Le retrait des enfants et de femmes de la rue intéresse la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè consultés par APA ce samedi, commentent la sortie de la ministre en charge de la Solidarité nationale, Laurence Ilboudo/Marshal, à propos du retrait des enfants et de femmes de la rue.«Retrait des enfants de rue: 182 millions injectés dans la première phase», titre QueenMafa, informant que la ministre en charge de la Femme et de la Solidarité nationale, Laurence Ilboudo a animé une conférence de presse hier jeudi à Ouagadougou à ce sujet.

«Il s’est agi, au cours de cette rencontre avec les hommes de média, de faire le bilan de la première phase du retrait des femmes et enfants en situation de rue », précise ce site d’information.

De son côté, Fasozine.com affiche : «Retrait de personnes en situation de rue: 418 enfants et travailleuses de sexe refusent +le gîte+ de Laurence Ilboudo».

Selon le confrère, du bilan dressé par la ministre, il ressort, entre autres, la mobilisation de  377 agents de l’Etat, 1379  personnes retirées de la rue dont 961 personnes (653 enfants et 308 femmes et jeunes filles) prises en charge dans les centres d’accueil.

«Cependant, 418 enfants et travailleuses de sexe ont opté de quitter les centres de leur gré», rapporte Fasozine.com.

Pour sa part, Aouaga.com parle de «satisfecit du ministre Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal», reprenant un article du Service d’information du gouvernement (SIG).

Ce média en ligne rapporte que la première phase de l’opération de retrait des enfants et des femmes de la rue, qui s’est déroulée du 9 au 22 août 2018 dernier dans la ville de Ouagadougou, région du Centre, a permis le retrait de 1379 personnes.

«Sur ce nombre, 653 enfants et 308 femmes et jeunes filles sont pris en charge dans les centres d’accueil », ajoute-t-il.

Pendant ce temps, Burkina24.com publie un écrit de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) au débat sur le retrait des enfants en situation de rue, avec ce titre: «Retrait des enfants de la rue: La contribution de l’UPC».

Politique, sécurité et médias au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi décortiquent l’actualité nationale marquée par les sujets liés à la sécurité, aux médias, mais aussi à la politique.«Burkina Faso-Ghana : Plusieurs projets intégrateurs en perspectives», affiche le quotidien à capitaux publics Sidwaya, évoquant la visite d’amitié et de travail du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, au Ghana.

Le journal rapporte que le président Kaboré et son homologue ghanéen Nana Akufo-Addo se sont réjouis de l’excellence des relations entre les deux pays.

A ce propos, le journal privé Le Pays informe que le chef de l’Etat burkinabè est allé à Accra en vue de «la consolidation des projets intégrateurs».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè évoque, la conférence de presse animée, la veille, par les jeunes de l’opposition politique, faisant remarquer qu’à propos de la marche-meeting du 29 septembre prochain, «les jeunes de l’opposition sonnent la mobilisation».

Le même journal aborde la question sécuritaire, notamment dans la région de l’Est, informant qu’un couvre-feu a été instauré pour les engins à deux roues et les tricycles.

La question est évoquée dans ‘’Les News du jour » du quotidien privé Aujourd’hui au Faso, sous ce titre : «Le gouverneur de la région de l’Est prend des mesures restrictives».

Aujourd’hui au Faso consacre sa manchette à la 9e édition du Symposium sur l’audiovisuel et la prévention des risques professionnels de Ouagadougou (SYAPRO) qui a débuté lundi, dans la capitale burkinabè.

Selon le journal, la rencontre de cinq jours se déroule autour du thème : «Quels apports de l’audiovisuel et de la communication aux stratégies de prévention des risques professionnels en Afrique».

A ce sujet, L’Observateur Paalga titre : «Risques professionnels en Afrique : L’audiovisuel comme moyen de prévention».

Quant à Sidwaya, il renseigne que la ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a présidé, hier mardi à Ouagadougou, une conférence publique organisée par son département sous le thème : «Etat de la liberté de presse au Burkina : Comment consolider les acquis ?».

La situation sécuritaire domine toujours la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi continuent de commenter l’actualité nationale marquée essentiellement par la question sécuritaire.«Situation sécuritaire : Paul Kaba Thiéba appelle à un sursaut patriotique», affiche le quotidien public Sidwaya, informant que le Premier ministre (PM) a fait hier lundi,  à l’Assemblée nationale, un état des lieux de la situation sécuritaire au Burkina Faso.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore: «Grand oral sur la sécurité du PM à l’hémicycle : des solutions militaires et non militaires sont prises».

Quant à L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, il se contente de titrer: «Assemblée nationale : Discours du PM sur l’Etat de l’insécurité».

Le même journal renseigne qu’un conseiller municipal de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) a été tué dans la commune rurale de Oursi, région du Sahel.

Le journal privé Le Pays évoque le discours du PM à l’Assemblée nationale, la veille, parlant de «pistes pour porter l’estocade au terrorisme».

L’Observateur Paalga revient sur la riposte de l’armée burkinabè dans la partie orientale du pays, rappelant que «quelques heures après la double attaque terroriste à Diabiga et Kompienbiga dans la région de l’Est le samedi 15 septembre 2018, les forces armées ont procédé à une intervention aérienne dans la zone de Pama et de Gayéri».

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien dresse le bilan macabre des attaques terroristes, soulignant que de 2015 au 15 septembre 2018, il y a eu «118 décès enregistrés dont 48 FDS (Forces de défense et de sécurité, Ndlr)».

Le confrère cite le chef du gouvernement Paul Kaba Thiéba qui a déclaré, face aux députés : «ce n’est ni le gouvernement ni le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir) qui est attaqué mais la patrie».

Terrorisme et politique en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè, dans leurs livraisons de ce lundi, évoquent des sujets ayant trait essentiellement à la politique et à la lutte contre le terrorisme.«Région de l’Est : la loi des séries se poursuit», arbore en première page, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, qui ajoute qu’il y a eu «des frappes aériennes à Gayérie et à Pama».

Ce journal rapporte que «de l’est du Burkina Faso ensanglanté, nous parviennent chaque semaine, les suppliques et les pleurs des populations tétanisées et endeuillées par les fragrances mortelles d’attaques armées».

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays affiche : «Enième attaque meurtrière à l’Est : 8 civils tués», avant de souligner que «l’armée bande les muscles», évoquant ainsi, un communiqué du chef d’Etat-major des armées.

L’extrait du document de source sécuritaire renseigne que «l’armée burkinabè est entrée en action hier dimanche 16 septembre dans les zones de Pama et de Gayérie, en pilonnant les positions des fameux +individus non identifiés+».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso mentionne en guise de titre: «Insécurité à l’Est : sachons raison garder».

Le journal fait remarquer qu’«alors qu’au Nord une certaine accalmie sécuritaire commence à poindre à l’horizon, l’Est par contre, est depuis quelques mois, le théâtre d’attaques terroristes récurrentes».

Le quotidien à capitaux public Sidwaya, aborde la rentrée politique du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), faisant remarquer : «le parti face aux défis sécuritaires».

Le même journal publie «le diagnostic de l’UPC (Union pour le progrès et le changement, opposition» face à la situation nationale.

L’Observateur Paalga consacre sa manchette à cette actualité, sous le titre : «Rentrée politique du MPP: Clément et ses 400 terroristes».

Selon la publication, le ministre de la Sécurité, Clément Sawadogo, par ailleurs, 2e vice-président du MPP, a indiqué que «plus de 400 présumé terroristes croupissent en ce moment dans les cachots burkinabè».

Les médias en ligne burkinabè commentent l’actualité économique et politique

Les journaux en ligne burkinabè dans leur grande majorité se font l’écho, ce samedi, de l’actualité nationale ayant trait à la politique et à l’économie.«Entrepreneuriat féminin: le top 100 des femmes chefs d’entreprises désormais disponible», affiche Queen Mafa qui renseigne qu’à la faveur du forum sur l’innovation en faveur des femmes chefs d’entreprises, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a rendu public ce vendredi 14 septembre 2018, le top 100 des femmes chefs d’entreprises du pays.

«La palme d’or revient à Mamounata Velegda avec un chiffre d’affaires de plus de 17 milliards de FCFA », précise ce journal en ligne.

Le confrère précise que le top 100 a été rendu public au forum sur l’innovation en faveur des femmes chefs d’entreprises, à l’occasion des 70 ans d’existence de la CCI-BF.

De son côté, Burkina24.com, à travers le titre: «70 ans de la Chambre de commerce: L’entrepreneuriat féminin en question», fait observer que  selon l’étude sur l’état des lieux de l’entreprenariat féminin au Burkina menée par la Chambre du commerce et de l’industrie,  l’entreprenariat féminin reste encore au stade embryonnaire.

«Seulement 21% de création d’entreprises formelles sont faites par les femmes», renchérit le site d’information.

Le même journal en ligne, en politique, évoque la rentrée politique 2018 du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), lancée la veille à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse.

Selon Burkina24.com, à l’occasion de cet évènement, plusieurs activités sont prévues du 14 au 27 septembre 2018 dont une assemblée générale le samedi 22 septembre 2018 à la Maison du Peuple de Ouagadougou à laquelle prendra part le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba.

Pour sa part, Le Faso.net a choisi de mettre en exergue les déclarations des premiers responsables du parti présidentiel, prononcées au cours de la conférence de presse d’hier vendredi.

Il cite d’abord le président par intérim du MPP, le ministre d’Etat Simon Compaoré qui a dit : «La cohésion et la discipline demeurent des valeurs cardinales dans notre parti».

La seconde citation est de Clément Sawadogo, membre du bureau politique du MPP, par ailleurs, ministre de la Sécurité qui a révélé que «plus de 400 présumés terroristes (sont) en arrestation».

Quant à Fasozine.com, un autre média en ligne, il informe que «la situation sécuritaire et le PNDES (Plan national de développement économique et social, Ndlr) sont au menu de la rentrée politique du MPP».

Faits de société et politique à la une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè traitent, ce vendredi, de sujets liés à la politique et aux faits de société.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso arbore ce titre : «Wendabo : Née sous le syndrome du tetra-amelia», parlant d’une fillette de neuf ans et qui vit avec un handicap.

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, évoque le cas de dix fillettes victimes de l’excision à Santéma, dans la commune de Boussouma, région du Centre-nord du Burkina.

A ce propos, le quotidien à capitaux publics Sidwaya renseigne que les dix fillettes excisées ont été évacuées, hier jeudi, au Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya, chef-lieu de la région du Centre-ouest et ont même reçu la visite d’autorités locales.

Toujours à propos de l’excision, Sidwaya titre : «Mutilations génitales féminines : La Première dame entend associer les artistes à la lutte»

Le journal Le Quotidien, dans sa rubrique ‘’Digne d’intérêt », aborde le cas de «trois filles dont deux mineures enceintées par un militaire» à Dédougou, ville située au Nord-ouest du Burkina.

Le même journal consacre sa manchette à l’affrontement entre Dozo et koglwéogo (deux groupes d’autodéfense) dans la commune de Karangasso-Vigue.

Le journal cite le porte-parole du chef de canton de Vigué qui dit que «les dozos ont répliqué à l’agression des koglwéogo», avant de donner «la version d’un koglwéogo».

En politique, les journaux ont largement commenté la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

Ainsi, L’Observateur Paalga et Le Quotidien titre en chœur : «Le CFOP (Chef de file de l’opposition, structure dirigée par Zéphirin Diabré, Ndlr) n’est plus un contre-pouvoir, il est contre le pouvoir», reprenant les propos de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, membre de l’APMP.

Pour sa part, Sidwaya titre : «Attaque terroristes à l’Est : +Une véritable opération de déstabilisation+, selon l’APMP» là où Aujourd’hui au Faso affiche : «Marche-meeting du 29 septembre (annoncée par l’opposition, Ndlr): un dessin machiavélique selon l’APMP».

Politique et sécurité en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi, entre autres sujets, commentent la situation sécuritaire du pays, sans oublier la politique marquée par la session extraordinaire de l’Assemblée nationale convoquée par le président de l’institution, ainsi que la rentrée gouvernementale, effectuée la veille.«Rentrée gouvernementale : L’insécurité au cœur des préoccupations», affiche le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui informe qu’après un mois de vacances, les membres de l’exécutif ont repris du service, avec plusieurs dossiers à examiner.

Pour sa part, le journal privé Le Pays présente cette une : «Situation sécuritaire au Burkina : Le patron du perchoir appelle à l’unisson».

Selon le quotidien, la 7e législature de l’Assemblée nationale a ouvert sa 2e session extraordinaire de l’année 2018, sous le signe de l’union sacrée face à la dégradation de la situation sécuritaire nationale.

A ce propos, Sidwaya fait observer que «le parlement (est) en quête d’informations» concernant la lutte contre le terrorisme.

Sous le titre «Lutte contre le terrorisme : Bala veut faire parler la poudre», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, souligne que conformément à l’article 88 de la Constitution, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a initié la tenue de la deuxième session extraordinaire.

«La représentation nationale a, dans son viseur, le terrorisme qui se métastase du Sahel à la région de l’Est», précise le journal, avant d’ajouter qu’ « elle (l’Assemblée nationale) entend, au cours de cette session, renforcer l’arsenal de notre pays contre ce fléau.

De son côté, Le Quotidien consacre sa manchette à l’affrontement entre deux groupes d’auto-défense, à l’ouest du pays, informant qu’il y a eu «au moins 3 morts».

A ce sujet, L’Observateur Paalga mentionne : «Affrontement dozo / koglwéogo : 4 morts à Kouere», indiquant que les violents affrontements, se sont déroulés, hier matin à Koueré, village situé à 17 km de Karagasso-Vigue.

Le journal relate que l’incident est intervenu quand des dozos (chasseurs traditionnels de la localité, Ndlr) ont attaqué une base des koglwéogo (groupe d’autodéfense refusé par les autochtones de la zone).

Selon le récit de L’Observateur Paalga, «une violente bataille s’est ensuivie, faisant 3 morts chez les forces d’autodéfense et un mort côté dozo.

La politique se paie la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité essentiellement politique, notamment la conférence de presse animée, la veille, par l’opposition, ainsi que la sortie de l’Union pour la république et la démocratie (URD), un nouveau parti.«Paysage politique burkinabè: L’URD d’Elisée Kiemdé fait son entrée», arbore à sa une le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui informe que le nouveau parti a été présenté, hier mardi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse.

Le journal rapporte que des dires de ses fondateurs, c’est un parti d’obédience social-démocrate «se réclamant ni de l’opposition ni de la majorité présidentielle et dont l’ambition est la conquête du pouvoir».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, affiche en première page, l’image et ces propos du président de l’URD, Albert Elisée Kiemdé : «Nous ne nous définissons ni de la majorité ni de l’opposition».

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics relate que le président Kiemdé a fait observer que «les Burkinabè doivent être solidaires pour combattre l’ennemi terroriste». 

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, se contente de titrer : «Union pour la république et la démocratie (URD) : Première sortie».

La même publication consacre sa manchette à la conférence de presse animée, hier mardi, par des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

«Marche-meeting du 29 septembre : +Nous ne comprenons pas pourquoi le pouvoir s’affole», titre L’Observateur Paalga, reprenant les propos de Mamadou Kabré, l’un des deux animateurs de la conférence de presse de l’opposition.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso mentionne en guise de titre: «Marche de l’opposition politique : +le 29 septembre, Roch et son gouvernement vont sortir de leur doux sommeil+».

Le confrère qui rapporte ainsi les propos des conférenciers, rappelle qu’«après un mois de suspension, l’opposition politique burkinabè a repris ses points de presse hebdomadaires».

Et de préciser que hier mardi, Adama Séré, président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDE-BF) et Mamadou Kabré, président de PRIT-Lannaya, ont échangé avec les journalistes, durant plus d’une heure.

Industrie, justice et sécurité alimentent les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent l’actualité nationale marquée par le procès du putsch manqué de 2015, la situation sécuritaire, notamment à l’Est, sans oublier la question de mévente de l’huile.«Mévente dans les huileries : A la recherche d’une solution structurelle», arbore en première page, le quotidien public Sidwaya qui informe que les professionnels de l’huilerie au Burkina Faso ont exposé, hier lundi à Ouagadougou, leur préoccupations au Premier ministre Paul Kaba Thiéba.

Le sujet constitue la manchette de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso qui titre : «Audience au Premier ministère : Nos industriels ne digèrent pas les entrées d’huiles étrangères».

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien affiche : «Les professionnels de l’huilerie chez le Premier ministre : Mettre l’huile sur la liste des produits les mieux contrôlés».

Le même confrère évoque le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 dont l’audience s’est poursuivie, la veille, avec du lieutenant Jacques Kolamba Limon.

Le Quotidien reprend les propos de l’accusé qui a déclaré à la barre : «Le colonel Sita Sangaré (le directeur de la justice militaire) cherchait à m’enfoncer (…) c’est pourquoi ils ont tripatouillé les SMS».

A ce sujet, Sidwaya mentionne que «la défense veut entendre Sita Sangaré», là où L’Observateur Paalga titre : «Audition lieutenant Jacques Limon : Journée de décryptage des SMS».

De son côté, Le Pays relate que «le lieutenant Limon rejette le rapport d’expertise téléphonique et dit être poursuivi pour avoir refusé de faire signer un marché public dont la procédure n’a pas respecté les normes».

Sous un autre registre, Aujourd’hui au Faso, dans sa rubrique ‘’News du jour » renseigne que dans la région de l’Est, un conseiller municipal a été abattu dans le village de Matiacouali.

Pour sa part, Sidwaya parle de «deux civils tués», précisant que  les faits se sont déroulés dans la province du Gourma (Est), hier lundi et qu’il s’agit d’un ex-conseiller tué à Nassougou et d’un commerçant abattu à Ougarou.

Le Conseil supérieur de la défense s’offre la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent largement, ce lundi, le Conseil supérieur de la défense nationale (CSDN), tenu deux jours plus tôt à Ouagadougou, sous la présidence du président Kaboré.Le Quotidien reprend les propos du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui déclare concernant la lutte contre le terrorisme au Burkina que «les dispositions seront prises pour éradiquer ce fléau».

Le chef de l’Etat burkinabè s’exprimait à l’issue du Conseil supérieur de la défense nationale (CSDN), tenu samedi à Ouagadougou.

«Situation sécuritaire : Conseil de guerre à Kosyam (Palais présidentiel du Burkina, Ndlr)», titre pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè.

Selon ce journal, le conseil militaire joue un rôle de direction des Forces armées d’un Etat, ajoutant que celui-ci veille à l’entrainement de ses Forces dont les ‘’Forces spéciales » et les corps d’élite, à l’acquisition d’armement et à l’analyse stratégique des menaces.

«C’est en quelque sorte à cet exercice que s’est livré le Conseil supérieur de la défense nationale (CSDN) le samedi 8 septembre 2018 à la présidence du Faso à Ouagadougou au cours d’une rencontre d’un peu plus de cinq heures», écrit L’Observateur Paalga.

A ce sujet, le quotidien privé Le Pays affiche: «Attaques répétées à l’Est et dans le Sud-ouest : le président du Faso promet une riposte appropriée», là où le quotidien public Sidwaya mentionne: «Attaques terroristes à l’Est : le gouvernement prévoit des dispositions».

Le Pays, à travers un commentaire, fait remarquer qu’il convient de «parler moins et agir plus». Le Quotidien abonde dans le même sens lorsqu’il arbore comme titre à son éditorial «Conseil supérieur de la défense nationale : Passons maintenant aux actions».

Dans son éditorial Sidwaya parle de «A l’unisson pour le même combat», jugeant inopportune, la marche-meeting de l’opposition politique, annoncée pour le 29 septembre prochain.

En guise de conclusion, l’éditorialiste estime qu’«en attendant des lendemains meilleurs, nous devons nous donner la main pour sauver notre pays des forces du mal».

Education et sécurité alimentent la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè commente, ce samedi, l’actualité nationale marquée par la question sécuritaire, sans oublier l’enseignement, avec la sortie, la veille, du ministre en charge de l’Education nationale.«Enseignement au Burkina: 649 établissements clandestins répertoriés par le ministère de l’Éducation», titre Lefaso.net, informant qu’au cours d’une inspection initiée par le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, il est ressorti qu’il existe 649 établissements non-reconnus sur le territoire national.

Selon le site d’information, l’annonce a été faite par ministre en charge de l’Éducation, Pr Stanislas Ouaro, au cours d’une conférence de presse tenue vendredi à Ouagadougou.

«Il a également révélé que parmi ces établissements, 423 sont récupérables. En revanche, 226 autres ne le sont pas. Les services du ministère ont procédé à leur fermeture », rapporte Lefaso.net.

Pour sa part, Burkina24.com fait observer que pour la rentrée 2018-2019, le ministère de l’Education nationale a annoncé la fermeture des 226 établissements scolaires irrécupérables.

Quant à Fasozine.com, il rappelle d’emblée que c’est du 23 juillet au 4 août dernier que les services techniques du ministère de l’Education nationale ont effectué une visite de recensement des structures privées d’éducation et d’enseignement sur le territoire national.

«De cette mission, il ressort que 649 établissements ne répondent pas aux conditions édictées par les cahiers de charges », souligne le confrère.

Le même journal en ligne parle de question sécuritaire à travers l’article intitulé: «Komondjari (Est): plusieurs infrastructures administratives incendiées par des individus armés».

A ce sujet, Lefaso.net relate que «des individus armés, se déplaçant à moto, ont attaqué simultanément dans la nuit du jeudi 06 septembre 2018 le poste forestier du village de Tankoalou (localité située à 150km de la ville de Fada N’gourma, à la frontière avec le Niger) et des bâtiments administratifs dans la commune de Bartiebougou».

De son côté, Burkina24.com, citant l’Agence d’information du Burkina (AIB), informe que «des échanges de tirs ont eu lieu au poste de contrôle de la police nationale au petit matin du 8 septembre 2018 dans la région de l’Est, entre des individus armés et les éléments de ce poste».

Politique et société en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité nationale marquée par des faits de société, sans oublier la politique, notamment la conférence de presse animée la veille par l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition).«Polémique autour de la date du référendum constitutionnel : l’UPC dénonce +une dérive du président de la CENI+», affiche le journal privé Le Pays.

Ce quotidien rapporte que l’UPC, au cours d’une conférence de presse, hier jeudi, à son siège à Ouagadougou, s’est prononcé relativement «aux sujets qui font des gorges chaudes actuellement, à savoir la question sécuritaire, la polémique sur la légalisation de l’avortement et ce qu’elle appelle +une dérive du président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI), Newton Ahmed Barry+».

A ce propos L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina arbore : «Fonctionnement de la CENI : Newton Ahmed Barry est un danger pour notre démocratie», reprenant ainsi, un extrait de la déclaration de Moussa Zerbo, porte-parole nationale de l’UPC.

De son côté, Aujourd’hui au Faso mentionne en manchette que selon l’UPC, «le gouvernement a échoué dans sa mission sécuritaire».

Le même journal privé évoque le retrait des parcelles de Ouaga 2000, objet d’une conférence de presse, animée la veille par le ministère en charge de l’Habitat, en collaboration avec la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR).

Aujourd’hui au Faso titre : «Retrait de parcelles à Ouaga 2000 : La SONATUR s’explique», là où Le Pays souligne : «Parcelle non mises en valeur dans la zone A de Ouaga 2000 : La SONATUR hausse le ton».

Pour sa part, Sidwaya fait remarquer que «la SONATUR menace de retirer plus de 3000 parcelles» de la zone A de Ouaga 2000.

Le quotidien national consacre, par ailleurs, sa manchette aux attaques terroristes à l’Est du pays, titrant : «l’activité économique, l’autre victime».

Politique, justice et société au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi s’intéressent aux faits de société, à la justice, avec le procès en cours du putsch manqué, sans oublier la politique.Le quotidien national Sidwaya revient sur le séjour du président Roch Marc Christian Kaboré, en Chine, dans un article intitulé : «Le président du Faso à Shanghaï: des promesses de transformation locale du coton».

Le journal rapporte qu’après Pékin, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a poursuivi sa visite d’Etat en terre chinoise, à Shanghaï, la capitale économique où il a séjourné les 4 et 5 septembre 2018, avec un agenda chargé».

Le Pays, pour sa part, évoque la marche-meeting annoncée par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), soulignant qu’«une autocritique sincère et courageuse s’impose ».

Ce journal a interrogé des citoyens burkinabè sur ce qu’ils pensent de la marche-meeting annoncée pour le samedi 29 septembre prochain. Et le confrère de faire remarquer que «les uns approuvent, les autres désapprouvent».

Dans sa rubrique ‘’Révélations », Le Pays renseigne que l’homme politique, Salvador Yaméogo, président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) veut rejoindre le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti présidentiel).

Abordant le procès du coup d’Etat manqué, le confrère fait observer que «l’un des chauffeurs de Diendéré (Gilbert) à la barre», là où Sidwaya mentionne : «Un chauffeur du général Diendéré parle».

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre: «Caporal Saboué Massa: le chauffeur de Diendéré entendu hier».

Sidwaya publie un reportage sur les scarifications faciales en payssan (ethnie du Nord-ouest du Burkina Faso), sous le titre : «Ces entailles aux multiples usages culturels».

Aujourd’hui au Faso  informe que la tentative de légalisation des avortement au Burkina Faso est dénoncée par des femmes».

Sortie de l’opposition et justice en couverture des quotidiens burkinabè

La marche-meeting annoncée par l’opposition politique et le procès du putsch manqué de septembre 2015 constituent les deux sujets phares à la une des quotidiens burkinabè de ce mercredi.Le journal privé Le Pays arbore en première page: «Gouvernance sociopolitique au Burkina: Le CFOP appelle à une marche-meeting le 29 septembre prochain».

Selon le confrère, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré a fait une déclaration, hier mardi à Ouagadougou sur l’actualité nationale. Le journal propose l’intégralité de la déclaration du CFOP.

«Gouvernance de Roch: l’opposition retourne dans la rue le 29 septembre», titre, pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés du Burkina Faso.

Dans la même veine, Sidwaya, le quotidien public rapporte que la gestion du pouvoir par la majorité présidentielle n’est pas du goût de l’opposition politique burkinabè.

«Pour dénoncer la gouvernance chaotique du pouvoir actuel, elle (l’opposition) a appelé les populations à une marche-meeting le samedi 29 septembre 2018», écrit Sidwaya.

Le journal évoque aussi le procès du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, sous le titre: «Procès du putsch: La volte-face du lieutenant Ouattara».

A lire Sidwaya, à l’audience du procès du putsch manqué, hier mardi, les accusés Philippe Ouattara et Relwendé Compaoré, tous lieutenants, ont expliqué leur version des faits.

«Le lieutenant Philippe Ouattara, 57 ans, à l’orée de sa retraite, est poursuivi pour faits d’attentat à la sûreté de l’Etat, de meurtre, de coups et blessures et d’incitation des soldats à l’indiscipline», relate le journal.

A ce sujet, Le Pays mentionne qu’«à un an de sa retraite, il se retrouve à la barre».

De son côté, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso parle des «Révélations du lieutenant Relwendé Compaoré», évoquant la comparution de l’autre accusé.

Quant à L’Observateur Paalga, il reprend en manchette, les propos de Léonce Koné (l’un des accusés civils dans le dossier du putsch manqué) qui déclare dans un entretien: «si rien ne se passe, le procès va continuer avec des pièces falsifiées».

Justice, faits de société et coopération sino-africaine au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mardi traitent des faits de société, du forum sino-africain débuté la veille, sans laisser en marge le procès du putsch manqué de septembre 2015.«Procès du putsch manqué: Des accusé portent plainte contre les juges d’instruction et des membres du parquet militaire», affiche le journal privé Le Pays.

La plainte date du 3 septembre, selon le journal, qui précise que les plaignants sont des civils renvoyés devant la chambre de première instance du Tribunal militaire de Ouagadougou.

Le sujet occupe la manchette de L’Observateur Paalga qui arbore : «Mystère autour d’un P-V d’audition du putsch manqué : Une plainte contre le commandant Alioun Zanré et Cie».

Pour sa part, le quotidien public Sidwaya aborde le déroulement du procès du coup d’Etat manqué, en mettant en exergue ces propos du sous-lieutenant Siebou Traoré tenus hier à la barre : «Je n’ai jamais tiré sur quelqu’un».

Sur la même lancée, Le Quotidien reprend les propos de l’accusé Traoré dit que «si on me demande de tuer quelqu’un qui, visiblement, n’a rien fait, je ne le ferai pas».

Sidwaya consacre sa manchette au forum Sino-africain, sous le titre: «Pour un partenariat avantageux», soulignant que les dirigeants africains et leurs homologues chinois veulent d’une coopération dynamique.  

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «5 objectifs  (sont) à l’épreuve de l’Afrique et de la Chine», lors du 7e Forum Chine-Afrique (FOCAC 2018), ouvert hier à Pékin, dans la capitale chinoise.

Dans le registre des faits de société, Le Quotidien évoque une bavure policière, renseignant que des tirs de policiers ont fait deux blessés à Bobo-Dioulasso.

Quant à Sidwaya, il publie un reportage sur l’activité de lavage de linges à domicile, avec ce titre : «un gagne-pain aux multiples risques».

Safiatou Lopez et terrorisme au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè continuent de commenter, ce samedi, l’actualité nationale marquée par les attaques terroristes et l’arrestation de l’activiste Safiatou Lopez/Zongo.«Burkina: Safiatou Lopez suspectée d’être impliquée dans une tentative d’évasion à la MACA », titre Burkina24.com, précisant que l’information émane du Parquet du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou.

Selon le confrère, «le Parquet a annoncé dans un communiqué ce 31 août 2018 que Safiatou Lopez a été interpellée pour une «possible implication» dans une tentative d’évasion de détenus de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA)».

Evoquant le même communiqué, Fasozine.com parle des «explications du parquet près le tribunal de grande instance de Ouagadougou», là où Lefaso.net affiche: «Safiatou Lopez arrêtée pour son implication possible dans une tentative de faire évader des détenus de la MACA, selon le Parquet».

Le site d’information cité en second lieu évoque également l’inhumation des soldats victimes de l’attaque des soldats à Pama (Est), titrant : «Les sept vaillants soldats conduits à leur dernière demeure ».

A ce sujet, Burkina24.com donne l’identité des sept soldats tués. Il cite l’adjudant Gnoumou Donou, le sergent Tandamba Issa Emmanuel, le caporal Waongo Epiphane, le soldat de 1ère classe Kam Djobanko, les soldats de 2e classe Tindano Jean Marie, Weren Daouda et Haro Diataga.

«Ils sont tombés « les armes à la main » suite à l’attaque de la Brigade de gendarmerie de Pama dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 août 2018 », fait observer le confrère.

La société civile en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce vendredi, divers sujets, avec un accent particulier sur la sortie, la veille, de certaines Organisations de la société civile (OSC), suite à l’arrestation de l’activiste Safiatou Lopez/Zongo.Revenant sur l’arrestation de l’activiste Safiatou Lopèze/Zongo, le journal privé Le Quotidien titre : «Le Collectif Liberté et Dignité exige sa libération immédiate».

Le même journal renseigne que lors de la perquisition du domicile de dame Lopèze, la gendarmerie y a saisi un ordinateur portable, des téléphones et un disque dur, selon son avocat, Me Silvère Kiemtaremboumbou.

Le quotidien privé Le Pays informe qu’«après l’interpellation de Satiatou Lopèze/Zongo, présidente du Cadre de concertation nationale des Organisations de la société civile (CCNOSC), le 29 août à son domicile à Ouaga 2000, quelques Organisations de la société civile, réunies autour du Collectif dignité et liberté n’ont pas tardé à donner de la voix ».

Selon le journal ces OSC ont dénoncé cette interpellation, hier jeudi, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

Quant au quotidien public Sidwaya, il évoque «le film de l’opération», précisant que selon l’avocat du leader de la société civile, «la gendarmerie n’a pas voulu communiquer ni sur les raisons de sa présence au domicile, ni sur ce qui est reproché à sa cliente».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens  privés du Burkina Faso, reprend ces propos de Me Kiemtaremboumbou : «Je cherche en vain à savoir ce qui est reproché à ma cliente».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, croit savoir le mobile de l’arrestation de l’activiste lorsqu’il arbore en manchette : «Arrestation de Safiatou Lopez: elle était à la tête d’un complot en préparation».

Le même confrère renseigne que le Comité d’initiative pour la défense et la protection des utilisateurs  des réseaux sociaux a donné une conférence de presse, hier jeudi à Ouagadougou, titrant : «La liberté d’expression a régressé au Burkina Faso».

A ce sujet, L’Observateur Paalga mentionne : «Le début d’un combat pour la protection des cyberactivistes», faisant observer que le Comité d’initiative pour la défense et la protection des utilisateurs  des réseaux sociaux est «né +spontanément+, suite aux déboires judiciaires du cyberactiviste Naim Touré». 

L’arrestation de l’activiste Safiatou Lopez en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè parvenus à APA, ce jeudi matin, commentent largement la perquisition du domicile, suivie de l’interpellation de l’activiste Safiatou Lopez, présidente d’honneur du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC).«Ouaga 2000 : Safiatou Lopez interpellée», arbore le journal privé Le Pays qui informe que la présidente d’honneur du CCNOSC a été interpellée le 29 août aux environs de 21 heures (Local et GMT) à son domicile à la cité Azimo de Ouaga 2000 par la gendarmerie.

Selon le journal, pour le moment, les motifs de son arrestation ne sont pas connus. «Son avocat Me Silvère Kiemtareboumbou, rencontré sur les lieux, a déclaré qu’aucun document officiel ne lui a été présenté», rapporte Le Pays.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso titre: «Dernière minute: Safiatou Lopez arrêtée», précisant que c’est hier aux environs de 17 h que «la toile n’a cessé de s’enflammer», à propos de cette affaire.

Le quotidien public Sidwaya arbore ce titre interrogatif : «Perquisition au domicile de Safiatou Lopez: Que reproche-t-on à la leader de la société civile ?».

Le journal fait observer qu’alertés, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) burkinabè, Zéphirin Diabré et certains leaders de la société civile, dont Hervé Ouattara et Marcel Tankoano, se sont rendus chez Satiatou Lopez pour comprendre la situation.

«Après un entretien avec les agents de sécurité, la figure de proue de l’opposition burkinabè a parlé d’une +perquisition+ en cours dans le cadre d’une enquête», écrit Sidwaya.

Et d’ajouter qu’hier, aux alentours de 20 heures, la perquisition n’avait pas encore commencé dans la propriété de la présidente d’honneur du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC).

Attaque terroriste et suspension des routiers grévistes à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de la crise au sein des chauffeurs routiers ayant abouti à la suspension de deux structures syndicales par le gouvernement, sans oublier l’attaque terroriste à Pama (Est) qui s’est soldée par la mort de sept éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS).Le journal Le Quotidien, sous le titre «Attaque terroriste à Pama/Est: 7 éléments des FDS tués, 6 blessés dont deux graves», montre à sa une les images poignantes du véhicule ayant sauté sur une bombe artisanale.

Pour sa part, le quotidien public Sidwaya mentionne: « Double attaque à l’Est: sept militaires tués, six autres blessés», avant de rappeler que c’est la deuxième fois que des soldats sont victimes d’une mine artisanale dans cette partie du Burkina.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso rapporte que c’est la brigade de gendarmerie de Pama, chef-lieu de la province de la Kopienga (Région de l’Est) qui a été attaquée, le mardi 28 août 2018, vers 1 heure (locale et GMT) du matin, par un groupe d’assaillants armés, non encore identifiés.

Dans son commentaire ‘’Regard sur l’actualité », le même journal souligne qu’il y a «de l’urgence à bétonner le front Est».

«Mais on ne le dira jamais assez, cette sale guerre que l’ennemie invisible nous impose ne sera pas gagnée sans une franche collaboration des populations qui sont après tout, les premières bénéficiaires de la paix, de la sécurité et de la stabilité», conclut L’Observateur Paalga.

La crise qui oppose l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) à l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) continue d’alimenter la presse nationale.

Les journaux commentent notamment la suspension temporaire des deux structures, une mesure prise la veille par le gouvernement.

Ainsi, le quotidien national Sidwaya arbore en manchette : «Grève des routiers: L’OTRAF et l’UCRB temporairement suspendues», là où le quotidien privé Le Quotidien affiche : «Le gouvernement suspend l’OTRAF et l’UCRB».

Le Pays relate qu’après une rencontre entre responsables de l’OTRAF et de l’UCRB qui n’a pas fait fléchir les chauffeurs en grève depuis quatre jours, c’est le Premier ministre (PM) Paul Kaba Thiéba qui a patronné une rencontre en début d’après-midi, hier mardi à la Primature.

«Au terme de cette rencontre, le Premier ministre a annoncé la suspension temporaire des activités de l’OTRAF et de l’UCRB», écrit le quotidien.

De son côté, L’Observateur Paalga affiche: «Grève chauffeurs routiers: Le PM montre les muscles pour que ça roule».

Grève des transporteurs et procès du putsch manqué en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent ce mardi, le procès en cours du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sans oublier la grève des transporteurs routiers.«Mouvement d’humeur des transporteurs routiers: une crise interne qui met Ouaga à sec», affiche en sa manchette le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, titre: «pénurie de carburant provoquée par la grève des routiers : Ce sont les vendeurs ambulants qui se frottent les mains».

Le journal informe que depuis le 24 aout dernier, les membres de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) observent un arrêt de travail et exigent la démission du président de l’Organisation des transports routiers du Faso (OTRAF), Issoufou Maïga.

Et de préciser que cette situation a entrainé une pénurie de carburant dans les stations-services. «Ainsi, le litre d’essence super est passé de 630 F CFA à 1 000 F CFA», relate le confrère.

A ce propos, le quotidien public Sidwaya parle du «calvaire des usagers dans les stations d’essence», soulignant que le constat fait hier lundi dans ces lieux de vente de carburant dans la capitale burkinabè a révélé des longues files d’usagers à la recherche du carburant.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore en première page : «Grève des chauffeurs routiers : Accord pour une levée de blocus».

Le journal fait remarquer qu’une délégation ministérielle s’est trouvée, durant 4 heures 30 minutes, face aux membres de l’OTRAF et de l’UCRB, hier lundi au ministère en charge des Transports.

«Au terme d’une énième concertation, les deux parties ont convenu de mettre de l’eau dans leur vin et de lever les différents obstacles sur les routes nationales et les corridors», rapporte L’Observateur Paalga.

Selon le confrère «Le gouvernement, lui, s’est engagé à créer, dans les prochains jours, une commission qui va repenser le système de gestion de notre fret à l’image de celui du Ghana».

Le même journal revient sur le procès du putsch manqué du 16 septembre 2015, qui se poursuit au Tribunal militaire de Ouagadougou (délocalisé à la salle des Banquets de Ouaga 2000), avec l’audition, hier, de deux inculpés : le sergent Souleymane Koné et le lieutenant Bouraïma Zagré. Le confrère parle du «lieutenant Zagré et sa mission au Togo».

A ce sujet, le journal privé Le Quotidien se veut plus précis lorsqu’il cite le lieutenant Zagré qui affirme: «J’ai effectué une mission au Togo pour ramener (…) des fusils lance-grenades, des grenades lacrymogènes, des cartouches anti-émeutes, des cartouches implusives».

Le Pays renseigne que lors de son audition, hier lundi, le lieutenant Bouraïma Zagré «est resté constant et conforme à ses dépositions lors de l’instruction».

Quant à Sidwaya il met en exergue les «divergences  sur la légalité des ordres militaires», faisant observer que l’interrogatoire du lieutenant Zagré se poursuit ce mardi matin.

Fonction publique, grogne des routiers et nécrologie au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA, ce lundi matin, présentent à leurs unes des sujets relatifs à la nécrologie, notamment l’inhumation des victimes des assaillants et le décès du président du patronat, Birahima Nacoulma, sans oublier les concours de la fonction publique dont les épreuves ont débuté samedi.Le journal privé Le Quotidien arbore en première page : «Concours de la fonction publique session 2018: Plus d’un million de candidatures pour 6 668 postes».

Selon le confrère, le top départ de l’administration des épreuves de la session 2018 des concours de la fonction publique a été donné samedi dernier à Ouagadougou par le ministre en charge des Mines, Oumarou Idani.

Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, ne dit pas autre chose lorsqu’il affiche en manchette: «Concours directs 2018: 1,3 million de candidats à l’assaut de 6.668 numéros matricules».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya fait observer que «plus d’un million de candidats frappent à la porte» de la fonction publique burkinabè.

Le même journal évoque la grogne des routiers, faisant observer que «des chauffeurs réclament de meilleurs conditions de travail», avant de souligner que «le gouvernement invite les acteurs à la raison».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre: «Transport routier: deux syndicats freinent le transit».

Le journal relate qu’un bras de fer oppose, depuis le 24 août 2018, l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) à l’Union  des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB).

«Cette situation a créé de longues files sur certains corridors et voies d’entrée de Ouagadougou», écrit L’Observateur Paalga dont l’une des équipes a fait le tour ce weekend pour comprendre ce qui se passait.

Quant au journal Le Pays, il arbore: «Transport au Burkina : les routiers veulent la tête du président de l’OTRAF», tandis que Le Quotidien précise que «les transporteurs demandent la tête du président Issoufou Maïga».

Dans sa rubrique ‘’Chez nous », L’Observateur Paalga informe que «le patron des patrons s’en est allé», parlant du décès du président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) Birahima Nacoulma.

Le même journal consacre sa manchette à l’inhumation d’un policier et d’un douanier tués par des assaillants, titrant: «Deux tombes pour un hommage commun».

De son côté, Le Quotidien renseigne que les deux victimes (le policier Aristide Bonzi et le Douanier Jean de Dieu Bado) ont été «décorés à titre posthume».

Football et société au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè abordent ce samedi, entre autres sujets, la conférence de presse animée, la veille, par le ministère de l’Habitat, ainsi que la sortie du sélectionneur des Etalons du Burkina Faso, Paulo Duarte, en prélude aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2019).«Mauritanie vs Burkina: Paulo Duarte convoque 23 joueurs pour un stage au Maroc», titre Burkina 24.com qui informe que le sélectionneur des Étalons du Burkina Paulo Duarte a publié la liste des joueurs retenus pour affronter les Mourabitounes de la Mauritanie dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires de CAN 2019.

Le média en ligne précise que cette liste de 23 joueurs sera complétée plus tard par un joueur, dont Paulo Duarte n’a pas encore donné le nom.

«Avant le déplacement en Mauritanie, les Étalons vont effectuer un stage de cinq jours du 3 au 7 septembre 2018 au Maroc avant le déplacement en Mauritanie pour disputer le match le samedi 8 septembre 2018 à Nouakchott», relate Burkina 24.com.

Pour sa part, Lefaso.net.com fait remarquer à travers son titre que les Etalons vont affronter leurs homologues de la Mauritanie, sans certains joueurs comme Aristide Bancé, Hassane Bandé et Préjuce Nakoulma.

Quant à Fasozine.com, il se contente de publier la liste des 23 Etalons révélée, hier vendredi, lors de la conférence de presse animée par l’entraineur Paulo Duarte.

Le même site d’information revient sur la conférence de presse animée vendredi à Ouagadougou par le secrétaire général du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, Léon-Paul Toé.

L’article est intitulé: «Burkina: le gouvernement va retirer les parcelles non mises en valeur dans la Zaca (Zone d’activités commerciales et administratives, Ndlr)».

Fasozine.com, citant l’Agence d’information du Burkina (AIB) renseigne que Léon-Paul Toé a rappelé que le non-respect des obligations prévues dans le cahier des charges, sera sanctionné conformément aux dispositions des textes en vigueur.

A ce sujet, Wakattsera.com, un autre média en ligne fait observer que selon M. Toé, de nos jours, «c’est autour de 25% de taux des parcelles qui ont été mises en valeur à la ZACA».

Faits de société et politique dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité politique nationale, ainsi que des faits de société, notamment le retrait des enfants de la rue.Le quotidien national Sidwaya renseigne que la ministre de la Femme, de la Famille et de la Solidarité nationale, Hélène Marie Laurence Ilboudo a fait, hier jeudi, au cours d’une conférence de presse, le point de l’opération de retrait des enfants et des femmes de la rue.

«Elle (la ministre Ilboudo) a, par ailleurs, demandé la contribution des Burkinabè pour le succès de l’opération», écrit Sidwaya qui indique aussi que le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba a apporté sa contribution financière pour l’opération.

Pour sa part, le quotidien Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «Laurence a besoin de 253 millions de FCFA pour ces +délaissés+».

Sur le même sujet, L’Observateur Paalga arbore : «Retrait de personnes de la rue : +Tant que je serai à la tête du département cette opération n’échouera pas+».

Le journal reprend ainsi les propos de la ministre Laurence Ilboudo, soulignant qu’«alors que le syndicat de son département, lors d’une conférence de presse, avait fustigé l’initiative et présager son échec, la conférencière a assuré que tant qu’elle serait à la tête du département de l’action sociale, +cette opération n’échouera pas+».

Sous un autre registre, Le Pays affiche: « Conseil supérieur de la communication (CSC): le nouveau collège prend conseil auprès du président du Faso ».

A ce propos, Sidwaya mentionne à sa Une : «CSC: Les conseillers s’assurent du soutien du président du Faso», là où Le Quotidien titre: «Mathias Tankoano (président du CSC, Ndlr) et son équipe sollicitent l’accompagnement du président du Faso».

L’Observateur Paalga publie une interview du président du CSC, Mathias Tankoano qui affirme : «J’ai été journaliste. J’ai même été primé aux Galian (récompenses des professionnels des médias au Burkina Faso)».

Toujours en politique, le confrère revient sur la présidentielle malienne, remportée par le président sortant Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), objet d’une conférence de presse animée, hier jeudi à Ouagadougou, par l’ambassadeur du Mali au Burkina Faso, Amadou Soulalé.

Selon L’Observateur, «IBK (a été élu)…président au Burkina». Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya indique que «l’ambassadeur Soulalé appelle ses compatriotes à l’union».

Procès du putsch manqué et assassinat d’un douanier alimentent les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent, entre autres sujets, de l’assassinat d’un douanier à Batié, dans la région du Sud-ouest, sans oublier d’aborder le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015.«Procès du putsch : le pilote-moto nie avoir convoyé une patrouille à la place de la Nation», titre le quotidien national Sidwaya qui informe que l’audience des accusés du putsch manqué de septembre 2015 s’est poursuivie hier mercredi.

Et de préciser qu’il y avait à la barre, les sergents Zoubélé Jean Martial Ouédraogo et Siénimi Médard Boué, tous les deux de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso met en exergue le sergent Boué Siénimi Médard, «l’homme qui a refusé de garder les prisonniers».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso reprend en manchette, les propos du sergent-chef Médard Boué qui affirme : «j’ai vu des éléments du RSP brûler des motos et frapper des manifestants».

Quant au journal Le Quotidien, il parle du sergent Zoubélé Jean Martial Ouédraogo «un motard à la barre».

Le confrère cite à sa une, le militaire qui dit ceci: «je n’ai su qu’il y avait coup d’Etat qu’après le 17 septembre (2015) à travers le communiqué de Bamba à la télé».

Le même journal consacre sa manchette à l’attaque, dans la nuit du mardi à mercredi, d’un poste de douane à Batié, dans la province du Noumbiel, région du Sud-ouest du Burkina Faso.

Selon Le Quotidien, au cours de l’attaque, un douanier a été tué et des motos ainsi que des bureaux ont été incendiés par les assaillants non encore identifiés.

C’est à juste titre que Sidwaya met à sa Une : «Attaque du poste des douanes de Batié: Un douanier tué, du matériel incendié», là où L’Observateur Paalga mentionne: «un agent perd la vie».

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations » du journal Le Pays qui publie un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG) où il ressort qu’«au cours de la prompte riposte, l’agent des douanes en poste, Jean de Dieu Bado, a perdu la vie».

Tabaski et incendie d’un hôpital, au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent l’incendie du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Kongoussi à environ 100 Km au Nord de Ouagadougou, sans oublier la fête de Tabaski, célébrée la veille.«Tabaski 2018: Sous le signe de la concorde nationale», écrit le quotidien national Sidwaya qui relate qu’à l’instar de celles des autres pays, la communauté musulmane du Burkina Faso a célébré, hier mardi, l’Aïd El Kébir ou fête de Tabaski.

Selon le journal, la prière à la Place de la Nation de Ouagadougou a été dirigée par le premier adjoint au grand Iman de la ville, El Hadj Adama Zoungrana.

L’Observateur Paalga reprend à sa Une, cette prière de l’Iman Adama Zoungrana qui dit ceci : «Puisse Dieu attendrir les cœurs de ceux qui sèment la terreur».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso affiche en manchette : «Fête de Tabaski 2018 : sous le sceau de la quête de la paix».

Pendant ce temps, L’Express du Faso fait observer qu’à Bobo, la grande prière s’est close sous une pluie.

Le journal Le Pays consacre son commentaire « Sur la braise » à la fête de la Tabaski, titrant : «Quand le prestige prend le pas sur le spirituel».

Les journaux ont également évoqué l’incendie survenu, lundi soir, au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Kongoussi, dans la province du Bam, région du Centre-Nord, à environ 100 Km au Nord de Ouagadougou.

Ainsi, Le Quotidien mentionne en première page : «Plusieurs services dont la maternité ravagés par les flammes», précisant que d’énormes dégâts matériels ont été enregistrés.

A ce sujet, L’Observateur Paalga parle d’«une partie du CMA réduite en cendre», là où Sidwaya s’exclame : «De nombreux dégâts !».

Le journal cité en second lieu, relate qu’une équipe gouvernementale conduite par le ministre en charge de l’administration territoriale, Siméon Sawadogo, était, hier mardi, sur les lieux du drame.

«La délégation gouvernementale est allée soutenir les malades évacués dans d’autres unités de soin et féliciter les populations pour la marque de solidarité qui a prévalue au moment de l’incendie», écrit Sidwaya.

Nécrologie et justice se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè consultés par APA, ce lundi matin, commentent largement le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier la nécrologie, avec la mort, samedi, de Kofi Annan, ainsi que la commémoration du premier anniversaire du décès du Dr Salifou Diallo, ex président de l’Assemblée nationale.«Hommages à Salifou Diallo: Témoignages, prières et recueillements à Ouahigouya», constate le quotidiens national Sidwaya qui consacre un large à l’anniversaire du décès de l’homme politique burkinabè, décédé le 19 août 2017.

Il rapporte que le Doua (cérémonie) marquant le premier anniversaire du décès de l’ex-président de l’Assemblée nationale a eu lieu, hier dimanche à Ouahigouya, à son domicile au secteur n°10 de la ville.

Le journal consacre  son éditorial intitulé «Baobab politique !» à Salifou Diallo.

Sidwaya estime que les surnoms plus ou moins bienveillants attribués à Salifou Diallo illustrent à souhait les multiples facettes de la longue et riche carrière professionnelle, politique,  militante, diplomatique de l’ex-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir).

Pour sa part, Le Pays affiche: «An 1 de la disparition de Salifou Diallo: des Burkinabè s’en souviennent», renseignant qu’à l’occasion de cet anniversaire, il y a eu «dépôt de gerbes sur la tombe de l’illustre disparu».

Et le journal, à travers un commentaire, se demande si «le grande vide laissé (par la mort de Salifou Diallo, Ndlr) a-t-il été comblé ?».

Quant à L’Observateur Paalga mentionne qu’il y a eu «pluie d’hommages pour un premier anniversaire».

Toujours dans la page nécrologique, L’Observateur Paalga revient sur le décès de Kofi Annan, ancien Secrétaire général (SG) de l’Organisation des Nations unies (ONU), estimant qu’il s’agit de «la mort d’un grand Africain».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que l’ex-SG de l’ONU a eu «une vie bien remplie pour la paix».

Le journal Le Quotidien ne dit pas autre chose quand il titre : «Le monde pleure un apôtre de la paix», précisant que le diplomate ghanéen et ancien secrétaire général des Nations unies (1997-2006) a tiré sa révérence le samedi 18 août 2018 dans un hôpital de Berne en Suisse à l’âge 80 ans.

Le même journal consacre sa manchette au procès du coup d’Etat manqué du 15 septembre 2015. Il reprend, en guise de titre, les propos du l’inculpé, le lieutenant Daouda Koné qui déclare : «Je n’ai jamais su que le chef suprême des armées avait été arrêté».

A ce sujet, Sidwaya informe qu’au 2e jour de la reprise du procès, le soldat de 1ère classe Placide Sow et le lieutenant Daouda Beyon II Koné, se sont succédé à la barre le 17 août 2018.

L’Observateur Paalga fait un zoom sur le lieutenant Daouda Beyon II Koné, soulignant que «le +cuistot+ de l’ex-RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr) cuisiné par le tribunal».

Le procès du putsch manqué, de nouveau à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent ce vendredi, la reprise, la veille (après plus de deux semaines de pause) du procès du putsch manqué du 15 septembre 2015.«Reprise du procès du putsch manque : le soldat de première classe, Sidiki Ouattara, nie les fait», affiche le journal Le Quotidien qui précise que le procès du coup d’Etat manqué a repris, hier jeudi au Tribunal militaire de Ouagadougou, délocalisé dans la salle des fêtes de Ouaga 2000.

Le quotidien national Sidwaya, pour sa part, parle de «l’accusé +analphabète+ et ses déclarations contradictoires, soulignant que le procès a repris avec l’interrogatoire du soldat de 1ère classe, Sidiki Ouattara, âgé de 25 ans et poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups et blessures volontaires et dégradation de biens.

«La reprise du procès du putsch manqué a ressemblé à une rentrée de classes pour les accusés, qui ont marqué leurs retrouvailles, le 16 août 2018 à la salle des fêtes de Ouaga 2000, par des accolades, des tapotements et des rires aux éclats», rapporte Sidwaya.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, relate que l’accusé Ouattara ne parle pas suffisamment bien le français et l’a signifié au président de la chambre de première instance du Tribunal militaire de Ouagadougou par l’intermédiaire de son avocat Me Alexandre Lassané Daboné.

Le Pays, autre quotidien privé, titre : «Le soldat Sidiki Ouattara ne reconnait pas les faits», là où Aujourd’hui au Faso mentionne : «Un illettré qui nie tout en bloc».

Suspicion de fraude au recrutement d’instituteurs au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè consultée par APA, ce samedi, commente les faits de société, notamment l’actualité relative à une suspicion de fraude au recrutement des Instituteurs adjoints certifiés (IAC).«Recrutement des IAC: Des irrégularités décelées», affiche dans sa rubrique société, Burkina24.com qui rappelle que dans sa parution du mercredi 25 juillet 2018, le journal le ‘’Courrier confidentiel » évoquait des «irrégularités voire des combines» dans l’organisation du concours direct de recrutement sur mesures nouvelles des 1500 Instituteurs adjoints certifiés (IAC).

Selon le média en ligne, le ministère de la Fonction publique et celui de l’Education nationale, ont mis en place une cellule chargée de vérifier les allégations du journal.

«Les résultats de l’enquête ont montré qu’aucune irrégularité telle que décrite par le journal n’a été décelée», écrit le confrère.

Pendant ce temps, Lefaso.net, autre site d’information, titre: «Suspicion de fraude au recrutement des Instituteurs adjoints certifiés: Il n’en est rien, selon le ministre de l’Éducation».

L’article renseigne que le ministre en charge de l’Éducation nationale, Stanislas Ouaro, lors d’un point de presse, hier vendredi, a révélé que les suspicions de fraude au concours de recrutement des IAC, session 2018, ne sont pas réelles.

Et d’ajouter que le ministre a expliqué qu’après les révélations du journal «Courrier Confidentiel», des vérifications impliquant le média n’ont pas permis de déceler des fraudes organisées comme le prétendait le journal.

«Toutefois, a noté le ministre, l’enquête a permis de déceler quatre candidats inscrits avec de faux diplômes», fait observer Lefaso.net, avant de mentionner qu’ils (les fraudeurs) sont entre les mains de la gendarmerie».

Pour sa part, Fasozine.com revient sur l’actualité portant sur le retrait des enfants en situation de rue, soulignant que les équipes et les logements sont prêts pour le début de l’opération.

Communication et faits de société, au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent l’actualité nationale marquée par des faits de société, ainsi que la cérémonie de passation de service, intervenue la veille, au Conseil supérieur de la communication (CSC).«Présidence du CSC : Désiré Comboïgo passe le témoin à Mathias Tankoano», titre le journal privé Le Pays qui informe que la passation de service au Conseil supérieur de la communication est intervenue, hier jeudi au sein de l’institution à Ouagadougou, en présence du Premier ministre Paul Kaba Thiéba.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya fait observer que le nouveau président du CSC, Mathias Tankoano «promet de tirer leçon du passé».

Et d’ajouter que le chef du gouvernement burkinabè, Paul Kaba Thiéba «s’est dit convaincu qu’avec la prise de fonction de Mathias Tankoano, le CSC va retrouver la sérénité dont il a besoin ».

Le sujet constitue la manchette de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui affiche: «Passation de service au CSC: Quand Désiré Comboïgo écrase une larme».

A en croire le confrère, «la cérémonie d’installation des nouveaux conseillers a été marquée par de vives émotions, le président sortant ayant écrasé une larme».

Dans le registre des faits de société, L’Observateur Paalga évoque la période de soudure, notamment dans la province de la Kossi, dans la région de la Boucle du Mouhoun, au Nord-ouest du Burkina Faso.

«Soin, localité située à 7 km de Nouna, traverse une situation alimentaire difficile en cette période de juillet-août dite période de soudure », rapporte le journal qui souligne que  «de nombreuses familles y peinent à s’offrir au moins deux repas par jour.

Toujours selon le confrère, «comme aliment de subsistance, certains font recours à des feuilles appelées gnougou en langue locale».

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien consacre sa manchette au phénomène des enfants et femmes vivant dans les rues à Ouagadougou, la capitale burkinabè et à Bobo-Dioulasso, la deuxième capitale.

Il affiche en guise de titre : «Enfants et femmes vivant en rue : Bientôt une opération de retrait».

Quant à Sidwaya, il publie un dossier relatif à la situation des agents publics de l’Etat, parfois confrontés à l’endettement insoutenable. L’article est publié sous le titre : «Fonctionnaires burkinabè: dans la spirale du prêt bancaire».

Politique et religion au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA, ce jeudi matin, s’intéressent à l’actualité nationale marquée par le premier vol des pèlerins pour le hadj 2018, intervenu la veille, sans oublier la politique.«Code électoral : L’opposition parlementaire saisit le Conseil constitutionnel», titre le quotidien national Sidwaya qui publie une déclaration conjointe de trois groupes parlementaires.

Il s’agit des groupes parlementaires de l’opposition : Union pour le progrès et le changement (UPC), Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et Paix, justice et réconciliation nationale (PJRN).

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de «Recours de l’opposition parlementaire devant le Conseil constitutionnel».

Le journal Le Pays revient sur la situation en République démocratique du Congo (RDC) où le président Joseph Kabila Kabange vient de choisir son dauphin, Emmanuel Ramazani Shadary pour la présidentielle du 23 décembre prochain.

«Le dieu Kabila (est) poussé hors de l’Olympe», affirme le journal, soulignant que le choix de Shadary s’est opéré «au bout d’un long suspense qui était devenu pour le moins intenable».

L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville) se contente de titrer: «Présidentielle 2018 en RDC: Emmanuel Ramazani Shadary, candidat de la majorité présidentielle»

Pour sa part, Sidwaya, dans son ‘’L’Autre regard », estime que le président Kabila a choisi de rentrer dans l’histoire de son pays par «la grande porte, en décidant, contre toute attente, de ne pas se présenter à la présidentielle du 23 décembre 2018».

Le même journal informe que pour le Hadj 2018, les premiers pèlerins ont quitté Ouagadougou, hier.

Le sujet constitue la manchette de L’Observateur Paalga qui parle du «décollage réussi pour 700 pèlerins», tandis que Le Pays mentionne : «200 pèlerins se sont envolés pour Médine».

Le journal privé Le Quotidien fait remarquer tout simplement que «les premiers pèlerins burkinabè sont partis».