivie par le rituel de la « lapidation de Satan » un acte symbolique mais plein de sens, représentant le rejet du mal et de toute forme de tentation.

Au fil des ans, le hajj a pris une dimension de plus en plus high-tech avec une multiplication d’applications mobiles pour aider les fidèles à comprendre les instructions, à trouver leur chemin ou obtenir des soins médicaux d’urgence auprès du Croissant-Rouge saoudien.

Pour rendre le pèlerinage plus agréable à ceux qui ne peuvent s’offrir une chambre d’hôtel, une association caritative a décidé, en collaboration avec les autorités saoudiennes, d’installer cette année une vingtaine de « capsules de sieste » dans la ville de Mina (ouest), adjacente à celle de La Mecque.

Les cabines, de 2,64 m² et 1,2 m de hauteur, sont fabriquées en fibre de verre pour protéger du soleil et peuvent être disposées les unes sur les autres pour gagner de la place. La température à l’intérieur est réglable par l’utilisateur qui dispose également d’un miroir et d’une prise électrique pour charger son portable.

La fête de l’Aïd el-Kébir célébrée mardi au Cameroun

Les fidèles musulmans au Cameroun vont célébrer l’Aïd el-Kébir ou Tabaski le mardi 21 août 2018 sur toute l’étendue du territoire national, a annoncé vendredi, la Commission nationale du croissant lunaire (CNCL).Dans son communiqué dont APA a obtenu une copie, le secrétaire général du CNCL ‘Imam Aboubakar Abdoulahi a précisé que « conformément aux règles de l’Islam, cette fête sera précédée le lundi 20 août, d’une marche effectuée par les pèlerins du Hadj 2018, jour de la station au Mont Arafat ».

A quelques jours de la fête, les préparatifs s’intensifient notamment dans les ateliers de couture où les commandes ont connu une forte augmentation, les artisans sont obligés de doubler d’efforts pour satisfaire les clients.

« Depuis quatre heures du matin, je suis sur une gandoura dentelée que je dois livrer demain. Mais je n’ai pas encore terminé car j’ai beaucoup de commandes à livrer au même moment » a expliqué Garba, styliste basé au quartier New-Bell à Douala.

Dans les familles, les derniers jours sont consacrés aux dernières courses question de rendre ce jour particulièrement beau.

La célébration de la fête du sacrifice intervient dans un contexte marqué par la cherté du mouton, avec des prix compris entre 40 000 francs CFA pour les plus petits, et 250 000 francs CFA à 300 000 francs CFA pour les gros moutons rapportent des témoignages concordants.

Malgré les mesures du gouvernement ivoirien, les prix des moutons jugés élevés à Abidjan

A 72 heures de la fête de la Tabaski qui sera célébrée mardi en Côte d’Ivoire, les prix des moutons sont jugés élevés malgré les mesures prises par le gouvernement ivoirien pour faciliter l’acheminement du bétail dans le pays, ont confié vendredi à APA, des acheteurs rencontrés à l’abattoir de Port-Bouët, le plus grand marché de bétail d’Abidjan suffisamment ravitaillé à l’occasion de cette fête. « Nous sommes venus acheter des moutons et on nous parle de 280.000 FCFA, 300.000 FCFA, voire 400.000 FCFA, or la route pour l’acheminement du bétail dans le pays n’est pas taxée. Les moutons que nous venons acheter, ce n’est pas pour faire un baptême, mais un sacrifice», s’est offusqué Mohamed Bouaré interrogé par APA à l’abattoir de Port-Bouët (Sud d’Abidjan) cherchant désespérément un bélier équivalent à sa bourse.

Selon lui,  ces prix exorbitants des ovins sont imputables aux multiples intermédiaires dans la vente des moutons. « Ce ne sont pas toujours les propriétaires des moutons qui sont en contact avec les acheteurs. Généralement, ce sont des intermédiaires qui ajoutent souvent des commissions de 25.000 FCFA sur un mouton avant d’accepter de le vendre», a dénoncé M. Bouaré.

Comme lui, plusieurs autres acheteurs rencontrés dans ce marché de bétail, ont déploré les prix des moutons qu’ils jugent excessifs en dépit  des efforts des autorités supprimant de nombreux frais de route.

 « Nous avions prévu 100 à 150.000 FCFA pour acheter notre mouton. Mais ici, on se rend compte que les moutons à ce prix sont trop maigres. Ceux de 200.000, 300.000 et 400.000 FCFA qu’on nous propose sont hors de notre portée », a regretté Abdoul Karim estimant que l’an dernier, les prix étaient « plus abordables » que cette année.

De son côté, Sambou Ouédraogo, un marchand de mouton venu du Burkina Faso,  a fait savoir que les prix de ses bêtes oscillent entre 125.000 FCFA et  400.000 FCFA.

« Les acheteurs disent pour la plupart que c’est trop cher», reconnaît-il, justifiant cependant que les véhicules de convoyage des moutons du Burkina Faso à Abidjan, coûtent près de 2 millions FCFA.

« Ça marche relativement bien cette année. Mais, le problème est que, les gens veulent de gros moutons et moins chers, d’où la difficulté », a expliqué M. Ouédraogo.

Avant lui, Souhaibou Diallo, un autre vendeur de moutons, expliquant les prix exorbitants des bêtes, a indiqué que hormis le transport, « les enclos nous reviennent également chers. Tout cela se répercute sur le prix des moutons». Aussi, a-t-il ajouté, que « ici, nous avons également un problème de sécurité, car certains volent nos bêtes ».

Mardi dernier, le gouvernement ivoirien a annoncé dans un communiqué des mesures visant à lutter contre la cherté du mouton et garantir l’approvisionnement du marché local.

«Pour l’acheminement du bétail en Côte d’Ivoire, seuls les frais liés au contrôle sanitaire des animaux aux postes frontaliers sont autorisés, soit 150 FCFA par tête d’ovin ou de caprin et 250 FCFA par tête de bovin», indique le communiqué soulignant que « ce contrôle donne droit à la délivrance d’un laissez-passer sanitaire par les services vétérinaires ».

Les chrétiens catholiques célèbrent, dans la ferveur, la montée de la mère du Christ au Ciel

A l’instar de tous les chrétiens catholiques du monde, les fidèles ivoiriens célèbrent, ce mercredi, la fête de l’Assomption qui consacre la montée de la Vierge Marie, mère
du Christ au ciel.Selon le théologien Bernard Oka Kouadio, enseignant dans une université privée d’Abidjan, la fête de l’Assomption est une «solennité » à la gloire de Marie, « cette vierge qui a enfanté, Jésus Christ, le fils unique de Dieu ».

L’enseignant explique que l’Assomption, dérivé du verbe latin «ascender » qui signifie monter ou s’élever a fait place à « Ascension» mais dans la connotation de  « assumere » qui veut dire enlever, assumer en latin.

« Vous comprendrez comme l’a rappelé le Pape Pie XII en 1950 que l’immaculée Marie, toujours Vierge  a été élevée  en corps et âme à la gloire céleste, après sa vie terrestre. Par cette fête, Dieu permet à une de ses créatures de venir à lui. Cette créature est vénérée par les Catholiques », a indiqué M. Oka.

Ainsi, dans la nuit de mardi à mercredi, les fidèles catholiques ont convergé  par milliers vers le Sanctuaire Marial d’Attécoubé (Ouest d’Abidjan) pour exprimer, toute la nuit,  leur croyance et célébrer l’élévation de la Vierge Marie auprès de son fils, Jésus-Christ. Ce fut également le moment pour les fidèles de faire des témoignages sur les grâces reçues de la Vierge Marie.

Des sans-emploi qui ont trouvé un premier emploi aux femmes stériles qui ont connu la joie d’enfanter en passant par des guérisons miraculeuses, chacun a tenu à glorifier et magnifier  « Marie » selon les grâces reçues.

« C’est également la veillée pour transmettre nos intentions à la mère de Jésus pour les faire monter à son fils afin que ces vœux soient exaucés. C’est vraiment une joie de la célébrer », se réjouit Adèle Koko, venue de la Paroisse Sainte-Rita de Yopougon.

« Elle monte au ciel avec nos vœux pour la paix en Côte d’Ivoire, pour que nous nous aimons les uns et les autres », ajoute Frédéric Yapi de la paroisse St-André de la même commune.

Au cours de cette ambiance spirituelle, les bénédictions sont formulées pour le pays « afin que maman Marie intercède auprès de son fils pour épargner, désormais,  la Côte d’Ivoire de toutes sortes de calamités après les derniers événements meurtriers de 2011 », renchérit Honoré Kouassi Kouadio.

Mercredi, c’est aux sons des fanfares que les fidèles catholiques ont célébré la fête, à proprement dire, dans les différentes paroisses comme à la Paroisse St-Mathieu de Niangon où le Curé leur a rappelé qu’« à l’image de la mère de Jésus, chaque chrétien doit consacrer sa vie sur terre à la foi en Dieu ».

Au moins 3 morts dans l’accident d’un convoi de l’église des Assemblées de Dieu

Au moins trois personnes dont un étudiant pasteur ont été tuées mardi, sur l’Autoroute du Nord, dans un accident d’un minicar transportant des membres de l’église des Assemblées de Dieu de Marcory El Jiré (Sud Abidjan), alors qu’ils se rendaient à une convention à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.L’on dénombre « trois morts et deux dans un état grave », a indiqué mardi soir à APA une source pastorale, précisant que sur les 18 occupants du minicar, 13 ont été évacués à l’hôpital de Ndouci, dans le centre ivoirien. 

Selon cette même source, certains ont eu « des côtes cassées » à la suite d’un déséquilibre du véhicule, qui a fait plusieurs tonneaux après que le cardan d’une roue arrière du minicar a cédé dans la course du véhicule.  

Le drame s’est produit entre la localité de N’Zianouan et la deuxième station de péage de l’Autoroute du Nord, ont indiqué un pasteur de l’église des Assemblées de Dieu et plusieurs autres témoins.  

Joint, un pasteur du mouvement a fait savoir que les vitres ont volé en éclats lors du tonneau, touchant quasiment tous les occupants de ce minicar y compris le chauffeur. Le talon d’une dame, à bord, a été dans la foulée  « coupée ». 

L’étudiant pasteur, en stage à l’église des Assemblées de Dieu de Marcory, Temple « El Jiré », a perdu, il y a quelques mois son épouse. Il est père d’un enfant de six ans, rapportent des proches de l’homme de Dieu. 

Plus de 40.000 chrétiens de l’Église des Assemblées de Dieu de Côte d’Ivoire sont attendus à Yamoussoukro dans le cadre de la 12ème convention de l’organisation prévue du 15 au 19 août 2018 dans la capitale politique ivoirienne.  

Des convois de chrétiens ont été a cet effet organisés à travers tout le pays et devraient regagner la ville de Yamoussoukro, qui abritera durant cinq jours différentes rencontres de prière et d’évangélisation. 

Plusieurs blessés graves dans l’accident d’un convoi de l’église des Assemblées de Dieu

Un minicar transportant des membres de l’église des Assemblées de Dieu de Marcory El Jiré (Sud Abidjan), en partance pour Yamoussoukro, a fait mardi plusieurs tonneaux sur l’Autoroute du Nord, faisant des blessés graves, selon des témoins.L’incident est survenu après que le cardan d’une roue arrière du minicar a cédé dans la course du véhicule, provoquant un « déséquilibre » de l’engin qui a fait tonneau, a dit à APA un témoin, joint par téléphone.

Le drame s’est produit entre la localité de N’Zianouan et la deuxième station de péage de l’Autoroute du Nord, ont indiqué un pasteur de l’église des Assemblées de Dieu et plusieurs autres témoins. 

Selon le pasteur, les vitres ont volé en éclats lors du tonneau, touchant quasiment tous les occupants de ce minicar de 14 places, y compris le chauffeur. Le talon d’une dame, à bord, a été dans la foulée  « coupée ».

Plus de 40.000 chrétiens de l’Église des Assemblées de Dieu de Côte d’Ivoire sont attendus à Yamoussoukro dans le cadre de la 12ème convention de l’organisation prévue du 15 au 19 août 2018 dans la capitale politique et administrative ivoirienne.

Des convois de chrétiens ont été à cet effet organisés à travers tout le pays et devraient regagner la ville de Yamoussoukro, qui abritera durant cinq jours différentes rencontres de prière et d’évangélisation.

Sénégal/Aïd El-Kébir : l’ambassade d’Israël offre 50 moutons

Le nouvel ambassadeur désigné d’Israël au Sénégal, Roi Rosenblit a octroyé, mardi à Dakar, cinquante moutons à des organisations de protection des droits de l’enfant et des personnes handicapées en vue de la fête de l’Aïd El-Kébir prévue le 22 août 2018, a constaté APA.Roi Rosenblit, perpétue ainsi une tradition de sa chancellerie vieille de dix ans et qui symbolise « l’amitié, l’entre-aide et la solidarité entre les peuples d’Israël et du Sénégal».

Ce don de mouton est la première activité du diplomate israélien qui attend l’aval de la présidence de la République et du ministère des affaires étrangères pour présenter ses lettres de créances.

La fête de la Tabaski célébrée le mardi 21 août en Côte d’Ivoire

La communauté musulmane ivoirienne célèbrera la fête de la Tabaski ou l’Aid-El Kébir le mardi 21 août prochain à l’instar des autres musulmans du monde entier.Sur la base de la déclaration du Haut conseil judiciaire des oulémas du royaume d’Arabie saoudite, la station d’Arafat aura lieu incha’Allah le 09 Dhoul Hijjia 1439 Hégire correspondant au lundi 20 août 2018. Par conséquent, explique à APA un responsable du Conseil supérieur des Imams de Côte d’Ivoire (COSIM), la fête de la Tabaski sera célébrée en Côte d’Ivoire le mardi 21 août 2018.

Le croissant lunaire a été observé samedi dans plusieurs pays du monde dont l’Arabie Saoudite. Ainsi, le premier jour de «Dhoul Hijjia» (12è mois du calendrier musulman)  a débuté dimanche et  sera suivi par le jour «d’Arafat (jour où le dernier verset du coran a été révélé)», prévu le lundi 20 août 2018. 

Le jeûne de ce jour saint (Arafat) qui coïncide avec le  neuvième jour de « Dhoul Hijja», veille de la fête de tabaski ou l’Aid-El Kébir (Aid Al-Adha) est fortement recommandé.

L’Aid Al-Adha (Aïd el-kebir) ou la Tabaski est la deuxième grande fête de la religion musulmane après la fête de fin du jeûne. Elle se déroule au lendemain de la station d’Arafat en Arabie Saoudite, (pilier essentiel du Hadj), fixée cette année au lundi 20 août prochain.

L’Aïd el-kebir commémore la soumission à Dieu du Prophète Abraham qui était prêt à sacrifier son fils aîné Ismaël sur son ordre. Chaque musulman ayant les moyens doit immoler une bête, notamment un bélier pendante cette fête pour perpétuer cet acte d’Abraham.

Sénégal : vers une double célébration de l’Eid El Kebir

La fête de la Tabaski (Eid El Kebir) sera célébrée le mercredi 22 août 2018 au Sénégal, selon la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc).Réunie dimanche soir dans les locaux de la Radiodiffusion télévision du Sénégal (RTS, publique), cette commission dirigée par Ahmed Iyane Thiam a indiqué que la lune a été aperçue hier dans plusieurs localités du pays.

En effet, la Tabaski correspond au dixième jour du mois lunaire musulman de Zul hijja et est célébrée, d’après une recommandation prophétique, au lendemain de la station des pèlerins sur le mont Arafat de la Mecque (Arabie Saoudite), au neuvième jour.

Suivant cette théorie, la Coordination des musulmans du Sénégal a retenu le mardi 21 août 2018, au même titre que l’Arabie Saoudite où se poursuit le pèlerinage, pour célébrer la Tabaski.

Cette fête commémore la force de la foi d’Abraham à son Dieu, symbolisée par l’épisode où il accepte de sacrifier, sur l’ordre de Dieu, son unique fils Ismaël… finalement remplacé par un mouton.

Par ailleurs, les contradictions sur les dates de célébrations des fêtes musulmanes (Eid El Kebir et Eid El Fitr) sont très fréquentes au Sénégal à cause des différentes interprétations et compréhensions des textes islamiques.

La dernière célébration de l’Eid El Fitr (Korité) a toutefois été célébrée dans la communion.

Maroc : La fête de l’Aïd Al Adha sera célébrée le mercredi 22 août

La fête de l’Aïd Al Adha sera célébrée le mercredi 22 août 2018 au Maroc, a annoncé, dimanche soir, le ministère des Habous et des Affaires islamiques.Selon un communiqué du ministère, le 1er du mois de Dou Al Hijja de l’année 1439 de l’Hégire correspondra en effet au lundi 13 août 2018, après avoir observé le croissant lunaire ce dimanche dans la soirée. Par conséquent, la fête de l’Aid sera célébrée le mercredi 22 août prochain.

Hajj 2018 : report à mercredi du départ des premiers pèlerins burkinabé

Le vol des premiers pèlerins burkinabè pour Médine (Arabie Saoudite) a été reporté au mercredi 8 Août 2018, mais décollera de Bobo-Dioulasso comme initialement prévu, a appris APA mercredi auprès du Comité de suivi du pèlerinage à la Mecque.« Le président du Comité de suivi du pèlerinage à la Mecque porte à la connaissance des agences de voyage et des pèlerins que le vol de la compagnie saoudienne Flynas, initialement prévu le mardi 7 Août à 23 h 55 T.U est reporté au mercredi 8 Août 2018 à 19 h 55 », informe la structure dans un communiqué parvenu à APA.

Le président du comité de suivi du pèlerinage à la Mecque qui s’excuse des désagréments que ce changement pourrait occasionner, « invite les agences de voyage à informer largement les pèlerins et à prendre les dispositions qui s’imposent ».

435 pèlerins burkinabè devaient quitter Bobo-Dioulasso ce mardi 7 Août pour Médine à bord d’un Airbus A330-300 affrété par la compagnie saoudienne Flynas.

Les premiers pèlerins tchadiens déjà en Arabie Saoudite

Deux vols pour le hajj 2018 sont déjà effectués dans la nuit de samedi à dimanche, transportant 624 pèlerins tchadiens, alors qu’ un autre vol est prévu dimanche et aura à son bord 312 pèlerins.Au lancement des vols, une cérémonie a été organisée, samedi, à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djaména en présence des autorités tchadiennes et de l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Tchad, Djémil Abdramane.

L’émir du hajj, le général Idriss Dokony Adiker, a exhorte les pèlerins à rester toujours en équipe, les rassurant que chaque groupe de 50 personnes dispose de deux chefs qui seront à sa disposition, nuit et jour, jusqu’au retour dans 45 jours au pays.

Le diplomate saoudien au Tchad, Djémil Abdramane a déclaré que, cette année, il y a une bonne coopération entre la commission et son institution facilitant les tâches administratives dans le délai déterminé.

Plus de 8000 Burkinabé au hajj 2018

Le hajj 2018 connaitra la participation de 8143 pèlerins burkinabè, a-t-on appris vendredi auprès du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation .Selon le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo, dans le cadre de l’accord qui lie le Burkina Faso à l’Arabie Saoudite, 8143 pèlerins pourront remplir le 5e pilier de l’Islam en 2018.

Le ministre a rassuré que les vols s’effectueront à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso avec la compagnie Air Burkina et un transporteur saoudien.

Les candidats au pèlerinage à la Mecque cette année devront débourser la somme de 2 333 270 FCFA contre 2 171 720 FCFA en 2017. Cette hausse de 161 550 FCFA est due selon les organisateurs, au renchérissement du coût de la vie en Arabie Saoudite et l’instauration de la TVA de 5% sur tous les services depuis janvier.

Tchad : départ samedi du premier vol du hajj 2018

Le premier vol du hajj 2018 quitte samedi après-midi avec à bord 312 pèlerins, a appris APA, vendredi, auprès du comité d’organisation.Au total, 14 vols sont prévus pour le transport vers l’Arabie Saoudite des pèlerins tchadiens. Par vol, le nombre des pèlerins varie entre 312 et 288, soit un total de 4 176 pèlerins qui effectueront le hajj à partir du Tchad.

Tabaski 2018 : le Sénégal a besoin de 750.000 moutons (Pm)

Les besoins du Sénégal en moutons pour la fête de tabaski 2018 (Aïd El-Kébir) sont estimés à 750.000 têtes, a annoncé jeudi soir à Diamniadio (30 km de Dakar), le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne.« Les besoins du marché en moutons est de 750.000, dont 250.000 pour la seule région de Dakar (capitale) », a dit le chef du gouvernement sénégalais, soulignant que cette année, la demande du marché national est stable.

Mahammad Boun Abdallah Dionne ouvrait un Conseil interministériel sur la préparation de la Tabaski auquel ont pris part des membres du gouvernement, des députés, des élus locaux, des éleveurs, entre autres.

L’année dernière, le Sénégal avait les mêmes en moutons pour la fête de tabaski.

Les femmes adventistes ouest africaines veulent fédérer leur énergie

Les ministres de la femme adventiste de l’Union de l’Afrique de l’Ouest du Sahel a lancé, mercredi après-midi à Dakar, son premier congrès international qui vise, selon le président de cette Union, Roger Guy, à fédérer toute les énergies, toutes les tendances et toutes les obédiences autour d’un seul projet : apporter l’espérance, apporter l’espoir et l’espérance d’une vie éternelle à toutes les femmes représentées à ce congrès.Selon M. Guy, ce congrès qui se tient du 1er au 4 août 2018, devrait permettre aux différentes participantes venues du Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal « de repartir dans leurs pays avec un esprit plus ouvert et une attention beaucoup plus précise de la manière d’aborder les besoins des femmes dans vos communautés ». 

Pour la directrice de département de l’UMOS, cette rencontre est une occasion pour les femmes d’apprendre, se former et connaitre l’environnement afin de transmettre les bonnes pratiques à leurs communautés.

Environ deux cent participantes sont attendues à ce premier dont le thème porte sur : « Femme, viens à la source d’eau vive » et des sujets sur : « Elever les femmes au rang de personnes de valeur inestimable en vertu de leur création et de leur rédemption ».

Les élèves et étudiants musulmans s’inquiètent de la propension de l’incivisme

Les membres de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) réunis en séminaire national se sont inquiétés, jeudi, de la propension de l’incivisme et de la délinquance qui sévissent en milieu scolaire, a constaté APA sur place dans la capitale politique ivoirienne.«L’apport des élèves et étudiants musulmans dans l’éradication de l’incivisme et de la délinquance dans nos écoles et universités », est le thème de cette  30ème édition du séminaire national de l’AEEMCI.

Au cours de la séance inaugurale,  l’Amir (Président national) de cette structure, Soungalo Coulibaly  a justifié le choix de ce thème par « le fait que depuis quelques années, il est à constater que la violence, l’indiscipline et l’incivisme s’aggravent dans notre pays ».

« Si ces comportements antisociaux sont en passe de s’ériger en mode de vie dans le quotidien des ivoiriens, qui semblent s’en accommoder, cela est encore plus patent en milieux scolaire et universitaire », a regretté M. Coulibaly.

Pour l’Amir de l’AEEMCI, « face à cette situation désespérante et d’une inqualifiable gravité, il s’avère impérieux que les responsabilités soient situées et que toutes les composantes de la société se mobilisent pour y apporter une solution idoine ». 

Le proviseur du lycée moderne de Béoumi (Centre ivoirien), Abou Mah,  ancien de la structure  a pour sa part relevé plusieurs causes  multiformes de ces difficultés au niveau de l’école ivoirienne.

Il a entre autres noté des « mutations  sociales, la  démission des parents,  les mauvaises fréquentations, l’absence du dialogue familiale, l’audiovisuel, l’injustice sociale, l’intrusion de la politique».

« Dans nos universités, les étudiants font du racket ; la consommation de la drogue est un fléau qui commence à être inquiétant. Faisons très attention », a-t-il prévenu suggérant  «la  valorisation de  l’éducation ».

Ce séminaire annuel de formation, qui regroupe pour cette édition 600 personnes  vise à former les participants aux outils modernes de management et de leadership, mais également à promouvoir les valeurs civiques et républicaines ainsi qu’à sensibiliser sur les moyens de prévention de certaines pathologies et autres pandémies.

L’an dernier l’immigration clandestine était au menu de ce séminaire. Créée le 16 janvier 1975, l’AEEMCI est une structure islamique en Côte d’Ivoire qui contribue à la formation religieuse et managériale des élèves et étudiants musulmans pour l’émergence d’une élite musulmane consciente des valeurs républicaines et de sa responsabilité communautaire.

Hajj 2018 : Départ des premiers pèlerins marocains

Le premier groupe de pèlerins marocains s’est rendu ce jeudi 26 juillet aux Lieux saints de l’islam pour accomplir le rituel du Haj au titre de l’année 1439 de l’hégire.Avant leur départ, les pèlerins ont reçu un message du Roi Mohammed VI, dont lecture a été donnée par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq.

Dans ce message, le Souverain a invité les pèlerins marocains à « représenter comme il se doit leur pays et respecter les orientations et les dispositions prises par le ministère des Habous, afin de leur assurer les conditions d’un confort optimal pendant leur séjour dans les Lieux saints de l’islam et lors de leurs déplacements », précisant que pour accompagner les pèlerins à l’aller comme au retour, le ministère a dépêché aux Lieux saints des équipes de cadres composées de oulémas, de médecins et d’infirmiers, hommes et femmes, qui ont pour mission de veiller à leur bonne santé, ainsi que des administrateurs chargés de leur fournir tous les services nécessaires dont ils ont besoin pendant toute la période de leur séjour.

Le Roi a également exhorté les pèlerins à respecter les consignes générales prévues pour le bon déroulement du hajj, tel qu’elles ont été établies par les autorités compétentes en Arabie saoudite.

Départ du premier vol des pèlerins ivoiriens en Arabie Saoudite

Quelque 500 candidats au Hadj et leurs encadreurs ont quitté, Abidjan, dans la nuit de jeudi à vendredi à destination de Médine en Arabie Saoudite, première étape de l’accomplissement des rites de ce 5ème pilier de l’Islam.Ces candidats au Hadj ont été salués à leur départ à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le Général Lassiné Cissé, Représentant le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité. 

A cette occasion, il a relevé  les efforts du gouvernement pour « permettre aux parents d’effectuer un très bon Hadj » dans de meilleures conditions. Poursuivant, le Général Cissé a exhorté les futurs pèlerins « à prier pour le gouvernement, la paix et la stabilité du pays ». 

Egalement présent à ce premier départ, le Président du Conseil supérieur des Imams en Côte d’Ivoire (COSIM), Cheick Boikary Fofana  s’est félicité de la bonne organisation mise en place pour la réussite de ce voyage en terre sainte. 

« L’organisation du Hadj dans notre pays s’ameliore d’année en année », a-t-il souligné, estimant que les pèlerins ivoiriens bénéficient d’un meilleur traitement. Cela, a conclu le guide de communauté musulmane, est à l’actif de tous les acteurs du système à commencer par les autorités ivoiriennes.

Ce premier groupe fort de 500 personnes est attendu vendredi à Médine après environ 6 heures de vol. 

Ce sont au total 9 vols charters qui sont programmés pour le transport des pèlerins du  contingent étatique jusqu’au 3 août prochain.

 Pour cette édition 2018,  la Côte d’Ivoire dispose d’un quota de 6800 places dont 5000 pour le contingent étatique et 1800 pour les opérateurs privés. Le coût du Hadj 2018 a été maintenu à 2 000 000 FCFA comme l’année dernière.

Naissance d’un syndicat des Pasteurs togolais

Des pasteurs togolais ont présenté à la presse, mardi à Lomé, un syndicat qu’ils ont mis sur pied au terme d’un congrès constitutif tenu en juin 2018.« Face aux difficultés de gestion des problèmes liés à la fonction pastorale et face aux enjeux de la mondialisation, il était nécessaire de mettre en place une organisation des Pasteurs pour mieux circonscrire les maux dont souffrent la corporation et les populations », a indiqué Koffi Totcha, le secrétaire général du nouveau regroupement.

Dénommée Synpawaoto (Syndicat des pasteurs We are one du Togo), l’organisation se dit libre et indépendante de tout mouvement ou parti politique et sera dirigée par un bureau de sept membres élus pour un mandat de quatre ans.

Selon ces responsables, le Synpawaoto a pour mission d’unir les Pasteurs et Evêques des églises et ministère du pays, l’étude et la défense des intérêts professionnels, économiques et sociaux de ses membres et l’élévation constante du niveau de leur conscience professionnelle.

Mais déjà dans l’opinion, l’on s’interroge sur la nécessité d’une telle organisation. « Ils vont revendiquer quels droits face à quel employeur ? », a commenté un syndicaliste sur les réseaux sociaux avant de répondre : « Dieu peut-être ».

Côte d’Ivoire: Fayda Voice accompagne l’insertion des jeunes chantres musulmans

Les promoteurs de «Fayda Voice», un festival culturel de chants islamiques, créé il y a trois ans, et leurs partenaires ont organisé dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan, un dîner-gala pour récolter des fonds en vue d’accompagner les jeunes chantres musulmans pour leur insertion dans la vie active.« Ce festival a été initié pour aider les jeunes à s’éloigner du radicalisme religieux et à s’occuper sainement lors des vacances scolaires. L’un des buts est aussi de les insérer dans le tissu social à travers les activités qu’ils apprécient notamment, l’art et la culture », a expliqué à APA, Adja Diaby Ramatoulaye Cheriffa, la directrice générale de ce festival, soulignant que « ce dîner gala est organisé tous les mois de Ramadan pour collecter des fonds et accompagner l’insertion de ces jeunes ».

Poursuivant, elle a justifié que « nous n’avons pas pu organiser ce dîner gala lors du Ramadan dernier parce que les parrains et marraines de notre festival avaient un calendrier chargé. C’est pourquoi nous le faisons maintenant ».

 Expliquant, à son tour, le choix, du thème de « l’entrepreneuriat des jeunes » à l’édition précédente du ce concours, l’initiateur de cette compétition religieuse, le guide spirituel, Cheick Chérif Oumar Abdelaziz, a soutenu que « c’est parce que l’être humain doit être de façon naturelle un entrepreneur ».

Selon lui, l’islam qui  met l’accent  sur le travail, « dit que le musulman doit produire (travailler) jusqu’à  la dernière seconde de sa vie ». Le guide religieux a soutenu également que « tout le monde ne peut pas être embauché par l’État. Donc si chacun entreprend un peu, cela va permettre d’atteindre un niveau de vie assez respectable ».

 « Il s’agit  ici d’organiser cette cérémonie pour dire que Fayda Voice est là et c’est aussi un moment pour nous de se rappeler des vainqueurs de la finale de cette compétition », a-t-il conclu. Ce dîner-gala a été marqué par une vente aux enchères (Coran, tableau d’art…), des prestations d’artiste ainsi qu’une communication de Salifou Traoré, expert en planification et en développement durable, autour de la thématique de l’entreprenariat.  

Initié par la section ivoirienne de Nasrul-ilm, Fayda Voice est un concours national  culturel de chants et de cantiques religieux inspirés des poèmes dédiés à la Gloire du Prophète de l’Islam.

Les Scouts musulman Nasr ilm avec un total de 1026 points avaient remporté la deuxième édition de ce concours en août 2017, avec à la clé un trophée et un chèque d’une valeur d’un million de FCFA.

Créée en 1988 au Sénégal par son éminence Cheick Hassan Cissé, héritier spirituel de Cheick Ibrahim Niass, Nasrul-ilm est une organisation à but non lucratif, à caractère religieux et social qui existe à travers le monde.

Arrestation d’un Imam en Côte d’Ivoire : «Il ne s’agit pas de museler un guide religieux» (Procureur)

Le Procureur de la République, Richard Christophe Adou se prononçant sur l’arrestation de l’Imam Aguibou Touré a expliqué, vendredi à Abidjan, qu’il « ne s’agit pas de museler un guide religieux dans son rôle d’éveilleur de conscience ».Dans une déclaration lue face à la presse, Richard Christophe Adou « constate avec regret que depuis l’interpellation de l’Imam Touré Aguibou, certains de nos concitoyens élèvent de virulentes contestations et tentent à l’occasion d’opposer l’Etat aux communautés religieuses d’une part et les communautés entre elles, d’autre part ».

« Il ne s’agit nullement de museler un guide religieux encore moins de l’empêcher de jouer son rôle dans l’éveil de conscience de ses fidèles », a rassuré le Procureur de la République.

Selon lui, le guide religieux est poursuivi pour « des propos appelant à la haine et à la discrimination tribale et religieuse ainsi qu’à la discrimination scolaire tenus de façon répétitive et abondamment diffusé (…) aussi d’apologie du terrorisme ».

« Lesdits propos également xénophobes contraires à la loi parce que incitant à commettre des infractions sont prévus et punis par les articles 169 et 200 du code pénal 3-6-8 et 10 de la loi numéro 2015 -493 du 07 juillet 2015 portant répression du terrorisme », a ajouté  le Procureur.

Poursuivant,  il a indiqué « en conséquence que les poursuites  initiées devant le juge d’instruction ne sont ni contre une communauté, ni contre  une religion,  mais contre une personne ayant tenu des propos contraires à la loi ».

M. Adou note « que critiquer n’est pas une infraction. D’ailleurs tous les guides religieux qu’ils soient chrétiens  ou musulmans ont la possibilité de faire des critiques ».

« Ce que la loi réprouve, ce sont des critiques qui peuvent impacter la paix sociale .C’est ce qui est reproché à l’Imam », a réitéré l’homme de loi, signifiant que les faits qui lui sont reprochés sont punis par  « des peines allant de 5 à 10 ans de prison ». 

A propos de la dénonciation du coût du Hadj faite par l’Imam Aguibou Touré, M. Adou insiste que cela «n’est pas une infraction».