La crise policière se déporte à la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè parus mardi traitent largement du mouvement d’humeur à la police nationale.Le quotidien national Sidwaya relate que suite au mot d’ordre lancé par l’Union police nationale (UNAPOL-Syndicat), ses premiers responsables ont été reçus par le Premier ministre (Pm), Christophe Marie Joseph Dabiré, dans l’après-midi du lundi 3 février 2020, afin de trouver des solutions à leurs préoccupations.

Le même journal reprend à sa Une les propos du Secrétaire général de l’UNAPOL, Armiyaho Zongo qui a déclaré, lors d’une conférence de presse, hier lundi à Ouagadougou que «c’est à tort que nous avions demandé la démission du ministre».

De son côté, Aujourd’hui au Faso arbore: «Grève illimitée de l’UNAPOL : Le syndicat des policiers évasif après sa rencontre avec le Pm».

«Police nationale: Grèvera, grèvera pas ?», s’interroge L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, rapportant que dans la matinée, d’hier lundi, le syndicat des policiers a rencontré les journalistes pour évoquer la crise au sein de la corporation.

Et le confrère de souligner que «concernant la levée ou pas du mot d’ordre de grève, elle (UNAPOL) affirme qu’elle ira se concerter avant toute décision».

Pendant ce temps, Le Pays fait remarquer qu’ «au terme de trois heures d’échanges, le gouvernement et le syndicat des policiers, à travers leurs représentants, ont dit avoir abordé les différents problèmes avec une compréhension mutuelle».   

Dans sa rubrique « Mardi politique », ce quotidien donne la parole au Dr Evariste Faustin Konsimbo, acteur de la société civile, qui dit, au sujet des recommandations des «11 sages» pour une sortie de crise au Burkina Faso, que «la feuille de route n’a pas la prétention d’être le meilleur schéma».

A travers un commentaire, Le Pays dit «oui à la réconciliation, mais pas à n’importe quel prix», précisant que «l’intérêt supérieur de la Nation exige que tout le monde travaille à la réconciliation, la vraie, celle qui repose sur la Vérité et la Justice».

Religion, développement et politique alimentent la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus, lundi à APA, traitent de questions liées à la politique et au développement, sans oublier la religion, notamment le pèlerinage catholique qui a eu lieu la veille, à Yagma, dans la banlieue Nord de Ouagadougou.«Lutte contre l’insécurité au Burkina: Les fidèles catholiques appellent la Vierge Marie au secours», arbore le quotidien privé Le Pays, informant qu’ «ils étaient nombreux les pèlerins issus des différents diocèses du Burkina Faso à faire le pèlerinage national à Yagma, hier dimanche 2 février 2020».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso met en exergue: «Attaques terroristes: Mgr Laurent Dabiré (Evêque de Dori, Président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, Ndlr) appelle les Burkinabè à purifier leur cœur de toute haine».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina, titre: «Pèlerinage national à Yagma : Prières nourries pour la paix au Burkina et au Niger».

Quant au quotidien national Sidwaya, il affiche: «Pèlerinage à Yagma: Des prières pour la paix au Burkina».

Sous le titre: «Energie solaire: La centrale de Pâ en chantier», le même journal informe que  le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a lancé, le samedi 1er février 2020, les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Pâ, dans la région de la Boucle du Mouhoun, à environ 200 Km à l’Ouest de Ouagadougou.

Le Pays fait remarquer que «la centrale solaire de Pâ est attendue dans 10 mois», tandis que Aujourd’hui au Faso précise que «le jus coulera à flot en fin 2020».

Toujours dans le domaine du développement, L’Observateur Paalga revient sur la 2e édition du Salon international du coton et du textile (SICOT), tenue la semaine dernière à Koudougou, mentionnant que les participants ont recommandé de «coupler production et transformation pour plus de croissance économique».

En politique, le journal évoque, dans son ‘’Commentons l’évènement », la récente interview du général Djibrill Bassolé accordée à un journal étranger, alors qu’en tant que prisonnier de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), il venait à peine d’être évacué (la semaine passée) en France pour des soins.

Selon l’éditorialiste de L’Observateur Paalga, il s’agit d’une «Grande erreur de com», car explique-t-il, «il faut espérer pour lui qu’il (Djibrill Bassolé) guérisse (…) autrement dit, une fois rentré, il lui sera difficile, voire impossible de ressortir».

Pour sa part, Le Pays reprend à sa Une, un extrait de l’interview où le général Bassolé, au sujet son avenir politique, déclare: «C’est le terrain qui commande la manœuvre».

Développement, politique et société se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè parus ce vendredi, traitent de sujets variés, avec une dominance de ceux liés à la politique, à la société et au développement.Sous le titre: «Promotion du coton: L’Afrique face au défi de la transformation», Sidwaya, le quotidien national, consacre sa vitrine  au Salon international du coton et du textile ((SICOT) dont la deuxième édition a été ouverte, hier jeudi à Koudougou, capitale de la région du Centre- ouest du Burkina Faso.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso (privé) arbore : «Salon international du coton et du textile : le président du Faso lance les travaux de la 2e édition».

Le même quotidien, dans ses ‘’News du jour » renseigne que «la Police nationale renoue avec les mouvements d’humeurs après quelques temps d’accalmie», évoquant une déclaration de l’Union police nationale (UNAPOL).

Aujourd’hui au Faso relate que dans la déclaration parvenue à sa rédaction, le syndicat informe que «malgré les multiples interpellations et appels à résoudre les problèmes récurrents de la Police, le ministère de la Sécurité s’illustre par un refus manifeste de prêter une oreille attentive aux préoccupations».

C’est à juste titre que Sidwaya met en exergue: «Police nationale: L’UNAPOL et le ministre de la Sécurité à couteaux tirés».

Le journal privé Le Pays, pour sa part, publie une déclaration des membres de ‘’L’appel de Manega » au sujet de la situation socio-politique au Burkina Faso, titrant: «Réconciliation nationale: Voici les recommandations des +11 sages+».

Selon ce quotidien, les «sages» plaident pour le retour au bercail de «tous les exilés politiques qui le souhaitent» et la «condamnation express par l’autorité publique des incendies des biens privés et privés et de l’Assemblée nationale lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014».

Dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye », L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, informe que les visites sont désormais suspendues à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) et que les militaires qui y sont incarcérés, dans le cadre du coup d’Etat manqué de septembre 2015, observent une grève de la faim.

En politique, L’Observateur Paalga revient sur la tenue à Ouagadougou de la 15e session de l’Union parlementaire des Etats membres de l’organisation de la conférence islamique (UPCI).

Le journal souligne qu’au terme de leur rencontre, hier jeudi, les participants ont marqué leur «solidarité aux populations meurtries du Sahel».

Pendant ce temps, Sidwaya publie une interview de l’ambassadeur du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique), Jacqueline Marie Zaba/Nikiéma qui dit, au sujet du terrorisme au Burkina, que: «Nous n’avons posé aucun acte belliqueux pour mériter cette guerre».

Syndicalisme et politique occupent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi abordent des sujets diversifiés dont ceux essentiellement liés à la politique et au syndicalisme.«Mise en œuvre du statut valorisant : CNSE donne 2 semaines au gouvernement pour respecter ses engagements», affiche le journal privé Le Quotidien, revenant ainsi sur la conférence de presse animée la veille à Ouagadougou, par la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).

A ce sujet, Le Pays (privé) titre: «Mise en œuvre du protocole d’accord gouvernement-CNSE: Les syndicats donnent un délai de deux semaines au gouvernement».

Sidwaya, le quotidien national fait remarquer que la rencontre avec les journalistes visait à dresser le point de la mise en œuvre du protocole d’accord signé avec le gouvernement.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, plaque en guise de titre, les propos du coordinateur de la CNSE, Charles Dipama qui a déclaré lors de la conférence de presse: «Pendant deux ans, nous avons suffisamment patienté».

Le même journal évoque le point de presse animé, hier mardi à Ouagadougou, par des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

«Vote des Burkinabè de l’extérieur : +Un échec programmé pour le pouvoir en place+», titre L’Observateur Paalga, citant le président du Mouvement patriotique pour le salut (MPS), Pr Augustin Loada, l’un des animateurs du point de presse.

Quant à Sidwaya, il mentionne que pour le vote des Burkinabè de l’extérieur, «l’opposition demande la prorogation de l’enrôlement de la diaspora».

De son côté, Le Pays met en exergue la position du CFOP au sujet des sociétés immobilières et de téléphonie, soulignant que selon l’opposition, «les enquêtes annoncées risquent d’être de la poudre aux yeux».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso indique que concernant le recrutement de 2 000 militaires de rang par le gouvernement, «l’opposition salue l’initiative».

Coronavirus et politique à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement l’actualité politique, ainsi que les mesures prises par le gouvernement pour faire face au coronavirus, maladie contagieuse apparue récemment en Chine où elle a déjà fait une centaine de mort.«Mesures contre le coronavirus: Un dispositif de surveillance en marche à l’aéroport de Ouagadougou», titre le quotidien privé Le Pays, rappelant que le coronavirus a fait son apparition en début décembre dans un marché de Wuhan, dans la province du Hubei, au Centre de la République populaire de Chine.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya reprend en Une, les propos du biologiste et spécialiste en santé publique, Dr Silvère Zaongo qui déclare qu’«aucun cas positif (n’a été) identifié au sein de la communauté burkinabè».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè arbore: «Coronavirus: Le Burkina sur le-qui-vive», là où Aujourd’hui au Faso mentionne «les mesures sanitaires prises par le Burkina».

Ce journal cité en premier lieu,  montre à sa Une, l’image de passagers suivant des séances de désinfestation à l’aéroport international de Ouagadougou.

L’Observateur Paalga fait observer que depuis son apparition, le mois dernier, le nouveau coronavirus surnommé 2019-nCov par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a fait 80 morts sur plus de 2 744 cas confirmé en Chine.

En politique, Aujourd’hui au Faso, s’intéresse à la situation en Gambie, titrant: «Barrow dans la bourrasque du +Three years Jotna+», indiquant que le président gambien Adama Barrow n’est pas frappé d’une amnésie.

«Il (le président Barrow) se rappelle bien que lorsque les billes des urnes (en Gambie, les billes font office de bulletins) lui ont octroyé la victoire le 1er décembre 2016 (39,6%) contre l’ubuesque président-sortant Yahya Jammeh (17,1%), l’alors OVNI politique avait promis qu’il laisserait le pouvoir, dans 3 ans», commente l’éditorialiste.

Et de poursuivre: «Il avait du reste battu campagne pour un bail de 3 ans. Investi de pourpre et d’hermine le 19 janvier 2016, il devait partir le 19 janvier 2020, il y a donc 10 jours».

A ce sujet, Le Pays se demande : «Manifestation contre le président gambien: Adama Barrow est rattrapé par ses promesses démagogiques ?»

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Mardi politique » donne  la parole à Mélégué Traoré, ancien président de l’Assemblée nationale, actuellement, président du Haut conseil du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

L’homme politique déclare dans l’interview ceci: «Je déclarerai ma candidature si Eddie (Komboïgo, actuel président du CDP) ne va pas jusqu’au bout».

Lutte contre le terrorisme et politique, à la une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce lundi commentent l’actualité politique sans oublier d’évoquer des sujets liés à la lutte contre le terrorisme.«Lutte contre le terrorisme : +Il faut une mobilisation totale du peuple+», affiche le quotidien national Sidwaya qui reprend ainsi les propos de Li Jian, ambassadeur de la Chine au Burkina Faso.

Le même journal informe que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, «les chefs militaires (étaient) à la manœuvre à Ouagadougou», parlant de la réunion du Comité de défense et de sécurité du G5 Sahel, tenue à Ouagadougou les 24 et 25 janvier.

Abordant cette réunion, L’Observateur Paalga titre: «La Force conjointes règle son viseur», là où Aujourd’hui au Faso laisse lire : «Sécurité au Sahel : Conclave de guerre des chefs d’Etat-majors du G5 à Ouaga».

Pour sa part, Le Pays (privé) mentionne: «Réunion des patrons des armées du G5 Sahel : Tous d’accord pour étendre le droit de poursuite à 100 km».

Le Pays, en politique, renseigne que l’ex-président de la Haute Volta (ancien nom du Burkina Faso), Jean-Baptiste Ouédraogo (JBO) vient de publier un livre intitulé «Ma part de vérité», présenté samedi dernier à Ouagadougou.

A ce propos Aujourd’hui au Faso et L’Observateur Paalga titrent en chœur: «La +part de vérité+ de JBO».

En actualité internationale, Aujourd’hui au Faso revient sur la situation en Côte d’Ivoire, soulignant que la marche annoncée par l’Eglise n’aura plus lieu.

Selon l’éditorialiste du Journal, «hier dimanche 26 janvier 2020, par la voix de l’abbé Augustin Obrou, chargé de communication,  l’Eglise catholique a annoncé que la marche de l’Eglise catholique d’Abidjan n’aurait plus lieu dans les rues du Plateau, mais à l’intérieur de la cathédrale Saint Paul de la commune».

De son côté, L’Observateur Paalga consacre sa ‘Regard sur l’actualité » à la présidentielle au Burundi, titrant: «Pierre Nkurunziza met sur orbite Evariste Ndayishimiye».

Faits divers et politique, au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent l’actualité politique nationale, sans oublier d’évoquer un fait divers relatif à une tentative de détournement d’un véhicule contenant 336 millions de FCFA à Ouagadougou.«Ouagadougou: Un véhicule contenant 336 millions de  F CFA retrouvée par le Police nationale», titre le quotidien privé Le Pays rappelant que depuis deux jours, il était question du détournement d’un véhicule de transfert de fonds et de son contenu par un individu nommé Kiemtoré Lassané.

 «Traqué par la police, l’intéressé a dû abandonner son projet», relate le journal qui publie un communiqué de la police nationale à ce sujet.

Aujourd’hui publie le même document de la police où il ressort que le 22 janvier 2020, alors qu’ils étaient en mission de tournée de collecte et de transfert des fonds d’une banque de la place, deux employés d’une société de gardiennage se garent devant une des agences de ladite banque à Gounghin/Ouagadougou, aux environs de 14h.

«Dès que sa collègue pénètre dans l’agence, le nommé Kiemtoré Lassina, chauffeur resté dans le véhicule, démarre en trombe», rapporte-on avant d’ajouter que l’objectif affiché était de «disparaître avec le véhicule et son contenu d’une valeur de trois cent trente-six millions (336 000 000) de francs CFA».

Selon ce quotidien privé, traqué de toutes parts, Kiemtoré Lassina finit par abandonner le véhicule et une partie de son contenu au cours de la nuit, dans un quartier de la ville de Ouagadougou.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya fait remarquer que «le suspect est toujours en cavale».

En politique, le même journal affiche: «Assemblée nationale: le code électorale modifié à minima», soulignant que les députés ont adopté, hier jeudi, la loi modificative du code électoral et de deux résolutions d’enquêtes parlementaires sur la promotion immobilière et la téléphonie au Burkina.

De son côté, Aujourd’hui au Faso arbore : «Modification du code électoral à l’Assemblée: Le tandem élections 2020-terrorisme discuté».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, fait remarquer qu’à la lumière des positions consensuelles de la classe politique, la représentation nationale a acté la relecture a minima du Code électoral lors de la plénière du 23 janvier 2020.

Selon le confrère, cette modification du code pénal prend en compte le vote des Burkinabè de l’étranger.

Dans sa rubrique ‘’Pot-pourri », Le Pays renseigne que pour la présidentielle de 2020, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Eddie Komboïgo (était) chez Blaise Compaoré.

Tuerie au Centre-nord et quota genre, en couverture des quotidiens burkinabè

Les journaux du Burkina Faso font cas, ce jeudi, du vote, la veille, de la loi portant quota genre aux élections législatives et municipales, sans oublier de revenir sur la récente tuerie de populations civiles par des terroristes au Centre-nord du pays.Le quotidien national Sidwaya informe qu’une délégation des autorités régionales du Centre-Nord, conduite par le gouverneur Casimir Séguéda, a présenté, hier mercredi, à Barsalogho, ses condoléances et compassions aux familles victimes de l’attaque terroriste de Nagraogo, survenue le 20 janvier dernier.

A ce sujet, Le Quotidien (privé) mentionne à sa Une : «Attaques de Nagraogo et de Alamou/Barsalogho: le gouverneur du Centre-nord au chez des familles des 38 victimes».

Quant à L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés burkinabè, il affiche: «Massacre de civils à Barsalogho: 48 heures après l’horreur», tandis que Le Pays titre : «Les 38 victimes ont été inhumées à Barsalogho».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, dans son éditorial ‘’Radioscopie » mentionne qu’«après l’Est et le Sahel, toujours ces individus à califourchon sur des motos ont fait feu sur des civils à Barsalogho».

Selon l’éditorialiste, «la guerre indiscriminée a déposé ses pénates ténébreuses dans le Sanmatenga (Nom de la province capitale de la région du Centre-nord).

Le même journal privé renseigne que le projet de loi portant fixation de quota et modalités de positionnement des candidats aux élections législatives et communales au Burkina Faso a été adopté, hier mercredi, par les députés.

A ce propos, L’Observateur Paalga fait observer par ailleurs que «place (est) au positionnement alterné homme/femme», pendant que Le Pays arbore: «Quota genre: Un surplus de financement de 20%, désormais accordé aux partis qui respecteront la loi».

Sidwaya abonde dans le même sens que le journal cité en second lieu, lorsqu’il souligne que «des bonus (sont) garantis aux conformistes».

Le terrorisme et la politique dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè reçus à APA, ce mercredi, commentent l’actualité politique nationale marquée par les futures échéances électorales, sans oublier la lutte contre le terrorisme.Le journal privé Le Pays, à travers l’article intitulé «Recrutement de volontaires pour la défense de la patrie: L’Assemblée nationale donne son feu vert»,  informe que le projet de loi portant institution de volontaires pour la défense de la patrie était, hier mardi, devant les députés.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya affiche: «Volontaires pour la défense de la patrie: La loi adoptée à l’unanimité», faisant observer que cette loi vise à permettre une participation active de la population à la lutte contre le terrorisme.

Selon le journal, le Volontaire aura une formation initiale de 14 jours et a pour mission de contribuer, au besoin par la force des armes, à la défense et à la protection des personnes et des biens de son village ou de son secteur de résidence.

Et d’ajouter qu’«il (le Volontaire) a un contrat d’un an renouvelable cinq fois» et qu’«il répond du commandement de la Région Militaire de sa localité».

Sidwaya évoque également le recrutement des Burkinabè de l’extérieur pour les élections de 2020, mentionnant qu’à six jours de la fin de l’opération seulement 14 185 personnes ont été enrôlées, sur un potentiel d’environ 2 millions d’électeurs à l’étranger.

Il revient ainsi sur la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le Pays met en exergue : «Présidentielle 2020 : 14 185 Burkinabè de l’extérieur enrôlés», là où Aujourd’hui au Faso laisse lire : «A 5 jours du deadline, 14 185 enrôlés dans les 22 pays».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina, reprend les propos du président de la CENI, Newton Ahmed Barry qui, parlant du nombre d’enrôlés, déclare: «Honnêtement, c’est une grande et étonnante surprise».

Sécurité nationale et politique, en exergue dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement l’actualité politique ainsi que la remise la veille au président du Faso, du rapport relative à la sécurité nationale.Le quotidien national Sidwaya arbore: «Guerre contre le terrorisme : Le Burkina se dote d’une politique de sécurité nationale», montrant la photo du président Roch Marc Christian Kaboré qui reçoit le document des mains du ministre de la Sécurité Ousséni Compaoré.

Selon le journal, c’est après six mois de travaux que la Commission chargée de son élaboration a remis son rapport, hier lundi au chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.

A ce propos, Le Pays (privé) titre: «Politique de sécurité nationale : Des experts remettent leurs propositions au président du Faso».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il laisse lire en première page: «Politique de sécurité nationale: Les 100 (experts) remettent leur rapport pour que le sang ne coule plus».

En politique, le même quotidien aborde la position du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) au sujet de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (UITS) sur les primes et indemnités des fonctionnaires, affichant: «Le MPP dénoncent une forfaiture sans égale».

Dans la déclaration publiée intégralement par L’Observateur Paalga, le parti présidentiel fait remarquer que la solution à la question de l’IUTS est de «mettre fin à son application aux agents du privés pour des raisons d’équité».

Pour sa part, Le Pays, à travers sa rubrique ‘’Mardi politique », donne la parole à Mamata Tiendrébéogo, député du MPP qui déclare: «Etre femme n’est ni un mérite ni un passeport pour tout avoir sans effort».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, revient sur la récente sortie du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), affichant: «Présentation de vœux au CDP: Eddie Komboïgo sonne la cloche de la reconquête du pouvoir».

Le journal informe que  le dimanche 19 janvier 2020 au siège du parti, les militants du CDP ont présenté au président du parti, Eddie Komboïgo, les vœux de la nouvelle année.

«Le premier responsable de l’ex-parti au pouvoir a au cours de cette soirée, réaffirmé son ambition pour cette année, qui est la reconquête du pouvoir d’Etat perdu en 2014», relate Aujourd’hui au Faso.

La crise des transporteurs routiers au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale marquée par des faits de société, notamment la crise au sein des chauffeurs et transporteurs routiers, ainsi qu’un accident de la circulation survenu dans la région de l’ouest.«Tiampagora (Comoé) : 9 morts dans un accident de la circulation», plaque en première page, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon ce journal, un mini-bus communément appelé «Dina » a effectué une sortie de route le 17 janvier dernier et a causé la mort de 9 personnes sur le champ, à Tiampagoro, près de Banfora, dans province de la Comoé, à l’ouest du Burkina.

Le sujet est évoqué le journal privé Le Quotidien, dans la rubrique ‘’Le voyageur de Guéna », sous le titre : «Sécurité routière : 9 personnes décédées dans un accident de la circulation à Banforo».

Le même quotidien évoque la crise dans le secteur des transports, au sujet de la mise en place de la faitière devant régir les chauffeurs et les chauffeurs routiers, informant que «le Premier ministre (PM) donne un mois aux parties-prenantes pour concrétiser la structure».

Le quotidien national Sidwaya rapporte que le Premier ministre (PM), Christophe Joseph Marie Dabiré a reçu successivement en audience le samedi 18 janvier 2020 à Ouagadougou les organisations professionnelles de transporteurs et les chauffeurs routiers. Et de mentionner que «les échanges ont porté sur la crise qui secoue le secteur».

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga fait observer que «les routiers font un arrêt chez le PM».

Pour sa part, le quotidien Le Pays affiche à sa Une, les propos du ministre des Transports, Vincent Dabilgou qui dit, à propos de la grogne dans le secteur des transporteurs: «Nous n’allons pas nous laisser piéger par quelques organisations syndicales».

Quant à Aujourd’hui au Faso (privé), il titre: «Crise dans le secteur des transporteurs routiers: Le gouvernement donne 30 jours aux protagonistes pour s’entendre».

Terrorisme et faits de société au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée samedi par APA s’intéresse aux faits de société, sans oublier l’actualité relative au terrorisme.Lefaso.net publie un communiqué de l’armée relatif à une attaque terroriste, la veille, dans la région du Sahel, à l’extrême Nord du Burkina Faso.

«Selon ce communiqué de l’État-Major Général des Armées, une unité du Groupement de Forces pour la Sécurisation du Nord (GFSN) a heurté un engin explosif improvisé dans les environs de Yalanga, au Nord-Ouest de Arbinda ce vendredi 17 janvier vers 08h», rapporte le journal en ligne, avant d’ajouter que l’explosion a tué six militaires et blessé un autre.

A ce sujet, Burkina24.com affiche : «Burkina: 6 militaires tombés à Yalanga», là où Wakatséra.com mentionne : «Six militaires tués au Nord».

Le média en ligne cité en second lieu rappelle que sept éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè avaient été tués le 24 décembre 2019 dans cette même localité à Arbinda lors d’une riposte qui a permis de neutraliser 80 terroristes.

Pour sa part Fasozine.com évoque un accident de la circulation survenu la veille, dans le village de Diarrabakôkô, à l’ouest du Burkina Faso.  

Le journal en ligne relate que le véhicule impliqué est un car de transport en commun communément appelé « Dina », qui s’est renversé sur la RN7 dans le village en question.

«D’après le bilan dressé par les sapeurs-pompiers de Banfora, l’accident a fait 13 blessés légers et 3 blessés graves évacués au Centre hospitalier régional de Banfora», souligne Fasozine.com, précisant que neuf personnes ont également trouvé la mort, alors que le véhicule est fortement endommagé.

A ce propos, Wakatséra.com titre: «Burkina: 9 morts et 16 blessées dans un accident».

Lefaso.net renseigne que les éléments du Service régional de la Police judiciaire (SRPJ) du Centre ont mis aux arrêts un groupe de 12 délinquants qui écumaient les zones de Karpala, Cissin, Katr-Yaar et Balkuy (des quartiers de Ouagadougou).

Selon le média en ligne, les délinquants présentés aux journalistes par le Commissaire du SRPJ, Sayibou Galbané, hier vendredi, ont posé, entre autres actes, des vols à main armée, des vols avec effraction, des assassinats et recels.

Réconciliation nationale, politique et société au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent des faits politiques et de société, sans oublier la réconciliation nationale.Le quotidien privé Le Pays rapporte que des acteurs de la société civile, des autorités religieuses et coutumières, des anciens ambassadeurs et hauts cadres de l’armée à la retraite, ont décidé de s’unir pour créer le Mouvement pour le plaidoyer du retour de la paix et de la cohésion sociale au Burkina (MPCRN).

«Lors d’une conférence de presse tenue hier 16 janvier 2020, les acteurs de ce mouvement dont la présidente est Safiatou Lopez/Zongo, ont procédé à son lancement», écrit Le Pays.

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya titre : «Réconciliation nationale: Safiatou Lopez appelle à un dialogue inclusif».

Le même journal informe que l’opposition politique burkinabè a animé, hier jeudi au siège du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) à Ouagadougou, une conférence de presse axée sur les enrôlements des Burkinabè de l’extérieur en cours dans les ambassades et consulats.

Evoquant ce sujet, L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés burkinabè, titre : «Enrôlement des Burkinabè de l’étranger : Les chiffres sont choquants selon le CFOP».

Pendant ce temps, Aujourd’hui   au Faso affiche : «Enrôlement des Burkinabè de l’extérieur : l’Opposition pointe un échec cuisant».

De son côté, Le Pays met en exergue le propos du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) qui déclare que «le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir) et ses amis ont peur du vote-sanction de la diaspora».

En faits de société, Le Pays, dans sa ‘’Chronique du fou », revient sur les «grèves perlées dans le secteur du transport», soulignant que «la pagaille a assez duré».

Dans ses ‘’News du VSD (vendredi-samedi-dimanche) », Aujourd’hui au Faso, mentionne que    le général Djibrill Bassolé, incarcéré dans le dossier du putsch manqué de septembre 2015, est de nouveau hospitalisé à l’hôpital de Tengandogo à Ouagadougou.

Quant à Sidwaya, il fait observer que des installations anarchiques ont été détruites, hier jeudi, dans l’arrondissement n°2 de Ouagadougou.

Infrastructures, justice et grogne sociale au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent divers sujets dont ceux liés à la justice, à la grogne chez les transporteurs routiers, le lancement, la veille, des travaux d’infrastructures routières à Ouagadougou.«Voiries urbaines à Ouagadougou: Des travaux de bitumage lancés», affiche le quotidien national Sidwaya qui informe que le ministère des Infrastructures a lancé les travaux de réhabilitation et de bitumage des voiries urbaines dans la ville de Ouagadougou, le mardi 14 janvier 2020. 

Et de préciser qu’«il s’agit des voies d’accès à la Présidence du Faso, la rue Bassi à Gounghin et les rues 13.18 et 13.56 à Zogona».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Aménagement voiries urbaines: 5 km feront peau neuve dans six mois».

Ce journal revient sur dédommagement des victimes du putsch manqué, reprenant en première page, les propos de Me Guy Hervé Kam, avocat de l’Etat burkinabè qui dit : «L’exécution de cette décision (de dédommagement) peut même prendre 5 ans». 

Dans le volet justice, Le Pays (privé) aborde le procès «charbon fin», soulignant que les avocats de la société minière Essakane demandent «une expertise complémentaire».

Aujourd’hui au Faso ne dit pas autre chose lorsqu’il mentionne, en première page que «les conseils d’Essakane demandent une contre-expertise».

Le même journal parle de la «nouvelle montée d’adrénaline dans le secteur des transports burkinabè». 

En effet, Aujourd’hui au Faso relate qu’une semaine après l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) dont  l’arrêt de travail de 72 heures n’avait pas véritablement impacter sur les activités, c’est au tour des transporteurs routiers d’entrer dans la danse. 

A ce propos, Sidwaya titre: «Secteur du Transport: Une grève illimité si…», là où Le Pays mentionne: «Des organisations haussent le ton contre le gouvernement».

Procès du putsch et sommet de Pau, en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi continuent de commenter le sommet sur le terrorisme au Sahel, tenu la veille à Pau (France), sans oublier d’aborder la décision juridique relative aux dommages et intérêts à verser aux victimes du coup d’Etat manqué de septembre 2015.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche à sa Une : «Procès putsch manqué : 947 millions pour dédommager 313 victimes», soulignant que 15 personnes sont décédées lors de ce putsch manqué.

Le journal qui précise «ce que chacun va percevoir», reprend aussi les propos d’un des avocats des victimes, Me Prosper Farama qui déclare que «nos clients auront des difficultés à se faire payer».

Sidwaya, le quotidien national, présente à sa Une, le même avocat qui dit : «Pour quelqu’un qui perd son parent, quel que soit le montant qu’on lui alloue, ce ne sera jamais une compensation suffisante». 

Pendant ce temps, Le Pays titre: «Procès pour réparations civiles des victimes du putsch manqué : les accusés condamnés à payer solidairement près d’un milliard de  F CFA», là où Aujourd’hui au Faso laisse lire: «Les victimes soulagées avec plus de 900 millions de F CFA».

Le journal cité en second lieu, consacre sa Une, au sommet de Pau en France, arborant : «La montagne a accouché d’un métis: Takuba».

Selon Aujourd’hui au Faso, «à moins d’être de mauvaise foi ou d’intelligence avec l’ennemi, on s’accorde à dire qu’à Pau ce 13 janvier, la montagne a bien accouché d’un bébé métis, Takuba, cette future Task Force qui aura pour mission de sécuriser cette gorge du fuseau centre, communément appelée zone des 3 frontières».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya met en exergue : «Sommet de Pau: une +Coalition pour le Sahel+ mise en place».

Le confrère relate que les Chefs d’Etat (les cinq du G5 Sahel et de France) ont réaffirmé leur détermination commune à lutter ensemble contre les groupes terroristes qui opèrent dans la bande sahélo-saharienne et dans la région du Lac Tchad.

De son côté, Le Pays se demande à travers son ‘’Dialogue intérieur »: «les lignes vont-elles bouger enfin ?».

Le commentateur fait remarquer que «l’heure n’était plus aux règlements de compte ni aux accusations entre partenaires», indiquant plus loin qu’«au lendemain du Sommet de Pau, le sentiment anti-français ne va pas disparaitre de lui-même, comme par enchantement».

Le sommet de Pau sur le terrorisme s’impose aux quotidiens burkinabè

Le sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel avec leur homologue français prévu aujourd’hui à Pau, au Sud-Ouest de la France, est le principal sujet à la Une des quotidiens burkinabè ce lundi.«Sommet de Pau: Se parler sans langue de bois», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, participera ce lundi 13 janvier à Pau en France, au sommet entre les chefs d’Etat du G5 Sahel et le président français.

Selon le journal, cette rencontre qui se tient à l’initiative de la France, va permettre aux cinq présidents africains d’échanger avec leur homologue français, Emmanuel Macron, et les autres partenaires, sur les défis sécuritaires et de développement dans l’espace G5 Sahel, et sur le partenariat international indispensable dans la lutte contre le terrorisme dans cette région.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «le Format 1+5 qui sera en aparté durant 1 heure, ce jour 13 janvier à Pau va réunir Emmanuel Macron et les 5 chefs d’Etat du G5-Sahel : Roch Kaboré, Idriss Déby, Mahamadou Issoufou, IBK et Gazouani».

Dans son ‘’Commentons l’évènement », L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, met en exergue: «Lutte contre le terrorisme au Sahel : Pau pour briser le pot des malentendus».

Le journal rappelle que ce sommet, initialement annoncé pour le 16 décembre dernier, avait été reporté après la sanglante attaque du camp des forces armées nigériennes à Inates six jours auparavant.

Quant au journal Le Pays (privé), il rappelle que le sommet se tient «sur fond de carnage au Niger», avant de se demander: «Le grand tournant ?».

Le même journal informe que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, «Les coutumiers et religieux proposent des piste de solutions».

Société et politique dans la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités samedi par APA décrytent l’actualité nationale marquée par, entre autres, la politique et des faits de société.«Burkina: les autorités coutumières et religieuses lancent un appel à l’union et à la cohésion nationale», titre Fasozine.com qui précise qu’il s’agit d’une première dans l’histoire sociopolitique de notre pays.

Le journal en ligne rapporte que les autorités coutumières et religieuses du Burkina Faso ont lancé solennellement ce vendredi 10 janvier 2020 depuis le palais royal du Mogho Naaba Bâongo, sis à Ouagadougou, un appel au renforcement de la cohésion sociale, à la recherche de la paix dans la justice et la réconciliation.

A ce sujet, Lefaso.net affiche : «Vœux du nouvel an : Les autorités coutumières et religieuses du Burkina souhaitent la paix».

De son côté, Burkina24.com relate que le ministère burkinabè de la culture est en chantier pour l’élaboration du rapport de l’Organisation des Nations unies pour la science et la culture (UNESCO).

Pour sa part, Wakatséra.com informe que deux trafiquants d’espèces fauniques ont été condamnés à 12 mois de prison avec sursis par le Tribunal de Grande Instance de Fada N’Gourma (capitale de la région de l’Est), le 18 décembre 2019.

En politique, le même site d’information renseigne que le ministre malien de l’Education nationale, Dr. Témoré Tioulenta, est décédé hier vendredi à Bamako, des suites de maladie, selon une information de Maliweb.

Pendant ce temps, Lefaso.net revient sur la récente conférence de presse animée par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir).

Selon le confrère,  la rencontre a permis d’évoquer, entre autres, la présentation des vœux du parti au peuple burkinabè, la question sécuritaire, les élections législatives et présidentielles et les perspectives qui se profilent tout au long de l’année civile 2020.

Politique, économie et sécurité font la Une de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent l’actualité nationale marquée par des questions sécuritaires et économiques, sans oublier la politique, notamment les toutes prochaines échéances électorales.«Elections présidentielles et législatives de 2020 : Ces échéances se tiendront en bonne date, comme le prévoit la Constitution», affiche à sa Une, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso.

Ce journal reprend ainsi les propos de Simon Compaoré, président intérimaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), prononcés au cours d’une conférence de presse, la veille à Ouagadougou.

A ce sujet, Le Pays (privé) fait remarquer que c’est à son siège de campagne électorale, sis au quartier Hamdalaye à Ouagadougou que le MPP a animé, hier jeudi, sa toute première conférence de presse de l’année.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya donne la parole au ministre des Infrastructures, Eric Bougouma qui déclare que pour les élections de 2020 «les chances du MPP sont meilleures qu’en 2015».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés burkinabè, cite en Une, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré qui dit à propos de la présidentielle de 2020: «Je suis un candidat naturel».

Monsieur Diabré, rapporte le quotidien, s’exprimait à l’occasion d’une interview qu’il a accordée à quatre médias de la place (BF1, Lefaso.net, L’Observateur Paalga et Ouaga FM).

Abordant le point de presse du gouvernement animé la veille, à Ouagadougou par des ministres dont celui en charge des Finances, Lassané Kaboré, L’Observateur Paalga titre : «Budget de l’Etat: Des mesures appuyées pour bien gérer les priorités».

De son côté, Sidwaya mentionne : «Budget de l’Etat 2020 : Poursuivre les efforts de développement».

Le journal privé Aujourd’hui au Faso, sous le titre : «Le grand argentier dit (presque) tout», indique qu’en plus du budget, le ministre Kaboré a abordé aussi la question du train de vie de l’Etat, celle de l’Impôt unique sur  les traitements et salaires (IUTS), etc.

Evoquant la question sécuritaire, le même quotidien reprend les propos du Chef d’Etat-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI), le général Lassina Doumbia qui affirme: «Le Burkina n’a jamais violé le territoire ivoirien».  

A ce sujet, L’Observateur Paalga met en exergue : «Présumé violation du territoire ivoirien par l’armée burkinabè : +Cet incident n’a jamais existé+, (Lassina Doumbia, Chef d’Etat-major des FANCI)».

Administration, société et sécurité, au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent l’actualité nationale marquée des faits liés à la société et à la sécurité, ainsi qu’à l’administration.«Administration des douanes: Elie Kalkoumdo pour poursuivre la mobilisation des recettes», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que l’inspecteur divisionnaire des douanes Elie Kalkoumdo a pris les commandes de la Direction générale des douanes (DGD) dans la soirée d’hier lundi à Ouagadougou.

Le journal précise que le nouveau Directeur général (DG) des douanes a été installé par le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre: «Directions générale des douanes: Une nouvelle tête pour les bérets noirs», là où Le Pays (privé), mentionne: «Passation de charges à la Direction générales des douanes: Les larmes et les +cinq grâces+ du DG sortant».

Le journal cité en second lieu revient sur le procès relatif au recrutement frauduleux à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), tenu hier à Ouagadougou.

En effet, selon Le Pays «Les copies des candidats commencent à parler».

 Pendant ce temps, Sidwaya et L’Observateur Paalga mettent en exergue la version de Norbert Zèda, le Directeur des ressources humaines (DRH) de la CNSS, au moment des faits, titrant en chœur: «Le DRH nie les faits».

Dans sa rubrique ‘’Les dernières nouvelles du front, L’Observateur Paalga renseigne que la police nationale a neutralisé six terroristes, hier lundi à Pissila, dans la région du Centre-nord.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) laisse lire: «Région du Centre-nord: Fin de parcours pour six terroristes», le journal Le Quotidien ajoute qu’il s’est agi d’une opération de l’Unité intervention polyvalente de la police nationale (UIP-PN) au cours de laquelle «une base terroriste a été détruite et du matériel militaire saisi».

Nécrologie et politique alimentent les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus mardi à APA traitent de divers sujets dont ceux liés à la politique et à la société, sans oublier la nécrologie.Dans sa rubrique ‘’Révélations », le quotidien privé Le Pays titre: «Toéni: Le SG/CDP assassiné», publiant un communiqué signé du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Eddie Komboïgo.

Selon le communiqué, le Secrétaire général (SG) de la sous-section du CDP de Toéni (Nord-ouest du Burkina), Sambo Sidibé, a été assassiné le 1er janvier dernier par des individus non identifiés.

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso, affiche: «CDP Toéni: Ils ont assassiné Sambo Sidibé». 

Quant au quotidien national Sidwaya, il met en exergue un passage du communiqué nécrologique où Eddie Komboïgo s’adressant au regrtté, mentionne: «Ton sacrifice va libérer notre pays de l’hydre du mal».

Le même journal, en brève, informe que  le colonel Issiaka Ouattara, allias Wattao, ancien chef rebelle et commandant de zone en Côte d’Ivoire, est décédé dimanche à New York, aux Etats unis d’Amérique (USA), des suites de maladie.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) rappelle dans son éditorial que «né il y a 53 hivernages, Wattao embrassa très tôt le métier de militaire». 

Et de préciser que «son parcours oscillera entre fracas des armes, rébellions, coups d’Etat et vie bling-bling puisqu’il fait partie des jeunes gens qui ont renversé Henri Konan Bédié de la présidence, pour installer le père Noël le 24 décembre 1999, le général Robert Guéï », avant de souligner que «c’est de là que débuta la saga Wattao…».

Le Pays arbore: «Wattao passe l’arme à gauche», là où L’Observateur Paalga se demande: «A qui profite la mort de Wattao ?».

En politique, le journal cité en second lieu, revient sur l’enrôlement des Burkinabè de l’étranger, entamé la semaine dernière par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avec ce titre: «La CENI attend entre 1,5 et 2,5 millions d’électeurs dans 22 pays».

Pour sa part, Sidwaya donne la parole à Solange Pitroipa, une Burkinabè résidant à Bruxelles (Belgique) qui dit dans un entretien : «Evitons que le Burkina soit un Afghanistan du Sahel».

Sous le titre: «Le personnel toujours prêt à accompagner le PM», Aujourd’hui au Faso renseigne que les agents de la Primature ont présenté, hier lundi, leurs vœux de nouvel an au Premier ministre (PM) Christophe Dabiré. 

Pendant ce temps, L’Express du Faso consacre sa rubrique ‘’Autant le dire » à la situation politique ivoirienne arborant: «Côte d’Ivoire 2020: Le flou d’Alassane Ouattara face aux diplomates».

Politique, sécurité et syndicalisme au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale marquée par des faits politiques et de société, sans oublier le syndicalisme et la lutte contre l’insécurité.Dans son éditorial, le quotidien national Sidwaya aborde : «Le défi de l’anticipation», soulignant que depuis quelques temps, ce sont des populations sans défense qui sont prises pour cibles par les terroristes.

L’éditorialiste rappelle que le samedi 4 janvier dernier, un minibus ralliant Toéni à Tougan dans le Nord-Ouest du Burkina Faso a sauté sur un engin explosif improvisé. «Le bilan provisoire, selon un communiqué du gouvernement, fait état de 14 morts, 19 blessés, parmi lesquels, des élèves et des femmes», précise-t-il.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il met en exergue : «14 tués par une mine dont 7 élèves à Toéni au Burkina: Terrorisme indiscriminé rime avec prudence».

Le quotidien privé Le Pays, pour sa part, affiche dans sa Lettre de l’éditeur : «Insécurité au Sahel : Vaincre à tout prix».

Selon le journal, «la comptabilité macabre des attaques terroristes aura été longue comme le bras, en 2019 (plus d’un demi-millier de personnes tuées) et son lot de déplacés internes sans commune mesure…».

En politique Le Pays évoque l’enrôlement des Burkinabè à l’extérieur dans la perspective des élections de 2020, titrant : «Le gouvernement demande à la CENI (Commission électorale nationale indépendante, Ndlr) de revoir son calendrier».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè parle de «rugissement d’inquiétude sur le vote de la diaspora».

Le journal informe que trois députés, tous de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) ont effectué, le 31 décembre dernier à Ouagadougou, une visite au siège de l’Office national d’identification (ONI) pour savoir dans quelles conditions la structure travaille à l’approche des échéances électorales.

Les journaux reviennent également sur la commémoration du 54e anniversaire du premier soulèvement populaire, le 3 janvier 1966 en Haute-Volta (ancienne appellation du Burkina Faso).

Ainsi, Sidwaya mentionne comme titre: «Commémoration du 3 janvier 1966 : Les mauvaises pratiques ont la peau dure, selon l’UAS (Unité d’action syndicale», là où Aujourd’hui au Faso laisse lire: «L’UAS fait le parallèle avec la situation actuelle».

Nouvel an et discours du chef de l’Etat au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi parvenus à APA commentent l’actualité relative à la nouvelle année et le message à la nation du chef de l’Etat Roch-Marc Christian Kaboré.

«Nuit de la St Sylvestre: Au cœur d’une patrouille de police», affiche le quotidien national Sidwaya qui informe que dans la nuit du 31 décembre 2019 au 1er janvier 2020, la police nationale a déployé un dispositif pour réglementer la circulation aux grands carrefours et sécuriser la ville à travers les patrouilles.

Le reporter du journal dit avoir passé la nuit du réveillon en compagnie de ces agents qui ont veillé dans l’ombre, pour que les populations fêtent dans la sérénité.

De son côté, Aujourd’hui au Faso revient sur les messages des chefs d’Etat de la sous-région, sous le titre: «Kaboré, Ouattara, Issoufou, Condé, Faure…: Des vœux 2020, à l’aune des désidératas sécuritaires et électoraux».

Selon le confrère, les messages des présidents du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, de la Guinée et du Togo avaient la «même tonalité sécuritaire, avec appel à la résilience et la poursuite du déploiement des moyens alloués aux départements de la défense pour combattre les terroristes.

«Même allusion aux futures joutes électorales de 2020. Roch du Burkina, Issoufou du Niger, Condé de Guinée, Ouattara de Côte d’ivoire et Faure du Togo ont eu à quelques différences près des discours siamois, avec en ligne de mire : la présidentielle», écrit l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso.

Il mentionne que «l’Afrique de l’Ouest a acquis des galons en démocratie, mais il reste encore cette fâcheuse tendance, de nombreux chefs d’Etat, souvent de grands opposants, à vouloir s’éterniser au pouvoir ce qui est en soi des signes d’un recul».

Et de conclure l’éditorial par cette interrogation: «La démocratie est-elle piégée avec les opposants dans les palais, eux qui chassent des dictateurs mais se moulent après dans la peau de piètres dirigeants ?».

Les faits marquants de 2019 à la une des quotidiens burkinabè

Le menu des quotidiens burkinabè de ce mardi est essentiellement constitué d’éditions spéciales consacrées au rappel des évènements majeurs de l’année 2019 qui s’achève aujourd’hui.«Edito de la Saint-Sylvestre: 2019, quelle année!», s’exclame L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui note que «2020 arrive avec plein d’espoirs».

Le journal fait également un zoom sur les hommes ayant marqué  l’année 2019 au Burkina Faso. Il cite le défunt maire de Djibo, «Oumarou Dicko ou la résistance jusqu’à la mort», décédé en début novembre dernier suite à une attaque terroriste.

L’Observateur Paalga mentionne aussi que le sportif burkinabè Hugues Fabrice Zango «entre dans l’histoire», après avoir réalisé «des performances exceptionnelles dont une médaille de bronze aux mondiaux d’athlétisme de Doha et par le même coup le record d’Afrique avec un saut de 17,66 m».

Sous ce titre exclamatif: «Chapeau au FDS !», Sidwaya, le quotidien national, estime que les Forces de défense et de sécurité (FDS) méritent d’être saluées pour leur détermination et leur sacrifice.

«En les faisant Homme de l’année 2019, c’est également un témoignage de solidarité et de compassion envers les veuves et les orphelins des FDS, tombées sur le champ de bataille, mais aussi à la mémoire de tous les civils décédés à la suite des attaques terroristes», justifie le confrère.

De son côté, Aujourd’hui au Faso affiche: «Salut 2020 ! Deux défis impératifs : le terrorisme et la présidentielle».

Ce quotidien privé rappelle que «malgré le fait que les populations burkinabè soient accoutumées depuis quasiment cinq ans à cette drogue que sont les prurits de l’actualité, plus d’un a été ébaubi par les sanglants évènements terroristes, souvent répétitifs jusqu’à la lie qui secouent la bande sahélo-saharienne».

Et de souligner que les attaques terroristes ont occasionné, cette année, plus de 700 victimes et 500 000 déplacés.

Pour l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, 2019 a été une «année endeuillée, qui a contraint le peuple burkinabè à adopter une posture résiliente, voire christique».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), dans sa rubrique ‘’Autant le dire », mentionne en guise de titre: «Que 2019 aille avec ses problèmes et ses difficultés».

Les quotidiens burkinabè focalisés sur les faits de société

Les quotidiens burkinabè de ce lundi présentent un menu divers, dominé essentiellement par des faits de société.Dans sa rubrique ‘’Confidences du weekend », Le Pays titre: «Ouagadougou : Pris pour un braqueur, un gendarme a été lynché». Les faits, précise le journal privé, se sont déroulés hier dimanche, quand la victime s’est rendue dans une station-service pour acheter du carburant.

Le quotidien national Sidwaya, de son côté, évoque le phénomène des enfants nés de la prostitution, affichant à sa Une : «Ces nourrissons qui trainent sur les trottoirs».

Selon le journal qui dit être allé à la rencontre de certaines prostituées victimes d’«accident de travail», celles-ci redoutent les grossesses, mais «avec leurs multiples partenaires, il leur est difficile de reconnaitre l’auteur de la grossesse +accidentelle+».

Le même quotidien parle de la production du coton au Burkina Faso, faisant remarquer que «l’inaccessibilité à la terre (constitue) un plomb dans l’aile des femmes».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), arbore en première page : «Kimidougou (commune de Bobo): Quand la vente de terres divise les populations».

Le confrère rapporte que les habitants du village de Kimidougou, réunis autour des notables et de leur chef, ont animé une conférence de presse, samedi dernier, dans ledit village.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés aborde la question de la prise en charge des enfants brûlés, à travers un dossier intitulé : «Ce fardeau incandescent sur les épaules de Charles de Gaulle».

L’auteur relate que les derniers mois de l’année qui correspondent aux périodes  les plus froides, sont aussi des moments où la pédiatrie Charles-de-Gaulle enregistre une forte affluence de ceux qu’on appelle communément les brûlés.

«Pour les agents de santé, on sait quand ils (enfants brûlés) arrivent mais on ne sait jamais quand ils ressortiront de leurs locaux, étant donné le temps qu’il leur faut pour recouvrer la santé après  une brûlure», écrit L’Observateur Paalga. 

Lotissement et faits de société dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent des menus diversifiés, avec une prédominance des sujets liés aux faits de société, notamment des questions de lotissement.Evoquant le phénomène des habitats spontanés, le quotidien national Sidwaya titre : «Restructuration des zones non-loties: Quand l’exigence de transparence se heurte au scepticisme».

Selon le journal, le développement des habitats spontanés ou zones non-loties s’est fait de manière exponentielle dans les quatre coins de la ville de Ouagadougou, amenant l’autorité à envisager sa restructuration.

Le confrère fait un arrêt sur cette «vision qui suscite avant-date, de l’espoir et des inquiétudes au sein des populations».

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays consacre un dossier aux bâtiments construits pendant la colonisation, titré : «Zoom sur ces bâtisses qui résistent au temps».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), présente en première page, une affaire relative à un lotissement spécial dans l’arrondissement n°3 de la ville de Bobo-Dioulasso.

Le journal rapporte que la zone de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (Sonatur), sise au secteur 31 de Bobo-Dioulasso, est un serpent de mer pour le conseil d’arrondissement.

«Des citoyens occupent illégalement le site et certains tiennent à y rester malgré la solution palliative de l’exécutif d’arrondissement», souligne L’Express du Faso.

Le même quotidien fait remarquer que dans la commune rurale de Bousouma (région du Centre-nord), «des propriétaires terriens dénoncent la gestion du processus de lotissement».

Le journal Le Quotidien, de son coté, aborde le problème d’eau dans certaines zones du pays, à travers l’article intitulé: «Objectif +Zéro corvée d’eau+: Le combat du ministre de l’eau pour étancher la soif des Burkinabè».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il revient sur l’affaire judiciaire liée à l’activiste franco béninois, mettant en exergue: «Justice burkinabè: Kémi Séba écope de 2 mois de sursis».

Sous le titre «Ces résidus de poison qui garnissent nos assiettes»,  L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, parle de l’usage incontrôlé des pesticides.

Le journal croit savoir que le Burkina Faso est un grand utilisateur de pesticides car, poursuit-il, plus de 5 000 tonnes de ces produits sont déversées chaque année dans les champs.

Et d’ajouter qu’il s’agit de «chiffres officiels qui sont en deçà des quantités phénoménales de ce type de produit en circulation sur le marché noir de la contrebande et dont l’usage incontrôlé transforme nos assiettes en véritables dépotoirs chimiques parfois».

Lutte contre le terrorisme et politique en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi abordent l’actualité nationale et internationale dominée par des faits politique, sans oublier la lutte contre le terrorisme.Dans sa rubrique « Révélations », le journal privé Le Pays affiche: «Arbinda: 80 terroristes abattus». Sur le même sujet, Aujourd’hui au Faso titre : «35 civils dont 31 femmes tués à Arbinda: Représailles, deuil, résilience et interrogations au Burkina». Pour ce journal privé, ce qui s’est passé à Arbinda ce 24 décembre est le prototype des guerres obliques, indirectes «molles».

Et Le Pays d’ajouter: «alors que les Forces de défense et de sécurité (FDS) avaient étalé 80 terroristes, parmi une fournée de plus de 200 assaillants qui déferlaient sur la ville, ils s’en sont pris à de pauvres femmes, qui étant allées pour puiser de l’eau, qui s’adonnant à des tâches ménagères».

Pour le confrère, c’est ce que l’on appelle «les glissements dans ces guerres qui n’ont jamais autant porté leur qualificatif : asymétriques».

Le quotidien national Sidwaya, dans sa rubrique « L’autre regard », intitulée : «Intrépide soldats !», souligne que «peinés et meurtris depuis plus de quatre ans, les Burkinabè l’ont davantage été avec l’attaque, le mardi 24 décembre dernier, du détachement militaire d’Arbinda dans le Sahel, par des hommes armés».

Pour Sidwaya, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont offert aux Burkinabè un beau cadeau de Noël, en éliminant 80 terroristes, réduisant du même coup leur force de frappe. Et de mentionner qu’il reste à espérer que cette percée se poursuive, afin que «le meilleur reste à venir !».

En politique, les journaux reviennent sur la situation en Côte d’ivoire, notamment, le mandat d’arrêt lancé contre l’ancien Président de l’Assemblée nationale (PAN), Guillaume Soro.

Le Pays croit savoir que «Bogota (surnom donné à Guillaume Soro, Ndlr) (a été) rattrapé par son passé», car, justifie-t-il, «en voulant sortir de l’ombre du président ADO (Alassane Dramane Ouattara), Soro s’est lui-même rendu beaucoup vulnérable».

De son côté, L’Observateur Paalga se pose cette question : «Après Guillaume Soro, Henri Konan Bédié ?», tandis que Aujourd’hui au Faso prévient : «Attention aux germes d’une crise pré-électorale !».

Débats sur le franc CFA et expulsion de Kémi Séba à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement l’expulsion, ce week-end à Ouagadougou, de l’activiste Kémi Séba, sans oublier les débats sur le passage du franc CFA à l’Eco.Dans son éditorial intitulé «Le requiem du CFA ?», le quotidien national Sidwaya fait remarquer qu’à cinq jours près, le franc CFA, né le 26 décembre 1945 en France, aurait célébré son 74e anniversaire.

Le journal indique que ce 21 décembre 2019, le requiem d’une monnaie, longtemps considérée comme «vecteur de sécurité avec une garantie de parité», a été fait, dans un contexte où les populations, surtout jeunes, réclamaient à cor et à cri sa fin.

«Ce n’est pas encore le décrochage pur et simple prôné par certains irréductibles, mais Abidjan devient le point de départ de nouvelles réformes dites +courageuses+ vers une liberté monétaire, gage d’une vraie indépendance pour les huit pays d’Afrique de l’Ouest ayant en partage le F CFA», souligne l’éditorialiste de Sidwaya.

«Franc CFA: Ite, missa est …. (* c’est fini, la messe est dite)», affiche pour sa part, Aujourd’hui au Faso, rappelant que réunis à Abuja au Nigéria, le 21 décembre 2019, «les chefs d’Etat réunis en sommet de la CEDEAO chantaient en chœur (?) le requiem du franc CFA, remplacé par l’Eco».

De son côté, le journal privé Le Pays donne «quelques éclairages» sur le passage du F CFA à l’ECO, mentionnant que «les pays de l’UEMOA (sont) face à leurs responsabilités».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il donne la parole à l’économiste burkinabè, Dr Hamidou Sawadogo qui déclare au sujet du passage du F CFA à l’ECO, que «pour le moment, c’est un simple changement de nom».

Le même journal, dans sa ‘’Grille de lecture », évoque l’expulsion de l’activiste Kémi Séba, faisant observer qu’il s’agit de «l’imposture à la désinvolture».

Le sujet revient dans la rubrique hebdomadaire ‘’Le voyageur de Guena » du journal Le Quotidien qui titre : «Burkina : Kémi Séba expulsé après des propos sur le président du Faso».

Pour sa part, Le Pays titre : «Kémi Séba sur point d’être expulsé».

Développement et justice, au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi parvenus à APA évoquent des sujets variés dont ceux liés à la justice et au développement.«Promotion de l’énergie: Ces +grands-mères solaires+ passées aux oubliettes», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que dans le cadre de la promotion de l’utilisation des énergies alternatives au bois de feu, la direction générale du programme Fonds pour l’environnement mondial, appui aux ONG (FEM/ONG) et le collège de Tilonia au Nord-Ouest de l’Inde ont signé une convention.

Et de préciser que ladite convention, signée en 2016, a permis à un certain nombre de pays dont le Burkina Faso  de bénéficier d’une formation à l’énergie solaire en Inde. 

Selon le journal, les «grands-mères solaires» censées donner un coup d’accélérateur au développement local par la technologie de l’énergie solaire, sont passées dans l’ombre depuis leur retour de l’Inde en 2016. 

«Trois ans après, l’une d’elles, Zoénabo Nana, tente tant bien que mal de mettre en pratique son expérience à Basgana, son village situé à 6 Km de Manga », relate Sidwaya.

Sous le titre: «Du normographe à la révolution digitale», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens burkinabè, consacre sa parution du jour, correspondant à son 10 000enuméro, aux péripéties qu’a connu le journal. 

A en croire le confrère, «cela fait 10 000 fois que ses travailleurs (de L’Observateur) sont repartis sur le métier pour livrer chaque jour – en réalité cinq fois par semaine – des informations générales sur notre pays, sur l’Afrique et le monde». 

Le même journal aborde dans son ‘’Regard sur l’actualité », le procès de Blé Goudé en Côte d’Ivoire, titrant : «Cette balance judiciaire qui penche toujours d’un côté». 

L’éditorialiste de L’Observateur Paalga croit savoir quepour Charles Blé Goudé, ce n’est sans doute qu’un petit répit, car son procès, qui devait s’ouvrir hier à Abidjan, a été reporté sine die. 

« Et pour cause ! son avocat s’est pourvu en cassation contre l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Abidjan qui avait décidé en novembre dernier de renvoyer l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo devant les juges», commente-t-il. 

A ce propos, Le Pays, autre quotidien privé, affiche: «Procès de Charles Blé Goudé : La justice d’accord, mais non aux règlements de comptes».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, consacre sa Une au procès relatif à l’affaire dite «charbon fin », mentionnant : «La demande de saisie des biens de Essakane (société minière) fait couler beaucoup d’encre». 

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, met en exergue : «Affaire du charbon fin : Débats houleux autour des mesures conservatoires contre ESSAKANE IAM GOLD SA». 

Justice et lutte contre le terrorisme au menu de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus mardi à APA évoquent la situation nationale marquée par la lutte contre le terrorisme et la remise de peines accordée hier à des détenus en Conseil des ministres.« Conseil des ministres: des remises partielles de peines à 478 détenus », titre le journal privé Le Pays, publiant la liste exhaustive des personnes concernées par cette décision.

Pour Aujourd’hui au Faso, la remise et la réduction de peines concernent « 643 détenus ». 

L’Observateur Paalga, doyen des quotidiens privés burkinabè, explique que cette remise du reliquat de leurs peines privatives de liberté est motivée, soit pour des raisons de santé, soit pour l’ardeur au travail pénitentiaire, soit pour le bon comportement ou en raison de la minorité des condamnés.

Sur un autre sujet, le quotidien national Sidwaya et Le Quotidien mettent en exergue le « recrutement des volontaires de la défense » avec « le projet de loi +bientôt+ soumis à l’Assemblée nationale».

Sur la lutte contre le terrorisme, Sidwaya note que « des femmes soutiennent le président du Faso (…) dans ses efforts ». Cette posture a été adoptée après un meeting tenu samedi dernier à Ouagadougou par la fédération des associations féminines pour l’entraide et le développement communautaire.

« Cinq hommes au cœur d’une dune », indique par ailleurs L’Observateur Paalga, titrant sur la déclaration sur la situation du G5 Sahel.

En effet, le journal rapporte que le rendez-vous entre les chefs d’Etat du G5 Sahel et leur homologue français Emmanuel Macron aura lieu, en principe, le 13 janvier 2020 à Pau. Initialement prévu pour le 16 décembre 2019, il a été reporté suite à l’attaque terroriste qui a fait une centaine de morts au Niger.

Face à cette situation, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), se demande : «Le terrorisme oblige-t-il à tout remettre à plus tard ?».  

Le G5 Sahel et insécurité au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce lundi évoquent des sujets relatifs à la sécurité et au sommet extraordinaire du G5 Sahel, tenu la veille, à Niamey, au Niger.«Sommet extraordinaire du G5 Sahel : Renforcer les alliances», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, a présidé en fin de matinée, le dimanche 15 décembre 2019 à Niamey, la cérémonie d’ouverture du sommet extraordinaire des chefs d’Etat.

Le journal précise que le sommet a été placé sous le signe de la solidarité sahélienne avec le Niger, qui a perdu le 10 décembre 2019, 71 soldats tombés sur le champ d’honneur de la lutte contre le terrorisme.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre : «Convocation dirigeants G5 Sahel par Macron: Niamey pour préparer la riposte de Pau».

Selon le confrère, après Inatès et avant Pau (où ils ont été convoqués par le président français, Emmanuel Macron), «Idriss Déby Itno, Mahamadou Issoufou, Ibrahim Boubacar Keita, Roch Marc Christian Kaboré et Mohamed Ould Ghazouani, après s’être recueillis hier à Niamey sur les tombes  des 71 martyrs, se sont ainsi retrouvés à un sommet extraordinaire.

Et d’ajouter que la réunion avait pour objectif d’«harmoniser leurs vues et préparer, qui sait, la riposte anti-jupitérienne alors que, pour nombre de leurs compatriotes, ils ne devraient pas déférer à cette convocation de Pau».

Le journal privé Le Pays reprend à sa Une, les propos du président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé qui a déclaré lors d’une rencontre à Koudougou, que «c’est une obligation pour nous de soutenir le président du Faso (dans la lutte contre le terrorisme)».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, il mentionne dans ses ‘’News du jour » que sept civils dont cinq Kolgwéogos (groupe d’auto-défense) ont été exécutés, à bout portant, par une vingtaine d’hommes armés qui ont fait irruption, samedi dernier  dans le village de Kantari, à l’Est du Burkina Faso.

Pendant ce temps, L’Express du Faso, dans sa rubrique ‘’Autant le dire », fait remarquer: «Après l’insécurité physique, voici l’insécurité alimentaire».