Côte d’Ivoire: des prières mortuaires dans les mosquées pour Cheick Boikary Fofana

A l’appel du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), les mosquées du pays ont organisé mercredi des prières mortuaires en la mémoire de Cheick Aïma Boikary Fofana, le président de cette organisation décédé dimanche à Abidjan de la Covid-19.A la grande mosquée de l’avenue 8 de Treichville, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne, cette prière mortuaire a été observée par les fidèles après la prière de zhour  à 13h30, a constaté un journaliste de APA sur place.

 Dans le respect des gestes barrières pour la lutte contre la Covid-19, les musulmans de cette mosquée qui abrite le siège du COSIM, ont prié pour le repos de l’âme de leur guide.

Le président du COSIM, son éminence Cheick Aïma Boikary Fofana qui était le guide de la communauté musulmane ivoirienne est décédé de la Covid-19 dimanche à Abidjan à l’âge de 77 ans. Il a été inhumé, mardi, au cimetière d’Adjamé Williamsville (Centre d’Abidjan) dans l’intimité familiale.

Ex-cadre de banque avant d’être porté à la tête du COSIM, Cheick Aïma  Boikary Fofana était une figure emblématique de l’islam en Côte d’Ivoire.

Nuit du Qadr: Les musulmans ivoiriens invités à ouvrir le «Livre de la vie» de Cheick Boikary Fofana pour leur cohésion

Le président ivoirien Alassane Ouattara a invité les musulmans ivoiriens «à ouvrir le livre de la vie » de Cheick Aïma Boikary Fofana, le guide de cette communauté décédé dimanche dernier, pour assurer leur propre cohésion.Cette recommandation du président ivoirien a été rapportée par Sidiki Diakité, le ministre ivoirien de l’administration du territoire et de la décentralisation qui s’exprimait dans la nuit de mardi à mercredi dans un discours lors de la célébration officielle de l’édition 2020 de la nuit du destin (Nuit du Qadr, nuit bénie en islam).

La nuit du Destin ou nuit du Qadr, est l’un des temps forts du mois de jeûne de Ramadan. C’est au cours de cette nuit que le Saint Coran a été révélé au prophète Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui).

« Le président de la République salue la mémoire de ce grand homme et invite la communauté musulmane à ouvrir le livre de la vie du Cheick Boikary Fofana parce qu’elle y trouvera les instruments nécessaires pour assurer sa propre cohésion et les instruments nécessaires pour promouvoir la paix et la cohésion entre elle  et les autres communautés religieuses », a dit M. Diakité au nom du président ivoirien.  

Poursuivant, il a traduit la gratitude de M. Ouattara à la communauté musulmane et à toutes les autres confessions religieuses de la Côte d’Ivoire pour leur « contribution essentielle » dans la lutte contre la Covid-19 dans le pays.

Par ailleurs, il a exhorté les musulmans à «redoubler de prière» pour que cette année électorale soit apaisée dans le pays.

Avant lui, l’imam Sékou Sylla, le porte-parole du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM),  citant feu  Cheick Boikary Fofana a indiqué que la maladie à coronavirus est « est venue nous apprendre à nous discipliner ».

Selon lui, l’une des grandes leçons à retenir de cette pandémie est la solidarité. «Cette pandémie en a ressorti toute l’importance et la nécessité», a estimé le porte-parole du COSIM exhortant les ivoiriens à intégrer «cette noble notion de solidarité ».

« Dans le contexte de la Covid-19, le musulman doit se conformer aux dispositions prises au niveau national », a soutenu auparavant l’imam Haroun Koné dans une communication sur le thème : « l’épreuve : quelle compréhension en islam et comment y faire face ».

Le guide la communauté musulmane ivoirienne Cheick Aïma Boikary Fofana est décédé dimanche à Abidjan de la Covid-19 à l’âge de 77 ans. Il a été inhumé mardi après-midi au cimetière de Williamsville à Abidjan.

Le guide des musulmans Cheick Boikary Fofana inhumé à Abidjan dans l’intimité familiale

L’ex-président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), par ailleurs, guide de la communauté musulmane ivoirienne, Cheick Aïma Boikary Fofana, décédé dimanche de la Covid-19, a été inhumé mardi après-midi au cimetière de Williamsville au centre d’Abidjan dans « l’intimité familiale », a appris APA auprès de cette organisation.Cette inhumation de l’illustre guide religieux s’est faite dans la plus grande discrétion en ce sens qu’aucune communication officielle n’avait été faite auparavant par les autorités religieuses.

Par ailleurs, le COSIM a invité toutes les mosquées du pays à organiser des prières mortuaires mercredi après la prière de Zhour (13h00) en la mémoire de son défunt président.

Ex-cadre de banque avant d’être porté à la tête du COSIM en 2006, Cheick Aïma Boikary Fofana a été une figure charismatique et  emblématique de l’islam en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: don d’un groupe ivoiro-turc à une ONG pour assister les personnes vulnérables

Bénéficiaire d’un don, en numéraire, du Groupe ivoiro-turc PES (Professionnel d’équipements de sécurité), l’ONG Wol-Wassa, implantée en Côte d’Ivoire, envisage d’assister des personnes vulnérables en cette période de Covid-19 et de Ramadan.Le don, sous forme de chèque de 2 millions de FCFA,  a été remis lundi par Yussuf Yaçin, le PDG du groupe, à la présidente de l’ONG ivoirienne Wol-Wassa, Mme Koné Pingué Assetou, à l’ambassade de la Turquie en Côte d’Ivoire,  sise à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan.

Mme Koné Assétou, également directrice du Centre de promotion des logements sociaux, a exprimé un « immense bonheur et (sa) satisfaction » de recevoir ce chèque de 2 millions Fcfa, destiné à soulager des personnes démunies.

Ce don, dira-t-elle, permettra en cette période de ramadan de soutenir des familles musulmanes et de soutenir des ménages affectés par la pandémie de la Covid-19. Déjà, l’ONG, depuis le début de la pandémie, fait des dons à toutes les confessions religieuses du pays.

Pour elle, cette aide financière est « la cerise sur le gâteau » car elle intervient en cette période de la dernière décade du mois de ramadan qui est très importante pour la communauté musulmane. Une manne qu’elle assure distribuer efficacement.

Le groupe ivoiro-turc n’est pas à sa première assistance à une organisation humanitaire en Côte d’Ivoire. Son PDG Yussuf Yaçin qui dit se sentir comme un citoyen Ivoirien, a exprimé sa joie d’apporter cette aide à ses frère et sœurs qui sont dans le besoin.

Pour lui, le mois de ramadan, soutenu par le principe de la charité, marque une évidence mais surtout un élan de partage lorsqu’on apporte du bonheur et une entraide. Et, le groupe a voulu s’inscrire dans cette dynamique à travers cette contribution. 

Quant à l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Turquie, Yonca Ozceri, elle s’est félicitée des mesures importantes prises par l’Etat de Côte d’Ivoire pour contenir la pandémie de la Covid-19 dans le pays où l’on enregistre plus de 2 000 cas de personnes infectées.  

Elle a fait observer que cette crise sanitaire, répandue à l’échelle mondiale, a affecté les États,  les ménages et les entreprises. De ce fait, le don de ce groupe vise à « régler cette double crise sanitaire et économique ».

Les entreprises turques en Côte d’Ivoire s’apprêtent à accompagner l’élan de solidarité et de riposte à la Covid-19 du pays. Selon la diplomate turque, il est prévu « plus tard trois ou quatre occasions suivant lesquelles des sociétés turques se manifesteront ».

 L’ONG Wol-Wassa, créée en décembre 2015, porte également secours aux enfants  qui n’ont pas de jouets en Noël et appuie les jeunes déscolarisés qui par la force des choses se trouvent dans des situations très difficiles, en attente d’une seconde chance pour se relancer dans le tissu social. 

Début des obsèques de Cheick Boikary Fofana, le guide des musulmans ivoiriens décédé de la Covid-19

Les obsèques de Cheick Aïma Boikary Fofana, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (COSIM), par ailleurs guide de la communauté musulmane ivoirienne, ont débuté lundi, à la mosquée de la Riviera Golf à Cocody dans l’Est d’Abidjan, par la présentation des condoléances.Le Cheick Aïma  Boikary Fofana est décédé dimanche à Abidjan de la Covid-19 à l’âge de 77 ans.

«Le bureau exécutif du COSIM porte à la connaissance de la communauté nationale que la présentation des condoléances se fera tous les jours de 11h à 13h à la grande mosquée de la Riviera-Golf… », souligne un communiqué du COSIM, invitant au strict respect des mesures barrières contre la Covid-19.

Par ailleurs, cette faîtière des imams ivoiriens  insiste sur le fait que la mosquée de la Riviera Golf, est le seul endroit retenu pour la présentation des condoléances.

Ancien cadre de banque et imam principal de la mosquée des II-Plateaux Aghien de Cocody, à l’Est d’Abidjan, le Cheick Aïma Boikary Fofana était l’une des figures  emblématiques de l’islam en Côte d’Ivoire.

Décès de Cheick Boikary Fofana, chef suprême de la communauté musulmane ivoirienne

Le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques ( COSIM), par ailleurs chef suprême de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire, Cheick Aïma Boikary Fofana est décédé, dimanche à Abidjan, à l’âge de 77 ans. L’information a été donnée par Sidiki Diakité, le ministre ivoirien de l’administration du territoire et de la décentralisation sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, Service public).

« Le président de la République adresse à sa famille et à la communauté musulmane et à l’ensemble des ivoiriens ses condoléances les plus attristées. Le président de la République salue la mémoire d’un grand homme de foi, artisan de paix et de dialogue entre les confessions religieuses», a dit M. Diakité.

 Le décès de ce dignitaire religieux est considéré comme une grande perte pour la communauté musulmane ivoirienne en ce sens qu’il fût l’un des acteurs majeurs de la structuration de l’islam dans le pays.

Ancien cadre de banque et Imam principal de la mosquée des II-Plateaux Aghien à l’Est d’Abidjan, le Cheick Aïma Boikary Fofana a occupé plusieurs postes clés au sein des organisations islamiques ivoiriennes.

 Il a été entre autres été, Conseiller spécial du président du Conseil national islamique (CNI) en 1993, puis porte-parole du Conseil supérieur des imams ( COSIM) avant de prendre la tête de cette organisation jusqu’à sa mort.

Covid-19 : reprise des prières, vendredi, dans les mosquées du Grand Abidjan selon les restrictions de rassemblement

Le Comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire annonce la reprise, à partir de vendredi, des prières dans les mosquées dans le Grand Abidjan, selon les nouvelles mesures barrières et de rassemblements, dans un communiqué publié jeudi.Au niveau des mosquées, le Comité de veille Covid-19, a décidé que les cinq prières obligatoires sont autorisées dans les mosquées du Grand Abidjan à compter du vendredi 15 mai 2020, et conseille l’ouverture d’une entrée et une sortie pour les hommes et une entrée et une sortie pour les femmes.

Chaque entrée devra disposer d’un dispositif de lavage des mains, s’atteler à la fermeture immédiate de la mosquée après l’accomplissement de chaque prière obligatoire, puis à l’organisation de Tafsirs, prêches,  ruptures collectives et des prières de Tarawih.

En outre, les leaders musulmans à charge des mosquées devront organiser les prières de Tahadjoud (nocturnes) en respectant les mesures barrières et de distanciation physique, de même que le nombre de personnes présentes qui ne devra excéder les 200 fidèles.

Concernant les fidèles, le Comité de veille Covid-19 recommande que chaque musulman vienne à la mosquée muni de son cache-nez et de son tapis de prière, se lave les mains avant d’accéder à la mosquée,  tout en respectant les mesures de distanciation physique édictées. 

Pour le respect scrupuleux des mesures de restrictions sanitaires, le Comité fait observer que la responsabilité des Imams et des comités de gestion s’avère impérative. Ils devront par conséquent faire appliquer les mesures barrières en mettant en place un service d’ordre pour y veiller. 

Cette décision du Comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire intervient après une réunion du Conseil national de sécurité́, présidée jeudi par le chef de l’Etat, et qui réaménage les mesures de restriction de rassemblements de 50 personnes à 200 personnes. 

Côte d’Ivoire: démarrage des émissions de la télévision islamique Al Bayane vendredi

La télévision confessionnelle islamique ivoirienne Al Bayane, intégrée depuis le 12 mai 2020 au Bouquet (N°208) de Canal + Afrique, démarre ses émissions vendredi, a annoncé jeudi à Abidjan son directeur général, l’Imam Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse.Depuis 48h, le programme a commencé dès la mise en onde avec le teasing, la lecture du coran, des bandes annonces et des impressions de fidèles, mais pour le démarrage des émissions « c’est demain (vendredi) », a indiqué l’Iman Cissé Djiguiba, lors d’une conférence de presse au siège de la chaîne.

« A partir de maintenant, la télévision islamique Al Bayane est devenue une réalité dans l’espace audiovisuel en Côte d’Ivoire et compte prendre entièrement sa place » dans le paysage audiovisuel du pays, a lancé l’imam Cissé Djiguiba.

Cette première télévision confessionnelle du pays offre un programme avec des contenus variés, allant de l’information à la sensibilisation, de la formation et à l’éducation des téléspectateurs sur le plan des enseignements religieux islamiques, a-t-il dit. 

Les plages horaires seront consacrées, entre autres, à des émissions ayant trait à l’éducation, à la culture, à l’économie,  à la santé, et des espaces dédiés aux femmes, aux enfants, aux jeunes et des émissions à caractère social, a fait savoir le directeur général de cette télévision.

Il s’agit d’aller dans le prolongement de ce qui diffusé à la radio du Groupe mais « traduit autrement par rapport à l’outil audiovisuel qu’ est la télévision ; avec un volet divertissement et des documentaires », a-t-il relevé. 

« Nous ferons en sorte que les attentes de nos téléspectateurs soient servis dans l’optique d’obtenir leur satisfaction », a-t-il souligné, avant d’annoncer la tenue du journal télévisé fixée à 19h45 GMT (heure locale) qui traitera de l’actualité générale. 

Cette chaîne compte également faire du « dialogue des religions l’un des volets importants » de ses leitmotivs car « obtenir la paix exige que l’on soit capable de dialoguer et d’engager des processus pour permettre aux peuples et aux populations de se comprendre mutuellement », a -t-il noté. 

De ce fait, des prêtres, des pasteurs et des imams viendront traiter de la problématique de la paix, de la moralisation de la société et des questions d’intérêt général (éducation…) vu chacun sous l’angle de la religion qui est la sienne, à travers des débats, a-t-il poursuivi. 

Ces thématiques ne concernent pas les débats contradictoires où l’un dit c’est telle religion qui est vraie ou non, a-t-il précisé, assurant avoir une expérience d’au moins une vingtaine d’année en matière de dialogue interreligieux. Et ce, pour contribuer à l’essor d’un respect mutuel et la tolérance.  

Des fidèles et même des non musulmans ont adhéré au projet télévision Al Bayane dans le cadre de la mobilisation de fonds. Suite à un appel aux Ivoiriens et aux musulmans en particulier, plus de 600 000 personnes ont contribué, permettant de récolter environ un milliard de francs CFA. 

En 19 ans, le Groupe média Al Bayane n’a eu d’aide extérieure pour le fonctionnement de sa radio dénommée Al Bayane. Le partenariat de la télévision avec Canal+ (en dehors du contrat) s’étend au moins sur un an et demi sur 45 pays de l’Afrique subsaharienne.

« Nous comptons mettre un autre satellite qui couvre l’Europe, l’Amérique et l’Asie, et cela dans le moyen terme », a révélé l’imam Djiguiba, ajoutant cela « est à l’étude pour que nos frères et sœurs qui ont contribué financièrement puissent eux aussi suivre le programme d’Al Bayane ». 

Le Groupe média Al Bayane qui comprend une radio et une télévision, veut « aller encore plus loin avec la presse écrite et d’autres éléments qui rentrent dans la composition de tout ce qui peut servir nos communautés et le pays dans son essor de développement », selon son directeur général.  

L’extinction du signal analogique dans le secteur audiovisuel en Côte d’Ivoire est « prévue le 20 juin 2020 », avait annoncé début janvier le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à la télévision publique.  

« L’extinction du signal analogique est prévue pour le 20 juin 2020 », a dit M. Sidi Touré, soulignant que le réseau TNT (Télévision terrestre numérique) était à plus de 60% de taux de couverture au plan national avec les investissements faits par la société IDT. 

Le gouvernement escompte à cette échéance de 2020 avoir atteint les 100% de couverture au plan national concernant la TNT, a fait savoir M. Touré, faisant remarquer qu’ il existe sept chaînes agréés et toutes « devront être en ligne au plus tard le mois de février » et que certaines y étaient déjà.  

Covid-19: L’Eglise du Sénégal maintient la suspension des messes publiques

La Province ecclésiastique de Dakar a décidé, dans un communiqué reçu mercredi soir à APA, de ne pas mettre fin aux dispositions en vigueur dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, notamment la suspension des messes à caractère public.

« Nous avons encore aujourd’hui la lourde responsabilité de nous adresser à vous, dans l’urgence du moment, au sujet de la position de l’Eglise du Sénégal dans la gestion de cette maladie du coronavirus », ont solennellement déclaré les Evêques du Sénégal.

Ces derniers, voulant « rester fidèles à (leur) devoir de protéger partout et en toutes circonstances la santé et la vie des populations », ont convenu de maintenir « toutes les dispositions (de prévention) déjà prises » compte tenu de l’évolution de la Covid-19 au Sénégal.

Pourtant, le président de la République Macky Sall a annoncé la réouverture des lieux de culte, non sans poser certaines conditions. Mais le chef de l’Etat, dans son message à la nation du 11 mai dernier, a soutenu ceci : « plus que jamais, la responsabilité de chacune et de chacun de nous est engagée ».

Ainsi, les Evêques de la Province ecclésiastique de Dakar demandent « à tous de vivre en conséquence ». De ce fait, les religieux invitent les fidèles « à entretenir (leur) vie de foi, à travers les moments de prière en famille, dans un esprit de communion spirituelle avec l’Eglise Universelle ».

Poursuivant, Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar, qui s’exprime au nom des Evêques de la capitale, a réconforté les chrétiens : « Avec vous, nous, vos Pasteurs, Evêques et Prêtres, restons en communion intime de cœur et d’esprit, spécialement quand nous disons la Sainte Messe en privé à vos intentions et à travers nos différentes célébrations qui vous sont accessibles par les médias ».

Enfin, les Evêques encouragent les fidèles « à tenir ferme dans les efforts déjà consentis » afin de « venir à bout de la Covid-19 », tout en les exhortant à éviter « les déplacements non nécessaires et (à respecter) les gestes barrières ».

Côte d’Ivoire: démarrage des programmes de la première télévision nationale islamique

La télévision nationale islamique Al-Bayane, la première télévision musulmane de Côte d’Ivoire a démarré, mardi, ses programmes, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les dignitaires religieux musulmans en Côte d’Ivoire, la réalisation de ce projet audiovisuel permettra « d’améliorer l’image et de diffuser le vrai visage de l’islam» .

La mise en service de cette télévision disponible  via le bouquet Canal+ (N°208)  « est une façon d’aider l’islam et de faire triompher la cause d’Allah», expliquent-ils.

C’est le 12 mai 2018 que Cheick Boikary Fofana, le président du Conseil supérieur des imams et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a lancé une opération dénommée « tempête verte » destinée à mobiliser un milliard FCFA pour la mise en place de la télévision nationale islamique Al-Bayane.

 Cette opération de collecte de fonds qui devrait durer deux mois,  visait un million de fidèles musulmans à raison de 1000 FCFA par personne.

Côte d’Ivoire/Covid-19: réouverture des mosquées à l’intérieur du pays

Le Comité de veille de la communauté musulmane ivoirienne dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, a annoncé samedi dans un communiqué, la réouverture des mosquées à l’intérieur du pays avec l’exigence du « strict respect » des gestes barrières contre cette maladie.Cette décision intervient après l’adresse du président ivoirien Alassane Ouattara annonçant un allègement des restrictions contre cette pandémie à l’intérieur du pays.

Ainsi, concernant les mosquées, ce  Comité de veille a pris six mesures dont l’autorisation d’effectuer les cinq prières obligataires dans les mosquées à l’intérieur du pays, l’organisation des tafsirs (commentaires du Coran), prêches, ruptures collectives du jeûne, des prières de Tarawih et de Tahadjoud qui doivent se faire en respectant les mesures barrières et de distanciation sociale et le nombre de personnes présents dans la mosquée ne devra pas excéder 200 personnes.

Quant aux fidèles musulmans, chacun devra venir à la mosquée muni de son cache-nez et de son tapis de prière et se laver les mains avant d’y accéder. Par ailleurs, le respect de la distanciation physique devra être observé.

« Les imams et les comités de gestion des mosquées sont responsables du respect des mesures énoncées. Ils devront par conséquent prendre toutes les dispositions nécessaires à leur stricte application en mettant en place un service d’ordre pour y veiller », a précisé l’imam Bachir Ouattara dans ce communiqué insistant que « le Grand Abidjan n’est pas concerné » par cette mesure de réouverture des mosquées.

Jeudi dernier, dans une adresse à la Nation relative à l’évolution de la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara a annoncé l’allègement des restrictions contre cette maladie à l’intérieur du pays, estimant que depuis le 21 avril dernier aucun cas positif de maladie à Covid-19 n’a été enregistré hors d’Abidjan.

Au nombre de ces mesures d’allègement à l’intérieur du pays, M. Ouattara a indiqué entre autres, la levée du couvre-feu, la réouverture des écoles, la réouverture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit… et la mesure de restriction du nombre de personnes lors des rassemblement qui passe de 50 à 200.

C’est depuis le 18 mars dernier que les dignitaires religieux musulmans ivoiriens ont annoncé la fermeture des mosquées en Côte d’Ivoire pour casser la chaîne de transmission de la maladie à Coronavirus (Covid-19). A ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre 1602 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 754 guéris et 20 décès.

Covid-19 : l’Etat ivoirien insiste sur les mesures barrières lors des cultes

Les mesures barrières visant à casser la propagation du Covid-19 en Côte d’Ivoire, restent en vigueur dans les lieux de culte et autres, suite à l’extension des rassemblements de personnes à l’intérieur du pays, de 50 à 200 au maximum, selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile , Vagondo Diomandé.Vu l’absence de nouveaux cas de Covid-19 à l’intérieur du pays depuis plus d’une semaine, les autorités ivoiriennes y ont élargi les rassemblements de personnes. La limitation du nombre de personnes qui peuvent désormais se rassembler est de 200 personnes au maximum.   

« Je voudrais que les responsables des cultes puissent s’en inspirer pour conduire leur office parce que je ne pourrais pas dire ici à la place d’un imam ou d’un prêtre ce qu’il y a lieu de faire », a dit le général Vagondo Diomandé , lors d’un point de presse gouvernemental sur le Covid-19.  

« Non seulement le nombre de personnes autorisées à se rassembler ne doit pas dépasser 200, mais il y a la mesure de distanciation sociale à respecter », a-t-il fait savoir, insistant qu’il faut qu’entre chaque individu, il y ait un minimum d’un mètre, l’organisation étant laissée à l’appréciation des exploitants des cultes.  

Dans un message à la nation le chef de l’Etat a déclaré jeudi qu’à l’intérieur du pays les mesures de restriction de rassemblements de populations, initialement plafonnées à 50 personnes, passent dorénavant à 200 personnes. Toutefois, les mesures de distanciation physique et de protection devront être scrupuleusement respectées. 

Concernant le Grand Abidjan les mesures de restriction, à savoir, la fermeture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, les rassemblements de populations de plus de 50 personnes, restent en vigueur, a-t-il souligné.  

Le port du masque dans le Grand Abidjan,  rendu obligatoire, fait l’objet d’un contrôle systématique dans les lieux publics, notamment les marchés et centres commerciaux ainsi que les véhicules de transports en commun terrestres et fluvio-lagunaires, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19.  

Côte d’Ivoire: des dons en vivres offerts à 50 mosquées et ONG pour le Ramadan

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a offert jeudi à Abidjan des vivres d’une valeur de plus de 50 millions de FCFA à 50 ONG, associations et mosquées dans le cadre de sa campagne dénommée «Solidarité Ramadan ».«La présente opération de solidarité Ramadan, à l’instar des autres éditions,  vise à apporter un soutien aux familles à faible revenu et fortement impactées par les conséquences de la pandémie a Coronavirus…Pour cette quatrième édition, il s’agit d’apporter plus de gaieté, plus de joie, plus de dignité dans la vie des familles vulnérables», a expliqué Mme Koné dans une cérémonie à la mosquée Salam du Plateau, le quartier administratif d’Abidjan.

Ce don est composé entre autres de 25 tonnes de riz,  04 tonnes de pâtes alimentaires et 03 tonnes de vivres alimentaires.

Auparavant, elle a estimé que l’appel des guides religieux au respect des mesures barrières contre le Covid-19, notamment les mesures de distanciation sociale est salutaire. «  Votre appel a sans nul doute contribué à freiner la propagation du virus et éviter une contagion la grande échelle», s’est-elle félicitée. 

Au nom des bénéficiaires, l’Imam Abdoulaye Cissé a dit sa gratitude à la ministre Mariatou Koné ainsi qu’à l’exécutif ivoirien. Jeudi dernier, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a lancé une opération baptisée Solidarité Ramadan qui vise à distribuer des kits alimentaires à environ 2000 victimes vulnérables de la Côte d’Ivoire.

Lancement de Solidarité Ramadan pour 2000 victimes des crises ivoiriennes

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a lancé jeudi à Abidjan une opération baptisée « Solidarité Ramadan » qui vise à distribuer des kits alimentaires à environ 2000 « victimes vulnérables » des crises survenues en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.« Aujourd’hui c’est solidarité Ramadan vis-à-vis des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire. Parmi ces victimes, il y a des vulnérables. Donc, nous leur avons fait appel pour leur donner un kit Ramadan. Nous avons appelé des victimes qui sont de confession musulmane mais également ceux qui ne sont pas de cette religion mais qui sont aussi affectés », a expliqué Mme Koné.

Poursuivant elle a précisé que cette opération de Solidarité Ramadan est différente de celle qui se fait actuellement en faveur des familles vulnérables pour les aider à lutter contre le Covid-19.

 Toutefois,  Mme Koné a souligné qu’ en plus des kits alimentaires, les victimes bénéficiaires de Solidarité Ramadan recevront aussi des kits sanitaires contre la maladie à Coronavirus.

En retour,  les bénéficiaires de cette opération ont successivement exprimé leur gratitude au gouvernement ivoirien et à la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

«Nous disons tous nos encouragements à la ministre car elle est vraiment au front social », a estimé Lassina Kanté, le président du Conseil d’administration de la confédération des organisations des victimes de la crise ivoirienne ( COVICI).

Le Ramadan débutera samedi au Maroc

Le mois sacré de Ramadan débutera samedi au Maroc, a annoncé jeudi dans la soirée le ministère des habous et des affaires islamiques.Le ministère indique avoir observé le croissant lunaire du mois béni de Ramadan ce jeudi en début de soirée, précisant que les nadirs du Royaume et les unités des Forces Armées Royales associées à l’observation ont confirmé la non-observation du croissant lunaire annonçant le mois sacré de Ramadan.

De ce fait, le premier jour du mois sacré du Ramadan correspondra au samedi 25 avril 2020.

Le Ramadan de cette année ne sera pas comme les autres. Pour la première fois, les fidèles le pourront pas accomplir les prières des Tarawih dans les mosquées à cause des mesures prises pour lutter contre la propagation du Covid-19.

En effet, le conseil supérieur des érudits au Maroc a fait observer que l’accomplissement des prières surérogatoires (Tarawih) durant le mois de Ramadan béni dans les mosquées peut être remplacé par la prière chez soi en vue de la préservation de la vie contre tous les périls.

Dans un communiqué publié mardi, le Conseil des oulémas a souligné que la préservation de la vie contre tous les périls prime, du point de vue de la Charia, sur tout autre acte, y compris la réunion pour les prières surérogatoires et les Sunnas d’adoration.

Aussi, les autorités publiques ont décrété un couvre-feu nocturne entre 19H00 à 05H00 à compter de samedi, qui coincide avec le premier jour du mois du Ramadan, et ce dans le cadre du renforcement des mesures de l’état d’urgence sanitaire.

Le jeûne du mois de Ramadan démarre en Côte d’Ivoire vendredi

Les musulmans de Côte d’Ivoire commenceront le jeûne du mois de Ramadan 2020 (1441 Hégire), vendredi, après l’observation du croissant lunaire à Bondoukou, dans le Nord-Est du pays.L’annonce a été faite conjointement, jeudi soir, par le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) et le Conseil des Imams sunnites de Côte d’Ivoire (CODIS).

Depuis quelques années, le clergé musulman ivoirien a décidé de respecter les préceptes de l’Islam en la matière, en observant le croissant lunaire à l’œil nu le 29è jour de Cha’abane (dernier mois lunaire avant celui de Ramadan) qui est la nuit du doute pour fixer le début du mois de Ramadan. Sinon le jeûne commence le lendemain du 30è jour de Cha’abane.

Le jeûne du Ramadan est le quatrième pilier de l’Islam durant lequel les musulmans restent à jeun de l’aube jusqu’au coucher du soleil tous les jours pendant 29 ou 30 jours de même qu’ils s’abstiennent d’avoir des rapports sexuels avec leur époux ou épouse dans la journée.

Ce mois « béni » de l’Islam qui a vu la révélation du Saint Coran au Prophète Mohammed (Paix et salut d’Allah sur Lui) et 9ème mois lunaire est également accueilli en tant que période de grande générosité, de solidarité et de partage.

Il constitue aussi une période de grande consommation où de nombreuses publicités de produits autour du Ramadan sont visibles à travers le pays.

Covid-19/Maroc : Pas de prières surérogatoires durant le mois du ramadan (Conseil supérieur des oulémas)

Le conseil supérieur des érudits au Maroc a fait observer que l’accomplissement des prières surérogatoires (Tarawih) durant le mois de Ramadan béni dans les mosquées peut être remplacé par la prière chez soi en vue de la préservation de la vie contre tous les périls.Dans un communiqué publié mardi à l’occasion du mois de Ramadan, le Conseil des oulémas a souligné que la préservation de la vie contre tous les périls prime, du point de vue de la Charia, sur tout autre acte, y compris la réunion pour les prières surérogatoires et les Sunnas d’adoration.

Ainsi, le Conseil a fait observer que l’accomplissement des Tarawih dans les mosquées peut être remplacé par la prière chez soi, individuellement ou collectivement, avec les membres de la famille, sans prise de risque, notant que du point de vue de la Charia la prière en groupe est celle accomplie par plus d’un fidèle.

Le Conseil indique que l’Imarat Al Mouminine, est soucieuse de la protection de nos vies en premier lieu et de l’accomplissement de notre religion en deuxième, et elle veille sur la situation sanitaire au Royaume, comme elle est soucieuse de rouvrir les mosquées lorsque les conditions seront réunies dans le cadre du retour à la vie normale.

Les dispositions de la Charia stipulent de se conformer à l’ordre de l’Imam de la Oumma et de suivre ses conseils et orientations, précise le Conseil, notant que les actes d’adoration à Allah, quels qu’ils soient, ne sont pas privés de rétributions en cas d’incapacité de les accomplir, qu’il s’agisse des actes obligatoires, comme le Hajj, ou des diverses autorisations dictées par la Charia, et à plus forte raison, pour les actions motivées par une intention sincère mais pratiquement impossible à exécuter parmi les actes de la Sounna, y compris les prières des Tarawih et de l’Aid.

Côte d’Ivoire: une église Harris tient un culte en violation des mesures barrières, selon la police

Un église Harris sise à Djokrobité, dans le District d’Abidjan, a organisé lundi à l’occasion de la fête de Pâques, un culte en violation des mesures barrières de lutte contre le Covid-19, selon une note de la police ivoirienne.« Ce lundi 13 avril 2020, les services de police ont reçu l’information selon laquelle l’Église Harris de Djokrobité organisait des cérémonies et des cultes en violation des mesures » barrières de lutte contre le Covid-19, indique une note de la direction générale de la police nationale ivoirienne. 

Informés, des agents de police se sont immédiatement rendus sur les lieux où ils ont prié les fidèles de cette église Harris de regagner leurs domiciles,  poursuit la note de la direction générale de la police nationale de Côte d’Ivoire.

Le Conseil national de sécurité a édicté le 16 mars 2020 des mesures pour prévenir la propagation du Covid-19, instaurant en autres une distanciation sociale d’un mètre entre les individus et un regroupement maximum de 50 personnes. 

Au regard de la progression de la maladie à Coronavirus dans le pays qui établit à la date du 13 avril 2020 un nombre total de 626 cas confirmés dont 89 guéris et six décès, les populations sont invitées au respect strict des mesures édictées par les autorités. La Côte d’Ivoire a franchi, en un mois et deux jours, le cap des 600 cas confirmés. 

Covid-19: en Côte d’Ivoire, les chrétiens célèbrent la Pâques via les ondes et les cultes à domicile

La Pâques, une fête joyeuse pour les chrétiens, célébrée en mémoire de la mort et de la résurrection de Jésus, a été célébrée dimanche en Côte d’Ivoire par les chrétiens via les ondes radios et télés ou des cultes à domicile, en raison des restrictions liées au Covid-19.Suzanne, une chrétienne catholique, qui a célébré en confinement le chemin de croix la veille, a réuni ce dimanche sa petite famille pour suivre à la télévision nationale la messe, question d’édifier sa foi et rester connectée à la parole de Dieu.

 « Les hommes et les femmes, qu’ils soient riches ou pauvres se rendent compte de leur finitude et de la vanité de bien de choses, parce que tous sont logés à la même enseigne devant la mort implacable », a déclaré dans son homélie le Cardinal Jean-Pierre Kutwa.

« Finalement, cette pandémie implique à mon avis pour nous aujourd’hui, un retour  au sens premier dans la réalisation de notre vocation d’hommes et de femmes créés à l’image de Dieu et appelés à sa ressemblance », a-t-il soutenu.

 

La mort de Jésus est précédée de la « cène », c’est à dire le dernier repas de Christ avec ses apôtres avant son arrestation et sa crucifixion à Golgotha. En famille, des chrétiens ont célébré discrètement la Pâques, symbole fort d’un passage de la mort à la vie ou des ténèbres à la lumière.

Pour la plupart des églises évangéliques, telles les Assemblées de Dieu, les leaders spirituels ont appelé leurs fidèles à des temps de prière à domicile. Ce dimanche de Pâques, les ménages ont été le foyer d’un culte pascal.

A contrario, plusieurs initient des temps d’édification à travers les réseaux sociaux. Sur Facebook, l’église Vase d’honneur du pasteur Mohammed Sanogo, un éminent homme de Dieu dans le pays, a organisé un séminaire pascal pour célébrer l’œuvre de Christ à la croix.

Cela a eu pour épilogue un « culte spécial de pâques» dimanche, où le pasteur Mohammed Sanogo a proclamé la victoire de Jésus, le Sauveur, sur les ténèbres afin que s’éloigne de la terre le Covid-19 à cause des élus, rachetés par le sang de l’Agneau de Dieu.

La fête de Pâques, dans le centre ivoirien dénommé « Paquinou », n’a pas eu lieu cette année dans la ferveur habituelle. Des cadres et élus de la région ont exhorté les populations à éviter les rassemblements pour casser la chaîne de propagation du virus.

Malgré les distances, la chaleur familiale et communautaire sont entretenues par certains qui ne manquent pas de poster leurs émotions de Pâques sur les réseaux sociaux. Des chrétiens ont diffusé à profusion sur Facebook des messages de réconfort face à cette pandémie qui restreint les libertés. 

Côte d’Ivoire: des organisations communautaires lancent une chaîne de solidarité pour les pauvres pendant le ramadan

Des organisations civiles communautaires avec la collaboration des médias confessionnels islamiques lancent du 16 au 30 avril prochain une opération nationale de solidarité à l’endroit des personnes vulnérables au sein de la communauté musulmane pendant le mois de Ramadan.Selon une note d’information transmise samedi à APA,  cette initiative vise à créer une chaîne de solidarité à l’occasion du mois de Ramadan pour soutenir les guides religieux et les personnes vulnérables privées de soutien de la communauté du fait de la fermeture des lieux de culte en raison de la pandémie du coronavirus (Covid-19).

Cette opération qui bénéficie de l’onction du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) et de l’Association des musulmans sunnites de Côte d’Ivoire (AMSCI) est à l’initiative d’un collectif de plusieurs organisations.

Il s’agit de la Fondation Réveil des Cœurs, de la Fondation Djigui la Grande Espérance, de la Fondation Zakat et Wakf, de l’ONG AMBEF-CI, de l’ONG Rouchdiya Charity et des structures leaders de jeunesse musulmane que sont l’Amicale des anciens de l’AEEMCI (3A), de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI),  de l’Association des jeunes musulmans de Côte d’Ivoire (AJMCI), de la Jeunesse musulmane de Côte d’Ivoire (JEMCI), de la Communauté des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (CEEMUCI) et de la Citadelle.

« Si la solidarité est une vertu cardinale en l’islam, elle l’est davantage en ce mois béni de ramadan et devrait revêtir encore plus un caractère obligatoire dans une situation de crise sanitaire mondiale sans précédent »,  explique la note, soulignant que cette action est destinée aux veuves, aux orphelins, aux personnes âgées, aux muezzins, aux  prédicateurs, aux imams…

« Grâce à la chaîne de solidarité,  les imams, leurs conseils et les familles vulnérables sont soutenus par des dons en nature et en numéraire par leurs communautés respectives. Cette chaîne de solidarité se déroulera sur toute l’étendue du territoire national dans la période du jeudi 16 avril au dimanche 30 avril 2020 au sein de chaque mosquée »,  conclut la note.

Le jeûne du Ramadan est le quatrième pilier de l’Islam durant lequel les musulmans restent à jeun de l’aube jusqu’au coucher du soleil tous les jours pendant 29 ou 30 jours de même qu’ils s’abstiennent d’avoir des rapports sexuels avec leur époux ou épouse dans la journée.

Ce mois « béni » de l’Islam qui a vu la révélation du Saint Coran au Prophète Mohammed (Paix et salut d’Allah sur Lui) et 9ème mois lunaire est également accueilli en tant que période de grande générosité, de solidarité et de partage.

Il constitue aussi une période de grande consommation où de nombreuses publicités de produits autour du Ramadan sont visibles à travers le pays. L’édition du Ramadan 2020 (1441 H) pourrait commencer le 24 avril prochain.

Depuis le 18 mars dernier, les dignitaires religieux musulmans ont décidé de la fermeture des mosquées sur toute l’étendue du territoire ivoirien en vue de lutter contre la propagation du Covid-19 en Côte d’Ivoire où 480 cas ont été confirmés à ce jour avec trois décès et 54 cas de guérison.

Côte d’Ivoire/Covid-19 : reconduction de la décision de fermeture des mosquées « jusqu’à nouvel ordre»

Le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) et l’Association des musulmans sunnites en Côte d’Ivoire ( AMSCI-CODIS), les deux grandes faîtières des guides religieux musulmans ivoiriens, ont décidé jeudi de la reconduction de la mesure de fermeture des mosquées dans le pays « jusqu’à nouvel ordre » en vue de lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus.C’est le 18 mars dernier que les deux organisations avaient décidé de la fermeture des mosquées dans le pays pour 15 jours dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Cette décision de fermeture des mosquées devrait expirer demain vendredi. 

« (…) Prenant acte de la gravité toujours croissante de la situation et suivant les recommandations du gouvernement par le biais du CNS, le COSIM et l’AMSCI/ CODIS reconduisent l’ensemble des directives du 18 mars 2020 jusqu’à nouvel ordre», rapporte un communiqué conjoint de ces deux organisations. 

Les guides religieux musulmans ont également appelés les ivoiriens et les populations vivant en Côte d’Ivoire à plus d’efforts de moralisation de la société et ont adressé des « supplications à Allah pour qu’il mette sa barakat (ndlr puissance) dans les mesures prises afin d’éradiquer au plus tôt le Covid-19 ».

 Le 18 mars dernier, soit deux jours après les mesures prises par le gouvernement ivoirien pour lutter contre la propagation du Coronavirus,  le COSIM et le CODIS ont annoncé la « fermeture temporaire » des mosquées pour une période de 15 jours renouvelables. 

Au-delà de cette mesure, plusieurs autres directives avaient prises par les dignitaires religieux musulmans contre le Covid-19 dans le pays. Il s’agit entre autres de la suspension des activités collectives ( réunions, cérémonies de quelque nature que ce soit) dans les mosquées durant 15 jours et la suspension des activités socio-culturelles  ( mariages, sacrifices, baptêmes…) dans les mosquées pour une période de 15 jours renouvelables. 

A ce jour en Côte d’Ivoire, 190 cas de maladie à Coronavirus ont été confirmés avec un décès et neuf cas de guérison.

Bénin: l’Eglise catholique suspend les célébrations eucharistiques

La Conférence épiscopale du Bénin (CEB) annonce la suspension, à partir du samedi 21 mars 2020, jusqu’à nouvel ordre, des célébrations eucharistiques.Dans un document rendu public vendredi, la CEB précise que « cette disposition s’étend à la catéchèse, aux exercices de piété, aux chemins de croix, aux célébrations pénitentielles collectives, aux rassemblements des associations, des mouvements de spiritualité et d’action catholique ». 

« Elle touche aussi les accompagnements spirituels et les confessions individuelles. Par conséquent, l’utilisation des confessionnaux est suspendue et il est demandé aux prêtres d’aménager des lieux clos où le confesseur et le pénitent pourront satisfaire l’exigence de la distance d’un mètre à observer », explique notre source.

La CEB recommande également de suivre rigoureusement les mesures de prévention annoncées par le gouvernement et de « privilégier davantage le sacrifice, le jeûne et la prière qui plaisent à Dieu, en intensifiant la récitation quotidienne du chapelet et en vivant le chemin de croix en famille ».

Le Bénin compte à ce jour un seul cas confirmé de Covid-19.

Afrique : les cultes s’adaptent au Covid-19

Pour barrer la route au coronavirus, des pays africains ferment leurs lieux de culte pour une durée indéterminée.En Afrique, certains Etats se résolvent à interdire les prières en communauté dans les mosquées ou les églises. Le but est de mettre sous cloche leurs populations face à la propagation du Covid-19. Une mesure salutaire pour estime une grande partie des acteurs religieux, politiques et du milieu médical.

« Si l’on tient compte des modes de transmission (du coronavirus) d’après les spécialistes, les prières en groupe présentent un risque réel. Du point de vue de la charia, ce risque est un argument solide pour suspendre les prières », a expliqué Ahmadou Makhtar Kanté, imam d’une mosquée à Dakar.

Au Maroc, en Algérie et au Rwanda où les lieux de culte sont désormais clos, les gouvernements ont tiré la même conclusion. Dans le Royaume du Maroc, les autorités sont appuyées dans leur décision par le Conseil supérieur des oulémas. Celui-ci a émis une fatwa (avis religieux) pour la fermeture temporaire des mosquées pour les « cinq prières quotidiennes et celle du vendredi », à compter du 16 mars.

Mais le sujet est complexe à traiter pour d’autres Etats du continent à cause de l’influence et de l’hétérogénéité des organisations religieuses dans leurs sociétés. Le Mali, par exemple, a pris hier mardi une batterie de mesures pour éviter que le coronavirus n’entre sur son territoire, mais a été très prudent en ce qui concerne les rassemblements à caractère religieux.

Discussions sérieuses

« Le gouvernement engagera incessamment des consultations avec les responsables du Haut Conseil islamique, de la Ligue des imams, des églises catholiques et protestantes ainsi qu’avec d’autres autorités religieuses et cultuelles du Mali afin de convenir des mesures appropriées pour assurer la santé des fidèles », souligne le communiqué de la session extraordinaire du Conseil supérieur de la défense nationale du Mali, où « tous les cas suspects notifiés (…) ont été testés négatifs » jusque-là.

Ce n’est pas le cas pour le pays voisin : le Sénégal. Ce dernier a déjà enregistré 36 tests positifs du Covid-19. Beaucoup de citoyens ont trouvé que le président Macky Sall a traîné les pieds avant de suspendre les manifestations publiques. Cette décision vise entre autres les multiples cérémonies religieuses, à l’exception des offices quotidiens dans les mosquées et églises.

Et même si des confréries religieuses ont suivi la voie tracée par l’Etat en reportant leurs évènements, certains observateurs, comme l’ex-député Moustapha Diakhaté (proche du pouvoir), appellent de leurs vœux la fermeture de « tous les lieux de culte ».

L’Eglise sénégalaise a répondu favorablement par le biais de ses évêques qui ont annoncé, hier mardi, l’annulation ou le report, « jusqu’à une date plus favorable », des manifestations de la communauté catholique qui sont « de nature à drainer beaucoup de monde ».

Pour les pays qui ne sont pas encore passés à l’acte, Ahmadou Makhtar Kanté recommande des « discussions sérieuses entre les autorités sanitaires, étatiques et religieuses ». A travers le monde, plus de 200.000 cas positifs de coronavirus sont répertoriés. La pandémie a provoqué plus de 8000 morts.

Les images saisissantes de l’esplanade de la Kaaba vide ont fait le tour du monde.  Après avoir suspendu la Omra (pèlerinage facultatif en Islam), l’Arabie saoudite, comptant 171 cas, a fermé provisoirement les mosquées à part les deux plus saintes à la Mecque et à Médine. Les appels à la prière, cinq fois par jour, vont néanmoins se poursuivre.

« Le prophète (Mohammed) a dit au muezzin de lancer +priez chez vous+ juste pour éviter aux fidèles des préjudices liés à de fortes pluies, a fortiori pour un risque de contamination d’un grand nombre de personnes lors de ces prières communautaires », a conclu imam Kanté.

Fermeture des mosquées en Côte d’Ivoire pour la lutte contre le coronavirus

Le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) et le Conseil des imams sunnites (CODIS), les deux grandes faîtières des guides religieux musulmans dans le pays, ont annoncé mercredi dans un communiqué conjoint, la «fermeture temporaire» des mosquées en Côte d’Ivoire pour une période de 15 jours renouvelables en vue de lutter contre la propagation du coronavirus.«Les mosquées sur toute l’étendue du territoire national sont fermées pour toutes les prières y compris celle du Vendredi (Djouma) pour un délai de 15 jours renouvelables à compter de ce mercredi 18 mars 2020 à minuit. Toutefois, chaque musulmans est invité à intensifier les prières à domicile», a indiqué l’Imam Sékou Sylla, le porte-parole du COSIM.

 Enumérant les prescriptions des Imams contre cette pandémie, il a ajouté que toutes les activités collectives (réunions, cérémonies de quelque nature qu’elles soient) sont  suspendues dans les mosquées durant la même période de 15 jours renouvelables.

« Relativement aux actes socio-cultuel (célébration de baptême, mariage, sacrifice, enterrement) ils  sont également suspendus  pour un délai de quinze jours renouvelables à compter de ce jour. Les prières mortuaires et les enterrements en cas de nécessité, se feront sous la responsabilité des imams avec l’obligation d’un nombre limité n’excédant pas 50 personnes», a-t-il également précisé annonçant la création d’un Comité de veille pour faire respecter ces directives.

Lundi soir, le gouvernement ivoirien a pris treize mesures complémentaires pour lutter contre la propagation du Coronavirus en Côte d’Ivoire où le nombre de cas confirmés de coronavirus est passé de six à neuf.

L’église catholique prend des dispositions contre le coronavirus en Côte d’Ivoire

La conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire a pris mardi à Abidjan une série de dispositions dont la fermeture des séminaires et l’organisation « responsable» des messes pour lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le pays.« (…) Les évêques ont pris les dispositions suivantes pour la pastorale et le culte: Les établissements scolaires catholiques fermés pour une période de 30 jours à compter du 17 mars 2020, les séminaires fermés pour une période de 30 jours à compter du 17 mars 2020.Toutes les églises doivent s’organiser de façon responsable pour la messe en respectant les normes édictées par le gouvernement », rapporte une déclaration des évêques catholiques transmise à APA.

 Plusieurs autres dispositions ont été prises par la conférence des évêques catholiques ivoiriens. Il ont entre autres, décidé concernant le sacrement du mariage, que toutes les paroisses s’organisent de façon responsable en respectant les normes édictées par le gouvernement, les veillées funéraires se feront en famille avec un nombre limité à 50, les messes de requiem sont autorisées avec au maximum 50 participants, les enterrements se feront dans la stricte intimité familiale, la suspension de la catéchèse et des pèlerinages de carême et l’interdiction pendant 30 jours des célébrations pénitentielles communautaires à compter du 17 mars 2020.

« Les présentes dispositions qui restent valables pour la semaine sainte et les célébrations pascales seront reconduites si nécessaire. Tous les engagements extérieurs de l’église sont reportés jusqu’à nouvel avis », conclut la déclaration. 

Lundi soir à l’issue d’une réunion extraordinaire du Conseil national de sécurité  ( CNS) présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara sur la situation de la maladie à Coronavirus en Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont pris 13 mesures complémentaires pour lutter contre la propagation de cette maladie.

 Il s’agit entre autres de la fermeture de tous les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur pour une période de 30 jours et  la suspension pour une période de 15 jours renouvelables, à compter du 16 mars 2020 à minuit de l’entrée en Côte d’Ivoire des voyageurs non ivoiriens en provenance des pays ayant plus de 100 cas confirmés de la maladie à Coronavirus.

A ce jour en Côte d’Ivoire, 06 cas confirmés de maladie à Coronavirus ont été enregistrés dans le pays. Cette maladie de pneumonie causée par un nouveau coronavirus, a été détectée en décembre 2019 à Wuhan, en Chine. Depuis son apparition, la maladie à Coronavirus a fait plus de 7000 morts dans le monde et plus de 175 000 cas d’infection.

Covid-19: le Sénégal suspend l’enrôlement des candidats au Hajj

Le gouvernement sénégalais sursoit aux opérations préparatoires du pèlerinage à La Mecque de cette année.« Il s’agit des opérations portant sur des engagements financiers, notamment la location des moyens de transport, les réservations d’hôtels, les contrats avec les restaurateurs », a expliqué le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Bâ.

Il rencontrait, hier vendredi à Dakar, la Délégation Générale au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam et les voyagistes privés. C’est l’Arabie saoudite, elle-même, qui a demandé au Sénégal de prendre cette décision en raison de la pandémie du coronavirus.

Le Covid-19 a fait, à ce jour, 5429 décès pour 145.133 cas de contaminations recensés dans 139 pays à travers le monde. C’est pourquoi, a expliqué Amadou Bâ, «l’Arabie saoudite demande à tous les pays qui envoient des pèlerins à La Mecque de suspendre toute opération préparatoire au pèlerinage jusqu’ à ce que la trajectoire du Covid-19 soit claire ».

« Ce pays qui abrite les lieux saints de l’Islam où se rendent chaque année des millions de croyants pour s’acquitter de leurs obligations religieuses, a une très grande responsabilité », a ajouté le chef de la diplomatie sénégalaise.

Pour la chargée de communication des voyagistes privés, Hourèye Thiam Preira, cette mesure du gouvernement et de l’Arabie saoudite vise éviter une possible propagation du coronavirus dans des circonstances de rassemblement.

« Le Royaume d’Arabie saoudite ne cherche pas à annuler le pèlerinage, mais il veut juste que les opérations financières soient suspendues, le temps d’y voir plus clair », a indiqué Mme Preira, rappelant le sens de responsabilité de ses collègues voyagistes privés.

Selon le ministère saoudien du Hajj et de la Omra, près de 2,5 millions de pèlerins ont accompli le Hajj en 2019. Au Sénégal où le package du pèlerinage était maintenu à 2,6 millions F CFA, le quota était de 11.860 personnes dont 11.000 convoyées par les voyagistes et le reste par la Délégation Générale au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam.

Maroc : Tous les festivals religieux annulés

Le ministère marocain des Habous et des affaires islamiques a annoncé, mercredi, l’annulation de tous les moussems (festivals) religieux quelle que soit l’ampleur des rassemblements qu’ils connaissent, en raison de l’apparition du nouveau coronavirus dans plusieurs pays.Dans un communiqué, le ministère souligne que cette décision a été prise « conformément aux orientations de la charia (préceptes de l’Islam) relatives à la protection des âmes et des corps contre la ruine et tout dommage, en tenant compte de l’épidémie qui s’est apparue dans un certain nombre de pays et des conseils médicaux liés à ce sujet, en particulier ceux concernant la prévention des contagions lors des rassemblements ».

Le ministère a appelé à cet égard les oulémas, les prédicateurs et prédicatrices ainsi que les imams à « sensibiliser les citoyens à la question de la prévention de l’épidémie, notamment en respectant les règles d’hygiène et en évitant toutes les possibilités de contamination ».

Le Maroc a enregistré un sixième cas de contamination au nouveau coronavirus (Covid-19) au Maroc, portant à six le nombre des personnes infectées.

Il s’agit d’une ressortissante française d’origine sénégalaise âgée de 64 ans et souffrant d’une maladie chronique. Elle est arrivée à Fès le jeudi 5 mars en provenance de France, précise un communiqué du ministère.

Nigeria : l’émir de Kano perd son trône

Sanusi Lamido Sanusi, l’émir de Kano coupable d’ « insubordination et (de) manque de respect envers le pouvoir politique et religieux », a été destitué ce lundi par le gouverneur de cet Etat.« Le Conseil exécutif de Kano a donné son accord à l’unanimité pour détrôner l’émir Muhammadu Sanusi II et le relever de ses fonctions », annonce un communiqué signé d’Alhaji Usman Alhaji, le porte-parole du gouvernement de cet Etat situé à 420 km au nord d’Abuja, la capitale du Nigeria.

Le tort de Sanusi Lamido Sanusi est son refus de prendre part à des réunions avec le gouverneur Abdullahi Umar Ganduje sans fournir une « justification légale ». L’ancien gouverneur de la Banque centrale, aussitôt après sa destitution, a été conduit manu militari dans l’Etat voisin de Nasawara « où il restera en exil », selon une source gouvernementale citée par l’Agence France Presse (AFP).

La chute du très influent chef traditionnel est le dernier épisode d’un conflit qui l’oppose au pouvoir politique. Abdullahi Umar Ganduje, le gouverneur de Kano, par ailleurs membre du Congrès des progressistes (APC, parti au pouvoir), reproche notamment à Sanusi Lamido Sanusi d’avoir soutenu l’opposition aux élections de février 2019.

Pour l’affaiblir, les autorités politiques avaient profité de son voyage, en mai dernier, à La Mecque pour diviser l’émirat en quatre territoires. En outre, Sanusi Lamido Sanusi faisait régulièrement l’objet d’accusations de détournements de fonds ou d’appropriation de terres.

Forum de Dakar : « consolider » la société civile islamique et « servir » la Oummah

L’objectif du Forum international des organisations de la société civile des pays membres de l’OCI, dont la quatrième édition a été clôturée ce vendredi à Dakar, « n’est pas de créer d’autres organisations », mais de « consolider » les existantes et « servir » la communauté (Oummah) musulmane, a déclaré le président du forum, l’Egyptien Mohamed Abdelhay Mohamed El Orabi.« Nous devons avoir une stratégie commune », a recommandé l’ancien ministre égyptien des Affaires étrangères, soulignant que des « dangers » tels que « des tentatives de division au sein de la Oummah islamique » sont aujourd’hui notés.

En plus de cela, a-t-il poursuivi, « il y a malheureusement des organisations islamiques qui essaient de diffamer ». Ce que tente de confirmer Cheikh Tidiane Hann, un des panélistes sénégalais, qui note qu’« aujourd’hui, beaucoup d’organisations de la société civile sont politisées ».

« Mais on est capable de relever les défis », s’empresse de relever Mohamed Abdelhay Mohamed El Orabi, saluant par ailleurs les conclusions « utiles » du forum international de Dakar. « Ce que j’ai entendu des différents intervenants me confirme que nous devons nous tenir la main ».

Ouvert hier jeudi, ce forum qui a réuni différents profils et participants (oulémas, diplomates, chercheurs, …) venus de 32 pays du monde, a tenu ses travaux cette année autour du rôle des organisations de la société civile dans la consolidation de l’unité du monde musulman et la valorisation de ses institutions.

10 résolutions du forum

Par ailleurs, le Forum de 2020 a retenu dix résolutions allant dans le sens d’attirer entre autres  « l’attention de tous sur la gravité des périls » contre l’unité de la Oummah et l’interpellation de la communauté internationale pour redoubler de vigilance par rapport à la situation et au statut des minorités musulmanes vivant dans des pays non musulmans.

Les organisations de la société civile des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont également salué les « mesures de prévention » prises par le Royaume d’Arabie saoudite relatives à la suspension provisoire de l’octroi de visas pour effectuer le petit pèlerinage (Oumrah) et la visite des lieux saints de l’islam, dans le cadre de la préservation des musulmans contre la propagation du virus du covid19.

La clôture du Forum international de Dakar a été présidée par le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye, qui a salué au nom du président Macky Sall le choix du Sénégal pour accueillir cette quatrième édition.

Dakar appelle à la consolidation de la « communauté musulmane »

Au Forum international de Dakar, dont la quatrième édition est ouverte ce jeudi pour deux jours, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal a appelé les musulmans à sauvegarder leur unité, en n’acceptant « que personne ne nous décourage : parce que nous sommes ensemble et restons ensemble ».Devant différents profils et participants (oulémas, diplomates, chercheurs, …) venus de 38 pays du monde, Moustapha Niasse a illustré plusieurs versets du Coran pour montrer que l’unification du monde islamique, secoué de part et d’autre, « est un devoir pour tout musulman ».

Si cette unité est réussie, « personne ne pourra réussir à vaincre le Coran et le message de Dieu », a-t-il souligné, avant d’inviter à lutter contre l’islamophobie. « Ceux qui n’aiment pas l’islam ne peuvent pas nous aimer. Dès lors que nous le savons, nous sommes plus forts », a indiqué le chef du parlement sénégalais, 80 ans, diplomate de formation.

Il présidait ce matin ce forum musulman qui a « fait beaucoup de pas » selon lui. Cette année, le thème choisi est le rôle des organisations de la société civile dans la consolidation de l’unité du monde musulman et la valorisation de ses institutions.

Sous l’égide de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et des institutions de renommée telles que l’Université Al Azhar d’Egypte, cette rencontre vise à coordonner les efforts de l’ensemble des initiatives œuvrant à réaliser l’essor de la communauté (Ouma) islamique dans toute sa diversité, sa pluralité et sa richesse.

Prières contre coronavirus

Le forum offre ainsi un cadre pour évaluer les efforts et initiatives des pays, des institutions et des individus pour le décollage de la Ouma, au moment où cependant la pandémie du covid19 frappe la planète.

Moustapha Niasse a ainsi profité de l’occasion pour demander de formuler des prières « pour qu’Allah sauve l’humanité » de cette maladie qui a déjà tué plus de 3000 personnes sur quelque 96.000 cas contaminés dans le monde.

Par cet exemple qui montre que la communauté musulmane est sensible à la marche du monde, le ministre mauritanien des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel, Amar Talib Dah, n’est pas paru surpris, estimant que « la communauté musulmane est une ».

« Contrairement à ce qui se trame dans l’opinion mondiale, l’islam est une religion de paix et de soumission », mais aussi « d’acceptation et de tolérance », a pour sa part déclaré la Première dame de la République de Guinée, soulignant que son « pays n’est pas en dehors de cette réalité ».

Par ailleurs, dans le but de rendre efficaces leurs activités, le ministre égyptien, Mohamed Abdelhay Mohamed El Orabi, a demandé aux organisations de la société civile de formaliser leurs discours en collaborant avec les Etats.

La Libye pas en reste

En effet, ces deux entités ont des « rôles complémentaires », fait remarquer Mouhamadou Bamba Ndiaye, ancien ministre sénégalais des Affaires religieuses et rapporteur dans ce forum.

Devant la presse, il a ainsi invité les institutions musulmanes à être « plus performantes » en investissant par exemple « dans la recherche ».

M. Ndiaye n’a pas omis aussi la crise en Libye, qui a servi d’essence à beaucoup d’autres dans la sous-région. Il estime que les organisations de société civile « doivent jouer un rôle unificateur » sur ce dossier parce que « la guerre n’est pas la solution ».