Politique, commerce et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la communication gouvernementale, du débat sur le sucre importé, de l’émigration clandestine et du rapprochement d’opposants politiques.« L’Etat déconfine la parole », indique Le Quotidien. En effet, ce journal signale que « depuis la suppression du poste de Premier ministre, aucun membre du gouvernement ne s’est rendu à l’Assemblée (nationale) pour faire face aux députés. (Mais) en attendant, le régime (en place) vient de proposer une nouvelle stratégie de communication ». Il s’agit du concept le « Gouvernement face à la presse » dont l’exécution démarre ce mardi 24 novembre.

C’est « une com’ heurtée » selon EnQuête. A en croire ce quotidien, « la communication est l’un des talons d’Achille du gouvernement qui a déjà essayé plusieurs formules. En lançant (ce) nouveau concept, il essaye de reprendre la main ».

A propos de la polémique autour de l’importation du sucre, Libération annonce que « plusieurs hommes d’affaires (sont) convoqués aux Enquêtes douanières ». En tout cas, le ministère du Commerce, dans un communiqué exploité par ce journal, explique que « de janvier à octobre 2020, un volume global de 173.000 tonnes de sucre cristallisé a été importé : 107.000 tonnes (par) les industriels comme intrants et 66.000 tonnes (par) la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) ».

Tout récemment, les travailleurs de cette société implantée à Richard-Toll (nord) ont organisé une marche pour dénoncer « l’inondation du marché sénégalais de manière illégale par le sucre importé ». Dans Le Soleil, le ministère du Commerce a « battu en brèche » les arguments de la CSS avant de proposer « la tenue des assises sur le sucre dans les prochaines semaines ».

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien renseigne qu’ « un accord de rapatriement des migrants illégaux sénégalais (a été) signé ce week-end entre la ministre espagnole des Affaires  étrangères, Arancha Gonzalez Laya et son homologue sénégalais Aïssata Tall Sall ».   

Dans WalfQuotidien, la députée Ndèye Lucie Cissé soutient que « l’Etat a une responsabilité dans le phénomène de l’émigration irrégulière parce qu’il nous gère tous. Il y a aussi une responsabilité des parents (puisque) ce sont des femmes qui vendent leurs bijoux, qui prennent (l’argent) de leur tontine pour les remettre à leurs enfants afin qu’ils puissent payer le prix du (voyage en mer) ».

En politique, Vox Populi rapporte que Barthélémy Dias, le maire de Mermoz-Sacré Cœur (commune de Dakar) et Me Moussa Diop, l’ancien Directeur Général de Dakar Dem Dikk (société nationale de transport) « ont fait la paix » hier lundi « au domicile » d’Ousmane Sonko, le leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition). Poursuivant,  ce journal informe que « Me Diop, qui est désormais dans l’opposition, pourrait se retrouver dans une alliance avec Sonko et Dias ». Ce dernier est toujours l’un des plus proches collaborateurs de Khalifa Ababacar Sall, l’ex-maire de la ville de Dakar.

Pour sa part, L’Observateur s’interroge sur l’organisation des élections locales. D’après ce quotidien, « le report est plus que probable. Mais si les Locales, prévues au plus tard le 28 mars 2021, se tiennent à date échue ou au-delà, la nouvelle (re)configuration politique risque de tout changer ».

Le sucre alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de la polémique autour de l’importation de cette denrée de première nécessité.Sud Quotidien informe qu’il y a un « micmac » dans la délivrance du certificat de Déclaration d’importation de produits alimentaires (Dipa). De ce fait, rapporte ce journal, les travailleurs de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) ont organisé, samedi dernier, une marche de protestation à Richard-Toll (nord). Dans Sud Quotidien, les syndicalistes de cette entreprise soutiennent que « plus de 150.000 tonnes de sucre importées inondent le marché national ».

S’exprimant dans Le Quotidien, ces derniers font savoir que « cette situation risque d’avoir de fâcheuses conséquences sur les activités de production de la CSS qui, à terme, (peut) fermer son usine à cause du stock important de sucre qui dort dans (ses) entrepôts ».

En tout cas, « la polémique enfle », note EnQuête.  Dans les colonnes de ce journal, Cheikhou Name, Coordinateur du collège des délégués de la CSS explique que leur entreprise est censée écouler son sucre importé « au mois d’octobre ».

Mais des commerçants, autorisés à importer ce produit pour résorber le gap de production de la CSS, ont déjà constitué leur stock afin d’approvisionner le marché local. Cela autorise Amary Diouf, porte-parole des travailleurs de la CSS, à soutenir dans WalfQuotidien que leur société « est à un tournant décisif de son existence (du fait) de la mévente totale ». Ce journal souligne également que « le ministère du Commerce est en train de jeter en pâture (d’anciens agents) partis depuis plusieurs mois ».

A propos « de la maladie des pêcheurs », Le Soleil renseigne que « les recherches (sont) orientées vers les filets de pêche ». En effet, le quotidien national annonce que « le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, écarte toute pollution chimique » des zones concernées. En outre, il a affirmé que « les ressources halieutiques ne sont pas contaminées. (Par conséquent), il faut que les populations continuent à manger le poisson ».

Quant aux pêcheurs, mentionne L’AS, ils « vont devoir prendre leur mal en patience avant de connaître l’origine de la maladie qui touche certains d’entre eux ». Pour tirer cette affaire au clair, L’Observateur précise que « dix échantillons prélevés en mer » ont fait l’objet d’analyses. Celles-ci révèlent « la présence de substances chimiques dans quatre échantillons d’eau ». En attendant la conclusion de l’enquête, ajoute ce quotidien, « les pêcheurs seront à la place de la nation (ex-Obélisque), le 4 décembre prochain, pour obliger l’Etat à se pencher sur les problèmes qu’ils rencontrent en mer ».

Enfin, Vox Populi indique que « l’Espagne se radicalise » sur la question de l’émigration clandestine avec la résurgence du phénomène Barça ou Barsax (Barcelone ou la mort). En visite à Dakar, Arancha Gonzalez Laya, la ministre espagnole des Affaires étrangères a déclaré : « Quiconque utilise les moyens illégaux devra rentrer dans son pays. Les portes de l’Espagne seront ouvertes aux Sénégalais qui souhaitent migrer de manière légale et ordonnée ».

La maladie des pêcheurs et Idrissa Seck à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement des premières hypothèses tentant d’expliquer l’origine de la maladie mystérieuse qui touche les pêcheurs.EnQuête affirme que la maladie mystérieuse chez les communautés de pêcheurs est « critique et inquiétante ». Après Thiaroye et Saint-Louis, 215 nouveaux cas sont détectés à Mbour, Ndayane et Joal, note le journal qui souligne également les hypothèses dermatologiques prises en compte : varicelle, eczéma aigu, syndrome pied-main-bouche…

Si la piste du virus « est écartée », L’Observateur note que la maladie des pêcheurs est à « l’origine toxique », citant les analyses réalisées par l’Institut Pasteur de Dakar. Le journal souligne aussi que « 10 échantillons de tests de toxicité » sont prélevés hier sur des poissons, des algues et de l’eau de mer.

Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, soupçonne lui également dans EnQuête une « origine toxique, mais cela reste à confirmer ». Il écarte cependant dans L’AS « les thèses virale, contagieuse et Covid ».

L’Observateur titre en outre sur « l’enfer continu des étudiants (sénégalais) de Wuhan », douze mois après l’apparition de la Covid-19 en Chine. « Ils sont toujours enfermés dans le campus. Même pour sortir, il leur faut une autorisation », selon certains témoignages recueillis par le quotidien.

Le Soleil rapporte que le projet immobilier Dakar First ou « Pékin Sénégalais » à Diamniadio vient d’être lancé. L’objectif est de bâtir « 67 villas et 5 tours de 30 étages dans 22 mois ».

En politique, Walf Quotidien fait le calcul des budgets alloués aux présidents de l’Assemblée nationale, du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et arrive à la conclusion que les alliés du président Macky Sall sont « chers ». En 2021, relève le journal, Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Aminata Mbengue Ndiaye « +coûteront+ 34 milliards ».

L’un d’eux, en l’occurrence Idrissa Seck, s’est expliqué hier jeudi lors de son installation « sans convaincre » sur les motifs de son ralliement à la mouvance présidentielle, d’après L’AS. 

Idy était « en scène », relève pour sa part Sud Quotidien. Mais pour Le Quotidien : « Idy Cese de rêver ». Pour le désormais président du Cese, et non moins président du parti Rewmi, arrivé deuxième à la dernière présidentielle, « l’homme est maître de ses actes, mais son destin relève de la volonté divine ». Il entend « agir au bénéfice des populations, peu importe le coup pour notre image ».

Avec son nouvel allié, il décline une feuille de « route pour 2035 et au-delà ». « Entre Macky et moi, c’est comme +mburu ak soow+ ». Comprenez une idylle politique qui ne vient que de commencer.

Sur l’inventaire qu’il fait de la gestion de son prédécesseur, Aminata Touré, Idrissa Seck précise dans Vox Populi qu’il « ne fouille (…) personne, mais il était impératif de faire un état des lieux sur la situation de l’institution avant (sa) prise de fonction ». 

Cette réaction a suscité une « cinglante réplique de Mimi Touré : +Il n’a pas travaillé depuis longtemps, l’administration a évolué, ce n’est plus comme il y a 17 ans, le système est informatisé ».

En sport, Stades donne les raisons qui font que Sadio Mané « peut porter le Sénégal », précisément son équipe nationale de football. Il est « proche de dépasser Diouf » et se met déjà « sur les traces de Drogba et Eto’o ».

Interrogé par Record, l’attaquant Opa Nguette déclare qu’« on veut gagner tous les matches » malgré la qualification des Lions à la Can Cameroun-2022, à deux journées de la fin des éliminatoires.

En basket, le Sénégalais Amadou Gallo Fall, président de Basketball Africa league (Bal), annonce un changement pour cette compétition de la NBA réservée aux clubs africains : « Organiser la première saison au premier semestre 2021 ».

Macky Sall, société et politique à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent, en dehors des sujets politiques, des mesures présidentielles pour répondre au défi de l’émigration dite clandestine, mais également de la découverte d’une maladie mystérieuse touchant depuis quelques jours des pêcheurs.EnQuête pousse un ouf de soulagement : « Enfin, Macky réagit ! » Attendu sur la question de l’émigration irrégulière, le chef de l’Etat répond par la création du Conseil national pour l’insertion et l’emploi des jeunes (CNIEJ) hier en Conseil des ministres.

Le CNIEJ est un « organe consultatif stratégique d’impulsion, qui sera mis en place mi-décembre 2020 », souligne le journal, rapportant que Macky Sall demande le renforcement des dispositifs de surveillance et de contrôle de l’espace maritime. Sur cette question, le directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE), Cheikh Bakhoum, est prêt à apporter son appui en utilisant « des drones pour empêcher les départs de migrants ».

Le phénomène perdure malgré tout, puisque Libération rapporte que « 256 migrants et trois corps » bloqués au Maroc depuis plusieurs jours viennent d’être « rapatriés » au Sénégal.  

A propos de la mystérieuse maladie de la peau chez les pêcheurs, le journal souligne dans sa manchette que de nouveaux cas sont signalés dans plusieurs villes côtières comme Mbour, Joal et Saint-Louis. Si les premiers cas sont déclarés à Thiaroye, en banlieue dakaroise, la « psychose » est déjà installée dans cette localité, d’après Le Quotidien.

De 80, leur nombre passe à 200 en 48 heures là où les pêcheurs touchés sont mis en quarantaine. Localisant pour sa part les cas à Thiaroye et Mbour, le quotidien national Le Soleil note qu’ils sont « atteints d’irritations cutanées mystérieuses ».

Sur la production agricole, Le Soleil note qu’on va « vers un record de plus de 1,8 million de tonnes ». La campagne de commercialisation serra lancée le 23 novembre, d’ici quatre jours. Et le prix du kilogramme est fixé à 250 FCFA, soit 40 FCFA de plus que l’année dernière, souligne le quotidien national.

En politique, Vox Populi informe qu’Idrissa Seck, le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), sera installé aujourd’hui. C’est un « retour en grâce de Idy, 15 ans après ».

Il remplace à ce poste Aminata Touré dite « Mimi », qui est désormais « face à son destin » d’après Walf Quotidien. Saisissant bien les enjeux, L’AS informe que « l’alliance anti-Macky » comprenant Mimi, Moussa Diop et Moustapha Diakhaté, entre autres, est en gestation ». Macky Sall n’est pas aussi resté les bras croisés face à la grogne au sein de son parti, selon le journal, notant qu’il « convoque une réunion pour armer ses cadres ».

Sud Quotidien note aussi que le jeu d’alliances en perspective des Locales se poursuit, avec « le duo Khalifa Sall-Sonko (qui fera face) au défi du +Macky+ ».

En football, Record souligne que le néo Lion « Boulaye (Dia) bouscule Habib (Diallo) et Famara » Diédhiou en attaque. Selon le technicien Badara Sarr, le joueur de Reims est « un avaleur d’espaces, mobile, technique et explosif ». Le journal constate pour sa part que Famara et Habib « jouent dos au but » là où Boulaye est « toujours face à la défense ».

Mais quoi qu’il en soit, affirme Stades, décryptant la prestation des Lions face à la double confrontation avec la Guinée-Bissau, Boulaye Dia, Franck Kanouté, Pape Alioune Ndiaye et Opa Nguette « ont séduit ».

Politique, économie et société alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets partagés entre l’actualité politique, la recrudescence de l’émigration maritime dite clandestine et la situation socio-économique.Les relations tendues entre Idrissa Seck et Aminata Touré exhalent « un parfum de vendetta », selon EnQuête, notant que la « vieille inimité se transforme en guerre ouverte ». Depuis 2013, souligne le journal, l’ex-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) « s’est fait un point d’honneur de répondre à toutes les attaques » de son successeur dirigées « contre le Macky » qu’il a finalement rejoint.

Le journal estime qu’Idrissa Seck est « désormais en position de force » et « se montre intraitable ». Mais « Mimi (surnom d’Aminata Touré) contre-attaque » d’après L’Observateur, avec lequel elle s’est longuement entretenue.

« Je demande que le Cese soit audité de sa création en 2013 au jour de mon départ », lance-t-elle, notant que « mon intégrité et mon honneur n’ont pas de prix » et que « l’ambition (présidentielle) n’est pas un délit à ce que je sache ».

En outre, Idy (surnom d’Idrissa Seck) est une « énigme » pour Walf Quotidien, rappelant l’affaire des chantiers de Thiès, son supposé statut d’«homme fauché » et l’alliance avec Macky Sall entre autres. Mais l’entrisme d’Idrissa Seck et Oumar Sarr « indispose » la majorité du président Sall, estime par contre Sud Quotidien.

Sur d’autres sujets, Le Soleil rapporte le « satisfécit du FMI » dans la deuxième revue du programme triennal de l’ICPE. Au même moment, le quotidien national mentionne le « protocole d’entente entre Sénégalais et Canadiens » pour la relance des chemins de fer au Sénégal.

Par ailleurs, Tribune pointe du doigt « la guerre salée du sucre » après l’augmentation des besoins sur le marché estimés à 63.000 tonnes en lieu et place de 40.000. Le journal note que 5000 personnes sont menacées de chômage technique, la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) trempée dans des difficultés là où des commerçants se défendent.

Sur la recrudescence de l’émigration irrégulière maritime, le directeur général de la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der) « assène ses vérités aux jeunes » dans L’AS. Pour Pape Amadou Sarr, « même si on met 500 milliards FCFA à leur disposition, les jeunes qui auront les moyens de partir partiront ».

Libération donne la parole à un des rescapés après le nouveau drame au large du Cap-Vert : « En quittant Mbour, nous étions 150. (…) A l’arrivée, nous étions 66. C’est douloureux et terrible. Nous sommes très fatigués ».

L’Observateur et Tribune rapportent qu’une « maladie mystérieuse » attaquant les pêcheurs est apparue à Thiaroye-sur-mer, en banlieue dakaroise. Elle est caractérisée par « des boutons au visage, sur le corps et les parties intimes ». Les pêcheurs « soupçonnent un produit déversé en mer ».

Le Quotidien titre sur l’exploitation minière autour du fleuve et note que « la Falémé (est) maudite par ses richesses ». Selon le journal, l’orpaillage a pollué l’eau du fleuve alors que trois pays riverains se mobilisent pour sauver la ressource.

Politique, santé et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la reconfiguration politique à la gestion de la pandémie de Covid-19, en passant par les faits sociétaux dont le chavirement d’une nouvelle pirogue de migrants.EnQuête assimile le nouveau casting et la stratégie du président de « grand brouillard ». Le journal voit en Macky Sall un « génie politique » pour avoir opéré un « infanticide » contre son parti et récupérer des « adversaires éprouvés par les rigueurs de l’opposition ».

La Tribune note toutefois que « Macky (est) sur le chemin qui a perdu Wade » et « risque de tomber dans ses propres pièges ».
En revanche, Issa Sall, candidat classé quatrième à la dernière présidentielle, « va créer son parti » après le « divorce presque acté avec le Pur », le Parti de l’unité et du rassemblement, informe L’AS. Par ailleurs, « ses proches l’annoncent à la mouvance présidentielle ».

Sur un autre sujet, L’Observateur informe que le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, « fouille Mimi » Touré, son prédécesseur. Le leader de Rewmi a en effet « dépêché une mission de vérification au Cese et diffère son installation ». Mais pour Aminata Touré, « Idrissa Seck a fait interdire l’accès des locaux du Cese au Daf et au DRH qui devaient faire le point à ses collaborateurs ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien rapporte que le parti Pastef « dénonce le bradage à vil prix des ressources halieutiques » dans le protocole d’accord de pêche renouvelé entre le Sénégal et l’Union européenne (UE).

Sur la gestion de la pandémie de Covid-19, Le Quotidien titre sur le « succès sans frontières » du Sénégal. Les ambassades d’Allemagne, de France et de Grande Bretagne « chantent les efforts » de notre pays là où l’Institut Pasteur « lance un test rapide ».

Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, souligne dans L’Observateur que « le Sénégal fera bénéficier à sa population du vaccin du Covid » que plusieurs firmes pharmaceutiques occidentales annoncent depuis quelques jours la découverte.

Le Soleil s’entretient avec le nouvel ambassadeur chinois au Sénégal, Xiao Han, qui explique « là où vont nos deux pays ». Le quotidien national souligne en outre que « près de 330 milliards de FCFA (ont été) transférés par l’Etat depuis 2012 » pour appuyer les collectivités territoriales.

Sur l’intensification de l’émigration irrégulière, Libération informe qu’une « pirogue prend feu au large du Cap-Vert » avec des passagers « grièvement brûlés » et « plusieurs morts annoncés ». L’embarcation comptait également « trois mineurs ».

Walf Quotidien titre sur la pénurie du liquide précieux à Dakar et note que « Diamalaye et Grand-Yoff déclenchent les émeutes de l’eau ».

En fait divers, Les Echos font focus sur des jumelles siamoises « condamnées à vivre ensemble ». Elles s’appellent Ndèye et Marième Ndiaye et « cherchent 145 millions ».

Idrissa Seck et Serigne Mountakha Mbacké en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA font focus sur les dessous des retrouvailles entre Idrissa Seck et Macky Sall et la sortie du khalife général des mourides sur les candidats à l’émigration irrégulière.« Idy révèle son deal national avec Macky », titrent Les Echos là où Le Quotidien fait état des « révélations de Idy » sur son ralliement spectaculaire dans la mouvance présidentielle.

« Au début, il était programmé que je reste dans l’opposition et que je fasse office de chef de l’opposition », mais « Macky m’a demandé de laisser tomber l’histoire du chef de l’opposition », a expliqué le président du parti Rewmi, arrivé deuxième avec 20% des voix à la dernière présidentielle, et désormais nouveau président du Conseil économique social et environnemental (CESE).

Par ailleurs, a-t-il indiqué à Walf Quotidien, « Macky m’avait choisi » pour le statut de chef de l’opposition avant de lui dire dans leurs discussions : « Est-ce qu’on ne va pas nouer un compagnonnage ? ».

Quant aux détracteurs de ses retrouvailles avec Macky Sall, avec lequel il a « retrouvé la complicité », il déclare dans Libération et Le Soleil que ces derniers, qui ne leur « arrivent pas à la cheville », « ne parlent pas pour le Sénégal », mais pour leurs « intérêts ».  

Si l’ex-Premier ministre de Wade continue d’occuper l’actualité politique, L’Observateur dévoile « les secrets de la nouvelle vie » de ses prédécesseurs et successeurs au poste de chef de gouvernement. Le journal aborde en même « les dessous » de l’agitation politique de Khalifa Ababacar Sarr, l’ex-maire de Dakar.

EnQuête titre sur la sortie de « Serigne Mountakha (qui) dit non » à l’émigration dite clandestine avec ses conséquences macabres. Selon le journal, le khalife des Mourides a donné hier le « ndiguel » (consigne) de ne plus prendre de pirogue pour l’Europe. « Il y a un village qui a vu une vingtaine de morts. Tous des mourides. C’est tragique », a-t-il déploré.

Ainsi, « Touba sermonne les candidats au périlleux voyage », écrit L’AS là où Vox Populi rapporte la fatwa du khalife général des mourides par ces propos en wolof : « Barça wala barsax, c’est haram ». Comprenez : tenter l’aventure occidentale par la mer ou la mort « est un suicide ».

En football, la plupart des journaux se font l’écho de la qualification du Sénégal à la CAN 2022. Pour Vox Populi, le Sénégal est la première nation qualifiée à cette compétition à deux journées de la fin des éliminatoires.

Les Lions ont battu hier à Bissau les Djurtus, sur un but inscrit à la 82e minute par Sadio Mané. Le quotidien informe du coup que l’attaquant de Liverpool « égale Elhadji Diouf avec 21 buts en sélection ».

Les retrouvailles Macky-Idy commentées par la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les retrouvailles d’une partie de la famille libérale, avec le point d’orgue matérialisé par Macky Sall et Idrissa Seck.EnQuête aperçoit « Macky sur les traces de Wade », l’ex-chef d’Etat et père du libéralisme au Sénégal qui a longtemps exprimé sa volonté de voir les libéraux régner au pouvoir pendant 50 ans. Pour le journal, son successeur « fait le vide autour de lui et s’entoure de nouveaux collaborateurs ».

Toutefois, précise L’AS sur l’entrée des libéraux dans le gouvernement, « Macky reconstitue le PDS sans Wade ». Sur cet état de fait, le président Sall « rebat les cartes », note Sud Quotidien qui reprend en même temps l’analyste politique Maurice Soudieck Dione : « le président Sall diversifie les possibilités de combinaison en vue de l’échéance électorale cruciale de 2024 ».

Quoi qu’il en soit, Macky Sall dispose désormais d’une « majorité taille XXL », note Le Soleil. L’AS va plus loin et pense qu’on va « vers une opa sur les collectivités territoriales » avec les entrées d’Idrissa Seck, Oumar Sarr, Aissata Tall Sall et Abdoulaye Baldé.

L’Observateur livre « les secrets d’un coup tordu » à ou par Idrissa Seck dans ses négociations avec Macky Sall. L’opposant arrivé deuxième de la dernière présidentielle a rallié le régime, devenant du coup président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Selon le journal, il récolte « les grimaces de dégoût de ses alliés à la Présidentielle de 2019 » après sa volte-face.

Dans cette nouvelle alliance par ailleurs, Le Quotidien voit des « lueurs de frictions », soulignant que des « divergences » sont déjà notées au sein du Grand Parti là où le député APR Abdou Mbow se porte en « défenseur de Idy ».

Dans le nouveau gouvernement, Walf Quotidien souligne qu’un « client de la Crei (cour de répression de l’enrichissement illicite) est blanchi en Conseil des ministres ». Il s’agit de Oumar Sarr, ex-baron du régime de Wade, qui sera désormais « au même banquet » que le procureur spécial Antoine Félix Diome, nouveau ministre de l’Intérieur qui a joué un rôle puissant dans la traque des biens mal acquis de dignitaires du défunt régime.

En outre, Vox Populi souligne qu’Antoine Félix Diome est « récusé par les Khalifistes ». Comprenez les partisans de l’ancien maire de Dakar condamné en 2018 pour malversations. Pour Moussa Taye, le magistrat « a été dans tous les sales coups de Macky ». Ainsi, « nous réclamons sa démission ».

En sport, Record et Stades titrent sur les affiches de Ligue des champions européenne de ce jour, avec un « sulfureux Real / Inter » et un « électrique Atalanta / Liverpool ».

Le préparateur des gardiens des Lions, Tony Sylva,  interrogé sur le duel d’Edouard Mendy et Alfred Gomis, affirme qu’il ne peut « pas pronostiquer ». En MMA, Record rapporte en même temps que le lutteur Reug Reug « se tue au camp Leclerc de Dakar » pour s’imposer devant son adversaire du 4 décembre, Ivan Romanov.

La nouvelle équipe gouvernementale à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, accordent la part belle au remaniement ministériel opéré, ce week-end, par le président Macky Sall.« L’audace et le pragmatisme », barre à sa Une Le Soleil avant de souligner que la particularité de de cette nouvelle équipe gouvernementale de 33 ministres et quatre secrétaires d’Etat « est qu’elle compte plus de jeunes et est ouverte à l’opposition, principalement le parti Rewmi d’Idrissa Seck et le mouvement « And Suxali Sopi » d’Oumar Sarr ».

A travers la formation de ce nouveau gouvernement, Vox Populi voit « les coups politiques du président » car « Macky acte le +deal+ avec Idy et liquide les +ambitieux+ ».

« C’est l’IDYlle ! », s’exclame Libération, faisant remarquer que « le leader de Rewmi (a été) nommé à la tête du CESE (Conseil économique, social et environnemental) qu’il promettait de supprimer une fois élu (président de la République) ».

Sous le titre « ère Sall et Seck », Le Quotidien s’adonne à un jeu de mots avec les patronymes des « deux nouveaux +amis+, +ennemis+ d’hier » et soutient qu’« en politique, il ne faut jamais dire jamais ! Et c’est la leçon qu’offrent Macky Sall et Idrissa Seck dans ce grand chamboulement du 1er novembre ».

Mais pour WalfQuotidien, cette entrée du parti Rewmi au gouvernement n’est rien d’autre qu’une « alliance Mackyavélique ». Le journal se demande d’ailleurs « Qui va tuer l’autre ? ». « Après avoir fait en sorte qu’il n’y a plus de prétention à sa succession dans son propre camp, écrit Walfquotidien, Macky Sall a décidé de faire entrer un grand loup (…) dans la bergerie », à savoir Idrissa Seck.

« Mais ce new deal avec Idy sonne comme un jeu de dupes dans lequel chacun a des arrière-pensées », poursuit le journal. Il concède toutefois que l’arrivée de M. Seck consacre « une redistribution des cartes avec d’une part la famille libérale qui se reconstitue et, d’autre part, une opposition radicale désormais pilotée par le leader de PASTEF/Les Patriotes ».

L’Observateur parle d’une « collusion politique (…) qui cache un protocole de dauphinat à dérouler d’ici à la présidentielle de 2024 ». Il revient ainsi sur des « rencontres nocturnes entre Mermoz et Point E », quartiers de domiciliation du président Sall et de l’ancien Premier ministre.

Cela fait dire à L’AS que « Macky écrase +ses hommes+ et lance Idy ». Une assertion non partagée par EnQuête qui estime que « Macky brouille les pistes ». Sud Quotidien fait fi de toutes ces interprétations politiques et soutient que « Macky engage le combat » de la relance économique en intégrant certains opposants dans ce nouveau gouvernement.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur la disparition de l’historien Iba Der Thiam. A l’unanimité, ils ont salué la mémoire d’« un grand intellectuel (qui) s’en est allé » (L’AS), samedi à Dakar, à l’âge de 83 ans.

Vox Populi estime qu’avec cette disparition, « la bibliothèque a brûlé ». Sud Quotidien et EnQuête s’inspirent pour dire que « le Sénégal perd un monument de son histoire » et « son historien général ».

La dissolution du gouvernement au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement des changements en perspective au plus haut sommet de l’Etat suite à la série de décisions prises par le président de la République.Le Soleil indique que « Macky Sall dissout le gouvernement ». En effet, rapporte le quotidien national, le chef de l’Etat a signé hier quatre décrets mettant fin aux fonctions des membres du gouvernement, d’Aminata Touré, présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), du ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Mahammad Boun Abdallah Dionne, et du Secrétaire Général du gouvernement, Maxime Jean Simon Ndiaye.

Désormais, « Macky Sall (est) seul à bord », relève Sud Quotidien. Cette situation, explique ce journal, laisse encore place à des supputations. Qui reste ? Qui part ? Qui migre vers un autre ministère ? Mystère et boule de gomme !.

Pour sa part, L’Observateur nous plonge « dans les coulisses du remaniement ». Ce journal informe qu’en l’absence de Premier ministre, « le chef de l’Etat a profité de la solennité de la réunion du Conseil des ministres d’hier mercredi, qui a débuté à 10h13, pour informer le gouvernement » car, dit-il, « après 18 mois de course, il fallait s’arrêter pour jeter un œil sur la courbe de progression de son équipe ».

Dans les colonnes de L’Observateur, Cheikh Diallo, Docteur en Sciences politiques renseigne qu’ « en 8 ans d’exercice du pouvoir, le chef de l’Etat a opéré 10 remaniements ministériels et réaménagements techniques. Soit un turn-over d’environ 100 ministres ».

« C’est le grand chamboulement », note Le Quotidien. En tout cas, « Macky (Sall) fait tourner le moulin à décrets », souligne ce journal. Avant d’ajouter que « tous ceux dont la carrière dépend du décret devraient se poser beaucoup de questions durant cette longue période des fêtes ».

De son côté, L’AS constate que « Macky (Sall) brandit son sabre ». Ce journal cite le président de la République qui dit avoir « pris le temps d’évaluer et d’apprécier le travail et les hommes ». Selon L’AS, la composition « du nouveau gouvernement devrait être (connue) aujourd’hui ou demain ».

EnQuête en déduit que le chef de l’Etat « veut reprendre la main ». Poursuivant, ce journal fait savoir qu’ « avec la récession économique, la crise sanitaire et la reprise de l’émigration (clandestine) et ses drames, Macky Sall a décidé de prendre un nouveau chemin ».

Et il « rebat les cartes » à en croire Vox Populi. En attendant, la formation du nouveau gouvernement, précise ce quotidien, « les ministres sortants expédient les affaires courantes ». Enfin, mentionne WalfQuotidien, le poste de Premier ministre « qui avait disparu de l’architecture (gouvernementale) au lendemain de la réélection (en 2019) du président Sall fait son come-back ».

Le débat sur l’émigration clandestine nourrit la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement des réactions suscitées par les voyages périlleux vers l’Europe de jeunes en quête d’un mieux-être.A ce propos, l’opposant Ousmane Sonko « charge l’Etat » dans Sud Quotidien. Le leader de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) estime qu’ « on ne dirige pas un pays dans la tromperie et (avec) des promesses impossibles à réaliser ».

Dans L’AS, Ousmane Sonko met Macky Sall devant ses responsabilités : « (Le président) avait promis en 2012, une fois élu, de créer 100 à 150 mille emplois chaque année. Ce qui fait 500 à 750 mille emplois au bout de 5 ans. Alors qu’il n’a pas tenu sa promesse de 2012, le chef de l’Etat dit vouloir créer 1 million d’emplois ».

S’exprimant sur la criminalisation de l’émigration clandestine qui fait débat ces derniers jours, Aly Ngouille Ndiaye déclare, dans Le Quotidien, que « nous avons aujourd’hui un arsenal (juridique) qui existe pour condamner de façon très ferme, notamment les convoyeurs ».  En outre, le ministre de l’Intérieur explique que « les voyageurs sont considérés comme des victimes. C’est plutôt ceux qui vivent de ça qu’il faut poursuivre. (Mais) on n’a pas besoin de criminaliser le système pour les condamner ».

En tout cas, note Vox Populi, il y a une « dissonance au sein du gouvernement » puisque Mansour Faye et Néné Fatoumata Tall, respectivement ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale et ministre de la Jeunesse avaient plaidé pour la criminalisation du phénomène migratoire.

Pendant ce temps, EnQuête renseigne que « la Gendarmerie de Saint-Louis (nord) a interpellé huit personnes qui sont actuellement en garde à vue (dans le cadre) de l’enquête sur un autre cas d’émigration irrégulière. Elles (étaient à bord) d’une embarcation qui s’est perdue en mer ».

En politique, L’Observateur s’intéresse aux « démons de minuit » qui hantent le Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle). Ce journal souligne qu’ « après la longue traversée du désert engendrée par (la) cuisante défaite (à la présidentielle de 2000) et l’absence de candidature (à celle de 2019), les Verts sont encore au cœur d’une nouvelle secousse politique. Une rébellion qui risque d’engager le pronostic vital d’une formation qui serait déjà à l’agonie ».

Dans les colonnes de ce journal, l’analyste politique Momar Diongue soutient que « le PS n’a plus d’avenir. Il représente la compromission. Il faudra un énorme concours de circonstances pour qu’il puisse revenir au pouvoir ».

Pour WalfQuotidien, il y a « le cas Serigne Mbaye Thiam » dans le Parti Socialiste. En effet, rapporte ce journal, l’ambition de leadership affichée par l’actuel ministre de l’Eau et de l’Assainissement « divise l’union départementale des coordinations de Nioro (centre) », sa base politique.

Enfin, Le Soleil informe qu’ « à travers le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap2A) pour la relance de l’économie, l’Etat du Sénégal ambitionne de réaliser un taux de croissance de 5,2 % en 2021 ».

La presse sénégalaise se fait l’écho de la résurgence de l’émigration clandestine

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de la vague de départs clandestins des jeunes vers l’Europe toujours considérée comme l’eldorado.Vox Populi informe que « 388 migrants (ont été) secourus en 20 jours, 28 convoyeurs arrêtés et 5 pirogues interceptées ». Poursuivant, ce journal signale qu’ « hier encore, le patrouilleur Sangomar de la Marine nationale a repêché 39 migrants après être entré en collision » avec l’embarcation. 

L’Observateur renseigne que la « pirogue (est) partie de la plage de Soumbédioune (célèbre quai de pêche de Dakar) », non sans préciser que l’accident s’est déroulé à « 5 km des côtes » sénégalaises. Tout compte fait, ce quotidien souligne que les jeunes « continuent de défier le grand bleu à la recherche d’un ailleurs meilleur ».

En tout cas, le débat est posé sur le champ politique. Le président Macky Sall, cité par EnQuête, « a lancé un appel aux populations à plus de vigilance et à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour préserver la vie des jeunes tentés par l’émigration clandestine ».

Le parti d’opposition Rewmi (Le pays en wolof) d’Idrissa Seck fait savoir, dans WalfQuotidien, que « la recrudescence de l’émigration clandestine par voie maritime est un drame social qui (le) préoccupe au plus haut point ».

De son côté, l’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye s’est adressé, dans Sud Quotidien, aux tenants du pouvoir : « De grâce, ne les laissez pas partir vers le mirage et souvent la mort. De grâce, retenez-les par l’emploi et l’espoir ».

Pourtant, dans les colonnes de ce journal, Néné Fatoumata Tall, la ministre de la Jeunesse, relève qu’ « il y a des mécanismes qui incitent les jeunes à rester et à réussir » dans leur pays. Toutefois, Dame Diop, le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat soutient que « le Sénégal n’a pas un problème d’emplois mais d’employabilité ».

Mansour Faye, le ministre du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale, par ailleurs maire de Saint-Louis (nord) d’où sont partis de nombreux candidats à l’émigration, plaide dans L’AS, pour « la criminalisation » du trafic de migrants. Dans le même journal, des spécialistes de la question migratoire affirment que « le meilleur moyen (pour) lutter efficacement contre ce phénomène est de régler la question de l’employabilité ».

Sur ce point, Seydi Gassama, le Secrétaire exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international martèle d’emblée, dans Le Quotidien, que « l’eldorado n’existe nulle part dans ce monde ». Pour lui, l’emploi n’est pas l’unique solution « parce que nous avons vu des jeunes qui avaient une bonne situation prendre la pirogue ».

Enfin, à deux jours de la célébration de la naissance du Prophète de l’Islam, Le Soleil note que Touba (centre) et Tivaouane (ouest) ont « deux démarches (mais le) même gouvernail » par rapport à la gestion du coronavirus. Selon le quotidien national, les Khalifes généraux des confréries Mouride et Tidiane « ont orienté les fidèles par des actes empreints de patriotisme avec des approches différentes, mais toutes adossées à la foi ».

L’émigration clandestine, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement de l’explosion en pleine mer d’une pirogue transportant des jeunes Saint-Louisiens (nordistes) qui voulaient partir en Espagne.EnQuête souligne que c’est « une hécatombe ». En effet, rapporte ce journal, « même si le nombre exact des victimes n’est pas encore connu, on craint le pire. Car les premiers éléments laissent à penser que la pirogue était remplie. Le chiffre pourrait largement dépasser la centaine ».

Pour l’heure, renseigne Vox Populi, la Marine nationale a récupéré « une vingtaine de corps » et repêché « 51 survivants ». Selon Libération, le drame s’est produit « vendredi dernier au large de Mbour (ouest) ».

Le quartier de Pikine à Saint-Louis, d’où sont originaires de nombreux victimes, « est plongé dans l’émoi et la consternation » d’après L’AS. Ce quotidien indique que les familles endeuillées considèrent « cette catastrophe (comme) un signal fort adressé aux autorités étatiques ».

Sud Quotidien en déduit que c’est la « résurgence de Barça ou Barsakh » (comprenez Barcelone ou la mort). Toutefois, note ce journal, « si certains pensent à une recrudescence du phénomène, des analystes (font savoir que ce) voyage n’a jamais connu de répit malgré la Covid-19 ».

En tout cas, signale Sud Quotidien, « la Police a mis fin, durant ce week-end, aux agissements d’un groupe de présumés passeurs et de courtiers pour des candidats à l’émigration clandestine ». Pour démanteler le réseau de trafiquants de migrants, « la Police a mis en branle un dispositif de surveillance », ajoute Le Quotidien.

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien soutient que « Serigne Mbaye Thiam perd ses appuis (dans) la bataille pour le contrôle du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle) ». A en croire ce journal, « le ministre de l’Eau et de l’Assainissement continue à recevoir des critiques de ses camarades de parti. Son tort est d’avoir lorgné le fauteuil d’Aminata Mbengue Ndiaye, la Secrétaire Générale par intérim du PS ».

Dans les colonnes de Vox Populi, Mamoudou Wane, le Secrétaire national à la vie politique du PS déclare : « Chacun peut légitimement avoir des aspirations. On ne peut pas freiner les camarades dans leur ambition. Ce serait antidémocratique ».

Pour sa part, Le Soleil s’est entretenu avec Roch Marc Christian Kaboré, le président du Burkina Faso en perspective de l’élection présidentielle du 22 novembre prochain. Dans le quotidien national, le chef de l’Etat burkinabè affirme ne pas exclure « de négocier avec les terroristes » qui sévissent dans son pays.

En sports, Joseph Mendes, attaquant de l’équipe nationale de foot de la Guinée Bissau, promet que les Djurtus feront « le nécessaire pour embêter le Sénégal ». Le mois prochain, les deux pays voisins doivent s’affronter en aller et retour dans le cadre des 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2022.

Politique et faits de sociétés au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite d’une diversité de sujets, dominés par la politique et les faits de société« Tournée nationale, structuration de son mouvement, Khalifa Sall retrouve la voix » titre Walf Quotidien. L’ex maire de Dakar de justifier son mutisme : « je ne peux pas rester silencieux pendant 40 mois et revenir parler du prix du riz qui a baissé ou de l’électricité. Khalifa Sall semble sortir de son silence et dope ses jeunes ajoute le journal : « Que ceux qui savent parler ; que ceux qui savent écrire le fassent »

Le journal L’AS donne la parole à Souty Touré, qu’il décrit comme le « père de l’Acte 2 de la Décentralisation ». Dans cet entretien, Souty Toure passe en revue toutes les questions allant de la « l’Acte 3 de Décentralisation, le foncier et la fiscalité dans les collectivités territoriales ». 

Le journal Le Quotidien évoque la bataille de succession qui mine le Parti socialistes en ouvrant ses colonnes à Gorgui Ciss, chargé des Relations internationales au PS. Le responsable socialiste affirme sans détours que « Serigne Mbaye Thiam n’est pas le meilleur candidat ». Mieux, Gorgui Ciss ajoute que les « textes du parti n’ont jamais parlé de délai pour l’intérim ». Dans cette bataille de succession, Gorgui Ciss est « sans masque »:« nous sommes avec Aminata Mbengue Ndiaye » soutient-il dans le journal.

Sud Quotidien fait le bilan des inondations un mois après et barre à sa une que le « (plan) Orsec patauge dans les eaux ». Citant les localités de Keur Massar, Saint Louis, Ziguinchor et Diourbel, le journal indique « plusieurs maisons sont toujours englouties par les eaux.

Libération fait un focus sur le phénomène de l’émigration clandestine et renseigne que «  234 candidats [ont été] interceptés en l’espace 72h ». Le canard parle même d’un « drame » en informant que « l’une des pirogues a pris feu à Mbour avec 51 rescapés mais le nombre de morts reste mystère ».

L’Observateur donne plus de détails sur ce qui pourrait être un drame et renseigne que « l’embarcation avait à bord environ 200 personnes, dont 20 mineurs ». Le journal fait état seulement de 59 rescapés.

Dans la même lancée, EnQuête annonce l’arrestation d’un « trio de convoyeurs » en informant qu’un « ancien émigré est le cerveau de la bande ». Le journal ajoute que le trio de (convoyeurs) avait prévu de faire voyager « 200 candidats à bord d’une pirogue le jour du Maouloud ».

Le journal Le Soleil annonce une « reprise progressive du culte à partir du 1er novembre » après une décision rendue publique vendredi par Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’archevêque de Dakar. « Après plusieurs mois de suspension à cause de la pandémie de Covid-19, l’Eglise catholique du Sénégal annonce la reprise du culte… » rapporte le même journal.

Vox Populi s’arrête sur les tensions postélectorales en Guinée et indique que le « sang coule ». Pendant ce temps,  c’est la guerre des chiffres sur le nombre de morts  entre pouvoir et opposition. Le camp de Cellou Dalein Diallo dénombre 27 morts, tandis que le pouvoir annonce 14 décès. « L’ONU et les États-Unis condamnent les violences, la CPI (Cour Pénale Internationale) menace » ajoute le journal

En sport, Stades titre sur le Clasico à 14h entre Barcelone et le Real Madrid au Camp Nou. Le journal parle d’un choc sous « haute tension ».

Le foncier et d’autres sujets à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce vendredi, ont réservé une grande place à la gestion foncière par les élus locaux et à d’autres sujets.« Gestion nébuleuse du foncier et délivrance indue des permis de construire, Macky Sall solde ses comptes » barre à sa une Sud Quotidien. Le chef de l’Etat venu présidé la première Journée nationale de la Décentralisation à Diamniadio a exprimé toute « amertume contre la gestion scandaleuse du foncier (…) par les élus locaux ».

Des attaques qui ne passent pas au sein de l’Association des maires du Sénégal dirigée par son frère Aliou Sall. Sud Quotidien renseigne que l’AMS « rejette la faute sur les services techniques de l’Etat ».

Le Quotidien y voit une « divergences entre Macky (Sall) et Aliou (Sall) sur les litiges fonciers » et parle de « Sall échanges » dans un jeu de mots bien inspiré. Macky Sall soutient dans le canard que les « maires ne doivent pas distribuer la terre au premier venu ». Aliou Sall rétorque et « accuse son administration » en soutenant qu’il est « impossible pour un maire de vendre un terrain sans l’autorisation de l’Administration territoriale ou centrale »

Dans le journal L’AS, on retrouve un Macky Sall plus offensif sur « la boulimie foncière dans les collectivités locales ». Le chef de l’Etat a rappelé aux maires que « les terres sont des affectations et non des propriétés privées ». Macky Sall a prévenu les élus locaux que ce « laxisme a atteint des limites que le gouvernement ne peut plus tolérer ».

L’Observateur s’arrête sur la gestion des deniers publics et informe que Macky donne « un coup à ses ministres et DG.. ». Le canard informe que le chef de l’Etat a désormais fixé « des plafonds sur les dépenses budgétaires ». Macky Sall en veut pour preuves qu’il est arrivé à plusieurs reprises que « des ministres directeurs généraux, présidents d’institution engagent des dépenses qui dépassent même leurs budgets »

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien fait un focus sur la diplomatie sénégalaise et annonce « le retour aux bonnes manières ». Le journal indique que le dernier Conseil des ministres a opéré des changements dans les représentations diplomatiques du Sénégal qui consacrent un « redéploiement en force des diplomates de métier » naguère cantonnés aux tâches de ministres-conseillers dans les représentations du Sénégal.

EnQuête fait un large focus sur la présidentielle ivoirienne et informe que la « situation s’envenime ». « 15 (quinze) personnes ont été tuées dans les villes de l’intérieur, alors que des milices circulent» ajoute le journal. Un couvre-feu est même instauré entre 19h à 06h. Pendant ce temps, « Alassane Ouattara appelle au dialogue tandis que l’opposition campe sur sa position » note le Sénégal.

En sport, Record a ouvert ses colonnes au sélectionneur national de la Guinée Bissau, Bacirou Cande. Ce dernier déclare que son objectif est de « battre impérativement le Sénégal ». Les Djurtus futurs adversaires des Lions en éliminatoires de la Can 2022 au Cameroun « attendent de pied ferme les lions » selon leur sélectionneur.

Stades quotidien lance le Clasico entre le Barça et le Real. Le quotidien sportif annonce que le Real « inquiète » avant ce choc alors que son coach Zinedine Zidane est sur la sellette.

Présidentielle guinéenne et politique à la Une des journaux Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce jeudi, traitent d’une diversité de sujets allant des tensions postélectorales en Guinée à la politique.Vox Populi dans sa livraison du jour parle de « violents heurts et des morts en Guinée ». Alors que le gouvernement annonce un bilan de neuf (9) personnes tuées, Cellou Dalein Diallo en dénombre seize (16). Les Etats Unis hausse le ton et appelle à « garantir l’exactitude et la transparence appropriée dans la publication des résultats »

La Tribune évoque de son coté un bilan de douze (12) manifestants tués et un policier. Pendant ce temps, le président sortant Alpha Condé « calme le jeu » et se dit prêt en cas de victoire à « ouvrir le dialogue et disponible à travailler avec tous les Guinéens ».

Walf Quotidien charge Alpha Condé qui « déroule la stratégie du chaos ». Le journal estime que « lentement mais sûrement Condé et son bras armé la Ceni sont en train de fabriquer des résultats électronique ».

L’Observateur n’est pas en reste et parle d’une « journée de violences à Conakry et Dakar ». Le journal informe que les pro-Dalein ont été gazés par la police à Dakar lors d’une manifestation devant l’ambassade de la Guinée au Sénégal. Ces manifestants n’ont qu’une « seule préoccupation en tête: le départ immédiat de Alpha Condé de la tête de la Guinée Conakry »

Vox Populi signale que les « manifestations se prolongent à Dakar » avec la prise d’assaut de l’ambassade de la Guinée par les partisans de Cellou Dalein Diallo. De « violents affrontements et des blessés ont été enregistrés » renseigne le journal. L’ambassadeur a même était « extirpé » par les éléments de l’unité d’élite de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP).

En politique, Sud Quotidien informe que le « report des (élections) locales se précise ». Le journal évoque comme raison : « le retard dans le lancement de l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral ».

Le Quotidien a ouvert ses colonnes à Thierno Lô, PCA du Sen TER et président de la coalition Aldiana. Dans une interview, le responsable de la mouvance présidentielle indique que, « Macky Sall fait son second et dernier mandat » à la tête pays. L’ancien Ministre sous Abdoulaye Wade, égratigne aussi l’actuel Ministre des Transports Terrestres, Me Oumar Youm qui s’est « planté à deux reprises sur la livraison du Ter ».

L’Observateur réserve une place à l’économie avec la question de la dette publique. Le journal soutient que le Sénégal risque de dépasser le seuil d’endettement de 70% autorisé dans l’espace Uemoa. « Avec un encours estimé à 56,6% en fin décembre 2019 et une autorisation d’emprunt de plus 1300 milliards, le montant de la dette publique risque d’atteindre les 10 000 milliards ».

Le front social risque d’être en ebullition selon le journal L’AS qui annonce un dialogue de sourd entre la CNTS/FC et le Ministre du Travail Samba Sy. En « ordre de bataille », le journal informe que  « la CNTS/FC déclare la guerre à Samba Sy », qui selon elle fait preuve « d’ostracisme, (de) mépris, d’impartialité et de refus d’audience » à leur égard.

En Sport, Stades se penche sur les débuts prometteurs de Edouard Mendy avec les Blues. Le journal souligne qu’avec « deux clean-sheets en trois matchs » le portier des Lions a été « intronisé gardien numéro 1 à Chelsea ».

Politique et santé parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mardi traitent d’une diversité de sujets abordant entre autres la bataille de succession au Parti socialiste et la recrudescence des cas importés dans la lutte contre la propagation de la Covid-19.L’Observateur et Le Quotidien sont revenus sur cette énième crise mine le Parti socialiste. L’Obs dans sa livraison du jour, dresse le portrait d’un des prétendants Serigne Mbaye Thiam, qu’il décrit comme « l’homme cash et crash ». Le journal peint le chargé des Elections du PS comme un homme à « polémique » qui a « rarement réussi à faire l’unanimité ».

Le Quotidien de son coté qualifie de « couplé perdant » ce duel de « seconds couteaux » et confie que le poste de « secrétaire général est à la base de toutes les luttes fratricides ». Le journal soutient que Serigne Mbaye Thiam n’a jamais caché ses ambitions de diriger le PS. Toutefois, il devra déboulonner Aminata Mbengue qui a le soutien des pontes du PS et du secrétaire des jeunes socialistes Mame Bouna Sall.

Vox Populi est revenu sur la recrudescence de la Covid-19 avec le retour en force des « cas importés ». Le canard informe que pour « freiner les cas importés, le Sénégal corse l’accès à l’AIBD ». Désormais, un « test négatif de moins de cinq jours est exigé aux voyageurs à l’arrivée dès aujourd’hui (21 octobre 2020). « 25 cas importés sur 41 cas positifs ont été enregistrés ces deux derniers jours » informe le journal.

Enquête, sur un tout autre son de cloche, évoque de son coté une baisse des cas de Covid-19 au Sénégal et parle de « l’hypothèse de l’immunité collective ». Le journal fait remarquer que le Sénégal enregistre une baisse drastique des cas de coronavirus depuis deux mois.

Walf Quotidien consacre sa une sur les nombreux scandales fonciers à répétition et renseigne que « la banlieue (descend) dans la rue demain ». Les populations de Pikine, Keur Massar ou encore Yeumbeul vont manifester leur courroux avec le soutien des mouvements citoyens comme Yen a marre et Frapp.

L’AS est revenu sur l’éboulement apparu vendredi sur la Corniche Est de Dakar occasionnant de nombreux dégâts. Le journal a donné la parole au Conseil technique du Ministre des Mines qui tire la sonnette d’alarme. Dans les colonnes de L’AS il soutient que Dakar est une « zone à risque ».

Le Soleil met en exergue le plan d’investissement de 564 milliards F CFA dans le secteur de la Santé. Le quotidien national soutient que l’un des programmes phares de ce programme dévoilé par le Ministre du secteur Abdoulaye Diouf Sarr, concerne la construction et la réhabilitation d’infrastructures sanitaires pour un système de santé « performant et pérenne ».

En sport, Stades et Record parle de la suite de la ligue européenne des champions avec le choc Bayern vs Atletico. Le champion d’Europe allemand sera au testeur des Colchoneros. L’autre duel de la soirée opposera l’Ajax à Liverpool de Sadio Mané.

Politique et société parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mardi traitent d’une diversité de sujets abordant entre autres la bataille de succession qui mine le Parti socialiste et le phénomène de l’émigration clandestine.Le journal Sud Quotidien évoque la succession de Ousmane Tanor Dieng et barre à sa une, « le PS face au PS ». Le canard parle de « jeu de cache-cache entre les différents prétendants ». Pour le Docteur en Science politique, Maurice Soudiek Dione, qui s’est livré à une analyse dans le même journal, « les prétendants ont intérêt à porter un projet politique socialiste à proposer aux sénégalais, plutôt que de faire passer des ambitions personnelles » au risque de plonger le parti vers des « lendemains incertains ».

Walf Quotidien n’y va pas par quatre chemins et soutient que les « démons de la division rôdent » au niveau du PS. Le journal ajoute que Serigne Mbaye Thiam veut « évincer Aminata Mbengue Ndiaye ». Mais, il devra faire avec la résistance de certains militants qui ne comptent pas lui « dérouler le tapis rouge ».

Enquête consacre un dossier sur « l’émigration clandestine » avec un titre évocateur « le hurlement de désespoir ». Le journal évoque les multiples raisons qui poussent les jeunes à emprunter la mer : pression sociale, raréfaction des poissons, absence d’alternatives entre autres. Enquête qui a recueilli les témoignages de certains aventuriers confie que 1319 Sénégalais ont pu rallier les îles espagnoles entre janvier et septembre.

Vox Populi est revenu sur le meurtre du jeune sénégalais Alassane Kanté, 22 ans, en région parisienne samedi. Fils unique d’un couple sénégalais originaire de Tambacounda (Est du Sénégal), il a été touché par une balle tirée par un individu ivre, finalement arrêté par la police française. Suite à ce drame, la communauté sénégalaise de Paris appelle à une « Marche blanche » vendredi à 17h (15h heure locale) à la Place Nelson Mandela.

Vox Populi est aussi revenu sur le drame qui a touché la communauté Layennes avec le décès de trois enfants du Khalife en l’espace de 24 heures.

Le Quotidien a consacré une enquête sur l’affaire des sénégalais détenus dans les prisons libyennes. Le journal révèle que « pour connivence avec l’Etat islamique, cinq sénégalaises et leurs onze enfants sont en détention » en Libye. Les familles des détenus appellent l’Etat à faire jouer sa diplomatie pour les rapatrier.

Le quotidien L’AS a donné la parole au Ministre de l’Enseignement supérieur Cheikhou Oumar Hanne qui confie dans le journal que « 65000 bacheliers seront orientés pour la prochaine rentrée académique ».

Le quotien national Le Soleil fait un focus sur le projet énergie de l’OMVG (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie) portant sur une ligne d’interconnexion de 1700km. Selon le journal, les travaux sont « presque finalisés au Sénégal ». Ce projet consiste à construire une ligne d’interconnexion longue de 1700km qui va relier le Sénégal, la Gambie, la République de Guinée et la Guinée Bissau.

L’Observateur est revenu sur la présidentielle guinenne avec la bataille de communication des deux candidats. Cellou Dalein Diallo, opposant d’Alpha Condé et candidat de l’UFDG a revendiqué la victoire dans une déclaration lue devant ses partisans lundi. Une sortie à laquelle a répondu le camp présidentielle qui ne compte pas « céder au chantage et la violence ».

L’AS parle de confusion aux lendemains de cette présidentielle et évoque « les germes d’un chaos postelectoral ». Le journal rappelle le triste souvenir de la crise ivoirienne et soutient que la Guinée pourrait se retrouver avec « deux présidents » au sortir de ce scrutin.

En sport, Stades et Record titrent sur le retour de la Ligue des champions ce mardi et mettent en vedette le choc du jour : PSG / MU. Record informe que Gana Guèye et Paris ont une revanche à prendre après une élimination surprise lors de l’édition 2018-2019 face à cette formation mancunienne.

Macky Sall en taille patron dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce lundi traitent essentiellement de l’audience accordée par le président Macky Sall à la majorité parlementaire e à l’Assemblée nationale et de divers autres sujets.« Macky Sall, la majorité mécanique et les terrains », barre à sa une le journal L’Observateur. Le canard revient sur les coulisses d’une audience « détendue » au Palais entre le président et sa majorité « mécanique ». Macky Sall a promis aux députés de « diligenter leurs principales doléances en leur octroyant des terrains ».

Le journal L’AS évoque une audience « mouvementée » entre Macky Sall et « ses députés ». Une rencontre marquée par la « rébellion » avortée du député de Vélingara (Woury Diallo) « viré » de la Commission de contrôle et de la comptabilité de l’Assemblée nationale.

Macky Sall a soutenu lors de cette rencontre que Moustapha Cissé Lô tombé en disgrâce était « son ami ». L’AS évoque même une médiation « sous marine » pour recoller les morceaux.

Le journal Le Quotidien consacre sa une sur ses retrouvailles annoncées et rapporte les propos de Macky Sall. « Cissé Lô reste un ami et un frère » soutient le patron de l’APR (parti au pouvoir) qui ajoute que son « remplacement » au poste de premier vice-président par Abdou Mbow « ne change en rien ses rapports avec lui ».

« Macky Sall dope ses députés et évoque le cas Cissé Lô » titre Les Echos. Le patron de Benno Bokk Yakaar affirme qu’il « n’aime pas les changements et les remaniements parce que ça crée des ennemis ». Répondant à certains détracteurs qui parlent de « majorité mécanique », Macky martèle que dans tous les pays, « une majorité sert à accompagner un gouvernement ».

Walf Quotidien revient sur l’apparition de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, lors de l’inauguration du complexe sportif des Baobabs. Le journal évoque « un retour à marche forcé » de l’ancien maire « révoqué ». Invité par Barthélémy Dias, Khalifa Sall n’a pas pris la parole, mais son successeur à la mairie de Dakar Soham El Wardini et son proche collaborateur Barthémy Dias se sont chargés de « déblayer le terrain pour lui » renseigne le journal.

Son ex compagnon du Parti Socialiste (allié du pouvoir) Serigne Mbaye Thiam, lui, affiche ses ambitions dans le journal Vox Populi. L’actuel ministre de l’Eau et de l’Assainissement passe en revue l’avenir du PS et soutient que « des militants pensent à lui pour diriger le parti socialiste ».

Le journal Le Soleil consacre sa une à l’économie avec une interview de Mesmin Koulet-Vickot, nouveau représentant-résident du FMI pour le Sénégal et la Bceao. Ce dernier revient dans un entretien sur les « objectifs de croissance économique du Sénégal qu’il juge « ambitieux mais pas irréalistes ».

Sur l’international, L’Observateur et Vox Populi sont revenus sur la présidentielle en Guinée. L’Obs évoque les « germes du KO » et soutient que « Dalein et Condé crient chacun victoire ». Vox Populi se projette déjà sur la perspective d’un second tour et soutient que « les premières tendances sont favorables à Dalein Diallo ».

En Sport, Stades et Record mettent en lumière Sadio Mané qui s’est encore illustré avec Liverpool ce week-end. « Sadio, jamais aussi efficace » titre Stade qui parle d’un bilan de quatre buts et quatre passes décisives pour le Lion. Pour Record, « Sadio (Mané) fait le job, mais la VAR gâche tout ».

Justice et politique parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets abordant entre autres la visite de Macky Sall au Nigéria, la convocation du juge Téliko devant la Cour Suprême et la vente mouvementée des cartes au Parti démocratique sénégalais (PDS).« L’Afrique, une terre d’opportunités », titre Le Soleil, qui reprend ainsi le président Macky Sall s’adressant aux investisseurs américains à Abuja, au Nigéria, où il séjourne pour une visite d’amitié et de travail.

Libération souligne que des bus de la société nationale de transport Dakar Demm Dikk sont à l’arrêt « faute de carburant ». Pour le journal, les usagers sont « des victimes collatérales d’un scandale à milliards ».

EnQuête titre sur les naufrages de pirogues de voyageurs clandestins, un « hécatombe en mer ». 37 Subsahariens, en majorité des Sénégalais, ont péri dans l’Atlantique. Partis des côtes mauritaniennes, le 26 septembre, il n’y a eu que 12 rescapés, rapporte le quotidien.

Sur l’actualité judiciaire, L’AS note que le magistrat Souleymane Téliko, traduit en conseil de discipline par le ministère de tutelle, est convoqué le 28 octobre à la Cour Suprême. Toutefois, le Comité de Ressort de Dakar bat le rappel des troupes et « s’apprête pour le combat » en faveur du président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), qui décroche également le « soutien » de l’Union internationale des magistrats.

Par ailleurs, l’audition de Téliko se fera à Dakar même si elle était prévue à Ziguinchor, souligne Le Quotidien, qui livre également « la plaidoirie de Ngor Diop », l’ancien président du tribunal départemental de Podor (nord).

Le magistrat a déposé une requête contre son affectation à la Cour d’Appel de Thiès et accuse le Garde des Sceaux, Malick Sall, d’avoir violé le principe d’inamovibilité et d’excès de pouvoir.

En politique, Vox Populi note que la cérémonie de lancement de la vente des cartes du PDS « vire à la bagarre entre libéraux ». En effet, des jeunes souteneurs du maire Bara Gaye « gazent leurs frères de parti ».

« Bara Gaye se rebelle contre les Wade », indique L’AS, soulignant que les partisans du maire de Yeumbeul Nord (banlieue dakaroise) laissent éclater leur colère et perturbent l’opération. L’ancien député Doudou Wade note par ailleurs que « personne ne se mettra sur notre chemin ».

L’Observateur livre une enquête sur la transfusion sanguine : « un circuit sang failles ». Le journal note une « perte de traçabilité sur 80% des poches de sang délivrées » et au moins 3,6 milliards FCFA « dans la nature ».

Le journal fait un focus également sur l’hirsutisme ou la pilosité excessive. Des femmes « barbues » y font des « confidences sans tabou ».

En football, Stades présente les trois gros chocs en Europe ce week-end et le recrutement XXL du Jaraaf de Dakar « pour réaffirmer son statut de grand club ». Ainsi, souligne le quotidien spécialisé, les compétions vont reprendre en novembre au Sénégal après leur arrêt le 2 mars.

Par ailleurs, le journal note que l’attaquant « Boulaye Dia peut rallumer la flamme » à Reims après une bonne première avec les Lions. Record se demande pour sa part s’il faut « brûler Cissé », le sélectionneur de l’équipe nationale fortement critiqué sur ses performances et ses choix tactiques.

Coronavirus, politique et football alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénéglais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par l’actualité autour de la pandémie.Sur la lutte contre la Covid-19, le quotidien national Le Soleil souligne que « les mesures prises au Sénégal inspirent ailleurs ». Mais le docteur Abdoulaye Bousso du ministère de la Santé préfère être prudent sur la situation de la pandémie.

Parce que, estime-t-il dans L’Observateur, il y a « beaucoup de questions sans réponses ». Par ailleurs, « nous sommes en train de passer la phase critique du Magal », célébré il y a dix jours et dont l’organisation suscitait beaucoup de craintes eu égard à l’affluence dans la ville religieuse de Touba.

Pendant ce temps, « nous surveillons l’épidémie de grippe et cela ne nous inquiète pas pour le moment », a poursuivi le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous).

Le Quotidien rapporte pour sa part que l’Etat a pris « de nouvelles mesures barrières » pour lutter contre la recrudescence des cas importés. Désormais, un test négatif de moins de sept jours est « exigé » aux passagers.

En politique, Sud Quotidien note que l’occupation du terrain par Ousmane Sonko « déconfine » l’opposition. Toutefois, Idrissa Seck « s’emmure toujours dans un silence assourdissant ». Le PDS et Me Wade, eux, « se décident de se mouvoir » là où Malick Gackou et son Grand Parti (GP) « ne veulent pas être à la traîne ».

Pour L’AS, le PDS de l’ex-président Abdoulaye Wade est « en quête d’une seconde vie ». Une vente de cartes et un renouvellement de ses structures sont en effet annoncés.

Pendant ce temps, au centre du pays, le maire APR de Kaolack, Mariama Sarr, est la cible d’attaques de certains camarades qui convoitent son poste pour les prochaines élections municipales, selon Walf Quotidien.

En société, Vox Populi, reprenant une étude de l’Organisation internationale du travail (OIT), note que le Sénégal est « le troisième pays au monde où le chômage est le plus élevé ».

EnQuête publie également les résultats d’une enquête sur une vidéo Lomotif qui a permis le démantèlement d’un « réseau pornographique » composé notamment de « mineures lesbiennes » dont les prestations étaient « vendues à prix d’or ».

Libération rapporte de son côté que « deux Sénégalais (sont) +otages+ du maréchal Haftar » de Libye. Ils sont emprisonnés à Benghazi depuis plus d’un mois, en même temps que huit Italiens, « pour pêche illégale présumée ».

En football, Stades note « une course contre la montre avant Guinée-Bissau » pour certains Lions récemment transférés dans de nouveaux clubs, en l’occurrence Keita Baldé, Pape Alioune Ndiaye, Moussa Wagué et Abdoulaye Diallo.

Le journal se demande en même temps si l’attaquant Mbaye Niang pourra revenir pour ce match prévu le mois prochain après son transfert avorté de Rennes. Toutefois, l’ancien international Amdy Faye trouve que « Aliou Cissé utilise les joueurs de  manière incompréhensible ».

Record se fait l’écho comme la plupart des journaux de la blessure du jeune attaquant du FC Metz, Ibrahima Niane, pourtant auteur des six buts de son club en championnat depuis le début de la saison. Victime d’une rupture des ligaments croisés, « Niane (est) out au moins six mois ».

L’Assemblée nationale en vedette dans la presse sénégalaise

Le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale et la réaction de son président Moustapha Niasse contre les critiques sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.Vox Populi a vu hier mercredi un président de l’Assemblée nationale « noir de colère » face aux critiques et attaques contre l’institution. A un certain moment même, rapporte Sud Quotidien, « Niasse tape sur la table ». « Personne ne peut dicter à l’Assemblée ce qu’elle doit faire », a-t-il déclaré lors de la plénière convoquée pour le renouvellement du bureau.

Ainsi, le changement majeur dans le nouvel attelage concerne le poste de Premier vice-président, désormais occupé par Abdou Mbow qui remplace le tonitruant Moustapha Cissé Lô. Ce dernier est tombé en disgrâce dans le parti présidentiel APR après avoir proféré une série d’insultes publiques visant un camarade. « L’APR évacue Lô », titre ainsi le journal, soulignant par ailleurs que l’opposition juge « timide » la réaction du parti au pouvoir contre Aliou Dembourou Sow, le député qui a défendu la candidature du président Macky Salla à un troisième mandat quitte à utiliser des machettes.

L’Observateur braque son rétroviseur sur le député Pape Diop, ex-dignitaire du régime de Wade, mais qui se fait remarquer par son « absence à l’Assemblée nationale » et un « retrait de la scène politico-médiatique ». Le journal, affirmant qu’il vit « les dernières heures d’une carrière politique », note qu’il est « viré de l’Assemblée nationale par les articles 40 et 105 du Règlement intérieur ».

Sur la gestion de l’affaire Terme Sud, le général à la retraite Mansour Seck « met en garde » dans Walf Quotidien et Sud Quotidien contre la politisation du dossier et contre la division du Commandement par rapport à la troupe.

Le Soleil titre sur le Fonds Vert Climat, avec les 50 milliards de FCFA prévus « pour l’électrification solaire de 1000 villages ».

EnQuête et L’AS titrent sur l’accès au foncier par les femmes. Pour le premier quotidien, c’est « la loi des hommes » qui s’applique tandis que le second note que les femmes sont « ostracisées » quand elles veulent acquérir du foncier agricole.

En football, L’Observateur revient sur les statistiques de Sadio Mané en équipe nationale. Le journal trouve une « Sadio-dépendance » qui confirme qu’il est « l’ion indomptable de la Tanière ».

Mais pour Stades, ils sont « quatre indispensables ». En plus de Sadio Mané, il y a les gardiens Edouard Mendy et Alfred Gomis et le défenseur Kalidou Koulibaly.

Record titre de son côté sur le match Sénégal-Guinée-Bissau de novembre et note qu’on va « vers un huis clos total » au stade Lat Dior de Thiès parce que la Fédération est « fortement préoccupée par la Covid-19 ».

Les quotidiens commentent le plan de Macky Sall pour éradiquer les inondations

Les journaux commentent, pour leur livraison de mercredi, le plan d’urgence de 10 milliards de francs CFA annoncé la veille par le président de la République pour venir en aide aux victimes des inondations.
Sud Quotidien, après avoir publié l’information, se veut interrogatif : ‘’Quid du bilan des 767 milliards de francs CFA du Plan national décennal de lutte contre les inondations, lancé en 2012. Sachez juste qu’il y a quelques infrastructures qui ont été réalisées’’, commente le même journal.
Il soutient mordicus qu’il n’y aura pas de ‘’bilan de exhaustif et détaillé’’ du plan gouvernemental destiné à éradiquer les inondations.
‘’Réagissant aux dégâts causés par les fortes pluies tombées dans le pays, samedi dernier, Macky Sall se dédouane et accuse les changements climatiques’’, écrit Le Témoin Quotidien.
Il fait allusion à cette phrase du chef de l’Etat, qui a prononcé un discours à la suite d’une réunion consacrée aux inondations : ‘’Nous sommes dans le cadre du dérèglement climatique, qui est un phénomène mondial, global, qui fait que nous aurons (…) des inondations [ou] des sécheresses.’’
Le Soleil fait état d’‘’aides d’urgence exceptionnelles du couple présidentiel [destinées] aux populations impactées par les inondations’’.
Tribune déduit du discours du président de la République que ‘’les coupables sont à chercher entre le dérèglement climatique et le comportement des Sénégalais’’.
Kritik’ semble être satisfait de l’aide annoncée par le chef de l’Etat en estimant que ‘’solidarité, compassion, aide et assistance sont les plus grandes attentes des citoyens sinistrés’’. ‘’Une meilleure gestion de l’argent du contribuable aiderait à atténuer la colère des [sinistrés]’’, ajoute-t-il.
‘’Du baume au cœur de ceux qui souffrent’’, écrit-il, expliquant que 7 milliards seront octroyés aux services techniques impliqués dans la lutte contre les intempéries, 3 milliards aux sinistrés, à quoi s’ajoute une assistance fournie par l’épouse du chef de l’Etat aux victimes des inondations.
‘’Marième Faye Sall est allée offrir aux 16 communes de Pikine 24 motopompes, 16.000 litres de carburant, 50 tonnes de riz, 5.000 litres d’huile et 25 tonnes de sucre’’.
‘’La première dame fait merveille dans le département de Pikine’’, lit-on dans le même journal, selon lequel l’épouse du chef de l’Etat était dans ce département de la région de Dakar, ‘’où ses actions humanitaires ont fait tache d’huile’’.
Lii Quotidien semble se livrer à la caricature. ‘’Sept milliards (…) dans les eaux, 3 milliards aux sinistrés’’, écrit-il, faisant allusion aux montants alloués aux services techniques chargés de venir en aide aux victimes et l’aide financière destinée à ces derniers.
‘’Macky [Sall] dit tout sauf l’essentiel’’, lit-on dans Source A, qui déplore qu’il n’y ait eu, venant du président de la République, ‘’aucune explication concernant 750 milliards de francs CFA [alloués au] plan décennal de lutte contre les inondations’’.
‘’Mobilisation des gouverneurs, des préfets, des sapeurs-pompiers, et de l’armée au besoin’’, rapporte EnQuête, ajoutant que Macky Sall a annoncé ‘’un nouveau schéma de financement du plan décennal de lutte contre les inondations’’.
Il relaye la réaction du coordonnateur du Forum civil, la section sénégalaise de l’ONG Transparency International, lequel soutient que ‘’les structures étatiques ont failli dans la gestion des inondations’’.
L’As regarde dans le rétroviseur en affirmant que ‘’Juste après son arrivée au pouvoir en 2012, le président Macky Sall avait fait supprimer le Sénat pour lutter efficacement contre les inondations’’. ‘’Mais huit ans après, poursuit-il, le problème reste entier.’’
‘’Macky [Sall] se jette à l’eau’’ en annonçant un ‘’plan d’urgence’’ de 10 milliards de francs CFA, affirme Le Quotidien, ajoutant que le chef de l’Etat ‘’a salué l’efficacité des ouvrages’’ d’assainissement construits pour endiguer les inondations.
WalfQuotidien affirme que la ‘’colère’’ des sinistrés ‘’s’exprime virtuellement dans les réseaux sociaux, et concrètement sur le terrain’’.

Le maintien de l’Hydroxychloroquine dans le protocole des soins Covid à la une

La décision des autorités sanitaires de maintenir le protocole de soins à base d’hydroxychloroquine pour le traitement des patients atteints de Covid-19 est un des sujets en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’APS.
Le journal Enquête souligne que le Sénégal ‘’maintient son protocole de soins à base d’hydroxychloroquine’’. “Le traitement avec l’hydroxychloroquine va continuer au Sénégal. L’équipe du Pr. Seydi maintient son protocole thérapeutique’’, a déclaré le docteur Abdoulaye Bousso, interrogé par l’Agence française de presse (AFP), rapporte Enquête.
Une étude de la revue scientifique The Lancet a dénoncé l’inefficacité voire la mortalité dans certains cas de l’utilisation de l’hydroxychloroquine. Dans la foulée, l’OMS a décidé de l’arrêt des essais cliniques et plusieurs pays dont la France ont arrêté le médicament de leur protocole de soins.
Selon Enquête, ‘’le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) au ministère de la Santé et de l’Action sociale a réaffirmé que les résultats de l’utilisation de l’hydroxychloroquine sont encourageants et que le Sénégal a décidé de continuer avec le même protocole’’.
Le Quotidien note que le Sénégal ‘’ne change pas de protocole’’. ‘’(….) le personnel médical ne veut pas renoncer à un protocole qui fait encore des miracles’’, selon le journal.
Dans L’Observateur, le Pr Moussa Seydi, Coordonnateur national de la prise en charge médicale des patients, assure qu’aucun décès ‘’n’est lié à hydroxychloroquine au Sénégal’’.
Pendant ce temps, la mortalité liée au Coid-19 est en hausse , s’inquiète Source A.
‘’Comme on pouvait s’y attendre, le nombre de cas graves, qui a augmenté ces derniers jours, n’est pas sans conséquences. Car la liste macabre se poursuit toujours’’, écrit le journal. Un homme âgé de 68 ans est décédé, ce mercredi 27, à l’Hôpital Aristide le Dantec, ce qui porte à 39 le nombre de décès enregistré, depuis le début de la pandémie au Sénégal.
Le Témoin signale que le virus ‘’poursuit sa propagation inquiétante et son lot de décès’’.
‘’Hier (mercredi), il a fait son 39ème décès depuis son apparition dans notre pays le 02 mars dernier. Il s’agit d’un homme âgé de soixante-huit ans. Il est décédé ce mercredi 27 mai au centre de traitement de l’hôpital Aristide le dantec, selon le communiqué de presse du ministère de la santé. Depuis un mois, le coronavirus a accéléré la cadence’’, selon le journal.
walfadjiri relève que ‘’les cas graves augmentent crescendo’’. ‘’La situation des cas graves de Covid-19 empire. Au nombre de 18, le mardi 26 mai 2020, ils sont passés à 20, hier, dans les services de réanimation, selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale’’, relève la publication.
Sud Quotidien aborde la distribution des kits alimentaires et souligne que ‘’des populations (sont) toujours en attente des vivres’’.
’’Démarrée depuis le 11 avril (pour le riz) et le 2 mai pour les autres denrées (savon, pâtes, huile, sucre), la distribution de l’aide alimentaire n’a couvert pour l’instant que 7 régions (Ziguinchor 90%, Kolda, Sedhiou, Kédougou, Tambacounda, Matam et Saint-Louis)’’, écrit Sud.

’’Et quand on fait une différence entre l’effectivité de l’expédition assurée avec brio par les hommes du Général François Faye et la réception qui relève de la compétence de l’Exécutif local, on peut dire sans risque de se tromper que les populations devraient encore garder leur mal en patience avant d’assister à la distribution de cette +aumône+ de l’Etat’’, ajoute le journal.

Tribune rapporte que ‘’les populations empêchent un enterrement covid-19’’ à Diamaguène, dans la banlieue de Dakar. ‘’ La tension était vive hier, à Diamaguène Sicap Mbao (département de Pikine, Banlieue de Dakar). Les populations de la localité se sont opposées catégoriquement à l’enterrement d’un individu dans leur cimetière’’, dit le quotidien.
L’As souligne que ’’pour s’opposer a l’inhumation d’un mort du covid-19 Diamaguène éconduit le cortège funèbre à coup de gourdins’’.
’’C’est à croire que la banlieue dakaroise est un no mans land où les populations font la loi impunément. Après Malika, hier des populations de Diamaguène ont refusé qu’un mort du covid-19 soit enterré dans leur cimetière. Conséquence, elles ont attaqué le cortège funèbre à coup de pierres et de gourdins, et saccagé l’ambulance des sapeurs-pompiers, le véhicule des agents du service d’hygiène et une voiture de la Croix Rouge Internationale’’, lit-on dans le journal.

Le 1er décès dû au Covid-19 endeuille la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement l’actualité nationale marquée par la pandémie de coronavirus.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, renseigne que «la pandémie du Covid-19, qui a déjà emporté plus de 8000 personnes à travers le monde, a fait son premier mort au Burkina dans la nuit du 17 au 18 mars 2020».

Le confrère relate que selon les informations données par le coordonnateur national de la riposte à l’épidémie, Le Pr Martial Ouédraogo, il s’agit d’une dame de 62 ans, diabétique, arrivée tardivement à l’hôpital dans un +état comateux+».

Il indique que le nombre de malades au Burkina Faso, est  passé de 20 à 27 avec un premier  cas enregistré dans la capitale économique, Bobo-Dioulasso.  

C’est à juste titre que le quotidien national Sidwaya rapporte que «Désormais on totalise 27 cas avec un cas confirmé à Bobo», avant de rappeler que toutes ces informations ont été livrées, la veille à Ouagadougou, lors d’un point de presse du gouvernement.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso (Privé) arbore: «Covid-19 au Burkina : 27 malades, 1 décès, 24 cas suspects prélevés et un cumul de 231 contacts».

Dans son éditorial, le journal fait observer que le premier décès de coronavirus au Burkina Faso et en Afrique subsaharienne doit être considéré comme «une mort qui nous Interpelle tous».

En effet, selon l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, «il est donc temps que les Burkinabè et les Africains en général cessent de jouer aux apprentis-sorciers et prennent conscience de la réalité de ce mal».

Il estime que le coronavirus n’est pas une maladie imaginaire, ni des Blancs, ni d’aucune ethnie, il est là et frappe indistinctement.

Et de conclure: «+l’Afrique doit se réveiller et se préparer au pire+  comme le martèle Tedros Adhanom Ghebreyesus, le DG de l’OMS.  Sans tomber dans la psychose !».

De son côté, le journal privé Le Quotidien annonce à sa Une qu’au Burkina Faso «l’église catholique suspend les messes publiques» pour lutter contre la propagation du Covid-19.

A ce sujet, Sidwaya affiche: «Lutte contre le coronavirus: Les messes publiques et les catéchèses suspendues».

Le coronavirus alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement du coronavirus, une pandémie touchant plus de cent pays dans le monde notamment le Sénégal.Avec cinq nouveaux cas de Covid-19 détectés hier jeudi, « le bilan s’alourdit » pour le Sénégal, informe Sud Quotidien. Ce journal précise que les cinq personnes testées positives sont originaires de Touba (près de 190 km à l’est de Dakar). Ces dernières ont été contaminées après « des contacts directs » avec un ressortissant sénégalais, revenu d’Italie et déclaré positif au coronavirus le 11 mars dernier.

Le Soleil indique que « l’infection est circonscrite à la seule maison où a séjourné l’émigré ». Dans les colonnes du quotidien national, Docteur Mamadou Dieng, médecin-chef du district régional de Diourbel (centre) détaille les mesures prises : « Nous sommes en train de suivre tous les cas contacts en fonction d’une liste de 71 cas suspects. Il y a une bonne réactivité du système de surveillance qui permet la détection précoce des (malades) ».

Toujours dans Le Soleil, Docteur Abdoulaye Bousso, le Coordonnateur du Centre des opérations  des urgences sanitaires (Cous) renseigne qu’au Sénégal, toutes « les personnes, qui étaient en contact avec des cas positifs, sont suivies. Elles sont au nombre de 593 actuellement ».

Pour sa part, L’AS signale que « Touba (est) l’épicentre du coronavirus » au Sénégal. A en croire ce quotidien, « même si elles refusent de l’admettre publiquement, les autorités sanitaires de (cette ville) n’ont pas les moyens de faire face » à cette situation.

Au-delà de la cité religieuse créée par Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme (confrérie soufie musulmane), Vox Populi soutient que le Sénégal est confronté à une « situation d’urgence nationale ».

Le Quotidien en conclut que « le coronavirus chamboule tout ». Poursuivant, ce journal annonce que Serigne Mountakha Mbacké Bassirou, le khalife général des Mourides « a décidé de remettre à l’Etat une enveloppe de 200 millions F CFA » pour soutenir la lutte contre ce virus mortel.

De son côté, L’Observateur fait un focus sur les conséquences économiques du Covid-19 puisque la survie de nombreuses familles sénégalaises est tributaire de l’activité des émigrés.

« A Louga (plus de 190 km au nord de Dakar) où l’émigration occupe une place de choix dans l’économie, certaines familles peinent à joindre les deux bouts, car ne recevant plus d’argent venant de leurs proches », ajoute ce journal.

L’Italie, l’une des destinations prisées des émigrés sénégalais, est durement frappée par le coronavirus. Toute l’étendue de ce pays est actuellement mise en quarantaine.

Enfin, L’Observateur rapporte que « le président Macky Sall (a) reçu un message de l’Arabie saoudite qui demande la suspension de toutes les opérations liées au pèlerinage à La Mecque pour cause de pandémie du Covid-19 ».

Bénin : la déclaration d’utilité publique du périmètre de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé à la Une

La déclaration d’utilité publique du périmètre de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé est le principal sujet abordé par les quotidiens béninois parvenus jeudi à APA.« Délimitation d’une zone économique à Glo-djigbé, Un domaine de 10.000 hectares déclaré d’utilité publique » titre Fraternité, précisant qu’il s’agit en réalité d’un fonds de terre qui a l’avantage de prendre en compte trois communes du département de l’atlantique à savoir Abomey-Calavi, Tori-Bossito et Zè.

« Zone économique spéciale Tori-Zè-Glo-djigbé, 10.000 ha de fonds de terre constitués », affiche de son côté La Nation expliquant que « c’est dans le but de favoriser le développement des activités économiques, tout en préservant les agglomérations et les noyaux villageois que le conseil a subdivisé le périmètre du projet en trois lots ».

Et Le Challenge de renchérir que la « Zone déclarée d’utilité publique (est) pour des méga projets du futur ». Dans cette zone économique va figurer des entreprises de transformation censées booster l’industrialisation du Bénin, ajoute le journal. Cela fait dire à Nouvelle Expression que « Bientôt un pôle économique moderne » verra le jour au Bénin.

Les quotidiens béninois se sont également intéressés à la réforme dans le secteur de la santé. A ce propos, La Nation parle du « Déficit de professionnels de santé (et soutient que), Bientôt une base de données des pré-qualifiés » sera mise en place. Selon nos confrères, le gouvernement projette d’ouvrir un registre d’inscription à l’intention des professionnels de la santé.

Le Challenge mentionne que dans sa volonté de constitution d’une base de données des professionnels de la santé, « Talon met de l’ordre dans le secteur sanitaire, anticipe et fait des prévisions ». Il s’agit, d’après le journal, de collecter les données qui seront traitées et analysées aux fins d’identifier des postulants éligibles. Une solution pour régler l’épineux problème de manque de personnel de santé et de personnel spécialisé qui se pose dans les hôpitaux et centre de santé.

Sous le titre « Vers une base de données des professionnels de santé », Fraternité explique que cette base de données va servir dans le cadre des recrutements selon les besoins de compétence, en vue de combler les déficits de ressources humaines en santé aussi bien dans le public que dans le privé.

La presse béninoise décrypte le message de vœux de Patrice Talon

Les journaux béninois sont largement revenus dans leurs publications de ce lundi sur le message de vœux du chef de l’Etat, Patrice Talon, à la Nation.Le Potentiel affiche « Talon proclame l’union sacrée pour le développement du Bénin ». D’après le quotidien, le Président de la République a souhaité à son pays des vœux de solidarité et d’union sans exclusion aucune, convaincu que chaque Béninois, quelle que soit sa condition sera un moteur pour le développement.

La Presse du jour, titre « Talon très optimiste exhorte aux principes et aux vertus de développement ». Le journal fait remarquer que dans un discours court et concis, le chef de l’Etat a affiché son optimisme pour de nouveaux grands défis à relever au cours de l’année nouvelle. Il a alors appelé tous à l’union sacrée pour le développement de la patrie commune.

Le Progrès abondant dans le même sens, écrit « Défis de 2020, Patrice Talon compte sur l’engagement collectif ». À en croire le journal, le premier magistrat a laissé entendre que grâce à l’engagement collectif, les nombreux chantiers ouverts dans les départements du Bénin progressent. Les réformes majeures entreprises produisent de plus en plus leurs effets positifs.

Fraternité publie un extrait de la déclaration du Chef de l’Etat, selon qui l’année 2020 est prometteuse à tous égards.

L’Investigateur du Jour dans le même sens, relève les phrases fortes du message de vœux de Patrice Talon « le Bénin mérite qu’on s’investisse pour son développement, sa grandeur et sa gloire ».

Le Challenge de poursuivre « avec un peu de sérieux et de rigueur, nous pouvons faire de notre pays une référence ».

L’Evénement Précis, en plus du message de vœux, donne la parole aux citoyens et relaie « ce que les béninois attendent de Talon en 2020 ». Selon le quotidien, certains l’appellent à poursuivre avec les réformes, alors que d’autres l’exhortent à prendre des mesures moins asphyxiantes pour les populations et espèrent plus d’emplois pour la jeunesse.

L’an 3 du Programme d’actions du gouvernement revisité par la presse béninoise

Les journaux béninois parus ce jeudi se focalisent essentiellement sur le bilan de l’an 3 du Programme d’actions du gouvernement, analysant à ce sujet les propos du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané, invité d’une émission spéciale de l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb, publique).Sous le titre « Abdoulaye Bio Tchané dresse le bilan cliquant des réalisations », Notre Temps affirme que plus de 5 000 milliards FCFA ont été mobilisés à travers différentes composantes avec une avance sur les précisions de mobilisations.

A en croire le journal, Bio Tchané a mis à profit le bilan à mi-parcours du Programme d’actions du gouvernement (PAG) pour répertorié les actions menées dans tous les domaines, de l’agriculture à l’amélioration du cadre de vie, en passant par la politique d’autonomisation de l’énergie l’accès universel à l’eau potable et les programmes et mesures sociales.

« Bio Tchané met la lumière sur les gigantesques chantiers et les grandes actions sociales », titre pour sa part, Le Challenge avant de marteler que « les éléphants blancs ont laissé place aux réelles infrastructures ».

Estimant que « Les réformes étaient indispensables avec pour fondement le social », Défi Info rappelle que le PAG définit les projets prioritaires pour renforcer la démocratie, transformer structurellement l’économie du Bénin et améliorer les conditions de vie des populations.

Le Matinal de conclure en reprenant ces propos du ministre d’Etat : « Nous allons boucler tous les programmes ».

Pour ce faire, indique Bio Tchané, toujours cité par Le Matinal, « un Plan National de Développement qui projette le Bénin à 2025 a été réalisé puisque certaines actions sont appelées à se poursuivre après 2021, puisque les réformes engagées ont donné confiance à un certain nombre d’acteurs qui sont venus de plus en plus nombreux investir au Bénin ».

Dans le secteur de l’enseignement secondaire, le Matinal révèle que « Pour avoir boycotté les évaluations diagnostiques, 192 enseignants sont radiés de la fonction publique ». C’est, rappelle le journal, par une décision en date du 24 décembre 2019 que le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation technique et professionnelle, Mahougnon Kakpo, a pris l’acte de la rupture de contrat de travail administratif avec ces agents contractuels de l’Etat.

Sur le même sujet, Le journal Les 4Verités titre : « 192 enseignants virés par le gouvernement ». Initiée par le gouvernement en vue d’identifier les faiblesses des enseignants afin d’y apporter des solutions adéquates pour redorer le blason du système éducatif béninois, l’évaluation des connaissances professionnelles avait été perçue par certains enseignants comme une stratégie de l’Exécutif pour supprimer des emplois, relève le journal.

Malgré les assurances des ministres pour la sauvegarde des emplois et le cadre dans lequel est organisée l’évaluation diagnostique, il y a eu des enseignants frondeurs qui ont choisi délibérément de ne pas se faire évaluer, défiant ainsi l’autorité, déplore le journal, ajoutant que la sanction est sanglante et conforme aux dispositions de la loi portant statut général de la Fonction publique.

La gouvernance au menu de la presse béninoise

Les journaux béninois de ce mardi traitent essentiellement du projet de réhabilitation de la capitale Porto-Novo initié par le Chef de l’Etat, Patrice Tallon, et des conséquences de la prochaine entrée en vigueur de l’ECO dans l’espace Uemoa (Union économique et monétaire ouest africaine).La Tribune de la Capitale annonce qu’ « avec l’ouverture provisoire de la voie Porto-Novo/ Missérété, le rêve des populations de l’Ouémé et du Plateau se matérialise ». Le gouvernement et Ofmas International ont lancé, le 25 juillet 2017, les travaux de construction de la route Porto Novo-Pobè-Obèlè.

Dans le cadre de ces travaux, une route double voie avec éclairage public sera construite sur l’axe Porto-Novo-Akpro-Missérété, longue de 12,6 kilomètres.

Pour Fraternité, « Talon soulage Porto-Novo de ses peines » en effectuant le « bitumage du tronçon Beaurivage, Nadjo et la passerelle Ouando ». A en croire le journal de Mènontin, la capitale du Bénin retrouve ses humeurs car les usagers ont démarré la semaine de travail avec plus de facilité.

Interviewés par ce quotidien, certains citoyens « poussent un ouf de soulagement puisqu’ils peuvent désormais circuler avec une facilité déconcertante sur l’une des plus belles avenues de Porto-Novo ».

La Presse du Jour se fait l’écho de la joie des Porto-Noviens, née de ce « premier joyau ». Et ce journal d’ajouter que la capitale a commencé « à sortir de son état de ville morte ». Cela fait dire au journal Les 4 Vérités que le président de la République « Talon donne un nouveau visage à Porto-Novo ».

La Presse du Jour rapporte aussi que « les populations, très reconnaissantes envers le gouvernement, sont sorties massivement, hier lundi, avec pancartes et banderoles en mains pour louer les mérites du pouvoir de la rupture ». D’où ce titre du journal Le Matinal : « Porto-Novo en liesse remercie Patrice Talon ».

Sur un tout autre plan, le débat sur l’ECO, la nouvelle monnaie de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), alimente la presse béninoise. Fraternité se félicite qu’à partir de sa mise en circulation prévue en 2020, « il ne sera plus question de (verser) 50% de nos réserves au Trésor français ».