Crise au ministère des finances et examens scolaires, sujets phares des journaux burkinabè

Les examens scolaires session 2018, entamés la veille, et la crise qui sévit au ministère en charge de l’Economie et des Finances sont les deux principaux sujets à la une des quotidiens burkinabè parvenus à APA, ce mardi matin.«Crise au MINEFID (ministère de l’Economie, des Finances et du Développement): Recrutement de volontaires et retraités en appoint», arbore en manchette le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Ce journal reprend ainsi une décision prise, hier lundi, lors d’un conseil de ministre extraordinaire.

Le quotidien national Sidwaya publie le compte rendu du Conseil des ministres, en mettant, lui aussi, l’accent sur la crise au ministère en charge de l’Economie.

Selon le confrère, lors de la rencontre gouvernementale de la veille, l’exécutif a autorisé le «recrutement d’un personnel d’appoint», en vue de pallier les désagréments dus à la grève des syndicats du MINEFID.

Sidwaya évoque également la session 2018 du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) en affichant: «315 000 candidats en compétition».

Le journal rapporte que les épreuves du BEPC 2018 ont été lancées officiellement, hier lundi 18 juin 2018, à Saaba (périphérie Est de Ouagadougou) par le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Stanislas Ouaro.

A en croire Sidwaya qui cite le ministre Ouaro, «toutes les conditions ont été réunies pour le bon déroulement des épreuves».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso fait observer que «le parchemin (du BEPC 2018 est) dans le viseur de plus de 315 000 candidats».

De son côté, le journal privé Le Pays renseigne, à travers le titre à sa Une,  que la dictée choisie pour la session 2018 du BEPC au Burkina Faso est un texte du journaliste d’investigation, Norbert Zongo (assassiné en décembre 1998).

Quant à L’express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville du Burkina Faso), il mentionne en sa manchette que la région de la Boucle du Mouhoun vise «un taux de réussite assez honorable».

Salaires des fonctionnaires et attaques terroristes alimentent les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce lundi, les attaques terroristes simultanées perpétrées, le weekend écoulé, dans les régions de l’Est et du Centre-est, sans oublier les conclusions de la conférence nationale sur les salaires des fonctionnaires, tenue du 12 au 14 juin à Ouagadougou.«Système de rémunération des agents publics : Le fonds commun sera désormais indexé sur les pénalités», titre le quotidien privé Le Pays qui publie également les conclusions de la conférence nationale.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya affiche: «Remise à plat des salaires : 29 000 FCFA d’augmentation pour 80% des fonctionnaires», informant que durant trois jours, les forces vives de la Nation ont diagnostiqué le mode de rétribution des fonctionnaires burkinabè.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, abonde dans le même sens en titrant : «Conférence sur les rémunérations: Hausse salariale prévue pour 80% des fonctionnaires».

Dans son éditorial, Le Quotidien estime qu’à propos des Fonds communs, le combat est perdu pour les syndicats du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID).

«Même s’ils ne le disent pas explicitement, tout le monde sait que la guerre que les syndicats du MINEFID livrent au gouvernement a trait à cette réforme du Fonds commun», commente l’éditorialiste de Le Quotidien.

Le journal renseigne que selon les résultats de la conférence nationale sur les salaires des fonctionnaires, «les fonds communs demeurent, mais avec des restrictions strictes».

Sous un autre registre, Le Quotidien parle de «3 attaques dans la région de l’Est et du Centre-est», ajoutant qu’un officier de police a été tué et un assaillant abattu.

A ce sujet, Sidwaya mentionne à sa Une: «Attaques au Centre-est et à l’Est : un présumé terroriste abattu».

Le quotidien national publie un communiqué de presse émanant de la direction générale de la police nationale dans lequel il ressort que les attaques ont eu lieu dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 juin, à Tindagou (Est) et à Comin-Yanga (Centre-est).