Déconfinement, politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le déconfinement, le rôle des partis politiques et l’impact du Coronavirus sur l’économie sont les principaux sujets commentés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit qu’au Maroc, aux derniers chiffres, le taux de contagiosité du virus est inférieur à 1, ce qui constitue la preuve tangible que le confinement fonctionne.

Le peuple marocain, chaque jour et depuis 43 jours de confinement, prouve parfaitement qu’il a le sens de la mobilisation pour l’intérêt général, poursuit l’hebdomadaire, notant qu’il est capable de faire preuve d’engagement collectif, sans limites, à tous les niveaux et dans toutes ses composantes.

A présent, et au regard de la situation épidémiologique, il est fort à parier que dans quelques jours le plus dur sera derrière nous et une autre phase commencera: La sortie de crise, estime-t-il, soulignant qu’il est primordial de persévérer, et surtout ne rien lâcher, jusqu’au 20 mai.

+La Nouvelle Tribune+ relève que la sortie de la crise, sanitaire entre autres, devra s’accompagner d’une nouvelle vision du rôle des partis politiques.

Il s’agit notamment du report d’échéances électorales, de la mobilisation unanime, nationale peut-être, de toutes ces organisations qui ne devront pas se préoccuper de leur représentation parlementaire, mais de leur devoir d’encadrement et de conscientisation, insiste le journal.

Selon lui, les partis politiques devront saisir cette opportunité pour une réelle remise en question, une refondation de leurs méthodes et objectifs afin d’être, enfin, dans leur vrai rôle. Ou sinon, le politique disparaîtra avec la fin de la pandémie!

+Telquel+  estime que la crise pandémique est une chance énorme à saisir pour notre pays. Le Maroc a démontré ses capacités à ses partenaires étrangers. Son sens de l’anticipation et sa politique d’endiguement de la propagation du Covid-19 sont désormais salués à travers le monde.

Outre le volontarisme des pouvoirs publics, les initiatives privées sont également à saluer. Masques de protection, respirateurs…le re-engineering des infrastructures de production s’est accompli en un temps record. Aucune pénurie de médicament n’est à déplorer dans le pays. Notre base industrielle, ancrée et opérationnelle depuis au moins cinq décennies, y a veillé. Ce sens de l’excellence dont a fait preuve notre pays doit nous pousser à faire preuve davantage d’agilité et d’innovation sur le plan économique, écrit l’hebdomadaire.

+Finance News Hebdo+ fait observer que le secteur touristique accuse des pertes de 8,3 millions d’arrivées en 2020. « Nous risquons de perdre plus de 8,3 millions d’arrivées, dont 4,4 millions de touristes étrangers (et 3,8 millions de MRE) et plus de 15,2 millions de nuitées », avertit Zoubir Bouhoute, directeur du Conseil provincial du tourisme de Ouarzazate, cité par la publication.

Cela se traduirait par une contraction des recettes en devises de plus de 53,7 milliards de DH (43 milliards pour le tourisme et 10,7 milliards pour l’aérien). Selon les mêmes projections, les arrivées en provenance de France pourraient baisser de 64% en 2020 par rapport à 2019. Les arrivées en provenance d’Espagne, d’Allemagne et d’Italie baisseraient respectivement de 63%, 64% et 66%.

+Al Alam+ indique que les répercussions de la propagation du Covid-19 continuent de planer sur l’avenir de l’économie nationale, au moment où plusieurs secteurs vitaux sont à l’arrêt.

Malgré les efforts déployés pour venir en aide à l’économie, les rapports continuent de mentionner l’ampleur de l’impact de cette crise qui sévit depuis le 15 mars, date à laquelle beaucoup d’entreprises ont dû fermer boutique, écrit le quotidien.

 Dans ce sens, le ministère de l’Economie et des Finances a fait savoir que les exportations ont reculé de 80%, tandis que les exportations ont chuté de 43%, au moment où les transferts de fonds des MRE ont baissé de 10%.

+Challenge+ souligne qu’à cause de la crise économique, près de 10 millions de Marocains peuvent devenir pauvres ou risquent de tomber dans la pauvreté.

La publication qui  qui se réfère à un rapport réalisé par le PNUD, l’UNECA et la Banque mondiale sur l’impact social et économique du Covid-19 sur le Maroc, constate que l’impact de la crise sera probablement ressenti en premier lieu par ceux qui ont un emploi informel ainsi que par ceux qui ne peuvent pas travailler à distance, mais finira par s’étendre à d’autres secteurs de l’économie.

Les pertes de revenus pourraient également résulter de l’impact direct de l’épidémie sur la santé des soutiens de famille, déplore le journal.

Fête du travail et déconfinement alimentent les quotidiens marocains

La commémoration de la fête du travail et le projet de sur l’utilisation des réseaux sociaux et les scénarios de déconfinement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Rissalat Al Oumma+ fait observer que la commémoration de la fête du travail se fera pour la première fois à distance, notant que les rassemblements, les marches et les manifestations sillonneront, cette fois-ci, les sites web et les réseaux sociaux au lieu des grandes artères.

Durant cette crise, c’est justement la classe ouvrière qui se trouve aux premières lignes, indique la publication, soulignant que les travailleurs sont les premières victimes des effets économiques de la pandémie, vu le nombre de salariés ayant perdu leur emploi ou ceux qui se sont vus privés de leurs salaires.

Pour ce 1er mai, la meilleure façon de féliciter et remercier la classe ouvrière est la consolidation des acquis sociaux des travailleurs, la préservation de leurs droits et leurs libertés syndicales, estime le journal, appelant par la même à assurer la protection des ouvriers contre la contamination par le Covid-19 sur les lieux de travail.

+Al Bayane+ se fait l’écho de la déclaration du secrétaire général de l’UMT, Miloudi Moukharik, qui a appelé les autorités compétentes à renforcer le dispositif des mesures préventives dans les lieux du travail, et les employeurs à ne pas exploiter cette crise pandémique pour mettre à la rue des salariés.

« Il faut maintenir et entretenir l’élan de solidarité nationale et cette mobilisation de solidarité pour réussir une relance de l’économie nationale, en préservant la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs », a indiqué pour sa part, Abdelkader Zair, secrétaire général de la (CDT).

De son côté, l’organisation démocratique du travail (ODT) a exhorté le ministère de l’emploi et de l’insertion professionnelle à indemniser les travailleurs et les travailleuses contaminés sur les lieux du travail par le nouveau coronavirus et de prendre en charge tous les frais occasionnés par les soins dans ce sens.

Revenant sur le projet de loi relatif à l’utilisation des réseaux sociaux, des réseaux de diffusion et réseaux similaires, +Bayane Al Yaoum+ écrit qu’on ne peut plus légiférer sans s’ouvrir sur la société et sans impliquer les acteurs concernés, ajoutant qu’il est inadmissible de profiter d’une situation délicate et surfer sur les dispositions de l’état d’urgence sanitaire pour faire adopter de tels textes de loi.

Le Maroc peut légiférer dans des domaines relatifs au crime électronique et des questions qui y sont liées, estime le quotidien, notant toutefois que ni le timing ni la méthode ne sont réussis.

Mener une réflexion en vue d’un encadrement juridique de ces questions nécessite le lancement de larges consultations, notamment auprès des experts techniques, juridiques et professionnels, souligne-t-il, ajoutant qu’il est primordial de tenir compte des débats engagés dans les différentes instances internationales.

Abondant dans le même sens, +l’Opinion+ note que même s’il ne s’agit que d’un draft, c’est l’intention qui compte et celle-ci, comme le dit le proverbe arabe, est « plus parlante que l’acte en lui-même », estimant que l’attitude opportuniste de ceux qui ont essayé de faire passer cette loi dans le tumulte du Coronavirus, dénote une mauvaise foi manifeste.

« Heureusement, la réaction des Marocains a été à la hauteur de leur déception, se félicite le journal, avançant que cette réaction est sans doute l’unique point positif à retenir de cette affaire.

+Libération+ rapporte que l’activité de la pêche maritime se poursuit afin de maintenir l’approvisionnement régulier du marché et l’offre en poisson est amenée à être renforcée actuellement, selon le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime.

« La période actuelle devrait connaître une offre plus importante grâce à une montée en charge des activités de pêche qui traversaient lors du premier trimestre de l’année la basse saison habituelle du secteur de la pêche (particulièrement pour la pêcherie pélagique), ainsi que les mauvaises conditions météorologiques ayant marqué cette même période, souligne un communiqué du ministère, cité par la publication..

Les débarquements se situent ainsi au niveau des moyennes habituelles observées durant cette période (1.900 T/jour depuis début mars), note la même source.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que les dispositions de déconfinement prévu pour le 20 mai, n’incluent pas la possibilité de circulation entre les villes.

Selon le le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, l’interdiction jusque-là du transport entre les villes de Royaume a aidé à limiter la propagation du Coronavirus, notant que « personne n’essaie de restreindre la liberté de circulation, mais la mesure est encore nécessaire ».

D’après les données recueillies à travers le monde, l’éradication du Covid-19 ne semble pas être pour bientôt, a-t-il ajouté, notant que les Marocains devront apprendre à cohabiter avec cette pandémie. Il a, par ailleurs, fait savoir que son département planche actuellement sur les scénarios de l’après 20 mai et ce, en fonction du développement de l’épidémie.

Pour sa part, +Al Massae+ souligne qu’à  l’heure où des scénarios pour la levée progressive de la quarantaine sont en cours d’élaboration, la Confédération Générale des Eentreprises du Maroc (CGEM) a mis en place une série de mesures pour permettre un retour sûr des travailleurs dans les lieux de travail.

Ces mesures, qui ont été présentées au Comité de Veille Economique, limiteraient l’apparition de nouveaux foyers de contamination qui pourraient gâcher toutes les réalisations du Royaume grâce, notamment, aux mesures d’urgence.

 Il est vrai que personne ne peut donner une idée claire sur l’évolution de la situation épidémiologique dans le pays après la levée progressive du confinement, mais ce qui est certain, c’est le strict respect des mesures qui seront prises, explique le journal.

Politique, social et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à nombre de sujets notamment le projet de loi 22-20 sur les réseaux sociaux, la commémoration du 1er mai, le rapatriement des ressortissants étrangers et l’approvisionnement des pharmacies de masques de protection.+L’Opinion+  revient sur le projet de loi 22-20, estimant qu’ « au rythme des réseaux sociaux qui prennent souvent leurs divagations pour la réalité, cette loi ne verra pas le jour. Du moins en l’état, pourrait-on leur concéder ».

Et pour cause! Les sorties désavouant le projet de loi se font de plus en plus nombreuses, explique le quotidien, qui fait remarquer que les partis politiques réagissent et affirment une nette opposition à ce projet.

Les associations montent au créneau et dénoncent une volonté liberticide et à caractère anticonstitutionnel, fait-il savoir, estimant que la victime du projet de loi 22-20, car excessif dans certaines de ses formulations, serait, sans nul doute, le champ de la liberté d’expression, qui se verrait rétréci.

+L’Economiste+ écrit : « pas de manifestation pour le 1er mai, pour cause de virus », précisant que ce sera la deuxième fois de l’histoire du syndicalisme. Pourquoi ce domaine est-il jugé secondaire, au point que les ministres s’en tiennent à redire le discours du 1er mai de leur prédécesseur? S’interroge la publication, qui se demande également, entre autres questions, pourquoi tous les travailleurs ne sont pas couverts par la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) et pourquoi des entreprises s’affranchissent du droit social et du droit du travail.

« Rapatriements à tire d’aile », titre +Libération+, qui rapporte que les opérations de rapatriement des ressortissants européens depuis le Maroc se poursuivent de plus belle.

Pas plus tard qu’avant-hier, un vol transportant des citoyens français s’est envolé depuis l’aéroport de Marrakech. La Belgique poursuit également ses efforts pour rapatrier ses citoyens bloqués au Maroc. Depuis le 21 avril dernier, sept vols ont quitté Marrakech et Agadir, fait savoir la publication.

Concernant les Belges porteurs de la double nationalité, le ministre belge des Affaires étrangères, Philippe Goffin, a précisé qu’une liste de plus de 1.400 personnes ayant manifesté leur souhait de rentrer en Belgique a été transmise aux autorités marocaines. De son côté, l’Espagne a réussi depuis le 3 avril dernier à rapatrier 160 de ses citoyens. Un communiqué de l’ambassade d’Espagne au Maroc a annoncé que des vols seront organisés dans les prochains jours ; ajoute-t-il.

+ Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Industrie et du commerce, Moulay Hafid Elalamy qui a indiqué que les pharmacies sont approvisionnées chaque jour de 4,5 millions de masques de protection ces derniers jours, soulignant que sept millions d’unités sont disponibles dans les stocks.

Intervenant devant le parlement, le ministre a relevé que l’Institut marocain de normalisation (IMANOR) a établi, en coopération avec le ministère de la Santé, une série de normes pour la production des masques afin qu’ils ne soient pas nuisibles pour la santé. Ces masques sont produits uniquement sous licence, après vérification de la qualité du tissu et de l’entreprise productrice, a-t-il expliqué.

« Pour produire ces masques, le choix a été porté sur des usines équipées du matériel et des machines nécessaires à cet effet », a ajouté le ministre, précisant que le nombre d’entreprises productrices est passé de 17 à 32 aujourd’hui. Selon lui, les masques sont fabriqués à base de tissu lavable sont réutilisables pendant une semaine.

Economie, santé et social au menu des quotidiens marocains

L’impact de la crise sanitaire sur l’économie, les programmes TV du Ramadan, la problématique des masques et la fête du travail sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’économie nationale est dans une mauvaise passe, comme l’attestent les nouvelles prévisions du Haut Commissariat au Plan (HCP). En effet, au deuxième trimestre 2020, la croissance économique nationale serait amputée de 8,9 points par rapport à son évolution d’avant-crise Covid-19, au lieu de -3,8 points prévus au 7 avril.

Ainsi, la perte due à la crise provoquée par le Covid-19 est estimée à 29,7 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) au premier semestre 2020, au lieu de 15 milliards dirhams prévus au 7 avril, précise la publication.

Par secteur d’activité, la croissance de la valeur ajoutée agricole s’établirait à -4,2% au deuxième trimestre 2020, alors que celle des activités non-agricoles se replierait de 6,9%. Le secteur tertiaire pâtirait de la réduction du commerce et des transports et de l’arrêt quasi total de l’activité dans l’hébergement et la restauration, tandis que la valeur ajoutée du secteur secondaire se contracterait de 8,9%, en variation annuelle.

« Vivement le déconfinement pour échapper à la Télé-Ramadan », écrit +l’Opinion+, qui souligne que les téléspectateurs, confinés et privés de sortie pour des veillées ramadanesques, s’attendaient, cette année où la dépression guette le commun des mortels, à des produits de bien meilleure facture.

Hélas…! Lance le journal, faisant remarquer que « le ridicule trône dans toute sa laideur sur nos deux chaînes nationales, qui se disputent hardiment la palme du mauvais goût ». Les responsables de nos « boîtes à merveille », qui ne diffusent en fait que des horreurs, devraient se sentir interpellés et faire, ne serait-ce que semblant, de proposer aux téléspectateurs des produits pas trop médiocres, surtout qu’à priori, les moyens -de gros moyens- ne manquent pas… », conclut-il.

Revenant sur la problématique de la production et la commercialisation des masques de protection, +Aujourd’hui le Maroc+ note que l’apparition ces derniers jours de foyers de contamination en milieu professionnel dans plusieurs villes a mis le dossier de la prévention sur le devant de la scène au Maroc.

Durant les premiers jours, les masques se faisaient rares sur le marché, alors que les responsables affirmaient que des millions de bavettes sortaient chaque jour des usines, rappelle la publication, faisant savoir que le ministre du Commerce et de l’Industrie, Moulay Hafid El Alamy a assuré devant les conseillers parlementaires que « les premiers couacs sont aujourd’hui derrière nous » et qu’une vingtaine d’unités industrielles produit aujourd’hui des masques en quantités suffisantes, au point que des pharmacies n’arrivent pas à écouler tout l’arrivage du jour.

Le Maroc a réussi en l’espace de quelques jours à atteindre une autosuffisance en matière des masques de protection, assure le quotidien, qui appelle, par ailleurs, à faire en sorte que ces produits restent continuellement disponibles à des prix abordables pour tous.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rappote que plusieurs centrales syndicales s’apprêtent à fêter vendredi prochain la fête du travail, marquée cette année par la mise en place de l’état d’urgence sanitaire. Loin d’être découragée par le confinement, la Confédération Démocratique du Travail (CDT) est fortement mobilisée sur les réseaux sociaux.

Elle a, en effet, annoncé que le discours du 1er mai sera diffusé sur sa page Facebook. A cette occasion, le syndicat exige le retour de tous les travailleurs en arrêt temporaire de travail à cause de la suspension des activités de leurs entreprises et la préservation de tous leurs acquis sociaux.

De son côté, la Fédération Démocratique du Travail (FDT) commémore cette fête sous le signe « la solidarité, une condition de citoyenneté et d’une économie juste, fédératrice et solidaire ». L’Union Marocaine du Travail (UMT) a exhorté, dans son « Appel du 1er mai », les autorités à garantir le respect des droits et des libertés syndicales et ouvrières, mettant en garde contre les patrons qui pourraient profiter de cette crise pandémique pour se débarrasser des ouvrières et ouvriers.

Déconfinement, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les ménages bénéficiant du soutien du fonds Covid-19, le lancement du procès à distance, le déconfinement, l’adaptation du business model national et les réalisations du Royaume durant la crise sanitaire.+Al Bayane+ rapporte qu’un total de 4,3 millions de familles opérant dans le secteur informel bénéficieront du soutien du Fonds spécial pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19), a indiqué le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun.

En réponse à une question orale à la Chambre des représentants, le ministre a souligné que dans le cadre du soutien des chefs de ménages disposant d’une carte du Régime d’Assistance Médicale (RAMED) et affectés par les conséquences de la quarantaine imposée, le nombre de familles concernées par ce soutien a atteint environ 2,3 millions ménages, dont 38% sont issus du milieu rural.

+Akhbar Al Yaoum+ fait savoir que l’Université de Singapour de technologie et de design (SUTD), en se référant à un modèle statistique prédisant la fin de la pandémie du coronavirus dans le monde, a estimé la fin de la pandémie au Maroc à 97% le 1er juin, à 99% le 13 juin et à 100% le 30 juillet.

+Al Massae + se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’éconpmie et des finances au parlement dans laquelle il a précisé que le Fonds spécial de gestion du coronavirus mobiliserait, jusqu’à fin juin, 20 milliards de dirhams (1 euro =10,7 DH) d’aides sociales au profit des employés déclarés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).

+Al Ittihad Al Ichtirak+ s’intéresse au dispositif des procès à distance, dont le lancement a eu lieu lundi au tribunal de Salé. Selon la publication ce dispositif requiert à l’avenir une « intervention » législative à même de consolider le principe de légitimité et de mettre en place les dispositions nécessaires.

« Si l’adoption de la technique des audiences à distance dans la conjoncture actuelle demeure régie par la condition de force majeure, elle nécessite à l’avenir une intervention législative, d’abord pour consolider le principe de légitimité et ensuite pour élaborer ses propres dispositions », a déclaré le ministre de la Justice, Mohamed Benabdelkader Benabdelkader.

La mise en place d’un tribunal numérique s’inscrit dans le cadre des projets stratégiques sur lesquels travaille le ministère, visant à mettre en œuvre le plan de la réforme globale du système judiciaire.

+Al Bayane+ écrit : « A peine eut-il entamé la seconde manche du confinement, que le Maroc se mit à réfléchir sur la stratégie à emprunter pour décréter le déconfinement ».

Après avoir mis en place toutes les dispositions de précaution pour juguler la propagation du virus, le pays est donc appelé à mettre en œuvre une action à la fois progressive et efficiente pour sortir des contraintes unanimement appréciées, dans une vingtaine de jours, souligne le journal.

Il importe également d’avancer que la préparation du déconfinement est tributaire à un timing, fondé sur un échelonnement de phases précises, qu’il est exclu d’ajourner ou de rater, prévient-il, notant que selon les statistiques qui se présentent actuellement, les prémices de l’éclaircie se profilent à l’horizon. Mais, ne vendons jamais la peau de l’ours, avant de l’avoir achevé!

+Aujourd’hui le Maroc+ relève, pour sa part, que ce sont les secteurs les plus exposés à la mondialisation, les plus dépendants de la demande internationale, qui souffriront le plus des retombées négatives de cette crise pandémique, le tourisme en l’occurrence.

A l’instar des autres pays du monde, cette épidémie est peut-être la meilleure occasion pour le Maroc de redessiner ses business models, estime le quotidien, faisant savoir que l’économie mondiale connaitra inévitablement des changements en série de paradigmes et de modèles dans les années qui viennent.

De son côté, +Assahraa Al Maghribiya+ indique qu’en dépit des grandes difficultés générées par le nouveau coronavirus sur le plan économique et industriel, la crise sanitaire est perçue comme un nouveau départ voire une opportunité pour le Royaume, rappelant que le Maroc, via ses innombrables réalisations, a su faire face à cette conjoncture difficile.

L’enseignement à distance, le télétravail, le dispositif de procès à distance et les innovations technologiques sont autant de mesures qui renforcent davantage le positionnement du Maroc et accélèrent sa transition vers le tout numérique, souligne le journal.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

La distribution des masques, les comportements à risques et les projections post-Covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Assahraa Al Maghribia+ rapporte qu’à ce jour 26,7 millions de masques ont été mis à disposition des 53 grossistes répartiteurs, au niveau des plateformes régionales, pour distribution aux pharmacies sur l’ensemble du territoire national, a indiqué le ministère de l’Industrie et du Commerce.

En vue de garantir la disponibilité de ces masques et grâce à la mobilisation des 17 entreprises industrielles certifiées, la capacité de production nationale journalière des masques de protection en tissu non tissé a atteint 6,8 millions et passera à plus de 8 millions dans les prochains jours, poursuit le ministère dans un communiqué.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ note que les Centres hospitaliers universitaires (CHU), les hôpitaux publics, privés et semi-privés n’enregistrent plus, ces derniers jours, des cas critiques atteints du nouveau coronavirus.

Selon des sources médicales, cet état de fait, qui renseigne sur la baisse de l’agressivité virale du Covid, encourage à investir davantage dans les mesures de prévention préconisées pour juguler la propagation du coronavirus.

+L’Economiste+ écrit que la stratégie marocaine anti-Covid est une réussite et on a raison d’en saluer chaque jour les exemples, notant que derrière les exploits, se profile une autre réalité beaucoup moins réjouissante.

Celle de la persistance de comportements à risques comme témoignent les chiffres des infractions pour non-respect de l’urgence sanitaire, poursuit le journal, rappelant que plus de 68.000 personnes ont été interpellées jusqu’au 25 avril.

Un seul cas de comportement à risque est problématique en ce sens qu’il est potentiellement vecteur de contaminations en cascade, prévient-il, soulignant que le Coronavirus, n’épargne ni les riches ni les pauvres, ni les stars ni les puissants, et son évolution semble défier ce que l’on savait jusque-là sur les déterminants socioéconomiques de la morbidité et de la mortalité.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que les chefs d’entreprises font des projections pour d’ici la fin de l’année alors que la réalité pourra être encore plus violente, ajoutant que beaucoup de paramètres ne sont pas encore connus, ni maitrisés.

Le tissu économique marocain est en grande majorité constitué de très petites, petites et moyennes entreprises (PME/TPE) qui, même en période d’activité normale, ne disposent pas de visibilité, relève la publication, faisant savoir que les mesures qui ont été mises en place jusqu’à aujourd’hui sont de nature à parer aux chocs les plus urgents.

L’exercice est inédit pour tous car il faudra agir tout en apprenant avec, en plus, une marge minimale d’erreur, signale-t-il, relevant que la réussite suppose que les décideurs publics et les opérateurs économiques continuent à travailler en intelligence collective et avec engagement citoyen de tous, comme ils l’ont fait depuis le début.

Sécurité, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment les interpellations pour violation de l’état d’urgence sanitaire, l’efficacité du BCG contre le Covid-19, le Ramadan sous le couvre-feu nocturne et les avis divergents d’une reprise du championnat marocain de football.+Le Matin+ écrit que les interpellations pour violation de l’état d’urgence décrété face à la pandémie du coronavirus (Covid-19) se poursuivent au Maroc.

Dans un nouveau communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que les opération sécuritaires ont permis l’arrestation, au cours des dernières 24h, de 4.261 personnes.

La même source, citée par le quotidien, indique que parmi les personnes interpellées, 2.125 ont été placées en garde à vue à la disposition des enquêtes préliminaires ordonnées par les parquets compétents, alors que les autres ont été soumises aux procédures d’investigation, de pointage et de vérification d’identité.

La DGSN note également que depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire par les pouvoirs publics, il a été procédé à l’interpellation d’un total de 65.390 personnes au niveau de l’ensemble des villes du Royaume, dont 34.936 ont été déférées devant les parquets compétents après la procédure de la garde à vue.

+L’Economiste+ donne la parole à Ahmed Aziz Bousfiha, professeur en pédiatrie qui a estimé que les pays qui adoptent le vaccin contre la tuberculeuse (BCG) ont enregistré un taux de mortalité moins important parmi les personnes infectées par le Covid-19, en comparaison avec les autres pays qui n’adoptent pas ce vaccin dans leur politique sanitaire.

Bousfiha, qui enseigne à la Faculté de médecine et de pharmacie à Casablanca, a fait observer que les premiers résultats des études menées en la matière font état d’une baisse dans le nombre de décès dans les rangs des personnes infectées par le virus, qui ont reçu un vaccin contre la tuberculeuse.

Il a, toutefois, relevé que ces résultats préliminaires ne peuvent pas prouver l’existence d’une relation de cause à effet confirmée entre la vaccination au BCG et l’augmentation ou la baisse des décès dus au coronavirus.

+Libération+ écrit que jeudi en début de soirée, quelques minutes avant l’annonce du début du mois sacré de Ramadan ce samedi, le ministère de l’intérieur a pris la décision d’ajouter une mesure supplémentaire dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire : L’interdiction de l’ensemble des déplacements nocturnes à compter d’aujourd’hui, entre 19h à 5h du matin. Précision indispensable afin d’éviter tout malentendus, sont concernés par cette interdiction non seulement les déplacements à pieds mais aussi via les moyens de transports.

Pour le journal, cette mesure restrictive des déplacements nocturnes ressemble comme deux gouttes d’eau à un couvre-feu. Dans sa forme, l’annonce est dans la droite lignée du ton utilisé par l’exécutif depuis le début de la crise sanitaire dans le pays. Si l’on devait imager, cela ressemblerai à une main de fer dans un gant de velours.

Ce qui nous laisse croire que le gouvernement n’a pas pris cette décision de guetter de cœur. Bien au contraire. Elle répond plutôt à un impératif sanitaire. Celui d’une part de protéger les citoyennes et citoyens du COVID-19 dont le bilan a atteint les 3692 cas confirmés, 478 guérisons et 155 décès à la date du vendredi 24 avril (10h). Et d’autres part, mettre fin au relâchement du confinement constaté récemment. D’autant que nos habitudes ramadanesques ne se prêtent guère aux gestes barrières et autres mesures préventives.

 

Au registre sportif, +Al Massae+ souligne que le championnat marocain de football est toujours suspendu et que la crise du coronavirus n’est pas près de prendre fin. Ainsi, les avis divergent quant aux scénarios à privilégier pour poursuivre à terme, ou pas, les compétitions de football.

Si certains veulent que la saison aille à son terme, d’autres optent pour une année blanche, estime la publication.

Parmi ceux qui souhaitent l’arrêt de la saison figure l’entraîneur, M’Hamed Fakhir se dit favorable au « scénario de l’année blanche » et relève la perte de la condition physique des joueurs en ces temps de confinement.

« Nous entrons dans la septième semaine de suspension et nous ne savons pas quand est-ce-que cela va se terminer. Lorsque les joueurs s’arrêtent tout ce temps et avec l’arrivée du ramadan et de l’été, cela deviendra difficile de préparer à nouveau les joueurs à la compétition », a-t-il estime soutenu.

Les enseignements à tirer du Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Le couvre-feu nocturne, la réflexion sur l’après coronavirus, la réconciliation avec les services publics et l’avènement du mois de Ramadan sont les principaux sujets qui retiennent l’attention des éditorialistes des quotidiens nationaux.+Le Matin+ rapporte qu’à l’occasion du mois de Ramadan, et dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques ont décidé d’imposer une suspension des déplacements à partir de 19h00 du soir jusqu’au 5h00 du matin.

« Les citoyennes et citoyens sont interdits de quitter leurs domiciles et de se retrouver en dehors au-delà de 19h00 du soir jusqu’au 5h00 que ce soit les piétant ou en transport en commun. Cette décision exclue les personnes travaillant des secteurs stratégiques », précise le communiqué du ministère de l’Intérieur, cité par la publication.

Les contraintes du confinement et de l’état d’urgence sanitaire ne doivent pas reléguer au second rang le débat politique, souligne +Bayane Al Yaoum+, notant que la situation actuelle nécessite un accompagnement et une évaluation politique, qui sont à même de prévenir les lacunes et consolider la mobilisation nationale et populaire.

Il ne serait pas rationnel de mener une réflexion sur l’après coronavirus sans évoquer les conditions institutionnelles, politiques et démocratiques, insiste le quotidien, expliquant que ces missions incombent au Parlement, au gouvernement et aux partis politiques, dont le rôle est d’élaborer les politiques publiques, les programmes de développement et les textes de loi et de les mettre en oeuvre.

Sous le titre « l’ère des réconciliations » +Assahra Al Maghribiya+ fait remarquer que cette crise sanitaire a donné lieu à une réconciliation avec l’hôpital public, notant que les citoyens ont désormais une toute autre image du personnel soignant qui est en train d’accomplir un travail plus qu’honorable.

La réconciliation avec l’école publique ne tardera pas à s’installer non plus, ajoute le journal, soulignant qu’elle a constitué, en cette période, un refuge pour tous ceux qui n’y croyaient plus. Les élèves « chassés du paradis » des écoles privées n’ont eu de solution que de se tourner vers les plateformes de l’enseignement public, explique-t-il, appelant à une réflexion collective en vue de reconsidérer nos appréciations.

S’agissant de l’avènement du mois de Ramadan, +Aujourd’hui le Maroc+ estime qu’il est fort probable que le mois sacré aide un peu plus au respect des règles sanitaires. Car généralement, l’activité baisse sensiblement durant les journées ramadanesques.

En matière d’approvisionnement, les mesures prises par les autorités de tutelle montrent bien que les marchés nationaux ne vont manquer de rien, souligne la publication, notant que le bon déroulement de cette période de confinement au cours du mois sacré dépendra principalement des comportements des citoyens.

L’après Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur l’après coronavirus et la gestion de la distribution des masques sanitaires.Sous le titre « Mutations forcées », +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que dans quelques semaines, la pandémie sera inévitablement derrière nous, notant que l’enjeu sera de faire revenir l’économie à son niveau d’activité d’avant la crise voire, pourquoi pas, à des niveaux meilleurs.

Car, selon la publication, le Maroc a réussi des expériences intéressantes qui ont révélé de nouvelles façons de gérer et de voir.

L’école a pu se faire à distance. Le télétravail est une réalité. Les banques, les assurances, les grands magasins, la grande distribution, l’administration, les services publics et bien d’autres secteurs d’activité se sont adaptés à la nécessité de dématérialiser, fait-il remarquer, estimant que c’est un levier à exploiter pour accélérer la réforme de notre économie.

L’autre enseignement à tirer pour la sortie de crise concerne l’agriculture, poursuit le journal, expliquant que grâce au Plan Maroc Vert, les ménages marocains n’ont manqué de rien en termes de besoins alimentaires.

+Libération+ écrit que près un mois d’enfermement, l’impact psychologique commence à se faire sentir. Il risque même de s’accentuer avec le prolongement du confinement.

D’autant que personnes n’en voit le bout pour l’instant. Pour s’en accommoder, chacun fait comme il le peut, avec les moyens du bord. Évidemment, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Littéralement, être confiné dans une villa avec piscine est certainement moins pesant que de vivre à quatre dans un T1.

Avoir des enfants ou pas, ce n’est pas la même histoire non plus. Bref, l’impact du confinement est inégal et varie selon ses conditions, estime la publication.

+L’Economiste+ s’interroge pourquoi l’état d’urgence attrape-t-il les citoyens sans masque et laisse agir des organisations incapables de distribuer ces mêmes masques? .

La semaine dernière, après les pressions de la Chambre syndicale des pharmaciens d’officine, le gouvernement leur a donné le monopole des masques, rappelle le quotidien, indiquant que sur dix masques un seul est arrivé à la disposition des gens. Donc en une journée 5 millions de masques sont restés coincés quelque part entre les plateformes et les pharmacies.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires à la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, aux aides financières pour l’atténuation des effets de la crise sanitaire, la situation des étudiants étrangers vivant dans les campus universitaires marocains et l’encours des réserves internationales.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a fait une apparition remarquée dans le cadre du point de presse quotidien concernant la situation épidémiologique, faisant observer que la participation du ministre est venue dans un contexte particulier, 24 heures après l’annonce par le Maroc du prolongement de l’état d’urgence durant une période d’un mois pratiquement jusqu’au 20 mai prochain.

Le responsable marocain a voulu ainsi rassurer les Marocains après cette décision, explique le journal, qui note qu’il s’agit pour le Royaume de rester sur ses gardes alors que le coronavirus continue de circuler dans de nombreux pays.

« Le pire a été évité. Il reste maintenant à éliminer toutes les chances d’une détérioration potentielle », conclut-il.

« La fin justifie les moyens », lance pour sa part +Assahra Al Maghribiya+, qui explique que le but actuellement est d’épargner aux citoyens marocains la contamination par le virus du Covid-19 qui fait ravage dans le monde entier, en ne faisant pas distinction entre les pays.

« Notre objectif au Maroc est de limiter la casse dans notre combat contre le Covid-19 », poursuit le quotidien, notant que les résultats, depuis l’apparition du premier cas de contamination dans le Royaume, sont encourageants, selon de nombreux spécialistes qui n’ont pas manqué de saluer les mesures préventives entreprises par le Maroc.

Abordant les aides financières accordées pour atténuer les effets de cette période, +l’Économiste+ souligne que le Maroc, qui a réussi à tenir le virus en respect, s’est aussi imposé le devoir de traiter tout le monde de la même façon. Avec plus de dévouement et d’intelligence que de moyens.

Les demandes privées ou semi-publiques sont colossales, fait observer la publication, notant que c’est susceptible de faire renaître les questions et les doutes de l’opinion publique, qui se méfie des fraudes et des passe-droits.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ fait savoir que l’opérateur Maroc Telecom s’engage à contribuer au fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de coronavirus à hauteur de 1,5 milliard de dirhams.

« Dans le cadre de la mobilisation générale et à l’instar des grands Groupes du pays, Maroc Telecom s’est engagé à contribuer au fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de coronavirus à hauteur de 1,5 milliard de dirhams », a indiqué le Groupe dans un communiqué.

+Libération+ indique que près de mille étudiants étrangers vivent toujours dans les campus universitaires marocains malgré la décision de les fermer, dans le cadre des mesures prises pour faire face à la propagation du Coronavirus, a affirmé le directeur de l’Office national des œuvres universitaires sociales et culturelles (ONOUSC), Noureddine Tehami.

« Ces étudiants sont maintenant nos invités, et il est impossible de les abandonner dans cette situation critique », a déclaré Tehami, cité par le journal, soulignant, que durant cette conjoncture exceptionnelle qui oblige les institutions à prendre des précautions et des mesures pour se protéger contre tout éventuel risque causé par Covid-19 à l’intérieur des cités universitaires, l’office prend en charge ces étudiants et met à leur disposition tout ce dont ils ont besoin.

Il a fait savoir que sur un total de 50.174 résidents dans les campus universitaires, 49.122 étudiants ont pu quitter les cités pour rejoindre leurs familles, tandis que seulement 1.052 vivent encore dans les campus, y compris des étudiants étrangers et d’autres en médecine appelés dans les hôpitaux en renfort face à cette situation critique, ainsi que ceux venant des orphelinats.

+Al Massae+ précisé que l’encours des réserves internationales nettes s’est établi à 286,3 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) au 10 avril, en progression de 12,2% d’une semaine à l’autre, résultat principalement du tirage sur la Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL) du FMI, alors qu’en glissement annuel, il a augmenté de 26,7%.

La Banque centrale a injecté, au cours de la même semaine, un montant global de 86,7 milliards DH, dont 20 milliards DH sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres, 58,6 milliards DH sous forme d’opérations de pension livrée, 2 milliards DH dans le cadre du programme de soutien au financement de la Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME)  et 6,1 milliards DH au titre des opérations de swap de change.

La prolongation de l’état d’urgence sanitaire au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur la prolongation de l’état d’urgence sanitaire et l’après confinement.+L’Opinion+ écrit que le Maroc vient de reconduire l’état d’urgence sanitaire pour un mois supplémentaire, notant que malgré toute la charge de lassitude et de désespoir qu’elle comporte, cette mesure est salutaire à plus d’un titre.

D’un point de vue sanitaire, elle répond à l’impératif évident de circonscrire le feu rampant de la pandémie, explique le quotidien, ajoutant que d’un point de vue économique, les mesures engagées par l’Etat ont été pensées pour couvrir une période de trois mois.

S’agissant de la dimension sécuritaire, la publication relève que les Marocains dans leur grande majorité ont compris que le confinement est l’arme la plus décisive dont ils disposent pour stopper le mal qui nous ronge.

« Poursuivons, donc, le confinement et assumons nos responsabilités en toute citoyenneté! » lance pour sa part, +Bayane Al Yaoum+, qui écrit que « nous souhaitons tous la levée de l’état d’urgence, le retour à la normale et surtout l’éradication totale du virus le plutôt possible. Mais pour ce faire, nous avons tous des rôles à remplir et des responsabilités à assumer avec sérieux ».

Les citoyens ont un rôle majeur dans cette phase décisive: ils doivent faire montre de plus d’engagement et de respect des mesures de confinement et celles de distanciation sociale, relève le journal.

 Pour +Aujourd’hui le Maroc+, dans les mois qui vont venir, la question ne sera pas de savoir où trouver les fonds et les budgets mais plutôt de bien hiérarchiser les populations et les secteurs économiques vers lesquels on va réallouer les fonds.

La clé pour mener à bien la sortie de crise est de ne pas se tromper de priorités, insiste le quotidien, soulignant que dans l’absolu, le budget de l’Etat et sa pérennité n’ont de sens que si de l’autre côté il y a des ménages qui consomment et qui épargnent et des opérateurs économiques qui investissent, qui créent des emplois et qui surtout paient leurs impôts, taxes et toutes autres contributions légales.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ se fait l’écho d’un sondage réalisé par la Fédération du Commerce et Services (FCS), relevant de la CGEM, auprès de ses membres pour mesurer l’impact de la crise du COVID-19 sur leur activité. Selon ce sondage , 92,1% des entreprises participantes considèrent que l’impact du Covid-19 est élevé sur leur activité.

En effet, 64% estiment avoir subi, en 3 semaines, une baisse de chiffre d’affaires variant entre 30 à 70%, tandis que 24,3% sont en arrêt d’activité. A ce jour, 72,6% ont recouru aux mesures d’aide proposées par la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS), 57,4% se sont orientées vers les mesures proposées par la Direction Générale des Impôts, fait ressortir le communiqué.

S’exprimant sur l’après coronavirus, 45,4% affirment n’avoir aucune visibilité sur le niveau de l’activité en 2021 comparativement à 2019, tandis que 34,4% estiment que le niveau de l’activité serait inférieur à celui enregistré en 2019. 37,5% estiment que la reprise de l’activité normale nécessite 6 mois à partir de la levée du confinement et 36,9% pensent que la reprise ne se fera qu’après un an.

La crise sanitaire liée au Covid-19 au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi continuent de commenter la gestion de la crise sanitaire du Covid-19.+Telquel+ écrit que jamais, dans l’histoire récente, le génie marocain ne s’était exprimé de façon aussi ample, ajoutant que jamais non plus, la générosité et la discipline collectives ne s’étaient déployées avec autant de force.

L’on découvre un Maroc altruiste, protecteur, encensé en Occident pour son ingéniosité et son sens de l’anticipation, faisant du « care » sa priorité au détriment d’une économie productive que l’on pensait plus sacrée que l’homme, poursuit l’auteur de l’article. Car, selon lui, « le Maroc sacrifie son économie pour la santé de ses citoyens ».

Dans le même ordre d’idée, +Al Ayyam+ écrit que l’État marocain a entrepris une démarche anticipative dans la lutte contre le covid-19, sous la conduite de du Roi Mohammed VI, mettant en avant le rôle des autorités, administratives et sanitaires qui « méritent d’être applaudies ».

Tout  laisse à croire que le confinement durera plus que prévu, estime l’hebdomadaire, expliquant qu’un État qui connaît ses capacités ne peut courir des risques. « Mieux vaut une fermeté exagérée qu’une flexibilité risquée ».

Le Maroc, qui a été plébiscité par la presse internationale pour sa bonne gestion de l’épidémie, est toutefois exposé au risque d’une forte propagation du virus en cas d’une levée prématurée de l’état d’urgence, prévient pour sa part +Challenge+, qui relève également que les citoyens marocains peinent à trouver les masques de protection dans les commerces de proximité comme cela a été promis.

« Si ces moyens de protection ne sont pas disponibles à des quantités suffisantes en confinement, qu’en sera-t-il en déconfinement qui plus est à la veille du mois sacré de Ramadan ? », s’interroge-t-il.

+L’Economiste+ relève que l’Afrique a récolté des fonds pour lutter contre le Covid19, mais ils restent insuffisants. Selon le FMI et la Banque Mondiale, le continent a encore besoin de 44 milliards de dollars pour lutter contre la pandémie.

« Ensemble, les créanciers officiels ont mobilisé jusqu’à 57 milliards de dollars pour l’Afrique en 2020 », indiquent-ils dans un communiqué commun à l’issue d’une réunion consacrée à l’Afrique.

« Le soutien des créanciers privés pourrait s’élever à environ 13 milliards de dollars. C’est un début important, mais le continent a besoin d’environ 114 milliards de dollars en 2020 dans sa lutte contre le Covid-19 », indiquent les deux institutions, citées par le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que pas moins de 25.857 personnes ont été poursuivies selon les dispositions relatives à l’état d’urgence sanitaire et aux procédures de sa déclaration et ce, depuis le début de son application, le 20 mars jusqu’au soir du vendredi 17 avril.

À propos des fausses informations, 93 enquêtes judiciaires ont été diligentées, durant la même période, et se sont soldées par la poursuite de 70 personnes dont 19 ont été maintenues en détention.

L’économie face au Covid-19 en vedette dans la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment les mesures prises par les autorités publiques pour lutter contre la propagation de la pandémie du Covid-19 et l’impact de l’épidémie sur l’économie nationale.+Rissalat Al Oumma+ écrit que le Maroc parmi le pays ayant entrepris des mesures fermes contre le Coronavirus.

Le Maroc se classe 55ème dans le monde en matière de fermeté en matière de mesures préventives et proactives menées pour lutter contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus. C’est ce qui ressort d’un rapport publié par l’Université britannique Oxford, qui relève que le Royaume se positionne à la 11ème place dans le monde arabe avec un score de 85,71 points/100.

+Finances News+ fait remarquer que le coronavirus a mis à genoux l’économie mondiale, et le Maroc, comme tous les autres pays touchés par la pandémie, s’est plié à la règle de l’entorse budgétaire, utilisant tous les mécanismes à sa disposition pour soutenir une activité économique fortement chahutée.

L’hebdomadaire rappelle que le Royaume a fait le choix, le 7 avril dernier, de tirer un montant de 3 milliards de dollars sur la Ligne de précaution et de liquidité (LPL), remboursable sur une période de 5 ans, avec une période de grâce de 3 ans. Force est de souligner qu’en dépit des explications données par le ministre des Finances pour justifier la décision, l’opération suscite néanmoins des interrogations au sein de la communauté des experts et observateurs.

Pour la publication, certains indicateurs vont être rudement impactés, comme les principaux pourvoyeurs de devises pour le Royaume tels que le tourisme, les investissements directs étrangers et les transferts des Marocains résidant à l’étranger. «Sur la base d’une hypothèse de recul de 50% du solde voyage, de 30% des transferts des MRE, ainsi qu’une baisse similaire à celle de 2019 des IDE, soit -42 %, le flux net global émanant de ces trois sources devrait reculer de 54,5 Mds de DH à 87,3 Mds de DH estimés pour l’année 2020», ajoute le journal, citant la dernière étude de CDG Capital.

+L’Economiste+  rapporte que l’Agence française de Développement (AFD) a procédé à un déblocage anticipé de 336 millions de dirhams au bénéfice du Crédit Agricole du Maroc et ce, afin de répondre aux besoins financiers liés à cette crise.

Ces fonds permettront d’apporter rapidement un soutien au secteur productif agricole. « Nous en sommes particulièrement heureux d’autant plus que c’est la 4ème ligne qui a été mise en place en notre faveur. Elle nous permettra notamment d’appuyer et de renforcer nos actions de soutien aux secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie et de continuer à décliner efficacement notre mission de service public et de d’appui aux populations défavorisées », déclare Tariq Sijilmassi, Président du Directoire du Groupe Crédit Agricole du Maroc.

Les ressources financières et techniques mobilisées doivent ainsi accompagner le développement du tissu des TPE et PME agricoles dans les territoires ruraux. Les projets qui participent au déploiement d’une agriculture plus durable et locale sont particulièrement visés : irrigation raisonnée, efficacité énergétique, agriculture biologique, traitement des déchets agricoles ou encore agriculture de terroir.

+Al Itihad Al Ichtiraki+ relève que le besoin en liquidité des banques s’est accentué à 81,2 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en moyenne hebdomadaire, contre 68,8 milliards en février, reflétant la hausse de la monnaie fiduciaire.

Dans ce contexte, la Banque centrale a injecté 63,6 milliards sous forme d’avances à 7 jours, notant qu’en tenant compte des injections de 2,3 milliards dans le cadre du programme de soutien au financement de la TPME, de 3,8 milliards au titre des opérations de swap de change et de 14,6 milliards sous forme d’opérations de pension livrée, l’encours global des interventions est ressorti à 84,3 milliards DH.

L’initiative royale et les conséquences du Covid-19 sur l’économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à l’initiative royale de la lutte contre le Covid-19, le traitement par la chloroquine, ainsi que les effets de cette pandémie sur l’économie et sur les industries culturelles.Revenant sur l’initiative de SM le Roi d’unir les efforts des pays africains pour contrer la pandémie du coronavirus, +Bayane Al Yaoum+ écrit qu’il ne s’agit pas d’une simple action diplomatique ni d’une compassion passagère mais d’une décision importante.

Cette initiative illustre parfaitement l’implication royale dans la résolution des problématiques et des préoccupations de l’Afrique ainsi que sa confiance dans les capacités, les aspirations et les compétences des populations africaines, explique la publication, notant que cette approche confirme une grande sagesse et un fort esprit solidaire qui prend à cœur la santé des populations et la sécurités des pays.

Sous le titre « Bonne nouvelle », +Aujourd’hui le Maroc+ relève que certains secteurs s’en sortent plutôt bien malgré la conjoncture actuelle découlant de la propagation de la pandémie du coronavirus.

C’est une bonne nouvelle car le maintien de ces activités veut dire que le système économique n’est pas entièrement paralysé et que beaucoup d’emplois sont préservés, relève le journal, indiquant que la nouvelle vague de mesures annoncées par le Comité de veille économique, mardi dernier, va permettre d’amortir le choc encore plus pour un certain nombre d’entreprises fortement impactées.

+L’Opinion+ écrit que s’il y a un marqueur qui intéresse au plus haut point le grand public, davantage même que celui relatif aux décès, c’est bien le nombre des guérisons.

« En plus d’être un excellent vecteur d’optimisme quant à nos capacités de vaincre le virus, le nombre des guérisons qui enregistre depuis quelques jours une nette progression par rapport à celui des morts, est interprété comme une confirmation de la validité des choix du Maroc en matière de traitement de la maladie », commente le quotidien.

Serait-ce le signe d’une efficacité incontestable du traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine officialisé par les autorités sanitaires le 23 mars? L’avenir proche nous le dira!, s’nterroge-t-il.

La même pubication prévient que « les industries culturelles sont frappées au cœur », notant que la production cinématographique est à l’arrêt. Plus aucun projet de film n’est en cours de tournage.

« Le bruit des machines d’imprimerie ne se fait plus entendre. Plus aucun livre, aucune publication n’est en production », fait-il remarquer, ajoutant que les festivals de musique, comme Mawazine, Timitar et Gnawa, se feront regretter, probablement, du moins cette année par leurs dizaines de milliers de spectateurs.

Pour sa part, +Al Ahdath Al Maghribia+ fait savior qu’à cause du Coronavirus, 808.000 salariés son en arrêt de travail. Sur 216.000 entreprises affiliées à la CNSS, près de 132.000 ont été impactées par la pandémie du coronavirus a fait savoir le ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, Mohamed Amkraz. Le ministre qui présentait, devant la commission des affaires sociales et culturelles à la Chambre des conseillers, le projet de loi relatif à l’instauration de mesures exceptionnelles au profit des employeurs affiliés à la CNSS et leurs employés, a affirmé que les salariés qui se trouvent en arrêt de travail sont au nombre de 808.000, soit 31% des salariés du privé.

L’initiative royale pour faire face à la pandémie du Covid-19 en couverture des quotidiens marocains

L’initiative royale pour faire face à la pandémie du nouveau coronavirus en Afrique, le prolongement probable du confinement et la situation économique au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rappelle que le Roi Mohammed VI a proposé le lancement d’une initiative de Chefs d’Etat africains visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner les pays du Continent dans leurs différentes phases de gestion de la pandémie du nouveau coronavirus.

Il s’agit là d’une initiative pragmatique et orientée vers l’action, permettant de faire face à cette épidémie, souligne le quotidien, expliquant que l’initiative royale se veut une réponse sanitaire destinée à l’ensemble des pays africains.

Pour sa part +Assahra Al Maghribia+ estime que « l’initiative royale est une nouvelle illustration de la vision de la coopération Sud-Sud et du partenariat gagnant-gagnant », relevant qu’elle permettra un partage d’expériences et de bonnes pratiques pour juguler l’épidémie.

Elle ne date pas d’aujourd’hui, poursuit le journal, précisant qu’il s’agit là de préparer le terrain à une stratégie, où l’action collective est le mot d’ordre, et d’investir dans la science pour servir l’homme africain.

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc + écrit que « l’appel lancé par le Souverain à certains pays frères pour une stratégie commune de lutte contre la pandémie actuelle s’inscrit donc dans la droite ligne de la politique globale du Maroc pour le continent, basée sur l’entraide, le win-win et la coopération sud-sud ».

+Al Bayane+ indique qu’il est de plus en plus, certain que clair que l’Etat s’apprête à prolonger le confinement dans notre pays, estimant que l’explosion qu’on redoutait auparavant paraît s’assagir, au fil du temps pour emprunter une cadence plutôt stable.

A vrai dire, le chemin est encore long et acariâtre afin de contrecarrer la transmission du virus, signale la publication, faisant savoir que l’élargissement de l’Etat d’urgence signifierait davantage de sacrifice en termes de préservation d’âmes et de traitement de patients, mais aussi de maintien des équilibres sociaux et des exigences économiques.

+L’Opinion+ relève qu’il faut bien reconnaître l’effective célérité dans la prise de décision par l’Etat et la mobilisation des moyens existants pour concevoir des solutions, soulignant que l’actuelle pandémie finira par s’estomper, comme bien d’autres qui l’ont précédée.

L’économie nationale en sortira sérieusement ébranlée, nécessitant une puissante volonté de se relever pour la relancer, prévient le quotidien, ajoutant que c’est cette détermination à dépasser les difficultés et se remettre à aller de l’avant qu’il s’agit de nourrir dès à présent.

+Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho du dernier rapport du FMI sur les perspectives de l’économie mondiale, qui prévoit un net fléchissement, en 2020, de l’économie marocaine qui, cependant, reprendra son souffle en 2021.

La croissance devrait ainsi baisser de 3,7% en 2020. Le taux de chômage devrait par ailleurs s’accentuer pour atteindre les 12,5% d’ici la fin de l’année. Ces projections tiennent compte de la crise sanitaire qui sévit au niveau mondial et frappe le Maroc depuis mars dernier. Compte tenu de cette situation exceptionnelle et de la chute fulgurante des prix du pétrole, le FMI a revu toutes ses prévisions, dressant un tableau morose de ce que pourrait devenir l’économie internationale.

Dans la zone MENA, le FMI table sur une contraction de 3,3% en 2020. Il s’agira de la plus faible performance économique enregistrée dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord depuis plus de quatre décennies.

«A l’exception de l’Egypte, tous les autres pays arabes, avec en tête l’Arabie saoudite, poids lourd de la région et de l’OPEP, verront leur économie s’enfoncer cette année », relève le FMI qui précise que «la détérioration rapide des perspectives économiques mondiales due à la propagation de l’épidémie et la rupture de l’accord entre pays producteurs de pétrole ont pesé lourdement sur les prix des matières premières».

Innovation, mesures préventives et vaccins contre le Covid-19 alimentent les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux innovations des Marocains pour affronter le Covid-19, les mesures préventives pour juguler la propagation du coronavirus et la préparation de vaccins contre le virus.+Bayane Al Yaoum+ écrit qu’en dépit de la conjoncture difficile que traverse le Maroc, plusieurs initiatives ont été lancées pour combler les besoins de plusieurs secteurs en l’occurrence la Santé, l’Education ou encore le Transport, soulignant que la fabrication de ces fournitures de première nécessité se fait avec les moyens du bord.

Abstraction faite de la production des masques de protection qui a résulté de la volonté de l’Etat, les porteurs de projets sont confrontés au manque de financement et une capacité de production faible qui nécessite l’accompagnement de ces jeunes entrepreneurs pour mener à bien leurs réalisations, soutient le journal.

Il devient donc impératif de changer les mentalités, renforcer la confiance des Marocains dans leurs capacités, les mobiliser et à les faire adhérer aux chantiers structurants de notre pays, recommande-t-il.

+Al Bayane+ estime qu’il est bien clair que les mesures de prévention prises prématurément au Maroc, ont ralenti la propagation du virus d’une façon notoire, ajoutant que la Santé, l’Autorité, l’Education et la Finance se déploient à merveille pour enrayer, dans l’harmonie absolue, la maudite hécatombe.

Certes, sans se montrer trop présomptueux, on ne saurait encore s’assurer du sort de la pandémie ni du temps qu’il en faudrait pour se passer de l’internement, prévient la publication, notant qu’il convient donc à s’agripper aux mesures préventives et restrictives dont on ne fait que réaliser l’efficience palpable!

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que face à la crise sanitaire, il fallait tout d’abord maintenir la vie sur le plan social et économique et faire des projections sur ce que pourrait devenir la situation économique dans six mois.

La seule vérité est qu’aujourd’hui des centaines de milliers de PME sont à l’arrêt et ont besoin qu’on les épaule et que des millions de ménages se retrouvent en difficulté qu’il faudra continuer à soutenir, fait savoir le quotidien, rappelant que l’entraide et la solidarité sont notamment les actions envisageables pour contrecarrer cette épidémie.

+Al Massae+ estime qu’avec le confinement et le dépistage, le traçage est l’un des piliers d’une réponse efficace au Covid-19. Il consiste en effet à identifier, par des moyens technologiques les personnes potentiellement exposées, qui ont été en contact avec des cas d’infection au Coronavirus confirmés.

Le ministère de l’intérieur a déjà lancé un appel à manifestation d’intérêt pour le développement d’une application de traçage des contaminations au Covid-19. Elle cherche ainsi à faciliter le traçage des cas de Covid-19, cibler les tests et à préparer le déconfinement.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ se fait l’écho d’une déclaration du Dr Moncef Slaoui, spécialiste en vaccins et en immunologie, installé aux Etats-Unis, expert reconnu à l’échelle internationale, qui a annoncé qu’il y a 800 études cliniques simultanées dans le monde, pour trouver un médicament.

Invité de « Confidences de presse » sur la chaine de télévision 2M, Slaoui s’est montré optimiste pour les quelques mois qui viennent. Il espère que d’ici fin mai début juin, il y aura des réponses scientifiques sur l’efficacité des médicaments testés. Plus de 30 vaccins sont en développement préclinique, dont deux arrivés au stade des essais cliniques, a-t-il fait savoir.

La réponse à la crise pandémique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur le déconfinement, la réponse du Maroc à la crise pandémique et le rôle sociétal de l’école.+L’Opinion+ écrit que Les spéculations les moins fantaisistes prédisent un prolongement quasi-certain de l’état d’urgence sanitaire dont les effets socioéconomiques désastreux se conjuguent aux impacts psychologiques.

Néanmoins, quelques indices laissent à penser que les autorités réfléchissent déjà à des scénarios de déconfinement, signale le quotidien, citant la décision de rendre obligatoire le port des masques de protection sanitaire couplée à la réorientation de certains fleurons de l’industrie mourante du textile pour la production massive de ces masques.

A ceci s’ajoute, selon lui, l’élargissement de plus en plus évident des diagnostics qui sous-entend une volonté de basculer vers une souhaitable politique de dépistage de masse.

+Al Bayane+ indique que tout en se tenant serein et décrispé, le Maroc poursuit son bonhomme de chemin, en étant conscient de ce qu’il l’attend dans les semaines à venir, notant que le pays sait que le pic est imminent et redouble d’effort, en passant, au fur et à mesure, à la vitesse supérieure.

Le Maroc ne cesse de tâter le pouls du peuple, en allant prolonger l’indemnisation aux cas exceptionnels, gracier une flopée de détenus, se doter d’équipements et se procure la devise nécessaire en vue de gérer au mieux sa balance financière, explique la publication.

En définitive, le Royaume, poursuit-il, se démène comme bon lui semble, en se fiant au patriotisme des citoyens et en luttant sans merci à l’encontre des resquilleurs qui violent l’état d’urgence sanitaire.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que si le Maroc n’avait pas décidé, il y a quelque années, de muscler son agriculture, il aurait été impossible d’assurer l’approvisionnement du marché et la disponibilité des produits pour les millions de confinés.

La réponse du Maroc à la crise pandémique a globalement bien fonctionné, estime la publication, relevant que les opérateurs économiques privés, les administrations, les établissements publics ainsi que les institutions financières…ont plus au moins éprouvé des mécanismes de concertation qui permettent une action collective et efficace.

La pandémie actuelle est un véritable crash-test pour l’économie mondiale et le Maroc n’y a pas fait mauvaise figure, conclut-il.

+Bayane Al Youam+ prévient qu’au lieu de chercher à s’enrichir sur le dos de ses élèves, certaines écoles privées devraient assurer la continuité des cours et l’enseignement à distance. Il y va de leur rôle sociétal !. 

La crise sanitaire qui a secoué le pays nous invite encore une fois à repenser l’école publique, à renforcer sa compétitivité et son attractivité, ajoute le journal indiquant que c’est l’enseignement public qui garantit l’égalité des chances entre les différentes couches sociales, inculque les valeurs de patriotisme et permet l’ascension sociale.

Il y a lieu de saluer les efforts louables du corps professoral national qui travaille d’arrache-pied pour réussir le dispositif d’enseignement à distance, enchaîne le quotidien.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’indemnisation des entreprises impactées par le Covid-19, l’aide apportée par la BEI aux entreprises marocaines, le traitement par la Chloroquine et le dépistage rapide du coronavirus.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le gouvernement veut verrouiller la procédure d’indemnisation des entreprises impactées par la crise engendrée par la pandémie du coronavirus.

Il s’agit en premier lieu de clarifier la notion d’entreprise impactée par le Covid-19. Plus loin encore, les entreprises désirant faire bénéficier leurs salariés du dispositif spécial d’aides doivent être en mesure de justifier une baisse de leur chiffre d’affaires (CA) d’au moins 50% par rapport à l’exercice comptable précédent, précise le journal.

Ce n’est pas tout. Le texte de loi exige que le nombre des salariés en arrêt temporaire de travail ne dépasse pas les 50% de l’effectif total de l’entreprise concernée.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ écrit qu’une bouffée d’oxygène européenne pour les entreprises marocaines. En effet, le Groupe Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé un soutien au secteur privé au Maroc via notamment ses lignes de crédit avec les institutions financières marocaines dont l’encours s’élève à ce jour à 440 millions d’euros, et ce pour faire face aux effets de la pandémie du nouveau coronavirus.

Ces lignes de crédit dédiées au financement du secteur privé seraient en mesure d’apporter les fonds de roulement et les liquidités nécessaires aux entreprises pour continuer leur activité, explique la BEI dans un communiqué, cité par la publication.

Parallèlement à cette aide de trésorerie immédiate, la BEI a décidé d’accélérer à titre exceptionnel le déboursement de prêts déjà signés pour soutenir les petites et moyennes entreprises, et se dit « prête à renforcer encore son soutien et son expertise au secteur de la santé pour l’acquisition du matériel médical nécessaire et également le renforcement des infrastructures sanitaires », ajoute le quotidien.

+Al Alam+ indique que la chloroquine n’est pas un remède miracle pour le Covid-19! Prescrits contre la fièvre jaune et la méningite, la chloroquine et l’hydroxychloroquine, sérums préventifs, ne sauraient être un traitement contre le coronavirus, indique Dr. Amiri Rachid, médecin de travail à Tétouan, cité par le journal.

En revanche, poursuit-il, ces deux médicaments renforcent l’immunité de certains patients et contribuent de ce fait à leur guérison, ceci étant, personne ne peut trancher de façon définitive.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que le ministère de la Santé s’apprête à distribuer des dispositifs de dépistage rapide du Covid-19 au profit de 49 hôpitaux provinciaux et régionaux et 75 centres de proximité dans les 12 régions du Royaume.

Grâce à cette mesure, le nombre d’analyses de laboratoire augmentera systématiquement permettant ainsi de détecter les personnes infectées par le coronavirus et voir ainsi le risque de contamination réduit au maximum.

A noter qu’un effort substantiel a été consenti au profit du secteur de la santé avec l’allocation de 2 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) pour le renforcement du dispositif médical et ce, dans le cadre du Fonds spécial pour la gestion de la Pandémie du Coronavirus (Covid-19).

La crise économique causée par le Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’implication dans l’état d’urgence au sommet de l’Etat, les menaces d’une récession économique, la ligne de précaution et de liquidité (LPL) tirée par le Royaume et la crise du secteur du tourisme.+Bayane Al Yaoum+ écrit que l’image est saisissante: le Roi Mohammed VI, le chef du gouvernement et deux ministres portent des masques, symbole de l’implication dans l’état d’urgence au plus haut sommet de l’Etat.

Il s’agit là d’un message fort adressé aux Marocains quant à la nécessité de respecter les mesures préventives et proactives pour lutter contre la propagation de la pandémie du nouveau Coronavirus, estime le journal, notant que dès le début de la crise, le Souverain a su déployer les mesures ad hoc à même de juguler cette épidémie.

+L’Economiste+ révèle que le PIB va enregistrer une baisse de 1,8% durant les deux premiers trimestres 2020. «Techniquement, en enchaînant deux trimestres consécutifs de croissance négative, l’économie marocaine devrait entrer en récession», écrit le journal qui constate que le Haut-Commissariat au Plan (HCP) ne donne pas de prévisions sur toute l’année, en raison des incertitudes liées à la crise sanitaire (durée et effet du confinement sur l’activité).

Avant la crise, le HCP avait prédit une croissance proche de 2% pour l’année. Mais, à la lumière de ce qui se passe actuellement, les prévisions n’ont plus aucune valeur. L’estimation de l’impact du confinement et de l’arrêt de plusieurs activités importe davantage.

«La croissance du PIB serait amputée de 3,8 points au deuxième trimestre 2020 par rapport au scénario initial, soit l’équivalent d’une perte d’environ 10,9 milliards de dirhams contre 4,1 milliards au 1er trimestre. Les services devraient y contribuer le plus (-2,49 points), suivis des industries manufacturières (-0,39 point) », relève le quotidien économique. Il faut dire que, dans le contexte mondial, le Maroc sera impacté par la baisse de la demande étrangère.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que pour faire face à la crise pandémique du Covid-19, le Royaume vient de tirer la totalité des 3 milliards de dollars prévus dans le cadre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL) accordée par le FMI.

Le pays franchit donc une nouvelle étape qui vient s’ajouter à une batterie de mesures déjà mises en œuvre par les autorités compétentes, soutient le quotidien, expliquant que les responsables marocains veulent ainsi éviter un scénario catastrophe dans les semaines et mois à venir en jouant la carte de la LPL dès maintenant sans attendre encore plus.

« Personne ne sait aujourd’hui combien cette crise va durer encore », prévient le journal, notant qu’il va falloir faire preuve de beaucoup d’imagination et d’innovation pour traverser cette zone de turbulence.

De son côté, +Al Bayane+ note que, les professionnels du tourisme, cruellement frappés par la crise sanitaire, ne font que déplorer les dégâts à coups de massue, soit environ 200 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH), en cette période de choc.

En attendant le salut, les hôteliers se joignent à l’élan de solidarité déclenché au sein de la société marocaine, ajoute la publication, faisant savoir que 7.500 chambres d’hôtels d’une quarantaine de villes du Maroc à la disposition des staffs de la santé et des agents de l’autorité locale.

Tôt ou tard, le tourisme devrait reprendre, car le pays en fait son fer de lance et, de ce fait, y avait lourdement investi, vu son potentiel naturel, climatique et sécuritaire, assure-t-il, soulignant que la relance de ce secteur névralgique est inéluctable, en dépit de l’actuelle épidémie qui, à la longue, serait passagère.

L’impact du coronavirus sur les entreprises au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à l’impact du coronavirus sur les TPE-PME, au bras de fer entre les parents d’élèves et les écoles privées sur le paiement du mois d’avril, la guerre contre les fake news et la généralisation des tests de dépistage.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que plus de 1.080 entreprises de différentes tailles ont participé à l’enquête de la Confédération marocaine de la TPE-PME.

L’étude menée donne une première évaluation de l’impact du Covid-19 sur le monde de l’entreprise, notamment sur les très petites et moyennes entreprises (TPME) qui couvrent 95% de la sphère entrepreneuriale marocaine.

Le diagnostic établi s’articule autour de 18 questions adressées à des chefs de TPE dont des auto-entrepreneurs, des PME et des coopératives. Les premiers résultats tirés de cette investigation, menée entre le 18 mars et le 4 avril courant, démontrent une lourde incidence sur deux secteurs stratégiques, à savoir le commerce et les services. Ces deux branches d’activité sont en perte de vitesse, compte tenu du contexte sanitaire actuel, précise le journal, qui cite l’étude.

Les chiffres relevés parlent d’eux-mêmes. Pour le secteur du commerce, la confédération constate que 81% des entreprises interrogées sont en arrêt total, alors que les 19% restantes sont en arrêt partiel. Même constat au niveau du secteur des services. L’enquête indique que 89,4% des entreprises du secteur sont en arrêt total et 10,5% en arrêt partiel. Il ressort également que 85,5% des entreprises opérant dans le tourisme ont été contraintes de suspendre leurs activités en cette période.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le confinement général décrété par les autorités, il y a quelques semaines, pour endiguer la propagation du Covid-19, a semé la discorde entre les écoles privées et les parents d’élèves.

L’objet du désaccord n’est autre que le paiement des prestations scolaires. En effet, de nombreux parents exigent une exonération des charges scolaires ou, du moins, des facilités de paiement pour le reste de l’année, en particulier pour les familles affectées par le ralentissement de l’activité économique du fait de la pandémie.

Des courriers envoyés par les administrations des écoles aux familles et portant sur le paiement du mois d’avril ont suscité la grogne de certains parents, en arrêt de travail. Mais les points de vue divergent. D’autres trouvent les revendications des administrations tout à fait légitimes et appréhendent l’arrêt de ces structures, dont la plupart sont des TPME. D’autant qu’en dépit de l’arrêt ministériel exigeant des établissements une fermeture prolongée, les équipes éducatives continuent de se mobiliser pour donner des cours à distance, écrit la publication.

+Al Alam+ rapporte que dans un souci majeur visant à freiner la propagation de la pandémie du Coronavirus, le ministère de la Santé a doté les Centres hospitaliers universitaires (CHU) du matériel adéquat pour réaliser les tests de dépistage du Coronavirus, indique Rachid Ihamouten, directeur du CHR Fès-Meknès.

Ainsi, les résultats seront communiqués dans des délais ne dépassant pas 4 heures, poursuit le directeur, notant que le nombre d’analyses de laboratoires du Covid-19 augmentera systématiquement et que le risque de contamination entre les membres de la même famille, les voisins et les personnes contacts sera réduit au maximum.

+Libération+ fai savoir que le ministère de la Santé a appelé à ne pas donner de crédit ou faire chambre d’écho aux rumeurs, au regard de leur impact psychologique sur les familles des patients atteints du coronavirus.

Dans un communiqué, cité par le quotidien, le département a exhorté « tous les citoyens et les médias nationaux à ne pas diffuser et propager les rumeurs compte tenu de leur impact psychique négatif sur les familles des patients », affirmant qu’il incombe exclusivement au ministère de la Santé de faire le point sur la situation épidémiologique liée au Covid-19, y compris le nombre de décès parmi le personnel de la santé.

Au registre sportif, +Al Massae+ rapporte que cinq clubs seulement ont perçu la totalité de la troisième tranche des droits TV pour la saison 2020 qui s’élève à 2 millions de DH (1 euro = 10,8 DH), tandis que 6 autres clubs ont reçu une somme amputée des dettes.

En revanche, cinq clubs ont vu leurs droits TV entièrement versés à leurs créanciers qui ont bénéficié d’une décision de la justice. C’est le cas du Raja, Olympique club de Safi, Ittihad de Tanger, Moghreb de Tétouan et Mouloudia d’Oujda.

Pourtant ces clubs ont demandé à recevoir leur part des droits TV en invoquant la crise qu’ils traversent et la baisse drastique de leurs revenus en raison de l’épidémie du coronavirus. Mais la fédération a rejeté leur requête, croit savoir la publication.

Mieux lotis, l’AS FAR et le FUS de Rabat ont perçu leurs parts, à l’instar du Wydad, du Difaâ El Jadida et de l’Olympique Khouribga, même si ces clubs sont en litige avec des joueurs, mais où la fédération n’a pas encore tranché.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent essentiellement sur la gestion de la pandémie du coronavirus, le retour des bateaux de pêche espagnoles dans les eaux marocaines et les différents scénarii pour sauver la saison sportive.+L’Economiste+ prévient que « c’est maintenant qu’il va falloir s’accrocher », évoquant le moment où les chiffres du coronavirus s’accélèrent.

La montée en flèche des porteurs de virus s’est faite avec un mois de délai, note la publication, soulignant que c’était l’idée pour ralentir au maximum les afflux de malades, qui auraient rendu les soins totalement impossibles.

Le Maroc est passé à côté d’un pic immédiat, parce que ce premier volet stratégique a été bien pensé, organisé et appliqué, explique-t-il, relevant que « les Marocains se surprennent eux-mêmes ».

Maintenant un tournant: le délai a permis d’accumuler les armes et de fortifier les défenses, ajoute-t-il, faisant savoir que ce délai a ouvert aussi des capacités économiques et industrielles de riposte.

+Al Bayane+ indique que non loin de l’aire de combat où les soins vont bon train, d’autres guerriers n’ont de cesse de jalonner les artères et les quartiers pour dissuader les masses à ne pas quitter les domiciles et à ne pas violer les consignes de la prévention et la restriction draconienne.

Franchement, ce dont font montre, à coup sûr, les forces de l’ordre, toutes branches réunies, pendant cette rude épreuve, relève de l’acromégalie, estime le quotidien, notant que toute la société se met à pied d’œuvre pour renflouer le fonds spécial et secourir les familles démunies.

De son côté, l’Etat vire à diverses franges parmi les victimes de la crise, des indemnités, certes piètres mais combien précieuses en ce moment de disette, souligne l’auteur de l’article.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’avec le confinement, les mères au foyer sont aujourd’hui une pièce maîtresse dans le processus de protection des familles, soulignant qu’elles doivent maintenant veiller au respect des normes d’hygiène et des règles de distanciation sociale pour faire barrière à la propagation du Coronavirus.

Ces travailleuses de l’ombre peuvent réussir leur missions vitales pour leurs familles seulement si elles sont bien sensibilisées, bien informées et consciente de leur rôle vital en ce moment, insiste le journal.

+Les Inspirations Eco+ fait savoir que le Maroc a donné son feu vert afin que les bateaux européens puissent revenir dans les pêcheries nationales, et ce malgré l’état d’alerte sanitaire décrété au Maroc.

Pour la filière espagnole, il s’agit là d’une grande nouvelle. Le quotidien explique que la filière retenait son souffle depuis le 1er avril, date qui coïncidait avec la fin de la période de repos biologique. « Dimanche, quatre embarcations andalouses ont pu jeter leurs filets dans les pêcheries marocaines, précisément dans la zone du nord du royaume, proche du Golfe du Cadix », apprend-on également.

 Force est de constater, au sujet du débarquement des captures dans les ports marocains, que la filière espagnole a pu avoir gain de cause dans la mesure où, en vertu de l’accord signé entre le Maroc et l’UE, il a été décidé que cette clause serait suspendue durant cette crise sanitaire et que les embarcations européennes ne seraient plus appelées à débarquer les captures dans les ports marocains. Il s’agit d’une mesure de précaution pour minimiser les contacts et la propagation du virus. «C’est une exception», fait remarquer une source citée par le journal, ajoutant que cette décision temporaire réchauffe les pêcheurs espagnols qui ont mené un combat incessant pour revoir cette clause.

Au vlet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+, s’intéresse aux solutions devant être prise pour le championnat de football, de première et deuxième divisions, dont les matchs se sont arrêtés dès le début de la crise sanitaire actuelle.

La publication explique, dans son édition du 7 avril que trois scénarios se dessinent devant les responsables du football marocain.

Ainsi, dans le cas où la période de confinement se termine le 20 avril, comme prévu par le gouvernement, la reprise du championnat pourrait se faire à partir de la deuxième semaine du mois de mai. Ceci dit, il faudra laisser au Wydad et au Raja de Casablanca le temps de participer aux demi-finales de la Ligue des champions africaine. Idem pour la Renaisance sportive de Berkane et le Hassania d’Agadir pour le compte de la Coupe de la CAF.

Si l’état d’urgence sanitaire se poursuit après le 20 avril, durant quelques semaines ou mois, cette solution ne sera plus possible. Dans ce cas, la fédération marocaine de football et la ligue de football professionnel vont faire jouer 3 matchs par semaine une fois le confinement levé.

Enfin, en cas de confinement plus long, il faudra faire jouer uniquement les matchs en retard pour déterminer le champion, les clubs qui vont descendre et ceux qui vont monter d’une division à l’autre, selon les prévisions du journal.

La situation économique et sociale liée au Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’indemnisation des ménages démunis, les salariés en arrêt d’activité, les finances de l’Etat en cette période de crise liée au coronavirus et la fabrication de masques de protection.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que les ménages disposant de la carte Régime d’Assistance Médicale (RAMED) seront indemnisés à partir de ce lundi.

Comme prévu, les premières aides pour le secteur informel seront versées ce lundi par le Fonds de gestion de la pandémie du coronavirus, créé sur Instructions royales, écrit le quotidien, ajoutant qu’il s’agit des ménages dont les déclarations effectuées sur le 1212 ont été approuvées.

 « Afin d’éviter l’encombrement des points de retrait, en cette période de confinement, les messages vont être étalés sur plusieurs jours à compter du 6 avril. Toute personne n’ayant pas reçu de message est invitée à ne pas se déplacer. Elle peut en revanche appeler le numéro 1212 pour tout renseignement », apprend-on auprès du Comité de veille économique (CVE), cité par le journal.

+L’Economiste+ souligne que l’idée d’une loi de finances rectificative semble définitivement écartée. Pour faire face aux lourdes conséquences économiques de la pandémie du coronavirus, Mohamed Benchaâboun, ministre des Finances, opte plutôt pour le déplafonnement des emprunts extérieurs et la suspension de toutes les opérations d’engagements de dépenses, à l’exception de celles concernant la santé et la sécurité, fait savoir le quotidien.

Un projet de décret-loi a été transmis dans ce sens au SGG, vendredi 3 avril, et devrait être examiné lors du prochain conseil du gouvernement. Une fois le texte publié au Bulletin officiel, le ministre des Finances aura toute latitude pour dépasser le montant des emprunts extérieurs fixé par la loi de finances 2020 à 31 milliards de DH (1 euro = 10,8 DH).

Pour sa part, +L’Opinion+ s’interroge sur les préparatifs pour la 3ème phase du Covid-19 au Maroc. Le compteur s’accélère au Maroc. Aujourd’hui, plus que jamais, le Royaume s’approche de la 3ème phase épidémique et d’alerte sanitaire. Ceci implique que le pays est dans l’obligation de prendre les mesures pour se préparer à toute situation possible.

Le stade 3 se définit par une circulation active du virus. Selon le plan national de riposte, le Maroc atteindra la phase 3 quand le nombre de cas positifs sera de 10.000 personnes. La stratégie sanitaire est différente et passe d’une logique de détection et de prise en charge individuelle à une logique d’action collective. Les tests de dépistage ne sont plus réalisés de manière systématique et les interventions chirurgicales non urgentes sont déprogrammées. Les patients bénins se soignent chez eux, commente la publication.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Maroc a décidé de sécuriser sa production de masques de protection. « Conformément aux hautes instructions royales pour assurer la disponibilité des équipements de protection pour faire face à la pandémie Covid-19, le ministère de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique a incité les textiliens, dès le début de la crise sanitaire, à se convertir dans la production de masques », explique Taoufik Moucharraf, responsable au sein du ministère, cité par le journal.

 « Nous avons actuellement une capacité de production qui a atteint 2,5 millions d’unités par jour. Dès la semaine prochaine nous atteindrons une capacité de production de 3,3 millions d’unités/jour avec l’ambition d’augmenter davantage la production journalière », ajoute-t-il, notant qu’une dizaine d’acteurs ont été mobilisés et sont actuellement pleinement opérationnels sur ce segment.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que sur 216.000 sociétés affiliées à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) 134.000 ont déclaré un arrêt d’activité ou des difficultés à cause des mesures de confinement imposées depuis l’avènement de la pandémie du covid-19.

Ce sont ainsi 62% des sociétés qui ont subi les répercussions de cette crise sanitaire qui a lourdement impacté l’économie nationale, a indiqué le ministre de l’Economie, Mohamed Benchaâboun. Le ministre a également fait savoir que plus de 810.000 salariés affiliés à la CNSS ont déclaré être en arrêt de travail à cause des effets du coronavirus, ce qui représente 31% des salariés du privé au Maroc.

Les efforts pour faire face au Covid-19 au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi s’intéressent à de nombreux sujets principalement aux efforts déployés pour faire face à la pandémie du Covid-19 et à ses répercussions, la fabrication de masques de protection et la digitalisation de l’administration marocaines.+La Vie Eco+ adresse un « grand merci et bravo, au passage, à toutes les femmes et tous les hommes du corps médical et paramédical, toutes catégories confondues », notant qu’au fil de l’évolution des statistiques mondiales du Covid-19, le Maroc est en train de démontrer que sa réaction a été, de loin, plus efficace que beaucoup de pays.

En ces moments difficiles pour le monde entier, « nous pouvons et devons être fiers de notre prestation au regard de ce qui se passe ailleurs, se réjouit l’hebdomadaire, appelant à garder la foi et surtout ne plus donner l’occasion ni l’espace aux voix destructrices.

+Maroc-Hebdo+ estime que pour convaincre les opérateurs de reprendre une activité économique normale, il y a un prérequis, expliquant qu’il a trait à ce qu’un sentiment de sauvegarde de la santé publique finisse par prévaloir.

Dans un mois, dans deux mois, il faudra bien que le gouvernement actuel apporte une réponse à des demandes et à des besoins qui ont pratiquement explosé dans le champ national, souligne la publication, notant que le chef de gouvernement, qui par un discours obstinément optimiste, se voulait rassurant, n’avait pas beaucoup de retour tant il est vrai que l’attentisme voire l’inquiétude prédominaient dans la majorité des milieux.

Pour sa part, +Telquel+ note que « couper la poire entre l’Etat et l’employeur n’aurait pas relevé de la chimère », expliquant que cela était possible et aurait sans doute atténué ce carnage qui aura profité à quelques patrons désireux de faire du cost-killing sans débourser 1 dirham en indemnités de licenciement.

Le moment venu, il faudra distinguer entre ceux qui n’ont eu d’autre choix que de se séparer de leur personnel, et les autres, souligne le journal, estimant « pas utile pour l’instant de jeter la pierre à des gouvernants amenés à décider vite et… bien ».

+Libération+ rapporte que l’Agence de développement du digital (ADD) a lancé plusieurs initiatives digitales afin de favoriser et faciliter le travail à distance au sein des administrations marocaines.

La première initiative est le bureau d’ordre digital qui est une plateforme de digitalisation du bureau d’ordre, permettant aux administrations et organismes publics de créer des bureaux d’ordre digitaux, en vue de gérer électroniquement les flux des courriers entrants et sortants.

La deuxième initiative, poursuit le quotidien, concerne le guichet électronique des courriers qui permet l’automatisation du processus de traitement des courriers au sein d’une administration donnée. Il s’agit, également d’un parapheur électronique permettant une dématérialisation complète de flux documentaires nécessitant une valeur probatoire.

+Al Alam+ fait savoir que, deux entreprises de production de tissus, certifiées par l’Institut marocain de normalisation, se sont lancées dans la fabrication de masques de protection.

Elles tablent, avec huit autres entreprises en attente des certifications, sur un objectif de production de 80 millions de masques de protection. En pleine crise sanitaire au Maroc en raison de la pandémie du Covid-19, des entreprises de l’industrie du textile se mobilisent pour faire en sorte que le Royaume devienne autosuffisant.

La gestion de la crise liée au Covid-19 au menu des quotidiens marocains

La gestion de la crise sanitaire du coronavirus, les leçons à en tirer et les personnes poursuivies pour violation de l’état sanitaire d’urgence, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ estime que le coronavirus n’a pas que du mauvais, il a aussi du bon. Il s’agit, poursuit le quotidien, de nous regarder en face et de fixer nos défauts avant nos qualités, notant que dans ce registre précis, la crise actuelle nous offre et nous impose un crash-test grandeur nature, en conditions réelles, pour jauger la capacité de notre pays à encaisser les chocs et à se relever.

Le Maroc au temps du coronavirus est un laboratoire vivant et à ciel ouvert où l’on peut collecter et analyser des indicateurs inestimables sur les répercussions de cette crise globale et inédite dans les domaines sociologique, économique, culturel, sanitaire, sécuritaire ou éducatif, note l’auteur de l’article.

C’est avec ce genre de données et les leçons qu’elles dégagent que les grandes nations gagnent en résilience, conclut-il.

+Al Bayane+ écrit que si le système de santé est en deçà des ambitions, un potentiel humain énorme a fait preuve d’un engagement sensationnel pour cerner la propagation du coronavirus et en limiter les dégâts.

Loin des hôpitaux où l’affront contre la maladie est farouche, on a toujours l’habitude de passer sous silence l’apport colossal du pharmacien et son collaborateur (aide-pharmacien) qui s’exposent directement à la gueule du lion, souligne le quotidien.

En ces moments de tension et de désarroi, il est constamment sollicité au quotidien, par des dizaines de patients en vue d’ordonner, orienter, conseiller, rassurer et préserver des vies humaines, explique-t-il, faisant savoir que plus de sept collègues de la profession ont été contaminés, à cause de ce côtoiement quotidien et de la proximité inéluctable.

+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que la gestion de crise liée actuellement à l’évolution de la pandémie du coronavirus dans le pays ne se déroule pas uniquement sur un terrain purement sanitaire mais aussi sur le plan économique.

Force est de reconnaître que les autorités ont réussi jusqu’ici à fournir le marché local en tous les produits de première nécessité, notamment agricoles, indique le journal, ajoutant que l’approvisionnement va se faire de la même façon et avec la même continuité durant les semaines et les mois à venir.

Après la fin de cette crise, le Maroc pourra se targuer d’avoir assuré une bonne gestion non seulement sur le plan sanitaire mais également dans les domaines économique et agricole, assure-t-il.

+Assahra Al Maghribiya+ rapporte qu’un total de 4.835 personnes ont été poursuivies par les parquets auprès des tribunaux du Royaume pour violation de l’état d’urgence sanitaire.

Dans un communiqué, la présidence du ministère public précise que ces poursuites judiciaires interviennent dans le cadre de la mise en œuvre par le ministère public des dispositions répressives prévues par le décret-loi sur les dispositions relatives à l’état d’urgence sanitaire et aux procédures de sa déclaration, notant que parmi les individus poursuivis, 334 ont été déférés aux tribunaux en état de détention.

Covid-19 en vedette dans les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires aux conséquences de Covid-19 sur le secteur du BTP, au pélerinage 2020, au rapport Autorité/population, à la cybercriminalité et aux retombées psychologiques du confinement.+L’Economiste+ rapporte que les chantiers immobiliers ont été limités à quelques structures organisées qui ont maintenu leur activité en assurant un service de transport aux employés et en déployant un protocole de préservation des mesures sanitaires sur les chantiers.

Ainsi, constate le quotidien, les effectifs de nombreuses entreprises du secteur ont été réduits de moitié depuis l’annonce de l’urgence sanitaire et du confinement. Résultat: près de 90% des chantiers sont à l’arrêt. Face à cette situation, les opérateurs (six fédérations, l’Ordre national des architectes, l’Ordre des ingénieurs géomètres, le groupe Al Omrane…) se sont engagés par écrit à maintenir l’emploi, l’activité et le strict respect des normes de sécurité et d’hygiène.

Une semaine plus tard, l’Ordre des architectes a appelé d’urgence à « l’arrêt des chantiers de construction à l’exception de ceux qui présentent un intérêt prioritaire et majeur pour le pays », exigeant «le strict respect des mesures sanitaires préventives et d’un système de visioconférence pour les équipes de maîtrise d’œuvre, les architectes, les ingénieurs…». Les architectes ont ainsi fait un pas en arrière, relève le quotidien.

La publicaion fait savoir que certains opérateurs n’ont pas hésité à accorder des primes à leurs ouvriers pour les maintenir à leurs postes. Mais l’activité se heurte à des difficultés liées à la logistique. « Les camions qui livrent les chantiers ont du mal à circuler et, dans certaines villes, c’est quasi-impossible ». La cadence des chantiers souffre donc de cette situation.

+Al Massae+ estime que le grand pèlerinage à la Mecque, qui a normalement lieu fin juillet, pourrait bien être compromis cette année, reprenant les récentes déclarations du ministre saoudien du «Hajj». En effet, mardi, les autorités saoudiennes ont appelé les musulmans de tous les pays à «suspendre, pour le moment, leurs préparatifs pour le Hajj, au vu de la pandémie du nouveau coronavirus», écrit le quotidien.

 L’Arabie saoudite a ainsi demandé aux musulmans de par le monde d’attendre que la situation se clarifie. Cette annonce, poursuit le journal, intervient quelque temps après la décision prise par l’Arabie saoudite, plus tôt en mars, de suspendre la Omra, le petit pèlerinage, par crainte que le virus ne se répande parmi les pèlerins.

D’ailleurs, Ryad a récemment pris des dispositions sanitaires drastiques dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus, le pays ayant officiellement recensé plus de 1.500 cas de contamination et une dizaine de décès, rappelle le quotidien. La suspension des prières dans les mosquées et celle de tous les vols, notamment vers les deux villes saintes, font partie des mesures de restriction.

En tout cas, dans la situation actuelle et si la pandémie continue ses ravages, le pèlerinage sera forcément suspendu. 

Pour sa part, +Al Bayane+ écrit qu’au Maroc, le rapport Autorité/population s’est potentiellement métamorphosé, aussi bien au niveau de la forme que du contenu, notant qu’il est bien vrai que le nouveau concept usuel de l’Autorité a été longtemps tenté en vue de mettre en avant l’apaisement social escompté.

Subitement, ce binôme « Autorité et population » allait connaître une nette évolution, en ces moments de synergie contre le mal, souligne le quotidien, ajoutant que l’Autorité s’allie en réelle « complicité » avec les citoyens, à tel point que cette « antipathie » qui prévalait auparavant s’effritait, en période de tensions.

Certes, l’épidémie aura laissé, sans nul doute, des dégâts en vies humaines et en coups fatals à l’économie nationale, poursuit-il, faisant savoir qu’elle aura insufflé dans les veines de la population d’autres manières de se tenir, fondées sur les valeurs du sens du devoir de la vertu du dévouement.

Ce serait, à coup sûr, l’échafaudage sur lequel le pays serait en mesure de bâtir l’édifice d’un Maroc nouveau, basé sur le principe de la confiance mutuelle, de la discipline et du sérieux, conclut l’auteur de l’article.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le confinement décidé il y a quelques semaines par les autorités a provoqué une baisse de la criminalité dans le pays.

Par contre d’autres formes de criminalité prospèrent particulièrement en cette période de confinement : il s’agit bien évidemment de la cybercriminalité, indique le journal.

Les citoyens ont donc un rôle important à jouer dans la lutte contre cette criminalité en ligne, à côté bien sûr des efforts fournis par les services de sécurité, fait-il remarquer, ajoutant que les gens doivent ainsi être plus sensibilisés aux risques qu’ils encourent lorsqu’ils se connectent sur la Toile.

De son côté, +l’Opinion+ écrit que le repli sur soi n’est plus seulement entre pays mais devient national et individuel, avec le confinement.

En dehors de l’information qui circule en boucle, entre vérité médicale et fake news, entre gestion de la crise et plan de protection de la santé des citoyens, l’aspect psychologique est en train de prendre le dessus, suscitant psychose, crainte du présent et incertitude sur l’avenir, fait savoir la publication.

La presse marocaine s’intéresse toujours au combat contre le coronavirus

La situation épidémiologique au Maroc, la bataille contre le coronavirus et le rôle des entreprises publiques dans la lutte contre cette crise sanitaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Alam+ cite une déclaration du Directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Mohamed El Youbi qui a affirmé que le Maroc est actuellement dans la deuxième phase de la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus.

Ce stade est marqué par l’apparition de nombreux foyers de l’épidémie dans des milieux propices à la multiplication des contaminations, notamment le milieu familial ou encore dans les lieux de travail, a-t-il dit dans un entretien téléphonique.

Le responsable sanitaire n’a pas manqué de préciser que les résultats des tests du Covid-19 sont diffusés tout en respectant un délai de 24 heures entre deux analyses successives réalisées pour chaque cas suspect.

Sous le titre « Vaincre la pandémie », +Al Bayane+ écrit que le Maroc traverse un tournant ardu, dans le parcours actuel de sa crise sanitaire.

En cette période cruciale, le Royaume enregistre une certaine augmentation des cas qui pourraient, sans doute, inquiéter les citoyens, signale le quotidien, notant que selon des experts en médecine, la situation n’est pas aussi alarmante qu’on pourrait imaginer.

L’Etat a pris des mesures avec beaucoup de pugnacité et de sagacité, sans aucune résistance ni rébellion de la part des populations, en raison du sentiment de confiance qui s’installe au sein des composantes de la société, sous la conduite éclairée du Souverain, explique-t-il, faisant savoir qu’il importe aussi de dire que la guerre est loin d’être remportée face à un ennemi coriace.

Il devient de plus en plus impératif de suivre à la lettre les mesures de l’état d’urgence que le pays a mis en marche, continuer à faire face à la propagation du fléau et faciliter la tâche des militants des devants de l’aire de bataille aussi bien dans la rue que l’hôpital, insiste le journal.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique  que des centaines de milliers de PME et les millions d’emplois qui en dépendent vivent sur la commande publique et les marchés de l’Etat dont ceux des entreprises publiques.

Au-delà des dangers encourus, et tant que le risque est bien cerné et adressé, les entreprises publiques doivent impérativement faire en sorte que la vie continue presque comme en période normale, poursuit la publication, ajoutant que si celles-ci se retirent, à cause de la pandémie, tout s’effondre.

Les entreprises publiques sont triplement stratégiques en ce moment de mobilisation générale, souligne-t-il, notant qu’en plus du levier de la commande qu’elles placent auprès du secteur privé, ces entreprises et offices opèrent le plus souvent sur des secteurs névralgiques pour la vie quotidienne des Marocains.

+Al Massae+ fait savoir que le Fonds spécial dédié à la gestion du Coronavirus viendrait en aide à environ 4 millions de familles ayant subies les répercussions des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

Selon les premières estimations, le comité de veille économique mobiliserait 12 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) pour soutenir les populations vulnérables après l’entrée en vigueur du confinement obligatoire.

A noter que l’aide de subsistance est destinée exclusivement aux travailleurs de l’informel qui ont fait l’objet d’un arrêt temporaire de travail.

Coronavirus alimente toujours la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent au soutien aux opérateurs en ces moments du Covid-19, aux Marocains bloqués à l’étranger à cause du coronavirus, au changement des mentalités, à l’aide européenne octroyée au Maroc pour lutter contre la pandémie du coronavirus et à la déontologie médicale.+Les Inspirations Eco+ rapporte que les opérateurs appellent à une aide plus soutenue, alors que le fonds spécial pour la gestion du coronavirus vient à peine d’entamer son travail. Selon le journal, les textiliens qui s’estiment sinistrés exigent un accompagnement adapté jusqu’à fin 2022 pour sortir la tête de l’eau. Les exportateurs, de leur côté, veulent être représentés au sein du Comité de veille économique au vue de leur importance en matière d’entrée de devises.

Le quotidien souligne que l’industrie textile est profondément touchée par cette crise du Covid-19, en raison des annulations de commandes constatées juste après la propagation de la pandémie.

Le président de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH), explique que 90% des entreprises du secteur sont actuellement à l’arrêt. Il estime que les mesures prises sont bonnes mais insuffisantes, car le secteur peut rapidement se remettre à rapporter des devises, dès son redémarrage.

+Al Ahdath Al Maghribia+ Les consulats du Maroc en Belgique ont ainsi appelé tous les Marocains intéressés par la mesure de prise en charge et remplissant les conditions requises de prendre contact avec les services consulaires compétents en vue de s’inscrire et bénéficier de cette opération.

En Espagne, les sources du quotidien font savoir que les services consulaires du Maroc à Algésiras ont servi, depuis le 13 mars, plus de 400 Marocains bloqués dans le sud de l’Espagne. Le processus a commencé le samedi 14 mars, précisent-elles, par l’accueil de quatre autocars transportant des Marocains en provenance d’Italie, de France et d’Espagne. Ces Marocains désiraient rentrer au Maroc avant la fermeture des frontières.

Mais, pour éviter la propagation de l’épidémie au sein de la communauté marocaine, les services consulaires ont décidé de reconduire les Marocains d’Italie vers leur lieu de résidence habituel dans la péninsule italienne, en assurant les frais de leur retour. La même mesure a été appliquée aux autres Marocains résidents en France ou en Espagne qui tentaient de regagner le Maroc.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « chez nous, bien que la majeure partie de la population soit équipée au moins d’un mobile ou d’un smartphone, les fâcheux vieux réflexes ont toujours la peau dure ».

De nombreuses personnes ont jugé bon de se déplacer au cours des derniers jours au niveau des préfectures pour bénéficier du programme d’aide mis en place, déplore la publication, rappelant que les autorités compétentes ont bien précisé que le dépôt des demandes s’effectue uniquement via le téléphone portable.

Ceci est-il si difficile à assimiler ? Il semble qu’un effort de pédagogie soit devenu aujourd’hui réellement indispensable pour lutter contre le nouveau Coronavirus mais également et surtout contre les mentalités archaïques, estime le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que la pandémie du nouveau Coronavirus frappe aujourd’hui à nos portes, le regard désintéressé et sceptique qu’on lui portait auparavant, s’est mué en une psychose traumatisante pour de larges pans de notre société.

Dans cette tourmente, le désintérêt a brutalement, et fort heureusement, cédé place à une empathie généralisée qui nous fait prendre désormais conscience de la détresse des autres, qu’ils soient proches, lointains ou simples voisins, poursuit-il.

« Il est remarquable, à ce propos, de noter que cette Europe, aussi meurtrie et exsangue soit-elle, a démontré qu’elle n’avait pas perdu son sens du devoir, de la générosité et de la coopération », le journal.

L’Union européenne a ainsi octroyé au Maroc une aide substantielle de 450 millions d’euros pour alimenter son fonds spécial de lutte contre le coronavirus, rappelle-il, notant que ce geste significatif persistera, sans nul doute, longtemps dans les mémoires.

Pour sa part, +L’Economiste+ écrit que « les médecins qui auront déserté leur poste devront s’expliquer. C’est ce que dit le Conseil national de l’Ordre des Médecins ».

Il semble en effet que des praticiens aient fermé leur cabinet, indique la publication, soulignant que l’Ordre lui-même s’abstient de faire le constat officiel de cet état de fait, contraire à une de leurs directives : « s’efforcer de répondre à l’appel des pouvoirs publics ».

Avant même que la pandémie ne soit finie, les élus et société civile doivent s’emparer de ce sujet, pour mettre à niveau cette profession, où l’image des meilleurs est détruite par des petits profiteurs, signale-t-il.

Les efforts consentis pour faire face aux impacts économiques du Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur les efforts consentis pour faire face aux impacts économiques du Covid-19.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le Maroc entier, avec toutes ses composantes, est engagé dans la même bataille contre un seul, unique et même ennemi, à savoir la pandémie du nouveau Coronavirus.

Très tôt, le Souverain a donné le ton : l’engagement doit être fort et collectif, rappelle le quotidien, faisant savoir que la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), entre autres organisations représentatives du secteur privé, a transmis l’appel de détresse des chefs d’entreprise face à l’effondrement de l’activité.

Beaucoup estiment que la Confédération était dans son rôle quand elle a entrepris d’alerter le secteur bancaire quant aux retards pris dans la mise en œuvre des mesures d’urgence, souligne-t-il, ajoutant que personne ne peut nier aujourd’hui l’incontestable engagement des banques aux côtés des entreprises dès le début de la pandémie.

+L’Economiste+ rapporte que la Fondation de R&D et d’innova­tion en sciences de l’ingénieur (FRDISI), vient de mettre au point un «dispositif médi­cal de respiration avec haute protection». Il s’agit d’un masque filtrant l’air expiré par les malades testés positifs à un virus, permettant ainsi de protéger leur environ­nement immédiat.

Et c’est justement là sa particularité, par rapport à ce qui existe déjà sur le marché. «Actuellement, il n’existe pas de système respiratoire permettant à la fois de filtrer l’air expiré à 100% pour éviter la contamination, et de préserver la fluidité et le volume d’air ins­piré, malgré la présence du masque sur le visage», peut-on lire sur la fiche technique.

+Le Matin+ fait savoir que la Banque centrale du Maroc a annoncé, dimanche, l’adoption d’un ensemble de nouvelles mesures de politique monétaire et prudentielles pour soutenir l’accès au crédit bancaire au profit à la fois des ménages et des entreprises en vue de faire face aux impacts de la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19).

Ce dispositif de mesures permettra de tripler la capacité de refinancement des banques auprès de la banque centrale, indique l’institution financière dans un communiqué.

Ainsi, la Banque centrale offre la possibilité de recours par les banques à l’ensemble des instruments de refinancement disponibles en dirham et en devise, l’extension à un très large éventail de titres et effets acceptés par la banque centrale en contrepartie des refinancements accordés aux banques et l’allongement de la durée de ces refinancements.

Il s’agit également du renforcement de son programme de refinancement spécifique au profit des très petites entreprises et petites et moyennes entreprises (TPME) en y intégrant, en plus des crédits d’investissements, les crédits de fonctionnement et en augmentant la fréquence de leur refinancement, précise la même source.

La crise sanitaire du Covid-19 au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains se focalisent sur la crise sanitaire du coronavirus.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit que cette crise et les décisions qu’elle implique a bien évidemment des conséquences économiques et sociales. Mais on ne peut la dépasser qu’en s’appuyant sur deux valeurs cardinales : la discipline et la solidarité.

« Au Maroc, un confinement partiel est appliqué, la perspective d’un confinement général se profile », ajoute l’hebdomadaire, notant que malgré quelques incompréhensions, la population, les entreprises en premier, s’appliquent.

« Nous n’avons pas le choix, il nous faut nous plier aux directives des autorités, sans égoïsme, ni frivolité », prévient-il, relevant que contre ce virus « nous menons une guerre que nous ne pouvons gagner qu’ensemble ».

+Telquel+ fait observer que jusqu’à présent, l’État a fait preuve de prescience en confinant la population dès les premiers signes de la maladie, observe, estimant que l’Etat compense des ressources restreintes par une énergie étonnante.

Mais le Covid-19, dopé par une contagiosité redoutable, s’enracine, fait remarquer la publication, émettant le souhait que l’état d’urgence sanitaire en aplanisse la courbe.

Par ailleurs, le choix des autorités sanitaires d’inclure un mélange de chloroquine et son dérivé l’hydroxychloroquine dans le protocole de soins est « audacieux ». « S’il n’a guère encore convaincu certains pays des plus touchés, ce traitement n’est pas à exclure », soutient-il.

Faisant le lien entre la crise du coronavirus et les travaux de la Commission spéciale sur le modèle de développement, +La Vie Eco+, souligne que ce qui se produit en ce moment va probablement apporter aux membres de la commission des éléments nouveaux très intéressants et une grille de lecture qu’ils n’auraient peut-être pas envisagée en temps normal.

La situation actuelle leur apporte des éclairages nouveaux sur la notion du modèle économique et social, poursuit la publication, notant que cette période de pandémie laisse entrevoir beaucoup d’éléments et d’aspects qui devront être pris en compte par les membres de la Commission dont le rapport ne pourra pas faire l’impasse sur cet épisode.

La même publication rapporte qu’un grand dispositif a été déployé pour contrer les effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur l’économie marocaine. Un Fonds spécial a été créé pour la gestion de cette pandémie. Ce fonds est ventilé sur deux comptes, le premier comporte les aspects sanitaires et le second est dédié aux mesures d’accompagnement en lien avec les impacts économiques et sociaux.

Plusieurs mesures ont été prises par les autorités publiques, dont un plan d’action qui s’étale jusqu’à fin juin, la suspension du paiement des charges sociales et mise en place d’un moratoire pour le remboursement des crédits bancaires au profit des entreprises, une indemnité de 1.000 DH pour le mois de mars et de 2.000 DH à partir d’avril pour les déclarés à la CNSS en arrêt provisoire de travail et le versement d’un milliard de dirhams au ministère de la santé pour se préparer, le cas échéant, à une éventuelle aggravation de la situation épidémiologique.

+Maroc Hebdo+ relève que même si le taux de guérison n’est pas proportionnel au taux de contamination, l’espoir est permis. Le 23 mars 2020, le ministère de la Santé approuve l’introduction de la chloroquine ou son dérivé l’hydroxychloroquine dans la prise en charge thérapeutique des cas confirmés, quelques jours seulement après avoir acheté à Sanofi Maroc tous les stocks des médicaments Nivaquine et Plaquenil à base de molécule qui fut distribué dans les centres hospitaliers universitaires et les hôpitaux régionaux et provinciaux.

Déjà, à Rabat, un premier patient est traité et est testé négatif. A Casablanca, des réanimateurs de l’hôpital Moulay Youssef rapportent que plusieurs cas présentent des signes d’amélioration au 5e jour de leur traitement.

+Le Matin+ souligne que le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a souligné que les dix prochains jours seront décisifs dans la propagation de la pandémie de coronavirus au Maroc, ce qui nécessite la coopération, la solidarité et la conscience collective de chacun de nous pour réussir la mise en quarantaine et le respect des dispositions de l’état d’urgence sanitaire en vigueur il y a quelques jours.

Dans son allocution à l’ouverture d’une réunion du Conseil de gouvernement, El Otmani a relevé qu’une augmentation du nombre d’infections a été enregistrée, ainsi que des cas de rétablissement, exprimant ses regrets pour le décès d’un certain nombre de citoyens contaminés par le virus et ses condoléances à leurs familles et leurs proches.

+Al Bayane+ rapporte que que depuis le déclenchement de la pandémie du nouveau coronavirus, médias et décideurs européens n’ont pas tari d’éloges à l’adresse du Maroc pour sa grande proactivité dans la gestion des effets de cette crise mondiale.

L’Union européenne a, en dépit de ses contraintes internes majeures, décidé ce vendredi d’appuyer le budget du Royaume en réallouant immédiatement 150 millions d’euros, spécifiquement dédiés aux besoins du fonds spécial pour la gestion de la pandémie Covid-19, créé à l’initiative du Souverain. De même, l’UEE entreprendra de réorienter 300 millions d’euros des fonds alloués au Maroc vers la réponse à la pandémie en accélérant leur mobilisation pour répondre aux besoins budgétaires exceptionnels du Royaume.

L’évolution du Covid-19 en vedette dans les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à l’évolution de la pandémie du coronavirus.+l’Economiste+  estime qu’il faut rester sur le qui-vive, car on est qu’au début de la phase montante de contagion. Peut-être n’ira-t-elle pas plus loin? Peut-être que le nombre de cas va exploser ?, s’interroge la publication..

Le Royaume n’a pas les capacités de dépistage systématique, poursuit le journal, notant qu’il suit à la trace ceux qui ont été en contact avec le dépisté positif.

Statistiquement, les cas positifs ne peuvent que suivre une croissance de plus en plus rapide, souligne-t-il, ajoutant que ceci ne veut pas forcément dire que la situation deviendra incontrôlable, ni qu’elle restera ce qu’elle est aujourd’hui.

En attendant, les informations se multiplient à l’étranger, pour donner notre pays en exemple, indique le quotidien, faisant savoir qu’il y a la polémique sans fin sur le médicament chloroquine (pas cher et disponible) qui permet d’éviter la réanimation dans les cas graves.

Revenant sur les dernières statistiques publiées par le ministère de la santé, +Aujourd’hui le Maroc+ constate une progression significative des cas locaux de contamination par le Covid-19.

Autrement, le Maroc a atteint un stade décisif, précise-t-il, faisant savoir que les prochains jours vont ainsi déterminer si les mesures prises au Maroc ont permis de freiner la propagation de la maladie parmi les citoyens.

Il faut reconnaître que la vitesse de la propagation de la maladie demeure pour le moment maîtrisée, grâce aux mesures déjà prises par les autorités, estime le journal, notant que « si nous parvenons à contenir le virus et inverser la tendance, le nombre des contaminations va commencer à suivre un chemin inverse dans deux semaines ».

Mais encore une fois, tous les citoyens doivent se mobiliser et se confirmer aux règles de confinement, souligne-t-il, ajoutant que si d’autres pays ont pu contenir la maladie, le Maroc et les Marocains peuvent également le faire.

+Le Matin+ rapporte que le Groupe CDG (Caisse Dépôt et de Gestion) vient d’annoncer la mobilisation de plus de 8.000 lits au sein de ses différents actifs. Par cette action, « le  Groupe CDG confirme son inscription pleine et entière dans l’élan de solidarité nationale insufflé par le Roi Mohammed VI », indique le Groupe dans un communiqué.

Dans le détail de cette initiative, la CDG mobilise via sa branche tourisme, Madaëf, plus de 4.000 lits d’hôtels répartis sur 12 villes du Royaume. Près de 3.000 lits ont été mobilisés par la Branche Développement Territorial du Groupe, CDG Developpement, et ce dans ses résidences universitaires situées dans les villes de Rabat, Casablanca, Meknès et El Jadida. La même source précise que les centres d’estivage de la CDG sont également mis à contribution à travers près de 450 lits répartis entre les villes de Marrakech, El Jadida, Ifrane, Bouznika, Fès, Restinga et Saïdia.

Dans son communiqué, le Groupe réitère son engagement à mettre à contribution l’ensemble de ses moyens humains, matériels et financiers en faveur de l’effort national, pouvant servir à la lutte contre la propagation du COVID-19 et ses conséquences sur l’économie nationale, tout en assurant la continuité de ses activités et de ses missions de tiers de confiance au service de l’intérêt général et du citoyen.