Les décisions du Conseil des ministres à la une des journaux béninois

La presse béninoise, parcourue jeudi par APA, relaye largement les conclusions issues du conseil hebdomadaire des ministres du mercredi 10 octobre.« Conseil des Ministres, le gouvernement préoccupé par la dégradation des voies », affiche à sa Une Le Matinal. En effet, le gouvernement béninois a autorisé la signature des contrats avec les cabinets en charge du contrôle et de la surveillance des travaux d’urgence d’entretien des routes revêtues au titre de l’année 2018, renseigne le journal.

Ainsi, la « réfection de plus de 7.419 km de pistes rurales » aura pour objectif de « faciliter l’accès des produits vivriers aux consommateurs » mais également faciliter l’accès aux marchés et les échanges inter arrondissements et intercommunaux, explique le Quotidien Kini-Kini, précisant que cette campagne couvre 9 départements.

Toujours sur le conseil des ministres, L’économiste informe que pour le « Développement de l’industrie au Bénin, 7 nouvelles sociétés (viennent d’être) agréées au code des investissements ». Le journal explique en effet qu’après un premier groupe de 5 sociétés, c’est au tour de 7 autres, dont 6 dans la production agroalimentaire et pastorale et une dans le domaine énergétique, qui viennent d’être agréées au code des investissements au régime A, B, ou C.

Cette information est reprise par Notre Temps, estimant par ailleurs que c’est la « Preuve de la déferlante des investisseurs chez nous ». Et une fois installées, ces différentes unités de production viendront étoffer de manière substantielle le tissu industriel du Bénin, ajoute le média.

« Les produits pharmaceutiques subventionnés » ont été aussi un autre sujet qui s’est invité lors du conseil des ministres, a souligné La Nation. D’après le journal, l’une des mesures prises par le gouvernement au cours de cette réunion d’hier est l’adoption d’une feuille de route pour améliorer la disponibilité des produits de santé à la Centrale d’achat des médicaments essentiels (Came).

Par cette mesure, le gouvernement appuie la Came et garantit la disponibilité et la qualité des produits pharmaceutiques à un coût à la portée de tous. Une mesure qui vient en réponse à la guerre déclenchée contre les faux médicaments au Bénin, il y a quelques mois, salue le journal.

 

Réformes universitaires et sommet de l’OIF au menu de la presse béninoise

L’actualité de ce mercredi dans les quotidiens béninois est relative aux réformes engagées par le ministère de l’Enseignement supérieur pour moderniser les universités nationales et la participation de Patrice Talon, le Chef de l’Etat, au 17ème sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à Erevan, en Arménie.« Réformes dans le secteur de l’éducation au Bénin, Talon œuvre pour la révolution dans l’Enseignement supérieur », souligne L’Autre Vision. Il s’agit, note ce journal, des inscriptions qui demeurent gratuites dans les universités nationales.

Nord Sud Quotidien, sous le titre « le budget des allocations augmenté, le statu quo pour les inscriptions », évoque aussi la rentrée dans les universités publiques. Ce journal renseigne que pour le compte de cette rentrée, il y a 29 977 allocations dont 14 197 anciennes et 15 780 nouvelles, soit une augmentation de plus de 100 % du nombre de bénéficiaires.

Pour sa part, Le Matinal rapporte que les allocations destinées aux étudiants représentent « 18 milliards F CFA », tout en précisant que la réforme instaurée dans le cadre des allocations stimule l’excellence dans le monde universitaire. A ce propos, Nouvelle Expression conclut que « Talon redonne le sourire aux étudiants » car il est décidé à leur offrir des conditions de travail saines.

L’autre sujet principal, c’est le 17ème sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). La Nation informe que « le Chef de l’Etat, Patrice Talon est attendu à Erevan (aujourd’hui) ».

D’après le quotidien national, le président Patrice Talon, se rendra en Arménie après le Conseil des ministres d’aujourd’hui pour prendre part à ce sommet prévu les 11 et 12 octobre. Les travaux seront consacrés notamment à l’adoption des rapports de la Secrétaire générale de l’OIF et du président de la Conférence ministérielle.

De son côté, L’Evènement Précis révèle que « le Canada retire son appui à Michaelle Jean », l’actuelle Secrétaire générale de l’OIF. Pour cause, le Canada, dans une analyse minutieuse, a conclu que Michaelle Jean n’était pas en mesure de rassembler suffisamment de membres autour de sa candidature. Par conséquent, il préfère se rallier au consensus qui se dessine derrière Louise Mushikiwabo, l’adversaire de l’actuelle SG.

Le Matinal annonce que « les ministres ont déjà balisé le terrain à Talon », en faisant distinguer le Bénin lors des échanges sur sa volonté de fédérer les efforts en vue de la création de la Conférence des ministres en charge du Numérique.

Code électoral et réforme douanière en vedette dans la presse béninoise

L’harmonisation des textes de l’Assemblée nationale avec la Cour constitutionnelle sur le code électoral béninois et la réforme en cours de l’administration douanière sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens béninois parcourus mardi par APA.« Assemblée nationale, le code électoral mis en conformité avec la constitution », titre La Nation. Le quotidien de service public explique en effet que suite à la décision de la Cour constitutionnelle, le 2 octobre dernier, l’Assemblée nationale a mis en conformité les dispositions du texte qui sont déclarées contraires à la loi fondamentale du 11 décembre 1990 par la Cour.

Le dossier a été au cœur de la séance plénière de ce lundi 8 octobre, la première, selon le journal, au titre de la 5-ème session extraordinaire de l’année à la demande de 42 députés.

Fraternité précise que « les articles 137, 227, 244, 249 ont été corrigés mais l’article 308 a été supprimé ». D’après ce journal, cette mise en conformité a été adoptée par un vote à l’unanimité des députés présents et représentés. Et le moins qu’on puisse dire, poursuit Fraternité, est que les suggestions de la cour constitutionnelle ont été intégrées au code électoral et les articles déclarés contraires à la Constitution en ce qu’ils ne respectent pas l’esprit et la lettre de l’article 64 de la loi fondamentale ont été corrigés.

L’administration douanière est en pleine réforme avec la migration du certificat ISO 9001 Version 2008 à 2015. Fraternité souligne en manchette que « la douane béninoise met le cap sur la modernité et la transparence ».

Le journal renseigne que, pour améliorer qualitativement ses performances en toute transparence et faire de la modernisation son leitmotiv pour mieux servir, la douane béninoise s’est engagée dans une démarche de qualité à l’aune de la modernisation.

Ce nouveau statut lui donnera des avantages tels que la reconnaissance internationale du savoir-faire de l’organisme, la crédibilité auprès des bailleurs et autres partenaires techniques et financiers et une meilleure adhésion du personnel, souligne Fraternité.

Politique, éducation et culture au menu de la presse béninoise

Les journaux béninois de ce lundi s’intéressent, entre autres, aux manifestations de soutien à l’action du Chef de l’Etat Patrice Talon, à la réforme dans l’Enseignement supérieur pour la rentrée universitaire et la promotion de l’excellence dans le secteur culturel.La Nation barre à sa Une : « soutien aux actions du Chef de l’Etat, les populations de Parakou (nord) réaffirment leurs engagements aux côtés de Patrice Talon ». Selon le quotidien national, trois forces politiques de la mouvance présidentielle ont organisé un méga meeting pour tester leur popularité et remobiliser leurs militants à la base autour du Chef de l’Etat.

Cela fait dire au Potentiel que « Parakou tombe sous le charme du pouvoir Talon ». Pour cause, ces  » dinosaures politiques  » ont pris leurs responsabilités en faisant sortir la population et en l’abreuvant des réalisations du Président Talon.

Le journal Potentiel ajoute que « cette géante mobilisation annonce les couleurs d’une rude bataille dans le cadre des législatives de 2019 ». En tout cas, pour Le Matinal, « un trio bouillonne Parakou ».

Evoquant la reprise des cours dans les universités nationales, L’Evènement Précis, citant la ministre Marie-Odile Attanasso, révèle que « les anciens droits d’inscription et de formation sont maintenus ». Afrique Express rapporte que « la gratuité des inscriptions (est) maintenue », compte tenu du contexte social et en attendant les réflexions prospectives sur l’avenir des universités et leur mode de gouvernance.

Selon La presse du Jour, « le gouvernement prend des mesures plus souples » et annonce la construction et l’équipement d’infrastructures administratives, pédagogiques et de laboratoires au profit des universités d’Abomey-Calavi (sud), de Parakou (nord), de l’université d’agriculture de Kétou (sud-est) ainsi que du centre universitaire de Sakété (sud). En outre, des réformes sont aussi annoncées dans l’octroi des allocations.

Enfin, Afrique Express, parlant de la « promotion de l’excellence dans le secteur culturel », informe que l’Association des promoteurs culturels et artistiques du Bénin (Aprocab) a pour ambition de promouvoir l’excellence artistique et culturelle, d’aider les artistes qui prônent les valeurs culturelles du Bénin, de conseiller les artistes nationaux et internationaux, de créer des espaces de productions et de diffusions et surtout d’accompagner les artistes techniquement, moralement et financièrement.

Selon ce journal, ces objectifs épousent la vision du gouvernement qui souhaite faire du secteur culturel, un axe stratégique capable de dynamiser et de revaloriser les richesses culturelles et artistiques du Bénin.

Déguerpissement des commerçants et sortie du président de l’Assemblée nationale au menu de la presse centrafricaine

L’opération de déguerpissement des commerçants installés anarchiquement dans certaines artères de la capitale et la réaction du président de l’Assemblée nationale contre ses pourfendeurs sont les sujets les plus en vue dans la presse centrafricaine reçue vendredi à APA.« La Mairie de Bangui vers l’évacuation forcée des occupants anarchiques des abords des Avenues », titre Le Messager. En effet, la municipalité de la capitale centrafricaine a engagé, mardi dernier, une opération de déguerpissement forcé des petits commerçants installés aux abords des avenues David Dacko et Conjugo (sud), dans les 6ème et 2ème arrondissements de la capitale centrafricaine, expliquent le quotidien privé et l’Agence Centrafricaine de Presse (ACAP).

Décrivant cette opération, l’ACAP souligne que dès les premières heures de la matinée, une excavatrice protégée par des agents de la police municipale a entrepris d’enlever étales, kiosques et magasins, sous le regard impuissant des propriétaires et de la foule.

Cette opération vise à garantir la libre circulation et à éviter de nombreux accidents enregistrés ces derniers jours dans la capitale centrafricaine, indique-t-on du côté de la mairie de Bangui, relèvent ces médias.

Pour le RJDH (Réseau des journalistes des droits de l’homme), cette opération de la municipalité de Bangui est diversement appréciée par la population, même si elle rentre dans la politique de la Mairie de la ville de faire de Bangui une ville verte.

Sur le discours du Président de l’Assemblée Nationale à l’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée Nationale, Le Langage note que Abdou Karim Meckassoua est sorti de ses gongs et a mis en garde les députés pourfendeurs. « Je ne me laisserai pas conduire comme un mouton à l’abattoir », a lancé le Président de l’Assemblée Nationale en réponse à ces derniers qui prônent sa destitution.

Sur cette question, l’ACAP estime qu’Abdou Karim Meckassoua invite ses collègues députés à «faire bloc autour de l’intérêt national» et à renoncer à certains comportements qui minent l’institution qu’il dirige.

« Il existe des gens au sein de l’Assemblée nationale qui veulent coûte-que-coûte en découdre avec moi et je ne me laisserai pas conduire à l’autel de l’agneau sacrificiel sans combattre », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, précisant que depuis quelque temps, « des individus s’agitent dans tous les sens en tenant des réunions toute la nuit pour orchestrer depuis le plus haut sommet de l’Etat » sa destitution, en proposant même des sommes faramineuses.

« J’attends avec sérénité la démonstration qui sera faite pour ma destitution et je proclame très fort si la preuve devait être faite conformément à la Constitution et au règlement intérieur de l’Assemblée nationale et qu’il faut que les conditions soient réunies pour ouvrir la procédure de destitution », a-t-il martelé dans l’ACAP.

Selon M. Meckassoua, les partisans de sa destitution doivent ouvrir une procédure judiciaire et mener leur combat dans la transparence pour permettre aux Centrafricains d’être instruits sur la gestion des affaires de l’Etat, a souligné le journal.

Lutte contre la faim et comparution de Sébastien Ajavon au menu de la presse béninoise

Les journaux béninois de ce vendredi traitent de la réception par le Chef de l’Etat du rapport stratégique du projet « Faim Zéro » du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) et de la comparution de Sébastien Ajavon devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).Le Matin barre à sa Une : « remise officielle du plan stratégique national sur la nutrition au Bénin, Talon s’engage pour la faim zéro ». Selon ce journal, c’était l’occasion pour le Président de la République de réaffirmer la cohérence du Programme d’Actions du Gouvernement, tout en promettant de tout faire pour accélérer l’atteinte des résultats visés ainsi que des actions prioritaires spécifiques à l’intention des couches les plus défavorisées.

Bénin Intelligent renchérit avec le titre « Talon en croisade contre la faim ». On apprend dans ce quotidien que le rapport stratégique s’articule autour de l’identification des lacunes des interventions antérieures et les défis à relever en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle à l’effet de faciliter les progrès vers l’élimination de la faim au Bénin.

Pour Libération, « Talon s’engage à accélérer l’atteinte de l’objectif faim zéro ». De son côté, le quotidien national La Nation souligne que « Patrice Talon (est) décidé pour la fin de la faim ».

L’autre sujet saillant est la comparution devant la Criet de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon pour une affaire de 18 kg de cocaïne découvert dans ses conteneurs de volaille. L’Autre Vision informe que « la Criet a renvoyé l’affaire au 18 octobre prochain » à cause l’absence du prévenu pour répondre des faits.

Pour sa part, Le Matin indique que « le Procureur a exigé la présence de Sébastien Ajavon » et déplore que le prévenu se soit fait représenter par ses avocats alors que sa présence est obligatoire.

Cela fait dire à Libération que « Sébastien Ajavon a fui l’audience ». De son côté, L’Evènement Précis fait le point sur cette audience en rapportant que le débat sur l’absence d’Ajavon a été « houleux » entre les avocats de l’accusé et Gilbert Togbonon, le Procureur spécial près la Criet.

La Cour Constitutionnelle et à le ministre de la Justice en vedette dans la presse béninoise

Les journaux béninois de ce mercredi parlent des décisions de la Cour constitutionnelle rendues la veille et des éclairages du ministre de la Justice à propos de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).« Contrôle de Constitutionnalité des lois – D’importantes décisions rendues par la Cour constitutionnelle – Le Code électoral validé mais… », barre à sa Une La Nation. Ce quotidien précise que les articles 227 et 244 rejetés concernent l’obligation faite à certains hauts fonctionnaires en l’occurrence les préfets, les secrétaires généraux de préfecture et de mairie de démissionner au moins 12 mois à l’avance au cas où ils voudraient se présenter à la présidentielle et aux législatives.

La Cour constitutionnelle a également rejeté l’article 308 qui exclut certains corps des fonctions présidentielle et législative. Toutefois les sept sages ont validé le quitus fiscal, le cautionnement et le taux de 10% de représentativité.

Le Meilleur abonde dans le même sens en affirmant que « le nouveau Code électoral est conforme à la Constitution mais hormis 4 articles ». « Les articles 227, 244, 249 et 308 déclarés contraire à la Constitution », écrit FRATERNITE qui publie l’intégralité de la décision de la Cour constitutionnelle. Toutes choses qui font dire au journal Le Matinal que c’est un « Oui mais…. de la Cour ».

L’autre sujet qui occupe la Une des journaux, c’est la sortie médiatique du ministre béninois de la Justice. L’Evènement Précis rapporte « les clarifications et mises au point du ministre de la Justice ». Ce quotidien informe que le ministre Sévérin Quenum a brisé le silence pour clarifier la mission de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) dont la création continue de faire couler beaucoup d’encre. A en croire L’Evènement Précis, la CRIET « est une juridiction spéciale et non d’exception ».

Pour sa part, Fraternité s’intéresse aux « dossiers pendant devant la Criet ». Selon le ministre de la Justice dont les propos sont relayés dans ce journal, « il faut cesser de croire que la CRIET est dirigée contre une catégorie de citoyens ».

Sur l’affaire des 18 kg de cocaïne dans laquelle est trempé l’homme d’affaires Sébastien Ajavon et les rumeurs relatives à la poursuite d’anciens ministres, Sévérin Quenum a soutenu que « la Criet est compétente pour connaître des affaires de corruption, de terrorisme, d’enrichissement illicite et de drogue ».

Politique et justice en vedette dans les journaux

Les quotidiens béninois, parus ce mardi, abordent principalement la sortie médiatique du Bloc de la majorité parlementaire (BMP) sur des sujets d’actualité et les audiences publiques à la Cour Constitutionnelle sur la conformité de certaines lois.‘’Attaques de l’opposition contre les réformes de Patrice Talon, le BMP contre-attaque au bazooka », affiche en manchette Le Béninois Libéré. Pour le journal, les attaques tous azimuts, dont font objet les réformes du président Patrice Talon ces dernières jours, ne sont pas du goût des députés de la majorité parlementaire. Et ils sont montés au créneau pour démontrer le bien-fondé des différentes lois votées au Parlement et qui sont traitées à tort de liberticides par l’opposition.

Ainsi sur la ‘’Réaction contre la critique des réformes sous la Rupture, Le BMP réaffirme le bien-fondé des lois votées », indique pour sa part La Nation.

Selon le quotidien, les députés se sont offusqués du comportement de l’opposition, peignant en noir toutes les réformes engagées par le régime de Patrice Talon. Selon eux, ce qui gêne les détracteurs du chef de l’Etat, c’est que le président Talon a réussi à traduire ses promesses électorales en actes concrets, surtout au plan judiciaire. Concluant sur le sujet, Le Matinal titre : ‘’Le BMP fait bloc derrière Talon ».

Sur les audiences publiques devant la Cour constitutionnelle, La Nation soutient que ‘’Le sort du code électoral sera décidé ce jour ». Adoptée en effet le lundi 3 septembre dernier par l’Assemblée nationale, la loi portant Code électoral en République du Bénin est sur la table des sages depuis le 13 septembre dernier où, par requête, le chef de l’Etat, a saisi la Cour constitutionnelle aux fins de son contrôle de conformité.

Le journal explique qu’au regard des débats et désaccords engendrés par certaines dispositions du nouveau Code électoral, notamment en ce qui concerne les questions de caution, de quitus fiscal et de représentativité, la Cour constitutionnelle est une fois de plus appelée à laisser s’exprimer toute sa sagesse.

Aujourd’hui ne sera qu’un ‘’Jour décisif à la cour constitutionnelle », tente de résumer Le Matinal, soulignant qu’en plus du code électoral, le statut de la magistrature, le droit de grève, le statut général de la fonction publique seront tous au menu de l’audience publique devant cette juridiction.

Télécommunications, transports et energie, sujets dominants dans la presse béninoise

Les journaux béninois de ce lundi traitent essentiellement du lancement de la portabilité des numéros mobiles, du rétablissement du trafic sur la Sota (nord) et de la mise en œuvre de la politique énergétique du gouvernement.Sur la révolution du GSM au Bénin, La Nation indique que « changer d’opérateur sans changer de numéro, c’est désormais possible ». Le journal estime que c’est une bonne nouvelle pour les consommateurs des réseaux de téléphonie mobile car ils peuvent maintenant passer de Moov à Mtn ou de Mtn à Moov sans changer de numéro.

Dans la même dynamique, Le Matinal parle de « révolution dans la téléphonie mobile au Bénin (car) l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la Poste (ARCEP) rend la portabilité effective ». D’après ce quotidien, ce service offre plusieurs avantages. Pour le consommateur, ils sont liés à la préservation de l’identité et aux offres du nouveau réseau. Pour les opérateurs, la portabilité impose l’amélioration continue de la qualité des services et des offres et pour le régulateur, ce service permet d’encourager la concurrence entre les réseaux.

Pour sa part, Fraternité rapporte que « la portabilité mobile (est) effective » et ajoute qu’il ne reste aux abonnés que de se présenter dans un point de distribution de l’opérateur vers lequel il désire porter le numéro pour formuler la demande et bénéficier des avantages liés à ce service.

A propos des routes, L’Evènement Précis annonce que « pour le rétablissement du trafic sur le pont de la Sota (nord), la CEDEAO félicite le régime (du président Patrice) Talon pour sa promptitude ». Pour ce journal, l’effondrement du pont de la Sota à Malanville, le 5 septembre dernier, qui a provoqué pendant quelques jours une rupture du trafic entre le Bénin et le Niger, n’a pas laissé indifférents les autres pays membres de la CEDEAO.

Dans les colonnes de L’Evènement Précis, Pathé Guèye, l’Envoyé spécial du président en exercice de la CEDEAO, a dit « toute sa satisfaction par rapport à la réponse rapide apportée au problème par le gouvernement béninois » après avoir constaté sur le terrain les diligences accomplies et les travaux en cours.

De son côté, La Nation souligne que « la Cedeao apprécie les efforts du gouvernement (béninois) » et note l’importance que revêt le corridor Cotonou-Niamey dans le cadre de la libre circulation des personnes et des biens n’est plus à démontrer.

Parlant de l’autonomie énergétique, Info-Plus annonce : « projet d’installation d’une centrale thermique, 60% de réalisation, plusieurs entreprises impactées, près de mille emplois directs ». Ce journal nous apprend que les travaux se poursuivent dans le silence et que bientôt l’énergie électrique ne sera plus un luxe au Bénin. C’est ainsi que Notre Epoque conclut que « l’autonomie énergétique se concrétise ».

La réaction de Nana-Akufo Addo sur la crise politique, en vedette dans la presse électronique togolaise

La presse électronique togolaise visitée vendredi par APA commente les propos tenus, hier jeudi, par le président ghanéen Nana Akufo-Addo sur la crise politique que traverse le Togo.«Nana Akufo-Addo dévoile la grande difficulté dans la crise politique », titre Togobreakingnews.

En effet, le président ghanéen, l’un des présidents facilitateurs de la crise togolaise s’est prononcé jeudi sur le processus en cours au Togo. Interrogé par France 24, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, Nana Akufo-Addo a indiqué que la médiation n’est pas au point mort même si les progrès ne sont pas énormes, rapporte le site d’information.

Le facilitateur note toutefois que le problème sur cette question porte sur la rétroactivité et ce que fera le président togolais, Faure Gnassingbé, en 2020. « C’est ce qui est la difficulté dans la situation mais on verra bien… », a indiqué le chef de l’Etat ghanéen, cité par Togobreakingnews.

« Nana Akufo-Addo entend trouver une solution à la crise togolaise », titre pour sa part, IciLome.

« C’est un homme très détendu qui était face à notre confrère de France24 ce jeudi. Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, l’un des Facilitateurs dans la crise politique au Togo, a été interrogé en marge des travaux de la 73e Assemblée générale des Nations Unies à New York. Il a abordé la question togolaise », souligne le site d’informations.

Selon les partisans du régime de Lomé, explique le média, il faut permettre à Faure Gnassingbé de briguer un autre mandat en 2020, après trois mandats successifs. Une demande à laquelle l’opposition, notamment la Coalition des 14 partis, n’entend pas accéder.

Que fera la Facilitation dans ce cas : laisser Faure Gnassingbé briguer un autre mandat ou accéder à la revendication de l’opposition pour l’écarter de la course en 2020 ?, s’est interrogé le site. « On verra bien », a répondu laconiquement Nana Akufo-Addo selon qui, ce qui est intéressant, c’est que les deux protagonistes soient tout de même d’accord sur la limitation du mandat présidentiel au Togo.

Republicoftogo aussi s’intéresse aux travaux de la 73e Assemblée générale des Nations Unies à New York. En effet, le site informe que le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, est intervenu jeudi en fin de journée à la tribune des Nations Unies.

« Le monde est pluriel et multipolaire. Tenir compte de cette évidence élargira, à coup sûr, la base de légitimité et l’efficacité de notre Organisation », a déclaré M. Dussey qui n’a pas manqué, selon le confrère, de remercier la CEDEAO qui s’est engagé pour une sortie de crise au Togo.

« Le Togo poursuit résolument son processus de réformes constitutionnelles et institutionnelles en vue de consolider les acquis démocratiques et de garantir les droits et libertés à tous », a déclaré M. Dussey, cité par Republicoftogo.

La journée internationale de la paix et l’assistance aux victimes de Bemba à la une de la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains de ce lundi font la part belle à la célébration de la journée internationale de la paix et au lancement du programme d’assistance aux victimes de Jean-Pierre Bemba.Traitant de la célébration de la journée internationale de la paix, l’Agence Centrafricaine de Presse (ACAP) note que Jean-Christophe Nguinza, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de la Protection sociale, a présidé, vendredi dernier à Bangui, les festivités marquant ladite Journée organisée sur le thème « le droit à la paix : 70 ans après la déclaration universelle des droits de l’Homme ».

Pour sa part, le journal l’Aigle informe que, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la paix, la MINUSCA a organisé l’activité Lengo Songo pour les jeunes de différents arrondissements de Bangui.

Cette manifestation « vise à renforcer les liens intercommunautaires et à briser les barrières de suspicion et de peur entre les populations ». Souhaitant contribuer à l’atteinte de la paix, le Réseau des journalistes pour les droits de l’Homme (RJDH) a même publié un poème mettant en avant le fait que « la paix est devenue une denrée rare dans le monde ».

En outre, le RJDH rapporte que « le programme d’assistance au profit des victimes de Jean- Pierre Bemba a été lancé le 20 septembre dernier à Bangui ». « Ce programme d’urgence a été mis en place pour donner espoir au peuple centrafricain, victime d’exactions des éléments Baniamoulengue entre 2002 et 2003. Nous sommes venus annoncer la bonne nouvelle aux victimes et au peuple centrafricain », a déclaré Mama Koité Doumbia, Représentante des Etats Africains au Conseil d’administration du Fonds au profit des victimes de Jean-Pierre Bemba.

Elle s’exprimait dans la capitale centrafricaine lors de la célébration du 20ème anniversaire du statut de Rome (Italie) de 1998 qui a porté sur les fonts baptismaux la Cour pénale internationale (CPI).

A ce sujet, Centrafric Matin relève que « Peter Lewis, le greffier de la Cour pénale internationale (CPI), Mama Koité Doumbia, la représentante des Etats africains au Conseil d’administration du Fonds au profit des victimes et Pieter De Baan, le Directeur du Fonds ont animé, à Bangui, une conférence de presse conjointe ». Au cours de ladite rencontre, le greffier de la CPI a indiqué que « de nombreuses personnes vivent sans justice ».

Jean-Pierre Bemba, l’ancien chef de guerre, a passé une dizaine d’années en prison à La Haye (Pays-Bas) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

La politique s’offre la une de la presse électronique togolaise

La nouvelle réunion du comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO et le groupe de facilitateurs mis en place par l’organisation font ce samedi la une des sites d’informations.« Dimanche studieux », écrit Republicoftogo en titre. Les émissaires mandatés par la Cedeao pour aider au règlement de la crise politique qui secoue le Togo depuis un an sont attendus demain à Lomé, poursuit le site d’information qui annonce la présence de Jean-Claude Brou, le président de la Commission, et des représentants des deux facilitateurs (les présidents du Ghana et de Guinée).

« Le pouvoir décrète le recensement électoral, la CEDEAO s’annonce à Lomé », titre Togobreakingnews.

Attendus à Lomé cette semaine, les facilitateurs de la CEDEAO n’ont pas finalement effectué le déplacement qui aurait permis de clarifier la question de la Commission électorale et fixer pouvoir et opposition sur l’application des décisions de l’organisation communautaire, rappelle le site qui avait annoncé l’arrivée des présidents Nana Akufo-Addo et Alpha Condé cette semaine auprès de leur homologue togolais à Lomé.

Mais en attendant, écrit-il, le Comité de suivi revient à Lomé dimanche pour évoquer l’exécution de la feuille de route. « Un retour qui s’annonce après que le gouvernement ait entériné jeudi en Conseil des ministres, les dates du recensement électoral », rappelle le site.

Selon le communiqué issu du Conseil des ministres, informe Togobreakingnews, le recensement électoral se tient dans la zone 1 du 1er au 8 octobre 2018, et se déroule du 17 au 25 octobre dans la zone 2. « Une confirmation du chronogramme annoncé il y a quelques jours par la CENI », conclut-il.

« La facilitation en difficulté : Condé manœuvre pour sauver Faure », écrit pour sa part, Icilomé. « Depuis le problème de la question de la feuille de route, les deux facilitateurs Nana Akufo-Addo et Alpha Condé n’arrivent pas à accorder leur violon sur les modalités de son application. Alors qu’il a été annoncé à plusieurs reprises que les deux présidents doivent se rendre à Lomé pour clarifier aux acteurs les différents points de la feuille de roule, le Guinéen préfère jouer à la montre », écrit le site.

Selon des sources concordantes dont fait référence le confrère, « il serait de connivence avec le pouvoir de Lomé pour torpiller la médiation de son homologue ghanéen qui ne semble pas être favorable au régime cinquantenaire ».

« Alors que le Ghanéen s’est mis à disposition pour se rendre à Lomé, son homologue de la Guinée avec qui il doit faire le voyage continue de jouer la montre. Histoire de permettre au régime RPT/UNIR de disposer de temps pour avancer dans son forcing électoral. Le comportement de Condé agace sérieusement le président ghanéen qui menace de jeter l’éponge. C’est d’ailleurs le souhait des gouvernants de Lomé qui ne supportent plus la médiation ghanéenne qui ne leur est pas favorable », poursuit-il.

Les dates électorales de la CENI font la une des sites d’informations du Togo

La date du 16 décembre 2018 annoncée hier lundi soir par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) fait les choux gras de la presse électronique, ce mardi.« Un référendum pour faire évoluer les institutions », écrit le site Republicoftogo qui annonce déjà les questions à poser aux électeurs lors des consultations organisées le 16 décembre prochain.

« Souhaitez-vous la limitation du mandat présidentiel à deux termes de 5 ans ? Souhaitez-vous l’adoption du scrutin uninominal majoritaire à deux tours ? », écrit-il, avant de rappeler que le projet de limitation du mandat présidentiel n’avait pas pu être adopté en septembre 2017, faute d’une majorité parlementaire suffisante.

« Élections locales et législatives : La CENI invite tous les partis politiques à préparer leurs candidatures », titre l’agence Afreepress

Le site informe que la Commission a échangé lundi 17 septembre 2018 avec les représentants des partis politiques siégeant au sein de l’institution. Il s’est agi pour les responsables de la CENI de faire le point des activités qui sont menées depuis quelques mois et d’annoncer le chronogramme des élections en lien avec la feuille de route de la CEDEAO.

« Nous avons été informés du chronogramme des élections à venir et aussi nous avons appris qu’il y a des éléments nouveaux qui concernent les locales et le référendum qui sont projetés sur la date du 16 décembre. Ayant cette information, nous devons nous mettre au travail pour être dans ce chronogramme. Il faut que nous commençons à donner l’information sur le terrain, à la population et que les partis informent leurs militants et surtout commencent par préparer les candidatures pour les locales et les législatives et coopérer avec la CENI pour la réussite de ces élections », a indiqué Kodjona Kadanga, le président de la CENI, cité par l’agence.

Et de rappeler que sur 17 sièges à la CENI, seuls 13 sont occupés. Les 4 sièges étant réservés à l’opposition parlementaire ne sont pas encore pris.

Pour sa part, Togobreakingnews informe qu’un entretien est prévu entre Faure Gnassingbé et les facilitateurs de la CEDEAO.

« Le Comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations de la CEDEAO n’a pas pu départager les protagonistes togolais à l’issue des deux séances de sa première réunion tenue en début de semaine dernière. Et les regards sont désormais tournés vers les facilitateurs qui devraient proposer des solutions qui permettront de franchir les obstacles qui apparaissent dans l’exécution de la feuille de route de l’organisation communautaire », rappelle le site.

C’est dans ce cadre, poursuit-il, qu’un possible entretien est signalé entre le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé et ses homologues ghanéen, Nana Akufo-Addo et guinéen, Alpha Condé dans les prochains jours.

« Les deux Facilitateurs à Lomé ce mercredi », écrit iciLome. Examiner et analyser le relevé de conclusions dressé mardi dernier lors de la première réunion du Comité de suivi à Lomé et arrêter des propositions devant résoudre la question de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), c’est ce qui constitue l’objectif du déplacement des deux chefs d’Etat dans la capitale togolaise, d’après le confrère.

Les deux présidents devront, poursuit le confère, se prononcer sur la recomposition ou le renforcement de la CENI, et amener pouvoir et opposition, notamment la Coalition des 14 partis, à se mettre d’accord sur les conditions d’organisation des élections.

La libération de Paulin Makaya et le drame de Chacona font les choux gras de la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mardi traitent essentiellement de la libération de l’opposant et président du parti politique Uni pour le Congo après plusieurs tractations et du plaidoyer d’une ONG des droits de l’Homme axé sur l’accompagnement des familles des 13 victimes du drame de Chacona.« Condamné pour complicité d’évasion en 2016, en sus de la première inculpation pour incitation aux troubles à l’ordre public en 2015, puis emprisonné à la maison d’arrêt de Brazzaville ( …), le président de la 3ème chambre correctionnelle, François Ibombo a annoncé le 13 septembre dernier la libération de Paulin Makaya, après 3 ans de détention », informe l’hebdomadaire Le Patriote.

Le journal Epanza Makita se demande « quel (sera) l’avenir politique de Paulin Makaya après sa libération» là où le quotidien Manager Horizon met un accent sur les suites du verdict de la libération de Paulin Makaya.

Toujours dans domaine judiciaire, le journal Les dépêches de Brazzaville fait un focus sur la condamnation par la Cour pénale internationale (CPI) de l’ex-chef de guerre et sénateur de la République démocratique du Congo (RDC) au paiement de 300 000 euros pour subordination de témoins.

Les journaux traitent aussi de la lutte contre la corruption. Le journal Polélé-polélé se demande si « les discours du (président Denis) Sassou N’Guesso à propos de la lutte contre les voleurs de la République vont pourrir sans résultats », estimant qu’une fois « dénoncés, ces derniers ne sont pas punis ».

Le quotidien Le Patriote se fait l’écho du message des jeunes de l’opposition congolaise qui, lors de leur Assemblée générale du 14 septembre dernier à Brazzaville, ont  exigé « du gouvernement des mesures concrètes » pour endiguer ce problème.

La presse congolaise revient sur le drame du Commissariat de Chacona qui avait occasionné la mort de 13 jeunes et met en relief le plaidoyer de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) pour l’accompagnement des parents de disparus.

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville renseigne qu’au cours d’une conférence de presse tenue samedi dernier, le directeur de l’OCDH, Trésor Nzila, a lancé un appel au gouvernement afin « qu’il prenne des mesures sociales plus conséquentes à l’endroit des parents des treize victimes ».

Selon l’OCDH dont les propos du directeur sont rapportés par Polélé-polélé, « l’enquête a été bâclée ». C’est la raison pour laquelle, ladite structure « exige l’exhumation des corps des victimes pour faire la lumière sur ce drame ».

Epanza Makita rapporte que « malgré l’allocation du gouvernement de 2 millions F CFA par famille pour les enterrements, l’OCDH demande l’exhumation des corps pour l’autopsie et le départ du ministre de l’Intérieur Zéphirin Mboulou ».

Le sommet Chine-Afrique en vedette dans la presse centrafricaine

L’édition 2018 (3 et 4 septembre) du Forum pour la coopération entre l’Afrique et la Chine (FOCAC) qui s’est terminée hier mardi à Pékin (capitale chinoise), avec la participation notamment de la Centrafrique, a été largement commentée par la presse locale parue mercredi.« Sommet Sino-Africain: les premières retombées pour la RCA dans le domaine énergétique », titre le quotidien privé L’Ecureuil, soulignant que le gouvernement centrafricain et le PDG du groupe China Gezhouba Group Corporation (CGGC) ont signé à Pékin lundi dernier un acte d’engagement pour la réalisation du marché des travaux d’électricité de Boali 2 avec le financement de la Banque africaine de développement (Bad).

Les travaux qui vont démarrer sous peu et le journal note qu’avec sa réalisation, la société centrafricaine de l’énergie, ENERCA, va augmenter son réseau électrique de 5 MG en vue d’améliorer la distribution de l’électricité à Bangui et ses environs.

Le séjour du président Faustin Archange Touadéra se poursuit par ailleurs en République populaire de Chine, et l’Agence Centrafricaine de la Presse (ACAP) annonce dans le calendrier présidentiel une visite d’Etat prévue du 6 au 7 septembre, avec un tête-à-tête avec son homologue chinois Xi Jinping, jeudi en début de matinée au Grand Palais du Peuple.

« Beijing Chine, des honneurs et des titres honorifiques à l’endroit du chef de l’état Centrafricain », affirme Centrafric Matin.

S’attardant sur cette marque de sympathie, le RJDH (Réseau des journalistes des droits de l’homme) souligne que l’enjeu pour la Chine lors du sommet a été de renforcer sa coopération avec les Etats africains et la République Centrafricaine afin de tirer les bénéfices de l’investissement de Pékin.

Malgré tout, les attentes sont grandes pour la RCA vis-à-vis de la Chine avec qui elle entretient une coopération très dynamique dans plusieurs domaines de développement, de la reconstruction du pays et de la santé, explique le RJDH.

Pour le quotidien privé L’Expansion, le sommet Chine-Afrique a connu une affluence record des chefs d’Etat et de gouvernement africains dans la capitale chinoise, Pékin.

Le dialogue politique avec les groupes armés en vedette dans la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains consultés ce vendredi à APA reviennent largement sur le processus de dialogue politique entre le gouvernement et les groupes armés.« Une plateforme des groupes armés à l’issue de la rencontre de Khartoum initiée par la Russie », titre le Réseau des Journalistes pour les droits de l’homme(RJDH), soulignant que ces groupes ont créé mardi dernier une plateforme commune dénommée Rassemblement Centrafricain.

Cette structure, mise en place à l’issue des discussions de Khartoum, initiées par la Russie, vise à rapprocher les points de vue des Antibalakas et ex séléka, explique le quotidien.

Cependant, Corbeau News souligne le « jeu trouble des Russes dans le processus de paix », relevant que c’est à l’initiative d’un conseiller du président Vladimir Poutine que les Russes ont négocié avec des chefs rebelles centrafricains dans la capitale soudanaise.

Cette rencontre, qui se tient en marge des assises conduites par l’UA à Bouar (Centrafrique), serait liée à l’assassinat des journalistes russes, note en outre le journal, rappelant que la présence russe en Centrafrique est à but militaire et humanitaire.

Mais de nombreux mercenaires venus de Moscou ont pris d’assaut la Centrafrique où ils entretiennent des liens étroits avec les groupes rebelles, relève encore Corbeau News.

Ainsi pour Centrafric Matin, la crise centrafricaine est un « véritable fonds de commerce pour les groupes rebelles, certains leaders politiques et quelques puissances de ce monde ».

Ce que semble confirmer Le Confident, estimant que chaque partie cherche à tirer la couverture de son côté.

Justice, transport et groupes armés en vedette dans la presse centrafricaine

La condamnation à perpétuité du chef de la milice anti-balaka, dans la région de Boali (95 km au nord de Bangui), est le sujet le plus en vue dans la presse centrafricaine de ce jeudi.« L’ex-milicien Anti balaka Jourdain Sélébondo condamné aux travaux forcés à perpétuité », titre l’Agence centrafricaine de presse (ACAP).

Le média explique que la Cour criminelle de Bangui, présidée par le juge Rock Alfred Ngoumbré, a reconnu coupable l’ex-milicien anti-balaka, mardi dernier, pour les faits d’association de malfaiteurs, meurtre, détention illégale d’armes et munitions de guerre ainsi que pour le délit de vol à main armée.

Jourdain Sélébondo, arrêté en 2016 au PK 13 (porte nord de Bangui), devra aussi s’acquitter d’une amende d’un million de FCFA ainsi que d’un franc symbolique au profit des organisations des droits humains.

Il a été cependant acquitté pour le crime de meurtre, précise l’ACAP.

Le Démocrate revient également sur cette information en précisant que « le Com-zone Selebondo Jourdain alias Ebé (a été) condamné aux travaux forcés à perpétuité » lors de la « Session criminelle 2018 ».

Pour sa part, l’Expansion et Corbeau News titrent sur les groupes armés, notamment « les oukases des ex-séléka, en rapport avec les « 12 revendications ‘’Non négociables », mais qui sont déclarés « irrecevable(s) ». Pour ces journaux, les rebelles ont énoncé dans un langage agressif « d’insupportables conditions de dialogue ».

Le RJDH (Réseau des journalistes pour les droits de l’homme) veut savoir pour sa part s’il y a un « bicéphalisme dans la recherche de la paix en Centrafrique ». Pour cet organe de presse, l’Union Africaine (UA) et la Russie dirigent désormais les pourparlers avec les groupes armés, faisant de la paix dans le pays un enjeu géostratégique.

Abordant l’actualité du secteur du transport, Le Démocrate renseigne que le ministre des Transports et de l’Aviation civile a « annoncé le lancement de titres sécurisés et plaques d’immatriculation » des voitures.

Le ministre a ajouté que les nouveaux documents sécurisés de la circulation routière seront remis en septembre prochain aux plus hautes autorités du pays au cours d’une cérémonie officielle, a indiqué l’ACAP.

Ces outils comprennent, entre autres, selon le média, des plaques d’immatriculation, des permis de conduire, des certificats de capacité et des cartes grises.

Le dialogue entre gouvernement et groupes armés en vedette dans la presse centrafricaine

Les quotidiens centrafricains parvenus mercredi à APA parlent surtout du dialogue que compte bientôt organiser l’Union Africaine (UA) entre le gouvernement et les groupes armés du pays.« Le dialogue politique tant attendu aura lieu le 15 septembre 2018 », titre l’Expansion, sans préciser le lieu où se tiendra la manifestation.

Mais d’après L’Aigle, ce sera à Bouar, dans le nord-ouest de la République centrafricaine, où l’UA et les 14 groupes armés s’étaient déjà rencontrés le 27 août dernier. Dans tous les cas, il y aura une « nouvelle discussion pour sortir de la crise », précise le quotidien.

Dans son rôle de facilitateur, l’Union africaine a remis à chaque partie la synthèse des revendications de l’autre. Et si un point d’accord est trouvé à l’issue des trois journées de négociations, le panel de facilitation du dialogue pourra avancer vers une nouvelle étape qui sera de présenter les revendications au gouvernement, explique le journal.

Mais « à quel jeu se livrent l’UA, la Russie et les groupes armés avec cette nouvelle réunion au Soudan ? », s’interroge pour sa part L’Hirondelle.

A ce sujet, le RJDH (Réseau des journalistes pour les droits de l’homme) annonce que Khartoum abrite une rencontre entre les groupes armés et le régime de Bangui. Une délégation des chefs rebelles centrafricains se trouve depuis le 27 août dans la capitale soudanaise pour des négociations en vue de la signature d’un accord pouvant faciliter la paix dans le pays, souligne le journal.

Ouragan Info, lui, se demande « à quoi servira le prochain dialogue tant attendu ? », là où Corbeau News tente de répondre sur la base du communiqué de presse publié le 26 août à Ndelé, au Nord-Est, par le Front patriotique pour la renaissance de la Centrafrique une branche des ex rebelles de la Séléka (le FPRC). Le FPRC déclare soutenir en effet toutes les initiatives de paix et d’unité du pays d’où qu’elles viennent, selon le journal.

Malgré toutes ces manœuvres, l’Agora prédit déjà un « échec » de l’UA dans son initiative. « Centrafrique : l’option de l’échec de l’Union africaine », titre le journal, pendant que Le Confident souligne que ce dialogue initié par cette institution continentale est taillé sur mesure pour les groupes armés et leurs alliés patentés.

La menace de l’opposition fait les choux gras de la presse électronique togolaise

Les sites d’informations togolais suivent de près les tensions entre le pouvoir et l’opposition, commentant largement, ce lundi, la nouvelle menace de cette dernière de descendre dans les rues.« Adjamagbo brandit de nouvelles manifestations et un ouragan intenable », titre Togobreakingnews, qui informe que « la Coalition des 14 partis politiques n’est pas du tout d’accord avec la manière dont le pouvoir de Faure Gnassingbé a décidé de conduire la mise en œuvre des décisions de la CEDEAO et elle le dit à qui veut l’entendre. »

Après Jean Kissi, le Secrétaire général du CAR (parti membre de la coalition) qui a dénoncé une provocation en milieu de semaine, « c’est au tour de la Coordinatrice de ce regroupement politique de réagir », écrit le portail, indiquant que Brigitte Adjamagbo Johnson a appelé dimanche le régime togolais à se ressaisir au risque de faire face à « un ouragan que personne ne pourra contenir ».

Et le site de prévenir que « les semaines à venir ne seront pas sereines si l’on ne prend pas garde », parce que, souligne-t-il, « la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise envisage de reprendre des manifestations massives », avec pour objectif d’ « emmener le pouvoir de Faure Gnassingbé à accéder à une mise en œuvre consensuelle des décisions de la CEDEAO sous l’égide du Comité de suivi institué par l’organisation sous régionale ».

« Adjamagbo met en garde le pouvoir de Faure Gnassingbé », titre sur le même sujet Globalactu qui se demande si « on va encore vers des jours mouvementés politiquement au Togo malgré l’implication de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest dans la résolution de la crise».

Le portail souligne que les 14 partis de l’opposition soupçonnent le pouvoir de vouloir ramener le règlement de la crise au niveau du cabinet du ministre en charge de l’administration territoriale, Payadowa  Boukpessi.  « La coalition des 14 dit avoir rejeté cette invitation dudit ministre », rapporte le site.

Citant Brigitte Adjamagbo Johnson, le portail estime que « le pouvoir doit rester à carreau et ne pas jouer avec le destin du peuple togolais ». « Les Togolais veulent un règlement pacifique de la crise, c’est ce qui justifie la soumission de la coalition des 14 au processus de règlement de la CEDEAO. Mais le jour où on va constater que cela nous mène à autre chose que le changement, cela va être un ouragan que personne ne pourra contenir », a-t-elle prévenu, dans des propos rapportés par le portail.

Les journaux Béninois décortiquent le nouveau code électoral

Les innovations contenues dans le nouveau code électoral adopté par la commission des lois de l’Assemblée nationale continuent de susciter des analyses et commentaires, dont notamment le quitus fiscal.L’Autre Vision, affichant cette manchette : « Candidature à la Présidentielle au Bénin : Le quitus fiscal, une exigence constitutionnelle », affirme que le régime Talon n’a rien inventé en la matière.

« Quitus fiscal pour aller aux élections : Le Chef de l’Etat justifie la mesure », titre, pour sa part, La Priorité, avant de souligner « pour le Président de la République, il est nécessaire que la plupart de nos dirigeants, nos gouvernants, ceux qui gèrent la cité soient des hommes exemplaires (…) du moment où il est exigé un quitus fiscal lors d’un appel d’offres, il n’est pas convenable, ni concevable que certains citoyens paient leurs impôts alors que d’autres se privent des leurs ».

Le quotidien Les Quatre Vérités, abordant le même sujet, affiche en guise de titre propos du chef de l’Etat, Patrice Talon : « Il est nécessaire que nos dirigeants soient des hommes exemplaires ». Et ce quotidien de préciser que cette déclaration a été faite au cours de l’entretien télévisé accordé par le chef de l’Etat aux journalistes, la veille de la célébration de la fête nationale.

Le Matin, dans la même dynamique, fait pareil en citant le chef de l’Etat : ‘’Payer ses impôts est un acte patriotique ». Pour sa part, Libération affiche : ‘’Les vérités de Talon sur le quitus fiscal ».

Sous le titre « Une grande avancée pour le Bénin », La Priorité note que « les innovations inclues dans le code mettent fin à la comédie politique orchestrée par les chapelles politiques qui pour se présenter aux élections législatives embarquent les populations dans un cercle politique vicieux, un couloir sans fin ». Concernant l’augmentation de la caution, le journal estime que c’est un moyen de mettre hors circuit les menus fretins et les amuseurs de galerie.

Sur la question, Le Meilleur donne la parole au député Orden Alladatin qui dit en manchette ‘’Il faut pouvoir contenir la flopée de candidatures fantaisistes ». Selon le journal, l’objectif visé est d’assainir l’environnement politique.

L’Autre Quotidien, lui, parle du « Refus de la banalisation de la fonction présidentielle » et se demande combien parmi la vingtaine de candidats à l’élection présidentielle de 2016 au Bénin continuent d’animer la vie politique. Dans tous les cas, relève le journal, « La fonction présidentielle est une fonction noble à laquelle il faut se préparer par une bonne connaissance du terrain et un programme de société approprié. Et la réforme du code électoral en cours vise à créer les conditions pour que tout candidat à l’élection présidentielle soit déjà préparé pour cette fonction et porté par de grands ensembles politiques. »

Le Confrère de la Matinée n’est pas de cet avis et, affirmant que ‘’Nous allons vers le règne de l’argent en politique et c’est un recul démocratique », il martèle qu’il est inconcevable d’exiger de payer 250 millions comme caution pour être candidat aux élections présidentielles.

La Dépêche conclut à sa façon le débat par ce titre : ‘’Initiatives de lois irréalistes et décriées sous la 7ème législature : Rupture entre le peuple et ses députés ».

La reprise des activités à la CENI alimente les sites d’informations togolais

L’annonce de la reprise des activités à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), suivie de l’injonction faite par cette institution aux partis politiques de l’opposition d’envoyer leurs représentants en vue de l’organisation des élections législatives du 20 décembre 2018, fait, ce vendredi, les choux gras de la presse électronique togolaise.« Togo: la Coalition de l’opposition dénonce une provocation du pouvoir », titre  Togobreakingnews, qui informe que « La coalition des 14 partis politiques de l’opposition a dénoncé  hier une provocation de la part du pouvoir togolais après l’annonce par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la reprise de ses activités ».

Le regroupement politique dirigé par Brigitte Adjamagbo-Johnson, poursuit le site, a fustigé l’attitude du gouvernement togolais qui continue de prendre des décisions de façon unilatérale, malgré les concessions faites de part et d’autre pour arriver à la feuille de route définie par la CEDEAO.

« Pour Jean Kissi, secrétaire général du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, opposition), cette attitude risque de mettre le feu aux poudres. Le député affirme que tout ce qui adviendra à la suite de cette provocation doit être mise sous la responsabilité de Kodjona Kadanga, le président de la CENI qui se laisse manipuler», écrit le portail.

Dans un article à la une de son site, où il évoque les « les grands mots » Republicoftogo, écrit « une provocation, une bavure » et ajoute  également que « c’est en ces termes que Jean Kissi a réagi au communiqué publié hier par la Commission électorale (Céni) », estimant que pour ce député, « la CENI n’est pas la solution, mais le problème ».

 En revanche, sous le titre « Elections : La CENI exige la présence des délégués de l’opposition avant le 13 août», Afreepress, qui cite le président de la CENI, Prof Kodjona KADANGA, rapporte, pour sa part, que la démarche de cette institution est prise « conformément » à la feuille de route de la CEDEAO, notamment l’exhortation de procéder à la révision intégrale du fichier électoral en vue de l’organisation des élections législatives le 20 décembre 2018.

Démarche soutenue par Gerry Taama, président du Nouvel Engagement Togolais (NET, opposition). Sous le titre « Togo: Le NET soutient la CENI dans la relance du processus électoral », Togotopinfos qui souligne qu’ « alors qu’à la coalition on estime que la reprise du processus électoral par la CENI sans les membres de l’opposition parlementaire est une provocation et que ceci réduirait le travail de la CEDEAO à zéro ».

Gerry Taama dit soutenir la CENI et estime que « la CEDEAO n’a jamais demandé une recomposition de la CENI, mais plutôt d’une participation inclusive de tous les acteurs ».

La presse électronique se focalise sur la reprise du dialogue inter-togolais

Les sites d’informations togolais commentent largement, ce jeudi, la reprise la veille, du dialogue inter-togolais entre les protagonistes de la crise et une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).« Togo : Acte 2 du dialogue/Mission de la CEDEAO : Jean-Claude Kassi BROU clarifie la feuille de route », titre Icilome qui informe qu’ « une mission de la CEDEAO, sous la conduite du Président de la Commission de cette institution, Jean-Claude Kassi BROU, a ouvert à Lomé, l’Acte II des pourparlers entre les acteurs politiques togolais, notamment la mouvance présidentielle et la Coalition des 14 partis de l’opposition démocratique ».

C’est l’occasion, écrit le site, pour les émissaires de la CEDEAO de faire une évaluation avec les protagonistes, une semaine après la publication de la feuille de route de la CEDEAO et de définir, ensemble avec les acteurs, le chronogramme sur le document pour une sortie durable de la crise togolaise.

« Qu’est-ce qui sortira de cette rencontre ? », se demande le portail non sans relever que dans le discours d’ouverture, « il est apparu clairement que le pouvoir de Lomé a fait faux dans le document rendu public au terme du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO le 31 juillet dernier ».

«Rencontre CEDEAO-UNIR-Coalition : la reprise effective du dialogue annoncée pour le 31 août prochain », titre Afreepress qui rappelle, pour sa part, qu’à la suite de cette rencontre un projet sera préparé et soumis aux facilitateurs que sont les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et guinéen, Alpha Condé.

Ce rapport, souligne l’agence, servira de base à la réunion du Comité de suivi qui aura lieu avant la fin du mois d’août. Et de rappeler que « cette rencontre n’a pas été sanctionnée par un communiqué ».

Sous le titre « Togo: la CEDEAO à Lomé pour lancer la mise en œuvre de ses décisions », Togobreakingnews, qui s’intéresse également au sujet, analyse, « que si le régime de Faure Gnassingbé a exprimé sa satisfaction par rapport aux décisions de la CEDEAO et s’est engagé à les mettre en œuvre pour une sortie définitive et durable de la crise, l’opposition, elle, a relevé des points positifs et des insuffisances ».

Une analyse corroborée par Globalactu qui, dans un article à la une de son site, titre : « Adjamagbo estime que la CEDEAO offre un +chèque en blanc+ à Gnassingbé », informant que dans un mémorandum adressé il y a quelques jours à l’organisation communautaire, le Mouvement du peuple pour la liberté (MPL-Ablodeviwo), du Professeur Pascal Kossivi Adjamagbo, estime que « la feuille de route de la CEDEAO est injuste et dangereuse pour le peuple togolais »

« Le député Djimon Oré n’est décidemment pas le seul acteur politique à croire que la feuille de route proposée par la CEDEAO pour sortir le Togo de la crise, est un leurre », conclut-il.

Code électoral et lutte contre les faux médicaments au menu des quotidiens

Les quotidiens béninois parus mercredi s’intéressent particulièrement au travail de la commission des lois de l’Assemblée nationale sur le nouveau code électoral et au communiqué du parquet interdisant la vente illégale de faux médicaments.La Presse du Jour, titrant à sa une « Assemblée nationale : une 3èmesession extraordinaire se profile à l’horizon »,  fait savoir que cette session extraordinaire qui viendrait marquer une pause dans les vacances des députés, sera consacrée à l’examen de la proposition de loi portant code électoral en République du Bénin.

L’Evènement Précis aussi affiche « Assemblée nationale : Un nouveau code électoral en gestation », rappelant que les députés membres de la commission des lois et de la législation se sont réunis hier au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. Ils ont échangé sur les différents aspects du texte proposé et la nécessité pour le Bénin de réformer son système électoral à travers l’adoption d’un nouveau code électoral.

La Nation plus informée arbore cette manchette : « Les innovations du code électoral proposé ». Il faut retenir, d’après le journal que « désormais tout candidat à l’élection présidentielle au Bénin devra verser au trésor public un cautionnement de 250 millions de francs Cfa contre 15 millions de F Cfa dans la loi N° 2013-06 portant code électoral en République du Bénin, actuellement en vigueur. En plus de cette caution le candidat devra fournir le quitus fiscal qui donne la preuve qu’il est en règle vis –à -vis du fisc au Bénin. Le cautionnement en ce qui concerne les législatives, est porté de 8,3 millions à 200 millions de francs Cfa pour chaque liste de candidature. »

Mieux, poursuit le journal, « ne peuvent enlever de sièges de députés que les listes ayant obtenu 15% au moins du suffrage national exprimé. » Une condition, qui selon l’auteur de l’article, va contraindre les formations politiques à former de grands blocs nationaux et sonner le glas des micro-partis régionaux et ethniques.

Bénin Intelligent, pour sa part, évoque la lutte contre les faux médicaments et affiche en manchette : « Ultimatum du procureur Togbonon aux commerçants ». D’après le journal, le procureur de la République a publié un communiqué de presse dans lequel il invite tous les citoyens exerçant de façon illégale la profession de vendeur de produits pharmaceutiques à procéder sans délai au dépôt de tout leur stock sous anonymat dans un arrondissement de leur choix.

Le Challenge d’ajouter « Le Procureur de la République donne un ultimatum aux commerçants » là où L’Opinion Aujourd’hui affirme : « La lutte contre les faux médicaments est toujours en vigueur ».

Sur le même sujet, L’Economiste, sous le titre « Un ultimatum fixé aux vendeurs », signale que le dernier délai est fixé au 30 août 2018, pendant que Info-Plus affiche : « La traque des faiseurs de mort sera systématique dès le 1er septembre ».

L’analyse des résultats du BEPC au menu des quotidiens béninois

L’état du système éducatif béninois, au lendemain de la proclamation des résultats du Brevet d’études du premier cycle, fait les choux gras de la presse béninoise parue ce lundi.Le Potentiel, faisant le point sur les résultats du BEPC, affiche : « Les 7 établissements paresseux qui ont eu 0% » là où Fraternité, sou le titre « Faillite du système éducatif : L’Ecole béninoise se meurt, Nécessité de sauver les meubles », note que « depuis plusieurs années, l’opinion s’accorde à reconnaître, au regard des performances peu glorieuses réalisées par les apprenants lors des différents examens de fin d’année, qu’il faut remettre les choses à l’endroit. D’année en année, tout va de mal en pis. Les enseignants sur qui sont pointés les doigts accusateurs rejettent le tort qui est leur fait et se déchargent sur le Gouvernement et les parents d’élèves. »

Or, poursuit, le journal, le chef de l’Etat, qui ne jure que par les réformes a déjà fait montre de ses motivations dans ce secteur et il ne lui reste plus qu’à taper dans la fourmilière pour assainir le système éducatif.

« Résultats catastrophiques au BEPC 2018, nécessité de revoir les curricula de formation » (Le Soleil Bénin Info) et « Voici ce que veut Talon pour le système éducatif béninois », titre L’Evènement Précis.

Le Journal se base sur l’entretien du Chef de l’Etat avec les journalistes à la veille du 1er Août et explique que les réformes à opérer dans le secteur de l’éducation sont légion. L’une d’elle est destinée aux enseignants de la maternelle et du primaire à travers l’évaluation des enseignants, indique L’Evènement Précis, soulignant que pour Patrice Talon, dans le système éducatif, les évolutions sont fonction de l’évaluation de l’enseignant. D’où, il ne laissera pas place à la médiocrité sous son règne.

Bénin Intelligent évoque déjà les réformes dans le secteur de l’enseignement secondaire et titre « Fermeture des collèges privés non autorisés ».

Même chose à la une de Info Plus qui affiche : « Fermeture des collèges privés clandestins : Le combat sans complaisance du ministre Mahougnon Kakpo ».

Examen scolaire et travaux routiers au menu des journaux béninois

Le faible taux de réussite à l’examen du Brevet d’Etudes du premier cycle et le démarrage des travaux d’asphaltage font la une des quotidiens.La Nation, sous cette une : « Taux de réussite au Bepc 2018, 28,63% d’admissibilité contre 50,56% en 2017 », souligne que sur 180.197 candidats ayant composé, 51,595 sont déclarés admissibles. Un résultat qui amène l’Evènement Précis à arborer cette manchette « Catastrophe au Bepc 2018 : 72% d’échec ».

La Priorité enfonce le clou avec ce titre : « 51.595 admis sur 180.197 au Bepc 2018 : Résultats en deçà des attentes » là où Le Potentiel affiche : « C’est un mauvais score ».

Fraternité, pour sa part semble connaitre les raisons de cette contre performance et tout en titrant ‘’Résultats catastrophiques au Bepc 2018, 28,63% d’admissibilité au plan national : la grève a eu raison des candidats », elle salue l’action du gouvernement qui a joué sa partition en sauvant l’année scolaire des grèves perlés.

Dans la même dynamique Nord-Sud Quotidien parle de 71,37% d’échec et évoque les raisons qui, selon lui, sont non seulement liées aux mouvements de grève mais aussi aux élèves qui, pour fait de grève ont suspendu leur scolarité et enfin aux parents qui n’ont pas fait le suivi nécessaire auprès de leurs enfants.

Le Matin lui préfère s’intéresser aux candidats « aveugles, amblyopes et sourds muets qui ont eu un taux de réussite de 61,7% ».  

Sur un autre plan, « Le projet asphaltage entre dans sa phase active » affiche en manchette La Nation qui explique que les entreprises devant conduire les travaux d’aménagement de certaines rues dans la ville de Cotonou dans le cadre du projet Asphaltage peuvent désormais commencer à travailler. 

Et pour cause, La Priorité signale que « la phase physique » du projet est lancée avec la remise officielle des sites aux entreprises adjudicataires. Le journal estime que désormais c’est une course contre la montre pour ces entreprises qui devront livrer les travaux dans un délai compris entre 18 et 20 mois.

Au total, poursuit L’Autre Quotidien, c’est plus  de 16 milliards qui doivent être mobilisés pour ce projet.

Les sites d’informations togolais s’épanchent sur la guerre entre le gouvernement et la LTDH

Le conflit qui oppose le gouvernement togolais et la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH) alimente, ce vendredi, la presse électronique.« Togo : une guerre de communiqué entre le gouvernement et la LTDH », titre à sa une Globalactu qui informe que « le torchon brûle » entre le pouvoir et la LTDH  « à cause du rapport publié à la veille du sommet de la CEDEAO par cette dernière ».

Dans ce report, écrit le portail, « la LTDH évoque 22 morts, 941 blessés dont 202 par balle, 472 arrestations, 255 personnes libérées  et 53 toujours en détention » à titre de bilan de la  crise qui dure depuis le 19 août 2017.

Mais les sources officielles, souligne le site, « font état de 7 morts par balle et de 7 morts pour diverses causes dont 2 militaires égorgés ».

Le gouvernement, qui juge de « partisan et dénué de tout fondement objectif » le rapport de la LTDH, informe « sur son intention de réserver une suite judiciaire contre ces ‘accusations fallacieuses’ et non-fondées ».

La ligue, pour sa part, poursuit le journal,  persiste et signe qu’il s’agit d’un document élaboré à la suite d’un travail effectué sur le terrain « avec beaucoup de diligences et de professionnalisme et dit être prête à défendre son rapport sur la situation des droits de l’homme au Togo devant n’importe quelle instance »,

Le site ajoute que la ligue, qui dénonce « une tentative d’intimidation, de menace, de pression et de discrédit entreprise à son égard », dit ne pas être surprise de la démarche du gouvernement qu’elle traite de « coutumier de la dénégation systématique des cas de violation des droits humains ».

Sous le titre « Droits de l’homme: Réponse sèche de la LTDH au gouvernement », Togobreakingnews, qui s’intéresse également à ce sujet, souligne que « concernant l’affirmation selon laquelle le but visé par la Ligue serait de faire porter par le gouvernement la responsabilité de violences et des dérapages ayant entrainé des pertes en vies humaines, la LTDH précise que c’est plutôt la réalité des faits qui rendent le gouvernement responsable des graves violations et atteintes aux droits humains. »

Dans un article intitulé « Bilan de la crise sociopolitique au Togo / La LTDH renvoie la balle au gouvernement », le site Togotopinfos, reprend, lui, l’intégralité de la déclaration de la LTDH relative au communique du gouvernement a la suite de la publication du rapport, et se demande « ce que craint le gouvernement ».

Message de Talon et lutte contre l’impunité au menu des journaux béninois

Les journaux béninois s’intéressent dans leur grande majorité à la sortie médiatique que fera Chef de l’Etat ce soir, à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, et parlent également de la lutte engagée contre l’impunité.« Ce soir sur l’ORTB, Talon parle des grands dossiers de la Nation », titre Fraternité selon qui ajoute le président Talon va s’expliquer sur plusieurs sujets de l’actualité nationale.

 « Patrice Talon va tenter de répondre aux questions des journalistes et de convaincre ses compatriotes. Entres autres, Patrice Talon va se prononcer sur la lutte engagée depuis son avènement au pouvoir contre la corruption. L’assainissement des finances publiques, la levée de l’immunité parlementaire de trois députés, la proposition d’amendement, voilà le menu des échanges attendus ce soir. »

La Nation parle du même sujet sous ce titre : « Actualité nationale, Le président Talon se prononce ce soir » là où Le Béninois Libéré affiche : « Référendum ou pas référendum pour amender la constitution, Talon donne sa position ce soir ».

Le journal explique qu’« au-delà des supputations, l’occasion sera donnée ce soir au chef de l’Etat pour éclairer l’opinion nationale sur sa volonté d’aller ou non au référendum ».

Sur la question,  Matin Libre, croyant connaitre la position du chef de l’Etat, titre : « Talon range le référendum » tandis que Le Matinal arbore cette vitrine : ‘’Grand moment de télévision ce soir : Talon parle ».

Sur la lutte contre l’impunité, Fraternité, sous le titre « La Bef convoque l’honorable Simplice Dossou », affirme que l’ancien ministre de l’Intérieur du régime de Yayi Boni est convoqué le 2 août prochain par la brigade économique et financière car on lui  reproche le détournement de 350 millions de FCFA des primes de patrouilles des policiers.

« Enfin, justice sera faite aux policiers ! » (Libération), « Une preuve que l’impunité est révolue depuis 2016 » (Les 4 vérités) et « L’heure sonne bientôt pour Garba Yaya et Simplice Codjo » (La Nouvelle Gazette) sont les autres titres consacrés à ce deuxième sujet des journaux.

Politique, éducation et immunité parlementaire au menu des journaux béninois

Les journaux parus ce lundi relaient le soutien de nouveaux partis politique au régime de Talon, la demande, faite par le parquet, de la levée d’immunité de deux autres députés au Parlement et la suspension de quelques inspecteurs pédagogiques.« Ralliement du parti politique du député de la 15ème circonscription électorale à la mouvance : Atao Hinnouho connecte son réseau au Bloc de la majorité parlementaire », affiche en manchette La dépêche qui rappelle que tout est allé vite car le député Atao Hinnouho dont la levée d’immunité a été prononcée il y a quelques jours dans l’affaire de Faux médicament n’est plus de la minorité parlementaire puisque « connecté au BMP ».

Le Caribou qui a assisté au « 1er congrès ordinaire du réseau Atao » titre « Emotion douleurs, espoirs » là où L’Evènement Précis affirme que le retour du réseau Atao au camp Talon s’est fait après le congrès ordinaire du parti samedi dernier.

« Ralliement du réseau Atao à la mouvance présidentielle, Qu’en sera-t-il du député ? » (L’Affiche du Jour), « Adhésion du réseau Atao à la mouvance : Atao contraint de baisser la culotte » (Le Béninois Libéré) et « Le réseau Atao capitule ! » (La Matinée) sont d’autres titres réservés à ce premier sujet.

Pour sa part, Fraternité, sous le titre : « Lutte contre l’impunité au Bénin : Le Parquet demande la levée d’immunité de Simplice Dossou et Garba Yaya », affirme que « le gouvernement saisi par le parquet, a transmis la levée de l’immunité des deux députés à l’assemblée nationale. Simplice Dossou est mêlé à une affaire de détournement de 350 millions débloqués par le gouvernement pour servir de primes dans le cadre de la sécurisation des élections législatives passées. Et à Garba Yaya, il est reproché l’organisation des concours frauduleux au profit du ministère de l’économie et des finances en Août 2012 ».

Toujours à l’assemblée nationale, le soleil Bénin info annonce la tenue ce jour d’une nouvelle session extraordinaire ayant à son ordre du jour trois points : l’examen du projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de financement signé le 19 avril 2018 entre le Bénin et le fonds Nordique de développement, l’examen du projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de financement, signé entre le Bénin et l’association Internationale de développement, et enfin l’examen de la proposition de la loi portant enregistrement à titre dérogatoire à l’état civil .

« Sanctions administratives et disciplinaires dans l’enseignement secondaire : Des inspecteurs pédagogiques suspendus de toutes activités professionnelles », titre Le nouvel observateur selon qui c’est par une note de service en date du 26 juillet dernier que le ministre de l’enseignement secondaire a mis fin aux activités des 9 mis en cause qui exerçaient dans les régions du Mono, Couffo et Plateau.

Le Meilleur parle, lui,  de « 10 inspecteurs pédagogiques démis de leurs fonctions » et croit savoir qu’une nouvelle note de service a été prise pour procéder à la nomination d’autres inspecteurs.

Le journal précise que la suspension de ces inspecteurs pédagogiques est intervenue après plusieurs irrégularités observées dans la gestion des examens blancs.

Santé, politique et diplomatie à la une des journaux béninois

L’actualité béninoise relayée ce jeudi par les quotidiens est axée sur les mesures prises par le conseil des ministres notamment à l’endroit des professionnels de la santé mais aussi sur la levée de l’immunité de trois députés de la minorité parlementaire et la visite du chef de l’Etat, Patrice Talon, au Nigéria.La Nation, sous le titre à la une ‘’Exercice en cabinets privés et hôpitaux publics : Les hospitaliers sommés de choisir », publie l’intégralité du conseil des ministres qui fait le constat que certains hospitaliers ou hospitalo-universitaires délaissent leur poste dans les hôpitaux publics pour se consacrer à leurs cliniques privées.

Rappelant l’ultimatum à ces agents permanents de l’Etat, l’Afrique en marche affiche : ‘’30 aout 2018 pour choisir entre le privé et le public – Date de rigueur donnée par le gouvernement ».

Sur le même sujet, Fraternité arbore cette manchette : ‘’Les agents de santé ont jusqu’au 30 aout 2018 pour choisir : rester dans le public ou partir pour le privé » là où l’Evènement du Jour, sous le titre ‘’Patrice Talon sauve les milliers de patients », note que le chef de l’Etat a décidé de la suspension de la délivrance d’autorisation et de la révocation d’autorisation pour l’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales. Une décision qui fait suite à la lenteur et à la négligence qui caractérisent le secteur public sanitaire ».

‘’Salvatrice décision, Les médecins agents de l’Etat interdits d’exercer en clientèle privée », s’exclame l’Informateur là où La Primeur préfère donner la parole à l’Ordre national des médecins qui met en garde contre la création des cliniques clandestines.

Au plan politique, L’Afrique en marche parle des poursuites engagées à l’encontre des députés Valentin Djenontin et Idrissou Bako et estime que ‘’A défaut de se frotter à Yayi, Talon s’en prend à des ténors de son parti politique ».

Le Nouvel Observateur, quant à lui, pense que la levée de l’immunité des députés de la minorité parlementaire est ‘’L’autre arme pour toujours tenir les membres du Bloc de la Majorité Parlementaire ».

‘’Après les levées d’immunité parlementaire, Les regards tournés vers le Parquet de Cotonou » arbore en manchette La Nation, selon qui la balle est désormais dans le camp du Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou qui a saisi le Parlement par voie hiérarchique.

Sur le plan diplomatique, l’Economiste s’intéresse à la ‘’Coopération Bénino-Nigériane » et titre : ‘’La contrebande du riz préoccupe Talon et Buhari ».

Même information à la une de Le Matinal qui affiche : ‘’Contrebande du riz entre le Bénin et le Nigéria : Talon chez Buhari ». Selon le quotidien, « Le principal point au menu des échanges (entre les deux présidents)) est la lutte contre la contrebande principalement la contrebande de riz, car le Nigéria, en 2015 a pris des mesures avec les pays voisins afin de limiter le commerce transfrontalier de riz pour dynamiser la production locale et assurer la sécurité alimentaire et économique des Nigérians. »

La presse togolaise dans l’attente de la date fatidique du 31 juillet

La presse togolaise de ce jeudi se focalise principalement sur l’échéance du 31 juillet 2018, date à laquelle Lomé accueille le prochain sommet de la CEDEAO devant formuler ses recommandations pour une sortie de crise.« Les Togolais ont les yeux rivés sur le sommet du 31 juillet pour une sortie de crise définitive : la coalition se muscle en brandissant des menaces, le ministre Bawara annonce la fin de la récréation », écrit Chronique de la semaine.

Dans cinq jours, les Togolais découvriront le contenu de la feuille de route que le sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO déclinera aux acteurs de la crise politique au Togo, rappelle le journal selon lequel la CEDEAO mettra fin, à la date du mardi 31 juillet, aux suspenses et décidera du processus qui conduira à coup sûr aux élections législatives.

En attendant, note le confrère, les réactions fusent de partout : là où « certains acteurs politiques sont optimistes par rapport à la feuille de route de la CEDEAO, d’autres par contre sont alarmistes et profèrent même des menaces ».

Pour sa part, La Symphonie se penche sur « ce que la Cédéao ne peut pas recommander ».

« Après près d’un an de crise politique marquée par le bras de fer autour de la réalisation des réformes, la tentative de renversement du pouvoir sur fond de manifestations de rue, et un dialogue qui a mis face à face à quatre reprises les protagonistes, un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao s’annonce comme l’épilogue de la crise », souligne le journal.

« Le chapitre des recommandations de l’instance sous-région ale à l’issue du sommet du 31 juillet qui se tient à Lomé est d’ores et déjà âprement disputé, faisant augurer des lendemains pour le moins agités. Deux postures radicales s’affrontent, respect scrupuleux des recommandations de la Cédéao quelles qu’elles soient (côté pouvoir) et défiance des chefs d’Etat de la Cédéao au cas où la feuille de route proposée ne converge pas avec les aspirations (côté coalition) », poursuit La Symphonie.

Et de s’interroger « Comment la Cédéao va procéder au choix des recommandations et qu’est-ce-que les chefs d’Etat et de gouvernement ne peuvent recommander aux togolais ? »

« Les prochaines recommandations de la CEDEAO créent déjà des cauchemars à la coalition », titre Waraa Les Vainqueurs.

En effet, selon les indiscrétions de ce journal, l’organisation sous-régionale va mettre l’accent sur l’organisation des élections. « Les facilitateurs avaient déjà demandé au gouvernement de suspendre le processus électoral. Mais ils ont pris soin de relever que cette interruption ne pouvait pas se faire indéfiniment. Avec le sommet, la CEDEAO va de nouveau insister sur la tenue des élections d’ici novembre 2018 », croit savoir le confrère.

Les élections n’étant pas la vraie préoccupation de la coalition de l’opposition, elle prévoit d’ores et déjà trouver des arguments pour rejeter la feuille de route de l’institution communautaire, annonce l’hebdomadaire.

« Crise politique au Togo : les enjeux d’une issue favorable à l’alternance pour la CEDEAO », écrit Liberté en Manchette.

« Le peuple togolais attend avec impatience le 31 juillet 2018 qui devra voir les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO rendre publiques leurs recommandations et feuille de route pour une sortie de crise au Togo. Les premiers concernés, ce sont donc les Togolais, qui ont hâte de connaitre aussi l’alternance à la tête du pays. Mais l’institution communautaire a aussi énormément à gagner d’une sortie favorable à la démocratie et à l’alternance », soupire le quotidien.