Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi s’intéressent au Congrès international pour l’efficacité et l’amélioration de l’école qui se tient à Marrakech, à l’action de la Commission spéciale pour le modèle de développement et à la proposition de dépénalisation de la culture du cannabis.+Aujourd’hui le Maroc+, qui évoque le 33è Congrès International pour l’efficacité et l’amélioration de l’école, rappelle que ce conclave se tient dans un pays arabe et africain et est, certes, en soi une reconnaissance à l’égard du Maroc.

Une reconnaissance probablement plus pour la réforme qui vient d’être mise en marche et par les efforts indéniables que tente de fournir le Maroc dans ce domaine que par la qualité et l’efficacité de son école à son état actuel, écrit la publication.

Une telle rencontre avec sa richesse et sa diversité constitue une excellente occasion pour les responsables marocains pour faire de l’apprentissage plus que de la promotion, souligne-t-il, relevant l’impératif pour toutes les parties prenantes de toujours s’inscrire dans une posture de concertation, d’échange et d’apprentissage des autres.

+L’Opinion+ note, pour sa part, que la Commission spéciale pour le modèle de développement a été instaurée comme ultime recours pour parer aux échecs et élaborer la feuille de route adéquate pour sortir du goulot d’étranglement économique et surtout social, et aborder la voie du réel développement tous azimuts.

« Parler de nouveau modèle de développement sous-entend qu’il y a eu des modèles qui ont précédé et qui ont essuyé l’échec », fait remarquer le journal, notant qu’il ne faut pas négliger l’effet néfaste de cet échec sur la population.

« Cette fois, l’optimisme semble relativement plus permis », rassure-t-il, expliquant que le caractère spécial de la commission qui s’est vue confier la tâche d’élaborer un modèle de développement laisse espérer que sa copie, une fois rendue, sera pratique et apportera les solutions requises aux problèmes qui maintiennent le pays dans le marasme.

+Al Akhbar+ croit savoir que le gouvernement n’est pas près d’envisager une dépénalisation de la culture du cannabis. Telle a été la réponse de l’Exécutif à une déclaration d’un député du Parti Authenticité et Modernité (PAM), qui a assuré que la proposition de loi présentée par son parti, il y a quelque temps, avait finalement reçu le feu vert du gouvernement pour être examinée et, éventuellement, adoptée.

Cette proposition prévoyait, en effet, la dépénalisation de la culture du cannabis et l’accord d’une grâce à toutes les personnes actuellement poursuivies par la justice ou recherchées pour avoir trempé dans cette activité. Mais le gouvernement ne veut tout simplement pas en entendre parler, rapporte le quotidien. Il n’a donc pas donné suite à cette proposition présentée, notamment, par le PAM et estime que les déclarations du député, destinées à créer la polémique, ne sont ni plus ni moins qu’une promotion électorale.

Le député du PAM, rappelle le journal, avait annoncé sur son compte Facebook que le gouvernement avait réagi positivement à la question de la culture du cannabis dans les provinces du Nord.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment les investissements des migrants marocains de retour dans le pays, le nouvel indice monétaire de référence mis en place par la Banque centrale et les propositions de loi sur la légalisation de la culture du cannabis.+Al Bayane+ rapporte que 14% des migrants de retour investissent au Maroc, essentiellement dans le commerce, selon les premiers résultats relatifs à la première phase de l’enquête nationale sur la migration internationale réalisée en 2018-2019 par le Haut-Commissariat au plan (HCP).

Les principaux secteurs d’investissement sont le commerce avec 25,4%, l’agriculture (17,3%), les cafés et les restaurants (11,4%), l’immobilier (8,7%), la construction (6,7%) et l’industrie (2,9%), fait ressortir l’enquête ayant couvert un échantillon représentatif de 4.635 individus migrants de retour, ajoute la publication.

Selon eux, les raisons les empêchant d’investir au Maroc sont principalement le manque ou l’insuffisance de capital avec 36%, les difficultés et contraintes administratives (15,6%), l’absence de motivations fiscales et d’aides financières (12%), la corruption et le favoritisme (9,5%) et le manque d’expérience ou de formation (6%).

+A Alam+ fait savoir que la Banque centrale vient de mettre en service un nouvel indice monétaire de référence au jour le jour, dénommé Monia (Moroccan Overnight Index Average) en remplacement de l’ancien taux de référence du marché Repo.

Pour les responsables de la banque centrale, cités par le quotidien, « ce nouvel indice vise à renforcer la transparence des opérations sur le marché monétaire et son approfondissement par le développement d’un ensemble plus large de produits et d’instruments pour les acteurs du secteur financier. Il s’inscrit également dans le cadre des évolutions opérées au niveau international, avec en particulier l’introduction de taux de référence sans risque ».

+Al Ahdath Al Maghribia+ indique que la légalisation de la culture du cannabis au Maroc revient sur le devant de la scène politique et médiatique. En effet, le groupe du Parti Authenticité et Modernité (PAM) à la chambre des conseillers vient de déposer deux projets de loi relatifs à cette culture.

Selon le quotidien, ces deux propositions de loi auraient reçu l’aval du gouvernement pour examen. L’information a été confirmée au journal par un conseiller, qui a fait savoir que le gouvernement avait accepté l’examen des deux propositions de loi concernant la légalisation de la culture du cannabis et l’amnistie générale pour les cultivateurs poursuivis.

«Le gouvernement, en la personne du ministre de la Justice, a décidé de programmer les deux propositions de loi mercredi prochain», a-t-il affirmé, précisant que par la suite, le projet de loi concernant l’amnistie générale sera transféré devant la commission de la justice, alors que la proposition de loi relative à la légalisation de la culture de cannabis sera confiée à la commission des secteurs productifs à la Chambre des conseillers du parlement.

Développement, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires au nouveau modèle de développement, aux mesures de protection contre les importations de textile turc et à la question du Sahara.+Aujourd’hui le Maroc+ indique que le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) s’est penché, pour sa dernière livraison, sur le financement du prochain modèle de développement. L’institution estime globalement que le besoin sera faramineux en comparaison avec la situation des finances publiques du Royaume.

Pour la création des PME, le CESE a estimé le besoin à quelque 50 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), à raison des 10 milliards de dirhams/an, fait savoir la publication.

Le CESE conseille de répartir le besoin entre contributions du budget et garanties publiques aux prêts bancaires. Il faudra donc penser à répartir l’effort financier. Les rédacteurs du rapport du CESE proposent que cela soit fait entre des transferts du budget, probablement avec plus d’impôts, et la création d’un fonds de garantie avec une aggravation de la dette. Sauf qu’il ne sera pas très simple d’augmenter les impôts, sachant que le Maroc est l’un des pays où les taux sont les plus élevés de la région. Ça passera donc par la dette mais, là encore, ça risque d’être difficile. La dette publique dépasse les 80% du PIB, comme le rappelle le quotidien. Et la méthode des fonds de garantie est déjà utilisée par l’État, avec des résultats mitigés.

+L’Economiste+ rapporte que depuis ce 1er janvier 2020, le Maroc a durci son arsenal de protection contre les importations de textile turc. Ainsi, les vêtements d’origine turque vont ainsi coûter plus cher. Le journal assure, en effet, qu’ils leur seront appliqué un droit additionnel ad valorem de 90% du tarif douanier qui leur était appliqué dans le cadre du droit commun, et ce jusqu’au 31 décembre 2021. Le droit additionnel provisoire était de 22,5%, soit 90% du taux du droit d’importation qui est de 25%.

Aujourd’hui, le quotidien confirme l’application, depuis le 1er janvier, d’un droit d’importation de 27% contre 0%, taux prévu dans l’ALE avec la Turquie. A cela s’ajoute la hausse des droits d’importation à 30% sur tous les produits, comme le prévoit la loi de Finances.

La publication affirme que la liste des produits concernés par le nouveau barème sera actualisée, ajoutant que les exportations de textile-habillement en provenance de Turquie ont augmenté de manière régulière au fil des années pour atteindre 9,5 milliards de dirhams. Cela s’explique, en grande partie, par l’extension du réseau commercial des marques d’habillement turques.

+Al Alam+ fait savoir que près de 3.000 personnalités appartenant aux milieux universitaires, médiatiques, et de la société civile venant de 155 pays différents et des cinq continents ont lancé la Plateforme Internationale de Défense et de Soutien au Sahara marocain, une structure indépendante, flexible et autonome dont la raison d’être est de porter la voix des populations du Sahara marocain et leur vision du développement de leur région et de leur avenir.

Participant pleinement dans toutes les sphères de la vie politique, économique et sociale de leur pays et de leur région, les populations du Sahara marocain sont souvent confrontées à des campagnes de dénigrement et de mystification menées par l’Algérie et son appendice, le « polisario ».

La Plateforme entend amplifier et relayer le récit des populations du Sahara marocain, que l’Algérie et ses proxys cherchent à étouffer : le récit d’un Sahara en mouvement, jouissant d’institutions libres et démocratiques et vivant dans la sécurité, la stabilité et la prospérité, et d’un Maroc acteur de paix, de démocratie et de développement dans son Continent et dans le monde, souligne le journal.

Sécurité, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les tentatives pour relocaliser Daech dans le nord de l’Afrique, les projets qui seront réalisés en 2020, le bilan de fin d’année et la performance des clubs marocains en coupe de la CAF.+Assabah+ rapporte que, depuis quelques temps, les services de renseignement turcs balisent le terrain pour sécuriser le transport de milliers de mercenaires vers la Libye.

Ces opérations sont effectuées avec la complicité des services de renseignement de pays qui cherchent à se débarrasser de leurs compatriotes daechiens incarcérés dans les centres de détention au nord de l’Irak, de la Syrie et de la Jordanie. Le plan de résurgence de l’EI prévoit, en premier lieu, de frapper le tourisme dans les pays visés, avant de s’attaquer aux investissements et à la sécurité nationale des pays situés dans la bande du Sahara qui s’étend de l’Egypte au Maroc, estime la publication.

Dans une déclaration au journal, le ministre libyen des Affaires étrangères, Abdelhadi Al Houij, souligne que la crise dans son pays n’est pas politique mais bel et bien sécuritaire. Et pour cause. La situation actuelle en Libye est caractérisée par la prolifération des armes et la tyrannie des hors-la-loi et des Daechiens, a-t-il ajouté.

Le ministre a d’ailleurs adressé un appel au Roi Mohammed VI pour lui demander de parrainer un « accord de Skhirat II » dès que la capitale libyenne sera libérée et débarrassée des milices armées. L’Etat libyen a besoin d’un dialogue national et d’une réconciliation globale semblable à l’expérience de l’Instance équité et réconciliation du Maroc qui a définitivement tourné la page des années de plomb, conclut le ministre libyen des Affaires étrangères.

+L’Economiste+ indique que d’importants projets d’infrastructures autoroutière, ferroviaire et portuaire verront le jour en 2020 en vue d’améliorer l’attractivité du pays et de ses différentes régions aux investissements étrangers.

Selon le ministère de l’Economie et des finances, cité par le quotidien, il est prévu au titre de l’année 2020 la réalisation de la liaison autoroutière avec le nouveau port Nador West Med pour un coût de 4,5 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) ainsi que la construction de l’autoroute de contournement de Casablanca sur 31,5 KM.

Dans le domaine ferroviaire, il sera procédé à la poursuite de la réalisation des projets de connectivité ferroviaire des ports de Nador West Med avec 3 milliards DH et du port de Safi avec 300 millions DH, ainsi que l’achèvement des préparations du contrat programme entre l’Etat et l’ONCF. L’année 2020 verra aussi la construction et l’extension d’infrastructures portuaire et maritime ainsi que des travaux de protection du littoral, relève-t-il.

Sur le plan social, plusieurs projets visant l’amélioration continue de l’accès de la population aux services de base (routes, santé, éducation, eau, électricité,…), seront réalisés notamment dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de lutte contre les disparités territoriales et sociales dans le monde rural.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la fin d’année est souvent l’occasion de dresser un bilan dans les différents domaines. L’année 2019 fut dans ce sens l’année aux défis multiples. Elle a connu le lancement de plusieurs initiatives et projets. 2020 sera sans nul doute marquée par le nouveau modèle de développement. Les premières auditions de la commission spéciale du modèle de développement (CSMD) vont démarrer dans les prochains jours mais les préparatifs ont déjà été lancés il y a quelques semaines. Les mois de novembre et décembre ont ainsi connu la nomination de la présidence et des membres de la CSMD.

Cette commission spéciale aura le statut d’un organe consultatif (impartial et objectif) investi d’une mission limitée par le temps et devra prendre en considération dans ses travaux les grandes orientations des réformes engagées ou en passe de l’être. Enseignement, santé, agriculture, investissement, système fiscal… autant de chantiers qu’elle devra inclure dans ses recherches. Elle devra émettre des propositions visant le perfectionnement et l’accroissement de l’efficacité de ces différents secteurs. Cet organe sera amené par conséquent à établir un constat exact de l’état des lieux et proposer des solutions adaptées.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ souligne que les représentants du football marocain en Coupe de la CAF continuent leur bonhomme de chemin et enchaînent les bonnes performances.

Le Hassania d’Agadir et la Renaissance sportive de Berkane ont réalisé deux bonnes opérations lors de la troisième journée de la phase de poules de la Coupe de la CAF qui s’est déroulée ce dimanche et ont conservé leur première place du classement dans leurs poules respectives, fait savoir le quotidien.

Les Berkanis n’ont pas eu trop de difficultés pour se défaire de leur adversaire du jour, le club congolais du DC Motema Pembe. Les hommes de Tarek Sektioui ont en effet remporté la rencontre par un large score de trois buts à zéro. Avec ce nouveau résultat, la RSB conforte sa place de leader de son groupe avec un total de sept points, suivie de son adversaire du jour (quatre points). Le club zambien du Zanaco est troisième avec 3 points tandis que le FC ESAE est dernier avec un point.

Le Hassania d’Agadir a quant à lui réussi à ramener un nul précieux d’Abidjan. Le HUSA et le club ivoirien de San Pedro se sont en effet quittés sur le score d’un but partout, dimanche sur la pelouse du stade Félix Houphouët Boigny. Avec ce score, le HUSA conserve sa place de leader de ce groupe avec sept points, suivi de Paradou AC (4 points), Enyimba (3 points) et San Pedro (2 points).

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Le tracé des frontières maritimes marocaines, les nouveautés de la loi de Finances 2020, la fuite des cerveaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Assabah+ écrit que les frontières maritimes des Etats côtiers sont actuellement régies par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, ou Convention de Montego Bay (Jamaïque), signée le 10 décembre 1982. Cette «constitution» de la souveraineté des Etats sur leur espace maritime a été ratifiée par le Maroc en 2007.

Selon le quotidien, le ministre des Affaires étrangères a expliqué, devant la commission parlementaire ad hoc, que la loi actuellement en voie d’adoption avait été présentée pour trois raisons principales.

Primo, dans son discours à la Nation, le 6 novembre dernier, à l’occasion de l’anniversaire de la Marche verte, le roi Mohammed VI a clairement signifié que, le Maroc ayant concrètement réalisé son intégrité territoriale, tous les accords de coopération internationale ou de libre-échange devaient désormais prendre en compte un fait objectif, à savoir l’unicité du territoire marocain, et que nul ne devait faire le distinguo entre ses produits du sud et ceux du nord.

Secundo, le Maroc ayant signé, ces derniers temps, de nombreux accords internationaux de partenariats, il est aujourd’hui nécessaire pour lui d’harmoniser ces conventions avec sa souveraineté sur ses espaces maritimes, surtout que plusieurs textes en la matière, datant des années 70, sont devenus obsolètes. Il est donc du droit du Maroc de délimiter les 12 miles (environ 22 km) de ses eaux territoriales, les 200 miles de sa zone économique exclusive et les 350 miles de son plateau continental, et ce en concertation avec l’Espagne (Iles Canaries), la Mauritanie (enclave de Lagouira) et, à un degré moindre, le Portugal (Ile de Madère).

Tertio, sur le plan diplomatique, il s’agit aussi de concrétiser le fait que les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une seule main.

Sous le titre « petites mais efficaces », +Aujourd’hui Le Maroc+ rappelle que pour relancer l’investissement, qui est le moteur de l’économie et de la croissance, il suffit parfois de quelques décisions et quelques mesures qui peuvent grandement redonner confiance à la communauté des affaires.

Cette année, à l’occasion de la loi de Finances 2020, les parlementaires ont levé une de ces aberrations qui truffent le corpus légal et fiscal marocain, que tout le monde avait fini par oublier mais qui, pourtant constituaient un frein au business, indique le quotidien.

En résumé, la loi de Finances a exonéré un groupe ou un holding quand il transfère la propriété des biens corporels, incorporels ou même financiers entre deux filiales, fait-il savoir, précisant qu’il n y aura plus que 1.000 dirhams (1 euro=10,7 DH) à payer, au titre du timbre et de l’enregistrement.

L’abandon de l’impôt occasionné par ce type d’opération dans le passé peut constituer un facteur de libération d’énergies pour le privé et surtout de reprise de confiance, estime la publication.

Pour sa part, +L’Opinion+ souligne que de plus en plus de jeunes marocains, déçus par les conditions de travail dans les administrations ou au sein des multinationales, optent pour les professions libérales au terme de leur formation académique.

Tout en rapportant les impressions de jeunes imbibés de valeurs qui préfèrent voler de leurs propres ailes en développant leur business pour être libres de leurs actes et ne rendre compte à personne, le journal fait observer que ces têtes bien constituées sont, entre autres, doctorants et ingénieurs qui pourraient être classés dans la catégorie «fuite des cerveaux», mais en interne.

Ce sont des cerveaux qui stagnent, et deviennent gérants ou restaurateurs, relève-t-il, regrettant qu’en dépit de la valeur ajoutée commerciale qu’ils génèrent, ces talents ne révèlent pas leur plein potentiel économique et intellectuel.

Bilan 2019 et actualité économique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur le bilan de l’année 2019, les attentes qui pèsent à la fois sur l’année 2020 et sur la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), le modèle entrepreneurial réussi et la stratégie des énergies renouvelables.+Challenge+ relève qu’en 2019, le Maroc a réalisé certaines avancées importantes, notamment en termes de climat des affaires où il a été propulsé à la 53ème position par Doing Business, soulignant qu’en matière d’infrastructures, le Royaume a de quoi s’enorgueillir: sa principale fierté, le Port Tanger Med, a hissé le pays au rang des grandes nations maritimes.

Sur le plan politique, l’année 2019 a infligé de nombreux camouflets au principal ennemi de l’intégrité territoriale du Royaume, ainsi qu’à ses alliés dont le cercle n’a eu de cesse de se rétrécir, fait-il observer, notant que l’année 2020 apportera son lot de surprises, « bonnes dans l’ensemble ». La publication cite à titre d’exemple la toute petite l’augmentation des pensions de retraites à partir du 1er janvier, notant qu’à partir de cette même date, les Marocains pourront vendre leur résidence principale sans attendre la période incompressible de six ans ouvrant droit à l’exonération de la taxe sur profit immobilier (TPI).

Les bonnes surprises ne s’arrêtent pas là, elles concernent cette fois-ci les jeunes entrepreneurs, puisqu’en ce premier jour de l’an, le Fonds de soutien à l’entrepreneuriat devra être opérationnel, ajoute l’hebdomadaire.

Avec tout ce qui a été programmé et promis, on est en droit de penser que l’année qui commence va être l’année du big-bang marocain. En juin 2020 justement, le Maroc aura officiellement son nouveau modèle ou sa nouvelle vision du développement, écrit, de son côté, +La Vie Éco+, estimant que ceci est déjà un premier événement majeur qui devrait inscrire 2020 dans les annales de l’histoire.

Mais bien avant, et à en croire tout ce qui a été présenté ces dernières années, 2020 sera également l’année d’achèvement d’autres programmes majeurs et politiques sectorielles comme le Plan d’accélération industrielle (PAI), le Plan Maroc Digital et la très ambitieuse stratégie nationale pour le développement durable, rappelle le journal.

Lors de cette même année, l’assurance-maladie obligatoire doit être généralisée, le Maroc devrait faire son entrée historique dans le Top 50 des meilleurs pays en matière de climat des affaires et la réglementation de change marocaine « restée sclérosée durant des décennies » devrait également évoluer.

Pour sa part, +Maroc Hebdo+ s’est attardé sur l’action de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), avec à sa tête l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa.

« Par modèle de développement, beaucoup ont cru qu’il s’agissait d’une question purement économique, alors que c’est beaucoup plus large comme le prouve le fait que ladite commission comprenne, parmi ses trente-cinq membres, de purs penseurs des sciences humaines tels le professeur universitaire Rachid Benzine ou encore le sociologue Mohamed Tozy », fait remarquer la publication.

Pour Maroc Hebdo, cette Commission tombe « a point nommé », du fait que la société marocaine a besoin d’une refondation du contrat sur lequel elle s’est établie il y a plus de douze siècles.

+Al Bayane+ relève que pour réussir le choc entrepreneurial, il faudrait se donner les moyens d’atteindre rapidement près de 10 milliards DH (1 euro = 10,7 DH) par an à engager par le budget et près de 40 milliards DH sous forme de garanties publiques aux prêts bancaires », indique le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans son rapport intitulé

« Le nouveau modèle de développement du Maroc: Contribution du CESE ». Cet accompagnement devra être destiné à tous les secteurs pour qu’ils soient en mesure de saisir l’ensemble des opportunités de création de valeur, que celles-ci soient latentes ou à créer via l’innovation, souligne le Conseil, cité par le quotidien.

Il est aussi judicieux d’accompagner toutes les étapes du cycle de vie de l’entreprise tant en période de création, de croissance (TPE à PME, PME à ETI), que de transmission ou de redressement, recommande-t-il.

+L’Opinion+ note que le Maroc poursuit sa montée en puissance en énergies renouvelables afin de répondre à la hausse soutenue de la demande en électricité et réduire sa dépendance énergétique quasi-totale de l’extérieur.

Une tendance confirmée par le lancement de la réalisation du parc éolien de Taza (150 MW). A ce titre, des contrats de projets relatifs à la réalisation de la première phase (87 MW) de ce site ont été signés entre l’ONEE, MASEN ainsi que la société de projet « Parc Eolien Taza SA », composée du groupement EDF Renouvelables (France) et du japonais Mitsui & Co. Situé à 12 km de Taza, ce site produira l’équivalent de la consommation électrique d’une ville d’environ 350.000 habitants. Sa mise en service est prévue pour fin 2021.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que l’aéroport international Mohammed V de Casablanca a battu, jeudi, un record de fréquentation annuelle en franchissant, pour la première fois de son histoire, la barre des 10 millions de passagers.

A cette occasion, une cérémonie à été organisée à l’initiative de l’Office national des Aéroports (ONDA) et Royal Air Maroc (RAM) pour accueillir le 10 millionième passager venu à bord du vol AT 205 de RAM, en provenance de Miami, nouvelle destination de la RAM lancée en avril dernier. Ainsi, la compagnie nationale a offert au 10 millionième passager un billet d’avion business class sur son réseau international.

L’heureux passager a également reçu d’autres cadeaux de la part de l’Office National des Aéroports, fait savoir le quotidien.

Social et économie s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la revalorisation de la pension des retraités de la CNSS, l’entrée en vigueur de l’accord de code-share signé entre RAM et American Airlines, l’alerte par rapport au danger du « Skimming » et le financement via crowfunding.+L’Economiste+ fait savoir que les retraités Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS)  vont voir leur pension augmenter de 5% sans que le minimum ne soit inférieur à 100 DH à partir de janvier 2020.

La dernière revalorisation date de 2007, 4% avec effet rétroactif d’une année. Cette hausse bénéficiera à 603.290 pensionnés dont 415.345 retraités et 182.369 pensions de survivants, rappelle le quotidien.

Elle aura néanmoins un impact important. L’étude réalisée par la CNSS fait ressortir une facture de 821 millions de DH par an. Ce qui précipiterait le régime dans le déficit dès 2021 au lieu de 2024. Une situation qui renvoie à l’urgence d’une réforme.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’accord de code-share signé entre Royal Air Maroc et American Airlines est entré en vigueur, indique la compagnie aérienne nationale.

L’accord porte sur le partage des codes sur les lignes transatlantiques reliant Casablanca à Miami, New York, Washington et Boston, ainsi que quelques destinations domestiques marocaines du côté des vols opérés par Royal Air Maroc.

En ce qui concerne les vols opérés par American Airlines, Royal Air Maroc note qu’elle placera son code sur les lignes reliant l’aéroport New York-JFK aux principales destinations intra-américaines, ainsi que les vols Casablanca-Philadelphie qui seront commercialisés par American Airlines pendant l’été 2020, précise la publication, citant toujours le communiqué de RAM.

+Al Bayane+ relève que l’alerte par rapport au danger du « Skimming », une technique, apparue en 2008, de piratage des données des cartes monétiques refait à nouveau surface.

Cette fraude consiste à enregistrer les codes PIN des cartes guichet et à les encoder dans de nouvelles cartes à pistes magnétiques. Il consiste également à pirater des automates et terminaux de paiement (distributeurs de billets et terminaux de paiement dans les commerces, les stations-service, la restauration…), indique-t-il.

La vigilance reste toujours de mise malgré les contrôles permanents assurés par les prestataires des banques. Néanmoins, ce risque ne touche pas toutes les cartes bancaires. La Banque centrale invite les banques à plus de vigilance et recommande la mise en place de mesures appropriées pour éviter cette fraude.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que le projet de loi relatif au financement collaboratif (crowdfunding) vise la mobilisation de nouvelles sources de financement au profit des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) et des jeunes porteurs de projets innovants.

Cité par le quotidien, le ministre de l’Economie et des finances Mohamed Benchaâboun, a indiqué que le Maroc est l’un des premiers pays en Afrique et au Moyen Orient à avoir mis en place un cadre juridique régissant les activités de financement collaboratif, notant que ce texte a pour objectif notamment la libération du potentiel créatif et culturel des jeunes et la participation active des donateurs et des contributeurs dans les projets de développement au Maroc, via un mécanisme de financement simple, sécurisé et transparent.

Ce projet de loi vise aussi à renforcer l’attractivité et le rayonnement de la place financière de Casablanca Finance City, a ajouté le ministre qui présentait ledit projet devant la Commission des finances et de développement économique à la Chambre des représentants.

Economie et société au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’analyse des principaux indicateurs économiques du Maroc, les accords de libre-échange signés par le Royaume et le lancement d’une opération de traque de réseaux de prostitution d’émigrés subsahariens.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques vient de livrer son diagnostic sur la situation économique et financière, rapporte ainsi, précisant qu’il compte dans ses rangs la banque centrale, l’AMMC, l’ACAPS et le ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.

Le Comité, qui dresse un tableau sur les indicateurs déterminants pour le pays, nous apprend que la croissance du secteur non agricole connaîtra une certaine amélioration pour passer de 2,6% en 2018 à 3,3% en 2019, puis à 3,5% en 2020, avant d’atteindre 3,7% en 2021, indique le quotidien, estimant que c’est le résultat direct des choix judicieux du Maroc pour lutter contre le chômage et la réforme de l’éducation.

Toutefois, le déficit budgétaire hors privatisation se creuserait à 4,1% du PIB en 2019 après 3,7% en 2018. Pour y remédier, la publication préconise d’adopter un nouveau cadre réglementaire et légal concernant les dépenses et recettes de l’Etat, de chercher de nouveaux modes de financement, comme le crowdfunding, et de créer une commission interministérielle pour l’exploration des mesures susceptibles d’améliorer les finances publiques à tous les niveaux.

Pour sa part, +l’Économiste+ s’attarde sur les propos du gouverneur de la banque centrale, selon lesquels le Maroc peine à tirer profit des accords de libre-échange qu’il a conclus. À ce sujet, le quotidien reproche à la Banque centrale de ne pas avoir réussi à surmonter « le tabou » de la valeur du dirham, soulignant qu’ « un dirham cher est une autoroute pour les exportateurs turcs, égyptiens, tunisiens ».

Il pointe également du doigt les trafics dans le Sud et dans l’Est qui « détruisent l’industrie orientée vers le marché local », ou encore le recours à des pratiques désuètes, comme l’augmentation des prix du marché en supprimant la concurrence, pour redresser les sociétés en difficulté.

+Assabah+ fait savoir que la police s’active aussi bien à Casablanca qu’à Mohammedia pour démanteler un réseau de prostitution d’émigrées subsahariennes, monté sous couvert de massage sur commande.

Ces jeunes femmes proposent ainsi des services sexuels de tout genre, dans des lieux tenus secrets, aussi bien dans les quartiers huppés que populaires. Elles sont accessibles par téléphone via leurs comptes sur internet et notamment sur les réseaux sociaux, rapporte le quotidien.

D’après le journal, ces jeunes femmes sont toutes installées au Maroc de manière illégale et potentiellement porteuses de maladies sexuellement transmissibles (MST). Ce qui, ajoute le journal, « représente un danger pour les «proies» qui tombent dans leurs filets et auxquels elles proposent toutes sortes de «services» dont le tarif est clairement affiché.

Les sommes demandées contre ces services peuvent ainsi aller de 30 à 100 euros, écrit le quotidien qui cite des sources concordantes. Bien sûr, les membres de ce réseau prennent soin de changer régulièrement leur numéro de téléphone pour ne pas être démasqués et interpellés par la police. Et, pour leur sécurité, les « masseuses » n’hésitent pas à solliciter les services de jeunes gens, également émigrés d’origine subsaharienne, qui se chargent de leur assurer une protection rapprochée.

Des sources citées par le quotidien affirment de même que les émigrés clandestins d’origine subsaharienne, surtout les femmes, s’adonnent à cette activité dans le but d’économiser assez d’argent pour payer leur traversée vers l’Europe. Les mêmes sources soulignent que le réseau se renouvelle continuellement. Ainsi, une nouvelle femme vient, à chaque fois, remplacer celle qui s’en va.

Politique, développement, économie et sport eu menu des quotidiens marocains

La mort du général algérien Ahmed Gaid Salah, l’action de la Commission spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD), la lutte contre l’économie informelle et le hooliganisme, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Massae+ écrit que l’Algérie a perdu, avec la mort de «Gaïd Salah, le général qui a pris la fuite dans la bataille d’Amgala 1», laissant derrière lui plusieurs dizaines de prisonniers algériens, suite au revers cinglant infligé par les Forces armées royales à ses troupes, le 27 janvier 1976.

Une déroute qui a mis l’ancien président Houari Boumediène dans tous ses états avant d’ordonner que le «moujahid» Gaïd Salah revienne sur les bancs d’une école militaire pour apprendre les rudiments de son métier. Cet épisode de la guerre du Sahara, comme celui de la Guerre des Sables de 1963, est à l’origine du «complexe militaire» algérien à l’égard du royaume. Ce qui explique grandement, précise le quotidien, la haine viscérale que Gaïd Salah a toujours cultivée, jusqu’à sa mort, envers le Maroc.

Pour sa part, +Al Akhbar+ estime que l’Algérie vient de perdre « l’homme qui détenait la réalité du pouvoir » dans le pays et revient sur les péripéties qui ont marqué son «hégémonie» depuis qu’il a « démissionné » Abdelaziz Bouteflika en vue de tenter de calmer la rue qui revendiquait la fin du système, c’est-à-dire la fin de la mainmise de l’armée sur le pouvoir en Algérie.

Visé et conspué nommément par les manifestants des vendredis et mardis, qui défilent en masse depuis le 22 février 2019 dans les artères des grandes villes algériennes, feu le général Gaïd Salah a tenté d’impliquer des pays étrangers (le Maroc et la France) en les accusant de manipuler et d’encourager les manifestants dont les rangs ne cessaient de grossir de semaine en semaine.

Sa seule « réussite » aura été d’avoir organisé une « mascarade électorale », permettant ainsi à Abdelmajid Tebboune, son homme de paille, d’être élu président de l’Algérie. Une victoire à la Pyrrhus qu’il n’aura finalement pas eu le temps de savourer.

Une chose est sûre, assure +Assabah+, les manifestants ont gagné une manche après que le destin a fait disparaître à jamais l’homme qui les haranguait chaque semaine, à partir de l’une des casernes militaires du pays, en se montrant tantôt insultant, tantôt menaçant, mais toujours arrogant.

Sur un autre registre, +Al-Alam+ indique que si la commission chargée du nouveau modèle de développement doit jouir de bonnes conditions de travail, il est également nécessaire d’accompagner son travail par un débat constructif et fructueux, pour que son action ne soit pas détachée des préoccupations de l’opinion publique, soulignant que les médias nationaux doivent encadrer ce débat et offrir à tous les intervenants la possibilité de l’enrichir.

Mais avant de se lancer dans la recherche d’un nouveau modèle de développement issu de la réalité marocaine, la Commission doit d’abord s’atteler à une évaluation complète et générale de la situation pour pouvoir proposer les alternatives adéquates, estime le quotidien.

+L’Economiste+ estime que « la lutte contre l’informel est devenue un rituel un peu convenu », notant que les gouvernements réitèrent chaque année leurs engagements sur ce front mais peinent en réalité à apporter une réponse sans équivoque à cette « vieille plaie de l’économie marocaine ».

Dans un paysage marocain où les frontières entre formel et informel sont loin d’être étanches, le patronat lui-même semble hésitant sur la position à adopter, fait observer la publication, relevant que ce statu quo offre une double lecture: soit que l’informel se nourrit d’un déficit de contrôle, soit que l’écosystème entrepreneurial est surcontrôlé, et devient un pousse-au-crime vers l’informalisation.

Dans le premier cas, le quotidien préconise de remédier à la situation en insistant sur l’importance du civisme fiscal et en convainquant du bon usage de la contrepartie de l’impôt, notamment à travers une qualité de service public irréprochable. Tandis que dans le second cas, « il faut traquer toutes les pesanteurs potentielles qui subsistent, que celles-ci portent sur le marché de l’emploi, le financement, l’investissement ou la fiscalité ».

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ s’attarde sur les actes de hooliganisme qui ont émaillé le derby casablancais, relevant que « des dizaines des soi-disant supporters du Raja et du Wydad ont attendu la fin du match au complexe Mohammed V pour s’affronter à l’aide de jets de pierres ».

Plusieurs pistes de réforme existent actuellement pour trouver des solutions à ce fléau, indique le journal, appelant à recruter des chercheurs et à octroyer des bourses d’excellence aux Marocains et étrangers en créant des centres de recherche dans les douze régions du Royaume pour comprendre au mieux ce phénomène qui est déjà entré dans les mœurs des supporters.

Il faut également accorder des subventions à des associations et au secteur privé pour sensibiliser aux dangers de ce phénomène, conclut-il.

Régionalisation et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le chantier de la régionalisation avancée, le financement de l’UE de nouveaux programmes de coopération et l’introduction de moto électrique à Casablanca.+Le Matin+ se fait l’écho de l’intervention du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit à la séance de clôture des 1-ères Assises nationales de la régionalisation avancée (20-21 décembre), qui a affirmé que la mise en œuvre de la déconcentration administrative constitue le prélude à une gestion régionale solide.

Le ministre, cité toujours par le quotidien, a souligné l’importance de renforcer l’édification institutionnelle et de jeter les fondements d’une gestion régionale forte pour que les régions puissent s’acquitter de leurs missions, notamment à travers le renforcement de leurs ressources financières et humaines.

Il a, en outre, relevé que parmi les réalisations phares dans ce domaine figure la mise en place du Cadre d’orientation de l’exercice des compétences de la région, « fruit d’un processus de consultation entre les responsables des départements ministériels et les présidents des régions ».

+Libération+ fait savoir que le Maroc et l’Agence Française de Développement (AFD) ont conclu deux conventions de financement en faveur de la régionalisation des politiques publiques : un prêt de 150 millions d’euros en faveur de l’insertion économique des jeunes ainsi qu’une subvention de 9 millions d’euros destinée à appuyer la régionalisation de la politique migratoire marocaine.

« Ces deux financements soutiennent un objectif commun à savoir encourager la territorialisation des politiques publiques dans le cadre de la mise en œuvre de la régionalisation avancée », explique l’AFD dans un communiqué, cité par la publication.

D’une durée de 4 ans, le programme d’insertion économique des jeunes s’inscrit dans le cadre du Plan National de Promotion de l’Emploi porté par le ministère du Travail et de l’Insertion Professionnelle.

+L’Economiste+  rapporte que les tout premiers scooters 100% électriques sillonnent déjà les rues et boulevards de Casablanca. Il s’agit d’une gamme de trois nouveaux modèles (S5, X1 et S4) de la marque chinoise Lvneng.

Des véhicules commercialisés par E-moto.ma, importateur-distributeur exclusif de la marque au Maroc destinés aussi bien au marché des particuliers qu’aux flottes entreprises et des professionnels. La vitesse maximale est de 45 km/heure. Ce qui correspond à une utilisation optimale en ville. « Le scooter électrique peut rouler 100 km avec l’équivalent de 4 DH de recharge électrique contre 35 à 40 DH de carburant (essence) pour les cyclomoteurs thermiques », relève l’importateur-distributeur de la marque, cité par le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que la Commission européenne a adopté de nouveaux programmes de coopération à hauteur de 389 millions d’euros en faveur du Maroc. Ces programmes viennent renforcer l’appui de l’Union européenne (UE) au Royaume afin de soutenir les réformes, le développement inclusif et la gestion des frontières et d’œuvrer au développement d’un « Partenariat euro-marocain pour une prospérité partagée », précise un communiqué de l’exécutif européen. « Le Maroc est depuis longtemps un partenaire privilégié de l’Union européenne avec lequel nous partageons nos frontières et aspirations », a souligné à cette occasion le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-président de la Commission, Josep Borrell, cité dans le communiqué.

Développement, régionalisation, politique et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi traitent de nombreux sujets notamment l’action de la Commission spéciale sur le Modèle de Développement, la régionalisation avancée, la rencontre de haut niveau Maroc-France et le championnat marocain de football.+Le Temps+  relève qu’un mois est passé entre l’installation du président de la Commission spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD), Chakib Benmoussa, et le premier conclave avec les membres au grand complet. « Il y a assurément là de quoi susciter des élans d’optimisme », estime la publication.

S’agissant des membres de la Commission, l’hebdomadaire indique qu’il s’agit de 35 spécialistes, incarnant l’essence intellectuelle et managériale du pays. « Ils ont un semestre pour livrer leur diagnostic sur ce qui ne va pas ou va mal dans le pays ».

Sur le même registre, +Telquel+ écrit que « les 35 de Benmoussa ont des airs de dream team », indiquant que les membres de la CSMD sont un échantillon de ce que le Maroc a de mieux à offrir sur le plan intellectuel.

Au sein de cette commission, les personnalités courageuses ne manquent pas, note le journal, soulignant que nombre d’entre elles ont fait preuve de franc-parler dans un passé récent où la subversion pouvait briser une carrière.

« Avant que le véritable travail ne commence, savourons cette belle brochette de talents », lance-t-il.

Abondant dans le même sens, +Challenge+ fait savoir que les membres de cette commission sont issus de divers horizons avec des parcours académiques et professionnels pluriels et une connaissance importante de la société marocaine et des questions politiques, économiques et sociales, culturelles et environnementales.

« Les missions attribuées à la CSMD sont axées sur deux principaux objectifs: faire un état des lieux précis et objectif en vue de relever les dysfonctionnements et les points forts et tracer les contours d’un modèle de développement renouvelé à même de permettre au Maroc d’accéder aux rangs des pays avancés », précise la publicaton.

L’équipe de Benmoussa devra rendre sa copie dans six mois, une période qui, de l’avis d’observateurs, reste insuffisante, prévient-il.

+Le Matin+ se fait l’écho du message royal adressé, vendredi à Agadir, aux participants aux premières Assises nationales de la régionalisation avancée et dans lequel le Souverain a indiqué que l’application effective de la régionalisation avancée, de ses principes théoriques comme de ses modalités pratiques, reste tributaire de la mise en place d’une politique régionale clairement définie et réalisable en matière économique, sociale, culturelle et environnementale.

« Un tel processus doit être mené en accord avec une politique publique intégrant la dimension régionale, s’appuyant sur une économie forte et efficiente, génératrice de croissance, pourvoyeuse d’emplois et garante de justice sociale et s’attachant à conférer une efficacité accrue aux programmes et aux projets entrepris au niveau territorial pour qu’ils puissent profiter réellement aux bénéficiaires ciblés », a indiqué le Roi Mohammed VI dans ce message.

+Akhbar Al Yaoum+ fait savoir que la réunion de haut niveau tenue à Paris entre le Maroc et la France s’est conclue par la signature de nombreux accords.

Lors de la cérémonie de clôture, sous la coprésidence des deux chefs du gouvernement, Saâd Dine El Otmani et Édouard Philippe, des accords ont été signés dans les domaines de l’économie, de la culture et de l’éducation.

Il s’agit notamment de l’octroi d’un prêt de 150 millions d’euros en faveur de l’insertion économique des jeunes dans trois régions à savoir: Rabat-Salé-Kénitra, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Souss-Massa, d’une Déclaration d’intention sur la coopération dans les domaines de l’enseignement préscolaire, de la formation initiale et continue des enseignants et d’un arrangement administratif relatif au développement de la coopération en matière de propriété industrielle entre l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) et l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), rapporte le quotidien,

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que les échanges commerciaux du Maroc avec la France ont augmenté de 7,1% en 2018 pour atteindre 117,1 milliards de dirhams (1 euro= 10,7 DH), après une progression de 6,6% en 2017, selon la Direction des Etudes et des Prévisions financières relevant du ministère de l’Economie et des Finances et la réforme de l’administration.

De 2012 à 2018, la France est le premier investisseur au Maroc avec une part de 28% en moyenne. En 2018-2019, elle est devenue deuxième investisseur au Royaume, devancée par l’Irlande (dont la part a atteint 20%). Sur les neuf premiers mois de 2019, les importations en provenance de la France ont rebondi de 11,5%, en glissement annuel, pour s’établir à 44,5 milliards de dirhams.

Les exportations vers la France se sont accrues de leur côté de 2,4% pour atteindre 45 milliards de dirhams. Le solde commercial reste excédentaire (443 millions de dirhams), avec un taux de couverture des importations par les exportations de l’ordre 101%.

Au registre sportif, +Al Massae+ souligne que les huit matchs de la dixième journée du championnat marocain de football se joueront dans leur totalité ce weekend. Une première depuis le début de la saison.

Mais tout le monde n’a d’yeux que pour le derby casablancais qui opposera, dimanche à partir de quinze heures sur la pelouse du complexe sportif Mohammed V, le Raja au Wydad de Casablanca, écrit le journal.

Ce derby aura un goût particulier puisqu’il intervient quelques semaines à peine après la double confrontation entre les deux équipes casablancaises en Coupe Mohammed VI des clubs champions, et qui s’est soldée par la qualification des Verts lors d’un match retour à rebondissements (1-1 au match aller, 4-4 au match retour).

Le derby du dimanche sera donc l’occasion pour les Wydadis de laver l’affront et de prendre leur revanche sur leurs voisins et rivaux.

Le Raja, qui est sur une bonne lancée depuis sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe arabe, tentera lui de réduire l’écart qui le sépare en championnat du Wydad puisque les Verts pointent actuellement à la cinquième place du classement avec un total de 14 points, tandis que le Wydad se trouve en tête du classement du championnat avec 19 points à son compteur, rappelle le journal.

Social, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le système de retraite, les performances de l’OCP et la situation financière des clubs marocains.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la structure de la société marocaine est appelée durant les prochaines années à suivre des mutations importantes, faisant remarquer que le vieillissement de la population est enclenché dès maintenant.

Dans un article intitulé « Troisième âge », la publication appelle à penser à venir en aide à cette catégorie grâce à des programmes et des mesures adaptés, notant que le système de retraite est l’un des principaux chantiers des dernières années.

« C’est un chantier stratégique auquel il faut consacrer tout le temps nécessaire et les moyens aussi pour garantir sa réussite pour les générations actuelles et celles montantes », poursuit-il.

Les responsables doivent agir principalement sur les leviers essentiels et aller droit au but vu que le temps commence à presser, prévient l’éditorialiste.

+L’Economiste+ revient, pour sa part, sur la performance « plus qu’honorable » de Mostafa Terrab, notant que le PDG de l’OCP reste sans conteste l’un des dirigeants préférés des Marocains.

Selon le journal, le travail accompli à l’Office au cours de ces dernières années contribue à adoucir une image écornée d’un secteur public en proie au doute sur sa capacité à se prendre en main, dans un champ où transgresser l’ordre établi n’est pas toujours bien perçu.

Certes les analyses peuvent toujours céder à la tentation de transformer le succès de l’échafaudage OCP en fragilité: sa dépendance de Terrab, fait-il remarquer, indiquant que « là aussi, un travail de structuration des pratiques a été entamé et doit apporter autonomie et longévité, indépendamment du casting à la tête de l’organigramme ».

+Assabah+ croit savoir qu’une grande inquiétude règne au sein de la fédération marocaine de football en raison de la détérioration des finances des clubs de la division de l’élite et de la deuxième division.

En cause, la sanction infligée par la FIFA au Chabab Rif Al Hoceima aurait poussé la fédération à se pencher sur la situation financière des clubs pour éviter

d’autres sanctions qui mettraient à mal la réputation du football marocain.

Le quotidien rapporte que la possibilité de transformer les dettes des présidents de clubs en actions dans les sociétés sportives créées ou à créer a été évoquée, mais l’explosion des dépenses et la faiblesse des revenus rendent cette option impossible à mettre en pratique.

En effet, les salaires des entraîneurs, des joueurs et des cadres du club, rapportés aux revenus, créent un grave déséquilibre, et en l’absence de la formation des jeunes et le recours systématique au recrutement, la situation ne fait qu’empirer.

Selon le journal, la responsabilité incombe à la fédération et son laxisme avec les clubs, ainsi que son incapacité à veiller au respect des cahiers de charges, estime le quotidien, ajoutant que la fédération est également tenue pour responsable du non-renouvellement du contrat de sponsoring avec Maroc Télécom, qui est arrivé à expiration le 30 juin dernier, sans qu’un nouveau sponsor ne soit choisi.

Economie, développement et social eu menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent aux accords de libre-échange conclus par le Royaume, au travail de la CSMD et aux enfants exploités par les réseaux de mendicité.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que pour l’année 2020, le gouvernement a clairement « inscrit sur ses projets son intention d’ouvrir le grand et épineux chapitre des accords de libre-échange ».

Il est naturel et légitime de la part de l’Etat marocain de se poser les questions sur ces accords et, pourquoi pas, de les réajuster, les réviser ou les adapter car il y va de la pérennité de l’économie et des opérateurs, notamment le secteur privé, estime le journal.

Les accords de libre-échange ne sont pas des textes figés et portent en eux-mêmes les voies légales et contractuelles qui donnent la possibilité aux pays signataires de les modifier, explique-t-il, notant toutefois qu’ « un accord de libre-échange ne saurait être profitable au Maroc que si les opérateurs du secteur privé y mettent de l’énergie et de la volonté ».

Pour sa part, +L’Economiste+ écrit que la Commission spéciale sur le modèle de Développement s’est attelé depuis peu à un « travail titanesque ».

Le but aujourd’hui, selon la publication, est de se dire droit dans les yeux ce que nous voulons pour faire avancer le pays, ce dont nous sommes capables pour y arriver et « sortir de ce satané cercle de médiocrité persistante ».

Aucune politique ne fonctionnera si les hommes n’y sont pas impliqués ni insérés, souligne-t-il, indiquant qu’au-delà des stratégies, c’est l’humain qui sera la clé.

« Se réunir est un début; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est la réussite », lance le quotidien, citant l’industriel américain Henry Ford.

« Chassez la misère, elle reviendra toujours au galop », écrit, de son côté, +L’Opinion + qui fait remarquer qu’au lendemain de l’annonce du plan d’action national pour la lutte contre l’exploitation des enfants à des fins de mendicité, « les enfants mendiants ont disparu comme par magie des radars à Rabat. Mais une semaine plus tard, ils sont revenus de plus belle… ».

Ce plan ambitionne de réintégrer ces victimes dans le système éducatif et de formation afin d’en faire des citoyens utiles à eux-mêmes et à leur société, rappelle la publication.

Développement, agriculture et culture au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment à la première réunion de la Commission spéciale sur le modèle de développement, à la lecture chez les Marocains et aux contraintes de la filière de l’agriculture biologique au Maroc.+Le Matin+ rapporte que les travaux de la première réunion de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) ont débuté lundi à l’Académie du Royaume du Maroc, sous la présidence de Chakib Benmoussa.

Les missions attribuées à la CSMD sont axées sur deux principaux objectifs », a souligné son président, Benmoussa qui s’exprimait à l’ouverture de la première réunion solennelle de cette commission.

Il s’agit de faire un diagnostic « précis et objectif » de la situation actuelle, en vue d’observer les dysfonctionnements à corriger pour déterminer les points de force, de manière à renforcer les acquis et de tracer les contours du nouveau modèle de développement qui « devrait permettre au Maroc d’accéder aux rangs des pays avancés », a-t-il expliqué, cité par la publication.

+Al Alam+ se fait l’écho d’un rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui a conclut que pour les Marocains, le livre n’est pas une priorité.

Cette situation a conduit un grand nombre de librairies à mettre la clé sous la porte. Le Maroc compte actuellement 609 bibliothèques publiques, indique le CESE faisant état d’une situation alarmante du côté des éditeurs dont le taux d’édition reste très modeste.

Si les Marocains ne lisent que très peu, c’est parce que le milieu socio-économique n’encourage généralement pas cette habitude, poursuit la même source, notant que seulement 38% des élèves marocains disposent de livres ou de supports de lectures dans leur domiciles.

Selon le CESE, cet état de fait s’explique par la situation socio-économique des familles et l’absence des conditions optimales pour la lecture dans les transports en commun et les espaces publics.

+L’Economiste+ relève que la filière de l’agriculture biologique au Maroc a du mal à se développer. Le journal a ssure que ce fleuron du secteur primaire souffre de nombreuses contraintes.

De quoi faire appel à l’aide de l’Etat, faute de moyens financiers propres. Le quotidien dénombre les freins de la filière. « A commencer par le déficit de la logistique aussi bien à l’export que sur le marché local », vu l’absence de stations de conditionnement certifiées Bio.

A cela s’ajoute le manque d’intrants et d’équipements spécifiques, en particulier les semences, les fertilisants et les produits de traitement. Le quotidien évoque aussi l’étroitesse du marché local, accentuée par le problème de gestion des risques de contamination (environnement, visiteurs, transport, emballage, conditionnement, insectes…). Sans oublier le manque de personnel qualifié bio.

La publication évoque également du problème du foncier, puisqu’il est difficile de trouver des terres vierges favorables. De plus, « les délais de location proposés sont aussi assez courts pour investir dans la fertilité des sols et assurer un système de production approprié».

Développement, politique et religieux au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur le travail de la commission spéciale sur le Modèle de Développement, le bilan de 20 ans de Bayt Mal Al-Qods et la 3ème session du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que « le compte à rebours a déjà commencé », pour  la Commission spéciale sur le modèle de développement, qui tient aujourd’hui sa réunion inaugurale.

Pour le quotidien, la composition de la commission a tenu toutes ses promesses avec la présence de grands noms dans des domaines aussi grands que variés.

Ces membres doivent rencontrer d’innombrables personnalités dans différents domaines d’activités, fait savoir le quotidien, expliquant que le but est de sortir avec des résultats probants et à la hauteur des attentes de tous les Marocains.

Abordant dans le même sens, +L’Economiste+ estime que la diversité du casting confirme les ambitions dans une démarche qu’il est permis de ranger au rayon des initiatives d’administration consultative.

Le modèle de développement se voit apporter au fonctionnement démocratique une occasion de renouvellement méthodologique, soutient la publication, notant que les transformations qui doivent être négociées sont censées être incarnées par les différentes composantes de la société.

Le succès n’est pas d’emblée assuré, prévient-il, soulignant que la commission a aujourd’hui le bénéfice du doute. Mais dans un peu plus de six mois, elle ne sera pas évaluée à ses têtes mais à ses faits.

+Le Matin+ se fait l’écho du Directeur chargé de la gestion de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, Mohamed Salem Cherkaoui qui a fait savoir que l’Agence a réalisé en 20 ans des projets structurants d’une valeur de 60 millions de dollars.

S’exprimant lors d’un colloque organisé par l’agence à l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de la création de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sur « les aspects de l’action sociale à Al-Qods à travers l’expérience de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Asharif », M. Cherkaoui a affirmé que ces projets ont été initiés dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’habitat, mais aussi en matière de promotion de la femme, les jeunes et l’enfance. S’y ajoutent, selon lui, les programmes d’assistance sociale qui couvrent les différents quartiers de la ville sainte, au bénéfice de toutes les catégories sociales, qu’il s’agisse de populations de confession chrétienne ou islamique.

+Rissalat Al Oumma + rapporte que le Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains tiendra sa troisième session à Fès les 17 et 18 décembre courant.

Cette session verra la participation des membres du Conseil supérieur de la Fondation, à savoir 357 oulémas issus de 32 pays africains, dont 90 femmes, ainsi que 20 membres marocains, dont 4 femmes, indique un communiqué de la Fondation, cité par le journal.

Le projet du programme annuel de la Fondation au titre de l’année 2020 sera examiné et approuvé lors de cette session, tandis que les quatre commissions permanentes (la Commission des activités scientifiques et culturelles, la Commission des études de la Charia, la Commission chargée de la revitalisation du patrimoine islamique africain et la commission de la communication, de la coopération et du partenariat) seront activées.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que la santé publique est le miroir sincère qui révèle le niveau de développement ou d’arriération d’un pays, faisant remarquer que durant ces dernières années, « notre secteur de la Santé a enregistré une incontestable régression ».
Dans ce sillage, la publication regrette que le ministre de l’Economie et des Finances ait choisi de surtaxer la cigarette électronique, qui est « un moyen de sevrage tabagique efficace », tout en maintenant inchangé le taux d’imposition de la cigarette réelle, dont on sait tous le danger pour la santé et le coût en matière de sécurité sociale.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi s’intéressent à nombre de sujets notamment l’inauguration du vivarium du Jardin zoologique national de Rabat, la monarchie au Maroc, la centralité de la Région dans le développement et l’adhésion de la RAM à Oneworld.+Le Matin+ rapporte que la Princesse Lalla Khadija a présidé, vendredi, la cérémonie d’inauguration du vivarium du Jardin zoologique national de Rabat.

Érigé sur 1.700 m2, le vivarium abrite plus de 150 espèces animales représentant 46 espèces de reptiles, dont des serpents, des crocodiles et des tortues, et leurs biotopes qui s’étalent du Maroc à Madagascar.

Cet espace a pour rôle principal de présenter la grande diversité biologique du continent africain et ses spécificités et d’éveiller la conscience écologique des citoyens.

+L’Observateur du Maroc+ écrit que « la monarchie marocaine est le produit de son histoire », expliquant que l’attachement populaire massif lui est acquis depuis toujours et en retour, l’écoute des aspirations du peuple fait partie de ses valeurs centrales.

C’est pour cela que face aux défis de l’histoire, c’est cette unité qui a permis au Maroc, à chaque fois, d’en sortir grandi, poursuit l’hebdomadaire, soulignant que le Roi Mohammed VI est à la fois l’incarnation de la Nation, le garant de l’intégrité territoriale et le maître d’œuvre de la cohésion sociale.

Pour sa part, +Le Temps+ s’intéresse à la centralité de la Région dans le développement économique et social, estimant que « des batailles ont été engagées contre le sous-développement », mais que « la guerre n’est pas encore gagnée ».

« Dans l’immédiat, le pays a besoin d’un plan quinquennal, peut-être décennal, couvrant le mandat du gouvernement qui sortira des urnes en 2021 », soutient la publication.

Pour réussir, ce plan ne saurait être pensé et encore moins déployé en dehors de la centralité de la Région, souligne le journal, expliquant que les 12 régions sont autant de territoires où s’expriment les attentes, les espoirs et les frustrations de tout le pays.

+L’Opinion+ fait savoir que Oneworld et ses treize compagnies membres ont voté à l’unanimité, mardi dernier, la date du 31 mars 2020 pour l’intégration de la Royal Air Maroc à cette Alliance aérienne de premier plan.

Avec ce vote, les membres de Oneworld ont largement approuvé le bilan des chantiers engagés par la compagnie nationale depuis décembre 2018, date à laquelle elle avait été invitée à intégrer cette Alliance.

La RAM sera ainsi la première compagnie africaine à devenir membre à part entière de Oneworld. Avec son réseau de plus de 100 destinations dans 49 pays, Royal Air Maroc permettra à Oneworld d’ajouter 34 nouvelles destinations et 21 pays à sa carte, rappelle le quotidien.

Finance, développement humain et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’adoption du Projet de loi de finances 2020, le rapport de la Cour des comptes européenne, le classement des pays en matière de développement et le Forum parlementaire franco-marocain.+Aujourd’hui le Maroc+ évoque un nouvel exercice réussi pour l’argentier du Royaume au Parlement, faisant savoir que le projet de loi de Finances a été adopté définitivement par les deux Chambres.

Sous le titre « Triomphe », la publication relève que l’examen du projet de budget n’a pas été de tout repos, expliquant que « la tâche n’a pas été facile en raison des polémiques nées au cours de l’examen du budget par l’institution législative ».

Après l’adoption du PLF, ce sont de nouveaux chantiers qui seront ouverts à la fois par le Parlement et le gouvernement au cours des prochains mois, fait-il remarquer, notant que c’est la raison pour laquelle il faut garder la même vitesse.

+L’Économiste+ commente, pour sa part, l’analyse de la Cour des comptes de l’Union européenne, « qui se penche sur ce que le Maroc fait de l’argent de l’Union ».

Globalement, l’aide de l’Union sert à l’installation des valeurs, note le quotidien, indiquant que ce sont aussi des valeurs que le Maroc défend, à savoir « modernisation, accès égal aux services publics à améliorer, droits de l’Homme, bonne gouvernance… ».

De son côté, +L’Opinion+ écrit que le classement annuel des pays en matière de développement révèle à sa juste valeur l’efficacité des politiques sociales des gouvernements, soulignant que le Maroc a vu son classement avancer de deux rangs par rapport à l’année d’avant et que son indice de développement humain est en progression depuis plus de deux décennies.

+Libération+ rapporte que le 4ème Forum parlementaire franco-marocain se tient du 12 au 14 décembre à Paris, avec la participation d’une délégation du Maroc conduite par les présidents de la chambre des représentants et de la chambre des conseillers, Habib El Malki et Hakim Benchamach.

Ce forum sera l’occasion d’aborder des thématiques importantes pour les deux pays liées au rôle de la diplomatie parlementaire dans la lutte contre les défis planétaires face aux changements climatiques et à la consolidation de la démocratie, précise la même source.

Il sera question aussi d’examiner le partenariat maroco-français en matière de renforcement de la sécurité et du développement en Afrique, ainsi que les enjeux en matière de paix et de sécurité et au développement dans ses dimensions, politique, économique, territoriale et humaine.

+Al Massae+ fait savoir que bon nombre d’agents de circulation se sont équipés, au cours de cette semaine, de cameras pour enregistrer leurs interactions avec les contrevenants lors des infractions.

Par ailleurs, les équipes d’enquêtes et d’investigations et celles chargées du maintient de l’ordre dans les stades seront aussi équipés de ces cameras, qui sont déjà opérationnels dans certains rond-points, indique-t-il.

Cette mesure intervient après celle entreprise par la gendarmerie royale qui avait recouru aux caméras pour filmer les interpellations des contrevenants et la rédaction de PV, et ce dans le but d’empêcher toute tentative de corruption.

Politique, développement et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires, au conseil des ministres présidé par le Souverain, au travail de la Commission spéciale sur le modèle de développement, au classement du Maroc dans l’indice de développement humain et l’investissement du secteur privé dans le secteur des énergies renouvelables.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, mercredi à Rabat, un Conseil des ministres, au cours duquel il a été procédé à l’approbation de deux projets de loi et de deux conventions internationales.

Il s’agit d’un projet de loi organique complétant la loi organique relative à la nomination aux hautes fonctions et d’un projet de loi relatif au contrôle de l’exportation et de l’importation des biens à double usage, civil et militaire, et des services qui leur sont liés, souligne la publication.

Dans le cadre du respect du Maroc de ses engagements régionaux et internationaux, le Conseil des ministres a approuvé deux projets de conventions multipartites, appuyés par deux projets de loi. Il s’agit d’une Convention multipartite pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l’érosion de l’assiette fiscale et le transfert de bénéfices, ainsi que d’une convention multipartite entre les autorités compétentes en matière d’échange de renseignements fiscaux concernant chaque pays, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les détails fournis par, Chakib Benmoussa, président de la Commission spéciale sur le modèle de développement, vont faciliter pour un large public la compréhension du futur travail qui sera accompli.

C’est un travail intense qui attend durant les six prochains mois les membres de ladite commission qui pourraient être nommés très bientôt, estime la publication, indiquant que « la barre a été placée très haut sachant que le travail de la commission sera très suivi à la fois au Maroc et à l’étranger ».

« Le chrono est d’ores et déjà lancé! », prévient l’auteur, notant que les résultats du dur labeur de la commission seront dévoilés dans six mois.

Pour sa part, +l’Economiste+, rappelle que le Royaume est depuis longtemps dans le calcul IDH du PNUD, le Programme des Nations unies pour le développement, notant qu’il a progressé par rapport à son dernier classement, « si bien que son classement n’a pas remonté ».

Le classement est d’un côté mauvais par rapport au niveau de développement commercial du Maroc, estime le journal, soulignant qu’il est, d’un autre côté, « honteux en raison de meilleurs scores dans des pays que l’on croyait moins bons que nous ».

Sur un autre registre, +Al Bayane+ écrit que « tous les ingrédients sont réunis pour une éclaircie tonitruante de la ville d’Agadir », notant que durant ce mois de fin d’année dont les ultimes souffles se comptent, la capitale du Souss en aura vu de toutes les couleurs.

Les diverses activités pleuvent à torrents, fait remarquer le quotidien, évoquant notamment le congrès international de l’arganier et le colloque sur la régionalisation avancée.

Selon lui, « il serait insensé de garder indéfiniment le même statut ségrégatif envers une région qui, depuis belle lurette, donne beaucoup plus qu’elle ne reçoit ».

Il est peut-être temps de lever cette anomalie déconcertante, à tous les niveaux, prévient-il, expliquant qu’il y va de l’intérêt de tout le pays.

+Al Massae+ croit savoir que le gouvernement s’apprête à permettre aux acteurs privés d’investir dans le domaine des énergies renouvelables. Il a, dans ce sens, simplifié les procédures administratives à travers un nouveau projet de loi relatif aux énergies renouvelables.

Ce projet vise l’amélioration du cadre législatif et réglementaire régissant les investissements privés dans ce domaine, tout en garantissant la sécurité du système et l’équilibre de toutes ses composantes. En vertu de ce projet de loi, les investisseurs devront déposer une caution pour la réalisation de leurs projets et attendre l’accord de l’administration en cas de changement dans les taux de participation de l’exploitant, fait savoir la publication.

Agriculture et industrie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombreux sujets notamment la culture de l’arganier, l’industrie automobile et les disparités sociales et le classement du Maroc dans l’indice de la sécurité alimentaire.Evoquant le Congrès international de l’Arganier, +Aujourd’hui le Maroc+ estime qu’une conférence internationale sur cet arbre ne pouvait avoir lieu qu’au Maroc et à Agadir précisément.

« En étant le seul et donc premier pays producteur d’une denrée aussi précieuse et demandée, le Maroc détient là ce qu’on peut appeler un avantage comparatif et absolu à l’échelle mondiale », explique la publication.

Selon lui, il faut préserver cette ressource, la pérenniser pour ensuite la développer car l’argane peut demain constituer le noyau d’un écosystème à haute valeur ajoutée avec des composantes en industrie en recherche & développement et, à la clé pourquoi pas, des investissements même étrangers et surtout des emplois par milliers.

Revenant sur les déclarations du ministre français de l’Economie au sujet de la filière automobile, +l’Opinion+ indique que la décision de la localisation d’une chaîne de production ne dépend que des seuls dirigeants des entreprises concernées.

« Le ministre marocain de l’Industrie, Moulay Hafid El Alamy, s’est délecté à rappeler tout le chemin parcouru par l’industrie automobile au Maroc, avec des entreprises qui opèrent d’amont en aval de la filière et des compétences techniques maintenant reconnues à l’international », indique le journal.

L’automobile est le premier produit marocain vendu à l’étranger (65,1 milliards de Dhs chiffre d’affaires à l’export en 2018), fait savoir la publication, évoquant « des recettes supérieures à celles des phosphates ».

Pour sa part, +Al Bayane+, qui rappelle que le Maroc s’est résolument engagé dans l’édification d’infrastructures d’envergure, au niveau des aéroports, des réseaux routiers et autoroutiers, des ports, de la voie ferrée et de l’énergie renouvelable, note que ce progrès économique peine à se concilier avec la justice sociale.

Dans ce sens, la publication explique que « les disparités entre communautés et territoires dans le même pays sont tellement criardes qu’elles le tirent vers le bas, en termes d’indicateurs de croissance, malgré ses édifices indéniables ».

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que le Maroc s’est classé 6ème parmi les pays arabes et 61ème à l’échelle internationale selon l’indice de la sécurité alimentaire mondiale 2019.

Dans ce classement, l’indice de sécurité alimentaire, qui englobe 113 pays, s’est basé sur un certain nombre de sous-indicateurs, notamment la consommation ou les dépenses alimentaires, le seuil de pauvreté (la proportion de la population avec un revenu inférieur à 3,1 dollars par jour) et l’accès des agriculteurs aux ressources financières, fait savoir le quotidien.

Economie et pluviométrie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du nouveau modèle de développement, la situation des Marocains en Espagne, la facture énergétique et les retenues des barrages sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les résultats du nouveau modèle de développement sont non seulement très attendus mais façonneront le Maroc dans les prochaines décennies.

La théorie du grand remplacement de l’Homme par la machine ne se réalisera que sur le très long terme, souligne la publication, notant que beaucoup de métiers y compris les plus valorisés aujourd’hui vont probablement et progressivement disparaître.

Le journal, qui pense que le Maroc sera forcément touché à l’instar de tous les autres pays, appelle à faire preuve d’une grande ingéniosité pour favoriser l’emploi en raison des contraintes actuelles.

+Akhbar Al Yaom+ rapporte que le nombre des immigrés marocains naturalisés en Espagne a diminué par rapport aux deux dernières années. Pourtant, l’Espagne a toujours besoin de naturaliser un grand nombre d’étrangers, au vu d’un vieillissement de la population menaçant la pérennité des caisses de retraite.

Mais ce recul ne signifie nullement que les autorités espagnoles ont abandonné leur stratégie des 13 dernières années, basée essentiellement sur la naturalisation des Marocains, dont le nombre a atteint 238.000 personnes. Il semblerait que ce recul est dû à l’afflux d’un grand nombre d’immigrés en provenance de l’Amérique latine, où certains pays sont tiraillés par des crises sociopolitiques.

Cependant un rapport de l’office de recensement espagnol indique que les Marocains continuent à occuper la première place des immigrés ayant obtenu la nationalité espagnole avec 15.398 naturalisations sur les 20.478 concernant les ressortissants africains.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que malgré la diminution de la facture énergétique qui a plombé la balance commerciale ces dernières années, le déficit commercial, n’a quant à lui cessé de se creuser, notamment à cause de la hausse des importations qui ont augmenté à fin octobre dernier de plus de 12 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH).

Les exportations, n’ont pour leur part, augmenté que de 7 milliards DH durant le mois d’octobre, ce qui a creusé le déficit de plus de 5 milliards DH, augmentant ainsi le déficit commercial de plus de 174 milliards DH durant les 10 premiers mois de 2019. Les dernières statistiques des échanges extérieures publiées par l’Office des changes font état d’une augmentation des importations de biens d’équipement de 9 milliards DH et de demi-produits de 4 milliards DH.

+Al Alam+ fait savoir que les retenues des principaux barrages nationaux ont atteint, à ce jour, plus de 7,2 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 46,2%, selon la situation journalière des principaux grands barrages du Maroc établie par le Département de l’eau.

Ce niveau est inférieur à la même période de l’année 2018, durant laquelle les retenues se sont élevées à plus de 9,44 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 62,5%, d’après les données du Département de l’eau.

Economie, social et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les répercussions des accords de libre-échange, la mortalité des entreprises, les délais de prise de rendez-vous pour le visa Schengen, la couverture médicale pour les couples infertiles et la filière oléicole sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ écrit que les accords de libre-échange conclus avec l’Union européenne, les Etats Unis et la Turquie, ainsi que la Jordanie, l’Egypte et la Tunisie sont « un échec », expliquant que « ce sont les professionnels des secteurs du textile, de l’agriculture et de la pharmaceutique… qui confirment ce constat ».

Aujourd’hui, le gouvernement tente de sauver la situation, note la publication évoquant la rencontre du ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy avec son homologue turque lors de laquelle il a souligné l’aggravation du déficit commercial en faveur de la Turquie et les répercussions négatives de l’accord de libre-échange sur les entreprises marocaines.

« Une révision de ces accords s’impose pour limiter la casse”, estime l’hebdomadaire, notant que, suite à l’intervention de M. El Alamy, il a été convenu de mettre en place une équipe technique commune qui aura pour mission d’étudier les implications.

Pour sa part, +Le Temps + souligne que la mortalité des entreprises est un conte récurrent au Maroc, indiquant que l’année prochaine, « près de 9.000 entreprises pourraient mettre la clé sous la porte! ».

La publication, qui relève que les TPE et les PME constituent 94% du tissu économique du pays, estime qu’il s’agit d’un chiffre qui donne l’ampleur du malaise, tout en précisant que la plupart d’entre elles comptent parmi la cohorte des 9.000 entreprises menacées de banqueroute en 2020.

Selon lui, « la création de valeur est devenue souvent otage de la bureaucratie, de l’incompétence, du clientélisme et de la corruption ».

Sur un autre registre, +Telquel+ écrit que depuis la sous-traitance des services consulaires aux prestataires privés que sont TLS pour la France et BLS pour l’Espagne, les aspirants à un voyage dans ces deux pays « vivent un calvaire ».

« Depuis la visite au Maroc des deux chefs de la diplomatie française et espagnole en juin dernier, les délais n’ont fait que se rallonger et, avec eux, les frustrations de centaines de milliers de Marocains », note l’hebdomadaire.

Si d’un côté ces pays barricadent leurs frontières, de l’autre, ils se battent mordicus pour décrocher des contrats auprès de l’Etat marocain, fait-il remarquer, ajoutant que pour attirer des compétences dont elle a grand besoin, la France use d’un French Tech Visa confinant à la simple formalité.

+L’Opinion+ rapporte que bientôt une couverture médicale pour les couples infertiles. C’est une bonne nouvelle pour les 800.000 couples infertiles marocains, chiffre qui ressort d’une enquête de la Société Marocaine de Médecine de Reproduction.

Faute de couverture sociale, de la pauvreté et de la précarité, certains couples infertiles ne peuvent se permettre des traitements onéreux. En effet, la Procréation Médicalement Assistée (PMA), est un acte compliqué qui demande des traitements médicaux et biologiques spéciaux. De plus, sa réussite ne dépasse guère les 30%.

La nouvelle du remboursement va satisfaire plus d’un couple infertile, mais la date effective de l’entrée en vigueur de cette couverture sociale n’a pas été annoncée. La liste des 8 médicaments concernés par cette mesure hautement appréciable n’a pas encore été rendue publique, fait savoir le quotidien.

+Libération+ relève que la filière oléicole contribue à la satisfaction des besoins du Maroc en huiles alimentaires en couvrant près de 19 % de ces besoins et à l’équilibre de la balance commerciale en assurant une entrée de devises équivalente à 1,8 milliards DH (1 euro = 10,7 DH) par an (moyenne 2013-2017).

Au Maroc, l’olivier constitue la principale filière fruitière cultivée étant donné qu’elle représente 65% de la sole arboricole nationale. Par ailleurs, l’oléiculture constitue une source importante d’emplois procurant plus de 51 millions journées de travail par an, soit l’équivalent de 380.000 emplois permanents, rappelle le quotidien.

Au registre sportif, +Al Massae+ indique que samedi, à l’occasion du deuxième match de la phase de poules de la Ligue des champions, le Wydad de Casablanca affrontent les Sud-Africains Mamelodi Sundowns pour la neuvième fois en trois ans seulement.

Ce choc, devenu en quelques années un classique de la Champions league africaine, aura lieu samedi à partir de 20 heures sur la pelouse du stade Mohammed V. Le Wydad, rappelons-le, a réussi à ramener un précieux nul d’Algérie où il a rencontré, la semaine dernière, le club de l’Union sportive de la médina d’Alger (USMA). Le match s’était soldé par le score d’un but partout, grâce notamment à une égalisation tardive signée Badii Aouk.

De leur côté, les jaune et bleu du Mamelodi Sundowns ont facilement disposé du club angolais de Petro Atlético le weekend dernier par le score sans appel de trois but à zéro et réussi par la même occasion à occuper la tête du classement du groupe avec trois points.

En effet, sur leurs huit dernières confrontations, le WAC mène par 4 victoires et 2 nuls, contre deux défaites face aux Sundowns.

Politique, social et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de plusieurs sujets notamment la visite du Secrétaire d’Etat américain au Maroc, le fléau de la mendicité et la santé maternelle et infantile.+Le Matin+ souligne que les Etats-Unis sont déterminés à œuvrer de concert avec le Maroc en vue de mettre pleinement à profit le potentiel de tous leurs citoyens afin d’assurer davantage de sécurité et de prospérité aux deux pays.

Selon un communiqué à l’occasion de la visite du secrétaire d’Etat Michael Pompeo à Rabat, le département d’Etat est revenu sur le « partenariat fort » et les liens séculaires unissant les deux pays dans divers domaines et qui ont été consolidés davantage avec la conclusion en 2006 d’un accord de libre-échange et grâce au lancement d’un Dialogue stratégique en 2012.

+L’Opinion+ revient sur le fléau de la mendicité des enfants. Au-delà de la pauvreté, ce phénomène implique l’imbrication de nombre d’épiphénomènes aussi dangereux les uns que les autres, dont on citera à titre indicatif la prolifération de réseaux organisés dédiés à l’exploitation de la misère, en général, et des enfants, en particulier, écrit la publication.

Face aux dérives devenues constantes qu’un simple passage en revue des croisements de nos villes et des allées de nos marchés permet de révéler à l’œil nu, un plan d’action national sérieux pour la lutte contre l’exploitation des enfants à des fins de mendicité, vient d’être lancé, fait savoir le journal. Il repose sur la synergie entre les efforts des divers acteurs étatiques impliqués dans ce domaine allant du social, en passant par l’économique, jusqu’à l’aspect judiciaire.

+Al Ittuhad Al Ichtiraki+ rapporte que plus de 8.000 nouveau-nés meurent chaque année au Maroc, soit 13,56 décès pour 1.000 naissances vivantes, selon le ministère de la Santé.

Un chiffre qui dénote de l’exacerbation de ce phénomène, due à certains déséquilibres sanitaires, dont le manque en matière de couveuses de 2ème et 3ème génération, la problématique de la réanimation, le manque de spécialistes, ainsi que la naissance dans des espaces insalubres. Dans ce sens, des observateurs font savoir que 30% des femmes rurales accouchent en dehors des établissements publics de santé.

+Bayane Al Yaoum+ indique que la compagnie aérienne marocain, Royal Air Maroc, invite les clients dont les vols, de et vers les destinations françaises et européennes, sont programmés pendant la période du 05 au 08 décembre 2019, de se renseigner avant de se rendre à l’aéroport sur le programme de leurs vols, en raison du mouvement de grève annoncé par les syndicats dans l’Hexagone.

En prévision des risques de perturbations du trafic aérien en France et en Europe, les clients dont les vols sont programmés pendant cette période, de et vers les destinations françaises et européennes (Suède, Danemark, Angleterre, Belgique et Pays-Bas) peuvent se renseigner auprès des services de la compagnie, alerte un communiqué de la compagnie, cité par la publication.

Economie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus jeudi consacrent de larges commentaires à l’institution du Médiateur, à la filière oléicole, au démantèlement d’une cellule terroriste au nord-est dans le Royaume et à l’adhésion du Maroc à l’alliance Smart Africa.+Le Matin+ rapporte que l’institution du Médiateur du Royaume a reçu un total de 75.188 doléances entre 2011 et 2018, soit une moyenne de 9.398 plaintes par an, et une augmentation moyenne de 2,93 pc du nombre de plaintes, selon le rapport annuel d’activité de cette institution pour 2018.

L’institution s’est saisie, dans le cadre de ses attributions, d’un total de 17.373 plaintes, et a émis à leur égard 1.941 recommandations, couvrant ainsi 11 pc des plaintes rentrant dans le cadre de ses attributions avec un taux moyen de 14,2 pc, précise le rapport, notant que l’administration n’a mis en application que 761 recommandations, soit 39,2 pc, alors que les 60 pc restants n’ont toujours pas encore été appliqués, précise le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que la filière oléicole participe à hauteur de 6 % dans la formation du PIB agricole au niveau de l’amont et à hauteur de 15 % aux exportations agroalimentaires nationales.

Elle représente une source importante d’emplois en procurant plus de 47 millions de journées de travail par an, soit l’équivalent de 190.000 emplois permanents.

Cette filière contribue également à la satisfaction des besoins du pays en huiles alimentaires en couvrant près de 20% de ces besoins et en assurant l’équilibre de la balance commerciale avec une entrée moyenne de devises équivalente à 1,5 milliard DH/an.

Au volet sécuritaire, +Al Bayane+ fait savoir que dans le cadre des efforts continus déployés pour lutter contre le danger terroriste, le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a réussi en coordination avec la police nationale espagnole, à démanteler une cellule terroriste partisane de « Daech », porteuse de projets terroristes et composée de 4 membres âgés entre 24 et 39 ans.

Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération entre les services de sécurité marocains et espagnols, a permis d’arrêter 3 individus s’activant dans la région de Farkhana et Béni Nsar (Nador), dont le frère d’un combattant présent sur la scène syro-irakienne, indique un communiqué du BCIJ.

+L’Economiste+ rapporte que le Maroc rejoint l’alliance SMART AFRICA, qui a pour ambition de hausser la compétitivité de l’Afrique à travers les nouvelles technologies de l’information, dans l’économie du savoir et dans l’économie mondiale, est-il rappelé.

La cérémonie d’officialisation de cette adhésion a eu lieu lors d’une rencontre organisée par la Fédération des technologies de l’information des télécommunications et de l’Offshoring (APEBI). Une rencontre qui a été consacrée également à la restitution des recommandations dégagées à partir d’un travail de réflexion mené par l’APEBI sous le thème « Le Digital au cœur du modèle de développement du Maroc ».

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la position du Conseil supérieur des Oulémas sur l’avortement, les accords de libre échange impliquant le Maroc et les impacts des pluies sur les infrastructures urbaines.Au sujet de la position du Conseil supérieur des Oulémas sur la question de l’avortement, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que « les érudits du Royaume viennent de donner une énième illustration de ce qu’est l’islam marocain modéré, réceptif, ancré dans la société et évolutif avec les mutations qu’elle connaît à travers le temps ».

Selon le journal, ils ont su positionner la femme comme faisant partie intégrante de la société marocaine.

« En affirmant explicitement et sans ambages que l’ljtihad et/ou l’intérêt sont les seuls motifs qui permettent de modifier les dispositions du Code pénal relatives à l’avortement, les oulémas laissent la porte largement entrouverte à un éventuel changement de position de leur part », estime la publication.

Pour sa part, +l’Economiste+ fait savoir que « le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce s’est plaint à son homologue turque du mauvais fonctionnement » de l’Accord de libre échange liant les deux pays.

On ne sait pas si la démarche du ministre va aboutir, note le quotidien, soulignant que le message du ministre « comporte en effet des zones d’ombre et une +invitation+ à équilibrer l’affaire ».

L’article 39.2 permet de se retirer de l’accord, rappelle le journal, faisant remarquer que « tous nos Accord de libre échange (ALE) sont défavorables au Royaume ».

+L’Opinion+ relève que chaque année, il suffit d’une moyenne pluviométrique pour que l’état des chaussées se détériore et que les bouches d’égouts s’obstruent, au détriment des usagers.

Les travaux de voirie relèvent des prérogatives et de la responsabilité des collectivités locales et de leurs élus, rappelle la publication, estimant que ceux-ci devraient avoir pour premier souci de faire en sorte que les voies à l’intérieur du périmètre urbain soient praticables sans désagréments, encore plus sans danger.

Infrastructures routières, agriculture et économie au menu des quotidiens marocains

L’accident tragique qui s’est produit près de Taza (Est), l’état du réseau routier, la digitalisation agricole et l’emprunt obligataire que le Maroc s’apprête à émettre à partir de 2020 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ évoque l’accident mortel survenu dimanche près de Taza, soulignant qu’une enquête est actuellement en cours pour déterminer les causes du renversement de l’autocar.

Un procès sera ouvert et les victimes s’y constitueront parties civiles, poursuit-il, notant que malgré les efforts déployés durant les dernières années, les accidents meurtriers continuent à se produire à cause de « l’incivisme de certains chauffeurs derrière le volant ».

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc a construit beaucoup moins de routes sur les six dernières années qu’il ne l’a fait sur la période 2000-2010.

Les chiffres officiels du gouvernement font savoir que, sur les 44.000 kilomètres de routes goudronnées, 40% ne sont pas en bon état, ajoute la publication, relevant que paradoxalement, les budgets qui ont été alloués à la construction et à la réhabilitation du réseau routier ont explosé particulièrement depuis une dizaine d’année.

+Les Inspirations Eco+  rapporte que le Maroc vient de recevoir un nouvel appui de taille de la part de la Banque Africaine de Développement (BAD), qui   renforce son soutien au secteur agricole marocain, notamment en ce qui concerne sa digitalisation.

Revenant sur une rencontre organisée hier à Rabat, le quotidien indique que la transformation digitale de l’agriculture est aujourd’hui un passage obligé vers un nouveau palier de modernisation.

Abondant dans le même sens, Mohamed El Azizi, DG de la région Nord à la BAD, cité par le journal, estime que le potentiel des nouvelles technologies pour la réalisation des objectifs de la banque sur le continent est immense. Ainsi, on apprend que la BAD a appuyé l’utilisation de drones dans le secteur agricole, ainsi que l’inclusion digitale et le mobile banking dans plusieurs pays de la région. La banque a même récemment lancé une initiative phare à l’échelle du continent sur la digitalisation du secteur agricole.

La publication fait savoir que des études, concernant plusieurs pays dont le Maroc, ont été notamment lancées pour évaluer le potentiel de l’agriculture digitale avec l’appui de la FAO.

+Al Alam+ croit savoir que le Maroc envisagerait d’émettre, l’année prochaine, un nouvel emprunt obligataire sur le marché international.

L’abondance des capitaux sur les marchés européens poussent les investisseurs à les mobiliser pour en tirer profit car les taux d’intérêts en Europe restent faibles, expliquent des sources bien informées, citées par le journal.

Le Royaume avait récemment émis un emprunt obligataire sur le marché financier international pour un montant de 1 milliard d’euros, assorti d’une maturité de 12 ans et d’un spread de 139,7 pb, soit un taux d’intérêt de 1,5%.

Economie, énergie, culture et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de nombre de sujets dont la réussite de la levée de fonds opérée par le Maroc, les performances du Royaume en matière de pétrole vert, le Festival international du film de Marrakech et la lutte conre le dopage dans le sport.+L’Economiste+ rapporte par la voix de Mme Faouzia Zaâboul, directrice du Trésor au ministère de l’Economie et des finances, que le Maroc, il y a de cela 5 ans, avait emprunté 1 milliard d’euros sur 10 ans. Montant du taux d’intérêt: 3,5%.

Aujourd’hui, le même montant a été accordé au Royaume, mais sur 12 ans et pour seulement 1,5%. C’est cette prouesse que Faouzia Zaâboul, a défendu dans un entretien accordé au quotidien.

Pour elle, la différence entre les deux périodes tient, certes, à la baisse des taux en Europe, mais aussi à l’amélioration des équilibres macroéconomiques. Les investisseurs, essentiellement des gestionnaires de fonds et des compagnies d’assurances, font ainsi preuve de confiance quant au «risque Maroc» en lui concédant, de la sorte, une baisse de 75 points de base de prime de risque.

Les roadshows menés par les Finances à l’international ont également permis au Trésor de mieux calibrer sa sortie, dit Zaâboul. «Nous projetions par exemple une émission sur 12 ou 20 ans. Les investisseurs étaient plus intéressés par la maturité à 12 ans», souligne-t-elle.

+Rissalat Al Oumma+ relève que le Maroc pourra devenir avant 2030 un exportateur de pétrole vert, a affirmé l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et en Énergies Renouvelables (IRESEN), qui annonce que la réalisation des plateformes de l’Institut et de ses partenaires, dédiée à l’hydrogène et l’ammoniac verts, commencera dès janvier prochain.

La baisse des coûts des énergies renouvelables et l’abondance de sites marocains alliant un fort ensoleillement et des vitesses de vent élevées « ouvrent de nouvelles opportunités pour produire de l’hydrogène ou des dérivés sans CO2 », indique un communiqué de l’IRESEN, cité par la publication.

L’Institut, à travers Green Energy Park, et ses partenaires – OCP et l’Université Mohammed VI Polytechnique du côté marocain, ainsi que Fraunhofer et ses instituts du côté allemand, « mettent le turbo sur le Power-to-x », se réjouit le communiqué.

Côté culture, +Le Matin+ se fait l’écho de l’éditorial écrit par le Prince Moulay Rachid, Président de la Fondation du Festival, qui a souligné qu’après une édition riche en émotions, le Festival international du Film de Marrakech, « revient cette année pour affirmer plus que jamais notre engagement en faveur des valeurs qui nous animent : le rapprochement des cultures, la rencontre de l’autre, au service d’un monde meilleur ».

« Cette dix-huitième édition mettra encore plus en avant la beauté du septième art : une programmation riche en découvertes, avec toujours une compétition officielle révélatrice de nouveaux talents, sous le regard scrutateur d’un jury présidé par l’immense actrice, productrice et interprète écossaise, Tilda Swinton », fait-il savoir dans son traditionnel éditorial publié sur le site web du Festival, pour présenter ce grand événement cinématographique qui se tient, du 29 novembre au 7 décembre prochain.

Au registre sportif, +L’Opinion+ relève que la rentrée en application de la loi antidopage dans le domaine du football, avant même le lancement effectif de l’Agence Marocaine Antidopage, augure de remous majeurs dans le déroulement des compétitions footballistiques nationales.

Les prélèvements biologiques inédits effectués vendredi dernier sur les joueurs des FAR et de l’Ittihad de Tanger, constituent les premiers jalons de la mise en œuvre d’une stratégie nationale antidopage globale voulue conforme aux standards internationaux.

D’autres disciplines sportives, telles que l’athlétisme, risquent de suivre rapidement, annonçant d’emblée la multiplication d’affaires de dopages dans une scène sportive nationale où ce sujet est resté jusqu’à aujourd’hui un grand tabou, écrit le quotidien.

Politique, économie et sécurité au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la question palestinienne, à la liste grise des paradis fiscaux, à la facture écologique du progrès économique et la politique fiscale et à l’opération de déminage au Sahara.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a insisté sur la nécessité de replacer la question palestinienne au cœur des priorités internationales, soulignant que la solution des deux États demeure le préalable essentiel pour mettre fin au conflit israélo-palestinien et instaurer une paix globale au Moyen-Orient.

« (…) Nous insistons sur la nécessité de replacer cette question au cœur des priorités internationales, plutôt de s’incliner devant un fait accompli qui ne sert aucune des parties », a relevé le Souverain dans un message adressé au président du Comité des Nations-unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, Cheikh Niang, à l’occasion de la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

+La Vie Eco+ écrit que « le Maroc se retrouve victime de la schizophrénie, voire de l’hypocrisie de l’Europe », rappelant que de hauts fonctionnaires de la super administration de Bruxelles avaient décidé il y a quelque temps que le Maroc faisait partie d’une liste dite grise de paradis fiscaux.

La schizophrénie réside, selon l’hebdomadaire, dans le fait que les responsables de haut rang et membres des gouvernements de ces pays membres de l’Europe visitent régulièrement le Maroc, entre autres, pour défendre leurs entreprises respectives, pour signer des contrats mirobolants pour leurs produits et souvent aussi pour demander à l’Administration marocaine de faciliter la vie à leurs entreprises qui viennent s’installer et investir chez nous.

Pour sa part, +Challenge+, qui voit que la pollution est le prix du progrès économique, écrit que le développement économique a des conséquences sur la nature puisqu’il s’est accompagné d’une hausse rapide des émissions de polluants.

Au Maroc, la pollution de l’air extérieur était à l’origine de 8.750 décès en 2017 dont pratiquement la moitié à Casablanca, relève la publication, citant le rapport de la Banque mondiale sur le coût de la dégradation de l’environnement.

+Telquel+ relève que la libéralisation de l’économie au Maroc a permis au PIB de tripler en vingt ans, notant toutefois que « cette formidable génération de richesses a surtout profité à quelques happy few ».

L’instrument fiscal visant les grandes fortunes manque cruellement à l’appel, estime le journal, rappelant qu’aucune mention n’y fut faite lors des assises de la fiscalité en mai dernier.

+Al Alam+ indique que le nombre des interdits de chéquier au Maroc est de 700.000 personnes, a annoncé le ministre de l’Economie et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun.

Lors de l’examen détaillé du Projet de Loi de Finances 2020 à la Chambre des Conseillers, le ministre a réclamé une amnistie générale pour ces personnes qui ont commis des transactions illégales par chèque. Cette amnistie permettra, selon Benchaâboun, de dynamiser l’Economie nationale et y injecter des fonds, notant qu’interdire plus de 700.000 Marocains d’utiliser les chèques bancaires est à même de nuire à l’économie nationale.

+Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration de Mohamed Boudra, président de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC), qui a affirmé que l’élection du Maroc à la présidence de l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis-Monde (CGLU-Monde), se veut une reconnaissance des efforts soutenus du Royaume en faveur du renforcement de la démocratie locale, du développement de la décentralisation et de la régionalisation avancée, ainsi qu’en matière de développement durable.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’occasion de son élection à la tête de cette organisation mondiale, Boudra, a indiqué que l’orientation du Royaume s’inscrit dans le droit fil des références onusiennes et engagements internationaux et continentaux ayant des objectifs mondiaux, notamment l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), le programme 2030 des Nations-unies et l’accord de Paris sur les changements climatiques.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait svaoir que le Maroc a découvert et détruit un total de 96.727 mines terrestres depuis le début de l’opération de déminage dans les provinces du Sud, en 1975, dont 49.325 mines antipersonnel et 20.543 restes explosifs de guerre,

« Reconnaissant le danger que représentent les mines et les restes de guerre pour la population, les Forces Armées Royales ont entrepris des opérations de déminage depuis 1975 afin de réduire l’impact de tels dispositifs, lesquelles ont été renforcés en 2007 avec une campagne de dépollution à grande échelle », a affirmé l’ambassadeur du Maroc en Norvège, Mme Lamia Radi lors de la quatrième Conférence d’Examen de la Convention d’Ottawa sur les mines antipersonnel (25-29 novembre).

Au registre sportif,  +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ souligne que les chansons et les tifos montés lors du Derby Raja-WAC de Casablanca « nous racontent une jeunesse qui a soif d’égalité, de liberté, mais qui s’inscrit dans un projet collectif ».

Il faut valoriser cette contestation pacifique, éclairée et joyeuse, soutient l’hebdomadaire, faisant remarquer que les partis politiques n’attirent plus cette force vive.

Selon lui, le stade réunit, dans une ambiance exubérante et surtout fédératrice, parce qu’il s’agit de couleurs et de drapeaux. « Au-delà du sport, c’est le vivre ensemble qui est célébré ».

Economie et cinéma au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujets notamment à la nouvelle vision touristique, aux investissements britanniques au Maroc et à l’ouverture de la 18ème édition du Festival International du Film de Marrakech.L’Economiste+  rapporte que la vision 2020 est bel et bien enterrée. Le journal avance que Nadia Fettah Alaoui, la nouvelle ministre du Tourisme, veut se concentrer sur les programmes d’action. A commencer par « le soutien et l’amélioration du produit » via l’activation de l’investissement touristique qui nécessite la présentation d’un appui financier et technique pour les projets d’investisseurs publics et privés.

L’objectif est de les mettre en valeur ou de les sauver. «Un soutien sera apporté aux PME qui souhaitent investir dans le domaine, particulièrement dans l’animation», relève le quotidien.

Il est aussi question de la dynamisation de l’investissement mixte et le financement concessionnel à travers l’intégration des fonds souverains dans ce créneau. A cela s’ajoute le développement de l’investissement à travers l’intégration des capitaux privés (private equity) dans l’investissement touristique. Sans oublier, l’activation des fonds de garantie et la dynamisation du financement bancaire pour développer l’investissement dans le tourisme.

Pour ce qui est de l’offre balnéaire, le journal indique que le ministère entend « renforcer Agadir, redynamiser la station d’Essaouira Mogador » mais aussi consolider des centres émergents comme Moulay Bousselham et Oualidia. Une étude de terrain sera lancée pour une révision de l’approche de développement des stations touristiques du plan Azur.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le premier investisseur étranger est un pays anglo-saxon. Ce fut l’une des rares fois d’ailleurs l’année dernière où un pays comme l’Irlande est devenu premier investisseur au Maroc.

Un classement qui est probablement synonyme d’une nouvelle ère. En tout cas, le chef de file du monde anglo-saxon, la Grande Bretagne, est en train de revoir sa position sur le plan économique au Maroc. Les capitaux issus du Royaume-Uni se positionnent ainsi en force dans l’économie marocaine à tel point que les grands quotidiens des îles britanniques s’en font l’écho. Ce fut le cas il y a quelques jours après l’annonce d’un nouveau deal entre une entreprise de transport et la plus grande ville du Maroc, Casablanca.

Alsa est ainsi devenue le nouveau délégataire du transport par autobus dans la métropole. Cette entreprise est connue pour être espagnole pour le grand public, mais elle est surtout connue sous d’autres cieux pour être une filiale d’un grand groupe britannique spécialisé dans le transport.

 L’annonce faite par les autorités casablancaises a été jugée si importante que de grands journaux britanniques en ont fait l’annonce. Et pour cause. Le chiffre d’affaires d’Alsa après la signature de son contrat à Casablanca pourrait atteindre 1 milliard d’euros. Ce n’est pas tout. La presse britannique affirme que le nouveau délégataire du transport à Casablanca fait office désormais d’un véritable moteur de croissance pour National Express group, maison mère anglaise de la société Alsa. Mais le secteur des transports en commun est loin d’être une exception. Les capitaux britanniques se positionnent également dans le secteur stratégique des banques et de la finance. Cette fois-ci ce ne sont pas des capitaux privés mais un organisme public britannique qui se positionne, revèle la publication.

+Al Massae+ fait observer que les chiffres inquiétants sur l’usage du téléphone portable au volant ont été révélés. Ainsi, sur les autoroutes marocaines, 35% des conducteurs utilisent leur téléphone tenu en mains, tandis que 57% téléphonent en utilisant un kit mains libres ou Bluetooth et 18% envoient et/ou lisent des SMS ou des e-mails au volant.

Par ailleurs, 25% des conducteurs marocains manipulent leur GPS ou une application de navigation au volant. Ces chiffres alarmants ont été dévoilés lors de la 3e édition de la Conférence internationale sur la mobilité durable organisée à Marrakech par Autoroutes du Maroc (ADM), la Fédération routière internationale (IRF) et l’Association européenne des concessionnaires d’autoroutes et d’ouvrages à péage (ASECAP).

+Libération+ rapporte que le Festival international du film de Marrakech (FIFM) va célébrer, lors de sa 18ème édition, dont l’ouverture sera donnée ce vendredi, toute la richesse du cinéma en rendant hommage à quatre grands noms en provenance de divers horizons.

Après l’immense réalisateur, producteur et acteur américain Robert Redford, qui avait déjà confirmé sa venue à Marrakech pour recevoir l’étoile d’or du festival en reconnaissance de sa prodigieuse carrière, le festival dévoile de nouvelles séquences fortes de sa 18ème édition, à travers la célébration de trois autres grandes personnalités, aux parcours et aux accomplissements aussi différents qu’exceptionnels, fait savoir le journal.

Tout au long de sa carrière extraordinaire, Robert Redford a profondément marqué le cinéma contemporain et en est, très vite, devenu l’une des figures majeures. Son impressionnante filmographie compte des classiques du cinéma mondial et des succès impérissables. Acteur engagé, il est également un ardent défenseur de l’environnement et du cinéma indépendant, pour lequel il a créé l’institut Sundance en 1981, écrit le quotidien.

Social, économie et sport au menu des quotidiens marocains

La campagne nationale de sensibilisation sur les violences faites aux femmes Les Autoroutes du Maroc (ADM), l’article 9 du projet de loi de finances et la rencontre entre le Raja de Casablanca et l’Espérance de Tunis pour le compte de la Ligue des champions d’Afrique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Libération+ rapporte que le ministère de la Solidarité, du Développement social, de l’Égalité et de la Famille a lancé la 17-ème campagne nationale de sensibilisation sur les violences faites aux femmes, sous le thème « L’implication des jeunes dans la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des jeunes filles ».

Selon un communiqué du ministère, cité par le journal, cette campagne, qui se poursuit jusqu’au 20 décembre, vise à faire des jeunes marocains des partisans et des défenseurs de la « non-violence » à l’égard des femmes, en mettant en avant la créativité des jeunes dans divers domaines, les efforts menés pour faire face à ce phénomène et les perspectives de développement dans le cadre de l’application de la loi et du décret y afférent, en plus de l’ouverture d’un débat social sur cette question.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la tenue, pour la troisième fois de suite depuis 2016, de la conférence internationale sur la mobilité durable au Maroc vient comme un signe de reconnaissance de l’expertise du Maroc dans le domaine des autoroutes.

Jusqu’où peut aller cette expertise sans un accompagnement efficace et volontariste des politiques, se demande le quotidienn, expliquant qu’ADM est condamnée à subir les aléas et la lenteur traditionnelle de la politique.

Aujourd’hui quelques projets sur certains tronçons sont urgents et peuvent être déployés dès demain, fait-il savoir, regrettant le manque d’un élément : « le feu vert du politique qui visiblement roule à une vitesse limitée ».

Revenant sur l’article 9 du projet de loi de Finances, +l’Économiste+ souligne que la machine est bloquée par ses propres errements.

« Les arrêts du tribunal sont mal exécutés. Mais ce n’est pas une bagatelle: il y en a pour 11 milliards de DH », précise la publication. « Il y a une chaîne de corruption pour faire condamner l’Etat et se partager l’argent », poursuit-il, expliquant que le montant faramineux des arrêts non exécutés montre que nous ne sommes pas dans un contexte sain et normal.

« Mais au lieu du redressement et du nettoyage nécessaires, on abandonne le terrain aux incompétents, qui naturellement se multiplient”, conclut l’auteur de l’article.

+Al Alam+ Le Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du Ministère public, Mohamed Abdennabaoui, a adressé une note aux procureurs généraux près des cours d’appel et près des tribunaux de première instance pour lutter contre les opérations d’escroquerie commises dans les environs des tribunaux (cafés et restaurants).

Abdennabaoui indique que certaines personnes, qui s’activent dans l’escroquerie au sein des tribunaux ou dans les espaces publics les avoisinant, profitent de la faiblesse de certains justiciables et de leurs conditions pour prétendre qu’ils sont capables de trouver des issues à leurs procès ou intervenir, en leur faveur, auprès de certains responsables en échange de différentes sommes d’argent.

Au registre sportif, + Al Ahdath Al Maghribia+, qui évoque la rencontre choc entre le Raja de Casablanca et l’Espérance de Tunis pour le compte de la phase de poules, écrit que visiblement l’affaire de la finale de la Ligue des champions avortée entre le Wydad de Casablanca et l’Espérance de Tunis a laissé des séquelles.

Selon une source proche du club tunisien, citée par le journal, les dirigeants de ce dernier envisagent de trouver un hôtel en dehors de Casablanca. Le club tunisien cherche ainsi à éviter tout éventuel contact avec les supporters du Wydad de Casablanca.

D’après les responsables tunisiens, la ville de Mohammedia serait la destination idéale pour la délégation de l’Espérance. Pour rappel, le club tunisien avait préféré atterrir à l’aéroport de Marrakech plutôt que Casablanca, lorsqu’il était venu affronter l’Olympique de Safi, pour le compte de la coupe Mohammed VI des clubs arabes. En tout cas le lieu de résidence de l’Espérance de Tunis doit de toute façon être connu et communiqué au plus tard ce mercredi, pour permettre aux autorités marocaines d’organiser les aspects logistiques et surtout sécuritaires.

Sur le plan sportif, le Raja de Casablanca ne pourra malheureusement pas compter sur deux joueurs importants. Il s’agit d’Omar Boutaieb et Omar El Arjoune, tous les deux ne sont pas encore rétablis de blessure. Pour le cas Abdelilah Hafidi, sa présence est incertaine, et le staff médical préfère le ménager pour éviter toute complication. En matière d’arbitrage, la CAF a désigné un trio sud-africain, emmené par Victor Gomez pour officier la rencontre.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

La confiance des investisseurs mondiaux dans l’économie nationale, l’article 9 du PLF 2020, les réalisations des deux satellites marocains mis sur orbite et le derby casablancais au titre de la coupe arabe sont principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Commentant l’emprunt obligataire d’un milliard d’euros émis, jeudi dernier, par le Maroc sur le marché financier international, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « la confiance des grands investisseurs institutionnels mondiaux au Maroc est intacte. Elle s’est même renforcée ».

Des investisseurs comme les gestionnaires de fonds de pensions européens, américains ou autres ne font jamais dans la complaisance, souligne le journal, expliquant qu’ils sont à la recherche des placements les plus intéressants et surtout les plus sécurisés de la planète. « Ils viennent d’attester à l’unanimité que le Maroc en fait partie ».

Si les places internationales font autant confiance à l’avenir du Maroc et de son économie, le quotidien estime que cela devrait en toute logique rassurer les opérateurs et les capitaux nationaux, et même étrangers, et les encourager à s’y investir davantage.

Revenant sur les débats autour de l’article 9 du projet de loi de finances (PLF- 2020), l’Economiste relève que « l’Etat et +sa petite famille+ n’auront plus à payer leurs factures ».

En réponse aux personnes qui sont persuadées du bon sens de cette proposition, la publication avance que les dépenses ne se calmeraient pas s’il n’y a plus d’obligation de payer, la démocratie n’accepte pas l’idée de l’article, à moins d’avoir de nombreuses mesures qui en interdisent l’abus et les mafias pilleuses ne seront pas dissuadées par l’article 9. « Il va les encourager ».

L’Etat contourne les problèmes au lieu de les régler. Ce qui évidemment les aggrave, conclut-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que les deux satellites marocains de reconnaissance et d’observation de la terre, Mohammed VI-A et Mohammed VI-B, ont couvert pas moins de 250.000 Km2, en 2019, et ont permis de réaliser quelque 370 cartes.

Les deux satellites, mis sur orbite respectivement en novembre 2017 et en novembre 2018, ont ainsi fourni des photos de haute précision à plusieurs ministères, précise le quotidien. Ce qui a permis, explique le journal, de réaliser 370 cartes thématiques précises portant sur de nombreux domaines.

Le premier rapport officiel de la mission des deux satellites, indique le quotidien, qui a évité les questions militaires, de surveillance des frontières et de sécurité régional, frappées par le secret défense, s’est, par contre, attardé avec moult détails sur les autres utilisations, civiles, des deux satellites.

C’est ainsi que ces deux engins, qui évoluent à plusieurs centaines de kilomètres d’altitude, ont contribué à l’avancement et au développement de plusieurs secteurs, notamment l’agriculture, l’environnement et la prévision des changements climatiques.

Au registre sportif, +Al Bayane+ écrit que les tifosis des clubs rouge et vert, viennent de faire une démonstration du génie marocain.

« On aura vécu sur les gradins bondés, des moments captivants par ces géantes créations et ces couleurs phosphorescentes », décrit le journal, soulignant qu’il s’agit d’une soirée féerique dont « nos jeunots » ont gratifié le public en délire, mais également le monde entier qui devait se demander où ces virtuoses ont sorti toutes ces merveilles à tenir en haleine.

Toutefois, il faudra tirer les enseignements de cette nouvelle génération de jeunes qui ont besoin de l’intérêt et de la protection de la part des politiques publiques de l’Etat, insiste-il.