L’Eglise catholique du Sénégal « est vivante et active » (nonce)

Le nonce apostolique au Sénégal (ambassadeur du Pape ou du Vatican), Mgr Michael W. Banach, a magnifié mardi, dans un entretien accordé au quotidien national Le Soleil, le dynamisme de l’Eglise catholique sénégalaise.« L’Eglise au Sénégal est vivante et active. C’est le constat que j’ai fait lors des célébrations liturgiques auxquelles j’ai pris part en tant que pasteur », a dit Mgr Banach.

En effet, « dans mes contacts et conversations avec les autorités sénégalaises et mes collègues du corps diplomatique, je vois que tous ces gens sont satisfaits du rôle que joue l’Eglise catholique au quotidien, en faveur des personnes vulnérables parmi lesquelles des chômeurs et des personnes atteintes par certaines maladies », a expliqué le prélat américain avant de souligner que ces derniers « apprécient aussi le système éducatif de l’Eglise et ses centres de santé qui aident souvent le gouvernement à satisfaire les besoins sanitaires des populations, surtout celles de la zone rurale ».

Sur un autre aspect, « les gens rencontrés me parlent souvent de la position modérée de l’Eglise sur les questions sociopolitiques et son engagement actif dans le dialogue interreligieux. En effet, lors de mes visites pastorales dans les paroisses et les diocèses, je suis moi-même témoin de tout cela. Ces exemples illustrent que l’Eglise catholique au Sénégal apporte sa contribution au développement du pays », a poursuivi Mgr Michael W. Banach.

Par ailleurs, il a indiqué que « les relations diplomatiques entre le Saint-Siège (Vatican) et le Sénégal sont excellentes. (Et) Pape François souhaite maintenir un contact fructueux avec le Sénégal ».

En venant au Sénégal en 2016, le Pape François « m’a chargé de transmettre aux fidèles et aux citoyens sénégalais deux messages. Le premier : Dieu aime le Sénégal ! Le deuxième : Pape François vous aime ! C’est un message simple, mais quel message ! Le Pape François est donc proche du peuple sénégalais et certainement il rendra visite au peuple du Sénégal pour bientôt », a-t-il donné comme réponse sur l’interpellation pour savoir à quand se fera la visite du Pape au Sénégal.

Jean-Paul II (1920 – 2005) est le seul Pape à avoir visité, en 1992, le Sénégal.

Les Imams appellent à une solidarité agissante pour les victimes des pluies diluviennes

Les Imams ivoiriens ont appelé, mardi, à des actions de solidarité agissante en faveur des victimes des récentes pluies diluviennes qui ont fait officiellement 20 morts dans le pays.Dans  une déclaration signée de son porte-parole, El hadj Sékou Sylla, le Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM), lance « un appel des plus pressants à la Communauté nationale, notamment à la communauté musulmane, afin que celle-ci se mobilise pour venir en aide aux victimes de cette épreuve, à travers des actions de solidarité agissante, dans les mosquées et autres structures organisées ».

Le COSIM pour qui il s’agit d’une « calamité naturelle », a félicité «le gouvernement pour sa prompte réaction face à cette épreuve qui a endeuillé des familles entières, qui se sont senties ainsi réconfortées par la prise en charge morale et matérielle qui s’en est suivie ».

La faitière des Imams,  à travers cette déclaration exprime  «ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées par les pertes en vie humaine et adresse sa compassion» aux blessés, appelant  ses membres « en cette période où la météo indique une pluviométrie assez importante, à continuer les prières et invocations ».

Les fortes pluies tombées à Abidjan et à l’intérieur du pays  dans la nuit du 18 au 19 juin dernier ont fait 20 morts de différentes nationalités parmi lesquels des ivoiriens, burkinabè et nigérians. Un Conseil national de sécurité extraordinaire présidé par le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara a dégagé jeudi la somme de 2 milliards FCFA en urgence pour des travaux d’assainissement et assister les victimes.

Par ailleurs, le chef de l’Etat au cours d’une visite sur des lieux impactés, a annoncé la fermeté du gouvernement face aux constructions anarchiques sur les voies publiques.

Pluies diluviennes: des Oulémas africains expriment leur compassion aux victimes

Des oulémas (théologiens musulmans) africains ont exprimé, vendredi à Abidjan, leur compassion aux victimes des pluies diluviennes tombées dans la nuit de lundi à mardi dans la capitale économique ivoirienne. « Face à cette triste situation, l’ensemble des participants au Colloque voudrait exprimer sa compassion à toutes les victimes et présenter ses sincères condoléances aux familles endeuillées ainsi qu’à la nation toute entière », indiquent ces guides religieux au terme du colloque scientifique pour la promotion de la coexistence pacifique, initié par la Section ivoirienne de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains.

Cette fondation dirigée par le Roi du Maroc a réuni quelque 130 guides religieux en vue de la promotion de la coexistence pacifique. Elle « s’engage à soutenir aussi bien les autorités ivoiriennes que les populations sinistrées ».

Le sujet des pluies diluviennes était également au menu de plusieurs sermons lors de la grande prière musulmane de vendredi où les conseils d’usage des autorités ivoiriennes ont été relayés.

De fortes pluies ont occasionné dans la nuit de lundi 18 à mardi 19 juin 2018, 20 décès  dont 18 à Abidjan, un à Tiassalé dans la Région de l’Agneby-Tiassa (Nord-Ouest d’Abidjan) et un  à Guiberoua (Centre-Ouest du pays).

Le gouvernement ivoirien a dégagé jeudi « une enveloppe d’urgence de 2 milliards Fcfa » suite aux pluies diluviennes qui ont fait 20 morts dans le pays. Ce montant devrait permettre la réalisation de mesures à l’endroit des victimes et de faire face aux questions d’assainissement.

Ouverture à Abidjan d’un colloque de la Fondation Mohamed VI des oulémas

Un colloque international de la Fondation Mohamed VI des oulémas (théologiens) africains s’est ouvert, jeudi à Abidjan, au cours duquel le Président du Conseil supérieur des Imams en Côte d’Ivoire (COSIM), Boikary Fofana a souligné la nécessité de la coexistence pacifique entre les différentes composantes de la société ivoirienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Il y’a la pluralité linguistique et religieuse dans un pays comme le nôtre, nous avons besoin de la coexistence pacifique avec toutes les composantes  de la société », a insisté l’Imam Boikary Fofana à ce colloque de  la Fondation Mohamed VI des oulémas africains.

« Il faut qu’on change et réhabilite nos valeurs. Le radicalisme n’est pas islamique », a poursuivi le guide religieux, par ailleurs Président de la section locale de ladite Fondation.

Pour sa part, le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, s’est honoré de l’organisation d’un tel colloque.

« Au cours de l’étude pour l’installation de la Fondation, nous avons pu nous rendre compte des nobles objectifs de cette Fondation qui cultive les principes du pardon, de la réconciliation, de la paix, de la solidarité, de la tolérance et du partage », a témoigné Sidiki Diakité.

Selon lui, « les principes défendus par la Fondation rencontre harmonieusement les principes du vivre ensemble prôné par le Président Alassane Ouattara ». « Si l’humanité pouvait embrasser ces principes, nous vivrions mieux », a-t-il souligné.

Quelque 130 guides religieux participent à ce colloque scientifique en vue de la promotion de la coexistence pacifique initiée par la section ivoirienne de la  Fondation Mohamed VI sous le thème, « Doctrine acharite: Fondements et avantages en matière de coexistence pacifique ».

La rencontre se tient en présence du Secrétaire général de la Fondation, Si Mohamed Rifki, s’achève vendredi.

La Fondation Mohamed VI des oulémas africains créée le  13 juillet 2015 et  dirigée par le Roi du Maroc, se veut être un cadre de coopération entre les oulémas du Maroc et ceux des pays africains d’une part, et entre ces oulémas africains d’autre part, aux fins de préserver la religion contre les déviations et l’extrémisme, de sorte que ses valeurs magnanimes soient au service de la stabilité et du développement dans ces pays.

Il s’inscrit également dans  le cadre de la consolidation des liens tant religieux, historiques et civilisationnels  (culturels) qui unissent le Royaume du Maroc à l’Afrique.

La Fondation Mohamed VI organise à Abidjan un colloque scientifique sur la coexistence pacifique

Une centaine de guides religieux prendra part, jeudi, à Abidjan, à un colloque scientifique en vue de la promotion de la Coexistence Pacifique initiée par la Fondation Mohamed VI, a appris APA lundi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon l’Imam Ousmane Diakité, Secrétaire exécutif du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM), membre de la Fondation, qui justifie la thématique, +doctrine Acharite: Fondements et avantages en matière de Coexistence Pacifique+, l’Imam Achari est un des plus grands Ouléma (savant) de la pensée islamique ».

« Il a développé un enseignement qui va dans le sens de la modération, de la coexistence pacifique », a ajouté le guide religieux regrettant que « beaucoup de choses sont faites au nom de l’islam,  (le terrorisme) ».

Pour l’Imam Ousmane Diakité, il est important de revenir à un islam pacifique, tolérant qui accepte les autres. « Le  fondement de l’islam transmis par nos parents se base sur les enseignements de cet imam », a-t-il rappelé.

Ce colloque se déroulera les 21 et 22 juin 2018 à Abidjan et sera également l’occasion du lancement officiel des activités de la section Côte d’Ivoire de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains.

La Fondation Mohamed VI des Oulémas Africains créée le  13 juillet 2015 et  dirigée par le Roi du Maroc, se veut être un cadre de coopération entre les Oulémas du Maroc et ceux des pays africains d’une part, et entre ces Oulémas africains d’autre part, aux fins de préserver la religion contre les déviations et l’extrémisme, de sorte que ses valeurs magnanimes soient au service de la stabilité et du développement dans ces pays.

Il s’inscrit également dans  le cadre de la consolidation des liens tant religieux, historiques et civilisationnels  (culturels) qui unissent le Royaume du Maroc à l’Afrique.