Agriculture et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la stratégie « Génération Green 2020-2030 », l’approvisionnement du marché du thé, et les violences dans les stades sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’agriculture marocaine a nettement changé de visage en l’espace de 12 ans, notant qu’au moment où la réflexion est bien engagée sur un nouveau référentiel de développement et où les pouvoirs publics sont à la recherche des meilleurs moyens pour des politiques publiques plus efficaces, ce qui a été fait dans l’agriculture depuis 2008 constitue un véritable cas d’école et un modèle en la matière.

Ses moyens, ses modes de production et ses performances se sont beaucoup améliorés à la faveur de la stratégie du Plan Maroc Vert. Il était donc naturel, au vu des résultats probants, de poursuivre la dynamique et de la consolider à travers le désormais « Génération Green 2020-2030 », souligne la publication, expliquant qu’il s’agit d’une stratégie qui, tout en confortant les acquis, aura pour objectif de la compléter et de monter à un stade supérieur.

+Assabah+ indique qu’àquelques semaines du mois de ramadan, une période qui connaît un pic important au niveau de la consommation de thé par les Marocains, les importateurs traversent des perturbations en matière d’approvisionnement.

Selon le quotidien, la raison n’est autre que l’épidémie de Coronavirus qui sévit actuellement dans nombre de pays du monde et plus particulièrement la Chine, premier producteur mondial de thé. Plusieurs usines ont dû fermer leurs portes, explique le journal. Ce coup d’arrêt a nettement impacté le marché marocain, premier importateur mondial de thé vert chinois.

En effet, le Royaume a importé plus de 70.000 tonnes de thé provenant de l’Empire du milieu, ce qui représente environ un quart des exportations de thé chinois.

Si les autorités chinoises ont annoncé la réouverture de certaines usines la semaine prochaine, cette décision ne concerne pas forcément les fournisseurs du Maroc, d’autant que la plus grande entreprise d’exportation de thé vers le royaume est Jinli Tea, une compagnie basée à Hubei, berceau du coronavirus, croit savoir le quotidien.

Revenant sur les violences ayant marqué la fin du match AS FAR-Raja de Casablanca, +l’Economiste+ s’arrête sur l’agression subie par un photojournaliste, qui, selon la publication, s’est souvent exposé au danger mais n’avait jamais été blessé à la tête “par une bande de jeunes agressifs et violents, ivres de leurs propres débordements”.

Pour pallier ce fléau, le journal suggère d’explorer d’autres voies, « si l’on veut éviter d’ajouter de la force à de la coercition et sachant que bien des parents refusent de prendre leur responsabilité ».

En effet, l’illégitimité est le plus fréquent des motifs de révolte dans les stades, fait-il observer, estimant que « les instances sont alors bien placées pour distribuer le remède: transparence, information, voire redressement ».

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à l’accord de libre-échange Maroc-Turquie, le déficit budgétaire, le Salon international du cuir et la Coupe arabe des clubs.+Assabah+ rapporte que le ministre de l’Industrie et du commerce, Moulay Hafid Elalamy, a menacé de présenter sa démission si, dit-il, certains politiques continuent à perturber les négociations difficiles qu’il mène pour la révision de l’accord de libre-échange avec la Turquie. Certains parlementaires et dirigeants de parti, précise-t-il, en faisant allusion au PJD, s’entêtent à défendre les intérêts d’autres pays.

Visiblement très contrarié, le ministre s’est adressé aux parlementaire en les fustigeant: «Arrêtez de dire des bêtises car vous poussez les citoyens à croire à vos balivernes et du coup à entraver le travail du gouvernement». Lors d’une réunion houleuse de la commission des secteurs productifs, tenue mercredi dernier, le ministre a récusé toute discussion sur l’accord de libre-échange avec la Turquie avec une vision politique étroite en martelant: «Laissez-moi faire mon travail en défendant les intérêts de mon pays sinon je quitterais la scène».

D’autant plus, ajoute-t-il, que plusieurs étapes ont été franchies dans les négociations avec les Turcs. Mais, poursuit le ministre, l’intervention de certains pour les défendre pourrait avoir un impact négatif sur le déroulement de ces négociations. Ce faisant, le ministre a sorti l’arme du déficit commercial avec la Turquie, qui a atteint 20 milliards de dirhams. En revanche, ce pays a investi 5,4 milliards de dollars en Algérie et a causé la perte de 122.000 emplois au Maroc entre 2014 et 2017 en raison de la fermeture des sociétés de textile et de 60 épiceries à chaque ouverture d’un magasin BIM, argumente-t-il.

+L’Economiste+ relève que l’année a mal commencé pour les finances publiques. Le journal rapporte que le déficit budgétaire à fin janvier s’est établi à 1,5 milliard de DH contre 138 millions de DH (1 euro = 10,7 DH) un an auparavant. Cela s’explique pour le quotidien par une haisse de 17,3% des dépenses, principalement tirées par les charges de fonctionnement: 22,5 milliards de DH (+162,8%) dont 12,6 milliards  de salaires.

Les dépenses du personnel ont pris 39,7% sous l’effet de l’augmentation structurelle de la masse salariale de 18,1%. Sont également inclus dans les charges, les arriérés de remboursement de la TVA et les demandes de restitution de l’Impôt sur les Sociétés  respectivement à 41,2 et 4,1 milliards de DH.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que la 8ème édition du Salon international du cuir «Marocuir» aura lieu, du 27 au 29 février, à la Foire internationale de Casablanca, à l’initiative de la Fédération marocaine des industries du cuir (FEDIC).

Cette édition a retenu pour thème «La déclinaison régionale des écosystèmes du cuir: une opportunité de développement et de croissance du secteur dans les marchés à forts potentiels », indique un communiqué des organisateurs, cité par la publication.

Ainsi, «Marocuir» se veut une occasion pour engager un débat fructueux sur les initiatives amorcées pour les années à venir dans le secteur, notamment le lancement de nouvelles zones industrielles et les projets d’investissement dans les zones du Souss-Massa, de Casablanca et de Fès.

Les écosystèmes de chaussures, tanneries, mégisseries et maroquinerie seront mis en avant lors de cette édition, ajoute la même source, rappelant que le secteur emploie aujourd’hui environ 21.000 salariés de façon formelle et près de 10.000 personnes de manière informelle.

Côté sport, +Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que les joueurs de l’OC Safi toucheront individuellement une prime de 50.000 DH pour venir à bout de d’Al Ittihad de Jeddah, lors du quart de finale retour comptant pour le Coupe Mohammed VI des clubs arabes, le samedi 15 février à 15 h au stade El Massira. A l’aller, les deux équipes se sont neutralisées (1-1).

La direction du club de Safi a promis aux joueurs des primes qui augmenteront en cas de qualification en finale. Pour le moment, l’OC Safi vise la qualification en demi-finale pour s’assurer d’encaisser la somme de 500.000 dollars.

La bonne nouvelle pour l’entraîneur Mohamed Al Kaiser, c’est qu’il pourra bénéficier de la participation de tous les cadres de l’équipe, notamment le buteur Koffi Boua, qui revient d’une blessure.

Pour préparer la rencontre du samedi, le staff du club saoudien a choisi de s’installer à Casablanca où il est arrivé le mardi, et partira ce vendredi à Safi pour y effectuer une dernière séance d’entraînement au stade El Massira.

Le club saoudien se déplace à Safi après avoir limogé son ancien entraîneur en raison des mauvais résultats vendangés par le club en championnat local. Pour assurer l’intérim, c’est son adjoint, Peter Hamburg, qui dirige le club.

Parlement, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Le bilan parlementaire, les accords de libre-échanges (ALE) du Royaume et l’application de la VAR en championnat national sont les sujets qui retiennent l’attention des quotidiens marocains parus ce jeudi.Commentant l’action parlementaire à l’occasion de la clôture de la session d’automne, +Aujourd’hui le Maroc+ note que le nombre des lois adoptées au cours de cette session n’a pas encore atteint les objectifs escomptés, relevant que depuis des années, les appels se multiplient pour adopter plus de lois et de décrets dans les meilleurs délais possibles.

Il est vrai que les efforts des parlementaires sont importants depuis quelques années, mais ils peuvent faire mieux en matière d’adoption des projets de lois, souligne le journal, notant que le contrôle de l’action gouvernementale par les parlementaires doit également s’accélérer pour redorer le blason du Parlement.

S’agissant des accords de libre-échange, +l’Economiste+ écrit que pendant quelques années, le Maroc avait un système de contrôle du premier type, mais très assoupli, avec des listes A (libre), B (avec autorisation préalable à l’importation) ou C (interdit).

Pour la publication, ce système « aurait amené le Maroc vers des monopoles d’importation et inévitablement des groupes de pression et un captage de la rente, ainsi installée ».

Le protectionnisme ne résoudra pas la question des accords de libre-échange, quand en face de soi on a des joueurs déloyaux. Peut-être faudra-t-il en arriver à montrer les dents, estime-t-il, indiquant que « nous ne sommes plus au temps du + doux commerce + ».

« Beau de loin, loin d’être beau » titre +L’Opinion+ qui relève que depuis plusieurs années maintenant, les drones sont devenus incontournables dans la panoplie du parfait communicant et du patron « supposément performant ».

Mais, dans ce Maroc vu d’en haut, peu de traces des malformations, travers et autres rugosités de celui d’en bas. Les mendiants sont invisibles et inaudibles, les odeurs, les bruits et l’incivisme sont imperceptibles, fait observer le quotidien.

Pour lui, en dissimulant leurs erreurs sous les images lisses des drones, « quelques dirigeants et patrons d’offices roublards rappellent ces piètres cuisinières dont Georges Bernard Shaw disait, « espiègle, qu’elles cachent les leurs sous la mayonnaise ».

+Al Ahdath Al Maghribia+ rappelle que me match qui mettra aux prises vendredi le FUS de Rabat et l’Ittihad de Tanger connaîtra l’application de la VAR pour la première fois en championnat national de football. Une manière pour la fédération d’éviter les erreurs d’arbitrage qui ont entaché la phase aller et soulevé plusieurs polémiques.

Concernant la logistique, les arbitres chargés de la VAR prendront place dans des unités mobiles dont certaines ont été importées alors que d’autres font partie des moyens de la Société Nationale de Radiodiffusion et Télévision (SNRT) qui détient les droits de diffusion du championnat.

Economie et migration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’accord de libre échange Maroc-Turquie, les prix remportés par le Maroc en matière de lutte contre les changements climatiques et de transformation de l’agriculture en Afrique, la mise en place de l’Observatoire africain des migrations au Maroc et le phénomène de l’obésité dans le Royaume.+L’Economiste+ se fait l’écho de du ministre du Commerce et de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, qui a déclaré au parlement que les Accords de libre-échange (ALE) sont lourdement défavorables au Maroc, notamment celui signé avec la Turquie, où le déficit a atteint 18 milliards de dirhams (1 euro= 10,7 DH).

Le journal rappelle d’ailleurs que, dans le cadre des investissements extérieurs, ce pays représente moins de 1%, alors qu’il investit massivement dans d’autres pays tels que l’Algérie (5,4 milliards de dirhams).

La publication précise que c’est le textile qui est très touché puisque les pertes d’emplois se chiffrent en dizaines de milliers. En 2017, ce sont ainsi 44.000 personnes qui se sont retrouvées au chômage, selon les statistiques officielles. Le phénomène a atteint une telle ampleur qu’il y a trois ans, le ministère était intervenu pour limiter les arrivées de marchandises en provenance de la Turquie, via des droits de douane.

Le quotidien rappelle qu’après moult réactions du Maroc, Ankara a finalement accepté de revoir son ALE avec le royaume afin de trouver une meilleure formule pour équilibrer la situation.

+Al Bayane+ indique que le Maroc s’est vu décerner, lundi, à Addis-Abeba, deux prix de l’Union Africaine (UA), récompensant les efforts du Royaume en matière de lutte contre les changements climatiques et de transformation de l’agriculture en Afrique.

Il s’agit du Prix de la meilleure performance en matière de changement climatique et du Prix de la meilleure performance de l’année 2020 pour la mise en œuvre de la Déclaration de Malabo de 2014 relative à la transformation l’agriculture africaine.

Ces prix, décernés au Royaume à l’occasion du 33è de l’UA qui se tient dans la capitale éthiopienne, constituent une autre reconnaissance des efforts déployés par le Maroc en faveur du développement du continent, fait savoir le quotidien.

Les changements climatiques représentent un défi de taille pour l’Afrique, le continent le plus exposé aux effets de ces changements avec leur lot de cyclones, d’inondations et de cycles prolongés de sécheresse.

+L’Opinion+ se fait l’écho du rapport du Roi Mohammed VI sur le suivi de la mise en place de l’Observatoire africain des migrations au Maroc, présenté par le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, devant le 33è Sommet Ordinaire de l’Union africaine (UA), qui se tient à Addis-Abeba.

Le changement climatique constitue un « moteur de migration forcée en Afrique », souligne le rapport, ajoutant que les « inondations, la sécheresse et autres effets du changement climatique chassent des millions d’Africaines et d’Africains de chez eux ».

La migration en Afrique pâtit d’une « fausse perception » et elle est en effet souvent associée uniquement à la pauvreté, alors que d’autres facteurs sont à l’origine du phénomène, comme le changement climatique, déplore le document, indiquant que l’Afrique est le continent le plus touché par le phénomène nouveau des « migrants climatiques ».

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir qu’au Maroc, les femmes sont de loin les plus touchées par l’obésité. Dans son rapport, la Banque mondiale estime que 66% des Marocaines sont obèses ou en surpoids.

Ce constat rejoint la dernière enquête épidémiologique de prévalence des facteurs de risque des maladies non transmissibles du ministère de la santé réalisée en collaboration avec l’OMS qui avait révélé que l’obésité a été détectée chez 29% des femmes, soit pratiquement trois fois plus que les hommes (11%).

L’enquête du ministère avait également fait état d’une augmentation plus marquée chez le sexe féminin où le taux d’obésité est passé de 19,10% en 2000 à 29% en 2017, ce qui représente une hausse de 10% en 7 ans. Chez les hommes, la hausse a été moins importante, soit 4% (7,20 à 11%).

La Crise libyenne et la cause palestinienne au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur la crise libyenne et le soutien du Maroc au peuple palestinien.+Akhbar Al Youam+ écrit que le Maroc semblerait se prépare à superviser, de nouveau, le dialogue entre les antagonistes libyens sur la base de l’accord de Skhirat, tout en tenant compte des nouveaux développements de la crise libyenne.

La rencontre du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avec l’émissaire du président du parlement libyen, Abdelhadi Lahouij, l’allié du Général Haftar, à Rabat, samedi dernier, constitue un signal fort du retour du royaume dans la recherche d’une solution à ce conflit. Cette rencontre est la deuxième entre les deux hommes après celle qui les a réunis au Congo, la semaine dernière, lors de la réunion de la commission de haut niveau de l’UA sur la Libye. Un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères a tenu, toutefois, à préciser que le Maroc avait reçu Abdelhadi Lahouij en tant qu’émissaire du président du parlement et non en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Tobrouk.

Le quotidien rapporte que Maroc rappelle qu’il considère toujours le gouvernement de Tripoli, dirigé par Fayez Al-Sarraj, comme étant le gouvernement légitime reconnu par la communauté internationale. Le même communiqué indique que l’émissaire libyen a salué l’accord de Skhirat et loué les efforts déployés par le Maroc pour mettre fin à la crise libyenne. Du coup, il a exhorté le royaume à continuer à jouer son rôle au niveau maghrébin, méditerranéen et africain pour trouver une solution à cette crise.

+Al Massae+ rapporte que des milliers de Marocains ont marché dimanche, à Rabat, pour protester contre le « Plan de paix » en Palestine, plus connu comme le «Deal du siècle». Plusieurs chefs de partis politiques, responsables associatifs et patrons de syndicats ont participé à cette manifestation durant laquelle ont été scandés des slogans hostiles au Président Donald Trump.

Dans un communiqué, dont lecture a été faite in situ, poursuit Al Massae, les instances organisatrices ont souligné que cette marche était «l’expression du rejet catégorique du peuple marocain du Deal du siècle qui vise la liquidation de la cause palestinienne».

D’après le même communiqué, repris par le quotidien, cette marche confirme «le soutien du peuple marocain à la question palestinienne» et exprime son «engagement dans la bataille pour la libération de la Palestine, condamnant fermement le Deal du siècle».

Dans le même sillage, +Al Ahdath Al Maghribia+ indique que la marche de dimanche a également connu la présence de l’ambassadeur de la Palestine à Rabat, Jamal Choubki.

Le diplomate palestinien, a salué cette marche, affirme le quotidien, tout en assurant que, pour le peuple marocain, la question palestinienne ne saurait faire l’objet de surenchères et que ce genre d’action n’est motivé par autre raison que celle de la défense de la cause du peuple palestinien.

Dans cette marche, à laquelle ont participé des milliers de Marocains, poursuit la publication, ces derniers ont surtout répondu, ce faisant, à l’appel d’Al Qods et non à celui d’une quelconque organisation politique ou associative. La marche n’a d’ailleurs connu aucun heurt.

Economie et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur le leadership royal dans la conduite des chantiers et des réformes, le tourisme au Maroc et la réforme de l’enseignement supérieur.Ainsi, +Al Alam+ écrit que le Roi Mohammed VI continue de mener « la marche de développement » du Royaume.

Dans ce sens, l’auteur cite l’initiative royale en matière de sécurité hydrique, louant la vision proactive du Souverain pour faire face à une problématique « qui conditionne, non seulement le développement, mais l’avenir des peuples ».

En matière d’emploi et d’activité économique, l’éditorialiste se réjouit du lancement par le Roi du Programme intégré d’appui et de financement des entreprises, évoquant d’autre part, les projets structurants que le Souverain a lancé dans la ville d’Agadir et qui s’inscrivent dans le cadre des initiatives Royales visant le développement des régions et la réduction des disparités territoriales.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit, de son côté, que le tourisme au Maroc figure en bonne place dans les politiques publiques, faisant état de recettes de 78,6 milliards de dirhams en 2018 contre 73,04 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) une année auparavant.

Cependant, pour le journal, ces performances importantes doivent pousser à adopter de nouvelles stratégies pour consolider la place du Maroc sur l’échiquier international en tant que destination importante.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ écrit qu’au moins une fois par semaine, le ministre de l’enseignement rencontre les dirigeants des universités, dans l’espoir de les faire adhérer à son projet de réforme.

Les motifs de cette réforme sont variés: « il y a 15 ou 17 ans qu’on n’a pas fait de réforme»; les étudiants doivent apprendre à bien se tenir et doivent savoir le français, explique la publication, notant qu’ « il faut du français pour améliorer ses chances sur le marché du travail et c’est mieux s’il y a l’anglais en plus ».

« En revanche, difficile de concevoir que l’effort doive porter sur une année de fac en plus », souligne le quotidien, se demandant s’il ne faut pas, plutôt, « mettre le projet sur le bureau de la Commission Benmoussa ». En effet, il figera pour longtemps les barrières sociales et économiques.

Développement urbain et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent notamment au Programme de développement urbain d’Agadir et à l’action de la Commission spéciale du nouveau modèle de développement.Abordant le Programme de développement urbain de la ville d’Agadir (2020-2024), +Aujourd’hui Le Maroc+ estime que ce programme constitue un plan très prometteur qui va sans nul doute avoir un impact sur la suite.

La ville est appelée à jouer un rôle important dans le développement régional et territorial du pays dans l’avenir, poursuit la publication, faisant savoir que la population aura rendez-vous dès les prochaines années avec plusieurs nouveautés qui feront de la ville un véritable havre de paix à la fois pour les habitants et les visiteurs occasionnels.

Revenant sur la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CMSD), +l’Économiste+ écrit que le projet passionne une partie de l’opinion publique, simplement parce qu’on a l’impression qu’un dialogue s’est installé.

Même processus pour les financements de TPME, fait remarquer le quotidien, expliquant qu’au départ, chacun a travaillé avec dévouement et sens de l’intérêt général.

Cependant, il ne suffit pas d’avoir sauté par-dessus les barrières réglementaires, prévient-il, indiquant qu’ « un esprit dégourdi ne s’est pas contenté de souhaiter la communication. Il a fait une longue, longue liste de responsables dont le devoir est de répondre aux questions ».

De son côté, +L’Opinion+ note qu’en décembre, le lancement de la la Commission spéciale du nouveau modèle de développement (CSMD) avait été accueilli par ce « scepticisme quasi-congénital » qui caractérise les Marocains, faisant remarquer qu’aujourd’hui, on assiste à un scénario différent.

Au lieu de se morfondre dans l’expectative et l’attentisme, le Maroc semble plutôt engagé dans une sorte de frénésie, souligne le jorunal, expliquant que le rythme des lancements de chantiers s’est littéralement emballé. En témoigne l’enchaînement impressionnant enregistré durant les derniers jours où nous avons assisté à la mise en route de trois grands chantiers : le programme national d’eau potable, celui du financement et d’appui aux TPME et celui du développement urbain de la ville d’Agadir.

Economie, santé et culture au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombreux sujets notamment le programme de développement de la ville d’Agadir, le secteur touristique, Coronavirus, les sanctions imposées à Maroc Telecom et le Salon international du Livre de Casablanca+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, mardi, la cérémonie de lancement du Programme de développement urbain d’Agadir (2020-2024), un projet structurant qui amorce une nouvelle étape dans la promotion du rôle de la ville en tant que pôle économique intégré et locomotive de toute la région.

Mobilisant des investissements de l’ordre de 6 milliards de dirhams, le programme de développement urbain d’Agadir vise la consécration du positionnement de la ville et le renforcement de son attractivité en tant que destination touristique nationale et internationale, l’amélioration des indices de développement humain, la promotion des conditions de vie des populations, notamment des habitants des quartiers sous-équipés, le renforcement des infrastructures de base et la consolidation du réseau routier de la ville pour une mobilité meilleure.

+L’Economiste+ relève que malgré des faiblesses structurelles, le Maroc tient ses positions sur le marché mondial du tourisme. Le tableau de bord 2019 est historique: 12,9 millions de touristes (+5,2%), près de 80 milliards de DH de recettes en devises et 25 millions de nuitées dans l’hôtellerie classée.

Les nuitées marquent une progression de 5% malgré une hausse des capacités. Voilà qui contredit la thèse des hôteliers qui prônait une pause de l’investissement à Marrakech au motif que de nouvelles capacités fragiliseraient les hôtels existants.

La durée de séjour moyenne oscille entre 1 et 5 nuits selon les régions. Agadir ayant la durée plus élevée avec 5 nuitées, suivie de Marrakech (3 nuitées). Puis 2 nuitées pour Fès, Tanger et Rabat. Le poids économique du tourisme est incontestable: 750.000 emplois directs et plus de 2,5 millions indirects, 7% du PIB, 80 milliards de DH de recettes (en devises) et 29% des exportations de services.

+Aujourd’hui Le Maroc + indique que l’OMS estime que le Maroc dispose des compétences techniques pour réaliser le diagnostic du nouveau coronavirus2019-nCoV, au niveau de plusieurs de ses laboratoires nationaux.

Celle-ci a fait savoir sur son site web que les kits nécessaires ont été pourvus en quantité suffisante et un approvisionnement plus conséquent est prévu dans deux à trois semaines. L’OMS a également fait savoir qu’elle soutient le Maroc dans la préparation à une éventuelle expansion de l’épidémie, en fournissant des tests et en apportant d’autres formes d’appui technique, en vue de mettre en œuvre son plan national de veille et de riposte à la maladie due au 2019nCov.

+Al Bayane+ note que la sanction surprise de Maroc Telecom par l’ANRT a impacté rapidement la Bourse de Casablanca. En effet, le titre de Maroc Telecom, le seul opérateur des télécommunications côté à la place casablancaise, a accusé lundi dernier, une baisse de 7,52% pour passer le cours à 143,8 DH au lieu de 155,5 DH la veille.

C’est la plus forte baisse journalière pour cette entreprise.Et comme Maroc Telecom est l’une des valeurs qui pèse lourd dans le marché boursier puisqu’elle représente 20% de l’indice général du marché, son déclin a impacté systématiquement le MASI. Ainsi, le marché actions a chuté de 1,94% ce qui a fait baisser la performance annuelle à 0,96%.

+L’Opinion+ fait savoir que le Salon international de l’édition et du livre (SIEL) ouvrira ses portes au public ce vendredi jusqu’au 16 février. Rendez-vous attendu par les professionnels de l’édition, le salon 2020 devrait réunir quelque 703 exposants, issus de plusieurs continents.

Invitée d’honneur de la 26ème édition du Salon du livre de Casablanca, la Mauritanie sera présente à travers 11 maisons d’édition, plusieurs écrivains et personnalités du monde de la culture.

Economie, finance et éducation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Programme d’appui et de financement aux entreprises, la flexibilité du Dirham, la coopération Maroc-France et les grèves dans le secteur de l’Éducation.Revenant sur le Programme d’appui et de financement aux entreprises, +Al Alam+ estime que le secteur bancaire vient de révéler son identité citoyenne, en laissant de côté le souci du bénéfice pour s’impliquer davantage dans la résolution des problématiques économiques et sociales du pays.

Toutefois, la publication insiste sur la mise en application de ce programme, notant que l’efficacité du programme peut être plombée par certains défis.

En effet, il ne s’agit pas seulement de garantir le financement car le monde de l’entreprise connaît une concurrence ardue qui n’épargne pas les débutants, explique l’éditorialiste, appelant l’État à intervenir pour protéger et accompagner les entreprises lors de leurs premiers pas.

+Al Massae+ croit savoir que le FMI exerce une forte pression sur le Maroc pour entamer la deuxième phase de la flexibilité du dirham.

Une commission du FMI pourrait se rendre au Maroc pour convaincre le gouverneur de la Banque centrale et le ministre de l’Economie de la nécessité d’accélérer le passage à la deuxième phase de cette réforme, adoptée par le Royaume il y a deux ans.

Or, le gouverneur de la Banque centrale estime que la conjoncture actuelle n’est pas encore favorable à une flexibilité totale du dirham.

+Al Alam+ rapporte que le Maroc et la France lanceront, dès les prochains mois, un nouveau partenariat dans plusieurs domaines: les techniques de l’information, la formation des cadres, le soutien des entreprises, la transition énergétique, les nouvelles technologies et la coopération en Afrique.

Dans ce sens, et lors de la récente visite du ministre français des Finances au Maroc, l’annonce a été faite sur ce partenariat, qui constituerait, selon le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, un nouveau cadre de partenariat économique entre les deux pays.

Sur un autre registre, Aujourd’hui Le Maroc commente l’« énième grève » dans le secteur de l’enseignement, faisant savoir que « les fameux enseignants cadres des AREF reprennent leur bras de fer avec la tutelle pour défendre leur dossier revendicatif ».

Le Maroc perd beaucoup d’argent dans les secteurs sociaux, rappelle la publication, expliquant que c’est la raison pour laquelle il faut penser à stopper l’hémorragie et évaluer les dégâts.

La publication, qui souligne que l’école souffre de plusieurs maux en rapport avec la qualité et la déperdition, appelle à éviter que les grèves ne viennent encore perturber le cours des choses dans les mois et semaines à venir.

Sous le titre « Bac frais », l’Economiste écrit que pour s’inscrire à un concours de la fonction publique, ou reprendre les études, il arrive fréquemment qu’on exige le bac de l’année. Mesure qualifiée d’ « inepte » et « instable » par le quotidien.

Au lieu de moderniser la gestion publique, nous voilà en train de punir les jeunes ayant de l’ambition, prévient-il.

Les langues de vipère diront que vu le chômage des diplômés, économisons sur les diplômes, note la publication, estimant qu’elles se trompent car les deux tiers des diplômés trouvent du travail en moins de 9 mois.

Economie, politique et culture au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la flexibilité du dirham, aux exigences européennes en matière de fiscalité, aux divergences au sein de l’alliance gouvernementale, à la coopération Maroc-France et à la 26-ème édition du Salon international de l’édition et du livre.Sous le titre « Double monnaie », +Aujourd’hui Le Maroc+ relève que les invitations adressées par le FMI à l’administration marocaine se font de plus en plus fréquentes et insistantes pour que soit enclenchée la deuxième phase de la flexibilité du dirham.

Les responsables marocains semblent déterminés à conduire cette réforme complexe selon leur rythme en dépit de l’impatience à peine voilée des experts du FMI, estime le journal qui se demande s’ils tiendront encore longtemps avant de céder à ces « injonctions ».

S’agissant de la politique fiscale, +L’Economiste+ écrit que la suppression des avantages fiscaux consentis aux investisseurs a été brutale dans le temps, au point qu’on a vu fleurir « des sociétés-coquilles » dans les 15 derniers jours de décembre.

Les exigences européennes vont bien plus loin, poursuit la publication, expliquant qu’il faudrait que le Maroc renie sa parole envers les entreprises qui travaillent déjà et leur applique la nouvelle fiscalité.

Sur un autre registre, +L’Opinion+, souligne « qu’on savait que le gouvernement manquait d’homogénéité, qu’une guerre intestine opposait certaines de ses composantes », notant toutefois que cette incohésion n’a jamais été à ce point assumée jusqu’à être officiellement proclamée par le porte-parole de l’Exécutif.

Le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement, a avoué aux journalistes que l’adoption du texte de loi portant réforme du Code pénal était reportée sine die, en raison de divergences entre les membres de la supposée alliance gouvernementale », note le quotidien, faisant remarquer que le ministre s’est ensuite aventuré dans une tentative de justification en arguant que cette divergence était le signe d’une ambiance de saine concurrence au sein des composantes de la majorité et qu’elle ne pouvait être que bénéfique pour le travail gouvernemental.

+L’Economiste+  écrit que le Maroc a développé en 20 ans une compétitivité internationale sur les activités offshoring et nearshoring. Le secteur brasse un chiffre d’affaires de 13 milliards de DH en 2019 (1 euro = 10,7 DH) et emploie plus de 100.000 salariés, essentiellement des jeunes (moyenne d’âge: 28-30 ans).

Un ascenseur social puisque 3.000 salariés formés intègrent chaque année le secteur tertiaire. Il y a encore d’importants gisements d’accélération et d’employabilité, mais à condition de monter en compétences et en valeur ajoutée, de développer des RH plus qualifiées et saisir une nouvelle génération d’opportunités à fort contenu technologique dans un contexte de concurrence de plus en plus redoutable des pays de l’Afrique de l’Ouest.

Au registre culturel +Libération+ fait savoir que la 26-ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), organisée du 6 au 16 février, reflète une image lumineuse de la culture marocaine.

Selon le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement, El Hassan Abyaba, les données statistiques liées à cette édition témoignent de l’attractivité croissante de cet événement culturel et de la consolidation continue de sa position au niveau international.

Cette édition connaîtra, ainsi, la participation de 703 exposants, dont 267 directs et 436 indirects, venus du Maroc, d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique, qui présenteront un fond documentaire riche et varié, couvrant plusieurs champs de connaissance, avec plus de 100.000 ouvrages.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le Maroc et la France lanceront, dès les prochains mois, un nouveau partenariat dans plusieurs domaines: les techniques de l’information, la formation des cadres, le soutien des entreprises, la transition énergétique, les nouvelles technologies et la coopération en Afrique.

Dans ce sens, et lors de la récente visite du ministre français des Finances au Maroc, l’annonce a été faite sur ce partenariat, qui constituerait, selon le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, un nouveau cadre de partenariat économique entre les deux pays.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus de vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la suspension des vols de la RAM à Pékin, le soutien aux TPME et la problématique de la santé en milieu rural et la CAN-2020 de futsal à Lâayoune.+Le Matin+ rapporte que Royal Air Maroc (RAM) a décidé de suspendre temporairement ses vols aller-retour entre Casablanca et Pékin et ce, à compter du vendredi 31 janvier et jusqu’au 29 février 2020.

Cette suspension est due à « la forte baisse de la demande sur les vols Casablanca-Pékin-Casablanca », indique jeudi la compagnie nationale dans un communiqué, cité par le journal.

« Les clients programmés initialement sur cette ligne, au-delà du 31 janvier, seront informés personnellement, grâce aux coordonnées figurant dans leurs dossiers de réservation » (téléphone mobile et/ou adresse e-mail), ajoute la même source, précisant que de nouvelles dates de voyage leur seront proposées, sans frais additionnels.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le nouveau dispositif d’encouragement de l’investissement des Très, Petites et Moyennes Entreprises (TPME) et les jeunes est fin prêt, ajoutant que les responsables ont mis les moyens nécessaires pour s’assurer de la réussite de ce dispositif.

Le système économique et financier avait besoin de ce coup de pouce important pour continuer à aller de l’avant, expliquant que l’enjeu est de taille puisqu’il est question de maintenir la dynamique de l’investissement des dernières années.

Tout en notant que les premiers dossiers vont tomber très rapidement pour que la machine démarre, la publication fait savoir que les responsables commencent déjà à voir très grand pour séduire un plus grand nombre de demandeurs.

Par ailleurs, +L’Opinion+ souligne qu’en ces temps où l’on parle beaucoup de soutien et d’appui à la TPME, il serait de bon aloi de ne pas oublier nos vieux « serpents de mer » que sont la faible scolarisation et le déficit en couverture médicale.

Sous le titre « Black Friday médical », le journal écrit que vendredi, c’est jour de soldes chez les toubibs… du moins chez certains médecins, citadins et bons samaritains qui ont choisi ce jour, saint, pour pratiquer des tarifs revus à la baisse.

Le clair de leurs patients en ces « Black Fridays » de la visite médicale est constitué de gens de la campagne, précise l’auteur de l’article, ajoutant qu’entre autres tracas et soucis de nos campagnards, le problème épineux de la faible couverture médicale et l’un de ses corollaires les plus tragiques.

Au registre sportif, +Al Massae+ croit savoir que la Confédération africaine de football (CAF) se prépare à prononcer de lourdes sanctions à l’encontre de la Fédération sud-africaine de football (SAFA) qui a annoncé le refus de son équipe de participer à la CAN Futsal 2020, qui se poursuit à Laâyoune jusqu’au 7 février.

Qualifiée après sa victoire sur l’Ile Maurice, l’Afrique du Sud a décidé de se retirer de la compétition en raison de sa tenue sur le territoire marocain. En conséquence, informe le quotidien, la CAF pourrait exclure ce pays de la participation aux deux prochaines éditions de la CAN Futsal, en plus du paiement d’une amende de 65.000 dollars.

Pourtant, un représentant de la SAFA était bel et bien présent lors du tirage au sort du groupe A de la compétition, groupe où se retrouvait l’Afrique du Sud avec le Maroc, la Libye et la Guinée équatoriale.

Même l’Ile Maurice, qui était présente à Laâyoune en remplacement de remplacé l’Afrique du Sud, avant que cette dernière ne lui ordonne de se retirer sous la menace de sanctions économiques, risque une plus grosse sanction, car elle s’est retirée en cours de compétition.

Economie, diplomatie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la cyber-sécurité dans le domaine de l’aviation civile, la politique de l’eau, les visas délivrés par la France au Marocains et la première journée de la CAN-2020 de futsal à Lâayoune.+Al Bayane+ rapporte que l’innovation et la cyber-sécurité dans le domaine de l’aviation civile sont sous les feux des projecteurs à Marrakech, à l’occasion d’un séminaire interrégional, dont les travaux ont démarré dans la cité ocre.

Initié conjointement par la Conférence européenne de l’Aviation civile (ECAC), l’Organisation arabe de l’Aviation civile (ACAO) et la Commission de l’Aviation civile africaine (AFCAC), avec l’appui du ministère du Tourisme, du Transport Aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale, ce Conclave est marqué par la présence de 30 experts internationaux qui vont animer et modérer les différentes sessions de cette rencontre, ainsi que de plus de 140 participants représentant une quarantaine de pays, sept organisations internationales et une quinzaine d’industriels, fait savoir le journal.

Ce séminaire s’assigne pour principaux objectifs de discuter et de débattre de l’impact de l’innovation sur la sûreté de l’aviation, d’examiner les récentes solutions innovantes inhérentes à la sûreté de l’aviation, ainsi que les risques existants et les mesures de mitigation.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho d’une déclaration du chef de gouvernement Saad Dine El Otmani qui a affirmé que le Maroc devient, d’année en année, moins dépendant de la pluviométrie.

En réponse à une question centrale sur « la politique de l’eau » lors de la séance mensuelle consacrée à la politique générale à la Chambre des représentants, El Otmani a souligné que le Royaume est devenu, en dépit de l’importance de la pluviométrie, moins dépendant des aléas du climat sur le plan économique ainsi qu’au niveau du Produit intérieur brut (PIB).

Relevant que les besoins du Maroc en eau devraient augmenter progressivement en raison de l’accroissement de la population, prévu pendant les trente prochaines années, parallèlement à la baisse continue des précipitations, le chef du gouvernement a indiqué que l’exécutif demeure engagé à mettre en service deux à trois barrages chaque année.

+Aujourd’hui le Maroc+ précise la France a délivré en 2019 3.534.996 visas contre 3.572.326 en 2018, soit une baisse de 1%. Le Maroc est le troisième pays à qui la France a délivré le plus de visas.

Les statistiques provisoires de la Direction générale des étrangers en France du ministère de l’intérieur font état de 346.032 visas délivrés en 2019 contre 334.019 en 2018, soit 12.013 visas de plus.

A noter que les données définitives seront diffusées le 12 juin 2020. La Chine reste le premier pays d’origine des titulaires de visas, avec 757.500 visas délivrés en 2019 contre 876.559 en 2018, croit savoir la publication.

Au volet sportif, +Le Matin+ indique que la Guinée équatoriale a battu l’Ile Maurice 4-2 (groupe A), en match d’ouverture de la 6e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Futsal Total 2020 disputé mardi à la Salle Hizam à Laâyoune.

Les buts de la sélection équato-guinéenne ont été inscrits par Roberto Tobi, Carlos Daniel, Junior Wheeler et Vicente Bualo, alors que ceux de l’Ile Maurice ont été l’oeuvre de Jean Jocelyn et Louis Pithia. Lors du deuxième match de ce groupe, le Maroc a battu la Libye sur le score de 3 à 0.

Le groupe B est composé de l’Égypte, de la Guinée, de l’Angola et de la Mozambique.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

L’organisation à Laâyoune de la CAN de futsal, les opérations de contrôle des produits alimentaires, le coronavirus et l’Affaire Bab Darna sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Sous le titre « La gifle », +l’Opinion+ commente les « gesticulations grotesques », de l’Algérie et de l’Afrique du Sud, accompagnant la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations de futsal à Laâyoune.

Ainsi, la décision de la CAF de substituer le cinq mauricien au cinq sud-africain lors de cette compétition est une « gifle cinglante », estime la publication, évoquant une autre « plus retentissante, assénée cette fois-ci sur l’autre joue par la toute puissante FIFA ». En effet, sur son compte twitter, l’instance suprême gestionnaire du football international a tranché: « La Coupe d’Afrique des Nations de futsal sera bien abritée du 28 janvier au 7 février par la ville marocaine de Laâyoune ».

« Y a-t-il reconnaissance plus manifeste de la marocanité de cette ville, chef-lieu du Sahara marocain? Y a-t-il revers plus cinglant à l’encontre des velléités sécessionnistes qui n’ont eu de cesse, durant les dernières années, d’enregistrer désaveu sur désaveu? », se demande la publication.

Une troisième gifle s’impose, selon le quotidien. Elle doit être plus déterminante et plus douloureuse que les deux précédentes, et doit prendre la forme de sanctions sportives sévères, exemplaires et dissuasives à l’encontre de ces deux nations malintentionnées.

+Les Inspirations Eco+ 2019 a été une année chargée pour l’ONSSA. Le journal rapporte, en effet, que les résultats compilés à l’issue des opérations de contrôle de l’année dernière montrent l’ampleur des énormes efforts déployés sur le terrain par les agents de l’office.

Dans le détail, on apprend que les services de l’ONSSA ont mené 74.799 opérations de contrôle ayant abouti à un total de 17.641 tonnes de produits alimentaires détruites ou refoulées, sur un total de 13 millions de tonnes contrôlées.

Notons que les raisons de la destruction de ces produits sont notamment l’origine inconnue et le non-respect des conditions de conservation et de stockage. Soulignons aussi que 2.243 procès-verbaux d’infractions ont été dressés et transmis au Parquet.

Au sujet des contrôles des produits importés, on note que plus de 8,4 millions de tonnes de produits alimentaires ont été contrôlés, dont 11.388 tonnes de produits non conformes refoulées. Autre chiffre: 154 attestations pour le transport international et 10.911 certificats d’agrément sanitaire pour le transport national des produits périssables ont été délivrés.

Au volet sanitaire, +Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les projecteurs seront braqués, ce mardi 28 janvier à 20H00, sur l’aéroport international Mohammed V de Casablanca. L’événement n’est autre que l’atterrissage du premier avion de la RAM en provenance de la Chine, depuis l’apparition du virus mystérieux qui ne cesse d’interpeller les autorités sanitaires du monde et de faire des victimes dans le pays le plus peuplé du monde.

A ce propos, fait remarquer le quotidien, les mesures sanitaires déployées par les autorités compétentes marocaines pour contrôler les passagers et riposter au virus seront mises à rude épreuve.

« Un premier test sérieux pour le Maroc », écrit ainsi le quotidien. Ce vol de la RAM sera un véritable thermomètre qui révélera l’éventuelle contamination d’un passager. Jusqu’à présent, précise le journal en s’appuyant sur des sources à l’aéroport international Mohammed V, la situation demeure normale et aucun cas n’a été suspecté parmi les passagers qui arrivent au Maroc ou transitent par l’aéroport. Ce qui ne veut pas dire que le risque n’est pas présent, ajoutent les sources du quotidien. C’est pourquoi la vigilance doit être de mise et le contrôle rigoureux à l’entrée comme à la sortie, souligne le journal.

Revenant sur l’Affaire « Bab Darna », +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que ce n’est pas l’existence d’un arsenal de textes sur la construction et l’acte de bâtir qui empêche des promoteurs et des entrepreneurs malintentionnés de tricher et de mettre en danger des vies humaines.

Une loi ne peut produire ses effets que si elle est rigoureusement appliquée, soutient le journal, estimant que prétendre assumer ses responsabilités simplement en légiférant est une fuite légale.

Entre-temps, les victimes devront « prendre leur mal en patience », fait-il remarquer, notant que quand bien même la faille juridique serait traitée, la loi à elle seule ne réglera pas le problème.

Culture, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi s’intéressent au déplacement de la « Capitale africaine de la culture 2020 » à Rabat, à l’activité aérienne, à la saisissabilité des biens de l’Etat et à la Ligue des champions d’Afrique de football.Revenant sur l’annonce récente du changement de la ville qui abritera les festivités en tant que capitale africaine pour la culture, +Aujourd’hui le Maroc+ s’étonne de la polémique montée autour de cette annonce, considérant que c’est « désolant ».

Car, explique le quotidien, en toute logique, qu’elle se fasse à Marrakech, à Rabat, à Tanger, à Fès ou dans toute autre ville, l’essentiel est que l’image du Maroc en soit promue à travers sa culture, son patrimoine, ses arts, ses traditions.

Indépendamment du lieu, au final, l’effet d’une telle manifestation ne pourra qu’être le même en termes de rayonnement du Maroc sur la scène continentale et à l’international, poursuit-il, regrettant qu’une manifestation qui était censée contribuer à renforcer davantage l’image du Maroc soit transformée en « piètre spectacle » pour un simple changement de lieu.

La même publication rapporte que les différents aéroports du royaume ont accueilli, durant l’année, pas moins de 25,059 millions de passagers, enregistrant ainsi un record par rapport aux exercices précédents.

Le flux atteint durant 2019 s’inscrit en hausse de 11,18% par rapport à l’année précédente. S’agissant du trafic international, l’Office National des Aéroports (ONDA) recense 22 millions de passagers, un flux en hausse de 9,80% comparé à 2018. Le trafic aérien national s’est, pour sa part, nettement renforcé durant l’exercice 2019. L’Office fait ainsi ressortir une progression de 22,46%, soit plus de 3 millions de passagers locaux.

L’Europe continue de se positionner en tête des marchés émetteurs. Cette destination capte 79% du trafic aérien international. On relève, à ce propos, l’arrivée de 17,46 millions de passagers en provenance de l’Europe, en amélioration de 10,82%. La croissance du trafic aérien international concerne également les segments de l’Amérique du Nord, les pays du Maghreb, le Moyen et Extrême Orient et l’Afrique.

S’agissant de la dynamique observée au niveau de l’ensemble des infrastructures aéroportuaires du Royaume, l’aéroport Mohammed V rafle toujours d’importantes parts. Le principal aéroport international du Royaume accapare à lui seul plus de 41% du trafic aérien global, accueillant ainsi plus de 10,30 millions de passagers en 2019.

Sur un autre registre, +l’Opinion+ écrit que le étrès polémique et anticonstitutionnelé article 9, qui avait enflammé les passions pendant le douloureux travail d’enfantement de la loi des finances 2020, n’a pas résisté à l’épreuve des tribunaux.

En l’espace d’une semaine, deux juges, l’un à Marrakech et l’autre à Meknès, ont prononcé deux jugements rétablissant la « saisissabilité » des biens de l’Etat, fait savoir la publication, soulignant qu’en quelques lignes et autant d’attendus, nos magistrats ont réussi à réaliser ce que plusieurs semaines de mobilisation politique, syndicale et associative n’ont pu arracher. Pour le journal, ces magistrats satisfont en cela une revendication de leurs pairs et confrères du corps de la magistrature qui ont perçu l’article 9 comme une atteinte à ce qu’ils ont de plus cher: leur indépendance.

Au volet sportif, +Al Massae+ fait savoir que les deux clubs casablancais, le Wydad et le Raja, ont assuré leur présence en quarts de finale de la Champion’s League africaine. Le Wydad, contrairement au Raja, peut même prendre la tête de son groupe pour passer facilement en demi-finales.

Le Wydad s’envole cette semaine vers l’Afrique du Sud où il affronte le club de Mamelodi Sundowns pour le compte de la 6e journée de la phase de groupes de la Champion’s league africaine. Les rouges espèrent gagner à Pretoria afin de finir en tête de leur groupe, avant le tirage au sort prévu le dimanche 9 février.

Le Raja de Casablanca connaîtra lui aussi son prochain adversaire le même jour après avoir assuré sa qualification suite au nul obtenu à Rades face à l’Espérance de Tunis. Les coéquipiers de Badr Benoun finiront, cependant, à la deuxième place derrière les Tunisiens.

Le quotidien explique que même si le Raja gagne son match face à l’AS Vita Club le week-end prochain, et que l’Espérance perd son duel contre les Algériens de la JSK, les verts ne pourront pas accéder à la première place. Ce qui fait que les poulains de Jamal Sellami vont affronter au prochain tour l’un des premiers des autres groupes.

A l’issue de la 5e journée, seuls les Tunisiens de l’EST et le TP Mazembe du Congo sont assurés de finir leaders. Dans le reste des groupes, le suspense se prolonge encore pour une journée et on aura les résultats définitifs à la fin du week-end prochain. Pour rappel, les premiers des groupes affrontent les deuxièmes au prochain tour et auront l’avantage de jouer le match retour à domicile.

Politique, économie et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question du Sahara, les relations Maroc-Espagne, les potentialités économiques du Maroc et l’enquête du HCP sur la confiance des ménages sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre canadien des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne qui a affirmé que le Maroc a déployé des efforts sérieux et crédibles concernant la question du Sahara.

Le Canada rejoint le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies dans son appui aux « efforts sérieux et crédibles qui ont été faits par le Maroc pour aller de l’avant dans ce qui a trait au Sahara », a indiqué Champagne lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

+Le Matin+ rapporte que le Chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani s’est entretenu avec la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’UE et de la coopération, Arancha González Laya, en visite de travail au Maroc, sa première hors de l’Europe depuis sa nomination mi-janvier à la tête de la diplomatie espagnole.

Lors de cette entrevue, les deux parties se sont félicitées de la qualité des liens d’amitié et de bon voisinage unissant les deux Royaumes, qui puisent leur force dans les relations privilégiées liant les deux familles royales, ainsi que de la dynamique que connait la coopération bilatérale dans divers domaines, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement, cité par la publication.

Les deux responsables ont, à cette occasion, renouvelé leur détermination à poursuivre leur coordination à différents niveaux pour développer les relations bilatérales et faire face aux défis communs, selon la même source.

Sous le titre « Leadership marocaine », +Challenge+ écrit que le Maroc est bien champion du monde dans plusieurs domaines, précisant que le Royaume, avec une part de marché de 13% de la production mondiale des phosphates, est le premier exportateur mondial de phosphates, avec 11,3 millions de tonnes.

Le Maroc est aussi premier producteur et premier exportateur de sardine à l’échelle mondiale, poursuit la publication, ajoutant qu’il est également premier exportateur mondial de l’huile d’argan et s’affiche au premier plan dans bien d’autres secteurs.

Par ailleurs, +Telquel+ note que le Maroc est le pays d’Afrique du Nord où l’on passe le moins de temps à l’école, 4,4 ans en moyenne contre 6,3 ans pour les pays arabes et 7,7 ans dans les pays de l’OCDE.

Ce faible niveau d’instruction n’est pas de nature à former un citoyen maître de son destin, souligne la publication, indiquant que « côté santé, les chiffres ne sont guère meilleurs ».En dépit de quelques efforts, beaucoup de Marocains peinent encore à se soigner et 39% des 20% des citoyens les plus défavorisés s’adressent à la médecine privée, ajoute l’hebdomadaire, faisant savoir que les pouvoirs publics donnent l’impression d’être sensibles à ce funeste état de fait.

Dans la même lignée, la +Nouvelle Tribune+ souligne que « les Marocaines et les Marocains ont le moral à zéro », expliquant que ce constat n’est pas seulement celui de tout un chacun, mais du Haut Commissariat au Plan (HCP) à la faveur d’une enquête récemment menée auprès des ménages.

En effet, pour une grande partie de personnes interrogées, rien ne trouve grâce à leurs yeux, en termes de coût de la vie, revenus, capacités d’épargne, santé et éducation, mais, de surcroît, leur pessimisme devient encore plus profond lorsqu’ils appréhendent l’avenir, note la publication, indiquant que ce sont notamment le manque d’espoir, l’absence de perspectives claires et les conséquences de promesses non tenues qui engendrent toutes ces perceptions négatives, pessimistes et défaitistes.

Sur un autre registre, +La Vie Éco+ fait remarquer qu’au Maroc, où l’on parle d’un modèle de développement inclusif basé sur la généralisation des soins de santé, des services financiers, de l’éducation ou encore sur la diffusion à large échelle des technologies et de la connaissance pour construire une économie plus performante basée sur le savoir, la 5G sera inévitablement l’une des principales clés.

Mais encore faut-il que l’on s’y mette rapidement et sans trop attendre, prévient le journal, expliquant qu’aujourd’hui, et à en croire les premiers indices, la 5G ne sera pas disponible avant fin 2021.

+Al Massae+ fait savoir qu’un total de 17.641 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation ont été détruites ou refoulées par les services de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) au titre de l’année 2019, selon un communiqué de l’établissement.

Durant l’année écoulée, l’ONSSA a procédé à 74.799 opérations de contrôle qui ont concerné un total de plus de 13 millions tonnes de produits alimentaires, dont 17.641 tonnes ont été détruites ou refoulées, précise le communiqué, ajoutant que 2.243 procès-verbaux d’infractions ont été dressés et transmis au parquet.

Les motifs de destruction de ces produits impropres à la consommation sont dus à leur origine inconnue, le non-respect des conditions de conservation et de stockage, l’expiration de la péremption et le non-respect de l’étiquetage, explique l’Office, cité par le quotidien.

Politique, économie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur la délimitation des frontières maritimes du Royaume, la situation économique au Maroc et l’ouverture de consulats à Lâayoune.+Al Massae+ rapporte que la chambre des représentants a adopté à l’unanimité, mercredi dernier, les deux lois relatives à la délimitation des frontières maritimes du royaume. Bien que cette décision soit souveraine, le ministre des Affaires étrangères, Nacer Bourita, a tenu à souligner que le Maroc reste ouvert au dialogue.

En établissant la compétence juridique sur son domaine maritime, Rabat ne cherche pas à imposer le fait accompli, précise le ministre. D’autant que la délimitation des frontières demeure une question de portée internationale sujette à des négociations entre le royaume et d’autres pays limitrophes notamment l’Espagne. Un pays, souligne Bourita, qui est considéré comme un partenaire stratégique avec lequel le Royaume est lié par des relations politiques, économiques et historiques fortes et anciennes.

Selon la publication, la délimitation des espaces maritimes demeure une affaire intérieure et une décision souveraine conformément à la convention de l’ONU sur le droit de la mer.

Sur le même registre, +Al Ahdath Al Maghribia+ s’est focalisé sur la réaction de l’Espagne à l’adoption de ces lois par la chambre des représentants. Le ministère espagnol des affaires étrangères, précise le journal, a exprimé son opposition à cette décision. Le chef de la diplomatie, Arancha Gonzalez, a posté un tweet juste après l’adoption de ces lois dans lequel elle affirme que « lors de nos précédents contacts avec le Maroc, nous avons convenu ensemble de ne pas procéder à la délimitation des frontières maritimes d’une manière unilatérale ».

Le ton de la ministre est monté d’un cran quand elle a affirmé que cette décision reste suspendue puisqu’elle a été prise par une seule partie alors qu’elle devrait faire l’objet d’une concertation entre Rabat et Madrid conformément au droit international en vigueur.

Il faut préciser que dans le cadre de la convention onusienne sur le droit de la mer, plusieurs pays ont présenté des rapports aux Nations Unies pour délimiter leurs frontières. L’Espagne, le Portugal, la Mauritanie, le Sénégal et le Cap Vert ont même présenté des rapports conjoints. C’est dire qu’en délimitant ses espaces maritimes, le Maroc n’a fait qu’activer cette convention après son adoption par le conseil du gouvernement en 2017.

Au niveau diplomatique, +Rissalat Al Oumma+ souligne que dans le cadre de la dynamique que connaît la cause nationale, la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe et la République centrafricaine (RCA) ont inauguré leurs consulats généraux respectifs à Laâyoune.

Les cérémonies d’ouverture de ces consulats ont été présidées par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, son homologue centrafricaine Sylvie Baïpo-Temon, ainsi que la ministre des affaires étrangères santoméenne Elsa Teixeira de Barros Pinto

Au registre économique, +L’Economiste+  constate que les prix alimentaires ont baissé de 0,5% en 2019, relevant que le baromètre qui reflète la tendance réelle des prix (inflation sous-jacente) a augmenté de 1%.

Il s’agit, comme le suggère le quotidien, d’une situation de quasi-stagnation des prix à la consommation qui « n’est pas toujours une bonne nouvelle pour l’économie ». Si la Banque centrale vise une inflation autour de 2% chaque année, elle n’a pas toujours réussi à atteindre sa cible étant donné que les prix à la consommation ont augmenté de 1,1% sur les dix dernières années avec un plus bas de 0,2% enregistré en 2019.

Idem pour l’inflation sous-jacente. En effet, pour le journal « la baisse des prix sur le pouvoir d’achat est vite balayée par la stagnation des salaires, les entreprises ajustant leur politique ». Pire, une inflation basse renvoie l’image d’une économie en manque de vigueur qui priverait les pouvoirs publics de marge de manœuvre pour stimuler l’activité et faire reculer le chômage.

Cela peut aller même plus loin, comme le fait savoir le journal car elle peut contrarier la politique budgétaire en raison des répercussions sur les recettes fiscales.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les deux projets de loi sur la délimitation des frontières maritimes du Maroc, le partenariat stratégique entre le Maroc et le Royaume Uni, la question du civisme et les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2020.+Le Matin+ rapporte que la Chambre des représentants a adopté à l’unanimité deux projets de loi visant à établir la compétence juridique du Royaume sur l’ensemble de son domaine maritime. Il s’agit du projet de loi nfixant la limite des eaux territoriales, ainsi que du projet de loi instituant une zone économique exclusive de 200 miles marins au large des côtes marocaines.

Dans un exposé devant les députés, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné que les deux textes revêtent une importance capitale dans le contexte de l’actualisation de l’arsenal juridique national relatif aux espaces maritimes du Royaume, indique le quotidien.

+Al Bayane+ s’est fait l’écho d’une déclaration du ministre d’État du Royaume Uni chargé du Commerce International, Conor Burns qui a affirmé le Maroc et le Royaume Uni ambitionnent de construire un partenariat stratégique dans le domaine de l’investissement.

Dans une déclaration à la presse en marge du dialogue des affaires Maroc-Royaume Uni tenu dans la capitale britannique, au lendemain du Sommet afro-britannique sur l’investissement, Burns a souligné que le Royaume Uni espère que le continent africain le perçoit « comme un partenaire de choix aussi bien en termes d’investissements que du commerce », ajoutant que le Royaume Uni « veut établir une relation spéciale avec le Maroc en Afrique du Nord ».

Interrogé si l’on peut dire que les deux pays sont en train de construire un partenariat stratégique dans le domaine de l’investissement, le ministre a répondu « Oui, C’est bien cela notre ambition ».

+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que l’incivisme dans notre pays, à l’instar de tant bien d’autres, représente une véritable problématique, expliquant que cela nuit à l’image du pays d’une manière très forte.

Citant le cas de Casablanca où les responsables comptent agir en activant la loi sur la gestion des déchets, la publication explique que ce texte contient des sanctions très sévères vis-à-vis des personnes qui se hasardent à jeter leurs ordures n’importe comment et n’importe où.

Or, depuis l’adoption de la loi, les sanctions n’ont que peu été mises en œuvre, regrette-t-il, appelant à miser également sur l’éducation.

Selon lui, il faut prendre toutes les mesures nécessaires dans le cadre des programmes scolaires pour inculquer aux gens les bonnes manières dès leur jeune âge. Les familles ne sont pas en reste.

+Akhbar Al Yaoum+ indique que le Conseil économique sociale et environnemental (CESE) a dévoilé sa vision pour la réforme du secteur foncier et pour l’élaboration d’une stratégie nationale de la politique foncière.

La vision du CESE, qui a été présenté sous forme d’une étude élaborée par le Conseil suite à une saisine du chef du gouvernement, a été dévoilée lors d’une rencontre de communication tenue au sein de la Bibliothèque nationale du Royaume.

Dans ce sens, le CESE fait état notamment de logements inaccessibles en raison de leurs prix exorbitants, appelant à aménager des espaces urbains libres de toute contrainte au développement, mettre en œuvre une réforme progressive du statut des terres collectives qui garantit les droits individuels et collectifs et mettre en place une gouvernance foncière efficace et efficiente dotée d’un cadre de gestion et d’instruments adaptés aux évolutions de la demande.

Au registre sportif, +Assabah+ rapporte que les Lions de l’Atlas connaissent depuis ce 21 janvier leurs prochains adversaires pour la bataille qui mène à la prochaine Coupe du Monde 2022 qui sera organisée au Qatar. Les Marocains sont tombés dans le groupe 9 et vont affronter durant ce premier tour la Guinée, la Guinée-Bissau et le Soudan.

Pour Mustapha Hadji, l’entraîneur-adjoint des Lions de l’Atlas, le groupe est assez équilibré et il a même estimé que les Marocains ont toutes les chances de finir premiers et de se qualifier au tour suivant. L’ancien international explique que les joueurs de l’équipe nationale marocaine ont toutes les capacités pour pouvoir s’offrir la première place de ce groupe.

« Nous n’allons, cependant, pas prendre à la légère nos matchs. Nous avons du respect pour nos adversaires car le football ne répond à aucune logique », a poursuivi Mustapha Hadji.

L’actualité politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur le retrait de la Bolivie de sa reconnaissance de la soi-disant « rasd », la délimitation des frontières maritimes du Maroc et le Forum Crans Montana.Abordant la suspension de la Bolivie de sa reconnaissance de la pseudo « rasd », +Aujourd’hui le Maroc+ estime que le Royaume obtient ainsi une nouvelle victoire car cette décision bolivienne est le fruit d’intenses et fructueux échanges entre les ministres des affaires étrangères des deux pays, depuis l’avènement du nouveau gouvernement en Bolivie en novembre 2019.

Le Maroc glane de nouveaux points positifs forts de sa position géographique à la croisée des cultures et des civilisations, estime la publication, appelant à « maintenir le même cap et chercher à battre les thèses séparatistes partout dans le monde et au sein des Nations Unies ».

Sur le même registre, +l’Opinion+ écrit que « l’un des bastions les plus favorables aux thèses séparatistes, la Bolivie, finit par tomber suite à la chute de son ancien dirigeant, Evo Morales ».

La tournée fructueuse en Amérique du Sud s’est soldée par le changement de posture favorable au Maroc exprimé par des pays autrefois amis du polisario et surtout d’Alger, souligne l’éditorialiste, rappelant que cette tournée s’est prolongée à la fin du mois d’octobre avec une victoire significative contre le camp adverse caractérisée par le prolongement du mandat de la MINURSO pour une durée d’une année, au lieu de six mois auparavant.

Entre décembre et janvier courant, le Maroc passe à la vitesse supérieure avec l’ouverture de plusieurs consulats africains à Laâyoune et à Dakhla, conclut l’auteur de l’article.

+Al Akhbar+ fait savoir que la Chambre des représentants adoptera, ce mercredi, les deux projets de loi relatifs à la délimitation des frontières maritimes du royaume, en dépit de la controverse et des réserves que cette décision avait soulevées chez le voisin espagnol.

La ratification de ces deux textes devait, en principe, avoir lieu lors de la séance plénière du lundi 22 décembre. Mais ces deux projets avaient été déprogrammés pour des raisons inconnues, bien que certains aient attribué ce « rétropédalage » à l’opposition de l’Espagne. Depuis, les responsables des deux pays ont essayé d’apaiser la situation même si, du côté marocain, on a toujours répété que cette décision relevait de la souveraineté nationale.

Le porte-parole du gouvernement a été on ne peut plus clair dans plusieurs de ses déclarations. Il a notamment indiqué que la «délimitation des frontières maritimes du royaume est une décision souveraine qui ne concerne que notre pays. Le Maroc a le plein droit de prendre de telles mesures d’une manière légale et souveraine pour préserver ses frontières».

Le quotidien estime que l’adoption de ces deux projets par la Chambre des représentants va se dérouler au moment où le débat sur ce sujet demeure encore vif chez nos voisins du nord. Il est clair que la délimitation des frontières maritimes du Maroc inquiète profondément les responsables espagnols, notamment celles situées dans les zones côtières du sud, en face des Îles Canaries et sur le littoral méditerranéen. En effet, Madrid demande au Maroc de rectifier ce tracé qui risque de l’amputer de plusieurs zones maritimes, notamment près des îles précitées.

Au sujet du Forum Crans Montana +Al Ahdath Al Maghibia+ rapporte que la prochaine édition de ce Forum, qui se tient régulièrement depuis 2015 à Dakhla, aura lieu cette année du 18 au 21 mars.

Jean-Paul Carteron, le président fondateur de ce forum massivement couru par les personnalités politiques et économiques du monde entier (venant de 170 pays), a présenté, lundi dernier à Rabat, les grandes lignes du programme et des thèmes qui seront abordés cette année dans la capitale de Oued Eddahab.

Les débats tourneront autour de l’Afrique et de la Coopération Sud-Sud. Selon le président de Crans Montana, « la force du Maroc en tant que pays connaissant une forte dynamique de construction réside dans le fait que son chef d’Etat n’est pas au cœur des dissensions politiques locales, contrairement à nombre de dirigeants de pays démocratiques ou non ».

Politique et économie dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent au Sommet Royaume-Uni-Afrique, à la 18ème réunion des Conseillers économiques auprès des Ambassades des Etats membres de l’OCI, au rapport du HCP sur l’indice de confiance des ménages et au respect vis-à-vis des hommes politiques.+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du chef de gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani qui a affirmé que « le Maroc s’emploiera à raffermir les liens entre l’Afrique et le Royaume Uni après le Brexit ».

Prenant part au Sommet afro-britannique « Uk africa investment summit 2020 » qui se tient dans la capitale britannique, El Otmani a accordé une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le Premier ministre britannique, Boris Johnson.  Le Haut responsable a fait savoir que ce sommet revêtait une grande importance car il permettra au continent d’avoir plus de visibilité sur ses liens avec le Royaume Uni après sa sortie de l’Union européenne, notant que toutes les grandes puissances « vont rivaliser pour entretenir de bonnes relations avec l’Afrique ».

+Libération+ rapporte que la 18ème réunion des Conseillers économiques auprès des Ambassades des Etats membre de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) accréditées au Maroc, sera organisée, mercredi prochain à Rabat, à l’initiative du Centre islamique pour le développement du Commerce (CIDC).

Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des contacts réguliers du CIDC avec les ambassades des Etats membres de l’OCI accréditées au Maroc, sera l’occasion de présenter les forums, conférences, séminaires et missions d’affaires du CIDC pour l’année 2020, indique le Centre dans un communiqué, cité par le journal.

Lors de cette réunion, il sera procédé également à la présentation des derniers développements du commerce entre les Etats membres de l’OCI ainsi que des foires et salons du CIDC, outre les activités conjointes de celui-ci avec la Banque islamique de développement (BID).

Sous le titre « Pessimisme », +Aujourd’hui le Maroc+ revient sur le dernier rapport du Haut Commissariat au Plan (HCP), qui montre une dégradation du moral des ménages au quatrième trimestre 2019.

Les perspectives négatives concernent notamment le chômage, le coût de la vie et de l’épargne mais aussi la qualité des services d’éducation et de santé, explique l’auteur de l’article, indiquant qu’une bonne partie des sondés s’attend à une dégradation du niveau de vie alors que près de 80% des ménages s’attendent à une hausse du chômage au cours des 12 prochains mois.

Pour la publication, ceci pousse à se poser des questions sur les meilleures pistes à suivre et les bons moyens à utiliser pour redonner confiance à toute la société.

Les responsables doivent ainsi chercher à rétablir la confiance dans les meilleurs délais car elle est essentielle pour aller de l’avant, estime-t-il, notant que « sans confiance, les projets ne marchent plus et les idées tombent en panne ».

Pour sa part, +l’Opinion+ écrit que « sur ces colonnes il nous arrive régulièrement de nous faire quelques politiques mais on garde toujours à l’esprit qu’il s’agit de personnes réelles qui ont des enfants, des cousins, des collègues et des voisins ».

L’empathie a cela de vertueux qu’elle nous incite à nous mettre à leur place, poursuit le quotidien, soulignant que « quel que soit le grief, quel que soit le reproche qu’on puisse faire à ces femmes et à ces hommes, le respect s’impose. Il nous dicte d’éviter, tant que faire se peut, les attaques ad hominem ».

Politique, économie et médias au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à l’absence du Maroc de la conférence de Berlin sur la Libye, le soutien gouvernemental au secteur de la presse et le développement du segment de l’automobile.+Assabah+ titre  «La Libye refuse la mise à l’écart du Maroc», en se référant à une déclaration du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen. En effet, selon Abdelhadi Lahouij, ministre libyen des Affaires étrangères, l’absence du Maroc de la conférence de Berlin sur la Libye est un non-sens, pour la simple raison qu’il ne peut y avoir de solution à la crise libyenne sans participation de Rabat et sans application des accords de Skhirat.

Pour rappel, l’accord de Skhirat a été signé le 17 septembre 2015 par les différentes factions libyennes, après plusieurs mois et rounds de négociations, sous la supervision de l’ONU et grâce à la facilitation de la partie marocaine.

+Al Akhbar+ souligne que ce rôle dynamique et déterminant du Maroc en vue de trouver une solution à la crise libyenne a été mis en exergue par l’entretien téléphonique que le président français, Emmanuel Macron, a décidé, samedi dernier, de tenir avec le Roi Mohammed VI, à la veille de la conférence de Berlin, pour le consulter sur ce dossier et lui exprimer son incompréhension quant à la non-présence du Maroc à cette conférence.

Cette incompréhension a d’ailleurs été officiellement exprimée à travers un communiqué du département de Nasser Bourita, qui a vivement fustigé la non-invitation du Maroc à la Conférence de Berlin sur la Libye. En effet, selon le ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération africaine, «le royaume du Maroc ne comprend nullement les critères sur lesquels on s’est basé pour choisir les pays participants» à cette conférence et dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils sont tous très éloignés de la Libye et peu au fait de sa réalité et des tenants et aboutissants de ses dissensions internes.

C’est ce qui fait écrire +Al Massae+ que le secret de la mise à l’écart du Maroc et des pays voisins, comme la Tunisie qui a décliné une invitation de dernière minute, vise en fait à enterrer l’accord de Skhirat, pourtant soutenu par le Conseil de sécurité et la majeure partie de la Communauté internationale qui a reconnu le gouvernement de Tripoli.

Une idée que partage +Al Ahdath Al Maghribia+ qui titre: «Le Maroc met en garde contre le marchandage avec le destin du peuple libyen». La publication  rapporte aussi que Ghassan Salamé, représentant spécial et chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, a appelé les conférenciers de Berlin à respecter l’accord de Skhirat.

D’une part, et comme les Libyens en ont convenu, il faut les aider à former un gouvernement d’union nationale qui mettrait fin à la juxtaposition de deux gouvernements en guerre, l’un à Tripoli et l’autre à Benghazi. D’autre part, les parties présentes à Berlin doivent exiger que cessent immédiatement les ingérences étrangères dans les affaires libyennes, selon Ghassamé, qui soupçonne ouvertement certaines puissances occidentales de ne lorgner que le pétrole libyen.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que les difficultés financières et la remise en cause du modèle économique de la presse poussent le gouvernement à proposer des solutions.

Par le biais du ministère de la Culture qui gère le secteur de la communication, le gouvernement met ainsi sur la table une nouvelle piste pour le moins radicale qui consiste notamment à faire fusionner la presse papier et les supports digitaux. Si les contours de ce projet demeurent flous, il tend probablement à aller vers une harmonisation des contenus des éditions papiers et des canaux digitaux. Mais ce n’est pas tout.

L’opération de sauvetage menée par l’Exécutif inclut également de nouveaux modes de financement. En dépit des subventions publiques octroyés par l’Etat en faveur de la presse papier et digitale, le ministère de tutelle pense que ces aides restent largement insuffisantes pour garantir la pérennité, à terme, de certains titres. La situation est telle que les responsables affirment que le gouvernement «a dû intervenir pour payer des charges fiscales et des cotisations sociales pour certaines structures».

+L’Economiste+ écrit que le ministre de l’Industrie voit grand pour le secteur automobile marocain et l’a fait savoir lors des Trophées de l’automobile. Pour le ministre, le secteur a les moyens d’être plus compétitif que l’Inde ou la Chine, fait savoir le quotidien.

«Désor­mais, le Maroc sera, et je pèse mes mots, parmi les pays les plus compétitifs dans l’automobile. Nous sommes aujourd’hui leader en Afrique. Et c’est derrière nous. Nous devons challenger des pays beaucoup plus avancés», a déclaré Moulay Hafid Elalamy, cité par le quotidien.

«Nous anticipons aussi sur les technologies de demain. A l’avenir, nous travaillerons davantage sur les véhicules connectés et nous continuerons à monter des écosystèmes dans ce sens-là», a-t-il ajouté.

Pour l’heure, l’industrie automobile pèse 116.000 emplois et table sur un chiffre d’affaires à l’export de l’ordre de 100 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) dès 2021. Depuis 4 ans, l’automobile est le premier secteur exportateur du Maroc, rappelle le ministre. Preuve que le secteur a complètement changé de configuration, avec une capacité de production annuelle de 700.000 unités par an.

«Pour rappel, le groupe Renault Maroc a produit quelque 400.000 véhicules en 2019. A ceux-là, s’ajouteront les 100.000 unités de PSA Kénitra en 2020. Soit une capacité globale de 500.000 voitures. Aujourd’hui, les véhicules produits au Maroc, en particulier les véhicules de l’usine PSA Kénitra, sortent avec un taux d’intégration locale de 60%», précise le journal.

Economie et politique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires au programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027, à la participation des partis politiques aux travaux de la CSMD, à l’accord Maroc-BM sur les risques liés aux catastrophes naturelles, l’Accord de libre-échange Maroc-Turquie et le vol inaugural Casablanca-Beijing.Abordant le programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027, +Le Reporter+ estime qu’ « avec ce plan septennal, qui a la particularité d’englober tous les aspects de la problématique de l’eau, le Maroc frappe un grand coup! ».

Ce programme vise d’abord à assurer la sécurité hydrique au pays de façon globale et à contrer, voire anticiper, les effets des changements climatiques, explique le journal, rappelant que le Maroc avait déjà pris quelques précautions en ayant déjà à son actif 145 barrages, alors que 14 nouveaux sont en construction et 20 autres seront lancés.

L’eau détermine, selon lui, des politiques intérieures et extérieures… « Cela va de la petite villageoise qui ira à l’école sans avoir à chercher auparavant l’eau dont a besoin sa mère… Au pays voisin africain qui recourra au savoir-faire du Maroc avec plus de facilité et de confiance ».

Dans la même veine, +Le Temps+ écrit que la convention actée devant le Roi Mohammed VI définit les conditions et les modalités d’exécution et de financement de ce « méga-programme national », expliquant que la finalité est de consolider et diversifier, sur les années à venir, les sources d’approvisionnement en eau potable.

Revenant sur les réunions tenues par la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), +l’Observatoire du Maroc et d’Afrique+ se montre déçu par la participation de la classe partisane, précisant qu’il n’y a pas un seul parti qui a répondu aux questions essentielles sur le nouveau modèle de développement (création et répartition des richesses, encouragement de modèles de productions plus responsables).

En revanche, on a eu droit à la préservation de l’identité, à l’organisation des élections, mais pas aux questions de fond, relève la publication, estimant que « les partis politiques sont incapables de produire de la pensée, parce qu’ils ne sont plus que des machines électorales, très défaillantes puisqu’elles n’arrivent même plus à amener une majorité de Marocains aux urnes, alors qu’ils sont  32 à concourir ».

+Al Alam+ rapporte qu’un accord relatif à la politique de développement avec option de tirage différé pour les risques liés aux catastrophes naturelles d’un montant de 275 millions de dollars a été signé, jeudi à Rabat, par le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Benchaâboun, et le directeur du département Maghreb et Malte de la Banque mondiale, Jesko Hentschel.

Cet accord porte sur une ligne de précaution de 275 millions de dollars qui peut être utilisée en cas de survenance d’un événement catastrophique et qui constitue une garantie pour le Maroc.

+Telquel+ écrit que le ton est ferme, la posture claire. Moulay Hafid Elalamy souhaite renégocier les termes de l’Accord de libre-échange entre le Maroc et la Turquie, expliquant que cet accord ouvrait le marché marocain à des produits turcs qui ne cesseront d’affluer de plus en plus massivement, au point de grever le développement d’industries marocaines jadis à grand potentiel, à savoir le textile et l’agroalimentaire.

L’ouverture du Maroc au commerce international est une stratégie d’Etat, souligne le quotidien, faisant remarquer que le Royaume a fait le choix d’ouvrir ses frontières, moyennant son accès à un marché de plus de 1 milliard de consommateurs étrangers. « Or, le constat est accablant : le Maroc perd sur les 55 accords de libre-échange dont il est signataire ».

Sur une autre registre, +Bayane Al Yaoum+ fait savoir qu’un avion de la Royal Air Maroc (RAM) a atterri, vendredi après-midi, à l’aéroport international de Pékin-Daxing, marquant l’inauguration de la première ligne aérienne directe entre le Maroc et la Chine.

En 13 heures de vol (AT 230), l’appareil, un « B787-9 Dreamliner », est arrivé à l’aéroport international de Pékin-Daxing à 11h55 (heure locale). Une importante délégation de hauts responsables marocains et chinois ont pris part à ce vol inaugural.

Culturel, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment la visite du Roi Mohammed VI à « Bayt Dakira » à Essaouira, la tarification de l’AMO et l’accord de libre-échange Maroc-Turquie.+Le Matin+ rapporte que Le Roi Mohammed VI a visité, mercredi à l’ancienne médina d’Essaouira, «Bayt Dakira» (maison de la mémoire), un espace spirituel et patrimonial de préservation et de valorisation de la mémoire judéo-marocaine, unique en son genre au sud de la Méditerranée et en terre d’Islam.

En effet, cet espace historique, culturel et spirituel, abrite, après des travaux de restauration, la Synagogue «Slat Attia», la maison de la mémoire et de l’histoire «Bayt Dakira» et le Centre international de recherches Haim et Célia Zafrani sur l’histoire des Relations entre le Judaïsme et l’Islam.

La visite du Souverain à cet édifice traduit l’intérêt particulier qu’il accorde au patrimoine culturel et cultuel de la communauté juive marocaine, et sa volonté permanente de préserver la richesse et la diversité des composantes spirituelles du Royaume et de son patrimoine authentique.

Revenant sur la révision de la tarification de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) à la CNSS, +Aujourd’hui Le Maroc+ estime qu’il s’agit d’une avancée majeure en vue d’atteindre la couverture universelle pour tous les Marocains.

Rappelant que cette nouveauté a été rendue possible grâce à d’âpres négociations menées par les autorités de la couverture médicale et les praticiens du secteur, le journal explique que les remboursements obtenus par les bénéficiaires et leurs membres de familles vont sensiblement augmenter dans les mois à venir.

Appelant à une mobilisation collective pour permettre à ce chantier « très ambitieux » d’aboutir dans les meilleurs délais, la publication indique que des nouvelles négociations doivent être lancées dans les semaines à venir pour parachever la procédure et explorer les pistes afin d’augmenter davantage les tarifs de remboursement pour les adhérents à l’AMO.

Abordant l’accord de libre-échange avec la Turquie, +l’Economiste+ écrit que c’est peut-être la première fois que les consommateurs marocains discutent avec autant de verve une mesure de politique économique.

Les gens se rendent très bien compte que la protection industrielle coûte aux familles, ajoute le quotidien, notant que c’est un phénomène nouveau, qui les amène à se demander pourquoi le Maroc n’est pas compétitif.

Selon lui, Ankara a vite envoyé sa ministre du Commerce pour réparer ce qui peut l’être. « Elle offre jusqu’à renégocier l’accord ».

Développement, eau et éducation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens parus ce mercredi se focalisent sur l’action de la Commission chargée du nouveau modèle de développement, la problématique de l’eau et le Salon des universités espagnoles au Maroc.+L’Economiste+  estime que l’opinion publique semble de plus en plus déçue des messages envoyés par la Commission du nouveau modèle, expliquant que ce n’est pas la qualité et la compétence des membres qui sont en jeu. Seulement la méthode.

Pour le quotidien, le nombre de débats spontanés montraient et montrent que les gens veulent s’approprier les perspectives du « nouveau modèle ». Leur donner l’impression qu’ils doivent rester en dehors n’est pas du meilleur effet.

Il n’est pas question de faire de la Commission un parlement géant, estime-t-il, ajoutant que « si les partis politiques fonctionnaient bien, il y a longtemps qu’ils l’auraient fabriqué, ce nouveau modèle ».

Abordant la problématique de l’eau, +Aujourd’hui Le Maroc+ prévient que le Royaume est à présent acculé à anticiper de nouveau la réalité hydrique, à travers des solutions et des projets pour éviter la grande soif planétaire qui se profile à l’horizon.

Sous le titre « La bataille du XXlème siècle », la publication fait remarquer l’une des batailles majeures des décennies à venir à l’échelle mondiale sera incontestablement celle de l’eau.

L’eau sera l’enjeu majeur du globe et les pays qui disposeront le plus de cette ressource auront un avantage de taille sur la carte et un rôle de premier rang, souligne-t-il, notant que le Maroc a la chance d’être parmi les pays qui ont une exposition maritime des plus importantes avec ses quelque 3.500 kilomètres de littoral et donc d’avoir accès à un gigantesque réservoir d’eau.

+Le Matin+ rapporte que le Salon des universités espagnoles au Maroc revient pour une 4e édition qui se tiendra du 03 au 08 février prochain dans quatre villes du Royaume

Organisée à l’initiative du service espagnol pour l’internationalisation de l’éducation et le département de l’éducation de l’Ambassade d’Espagne au Maroc, en collaboration avec l’université Cadi Ayyad, l’Institut espagnol Juan Ramon Jiménez, le Lycée espagnol Nuestra Señora del Pilar, l’Institut Cervantès et Orientation Carrefour, cette édition vise à promouvoir l’internationalisation du système universitaire espagnol pour offrir aux étudiants marocains un large éventail d’options pour l’enseignement supérieur, à encourager la mobilité entre l’Espagne et le Maroc et à offrir aux étudiants marocains l’opportunité d’accéder à l’université espagnole dans le but de jouer un rôle actif dans le développement futur des relations économiques et sociales entre l’Espagne et le Maroc, écrit le journal.

Sociale et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur la question de la couverture médicale, les enjeux du nouveau modèle de développement et la dette extérieure du trésor.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la généralisation de la couverture médicale constitue une des avancées majeures sur le plan social au Maroc durant les 15 dernières années, relevant que les chiffres font état d’un taux de couverture “très respectable” de presque 70% alors qu’il était de 16% à peine en 2005.

L’une des manifestations les plus criardes de la pauvreté et des inégalités se reflète dans la facilité d’accès aux soins médicaux et aux médicaments, fait remarquer la publication, expliquant qu’avec les systèmes de couverture aujourd’hui opérationnels, ce sont des pans importants de la société qui ne sont plus laissés en marge quand il s’agit de leur état de santé.

Par ailleurs, prévient le journal, instaurer une couverture maladie universelle, y compris pour les plus pauvres, ne peut être véritablement efficace que si, dans le prolongement, le système de santé est en mesure d’assurer pleinement ses missions.

Revenant sur le projet du nouveau modèle de développement, +L’Opinion+ écrit que l’échec d’une expérience initiale contribue à mûrir les conditions d’aboutissement de la seconde.

Une fois constaté qu’un modèle de développement a échoué, on retrousse les manches et on s’attelle à élaborer un autre, cette fois-ci performant, explique le quotidien, indiquant que le nouveau modèle sera le fruit d’une réflexion profonde à laquelle sont associées toutes les forces vives du pays, conjuguée à une large concertation avec les partenaires sociaux.

Néanmoins, la conclusion, sur le papier, des travaux concernant le nouveau modèle de développement ne sera que le début de la tâche pour la concrétisation sur le terrain, conclut-il.

+L’Economiste+ fait savoir que l’encours de la dette extérieure du Trésor s’est élevé à 151,4 milliards de dirhams (1 euro = 10,4 DH) à fin septembre 2019. Il ne représente plus que 14,5% du PIB sur les 3 dernières années.

Selon la publication, la contraction de la dette extérieure du Trésor s’est réduite d’environ 6 milliards de dirhams à 148 milliards, rappelant que la dette a connu un rebond lors du deuxième trimestre 2019 (154,7 milliards de dirhams) pour se replier à 151,4 milliards lors du 3e trimestre de la même année.

Par conséquent, l’encours global de la dette extérieure du Trésor a représenté, en moyenne, 14,5% du PIB sur les trois dernières années. De quoi retrouver des niveaux de soutenabilité confortables, et ce dans un contexte où les Finances anticipent «une forte régression des charges aussi bien en principal qu’en intérêts entre 2020 et 2026 ».

En prenant compte de la maturité, le journal relève que la totalité de la dette est contractée sur le moyen et long terme. Une part de 57,8% de la dette a été contractée auprès des institutions internationales, suivies du marché financier international (28,1%).

La dette du Maroc est désormais dominée à 63% par l’euro. Le dollar vient en deuxième position avec 28,5%.

Politique, économie et social au menu des quotidiens marocains

Le passage du rallye « Africa Eco Race » entre le Maroc et la Mauritanie, la libération partielle de l’avortement, la facilitation de l’accès des investisseurs au foncier et la fériérisation du Nouvel an amazigh sont les principaux sujets traités par quotidiens marocains parus ce lundi.+Le Matin+ rapporte que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exigé le « maintien de la circulation civile et commerciale régulière » à Guergarat, et a appelé à s’abstenir de toute action susceptible d’altérer le statu quo dans cette zone tampon, en allusion directe aux menaces et aux gesticulations du polisario et de ses relais visant à entraver le passage du rallye « Africa Eco Race » entre le Maroc et la Mauritanie.

Guterres « est préoccupé par l’augmentation des tensions au Sahara alors que l’Africa Eco Race s’apprête à traverser Guergarat », a indiqué son porte-parole, cité par le joural.

« Il est important de permettre le maintien de la circulation civile et commerciale régulière et de s’abstenir de toute action susceptible de modifier le statu quo de la zone tampon » de Guergarat, a souligné le porte-parole dans un communiqué.

+Al Akhbar+ indique qu’après quatre ans de blocage, les groupes parlementaires progouvernementaux ont finalement trouvé un compromis sur les amendements apportés au projet de loi modifiant le code pénal. Les membres de la commission de la justice et de la législation ont réussi à dépasser leurs divergences sur certains articles, notamment ceux relatifs à la légalisation de l’avortement et la pénalisation de l’enrichissement illégal.

Selon des sources parlementaires, la majorité s’est contentée d’apporter des modifications de forme qui ne touchent pas le fond de ces deux sujets épineux. Autant dire que toutes les composantes du gouvernement soutiennent les nouvelles dispositions qui prévoient la libéralisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Du coup, l’avortement ne sera pas punissable si la grossesse survient à la suite d’un viol ou d’un inceste, à condition que l’opération soit pratiquée par un médecin exerçant dans un hôpital public ou une clinique agréée. Il faut toutefois que la victime présente une attestation d’ouverture d’une procédure judiciaire délivrée par le procureur général du roi et validant la plainte après enquête.

Par ailleurs, le médecin sollicité devra informer le délégué du ministère de la Santé auprès de la province ou de la préfecture, avant d’effectuer le curetage. La femme enceinte devra, en outre, être informée par le médecin ou l’assistante sociale des possibilités juridiques qui lui sont offertes pour la prise en charge de l’enfant, ainsi que des risques de cette opération.

Réagissant à l’adoption par le gouvernement du projet de loi n° 62-19 relatif aux dispositions spéciales concernant l’acquisition, par des sociétés anonymes ou des sociétés en commandite par actions, de propriétés agricoles ou arables hors des périmètres urbains, +Aujourd’hui Le Maroc+, estime qu’il s’agit d’une « avancée majeure ».

Et pour cause: cette décision est à même de faciliter l’accès à la propriété immobilière pour le rendre plus ouvert aux investisseurs, tout en préservant les caractéristiques agricoles des terres concernées, explique la publication.

La deuxième bonne nouvelle, selon le quotidien, est que les responsables ont anticipé les éventuelles complications d’ordre juridique ou administratif qui peuvent surgir en cours de route pour les potentiels investisseurs.

Pour sa part, +Al Bayane+ écrit que jusqu’aux dernières heures de ce week-end, l’espoir était permis qu’une communication officielle de dernière minute émanant, soit de la primature, soit du ministère de l’Emploi, informe les Marocains de la fériérisation du 13 janvier en tant que date de célébration du nouvel an amazigh.

Par ailleurs, aucune communication ou décision n’avait été prise concernant ce lundi 13 janvier, note le journal, ce qui laisse présager, selon lui, qu’encore une fois, Yennayer ne sera pas décrété jour férié cette année.

Plus que jamais auparavant, le consensus autour de cette décision à forte valeur symbolique n’a jamais été aussi évident, fait-il remarquer, indiquant qu’ « il faudra donc attendre l’année prochaine où ce jour sera certainement férié ».

Politique, économie et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question du Sahara, la coopération Maroc-Royaume-Uni, la question de l’immigration, la problématique de l’eau et la liberté d’expression dans les réseaux sociaux.+Le Matin+ rapporte que le gouvernement d’Antigua-et-Barbuda, a réaffirmé, vendredi à Rabat, sa position « constante » concernant la marocanité du Sahara et la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses provinces du sud.

Dans un communiqué conjoint publié à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères, de l’immigration et du Commerce d’Antigua-et-Barbuda, E. Paul Chet Greene, a relevé que ce « conflit régional doit être résolu dans le cadre du Plan d’autonomie du Royaume, que nous considérons crédible, sérieux et réaliste », a ajouté le quotidien.

+Al Bayane+ souligne que la coopération et le renforcement des relations bilatérales entre le Maroc et le Royaume-Uni ont été au centre d’un entretien entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et le ministre d’État britannique au Commerce international, Conor Burns, en visite dans le Royaume.

S’exprimant dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec Bourita, le responsable britannique s’est dit « touché » par l’engagement du Royaume vis-à-vis du « développement et du renforcement » de sa relation bilatérale avec le Royaume-Uni, notant que sa visite au Maroc reflète « les relations grandissantes » entre les deux pays.

Sous le titre « le couscous ou le rêve d’une vie douce? », +Challenge+ note qu’au-delà du besoin de survivre, beaucoup de Marocains qui quittent le pays ont plutôt envie d’avoir des services publics de haut niveau, une bonne couverture médicale, un beau et bon voisinage, du respect, des avantages sociaux adéquats, une possibilité d’épanouissement dans divers domaines pour eux et leurs progéniture…bref, une situation de vie meilleure que ce qu’ils ont chez eux.

Pourtant, malgré leurs peines, ces mêmes Marocains hésitent à mettre le voile, relève l’hebdomadaire, expliquant cette hésitation par le doute alimenté par les expériences ratées, la peur de perdre son identité, sa religion… le grand attachement à la famille.

Sur un autre registre, +La Vie Eco+ écrit que la problématique de l’eau n’est pas seulement une question relative à une ressource précieuse, estimant qu’il s’agit d’une question vitale et de survie « au sens littéral du mot ».

Le stress hydrique s’est invité depuis plusieurs années au Maroc, souligne la publication, faisant savoir que le Royaume fait officiellement partie des pays où le niveau de disponibilité de la ressource rapportée à la taille de la population est passé en deçà du seuil d’alerte, soit 1 700 m³ par habitant.

Se félicitant du fait que le Maroc se préparait depuis assez longtemps à cette situation, le journal rappelle que la rareté de la ressource était déjà anticipée dans les années 60 et 70 du siècle dernier.

Abordant la question de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, +Telquel+ se demande « comment pouvait-on s’imaginer une seule seconde que des millions de jeunes victimes d’un chômage endémique se résignent, se taisent, se nichent dans un coin en prenant leur mal en patience ? ».

Sous la nouvelle Constitution, une certaine démocratisation de la parole a pris forme sur le Web, note l’hebdomadaire, faisant remarquer que « les Marocains ont parlé, critiqué, ce qui a laissé entendre qu’un périmètre de liberté s’était ancré sur les réseaux sociaux ».

Selon lui, le web agit comme un exutoire à la frustration qui étreint une jeunesse précarisée, inquiète sur son avenir.

Eau potable, diplomatie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires au programme prioritaire national d’approvisionnement en eau potable, à la plateforme dédiée aux missions diplomatiques et consulaires accréditées au Maroc, les nouvelles liaisons aériennes Rabat-Laayoune et le plan d’action national de prévention et de contrôle des maladies non transmissibles.+Le Matin+ rapporte que le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, a affirmé que le programme prioritaire national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation permettra de garantir les besoins en eau potable et en eau d’irrigation selon une vision claire s’étalant de 2020 à 2027.

S’exprimant à l’ouverture de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, El Otmani a ajouté que ce programme ambitieux permettra d’augmenter le nombre de grands barrages de 145 à 179, soit une hausse de 14 grands barrages en cours de réalisation. Ces structures hydrauliques seront renforcées par 20 grands barrages à l’horizon 2027, portant ainsi la capacité des barrages du Maroc à 27 milliards de mètres cubes d’eau de surface provenant des pluies.

+Al Ahdath Al Maghribia+ indique que le portail du protocole, une plateforme digitale destinée aux missions diplomatiques et consulaires, ainsi qu’aux organisations internationales et régionales accréditées au Maroc, a été lancé, mercredi à Rabat, par le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Ce portail se veut une plateforme moderne et interactive qui vise à faciliter les procédures et l’échange entre la Direction du protocole relevant du ministère des Affaires étrangères, et les missions diplomatiques accréditées à Rabat.

Le portail permet ainsi de traiter les prestations liées aux demandes relatives à la carte d’identité en série spéciale, la restitution de la TVA, les véhicules diplomatiques et les bons de franchise, précise le quotidien.

+L’Economiste+ rapporte que la capitale Rabat sera prochainement reliée deux fois par semaine à Laayoune et Marrakech 3 fois. Royal air Maroc (RAM) ajoute de nouveaux vols depuis sa base de Laâyoune. À partir du 11 mars prochain, la compagnie ajoutera une nouvelle ligne reliant la ville à la capitale, à raison de deux fréquences hebdomadaires.

Ces dessertes seront opérées par des avions de type B737-800, tous les lundi et mercredi à un tarif fixe de près de 80 euros (800 DH) aller simple. Le départ de Laâyoune est programmé à 09H35 pour une arrivée à Rabat à 11H10, alors que le vol retour quittera la capitale 12H00 pour atterrir à 13H40.

Une fréquence additionnelle vient aussi étoffer l’offre depuis Marrakech (3 vols au total). Elle sera opérée tous les dimanches par des avions de type B737-800, au prix fixe de 700 DH (aller simple). Le départ de Laâyoune est prévu à 09H35 pour une arrivée à Marrakech à 10H55. Les vols retour seront programmés à 21H10 pour une arrivée à Laâyoune à 22H35. Au total, RAM disposera de 41 fréquences par semaine depuis cette base, soit 8 lignes desservies (Casablanca, Agadir, Dakhla, Las Palmas, Marrakech, Rabat, Guelmim et Smara).

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le ministère de la santé vient de lancer le plan d’action national 2020-2021 de prévention et de contrôle des maladies non transmissibles (MNT). Ce plan d’action fait suite au lancement, en février 2019, de la stratégie nationale multisectorielle de prévention et de contrôle des MNT 2019-2029 et de la charte nationale de prévention et de lutte contre les MNT, signée en avril 2019 par 17 partenaires, dont 13 départements ministériels.

Les maladies non transmissibles sont actuellement la première cause de mortalité dans le monde, avec 71% de décès dont 37% de décès prématurés. Au Maroc, les décès dus à ces maladies représentent 80%. L’enquête nationale sur les facteurs de risque des MNT chez la population âgée de 18 ans et plus, réalisée par le ministère de la santé en 2018, avait révélé que 29,3% des Marocains sont hypertendus, 10,6% sont diabétiques et 10, 4% sont pré-diabétiques, rappelle la publication.

Autres chiffres alarmants : 53% sont en surpoids, dont 20% sont obèses, 10,5% ont un taux de cholestérol sanguin élevé, 11,7% fument du tabac et 1,7% consomment de l’alcool. L’enquête avait aussi signalé que 21,1% sont sédentaires et 76,3% consomment moins de cinq portions de légumes et fruits par jour.

Sécurité hydrique, économie et justice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombreux sujet notamment la sécurité hydrique, les perspectives de croissance de l’économie nationale et l’ouverture d’une enquête sur l’existence de soupçons de dysfonctionnements budgétaires à la Mutuelle générale.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la construction de nouveaux barrages, la gestion de la demande et le renforcement de l’approvisionnement en eau potable, ainsi qu’un effort de sensibilisation. Ce sont là les axes majeurs du Programme prioritaire de l’eau qui s’étend jusqu’en 2027. Un programme national ambitieux dont les grandes lignes ont été exposées mardi, à Marrakech, devant le Souverain.

Citant un communiqué du cabinet royal, le quotidien affirme que le Roi Mohammed VI a présidé une séance de travail consacrée au Programme prioritaire national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020–2027. Cette séance, poursuit le quotidien, s’inscrit dans le cadre des réunions que le souverain a présidées dans le but d’élaborer un projet intégré de ce programme, qui couvre l’ensemble des régions du Royaume.

Lors de cette séance, les ministres de l’Équipement, de l’Agriculture et de l’Intérieur ont présenté des exposés portant sur les différents aspects du projet. Parmi les aspects abordés, l’amélioration de l’offre hydrique par, notamment, la construction de barrages, ainsi que la gestion de la demande et la valorisation de l’eau dans le secteur agricole en particulier. Dans leurs exposés, les ministres ont également évoqué, comme axes de ce programme, le renforcement de l’approvisionnement en eau potable en milieu rural et la réutilisation des eaux usées traitées dans l’irrigation des espaces verts.

La communication et la sensibilisation font également partie de ce programme d’action, avec pour objectif de renforcer la conscience de l’importance de la préservation des ressources en eau et de la rationalisation de leur utilisation.

+L’Economiste+ fait savoir que la Banque mondiale a livré ses perspectives de croissance pour l’année 2020. L’institution de Bretton Woods table ainsi sur une croissance de 3,5% de l’économie nationale, soit 0,8 point de plus par rapport aux estimations pour l’année écoulée. En 2021, la croissance devrait légèrement remonter pour atteindre 3,6% et 3,8% en 2022. Ces estimations ont été dévoilées mercredi dans les « Perspectives économiques mondiales ».

« L’activité touristique favorable continue de soutenir la croissance des importateurs de pétrole, tels que le Maroc et la Tunisie. Cependant, la production agricole est devenue moins favorable et a pesé sur l’activité au Maroc », relève la Banque mondiale.

L’institution souligne également la réduction par le Maroc de la charge fiscale des subventions des produits pétroliers, « tout en évitant de graves conséquences négatives sur la pauvreté et l’inégalité ».

Pour sa part, +Al Massae+ rapporte que la Brigade nationale de la Police Judiciaire (BNPJ) vient d’ouvrir une enquête sur l’affaire de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP). Cette décision intervient après la saisie du parquet appelé, il y a quelque temps, à ouvrir une enquête en raison de l’existence de soupçons de dysfonctionnements budgétaires et d’infractions pouvant constituer un délit pénal.

Ainsi, affirme le journal en citant ses propres sources, les enquêteurs de la BNPJ ont commencé par entendre, mercredi, le président de l’association marocaine de protection des biens publics, qui avait saisi le ministère public sur cette affaire. En se basant notamment sur un rapport du ministère de tutelle, l’association avait relevé, dans sa requête, l’existence d’infractions graves dans la gestion de la Mutuelle.

Le département du Travail et de l’insertion professionnelle avait, en effet, mené un audit global de la gestion et du fonctionnement de la MGPAP, avant de prendre la décision de dissoudre de son Conseil d’administration.

L’association, poursuit le quotidien, a relevé, dans sa requête adressée au Parquet, que les intérêts et les droits des adhérents « pourraient être sérieusement affectés par la dilapidation des deniers publics et leur utilisation à des fins personnelles ». Le Conseil d’administration de la Mutuelle, écrit l’association dans la missive adressée au ministère public, « a été cantonné, quant à lui, au rôle de caisse d’enregistrement, étant donné qu’il se contente de valider des décisions prises ailleurs ».

L’association a, en outre, requis du procureur du roi qu’il procède à l’interrogatoire du ministère du Travail et de l’insertion professionnelle, du ministre de l’Economie et des finances, ainsi que du président et des membres du Conseil d’administration de la MGPAP, tout en associant au dossier d’inculpation des audits et autres rapports des missions d’inspection réalisées par les deux ministères. L’association a, de même, sollicité du Parquet de procéder à toutes les expertises financières et comptables qui s’imposent dans pareil cas.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’approvisionnement en eau potable, l’ouverture d’un consulat de Gambie à Dakhla et le secteur touristique.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, mardi à Marrakech, une séance de travail consacrée au Programme prioritaire national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020–2027.

Ce programme s’articule autour de cinq axes à savoir l’amélioration de l’offre hydrique notamment par la construction des barrages, la gestion de la demande et la valorisation de l’eau notamment dans le secteur agricole, le renforcement de l’approvisionnement en eau potable en milieu rurale, la réutilisation des eaux usées traitées dans l’irrigation des espaces verts et la communication et la sensibilisation en vue de renforcer la conscience liée à l’importance de la préservation des ressources en eau et la rationalisation de son utilisation, ajoute le quotidien

Le Souverain a bien voulu donner ses hautes Instructions pour la mise en œuvre de ce Programme, dont le coût global atteindra 115 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH).

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que la République de Gambie a ouvert mardi un consulat général à Dakhla.

La cérémonie d’inauguration de cette représentation diplomatique a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue gambien, Mamadou Tangara.

Il s’agit de la quatrième représentation diplomatique africaine dans les provinces du Sud, après l’ouverture du Consulat général des Iles Comores et des consulats honoraires du Sénégal et de la Côte d’Ivoire à Laâyoune, rappelle la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la ville nordique de Chefchaouen continue de renforcer son positionnement parmi les plus belles destinations touristiques grâce aux beaux clichés de ses sites naturels et historiques postés sur les réseaux sociaux.

A cet effet, la perle bleue vient d’être sacrée, par le quotidien britannique Daily Mail, comme ville la plus mentionnée sur Instagram. Cette nouvelle distinction – qui s’ajoute à d’autres déjà obtenues par plusieurs guides touristiques et publications spécialisés, lui permet de se positionner parmi les villes les plus populaires du monde sur les réseaux sociaux, selon le journal.

La célébrité de la perle bleue comme ville photogénique à travers le hashtag «Chefchaouen» a pu rassembler jusqu’à présent plus de 620.000 publications sur Instagram.

+L’Opinion+ croit savoir que cette année, une nouvelle autoroute sera construite entre Rabat et Casablanca. Le nouvel axe routier Casablanca-Rabat sera construit en parallèle à l’axe routier principal et reliera le contournement de Rabat à la rocade Sud de Casablanca sur 60 km.

Le tronçon devra relier directement la voie de contournement de Rabat, à hauteur de Tamesna, à la nouvelle rocade Sud de Casablanca, au niveau de Tit Mellil, en passant à proximité de l’aéroport de Benslimane, avec franchissement des Oued Cherrat, Oued Nfifikh et Oued El Maleh.

Le nouveau chantier permettra de réduire l’embouteillage au niveau des péages, surtout ceux de Casablanca, Mohammedia et Bouznika. Le projet, dont les études techniques sont bouclées, a été planifié depuis 2016 pour être finalisé à l’horizon 2030, indique le quotidien.

Lutte contre la corruption, économie et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires à la Journée nationale de la lutte contre la corruption, à la 3ème Conférence des Etats parties à la convention arabe de lutte contre la corruption, à la flambée des prix du pétrole et au tourisme à Marrakech.+Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse à la journée nationale de lutte et de prévention de la corruption, estimant que c’est l’occasion pour les pouvoirs publics, l’administration et le gouvernement aussi de faire un compte rendu de ce qui a été réalisé dans ce domaine.

Bizarrement, souligne le journal, « ce 6 janvier 2020, la communication sur le sujet a été minimale, presque inexistante », rappelant que le Maroc avait lancé en grande pompe en 2015 une stratégie nationale sur dix ans.

Aujourd’hui, mis à part quelques communications éparpillées et par bribes, il n’a encore été fait état d’aucun véritable bilan de la stratégie cinq années après sa mise en marche, poursuit-il, appelant les instances publiques en charge de piloter la stratégie et toutes les parties prenantes à appliquer des principes fondateurs même de la stratégie que sont la reddition des comptes, la transparence et l’accès à l’information.

Dans le même sillage, +Le Matin+ rapporte que la 3ème Conférence des Etats parties à la convention arabe de lutte contre la corruption se tiendra ces 07 et 08 janvier à Rabat, en partenariat avec la Ligue des Etats arabes et l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la lutte contre la Corruption (INPPLC), qui avait présidé la précédente édition.

La première journée de cette rencontre sera consacrée à un forum arabe sur « les stratégies nationales de lutte contre la corruption, une approche participative, intégrée et fusionnée, qui garantit l’efficacité et la bonne influence » et connaîtra la participation des présidents et représentants des autorités et organismes de lutte contre la corruption dans les pays arabes, d’experts, de chercheurs, ainsi que de représentants de la société civile et d’institutions nationales, régionales et internationales œuvrant dans la lutte anti-corruption, indique l’INPPLC dans un communiqué, cité par le quotidien.

Pour sa part, +l’Economiste+ écrit que les habitants de la ville Marrakech savent que le tourisme constitue une importante source de devises pour la région, et pour le pays, et qu’ils lui doivent une grande part de leur prospérité même si celle-ci n’est pas visible partout dans la ville.

Pourtant, prévient le quotidien, il existe un paysage largement mythifié que viennent briser les témoignages sur les coups tordus et arnaques dont peut être capable l’intendance de ce spot jet-set.

Pour lui, il s’agit d’un mea-culpa qui demande beaucoup de courage dans la mesure où habituellement les acteurs du tourisme sont assez réfractaires à un exercice qui charrie un risque de publicité négative.

+Rissalat Al Oumma+ relève qu’au premier trimestre 2020, avec la dissipation des craintes de récession mondiale et l’apaisement des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, les échanges mondiaux reprendraient un peu d’élan, mais la croissance mondiale devrait rester molle et évoluer en dessous de sa tendance de long terme. L’inflation mondiale se situerait à 2%, compte tenu des prévisions du prix du pétrole qui avoisinerait les 60 dollars/baril.

Dans ces conditions, la demande mondiale adressée au Maroc bénéficierait d’un léger regain de dynamisme des importations de la zone euro et afficherait une progression de 1,3%, en variation annuelle, estime la publication.