Education et culture alimentent la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè visités par APA ce samedi traitent de l’actualité nationale marquée par des questions liées à la culture et à l’éducation.Lefaso.net renseigne que le Syndicat national des travailleurs de l’éducation du Faso (SYNTEF) vient de voir le jour dans le monde syndical de l’éducation.

«À peine né, il a tenu à marquer son désaccord avec la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) au sujet du protocole d’accord signé avec le ministère de l’Éducation nationale», relate le journal en ligne, précisant que c’était lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Ouagadougou.

A ce propos, Wakatséra.com met en exergue : «Burkina: des enseignants se dressent contre le statut valorisant».

Le média en ligne souligne que «des instituteurs qui se sentent lésés dans les dernières négociations de la CNSE avec le gouvernement burkinabè, se sont organisés pour mettre en place leur syndicat qui remet en cause le statut valorisant».

De son côté, Fasozine.com informe que l’épouse du président chinois Xi Jinping, Mme Peng Liyuan, a rencontré jeudi 30 mai à Beijing, des étudiantes en Master de l’Université des Femmes de Chine.

Le confrère rapporte que «selon la première dame chinoise, la Chine attache une grande importance à la cause des femmes, et souhaite mener activement des coopérations avec les pays étrangers dans ce domaine».

Le même journal en ligne, dans sa rubrique culture, affiche : «Droits d’auteur: plus de 288 millions de FCFA à répartir entre les artistes du Burkina».

A ce sujet Burkina24.com indique que  la Direction générale du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) a initié une rencontre, le 31 mai 2019 à Ouagadougou, avec les acteurs de la filière musique.

Et d’ajouter que l’objectif a été  d’échanger sur l’adoption de son projet portant sur le «Renforcement de la filière musique et ses nouveaux modèles économiques au Burkina Faso et dans certains pays de l’UEMOA».

Le même site d’information fait remarquer que pour le paiement des droits d’auteur de mai 2019, «9905 bénéficiaires peuvent passer à la caisse du BBDA».

Politique et débats autour d’une forêt classée au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent des menus diversifiés où l’on retrouve des sujets liés à la polémique autour de la forêt classée de Kua à l’ouest, sans oublier la politique.Aujourd’hui au Faso consacre sa vitrine à l’homme politique, Mélégué Maurice Traoré, ancien président de l’Assemblée nationale et actuel coordonnateur du Haut conseil du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

Le journal met en exergue ces propos de l’ancien) proche de Blaise Compaoré : «Les erreurs qui se commettent sous Roch (Marc Christian Kaboré, Ndlr) sont les mêmes que sous Blaise et parfois en pire».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, revient sur la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par Pascal Zaïda, coordonnateur du Cadre d’expression démocratique (CED, société civile).

Le confrère reprend les propos de M. Zaïda qui a déclaré à l’issue de la présidentielle de 2020 : «si Roch perd le pouvoir, il va à la CPI (Cour pénale internationale, Ndlr)».

De son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, donne la parole à l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre, qui, évoquant les relations franco-burkinabè, affirme que «ceux qui parlent de recolonisation regardent le passé».

Le même quotidien informe que  le Mouvement citoyen pour le développement de Bobo-Dioulasso (MCDB) a organisé une marche pacifique, hier jeudi 30 mai 2019, dans des artères de la ville pour soutenir la construction de l’hôpital sur le site de Kua.

A ce sujet, le journal Le Quotidien affiche simplement: «Bobo-Dioulasso : Marche de soutien pour la construction du CHU dans la forêt classée de Kua».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il  ajoute que les marcheurs ont été reçus par le secrétaire général du gouvernorat des Hauts-Bassins, qui était accompagné du haut-commissaire de la province du Houet.

Et de préciser que la marche pacifique a été suivie d’une conférence de presse.

L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye » évoque le sujet, faisant observer qu’il s’agit d’une «bataille rangée autour de la forêt de Kua».

Politique et justice au menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités par APA ce jeudi (jour férié) traitent de l’actualité nationale marquée par les débats relatifs à l’évacuation sanitaire du général Djibrill Bassolé inculpé dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier la politique, notamment, les futures élections.Burkina24.com  rapporte que le Cadre d’expression démocratique (CED) avec à sa tête Pascal Zaida, au cours d’une conférence de presse animée hier mercredi à Ouagadougou, a interpelé le pouvoir sur les menaces qui pèsent sur le pays.

Selon le confrère, plusieurs points d’actualité étaient à l’ordre du jour dont la réconciliation nationale, les élections de 2020, la santé du Général Djibrill Bassolé et la déclassification de la forêt de Kua.

 Le média en ligne reprend, en guise de titre, ces propos de M. Zaïda : «Il n’est pas question que les élections (de 2020, Ndlr) soient reportées».

Dans la même veine, Fasozine.com affiche cette déclaration du coordonnateur national du CED, Pascal Zaïda : «Les élections doivent se tenir coûte que coûte à la bonne date».

Quant à Lefaso.net, autre journal en ligne, il mentionne qu’à propos de la situation nationale, «Pascal Zaïda accuse le pouvoir de vouloir repousser les élections de 2020».

Sous un autre chapitre, le même site d’information arbore : «Burkina Faso : +Le gouvernement du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) a programmé dans son agenda, la mort du général Djibrill Bassolé+, observe l’opposition politique».

Lefoso.net rapporte ainsi, les propos du président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition), Mahamoudou Hama Dicko qui s’exprimait sur le sujet lors d’un point de presse de l’opposition politique.

Pour sa part Fasozine.com, reprenant une dépêche de l’Agence d’information du Burkina (AIB), fait remarquer que concernant l’évacuation sanitaire de Djibrill Bassolé, «pour le ministre de la justice, la décision revient au Tribunal militaire».

Burkina24.com précise que le Général Djibrill Bassolé, inculpé dans le dossier du Coup d’Etat de septembre 2015 sera évacué lorsque les audiences pénales reprendront au Tribunal militaire, avant d’ajouter que c’est ce qu’a indiqué le ministre de la justice René Bagoro.

«Selon les dires de René Bagoro, il s’avère que le tribunal a été saisi de l’évacuation, mais les avocats sont en arrêt de travail. Par conséquent, ces avocats refusent d’aller aux audiences pénales à l’instar de celle devant le tribunal militaire», détaille le site d’information, citant l’AIB.

Environnement et politique dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè consultés ce mercredi matin à APA traitent des sujets variés notamment la politique et surtout à l’environnement.Le quotidien national Sidwaya consacre sa une au phénomène de l’exploitation minière, à travers une enquête intitulée : « Déchets miniers à ciel ouvert à Kari : Les populations s’inquiètent, Endeavour mining rassure ».

Selon le journal, les déchets de l’exploration minière du groupe Endeavour mining dans le village de Kari, commune de Houndé (Ouest du Burkina Faso), déversés à ciel ouvert inquiètent les populations qui s’interrogent sur les effets néfastes de ces déchets sur le plan sanitaire et environnemental.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, revient sur le débat relatif à l’implantation d’un hôpital sur le site d’une forêt classée dans la commune de Bobo-Dioulasso (2ecapitale du Burkina Faso). 

Le journal arbore ce titre : «Débat : +Pourquoi on peut construire l’hôpital à Kua», rappelant que des forestiers ont récemment manifesté leur mécontentement en déterrant les bornes qui délimitaient le site du futur hôpital. 

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, aborde le sujet dans sa rubrique ‘’Autant le dire », sous le titre exclamatif : «L’hôpital sera bel et bien construit à Bobo-Dioulasso !».

En politique, L’Observateur Paalga évoque la conférence de presse animée la veille à Ouagadougou par des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP). 

Le confrère reprend les propos de Mamoudou Hama Dicko, l’animateur principal de la conférence de presse, par ailleurs, président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) au sujet de la santé du général Djibrill Bassolé.

Celui-ci déclare : «La santé du général (Djibrill Bassolé, inculpé dans le procès du coup d’Etat manqué, Ndlr) s’est totalement dégradée». 

Le journal privé Le Pays enfonce le clou lorsqu’il titre : «Dégradation de la santé de l’ex-ministre des Affaires étrangères : +Le gouvernement du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) a programmé, dans son agenda, la mort de Djibrill Bassolé+, selon le CFOP».

Dans la même dynamique, L’Express du Faso mentionne : «Situation nationale : L’opposition engage la responsabilité de Roch sur la santé de Djibrill».

Faits divers et lutte contre la corruption à la Une au Burkina

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent l’actualité nationale marquée par la conférence de presse animée, la veille, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) à propos d’une affaire de fraude dans le domaine de l’or, et les faits divers relatifs à des accidents de la circulation.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) présente titre : «Brigade de terrassement et de la voirie de la commune: Un engin lourd crée la panique à Logofourousso». Le journal souligne que les faits se sont déroulés hier lundi dans un village à proximité de Bobo-Dioulasso.

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le journal privé Le Pays évoque deux autres cas d’accident de la circulation qui se sont déroulés à Ouagadougou, sous le titre : «Ouaga 2000 et Kossodo : Des poids lourds font trois victimes».

Pendant ce temps, Le Quotidien renseigne : «Patte-dOie/Ouaga : 1 camion benne tue une jeune fille et écrase deux tricycles». 

Le Pays aborde la conférence de presse animée, hier lundi à Ouagadougou, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) à propos d’une affaire de fraude dans le domaine de l’or.

Le confrère met en exergue : «Affaire exportation charbon fin de IAMGOLD Essakane : +l’intention de fraude existe+, selon le REN-LAC».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore : «Le REN-LAC condamne le pillage des ressources minières», tandis que le quotidien à capitaux publics Sidwaya laisse lire : «Affaire +charbon fin+ : Le REN-LAC veut +toute la lumière+».

Le journal cité en second lieu, fait remarquer que la gouvernance du régime actuel «ne satisfait point» le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). 

«Il l’a fait savoir, le lundi 27 mai 2019, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse qui lui a permis de se prononcer sur la crise au sein de l’appareil judiciaire, les «recrutements frauduleux» à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’affaire d’exportation de charbon fin de la société minière Iamgold Essakane SA », relate Sidwaya.

A en croire le confrère, sur ce dernier point, le Secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, a laissé entendre qu’il y a eu +bel et bien tentative d’exportation frauduleuse d’or de la part d’Essakane SA+».

Education et foot au menu de la presse burkinabè

Les journaux burkinabè de ce lundi traitent essentiellement de l’enseignement avec le redéploiement du personnel dans certaines régions mais aussi de la finale de la Coupe du Faso de football.« Gestion efficace du personnel de l’éducation nationale : vers un redéploiement du personnel », informe Le Quotidien.

A ce propos, Sidwaya fait savoir que le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN) a organisé, hier dimanche à Ouagadougou, un atelier national sur la gestion rationnelle des ressources humaines.

Ce journal précise qu’avec l’appui du département chargé de la Fonction publique, il a été réalisé un recensement géographique des agents et une description des postes de travail. 

« Les résultats provisoires dudit recensement ont été présentés, hier dimanche à Ouagadougou, à un conseil de cabinet élargi aux structures centrales, déconcentrées et rattachées du ministère », rapporte Sidwaya.

Pendant ce temps, Le Pays revient sur l’arrêté municipal relatif à la circulation des poids-lourds à Ouagadougou en soulignant que « les horaires ont été réajustés ».

A ce sujet, L’Observateur Paalga barre à sa Une : « Arrêté municipal sur les poids-lourds : le nouveau permis de conduire de Béoindé (nom du maire de Ouagadougou) ». 

En sports, L’Express du Faso se fait l’écho du « doublé historique de Rahimo FC » avec notamment la victoire en finale de la Coupe du Faso disputée hier dimanche.

Sidwaya fait noter que Rahimo FC a remporté au stade du 4 août de Ouagadougou, la 33e Coupe du Faso en battant en finale l’AS-Sonabel (3-2). Ce journal souligne que les Académiciens de Bama s’offrent ainsi, en une semaine, le doublé Coupe du Faso-championnat. 

 

Les revendications sociales à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent essentiellement de l’actualité nationale marquée par la grogne sociale dans divers secteurs d’activité.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya consacre sa une à la grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), en titrant : «Le gouvernement déplore des décès».

Selon le journal, la traditionnelle conférence de presse du gouvernement a réuni, hier jeudi à Ouagadougou, les ministres en charge de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro et celui de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué.

«Elle (la rencontre) a porté essentiellement sur les préparatifs des examens de l’année scolaire 2018-2019 et le protocole d’accord avec les syndicats de la Santé sur la Fonction publique hospitalière », rapporte Sidwaya.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, résume cette sortie des membres du gouvernement en affichant: «Leçons pratiques des professeurs Lougué et Ouaro : 3 décès liés à la grève, l’année scolaire quasi-sauvée».

Evoquant la grève dans le secteur de la santé, à travers sa rubrique ‘’Pot-Pourri », le quotidien privé Le Pays fait remarquer que «la LCB (Ligue des consommateurs du Burkina, Ndlr) se dit inquiète».

Le même journal revient sur le déclassement annoncé de la forêt de Kua dans la commune de Bobo-Dioulasso, à l’Ouest du Burkina Faso, informant que «des forestiers en colère arrachent les bornes».

Et de préciser que plusieurs agents du ministère de l’Environnement, opposés à l’implantation du futur Centre hospitalier de Bobo-Dioulasso sur ce site, étaient hier jeudi dans la forêt classée de Kua

A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, arbore : «Projets de construction de l’hôpital dans la forêt classée de Kua : Les Chinois quittent les lieux sous une forte pression des forestiers».

Dans sa rubrique ‘’Echos de l’Ouest », Sidwaya mentionne que «la forêt de Kua secoue l’équipe communale», avant de revenir sur le sujet dans une chronique intitulée : «Mon voisin aussi candidat ? Kua !».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, à son tour, renseigne qu’une coalition d’Organisations de la société civile (OSC) et d’associations regroupées au sein d’une plateforme dénommée Fasokooz (la cause nationale) promet de s’opposer «par tous les moyens» au déclassement de la forêt de Kua.

Ce confrère évoque également l’arrêté municipal relatif à la circulation des poids lourds à Ouagadougou, mettant en exergue : «Les mastodontes veulent dicter leur loi», avant de souligner que «le Conseil municipal exige la levée immédiate des blocages».

Environnement, société et politique se partagent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent divers sujets dont ceux liés à la société et à la politique, sans oublier l’environnement, avec les débats autour de la construction d’un hôpital sur le site d’une forêt classée.«Futur hôpital de Bobo à Kua : +C’est le meilleur site et nous veillerons au respect de l’environnement+», arbore le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga qui reprend ainsi, les propos du chargé de communication de l’ambassade de Chine au Burkina Faso, Wang Bowei.

Le journal rappelle que le déclassement d’une portion de la forêt de Kua (localité située dans la commune de Bobo-Dioulasso, à l’Ouest du Burkina) pour l’érection de l’hôpital de référence gracieusement offert par les Chinois, a suscité un tollé.

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, explique qu’«au regard de la polémique autour de la construction du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bobo-Dioulasso sur le site de la forêt classée de Kua, le chargé de communication de l’ambassade de Chine, Wang Bowei, était face à la presse, le mercredi 22 mai 2019, pour expliquer les raisons qui ont prévalu au choix de ce site».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, il titre : «Des techniciens chinois vérifient la qualité du sol dans la forêt de Kua».

La grogne sociale continue d’alimenter les journaux burkinabè qui ont largement commenté l’arrêt du mot d’ordre de grève de la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).

Ainsi, Aujourd’hui au Faso parle de «fin de la grève de la CNSE», tandis que Sidwaya mentionne le «retour à la normale ce 23 mai».

De son côté, L’Observateur Paalga revient sur la question de l’Impôt unique sur les traitements de salaires (IUTS) qui divise l’exécutif et ses partenaires sociaux.

Le confrère fait observer que «les syndicats (sont) invités à une concertation sereine et participative».

Dans sa rubrique ‘’L’Autre regard », Sidwaya commente la suspension  inattendue du dialogue entre le gouvernement et le monde syndical, titrant : «A trop tirer sur la corde…».

Selon le commentateur, alors que l’on pensait que cette fois-ci était la bonne, la rencontre gouvernement-syndicats, après celle de 2016, n’aura tenu que le temps d’une cérémonie d’ouverture.

«En effet, ouverte le 21 mai 2019 à Ouagadougou par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, le traditionnel dialogue entre l’exécutif et les organisations syndicales pourtant prévu du 21 au 26 mai, ne s’est limité qu’à la seule matinée du jour d’ouverture», regrette Sidwaya.

Sous tout autre chapitre, L’Observateur Paalga publie une déclaration du parti politique Le Faso Autrement du Dr Ablassé Ouédraogo, sur l’état de santé du premier général de gendarmerie du Burkina Faso, Djibrill Bassolé qui a été rapatrié.

Le journal mentionne à sa une, ce titre : «Etat de santé de Djibril Bassolé : Ablassé dénonce +un traitement inhumain et méchant+».

A ce propos, Le Pays, autre quotidien privé, met en exergue : «Santé de Djibrill Bassolé: Le Faso Autrement met en garde le président du Faso».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso reprend, en guise de titre, cette déclaration de Ablassé Ouédraogo : «Roch Kaboré sera tenu pour responsable si jamais le pire arrivait».

Mouvements d’humeur et dialogue gouvernement-syndicats dominent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par le dialogue social entamé la veille entre le gouvernement et les syndicats, la grève des agents de la santé et le mouvement d’humeur des chauffeurs routiers à Ouagadougou, suite à l’application d’une décision communale.«Règlementation de la circulation des poids-lourds à Ouaga : Les chauffeurs routiers farouchement opposés», titre le journal privé Le Pays.

Le confrère rappelle que «dans le cadre de la réglementation de la circulation et du stationnement des véhicules poids-lourds dans la ville de Ouagadougou, des mesures avaient été annoncées par le maire central de la ville, afin de fluidifier le trafic, minimiser les embouteillages et réduire les risques d’accidents».

Selon Le Pays, «force est de constater que cette décision n’a pas rencontré l’adhésion de de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso (UCRB) qui a décidé d’observer un arrêt de travail ce mardi 21 mai, pour protester contre cette mesure». 

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de «stationnement anarchique contre un arrêté municipal».

Le même journal évoque la grève du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), affichant à sa une : «Grève SYNTSHA : 96 heures pour obliger le gouvernement à honorer l’ordonnance».

Pendant ce temps, Sidwaya, quotidien à capitaux publics, fait observer que durant la grève du SYNTSHA entamée la veille, sur toute l’étendue du territoire national, «des services vitaux fonctionnent».

A son tour, Le Pays relativise lorsqu’il plaque : «Grève du SYNTSHA : Le mot d’ordre respecté, le service minimum assuré par endroits».

«Le constat est amer à Ouaga», fait remarquer Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, qui évoque l’effet de la grève dans la capitale burkinabè.

Abordant la concertation entamée, la veille, entre le gouvernement et les partenaires sociaux que sont les syndicats, Aujourd’hui au Faso arbore : «Rencontre gouvernement-syndicats : les deux parties se quittent en queue de poisson». 

De leur côté, Sidwaya et Le Pays titrent en chœur : «Dialogue gouvernement-syndicats : Les syndicats claquent la porte».

A lire Sidwaya, le dialogue qui doit se tenir du 21 au 26 mai, n’a été que de courte durée, les syndicats ayant quitté la table de négociation, juste après l’ouverture officielle, après avoir posé un préalable pour la suite des discussions.

Le porte-parole de la partie syndicale, Yamba Georges Kouanda, par ailleurs président du mois des centrales syndicales, relate le journal, a estimé que «l’exécutif a tendance à fouler aux pieds les engagements pris avec les partenaires sociaux».  

Et Sidwaya d’ajouter que c’est le cas de l’Impôt unique sur le traitement des salaires (UITS), prélevé sur les primes et indemnités servis aux travailleurs du privé et du public. 

Pour sa part, L’Observateur Paalga met en exergue les propos du porte-parole des syndicats qui tonne : «Prélèvement de l’UITS : Soit on  résout ce problème, soit il n’y a pas de discussion».  

La grogne sociale occupe toujours la une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mardi matin, continuent de commenter l’actualité nationale marquée ces derniers temps, par des grognes dans divers secteurs d’activités.Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso consacre sa une au mouvement d’humeur lancé par le Syndicat autonome des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) en titrant : «Santé : Mot d’ordre de grève de 96 heures maintenu au SYNSHA».

A ce sujet, L’Express du Faso et Le Pays reprennent en chœur, les propos du Secrétaire général (SG) du SYNSHA, qui a déclaré, prononcés hier lundi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse: «Aucune négociation véritable n’a été tenue entre nous (le syndicat) et le gouvernement».

Le journal Le Quotidien cite le même responsable syndical qui dit : «S’il y a mort d’homme, le gouvernement doit assumer l’entière responsabilité».

Quant au quotidien à capitaux publics Sidwaya, il se contente de titrer : «Secteur de la santé : la grève du SYNSHA maintenue».

Ce journal aborde également le sit-in organisé, hier lundi devant la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) par les avocats, soulignant que les manifestants évoquent «la défense de l’Etat de droit».

Parlant de ce mouvement, L’Express du Faso, quotidien édité à Bobo-Dioulasso, reprend cette déclaration du bâtonnier de l’ordre des avocats, Salembéré : «Dès qu’il y aura reprise de travail chez les GSP (Gardes de sécurité pénitentiaire, Ndlr) nous serions au bout de nos actions».

Faits divers et politique en vedette dans la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso visités par APA ce samedi matin, commentent l’actualité nationale marquée par la politique et des faits divers.«Bobo-Dioulasso : Un prêtre assassiné et un autre blessé au centre Don Bosco», titre Lefaso.net, précisant que le drame s’est produit dans l’après-midi du vendredi 17 mai 2019.

Reprenant une dépêche de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Fasozine.com explique que le prêtre, d’origine espagnole, a été mortellement poignardé et un autre blessé, par leur ancien cuisinier qui avait été remercié, il y a deux mois.

Wakatséra.com, un autre journal en ligne, ajoute que «dans sa furie meurtrière, l’ex-cuisinier a aussi pris à partie un autre prêtre, mais qui a eu la vie sauve».

Le confrère fait remarquer que selon les explications d’une source, le cuisinier ayant perdu son job, serait revenu réclamer un arriéré de salaire.

Sur un tout autre sujet, Wakatséra.com souligne que depuis un certain temps, les politiques se sont lancés dans la préparation des élections de 2020 au Burkina Faso. A ce propos, note le site, un certain nombre de candidats se sont déjà déclarés.

A en croire le même site d’information, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rencontré hier vendredi 17 mai 2019 à Ouagadougou, les Partenaires techniques et financiers (PTF), pour une séance de travail dans le cadre des préparatifs des élections.

A ce propos, Burkina24.com affiche : «CENI: Pose de jalons pour 2020», mentionnant qu’ils (les PTF) étaient tous présents ce vendredi 17 mai 2019 aux côtés du président de la CENI pour la fixation des jalons.

«Ce sont Linda Trudel de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Christophe Cajas de l’Union européenne, les représentantes de la coopération suisse, de la Suède, +un des partenaires très actifs+ en ce qui concerne les élections et du Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD) », cite le journal en ligne.

Pendant ce temps, Lefaso.net arbore simplement : «Elections de 2020 : La CENI et ses partenaires se concertent».

Le Discours sur l’état de la Nation domine la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi reviennent largement sur le Discours sur la situation de la Nation (DSN) livré, la veille, par le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré à l’Assemblée nationale.«Situation nationale : Le Burkina vu par Christophe Dabiré», arbore L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parlant du Discours sur la situation de la Nation, livré hier jeudi à l’Assemblée nationale.

Le journal rappelle qu’après le 18 février 2019, où il a exposé sa Déclaration de politique générale et a reçu l’onction de la représentation nationale, le Premier ministre (PM) Christophe Joseph-Marie Dabiré a de nouveau sacrifié à une tradition constitutionnelle.

«Dans son premier Discours sur la situation de la Nation (DSN), livré le 16 mai 2019, il a assuré que notre pays est débout en dépit d’un contexte sécuritaire particulièrement difficile», rapporte L’Observateur Paalga.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya met en exergue ces propos du chef de gouvernement burkinabè : «Nous n’allons pas baisser les bras».

Le Pays, autre quotidien privé, reprend à sa une le passage du discours dans lequel le PM affirme : «Les frappes terroristes ont changé nos priorités sans nous faire renoncer à nos priorités».

Le journal Le Quotidien abonde dans le même sens lorsqu’il affiche cette déclaration de Christophe Dabiré : «Nous n’allons pas baisser les bras ni fermer les yeux dans le déroulement d’un destin aussi funeste».

Le confrère a aussi recueilli et publié des questions des députés ainsi que les réponses fournies par le Premier ministre Dabiré.

Aujourd’hui au Faso met en première page cette interrogation : «DSN du Premier ministre Dabiré : Bon diagnostic, bon clinicien ?».

Dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga lance également cette interrogation : «Avait-on vraiment besoin d’un discours ?».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), dans son commentaire ‘’Autant le dire… », arbore ce titre : «Burkinabè, voici la situation de votre pays».  

Faits sociaux et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent l’actualité nationale dominée par des sujets liés à la politique et aux faits de société.«Crise à La Poste Burkina : le gouvernement invite les agents à reprendre le travail», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya, soulignant que le sujet a été évoqué en conseil des ministres, hier mercredi.

Le même journal indique que les agents de La Poste Burkina Faso  rejettent le nouveau statut de la société, adopté le 14 mai dernier et refusent de reprendre le service.

Sidwaya rapporte que les agents, en grève depuis une semaine, «étaient toujours massés, hier mercredi à la Bourse de travail pour exiger le départ pur et simple du Directeur général (DG) Nabi Issa Coulibaly».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle du phénomène de «l’incivisme criard» dans la circulation, notamment, à Bobo-Dioulasso (2e ville).

Ce journal consacre sa manchette aux attaques terroristes aux Centre-Nord du Burkina Faso, citant le maire de Dablo, Ousmane Zango qui déclare que «le moindre bruit de moto sème maintenant la panique».

Pendant ce temps, Le Pays titre à sa Une : «Burkina-Mali : L’UE préoccupée par la montée des violences terroristes et communautaires».

En politique, Pays publie une déclaration du Parti du peuple républicain (PPR) qui revient sur les attaques que connait le Burkina Faso, sous le titre : «Le PPR se félicite du +nouveau langage de l’opposition+».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il informe que le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré sera face aux députés, ce jeudi, pour son Discours sur la situation de la Nation (DSN).

Dans son ‘’L’autre Regard », Sidwaya fait remarquer qu’il s’agit pour le chef du gouvernement burkinabè, de dresser l’«Autopsie d’une nation en guerre».

Pour le commentateur de Sidwaya, «là-dessus, son diagnostic, tout comme ses propositions à remettre  le pays sur les rails, sont fortement attendus du peuple burkinabè».

Religion, politique et terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi abordent des sujets liés essentiellement à la politique et au terrorisme, sans oublier la religion, avec la tenue à Ouagadougou de la Conférence épiscopale des évêques d’Afrique de l’Ouest.Le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga, informe que la 3e Assemblée plénière des évêques de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (RECOXA-CERAP) s’est ouverte, hier lundi dans la capitale burkinabè.

«+La nouvelle évangélisation et le développement humain intégral dans l’église famille de Dieu en Afrique de l’Ouest+, est l’objet central de réflexion de l’église catholique dans son approche d’évangélisation», relate le journal.

De son côté, le quotidien à capitaux publics, Sidwaya, se contente de titrer: «Développement humain : Des prélats en réflexion à Ouagadougou», avant d’indiquer que la rencontre se déroule jusqu’au 20 mai prochain. 

«Conclave des princes de l’Eglise de l’Afrique de l’Ouest : les questions théologales et sécuritaires au menu à Ouaga», affiche, pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé. 

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, fait observer que «l’ombre du terrorisme plane sur cette rencontre».

Quant au journal Le Pays, il reprend en première page, les propos du Cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou qui, à propos des attaques de lieux de cultes au Burkina Faso, dit ceci: «Ne nous laissons pas embourber dans le dérapage ethniciste et religieux».

Dans la même lancée, L’Observateur Paalga, cite El hadj Boubacar Yugo, président délégué de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) qui, parlant des attaques ciblées d’édifices et de dignitaires religieux, estime «il n’y aura jamais ici (Burkina Faso, Ndlr) de guerre entre musulmans et chrétiens». 

Les journaux ont largement commenté la conférence de presse animée la veille à Ouagadougou, par des partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

A ce sujet, Le Pays met en exergue les propos des conférenciers qui ont déclaré que : «le pouvoir du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) cultive l’amicalisme et le népotisme». 

L’Express du Faso mentionne qu’à propos du dialogue politique souhaité par le président du Faso, «l’opposition s’explique et précise ses points de vue». 

L’Observateur Paalga, de son côté, propose ce titre interrogatif: «Dialogue politique : peut-on parler d’élection quand ça frappe à 100 Km de Ouagadougou ?».

Le confrère reprend ainsi, les propos de Amadou Diemdioda Dicko, opposant et l’un des animateurs de la Conférence de presse du CFOP.

Terrorisme et politique se disputent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi évoquent des sujets essentiellement liés à la politique et au terrorisme, notamment, les récentes tueries dans le Centre-nord du pays.L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, rapporte qu’assassinés dans leur église le dimanche 12 mai 2019 par des individus armés, l’abbé Siméon Yampa et ses cinq compagnons ont tous été inhumés au cimetière de Dablo hier lundi.

A en croire le journal, il y avait une «vive émotion hier au cimetière de Dablo» où l’on a noté la présence des représentants d’autres confessions religieuses, des coutumiers et d’une représentation gouvernementale et régionale.

Dans son ‘’Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga s’exclame : «Religieux tués au Burkina: Pauvre Allah !».

Le sujet est évoqué dans l’éditorial de Aujourd’hui au Faso sous le titre : «Obsèques des 6 suppliciés chrétiens de Dablo : Entre larmes, colère et appel à l’union sacrée».

Selon ce quotidien privé, «horreur, douleur, colère et incompréhension» sont des sentiments qui animent bon nombre de Burkinabè, suite à cette tuerie.

«La foule de protestants, catholiques, musulmans et coutumiers venus dire Adieu aux 6 suppliciés de Dablo était la preuve vivante qu’au Burkina Faso, il n’y a pas de problèmes confessionnels», fait remarquer l’éditorialiste, avant d’ajouter que «disciples de Mohamed, du Christ et des mânes des ancêtres ont toujours vécu en osmose».

Selon lui, «dans ce cimetière de la commune où reposent désormais les 6 martyrs de Dablo, les populations se souviendront qu’ils sont les victimes d’une barbarie  moyenâgeuse, qui plus est gratuite et éperdue».

Le Pays, pour sa part, parle des «Burkinabè révoltés et indignés», avant de mentionner qu’il convient d’«éviter de tomber dans le piège des terroristes».

Dans sa rubrique ‘’Mardi Politique », le même quotidien privé donne la parole à Aziz Dabo, porte-parole de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition), qui déclare: «Il faut travailler à taire les rivalités probables au sein des forces de défense et de sécurité».

Quant au quotidien à capitaux publics Sidwaya, il met en exergue les propos de l’ancien Premier ministre Kadré Désiré Ouédraogo qui estime que «la réconciliation est un comportement».  

Sidwaya renseigne également que le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, «Alassane Bala Sakandé reçoit le maillet» du Comité interparlementaire du G5-Sahel.

A ce sujet, L’Observateur Paalga titre: «Comité interparlementaire du G5-Sahel: Bala à la présidence».

Gala de la presse et terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent l’actualité nationale dominée par une attaque terrorisme, la veille, au Centre-nord du Burkina Faso, ainsi que la soirée des Galian (récompense des meilleurs journalistes), dénommée nuit du communicateur, célébrée samedi dernier.«Galian 2019 : Six prix pour Sidwaya», affiche le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui renseigne que les Galian, qui récompensent chaque année les meilleures œuvres journalistiques ont livré leur verdict, dans la nuit du 11 mai 2019.

Selon le journal, pour cette 22e édition, le Super Galian est revenu au journaliste Hugues Richard Sama du quotidien privé L’Observateur Paalga.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso jubile lorsqu’il mentionne à sa une : «Nuit du communicateur : Hugues ramène le Super Galian à L’Obs.».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, fait observer que Hugues Richard Sama de L’Observateur Paalga n remporte le Saint Graal et que «le prix de la meilleure interview revient à Drissa Traoré des Editions +Le Pays+».

Le même journal informe qu’une attaque terroriste, la veille, dans une église à Dablo, dans la région du Centre-Nord, a fait six morts dont un prêtre.

L’information est diffusée par L’Observateur Paalga, sous le titre : «Attaque terroriste à Dablo : Un prêtre et 5 fidèles assassinés en pleine messe».

A ce sujet, Sidwaya rapporte que plusieurs individus armés ont attaqué, hier dimanche, vers 9 heures, l’église catholique de Dablo, commune rurale située à 45 kilomètres à l’Ouest de Barsalgho, province du Sanmatenga.

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e ville) s’exclame : «Terrorisme au Nord : Ces individus ont encore brûlé et tué dans les marchés et églises !».

La fronde sociale s’accapare de la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leur parution de ce jeudi, commentent l’actualité nationale marquée essentiellement par une fronde des employés de la poste nationale.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya consacre sa manchette au mouvement d’humeur organisé, la veille au siège de La Poste et titre : «Sit-in à La Poste Burkina Faso: Les agents s’en prennent au DG».

Le journal met en l’exergue l’image des agents rassemblés dans la cour du siège de la poste.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè rapporte que ce sit-in a pris une nouvelle tournure en son troisième et dernier jour. Et pour cause, souligne Paalga, les agents ont assailli le Directeur général (DG), Issa Nabi Coulibaly, dans son bureau, le sommant de quitter les lieux.

D’où ce titre : «Mouvement d’humeur agents à La Poste : Le DG chassé sous les huées et les lazzis».

Le Pays, quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations », sous le titre : «La Poste Burkina : le DG chassé de son bureau par des employés».

Le  journal privé Le Quotidien renchérit en arborant : «Le DG Nabi Issa Coulibaly déclaré persona non grata».

Plus apaisant, Sidwaya reprend ces propos du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou : «nous (le gouvernement) travaillons à satisfaire les préoccupations».  

Le ministre Dandjinou s’exprimait ainsi, hier mercredi, à l’issue de l’hebdomadaire Conseil des ministres.

Foncier, société et politique en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale, avec en vedette la politique et le foncier, notamment la conférence de presse animée la veille à Ouagadougou par le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme.« Gestion du foncier au Burkina Faso : +A ce jour, aucune autorisation de lotir n’a été délivrée à une société de promotion immobilière+ », titre le journal privé Le Quotidien, reprenant ainsi les propos du ministre en charge de l’Habitat, Dieudonné Maurice Bonanet.

Le ministre s’exprimait hier mardi au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou.

A ce propos, Le Pays fait remarquer qu’à propos du foncier au Burkina Faso, « le ministre Bonanet (est) en colère contre certaines OSC ».

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina, cite le ministre de l’Habitat qui note au sujet des quartiers périphériques qu’«il n’a jamais été question de démolir les zones non loties».

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Carnet santé », évoque la première chirurgie au Burkina Faso, titrant : « à cœur ouvert avec le docteur Adama Sawadogo ».

Sidwaya consacre également sa Une à une question liée au domaine sanitaire, à savoir le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS), situé dans la région du centre-est du pays.

«12 ans après sa construction, souligne le journal, le CSPS (de Vohoghin dans le Koulpélogo)  n’a jamais fonctionné ».

En politique, Sidwaya revient sur la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par des partis affiliés au chef de file de l’opposition politique (CFOP).

Lors de cette rencontre, rapporte le journal, « l’opposition réclame des stratégies +plus élaborées+ » dans la lutte contre le terrorisme.

A ce même propos, L’Observateur Paalga reprend le président du Mouvement panafricain  du Faso (MPF), Achille Rawa Ouédraogo qui déclare : « Le pouvoir du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir) est passé du tâtonnement à l’impasse ».

Justice, syndicalisme et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent de l’actualité nationale marquée par des revendications syndicale, la politique et la situation au niveau du ministère en charge de la justice.«Suspension participation des avocats aux audiences : Et c’est parti pour la troisième semaine», titre L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le journal rapporte qu’au sortir de leur Assemblée générale extraordinaire, tenue hier mardi à Ouagadougou, les avocats burkinabè ont décidé de reconduire la suspension de leur participation aux audiences pour une semaine, donc jusqu’au lundi 13 mai.

Toujours dans le domaine judiciaire, L’Observateur Paalga informe que le général Djibrill Bassolé, l’un des principaux inculpés du procès du putsch manqué, est rentré de Tunis le dimanche où il était allé se soigner.

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations » du journal Le Pays qui affiche : Tribunal Militaire : Djibrill Bassolé de retour au Burkina».

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays donne la parole au Directeur du Centre de formation politique de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition), Alain Olé Kam qui se prononce sur l’organisation des récentes Journées nationale du paysan (JNP).

Selon l’homme politique, si le président de l’UPC, Zéphirin Diabré avait été élu en 2015 (…), l’on n’allait pas servir du riz importé aux invités du chef de l’Etat, lors des récentes JNP.

De son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics  renseigne que le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré a visité certains chantiers routiers à Ouagadougou.

A lire Sidwaya, le chef du gouvernement burkinabé a qualifié à l’occasion de décevant les travaux de construction du mini échangeur en cours sur la route de l’hôpital Yalgado.

Le confrère évoque aussi, la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le Syndicat autonome des travailleurs de la communication et de la culture (SYNATIC), soulignant qu’à propos du passage des médias publics à sociétés d’Etat, la structure syndicale s’impatiente.

Pour sa part, Le Pays renchérit lorsqu’il met en exergue : «Revendications sociales : Le SYNATIC dit être à bout de patience».

La politique fait les choux gras des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale marquée essentiellement par des faits politiques, notamment, l’annonce de la candidature du constitutionnaliste Abdoulaye Soma pour la présidentielle de 2020.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya informe que le Pr Abdoulaye Soma a été investi, hier dimanche à Ouagadougou comme candidat à la prochaine présidentielle au Burkina Faso, par le «Soleil d’avenir » (Mouvement SA), une nouvelle formation politique présentée au public, au cours d’une conférence de presse.

C’est pour cela que L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso ‘2e capitale), titre : «Election présidentielle de 2020 : Abdoulaye Soma investi par le +Mouvement Soleil d’avenir+».

«Présidentielle 2020 : Levée du Soleil d’avenir pour un constitutionnaliste», affiche, pour sa part, le journal privé Aujourd’hui au Faso.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, fait observer que «Abdoulaye Soma rêve Kosyam (Présidence du Faso, Ndlr)».

Le journal rapporte que «l’ancien directeur de cabinet du médiateur du Faso portera la bannière du mouvement +Soleil d’avenir+, un parti dont la création officielle est intervenue seulement la veille (samedi 4 juin) au cours d’une Assemblée générale constitutive».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, met en exergue ces propos du nouveau candidat : «je veux conquérir la présidence du Faso».

Le même journal évoque l’Assemblée générale des femmes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), tenue samedi dans la capitale burkinabè.

A ce sujet, Le Pays reprend à sa une ces propos du président du CDP, Eddie Komboïgo : «Notre parti cherche à reconquérir le pouvoir non pas pour se venger mais …».

Quant à Sidwaya, il souligne que pour la présidentielle de 2020, «les +amazones+ du CDP (sont) en ordre de bataille».

Le même confrère, toujours en politique, renseigne que l’exécutif burkinabè s’est réuni samedi dernier  à Ouagadougou, à la faveur d’un séminaire gouvernemental, «pour examiner le dossier portant sur la rationalisation du train de vie de l’Etat et la remise à plat des rémunérations des agents de la fonction publique».

Remous sociaux et médias au menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè commentent, ce samedi, l’actualité nationale marquée par la célébration, la veille, de la Journée internationale de la liberté de presse, sans oublier la fronde sociale en cours dans divers secteurs d’activité.«Burkina: des agents de santé annoncent une grève de 96 h», titre Waka séra.com, publiant un préavis de grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), adressé au président du Faso. 

Cette grève, rapporte le confrère, débute le mardi 21 mai 2019 à 7h et prend fin le samedi 25 mai 2019 à 6heures 59 mn suivie d’un boycott des gardes et permanences à partir du samedi 25 mai 2019 à 7 heures au lundi 03 juin 2019 à 7 heures.

A ce propos, Fasozine.com fait observer que dans le préavis de grève adressé au président du Faso, le syndicat explique que ce mouvement d’humeur a pour objectif de faire respecter concrètement le protocole d’accord gouvernement-SYNTSHA du 13 mars 2017.

Le même journal en ligne qui cite l’Agence d’information du Burkina (AIB), renseigne que «le gouvernement burkinabè et les syndicats de l’éducation se sont entendus ce vendredi 3 mai, pour la rédaction du statut valorisant de l’enseignant, mais la levée ou non du sit-in, en cours depuis une semaine, n’a pas été précisée».

Lefaso.net, autre média en ligne, rappelle que cette signature d’accord entre le gouvernement et la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) intervient au moment où les enseignants ont décidé de suspendre les activités scolaires, mettant ainsi en péril l’année scolaire.

A en croire le site d’information, le ministre en charge de de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, au nom du gouvernement, a salué la hauteur d’esprit qui a prévalu entre les deux parties. 

«Pour lui, au-delà des divergences, il était bon de réfléchir sur le statut valorisant», relate Lefaso.net, avant d’ajouter que le ministre a annoncé que la rédaction du document commencera le 6 mai 2019 à Koudougou et que «les rédacteurs ont 21 jours pour élaborer le statut».

Evoquant la  Journée internationale de la liberté de presse, célébrée hier, Fasozine.com, publie le message du ministre en charge de la Communication Remis Fulgance Dandjinou.

Pour sa part, Lefaso.net informe que le Burkina Faso, à l’instar des autres pays, a commémoré la 26e Journée mondiale de la liberté de la presse, ce vendredi 3 mai 2019. 

«A cette occasion, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a présenté son rapport sur l’état de la liberté de la presse 2018 au Burkina Faso », écrit le confrère, soulignant que «ce rapport est suivi d’une étude sur les médias et les conflits intercommunautaires».

Angela Merkel en vedette dans les quotidiens burkinabè

La visite de 48 heures de la chancelière allemande Angela Merkel, achevée la veille, au Burkina Faso, constitue le principal sujet à la Une des quotidiens burkinabè parus ce vendredi.«Angela Merkel aux Burkinabè : +Il faut dire non à la division», affiche Sidwaya, le quotidien à capitaux publics qui renseigne qu’en séjour à Ouagadougou, la Chancelière allemande a échangé, hier jeudi, avec les étudiants de l’université Joseph-Ki Zerbo.

Le journal a recueilli et publié les avis d’enseignants et d’étudiants qui apprécient la rencontre entre la chancelière et les étudiants.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «La chancelière allemande à l’UO (Université de Ouagadougou, Ndlr) : Merkel en toute décontraction avec les étudiants».

Le journal relate que pendant une heure d’horloge, il s’est agi d’un dialogue direct et sans langue de bois qui a permis aux accueillants de poser les questions qui les tenaient à cœur.

De l’avis de L’Observateur Paalga, cette rencontre a été aussi une occasion de «faire oublier à l’opinion, la bérézina de la rencontre du même genre avec le président français, Emmanuel Macron, en novembre 2017».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, présente à sa une, l’image de la chancelière allemande, face aux étudiants burkinabè, avec ce titre : «Frau Merkel aux étudiants burkinabè : +Il ne faut pas céder aux divisions ethnicistes et terroristes+»

Quant au journal privé Le Pays, il met en exergue ces propos de la visiteuse : «Même le Bac français n’est pas reconnu en Allemagne».

Le même confrère, à son tour, fait remarquer que «contrairement au Face-à-face avec Macron, les étudiants ont, cette fois-ci, assuré».

G5 Sahel et fête du travail monopolisent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement la commémoration, la veille, de la journée internationale du travail, sans oublier de faire cas du sommet extraordinaire du G5 Sahel, tenu à Ouagadougou.«Conclave de la force G5 à Ouaga : Angela Merkel, avocate pour le chapitre 7 onusien», arbore le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, informant que la chancelière allemande est dans la capitale burkinabè pour le sommet extraordinaire du G5 Sahel.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya relate que le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat des pays membres du G5-Sahel s’est tenu, le mercredi 1er mai 2019 à Ouagadougou, en présence de la Chancelière allemande, Angela Merkel, en visite d’amitié et de travail au Burkina Faso.

«La rencontre a abouti à des décisions +fortes+ devant accélérer le processus de l’opérationnalisation de la force conjointe», souligne le journal qui précise aussi que «l’Allemagne promet plus de 30 milliards F CFA» pour lutter contre l’insécurité.

Le Pays, autre quotidien privé, met en exergue : «Sommet extraordinaire du G5 Sahel : L’alchimie d’Angela Merkel contre les terroristes»

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il se contente de titrer : «Visite chancelière allemande au Burkina: Willkommen (Bienvenue en allemand, Ndlr)Tantie Angela».

Le même journal évoque le 1er mai sous le titre : «Fête de travail en temps de terrorisme».

Selon le confrère, la célébration de la fête du travail avait un cachet particulier, hier 1er mai 2019 à Ouagadougou, car poursuit-il, il n’y a pas eu de marche, ni de remise de cahier de doléances comme à l’accoutumée.

Pendant ce temps, Le Pays rapporte que l’Unité d’action syndicale (UAS) a remis hier, «une lettre de protestation au gouvernement».

De son côté, Sidwaya parle de  «l’impatience des partenaires sociaux, à propos de la rencontre gouvernement/syndicats», évoquant la lettre de protestation de l’UAS remise hier au ministre en charge de la fonction et du travail.

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville) mentionne ceci en guise de titre : «Fête du travail sous un front social qui bout».

Fronde sociale et fête du travail au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne au Burkina Faso traite de l’actualité nationale, marquée par des revendications sociales, sans oublier la journée internationale du travail, célébrée ce jour.«Fête du travail au Burkina: Dans une température à casser le thermomètre !», s’exclame Lefaso.net, soulignant que c’est sur fond de fronde sociale très tendue que se commémore le 1er mai au Burkina Faso.

Selon le confrère, «la grogne, elle ne se raconte plus, elle se vit simplement».

«Si le gouvernement s’est réjoui du +dénouement+ de la crise au niveau du ministère de l’Economie, des finances et du développement, il a dû rapidement observer que les réactions de l’opinion publique sur la gestion de ce dossier ne plaident pas en sa faveur», fait observer Lefaso.net.

Pour sa part, Fasozine.com publie le message du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, à l’occasion de la journée internationale du Travail.

Le même journal en ligne renseigne qu’après un premier débrayage de  96 heures et une marche d’interpellation tenue le lundi 29 avril 2019 pour dénoncer le dysfonctionnement de l’appareil judiciaire, les avocats du Burkina réunis en assemblée générale extraordinaire, ont décidé de reconduire leur grève pour une semaine allant du mardi 30 avril au lundi 6 mai 2019.

De son côté, Wakatséra.com informe  que la coalition des syndicats libres et indépendants, regroupant cinq centrales syndicales et 21 syndicats autonomes, a animé, hier mardi, une conférence de presse à la Bourse du travail à Ouagadougou.

«Pour ce regroupement de travailleurs, la décision prise le mardi dernier par le gouvernement, de donner aux agents du ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID), des primes de motivation en lieu et place du Fonds commun (FC), constitue une +trahison+, non seulement à leur égard mais aussi des autres corps de l’administration publique», rapporte le média en ligne.

Justice, politique et médias au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè, dans leur livraison de ce mardi, évoquent l’actualité nationale marquée par des questions politiques et médiatiques, sans oublier de se faire largement l’écho de la situation au niveau de la justice, notamment la marche des avocats, la veille, sur leur ministère de tutelle.«Marche des avocats: les robes noires verts de rage», arbore, en première page, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le journal relate que les avocats du Burkina Faso ont organisé une marche hier mardi à Ouagadougou au cours de laquelle ils ont remis aux autorités un mémorandum «pour les interpeller sur la paralysie de l’appareil judiciaire et le déni des droits humains que cela entraine».

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien affiche : «Les avocats appellent le gouvernement à assumer ses responsabilités».

Quant au quotidien à capitaux publics Sidwaya, il parle du «ras-le-bol des avocats», soulignant que «les marcheurs veulent un rétablissement de l’appareil judiciaire».

Pendant ce temps, Le Pays reprend à sa une les propos du bâtonnier de l’ordre des avocats du Burkina Faso, Me Paulin Salembéré qui déclare : «Il y a, à ce jour, 808 prévenus détenus qui attendent d’être jugés».

Dans sa rubrique « Mardi politique », le même journal privé donne la parole au Pr Abdoulaye Soma, agrégé des facultés de droit qui déclare : «Je ne rêve pas du statut de président du Faso, je le cherche».

De son côté, L’Observateur Paalga fait observer que «l’APMP (Alliance des partis de la majorité présidentielle, Ndlr) dénonce des graves dérives de l’opposition».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, renseigne qu’à propos du dialogue politique Opposition-Majorité, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) pose «des préalables comme tempo».

Sur un autre registre, Sidwaya parle de la cérémonie de récompense des journalistes burkinabè dénommée Galian, prévue pour le 11 mai prochain, précisant que «336 œuvres sont en compétition».

A ce sujet, Le Pays renchérit à travers le titre : «Galian 2019 : 336 œuvres enregistrées contre 442 en 2018».

Agriculture, éducation et musique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè reçus ce lundi à APA traitent de l’actualité liée à l’éducation et au sacre de l’artiste Floby au Kundé 2019, sans oublier la Journée nationale du paysan (JNP) qui s’est achevée, il y a deux jours à Gaoua, dans la région du Sud-ouest.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya rapporte que la 21ème édition de la Journée nationale du paysan (JNP) a refermé ses portes, le samedi 27 avril 2019, à Gaoua, par le dialogue direct entre les délégués venus des 45 provinces et le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Pour sa part, le journal privé Aujourd’hui au Faso affiche : «21e Journée nationale du paysan à Gaoua : Roch enjoint l’Etat de payer à temps les dettes des paysans».

Le journal privé Le Quotidien, à son tour, rapporte ces propos du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’endroit des producteurs : «Votre contribution vers la sécurité nutritionnelle et alimentaire durable est importante et digne d’admiration».

S’intéressant à cette même actualité, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore ce titre : «Journée nationale du paysan: Le riz du diner offert par Roch était importé».

L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, fait observer que «la modernisation des moyens de production et la question des intrants (ont été) débattues à Gaoua».

Le même journal, dans sa chronique du jour, évoque la situation marquée par des mouvements d’humeur et des revendications dans divers secteurs d’activité et titre : «Après les financiers, les enseignants dans la +danse syndicale+».

Parlant de l’éducation nationale, Le Pays, quotidien privé, renseigne que «la CNSE (Coalition nationale des syndicats de l’éducation, Ndlr) appelle au boycott des activités scolaires».

Aujourd’hui au Faso renchérit en ces termes : «Crise dans l’éducation : la CNSE lance le boycott des activités scolaires».

En culture, ce journal mentionne que l’artiste musicien Florent Bélemgnégré, allias Floby, a remporté le Kundé d’or 2019 (plus prestigieuse récompense des artistes musiciens au Burkina Faso) vendredi dernier à Ouagadougou.

Selon Aujourd’hui au Faso, c’est la deuxième fois que Floby remporte ce trophée.

A ce sujet, Sidwaya titre: «Floby reconquiert le trophée», là où L’Observateur Paalga affiche : «9 ans après, Floby revient» et Le Pays arbore : «Kundé 2019 : Floby remporte l’or et trois autres prix».

Politique et agriculture monopolisent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce vendredi, des sujets ayant trait essentiellement à la politique et au monde agricole, notamment la Journée nationale du paysan (JNP) débutée la veille à Gaoua, dans la région du Sud-ouest du pays.Evoquant le point de presse, animé la veille à Ouagadougou par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre : «Dialogue politique : le CFOP craint un +marketing politique+».

Le  journal relate que «le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, et des sujets d’actualité nationale étaient au menu» de la rencontre avec les journalistes.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il arbore : «Dialogue politique : Le CFOP en attend des décisions fortes».

De leur côté, Aujourd’hui au Faso et Le Pays, quotidiens privés reprennent en chœur  à leurs Unes ces propos du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré : «L’opposition ne se prêtera pas à une action de marketing politique».

Pendant ce temps, Le Quotidien, cite le CFOP se prononçant sur les révélations relatives aux négociations que le président Kaboré aurait entreprises avec les terroristes.

«Nous demandons au président du Faso de nous dire la vérité sur cette affaire», a martelé Zéphirin Diabré repris par Le Quotidien.

Le même journal aborde la Journée nationale du paysans (JNP), renseignant que les activités ont été officiellement lancées par le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, hier jeudi à Gaoua, capitale de la région du Sud-ouest du Burkina Faso.

A ce propos, Sidwaya affiche : «21e Journée nationale du paysan : L’insécurité s’invite au débat».

Pour sa part, L’Observateur Paalga fait observer qu’à propos de l’insécurité alimentaire et des défis sécuritaires «un bataillon de 1040 producteurs sèment les graines de la résistance», parlant de la JNP.

Le Pays cite le président de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Bassiaka Dao qui estime que «pour qu’un peuple vive, il faut qu’il arrive à se nourrir de sa propre production».

Reprise de travail des financiers et grève des greffiers au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi reviennent sur la grève des greffiers en cours, sans oublier de commenter la reprise du travail la veille, au niveau du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID).Le journal privé Le Pays qui a effectué un tour dans certains services de la direction des impôts et du trésor public à Ouagadougou,  fait observer à sa une qu’avec la reprise du travail dans les services du MINEFID «les usagers (sont) soulagés».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics croit savoir  «ce que le gouvernement consent» dans l’accord signé avec les syndicats du ministère des finances.

Dans la même logique, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) arbore cette vitrine : «Gouvernement/Syndicats du MINEFID : Voici ce sur quoi ils se sont entendus».

«Reprise du travail au MINEFID : le réseau ferait toujours défaut», affiche de son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon le confrère, à la Direction des impôts du Centre, un agent a fait constater par les journalistes reporters que «le problème de réseau n’est pas un leurre»

Revenant sur  les accords signés et qui ont permis la reprise du travail, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso titre : «MINEFID : des primes de motivation pour les financiers allant de 400 à 900 mille FCFA».

Le même journal consacre sa Une  à l’arrêt de travail des greffiers qui a entrainé un arrêt de travail de 96 heures des avocats, affichant : «L’intersyndical s’explique».

A ce sujet, le journal Le Quotidien met en exergue : «Mouvement d’humeur des greffiers : Si les greffiers ne travaillent pas, c’est parce qu’ils sont mécontents», reprenant ainsi, les propos d’un responsable syndical, prononcés hier mercredi, au cours d’une conférence de presse.

Le Pays donne la parole à des citoyens qui disent ce qu’ils pensent des différents mouvements d’humeur au niveau du ministère en charge de la Justice.

Il publie, également, la réaction du Bâtonnier, Me Marcellin Salambéré qui dit ceci dans une interview: «Nous espérons que cette action (grève des avocats, Ndlr) va permettre au gouvernement de prendre conscience de la gravité de la situation».

Economie, politique et justice se disputent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent des sujets liés à la justice et à la politique, sans oublier l’économie avec la situation au ministère des Finances.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya informe qu’au ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), un accord a été trouvé entre les syndicats et le gouvernement.

Le journal relate que «de sources bien introduite, la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (CS-MINEFID) et le gouvernement ont trouvé un terrain d’entente hier mardi 23 avril 2019»,

Selon Sidwaya, à l’issue de cet accord, la direction de la lutte a invité les travailleurs du ministère à reprendre convenablement le travail à partir de ce jour 24 avril.

C’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche de façon ironique : «Crise au MINEFID : Le réseau revient ce matin !».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, dans sa rubrique ‘’Révélations », mentionne en titre : «Crise au MINEFID : 37% de Burkinabè demandent à l’Etat de virer les +agents récalcitrants+».

Le même journal donne la parole au juriste Wilfried Zoundi qui déclare, à propos de l’ébullition du front social : «Si l’Etat disparait, ce sera nous tous avec».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue la réaction de Me Prosper Farama, au sujet du blocage des activités judiciaires.

L’avocat des parties civiles dans le procès du putsch manqué de septembre 2015 estime que la faute incombe principalement aux autorités politiques, car poursuit-il,  «c’est à elles (les autorités) de tout mettre en œuvre pour que le service de la justice soit continu».

Sidwaya, dans ses pages «Politique et diplomatie», publie une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) dans laquelle le parti déplore les mouvements d’humeur qui paralysent l’appareil judiciaire et souhaitent «des solutions appropriées».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso (2e capitale), mentionne en vitrine : «Lutte contre le terrorisme : Fatigué, Roch négocie avec les groupes djihadistes».

Fête de Pâques, justice et politique en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent de l’actualité nationale liée à la politique et aux questions de justice, sans oublier la fête chrétienne de Pâques, célébrée deux jours plus tôt.«Fête de Pâques : Prière pour la stabilité au Burkina», arbore le quotidien public Sidwaya qui rapporte que «la résurrection de Jésus-Christ a été célébrée dans la nuit du 20 avril 2019 », dans plusieurs paroisses et églises protestantes du Burkina Faso.

De son côté, le journal privé Le Pays souligne qu’à l’occasion de la célébration de la fête de Pâques, l’archevêque de Ouagadougou, le cardinal Philippe Ouédraogo, a appelé au «retour d’un Burkina nouveau».

Dans le même sens, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche : «Vigile pascale 2019: le cardinal Philippe invite à œuvrer pour un Burkina nouveau».

Le même journal informe que dans le domaine de la justice, «les avocats quittent le prétoire pour 96 heures», évoquant une déclaration du Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina Faso, rédigée à l’issue d’une Assemblée générale tenue, hier lundi à Ouagadougou.

A ce propos, Sidwaya titre : «Interruption des audiences : Les avocats annoncent une grève de 96 heures», là où L’Observateur Paalga met en exergue : «Justice burkinabè : Les avocats raccrochent la robe pour quatre jours».

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations » de Le Pays qui croit savoir que c’est en raison des blocages à la justice que «les avocats seront dans la rue le 29 avril».

Dans sa rubrique ‘’Mardi Politique », Le Pays donne la parole au député Halidou Sanfo de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS, majorité présidentielle).

L’élu national déclare ceci à la une du journal : «Nous n’avons pas troqué le sankarisme contre des privilèges du pouvoir».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, aborde dans une chronique, la situation au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

Le journal fait observer qu’au CDP, il y a «la guerre des chefs…avant l’heure ! ».

Pendant ce temps, Sidwaya renseigne que le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a inauguré son nouveau siège national, samedi dernier à Ouagadougou.