Justice et Norbert Zongo au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée samedi par APA commente l’actualité nationale marquée par la commémoration, la veille, du 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, ainsi que la conférence de presse animée par le procureur général.Sous le titre: «Justice: 99 dossiers enrôlés pour les sessions des pôles criminels de Ouagadougou et de Ouahigouya», Fasozine.com informe que le procureur général près la Cour d’Appel de Ouagadougou, Laurent Poda, a animé une conférence de presse ce vendredi 13 décembre 2019.

Ce journal en ligne précise que la rencontre avec les journalistes a porté «sur un seul point, à savoir l’organisation des deux sessions de la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Ouagadougou qui se tiendront, l’une à Ouahigouya pour le compte du pôle criminel de Ouahigouya et l’autre, à Ouagadougou, pour le compte du pôle criminel de Ouagadougou».

Selon nos confrères, l’affaire Norbert Zongo s’est également invitée à ce point de presse.

Pour sa part, Wakaséra.com, évoquant cette conférence de presse du procureur, affiche : «Burkina: 99 dossiers de crime de sang à évacuer en deux semaines».

Le même site d’information renseigne que l’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Luc Hallade a déclaré vendredi à Ouagadougou que «+les décrets d’extradition+ de François Compaoré, accusé dans l’affaire Norbert Zongo, +seront pris conformément à ce que la justice a décidé+».

Abordant le 21e anniversaire du décès du journaliste Norbert Zongo, Lefaso.net met en exergue note que «Les Burkinabè attendent toujours que justice soit rendue».

Selon le confrère, le Collectif contre l’impunité (regroupement de syndicats, partis politiques, mouvement des droits de l’homme) a déposé, hier vendredi, au cimetière municipal de Ouagadougou, des gerbes sur la tombe du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons, pour marquer le 21e anniversaire du décès du journaliste.

A ce sujet, Burkina24.com reprend, en guise de titre, les propos du président du Collectif, Chrysogone Zougmoré qui déclare: «21 ans après, nous sommes toujours déterminés et surtout confiants».

Norbert Zongo et attaque meurtrière au Niger à la une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce vendredi commentent largement l’attaque meurtrière contre l’armée nigérienne, survenue deux jours plus tôt, sans oublier le 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.«Sapouy (localité où le journaliste Norbert Zongo a été assassiné le 13 décembre 1998, Ndlr), 21 ans après: Des droits-de l’hommiste pour l’extradition de François Compaoré», affiche le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Le journal publie une déclaration commune de plusieurs Organisations de la société civile (OSC), à l’occasion du 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo et de ses compagnons.

A ce propos, Le Pays mentionne: «Demande d’extradition de François Compaoré : Des OSC déplorent la +lenteur+ des autorités françaises».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya titre: «Assassinat de Norbert Zongo: Avec ou sans François Compaoré, le procès peut se tenir», reprenant ainsi les propos du président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo,  Abdoulaye Diallo.

Sous le titre : «Niger, le jour d’après Panser Inatès et repartir au combat», Aujourd’hui au Faso revient sur l’attaque perpétrée, mercredi, sur l’armée nigérienne, faisant 71 morts. 

Selon le confrère, c’est l’Etat islamique qui a infligé cette lourde perte à l’armée nigérienne et au moral des peuples du G5 Sahel.

«Le groupe a en effet revendiqué l’attaque qui a fait 71 morts au sein des soldats nigériens», fait remarquer Aujourd’hui au Faso avant d’ajouter que «le président Mahamadou Issoufou (du Niger) est revenu dare-dare de l’Egypte et a convoqué un conseil de sécurité d’urgence».

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Une lettre pour Laye » de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens du Burkina Faso qui fait le lien avec le report d’une rencontre initiée à Pau, par le président français, Emmanuel Macon.

Selon ce journal, finalement avec l’attaque terroriste contre la base militaire d’Inatès au Niger, qui a fait plus de 70 morts, Paris et Niamey ont convenu de reporter à début 2020, le fameux sommet de Pau, initialement prévu pour le lundi 16 décembre.

Sécurité et fête nationale au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi reviennent largement sur la fête nationale célébrée la veille, sans oublier l’actualité liée au terrorisme et à la situation sécuritaire.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, reprend en guise de titre ces propos du Chef d’Etat-major général des armées, le général Moïse Miningou : «Le rouge coulé à la carte du Burkina n’est pas du vrai rouge».

 Le général évoquait ainsi, la situation sécuritaire,  dans le pays, notamment, la peinture en rouge, de la carte du Burkina Faso par les autorités françaises.

Sous le titre: «11 décembre à Tenkodogo: +La vieille terre+, capitale d’un jour», L’Observateur Paalga rapporte que «le temps d’une journée, Tenkodogo, la ‘’Vieille Terre » en langue mooré, a été la capitale du Burkina Faso».

De son côté, le journal privé Le Quotidien met en exergue: «Commémoration du 59e anniversaire de l’indépendance: L’apothéose par la grande parade civile et militaire».

Selon L’Observateur Paalga, les plus hautes autorités du pays ainsi que les premiers responsables de ses institutions se sont retrouvés à Tenkodogo, à la faveur de la traditionnelle parade militaire et civile, l’un des actes majeurs de la double commémoration du 59e anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance et du centenaire de la création de la Haute-Volta.

Pour sa part, Le Pays trouve que la fête a été «belle» à Tenkodogo, là où Aujourd’hui au Faso fait observer que la parade civilo-militaire a été «sobre».

L’Observateur Paalga croit savoir que la cérémonie s’est voulue sobre eu égard à un contexte sécuritaire national particulier.

C’est à juste titre que Sidwaya, le quotidien national arbore: «Célébration de la fête de l’indépendance: Persévérance contre l’insécurité», affichant également, des images de défilants.

Le même journal consacre sa rubrique ‘’L’Autre regard  » au  sujet, avec ce titre exclamatif: «Un siècle de sacrifices à préserver !».

Le commentateur rappelle que le peuple burkinabè a commémoré, hier 11 décembre 2019, les 100 ans de la création de son pays, autrefois Haute-Volta et le 59e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale sous le thème: «Cent ans de la création du Burkina Faso: devoir de mémoire et engagement patriotique en vue de la consolidation de l’Etat-nation».

La fête nationale fait le menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè traitent essentiellement du 59e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, célébré ce mercredi, jour férié, chômé et payé.«59e  anniversaire de l’indépendance: Le Roi de Tenkodogo (ville qui accueille les festivités, Ndlr) formule des vœux de paix et de concorde nationale», titre Lefaso.net.

Le même journal en ligne publie l’intégralité du message du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’occasion de la fête nationale.

Dans ledit message, le président Kaboré rappelle, d’entrée de jeu, que «la commémoration du 59e  anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale revêt une importance particulière en cette année du centenaire de la création de la Haute-Volta, actuel Burkina Faso».

Pour sa part, Burkina24.com, met en exergue, ces propos de Roch Kaboré qui dit au sujet du terrorisme: «J’invite les communautés burkinabè à ne rien céder aux forces du mal».

Abordant dans le même sens, Aouaga.com annonce, dans son ‘’Flash infos » que «le président Kaboré renouvelle son appel à une trêve sociale et à une union sacrée pour vaincre le terrorisme».

De son côté, Fasozine.com, en plus du message présidentiel, publie celui de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, parti de l’opposition).

«Nous célébrons l’An 59 de notre Indépendance dans la sobriété et dans un esprit d’hommage à nos soldats qui se battent au front, et dans un esprit de compassion pour les familles de ceux qui ont payé de leur vie, la défense de l’intégrité territoriale et la protection des personnes et des biens », peut-on lire dans le message de l’UPC.

Sur le site en ligne du quotidien national Sidwaya, l’on peut lire que la direction générale de la promotion de l’économie rurale a organisé, lors des festivités du 11 décembre à Tenkodogo, des journées promotionnelles des produits nationaux.

La politique domine la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent l’actualité nationale marquée par des sujets essentiellement politiques, notamment, la célébration de la fête nationale et le congrès extraordinaire de l’ex-parti au pouvoir.Le journal privé Le Pays évoque le congrès extraordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), tenu samedi dernier à Ouagadougou, affichant à sa Une : «Les sanctions prises contre des militants, levées».

A ce sujet, L’Observateur Paalga titre: «Congrès extraordinaire du CDP: Réintégration des bannis sur fond de malaise», là où Aujourd’hui au Faso met exergue: «Les sanctions du 22 septembre +rapportées+».

Se montrant plus précis, Le Quotidien mentionne: «Les sanctions des 27 cadres levée».

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), laisse lire, en première page: «Les sanctions disciplinaires sont levés».

Le même journal aborde les décorations à l’occasion de la fête nationale du 11 décembre, mentionnant que «plus de 900 filles et fils décorés».

Parlant de cet évènement, Sidwaya, le quotidien national laisse lire à sa Une : «59e anniversaire de l’indépendance : Des opposants politiques en +acier inoxydable+».

Selon le journal, les récipiendaires et particulièrement ceux de l’opposition politique de la soirée de distinction honorifique, pour services rendus à la nation, organisée par la présidence du Faso, le vendredi 6 décembre à Ouagadougou, ont salué la reconnaissance de l’Etat et promettent de redoubler d’ardeur au travail.

Pendant ce temps, Le Pays écrit: «Commémoration du 11 décembre: Des leaders de partis de l’opposition distingués».

De son côté, L’Observateur Paalga, fait observer que «la Nation (est) reconnaissante à l’opposition parlementaire».

Et de souligner que les quatre partis de l’opposition siégeant à la représentation nationale, à travers leurs présidents, ont été également distingués « pour saluer leur contribution à l’animation de la vie politique nationale et à la consolidation de la démocratie ».

L’Observateur Paalga cite les partis concernés. Il s’agit de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), du  Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) et de la Nouvelle alliance du Faso (Nafa).

Budget 2020 et fête nationale au menu des quotidiens

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi décryptent l’actualité nationale marquée par les préparatifs de la fête nationale et le vote, la veille, de la loi sur le budget 2020.«Budget de l’Etat, gestion 2020: Près de 19% consacré à la défense», titre le quotidien national Sidwaya qui relate que l’Assemblée nationale a adopté, hier jeudi, le projet de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2020.

A ce propos, Le Pays, quotidien privé, fait remarquer que «la loi (a été) votée après de houleux débats».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, il affiche à sa Une: «Budget de l’Etat exercice 2020 : 220 milliards à la Défense, 104 à la sécurité».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé informe que le vote de la loi budgétaire a permis de se rendre compte que les recettes sont chiffrés à 2 233 316 662 FCFA tandis que les dépenses s’élèvent à 2 518 466 662 F CFA.

Sidwaya consacre sa manchette à la fête nationale prévue dans quelques jours, titrant: «11 décembre à Tenkodogo (capitale de la région du Centre-est) : Des infrastructures inaugurées».

Le journal relate que le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a officiellement inauguré, le mardi 3 décembre 2019 à Tenkodogo, plusieurs infrastructures du 11-Décembre, réalisées dans la région du Centre-Est, dans le cadre de la célébration du 59e  anniversaire de l’Indépendance.

Situation sécuritaire à l’Est burkinabè et au G5 Sahel, en couverture des quotidiens

Les quotidiens du Burkina Faso de ce jeudi commentent largement la rencontre convoquée à Paris (France) par le président français, ainsi que la situation sécuritaire dans la région de l’Est burkinabè.Dans sa rubrique hebdomadaire « L’autre regard », Sidwaya, le quotidien national titre: «L’urgence du front Est», mentionnant qu’après des localités comme Djibo,  Barsalgo et Titao et Kaya, Fada N’Gourma (capitale de la région de l’Est) s’ajoutent désormais à la liste des villes hôtes des déplacés internes.

De son côté, Le Pays, quotidien privé, dans ses « Révélations », annonce que dans la région de l’est «un présumé terroriste (a été) intercepté dans un camion de transport».

C’est dans un camion transportant des populations en détresse qu’un individu s’est introduit, renseigne le journal, ajoutant qu’à l’approche d’un poste de contrôle il est descendu du véhicule pour se soustraire du contrôle.

«Heureusement, il a été appréhendé par les FDS (Forces de défense et de sécurité, Ndlr) avec un Kalachnikov en sa possession», relate Le Pays.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè informe, pour sa part, que le couvre-feu est prolongé de 45 jours dans la région du Sahel.

Le même journal, dans son « Regard sur l’actualité », parle de la rencontre convoquée à Paris (France) par le président français, Emmanuel Macron, au sujet du G5 Sahel, et il titre à ce propos: «Le coup de semonce de Macron».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore ce titre interrogatif: «Convocation de Macron sur Barkhane: Les 5 chefs d’Etat du Sahel iront-ils à Canossa-Confesse ?».

Le journal poursuit ses interrogations, en ces termes : «Est-ce la résultante du trop-plein de cette espèce de francophobie distillée publiquement à coups de marches de populations instrumentalisées, ou via les sorties et dérapages langagiers de certains responsables politiques du Sahel ? Ou la pression de l’opinion française qui a poussé Emmanuel Macron à sommer les chefs d’Etat du G5-Sahel à se rendre sous huitaine plus 4 à Pau, afin de clarifier leurs positions sur la présence de Barkhane dans la bande sahélo-saharienne ?».

Pour sa part, le journal Le Quotidien est affirmatif lorsqu’il affiche: «Macron veut une clarification», soulignant que «les présidents des pays du G5 Sahel (sont) convoqués en France le 16 décembre».

Lutte contre le terrorisme et politique à la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè reçus à APA, ce mercredi, évoquent des sujets politiques et ceux liés à la lutte contre le terrorisme.Le quotidien national Sidwaya arbore: «Lutte contre le terrorisme: l’UEMOA se dote d’un fonds de sécurité», informant que la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) a pris fin, dans l’après-midi du mardi 3 décembre 2019 à Dakar, au Sénégal.

Selon le journal, concernant la question sécuritaire dans l’espace, la Conférence a exprimé sa grande préoccupation face aux récurrentes attaques terroristes au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

«Elle a salué la détermination de l’union à faire face à l’insécurité grandissante. Elle a alors pris connaissance du rapport du comité de haut niveau sur la mise en œuvre du chantier paix et sécurité, présidé par le président sénégalais, Macky Sall», relate Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè renseigne que dans le domaine de la sécurité, une vingtaine de terroristes ont été abattus à Toéni et Bahn, localités situées au Nord-ouest et au Nord du Burkina Faso.

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations » du quotidien privé Le Pays sous le titre: «Bahn et Toéni: Une vingtaine de terroristes abattus».

Le même journal affiche: «Crise sécuritaire au Burkina: L’échec est de la pleine responsabilité du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, Ndlr)», selon le CFOP, revenant sur la conférence de presse animée, la veille, par des partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

A ce sujet, les journaux ont surtout abordé la réaction des conférenciers au sujet du budget de l’armée nationale.

Ainsi, L’Observateur Paalga met en exergue: «Audit ministère de la défense: Le CFOP ne désarme pas», là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «Le CFOP invite le président du Faso a levé le secret-défense».

Pendant ce temps, Sidwaya mentionne: «Ministère de la Défense: L’opposition exige un contrôle de l’ASCE (l’Autorité supérieur du contrôle d’Etat, Ndlr)».

Négociations gouvernement-syndicats et terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi abordent l’actualité nationale et internationale marquée par le terrorisme, sans oublier de commenter largement la reprise, la veille, des négociations entre le gouvernement et les syndicats.Le journal Le Pays renseigne que le Premier ministre (PM) Christophe Dabiré a reçu, dans la soirée d’hier 2 décembre, une délégation de l’Unité d’action syndicale (UAS), conduite par son président du mois, Bassolma Bazié.

 «Négociations gouvernement/Syndicats: L’UAS tient toujours à ses préalables», affiche le quotidien, précisant que la partie syndicale dit vouloir consulter sa base avant de revenir vers l’exécutif.

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien titre : «Vers une reprise du dialogue», là où Aujourd’hui au Faso (privé) mentionne : «L’UAS reçoit des documents pour examen».

Le journal cité en second lieu évoque également l’hommage national rendu par la France à ses treize militaires tués au Mali le 26 novembre dernier et dont les corps ont été rapatriés dimanche dernier et exposés sur l’esplanade des Invalides.

Selon Aujourd’hui au Faso, cette cérémonie qui a eu lieu, hier lundi, a connu la présence du président français Emmanuel Macron et de son homologue malien Ibrahim Boubacar Kéita.

«Le lourd bilan humain de ce drame, qui laisse treize orphelins de père, a fait l’effet d’un électrochoc en France, dont l’armée n’avait pas subi de telles pertes depuis l’attentat contre le QG français Drakkar à Beyrouth en 1983, qui avait fait 58 morts», commente le confrère.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, fait remarquer qu’il s’agit d’«un sacrifice suprême devant lequel on ne peut que s’incliner».

Quant à Le Pays, il pense qu’il convient d’aller «au-delà des hommages !», soulignant que «chaque fois qu’un soldat français tombe sur le champ d’honneur, que ce soit en France ou ailleurs dans le monde, un hommage lui est rendu aux Invalides».

Abordant la question du  terrorisme, le quotidien national Sidwaya revient sur l’attaque d’une église protestante à l’Est, mentionnant «la compassion du gouvernement aux évangélistes».

Présidentielle en Guinée-Bissau et politique nationale au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de sujets de politique nationale, sans oublier les résultats provisoires de la présidentielle en Guinée-Bissau.«Présidentielle Guinée-Bissau: Duel au sommet entre deux anciens PM», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le journal précise que le président sortant  José Mario Vaz a dû «mordre la poussière» dès le premier tour de la présidentielle du 24 novembre où il est arrivé quatrième sur douze candidats avec 12,41% des suffrages.

«Finalement, ce  sont deux anciens Premiers ministres qui s’affronteront à la finale du 29 décembre prochain», commente L’Observateur Paalga

Le confrère relate que selon les résultats provisoires rendus publics hier par la commission électorale, Domingos S. Pereira, candidat du PAIGC, a obtenu 40,13% des voix contre 27,65% à Umaro Sissoco Embalo du MADEM, le premier parti d’opposition parlementaire né d’une dissidence du PAIGC.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso titre: «Second tour présidentielle en Guinée-Bissau : Pourvu que les démons kaki ne s’en mêlent pas», avant de mentionner que la candidature indépendante n’a pas souri à José Mario Vaz.

L’éditorialiste croit savoir que les électeurs bissau-guinéens, sortis nombreux pour le vote (73%) de la présidentielle ont envoyé valser à la 4e place, le président sortant, à l’issue du premier tour.

Au niveau national, le journal Le Quotidien met en exergue la réaction de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition) au sujet des accusations de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) contre le général Djibrill Bassolé, lors d’une conférence de presse, la semaine dernière.

Le journal arbore: «Si les conférenciers de l’APMP disposent de preuves sur l’implication de tout individu, qu’ils le traduisent en justice».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya aborde la coopération entre le Burkina Faso et la Russie, mettant en valeur, ces propos de l’ambassadeur russe Ouagadougou, Vladimir Baykov : «Il y a une nécessité de se concerter».

Terrorisme et faits de société au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée par APA ce samedi, traite de la question de la lutte contre le terrorisme, sans oublier d’aborder des faits de société.Fasozine.com informe que «des prestataires travaillant pour le ministère du Développement de l’économie numérique sont portés disparus dans la région des Cascades (ouest du Burkina Faso), selon un communiqué publié ce vendredi 22 novembre 20193».

La même information est donnée par Wakatséra.com sous le titre: «Burkina: disparition de prestataires du ministère de l’Economie numérique dans les Cascades».

Quant à Lefaso.net, il renseigne que des  agents du ministère de la Solidarité nationale, en service dans les régions du Sahel et des Hauts-Bassins, ont été épinglés pour des actes présumés de détournements de vivres.

Le même journal en ligne rapporte que le Syndicat national des travailleurs des douanes (SYNATRAD) suspend les missions des douaniers sur les sites miniers pour la pesée et le colisage de l’or et des autres substances précieuses jusqu’à nouvel ordre.

«Selon le SYNTRAD, cette décision est liée à la situation sécuritaire que connait notre pays et à l’attaque d’un convoi le 6 novembre 2019 au cours de laquelle un douanier, le contrôleur de douane Désiré Zindi Nikièma, a été grièvement blessé», précise Lefaso.net.

Pour sa part, Burkina24.com relate que la 15e  édition de la Foire Internationale du livre de Ouagadougou (FILO) se tient sous le thème «la littérature et promotion de la paix et la sécurité».

Et d’ajouter que la conférence inaugurale a été donnée, hier  vendredi  par Laurent Bado, professeur et député à l’Assemblée nationale qui s’est entretenu avec le public sur «le rôle de l’écrivain dans la société».

Lefaso.net, sous un autre registre affiche: «Lutte contre le terrorisme: Les partis de la majorité déplorent une incoordination des partenaires, évoquant la conférence de presse animée récemment par l’Alliance des partis de la Majorité présidentielle (APMP).

De son côté, Fasozine.com fait remarquer que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme «le Mali et le Burkina Faso renforcent leur coopération militaire».

Société et politique au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité politique, sans oublier des faits de société, notamment la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO), ouverte la veille.«FILO 2019 : Le livre pour la sécurité et la paix», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que la 15e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) a débuté hier jeudi, dans la capitale burkinabè.

Selon le journal, la cérémonie d’ouverture de cette manifestation a été rehaussée par la présence d’illustres hommes de lettres.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Foire internationale du livre de Ouagadougou : La plume, supplément-d’arme contre le terrorisme».

Le même quotidien parle de «Guerre populaire contre l’enclavement routier», évoquant une initiative des populations du village de Kakin, dans la province  la province de Kossi, au Nord-ouest du Burkina Faso, qui décidé de construire elles-mêmes, la voie principale qui traverse leur localité.

En politique, L’Observateur Paalga aborde la conférence de presse, animée hier jeudi à Ouagadougou par l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

Le journal affiche : «Lutte contre le terrorisme : Réponse de la majorité présidentielle à Eddie (Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès, (CDP, opposition, Ndlr))».

A ce sujet, Le Pays, autre journal privé, met en exergue les propos de Clément Sawadogo, coordonnateur de l’APMP dit : «Si Eddie veut des preuves (des attaques terroristes), qu’il aille les demander à Djibrill Bassolé (ancien ministre de Blaise Compaoré, jugé et condamné dans le procès du putsch manqué de septembre 2015)».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il renseigne que le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a présidé, hier jeudi, la cérémonie d’ouverture du symposium régional de Ouagadougou sur la cohésion sociale et le vivre ensemble qui se tiendra dans la capitale du 21 au 23 novembre.

Lutte contre le terrorisme et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè reçus ce jeudi à APA s’intéressent particulièrement à la politique et à la lutte contre le terrorisme.Sous le titre : «Arbinda : Les FDS infligent une lourde perte aux terroristes», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè rapporte que le camp du détachement militaire d’Arbinda a été attaqué hier dans l’après-midi par de nombreux assaillants.

«Ils ont été mis en déroute par nos vaillants combattants qui leur ont infligé une lourde perte», écrit le journal, avant d’ajouter que selon une source fiable, au moins 17 terroristes ont été abattus et 12 motos ainsi que de l’arment récupéré.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso affiche : «Région du Sahel : 18 terroristes tués».

De son côté, le quotidien national Sidwaya, dans son ‘’Regard sur l’actualité », titre : «Soyons fiers du Burkina !», rappelant que «la réaction patriotique ici, plutôt que de s’en prendre aux chancelleries qui adressent des messages de précaution à leurs concitoyens, serait de se mobiliser davantage pour renforcer la défense de son pays».

Et de conclure : «Que +la destination à ne pas manquer+ soit déconseillée à des Français, Américains ou autres, l’essentiel est que les Burkinabè la défendent et soient fiers d’y habiter».

En politique, le même journal informe que le Président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé, a rendu visite aux responsables de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition), hier mercredi  au siège du parti à Ouagadougou.

A ce sujet, Le Pays reprend à sa Une les propos du PAN déclarant: «Ce qui nous unis doit être plus important que ce qui nous divise», pendant que Aujourd’hui au Faso arbore : «Bala Sakandé à la NAFA : On a parlé de la santé de Djibril Bassolé (fondateur de la NAFA)».

 L’Observateur Paalga, de son côté, reprend Alassane Bala Sakandé qui dit : «Je souhaite un prompt rétablissement à votre président Djibril Bassolé».

Dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité », le même journal évoque le séjour éclair de l’ancien président béninois, Yayi Boni dans son pays, se demandant : «Vers la fin de la crise post-électoral ?».

Politique, santé et religion, au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent l’actualité nationale marquée par des questions liées à la santé et à la religion, sans oublier la politique, avec le point de presse animé, la veille, par les partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).«Il faut aider Roch à partir en 2020 par les urnes», affiche Aujourd’hui au Faso qui reprend les propos du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo, prononcés hier, lors du point de presse de l’opposition.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, rapporte que lors de son traditionnel point de presse, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) a passé au peigne fin certaines questions d’actualité.

Et le journal de mentionner qu’«à cette tribune», les deux principaux animateurs que sont Eddie Komboïgo et Yumanli Lompo «ne se sont pas fait prier pour émettre des critiques».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé fait savoir qu’au sujet de la crise sécuritaire au Burkina Faso, le CFOP souhaite que Simon Compaoré (président par intérim du parti au pouvoir, Ndlr) soit entendu par la justice pour rétention de preuves».

Le même journal informe que des syndicats du secteur de la Santé sont en grève de dix jours.

Le sujet est évoqué dans ‘’On murmure » du quotidien national Sidwaya, sous le titre: «Des agents de santé en grève du 20 au 30 novembre». 

De son côté, Aujourd’hui au Faso titre: «Santé: Préavis de débrayage de 10 jours pour 4 syndicats», là où  Le Quotidien arbore: «Secteur de la santé au Burkina: 4 syndicats en grève du 20 au 30 novembre 2019».

Parlant de religion, L’Observateur Paalga revient sur le 4econgrès de l’Afrique et de Madagascar sur la miséricorde divine qui se déroule du 18 au 24 du mois courant à Ouagadougou, sous le thème: «la miséricorde divine une grâce pour notre temps».  

Pour sa part, Sidwaya met en exergue: «Congrès pour la miséricorde divine: Des prières pour la paix en Afrique». 

Le confrère fait observer que la rencontre officiellement ouverte, hier mardi, réunit dans la capitale burkinabè, plus de 900 fidèles catholiques, venus d’Afrique et d’Europe.

Lutte contre le terrorisme et société à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens du Burkina Faso de ce mardi évoquent l’actualité marquée par des faits de société, sans oublier la lutte contre les attaques terroristes dont le pays et la sous-région font l’objet.Les journaux ont surtout commenté l’opération Bourgou IV menée conjointement par les armées burkinabè, française et malienne, dans la zone sahélienne et ayant permis de neutraliser des terroristes.

Ainsi, le journal Le Quotidien affiche à sa Une : «Opération Bourgou IV: 24 individus mis hors de combat et 64 véhicules saisis», là où Aujourd’hui au Faso parle de «24 individus neutralisés, 64 véhicules, une centaine de téléphones et des munitions saisis».

Le journal cité en second lieu évoque également le Forum sécurité et paix, tenu dans la capitale sénégalaise, titrant: « Forum sécurité et paix à Dakar: MINUSMA, G5-Sahel, Barkhane d’accord, mais expérience mauritanienne d’abord».

Le quotidien national Sidwaya consacre son commentaire ‘’Trait de plume » au sujet, sous le titre: «Forum de Dakar : une autre Grand-messe !».

Le même journal arbore, en première : «Accès des femmes aux terres aménagées Un parcours semé d’obstacles dans les Hauts-Bassins (Région située à l’Ouest du Burkina, Ndlr)».

Selon le constat de Sidwaya, «estimées à près de 52% de la population, les femmes burkinabè, pour la plupart, n’ont pas accès à la terre», faisant observer qu’il s’agit d’«une équation difficile à résoudre en raison des pesanteurs socioculturelles».

Pour sa part, Le Pays, dans ses ‘’Révélations », rapporte qu’à Bobo-Dioulasso, des taximen sont en colère après des tirs de sommation essuyés par un des leurs.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, aborde le phénomène de piratage des journaux, publiant un communiqué de la Société des éditeurs de la presse privée (SEP) qui selon lui, «sonne l’alerte».

Les journaux burkinabè savourent la victoire de l’armée et des Etalons

Les quotidiens burkinabè, lus par APA ce lundi matin, commentent largement la victoire de l’équipe nationale (Les Etalons), en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Cameroun 2021, sans oublier la riposte des Forces de défense et de sécurité (FDS) face aux terroristes. »Une trentaine de terroristes neutralisé», arbore L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, publiant un communiqué de la Direction de la communication et des relations publiques de l’armée.

Le quotidien national Sidwaya, de son côté, publie deux communiqués de l’armée, avec le titre commun: «Région du Nord : 32 terroristes neutralisés».

Le sujet est abordé dans les ‘’Confidences du week-end » de Le Pays, autre quotidien privé, qui précise qu’en plus de «32 terroristes neutralisés», «des femmes otages (ont été) libérées».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso considère que ces 32 terroristes neutralisés et les esclaves sexuelles libérées au Nord et au Centre-Nord du pays, constitue «encore du baume au cœur des Burkinabè».

Dans sa rubriqué intitulé «Les dernières nouvelles du front», L’Observateur Paalga informe que «le vendredi 15 novembre 2019, des dizaines d’hommes armés ont attaqué le dernier village de la province du Bam, Namssiguia (…) tirant indistinctement sur les populations».

Selon le confrère, «Fort heureusement, la promptitude et la réactivité des troupes ont permis de limiter les dégâts et de mettre en déroute les forces du mal venues sur une dizaine de motos».

En sport, Sidwaya revient sur le match Soudan du Sud # Burkina Faso, joué la veille, dans le cadre de la 2e journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2021, mettant en Exergue: «Soudan du Sud–Burkina (1-2) : Les Etalons se relancent à Khartoum».

A ce propos, Le Pays affiche: «Eliminatoires CAN 2021: Les Etalons retrouvent le sourire grâce à Aristide Bancé», signifiant que l’attaquant burkinabè (Aristide Bancé) est l’auteur des deux buts des Etalons.

L’Observateur Paalga, abonde dans le même sens quand il titre : «Soudan du Sud # Burkina Faso : Aristide Bancé notre Roger Milla (Ancienne gloire de l’équipe nationale du Cameroun, Ndlr)».

Aujourd’hui au Faso, ne dit pas autre chose lorsqu’il mentionne : «Auteur de deux buts (Aristide Bancé : 15e et 32e mn), on peut l’appeler l’homme de Khartoum».

Le journal rapporte qu’«opposés au népotiste Soudan du Sud pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2021, les Etalons de Kamou Malo, qui avaient été tenus en échec à domicile, 4 jours plutôt, se sont offert un important bol d’oxygène en enlevant le gain du match sur le score de 2 buts à 1».

Et de faire remarquer que «dans un contexte où une défaite compromettait sérieusement les chances de qualification du Burkina, l’éclaircie est venue du trentenaire inusable buteur des Etalons qui, comme d’habitude, a donné l’exemple en plantant 2 buts».

La question sécuritaire monopolise la Une des quotidiens burkinabè

La situation nationale marquée par des questions sécuritaires et la lutte contre le terroriste orne principalement la vitrine des quotidiens burkinabè de ce vendredi.Le quotidien national Sidwaya informe que le gouvernement a animé, hier jeudi à Ouagadougou, une conférence de presse exclusivement consacrée à la situation sécuritaire.

Le journal met en exergue les propos du ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré, au sujet de l’opération de recrutement de volontaires pour la défense dans les zones sous menaces terroristes a affirmé qu’il s’agit d’«un projet mûri».

Parlant de cette sortie du premier responsable du département de la sécurité, L’observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, arbore : «Lutte contre le terrorisme : Le ministre de la sécurité monte au front médiatique».

Quant au journal privé Le Pays, il affiche cette déclaration du ministre Ousséni Compaoré : «Nous irons chercher ces fauteurs de troubles même dans des trous de souris».

Le même journal reprend les propos du Conseiller à la présidence, Louis Armand Ouali, déclarant à propos de la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso que «l’autre arme efficace, c’est le savoir».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (capitale économique du Burkina Faso),  dans sa rubrique ‘’Autant le dire », se demande : «le régime Roch est-il en train d’être fébrile ?», évoquant ainsi, l’actualité nationale récente marquée par l’arrestation d’un cyber-activiste et la suspension d’un parti politique de l’opposition.

Politique, société et football en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi, reviennent sur le match disputé la veille par les Etalons du Burkina Faso et sur l’arrestation de l’activiste Naïm Touré, sans oublier la politique marquée par la suspension d’un parti de l’opposition.Dans ses ‘’Révélations », le quotidien privé Le Pays titre: «Politique nationale: Le FPR de Aristide Ouédraogo suspendu», avant de relater que les activités du Front patriotique pour le renouveau (FPR) ont été suspendus pour une durée de trois mois.

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), croit savoir que «le FPR (est) suspendu pour trois mois pour avoir réclamé le départ de Roch (Marc Christian Kaboré)».

Quant au quotidien national Sidwaya, sous le titre : «Vie des partis politiques : Le FPR suspendu pour trois mois», il explique qu’il s’agit d’une décision du ministère en charge de l’Administration territoriale, à la suite des récentes déclarations publiques du président du parti, le Dr Aristide Ouédraogo.

Le même journal consacre sa Une au trafic illicite de cigarettes au Burkina Faso, mettant en exergue la «Fraude et (la) corruption à ciel ouvert».

Pendant ce temps, sous le titre : «Volontaires pour la défense : De faux recruteurs dans la cité», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, publie un communiqué du ministère de la Défense nationale.

A lire le texte, des «individus malintentionnés» se faisant passer pour des agents du gouvernement lanceraient des appels à recrutement dans certains quartiers de Ouagadougou, après le message du président du Faso Roch Kaboré ordonnant le recrutement de volontaires pour la défense.

A ce sujet, Sidwaya cite le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou  qui dit qu’«un décret viendra préciser les modalités» de recrutement des volontaires.

Le Pays revient à la charge pour affirmer que le cyber-activiste et lanceur d’alertes, Naïm Touré a été interpellé mardi dernier par la police nationale à cause de ses publications sur les réseaux sociaux.

L’Express du Faso explique que le cyber-activiste est accusé de tentative de démoralisation des FDS (Forces de défense et de sécurité)».

Le même journal à travers sa rubrique ‘’Autant le dire », se pose cette question : «Interpellation de Naïm Touré : Acharnement ?».  

En sport, les journaux évoquent le match nul (0-0) concédé par les Etalons du Burkina Faso face à l’équipe nationale de l’Ouganda, hier mercredi à Ouagadougou, en match aller comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021.

Ainsi, Aujourd’hui au Faso laisse lire à sa Une: «Eliminatoires CAN 2021 : Les Etalons tenus en échec par les Cranes d’Ouganda».

Pour Le Pays, ce match nul peut être considéré comme «le baptême de feu raté de Kamou Malo (Sélectionneur des Etalons Ndlr)», faisant observer que l’entraineur ougandais, Mckinstry Johnathan a su déjouer les plans du coach burkinabè.

L’Observateur Paalga a exactement la même lecture, lorsqu’il titre : «Etalons # Cranes (0-0): Un nul qui sonne comme un échec».

Faits de société, politique et sécurité au menu des journaux burkinabè

Les journaux burkinabè abordent essentiellement ce mercredi des sujets liés à la politique, à la sécurité et aux faits de société.Le quotidien national Sidwaya évoque la problématique de la gestion des boues de vidange, affichant à sa Une: «Une sempiternelle équation pour Ouagadougou».

Selon le journal, environ 900 à 20 000 m3 d’excréments sont quotidiennement tirés des fosses d’aisance et septiques des familles ou des services dans la ville de Ouagadougou.

«En dépit des trois stations de traitement de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), la gestion de cette masse importante de déchets organiques demeure un défi pour les populations et les autorités municipales», fait remarquer Sidwaya.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso renseigne que l’Office nationale de sécurité routière (ONASER) vient de lancer une opération de sensibilisation des élèves et des étudiants.

Le même quotidien privé revient sur la conférence de presse animée, hier mardi à Ouagadougou, par le Mouvement patriotique pour le salut (MPS) du Pr Augustin Loada, titrant: «Situation sécuritaire au Burkina Faso : Etre plus intelligent que les terroristes, voilà la solution du MPS». 

A ce sujet, Le Pays met en exergue ces propos du président du MPS, Pr Augustin Loada : «Le régime actuel a créé et exacerbé les clivages au sein de notre armée».

Parlant de cette sortie politique du Pr Loada, Sidwaya fait remarquer que «le MPS plaide pour le renforcement des effectifs militaires».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, aborde la deuxième édition du Forum de Paris sur la paix qui s’est ouverte, hier mardi 12 novembre 2019 sur les rives de la Seine, en France.

Le journal rappelle qu’après la première édition, tenue dans la foulée du centenaire de l’Armistice célébré  en novembre 2018, avant de souligner qu’il s’agit d’«une rencontre censée être internationale, même si, en réalité, ça ressemble à un Sommet France/Afrique élargi à quelques autres Etats qui n’ont pas voix au chapitre».

Lutte contre le terrorisme et football font la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi évoquent l’actualité nationale marquée par le sport, avec la toute prochaine sortie des Etalons pour le compte de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Cameroun 2021, sans oublier la lutte contre le terrorisme.Le quotidien national Sidwaya arbore: «Contribution du Japon à la lutte antiterroriste : 96 véhicules et 244 motos offerts à la police», soulignant que le Japon vient de prouver qu’il est un partenaire clé dans la lutte engagée par le Burkina Faso contre le terrorisme.

Le journal rapporte que l’ambassadeur nippon, Tamotsu Ikezaki, a remis, en effet, le lundi 11 novembre 2019 à Ouagadougou, les clés de 96 véhicules 4×4 pick-up et de 244 motos, un lot de pièces de rechange ainsi que 105 lampes projecteurs portables au ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré.

Et de préciser que la valeur totale du don s’élève à 3 milliards 250 millions F CFA, selon le donateur.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), de son côté, revient sur l’annonce, jeudi dernier, du président Roch Marc Kaboré de recruter des volontaires pour faire face au terrorisme.

Ce journal donne la parole aux citoyens de Ouagadougou et de Banfora (ville de l’Ouest du Burkina Faso) qui se prononcent sur cette décision présidentielle.

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Autant le dire », s’exclame ainsi : «Les Burkinabè veulent au moins comprendre pourquoi ces attaques !».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Terrorisme au Burkina: ces drames qui questionnent sur le futur», faisant observer que «c’est une première décade d’un mois de novembre particulièrement horrible qu’a vécue le Burkina cette année».

L’auteur de l’écrit indique que «c’est comme si, au fur et à mesure que l’année tire à sa fin, la vermine terroriste met les bouchées doubles pour déclinquer militairement, socialement et économiquement le Burkina».

«Plus un jour ne passe sans que ces fauteurs de troubles endeuillent des familles par-ci, par-là, particulièrement dans les régions du Sahel, du Nord, du Centre-Nord et de l’Est», commente-il.

Dans ses ‘’Révélations », le Quotidien privé Le Pays fait savoir que suite à une attaque contre un détachement de l’armée burkinabè à Foutouri, à l’Est du pays, «12 terroristes (ont été) neutralisés et deux soldats blessés».

A ce propos, L’Observateur Paalga affiche: «Attaque détachement de Foutouri: Vigoureuse riposte de l’armée», là où Aujourd’hui au Faso parle d’«au moins trois terroristes tués à Foutouri».

En sport, le confrère cité en premier lieu renseigne que les Etalons du Burkina démarrent leur campagne de la CAN 2021 par la réception des Cranes de l’Ouganda.

Selon L’Observateur, «pour cette première journée des éliminatoires qui constitue aussi la première de Kamou Malo, le technicien burkinabè a dévoilé la liste des 23 joueurs qui devront mouiller le maillot le mercredi 13 novembre à 19h au stade du 4-Août».

C’est à juste titre que Sidwaya mentionne: «Eliminatoires CAN 2021 : Les 23 Etalons de Malo pour son baptême de feu face à l’Ouganda», tandis que Le Pays affiche : «Kamou Malo dévoile sa liste de 23 Etalons».

L’attaque terroriste de Boungou toujours au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso commentent largement l’actualité nationale marquée par les réactions suite à la récente attaque terroriste ayant fait 38 morts à l’Est du pays.«Attaque terroriste sur l’axe Ougarou-Boungou: Macky Sall exprime sa solidarité au peuple burkinabè», titre Fasozine.com, rapportant que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré s’est entretenu vendredi soir au palais de Kosyam, avec son homologue sénégalais Macky Sall, qui a fait une brève escale à Ouagadougou.

Selon le journal en ligne, c’est en provenance de Niamey au Niger, où il a pris part au sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO que le président Sall est venu présenter au chef de l’Etat ses condoléances suite à l’attaque terroriste sur l’axe Ougarou-Boungou.

A ce propos, Burkina24.com fait observer que Macky Sall a expliqué que la complexité de la situation se justifie par le fait qu’il s’agit d’attaques asymétriques, où l’ennemi choisit son terrain et le moment de frapper.

«Il (Macky Sall) a regretté que ce soit surtout des populations civiles sans défense, qui partaient à leur lieu de travail, qui aient été assassinées», écrit le confrère qui cite un communiqué de la présidence du Faso.

Pour sa part, Lefaso.net publie un communiqué du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou dans lequel celui-ci «dévoile l’identité de 29 victimes de l’attaque contre le convoi de Semafo».

Le même site d’information publie un message du Parti Le Faso Autrement au peuple burkinabé suite à l’attaque du convoi de la Société Minière SEMAFO, le 6 novembre 2019 sur l’axe routier Ougarou-Boungou.

Le journal titre à propos : «Recrutement de volontaires pour la défense de la patrie : +Une initiative périlleuse+, selon Le Faso Autrement».

Quant à Wakatséra.com, il reprend un communiqué de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) annonçant la transformation de son meeting de ce samedi 9 novembre 2019 à Abidjan, en cérémonie de prière et de recueillement, au regard des dernières attaques que le Burkina a subies.

L’adresse à la Nation du président Kaboré à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi mettent en exergue le message à la Nation prononcé, la veille, par le président Roch Marc Christian Kaboré, suite à l’attaque terroriste la plus meurtrière jamais enregistrée au Burkina Faso.«Défense des zones sous menace terroriste: Le président du Faso ordonne le recrutement de volontaires», arbore le quotidien national Sidwaya qui publie l’intégralité du message du chef de l’Etat burkinabè.

Le journal accompagne le message présidentiel d’un commentaire intitulé: «Rester digne» et soulignant que «pour l’histoire, chaque Burkinabè se doit d’être un artisan de la libération du pays».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso (privé) affiche: «Attaque meurtrière d’un convoi de SEMAFA: 72 heures de deuil décrété», avant de commenter «l’innommable de Boungou: Roch aux armes volontaires !».

Le journal s’interroge: «Peut-on gagner cette guerre oblique, indirecte, ondoyante et meurtrière ?».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso répond par l’affirmative, argumentant que «Roch Kaboré, le président du Faso, chef suprême des armées, en est convaincu, après la barbarie moyenâgeuse du 6 novembre dernier sur l’axe Ougarou-Boungou, qui aura décimé 38 personnes et fait 70 blessés».

De son côté, le journal privé Le Quotidien met en première page un extrait du message où le président Kaboré déclare : «J’ai ordonné le recrutement de volontaires pour la défense dans les zones sous menace».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, à travers sa ‘’Grille de lecture », évoque ce recrutement de volontaires, sous le titre: «De guerre lasse ?».

Quant au journal Le Pays, il publie des réactions consécutives à l’attaque terroriste dont celle du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) qui indique que «les Burkinabè sont lassés des communiqués rituels qui comptent les morts».

Le même quotidien privé fait observer que «les parents des victimes (sont) entre colère et indignation», avant de souligner dans son ‘’Dialogue intérieur » qu’il convient de «rester débout, malgré tout !».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale burkinabè) s’exclame: «Après l’attaque du convoi de la société minière SEMAFO: Roch prend enfin les choses très au sérieux !».

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », le même journal se pose cette question : «Attaques terroristes meurtrières ; jusqu’à quand ça va encore durer ?».  

Le terrorisme monopolise la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens du Burkina Faso, visités par APA ce jeudi matin, commentent l’actualité nationale marquée par le terrorisme, avec un zoom sur l’attaque perpétrée la veille dans la partie orientale du pays, contre un convoi de travailleurs d’une mine d’or.«Attaque contre un convoi d’une société minière: 47 morts et plus de 60 blessés», titre le journal privé Le Pays qui présente à sa Une l’image d’un des véhicules du convoi attaqué.

Le journal relate qu’hier mercredi dans la matinée, un convoi de travailleurs de la mine d’or de Boungou, située à Nassougou, dans la commune rurale de Matiacoli, dans la région de l’Est et exploitée par la société SEMAFO, a fait l’objet d’une attaque armée.

Selon le confrère, le véhicule des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui escortait le convoi a d’abord sauté sur un engin explosif avant que le reste du convoi ne subisse des tirs nourris d’hommes embusqués.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, arbore à ce sujet : «Lutte contre le terrorisme : Hécatombe à la mine d’or de Boungou».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso affiche : «Au moins 37 morts dans l’attaque d’un convoi minier à Boungou: +L’arrière+ burkinabè  horrifié mais soudé».

L’auteur de l’écrit fait remarquer que la nouvelle est «sanguinolente du côté du front Est, même si face au terrorisme, il n’y a plus de front, puisque l’ennemi est ici mouvant, partout et nulle part. A l’Est, au Centre-Nord, au Nord, au Sahel…».  

De son côté, le quotidien national Sidwaya parle de «37 morts et une vingtaine de blessés».

Le même journal donne la parole au général de brigade Oumarou Namata, commandant en chef de la Force conjointe du G5 Sahel, depuis trois mois.

Celui-ci est interviewé, en marge des travaux de la 6e session ordinaire du Conseil des ministres de l’organisation, tenue du 5 au 7 novembre 2019 à Ouagadougou.

A lire Sidwaya, le commandant Namata est «optimiste quant aux capacités du G5 Sahel de venir à bout du terrorisme dans l’espace sahélien», même s’«il n’y a pas de solution miracle contre le terrorisme».

Développement et politique, en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi abordent divers sujets liés à la situation politique en Guinée Bissau et d’autres questions portant sur le développement local, avec l’inauguration, la veille, d’une importante infrastructure routière, dans l’Est du pays.Le quotidien national Sidwaya arbore: «Bitumage du tronçon Fada-Bogandé : Finie +la Gnagna profonde+ dans 22 mois !», informant que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a lancé, hier mardi, les travaux de construction et de bitumage de la Route nationale n° 18 reliant Fada N’Gourma à Bogandé.

Selon le journal, cette infrastructure routière située dans la région de l’Est est prévue pour être réceptionnée dans 22 mois.

De son côté, Aujourd’hui au Faso fait observer que «l’infrastructure coûtera 21 milliards de F CFA» financés par l’Etat burkinabè et ses partenaires.

En politique, le même quotidien privé consacre son éditorial à la crise en Guinée-Bissau, sous ce titre exclamatif: «La CEDEAO et un os nommé Vaz (José Mario, Ndlr)!».

Selon Aujourd’hui au Faso, la Guinée-Bissau présente en ce moment le visage d’un pays «au corps perclus des stigmates de l’instabilité et partage le même banc des Etats faillis que la Somalie, l’Erythrée et la Libye».

L’éditorialiste dresse la description suivante: positions tranchées, président arc-bouté sur sa «souveraineté», Premier ministre retranché derrière la légalité.

De son avis, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), représentant la toute-puissance communauté sous-régionale , face à cette situation, veut faire respecter son autorité.

«Pendant ce temps, un opposant rentre au pays et renvoie tout ce monde dos-à-dos», poursuit-il, avant d’ajouter que le tout se droule «dans une atmosphère chargée de nuages qui menacent de déferler en ouragan sur un pays déjà mal loti dans le corps des nations».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, aborde le sujet dans son ‘’Regard sur l’actualité » où il titre : «Guinée-Bissau : JOMAV (José Mario Vaz) joue avec le feu».

Revenant au niveau national,  Le Pays, dans sa rubrique ‘’Révélations », renseigne que le député Daouda Simboro, du groupe parlementaire Renouveau démocratique (RD) a démissionné, hier mardi, de l’Assemblée nationale.

A ce propos, L’Observateur Paalga donne la parole au député démissionnaire qui déclare: «J’ai plusieurs offres politiques sous la main».

Dans la même dynamique, Sidwaya affiche : «Daouda Simboro, démissionnaire de l’Assemblée nationale : +Je ne serai pas loin de la politique+».

Situation sécuritaire et lutte contre le terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi évoquent l’actualité nationale marquée par des questions sécuritaires ainsi que la lutte contre le terrorisme.Le journal privé Le Pays titre: «Situation sécuritaire au Burkina : Des syndicats appellent à une contribution volontaire des travailleurs et OSC à l’effort de guerre».

Selon le quotidien, une coalition composée de cinq centrales syndicales, de 25 syndicats autonomes et de plus de 100 Organisations de la société civile (OSC) a organisé, hier lundi à Ouagadougou, une conférence de presse au cours de laquelle elle a fait des recommandations à l’endroit  des travailleurs pour l’éradication du terrorisme au Burkina Faso.

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, informe que dans le domaine de la lutte contre l’insécurité, les experts du G5 Sahel revisitent à Ouagadougou,  leurs actions.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il arbore: «Lutte contre le terrorisme dans le Sahel: La patronne des Armées françaises à Kosyam (Présidence du Faso,Ndlr)», évoquant la visite de la ministre des Armées françaises, Florence Parly, la veille à Ouagadougou.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso rapporte que Florence Parly va faire le tour de capitales comme Ndjamena, Ouagadougou et Bamako, dans le cadre de l’opération extérieure (OPEX) Sahel.

A en croire le confrère cette sortie vise à «constater de visu les résultats engrangés par Barkhane, la Force française, forte de 4 500 hommes, mais aussi comment évolue son potentiel remplaçant la Force G5-Sahel, dont la CEDEAO a redéfini le rôle lors du raout de mi-septembre à Ouagadougou».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (capitale économique), dans sa rubrique ‘’Autant le dire », fait observer que «N’en pouvant plus, les Burkinabè tirent à boulet rouge sur Roch».

Nécrologie et sport à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi consacrent leurs Unes à la mort de quatre personnes dont le député-maire de Djibo, dans une attaque terroriste, tout en évoquant la dernière étape de la 32è édition du Tour international du Faso courue la veille.«Commune de Djibo : Le Maire Oumarou Dicko assassiné», titre le quotidien national Sidwaya qui précise que selon plusieurs sources locales, le député-maire de la commune de Djibo, aurait été abattu par des individus armés, dimanche, alors qu’il se rendait à Ouagadougou, à bord de son véhicule.

A ce sujet, le journal privé Le Quotidien arbore: «Insécurité dans le Soum : Le député-maire Oumarou Dicko et trois autres personnes tués».

Sous le titre : «Région du Sahel: Le député-maire de Djibo tué dans un guet-apens», Aujourd’hui au Faso rapporte les propos d’un témoin qui explique que  «les assaillants au nombre de quatre armés de lance-roquettes avaient intercepté un car de transport lorsque le véhicule du député-maire après une tentative de contournement s’est renversé et immobilisé». 

Le même témoin du drame signale que «ordre a été alors donné aux passagers de faire sortir les occupants. C’est après coup que les assaillants ont tiré sans distinction sur les quatre passagers. Après, ils nous ont laissé partir les passagers du car». 

Dans ses «Dernières nouvelles du front», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè se contente de mentionner: «Le maire de Djibo assassiné». 

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2ecapitale) fait remarquer que «les terroristes ont fini par avoir sa peau». 

Le même journal, en sport, revient sur le Tour international du Faso 2019, faisant observer que «Dario Manuel Antonio de l’Angola, sacré maillot jaune». 

Pendant ce temps, Sidwaya mentionne: «32eTour du Faso : L’Angolais Manuel Dario finit en jaune», là où Le Quotidien parle de : «L’Angolais Dario Manuel Antonio, grand vainqueur». 

Aujourd’hui au Faso, met en exergue: «Tour du Faso 2019 : Le maillot jaune va à Luanda».

Quant à L’Observateur Paalga, il laisse lire: «Tour du Faso 2019: Bachirou Nikièma sauve l’honneur des Burkinabè». 

Le confrère relate que la 10eétape du Tour, courue dimanche entre Kombissiri et Ouagadougou, s’est soldée par la victoire de Bachirou Nikièma qui a occupé le 5erang et premier Burkinabè au classement général, enfilant ainsi le maillot vert.

La presse en ligne burkinabè à fond sur le 5e anniversaire de l’insurrection populaire

Les journaux en ligne burkinabé commentent largement l’actualité nationale relative au cinquième anniversaire de l’insurrection populaire commémoré, la veille à Ouagadougou et d’autres localités du pays.«An 5 de l’insurrection populaire: le président du Faso invite +tous les fils et les filles du Burkina Faso, à rester unis et solidaires+», titre Fasozine.com qui publie un message du président du Faso, Roch Marc Kaboré, à l’occasion du 5e anniversaire de l’insurrection populaire.

Pour sa part, Burkina24.com relate que ce jeudi 31 octobre 2019, le Balai citoyen (mouvement de la société civile) a organisé un panel sur le 5e anniversaire de l’insurrection populaire sous le thème: «An 5 de l’insurrection populaire, les aspirations au changement et le devoir de redevabilité des autorités: bilan et perspectives».

Le confrère ajoute que l’un des panélistes, le Pr Luc Marius Ibriga, a déclaré que «cinq ans après, le bilan de l’insurrection est positif» car, poursuit-il, «le Burkina Faso a réussi une prouesse que d’autres peuples veulent et tentent de réaliser».

Pendant ce temps, Lefaso.net cite le préside Roch Marc Christian Kaboré qui dit que «l’insurrection populaire au Burkina est une victoire du peuple contre le non-respect des engagements constitutionnels».

Quant à Wakatséra.com, il rapporte que cinq ans après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 au Burkina, les parents des victimes continuent de réclamer justice pour leurs proches décédés lors du soulèvement populaire contre la modification de l’article 37 de la Constitution.

A ce propos, Burkina24.com reprend, en guise de titre, les propos du porte-parole des parents de victimes qui, à l’issue de la cérémonie d’hommage aux martyrs, a menacé: «Nous ne voulons plus revenir ici l’année prochaine sans que tous les dossiers ne soient liquidés».

L’anniversaire de l’insurrection populaire monopolise la Une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent largement l’insurrection populaire de fin octobre 2014, à l’occasion du cinquième anniversaire de cet évènement qui a chassé au pouvoir, l’ex-président Blaise Compaoré.Dans les colonnes du quotidien national Sidwaya l’on peut lire une interview du Dr Emile Paré, membre du Bureau politique national du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) et présenté par le journal comme un «insurgé d’octobre 2014».

L’interviewé qui occupe le poste de secrétaire à la formation politique du MPP, déclare à la Une du quotidien d’Etat:  «Les attentes du peuple ne sont pas comblées».

L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés burkinabè, pour sa part, donne la parole à Luc Adolphe Tiao, Premier ministre de Blaise Compaoré, au moment des faits. 

Dans cet entretien, M. Tiao évoque, entre autres, les journées tumultueuses des 30 et 31 octobre 2014, son en exil en Côte d’Ivoire après la chute de Blaise Compaoré, suivi de son retour au Burkina Faso. 

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, affiche : «An V de l’insurrection populaire : Des insurgés déçus», avant d’ajouter qu’«il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain». 

Le même journal souligne que «les familles des victimes réclament justice », citant également le contrôleur général, Pr Luc Marius Ibriga qui estime que «si c’était à refaire, il faudrait le faire». 

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2ecapitale du Burkina Faso), revient sur «les ruines des dégâts (de l’insurrection populaire) à Bobo», cinq ans après les évènements. 

Quant à Aujourd’hui au Faso, il arbore en première page, cette interrogation: «Burkina Faso, insurrection An V : Que sont les valeurs de cet harmattan politique devenues ?».

L’éditorialiste du journal fait remarquer que  le Burkina Faso a eu une «bonne transition cornaquée par un sage M’Ba Michel (autre appellation de Michel Kafando, président de la Transition de novembre 2014 à décembre 2015)». 

«Relativement courte, 13 mois, balisée par une Charte, qui quoique taxée d’appendice gênante de la Constitution, (la Transition) aura permis de cahoter jusqu’aux élections de novembre 2015», commente l’éditorialiste.

 

Politique et société en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent de l’actualité nationale, marquée par des faits de société, notamment, la crise au sein de la communauté musulmane, sans oublier la politique.Le journal privé Le Pays revient sur la crise au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), soulignant «le rôle de Blaise Compaoré en cause».

Le même quotidien privé, dans sa rubrique ‘’Mardi politique » donne la parole à René Emile Kaboré, président du Rassemblement pour un sursaut républicain (RSR), actuellement en exile en Côte d’Ivoire depuis le coup d’Etat manqué de septembre 2015.

Celui-ci, revenant sur le putsch manqué, déclare que «ce n’est certainement pas avec 50 millions de F CFA que l’on finance un coup d’Etat».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso consacre sa manchette au 5e anniversaire du soulèvement populaire de fin octobre 2014, se demandant : «Qu’avons-nous fait de notre insurrection ?».

En vue d’avoir la réponse à sa question posée, le journal a recueilli les sentiments «de citoyens de tous bords» dont les avis sont partagés.

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya revient sur le meeting de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS), organisé samedi dernier à Ouagadougou, mentionnant qu’il s’agit du «rassemblement du +sursaut patriotique+».

La crise au sein de la communauté musulmane, suite à une question de succession, fait également, les choux gras des quotidiens burkinabè.

Ainsi, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (la capitale économique burkinabè), renseigne à travers sa Une: «Communauté musulmane du Burkina Faso : El Hadj Oumar Kouanda dirige la transition».

De son côté, Le Pays rapporte que les membres de la Communauté musulmane du Burkina Faso, avec à leur tête le président, El Hadj Abdoul Rasmané Sana, ont animé, hier lundi, une conférence de presse à Ouagadougou au cours de laquelle les conférenciers ont apporté des éclaircissements concernant des mouvements d’humeur observés en leur sein.

Le confrère met en exergue les propos de l’actuel président de la Communauté, Rasmané Sana déchu lors d’une rencontre à Bobo-Dioulasso, mais qui indique : «je demeure à mon poste jusqu’à la fin de mon mandat».

Aujourd’hui au Faso arbore : «Communauté musulmane du Burkina : Abdramane Sana déchu à Bobo, Oumarou Kouanda président transitoire».

Au même moment, Le Quotidien fait remarquer «la grande colère de Aboul Rasmané Sana», avant de se poser cette question : «la communauté au bord du précipice ?».

Marche de soutien aux soldats burkinabè et mort d’Al Baghdadi, au menu des quotidiens

Les quotidiens burkinabè de ce lundi, commentent largement la mort d’Al Baghdadi, chef de l’Organisation de l’Etat Islamique, sans oublier la marche de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS), organisée samedi à Ouagadougou, à l’initiative d’Organisations de la société civile (OSC) et de coutumiers dont le Larlé Naaba Tigré.Le quotidien privé Le Pays, sous le titre : « Crise sécuritaire au Burkina : Coutumiers, religieux et OSC montent… au front», rapporte qu’au cours de ce rassemblement qui a eu lieu samedi dans l’après-midi, au stade Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou, des prières ont été faites pour le retour de la paix au Burkina Faso.

«Soutien aux FDS : Le Larlé Naaba sonne le rassemblement», titre, de son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon le journal, «comme pour mieux booster la troupe, l’occasion a été saisie par les organisateurs, avec à leur tête le Larlé Naaba Tigré, pour remettre des dons à nos forces de défense et de sécurité».

Le sujet est évoqué dans l’éditorial du quotidien national Sidwaya qui affiche: «Regardons dans la même direction», avant de mentionner qu’aucun acte, en ce moment, n’est de trop pour venir en soutien aux FDS.

L’éditorialiste de Sidwaya estime que le meeting de soutien aux FDS et au président du Faso, «dans la cuvette du Stade Issoufou-Joseph-Conombo (ex-Stade municipal de Ouagadougou), le samedi 26 octobre 2019, a de quoi remonter le moral de la troupe», ajoutant que «le ministre de la communication du Moogho Naaba et gardien de la tradition, le Larlé Naaba, en parrainant cette activité, a voulu bien le confirmer».

C’est à juste titre que le journal Aujourd’hui au Faso arbore: «Burkina Faso: Le Laarlé Naaba sonne le boute-selle pour les FDS».

Le même quotidien privé évoque «la traque et l’élimination du calife de Daesch, Abou Bakr Al-Baghdadi», se demandant : «Quel impact sur ses katibas au Sahel ?».

Le journal relate que depuis samedi, les médias américains avaient défloré cette mise hors d’état de nuire du Calife de l’EI, en mettant l’info au conditionnel, et en se basant sur leurs tuyaux de la CIA et d’un Tweet trumpien annonçant l’avènement de «quelque chose de grand».

L’Observateur Paalga, à travers son « Commentons l’événement », fait observer que la mort d’Al Baghdadi constitue «Une opération de salubrité internationale».