Le 1er décès dû au Covid-19 endeuille la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement l’actualité nationale marquée par la pandémie de coronavirus.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, renseigne que «la pandémie du Covid-19, qui a déjà emporté plus de 8000 personnes à travers le monde, a fait son premier mort au Burkina dans la nuit du 17 au 18 mars 2020».

Le confrère relate que selon les informations données par le coordonnateur national de la riposte à l’épidémie, Le Pr Martial Ouédraogo, il s’agit d’une dame de 62 ans, diabétique, arrivée tardivement à l’hôpital dans un +état comateux+».

Il indique que le nombre de malades au Burkina Faso, est  passé de 20 à 27 avec un premier  cas enregistré dans la capitale économique, Bobo-Dioulasso.  

C’est à juste titre que le quotidien national Sidwaya rapporte que «Désormais on totalise 27 cas avec un cas confirmé à Bobo», avant de rappeler que toutes ces informations ont été livrées, la veille à Ouagadougou, lors d’un point de presse du gouvernement.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso (Privé) arbore: «Covid-19 au Burkina : 27 malades, 1 décès, 24 cas suspects prélevés et un cumul de 231 contacts».

Dans son éditorial, le journal fait observer que le premier décès de coronavirus au Burkina Faso et en Afrique subsaharienne doit être considéré comme «une mort qui nous Interpelle tous».

En effet, selon l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, «il est donc temps que les Burkinabè et les Africains en général cessent de jouer aux apprentis-sorciers et prennent conscience de la réalité de ce mal».

Il estime que le coronavirus n’est pas une maladie imaginaire, ni des Blancs, ni d’aucune ethnie, il est là et frappe indistinctement.

Et de conclure: «+l’Afrique doit se réveiller et se préparer au pire+  comme le martèle Tedros Adhanom Ghebreyesus, le DG de l’OMS.  Sans tomber dans la psychose !».

De son côté, le journal privé Le Quotidien annonce à sa Une qu’au Burkina Faso «l’église catholique suspend les messes publiques» pour lutter contre la propagation du Covid-19.

A ce sujet, Sidwaya affiche: «Lutte contre le coronavirus: Les messes publiques et les catéchèses suspendues».

Le coronavirus s’impose aux journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent toujours de l’actualité nationale et internationale marquée par la pandémie de coronavirus.L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, à travers sa rubrique « Carnet santé », parle «des  aliments pour renforcer vos défense» en matière de lutte contre le Covid-19.

Le même journal renseigne que dans le cadre des mesures prises pour éviter la propagation de la maladie au Burkina Faso, les plénières sont désormais suspendues à l’Assemblée nationale.

«Riposte au Covid-19: les transporteurs routiers invités à prendre des mesures», affiche, pour sa part, le quotidien national Sidwaya qui croit savoir que les responsables du  ministère en charge  des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité veulent mettre à contribution les transporteurs routiers pour lutter efficacement contre l’épidémie du coronavirus du Burkina Faso.

A cet effet, rapporte le journal, une rencontre d’échanges s’est tenue, hier mardi 17 mars 2020, entre le chef du département, Vincent Dabilgou et les représentants des structures de transporteurs routiers du Faso.

Pendant ce temps, Le Pays (Privé), interroge le pharmacien Dr Nédié Nao, président du Conseil régional de l’ordre des pharmaciens du Centre, qui donne «les raisons de la flambée des prix du gel et des masques».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il arbore: «Report du CHAN (Championnat d’Afrique des nations) 2020 au Cameroun: Le Covid-19 gagnant d’étape, attendons la VAR d’espoir».

A en croire le journal, le ministre des Sports et le comité d’organisation ont tiré les conséquences de la propagation du coronavirus, et annoncé que, face à ce «cas de force majeure», la compétition (CHAN 2020) ne pouvait être que reportée».

De son côté, le journal privé Le Quotidien cite un responsable de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) qui a déclaré mardi en conférence de presse que «les mesures adoptées (en vue de contrer le Covid-19 au Burkina) semblent sélectives et répondent parfois à des considérations autres que médicales».

Le Covid-19 en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parus mardi traitent en priorité de la pandémie du Covid-19, insistant sur les 15 cas enregistrés dans le pays.Sous le titre «Coronavirus: Les Burkinabè ne changent pas leur façon de vivre», L’Observateur Paalga indique qu’une semaine après l’annonce de deux cas confirmés de Covid-19 au Burkina Faso, le virus a continué sa progression dans le pays qui est aujourd’hui à 15 personnes testées positives.

Le journal fait observer que «cette information qui s’est propagée à travers la ville de Ouagadougou comme une trainée de poudre, n’a cependant pas eu d’effet sur une bonne partie de la population»

C’est à juste titre que dans sa rubrique «Trait de plume », le quotidien national Sidwaya mentionne qu’il convient de «prendre le mal au sérieux !».

«Coronavirus: un Burkinabè testé positif en territoire béninois», titre, pour sa part, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, qui relate que la pandémie de coronavirus poursuit son petit bonhomme de chemin.

«Alors que la médecine peine à endiguer la maladie, l’Afrique jusque-là épargnée, connaît une propagation du virus Covid-19», écrit le journal, avant de préciser qu’hier lundi 16 mars 2020, le Bénin a enregistré son premier cas positif de coronavirus qui se trouve être un Burkinabè.

Le même journal parle de la grève des travailleurs à propos de l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les indemnités et primes des fonctionnaires, affichant: «Le mot d’ordre respecté».

A ce sujet, Le Pays met en exergue: «Grève générale: le mot d’ordre largement suivi à Ouagadougou», là où Sidwaya arbore: «Grève des syndicats: Des services publics au ralenti».

De son côté, L’Observateur Paalga renseigne que la coalition des syndicats a animé, hier lundi à Ouagadougou, une conférence de presse, en ce premier jour de leur grève de 120 heures.

Le journal relate que les syndicats ont, à l’occasion, dénoncé «des coupures de salaires avant même la grève».

Le coronavirus en exergue dans la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités samedi par APA commentent largement l’actualité nationale et internationale relative à la pandémie du coronavirus (Covid-19).Sous le titre «coronavirus: L’import-export Chine-Burkina en souffrance», Burkina24.com informe que le coronavirus, en plus des victimes sur le plan humain, fait aussi des victimes sur le plan économique.

A en croire ce journal en ligne, l’épidémie affecte le milieu des affaires dans le monde, notamment au Burkina Faso car, explique-t-il, l’importation et l’exportation des produits ont pris un coup.

«Les commerçants le reconnaissent. Les langues se délient dans les marchés de Ouagadougou », fait remarquer Burkina24.com.

Pour sa part, Lefaso.net relate que «depuis l’annonce des premiers cas de coronavirus sur le sol burkinabè dans la soirée du lundi 9 mars 2020, les habitudes ont changé, soulignant que la panique a gagné la population ».

«Sans doute, les chiffres alarmants qui passent en boucle dans les médias ont contribué à cette peur », fait observer le confrère, avant de relever que «pourtant, l’espoir est permis, tant que les mesures indiquées par les autorités sanitaires sont respectées».

Pour Lefaso.net, «une bonne communication permettra d’éviter la psychose».

«Coronavirus: les consignes de la Conférence épiscopale Burkina-Niger pour éviter la propagation de la maladie», peut-on lire dans les colonnes de Fasozine.com.

Cet autre site d’information mentionne que depuis le mardi 10 mars 2020, le gouvernement du Burkina Faso, à travers le ministère de la Santé, a officiellement annoncé l’existence de deux cas de coronavirus à Ouagadougou.

Fasozine.com précise qu’au cours d’une rencontre d’information avec les autorités et leaders des différentes communautés coutumières et religieuses, la ministre de la Santé a sollicité leur accompagnement pour l’information et la sensibilisation de leurs adeptes à une réaction conséquente et responsable face à ce fléau désormais présent sur le territoire national.

Grogne sociale, coronavirus et politique occupent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi continuent de commenter l’actualité marquée par l’épidémie de coronavirus, la politique, ainsi que la grogne sociale.«Suspension de tout évènement d’envergure: la coalition syndicale ne se sent pas concernée», arbore en première page Aujourd’hui au Faso qui ajoute que la manifestation du 17 mars prochain pour protester contre l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les indemnités et primes des agents du public est maintenue.

A ce sujet, Le Quotidien (Privé) affiche: «Satisfaction de la plateforme revendicative du collectif syndical CGT-B (Confédération générale du travail du Burkina): la grève générale et la marche-meeting maintenues».

De son côté, Le Pays renseigne que l’Unité d’action syndicale (UAS) maintient son meeting du 17 mars prochain, malgré l’interdiction des grands rassemblements décidée en conseil des ministres.

Le même journal publie «les consignes de l’église catholique» à propos des mesures visant à éviter la propagation de la maladie de Coronavirus ou Covid 19.

Parlant de coronavirus, le quotidien national Sidwaya met à sa Une, les propos du Dr Jean Kondombo qui dit qu’«une réponse efficiente est apportée à chaque patient».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye » croit savoir «comment prendre ce coronavirus par la couronne».

En politique, L’Observateur revient sur la situation au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), mentionnant que l’on ne se bouscule pas au collège électoral pour les dépôts de candidatures à la présidence du parti.

Quant à Sidwaya, il fait observer que pour les élections couplées (présidentielle et législatives) de 2020, «l’opposition s’arme contre la fraude».

Le journal rapporte que le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) a organisé, hier jeudi à Ouagadougou, un atelier de formation sur les techniques de lutte contre la corruption et la fraude électorales au profit de ses membres.

Les journaux burkinabè s’intéressent à la situation sanitaire et politique du pays

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA, ce jeudi matin, commentent largement l’actualité politique nationale, sans oublier des questions sanitaires, notamment l’épidémie de coronavirus.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, renseigne que la Semaine nationale de la culture (SNC), initialement prévue du 28 mars au 4 avril prochain, a été reportée en raison de l’épidémie de Coronavirus.

Le même journal publie «le message du pasteur Karambiri (Mamadou Philippe)» où l’homme de Dieu lance «un appel urgent» aux populations en général et aux adeptes de son église, en particulier,  d’être vigilants et de respecter les consignes médicales afin d’empêcher la propagation de la maladie.

Sidwaya le quotidien national précise qu’en plus de la SNC, les manifestations d’envergure nationale et internationale sont désormais suspendues jusqu’en fin avril, selon le Conseil des ministres tenu la veille à Ouagadougou.

C’est à juste titre que de son côté, Le Pays (Privé) titre: «Coronavirus au Burkina: Les grands évènements reportés», avant d’ajouter que «les contacts physiques (sont désormais) interdits à Kosyam (palais présidentiel, Ndlr)».

En politique, le même quotidien parle de la réconciliation nationale, soulignant que le groupe parlementaire Burkindlim a tenu les 10 et 11 mars 2020 à Ouagadougou,  ses premières journées de l’année en cours.

«Placées sous le thème : +Pour une véritable réconciliation nationale : Quelles perspectives ?, ces journées parlementaires ont permis aux députés de lancer un appel au chef de l’Etat, afin qu’il puisse initier une large consultation inclusive, en vue d’aboutir à une véritable réconciliation nationale», rapporte Le Pays.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga donne la parole au président d’«Agir ensemble pour le Burkina», Boubacar Diallo qui déclare à propos de la présidentielle de 2020, que «Kadré (Désiré Ouédraogo) est le mieux indiqué pour créer la rupture positive».

Coronavirus monopolise la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mercredi continuent de commenter l’actualité nationale et internationale marquée par la maladie de Coronavirus ou Covid 19 qui sévit actuellement et dont deux cas sont confirmés au Burkina Faso.Le journal privé Le Quotidien reprend les propos de la ministre de la Santé, Claudine Lougué qui déclare, au sujet du Coronavirus ceci: «Nous allons tout mettre en œuvre pour stopper la maladie».

«Riposte au coronavirus: Les leaders religieux et coutumiers sollicités», titre, pour sa part,  le quotidien national Sidwaya, informant que le ministère de la Santé a rencontré, hier mardi, au palais du Moogho Naaba Baongo (influent chef traditionnel burkinabè), des chefs coutumiers et religieux du Burkina Faso.

Selon le journal, il s’est agi de demander l’implication de ces chefs coutumiers et religieux dans le combat contre le Covid 19.

Aujourd’hui au Faso affiche: «Coronavirus en Afrique: L’UEMOA et la CEDEAO doivent se saisir de l’épidémie».

Ce quotidien privé souligne que la capacité de certains pays africains à rapatrier leurs ressortissants et étudiants des deux foyers du coronavirus en Chine (Wuhan et Hubai), était déjà symptomatique que la lutte contre ce virus sera disparate, s’il apparaît sur le continent.

«Selon que le pays est nanti, et a un système sanitaire efficace, la gestion du coronavirus sera différente d’un voisin indigent, dont les populations meurent déjà de palu, de rougeole par manque de soin», commente l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore en première page : «Premiers cas coronavirus : Quand le Burkinabè dévalisent les pharmacies».

Le confrère rapporte qu’après l’annonce, lundi dernier, des cas confirmés de COVID 19 au Burkina Faso, de nombreux Burkinabè se sont rendus dans les pharmacies pour acquérir des kits de protection (masques protecteurs et gels hydro-alcoolisés), occasionnant du coup, une pénurie desdits produits.

L’Observateur Paalga consacre son ‘’Regard sur l’actualité » à la maladie, mentionnant, en guise de titre: «Coronavirus au Burkina : Une +bête+ en terreau fertile».

De son côté, Le Pays (privé) fait remarquer que «des Burkinabè (sont inquiets, mais pas surpris».

Le même journal reprend à sa Une, les déclarations du Dr Jean Charlemagne Kondombo, médecin de santé publique et incident manager pour le Covid 19 qui fait remarquer que «le virus a peur du soleil mais (…) il faut que le milieu soit sec et asséché».

Coronavirus, 8 mars et politique se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi, commentent largement, l’actualité nationale marquée par le congrès du parti au pouvoir, la commémoration de la fête de la femme, sans oublier la santé, avec la confirmation de deux cas de Coronavirus au Burkina Faso.Dans sa rubrique ‘’Révélations », le quotidien privé Le Pays révèle que deux cas de coronavirus ont été confirmés au Burkina Faso, avant de souligner que l’annonce a été faite, hier lundi, par le ministère de la Santé, au cours d’une conférence de presse animée à Ouagadougou.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, arbore: «Coronavirus: Le Burkina enregistre ses deux premiers cas».

Selon le journal, «un couple rentré récemment de Mulhouse, en France a été déclaré positif au test de ce virus qui s’est propagé dans une vingtaine de pays».

Aujourd’hui au Faso s’alarme en ces termes: «Le coronavirus est dans nos murs».

En politique, le même quotidien informe qu’à l’issue du troisième congrès ordinaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), tenu samedi dernier à Ouagadougou, Simon Compaoré est élu président.

A ce propos L’Observateur Paalga fait observer que Simon Compaoré «régularise sa situation» au MPP, rappelant que M. Compaoré était jusqu’alors intérimaire, au poste de président.

C’est à juste titre que le quotidien national Sidwaya précise que «Simon Compaoré (a été) confirmé» à la présidence du MPP.

Evoquant la journée du 8 mars (Journée internationale de la femme), Sidwaya rapporte que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a eu des échanges directs, dimanche dernier, avec les femmes des 13 régions du Burkina.

Le confrère précise que «le président Kaboré salue la résilience des femmes dans les zones sous menaces terroristes».

Pendant ce temps, Le Pays affiche: «8 mars 2020 : 8 engagements sur 13, exécutés en 2018», rappelant que compte tenu du contexte sécuritaire, le thème retenu cette année au niveau national a été la suivante: «Crise sécuritaire au Burkina Faso : quelles stratégie pour une meilleure résilience des femmes ?».

François Compaoré et Alassane Ouattara à la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce vendredi évoquent la situation en Côte d’Ivoire où le président Alassane Ouattara a déclaré, la veille, qu’il ne briguera pas un troisième mandat, sans oublier de commenter le décret du gouvernement français relatif à l’extradition de François Compaoré, frère cadet de l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré.«Extradition François Compaoré: La France a signé le décret», affiche à sa Une, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon ce journal qui évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Une lettre pour Laye », «depuis hier après-midi, l’affaire fait le buzz sur les réseaux sociaux et alimentera certainement l’actualité tout le weekend et même toute la semaine à venir».

Le confrère relate que dans un décret signé le 21 février dernier, le Premier ministre français, Edouard Philippe, a accédé à la requête de la justice burkinabé de juger le frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré dans son implication présumée dans l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de trois autres personnes.

Pour sa part, Le Pays (privé) arbore: «Extradition François Compaoré: le décret signé par le Premier ministre français», tandis que le quotidien national Sidwaya se contente de titrer: «Extradition François Compaoré: le décret signé».

Le journal cité en second lieu mentionne également à sa Une: «Côte d’Ivoire : La surprise de Ouattara».

Sidwaya fait remarquer que le président ivoirien Alassane Ouattara ne sera pas candidat à la présidentielle, malgré les réformes constitutionnelles qui ne le lui interdisaient pas.

«Cette information donnée, hier 5 mars 2020, met fin à toutes les spéculations sur un troisième mandat d’un homme au destin fulgurant», commente le journal.

De son côté, Aujourd’hui au Faso met en exergue les propos du chef de l’Etat ivoirien, tenus hier à Yamoussoukro: «Je ne serai pas candidat», avant de mentionner que «le bal mortel des prétendants peut commencer».

Quant à L’Observateur Paalga, il s’exclame en ces termes: «ADO ne briguera pas de 3e  mandat: si seulement ça pouvait inspirer Alpha Condé ! (président de la Guinée, Ndlr)».

Parlement et situation en G’Bissau à la Une au Burkina

Les journaux burkinabè de ce jeudi commentent largement la situation en Guinée-Bissau, ainsi que l’ouverture, la veille à Ouagadougou, de la première session ordinaire 2020 de l’Assemblée nationale.«Première session ordinaire de l’Assemblée nationale: Motion de solidarité à l’endroit des déplacés internes», arbore L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon ce journal, conformément à l’article 87 de la Constitution, l’Assemblée nationale a tenu sa première session ordinaire de l’année le mercredi 4 mars 2020.

«Les attaques terroristes et leurs conséquences ont été les points sur lesquels l’occupant du perchoir, Alassane Bala Sakandé, a accentué son discours», rapporte L’Observateur.

Il ajoute qu’à quelque deux jours de la célébration de la Journée internationale de la femme, le 8-Mars, le président de l’Assemblée nationale a invité les uns et les autres à avoir une pensée particulière pour les 700 000 déplacés internes que compte le pays.

De son côté, Aujourd’hui au Faso affiche tout simplement: «1re session ordinaire de l’année 2020 : Les députés ont repris le chemin de l’hémicycle».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya évoque la situation en Guinée-Bissau, parlant de «Chronique d’une instabilité institutionnelle».

Selon le commentateur, la Guinée-Bissau est décidément abonnée à l’instabilité politique et institutionnelle chronique, car, explique-t-il, «depuis le second tour du scrutin présidentiel du 29 décembre 2019 à l’issue duquel la Commission nationale électorale (CNE) a déclaré Umaro Sissoco Embalo gagnant avec 53,55% des suffrages, le pays vit au rythme d’une crise qui menace d’exploser».

Et de faire remarquer, la raison de cette crise est que le concurrent de Embalo, à savoir Domingos Simoes Pereira, candidat du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, (PAIGC), arrivé deuxième avec 46,45% des voix a contesté les résultats.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso s’interroge: «Crise en Guinée-Bissau: L’appel de la France arrive-t-il trop tard, l’armée ayant choisi Embaló ?».

L’éditorialiste rappelle que dans la crise postélectorale qui a cours en Guinée-Bissau, la France par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian a exprimé son souhait de voir l’armée restée en marge de la crise qui secoue le pays depuis l’annonce des résultats du second tour (le 29 décembre 2019) de la présidentielle et l’épisode de la contestation qui s’en est suivie.

«En clair, Paris demande à la grande muette de ne pas s’ingérer dans cette tambouille alors qu’elle y est déjà de pleins pieds», commente le confrère qui croit savoir qu’il s’agit d’«un appel qui intervient sur le tard et qui ne saurait être suivi d’effet».

Grogne syndicale et crise guinéenne au menu des journaux burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mercredi reviennent largement sur le report des élections en Guinée, sans oublier la grogne des syndicats liée à l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les indemnités et primes des travailleurs du public.Aujourd’hui au Faso (privé) arbore en première page: «Application de l’IUTS: la coalition syndicale maintient meeting et grèves», soulignant que le mois de mars 2020 promet d’être doublement chaud. «Climatiquement et socialement».

Le journal rapporte qu’hier mardi 3 mars 2020,  lors d’un point de presse, la coalition syndicale du Burkina maintient toutes ses activités anti-application de l’IUTS, à savoir, un meeting le 7 mars et un débrayage du 16 au 20 mars.

Selon Aujourd’hui au Faso, le Secrétaire général (SG) de la Confédération générale de travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié, a rassuré qu’il ne s’agit pas d’une lutte entre Burkinabè, mais contre une mesure inique.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, reprend les propos de Bassolma Bazié qui dit: «+L’ensemble des actions engagées sont maintenues+».

Le quotidien national Sidwaya ne dit pas autre chose lorsqu’il titre: «IUTS sur les indemnités des fonctionnaires: Les marche-meetings et la grève maintenues», là où Le Pays (privé) mentionne: «les syndicats haussent le ton».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga aborde la crise guinéenne en affichant: «Experts électoraux CEDEAO: 3 mousquetaires au chevet de la Guinée».

A lire le commentaire, trois ingénieurs informaticiens de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dépêchés à Conakry sont: le Burkinabè Nouroudina Tall, Moussa Abdou et Amangoua Lookensey.

«Ce trio d’experts a été commis par l’organisation sous-régionale ouest-africaine pour auditer le fameux fichier électoral, l’une des principales pommes de discorde  entre les protagonistes de la crise politique qui secoue le pays depuis d’interminables mois», commente L’Observateur.

«Report du double scrutin en Guinée: Condé pris à son propre piège ?», se demande, pour sa part, Le Pays qui croit savoir que «outre le problème de correction du fichier électoral, on se demande comment sera traitée la question de l’inclusivité du vote».

Santé et politique se disputent la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mardi évoquent l’actualité politique nationale et internationale, sans oublier les questions liées à la santé, notamment l’épidémie de coronavirus dont des cas sont confirmés en Afrique.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso consacre son « Regard sur l’actualité » à la maladie du coronavirus, arborant à sa Une, cette interrogation: «La bombe virale va-t-elle exploser en Afrique ?».

Selon le confrère, «petit à petit, le Coronavirus est en train de tisser sa dangereuse toile sur le continent noir».

Le confrère rappelle qu’entré par sa porte nord, en Egypte, en Algérie et en Tunisie, il (coronavirus) a depuis quelques jours, fait son apparition en Afrique subsaharienne, notamment dans la partie occidentale.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso informe que le 1er cas de coronavirus a été confirmé au Sénégal, avant de faire remarquer que «l’eau qui dégouline du crâne atteint forcément le tronc».

L’éditorialiste de ce journal estime qu’il ne fallait pas rêver, ajoutant que «même les pays dont les systèmes sanitaires sont performants, ont le coronavirus  chez eux».

En politique, Aujourd’hui au Faso parle des élections couplées du 22 novembre 2020 au Burkina Faso, titrant: «Accompagnement assuré du processus par les PTF (Partenaires techniques et financiers, Ndlr)».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya renseigne que concernant la présidentielle de 2020, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, par ailleurs, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), «croit en son étoile».

Quant au quotidien privé Le Pays, il donne la parole, dans sa rubrique ‘’Mardi politique », au 2e secrétaire national de la jeunesse du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir).

Celui-ci déclare que «nous rencontrons quelques difficultés au niveau de l’Union nationale des jeunes du MPP».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale), revient sur les tensions autour de l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux travailleurs du public.

Ce journal croit savoir qu’au sujet de la polémique autour de la question, «le sectarisme profite au gouvernement».

Politique et grogne sociale alimentent la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus, lundi à APA, abordent l’actualité nationale marquée par la grogne à propos de l’IUTS, sans oublier la politique, notamment la présidentielle de novembre 2020.Le quotidiens privé Le Pays revient sur la situation au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), informant que les candidatures à la candidature pour la présidentielle de 2020 sont ouverte et que «la caution est fixée à 2 millions de F CFA».

A propos de la prochaine présidentielle, le même journal affiche: «Révision du fichier électoral: La CODEL (Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections, Ndlr) relève des irrégularités».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre: «Enrôlement aux élections de 2020: La CODEL appelle à ne pas rater le train».

Le même journal consacre sa Une à la grogne relative à l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités des agents du public.

Ainsi, L’Observateur Paalga arbore: «Guerre de l’IUTS: Les 12 salves des financiers», ajoutant que «les magistrats demandent au gouvernement de se ressaisir».

Aujourd’hui au Faso (privé), renseigne que face à la situation, la Coalition des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) réagit à travers «une riposte en 12 points».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya, à travers son éditorial intitulé «Debout dans la tempête», informe que c’est de l’intérieur du pays que le ton a été donné, samedi dernier à Fada N’Gourma.

Selon l’éditorialiste, le collectif Confédération générale du travail (CGTB) section de l’Est a organisé, dans cette ville, une marche pour demander au gouvernement «l’arrêt immédiat des prélèvements de l’IUTS sur les indemnités et les primes des travailleurs et le remboursement dans des meilleurs délais, des coupures déjà opérées».

Société et politique au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè traitent, ce samedi, de l’actualité nationale marquée par la politique et les faits de société.«Coronavirus: Le premier cas en Afrique subsaharienne signalé au Nigeria», titre Wakatséra.com, qui informe que le premier cas en Afrique au Sud du Sahara de la maladie qui fait des ravages en Chine a été signalé le vendredi 27 février 2020 au Nigeria, plus précisément à Lagos.

«Ce qui porte à trois le nombre de cas de coronavirus confirmés sur le continent africain, après les deux autres patients infectés qui avaient été signalés en Egypte et en Algérie », précise le journal en ligne.

Fasozine.com relate que du  26 au 28 mars 2020, le Burkina Faso accueillera la 22e Assemblée générale de l’Association africaine des centrales d’achats de médicaments essentiels (Acame)  autour du thème : «Rôle et mission des Centrales d’achats de médicaments pour une couverture sanitaire universelle réussie dans les pays africains».

Pour sa part, Burkina24.com évoque la crise humanitaire au Burkina Faso, soulignant que  «plus de 2 millions de personnes (sont) dans l’urgence humanitaire».

En politique, le même journal en ligne renseigne que l’ambassadeur du Mali en France a été rappelé à Bamako pour «consultation».

Le confrère rappelle que le diplomate malien a accusé des soldats français de l’opération Barkhane d’adopter un comportement déplacé, avant d’ajouter qu’«un grave incident diplomatique s’en est suivi».

Le chef de la diplomatie malienne, rapporte Burkina24.com, est arrivé précipitamment à Paris pour désamorcer la crise.

De son côté, Lefaso.net revient sur la crise née de l’application de l’Impôt unique sur les indemnités et salaires (IUTS) aux primes et indemnités des travailleurs du plus au Burkina Faso, mentionnant en guise de titre: «Quand les éléphants se battent…».

Pendant ce temps, Wakatséra.com reprend les propos du président de la Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections (CODEL), Me Halidou Ouédraogo qui dit que «ça serait dramatique si les élections ne se tiennent pas en 2020 (au Burkina Faso)».

Me Ouédraogo s’exprimait, hier vendredi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse.

La crise en Guinée s’invite dans la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent largement la situation en Guinée où le président Alpha Condé est confronté à une crise consécutive à sa volonté de vouloir organiser un référendum constitutionnel couplé aux législatives, le 1er mars prochain.«Guinée : Qu’attendent les partenaires internationaux pour agir ?», se demande Sidwaya, le quotidien national, publiant une déclaration conjointe de sept Organisations de la société civile (OST).

L’écrit souligne que «depuis la mi-octobre 2019 et le début de la mobilisation contre le +coup d’Etat constitutionnel+ qui permettrait au président Alpha Condé de briguer un 3e mandat, le recours abusif à la force létale  par les forces de sécurité est quasi-systématique».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso met en exergue: «A 48h des législatives et du référendum en Guinée-Conakry: Silence expectatif au  sommet du Fouta-Djalon».

Selon ce journal privé, la Guinée-Conakry retient son souffle. L’Afrique aussi, avant de faire remarquer que la réponse à l’appel du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) se manifeste par une ville morte où «par crainte de la répression des forces de sécurité, des Guinéens ont adopté la politique des guichets fermés».

Pour l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, «portes de boutiques et de service sont fermées en guise de protestation contre le projet du président Alpha Condé, qui n’est rien d’autre qu’une volonté de rester à son poste pour briguer un autre mandat à la tête de l’Etat».

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, dans son ‘’Regard sur l’actualité », affiche: «Guinée: Vraiment le kôrô (grand-frère, en langue bambara, Ndlr) Alpha déraille».

Le quotidien Le Pays va plus loin lorsqu’il mentionne: «Refus du président guinéen de recevoir une délégation de chefs d’Etat de la CEDEAO: Pour qui Alpha Condé se prend ?». Et de marteler: «Professeur, vos pairs ne sont pas vos étudiants !».

Le confrère pense que le président guinéen constitue «la parfaite illustration» de l’adage selon lequel «le pouvoir révèle l’homme».

G5 Sahel et Moubarak, au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mercredi évoquent le décès, la veille, de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak, sans oublier l’actualité relative au G5 Sahel.«Présidence du G5 Sahel : Roch Kaboré passe la main à E Ghazouani», arbore à sa Une, le quotidien national Sidwaya qui relate que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a pris part le mardi 25 février 2020 à Nouakchott, au VIe sommet ordinaire des chefs d’Etat du G5 Sahel.

Et de souligner qu’en fin de mandat à la tête de l’institution, le président Kaboré a passé le flambeau à son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh EL Ghazouani.

Pendant ce temps, dans son ‘’Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés  burkinabè affiche: «Situation sécuritaire G5 Sahel: Cette exception mauritanienne qui interroge».

Selon le confrère, l’on ne sait pas si la mission du président Kaboré a été bien accomplie, mais en passant le témoin à son homologue mauritanien, Mohamed Ould el-Ghazouani, le chef de l’Etat burkinabè devait être animé d’un sentiment de soulagement.

Le même journal, à travers sa ‘’Grille de lecture », parle du décès de Hosni Moubarak, titrant: «L’ultime voyage du +dernier pharaon+».

L’Observateur Paalga, fait observer que «cet ancien président égyptien, dont la santé chancelante avait souvent nécessité des hospitalisations en soins intensifs, a fini par succomber le mardi 25 février 2020 dans un hôpital militaire du Caire», avant de préciser qu’il avait 91 ans.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, journal privé, met en exergue: «Mort d’Hosni Moubarak en Egypte: Le printemps arabe tue pour la 2nde  fois le pharaon du Nil».

Pour sa part, Le Pays (privé) rappelle que Hosni Moubarak est né le 4 mai 1928, dans le Delta du Nil, a dirigé  l’Egypte «d’une main de fer pendant près de trois décennies et ce, jusqu’à sa chute, le 25 janvier 2011».

Le quotidien Sidwaya se contente de mentionner que «Moubarak, le Raïs est mort».

Grogne syndicale et présidentielle au Togo, au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mardi évoquent l’élection présidentielle qui vient de se dérouler au Togo, sans oublier la grogne de certains syndicats, consécutive à l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (UITS) au niveau des agents du public au Burkina Faso.

«IUTS sur les indemnités: Premiers tirs bien ciblés au Centre- ouest», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso qui parle aussi de «la colère des enseignants de l’Est».  

Selon le journal, le Syndicat des enseignants du post-primaire et du secondaire (F-Synter) a appelé ses militants à débrayer pour protester  contre les coupures, ce mois, des indemnités en guise d’impôt sur les traitements et salaires (UITS).

Pour sa part, Le Quotidien arbore: «Protestation contre l’application de l’IUTS sur les salaires des travailleurs du public: Koudougou sonne déjà la mobilisation», mentionnant que les enseignants de cette zone du pays ont décidé de la suspension des évaluations.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso (privé) rapporte qu’à propos de l’affaire IUTS, de grandes décisions sont attendues de l’Assemblée générale (AG) des syndicats prévue demain mercredi à la Bourse de travail de Ouagadougou».

Le même journal après avoir fait remarquer Faure Gnassingbé est déclaré vainqueur avec 72,36% des voix, mentionne : «Les 3 leçons de la présidentielle togolaise».

Dans son ‘’Trait de plume », le quotidien national Sidwaya titre: «Togo: Bagarre autour d’un fauteuil».

Quant à L’Observateur Paalga, il parle de «Tragi-comédie électorale à Lomé», avant de souligner que «les lendemains d’élections sont souvent mouvementés au Togo».

Et de faire observer que la présidentielle du samedi 22 février 2020 n’aura pas échappé à la règle.

«Après le calme et la sérénité qui, de l’avis unanime, ont été constatés le jour du scrutin, place maintenant à la polémique après l’annonce des résultats de la Commission électorale nationale indépendante (CENI)», commente L’Observateur Paalga.

Selon le confrère, les chiffres donnent le président sortant, Faure Essozimna Gnassingbé, vainqueur avec 72,36% des voix contre 18,37% pour son poursuivant direct, Agbéyomé Messan Kodjo, suivi de l’opposant de toujours, Jean-Pierre Fabre, plafonné, lui, à 4,35%.

Société et politique s’emparent de la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale marquée par la politique ainsi que par des faits de société.«Forum des femmes du Centre: L’insécurité au cœur des Préoccupations», arbore à sa Une, le quotidien national Sidwaya qui informe que la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action sociale, Marie Laurence Ilboudo, a présidé, vendredi dernier à Ouagadougou, le forum des femmes de la région du Centre.

Et de préciser qu’à l’occasion, les femmes de la région ont soumis leurs doléances à la première responsable de leur département ministériel.

De son côté, le quotidien privé Le Pays, sous le titre : «Médias publics : Le SYNATIC dénonce +la violation des libertés syndicales+», publie une déclaration du Syndicat autonome des travailleurs de la communication et de la Culture (SYNATIC).

 Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso revient sur le «retour prématuré au pays natal» d’étudiants burkinabè inscrits dans une Université de l’Inde.  

Le même journal évalue l’impact économique du Coronavirus, soulignant que «quand la Chine s’enrhume, même le Burkina tousse».

En politique, L’Observateur Paalga parle de la visite du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à Dori, la semaine dernier, citant le chef de l’Etat qui déclare: «Je suis venu témoigner ma solidarité à l’ensemble des peuples du Sahel».

Quant à Le Pays, il évoque la présidentielle de 2020, faisant remarquer que le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), «Eddie Komboïgo peut compter sur le +G5+ ».

Le journal dans ses ‘’Confidences du weekend », titre : «Partis politiques: Le MATDC (ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Ndlr) interpelle les hors-la-loi».

Réconciliation nationale et élections alimentent les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent les débats concernant les futures élections couplées (présidentielle et législatives) au Burkina Faso, sans oublier la réconciliation nationale.Le quotidien privé Le Pays titre : «Réconciliation nationale : Zéphirin Diabré en phase avec les propositions des +Sages+ de Manéga», informant que le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré a reçu, hier jeudi au siège de la structure, une délégation de l’appel de Manéga.

Selon le journal, l’objectif de la visite au sein du CFOP a été de remettre leur feuille de route à M. Diabré et s’entretenir avec lui sur les propositions faites.

Le même confrère renseigne que le Mouvement du plaidoyer du retour  de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso (MPCRN) dirigé par Safiatou Lopez/Zongo, était en fin de matinée hier jeudi, dans les locaux de la Primature pour une audience avec le chef du gouvernement, Christophe joseph-Marie Dabiré.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya affiche: «Réconciliation nationale: Safiatou Lopez présente son projet au Premier ministre», là où L’Observateur Paalga (privé) laisse lire: «Safiatou Lopez à la Primature».

Le journal cité en second lieu rapporte que l’Union pour le progrès et le changement (UPC), le principal parti de l’opposition burkinabè, a animé une conférence de presse, hier à Ouagadougou.

A lire l’article, les animateurs de la conférence de presse ont dénoncé, entre autres, «l’échec programmé des opérations d’enrôlements, l’octroi de Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) organisé par le parti au pouvoir et ses alliés, le refus du Chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré, d’autoriser les partenaires à financer l’établissement des CNIB  pour les populations».

De son côté, Le Pays arbore que pour les élections couplées de 2020, «l’UPC dénonce des fraudes en perspective».

Le journal privé Le Quotidien va plus loin en citant le 1er vice-président de l’UPC, le député Moussa Zerbo qui a déclaré à la conférence de presse que: «les ingrédients d’une crise post-électorale sont en train de se réunir».

Société et politique en exergue dans les quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè reçus, jeudi à APA, mettent l’accent sur la politique et les faits de société.«Barrage de Soum: Cet interminable serpent de mer», arbore à sa Une, le quotidien privé L’Observateur Paalga qui rappelle que cela fait 15 ans que l’on a lancé les travaux de construction du barrage de Soum, situé dans la région du Centre-ouest du Burkina Faso.

Selon ce journal, ce plan d’eau prévu pour être le cinquième plus grand barrage du pays, devait s’achever 18 mois après son lancement.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya évoque un fait divers sous le titre: «Meurtre à Solonzo (Nord-ouest du Burkina Faso, Ndlr): Soupçonné, un homme battu par des femmes».

Sidwaya affiche également à sa Une: «Impositions des primes et indemnités des fonctionnaires: Effective pour compter de février 2020».

A en croire le confrère qui précise que le sujet a été évoqué par le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, à l’issue du Conseil des ministres de la veille, «l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sera imposé sur les primes et indemnités des agents publics de l’Etat à compter du mois de février 2020».

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), dans sa rubrique ‘’Autant le dire », mentionne ceci: «Et l’UITS sur les indemnités du public refait surface».

Pendant ce temps, Le Pays (privé) revient sur le rapatriement annoncé des étudiants burkinabè en Inde, donnant la parole à Nourou Bilgo, l’un des boursiers concernés qui avoue: «Cette nouvelle n’a pas été la bienvenue».

En politique, Le Pays reprend à sa Une, les propos du coordonnateur de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), Clément Sawadogo, qui déclare: «Nous sommes un pouvoir qui n’a pas fait dans la paresse, la mal gouvernance…».  

Aujourd’hui au Faso, fait cas de la présidentielle togolaise du 22 février en s’exclamant: «Pas de syndrome Boko en 2020 !».

Le journal relate que «les forces de l’ordre togolaises, ont accompli leur vote hier, à 72 heures du jour du scrutin, selon l’esprit et la lettre du code électoral. Les résultats de leurs suffrages rejoindront ceux des civils le samedi 22 février 2020, pour faire les sommations».

Il fait observer que «pour 2020, il n’y aura pas apparemment de syndrome François Boko, du nom de l’ex-ministre de l’intérieur, qui en 2005, ayant constaté que les militaires n’avaient donné leurs voix au jeune Faure, avait suggéré de différer le vote».

Mouvement d’humeur et politique se disputent la Une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè visités par APA ce mercredi, évoquent l’actualité politique nationale et internationale, sans oublier des mouvements d’humeur.Sous le titre: «Postes de péage : Les agents en grève à partir du 27 février», le quotidien national Sidwaya  rend compte de la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le Syndicat autonome des travailleurs des péages du Burkina Faso (SYNATRAP/BF).

Selon le journal, au cours de la rencontre avec les journalistes, les responsables de ce syndicat ont annoncé une grève de 72 heures à partir du 27 février 2020.

A ce sujet, Le Pays (privé) reprend à sa Une, les propos du Secrétaire général du SYNATRAP/BF, Boubacar Dianda qui déclare: «Il n’y aura pas de recettes cette année du côté des péages si…».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, en guise de titre, mentionne: «Grève des péagistes : Barrières levés du 27 février au 1er mars».

Le même journal relate que le Centre de réinsertion sociale de Laye, situé à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou, a été saccagé, dans la nuit de lundi dernier, suite au «meurtre d’une collégienne  de 17 ans, enfant unique de ses parents».

«Les habitants qui soupçonnaient les habitants du centre de réinsertion sociale d’avoir commis le crime, ont saccagé et brûlé quelques locaux dudit centre», L’Observateur Paalga, avant d’ajouter que «désormais, les enfants en conflit avec la loi sont des persona non grata à Laye».

Le sujet est évoqué dans ‘’On murmure » de Sidwaya, sous le titre : «Laye : Echauffourées après la mort d’une fille».

En politique, Sidwaya informe que le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) a animé sa traditionnelle conférence de presse, hier mardi à Ouagadougou, soulignant que les sujets abordés étaient, entre autres, le processus de la réconciliation nationale et le massacre de fidèles chrétiens dans le Yagha, la «politisation» du Médiateur du Faso.

Pour sa part, Le Pays titre à ce propos: «Le CFOP à Saran Séré/Sérémé (Médiateur du Faso,Ndlr): +Un médiateur de la République ne saurait être un acteur du jeu politique».

Sidwaya parle également de la présidentielle au Togo titrant: «le parti de Faure (Gnassingbé) promet un coup KO».

Sécurité et politique à la Une au Burkina Faso

Les quotidiens burkinabè parvenus, mardi à APA, évoquent des sujets essentiellement liés à la politique et à la sécurité.«Tueries de civils au Burkina: Qui sont ces ennemis des populations ?», se demande Aujourd’hui au Faso qui rappelle que près d’une centaine de Burkinabè ont ainsi perdu la vie depuis le début de l’année 2020.

Le journal fait remarquer que la population paye donc un lourd tribut à cette guerre qui s’abat sur le Burkina comme une pluie satanique, avant de continuer ses interrogations: «Est-ce du terrorisme ? Des guérillas intercommunautaires ?».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, revient sur les 24 personnes tuées par des individus armés non identifiés, dimanche dernier à Pansi, dans la région du Sahel.

Le journal donne «la version des autorités», avant de relever qu’il y a «plus de questions que de réponses» dans cette situation.

Le quotidien national Sidwaya publie une interview de Laurent Kibora, présenté comme le spécialiste des questions sécuritaires au Sahel.

Celui-ci, se prononçant sur les négociations avec les groupes terroristes au Mali, avoue que «cette démarche comporte trois grandes erreurs», citant premièrement, le fait que le président malien IBK (Ibrahim Boubacar Kéita, Ndlr) veuille «négocier une paix séparée avec ces groupes, en faisant cavalier seul».

La deuxième erreur, selon l’analyse de M. Kibora, «c’est de vouloir négocier avec deux grandes figures, Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa, sans tenir compte de Adnane Abou Walid Al Saraoui».

«La troisième (erreur), c’est le fait que ces négociations ne doivent pas être faites de manière officielle. Le premier critère d’une négociation réussie est sa confidentialité», estime le spécialiste interrogé par Sidwaya.

Pour sa part, le quotidien Le Pays titre à sa Une: «Crise sécuritaire au Burkina et au Niger: +Il y a péril en la demeure+, selon les évêques».

Dans sa rubrique « Mardi politique », Le Pays donne la parole au député maire de Le Faso Autrement, Nama Baoui qui déclare: «Je ne pense pas que l’on pourra organiser les élections couplées le 22 novembre prochain».

 Le même journal informe que pour la présidentielle de 2020, «Yacouba Isaac Zida (Premier ministre durant la Transition) répond favorablement à l’appel du MPS (Mouvement patriotique pour le salut)».  

A ce sujet, L’Observateur Paalga affiche la déclaration du désormais candidat à la prochaine présidentielle, Isaac Zida qui dit: «Je serai bel et bien là».  

Quant à Sidwaya, il aborde la présidentielle actuelle au Togo,  mentionnant à sa Une ceci: «Le parti de Jean Pierre Fabre appelle à la vigilance».

La presse burkinabè commente la candidature d’Isaac Zida à la présidentielle

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent l’actualité nationale, marquée par l’annonce officielle de la candidature à la prochaine présidentielle, de l’ancien Premier ministre (PM) Yacouba Isaac Zida, actuellement en exil.«Présidentielle 2020: Yacouba Isaac Zida, candidat du MPS», affiche le quotidiens privé Le Pays qui relate que le président du Mouvement patriotique pour le salut (MPS), Pr Augustin Loada a annoncé publiquement, le 15 février dernier à Ouagadougou, la candidature de l’ancien PM Zida, en exil au Canada, depuis la fin du régime de  la Transition au Burkina Faso.

A ce propos, Sidwaya, le quotidien national, se contente de titrer: «Présidentielle 2020: Yacouba Isaac Zida, porte étendard du MPS», soulignant que le MPS a annoncé que M. Zida sera investi en mai prochain.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affichant à sa Une, la photo du désormais candidat à la magistrature suprême, fait observer que «Zida, candidat du MPS, rentrera impérativement».

Le même journal, dans son ‘’Commentons l’évènement », estime qu’il s’agit d’un «pari risqué pour l’ex-PM de la Transition».

En effet, pour le commentateur de L’Observateur Paalga, «on veut bien croire Augustin Loada quand il déclare que son champion +n’a aucune contrainte judiciaire qui l’empêche d’être candidat à l’élection présidentielle+».

Et de poursuivre: «Mais c’est connu qu’il est en délicatesse avec la justice militaire, qui instruit à son encontre un dossier pour +insubordination et désertion en temps de paix+».

«Quand s’y ajoutent les effluves nauséabonds sur son rôle dans la répression des insurgés en 2014 et sa gestion non orthodoxe de fonds publics quand il était Premier ministre, on n’a pas besoin d’être un expert en science po pour dire que Yacouba Isaac Zida fait un pari risqué de revenir de sitôt au pays », analyse le journaliste.

Selon lui, «c’est évident, la justice militaire lui demandera des comptes tout comme la Haute Cour de justice, pour peu que les limiers de l’inspection d’Etat épluchent la gestion du Premier ministère durant son mandat».

Justice, politique et société, en couverture des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè parvenus à APA ce vendredi évoquent l’actualité politique ainsi que des faits de société telle que la Saint Valentin, sans oublier la justice.Dans une interview qu’il a accordée à L’Observateur Paalga, le procureur général de la cour d’appel de Ouagadougou, Laurent Pooda déclare ceci: «ça ne me pose aucun problème de comparaitre devant une juridiction».

Le même journal, toujours à propos de justice, informe à travers son ‘’Regard sur l’actualité » qu’il y a eu hier jeudi à Ouagadougou, la reconstitution de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.

«Remake d’un film tragique avec Diendéré», titre L’Observateur Paalga qui mentionne «ce n’était qu’une simulation», avant d’ajouter qu’«il y a un peu moins de 33 ans, la réalité était autrement plus tragique».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso affiche, en première page: «Assassinat de Thomas Sankara : Le régicide du Conseil de l’entente reconstitué 33 ans après».

En politique, Aujourd’hui au Faso dans ses ‘’News du VSD (Vendredi-Samedi-Dimanche) » que des députés du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) étaient chez Blaise Compaoré.

Pour sa Part, L’Observateur Paalga croit savoir que la guerre qui oppose le président du CDP, Eddie Komboigo et Kadré Désiré Ouédraogo (KDO), candidat à la présidentielle de 2020, se transpose au Chef de fil de l’opposition politique (CFOP).

Le quotidien national Sidwaya, de son côté relate que le Conseil citoyen pour le suivi de la transition et la révolution d’octobre (COCISTRO) a animé une conférence de presse, hier jeudi à Ouagadougou, pour se prononcer sur les recommandations des sages de l’Appel de Manéga et sur le livre de l’ex-président, Jean- Baptiste Ouédraogo : «Ma part de vérité».

Le même journal informe que l’homme politique et président de l’ex-parti, le Rassemblement politique nouveau (RPN), Harouna Dicko, a animé une conférence de presse, jeudi à Ouagadougou, pour se prononcer sur la situation nationale.

A en croire le journal Sidwaya, «Harouna Dicko (est) contre la tenue d’élections en 2020» au regard de la situation sécuritaire au Burkina Faso.

C’est à juste titre que Le Pays (privé) arbore les propos de l’homme politique affirmant: «J’exprime mon opposition à la tenue d’élections avant que le Burkina Faso ne recouvre l’intégralité de son territoire».

Evoquant la fête de Saint-Valentin, Le Pays mentionne qu’à Ouagadougou, «l’amour (est) à l’épreuve de la galère», soulignant également qu’il s’agit d’«une fête dévoyée en Afrique».

Pendant ce temps, Sidwaya, dans sa chronique hebdomadaire, s’exclame: «Pauvre Valentin !».

Le chroniqueur de Sidwaya rappelle que «Saint-Valentin nous aurait d’abord rappelés à plus de sincérité et de fidélité, à plus de pardon, de partage et de sacrifice pour l’âme-sœur».

Et de constater que «c’est dans ce noble sens que la fête des amoureux, importée de si loin, pourra se diluer et se métisser convenablement dans nos bonnes mœurs et flirter en toute quiétude avec notre culture. Et ce, pour éviter que Saint-Valentin ne rime avec desseins malsains et libertins».

Société et lutte contre le terrorisme, au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè parus ce jeudi traitent des sujets diversifiés où l’on retrouve ceux liés à la lutte contre le terrorisme, ainsi que des faits de société.Le quotidiens national Sidwaya arbore en première page: «Regroupement des métiers: Le statut particulier de l’éducation adopté», soulignant que le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 12 février 2020, a adopté un décret portant statut particulier du métier éducation, formation et promotion de l’emploi.

Sidwaya informe également que le Syndicat autonome des agents du ministère des Affaires étrangères (SAMAE) a organisé, hier mercredi à Ouagadougou, une conférence de presse pour dénoncer la mise à la disposition de leur département, d’agents de police «en vue de leur affectation dans les missions diplomatiques».

A ce propos, le journal titre: «Le syndicat des diplomates s’insurge», tandis que Le Pays (privé) affiche: «Représentations diplomatiques burkinabè à l’étranger: Le SAMAE contre les affectations de policiers».

Le journal cité en second lieu renseigne que concernant l’affaire relative à l’assassinat du capitaine Thomas Sankara, «le Tribunal militaire procède à la reconstitution des faits aujourd’hui».

Sous le titre: «Les pirogues du savoir: L’Observateur +offre+ une école à Douré», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, relate que grâce à un article de presse publié, l’an dernier dans ses colonnes et à travers lequel l’auteur racontait «le parcours de combattant des élèves», le village enclavé de Douré vient de bénéficier d’une école de deux classes.

Le Pays publie une interview du coordonnateur du Mouvement de résistance populaire (MRP), Aly Nana qui déclare, au sujet des attaques terroristes qu’«il faut aller vite pour concrétiser la loi sur le recrutement des volontaires».

Pour sa part, évoquant la lutte contre le terrorisme, Sidwaya  à travers son ‘’L’Autre regard », parle de «Négocier ensemble».

Selon le chroniqueur du journal, «dans la violente crise sécuritaire aux relents sécessionnistes qui endeuille le Mali depuis plusieurs années, le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) semble avoir opté pour la voie du dialogue».

Il fait observer que «cette piste de l’ouverture de discussions avec les terroristes était l’une des recommandations du dialogue national ayant pris fin en décembre dernier».

Santé et politique occupent la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè parvenus à APA ce mercredi matin, traitent de l’actualité politique, sans oublier la santé, notamment le coronavirus il y a quelques semaines et qui fait des ravages en Chine.«Suspicion de coronavirus au Burkina : Le “patient” testé négatif», arbore le quotidien national Sidwaya qui relate que la ministre de la Santé, Léonie Claudine Lougué, a annoncé à la presse, hier mardi à Ouagadougou, que les résultats de l’analyse de laboratoire ont été négatifs sur le cas suspect de coronavirus.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) fait remarquer qu’il s’agit d’une bonne nouvelle et d’un soulagement pour les Burkinabè dont les regards étaient tournés vers l’hôpital de Tengandogo (encore appelé Hôpital Blaise Compaoré), depuis l’internement d’un citoyen chinois suspecté d’être atteint du coronavirus.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés, affiche: «Chinois suspect à +Blaise Compaoré+: Ce n’est donc pas le coronavirus !».

Dans la même lancée, le journal Le quotidien reprend les propos rassurants de la ministre de la Santé qui dit que «le patient (chinois) ne présente aucun signe spécifique de la maladie».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, laisse lire à sa Une : «Epidémie de Coronavirus: Le cas du Chinois interné à Tengandogo est négatif».

Le même journal renseigne que le traditionnel point de presse du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) s’est tenu, hier mardi au siège de l’institution à Ouagadougou.

«La dégradation de la situation sécuritaire, les élections de novembre 2020, l’enrôlement des électeurs de l’intérieur, le coronavirus et les cérémonies de lancement des travaux par le gouvernement, étaient les points à l’ordre du jour de cette rencontre avec les hommes de médias», relate Le Pays.

Et de souligner que «cette conférence de presse a été animée par Yumanli Lompo, président du Parti national des démocrates  sociaux (PNDS) et Alphonse-Marie Ouédraogo, président de l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS)».

Parlant de cette sortie du CFOP, Sidwaya mentionne que «l’opposition peaufine une stratégie» pour les élections de 2020, tandis que Aujourd’hui au Faso citant l’un des conférenciers, met en exergue: «CFOP: +Accord politique ne veut pas dire candidat unique+».

La politique se paie la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce lundi présentent à leurs Unes, des sujets essentiellement liés à l’actualité politique nationale et internationale.«33e  sommet de l’UA: Le continent ballotté entre solidarité et intérêts nationaux», titre le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui informe que les curseurs du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba «pointent vers la solidarité comme l’arme efficiente pour faire taire … les armes au Sahel et en Libye».

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, rapporte que l’Union africaine va clore ce 10 février à Addis-Abeba la 33e conférence de ses chefs d’Etat.

Et de relever que pendant deux jours, les présidents africains, et avant eux, les experts et les ministres des Affaires étrangères, ont discuté du thème «Faire taire les armes: créer les conditions propices de développement de l’Afrique».

Le même journal arbore à sa Une, les propos du Pr Laurent Bado du Parti pour la renaissance national (PAREN) qui affirme: «C’est la 3e fenêtre de l’enfer qui est ouverte (au Burkina Faso, Ndlr)».

L’Observateur Paalga relate aussi qu’au cours de la première session ordinaire du Bureau politique nationale (BNP) du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), tenue samedi à Ouagadougou, le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé, «a tenu à réaffirmer sa fidélité au parti et au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré».

De son côté, Le Pays (Privé) renseigne à travers sa manchette que le congrès ordinaire du MPP devant permettre de désigner le candidat du parti pour la prochaine présidentielle, est prévu pour les 6 et 7 mars 2020.

Pendant ce temps, Sidwaya fait remarquer que pour la présidentielle et les législatives 2020, «le MPP adopte sa stratégie électorale», alors que «le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès CDP, ex-parti au pouvoir) émet des doutes».

Au même moment, Aujourd’hui au Faso met en exergue les propos du président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano qui a déclaré lors d’une cérémonie à Ouagadougou, que «le CSC sera très regardant sur les discours électoraux».

Education et politique s’imposent aux quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi proposent un menu varié dont la politique et l’éducation.Le quotidien national Sidwaya informe que le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotions des langues nationales va collecter des fonds pour soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS), les familles des victimes des attaques et des déplacés internes.

Il précise que cette opération a été officiellement lancée, le jeudi 6 février 2020 à Ouagadougou, lors du traditionnel point de presse du gouvernement.

A ce propos L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè titre: «Education en situation d’urgence: un Fonds pour parer au plus pressé».

Pour sa part, le journal privé Le Pays revient sur la conférence de presse du gouvernement animée la veille à Ouagadougou par deux ministres dont celui en charge de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro, en titrant: «Crise sécuritaire au Burkina : 10 enseignants tués, 2405 écoles fermées».

En politique, le même journal évoque les élections couplées de 2020, citant le ministre de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo qui a déclaré lors d’une réunion hier à Ouagadougou que «nous avons besoin de plus de 100 milliards de  F CFA».  

Abordant les prochaines élections couplées (présidentielle et législatives), Sidwaya fait remarquer que «les partis de l’opposition envisagent un accord politique».

Il informe également que dans la perspective des élections présidentielles et législatives fixées au 22 novembre 2020, les acteurs étatiques du processus électoral veulent peaufiner leur feuille de route.

Et de rapporter qu’au cours de la deuxième session de leur cadre de concertation tenue, hier jeudi à Ouagadougou, sous la présidence du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, plusieurs points ont été abordés.

Aujourd’hui au Faso (privé) arbore en Une: «Togo-Côte d’Ivoire-Guinée-Ghana-Burkina-Niger: Le Pow Wow électoral de 2020».

Le journal s’intéresse aussi au sommet de l’Union africaine (UA), prévu dimanche prochain, se demandant: «33e Sommet de l’UA: La voix de l’Afrique fera-t-elle recette en Libye ?».

Faits de société et politique alimentent les quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi commentent l’actualité marquée par les faits de société et la politique.«Secteur 51 de Ouaga: un soudeur perd la vie dans une explosion», titre le quotidien national Sidwaya, qui informe qu’en plus de la perte en vie humaine, on a également enregistré des dégâts matériels importants.

Selon le journal, le drame est survenu lorsqu’un incendie s’est déclaré au garage Ouangrawa, sis au secteur 51 de Ouagadougou, dans l’après-midi du mercredi 5 février 2020.

A ce sujet, le journal privé Le quotidien arbore: «Explosion d’un réservoir de camion dans un garage à Sinyiri/Ouagadougou: 1 mort et 1 blessé grave», là où Le Pays (privé) parle de «deux morts et un blessé grave».

Le journal cité en second lieu évoque aussi la prise en charge des victimes des violences terroristes, mentionnant: «Ces infiltrations qui en rajoutent au calvaire des déplacés».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il aborde la situation difficile des agents de santé après leur formation, affichant: «Retard d’intégration des médecins: Un toubib devenu grilleur de poulets».

Le journal rapporte que plus de 500 médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes recrutés en décembre 2018 et mars 2019 sont restés 14 mois pour les uns et 11 mois pour les autres, sans salaires et sans prise de fonction.

«Certains d’entre eux, selon leur porte-parole, Djakaridja Soulama, qui a co-animé une conférence de presse le 5 février 2020 à Ouagadougou, ont dû se reconvertir, comme ce médecin devenu grilleur de poulets dans un maquis par la force des choses», écrit L’Observateur Paalga.

En politique, le même quotidien revient sur le Conseil des ministres de la veille, renseignant que la présidentielle et les législatives de 2020 au Burkina Faso se tiendront le 22 novembre.

A ce propos, Le Pays titre: «Conseil des ministres: La date des élections présidentielle et législatives fixée au 22 novembre prochain», tandis que Sidwaya met en exergue: «Elections présidentielle et législatives: Rendez-vous aux urnes le 22 novembre prochain».

De son côté, Aujourd’hui au Faso évoque les législatives couplées au référendum constitutionnel en Guinée, précisant que le président «Alpha Condé pourrait surprendre…»

Santé, société et politique à la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mercredi commentent des sujets politiques, sans oublier ceux liés à la société et à la santé, notamment l’épidémie de Coronavirus apparue en Chine, il y a quelques semaines.«Lutte contre le Coronavirus: La Chine face à un défi herculéen», titre le quotidien privé Le Pays qui rapporte que les premiers responsables de l’ambassade de la République populaire de Chine ont animé une conférence de presse hier mardi à Ouagadougou.

Selon le journal, la rencontre avec les médias avait pour objectifs de «donner toutes les informations en liens avec la lutte contre l’épidémie du coronavirus qui sévit en Chine et au-delà de ses frontières».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya rapporte que lors de la conférence de presse, l’ambassadeur de Chine au Burkina Faso, Li Jian a déclaré que son pays a les capacités et les ressources nécessaires pour venir à bout de cette épidémie.

C’est à juste titre que Le Quotidien (privé) cite l’ambassadeur chinois qui dit que «toutes les ressources humaines de la Chine se sont mobilisées pour apporter une réponse rapide et efficace».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè affiche: «Coronavirus : 313 morts à Wuhan, Li Jian rassure à Ouaga».

Dans un commentaire intitulé «Construction d’un hôpital en 10 jours : Les Chinois forcent le respect», le même journal informent que les habitants de la patrie de Mao ne baissent pas les bras et font face à l’adversité car, poursuit le commentateur de L’Observateur Paalga, ils (les Chinois) viennent  de construire, en l’espace de de dix jours, un grand hôpital à Wuhan, capitale de la province de Hubéi, épicentre de l’épidémie.

«Les Chinois se sont passionnés pour la construction de cette structure de 1000 lits, et la télévision diffusait 24h/24 sur Internet les images des 4000 ouvriers et l’armée de pelleteuses qui s’activaient sur ce chantier spectaculaire de… 34 000 mètres carrés», écrit le confrère.

En fait de société, L’Observateur Paalga évoque le terrorisme, arborant en première page: «Déplacés fuyant le Centre-Nord : +Zongo+ (un quartier de Ouagadougou, Ndlr) reçoit un nouveau contingent».

Quant au journal Le Pays, il aborde le cas des élèves handicapés visuels dans la région du Centre-nord du Burkina, mentionnant : «Ces enfants qui bravent les obstacles pour acquérir le savoir».

De son côté, Aujourd’hui au Faso fait remarquer qu’il y a «plus de 600 mille déplacés internes au Burkina Faso», avant de souligner que le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés a été hier mardi au palais présidentiel de Kosyam.

A ce propos, Sidwaya met en exergue : «Haut-commissariat pour le refugiés: Le Patron à Kosyam.

Toujours en politique, Le Pays donne la parole au premier vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Achille Tapsoba qui affirme: «Nous n’irons pas à la réconciliation sans la présence de Blaise Compaoré…».