Social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la dissolution des instances décisionnelles de la Mutuelle générale et au projet de loi de finances 2020.+Al Massae+ écrit qu’après dix ans à la tête de la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP), son président, Abdelmoula Abdelmoumni, a été destitué. Le conseil d’administration de cette mutuelle des fonctionnaires a également été dissout.

La décision a été prise après un bras de fer de longue durée entre les deux parties et une série d’accusations lourdes portées contre le président de la Mutuelle générale, rapporte le quotidien.

Le conseil d’administration vient, en effet, d’être dissout, suite aux graves irrégularités constatées dans le fonctionnement de cet organisme, annonce le ministère du Travail et de l’insertion professionnelle. La décision a été annoncée, poursuit le journal par le ministère du Travail dans un communiqué adressé à l’ensemble des adhérents, des membres du conseil d’administration, des délégués des employés et de l’ensemble des prestataires de la MGPAP au Maroc.

Dans le même sillage, +Al Ahdath Al Maghribia+ indique que les pouvoirs dévolus au conseil d’administration ont donc été confiés à quatre administrateurs provisoires.

C’est désormais à ces quatre administrateurs provisoires, chacun en ce qui le concerne, d’organiser de nouvelles élections dans un délai de trois mois et de veiller au fonctionnement normal de la Mutuelle jusqu’à l’installation de nouvelles structures, poursuit le quotidien. Cela, tout en assurant la pérennité des prestations aux adhérents et leurs ayants-droit, ajoute-t-il.

Sur le même sujet, +Al Akhbar+ relève que la décision de dissolution des instances de la MGPAP intervient suite à un rapport accablant rédigé par l’ACAPS sur la gestion de la mutuelle. Des audits menés aussi bien par cette autorité de régulation que par le ministère du Travail ont fait ressortir plusieurs irrégularités et de graves infractions dans la gestion de cet organisme.

Entre autres irrégularités, le quotidien évoque des recours abusif à la justice, le mépris des décisions judiciaires, l’aggravation des montants jugés, l’accumulation des astreintes et l’accroissement des frais d’avocat et de conseil juridique.

Il fait état, également, de dépassements constatés dans la gestion de la caisse complémentaire aux décès créée par la mutuelle et dans l’aménagement des infrastructures de la mutuelle sans obtention préalable des autorisations des autorités compétentes. Parmi les infractions, la publication cite aussi le versement d’indemnités illégales aux membres de l’assemblée générale de manière détournée et frauduleuse, ainsi que la passation d’un marché non conforme à une société d’assurances, ce qui impactera les finances de la mutuelle à hauteur de 120 millions de dirhams.

Au registre économique, +Aujourd’hui le Maroc+ note que l’actuel projet de loi de Finances 2020 intervient dans un contexte international marqué par d’importants défis économiques à la lumière des tensions que connaissent plusieurs régions dans le monde, ainsi que dans le sillage du ralentissement de la croissance économique en Europe.

Les premières prévisions du PLF 2020 commencent à tomber. En effet, le gouvernement vient de consacrer son dernier Conseil aux préparatifs du prochain budget. Ainsi, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Benchaâboun, a annoncé que la croissance économique devrait atteindre 2,9% en 2019, ajoutant que le taux de croissance des activités hors agriculture devrait s’élever à 3,3% contre 2,6% en 2018. Ce fut l’une des grandes annonces au cours d’un exposé présenté devant le Conseil de gouvernement.

Au début de son exposé, Benchaâboun a rappelé que le PLF 2020 avait été élaboré en tenant compte des directives contenues dans les derniers discours royaux à l’occasion de la Fête du Trône et de l’Anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, ainsi que du Programme gouvernemental et de la note d’orientation adressée par le chef de gouvernement aux différents départements ministériels, notant que l’actuel projet de loi de Finances intervient dans un contexte international marqué par d’importants défis économiques à la lumière des tensions que connaissent plusieurs régions dans le monde, ainsi que dans le sillage du ralentissement de la croissance économique en Europe.

Le ministre a souligné que la croissance économique nationale était soutenue par la demande intérieure et que la maîtrise du déficit budgétaire devra se poursuivre en 2019 pour atteindre 3,5% contre 3,7% en 2018. Plus loin encore, la même source explique que la maîtrise du déficit budgétaire a pu être opérée en dépit des mesures sociales prises en 2019, en particulier l’accord issu du dialogue social, d’un coût global de plus de 14 milliards de dirhams, dont 6 milliards DH pour la seule année 2019.

Social et agriculture au menu des quotidiens marocains

La responsabilité politique dans l’échouement de l’embarcation de fortune à Mohammedia et la campagne agricole 2019-2020 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Alam+ titre « Drames et responsabilité politique ». La publication revient sur l’échouement d’une embarcation pneumatique à Mohammedia ayant fait 19 morts.

Quand des jeunes décident de risquer leur vie en empruntant des embarcations de fortune, ça en dit long sur les conditions socio-économiques que vit la grande majorité des citoyens, en particulier ceux issus des classes populaires, écrit le quotidien.

Pour la publication, cette réalité remet en question l’efficacité et l’impact des politiques publiques sur la vie des gens, notamment en matière d’emploi, qui garantit au citoyen un revenu lui permettant de subvenir à ces besoins de base.

Évoquant une responsabilité politique du gouvernement, le quotidien  estime qu’un drame de cette ampleur et de cette nature implique forcément une responsabilité politique sur les vrais responsables, « ceux dont les politiques et les choix sociaux et économiques ont engendré des conditions précaires, provoquant un sentiment d’injustice et de marginalisation ».

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque le lancement de la nouvelle campagne agricole, écrit que le ministère de l’agriculture a pris toutes les mesures nécessaires pour atteindre les objectifs initiaux.

La campagne actuelle va sans nul doute permettre de battre de nouveaux records dans différentes filières, estime le journal, précisant que le déploiement du Plan Maroc Vert (PMV) a permis de mettre à niveau les différentes filières agricoles qui vont des légumes jusqu’aux fruits, en passant par les viandes rouges et blanches.

Le Maroc mise énormément sur le secteur agricole pour relever les défis du développement humain et économique, écrit la publication, soulignant que tous les indicateurs sont au vert pour le Plan « qui n’a pas encore fini de surprendre les acteurs nationaux et internationaux ».

Aujourd’hui, l’agriculture marocaine est entrée dans une nouvelle phase, conclut-il.

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets dont le traitement de certaines grèves, la performance du groupe OCP et le débat sur l’avortement.+L’Économiste+ dresse un « terrible bilan pour l’image de la vie démocratique » en revenant sur le traitement de quelques « grosses crises » comme celle des bus à Casablanca ou celle de l’aéroport Mohammed V.

Ces affaires ont en commun de connaître des dénouements terriblement familiers, fait remarquer le journal, évoquant notamment l’intervention de l’autorité. « Ici, c’est un arbitrage du wali qui débloque, là, c’est un gouverneur de l’Intérieur qui est envoyé dans la mission du pompier ».

« L’Etat est dans son bon droit, celui de rétablir l’ordre lorsque les situations s’enlisent », estime le quotidien, soulignant, toutefois, que cette approche risque de conforter un peu plus l’idée selon laquelle les logiques technocratiques et/ou administratives se substitueraient aux réponses politiques.

Les Marocains sont nombreux à se demander à quoi servent finalement ceux pour qui ils ont voté puisqu’ils ne sont pas capables de changer leur quotidien, poursuit-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ s’arrête pour sa part sur la performance du groupe OCP, estimant qu’il est devenu une vraie vitrine à l’international de l’économie marocaine.

La présence de l’OCP dans de nombreux pays étrangers ne se limite pas, selon la publication, à son statut de simple fournisseur d’intrants agricoles mais le dépasse pour en faire un opérateur économique à part entière.

Le groupe investit, crée des emplois et fait tourner des écosystèmes un peu partout dans le monde, se félicite-t-il, notant que l’OCP doit penser dès aujourd’hui à sa trajectoire pour les 20 ou 30 années à venir.

Selon lui, le statut de market maker mondial de l’OCP lui dicte d’avoir toujours une bonne longueur d’avance sur les autres compétiteurs et de montrer la voie pour anticiper les tendances futures.

+Al Ahdath Al Maghribia+ s’intéresse au débat sur l’avortement au Maroc. Selon le quotidien, le PJD a choisi de se positionner dans les rangs des opposants à toute tentative de rouvrir le débat sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Rien de surprenant quand on sait que les fondamentalistes les plus invétérés sont allés jusqu’à traiter d’impies tous ceux qui ont appelé à la révision des dispositions de la loi sur la dépénalisation de l’IVG. L’adjoint du patron du PJD, Slimane El Amrani, affirme que les membres du Secrétariat général ont discuté ce sujet, samedi dernier, pour en conclure qu’ils adhéraient à la «position exprimée il y a quelques jours par le chef du parti, Saâd-Eddine El Othmani, qui a rappelé que ce sujet avait fait l’objet d’un débat sociétal ponctué par un arbitrage royal». Et El Amrani de poursuivre: «L’arbitrage royal a débouché sur des conclusions ayant mené à la modification du code de procédure pénale. Il est normal que notre position sur ce sujet s’aligne sur le consensus réalisé sous la direction de Sa Majesté le Roi».

Du coup, le PJD a pris politiquement les devants sur le débat parlementaire prévu pour la session d’hiver au niveau de la commission de la justice et de la législation. Laquelle commission a décidé de ne pas statuer sur la modification du code de procédure pénale, en attendant que le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) présente des recommandations relatives à la dépénalisation des libertés individuelles.

Politique et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires aux tractations pour le remaniement ministériel prévu, le retrait du PPS de la coalition gouvernementale et le naufrage de l’athlétisme marocain aux Mondiaux de Doha.+Akhbar Al Yaoum+ s’intéresse au prochain remaniement ministériel, rapporte que le Secrétaire général du PJD, Saad Eddine Otmani a annoncé, samedi dernier, à la direction de son parti, qu’il avait transmis au Roi Mohammed VI la liste des membres du nouveau gouvernement.

Le chef de l’Exécutif a révélé qu’il avait proposé les noms de trois postulants pour chaque portefeuille. El Othmani a toutefois refusé de divulguer les noms soumis par les autres partis et les postes qu’ils vont occuper car, ajoute-t-il, cela relève des prérogatives du Souverain.

Selon le quotidien, on s’attend à plusieurs surprises, parmi lesquelles l’octroi du ministère de la Justice à l’USFP, qui avait déjà proposé Driss Lachgar à ce poste. Mais El Othmani et son équipe s’y sont opposés. Il est presque certain que les PJDistes Mohamed Yatim, Lahcen Daoudi, Bassima Hakkaoui, Najib Boulif, Khalid Samadi et Mustapha El Khalfi vont quitter le gouvernement. C’est aussi le sort réservé à Mohamed Aujjar et Rachid Talbi Alami (RNI), ainsi qu’à Mohamed Laâraj, du MP. Par contre, les ministres Mustapha Ramid et Saïd Amzazi seraient probablement reconduits tout en conservant leurs postes actuels.

Le quotidien +Al Massae+, qui traite le même sujet, confirme la transmission de la liste des ministrables au cabinet royal. Le nouveau gouvernement réduit à 22 membres, ajoute le journal, sera nommé avant l’ouverture de la session parlementaire prévue vendredi prochain.

Selon des sources bien informées, la structure de la nouvelle équipe est basée sur la création de pôles gouvernementaux rassemblant divers secteurs importants. Le sort de certains d’entre eux reste toutefois suspendu, comme celui du ministère délégué chargé de la fonction publique et celui du porte-parole du gouvernement. Selon les mêmes sources, les partis politiques ont proposé de nouvelles figures partisanes, mais il semble que la balance a finalement penché pour les technocrates. Les responsables des partis ont été contraints de dépasser la logique de la parenté et de la loyauté dans la proposition des candidats ministrables, face aux critères fermes imposés dans le choix des compétences.

+Al Ahdath Al Maghribia+ commente le retrait du Parti du progrès et du socialisme de la coalition gouvernementale, faisant savoir que le secrétaire général du parti, Nabil Benabdellah a présenté un long rapport au Comité central, dans lequel il justifie les raisons qui ont poussé le PPS à quitter le navire gouvernemental.

Parmi ces justifications, le journal cite la proposition d’un «petit ministère» qui ne « sied pas au poids et à la valeur du PPS». Dixit Benabdellah, qui a aussi critiqué le climat de campagne électorale avant l’heure, qui fait fait oublier aux membres du gouvernement leurs responsabilités du moment. 3plus les échéances approchent, et plus la fuite des responsabilités prend de l’ampleur».

Côté sport, +Akhbar Al Yaoum+ écrit que l’athlétisme marocain a touché le fond une nouvelle fois aux Championnats du monde d’athlétisme à Doha. Seul Soufiane El Bakkali a sauvé l’honneur du Maroc en s’offrant une médaille de bronze du 3000m steeple.

Selon l’analyse du quotidien, ce résultat n’a surpris personne, puisque cette descente aux enfers a débuté il y a quelques années. Malgré la sonnette d’alarme tirée à plusieurs reprises, rien n’a été fait pour corriger le mal à la racine.

Après des décennies de gloire, les responsables n’ont pas pu capitaliser sur les exploits de Said Aouita, Nawal El Moutawakkil, Hicham El Guerrouj, Nezha Bidouane, Khalid Sekkah, Brahim Boutaib… pour instaurer une véritable direction technique capable de préparer les futures générations d’athlètes et assurer la relève.

Difficile de croire que la légende des athlètes marocains devenus de véritables stars planétaires est souillée par une régression scandaleuse des résultats dans des disciplines où le Maroc savait tout faire, ou presque.

Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger : Un critique de cinéma appelle à revoir les critères de sélection des films

Le critique de cinéma, Yasmine Bouchfar a appelé à la révision des critères de selection des films en compétition pour les prix du Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger, eu égard à la qualité du produit cinématographique qui reste en deçà des aspirations du public cinéphile.Par Hicham Alaoui

« Nous avons ressentis la médiocrité du produit dans chaque séance de projection. 1 sur 6 films projetés par séance ou 2 sur 6 au maximum qui peuvent se prévaloir d’une excellente qualité. Le reste n’a qu’un aspect courant (…). Il faut revoir les critères de sélection de films », a-t-elle plaidé dans un entretien accordé à APA, en marge de la 17ème édition du Festival du court-métrage Méditerranéen, qui se déroule du 30 septembre au 5 octobre 2019 à Tanger.

Selon Bouchfar, qui est membre de l’Association marocaine des critiques de cinéma, certains films projetés dans le cadre de la compétition officielle, manquent de la « touche créative et de la vision cinématographique » et  pourtant « ils sont là sélectionnés et projetés », a-t-elle déploré.

Elle a, à cet égard, insisté sur la nécessité d’intensifier la formation des jeunes dans les métiers du cinéma et de leur apprendre à produire des films de qualité meilleure, tout en les incitant « à se poser la question : pourquoi je veux faire un film ?,  avant de se lancer dans le projet ». « C’est important », a martelé Yasmine Bouchfar, qui est lauréate en 2017 du Grand Prix de la critique cinématographique au Festival Tasmit du cinéma de la critique à la ville marocaine de Beni Méllal.

Selon elle, « les jeunes qui veulent faire du cinéma doivent s’adonner à la lecture et voir les films produits par les autres pays afin de disposer d’un riche background et d’être au fait des expériences et du savoir-faire cinématographiques des autres, car le cinéma est universel ».

Sur un autre registre, le critique du cinéma, Yasmine Bouchfar a regretté la désaffection du public pour les salles de cinéma. « La salle de cinéma, où sont projetés les films de ce festival, est vide, chose qui en dit long sur la culture cinématographique chez les Marocains et franchement je ne sais pas pourquoi ? », s’est-elle interrogée, sachant que le festival est brillamment médiatisé avec des affiches installées partout dans la ville du Détroit, outre la publicité véhiculée via les supports audiovisuels.

Pour elle, il faut médiatiser à grande échelle cet événement phare du cinéma méditerranéen, et ce par le biais des réseaux sociaux afin de sensibiliser le public et notamment les jeunes à l’importance de ce genre d’événement car ce sont eux la relève.

Et de conclure que les jeunes cinéastes en herbe doivent saisir l’opportunité du Festival du court-métrage de Tanger pour innover et faire montre de sens de créativité afin de mitonner un plat cinématographique des plus goûteux.

Lauréate du Master Médias et Migrations de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) de Rabat, Yasmine Bouchfar est aussi membre fondatrice de l’association BADRE pour les personnes atteintes de Cancer à Sidi Kacem.

La 17ème édition du festival méditerranéen du court-métrage, dont le clap de fin est prévu ce samedi dans la soirée, a concocté  un programme riche et varié avec la projection d’une panoplie de films dont 46 court-métrages en compétition officielle venus de 17 pays méditerranéens. Cinq films marocains sont en compétition.

Les films en compétition concourent pour remporter le « Grand prix », les prix du « jury », de la « réalisation », du « meilleur scénario », du « meilleur rôle masculin » et du « meilleur rôle féminin ».

Ainsi le « prix des jeunes » sera attribué par les étudiants réalisateurs participant au festival, dans le cadre d’une séance dédiée spécialement aux films des écoles.

Par ailleurs, cette manifestation prévoit aussi l’organisation de plusieurs sections dont une intitulée «Compétition». Celle-ci est ouverte aux productions réalisées par des cinéastes méditerranéens, un spécial « court métrage marocain », une leçon de cinéma, des débats autour des films en compétition ainsi que d’autres activités en parallèle.

Politique et enseignement au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question du Sahara, la réforme du système de l’enseignement et l’élection du Maroc à l’OMPIC, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.Sous le titre « Le dilemme de Guterres », l’hebdomadaire Maroc Hebdo évoque le dossier du Sahara à l’ONU.

Comment Antonio Guterres va-t-il s’en sortir ? se demande la publication qui rappelle que le secrétaire général de l’ONU doit présenter, au Conseil de sécurité, un nouveau rapport sur le dossier dès le 8 octobre, alors que depuis la démission de son ancien envoyé personnel, Horst Kohler, aucun successeur n’a été désigné.

+Le Matin+ rapporte que le Royaume du Lesotho a publié une Note verbale de son ministère des Affaires étrangères et des Relations internationales officialisant sa décision de « suspendre toutes déclarations ou décisions » se rapportant au statut du Sahara et à la pseudo « rasd », et s’engageant à « soutenir activement le processus politique mené par les Nations unies », et à ce qu’une « neutralité positive soit désormais observée dans toutes les réunions sous-régionales, régionales et internationales » évoquant cette question.

« La publication de cette Note verbale, fait suite à l’entretien téléphonique entre le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Royaume du Maroc, Nasser Bourita, et le ministre des Affaires étrangères et des Relations internationales du Royaume du Lesotho, Lesego Makgothi », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, cité par la publication.

Revenant sur l’adoption récente par le Parlement de la loi-cadre actant la réforme du système de l’enseignement et de l’éducation, le +Temps+ écrit qu’il s’agit d’un « événement historique en soi ».

Soulignant l’importance économique, les ressorts et les enjeux de cette réforme, l’hebdomadaire a mis l’accent sur l’urgence d’entamer son déploiement sans plus perdre du temps.

Dans ce sens, le journal rappelle que le Roi Mohammed VI a insisté, à plusieurs reprises, sur la nécessité d’accélérer l’adoption de ce texte de loi-cadre, ainsi que sur une mobilisation collective en vue d’assurer sa bonne mise en oeuvre.
+Bayane Al Yaoum+ rapporte que le Maroc a été élu à l’unanimité à la présidence de l’Assemblée générale de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), au titre de l’exercice biennal 2019-2021.

Par ce mandat, qui entrera en vigueur à partir du 10 octobre, le Maroc sera le premier pays arabe et le deuxième pays africain, après le Nigéria, à présider l’Assemblée Générale de l’OMPI, depuis sa création en 1967, rappelle le quotidien.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Les problèmes de gestion de Casablanca, la valeur ajoutée de la Fédération des industries culturelles et créatives et le retrait du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Sous le titre « Casanegra », +Aujourd’hui le Maroc+ fustige la gestion de la plus grande ville du Royaume et donc « sa vitrine » à l’international.

La mairie de Casablanca a une « gestion aléatoire, voire hasardeuse » du secteur des transports, souligne le journal, notant que les millions de Casablancais sont l’otage de cette situation chaotique où, à tout moment, un mouvement de grève peut être décrété.

Aujourd’hui, il faut trouver des solutions d’urgence pour permettre aux Casablancais de vivre décemment, insiste-il. En attendant, la métropole semble se transformer en « une véritable Casanegra ».

+L’Economiste+ s’intéresse pour sa part à la scène artistique nationale, notamment la création par la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) de la Fédération des Industries culturelles et créatives (FICC).

Aujourd’hui, la CGEM répare un oubli bien embarrassant, estime la publication, expliquant qu’il n’y avait rien auparavant qui ressembla de près ou de loin au soutien et à la promotion de l’entreprise d’art.

On a çà et là des critiques fort dures, selon lesquelles « l’association patronale veut mettre la main sur l’art », sans comprendre que derrière une production est individuelle ou collective, grande ou petite, plastique ou musicale, poursuit-il.

Revenant sur le retrait du Parti Progrès et Socialisme (PPS) de la coalition gouvernementale, +Al Bayane+ rappelle qu’après plus de 20 ans sans relâche, la formation du Livre a décidé de mettre les clés sous le paillasson.

Tout au long de cette longévité gouvernementale, le PPS a fait montre, selon l’auteur, de sa détermination pour honorer ce parcours laborieux.

Le départ a donc été une résultante logique des déboires d’un gouvernement hybride et disparate, estime-t-il, expliquant que, certes, le parti le fait non sans amertume et désolation, mais, il ne peut continuer à « broyer du pain noir dans le bourbier de la médiocrité ».

L’actualité politique s’impose à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à divers sujets d’actualité, notamment le retrait du PPS de la coalition gouvernementale, la scène politique et l’état de la santé publique.+Assabah+ écrit que la décision du retrait du PPS du gouvernement semble avoir fait des heureux. Le chef du gouvernement s’est, en effet, dit satisfait de ce départ. Il aurait même affirmé aux autres membres de la majorité que cette nouvelle donne allait faciliter la réduction du nombre des ministres de 40 actuellement à 25 dans le prochain remaniement.

Le nouveau gouvernement, souligne le quotidien, sera formé de cinq grands pôles. Chaque pôle comptera cinq ministères, en regroupant plusieurs départements en un seul. C’est ainsi, par exemple, que les départements de la Culture, de la Communication et de la Jeunesse seront fusionnés en un seul ministère. La gestion des Sports sera confiée aux fédérations nationales de manière autonome.

D’après le journal, ce ministère devrait revenir au RNI et devrait être dirigé par Mustapha Baitas. Le parti devrait également se charger du ministère de la Santé et ce sera Nabila Rmili, qui chapeaute l’organisation des professionnels de la Santé au sein du parti, qui devrait en prendre la tête.

Dans cette même logique, les ministères de la Fonction publique, des Affaires générales du gouvernement et des Relations avec le Parlement seront regroupés dans un ministère délégué pour lequel trois partis, le PJD, le MP et l’USFP sont en compétition.

Quant aux départements de l’Emploi, de la Famille, de la solidarité et du développement social, ainsi que celui de l’Artisanat, ils seront regroupés dans un seul ministère qui devrait revenir à une femme du PJD, autre que Bassima Hakkaoui. Le ministère chargé des MRE et de la migration sera, lui, intégré dans celui des Affaires étrangères et son titulaire, Abdelkarim Benatiq, aura la charge d’un autre ministère.

+Assabah+ commente : C’est la fin d’une «alliance hybride». Cependant, d’après ce quotidien, le secrétaire général du parti, Nabil Benabdellah, refuse de lier ce départ « définitif et irrévocable » à l’opération de répartition des sièges dans le cadre du futur remaniement. Citant toujours son secrétaire général, le quotidien affirme que le PPS quitte le gouvernement parce qu’il ne veut plus faire partie d’une « majorité très faible et hétérogène ». En réalité, affirme le quotidien, c’est l’architecture du gouvernement telle qu’elle lui a été présentée par le chef du gouvernement qui a mis le parti en rogne et l’a poussé à prendre cette décision.

Evoquant le départ du PPS du gouvernement, le quotidien+Al Akhbar+ annonce la fin d’un « mariage de jouissance » par le divorce entre les « frères » et les « camarades ». Le journal affirme que la raison de ce départ vient de la nature de l’offre qui lui a été faite par le chef du gouvernement.

Dans la nouvelle configurant de l’Exécutif, le PPS devait, en effet, prendre en charge le portefeuille de l’Emploi qui devrait être dirigé par le ministre sortant de la Santé, Anass Doukkali. Le parti a rejeté l’offre bien que, lors de la réunion de son bureau politique, plusieurs membres se soient opposés de toutes leurs forces à cette décision.

Abordant la scène politique, +Al Bayane+ estime qu’il est bien évident que l’actuel mandat du gouvernement s’avère le plus faible de ses précédents.

En dépit des grands chantiers qui placent le pays parmi les plus émergents, les franges populaires ne bénéficient guère des retombées de ces prouesses, juge l’auteur de l’article, notant que c’est au niveau de la gouvernance que cela continue à grincer.

Face à tous ces dysfonctionnements, le vivre-ensemble nécessaire pour une solidarité au service des causes suprêmes se montre de plus en plus invivable, poursuit le journal, soulignant que le nouveau modèle de développement auquel aspire le pays ne peut se faire dans ces conditions de tiraillements intestins, en matière de gestion publique.

« Santé malade », titre +Aujourd’hui le Maroc+ pour commenter la situation de certains CHU et hôpitaux, notant que souvent les responsables sont dépassés par la demande et les moyens pas assez suffisants pour répondre aux besoins exprimés.

« Notre santé publique est ainsi malade en raison de ses innombrables soucis et problèmes », écrit-il, estimant qu’il faut donc une stratégie nouvelle et des solutions innovantes à la pointe de la technologie pour résoudre cette équation.

Pour sa part, +l’Économiste+ salue les efforts du Haut Commissariat au Plan (HCP) visant à ouvrir un peu plus ses bases de données publiques.

La valeur ajoutée de l’information réside dans son analyse, sa catégorisation, son classement avant de l’être dans son stockage. Un objectif que le HCP ne peut réaliser sans s’adosser à d’autres expertises.

Syndicats et économie dominent la Une des quotidiens marocains

L’action et l’organisation syndicales, les derniers indicateurs de la Banque centrale et la Cité Mohammed VI Tanger Tech sont les principaux sujets traités quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+ écrit que le monde syndical au Maroc n’est pas partie au pouvoir. Est-ce à cause des divisions ? Peut-être que oui, peut être que non, se demande le journal.

Les entreprises, comme les administrations, ont tout le mal du monde à faire en sorte que leurs employés votent lors des élections professionnelles, avance l’auteur de l’article, faisant remarquer que ce canal de représentation n’attire plus les salariés.

« Les syndicats ont colonisé une autre sorte de représentation : la Chambre des conseillers, le Dialogue social et le CESE », estime-t-il, soulignant qu’ils n’y parlent pas exactement au nom des salariés. Il y représentent les… Centrales.

Sur le même registre, +Al Massae+ rapporte que le ministère de l’emploi va présenter un projet de loi sur l’organisation des syndicats. Ce projet entend mettre de l’ordre dans les organisations syndicales, habitués à une gestion archaïque et des leaders éternels.

Ainsi, le texte fixe les modalités d’élection des candidats aux postes de commandes desdits syndicats. Au menu, des mandats limités dans le temps, des missions clairement définies et plus de représentativité pour les femmes et les jeunes. À la clef, le strict respect des dispositions des statuts propres à chaque syndicat, objets de bien nombreux abus. Les détails seront fixés ultérieurement à travers des textes réglementaires.

Tout dépassement des délais de renouvellement des équipes dirigeantes ou encore de la tenue des congrès exposent, selon le projet de texte, l’organisation syndicale incriminée à l’illégalité.

La mouture réglemente également les subventions étatiques dont bénéficient les syndicats, objet là encore de nombre de dépassements. Celles-ci seront ainsi réparties suivant le degré de représentativité d’une organisation donnée et devront servir uniquement à financer une partie ou la totalité de son fonctionnement.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur les derniers indicateurs de la Banque centrale, relevant que depuis leur publication, notamment ceux relatifs à l’évolution des crédits bancaires, analystes et observateurs se focalisent sur un détail : la décélération de la croissance de l’encours des crédits accordés par les banques et particulièrement ceux qui sont destinés au secteur dit non financier.

C’est là que se trouve en fait l’essentiel de l’activité des banques et leur raison d’être, explique le quotidien, notant que ces derniers indicateurs font état d’une croissance de l’encours des crédits mais pas au même rythme qu’avant.

L’essentiel étant que les banques continuent à assurer avec le même engagement leur mission première qui est de financer l’investissement, la création d’emplois et donc la croissance, conclut la publication.

+L’Opinion+ écrit que la Cité Mohammed VI Tanger Tech, conçue comme le fer de lance du futur pôle économique de la région de Tanger-Tétouan, ouvrira ses portes dès fin octobre pour les entreprises qui souhaitent s’y installer.

La Cité Mohammed VI Tanger Tech se présente comme une initiative qui pourrait donner un nouveau souffle au marché de l’emploi. Suite à un investissement chinois estimé à 11 milliards de dollars, ce projet est de nature à renforcer la position du Royaume en tant que hub économique entre la Chine et le reste du continent.

Une stratégie qui consolide le leadership du pays au sein du continent, aujourd’hui classé au premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest, et pivot des relations économiques à l’échelle du continent, souligne la publication.

Diversité de sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment le plan d’accélération industrielle, le plan Maroc numérique, les rencontres de la photographie de Marrakech et les Mondiaux d’athlétisme à Doha.+L’Économiste + relève que le plan d’accélération industrielle (PAI) arrive bientôt à sa fin en 2020. L’heure est au bilan. Certes, il y a eu une accélération ces 5 dernières années en termes d’investissements, d’IDE, d’implantation d’usines, de sous-traitance (5,4 milliards de DH), de volumes à l’export et de déploiement d’écosystèmes par filière…

Mais cela reste insuffisant en termes de création d’emploi, d’inclusion d’entreprises nationales, de PME, de réparation territoriale, d’intégration en profondeur et de montée en valeur ou encore en compétence. La part de l’industrie dans le PIB se situe entre 18 et 19%.

Près de 20 stratégies sectorielles ont été lancées durant les 20 dernières années. Sauf que certains secteurs marchent plus vite que d’autres. C’est le cas notamment de l’automobile et l’aéronautique qui dament le pion à l’immobilier, le BTP, le textile-habillement, l’agro-alimentaire, note a publication.

+L’Opinion+ s’intéresse au plan Maroc numérique 2013, soulignant que ce Plan a atteint ses objectifs en terme d’emploi (100%) et de chiffre d’affaires (CA) à 80%.

Ainis, 60.000 postes d’emploi ont été créés essentiellement dans le secteur de l’offshoring et un CA avoisinant les 5 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) profitant de l’envolée du secteur des télécoms au niveau mondial. Cette performance, certes satisfaisante sur ces deux critères, reste en deçà des ambitions d’un pays qui se targue d’être le hub de l’Afrique et un des pays les plus avancés du continent.

Les emplois créés ne permettent pas de positionner le Maroc sur la sphère des pays développés technologiquement. L’offshoring, ou la sous-traitance n’a apporté au Maroc que l’absorption d’une main d’œuvre formée, qualifiée et disponible. Le CA réalisé par les opérateurs de l’offshoring au Maroc est inférieur à 1%, écrit le quotidien.

+Al Bayane+ rapporte que la 2ème édition des Rencontres de la photographie de Marrakech, un événement phare qui entend faire de la cité ocre la ville des rendez-vous de l’image, se tiendra du 14 au 20 octobre prochain.

En effet, plus de 60 artistes photographes du Maghreb, d’Afrique, d’Asie et du monde prendront part à cet événement à travers des expositions, des projections mais aussi des ateliers et des débats.

Cette manifestation culturelle d’envergure vise à transmettre la passion de la photographie à un large public, à rendre accessible à tous la culture de l’image et à promouvoir les jeunes photographies marocaines et africaines, qui sont à l’origine de cette création, soulignent les organisateurs dans un communiqué, cité par le journal.

Au registre parlementaire, +Al Massae+ indique que le bureau de la première Chambre du parlement a examiné un code de conduite parlementaire et d’éthique de l’action parlementaire, à deux semaines de la rentrée parlementaire.

Ce texte insiste sur la nécessité de respecter le code vestimentaire lors des séances plénières et des réunions des commissions permanentes, ainsi que sur le fait d’éviter tout usage des téléphones.

A l’issue de sa réunion tenue la semaine dernière, le bureau de la Chambre des représentants a jugé impératif de respecter les dispositions dudit code et de les mettre en œuvre par les différents organes de la chambre, précise le quotidien.

Côté sport, +Al Akhbar+ qui cite une source à l’intérieur de la direction technique de la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA), révèle que les athlètes marocains sont dans le collimateur de la commission antidopage de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).

En effet, les sportifs marocains se plaignent du nombre élevé des contrôles dont ils font l’objet. Cette série de contrôles, qui a commencé depuis un bon moment, s’est accentuée lors des Mondiaux d’athlétisme organisés cette année au Qatar.

Ainsi les athlètes marocains se disent victimes d’une campagne de dénigrement de la part de l’IAAF. D’ailleurs, nombre d’entre eux ont subi pas moins de 5 contrôles en moins d’un mois. Cet acharnement contre le Maroc est jugé comme injustifié, puisque la FRMA mène une politique très sévère en matière de lutte contre le dopage.

Sur un autre registre, on apprend que la FRMA à mis à la disposition du champion marocain Soufiane Bakkali un gilet de refroidissement. Cette technologie de dernier cri permettra à l’athlète de poursuivre ses entraînements même par temps de grosse chaleur.

Selon le quotidien, l’athlète Abdelaati Iguider, l’espoir du Maroc en 1500 mètres, était le dernier à rejoindre l’équipe nationale à Doha. Et pour l’aider à s’adapter au climat ambiant, la direction technique lui a concocté un programme d’entraînement spécial, aux côtés de Soufiane Bakkali et Lamiaa Elbez.

Sécurité hydrique, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se planchent sur nombre de sujets dont la sécurité hydrique, l’expansion du champ géographique du phénomène de l’immigration clandestine et la situation financière des clubs marocains de football.Sous le titre « Marrakech capitale internationale de la sécurité hydrique », rapporte que le ministère de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau organisera, de concert avec le Réseau international des organismes de bassins (RIOB) et l’Institut international pour l’eau, l’environnement et la santé (GIWEH), le sommet international sur la sécurité hydrique du 1er au 3 octobre 2019 à Marrakech, sous le thème «La gestion participative et innovante du bassin».

Le sommet de Marrakech, qui s’inscrit dans le processus des événements préparatoires du 9e Forum mondial de l’eau qui aura lieu en mars 2021 à Dakar, a pour objectif de mobiliser plus de 500 experts nationaux et internationaux des secteurs public et privé dans le domaine de l’eau.

+L’Opinion+ s’intéresse, pour sa part, au phénomène de l’immigration clandestine, faisant remarquer que depuis plusieurs années, en raison du durcissement de la surveillance et des contrôles dans le détroit, le drame des « Pateras » progresse numériquement et géographiquement jusqu’à « venir frapper à nos portes ».

Le naufrage d’Ain Harrouda nous apprend que la tragédie des « boat people » n’est plus cantonnée aux seules régions du Nord du Royaume, souligne la publication, ajoutant que les statistiques de la gendarmerie et de la marine royales renseignent, quant à elles, que ce funeste phénomène se propage pour couvrir de nouveaux territoires, allant de Larache jusqu’à Agadir.

« Nous en sommes donc arrivés au point que des Marocains et des Marocaines, évidemment désespérés, soient disposés à braver l’océan déchaîné des jours durant et à risquer une mort quasi-certaine », constate-il.

Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que plusieurs clubs du championnat marocain de football seront interdits de recruter durant le prochain mercato d’hiver. Une décision prise par la Fédération marocaine de football après le rapport rédigé par le président de la commission chargée de l’examen des finances des clubs.

Son verdict est sans appel: 40% des budgets alloués à ces clubs sont engloutis par la résolution des litiges avec les joueurs et les techniciens, rapporte le quotidien.

Le rapport de ladite commission a fait un relevé exact des dettes de chaque club, et sur cette base la Fédération a soustrait les montants de cette dette des droits télé qu’elle devait reverser aux clubs et qui s’élèvent à 2 millions DH (1 euro = 10,7 DH) pour chacun.

Selon le quotidien, la fédération avait demandé des garanties financières aux clubs qui désiraient recruter en été, mais cette décision n’a pas été respectée en raison du calendrier serré de la Fédération qui préparait son AG ainsi que le début de la saison footballistique.

Pour des motifs d’organisation du prochain mercato, la fédération va regrouper les clubs en trois catégories allant des plus endettés qui ne pourront pas recruter, à ceux qui bénéficieront d’un montant à ne pas dépasser et enfin la catégorie des clubs dont les finances présentent un équilibre.

Ce dispositif vient corriger l’anomalie des clubs marocains qui souffrent de la multiplication des litiges dont le nombre a été estimé à 673 la saison dernière.

Sécurité, santé et aviation au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La culture du débat, les efforts de la DGSN, la fuite des cerveaux, la création d’un comité technique pour la surveillance de la résistance aux antimicrobiens et les performances de la RAM en Afrique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Commentant le débat actuel entre le gouverneur de la banque centrale et le Haut Commissaire au Plan, +La Vie éco+ écrit que pour les communautés des affaires, les contributeurs sérieux, les esprits constructifs et positifs, ce genre de débat sereins, posés, scientifiques, rationnels sont à dupliquer sans modération dans tous les domaines.

« C’est exactement le genre de débat dont a grandement besoin le Maroc aujourd’hui », souligne le journal, notant que les débats auxquels devront se livrer des centaines, voire des milliers de Marocaines et Marocains dans les semaines qui viennent au sujet du modèle de développement et de société dessineront le Maroc des 50 prochaines années.

Et de conclure : « Chacun doit prendre pleinement et assumer publiquement ses responsabilités, accepter la diversité d’opinions et avoir le courage de faire sa propre autocritique, le tout avec une seule et unique finalité qui est la recherche de l’amélioration collective ».

Pour sa part, +Le Temps+, met l’accent sur l’approche de proximité adoptée par la DGSN et qui a fondé l’un des « traits culturels » de la Police au Maroc.

La publication a, en effet, évoqué la rencontre du 19 septembre a été présenté aux médias le bilan de la Sûreté nationale au titre des 9 mois écoulés de 2019. Ce qu’il y avait d’intéressant à retenir dans ce bilan est la baisse « significative » de tous les types de délits de vols sur le territoire national.

Rapidité des interventions et efficacité des interpellations expliquent partiellement ces statistiques, estime le l’hebdomadaire.

Pour sa part, +Finance News Hebdo+  fait savoir que plus de 600 ingénieurs quittent le Maroc annuellement, soulignant que cette épineuse problématique de fuite des cerveaux touche tous les secteurs.

Pour le journal, il semble qu’il y ait une raison plus profonde à cet « exil économique » que l’argument de meilleures opportunités de carrière, à savoir le manque de confiance.

« Que faire alors pour retenir cette élite qui prend la poudre d’escampette ? Simplement lui redonner cette confiance perdue en son pays », avance-t-il, précisant que cela passe d’abord par avoir des gouvernants crédibles et capables, qui savent lui donner les bons signaux.

+Le Reporter+  écrit qu’en quête perpétuelle de nouvelles destinations, la Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel de la Biennale de Luanda-Forum panafricain pour la Culture de la paix, n’en oublie pas pour autant son engagement envers l’Afrique et les Africains.

Avec 1,7 million de passagers, soit 25% du trafic de la RAM, l’Afrique s’impose donc comme une destination stratégique, et l’idée est là de porter ce taux à un tiers, d’ici peu. Le passage de sept destinations pour l’Afrique en 2004 à 32 en 2019, dont trois fréquences par semaine vers Luanda et une vingtaine pour Dakar, témoigne ainsi de l’importance que représente l’Afrique pour la RAM, qui ambitionne de continuer à développer davantage son éventail de destinations vers le continent.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la santé a annoncé la création d’une unité de coordination nationale et d’un comité technique pour la surveillance de la résistance aux antimicrobiens dans le cadre des efforts déployés en matière de prévention contre les maladies contagieuses.

« Conscient des menaces de la résistance aux antimicrobiens sur la santé publique, réduisant ainsi la capacité de traiter les maladies transmissibles, le ministère de la santé a mis en place une stratégie nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, et ce pour assurer la prévention contre les maladies contagieuses », précise ce département dans un communiqué, cité par le quotidien.

Politique, presse et reddition des comptes au menu des quotidiens marocains

Les tractations pour le remaniement ministériel, le décès de Jaques Chirac, le rôle de la presse et le rapport de la Cour des comptes sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que c’est ce vendredi que le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, entame le deuxième round des consultations avec les chefs des partis de la majorité en prévision de l’imminent remaniement ministériel tant attendu.

Selon le quotidien, la même méthode de négociation adoptée au premier round sera maintenue.

En effet, Saâd-Eddine El Othmani, malgré les nombreuses voix qui fusent au sein de la majorité pour décrier sa méthode de négociations séparées avec chaque parti de la coalition gouvernementale, a décidé de ne rien changer à sa manière d’agir.

Selon une source proche du gouvernement qui s’est confiée au quotidien, il faut s’attendre à l’annonce du nouveau gouvernement au plus tôt à partir du 1er octobre, et au plus tard dans les 6 jours suivants. Cette source craint juste que le temps réduit ne soit mis à profit par certains partis pour créer un blocage en se montrant gourmands, quantitativement et qualitativement, en matière de portefeuilles ministériels, dont il est quasiment certain que le nombre sera réduit à 25 ministres, ajoute la source du quotidien.

+L’Economiste+ s’intéresse au décès de l’ancien président français Jaques Chirac, passant en revue quelques moments forts de sa vie politique, notamment ceux en lien avec le Maroc.

Le jorunal revient en particulier sur le défilé militaire du 14 juillet auquel avait assisté feu SM Hassan II aux côtés de l’ancien président français et lors duquel la garde royale avait joué l’hymne nationale, devenant ainsi “la première armée étrangère qui participait à ce symbole absolu de la souveraineté française”.

+Al Bayane+ évoque le rôle de la presse dite autonome et en particulier le volet digital.

Sans avoir aucunement l’intention de généraliser ce constat, « on ne fait que manipuler l’information, intoxiquer voire envenimer cette mission sociétale », déplore-t-il.

Le rôle de la presse, celui de relèvement du niveau de conscience du citoyen et de propagation des vertus des continences, est sévèrement piétiné par des agissements nauséeux de certains impudents de cette profession noble et décente, constate l’auteur, soulignant qu’il y a « du pain sur la planche pour rincer ce linge, en mal de souillures crasseuses! »

Sur un autre registre, +Al Alam+ écrit que le dernier rapport de la Cour des comptes est une condamnation explicite des politiques gouvernementales dans les différents secteurs car il révèle des vérités qui impliquent une responsabilité juridique et judiciaire.

Le rapport a remis en question la crédibilité du gouvernement dans la mise en œuvre du principe de la gouvernance, estime le quotidien, ajoutant que « les Marocains auront désormais du mal à croire le discours du gouvernement concernant la rationalisation des dépenses ».

Le silence du gouvernement face à ce rapport ne fait qu’augmenter l’inquiétude sur le sort de la gestion de la chose publique dans notre pays, estime la publication.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Le leadership africain du Maroc, l’accès à l’information et la croissance de l’économie nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur le leadership du Maroc sur le plan africain, indiquant que le message du Souverain à la communauté internationale lors de la dernière AG de l’ONU « a démontré encore une fois la constance du Maroc dans ses causes en faveur des peuples d’Afrique ».

Sous le titre « Leadership naturel », le journal écrit que la finalité des initiatives concrètes du Maroc à travers et pour l’Afrique est de redonner au continent la place qui lui revient naturellement.

Ce qui manque à l’Afrique, c’est une stratégie basée sur une vision collective et un ou des portes voix légitimes et crédibles, résume-t-il, estimant que « le Maroc a largement démontré qu’il est à la hauteur de ce statut de leader ».

Pour sa part, +l’Économiste+ s’intéresse à la problématique de l’accès à l’information, faisant remarquer que les populations qui ont un accès égal à l’information sont celles qui réduisent le mieux les inégalités.

Il faut absolument que l’information circule. « C’est la première loi de développement en ce XXI siècle », estime la publication.

Au Maroc, cela ne se passe pas partout ainsi, regrette-il, indiquant que l’information est à ce point bloquée que l’on trouve des trous, y compris dans les séries statistiques fournies aux instances internationales.

Les mauvais élèves sont, selon lui, les départements de « la Santé publique, l’Éducation nationale, les censures +sélectives+ des finances et le Commerce-industrie ».

Nombre d’élus locaux sont encore sincèrement persuadés que les finances locales relèvent du secret-défense, déplore-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que la croissance de l’économie nationale a régressé, s’établissant à 2,7% en 2019, tandis qu’elle devrait s’accélérer à 3,8 en 2020.

Selon le gouverneur de la banque centrale, Abdelatif Jouahri, cité par le quotidien, les comptes extérieurs du Maroc devraient continuer à afficher un déficit élevé : 5,1% du PIB en 2019 après 5,5% en 2018, alors qu’une amélioration est prévue en 2020 à 3,6%.

S’agissant des finances publiques, le déficit budgétaire hors privatisations s’est accentué sur les huit premiers mois de l’année de 5,8 milliards de dirhams à 34,9 milliards (1 euro = 10,7 DH).

Tourisme, gestion des catastrophes et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la situation du secteur touristique quite à la faillite du voyagiste britannique Thomas Cook, au projet de mise en place d’un système intégré d’aide à la gestion des risques d’inondations et à la création d’une chaine TV dédiée au sport.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que ce sont quelques milliers de clients que la faillite du voyagiste britannique risque de faire perdre au Maroc pour cette année 2019. Le voyagiste avait déjà réalisé 60% de ses objectifs en termes de clients et 90% des objectifs de sièges aériens.

Dans ce sens, l’Office national marocain du tourisme tient à apporter quelques éclaircissements sur la situation au Maroc et à rassurer sur la gestion qui est faite de la situation. « Partenaire historique de l’ONMT, Thomas Cook est présent au Maroc depuis plusieurs décennies. Cependant, tout comme d’autres opérateurs touristiques majeurs dits «classiques», Thomas Cook a vu ses parts de marché au Maroc se rétrécir année après année, au profit des nouveaux entrants, notamment les tour-opérateurs online, précise la publication.

Malgré cela, Thomas Cook figurait parmi les principaux acteurs du tourisme international au Maroc. Son objectif contractuel avec l’ONMT en 2019 était chiffré à 102.000 clients tous marchés confondus, avec la mise en place en propre de 50.000 sièges aériens charters dédiés exclusivement à sa clientèle britannique et belge», selon l’ONMT, cité par la publication.

Dans un communiqué, l’Office explique que «l’arrêt d’exploitation de Thomas Cook prenant effet ce 23 septembre met donc fin à ce contrat et ce sont quelques milliers de clients que cette situation risque de faire perdre au Maroc pour cette année 2019, puisqu’à date, le voyagiste avait déjà réalisé 60% de ses objectifs en termes de clients et 90% des objectifs de sièges aériens».

L’Office est également en train de prendre contact avec les hôteliers réceptifs de Thomas Cook pour étudier, ensemble, les plans d’actions qui s’imposent pour récupérer les parts de marché perdues, fait-il savoir.

+Le Matin+ indique qu’un projet pilote de mise en place d’un Système intégré d’aide à la gestion des risques d’inondations a été lancé, mardi à Rabat, lors d’une rencontre organisée par le ministère de l’Intérieur.

Il s’agit d’un projet pilote pour l’établissement d’un système de gestion intégrée et opérationnelle des risques d’inondations, à travers la mise en place d’un Centre opérationnel de veille, d’alerte et d’aide à la gestion des risques d’inondations au niveau du ministère de l’Intérieur, qui permettra au final d’alerter par anticipation les populations exposées aux risques d’inondations et de mettre en sécurité les personnes, les biens et les activités économiques, explique un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Financé par le Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles, ce projet sera déployé dans un premier temps sur quatre zones représentatives des problématiques d’inondations : Mohammedia, la vallée de l’Ourika, la plaine de Gharb et la région de Guelmim. Ce projet sera par la suite déployé dans toutes les zones vulnérables prioritaires de l’ensemble du territoire national, indique le ministère.

+Assabah+ rapporte que les promoteurs de Radio Mars semblent plus proches que jamais de décrocher le précieux sésame. La Haute autorité de la communication et de l’audiovisuel (HACA) vient de donner son accord de principe à la création de la chaîne satellitaire Mars TV qui, comme sa grande sœur Radio Mars, sera spécialisée dans le sport et la musique.

Selon les sources du journal, les promoteurs de Radio Mars ont passé plus de deux mois à se réunir avec les représentants de la HACA dans le cadre de ce projet. Ces rencontres ont été consacrées à l’étude du dossier de la nouvelle chaîne de télévision, que ce soit dans ses volets réglementaires et éditoriaux, financiers et techniques.

Après une évaluation poussée du dossier, ajoute le journal, une audition a été accordée aux représentants de la nouvelle télévision auprès du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. A la suite de celle-ci, les promoteurs de la chaîne ont reçu un accord de principe, ainsi que le détail du cahier des charges auquel ils doivent se soumettre pour l’étudier. La même source ajoute que d’autres réunions seront organisées avant l’octroi définitif de l’autorisation.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

La valeur du temps en économie, l’élection présidentielle en Tunisie et la 63è Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains de ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ tente de montrer la valeur du temps en économie. Pour une entreprise les délais de production, de livraison, de paiement et de recouvrement « impactent directement la performance et la rentabilité », car les dérapages en termes de délais concernant les projets d’infrastructures « sont synonymes de dérapages de budgets et donc de dépenses supplémentaires imprévues », constate la publication.

De même quand une route, une autoroute, un port ou même une petite école de campagne n’est pas achevée et livrée à temps, cela veut dire que, quelque part, il y a un manque à gagner, au moins en termes de bénéfices pour la communauté, les usagers et les catégories de citoyens qui devaient en bénéficier.

On peut en dire de même pour une politique publique ou une réforme quel que soit son domaine. Si elle tarde à être mise en œuvre, elle perd totalement sa pertinence, voire son sens, souligne-t-il.

+L’Economiste+ revient sur l’élection présidentielle en Tunisie. Au grand enchantement des Européens, les Tunisiens se sont choisis deux options «antisystème» pour leur prochaine présidence: d’un côté, Kais Saïd, ultraconservateur, sans parti et sur-sollicité par les TV pour donner son avis et, de l’autre, Nabil Karoui, un bateleur dont la charité est louée par sa propre chaîne de TV, écrit le journal.

Les Tunisiens, et donc leur environnement avec eux, se préparent des lendemains difficiles, quel que soit le choix final. « Le premier aura- t-il la chance d’un Emmanuel Macron pour se fabriquer son parti plus tard? Ce parti tiendra-t-il lorsqu’il faudra voter des textes promis pour revenir sur l’égalité homme/femme, par exemple? Quant au célèbre Karoui, aujourd’hui en prison, sans parti politique lui aussi, comment tiendra-t-il ses promesses de dons et secours, sans avoir promu la production ad hoc? » se demande-t-il, formant l’espoir que « ces démagogies ne détruisent pas les efforts que les Tunisiens ont fait jusqu’ici, même s’il y a des faux-semblants ».

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le Maroc a été élu, à Vienne, à la vice-présidence de la 63è Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en tant que représentant du continent africain.

L’élection du Maroc à la vice-présidence de la 63è Conférence générale de l’AIEA constitue une reconnaissance de sa contribution riche, diversifiée et multiforme aux efforts internationaux visant à renforcer le régime international de la sécurité et de la sûreté nucléaire et radiologique.

La participation du Maroc à cette conférence, qui se poursuivra jusqu’au 20 septembre, vise notamment à mettre en avant son expérience dans le domaine de l’utilisation pacifique des technologies nucléaires et sa disposition à partager cette expérience avec les pays africains et les membres de l’AIEA dans le cadre d’une coopération sud-sud tripartite efficace et solidaire, indique le quotidien.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Le sommet de la CEDAO sur la lutte contre le terrorisme et les enjeux de l’université d’été de la CGEM sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce lundi.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Maroc est un partenaire incontournable dans la lutte contre le terrorisme, un combat que les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) viennent de décider de mener désormais solidairement.

Le quotidien souligne que l’invitation adressée au roi Mohammed VI par le chef de l’Etat nigérien, Mohammadou Issoufou, président en exercice de la CEDEAO, en vue d’assister au sommet extraordinaire de Ouagadougou, en dit long sur la nécessité d’associer le royaume, vu sa grande expérience en matière sécuritaire, à ce défi auquel est confronté le continent africain.

En réponse à cette invitation, le Souverain marocain  a chargé une délégation de haut niveau de le représenter à ce sommet de la CEDEAO, une organisation qui prouve ainsi que le Maroc doit désormais être associé à tous ses travaux, en attendant qu’il en devienne membre à part entière.

Ainsi, dans ses nombreuses interventions lors, et en marge, de ce sommet, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, est resté fidèle aux paradigmes qui guident la vision africaine du Maroc. A savoir que l’Afrique doit prendre elle-même en main son destin, et en particulier celui de la lutte contre le terrorisme, un fléau qui gangrène actuellement nombre de ses vastes espaces. Pour ce faire, les pays de la CEDEAO sont appelés à mettre de côté les intérêts égoïstes, les tiraillements et autres sensibilités idéologiques, et faire plutôt preuve de solidarité agissante pour mieux se concentrer sur la lutte contre le terrorisme, véritable frein au développement du continent.

Evoquant les enjeux de l’université d’été de la Confédration Générale des Entreprises du Maroc, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’il s’agit d’un « moment solennel » à travers lequel la communauté des affaires se donne le statut qui est le sien, qu’elle devait et aurait toujours dû avoir, à savoir une « force de proposition incontournable » et un « acteur majeur » de la réflexion pour améliorer les performances, pas seulement économiques mais à tous les plans, y compris celui des politiques publiques, estime le journal.

La CGEM « ne doit pas se confiner dans la posture désormais obsolète de syndicat» des patrons à travers seulement des mémorandums et autres cahiers de doléances adressés cycliquement au gouvernement et à l’État, estime-t-il.

Au même titre que leur rôle classique de générateurs de PIB et de créateurs d’emplois, à travers l’investissement, les entreprises du secteur privé sont de plus en plus « appelées à contribuer à la création de valeur et de richesses immatérielles pour la communauté, pour le pays », fait-il remarquer.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ estime que la CGEM « peut fonder sa légitimité en retournant à son ADN, c’est-à-dire sa capacité à rendre service à ses membres, les entreprises, et son rôle de poil à gratter sur les questionnements urgents: pourquoi l’économie fait du surplace? Pourquoi la stratégie industrielle est un vœu pieux en dépit de coups d’éclat épisodiques? Pourquoi les réformes sont lentes? »

La Confédération ne manque pas d’atouts pour assurer ce cahier des charges. Dans l’histoire du patronat, le crû 2018 reste sans doute le plus ancré politiquement. Les points d’accès aux processus de décision et/ou d’influence existent aussi sur le plan législatif où la légitimité économique du groupe parlementaire de la CGEM peut compenser le déficit de légitimité démographique, souligne-t-il, appelant à « transformer ces acquis pour non seulement faire entendre ses voix, mais agir efficacement sur la qualité des politiques publiques ».

Politique, sécurité et agriculture au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La participation du Maroc au Sommet extraordinaire de la CEDEAO, les enjeux du nouveau modèle du développement, le remaniement ministériel, la police marocaine et les conclusions du rapport de la Cour des comptes sur l’ONSSA sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que le Maroc va participer aux travaux de la Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la lutte contre le terrorisme, prévue le 14 septembre courant à Ouagadougou.

Ce sommet extraordinaire sera l’occasion de se concerter sur l’état de la coopération anti-terroriste dans la région et les voies et moyens de la renforcer.

Outre les 15 pays membres de la CEDEAO, le Sommet connaitra la participation de plusieurs organisations et pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme dans la région, conclut le communiqué.

Abordant les enjeux du nouveau modèle de développement, la +Vie Eco+ estime que des secteurs comme l’éducation, la santé ou encore les services publics «doivent être améliorés rapidement».

Idem pour l’emploi, notamment celui des jeunes. Le monde rural est également appelé à changer de façon à permettre aux couches moyennes d’y émerger, ajoute le journal, soulignant qu’une fois que ces indicateurs de développement humain se sont améliorés, «c’est tout le pays qui sera rapidement tiré vers le haut, loin de tout populisme ».

+Finances News hebdo+ écrit que le nouveau modèle de développement, qui sera mis en place, sera créateur de richesses et un facteur de progrès social, au bénéfice de tous les citoyens.

Aujourd’hui, si les acteurs publics ont désormais intégré le fait que l’action publique, dans sa globalité, doit s’inscrire dans la voie tracée par le Souverain, le privé, de son côté, n’est pas en reste, relève l’hebdomadaire.

L’émergence d’une économie marocaine forte, qui permettra de résorber considérablement, voire de dissoudre les fortes inégalités sociales et spatiales, à travers notamment une meilleure répartition des richesses, « n’est pas du ressort exclusif des pouvoirs publics », car dans le cadre du nouveau modèle de développement, le Maroc a besoin d’un secteur privé « beaucoup plus dynamique, plus impliqué et plus audacieux dans l’acte d’investir », souligne-t-il.

+Challenge+ revient sur le remaniement ministériel. Si, à ce jour, rien n’est encore décidé officiellement concernant la nouvelle mouture du gouvernement, les discussions s’orientent vers une réduction du nombre des ministres à travers la suppression des secrétaires d’État et la concentration des prérogatives des ministres, relève l’hebdomadaire.

Plus qu’un mois nous sépare de la rentrée politique qui coïncide traditionnellement avec l’ouverture de la session parlementaire de l’automne au deuxième vendredi du mois d’octobre, se dirige-t-on vers un nouveau blocage? se demande-t-il.

Abordant la police marocaine, le +Temps+ indique que Abdellatif Hammouchi, double patron du dispositif sécuritaire du pays (Direction Générale de la Sûreté Nationale et Direction Générale de la Surveillance du Territoire) «œuvre sans relâche à ce que le visage de la police renvoie une impression très humaine, inspire la confiance et non la méfiance, suscite la considération et force le respect ».

La Police marocaine a beaucoup changé. Elle est aujourd’hui mieux équipée, mieux instruite, plus attentionnée vis-à-vis du citoyen, plus vigilante sur sa sécurité et plus prompte à anticiper les périls, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ relève que la Cour des comptes a affirmé dans un rapport d’activité au titre de l’année 2018, que les analyses effectuées sur la menthe ont révélé l’utilisation du Lambda-Cyalothrine, Chlorpyriphos ethyl, Azoxystrobine et Spinosad qui sont des matières actives homologuées pour la menthe.

Toutefois, il a été constaté qu’aucune limite maximale de résidus concernant ces matières actives n’est reprise par l’arrêté conjoint du 17 janvier 2014 fixant les limites maximales autorisées de résidus des produits phytosanitaires dans les produits primaires et les produits alimentaires.

Cette situation, où la santé du consommateur se voit exposée à des dangers réels, s’explique par l’absence de contrôle de l’ONSSA sur l’utilisation des pesticides, et également par le non-respect des producteurs de l’obligation de tenir des registres de gestion des produits végétaux primaires, relève le rapport, cité par le quotidien.

Politique, contrôle des comptes et aviation au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du vote obligatoire, le rapport d’activités de la Cour des comptes au titre de l’année 2018 et le nouveau vol Casablanca-Pékin sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+L’Opinion+ revient sur les enjeux du vote obligatoire lors des prochaines élections. Cette mesure, sans doute nécessaire, au vu des taux souvent vertigineux d’abstentionnisme enregistrés dans notre pays, appelle plusieurs lectures, estime la publication.

Tout d’abord, notons qu’une telle décision, au cas où elle serait réellement actée, ne déroge pas à l’air de son temps marqué par un interventionnisme étatique de plus en plus accru dans les affaires dites sociales et de citoyenneté. La relance réussie du service militaire obligatoire en est, entre autres exemples, l’une des plus récentes et des plus symptomatiques illustrations.

L’autre lecture est que pareille décision, une fois prise, sonnera définitivement le glas de toutes les tentatives avortées de réconciliation des Marocains, notamment les plus jeunes, avec la chose politique, explique-t-il.

Le benchmark régional et international de telles expériences nous apprend, en effet, que le Maroc n’est ni le premier, ni le dernier pays à adopter une telle démarche contraignante, puisque plus de 22 États répartis aux quatre coins du globe ont choisi ce mode obligatoire, relève-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ aborde le rapport annuel au titre de l’année 2018, publié par la Cour des comptes.

Le rapport annuel de la Cour des comptes devient au fil des années un rendez-vous pour débattre de la gouvernance dans le secteur public dans notre pays. Il est vrai que le Maroc a pu réaliser des progrès dans plusieurs domaines durant les vingt dernières années, mais plusieurs défis sont encore à relever, constate le quotidien.

Pour cette année, les magistrats des juridictions financières se sont attardés notamment sur le niveau de la dette. Leurs conclusions montrent que, malgré les mesures prises pour la maîtriser, la dette publique continue de croître, souligne-t-il, estimant que ce rapport permettra de concentrer les efforts encore davantage pour aller de l’avant dans le cadre de cet objectif.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que la Royal Air Maroc (RAM) reliera, dès le 16 janvier prochain, l’aéroport Mohammed V de Casablanca à l’aéroport international de Pékin-Daxing, a annoncé la compagnie nationale.

Grâce à cette nouvelle route aérienne, la compagnie nationale reliera, pour la première fois, le Maroc à la Chine en moins de 13 heures par des vols directs opérés par des B787-9 Dreamliner d’une capacité de 302 sièges dont 26 en business, précise RAM dans un communiqué, cité par la publication.

Trois fréquences par semaine seront proposées, indique la compagnie, ajoutant que les vols au départ de Casablanca seront programmés tous les lundi, jeudi et samedi à 17H00 (heure locale) pour une arrivée à Pékin à 11H55 heure locale (j+1).

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

L’action de l’OCP et le marché indien sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+ revient sur l’action de l’OCP. Le groupe défend bien les couleurs marocaines sur le continent africain. Quitte à prendre le risque d’être soupçonné parfois de s’éloigner de ses missions originelles, mais toujours avec une volonté de comprendre son environnement et son monde comme pour sa dernière opération au forum africain de l’agriculture, souligne la publication.

En dépit de son statut de géant des phosphates, l’OCP ne semblait pas arriver d’emblée en terrain conquis, et c’est sans doute la densité du maillage relationnel de ses jeunes équipes qui a pu faire la différence. Avec à la clef des projets de partenariats d’envergure avec le pays hôte ainsi qu’avec de futures alliances, explique-t-il.

Ce jeu de négociations, que les acteurs étatiques à eux seuls ne peuvent plus contrôler, est encore insuffisamment étudié pour ne pas être signalé. Il vient pallier l’échec du multilatéralisme sous sa formule classique en permettant à des acteurs non étatiques de jouer un rôle plus important, mais à travers des délibérations de plus en plus informelles, autour des grands enjeux internationaux, relève-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur le marché indien. Bien qu’il soit le deuxième plus grand marché du monde, ceci n’empêche pas que le produit made in Morocco ait des positions à prendre sur ce marché connu plus pour être un marché « low cost », estime le journal.

L’Inde peut constituer également, pour les entreprises marocaines, une excellente plate-forme pour aller à la conquête des marchés de l’Asie du Sud-est, relève-t-il, faisant savoir que ce pays a développé au fil des décennies et dans de nombreux domaines une expertise locale efficace et à bas coût dont peut largement s’inspirer le Maroc, qui a pratiquement les mêmes contraintes et les mêmes défis, constate-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la compagnie marocaine Royal Air Maroc (RAM) est désormais le transporteur officiel de la deuxième Coupe des nations de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) de football.

«Un accord a été signé à cette occasion, lundi à Dakar, entre RAM et ESPN Africa, un réseau de télévision thématique orienté sur le sport et partenaire de l’UFOA», indique un communiqué de la compagnie, cité le quotidien.

Selon l’accord, RAM offrira des billets d’avion pour assurer le transport des équipes participantes à cette édition qui se déroulera du 28 septembre au 13 octobre prochain à Thiès (70 km à l’est de Dakar), ainsi que des réductions tarifaires pour leurs accompagnateurs. Au total, 16 équipes, dont le Maroc, vont prendre part à cette compétition footballistique régionale.

Administration, santé et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires à la réforme de l’administration, au manque de stocks de sang dans les centres de transfusion sanguine, à la promotion du tourisme et à la 1ère édition du Forum international d’Investissement de la région Souss-Massa.+L’Economiste+ écrit que le ministre délégué chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique est conscient de l’échec des tentatives précédentes de revigorer l’administration, caractérisées par leur caractère « partiel, technique et procédural ».

Aujourd’hui la nouvelle réforme ambitionne de rompre avec la culture de la gestion des moyens. La nouvelle approche consiste à se concentrer sur le rendement et les performances des ressources humaines.

L’un des principaux axes envisage de passer d’un modèle basé sur la gestion des carrières à celui axé sur la compétence. Le système d’accès aux emplois supérieurs, dont les multiples dysfonctionnements sont régulièrement pointés, sera également revu de fond en comble. L’objectif, selon le ministère de tutelle, est de « préparer de nouvelles générations de dirigeants au niveau des différentes administrations ».

+Al Massae+ rapporte que les centres de transfusion sanguine ne disposent pas de suffisamment de sang pour répondre à la demande. Dans certains cas, les stocks ne pourraient même pas couvrir une demande de trois jours.

Ce manque a poussé les autorités compétentes à lancer, de nouveau, des appels aux dons de sang, fait savoir la publication, précisant que ce n’est pas la première fois que ce manque flagrant a été constaté au niveau des centres régionaux de transfusion sanguine. Chaque fois, des informations font savoir que les stocks sont insuffisants, malgré les appels des médecins à donner du sang.

Selon des statistiques du ministère de la Santé, le problème des stocks ne relève pas seulement d’un problème de donneurs, mais également d’un problème de surconsommation. Car, selon la même source, les statistiques montrent que, chaque année, la consommation progresse de 23%, alors que le nombre de donneurs n’augmente annuellement que de 10%.

+Libération+ indique que le Maroc et la Chine ont signé un partenariat de quo-marketing dans le domaine du tourisme visant à accroître la visibilité de la destination Maroc en Chine, notamment via des campagnes publicitaires digitales.

Ce partenariat, qui s’étale sur trois ans, permettra aux deux entités d’unir leurs moyens et leurs compétences pour développer le tourisme chinois au Maroc. Cet accord a pour objectifs d’accueillir quelque 500.000 touristes chinois par an et d’assurer une visibilité maximale de la destination Maroc.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la ville d’Agadir accueillera, du 28 au 30 novembre prochain, la première édition du Forum international d’Investissement de la région Souss-Massa en présence d’investisseurs venus d’Europe, d’Asie et d’Afrique.

Cet événement, qui sera organisé par Moadis Eurafriquen, vise à assurer un espace de rencontre entre les entreprises de la région Souss-Massa et la délégation des entrepreneurs étrangers qui vont explorer les opportunités d’investissement et le climat des affaires dans la région.

Notons que plusieurs secteurs à fort potentiel tels que les technologies agricoles, l’industrie agroalimentaire, l’offshoring, la pêche maritime ou encore le tourisme, ont déjà été identifiés. Le forum sera aussi marqué par une série de rencontres de BtoB pour permettre aux participants d’échanger sur les opportunités et de concrétiser des deals commerciaux.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

La problématique des accidents de la route, les Ordres professionnels, la digitalisation dans le secteur bancaire et l’officialisation de la langue amazighe sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur la problématique des accidents de la route. Bien que les gouvernements successifs aient modifié et amélioré le Code de la route au fil de la pratique, cela n’a pas contribué, malheureusement, à endiguer le fléau des accidents de circulation, des accidents qui sont particulièrement meurtriers quand il s’agit de transport commun, déplore le journal.

Il se trouve, paradoxalement, que les améliorations apportées au Code de la route depuis la promulgation du Code la route n’ont que rarement concerné les normes et critères régissant la profession de routier, estime-t-il.

Certes, pour officier en qualité de conducteur professionnel, le nouveau code de 2010 a instauré des procédures et démarches notamment pour ce qui est du permis et de la carte professionnels, mais visiblement cela ne suffit pas, car l’administration ne reconnait le statut du conducteur professionnel que sur la base de documents, de papiers et selon une procédure purement administrative sans se soucier de savoir si le conducteur concerné a réellement les aptitudes mentales et psychologiques à être aux commandes d’un engin qui le rend dépositaire de vies humaines, estime-t-il, soulignant la nécessité d’apporter de nouvelles modifications au Code afin d’instaurer, en plus des démarches administratives, des batteries de tests pour évaluer si les capacités psychologiques des conducteurs dits professionnels sont à la hauteur de leur mission.

+L’Economiste+ aborde les enjeux des Ordres professionnels. Certes, les Ordres professionnels, « c’est la noblesse du métier et les élus en sont les grands dignitaires », mais « hélas, on a un mal de chien à désembourber les Ordres et leurs serviteurs», écrit la publication.

Serait-ce parce que ce système n’est pas le produit de notre terroir? Ou bien simplement parce qu’ils ne sont pas assez anciens? Ou à cause de cette sourde lutte que se mènent discrètement la loi, la foi, les clans, les familles ou les ethnies? S’interroge-t-il.

« Le Maroc a la chance d’être un vieil empire de tribus. Certes, ce système n’est plus à même de nourrir tout le monde mais il vit toujours au fond des mémoires (…) Alors, faut-il se débarrasser des Ordres, qui eux aussi font plus de mal que de bien? Difficile de l’affirmer, d’autant plus que personne n’est libre de faire ce qu’il veut dans l’organisation de professions d’expertises», constate-t-il.

+Le Matin+ relève que la digitalisation gagne du terrain dans le secteur bancaire. Un mouvement inéluctable et sans doute fort apprécié des clients, mais qui n’est pas sans risques sur l’emploi.

Une préoccupation majeure pour le pays qui a du mal à infléchir la courbe du chômage. Le constat est là : au fur et à mesure que la transformation digitale s’installe dans le secteur, les recrutements ralentissent. Les effectifs ne se sont renforcés que de 243 nouveaux collaborateurs en 2018, soit 0,6% de plus après 1,4% en 2017 et 2,5% en 2014. Une menace à étudier, selon la Banque centrale.

+Al Akhbar+ rapporte que la Cour constitutionnelle vient de déclarer conforme à la Loi suprême la loi organique relative à la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe. Les juges constitutionnels ont néanmoins émis quelques observations relatives à la terminologie utilisée dans certains articles qui, selon eux, appelle à plus de précisions.

Dans la décision rendue publique, vendredi 6 septembre, les magistrats de la Cour invitent ainsi à une clarification, principalement de certaines expressions contenues dans le deuxième et le dernier paragraphe de l’article premier, fait savoir le quotidien.

Les dispositions de ces deux paragraphes, estiment les magistrats de la Cour, sont liées de manière organique et fondamentale à l’ensemble du texte. L’article premier, relève le quotidien, définit, en effet, l’amazigh comme les «différentes expressions linguistiques amazighes utilisées dans différentes régions du Maroc» ainsi que « la production linguistique et lexicale amazighe émanant des différentes institutions et instances spécialisées ». Il instaure également le tifinagh pour «l’écriture et la lecture» de cette langue. Partant de là, explique le quotidien, la mise en œuvre de l’officialisation de l’amazigh ne peut se faire de manière souhaitée sauf si l’on définit clairement ce que le législateur veut dire exactement par «langue amazighe» et «caractères tifinagh ».

Diversité de sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux de l’intégration de compétences dans le prochain gouvernement, le financement participatif, le projet de loi de finances pour 2020, la situation économique du Royaume et l’exercice de la profession d’avocat, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ revient sur le projet de loi adopté par le gouvernement sur le financement participatif. Le cadre juridique du financement coopératif vise à mobiliser de nouvelles sources de financement pour les petites et moyennes entreprises et les jeunes entrepreneurs, ainsi que la participation active des Marocains au financement de projets de développement par le biais d’un mécanisme de financement simple, sûr et transparent, et à renforcer l’attractivité du pôle financier de Casablanca, souligne la publication.

Destiné à l’origine, lors de son apparition en 2008 aux Etats-Unis, à financer des projets artistiques, le crowdfunding a été ensuite utilisé comme moyen de financement pour d’autres projets, en particulier startups. C’est là que cette nouvelle forme de financement a rencontré grand succès, et c’est ce succès qui a été à la base de son extension dans le monde entier, relève-t-il.

Ce mécanisme, qui a fait sa preuve dans le soutien des startups, va pouvoir être utilisé donc au Maroc, un pays qui connait un manque flagrant de sources de financement, autres que le crédit bancaire, qui reste très contraignant et difficile à obtenir, fait-t-il remarquer.

+La vie éco+ aborde les enjeux de l’intégration de compétences lors du prochain remaniement ministériel. En matière de proposition de profils de la part des partis politiques, à de rares exceptions, la règle d’or a depuis toujours été la suivante: le militantisme avant tout. Le mérite et la compétence viennent loin derrière, constate l’hebdomadaire.

Ce qui est désormais attendu de nos politiques, c’est qu’ils fassent marcher l’ascenseur interne, en panne depuis fort longtemps, au moment de piocher dans leur réservoir de compétences pour en proposer quelques-unes à des postes clés. Car la scène politique a grand besoin de se renouveler, explique-t-il.

+Finances News Hebdo+ revient sur le projet de loi de finances pour 2020. Ce projet devrait « tirer son essence d’une ligne directrice déjà clairement définie en se moulant notamment aux enjeux du nouveau modèle de développement préconisé par le Souverain », écrit-il.

Il devrait aussi être différent parce qu’il aura été précédé d’un débat consensuel et assez fourni, à la lumière notamment des Assises sur la fiscalité, tenues en mai dernier à Skhirate, estime-t-il, notant que l’ossature des dispositions fiscales qu’il contiendra, émanera forcément des recommandations issues de ces Assises.

+Maroc Hebdo+, qui revient sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques, estime que l’adaptation du corps d’enseignement à la nouvelle réalité linguistique doit prendre du temps. « Combien de temps faudra-t-il pour un enseignant qui n’a jusqu’ici utilisé que l’arabe dans ses cours de sciences exactes », se demande-t-il.

Plus on a de quoi payer une maternelle multilingue, plus on gagne en qualité d’enseignement. Nous avons donc un système éducatif où le choix se fait à la carte et au porte-monnaie, estime-t-il.

+L’Opinion+ fait savoir que les importations continuent de drainer la balance commerciale. Dans son rapport sur les échanges commerciaux, cité par la publication, l’Office des changes met l’accent sur l’aggravation du déficit commercial de 5,066 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) à fin juillet 2019, pour atteindre 122,8 milliards de dirhams.

Ces évolutions négatives résultent, de toute évidence, d’une hausse des importations par rapport aux exportations, souligne l’Office des changes, ajoutant que les importations au cours de cette période ont augmenté de 10,4 milliards de dirhams par rapport à la même période de l’année dernière pour s’établir à 291,1 milliards DH.

En revanche, les exportations n’ont augmenté que de 5,3 milliards DH par rapport à la même période de l’année dernière, enregistrées à la fin du mois de juillet, à 168,3 milliards de dirhams. Face à ces évolutions, le taux de couverture des importations par les exportations est tombé de 58,1% à 57,8%.

+Al Bayane+ indique que le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a atteint près de 10,54 milliards de dirhams à fin juillet 2019 contre 12,72 milliards DH un an auparavant, soit une baisse de 17,2%, selon l’Office des changes.

Ce résultat s’explique par la hausse des dépenses des IDE de 16% à 8,86 milliards DH, conjuguée à une baisse des recettes de 4,7%, explique l’Office des changes dans une note sur les indicateurs des échanges extérieurs du mois de juillet.

Quant au flux des Investissements Directs Marocains à l’Étranger (IDME), il a augmenté de 2,97 milliards DH au titre des sept premiers mois de 2019, relève la même source, faisant savoir que les dépenses des investissements à l’étranger ont enregistré une hausse de 80,4% à 6,64 milliards DH, tandis que les recettes ont baissé légèrement de 1,3%.

+Al Massae+ rapporte que pour être admis au stage d’avocat, le futur stagiaire doit produire un certificat médical délivré par un spécialiste en santé psychologique et mentale.

Cette condition, suggérée par un des barreaux, a étonné plus d’un avocat, surtout qu’elle intervient sur fond d’une série de nouvelles conditions visant à restreindre l’accès à la profession d’avocat.

Selon un avocat au barreau de Rabat, cité par le journal, cette démarche est un « précédent louable », estimant que ce certificat médical n’abaisse pas l’avocat, mais le protège et protège aussi la profession de pratiques et comportements ayant conduit auparavant à la radiation d’un ensemble de stagiaires et d’avocats.

Economie, média et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’université d’été de la CGEM, le conflit entre le syndicat des médecins et un journaliste et l’opération de distribution de manuels scolaires sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur les enjeux de l’université d’été de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). Cette année, l’événement souffle sa deuxième bougie depuis l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante. Pour cette édition, le patronat entend marquer le coup au vu de la qualité des invités et des sujets, ainsi que les thématiques retenues, constate le journal.

Cette rentrée reste particulière avec plusieurs chantiers importants, à savoir le projet de loi de Finances, le projet de la loi-cadre sur la réforme fiscale mais également et surtout le nouveau modèle de développement, relève-t-il, notant que dans l’ensemble de ces chantiers, tous les acteurs et parties prenantes, notamment la CGEM, sont invités à jouer un rôle et à participer au débat, le but étant de se transformer en une véritable force de proposition.

+L’Economiste+ revient sur la plainte pour diffamation portée par le syndicat des médecins contre un journaliste. « Voilà que ça recommence: un journaliste, Mohamed Amoura, est accusé de diffamations et autres délits, alors qu’il invitait ses auditeurs à s’assurer de la bonne réputation du praticien choisi… Ni mise en cause collective, ni dénigrement », « juste un avis de bon sens où il précisait que cela ne concernait que certains médecins », explique la publication.

Comme à son habitude, le Syndicat « saute au plafond, mobilise l’Ordre, lequel n’est pourtant pas facile à réveiller », fait-il remarquer, déplorant l’attitude du ministre de la santé qui « s’en mêle, non pas pour soutenir le droit des citoyens à être informés, mais pour censurer ».

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que l’opération de distribution des manuels actualisés au titre de la nouvelle saison scolaire sera achevée avant le 25 septembre.

Il s’agit de 49 manuels actualisés, sur un total de 390 homologués, concernant les quatre premières années de l’enseignement primaire, souligne le ministère de tutelle, notant que les trois manuels restants, qui concernent les matières des langues arabe et française pour la quatrième année du primaire et des activités scientifiques pour la troisième année du primaire seront distribués du 20 au 25 septembre.

S’agissant des stocks de manuels scolaires adoptés pendant les années dernières et qui n’ont pas été écoulés, la même source a souligné qu’il a été convenu avec les libraires de joindre aux quelque 100.000 exemplaires dont ils disposent des annexes contenant des résumés des nouveaux manuels.

Politique, économie et enseignement au menu des quotidiens marocains

Le paysage politique national, les retombées de la libération des hydrocarbures et la rentrée scolaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur le paysage politique national. En ce début de mois de septembre, et en plus de la rentrée scolaire, les regards sont braqués aussi et surtout sur la rentrée politique et celle des affaires, relève le journal, faisant savoir que l’élaboration de la loi de Finances sera probablement perturbée par une rentrée politique plutôt mouvementée, à cause d’un remaniement que tout le monde attend.

Or pour l’heure, rien de concret n’est encore apparu à l’horizon concernant les contours de ce remaniement. Il est donc fort à parier que les traditionnelles réunions de travail et tractations entre le secteur privé, notamment entreprises mais également les professions libérales, et les différents ministères selon les secteurs concernés ne pourront pas démarrer avant plusieurs semaines, déplore-t-il.

+L’Opinion+ aborde la libéralisation du secteur des hydrocarbures. Le constat est désormais sans appel. En plus d’être un total échec, la libéralisation du marché des hydrocarbures au Maroc profite plus aux sociétés pétrolières qu’aux citoyens, regrette le quotidien.

Depuis le début de cette libéralisation en décembre 2015, ces sociétés réalisent, en effet, des chiffres d’affaires qualifiés d’exorbitants aux dépens des consommateurs qui paient toujours et de plus en plus cher les hydrocarbures, indépendamment de régulières baisses des prix de l’or noir sur le marché international, relève-t-il.

Véritable aubaine pour ces sociétés, la libéralisation du marché des hydrocarbures a signé, chiffres à l’appui, les débuts d’un cycle d’années grasses marquées par des gains vertigineux et inversement proportionnels à l’effritement du pouvoir d’achat des consommateurs marocains, ajoute-t-il.

+Assabah+ s’intéresse à la rentrée scolaire/ Les élèves reprendront le chemin de l’école ce jeudi 5 septembre. Pour assurer la réussite de cette rentrée scolaire 2019-2020 et améliorer la qualité de l’école publique, des mesures exceptionnelles ont été prises par le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

En fait, cette rentrée scolaire, rapporte le quotidien, intervient après l’approbation par le Parlement de la loi-cadre sur l’éducation, dont l’article 31 prévoit l’enseignement des matières scientifiques et techniques en langues étrangères, notamment en langue française. En fait, il s’agit, cette année, de la mise en œuvre progressive de cette loi-cadre sur l’enseignement et le changement de certains manuels scolaires. L’objectif, résume le quotidien, est de permettre à l’apprenant bachelier de communiquer parfaitement en langue arabe, tout en se familiarisant avec la langue amazighe et en acquérant de bonnes bases dans deux langues étrangères.

D’ailleurs, fait savoir le quotidien, le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, a adressé une circulaire aux académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF) et aux directions provinciales de l’Education nationale afin de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en application progressive de la nouvelle loi.

Militaire, administration, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets dont le lancement du service militaire, le projet de la loi de finances 2020, la réforme de la fonction publique et le Mondial 2022 au Qatar.+Le Matin+ fait savoir que rapporte le service militaire a été officiellement lancé dans les 14 centres de formation des Forces Armées Royales (FAR). Les 15.000 appelés ont démarré les cycles de formation qui leur sont dédiés dans les différentes unités militaires qui les accueillent.

À Casablanca, la première base navale a accueilli les 750 appelés, dont 200 filles, qui ont participé, hier, à la cérémonie de lancement officiel du service militaire, indique le journal.

 +L’Opinion + rapporte que l’Alliance des Economistes Istiqlaliens (AEI) a appelé le gouvernement à inscrire, d’ores et déjà, dans la loi des finances 2020, les premiers changements de ses politiques économique et monétaire, ainsi que ses instruments budgétaires, en faveur d’une relance économique, perceptible par les ménages et les entreprises.

C’est ce qui ressort d’une note de cadrage relative au Projet de la Loi des Finances 2020 rendue publique par l’AEI. Ces instruments permettront de renforcer la confiance nécessaire au déploiement réussi de notre modèle de développement. Les réalisations économiques et sociales s’écartent de la trajectoire d’objectifs déclarés par le Gouvernement, a souligné l’AEI, soulignant que les dernières années ont malheureusement été caractérisées par une croissance atone, peu productive d’emplois et se traduisant par des effets très contraignants pour les finances publiques du Royaume.

+Al Massae+ relève que le gouvernement s’oriente vers la conception du projet d’une nouvelle loi fondamentale régissant la fonction publique, un texte qui ne devrait pourtant pas faire que des heureux. En effet, la publication craint que le déclenchement de ce chantier soit source de nouvelles tensions entre le gouvernement et les représentations syndicales.

La même source souligne, à cet effet, que l’un des objectifs principaux de la réforme est l’instauration de nouveaux modèles de gestion de l’administration, que ce soit dans les volets liés à la gestion des ressources humaines qu’au niveau de la gestion des activités publiques.

La réforme du mode de gestion de l’administration devrait, en outre, s’appuyer sur la mobilisation des compétences et la réorganisation des hautes et moyennes fonctions dans le secteur public, tout en revoyant le mode d’accès à la fonction publique.

Sur un autre registre, l’une des révolutions attendues de cette réforme concerne la mise en place de nouveaux dispositifs d’évaluation du travail des fonctionnaires, tout en améliorant leurs droits en renforçant, par exemple, la couverture sociale, croit savoir le quotidien.

La publication rappelle, par ailleurs, que ce chantier de réforme a souvent été l’objet de discussions tenues lors des réunions et conférences organisées pour le discuter. Finalement, le Conseil supérieur de la fonction publique avait tranché en recommandant la mise en œuvre progressive des dispositions de la réforme, tout en veillant à certains aspects clés comme la cohérence avec les différents statuts spécifiques à certaines fonctions, ainsi qu’à d’autres points liés au relèvement du niveau des compétences au sein de l’administration.

Au registre sportif, +Le Matin+ indique que le Qatar a dévoilé mardi le logo pour la Coupe du monde 2022 de football, en le projetant simultanément sur plusieurs façades de bâtiments à Doha, mais aussi dans plusieurs villes dans le monde, dont Rabat.

Le design reprend la silhouette du célèbre trophée qui revient au vainqueur du Mondial, incarnée par un foulard traditionnel de l’émirat.

« Les ondulations de l’emblème font allusion aux dunes des déserts de sable si caractéristiques du pays hôte, tandis que sa forme est à la fois celle du chiffre huit – comme le nombre d’enceintes magnifiques qui accueilleront la compétition – et celle du symbole de l’infini, qui vient souligner les innombrables interconnexions qu’implique la compétition », lit-on sur le site internet de la FIFA. Les mots « FIFA WORLD CUP Qatar 2022 », écrits dans une police arabisante spécialement créée pour l’occasion accompagnent le logo.

Le symbole a été projeté sur certains édifices emblématiques du Qatar devant des centaines de personnes, à 20h22 heure locale, horaire reprenant les chiffres de l’année 2022.

D’autres villes dans le monde ont également annoncé participer à cet évènement en dévoilant le logo sur certains de leurs bâtiments comme à Times Square à New York, au Leicester Square de Londres ou bien à la Kasbah des Oudayas, mais aussi à Paris, Moscou ou Johannesburg.

Enseignement et gouvernance au menu des quotidiens marocains

La rentrée scolaire, les enjeux de la bonne gouvernance et la commémoration du centenaire aéropostale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ aborde la rentrée scolaire. Le journal souligne que pour les ménages qui ont des enfants en âge de scolarité, la reprise des classes est signe de dépenses souvent lourdes qui, de surcroît arrivent après des vacances souvent elles aussi coûteuses.

Mais au-delà de l’aspect financier, la rentrée est généralement vécue de manière dramatique aussi par les premiers concernés, les écoliers, les collégiens et lycéens et même les étudiants. Cela vient très probablement de la conception même de la notion d’école, fait-il observer.

Dans certains pays, notamment ceux dits anglo-saxons, la reprise des cours est vécue comme une véritable fête. Dans les établissements d’enseignement, universités et écoles en Amérique du Nord, l’année démarre avec des rencontres en mode décontracté, des journées pédagogiques et d’information en visite de groupes guidées, des rencontres de réseautage, des soirées dansantes et même des carnavals et des spectacles, constate-t-il.

+L’Opinion+ revient sur les enjeux de la bonne gouvernance. Les signes annonciateurs d’une large campagne de reddition de comptes parmi les élites dirigeantes du pays se font de plus en plus évidents, constate-t-il.

Les spéculations vont bon train et les informations, non vérifiables dans l’état actuel des choses, se multiplient. Parmi ces informations, il semblerait que plusieurs personnalités issues aussi bien du milieu de l’administration, que de celui de l’entreprise ou encore du champ politique aient récemment fait l’objet de mesures restrictives, dont principalement des interdictions de quitter le territoire national, relève-t-il.

Les griefs chuchotés çà et là concernent des motifs aussi divers que variés. Ces motifs vont de la simple mauvaise gestion à la malversation pure et dure, en passant bien entendu par le transfert illégal de fonds à l’étranger, explique-t-il.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte qu’un équipage marocain a refait, dimanche, le premier vol régulier (Toulouse-Rabat-Casablanca) de l’Aéropostale pour commémorer le centenaire de la fondation de cette compagnie mythique du XXè siècle, à l’initiative de l’Aéro-club de Rabat (ACRR) en coopération avec l’Association nationale de l’aviation au Maroc.

Cette initiative, menée à bien par un équipage de quatre personnes, s’inscrit également dans le cadre de la commémoration de la première liaison régulière entre Toulouse, Rabat puis Casablanca et se veut une reconnaissance du rôle du Royaume dans le développement des vols intercontinentaux et commerciaux, indique la publication.

Ce vol commémore le centenaire aéropostale (1919-2019) dans le cadre d’un programme d’événements s’étalant sur toute l’année 2019, a indiqué, le Secrétaire général de l’ACRR, Hicham Meftah, en évoquant les préparatifs pour la célébration du centenaire de la fondation de l’Aéropostale.

Politique, social et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires aux relations Maroc-Afrique, aux dernières inondations qu’ont connues certaines régions du sud et au bilan de la participation marocaine des Jeux africains.+Le Matin+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a tenu une série de rencontres et d’entretiens avec des Chefs d’État et de gouvernement et des ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays africains, en marge des travaux de la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique.

M. Bourita s’est entretenu avec le Président de la République de Sierra Leone, Julus Madda Bio, le Président de la République de Zambie, Edgar Lungu, et le Président des Comores, Azali Assoumani. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale s’est également entretenu avec les Premiers ministres de la Guinée-Bissau, Aristides Gomes, et de Sao Tomé-et-Principe, Jorge Bom Jesus, ainsi qu’avec les ministres des Affaires étrangères du Cameroun, de la Somalie, du Ghana, du Burundi, du Malawi, de la Gambie et d’Eswatini.

Les échanges lors de ces rencontres ont porté sur le renforcement des relations bilatérales et le développement des moyens de la coopération, indique la publication.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que les dernières inondations qu’ont connues les régions du sud du Maroc et les dégâts humains et matériels qu’elles ont causés ont remis sur le tapis le débat sur la capacité et l’efficacité du gouvernement à gérer les catastrophes naturelles.

En tout cas, un rapport de la Banque mondiale (BM) qualifie la gestion de ces dangers au Maroc de «désordre institutionnel» qui privilégie la réaction à l’anticipation. Encore faut-il préciser que cette réaction demeure sectorielle, puisque chaque catastrophe entraine l’élaboration de nouveaux programmes «urgents» dans chaque région sinistrée. Une pratique gouvernementale qui s’est traduite par une approche déséquilibrée dans toutes les régions du Maroc.

Le rapport de l’institution financière internationale ajoute que les conséquences des catastrophes naturelles vont s’amplifier avec les changements climatiques. D’autant que le royaume est exposé à des dangers graves et récurrents et risque même de connaître de grandes catastrophes.

La BM souligne toutefois que le Maroc s’est beaucoup investi ces dernières années pour mieux évaluer les dangers naturels sachant que les aléas climatiques pourraient avoir des conséquences humaines et économiques néfastes.

+L’Opinion+ évoque le bilan des Jeux Africains-Rabat 2019. Ainsi, les sports de combat évitent le KO au Maroc. La plus grande déception concerne sans doute le classement final à la cinquième place du Maroc et sa faible récolte de médailles.

Plusieurs Fédérations royales marocaines se sont révélées incapables de rivaliser avec leurs homologues africaines et maghrébines. Des grandes déceptions, nous retiendrons surtout le football sur lequel, pourtant, les responsables marocains comptaient pour occuper la tête du classement général africain. Dans le volet des satisfactions, seuls le taekwondo et le karaté ont permis au Maroc de se positionner dans la 5ème place avec 107 médailles dont 31 en or, commente le journal.

Dans le même sillage, +Al Akhbar+ écrit que la 12e édition des Jeux africains, organisée cette année au Maroc du 19 au 31 août, a pris fin. Lors de l’avant dernière journée, le Maroc a pu glaner un total de 10 médailles. Ainsi les Marocaines ont pu décrocher la médaille d’or de l’épreuve du 200m canoë-kayak dames. Mustapha Neblaoui a lui remporté l’or de l’épreuve masculine du skeet (tir sportif).

Dans la même discipline Marihi Ibtissam a elle aussi remporté la médaille d’or alors que sa compatriote Yasmina Mesfioui s’est classée en 3e position et a de ce fait gagné la médaille de bronze.

Au final après 12 jours de compétition, le Maroc n’a pas pu faire mieux qu’une simple 5e place avec 109 médailles dont 31 en or, 32 en argent et 46 en bronze. Les Égyptiens ont été de loin les champions incontestables de ces Jeux africains avec une moisson de 273 médailles, dont 102 en or, 98 en argent et 73 en argent. Le Nigéria s’est classé deuxième avec 127 médailles, dont 46 en or, 33 en argent et 48 en bronze. La troisième place est revenue à l’Afrique du Sud avec 83 médailles, dont 36 en or, 26 en argent et 25 en bronze. Alors que la 4e place a été remportée par l’Algérie avec 125 médailles, dont 33 en or, 32 en argent et 60 en bronze.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi traitent de nombre de sujets notamment la planification urbaine, la finance et les énergies renouvelables et les inondations du Sud du Royaume.+Le Matin+ rapporte que le département de l’Aménagement du territoire et de l’urbanisme entend aider les villes à mieux contrôler, comprendre et planifier leur expansion urbaine et préparer les terres qui vont servir à cela.

Il planche ainsi sur un projet d’atlas national des expansions. Ce dispositif fournira à la fois le cadre conceptuel ainsi que les données empiriques de base et les dimensions quantitatives du passé et du présent des expansions urbaines des villes, nécessaires à la mesure et à la modélisation de la croissance urbaine massive attendue dans les prochaines décennies, ajoute le quotidien.

+Libération+ indique que l’expérience marocaine dans le domaine de la finance et des énergies renouvelables a été mise en exergue devant des hommes d’affaires et des acteurs japonais lors d’une rencontre à Yokohama, en marge de la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-VII).

La rencontre, organisée par Casablanca Finance City (CFC) et l’Agence marocaine pour l’énergie renouvelable (Masen), a été une occasion de présenter aux hommes d’affaires nippons le climat d’investissement et les opportunités économiques prometteuses du Maroc et de souligner les progrès accomplis par le Royaume dans la consolidation du secteur financier et de ses investissements sur le continent africain, ainsi que dans le développement du secteur des énergies renouvelables, en tant que pilier de l’économie nationale, précise e quotidien.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que l’Ambassade du Maroc à Islamabad a démenti catégoriquement les informations relayées par des médias électroniques nationaux et publiées par un site pakistanais relatives à l’importation par l’Ambassade d’une cargaison de 26 tonnes.

Des médias électroniques nationaux ont relayé des informations erronées publiées par le média pakistanais « Daily morning mail », relatives à l’importation par l’Ambassade du Royaume à Islamabad d’une cargaison de 26 tonnes, souligne un communiqué de l’Ambassade du Royaume du Maroc à Islamabad, qui « déplore la reprise de cette information, sans le moindre recoupement ni vérification ».

L’ambassade précise, à ce propos, que « toute importation d’articles hors taxes exige, selon les règles d’usage, la saisie de la Direction du protocole du ministère des Affaires étrangères du pays hôte », ajoutant que « toute demande dans ce sens doit contenir une liste de colisage indiquant la contenance de la cargaison, son origine et son port d’embarquement ».

+Al Massae+ indique que le drame de Taroudant a fait remonter à la surface les recommandations émises en 2014 suite aux inondations de Guelmim et le phénomène des constructions dans les nids des oueds. A quoi auraient servi ces recommandations restées lettre morte? C’est l’interrogation soulevée aujourd’hui après la catastrophe de Taroudant et l’enquête ouverte par les autorités compétentes en vue de déterminer les responsabilités dans ce drame, rapporte le quotidien.

La question a été soulevée lors du conseil du gouvernement, tenu jeudi, sous la présidence du chef du gouvernement en suivant des rapports présentés par les ministres concernés, à savoir le ministre délégué à l’Intérieur, le ministre de l’Equipement, des transport et de la Logistique et le ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville.

L’enquête ouverte par les autorités compétentes a été également évoquée, ainsi que l’initiative de renforcer le système des alertes météorologiques pour prévenir les citoyens afin de prendre les précautions nécessaires, surtout que pas moins de 400 sites sont menacés par les inondations. Dans le même sillage, ajoutent les sources du quotidien, des efforts se multiplient encore sur le terrain à la recherche d’une victime toujours portée disparue.

Au registre sportif, + Assabah+ fait savoir que la « cavale » du joueur congolais Ricky Tulenge, qui a signé cet été un contrat de 3 ans au profit du Difaa Hassani d’El Jadida (DHJ), a rapidement fait chou blanc. Pour rappel, le joueur s’était rendu récemment à Kinshasa pour des « raisons familiales », a-t-il justifié, avant que le DHJ n’apprenne qu’il s’affaire à signer un contrat avec le Vita club, autre club phare de son pays aux côtés du TP Mazembe.

Après avoir saisi la FRMF et la FIFA, la direction du DHJ a finalement eu gain de cause puisque, selon le quotidien, l’instance footballistique mondiale a mis en garde le Vita club contre sa démarche illégale et enjoint au joueur congolais de rejoindre immédiatement son club contractuel.

Selon le porte-parole du DHJ, le club a remis à la FIFA tous les documents justifiant l’appartenance du joueur au club marocain, dont trois bulletins de paie attestant le versement de son salaire durant les trois derniers mois, ainsi que la première tranche de sa prime de signature.

Le porte-parole du DHJ a également divulgué des contacts avec l’épouse du joueur qui a exprimé sa volonté de venir vivre à El Jadida, après avoir obtenu son visa d’entrée au Maroc, rappelle la publication.

Politique, social et innovation au menu des quotidiens marocains

La participation marocaine à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), les inondations survenues dans la province de Taroudant et le lancement d’un programme Euroméditerranéen pour les innovateurs, sont les principaux sujets traités par les quotidiens de ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ aborde la participation marocaine à la Ticad, organisée à Yokohama du 28 au 30 août. Pour la publication, la moisson de la participation marocaine à la Ticad pourrait être bonne, notant que la délégation marocaine ayant fait le déplacement au Japon a multiplié les rencontres avec différents partenaires.

La participation marocaine à la Ticad ne peut qu’être bénéfique à plus d’un égard. Il s’agit tout d’abord de participer à un événement qui concerne l’Afrique entière. Une participation qui cadre avec la politique marocaine des dernières années. Il est question aussi d’ouvrir un débat et plus de canaux avec le Japon qui reste l’un des importants investisseurs étrangers dans les différentes zones d’activités industrielles, relève-t-il.

+L’Economiste+ revient sur les inondations survenues dans la province de Taroudant, qui ont fait 7 morts.

L’incurie administrative continue non seulement de retarder le développement du pays, mais menace sa cohésion sociale à l’issue de drames qui coûtent la vie à des concitoyens. Compter les morts encore et encore et n’en tirer aucun enseignement, déplore-t-il.

Une cruelle routine, mais pour combien de temps? Même s’ils sont insignifiants comparés aux statistiques des hécatombes sur les routes marocaines, les dessous de ces drames, plus que leurs bilans, n’en ont pas moins une forte incidence sur la commotion nationale, estime-t-il.

D’autant que les cataclysmes, c’est-à-dire la dimension imprévisible, qui servent de toile de fond ne sont dans la plupart des cas qu’une partie des déterminants. Les autres devant être pistés au détour de graves fautes de gestion, de défaillances, de clientélisme, ou de toutes ces variables à la fois.

Dans le même sillage +L’Opinion+ constate que le stade de football édifié sur le lit d’un oued a été frappé par des torrents de crue faisant morts et disparus parmi des jeunes de deux villages qui se disputaient un match.

Là aussi, il est question de hooliganisme, mais un hooliganisme d’un autre genre, autrement plus dangereux et plus assassin étant installé dans le temps et l’espace: celui de l’irresponsabilité, de l’incompétence, de l’improvisation et du non-respect des lois et des réglementations, estime le quotidien, soulignant l’impératif de lier la responsabilité à la réddition des comptes.

+Les Inspiration Eco+ rapporte que Med’Innovant, un programme organisé par l’établissement public français d’aménagement Euroméditerranée, vient de lancer son 5e appel à projets en vue de les repérer et de les accompagner. Il concerne tous les « innovateurs » des pays des rives Nord et Sud de la Méditerranée.

Le journal précise que les candidats doivent déposer leur dossier entre le 2 et le 29 septembre 2019.

Les candidatures doivent porter sur 9 thématiques que sont, comme le précise le quotidien, l’énergie, l’environnement, l’habitat, la mobilité, le numérique, les objets connectés, la sécurité et l’économie sociale et solidaire.

L’offre sera aussi jugée sur sa solidité et son business model. Elle se doit d’être pertinente, faisable techniquement, mature commercialement et implémentable rapidement. La candidature doit également avoir un niveau de maturation élevé, précise la publication.

Selon le journal, les lauréats bénéficieront d’une dotation financière de 20.000 euros, ainsi que d’un territoire d’expérimentation pour tester leur solution. Ils pourront aussi profiter d’une visite personnalisée du périmètre d’intervention d’Euroméditerranée pour étudier les potentialités des champs d’application de la solution innovante primée, avec un apport en nature et un accompagnement dédié.