Procès du putsch manqué et Guillaume Soro au menu des journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè visités, par APA samedi, commentent la démission, la veille, du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Soro du perchoir, sans oublier d’évoquer le procès du putsch manqué de septembre 2015.«Lazare Tarpaga, ancien DG de la police : +Ça aurait été suicidaire de s’opposer frontalement à Diendéré+», titre Lefaso.net qui rapporte que les témoins les plus attendus commencent les dépositions à la barre du tribunal militaire dans le cadre du coup d’Etat de septembre 2015.

Le journal relate que hier vendredi 8 février 2019, l’ancien Directeur générale (DG) de la police nationale Lazare Tarpaga a dit sa part de vérité.

«Il a notamment révélé avoir été objet de sollicitation du Gal Diendéré pour un soutien de la police nationale dès le 16 septembre 2015, avant même la proclamation officielle du CND (Conseil national pour la démocratie) », écrit Lefaso.net.

Et d’ajouter que les confrontations avec le présumé cerveau coup, le colonel-major Boureima Kiéré et le capitaine Abdoulaye ont donné lieu à des débats contradictoires.

Pour sa part, Burkina24.com rappelle que M. Tarpaga  est témoin du parquet, avant de préciser qu’après sa déposition, le général Gilbert Diendéré a vu en lui, «le prototype du faux témoin».

Parlant de justice, Fasozine.com revient sur la crise au sein des Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP), renseignant que «le Conseil d’Etat suspend la révocation des 10 agents».

Le même média en ligne fait observer qu’en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a démissionné de la présidence de l’Assemblée nationale, soulignant qu’il l’a annoncé lors d’un discours devant les députés qu’il avait convoqués en session extraordinaire ce 8 février 2019.

A ce sujet, Lefaso.net détaille que le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a démissionné, hier vendredi, à l’issue de la première Session extraordinaire de l’année 2019.

Le confrère reprend les propos du désormais ex-président du parlement ivoirien qui déclare : «J’ai décidé de sacrifier mon poste pour la paix pour la Côte d’Ivoire».

Les nouveaux chefs militaires et la réconciliation nationale en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent la rencontre, la veille, entre le Premier ministre (PM) Christophe Dabiré et des acteurs de la réconciliation nationale, sans oublier de s’épancher sur les décrets de nomination de nouveaux chefs dans l’armée.«Armée nationale du Burkina : Les nouvelles nominations», arbore le journal privé Le Quotidien qui publie l’intégralité des différents décrets de nomination.

A ce sujet, Le Pays, autre quotidien privé, parle de «remaniement opéré au sein de l’armée», présentant la photo du colonel Giles Bationo, nouveau chef d’Etat-major de l’armée de terre.

Le quotidien à capitaux publics Sidwaya affiche, à son tour, l’image du nouveau chef d’Etat-major de l’armée de terre, avec ce titre: «Le colonel Giles Bationo arrive».

Le journal relate que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a nommé de nouveaux responsables à la tête des armées burkinabè, hier jeudi 7 février 2019, avant de publier «la liste des personnes promues».

Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, fait observer que «moins de deux semaines après la nomination du nouveau gouvernement avec l’arrivée de Moumina Chériff Sy à la Défense et du colonel Compaoré Ousséni à la Sécurité, le chef d’Etat, par décrets, a procédé à des nominations au sein de l’armée».

Le même journal informe que dans le cadre du dialogue social et de la réconciliation nationale, le Premier ministre (PM) Christophe Marie Joseph Dabiré a reçu, en audience, hier jeudi, deux présidents d’institutions.

Il s’agit, respectivement, des présidents du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), Léandre Bassolé, et du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Domba Jean Marc Palm.

C’est à juste titre que Aujourd’hui au Faso estime que «le HCRUN et le HCDS se dévoilent au PM Dabiré», tandis que Sidwaya met en exergue : «Dialogue social : Christophe Dabiré s’imprègne des dossiers».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, rapporte la déclaration du président du HCRUN, Léandre Bassolé qui, à l’issue de l’audience à la Primature, a dit à propos de la réconciliation nationale : «Nous allons lentement, mais sûrement».

Faits de société, politique et sport au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè présentent ce jeudi, des menus diversifiés avec points saillants la politique, le sport et les faits de société.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya fait «un zoom» sur le phénomène des enfants victimes d’handicap dans la ville Dédougou, région de la Boucle du Mouhoun (Nord-ouest), sous le titre : «L’espoir par le sport».

Selon le journal, les parents des enfants atteints d’encéphalopathie ou d’un quelconque handicap mental, dans la cité de Bankuy (surnom de la ville de Dédougou) souffrent le martyre.

Pour sa part, Le Pays, quotidien privé, aborde le sujet des établissements scolaires privés au Burkina Faso, publiant la liste des établissements en situation irrégulière.

Le journal affiche en une, les propos du Directeur général de l’enseignement privé, Karim Kaboré qui déclare : «Il y a des élèves de niveau 5e et 4e qui enseignent au primaire sans aucune formation pédagogique».

Quant au journal privé Le Quotidien, il publie des réactions d’enseignants et d’élèves de Ouagadougou, suite à la levée du mot d’ordre des syndicats relatif à la suspension des évaluations dans les établissements publics.

De son côté, L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso, consacre sa manchette au domaine de santé, arborant: «Il y a épidémie de méningite à l’Est».

Dans le volet politico-judiciaire, Aujourd’hui au Faso, rapporte les propos du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) qui a déclaré, la veille (en tant que témoins du procès du putsch manqué de septembre 2015) à la barre du tribunal militaire de Ouagadougou : «Jamais, je ne vais dévoiler les sources de financement du CDP».

Pendant ce temps, Le Pays publie un communiqué de presse, sanctionnant la 63e session du Bureau politique national (BPN) du CDP, avec ce titre : «CDP : le BPN fustige les +agissements anti-parti et les sorties de certains camarades+»

En sport, Le Pays évoque l’élimination des Etalons juniors à la Coupe d’Afrique des nations (CAN U-20) qui se déroule actuellement au Niger, estimant que «les Etalons sortent par la petite porte».

A ce propos, Sidwaya s’exclame : «C’est déjà la fin pour les Etalons !», rapportant qu’après sa défaite d’entrée face au Ghana à la 21e CAN U20 Niger 2019, le Burkina est encore tombé (0-1) contre le Mali hier, 6 février au stade régional de Maradi.

C’est à juste titre que L’Express du Faso, fait observer que «Les Etalons (sont) éliminés après deux défaites d’affilées».

Sommet du G5 Sahel et lutte contre le terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè, dans leurs livraisons de ce mercredi, traitent essentiellement de la question de lutte contre le terrorisme, mettant un accent particulier sur le sommet du G5 Sahel qui vient de se tenir à Ouagadougou.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya arbore à sa une: «G5 Sahel : Roch Marc Christian Kaboré prend les commandes», montrant l’image du président en exercice sortant du G5 Sahel, Mahamadou Issoufou du Niger, en train de remettre le flambeau à son homologue burkinabè.

Avec la même image à sa Une, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés, titre : «Réunion G5 Sahel : La passe au Burkina Faso».

Le journal, dans son ‘’Regard sur l’actualité », estime qu’il convient de «Sortir enfin des salons feutrés», faisant observer que «les sommets se succèdent ainsi, sans que le projet salvateur parvienne à s’extraire des salons feutrés pour enfin investir le terrain».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, croit savoir qu’il faut «relever le défi de la mobilisation des ressources».

Le même journal dans sa rubrique ‘’Dialogue intérieur » parle des attaques terroristes quotidiennes au Burkina Faso, s’exclamant: «L’heure est grave !».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso, mentionne en première page : «Conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel : Engagements militaires et programmes d’investissement».

A son tour, Aujourd’hui au Faso qui montre à sa Une, la photo des cinq présidents des pays membres du G5 Sahel à la clôture de leur 5e sommet, hier mardi à Ouagadougou, fait remarquer qu’il faut «dépêtrer le Burkina de la poudrière terroriste».

Evoquant toujours le volet de lutte contre le terrorisme, ce confrère renseigne que «21 terroristes ont été neutralisés», hier mardi à Oursi, localité situé dans la région du Sahel».

A ce propos, Le Pays parle d’«au moins 25 assaillants abattus par les FDS (Forces de défense et de sécurité)».

Justice, politique et terrorisme en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce mardi, l’actualité nationale marquée par la politique et le terrorisme, sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015, ainsi que la démission du Directeur général de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP).L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Garde de sécurité pénitentiaire: Démission du DG Geoffroy Yogo».

«GSP: le DG Geoffroy Yogo a rendu sa démission», titre, pour sa part, le quotidien privé Le Pays qui évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations ».

Les journaux ont publié le communiqué de presse du ministère de la Justice, Garde des sceaux, diffusé la veille et qui fait ressortir que «le ministre a accepté sa démission et lui a traduit toute sa satisfaction pour les acquis engrangés et les avancées qu’a connues la sécurité pénitentiaire sous son magistère depuis le 11 avril 2015, date de sa prise de fonction».

De son côté, le quotidien à capitaux publics Sidwaya évoque la justice militaire, notamment le procès du putsch manqué, faisant observer que «l’immunité parlementaire de Michel Ouédraogo (est) en jeu».

Selon le journal, le Tribunal militaire de Ouagadougou a entendu quatre témoins dont le député Michel Ouédraogo, hier lundi 4 février 2019.

«Ayant constaté des +variations+ dans les dépositions du témoin à l’instruction et à la barre, le parquet militaire a requis le tribunal de le poursuivre pour +faux témoignage+ et de lever son immunité parlementaire», relate Sidwaya.  

C’est à juste titre que Le Quotidien mentionne : «Le parquet requiert l’arrestation du député Michel Ouédraogo pour faux témoignage».

Le même journal privé consacre sa une à la 5e session ordinaire du sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel, informant que «Les présidents nigérien, malien et mauritanien (sont) à Ouaga».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, dans son « Regard sur l’actualité », parle de «rencontre sur un champ de bataille», estimant qu’«ils (les chefs d’Etat du G5 Sahel) ne pouvaient pas trouver meilleurs cas de travaux pratique pour leur rencontre au sommet».

La prise de commandement du général Miningou monopolise la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité nationale marquée par la passe de commandement, la veille, entre le nouveau Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), Moïse Miningou et son prédécesseur.«Etat-major général des armées : Le Gl Moïse Miningou prend en main les troupes», barre en première page, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Le journal rapporte que c’est le ministre d’Etat, en charge de la Défense nationale et des Anciens combattants, Chériff Sy qui a procédé à l’installation du nouveau CEMGA, hier jeudi à Ouagadougou.

«La cérémonie qui s’est déroulée à la Place de la Nation, a été l’occasion pour Oumarou Sadou, Chef d’Etat-major sortant, d’inviter l’ensemble des forces armées nationales à faire bloc autour de son remplaçant dans l’accomplissement des missions qui lui seront confiées», écrit le confrère.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Forces armées nationale : Moïse tient le bâton de commandement».

Quant au quotidien à capitaux publics Sidwaya, il fait observer que «Le Gal de brigade Moïse Miningou entre en action», montrant l’image du nouveau CEMGA, recevant le drapeau national des mains du ministre d’Etat Chériff Sy.

Pendant ce temps, le journal privé Le Quotidien, reprend à sa une, les propos de Moïse Miningou, à propos de la lutte contre le terrorisme lorsqu’il déclare : «Nous n’avons pas le choix, nous sommes obligés de gagner».

Les mêmes propos reviennent à la une de Le Pays, autre quotidien privé, qui titre : «Lutte contre le terrorisme au Burkina : +Nous avons l’obligation de gagner cette guerre+».

L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, à son tour, met en exergue : «Etat-major général des armées : le Général Moïse Miningou est arrivé avec l’armée ‘’derrière »».

Santé et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’actualité nationale marquée par la grève des Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) et le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier le volet sanitaire avec l’épidémie de méningite ayant fait plusieurs morts à l’Est du pays.«Décès suspects dans la Tapoa : Une probable épidémie de méningite, selon le gouvernement», affiche le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui souligne que le sujet a été abordé, hier mercredi, lors du premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Christophe Marie Joseph Dabiré.

Le journal rapporte que la ministre de la Santé, Léonie Claudine Lougué a fait au conseil des ministres, l’état de la situation relative aux rumeurs sur la mort suspecte de 25 malades, dans la commune de Botou, province de la Tapoa, région de l’Est.

A ce sujet, les journaux privés Aujourd’hui au Faso et L’Express du Faso, titrent en chœur : «Conseil des ministres : 25 morts de la méningite dans la Tapoa».

Le Pays, autre quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations » où il cite l’Agence d’information du Burkina (AIB) rapportant qu’«au moins 25 personnes sont décédées d’une maladie foudroyante et inconnue à la date de 29 janvier 2019, dans les villages de Kpégnanfoanou et de Boguel (Tapoa)».

Le même journal revient sur la passation de service, lundi dernier, au ministère de la Santé, informant qu’«un épidémiologiste s’en va, une cardiologue s’installe».

Abordant le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, Le Pays arbore : «Quand Achille Tapsoba et Salifou Sawadogo s’affrontent à la barre».

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de «violences pendant le coup d’Etat», avant d’ajouter que «+Raso+ (Surnom de l’acteur de cinéma Rasmané Ouédraogo) signe la preuve par image».

Selon le confrère, le comédien Rasmané Ouédraogo dit ‘’Raso » et le premier vice-président  du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex-parti au pouvoir) chargé des questions politiques, Achille Tapsoba ont été les deux témoins entendus hier dans le cadre du procès du putsch manqué.

«Le premier a filmé depuis son balcon, avec son téléphone des éléments de l’ex-RSP (Régiment de sécurité présidentielle) passant à tabac avec des ceinturons et des cordelettes des jeunes de la cité An III, à Ouagadougou», relate L’Observateur Paalga.

C’est à juste titre que Sidwaya met en exergue : «la vidéo troublante de +Raso+».

Toujours dans le domaine de la justice, les journaux commentent largement le mouvement d’humeur des Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP).

Ainsi, L’Observateur Paalga plaque à sa une, les propos du Secrétaire général du Syndicat national des gardes de sécurité pénitentiaire (SYNAGSP), Abdou Dramane Thombiano qui dit : «Le gouvernement est plus terroriste que les terroristes».

Pendant ce temps, Le Pays affiche la déclaration de l’assistant GSP, Oumarou Kaboré, porte-parole de la troupe qui fait observer que «si le Directeur général (de la GSP) démissionne, nous allons reprendre le travail».

Habitat et politique en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent la situation politique en Côte d’ivoire et au Burkina Faso, sans oublier d’aborder la sortie, la veille, de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) à propos du retrait des parcelles non mises en valeurs.«Site A de Ouaga 2000 : Plus de 400 parcelles en sursis», arbore en première page, le quotidien à capitaux publics Sidwaya, informant que le Directeur général (DG) de la SONATUR, Soabou Diallo, a animé une conférence de presse, hier mardi à Ouagadougou, à ce sujet.

Selon le journal, le DG de la SONATUR a, à l’occasion, dressé le bilan de la mise en valeur des parcelles du site de Ouaga 2000 (quartier chic au sud de Ouagadougou).

De son côté, Le Pays, quotidien privé, affiche : «SONATUR, (Site de Ouaga 2000) : 417 parcelles non mises en valeur, pourraient être retirées».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue «la piqûre de rappel de la SONATUR».

En politique nationale, les quotidiens ont largement commenté le versement, la veille, de la subvention de l’Etat, hors campagne électorale, aux partis politiques.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, parle de «500 millions de francs CFA pour 6 partis politiques», là où L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, fait remarquer que «Six partis ont partagé 500 millions de F CFA hier à Ouagadougou».

Selon les deux journaux, les partis bénéficiaires de la subvention sont : le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), l’Union pour le changement et le progrès (UPC, opposition), le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition).

A eux s’ajoutent, l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA, opposition), Union pour la renaissance/parti sankariste (UNIR/PS, majorité présidentielle), la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA, opposition).

Le sujet est évoqué dans le journal Le Pays, notamment dans sa rubrique ‘’Révélations » où il titre : «Subvention de l’Etat aux partis politiques : le MPP, l’UPC et le CDP se taillent la part du lion».  

Le même quotidien privé, dans son ‘’Dialogue intérieur », aborde la situation politique en Côte d’Ivoire, à travers un commentaire intitulé : «Clash entre ADO (surnom du président Alassane Ouattara) et Soro (Guillaume, président de l’Assemblée nationale) : le choc des ambitions».

A son tour, Aujourd’hui au Faso parle de la relation « Soro-Ouattara et la présidentielle 2020 », avant de s’exclamer : «Coups bas et chausses-trappes comme s’il en pleuvait !».

Dans sa rubrique « News du jour », le journal relate que le député ivoirien Alain Lobognon, un proche de Guillaume Soro, vient d’être condamné à un an de prison ferme assorti d’une amende de 300 000 F CFA.

Le gouvernement Dabiré1 et faits sociaux en exergue dans la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus lundi à APA traitent des faits de société, sans oublier de revenir sur la politique avec la formation du gouvernement du nouveau Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré.Le Quotidien arbore en première page : «Gouvernement Dabiré1 : Des Burkinabè apprécient», publiant les avis d’acteurs politiques et d’Organisations de la société civile (OSC).

Dans la même lancée, Le Pays titre : «Formation du nouveau gouvernement : Syndicalistes, hommes politiques et OSC réagissent», proposant également un album photo (corrigé) des membres du nouveau gouvernement.

Pendant ce temps, L’express du Faso, un quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, met en exergue le nouveau ministre d’Etat, ministre de la Défense, Moumina Chériff SY, avec cette interrogation : «L’homme pourra-t-il  enfin redonner espoir aux Burkinabè ?».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya affiche «les avis des Burkinabè sur le nouveau gouvernement».

Le même journal publie «l’analyse du journaliste Moussa Sawadogo» à propos du «discours de la haine». Il s’agit d’une interview dans laquelle  ce spécialiste des questions du discours de haine s’arrête sur les tueries survenues à Yirgou, au Centre-nord du Burkina Faso, en début janvier 2019.

Dans sa rubrique « Le voyageur de Guena », Le quotidien évoque la mort de 15 Burkinabè dans un accident de la circulation, survenue à Kaouara, au Nord de la Côte d’Ivoire.

L’Observateur Paalga, à travers un article intitulé «Circulation et stationnement à Ouaga : Béouindé (Armand, maire de Ouagadougou, Ndlr) en quête d’espace», revient sur l’atelier de lancement de l’étude d’élaboration d’un plan de circulation et de stationnement dans le centre-ville de Ouagadougou qui a ouvert ses portes le vendredi 25 décembre 2019 à l’Hôtel de ville de la capitale.

Politique et culture au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne du Burkina Faso visitée samedi par APA traite de l’actualité culturelle marquée par la conférence de presse organisée, la veille, par le comité d’organisation du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), sans oublier la politique avec la prise de service de certains nouveaux ministres.«Ministère de la Sécurité : Ousséni Compaoré installé dans ses fonctions», titre Lefaso.net qui rapporte que nommé le 24 janvier 2019, le nouveau ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré, a officiellement pris fonction ce vendredi 25 janvier 2019 à Ouagadougou.

«En remplaçant Clément Sawadogo, le nouveau patron de la sécurité au Burkina Faso compte sur l’accompagnement de tous les acteurs pour réussir sa mission», souligne le confrère.

De son côté, Fasozine.com renseigne que le nouveau ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Moumina Chériff Sy a été installé ce vendredi 25 janvier 2019 dans ses fonctions.

Le média en ligne qui cite une dépêche de l’Agence d’information du Burkina (AIB), précise que le nouveau ministre a indiqué que «l’armée burkinabè a des +ressources humaines de qualité+ pour +gagner la confiance des populations+, mises en mal par la multiplication des attaques terroristes».

Le même journal en ligne aborde la conférence de presse animée, hier vendredi par le comité d’organisation de la prochaine édition du FESPACO, titrant : «Fespaco 2019: 165 films en compétition dans 7 catégories».

A ce propos, Lefaso.net rappelle que la 26e édition du FESPACO qui aura lieu du 23 février au 2 mars 2019, ajoutant que 20 réalisateurs dont 4 femmes sont en lice pour la conquête du grand prix «l’Etalon Yenenga».

Parlant de FESPACO, Burkina24.com revient sur le déplacement effectué en Europe par une délégation avec à sa tête le ministre en charge de la Culture, Abdoul Karim Sango, à la rencontre des partenaires et des artistes de la diaspora.

«De Paris à Bruxelles, du 15 au 19 janvier 2019, la délégation a animé des conférences et a été reçue en audience », le relate le confrère, avant de faire remarquer que l’on a tiré un «bilan satisfaisant» pour cette mission.

Crise dans l’éducation et procès du putsch manqué à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leurs différentes livraisons de ce jeudi abordent l’actualité nationale marquée par le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier la crise dans le système éducatif au Burkina Faso.«Suspension des évaluations dans les établissements publics : Manifestation de colère des élèves de Ouaga», affiche, en première page, le journal privé Le Quotidien.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya arbore : «Crise dans l’éducation : A l’Est, les élèves jouent les médiateurs», rapportant que des délégués des élèves des différents établissements d’enseignement secondaire, public et privé, ont organisé, hier mercredi à Fada N’Gourma (capitale de la région de l’Est), une rencontre d’échanges sur le bras de fer qui oppose le syndicat de l’éducation au gouvernement.

A en croire le confrère, ce conclave a rassemblé parents d’élèves, syndicats, autorités administratives, coutumières et religieuses.

Le même journal aborde le procès du putsch manqué de septembre 2015, informant qu’à son deuxième jour d’audition complémentaire, hier mercredi au tribunal militaire de Ouagadougou, «le sergent-chef Roger Koussoubé a révélé que l’adjudant Jean Florent Nion a un goût immodéré».

Evoquant le procès du coup d’Etat manqué, le journal Le Pays fait remarquer que «des auditions complémentaires qui virent aux règlements de compte entre co-accusés».

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés, titre : «Koussoubè charge Nion : La défense se lézarde», relatant que le sergent-chef Koussoubé ne s’est pas contenté de maintenir ses déclarations, «il a surtout chargé des coaccusés, particulièrement l’adjudant Jean Florent Nion».

Selon le journal, cette stratégie de défense a visiblement divisé les avocats de la défense, chacun voulant sauver la tête de son client.

Politique, société et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société et la justice avec le procès du putsch manqué, sans oublier la politique marquée par la nomination de Joseph Marie Christophe Dabiré comme nouveau Premier ministre (PM), il y a deux jours.Le quotidien public Sidwaya titre: «Nouveau Premier ministre : L’opposition promet le juger aux résultats», avant d’ajouter que «le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, Ndlr) félicite un homme compétent».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore à sa une : «Nomination Christophe Dabiré: +Le PM ne changera pas la situation, il faut que Roch lui-même change+».

Le journal reprend ainsi, les propos de Siaka Coulibaly, l’activiste et analyste politique qui, précise le confrère, «tente de décrypter le choix présidentiel».

De son côté, Aujourd’hui au Faso revient sur la conférence de presse animée, hier mardi à Ouagadougou, par les partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), reprenant en manchette, les propos du président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA),  Mamoudou Hama Dicko qui déclare à propos du nouveau PM: «Le MPP n’a pas de leadership dans son grenier».

A son tour, Le Pays, autre quotidien privé, cite aussi le président de la NAFA qui estime que «ce ne sont pas des changements (…) qui vont permettre au Burkina de se remettre sur le bon chemin».

Le même journal informe que la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégration au Burkina Faso (FESCI-BF), a réclamé, lors d’une conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, l’annulation des cotisations des Associations des parents d’élèves (APE).

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «la FESCIBF dit non à une année blanche». 

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, il revient sur le drame survenu, le weekend dernier à Orodara (Ouest) où des affrontements entre policiers et populations ont occasionné cinq morts.

Le journal mentionne en première page : «Drame à Orodara : Le maire Hervé Konaté donne sa version». 

Evoquant le procès du putsch manqué de septembre 2015, L’Express du Faso, titre : «Sergent-chef Koussoubé Roger, manager de coup d’Etat ou agent double ?». 

A ce sujet, Sidwaya met en exergue les propos du sergent-chef Roger Koussoubé qui a dit, hier à la barre du tribunal militaire : «Je sais que je serai acquitté». 

Le même accusé affirme dans les colonnes de L’Observateur Paalga : «Je n’ai jamais été le messager de Diendéré».

Christophe Dabiré, un économiste au long cours à la tête du gouvernement burkinabè

Le nouveau Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, nommé ce lundi, est un économiste spécialisé en planification de développement et en gestion des entreprises, totalisant trente-deux ans d’expérience dans la haute administration du Burkina Faso.Marié et père de trois enfants, le nouveau chef du gouvernement était de 2000 à 2017, commissaire chargé du Département du Marché régional du commerce de la concurrence et de la coopération de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Titulaire d’un Diplôme d’Etude Approfondies (DEA) en Sciences économiques et d’un Diplôme d’études  supérieures spécialisées (DESS) en administration des entreprises, Christophe Joseph Marie Dabiré a servi tour à tour au ministère de l’Economie et du Plan en tant que Directeur des études et des projets et Directeur général de coopération avant d’être appelé à des fonctions gouvernementales.

Il a été ministre de la Santé de 1992 à 1997 et ministre des Enseignements secondaires supérieur et de la Recherche scientifique de 1997 à 2000.

Elu député à l’Assemblée Nationale du Burkina Faso en 1997 et réélu en 2002,  il assume à l’hémicycle les fonctions du président de la commission des finances et du budget de 2002 à 2007.

De mars 2007 à mai 2017, il est commissaire chargé du Département du marché régional, du commerce de la concurrence et de la coopération (DMRC) à la commission de l’UEMOA.

Christophe Joseph Marie Dabiré succède à Paul Kaba Thiéba qui, après trois ans à la primature, a rendu sa démission et celle de son gouvernement, dans la soirée du vendredi 18 janvier 2018.

M. Dabiré doit rendre public son gouvernement dans les heures ou jours à venir.

Nomination du Premier ministre et procès du putsch manqué au menu des quotidiens burkinabé

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement l’actualité nationale marquée par le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sans oublier la nomination, la veille, de Christophe Joseph Marie Dabiré comme Premier ministre (PM) du Burkina Faso.Dans sa rubrique ‘’Autant le dire… », L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, évoque la nomination de Christophe Dabiré sous le titre : «Burkinabè, voici le Premier ministre que Roch vous donne !».

«Nouveau Premier ministre : Un challenge à portée de sacrifice», arbore, de son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, présentant la photo de M. Dabiré.

Selon le journal, depuis la démission du Premier ministre Paul Kaba Thiéba et des membres de son gouvernement vendredi dernier, l’attente paraissait longue.

«Ancien commissaire en charge du commerce, de la concurrence et de la coopération de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le nouveau locataire du palais de Koulouba a la lourde charge de conduire l’action gouvernementale dans la tempête sécuritaire et une fronde sociale permanente qui impacte négativement l’économie nationale», fait remarquer l’éditorialiste de Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Christophe Dabiré nouveau PM : +Roch veut faire du neuf avec du vieux+».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, il s’exclame : «Enfin un chef de gouvernement on shore !».

Le journal fait observer que «c’est donc un Premier ministre qui a le physique et l’esprit de l’emploi, c’est-à-dire, capable de construire une ambition collective et de rendre au peuple burkinabè, une foi en l’avenir fondée sur l’action, l’audace et les résultats tangibles sous réserve de voir la configuration de son équipe, pour se faire réellement un jugement tranché sur ses chances de dépêtrer le Faso de cette gadoue protéiforme dans laquelle il s’est embourbé».

Revenant sur le procès du coup d’Etat manqué, Aujourd’hui au Faso mentionne qu’il y a un nouveau rebondissement dans le dossier, avant de préciser que  «l’adjudant Jean Florent Nion et l’adjudant-chef major, Eloi Badiel ont affirmé, hier lundi, à la barre, que le général Gilbert Diendéré est le commanditaire du putsch.

A ce propos, le quotidien privé Le Pays titre : «Quand les soldats Jean Florent Nion et Eloi Badiel chargent Gilbert Diendéré», là où L’Observateur Paalga écrit : «L’adjudant Florent +tire+ sur le général Diendéré».

Pour sa part, Sidwaya renchérit lorsqu’il cite l’adjudant-chef Jean Florent Nion qui affirme : «Le général Gilbert Diendéré a ordonné le coup d’Etat».

Politique, société et sport dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent, ce lundi, l’actualité nationale marquée par les affrontements entre policiers et populations à Orodara (ouest), par la qualification de l’équipe de Salitas en Coupe africaine de la confédération (CAF) et surtout par la politique avec l’attente d’un nouveau gouvernement suite à la démission du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, vendredi dernier.«Démission du gouvernement : Quelle +perle+ pour remplacer Paul Kaba Thiéba ?», s’interroge le quotidien public Sidwaya, présentant une photo du bâtiment qui abrite la Primature.

De son côté, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, se demande également «Primature : Qui pour remplacer Paul Kaba Thiéba ?».

Le journal fait remarquer que 48 heures après la démission du chef du gouvernement, le vendredi 18 janvier, «le nom du nouveau chef d’orchestre de l’exécutif n’est toujours pas connu, même si plusieurs noms reviennent dans les causeries».

A côté d’une case comportant un gros point d’interrogation, Aujourd’hui au Faso présente en Une, les photos des personnalités dont les noms reviennent dans les causeries.

Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, de celui en charge des Finances, Rosine Coulibaly/Sori, de l’ancien vice-gouverneur de la BCEAO, Justin Damo Barro, de l’ancien ministre et actuel cadre de la Banque mondiale, Seydou Bouda. 

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, dans sa rubrique « Commentons l’évènement », parle du «Premier ministre qu’il nous faut».

Selon le commentateur, «quel que soit celui ou celle qui aura les faveurs présidentielles, son principal cheval de bataille ne pourrait être autre chose que la lutte contre le terrorisme et l’insécurité ambiante, tout en restaurant l’autorité d’un Etat qui est en train de se déliter petit-à-petit».

Sous le titre «Vendredi noir à Orodara», L’Observateur Paalga évoque aussi les affrontements entre Forces de défense et de sécurité (FDS) et la population de cette localité située, dans la province du Kénédougou, régions des Hauts Bassins, à l’ouest du Burkina Faso.

A ce propos, le journal Le Quotidiens arbore : «Affrontements entre policiers et populations à Orodara : au moins 5 personnes tuées et plusieurs blessés».

L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, consacre sa Une à ce drame, sous le titre : «Affrontement entre CRS et manifestants à Orodara : la population est montée au créneau».

Quant à Sidwaya, il mentionne: «Drame à Orodara : l’appel au calme des autorités», rapportant que suite à l’affrontement qui a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, une délégation conduite par le gouverneur de la région des Hauts Bassins s’est rendue sur les lieux, hier dimanche, «pour apporter son soutien aux familles éplorées et appeler à l’apaisement».

Sur une note plutôt gaie, les journaux abordent la qualification, samedi dernier, de l’équipe burkinabè Salitas FC, en coupe de la confédération de la CAF, face à l’équipe libyenne de Al Nasr.

Ainsi, Sidwaya met en exergue : «Tour de cadrage coupe CAF : mission accomplie pour Salitas», là où le quotidien privé Le Pays indique : «Historique qualification de Salitas FC».

Aujourd’hui au Faso s’exclame : «Un club burkinabè dans la cour des grands !», rappelant le score du match (Salitas 3-Al Nasr 1) qui s’est joué au stade du 4 aout de Ouagadougou. 

La démission du Gouvernement au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée samedi par APA commente largement l’actualité marquée par la démission, la veille, du Premier ministre (PM), Paul Kaba Thiéba.«Burkina: Paul Kaba Thiéba présente sa démission et celle de son gouvernement», renseigne Fasozine.com qui publie le communiqué officiel dans lequel M. Thiéba présente sa démission et celle de son gouvernement.

Dans sa version en ligne, le quotidien national Sidwaya aborde le sujet à travers sa rubrique « Flash infos » où il écrit : «Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a rendu sa démission et celle de son gouvernement ce vendredi 18 janvier 2019».

Pour sa part, Lefaso.net fait observer que Paul Kaba Thiéba démissionne après trois ans à la primature.

Selon ce site d’information, «les ministres sortants sont invités à expédier les affaires courantes, en attendant une nouvelle équipe gouvernementale, la quatrième du régime Kaboré».

Pendant ce temps, Burkina24., un autre média en ligne, après avoir relevé que l’annonce a été faite par «un communiqué de la Présidence du Faso lu ce 18 janvier 2019 à la télévision nationale», publie un poste de Paul Kaba sur sa page Facebook.

A son tour, l’Agence d’information du Burkina (AIB), évoquant le même poste, informe que le «Premier ministre démissionnaire dit rester engagé pour le développement de son pays».

A travers son titre : «Paul Kaba Thiéba : +merci au peuple burkinabè…+» à Zoodo.com, met ainsi en exergue la partie du message où le chef du gouvernement burkinabè salue le peuple. 

Faits divers et lutte contre le terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce vendredi, des sujets liés à la lutte contre le terrorisme qui sévit dans le pays depuis un certain temps, sans oublier des faits divers.Dans sa rubrique ‘’Echos de l’Ouest », le quotidien à capitaux publics Sidwaya parle de «drame dans un débit de boisson frelatées», rapportant qu’un quinquagénaire a rendu l’âme, samedi dernier à Niangologo (environ 500 km à l’Ouest de Ouagadougou), dans un lieu de vente d’alcool frelaté.

«Cet habitué des lieux s’y était rendu pour consommer sa dose d’alcool à bas prix », relate Sidwaya.

Le même journal rapporte également qu’un jeune vendeur de kiosque à Orodara, dans la province du Kénédougou a tué par balle, son colocataire, hier jeudi, en début de matinée, avant de se réfugier au commissariat de police.

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, mentionne en guise de titre : «Un mort dû à une tension de voisinage».

Le sujet occupe la une du journal privé Le Quotidien qui rapporte que, suite à ce drame, il y a eu une manifestation de colère à Orodara et que les locaux de la direction provinciale de police nationale ont été saccagés.

Le Quotidien informe aussi que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, il y a eu, hier jeudi à Ouagadougou, une marche de soutien du monde sportif aux Forces de défense et de sécurité (FDS).

A ce propos, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Marche de soutien aux FDS : 11 millions pour garnir le contenu de la gamelle».

Le même quotidien, dans sa ‘’Lettre pour Laye », fait observer que «ça plane pour l’armée burkinabè», ajoutant que l’on a mis en place «une unité canine pour déminer le terrain».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, fait remarquer dans ses ‘’News du VSD (vendredi-samedi-dimanche) » que «le gouvernement burkinabè condamne un +lâche assassinat+» parlant du Canadien enlevé dans la nuit de mardi à mercredi dernier, puis tué, dans la région du Sahel

Situation sécuritaire et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi traitent l’actualité nationale, marquée par le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, ainsi que la situation sécuritaire.«Situation sécuritaire : Catholiques et coutumiers soutiennent la lutte», lit-on à la une du quotidien à capitaux publics Sidwaya qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a successivement reçu en audience, hier mercredi dans l’après-midi, la conférence épiscopale Burkina-Niger et l’association des coutumiers du Burkina.

Le journal relate qu’avec ces hôtes, le chef de l’Etat a évoqué «la difficile situation sécuritaire nationale et demandé leur contribution pour la paix et l’unité nationale».

A ce sujet, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche : «Kosyam (Nom du Palais présidentiel, Ndlr) : Vœux et bénédictions des coutumiers et de l’épiscopat au chef de l’Etat».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, consacre sa une à la manifestation marquant les trois ans de l’attaque terroriste du 15 janvier 2015, sur l’avenue Kwame Nkrumah de Ouagadougou, titrant : «Nuit d’hommage aux victimes de la +plus belle avenue de Ouaga+».

De son côté, Le Quotidien parle de terrorisme dans la région du Sahel, notamment, dans la province du Soum, victime de nombreuses attaques, en titrant : «Djibo, la psychose !».

Sidwaya, évoquant le conseil de ministres de la veille, renseigne que les agents publics victimes du terrorisme, seront désormais indemnisés.

Le même journal, revenant sur le procès du putsch manqué de septembre 2015, fait observer que le tribunal militaire de Ouagadougou a accordé, hier mercredi, la liberté provisoire à deux accusés et que «cinq accusés reviendront à la barre».

A ce propos, le quotidien privé Le Pays, arbore : «Procès du putsch manqué : liberté provisoire pour Minata Guelwaré et Amadou Ly», tandis que L’Observateur Paalga parle de «Retour à la barre du Touareg et 4 autres».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville du Burkina) mentionne en une : «Retour à la barre pour certains accusés».

Acquittement de Gbagbo et procès du putsch manqué au menu de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sans oublier de commenter largement la décision prise la veille par la Cour pénale internationale (CPI) d’acquitter l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre Charles Blé Goudé.«Acquittement de Laurent Gbagbo : Des Ivoiriens du Burkina exultent», affiche le quotidien privé Le Pays qui renseigne aussi qu’il y a eu des «scènes de liesse à Abidjan».

Le même journal, à travers son commentaire « Dialogue intérieur »,  se demande : «Le Christ de Mama (village natal de Laurent Gbagbo, Ndlr) jouera-t-il le rôle de pompier ou de pyromane ?».

Le commentateur fait remarquer que «L’élargissement de Laurent Gbagbo et de son fougueux ministre de la Jeunesse, ne fait pas que des heureux en Côte d’Ivoire», avant de souligner que «l’on peut se demander si le match-retour aura lieu entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, plaque à sa Une l’image de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé et titre : «Séisme judiciaire à La Haye, répliques politiques à Abidjan».

A son tour, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, croit savoir que «toute la cartographie politique ivoirienne sera ‘’Gnagami » (mélangé, en langue bambara, Ndlr)».

Quant à Sidwaya, le quotidien national, il donne la parole au directeur de publication du journal Aujourd’hui au Faso, Dieudonné Zoungrana, éditorialiste et analyste politique qui évoque les implications de la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo sur l’avenir politique de la Côte d’Ivoire.

Pour M. Zoungrana, dont les propos figurent à la Une de Sidwaya, «le transfèrement de Laurent Gbagbo  était une faute politique», relevant que le désormais ex-prisonnier va prôner la réconciliation à son retour.

Revenant sur le procès du coup d’Etat manqué, Sidwaya informe que les avocats de Djibrill Bassolé, l’un des présumés cerveaux du putsch, ont déserté, hier, la salle d’audience.

A ce sujet, L’Observateur Paalga rappelle que l’audition du général Djibrill Bassolé s’est poursuivie la mardi 15 janvier à la barre du tribunal militaire de Ouagadougou.

«Alors que la défense pensait que l’intervention de Me Yérim Thiam mettrait fin au débat, le président du Tribunal, Seidou Ouédraogo, a donné la parole au parquet pour de nouvelles observations. Cette décisions a amené les avocats de Bassolet à quitter la salle», rapporte le journal.

C’est à juste titre qu’Aujourd’hui au Faso mentionne que «l’audition de Djibrill Bassolé (est) suspendue suite à un incident».

L’explosion mortelle à Ouagadougou fait la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent largement l’explosion de produits ayant causé, la veille à Ouagadougou, la mort d’une personne, des blessés et de nombreux dégâts matériels.«Arrondissement 9 de Ouagadougou: Forte explosion dans une mini-villa, 1 mort et de nombreux dégâts», barre à sa une, le journal Le Quotidien qui présente aussi l’image des dégâts matériels.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso présentant aussi les images des ruines, fait remarquer que l’explosion qui s’est produite au quartier Silmiyiri, au Nord de la capitale burkinabè, a également occasionné de nombreux blessés.

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics rapporte que l’alerte a été donnée, hier lundi aux environs de 10 heures 40 mn par un web-activiste, avec des images à l’appui, sans autre précision.

«Une forte détonation a détruit une villa et des maisons voisines. Une quarantaine, selon une source policière», écrit le journal, avant de préciser que d’après un officier de police qui a requis l’anonymat, un orpailleur considéré comme le propriétaire du magasin à l’origine de l’explosion est aux arrêts et qu’une enquête est ouverte.

A la suite d’un article intitulé «Un mort, des blessés et d’énormes dégâts matériels», Le Pays, autre quotidien privé, publie un communiqué du ministère de la Sécurité.

Dans le document publié par plusieurs autres journaux, il ressort que «la villa faisait office de magasin de dépôt d’explosifs, de détonateurs et de matériels divers habituellement utilisés sur les sites aurifères».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il relate que «de la villa où s’est produite la détonation, la victime a été projetée à quelque 30 m de hauteur avant d’atterrir dans une cour voisine».

Le même journal parle de «tirs au camp Guillaume», faisant observer qu’un individu  qui a tenté de forcer le barrage du Camp Guillaume (au Centre de Ouagadougou) a essuyé, dimanche soir, des tirs de la part de la sentinelle.

Les faits divers se paient la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent la marche-meeting contre la stigmatisation, samedi dernier, ainsi que la mort de trois personnes dont deux policiers lynchés par la population à Nafona (ouest), suite à une tentative d’interpellation.Dans sa rubrique « Le voyageur de Gunena », Le Quotidien titre : «Nafona/Soubakaniedougou : 2 officiers de police tués par la population».

Ce journal explique que les faits se sont déroulés dans la matinée du samedi 12 janvier dernier dans la province de la Comoé, région des Cascades où les deux officiers de police ont trouvé la mort lors d’une mission d’interpellation.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso aborde le sujet dans ses « News du jour » où il rapporte que «selon plusieurs témoignages, tout serait parti d’une réquisition du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Banfora, envoyant des policiers pour procéder à l’interpellation de cinq personnes impliquées dans un conflit foncier».

«Trois morts à Nafona : un comité de crise à pied d’œuvre», écrit de son côté le quotidien national Sidwaya.

Le même journal parle de la marche-meeting du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation (CISC), mentionnant la manifestation  a rallié plusieurs Organisations de la société civile et communautés, des associations de non-violence et la paix pour réclamer justice.

A ce sujet, L’Observateur Paalga fait observer qu’«on a marché à Ouaga et à Dori (Sahel)» et que «les manifestants ont protesté contre les tueries de Yirgou survenues dans la nuit du 31 décembre 2018 au 1er janvier 2019».

Le Pays affiche à sa Une: «Marche de soutien aux victimes de Yirgou : les manifestants réclament justice», là où Aujourd’hui au Faso laisse lire : «Justice pour le pogrom de Yirgou !».

Pendant ce temps, Le Quotidien fait remarquer qu’il y a eu une foule immense dans les rues de Ouaga, avant de relever que d’après le CISC, le drame de Yirgou a fait «au moins 75 morts et 6000 déplacés».

La prorogation de l’état d’urgence au menu des journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso évoquent, ce samedi, l’actualité nationale marquée, la veille, par la prorogation de l’état d’urgence décrété dans 14 provinces du pays.Burkina 24.com informe que l’état d’urgence a été prorogé au Burkina Faso pour 6 mois, ajoutant que le projet de loi soumis par le gouvernement a été adopté, hier vendredi 11 janvier 2019 par l’Assemblée nationale à l’unanimité.

Ce média en ligne rappelle que «l’état d’urgence avait été décrété par le chef de l’Etat Roch Kaboré le 31 décembre 2018 dans 14 provinces pour faire face à la situation sécuritaire du Burkina Faso».

Pour sa part, Fasozine.com fait observer que les députés burkinabè estiment que l’adoption du projet de loi permettra le retour de la sécurité dans les zones concernées.

«Elle permettra également de lutter efficacement contre la multiplication des attaques terroristes, d’apporter des mesures adéquates et appropriées afin de rendre les forces de défense et sécurité plus opérationnelles sur le terrain, d’élargir les pouvoirs des autorités administratives en vue de ramener l’ordre et la tranquillité, de réaffirmer le principe d’unité et d’indivisibilité du territoire national et d’assurer la continuité du service public», détaille le site d’information.

Quant à Lefaso.net, il relate que pour la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), affectataire dudit dossier, «la prise de cette mesure est consécutive à la multiplication et à la gravité des attaques terroristes perpétrées sur le territoire national».

Le confrère, citant la CAGIDH mentionne que la prorogation de l’état d’urgence devrait permettre « d’assurer l’interruption de tout service de communication au public favorisant la commission d’actes de terrorisme ou en faisant l’apologie».

A en croire le site d’information, durant les six prochains mois, dans les provinces concernées, l’état d’urgence pourrait se manifester entre autres par l’interdiction de la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et à des heures fixées, la perquisition dans des domiciles des citoyens à toute heure.

«Aussi seront interdites les publications et les réunions de nature à inciter ou à entretenir la radicalisation religieuse. Toutes ces actions se feront dans les limites de la loi», fait remarquer Lefaso.net.

L’UEMOA et l’armée nationale en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leurs parutions de ce vendredi, commentent la nomination du colonel-major Moïse Minoungou à la tête de l’armée du Burkina Faso ainsi que le 25e anniversaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) célébré la veille à Ouagadougou.«25 ans de l’UEMOA : Relever le défi de l’intégration», affiche le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui relate que l’Union économique et monétaire ouest africaine a célébré, hier jeudi à Ouagadougou, son jubilé d’argent.

Le journal précise que la cérémonie placée sous le thème : «25 ans de progrès vers l’intégration régionale, ensemble pour relever les défis de la libre circulation des personnes et des biens», a été rehaussée par la présence du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et de son homologue burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.

«A l’issue de la cérémonie commémorative, les deux chefs d’Etat ont inauguré le nouveaux complexe administratif de l’union communautaire, dans le quartier Ouaga 2000», rapporte Sidwaya.

De son côté, Le Pays titre : «Des noces d’argent sur fond de défis à relever», là où Le Quotidien mentionne : «Consolider les acquis et renforcer l’intégration».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso consacre sa manchette à la nomination du nouveau Chef d’Etat-major des armées (CEMGA) et il titre : «Moïse Minoungou remplace Oumarou Sadou».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, plaque à sa une la photo du colonel-major Minougou avec ce titre: «Burkina Faso : Le CEMGA Oumarou Sadou congédié !».

Quant à Sidwaya, il fait observer que le colonel-major Moïse Minougou prend les commandes des Forces armées nationales, avant de souligner qu’il s’agit d’un «changement de cap».

Selon le journal, «l’opinion en était presqu’unanime. Il fallait faire quelque chose, et vite, face à la dégradation continue de la situation sécuritaire du pays».

Finances et élections en RDC au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent les élections en vue en République démocratique du Congo (RDC), sans oublier le budget national, évoqué lors d’une conférence de presse du gouvernement, animée la veille à Ouagadougou.«Loi de finances 2019 : Un budget +responsable+, selon le gouvernement», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui informe que la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, a présenté, hier jeudi à la presse, les caractéristiques de la loi de finances, exercice 2019.

A ce sujet, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche à sa Une les propos de la ministre Coulibaly qui a déclaré que «le budget 2019 est pro-pauvre».

Le journal Le Quotidien renchérit lorsqu’il titre : «Le budget 2019 est transparent, sincère et pro-pauvre», avant de souligner qu’il y aura «l’apparition de nouvelles taxes en 2019».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, évoque le report de la présidentielle en RDC, faisant observer qu’il faut craindre le pire pour ce pays

«Comme l’on s’y attendait, la présidentielle congolaise du 23 décembre prochain a été reportée. En effet, à un peu plus de 48 heures de la tenue du scrutin, son report a été annoncé par le président de la Commission nationale indépendante, Corneille Nangaa, au cours d’une conférence de presse tenue le 20 décembre dans la capitale, Kinshasa », rapporte le confrère.

De son côté, Aujourd’hui au Faso se pose cette question : «Suspension de la campagne à Kinshasa : Et si le pouvoir avait peur de perdre ?»

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, revient sur la campagne électorale en RDC, indiquant qu’il s’agit d’un «véritable chemin de croix pour Martin Fayulu».

Négociations prix des hydrocarbures et justice en couverture des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè s’intéressent, ce mardi, aux questions liées à la justice, notamment, le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier de commenter la rencontre entre le gouvernement et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère (CCVC), tenue la veille à Ouagadougou, à propos des prix des hydrocarbures.«Négociation sur les prix des hydrocarbures : Pas d’accord entre gouvernement et syndicats», titre le quotidien public Sidwaya qui relate que le gouvernement a repris les pourparlers avec les responsables de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), hier lundi à Ouagadougou.

Selon le journal, après sept heures d’échanges, il n’y a pas eu d’accord sur le principal point, de la plateforme revendicative, à savoir : la baisse du prix des hydrocarbures.

C’est à juste titre que Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, arbore en première page: «Rencontre PM (Premier ministre)-CCVC sur la hausse des prix des hydrocarbures : Rien n’a bougé».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, reprend à sa une ces propos du représentant de la CCVC, Chrysogone Zougmoré : «Nous sortons insatisfaits».

Pendant ce temps, Le Quotidien se veut plus direct quand il affiche : «Négociations entre le gouvernement et la CCVC sur le prix des hydrocarbures: pas de réduction du prix du carburant».

Le même journal privé évoque le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 en reprenant les propos du présumé cerveau, le général Gilbert Diendéré qui a affirmé à la barre : «Si le juge d’instruction voulait la vérité, il devait pousser l’investigation».

De son côté, Aujourd’hui au Faso parle d’un «document séditieux à problème», revenant ainsi, sur une pièce que le général Diendéré a produite lors de son 12e jour d’audition, le vendredi dernier.

Sidwaya informe que l’audition du général de brigade, Gilbert Diendéré, s’est poursuivie, le lundi 17 décembre 2018 à Ouagadougou, avec les observations des avocats de la partie civile et celles du parquet militaire sur l’authenticité des deux pièces fournies par l’accusé.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il consacre sa une à un contentieux judiciaire entre une banque (United Bank of Africa (UBA)) et une société privée (Etudes et réalisations des ouvrages hydrauliques (EROH)).

Le journal met en exergue les propos du patron de EROH, Thomas Baguemzanré qui dit dans une interview: «C’est le ministre de la Sécurité qui bloque la décision de justice».

Patronat, justice et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè abordent ce lundi divers sujets parmi lesquels, ceux liés à la politique, à la justice et surtout au développement et au patronat.«Conseil national du patronat burkinabè : Apollinaire Compaoré s’installe dans son fauteuil», affiche le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui informe que le nouveau président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), a été officiellement installé dans ses fonctions, le vendredi 14 décembre 2018, en présence du Premier ministre Paul Kaba Thiéba.

Le journal précise que le bureau, désormais conduit par Apollinaire Compaoré et composé de 35 membres, s’est fixé pour objectifs de repositionner l’institution sur trois engagements que sont l’emploi des jeunes, le renforcement du dialogue social au niveau du secteur privé et le soutien au FDS (Forces de défense et de sécurité).

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso parle des «trois engagements d’apollinaire Compaoré».

Le même journal aborde le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 en reprenant les propos d’un des avocats du général Gilbert Diendéré (présumé cerveau), Me Jean Yaovi Degli qui dit : «le parquet fait beaucoup d’affirmations mais apporte peu de preuves».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics fait cas «des pièces de Diendéré qui sèment la confusion».

Selon le confrère, à l’audience du vendredi 14 décembre 2018 au Tribunal militaire de Ouagadougou, le général de brigade, Gilbert Diendéré a versé au dossier, des pièces qui ont suscité une vive polémique.

«Ces documents sensés justifier l’origine de l’argent qu’il aurait distribué aux éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) lors du coup d’Etat, n’ont pas convaincu ni le parquet militaire ni la partie civile», rapporte Sidwaya.

Le journal privé Le Pays renchérit en titrant : «Procès du putsch manqué : Quand l’origine des 160 000 000 de F CFA de Diendéré, cristallise les débats».

En politique, Le Pays évoque les trois ans au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré, citant le Secrétaire général (SG) du Mouvement du peuple pour le progrès (parti présidentiel) de l’arrondissement 7 de Ouagadougou, El Hadj Omar Razack Tapsoba qui déclare : «Nous n’allons pas nous fier aux sondages non fondés».

Le même responsable du MPP est cité à la Une de Le Quotidien en ces termes : «Ce que Roch Marc Kaboré a fait en 3 ans, Blaise Compaoré n’a pas pu le faire en 27 ans».

De son côté, Sidwaya informe que le président du Faso est actuellement à Paris «pour renforcer la coopération».

Enseignement et justice au menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè évoquent, ce samedi, l’actualité nationale marquée par la justice avec le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier le cinquantenaire de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE), commémoré la veille à Ouagadougou.«Cinquantenaire de 2iE: Le président Idriss Déby réaffirme son soutien à l’Institut international de l’eau », peut-on lire sur le site de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

A ce propos, Lefaso.net informe que l’Institut international de l’eau et de l’environnement (2iE) a, ce vendredi, 14 décembre 2018 à Ouagadougou (siège de l’Institut), marqué le 50e  anniversaire de sa création.

«L’événement, qui était placé sous la présidence du président du Faso, Roch Kaboré, et le parrainage du président du Tchad, Idriss Déby Itno, avait pour thème +De l’EIER-ETSHER à 2iE, 50 ans au service de l’Afrique+», rappelle ce média en ligne ajoutant que le président tchadien a également reçu une distinction honorifique.

Lefaso.net revient sur le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, à travers un tweet dans lequel il ressort que selon Gilbert Diendéré, «le parquet militaire n’apporte pas des preuves» et qu’«il faut qu’on nous dise qui a fait quoi car le RSP compte 1300 éléments».

Sur le site de Burkina24.com, l’on peut lire : «+Si vous voulez, gardez-moi 100 ans à la MACA+ », avant de relever que c’est l’affirmation faite le mercredi 12 décembre 2018 par le général Gilbert Diendéré suite à des échanges avec le Parquet militaire.

Fasozine.com, de son côté, publie une tribune dans laquelle un citoyen, Alfred Kaboré, estime que le général Gilbert Diendéré ne doit pas faire la prison.

Selon le confrère, «Alfred Kaboré, ancien ministre des Affaires étrangères  du Burkina de février 1976 à janvier 1977 plaide pour l’acquittement du Général Gilbert Diendéré, cerveau présumé du putsch manqué de septembre 2015, dont l’interrogatoire se déroule actuellement à la barre du tribunal militaire de Ouagadougou».

Norbert Zongo se paie la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parus ce vendredi commentent largement la commémoration du 20e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons d’infortune.«20e  anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : pas répit dans la quête de justice», titre le quotidien public Sidwaya informant que le Collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques (CODMPP) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère (CCVC) ont battu le pavé, hier jeudi à Ouagadougou, pour réclamer vérité et justice dans l’affaire Norbert Zongo.

De son côté, le quotidien privé Le Pays affiche : «Assassinat de Norbert Zongo : vingt ans après, on marche toujours contre l’impunité», là où Le Quotidien mentionne : «Le Collectif toujours déterminé comme en 1998 pour la manifestation de la vérité».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de «retour émouvant au cimetière de Gounghin», 20 ans après l’assassinat de Norbert Zongo.

Le même journal évoque la marche-meeting du Collectif et reprend ces propos du porte-parole du CODMPP, Chrysogone Zougmoré : «la lutte prendra fin dans la tombe».

Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, cite aussi M. Zougmoré qui dit : «Nous n’aurons de répit que lorsque tous les commanditaires et exécutants du crime de Sapouy (lieu où Norbert Zongo et ses compagnons ont été assassinés, Ndlr) seront en prison».

Evoquant une autre activité de la commémoration du 20e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo, Le Pays informe que «La salle Henry Sebgo (pseudonyme du journaliste assassiné) a été inaugurée».

A ce propos, L’Observateur Paalga fait observer que c’est le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry qui a coupé le ruban symbolique, marquant l’inauguration du bâtiment R+2.

Selon le confrère, ce bâtiment est une initiative du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), en vue de perpétuer la mémoire du défunt journaliste.

Norbert Zongo et Gilbert Diendéré s’offrent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè reviennent, ce jeudi, sur le procès du putsch manqué de septembre 2015, marqué la veille par le 10e jour d’audition du présumé cerveau, le général Gilbert Diendéré, sans oublier de commenter le 20e anniversaire de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo, commémoré ce jour.«20e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : les régimes se succèdent, la lumière tarde toujours», titre Le Quotidien, présentant l’image du journaliste assassiné le 13 décembre 1998.

Pour sa part, le national Sidwaya arbore en Une : «Affaire Norbert Zongo : 20 ans après, Koudougou (ville natale de Norbert Zongo, Ndlr) garde espoir».

Dans un commentaire intitulé «En attendant la vérité…», le même journal rappelle que «ce 13 décembre 2018 marque, jour pour jour, les 20 ans de l’assassinat du célèbre journaliste d’investigation, Norbert Zongo, à Sapouy, dans le Sud du Burkina Faso».

 En deux décennies, pour Sidwaya, «le dossier a connu diverses évolutions sur le plan judiciaire», écrit le journal, faisant un «retour sur une affaire aux multiples rebondissements».

L’Observateur Paalga note : «Sapouy 20 ans après : cette flamme à la recherche d’une introuvable justice», avant de se demander : «que sont devenus les grands défenseurs de la cause ?».

Le même journal revient sur le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, reprenant les propos du général Gilbert Diendéré qui a déclaré, lors de son audition, hier mercredi : «Je suis prêt à rester seul 100 ans à la MACA (Maison d’arrêt et de correction des armées)».

Dans la même veine, Le Pays et Le Quotidien titrent en chœur : «Gardez-moi seul à la MACA, même si c’est pour 100 ans».

Quant à Sidwaya, il fait observer que «la défense veut une +justice réparatrice+», avant de relever que «le général de brigade, Gilbert Diendéré demeure convaincu que le parquet a une lecture partisane de l’implication de la hiérarchie militaire dans le putsch».

La fête nationale se déporte à la Une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent largement la fête de l’indépendance, dont les festivités ont pris fin la veille, par le défilé militaire et civile à Manga (centre-sud).«Fête nationale à Manga : Pour une Nation forte et prospère», titre le quotidien national Sidwaya, qui présente en image des défilants.

Le journal renseigne qu’à l’occasion de la cérémonie commémorative du 58e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, plus de 4500 personnes, dont des troupes étrangères, ont pris part à la parade civile et militaire, hier mardi 11 décembre à Manga.

C’est à juste titre alors qu’Aujourd’hui au Faso note : «11-Décembre 2018 : Manga sous les projecteurs du 58e anniversaire ».

Sidwaya évoque aussi le message du président du Faso, à l’occasion de la fête de l’indépendance, titrant : «Roch Kaboré appelle à une gouvernance vertueuse».

Pour sa part, Le Pays parle de «belle fête à Manga», avant d’ajouter que «Roch invite les Burkinabè à un changement de mentalité».

Le journal propose également «ce qu’ils (les Burkinabè) ont retenu du discours du chef de l’Etat».

Quant à L’Observateur Paalga, il affiche : «Défilé du 11-Décembre : Manga fidèle à sa réputation», soulignant que «la ville hôte cette année des festivités du 11-Décembre, a marché, le temps d’une matinée, au pas de la parade civile et celle militaire qui ont réuni 4500 participants et des forces obscures».

A son tour, Le Quotidien reconnait une «parade réussie», avant de faire ressortir, dans un commentaire, le «contraste entre défilé et contexte réel du Burkina».