Menu diversifié au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires au lancement de la première Université d’été des jeunes africains au Maroc, la lutte contre la corruption dans les hôpitaux et le marché des véhicules électriques au Maroc.+Le Matin+ rapporte que le coup d’envoi de la première Université d’été des jeunes africains au Maroc a été donné mardi 9 juillet à Oujda. Cet événement constituera pendant 5 jours un espace de vivre-ensemble pour 100 étudiants représentant 26 pays africains frères.

L’occasion étant pour ces jeunes d’échanger sur diverses questions afin d’en sortir avec des recommandations et des idées pour le développement de l’Afrique sur le plan économique, culturel et social.

Intervenant à cette occasion, le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger (MRE) et de la Migration, Abdelkrim Benatiq, a souligné que plus de 20.000 étudiants étrangers sont inscrits dans les universités marocaines. 16.000 d’entre eux viennent de toutes les contrées africaines.

+Al Massae+ indique que le ministère de la Santé a annoncé un ensemble de mesures visant à lutter contre la corruption dans les hôpitaux publics. Une circulaire signée par le ministre de la Santé met l’accent sur la nécessité de faire face fermement à tous les cas d’extorsion et aux situations qui les favorisent, appelant à diffuser des affiches avec la mention « non à la corruption » accompagnées d’un numéro vert pour dénoncer les cas rencontrés.

La circulaire invite tous les responsables et les professionnels des établissements de santé à redoubler d’efforts pour renforcer les mécanismes de promotion de l’intégrité et de la transparence à travers des campagnes de sensibilisation au profit des professionnels du secteur de la santé.

+L’Economiste+ rapporte que l’opération d’identification du cheptel destiné à l’abattage durant la fête du sacrifice (Aïd Al Adha) se déroule bien au niveau national.

A ce stade, les services de l’ONSSA ont déjà identifié 6 millions de têtes sur un total de 8 millions. L’opération a déjà touché plus de 223.000 éleveurs engraisseurs, soit une hausse de 62% par rapport à l’année dernière, précise l’ONSSA, soulignant que trente souks supplémentaires dédiés à la vente des ovins et caprins ont été mis en place à ce jour dans le cadre des préparatifs de la fête.

Au niveau des contrôles, l’Office a prélevé 160 échantillons d’aliments pour animaux pour analyse, et analysé 400 échantillons de viandes pour s’assurer de l’absence d’antibiotiques. Il a également délivré 70 laissez-passer des fientes de volaille. Seuls 5 procès d’infractions ont été dressés à l’encontre des contrevenants et envoyés à la justice.

+Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse aux véhicules électriques au Maroc. « Le Maroc est -il prêt pour la mobilité durable ? C’est la question à laquelle répond en grande partie l’analyse menée par Nevolys et le Groupe Sunergia en partenariat avec la Fédération de l’énergie.

En effet, le basculement vers le tout électrique est en marche un peu partout dans le monde, ce qui pousse les acteurs de l’énergie au Maroc à s’interroger sur l’état des lieux de ce marché en termes d’offre, de parc, des ventes, de chaîne de valeur, d’infrastructures et de cadre législatif et réglementaire. Présentée lors d’une réunion qui s’est déroulée le 10 juillet 2019 au siège de la CGEM, cette étude fait ressortir également une analyse exhaustive du potentiel du marché marocain dans le domaine et émet des recommandations pour implémenter cet écosystème au Maroc.

Constructeurs, acteurs de l’énergie, acteurs de recharge et mobilité, acteurs publics et régulateurs du marché, organismes de recherche… l’écosystème marocain est au stade préliminaire de montage et de structuration, à en croire les réalisateurs de cette étude, citée par la publication.

Du côté des constructeurs, l’offre des véhicules particuliers et utilitaires se constitue de 34 marques, commercialisées par des importateurs- distributeurs. En 2017, 3 marques commercialisaient des modèles de voitures électriques au Maroc, à savoir Renault, Volvo et Honda. Un an plus tard, d’autres marques s’ajoutent à cette panoplie mettant sur le marché des modèles de voitures hybrides rechargeables BMW, Hyundai, Porsche. L’année en cours, d’autres modèles de voitures électriques seront commercialisés sur le marché marocain par les marques Peugeot et Citroën. Toyota par exemple vers le full hybride depuis 2017.

Enseignement, économie santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombre de sujets dont la réforme de l’enseignement, les entraves nuisant aux projets multidisciplinaires du Maroc, la création de l’Association des Autorités de Réglementation Pharmaceutique d’Afrique et les dépenses astronomiques de la fédération marocaine de football.+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que l’urgence de la réforme de l’enseignement ne semble pas être perçue de la même manière par tous.

« Alors que chaque année qui passe est synonyme de centaines de milliers de jeunes diplômés qui arrivent sur un marché lequel compte déjà presque un million d’autres diplômés chômeurs, les responsables publics, eux, semblent prendre tout leur temps », déplore-t-il.

Rappelant que l’Agence nationale d’évaluation de l’enseignement supérieur a été créée en 2014, le journal signale que ce n’est qu’en 2019, donc cinq années après sa création, que cette agence censée s’attaquer à la qualité de l’enseignement supérieur va enfin pouvoir nous dire comment elle compte faire son travail d’évaluation à l’avenir.

« L’évaluation est censée être effectuée sur la base d’une grille de critères scientifiques qui, elle, n’existe pas encore à ce jour », précise-t-il.

+L’Economiste+, s’attarde sur les entraves qui nuisaient à l’avancement des projets multidisciplinaires du Maroc, soulignant que le gros souci « c’est la mésentente entre les partenaires ».

« Mauvaise entente qui ne vient pas de divergences techniques ou stratégiques. Pas du tout », soutient la publication.

Il s’agit tout simplement d’ego surdimensionné dont l’ambition peut faire coûteusement échouer n’importe quel projet, souligne-t-il.

+Bayane Al Youam+ rapporte que le Maroc a été élu président de l’Association des Autorités de Réglementation Pharmaceutique d’Afrique (AANRP), qui vient de voir le jour à Marrakech, à l’occasion de la 20ème édition du Forum Pharmaceutique International (FPI), tenue les 5 et 6 juillet dans la cité ocre.

Le Royaume a été porté à la tête de cette nouvelle organisation panafricaine en la personne du Directeur du Médicament et de la Pharmacie au ministère de la Santé, Pr. Jamal Taoufik. Quant au Bureau élu à l’issue d’une réunion du comité d’experts du 20ème FPI, il est composé, outre du Maroc (Président), d’un secrétaire général (Congo-Brazzaville), d’un secrétaire général adjoint (Cameroun) et d’un trésorier (Niger), indique le ministère de la Santé dans un communiqué, cité par la publication.

Cette Agence a pour objectifs notamment d’harmoniser les exigences techniques et les processus de réglementation des produits de santé, et de renforcer les systèmes de réglementation pour faire progresser la recherche, l’innovation et la fabrication pharmaceutique aux niveaux national, régional et continental.

+Al Ahdath Al Maghribia+ informe que depuis l’arrivée de Fouzi Lekjaâ à la tête de la fédération, le football marocain n’a pas fait des étincelles, à l’exception du titre du CHAN et la qualification à la Coupe du monde 2018.

Pourtant, ce maigre bilan a coûté 3,18 milliards DH (1 euro = 10,6 DH), un pactole qui a été englouti en seulement 5 ans. Dans le détail, le quotidien rapporte que 850 millions ont été dépensés entre janvier 2014 et juin 2015 pour restructurer les différentes catégories des sélections du Maroc.

Lors de la saison 2015-2016, les dépenses se sont élevées à 710 millions DH contre des revenus estimés à 560 millions DH. Sur le total de ce budget, pas moins de 250 millions DH ont été dépensés sur l’équipe nationale première, sans aucun résultat probant.

La tendance s’est poursuivie lors de la saison 2016-2017 avec des dépenses qui s’élèvent à 730 millions DH, contre 680 millions DH de recettes. La direction technique nationale a dépensé, à elle seule, durant cette saison, 240,8 millions DH.

En 2018, le budget de la Fédération a explosé pour atteindre 880 millions DH. La part du lion, soit 230 millions DH, a été absorbée par la Ligue nationale de football professionnel, suivie des frais de fonctionnement des différentes catégories des sélections nationales.

En résumé, la FRMF a ouvert les vannes de l’argent avec pour objectif de conquérir des titres à l’échelle continentale, mais le résultat est très maigre. Seul bon point, la fédération a dépensé 150 millions DH pour réhabiliter les infrastructures sportives du pays, avec quelques réussites notables, notamment le Centre national de la Maâmoura et les académies régionales de football.

Economie, enseignement et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires à l’opérationnalisation de la ZLECAF, aux nouveaux étudiants devront poursuivre leurs études aux universités marocaines et aux conséquences de l’élimination du Maroc des 8èmes de finale de la CAN-2019 en Egypte.+Le Matin+ cite une déclaration, dimanche à Niamey, du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Nasser Bourita qui a affirmé que l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) « s’inscrit parfaitement dans la vision de SM le Roi Mohammed VI pour une Afrique intégrée et prospère ».

« Selon la vision de SM le Roi Mohammed VI, la création de la ZLECAF, loin d’être une fin en soi, marque le début d’un dessein collectif plus vaste. Elle est l’expression d’un nouveau modèle de co-développement en Afrique, d’un modèle inclusif, solidaire et efficient, au service du citoyen africain », a ajouté le ministre dans une déclaration en marge du 12ème Sommet extraordinaire de l’Union africaine.

Dans le même sillage, +Al Bayane+ estime que c’est un message de fierté, d’optimisme et d’aspiration que les leaders africains ont lancé, à Niamey, à l’ouverture du 12ème Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), exclusivement consacré au lancement officiel de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

Tour à tour, les chefs d’Etat et de gouvernement africains se sont félicités de la genèse, de la portée et des retombées de cette Zone qui fera de l’Afrique un méga-marché de plus d’un milliard de personnes avec un produit intérieur brut (PIB) cumulé d’environ 3.5 milliards de dollars.

Donnant le ton, le président de la commission de l’UA Moussa Faki Mahamat a salué un accord « historique » qui inspire fierté et qui devrait métamorphoser l’économie continentale en dopant de manière exponentielle les flux commerciaux interafricains.

+L’Economiste+  rappore que près de 250.000 nouveaux étudiants viendront gonfler les rangs dans les universités lors de la prochaine rentrée. Cette forte demande s’explique par la hausse de 7% du taux de réussite au baccalauréat de cette année, a indiqué Khalid Samadi, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cité par la publication.

Pour répondre à cette demande, l’offre pédagogique est en train d’être élargie. Ainsi, le gouvernement a déjà approuvé la création de 23 nouveaux établissements universitaires, afin de répondre à l’offre pédagogique à moyen terme.

Côté sport, +Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la dramatique élimination de l’équipe nationale en huitièmes de finale de la CAN face à la modeste équipe du Bénin n’a encore eu aucune répercussion, ni conséquence.

Ainsi, selon le quotidien, le sort du coach national, Hervé Renard, sera décidé à la suite d’une réunion qu’il tiendra dans les prochains jours avec le président de la Fédération marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa.

Lekjaa n’a pas voulu communiquer autour de cette question en attendant d’y voir plus clair et d’avoir assez d’éléments pour prendre une bonne décision. Le contrat du technicien français court jusqu’en 2021, et s’il souhaite partir avant cette date il devra s’acquitter de la clause libératoire. Pour le quotidien, la FRMF attend de voir ce que ce dernier souhaite faire avant de prendre le risque de se retrouver dans l’obligation de lui payer de lourdes pénalités de licenciement, indique la publication.

Sécurité, économie et administration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombreux sujets notamment le volet sécuritaire, les échanges commerciaux Maroc-Afrique et la libération des biens publics.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que les services du gouvernement ayant des relations avec la sécurité et le renseignement ont reçu des instructions pour intensifier les opérations de contrôle 24h/ 24 pour anticiper toute exploitation par les terroristes de la période de forte affluence dans les postes-frontières.

L’attention est particulièrement orientée vers le port de Tanger Med, Bab Sebta et l’aéroport Mohammed V d’où les terroristes essayeraient d’entrer sur le territoire national ou d’introduire des armes et des explosifs.

D’autant, ajoutent les mêmes sources, que de nombreuses tentatives d’introduction d’arme ou de passage de terroristes ont échoué grâce à la vigilance des services de sécurité aéroportuaires. L’utilisation de faux documents d’identité et de faux passeports est devenu la première préoccupation pour les services de renseignement notamment pendant la période estivale quand des milliers de MRE, de touristes et de voitures traversent la Méditerranée vers le Maroc.

+L’Economiste+  note que si le déficit commercial avec l’Europe culmine à 116 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH) avec l’Europe, principal partenaire économique du Royaume, il affiche un excédent avec l’Afrique et ce pour la quatrième année consécutive.

« Les échanges ont atteint 41 milliards de DH en 2018 dont 22 milliards de DH d’exportations. Ces dernières ont augmenté de 29% en quatre ans alors que les importations ont baissé de 5% sur la période. Ce repli provient essentiellement des échanges avec les pays de l’UMA (-23%)». Le journal estime que la réorientation de la stratégie africaine du Maroc donne des résultats encourageants même s’il reste encore beaucoup à faire.

« Le retour du Maroc dans l’Union africaine et l’adhésion à la CEDEAO vont servir ce dessein. A la clé, il y aura une ouverture plus grande sur les marchés de l’Afrique subsaharienne et plus de facilité pour les entreprises marocaines d’y exporter». Elles pourront être aidées en cela par les banques et les compagnies d’assurances marocaines qui sont bien ancrées sur ces marchés.

Aujourd’hui, 38% des exportations vers l’Afrique sont les engrais, les boîtes de conserves et les poissons (frais, salés, séchés ou fumés). Le ciment y est aussi envoyé (plus de 500 millions de DH en 2018). «Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, l’Algérie ou encore le Nigéria sont parmi les principales destinations des produits marocains». Le Maroc lui se ravitaille principalement d’Egypte, d’Algérie et de Tunisie pour 14,7 milliards de DH en 2018, soit 78% du volume global des importations d’origine africaine. «Le Maroc achète essentiellement les hydrocarbures, les dattes et les huiles de pétrole et lubrifiants aux pays africains ».

+Assabah+  écrit en Une que d’après des sources au sein du ministère des Finances, il existerait actuellement plusieurs milliers d’hectares appartenant à l’Etat qui sont exploités illégalement par de tierces parties. C’est ce qui expliquerait le nombre important de procédures judiciaires entamées pour les récupérer. En tout, selon les données rapportées par le journal, il y a actuellement quelque 4.660 dossiers qui sont soumis à la justice pour un foncier total de plus de 400.000 hectares. La valeur de ces biens: 88 milliards de dirhams.

La même source ajoute que 62% de ces dossiers sont encore traités en première instance. Cependant, 29% sont soumis aux tribunaux d’appel tandis que 9% sont en cassation. Une fois abouties, ces procédures judiciaires devraient permettre à l’Etat de récupérer une grande partie des biens concernés, comme ce fut le cas l’année dernière. En effet, plus de 14.000 hectares ont été récupérés l’année dernière grâce aux procédures judiciaires enclenchés par les pouvoirs publics. Une grande partie de ces biens était exploitée par des personnes physiques.

Les sources du journal expliquent que la nécessité du recours à la justice pour la récupération de ce foncier est due à sa nature. Contrairement aux biens entrant dans le domaine public, ceux faisant partie du domaine privé de l’Etat ne peuvent en effet être récupérés qu’après l’épuisement de l’ensemble des procédures judiciaires possibles.

Politique, économie, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombreux sujets notamment la politique étrangère du Royaume, la commercialisation des produits de pêche, le partenariat Maroc-Espagne en matière migratoire et les préparatifs des Lions de l’Atlas pour le match contre le Bénin pour le compte des huitièmes de finale de la CAN-2019.+L’Economiste+ écrit que le Maroc fait face à un nouvel ordre mondial, marqué notamment par des tensions et des crises. Ce contexte suscite de nombreuses interrogations, poussant l’Institut Marocain des Relations Internationales (IMRI) à se pencher sur le positionnement que doit adopter Rabat vis-à-vis de ses partenaires.

Lors d’un forum tenu récemment sur le thème « Géopolitique du Maroc dans un nouvel ordre mondial en crise » en partenariat avec la Fondation Hanns Seidel, l’Institut a émis plusieurs recommandations en matière de politique étrangère. Il estime que le Royaume doit maintenir la primauté de la question du Sahara et « disposer d’une pleine liberté en politique étrangère » analyse l’IMRI, cité par la publication.

+L’Opinion+ relève que les produits de la pêche côtière et artisanale commercialisés en première vente ont atteint un volume de 1.311.457 tonnes, pour une valeur de 7,35 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), soit une progression de 1% en valeur par rapport à l’année précédente.

Selon l’Office national des pêches (ONP), cité par le quotidien, l’année 2018 a été marquée par la poursuite du programme de développement et de modernisation du réseau de commercialisation des produits de la mer en 1ère et 2ème ventes. Dans ce cadre, il a été procédé à l’achèvement de la construction des superstructures du nouveau port de pêche de Tanger qui a été inauguré par le Roi Mohammed VI, le 7 juin 2018, poursuit la même source.

Ces superstructures, qui ont nécessité un investissent de l’ordre de 248 millions DH, sont notamment constituées de 2 halles au poisson, l’une dédiée à la pêche côtière, l’autre à la pêche artisanale et de divers locaux et équipements destinés aux professionnels.

+Al Ahdath Al Maghribia+ cite une déclaration du ministère espagnol de l’Intérieur qui a affirmé que le Maroc est un « partenaire privilégié » de l’Espagne en matière de lutte contre l’immigration clandestine et les réseaux criminels de la traite des êtres humains.

Le Royaume est un « partenaire privilégié de l’Espagne qui mène un travail efficace en matière de contrôle de l’immigration illégale vers l’Espagne depuis son territoire », indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué de presse dans lequel il fait état d’une baisse importante du nombre des migrants clandestins ayant gagné les côtes ibériques au cours du premier semestre de 2019.

La même source précise que quelque 10.475 immigrés ont gagné les côtes espagnoles entre janvier et juin 2019, ce qui représente une baisse de 27,4% par rapport à la même période de 2018.

+Al Akhbar+ rapporte que le quatrième match des Lions de l’Atlas se jouera ce vendredi sur la pelouse du stade Essalam au Caire et les opposera au Bénin pour le compte des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations.

La qualification a incité beaucoup de Marocains à faire le déplacement jusqu’en Egypte pour encourager les coéquipiers de Hakim Ziyech. Parmi ceux-là, il y a plusieurs ministres, patrons de partis politiques, parlementaires, mais aussi des présidents de clubs.

La présence du MAECI, Nasser Bourita, a par ailleurs été très remarquée lors du match face à l’Afrique du Sud, à l’image de celle de Nabil Benabdallah, le Secrétaire général du PPS. Ceci dit, le journal rapporte que la FRMF n’a pas invité ces personnalités. Elles seraient toutes venues sur leurs propres frais, contrairement aux rumeurs qui circulent.

Une source fédérale citée anonymement par le quotidien explique que la FRMF a refusé toutes les demandes de visite pour rencontrer les Lions de l’Atlas dans leur hôtel. Les «VIP» ne pourront donc pas échanger avec Hervé Renard et ses poulains à la veille de la rencontre décisive face au Bénin. La FRMF ne souhaite pas perturber la préparation et la concentration des Lions de l’Atlas.

Finance et sociale au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombreux sujets notamment la finance participative, les recettes douanières, les IDE et la population carcérale étrangère au Maroc.+L’Opinion+ rapporte que près de 18 mois après son lancement au Maroc et suite à un long processus d’institutionnalisation, la finance participative offre, dorénavant, plus de choix en termes de produits et de services pour sa clientèle, tablant sur une part de marché de 5% à l’horizon de 2024.

Elles sont ainsi près de 100 agences ayant permis l’ouverture de 60.000 comptes auprès des banques et fenêtres participatives au Maroc. Selon une étude menée par l’Islamic Finance Advisory & Assurance Services (Ifaas), citée par le journal, l’arrivée de ces banques a été très attendue par la majorité de la population marocaine, avec environ 98% de Marocains sondés ayant exprimé leur intérêt pour ces instruments.

+Akhbar Al Yaoum+ écrkt que la Douane rapporte gros à l’État. En effet, les recettes douanières ont, en effet, enregistré une performance record en 2018, dépassant la barre symbolique des 100 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH).

Ainsi, environ 100,8 milliards de droits et taxes ont été perçus, en amélioration de 6,4% par rapport à 2017, soit un surplus net de 6,1 milliards, a indiqué l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) dans son rapport annuel 2018.

Cité par le quotidien, le département relevant du ministère de l’Economie et des finances affirme que ces recettes « profitent à l’ensemble de l’économie nationale », par le biais de la présentation du budget général de l’État ainsi que par la déduction de certains revenus. En matière d’allocation, ces recettes sont déposées dans les comptes du Trésor ou de certaines institutions publiques.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que le Maroc figure en 4ème position en termes d’Investissements directs étrangers (IDE) venant des pays de la région, selon la Société Arabe pour la Garantie des Investissements et du Crédit à l’Exportation.

Le Royaume a pu attirer des investissements d’une valeur de 6 milliards 640 millions de dollars, soit un accroissement de 954 millions de dollars par rapport à l’année dernière, indique la même source dans son rapport au titre de 2019. Le Maroc a été classé premier parmi les pays de l’Afrique du Nord, selon ce rapport.

+Libération+ relève que les prisons marocaines comptent 1.046 citoyens étrangers appartenant à 69 nationalités, soit 1,31% de la population carcérale, qui s’élève à plus de 80.000 personnes.

Les Français arrivent en tête avec 131 cas, suivis par les Sénégalais (92 cas) et les Guinéens (77), indique un rapport du ministère public sur la politique pénale au Maroc en 2018. 58 plaintes ont été déposées par des étrangers appartenant à 17 nationalités différentes.

Les Français arrivent également en tête avec 24 cas suivis des Espagnols (5), des Saoudiens (3), des Irakiens (3) et des Suisses (3). Une grande majorité de ces étrangers étaient poursuivis pour tentatives de faire passer des produits illicites vers ou à partir du Maroc, selon une source du ministère de la Justice, citée par la publication.

Economie et social au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des accords de libre-échange, la condition des femmes en Afrique et le financement des petites entreprises sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ revient sur les enjeux des accords de libre-échange. Aujourd’hui, il y a deux raisons pour signer des accords de libre-échange sur le continent. La première c’est montrer la présence marocaine chaque fois qu’on le peut, présence politique s’entend. La deuxième raison est que le Maroc n’est pas seul à nourrir les mêmes ambitions: le Kenya, l’Éthiopie montent très vite, constate-t-il.

Toutefois, aucune de ces deux raisons ne met le commerce en avant. Les analystes ayant préparé le dossier Cedeao ont montré leur ignorance de cette zone franche. Mais, il faut rester présent, visible et politiquement et culturellement engagé, met-il en garde.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur l’évolution de la condition féminine. Le journal estime que les femmes en Afrique sont victimes d’une « grande injustice ».

Alors qu’elles contribuent à plus de 60% dans la production des biens économiques, à peine 8% des femmes ont droit à un salaire en retour, déplore-t-il.

Pourtant, le continent africain est le premier au monde en termes d’entrepreneuriat féminin puisque 27% des femmes africaines ont déjà créé leurs propres entreprises. C’est le taux le plus élevé au monde, relève-t-il, soulignant que ces femmes, bravant les difficultés et les pesanteurs de leurs sociétés pour se prendre en main, créent de la richesse et des millions d’emplois, et font donc vivre des millions de familles.

+Le Matin+ rapporte que Finéa, filiale du groupe CDG, et l’Agence française de développement (AFD) ont signé une convention de prêt d’un montant de 1,2 milliard de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en faveur des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).

L’opération intervient dans le cadre de la déclinaison des termes de la lettre d’intérêt signée le 10 août 2018 entre Finéa et l’AFD, et ayant pour objet la mise à disposition par cette dernière d’une ligne de crédit de 100 millions d’euros.

Avec cette enveloppe, Finéa entend renforcer l’inclusion financière des TPME au Maroc à travers l’intermédiation bancaire et l’offre en financement direct.

Politique et Economie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations Maroc-UE, la réforme des retraites, la problématique de l’emploi des jeunes et l’environnement des startups au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Au registre des relations Matoc-UE, +Akhbar Al Yaoum+ cite une déclaration de la haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité, Vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini qui a souligné que l’Union européenne et le Maroc adoptent pour la première fois un langage commun sur la question du Sahara, a souligné, à Bruxelles.

«Le fait d’avoir un langage commun est un des résultats les plus importants, les plus positifs, et qui nous donne de l’espoir pour le futur» a affirmé la cheffe de la diplomatie européenne lors de la conférence de presse conjointe avec Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale à l’issue des travaux de la 14ème session du Conseil d’Association Maroc-UE.

La Haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité faisait référence à la position de l’UE consignée dans « la Déclaration politique conjointe», adoptée à l’unanimité des Etats membres, à l’issue des travaux de la 14ème session du Conseil d’Association Maroc-UE.

+La Vie Eco+ aborde la réforme des retraites au Maroc. Si sous d’autres cieux, toute nouveauté aussi minime soit-elle, toute réforme ou projet de réforme soulèvent des débats publics souvent houleux, au Maroc, «c’est une autre paire de manches», constate l’hebdomadaire.

D’abord, très peu d’actifs sont réellement informés de ce que proposent les différents régimes de retraites. Très peu aussi prennent la peine de s’en informer afin de mieux préparer leur retraite face aux aléas de la vie qui sont légion après la fin de la vie active, relève-t-il.

Pour la majorité des actifs, la retraite n’est pas de première urgence. Pour les jeunes, c’est rarement un critère de négociation au moment de l’entretien de l’embauche, encore moins un facteur déterminant pour le choix de l’entreprise à intégrer, ajoute-t-il.

+Telquel+ revient sur la problématique de l’emploi des jeunes. Sur 350 mille jeunes arrivant en âge de travailler, le marché de l’emploi n’en absorbe que 100 mille par an. Le jeune urbain souffre d’un taux de chômage avoisinant les 30%, relève la publication.

En dépit d’une politique de l’offre continue menée par l’État, d’une commande publique dopée, de plusieurs vagues d’amnisties fiscales, l’appât du gain rapide a atrophié le tissu économique. Les conséquences sont terribles: un taux d’emploi de 41%, déplore-t-il.

Il est donc temps pour l’État de faire adhérer le patronat à un « pacte de patriotisme économique » basé sur le don et le contre-don: diminutions des charges, allègements des cotisations, simplification du Code du travail, possibilité d’ajuster la masse salariale en réponse à une mauvaise conjoncture, mais, en retour, la promesse solennelle d’améliorer le seul indicateur qui compte: le nombre d’embauches, suggère-t-il.

+Challenge+ aborde l’environnement des startups au Maroc. En dépit de quelques embuches, le progrès se fait sentir sur le terrain. Le benchmark des best practices élaboré l’an dernier par le cabinet Grant Thornton sur ordre de l’Association marocaine des investisseurs en capital a donné ses fruits, et ses recommandations ont permis d’améliorer l’environnement des startups au Maroc, souligne le journal.

Les formules de financement et l’absence d’encadrement, principales contraintes, ont été adaptées aux besoins de ces entités économiques orientées vers l’avenir. Le fonds InnovInvest d’un montant global de 860 millions de dirhams, mobilisé en 2017 par la Caisse Centrale de Garantie, fut une action salutaire qui a relancé la machine des startups au Maroc, estime-t-il.

Pour sa part, +Libération+ fait savoir que les entreprises de sous-traitance opérant dans la centrale solaire Noor-Ouarzazate sortent de leur mutisme et expriment en public leur colère.

Pour cause, ils souffrent de ce qu’ils appellent «atermoiements abusifs et continus» concernant le versement de leurs dus par la société chinoise SEPCO III. Dans une plainte adressée au gouverneur d’Ouarzazate, lieu du site du complexe Noor, les entreprises plaignantes signataires se disent lésées par le comportement de la société chinoise.

Politique, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujet notamment le partenariat Maroc-UE, le lancement du programme national de l’éducation inclusive au profit des enfants en situation de handicap, l’assainissement liquide en milieu rural et l’inauguration à Kénitra du premier site de production du groupe chinois Nexteer Automotive.+Le Matin+ rapporte que le Maroc et l’Union européenne (UE) ont lancé, hier à Bruxelles, une nouvelle étape statutaire de leur relation stratégique, multidimensionnelle et privilégiée, baptisée «Partenariat euro-marocain de prospérité partagée».

Dans une « Déclaration politique conjointe » adoptée à l’issue de la 14e session du Conseil d’association Maroc-UE, les deux parties affirment leur ambition de donner à « leur relation stratégique, multidimensionnelle et privilégiée une nouvelle impulsion qui soit à la hauteur de leurs attentes et des enjeux du monde contemporain en développant un véritable Partenariat euro-marocain de prospérité partagée ».

Un tel partenariat aura pour objectif «d’approfondir davantage les relations bilatérales à la lumière des ambitions communes et des évolutions propres à chacune des parties, mais aussi de renforcer la coopération régionale et euro-africaine et de soutenir un multilatéralisme efficace», souligne la déclaration, citée par le journal.

+Al Bayane+ écrit que le programme national de l’éducation inclusive au profit des enfants en situation de handicap a été lancé dans le but de permettre à ces enfants de jouir pleinement de leur droit à la scolarisation aux côtés des autres élèves dans les classes ordinaires.

Ce programme vise à permettre aux enfants en situation de handicap de bénéficier des mêmes opportunités que les autres enfants, que ce soit au niveau des infrastructures, des accessibilités ou au niveau éducatif à travers les programmes scolaires et leur contenu.

Il a aussi pour but l’instauration d’une mobilisation et une communication concernant l’école marocaine pour l’éducation des enfants en situation de handicap, à travers la mise en place de plans et procédures pratiques aux niveaux institutionnel et pédagogique, dans le cadre de la coopération et du partenariat avec les différents intervenants pédagogiques intéressés à cette catégorie sociale, explique le quotidien.

+Rissalat Al Oumma+ infome que la secrétaire d’État chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi a indiqué que le Plan intégré d’assainissement liquide en milieu rural vise à traiter 43 millions m3 d’eaux usées à l’horizon de 2040.

Intervenant devant la Chambre des conseillers, El Ouafi a expliqué que le nouveau plan national, élaboré dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de la Stratégie nationale du développement durable, relative essentiellement au développement et à la généralisation des services d’assainissement liquide en milieu rural, bénéficiera à plus de 1.000 centres ruraux à l’horizon de 2040, indique la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que le groupe chinois Nexteer Automotive, équipementier mondial spécialisé dans la fabrication de systèmes de direction et de transmission automobile, a inauguré à Kénitra son premier site de production en Afrique, pour un investissement de plus de 35 millions de dollars.

D’une superficie de 10.000 m2, l’usine prévoyant de recruter 500 collaborateurs dans l’Atlantic Free Zone (AFZ) de Kénitra, va notamment assurer la production de systèmes de direction assistée sur pignon (SPES pour Single Pinion-assist Electric power Steering), fait savoir le journal.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à l’extension du port de Tanger, le bras de fer entre les ophtalmologues et les opticiens, l’opération de « mélkisaton » des terres et le match Maroc-Côte d’Ivoire comptant pour la CAN-2019 en Egypte.+L’Economiste+ rapporte  le nouveau terminal, dénommé TC4, sera inauguré aujourd’hui. Il a une longueur de 1.600 m et une capacité totale de 4,2 millions de conteneurs standards par an. Le contrat de concession s’étend sur 30 ans.

L’investissement est d’envergure avec 758 millions d’euros, soit environ 8,2 milliards de DH, auxquels se joint l’investissement pour les darses et les travaux maritimes, soit un total de 10 milliards de DH pour APM Terminals.

Au total, les investissements pour Tanger Med II ont atteint les 26 milliards de DH, dont 14 milliards de DH pour l’Agence Tanger Med et 12 milliards de DH pour les concessionnaires. Le montant a financé l’infrastructure, les superstructures et les équipements de gestion de terminaux, explique la publication.

+L’Opinion+ révèle que le duel entre ophtalmologues et opticiens continue. Dernier tir en date, celui opéré par les ophtalmologistes qui sonne comme une réplique à la grande manifestation des opticiens organisée le 3 juin à Rabat en face du siège du ministère de la Santé. Regroupés au sein du Syndicat national des ophtalmologistes libéraux du Maroc (SNOLM), les médecins ophtalmologues du Maroc appellent le Parlement à préserver le principe de la séparation entre la prescription optique et la vente de lunettes, consacré par l’article 6 du projet de loi 45/13, tel qu’amendé et voté par la Chambre des Conseillers le 4 juin dernier, et ce, dans l’intérêt de la santé visuelle des Marocains.

Ils alertent aussi sur le conflit d’intérêt manifeste qui existe en autorisant les opticiens à prescrire et à vendre en même temps les lunettes pour la correction de la vue des patients, ajoute le quotidien.

+Al Ahdatrh Al Mghribia+ fait savoir que l’opération pilote de « Melkisation » de 67.000 hectares de terres collectives, au profit d’environ 30.000 bénéficiaires situées dans les périmètres d’irrigation du Gharb et du Haouz, a été lancée officiellement.

Cette opération, appuyée par Millennium Challenge Corporation (MCC, Compact II) à hauteur de 33 millions de dollars, constitue une rupture avec le mode de gestion des terres collectives.

La melkisation de 80% des 67.000 hectares de terres collectives prévus dans le cadre de cette opération pilote a nécessité un travail de traitement de 14 mois, là où auparavant, ce type de procédure nécessitait entre 5 et 7 ans. Les 20% restant seront traités dans un délai de 3 mois, souligne le journal.

Au registre sportif, +Al Massae+ écrit qu’après une victoire difficile lors de la première rencontre en Coupe d’Afrique des nations face à la Namibie, le Maroc rencontre la Côte d’Ivoire ce vendredi au stade Assalam.

Le deuxième match des Lions de l’Atlas devrait être encore plus difficile en raison de la sensibilité de la rencontre et la rivalité entre ces deux puissances footballistiques du continent. Il s’agit en effet d’une rencontre avec un goût de revanche pour les Ivoiriens, défaits deux fois par le Maroc. Une première fois lors de la phase de poules de le CAN 2017 et puis une deuxième fois lors des éliminations de la Coupe du monde 2018, rappelle le quotidien.

Les protégés d’Hervé Renard doivent faire face à une deuxième contrainte, à savoir la faiblesse et l’absence d’efficacité dans la ligne d’attaque. D’ailleurs les Lions de l’Atlas ont enchaîné trois matchs successifs sans inscrire le moindre but. C’était depuis le dernier match du Maroc en éliminatoires de la CAN 2019 contre le Malawi, en passant par le match face à l’Argentine à Tanger, pour arriver à la confrontation amicale face à la Gambie à Marrakech. Ce n’est que lors de la dernière rencontre préparatoire pour la CAN 2019 contre la Zambie que les Marocains ont réussi à marquer deux buts.

Toutefois les deux buts n’ont servi à rien, puisque les Lions de l’Atlas se sont inclinés par 3-2. Le quotidien arabophone explique également que le facteur chaleur est la troisième contrainte qui pourrait poser un problème aux joueurs. En effet, les joueurs en avaient souffert lors du match contre la Namibie et les choses risquent d’empirer car les prévisions météo annoncent une chaleur avoisinant les 41 degrés pour les deux prochains jours au Caire.

Enseignement, éducation et économie au menu des quotidiens marocains

La réussite au baccalauréat, le soutien de la BAD au système éducatif marocain et les enjeux de l’élargissement de la bande de flottement du dirham sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Al Alam+ fait savoir qu’un total de 212.169 candidats scolarisés de l’enseignement public et privé ont été admis lors de la session ordinaire de l’examen national unifié du baccalauréat au titre de la session ordinaire de juin 2019, soit un taux de réussite de 65,55%, a annoncé dimanche le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique-département de l’Éducation nationale.

Ainsi, le nombre des candidats scolarisés ayant passé l’examen de la session de juin a atteint 323.668, soit un taux de 65,55 %, contre 57,36 % en 2018 (hausse de 8,19 %), indique le ministère dans un communiqué, cité par la publication.

Dans le même sillage, +Aujourd’hui Le Maroc+ constate qu’avec plus de 65% des candidats admis, le taux de réussite dans les examens du baccalauréat cette année s’achemine vers un nouveau record, mais la question qui se pose actuellement est de savoir « où vont partir ces centaines de milliers de bacheliers, sachant que les places dans les universités et les facultés ainsi que les instituts sont plutôt limitées », relève le quotidien.

Il va falloir penser dès maintenant aux dispositifs destinés à placer les candidats admis au cours de la rentrée universitaire prochaine, et ainsi réfléchir sur les meilleures pistes après le baccalauréat, qui est une clé qui ouvre certainement de nombreuses portes aux bacheliers.

+Le Matin+ rapporte que la Banque mondiale vient d’approuver son nouveau programme d’appui au système éducatif au Maroc, doté de 500 millions de dollars. D’une durée de 5 années, ce projet soutient essentiellement le gouvernement dans son objectif d’élargir l’accès à l’éducation préscolaire tout en améliorant la gouvernance et la qualité des apprentissages.

Pour les deux parties, le renforcement du capital humain et de la productivité passe par une hausse des investissements dans la petite enfance.

+L’Economiste + aborde le flottement du dirham. La zone de flottement du dirham ne sera pas élargie, constate le journal.

La banque centrale marocaine laissera passer du temps avant d’élargir la bande de flottement de la monnaie marocaine, l’opinion publique n’étant pas encore prête, explique-t-il.

Economie, environnement et sport au menu des quotidiens marocains

Le secteur automobile, la propreté des plages au Maroc et l’ouverture de la CAN-2019 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur le secteur automobile au Maroc. L’entrée en service de l’usine de Peugeot propulsera le Maroc dans le classement des plateformes mondiales de l’industrie automobile, mais la partie est loin d’être gagnée pour autant, écrit le journal.

D’abord parce que le Maroc n’a pas encore atteint la taille critique qui commence à partir d’un million de voitures montées par an et dont le Maroc s’en approche à grands pas. Pour cela, il faudra qu’un troisième, un quatrième, voire un cinquième constructeur viennent s’installer au Maroc.

En plus des traditionnels et désormais acquis, encouragements à l’investissement, avantages et autres incitations fiscales, les géants de l’industrie mondiale recherchent aussi les compétences, des employés et des cadres bien formés et qualifiés, mais sur ce volet également le Maroc a encore beaucoup à faire, fait-il remarquer.

Tout cela sachant que de l’autre côté, le gouvernement n’a toujours pas rendu sa copie sur deux sujets au cœur même de la démarche, à savoir la formation professionnelle et la nouvelle architecture des Centres régionaux d’investissement, constate-t-il.

+L’Opinion+ s’intéresse à la propreté des plages marocaines. Le quotidien estime que le Maroc peut se targuer de rivaliser avec des nations plus développées en ce qui concerne la propreté des plages, précisant que cette année 21 plages marocaines ont reçu le très convoité label international « Pavillon bleu », un label d’excellence présent dans environ 4.000 plages réparties sur une cinquantaine de pays à travers le monde.

Ces plages respectent les différents critères requis, comme le fait de disposer de toilettes et douches pour les baigneurs constamment nettoyées et accessibles aux personnes à besoins spécifiques, d’être sensibilisées au développement durable et de disposer d’un centre de premiers soins, d’une équipe de sauvetage et de la facilité d’accès pour les visiteurs ou pour d’éventuelles interventions des services de l’ordre, constate-t-il.

+Ahdath Al Maghribia+ rapporte que ce vendredi est le top départ pour un mois de compétition. La 32e édition de la CAN commence en Égypte dans un contexte très tendu, même si la ferveur footballistique est à son comble.

Avant le match d’ouverture, une cérémonie d’inauguration dont la durée sera de 15 minutes connaitra la diffusion du clip officiel de la compétition avec une chanson entonnée en arabe, français et anglais.

Selon le quotidien, les autorités ont exhorté les supporters à se déplacer en masse pour assister à cette cérémonie et promettent un spectacle jamais vu dans l’histoire des stades en Égypte, pour redorer le blason du président Abdel Fattah al-Sissi dont la popularité a été sérieusement ébranlée après la mort subite de l’ancien président Mohammed Morsi.

Economie, social et justice au menu des quotidiens marocains

La situation économique, l’inauguration de l’usine de PSA à Kénitra, le secteur de l’habitat et les revendications salariales des magistrats sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la situation économique. S’appuyant sur le dernier conseil d’administration de la Banque Centrale, le journal  affirme que le taux d’inflation est en baisse, soulignant la nécessité de maintenir ce taux plus bas ou même se rapprocher encore du taux zéro pour garantir la stabilité des prix des marchandises sur le marché.

En ce qui concerne le chômage, l’économie nationale continue de créer de l’emploi pour les jeunes dans différentes régions grâce à des mesures volontaristes de l’Etat pour encourager l’investissement et améliorer le classement de Doing Business.

Le déficit budgétaire, lui, ne sera pas aussi catastrophique. Les mesures prises par le gouvernement devraient garantir un taux important pour les prochains mois et années, mais il va falloir rester cependant vigilant concernant les équilibres financiers au cours des prochains exercices budgétaires, explique-t-il.

+L’Economiste+ rapporte que le constructeur automobile français PSA inaugure aujourd’hui son pôle de production flambant neuf de Kénitra. L’usine PSA a nécessité un investissement global de 557 millions d’euros. Le premier véhicule sortira du montage avec un taux d’intégration de 60%.

Pour cette première année, PSA Maroc programme la production de 20.000 véhicules et autant de moteurs. Ensuite, le site développera une capacité de 90.000 par an avant de monter en régime pour passer à 200.000 voitures dans quelques années. Sur les effectifs, l’usine tourne au démarrage avec un millier de salariés. D’ici la fin d’année, les ressources monteront à 1.600 postes (répartis entre opérateurs, ouvriers spécialisés, ingénieurs, cadres moyens et supérieurs).

+Al Bayane+ aborde le secteur de l’habitat. La publication affirme que de gros déficits persistent encore entre les différentes offres mises sur le marché et les demandes pressantes des populations, en particulier les plus démunies, quoique ces dernières années, il ait été question, entre autres, de préparer de nouvelles zones à urbaniser pour multiplier et diversifier l’offre, sans se focaliser uniquement sur le réaménagement des unités de bidonvilles.

Il importe de concilier entre l’offre et la demande, de plus en plus insistante et de la difficulté d’accès aux crédits bancaires qui relèvent d’un système souvent drastique, d’autant plus que ces entraves ont tendance à inciter au recours à l’habitat anarchique ou à la cohabitation dans les médinas et les tissus à risques, suggère-t-il.

Et pour redresser cette situation actuelle et relever le défi de l’habitat social, il semble impératif d’adopter une stratégie intégrée d’intervention pour la lutte contre l’habitat insalubre, de prôner le renforcement et la diversification de l’habitat social, par le biais de réformes d’accompagnement, ajoute-t-il.

+Al Massae+ écrit que le malaise social qui ronge plusieurs professions aurait atteint le corps de la magistrature. C’est du moins ce que laisse entendre le dernier communiqué du club des magistrats du Maroc qui a convoqué, le 29 juin, une session extraordinaire de son conseil national en vue de valider l’agenda de ses protestations contre ce qu’il a qualifié d’incompréhension du gouvernement et de laisser-aller vis-à-vis de ses revendications.

Selon le quotidien, le club des magistrats entend mettre au point un ensemble de formes de protestation, suivant un planning bien déterminé selon les priorités. A ce propos, le club des magistrats du Maroc impute au gouvernement la responsabilité de l’état de fait qui résulterait de l’assemblée générale du 29 juin. Ce niveau atteint dans le bras de fer entre les deux parties, précise le quotidien qui cite une source du club des magistrats, serait provoqué par l’attitude du gouvernement, qui a fermé les portes du dialogue, ignorant les revendications légitimes de cette catégorie professionnelle.

Pour désamorcer cette crise, les magistrats proposent au gouvernement d’activer le principe de la révision régulière des salaires, en mettant en place une commission mixte composée des représentants du conseil supérieur du pouvoir judiciaire, du ministère de la Justice et du ministère des Finances. Cette commission, qui sera présidée par un vétéran de la justice, tiendra régulièrement ses réunions, suivra les plaidoiries des associations professionnelles des magistrats et examinera la situation du pouvoir d’achat et les conditions salariales des magistrats.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Le secteur de la santé, les financements accordés par la BAD au Maroc et la participation de la sélection nationale du football à la CAN 2019 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+ revient sur le secteur de la santé. En lieu et place de ce qui devrait être un vrai débat sur les urgences, l’unique spectacle qu’offre aujourd’hui ce secteur, c’est celui de grèves estudiantines sur fond de « rivalités idéologiques », et « soupçons de manipulations ».

Un spectacle où le poids des mots et la portée du raisonnement peuvent passer pour des « positions dogmatiques d’un autre âge », relève-t-il.

En médecine, comme pour d’autres disciplines, la crise de l’enseignement est un sujet publico-public. Elle ne peut être traitée qu’en soignant ses tares originelles et non en faisant du privé la victime expiatoire, estime-t-il, notant qu’en dépit des critiques formulées à son égard, le privé « n’est qu’un révélateur des dysfonctionnements du public » et que « dès lors, il viendrait seulement accélérer un processus de restructuration interne inévitable pour lui permettre, idéalement, après émulation, d’abandonner ses archaïsmes ».

+Rissalat Al Oumma+ indique que le Maroc est le premier bénéficiaire des interventions de la Banque africaine de développement (BAD) en Afrique du Nord en 2018, avec 878 millions de dollars. Environ 58% des approbations pour l’Afrique du Nord ont appuyé 10 opérations au Maroc.

Dans son dernier rapport, le groupe de la BAD révèle que parmi les plus importants projets financés au Royaume figure le Programme axé sur les résultats pour l’amélioration de l’accès à l’emploi au Maroc. Ce programme a été financé à hauteur de 96,6 millions de dollars par la BAD.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la performance attendue de la sélection nationale du football à la CAN 2019. Le public marocain n’acceptera pas moins que le trophée, note la publication.

Il est vrai que la sélection nationale fait partie du « groupe de la mort » dans cette compétition continentale, avec des équipes expérimentées et pleines de prodiges, mais le Maroc a également ses qualités et ses atouts pour « renverser la vapeur » et « pourquoi pas créer la grande surprise comme le ferait un outsider », fait-il remarquer, appelant à réserver les quelques jours qui restent à la « décompression » pour « baisser la tension » et « faire le vide autour du groupe », car, explique-t-il, « la pression que peuvent subir les joueurs peut être contre-productive ».

Politique, enseignement et service militaire au menu des quotidiens marocains

La diplomatie marocaine active en Amérique du Sud, les protestations des étudiants en médecine et le service militaire obligatoire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Akhbar Al Yaoum+ écrit que la diplomatie marocaine est devenue active en Amérique Latine, longtemps délaissée par le Royaume et transformée par l’Algérie, pendant plus de trente années, en un vivier de soutiens au Polisario. Le Maroc commence ces derniers temps à renverser la tendance à la faveur de l’arrivée au pouvoir de régimes politiques modérés dans de nombreux pays Outre-Atlantique.

Pas plus tard que ce week-end, le Salvador, qui vient pourtant d’accueillir le chef du Polisario, Brahim Ghali, a choisi le meilleur moment pour que le nouveau président salvadorien, Nayib Bukele, déclare que la «RASD» est une république «virtuelle» et que son pays lui retire immédiatement toute reconnaissance. Selon le quotidien, une décision similaire sera incessamment prise par la république de l’Equateur, qui a décidé à son tour de ne plus reconnaître le Polisario et son Etat chimérique. Dans la foulée, le géant sud-américain, le Brésil, vient de confirmer s’en tenir à l’amitié solide qui le lie depuis longtemps au Maroc, écartant ainsi les tentatives d’approche de la part du Polisario, auquel les régimes précédents de gauche étaient plus ou moins «attentifs».

Pour sa part, le Suriname, qui avait rompu depuis quelque temps ses relations avec le Polisario, vient de confirmer à Nasser Bourita que cette décision est définitive, en attendant que les rares pays qui reconnaissent encore le Polisario en fassent de même. Il s’agit du Venezuela, du Nicaragua, du Mexique, de Cuba, de la Bolivie, de l’Equateur et de l’Uruguay.

+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur les protestations des étudiants en médecine. « Les choses se dirigent vers plus de tension » entre les étudiants en médecine et les ministères en charge de l’Education et de la santé, souligne le journal.

Après le boycott des premiers examens, les étudiants menacent de boycotter de nouveau les examens de rattrapage. La situation prend ainsi des proportions inquiétantes et l’intérêt général est, semble-t-il, relégué au deuxième plan, estime

-t-il, soulignant l’urgence de « trouver une solution dans les plus brefs délais pour éviter de rendre les choses plus tendues entre les deux parties ».

+L’Economiste+ aborde le service militaire obligatoire. La publication estime que les militaires « se sont taillé un gros succès », car « ils n’ont pas assez de places pour tous ceux et celles qui voulaient les rejoindre ».

Seulement 7,5% des candidats entreront dans l’armée pour une année. On ne connaît pas le profil socio-éducatif de celles et ceux qui ont tenté leur chance, ni a fortiori le profil garçons et filles qui seront acceptés, mais « on peut inférer sans trop de risques qu’il y a une bonne part de ceux qui ne sont ni à l’école, ni au travail », constate-t-il.

Mais il y a aussi des jeunes qui veulent « aller voir », « participer au Maroc » et même « améliorer le CV ». Et parmi ces derniers, sans doute, quelques surdoués de l’école, ajoute-t-il.

Enseignement, économie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

L’enseignement scolaire privé, la conduite du parlementaire et les répercussions de la mondialisation sur le Maroc, l’ouverture de la 27ème session de l’Assemblée régionale Afrique relevant de l’APF, l’utilisation des alcootests et les dons de sangs sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+La Vie Eco+ aborde les enjeux de la privatisation de l’enseignement au Maroc. Pour l’hebdomadaire, l’enseignement privé évite, certes, à l’Etat d’investir dans la formation, mais le problème c’est qu’il introduit des inégalités: celui qui a les moyens peut avoir accès à une formation de haut niveau, alors que celui qui n’en a pas n’a de choix que de se contenter de ce que peut bien lui offrir aujourd’hui l’école publique.

De ce fait, nous ne pouvons vivre sereinement cette «privatisation » de l’enseignement que dans un seul cas : lorsqu’on aura en face un enseignement public de qualité, explique-t-il, appelant l’Etat à investir en dehors de toute idéologie.

+Finances News Hebdo+ revient sur le comportement du parlementaire. L’affaire du parlementaire, soupçonné de fraude à l’examen régional du baccalauréat, « repose le débat sur le devoir d’exemplarité dont doivent faire part nos élus » et « renforce le clou de la suspicion qui les entoure », souligne le journal.

Aujourd’hui, force est de reconnaître que les citoyens ont posé un bien piètre regard sur les parlementaires. « Si tous ne sont pas logés à la même enseigne, les actes posés par certains d’entre eux tendent à décrédibiliser toute l’institution parlementaire », estime-t-il.

+Challenge+ tente d’élucider ce que peut gagner le Maroc de la mondialisation. La publication constate que la libre circulation des personnes est de plus en plus restreinte dans un sens, d’autant plus qu’il s’avère aujourd’hui plus difficile que jamais pour les Marocains de se rendre à l’étranger.

Pour la circulation des capitaux, la situation est inversée. L’Office des changes fait état d’un repli des flux net des Investissements directs étrangers (IDE) à fin avril 2019, alors que le flux net des Investissements directs des Marocains à l’Etranger a affiché une croissance, relève-t-il.

+Libération+ rapporte que le Parlement marocain abrite depuis hier et aujourd’hui samedi les travaux de la 27ème session de l’Assemblée régionale Afrique relevant de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Au cours de cette session, les participants doivent débattre de sujets portant essentiellement à « L’intégration régionale en Afrique » et « Le système parlementaire en Afrique : les nouveaux défis ».

De même qu’ils présenteront un rapport sur le programme numérique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Cette session sera également l’occasion d’examiner la situation politique et sécuritaire en Afrique francophone, notamment dans la région du Sahel, explique le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que l’utilisation des nouveaux alcootests est effective sur les routes du Royaume depuis la fin du mois de ramadan. Avoir un taux d’alcoolémie élevé risque de coûter cher aux imprudents.

Depuis la fin du mois sacré, les agents de la police routière sont équipés de deux alcootests permettant de contrôler le taux d’alcool des conducteurs et prévenir ainsi les risques d’accident de la circulation. Une peine d’emprisonnement allant d’un mois à un an, est la condamnation prévue à l’encontre de toute personne contrôlée en état d’ébriété au volant.

+Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration du Directeur du Centre national de transfusion sanguine et d’hématologie (CNTSH), Mohamed Benajiba qui a affirmé que le Maroc est en passe de battre son record national pour atteindre un taux de donneurs de sang de 1% par rapport à la population générale, soit le taux minimum recommandé par l’OMS pour répondre aux besoins nécessaires en produits sanguins.

Dans cet esprit, tous les centres de transfusion ont été appelés à se mobiliser avec comme mot d’ordre « Tous pour 1% », en ayant recours à tous les moyens à leur disposition et en proposant chacun son programme de collecte et de promotion de dons de sang.

Economie, enseignement et sport au menu des quotidiens marocains

Les répercussions économiques de la Ligne à grande vitesse, le mouvement de protestation des étudiants en médecine, les délais de paiement et la championnat marocain de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la Ligne à Grande Vitesse (LGV) commence à porter ses fruits. Certains indicateurs sont au vert dans la ville de Tanger au niveau de l’hébergement dans les établissements hôteliers, après quelques mois seulement du début de l’exploitation de cette ligne.

Ces données montrent combien il est devenu urgent de mettre en place d’autres LGV aux quatre coins du pays. Il est certain que les mêmes résultats seront atteints dans les autres villes, notamment en ce qui concerne le tourisme, estime-t-il, appelant à utiliser la LGV dans le transport des marchandises et des produits agricoles pour que tous les marchés du pays soient desservis en un temps record.

+L’Opinion+, qui revient sur la crise des étudiants en médecine, fustige l’attitude du gouvernement, en l’accusant de « laisser les conflits s’enliser », « se souciant peu de leurs conséquences néfastes sur les affaires, sur la stabilité sociale et sur le développement en général ».

Au fait, au-delà de l’absence d’innovation, de l’incapacité manifeste à trouver des solutions et du déficit de cohérence et de solidarité gouvernementale, l’équipe en place, « souffre d’un mal chronique profond, qui a pour nom la complotite».

Dès qu’une action de revendication ou qu’un mouvement de protestation se fait valoir, des composantes principales du gouvernement crient à la manipulation et au complot. Du coup, l’Exécutif se fige dans une posture de fermeté tout aussi absurde que contre-productive et oublie son rôle de gestionnaire des conflits pour lequel il est juridiquement, administrativement et financièrement outillé, constate-t-il.

Le gouvernement ne voit jamais dans la contestation qu’une tentative visant sa déstabilisation. Pourtant, les étudiants n’ont fait que revendiquer des conditions convenables pour les études et la pratique hospitalière, le décongestionnement des classes et l’équité et l’égalité des chances entre les étudiants du public et ceux du privé, juge-t-il.

+L’Economiste+  relève que la situation des délais de paiement ne se détend pas. Elle continue même de susciter des inquiétudes. Le quotidien constate que pour «1 entreprise sur 2, les délais de paiement maximaux sont supérieurs à 180 jours» en 2018. Pire pour 8% des entreprises qui se font payer à 190 jours.

Le journal constate, toutefois des améliorations puisque les délais moyens sont passés de 98 à 93 jours en 2019. Ils ont été meilleurs dans le BTP (de 105 à 100), la distribution (de 102 à 96) et l’agroalimentaire (de 90 à 86). Mieux encore, rares sont les entreprises ayant perçu une détérioration de la conjoncture en 2018 malgré le ralentissement de la croissance (2,9% en 2018 contre 4,1% en 2017).

Au registre sportif, +Assabah+ fait remarquer que le championnat marocain de football attise l’appétit des grosses entreprises nationales et même à l’échelle internationale. C’est que le championnat national de football qui va perdre, à partir du 30 juin courant, son sponsors officiel, l’opérateur de télécom historique, Maroc Telecom, devrait en trouver un nouveau.

Le quotidien explique ce qui se trame dans les coulisses. Les dirigeants de Maroc Telecom ont déjà informé la fédération qu’ils ne vont pas renouveler le contrat et qu’ils n’ont aucune envie de candidater une nouvelle fois.

Cependant, les matchs des clubs marocains intéressent toujours d’autres entreprises de télécommunications locales et étrangères, qu’elles soient installées au Royaume ou pas. La publication explique aussi qu’il existe une bataille dans les coulisses entre des groupes saoudiens et qataris. Ces derniers sont très actifs dans le sport et les investissements sportifs au niveau de la péninsule arabique, mais aussi en Europe

L’enjeu actuel pour la Fédération royale marocaine de football c’est de vendre ses droits aux meilleurs prix. L’ancien contrat signé avec Maroc télécom en 2015 a été cédé pour 162 millions de dirhams. Les dirigeants du football marocain espèrent pouvoir tirer plus de 200 millions de dirhams pour le prochain contrat qui s’étale sur quatre saisons.

Economie, enseignement et politique au menu des quotidiens marocains

Le secteur de la pêche et le mouvement de protestation des étudiants de médecine, la Caisse de Compensation et les relations Maroc-Tunisie sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur la performance du secteur de la pêche. Pour la publication, le Maroc est décidément devenu un pays modèle dans la lutte contre la pêche illicite, notant que les efforts consentis par le ministère de la pêche et le secteur entier commencent à porter leurs fruits au point de susciter la reconnaissance de la communauté internationale.

Tous les indicateurs sont au vert et le secteur devient même au fil des années une véritable locomotive économique ayant un impact important sur les rentrées de devises au pays et sur le taux de chômage en particulier dans certaines régions du pays, constate-t-il, expliquant ces performances par le professionnalisme des responsables du secteur et du ministère de tutelle qui ne cesse de prendre les bonnes mesures.

+L’Economiste+ revient sur les protestations des étudiants des facultés de médecine. Commentant l’action de ces étudiants, par nature financés par l’Etat, qui protestent contre le concours commun avec les étudiants du privé, en évoquant une «concurrence déloyale», le journal qualifie cette attitude d’un « autodénigrement plus une sorte de trahison envers tous les camarades ».

A travers ce mouvement des étudiants, les citoyens ont découvert trois choses. D’une part, les étudiants eux-mêmes ne font pas confiance à leur propre formation, sinon pourquoi voudraient-ils des concours séparés? D’autre part, nul ne s’est inquiété de la qualité de l’enseignement, alors que les gens confient leurs corps, leurs enfants à ces hommes et ces femmes. Et enfin, peut-être le pire de tout: Pourquoi ces jeunes gens et jeunes filles déclinent-ils des arguments qui les disqualifient? se demande-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement éponge une grosse part des impayés de la Caisse de compensation. Le paiement de la subvention relative aux produits gaziers et sucriers a atteint 8,95 milliards de DH à fin mai.

La facture du gaz butane constitue l’essentiel avec 7 milliards de DH payés, contre 1,95 milliard pour la subvention du sucre. Rien qu’en mai dernier, l’État a réglé 3 milliards de DH de sommes dues aux sociétés de gaz butane et de sucre.

Avec cet important effort de paiement, les arriérés de la Caisse de compensation se sont réduits à 1,5 milliard de DH. Les créances dues aux sociétés de gaz butane ont baissé à 1,13 milliard alors que pour le sucre, la facture non encore payée aux opérateurs se situe à 384 millions, précise le quotidien.

+Al Bayane+ souligne que les moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et la Tunisie dans différents domaines ont été au centre d’un entretien, à Genève, entre le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani et son homologue tunisien, Youssef Chahed.

Cette entrevue, tenue en marge de la 108ème Conférence internationale du Travail, a été l’occasion d’examiner les relations bilatérales et les moyens de les renforcer davantage, a précisé El Otmani, qui s’est réjoui de la dynamique de ces relations et des visites mutuelles.

Il a mis l’accent dans ce sens sur l’importance pour les deux pays d’œuvrer pour hisser encore plus haut leurs relations bilatérales, notamment sur les plans économique, de l’investissement, de la coopération entre les hommes d’affaires des deux pays.

Langue, politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’adoption du projet de loi organique relatif à la langue amazighe, la gauche marocaine, le lancement des Organismes placement collectif immobilier (OPCI) et l’enquête sur les grosses fortunes du commerce de vêtements utilisés sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ aborde l’adoption par la Chambre de la loi organique sur la langue amazighe. Après de longues années d’attente, le texte doit atterrir à la Chambre des conseillers, mais il n’est plus question que de quelque temps pour l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, relève le journal.

Le « blocage » qui a perduré pendant des années autour de cette loi était dû aux divergences entre les groupes parlementaires concernant certaines dispositions, remarque-t-il, faisant savoir que de nombreux documents officiels seront dès l’entrée en vigueur de la loi organique imprimés en amazigh.

+Al Bayane+ revient sur la gauche marocaine. Pour le journal, celle-ci a du mal à se remettre en position de combat pour agir et apporter des solutions comme elle l’a fait par le passé.

Les causes sont de trois ordres : d’abord, la gauche a pâti de sa participation au gouvernement et montre des signes de fatigue visibles, d’autant plus qu’elle n’a pas pu concilier entre les impératifs de la gestion des affaires publiques et les exigences de sa proximité des citoyens.

Ensuite elle a négligé la réflexion sur les questions stratégiques que connait le monde. Elle est restée, dans l’ensemble attachée aux « dogmes » et aux « stéréotypes de son âge d’or ».

La troisième raison de ce recul de la gauche tient à sa « désunion », à l’ « hémorragie » dont elle a fait l’objet et à l’ « état de déchirement interne » qu’elle connait même à l’heure actuelle, constate la publication.

Selon lui, la gauche marocaine est appelée à actualiser son « bagage» idéologique à la lumière de l’évolution du monde, pour le rendre attractif vis-à-vis de la jeunesse et « ne doit pas tergiverser en matière de fonctionnement démocratique interne », car, explique-t-il, « on ne peut pas exiger de l’autre plus de démocratie si on ne l’est pas à notre niveau ».

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les prérequis et les conditions pour garantir l’essor des Organismes de placement collectif immobilier (OPCI) sont tous réunis. Ainsi, les études menées par les opérateurs de la place estiment le potentiel des OPCI à environ 200 milliards dirhams, uniquement au titre du segment «marché des bureaux».

Le retail (centres commerciaux, mall), l’hôtellerie et les résidences touristiques, les entrepôts et poles industriels, offrent également des opportunités non moins importantes.

Le Maroc est aujourd’hui le 38ème pays à mettre en place un régime pour les véhicules d’investissement immobilier, le 3ème en Afrique et le 1er de la région. L’introduction de ce nouvel instrument dans notre pays s’inscrit dans le cadre des actions entreprises par les pouvoirs publics en vue de mobiliser l’épargne longue et l’orienter vers le financement de l’investissement, estime le quotidien.

+Assabah+ le commerce de vêtements utilisés ou, comme on les appelle, « vêtements du bal », rapporte gros. Et certains en ont fait une véritable source d’enrichissement servant parfois à financer d’autres activités illicites, voire dangereuses. C’est pourquoi les services de sécurité mènent actuellement une vaste enquête sur les « fortunes » des hommes d’affaires opérant dans ce commerce, surtout après que des échanges avec des services de sécurité étrangers ont montré l’implication de certains d’entre eux dans le financement d’organisations extrémistes, rapporte le quotidien.

Selon la publication, le dossier d’un des hommes d’affaires opérant entre Nador et le préside occupé de Melilla pousse les enquêteurs à accélérer leurs investigations pour les étendre à plusieurs autres hommes d’affaires opérant dans ce secteur.

Le journal explique que l’homme en question avait d’ailleurs déjà fait l’objet d’une condamnation en Espagne pour son appartenance à une organisation considérée comme extrémiste, dont il assurait le financement via ses activités dans le commerce de vêtements utilisés. Il avait bénéficié d’une libération sous caution avant de totalement disparaître des radars.

En tout cas, selon les sources du quotidien, au moins sept hommes d’affaires seraient suspectés, certains d’entre eux ayant des liens avérés avec des réseaux de contrebande de vêtements opérant entre l’Espagne et l’Afrique du Nord.

Diplomatie et sport au menu des quotidiens marocains

La question du visa Schengen, les relations entre le Maroc et l’Union européenne (UE) et les clubs marocains devant participer à la Coupe de la CAF la saison prochaine, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que les procédures auxquelles doivent se soumettre les demandeurs de visa Schengen frôlent parfois l’humiliation, faisant savoir que ces demandeurs ne retrouvent plus comme interlocuteurs en face d’eux que des agents et des prestataires qui ne jouent que le rôle de boîte aux lettres sans aucun lien administratif avec les services consulaires demandés.

Même en cas de complications ou d’incidents durant la procédure, ces prestataires-dépositaires eux-mêmes n’ont souvent aucune emprise sur le traitement des dossiers de demandes. Mais le comble est que pour avoir droit à ce type de traitement très « limite », chaque demandeur doit s’acquitter de 60 euros qui deviendront bientôt 80 euros, relève le journal, notant que les 662.586 Marocains qui ont eu leurs visas Schengen en 2018 sont l’équivalent d’un volume de recettes minimal de presque 600.000 millions DH.

+L’Economiste + souligne que l’UE continue de « voir fiscalement grand pour le Maroc », notant que d’ici décembre 2019, il reste pour Bruxelles à « lever les derniers verrous » en matière de « régimes dommageables », une « contrepartie exigée pour ne pas être relégué en liste noire ».

La Commission européenne se garde bien d’accuser explicitement le Maroc de protéger des paradis fiscaux. A demi-mots cependant, les demandes réitérées et pressantes d’harmonisation aux critères de l’OCDE des places financières de Casablanca ou des Zones franches d’exportation, notamment, sonnent comme un éternel reproche, constate le quotidien.

Le Maroc ne peut se voir reprocher de soigner son attractivité là où l’UE continue d’y traquer des risques d’évasion et/ou de fraude. Certains trusts peuvent paraître juridiquement opaques, mais cela ne fait pas nécessairement le lit d’une délinquance fiscale, relève-t-il, faisant savoir que les capitaux servent à s’enrichir et en principe aussi à faire tourner les économies et que pour éviter qu’ils ne partent ailleurs et profitent aux pays cibles, cela suppose qu’ils soient encouragés, conservés, certes sans les dérives spéculatives des paradis fiscaux.

Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Hassania d’Agadir (éliminé en quarts de finale) et la Renaissance sportive de Berkane (finaliste) retrouveront la Coupe Africaine de Football compétition la saison prochaine.

Les Gadiris retrouveront la Coupe de la CAF à la faveur de leur parcours exceptionnel réalisé en championnat, puisqu’ils ont réussi à se hisser à la troisième place du classement, synonyme de qualification en Coupe de la CAF.

Ils sont pourtant revenus de loin puisque jusqu’à la trentième et dernière journée du championnat, la fameuse troisième place était occupée par l’Olympique club de Safi, pour lequel un seul point suffisait pour la garder. Mais les Safiots se sont inclinés lors de leur dernier match contre le Youssoufia de Berrechid, concédant une place en Coupe de la CAF au Hassania d’Agadir, qui ne s’est pas fait prier pour battre la lanterne rouge, le Chabab Rif Al Hoceima (1-0).

Il s’agit donc de la deuxième participation d’affilée du club du Souss dans cette compétition continentale. L’autre club de Botola qualifié à la Coupe de la CAF n’est autre que le finaliste malheureux de la dernière édition de la compétition, la Renaissance sportive de Berkane. Celle-ci a été désignée par la Fédération royale marocaine de football grâce à son sacre en Coupe du trône lors de la saison passée, puisque le vainqueur de la saison actuelle de la Coupe du Trône ne sera connu qu’en novembre prochain, précise la publication.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi traitent de nombre de sujets notamment le projet de loi sur les publications sur la Toile, le scandale provoqué par la découverte de champs de menthe traitée avec des pesticides non autorisés et la réunion prochaine de la Commission de discipline de la CAF.+Al Akhbar+ rapporte qu’une nouvelle loi sera bientôt approuvée et mise en application en vue de mettre plus d’ordre et de rélementation dans le domaine du digital, des publications sur la Toile et d’une façon générale dans le domaine de la communication audiovisuelle.

Selon le quotidien, le ministre de la Communication et de la culture vient de transférer au secrétariat général du gouvernement (SGG) un nouveau projet de loi renforçant les pouvoirs de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), lui octroyant de nouvelles prérogatives relatives à toutes les publications sur la Toile.

Le SGG a envoyé ce projet de loi à la HACA pour avis, précise le quotidien, avant de le soumettre au conseil du gouvernement pour approbation. En vertu de cette nouvelle loi, la HACA aura désormais le pouvoir de combattre les allégations mensongères portant atteinte à l’ordre public, les fausses informations touchant la crédibilité des élections et leurs résultats et d’interdire la publication de sondages d’opinion avant les échéances électorales.

+Al Massae+ fait savoir que l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) indique que ses services régionaux ont détruit toutes les cultures de menthe déclarées toxiques. Des PV d’infractions ont été dressés à l’encontre des contrevenants et ont été envoyés aux tribunaux compétents.

L’Office, qui a lancé une campagne de surveillance et de contrôle, à travers ses services régionaux, a détruit tous les champs de menthe incriminés en collaboration avec les autorités locales.

L’ONSSA a, par la suite, dressé des PV d’infractions à l’encontre des producteurs concernés et les a envoyés aux tribunaux compétents. Ces mesures ont été prises, ajoute le communiqué de l’Office, suite à la découverte par les services de contrôle d’échantillons non conformes à la loi et aux caractéristique en vigueur. Les résultats des analyses ont révélé l’utilisation de pesticides non autorisés dans la culture de la menthe.

L’ONSSA, poursuit la publication, a par ailleurs demandé aux marchés de gros et aux grandes surfaces d’exiger des distributeurs les analyses confirmant la sécurité sanitaire de la menthe.

Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ indique que la Confédération africaine de football s’apprête à réunir, la semaine prochaine, sa commission de discipline dans le but de se pencher sur les graves dérapages ayant émaillé le match retour au stade olympique de Radès.

A en croire le quotidien, la CAF a dans sa ligne de mire des comportements inappropriés de certains dirigeants de l’Espérance de Tunis ainsi que les graves événements qui ont suivi l’invalidation du but d’El Karti à la 61e minute de la rencontre.

Selon une source contactée par le journal, le président de l’EST, Hamdi Meddeb, devrait être lourdement sanctionné suite à des menaces qu’il aurait proférées à l’endroit du président de la CAF, Ahmad Ahmad. Meddeb devrait être suspendu pour une longue durée, précise la source.

Autre décision attendue de la part de la commission de discipline de la CAF: une probable sanction infligée à l’Espérance de Tunis, qui pourrait ainsi être interdite de recevoir à domicile suite aux incidents de Radès. L’EST devrait également s’acquitter d’une lourde amende, ajoute la même source.

Migration, santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujets notamment les efforts pour la lutte contre l’immigration clandestine, le rapport de l’OMS sur les IST, l’ouverture d’une ligne Jeddah-Marrakech et les échos de la décision de la CAF de rejouer la finale-retour de la Ligue des champions d’Afrique entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que l’Espagne plaide pour l’augmentation de l’aide financière accordée par l’UE au Maroc pour lutter contre l’immigration clandestine. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères espagnol, publié suite à la visite de Josep Borrell au Maroc, critique même « la lenteur avec laquelle s’effectue l’opération d’aide aux autorités marocaines. D’autant que l’apport financier de l’UE demeure insuffisant par rapport au flux des migrants vers l’Europe ».

Le MAE espagnol a qualifié la coopération avec le Maroc d’«exemplaire», particulièrement dans les domaines de l’immigration et de la sécurité. Le chef de la diplomatie espagnole a ajouté que les autorités de Madrid étaient prêtes à augmenter leur participation financière réservée à la lutte contre le phénomène de l’immigration clandestine, souligne la publication.

L’UE n’a débloqué que 30 millions d’euros sur les 140 promis pour que le Maroc renforce ses frontières avec l’Europe. Borell, qui est pressenti pour occuper un haut poste diplomatique au sein de l’UE, a tenu à préciser que «l’aide financière octroyée au Maroc est insuffisante mais elle est, toutefois, plus conséquente qu’elle ne l’a été il y a quelques années. Le Maroc nous aide à stopper la ruée des migrants vers l’Europe. Autant dire qu’on ne lui offre pas de cadeaux, mais qu’il s’agit d’une coopération qui permet aux deux parties de sauvegarder leurs intérêts communs ».

+L’Economiste+  se fait l’écho d’un rapport de l’OMS qui fait savoir que plus d’un million d’infections sexuellement transmissibles (IST) surviennent chaque jour, notant que l’ampleur des IST au niveau mondial devrait être un signal d’alarme pour les gouvernements.

« Selon de nouvelles données, une personne sur 25 a aujourd’hui au moins une infection sexuellement transmissible guérissable, soit un million d’IST guérissables par jour », précise un nouveau rapport de l’agence de l’ONU pour la santé, cité par le quotidien.

« Il s’agit là d’un signal d’alarme qui appelle à un effort concerté pour faire en sorte que chacun, partout dans le monde, ait accès aux services dont il a besoin pour prévenir et traiter ces maladies débilitantes », a déclaré le Dr Peter Salama, Directeur exécutif de la couverture maladie universelle et du parcours de vie à l’OMS.

L’Organisation constate, dans ce sens, un « manque de progrès » des pays dans la lutte contre la propagation des IST et avertit que si elles ne sont pas traitées, ces IST curables peuvent avoir un impact profond sur la santé des adolescents, adultes et enfants à naître.

+Le Matin+ rapporte que la compagnie saoudienne, Saudi Airlines, vient d’ouvrir jeudi, la première ligne aérienne directe et régulière Jeddah-Marrakech. Cette ligne aérienne offrira un choix supplémentaire aux pèlerins marocains.

Un avion Boeing (B787-9) Dreamiliner à son bord 274 passagers a atterri jeudi, à l’aéroport Marrakech-Menara annonçant par-là, l’ouverture officielle de cette ligne. Cette nouvelle ligne desservira Marrakech au départ de Jeddah (Arabie Saoudite) à raison de trois fréquences pas semaine (samedi, mardi et jeudi).

Pour rappel, Saudi Airlines dessert des vols directs et réguliers à destination du Maroc, soit 19 vols hebdomadaires, en plus de vols supplémentaires dédiés aux pèlerins.

Au registre sportif, +Assabah+ écrit que le résultat du match aller de la Ligue des champions d’Afrique entre le WAC et l’Espérance de Tunis (1-1) sera maintenu. Le match retour sera rejoué après la CAN 2019, dans un terrain neutre, en raison de l’absence des conditions sécuritaires au Stade Radès à Tunis.

La décision du Comité exécutif de la CAF, qui s’est réuni à Paris, a été le clou d’une bataille à couteaux tirés dans laquelle la délégation marocaine a déployé tout son savoir-faire dans les coulisses, commente le journal.

L’argumentaire du président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lakjaâ s’est articulé dans un premier temps autour de l’absence d’égalité des chances entre les deux clubs, puisque la technique de la VAR a été utilisée au match aller au Maroc et s’est montrée défaillante au match retour au stade Radès.

Lakjaâ a brisé l’argumentaire de l’arbitre Gassama et la délégation tunisienne qui prétendaient que les joueurs du Wydad avaient quitté la pelouse et refusé de poursuivre la rencontre, alors qu’ils attendaient simplement la remise en marche de la VAR.

Pour donner l’estocade à ses adversaires, Lekjaâ, preuves à l’appui, a démontré comment les responsables de la CAF ont été mis sous pression par certains responsables tunisiens, et que la décision de mettre un terme à la rencontre a été prise par les responsables de la CAF et non par l’arbitre de la rencontre, ce qui les met dans une mauvaise posture.

Economie, religieux et sport au menu des quotidiens marocains

La finance participative, les enjeux de la formation professionnelle, la célébration des fêtes religieuses par les Marocains et la réunion de la CAF à Paris pour prendre une décision sur la finale de la Ligue africaine d’Afrique entre l’Espérance de Tunis et le WAC, sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce mardi.+Les Inspirations Eco+ rapporte que les établissements de crédit opérant dans la finance participative vont pouvoir proposer un nouveau produit à leur clientèle. Selon le quotidien, le produit Istisna’a vient de faire son entrée sur le marché. Il s’agit d’un contrat de financement par lequel un établissement financier finance, pour son propre compte ou pour le compte de son client, la construction d’un ouvrage mobilier ou immobilier auprès d’un tiers qui le construit. Ainsi, explique le journal, le financier paie le fabricant comptant ou avec un échéancier durant la phase de construction.

«A côté du contrat d’Istisna’a entre la banque et le fabriquant, est par ailleurs mis en place un autre contrat d’Istisna’a entre le financier et le client (celui-ci étant généralement distinct du fabricant), dans lequel les modalités de paiement prennent généralement la forme d’un différé de paiement accordé par le financier au client», ajoute la publication.

Soulignons que le contrat conclu entre le financier et le client intervient auparavant entre le financier et le fabricant. De plus, les deux contrats ont les mêmes spécifications concernant l’ouvrage à construire. Aussi faut-il noter que le contrat entre l’établissement de crédit et le client prévoit le transfert de propriété de l’ouvrage au bénéfice du client à l’achèvement de celui-ci.

+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur les enjeux de la formation professionnelle. Aujourd’hui, le Maroc est face à une double problématique: d’un côté les jeunes sont formés en grand nombre, mais n’arrivent visiblement pas à s’insérer dans la vie active et, de l’autre côté, des entreprises et des opérateurs marocains et étrangers qui ont un besoin pressant en compétences et en profils qualifiés mais n’en trouvent pas sur le marché.

La portée de cette situation va au-delà du simple marché du travail. La pauvreté en compétences constitue une véritable menace sur la pérennité du tissu économique et met en danger les fondamentaux et l’avenir du pays. Il en est de même pour des secteurs sociaux comme la santé et l’éducation pour lesquels le Maroc manque de personnel surtout pour des métiers d’exécution et d’auxiliaires que personne aujourd’hui ne forme, déplore le quotidien.

+L’Opinion+ aborde la célébration des fêtes religieuses par les Marocains. La publication constate que les dimensions spirituelle, sociale et festive de l’Aïd demeurent toujours bien ancrées dans l’inconscient collectif des Marocains, bien que l’attachement à la célébration de la fête religieuse ne soit plus vraiment ce qu’elle fût, étant de moins en moins souvent célébrée dans la cadre de la famille, dans le sens large du terme.

La modernisation des modes de vie et les nouvelles tendances sociétales reléguant doucement les traditions ancestrales au rang de souvenirs, dont on ne cultive plus que la nostalgie.

Les jeunes, de nos jours, optent plutôt, en période de l’Aïd, pour un petit voyage, surtout quand la date de celui-ci tombe en pleine période estivale ou coïncide avec des jours fériés permettant un week-end prolongé, relève-t-il, constatant une « évolution sociétale qui se ressent de plus en plus dans les usages des Marocains à l’occasion des fêtes religieuses », notamment en termes d’habitudes culinaires qui se diversifient, d’habits traditionnels qui se modernisent et du rituel des visites.

Au registre sportif, +Al Massae+ écrit qu’après le tohu bohu suscité par la finale retour de la Ligue des champions africaine, remportée dans des conditions troubles par l’Espérance de Tunis contre le Wydad de Casablanca, vendredi dernier sur la pelouse du stade olympique de Radès, la CAF devrait prendre une décision importante suite à la réunion de sa commission d’urgence, ce mardi à Paris en marge de la tenue du Congrès de la FIFA.

D’importantes et urgentes décisions devront être prises à l’issue de cette réunion, fait savoir la publication. Prendront part à cette réunion, le patron de la CAF Ahmad Ahmad, le premier vice-président de la CAF, le Nigérian Amajou Melvin Bini, le deuxième vice-président, le Congolais Constant Slimani, ainsi que le Marocain Fouzi Lkejaâ, le Libérien Hassan Moussa, le Djiboutien Souleymane Hassan Ouabiri, en plus de l’Egyptien Hani Abouridja.

La finale-retour de la LDC en vedette dans les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la finale-retour chaotique de la Ligue des champions d’Afrique entre le WAC de Casablanca et l’Espérance de Tunis (EST), disputée vendredi soir en Tunisie.Pour +Aujourd’hui le Maroc+, ce match, qui a permis à l’EST de remporter la Ligue des champions après que les joueurs du WAC ont refusé de finir le match, en protestant contre le non recours au VAR pour valider leur but parfaitement valable, « renvoie en fait à un état d’esprit qui va au-delà d’un simple match de football et du cadre sportif».

« Maquillage des chiffres, publication de fausses informations, rétention de données ou d’éléments importants, usage malicieux de textes… Dans bien d’autres domaines, et pas seulement le football, des responsables, des chefs d’entreprises, des opérateurs et parfois de simples citoyens marocains ont connu de près cette marque de fabrique: gagner et tirer profit quel qu’en soit le prix et même si cela doit se faire au détriment des valeurs, de la moralité et de l’honnêteté », explique le journal.

+Al Bayane+ affirme qu’à tous les niveaux, la fête était gâchée car, au lieu de laisser se produire équitablement le sort de la chose sportive, les Tunisiens, dont le souci hégémonique et sécuritaire prenait le dessus, avaient tout fait pour faire tomber l’image du continent dans la risée vile, devant le monde entier.

Lors de cette affreuse finale, on en avait vu de toutes les couleurs: une gestion horriblement défaillante, une intrusion scandaleuse de tout acabit, une VAR sournoisement en défection, un podium honteusement mis au hasard, une cérémonie de clôture unilatérale, si triste que le public, censé festoyer les siens, a vite déserté les gradins de Radès, visiblement désabusés par cette consécration usurpée, commente le quotidien.

+Al Massae+ rapporte que la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a décidé, en coordination avec le bureau dirigeant du Wydad de Casablanca (WAC), de saisir la FIFA et le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour apporter toutes les réserves et la documentation au sujet de la finale-retour de la Ligue des champions d’Afrique contre l’Espérance de Tunis (EST), disputée vendredi soir au stade olympique de Radès, lors d’une réunion présidée samedi à Rabat, par le patron de la FRMF, Fouzi Lekjaa.

Une réunion à laquelle ont notamment assisté le président du Wydad, Saïd Naciri, l’entraîneur du club, Faouzi Benzarti, ainsi que le gardien de but des Rouges, Ahmed Reda Tagnaouti. Lekjaâ n’a pas mâché ses mots et à tiré à boulets rouges sur les instances de la CAF, «gangrénées par des parasites qui n’ont rien à voir avec le football», comme l’a indiqué Lekjaâ lors d’un point de presse ayant suivi la réunion.

Pour le patron de la FRMF, poursuit la publication, ce qui s’est passé à Radès ne peut être réduit à une simple erreur d’arbitrage. Il s’agit, selon lui, de la conséquence d’une corruption généralisée dans le football africain, géré par des hommes d’affaires qui « résident souvent dans des pays dans lesquels leurs business sont les bienvenus ».

La presse marocaine fustige la « mascarade arbitrale » de la finale de la Ligue des champions d’Afrique

Les quotidiens marocains parus ce samedi se sont soulevés contre la mascarade arbitrale ayant marqué la finale retour de la Ligue des Champions d’Afrique qui a mis aux prises l’Espérance de Tunis au Wydad de Casablanca.+Le Matin+ écrit que pas de troisième étoile pour le Wydad de Casablanca en Ligue des Champions. Le club casablancais opposé à l’Espérance de Tunis a perdu non pas sur le terrain, mais sur des décisions arbitrales. Déjà victime de L’arbitrage au match aller, le WAC a cette fois-ci fait les frais de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR). Mené au score dès la 41e, le Wydad a réussi à revenir au score à la 65e minute de jeu grâce à Walid El Karti. Un but refusé par l’arbitre Gambien Gasama pour on ne sait quoi.

Frustré par cette décision, les joueurs du Wydad ont alors demandé à l’arbitre de recourir à la VAR. Mais à la grosse surprise générale la VAR ne fonctionnait. Devant ce scandale, le WAC a refusé de reprendre le jeu. Et cela à occasionné une interruption du match pendant une 1h30. Et après de longues tractations, l’arbitre a sifflé la fin de la rencontre avec la victoire de l’Espérance de Tunis sur le score de (1-0). Les deux équipes ont fait match nul (1-1) au match aller à Rabat.

La finale de la Ligue des champions 2019 ne restera pas dans les annales de football. La double confrontation WAC- Espérance de Tunis a été émaillée par de grossières erreurs de l’arbitrage. Au match aller, Gehad Greisha a invalidé un but et a oublié de sifflet un pénalty pour le WAC. Chose qui a provoqué l’ire des dirigeants du WAC et de la FRMF qui ont saisi la CAF. Au match retour disputé hier vendredi au stade Radès, le Wydad a été une nouvelle fois victime des décisions arbitrales.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ fait savoir que le président du Wydad de Casablanca (WAC), Said Naciri, a annoncé, samedi, l’intention du club de saisir la Fédération internationale de Football et le tribunal arbitral du sport (TAS) à propos du « massacre arbitral » lors de la finale-retour de la Ligue des champions d’Afrique contre l’Espérance de Tunis (EST), disputée au stade olympique de Radès (banlieue de Tunis).

« C’est injuste et nous ne comptons pas garder le silence. Nous allons recourir à toutes les procédures légales y compris la saisie du TAS et de la FIFA », a t-il déclaré au terme d’un match à l’issue duquel l’EST a été proclamée vainqueur de la Ligue des champions d’Afrique après l’interruption de la finale-retour pour des problèmes d’arbitrage. Selon le responsable, « il s’agit d’un échec pour tout le football africain ». « Après ce massacre arbitral, l’Afrique est sur la sellette », dit-il.

« Ligue des champions d’Afrique : Coupe de la Honte » titre +Les Echos+ qui raconte les péripéties de la finale retour entre l’Espérance de Tunis et le Wydad de Casablanca.

Alors que la première mi-temps de la rencontre s’est déroulée sans histoires, la seconde a fait son entrée dans les annales du football africain. Menés au score (1-0) après un but de Youcef Belaïli à la 41ème minute, les joueurs de Faouzi Benzarti ont tenu à se faire justice eux-mêmes suite à un but de Walid Karti, invalidé par l’arbitre assistant pour un supposé hors-jeu.

Exigeant le recours au VAR de l’arbitre Bakary Gassama, qui a en amont signalé que la fonction était « en panne » pour ce match, les Diables Rouges ont tout simplement arrêté le jeu à la 59e minute. Un moment de flottement qui a finalement duré plus d’1h30! Plus de 90 minutes d’incompréhension, d’interrogations et de suspens, au bout desquelles l’arbitre gambien a tranché, interprétant le refus des wydadis de reprendre le jeu comme un « forfait », et accordant la victoire à l’Espérance de Tunis, qui empoche le titre de champion d’Afrique.

Une décision qui fera couler beaucoup d’encre dans les jours qui suivent et qui suscite beaucoup d’interrogations sur le rôle et « la neutralité » des instances dirigeantes de la CAF.

Au registre de l’enseignement, +Aujourd’hui le Maroc¨+ rapporte que 441.065 candidats dont 48% des filles franchiront les portes des centres d’examen pour tenter de décrocher ce fameux diplôme du baccalauréat.

Les statistiques du ministère font état d’une hausse de 0,3% par rapport à l’année précédente où ils étaient 440 000 candidats. Pour leur part, les candidats libres se sont chiffrés à 108.767, soit 25% de l’effectif global des candidats.

Economie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujets notamment les échanges commerciaux entre le Maroc e le Royaume Uni, l’intelligence artificielle, les nouvelles mesures pour le visa Schengen et l’arrestation d’un ressortissant italien soupçonné de diriger un des réseaux de la mafia italienne « la Camorra ».+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Royaume-Uni voit en le Maroc une réelle opportunité pour les investisseurs britanniques. En effet, les deux pays pourraient développer des partenariats stratégiques dans de nombreux secteurs clés, à en croire le département du commerce international britannique (Department for International Trade), cité par la publication.

Selon cette entité, les échanges commerciaux bilatéraux entre les deux pays ont atteint un cumul de 2,2 milliards de livres sterling en 2018. Pour ce département, il existe des opportunités d’investissement pour les entreprises britanniques dans les domaines de l’éducation, de l’énergie (hydrocarbures et des énergies renouvelables), des infrastructures et des services financiers. Il y a également dans le pays un potentiel d’investissement à saisir dans les secteurs de la défense, des industries innovantes, de la santé et des mines.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que le Maroc figure à la 8ème place au niveau de la région MENA et à la 80ème au niveau mondial dans un Indice mesurant la disposition des gouvernements à l’intelligence artificielle 2019.

Le Maroc a obtenu 4,717 points dans cet indice, qui couvre 194 pays. Le Maroc a été dépassé par cinq pays africains, à savoir le Kenya (52 mondial), la Tunisie (54), Maurice (60), l’Afrique du Sud (68) et le Ghana 75).

+Al Massae+ informe que les rendez-vous deviennent payants pour la demande de visa Schengen.

Ainsi, à partir du 10 juin, les demandeurs de visa seront tenus de payer des frais de service pour confirmer leur rendez-vous. Ils devront payer à l’avance les frais de service BLS dans les trois jours qui suivent la prise de rendez- vous.

+Bayane Al Yaoum+ rapport que les éléments de la brigade nationale de la police judiciaire ont procédé mercredi, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à l’arrestation d’un ressortissant italien âgé de 56 ans soupçonné de diriger un des réseaux de la mafia italienne « la Camorra ».

Soupçonné d’avoir commis des actes criminels dans le cadre de cette mafia, dont le chantage d’hommes d’affaires, la violence, l’homicide volontaire et le trafic international de drogues et de psychotropes, le ressortissant italien a été interpellé à Tanger en exécution d’un mandat d’arrêt international émis à son encontre par les autorités judiciaires italiennes et en application d’un avis de recherche à l’échelle internationale en vertu d’une notice rouge délivrée par Interpol, ajoute le quotidien.

Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Le bilan de mi-mandat du gouvernement, la problématique de l’allongement des délais de paiement et la participation de l’équipe nationale à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ écrit que le rideau n’en finit plus de tomber sur le bilan de mi-mandat du gouvernement, au risque de lasser acteurs et spectateurs. Après avoir détaillé le 13 mai dernier les « réalisations qu’il tirait de ses deux ans et quelques poussières aux commandes de l’exécutif, c’est pour « consacrer cet exercice démocratique d’interaction avec le Parlement » que Saâd Dine El Otmani s’est prononcé devant les députés.

Le chef du gouvernement aura finalement livré un discours presque identique à celui d’il y a deux semaines brassant l’air sur un bilan à mille lieues des objectifs voulus par tous. Pour preuve, au bout de deux heures de plaidoiries et de cris de gloire, on ne savait toujours pas précisément comment il entend s’y prendre pour honorer sa promesse de porter le taux de croissance des 2,9%, prévus par la Banque mondiale en 2019, à 5.5% en 2021, s’interroge le quotidien.

+L’Economiste+ indique que les « énormes » délais de paiement « dévastent » l’économie marocaine depuis une petite décennie et font au Maroc une « réputation mondiale exécrable ».

Le gouvernement précédent a « pratiqué une gestion désordonnée, masquant la gravité des déficits », qui ont été « camouflés en délais de paiement de plus en plus longs, de plus en plus monstrueux », déplore le journal, soulignant que les investissements extérieurs, dont on connaît le caractère stratégique, ont baissé de moitié.

La situation est très grave car les citoyens payent cela en baisse de pouvoir d’achat. Il faut des résultats incontestables, capables d’inverser rapidement la courbe de la déchéance des PME et la baisse du pouvoir d’achat des couches moyennes, soutient-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ constate que la sélection nationale, qui va entamer un stage de préparation en vue de sa participation à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations est dominée par les joueurs évoluant dans des championnats étrangers.

Certains grands clubs du Maroc, qui ont disputé ces dernières années des compétitions africaines de haut niveau, sont totalement absents, relève le journal, estimant que ce choix « ne fait pas aujourd’hui l’unanimité au sein du public marocain ».

Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

L’action gouvernementale, la problématique du contrôle des prix des carburants et les erreurs d’arbitrage lors de la finale aller entre le WAC et l’Espérance de Tunis, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la question du contrôle des prix des carburants, relève que le ministre en charge de cet épineux dossier a passé des mois et des mois à tourner autour du pot sans être capable de trancher et surtout de reconnaître une erreur originelle commise au moment de la réforme de la compensation, ou plutôt sa suppression.

Ce qui est étonnant c’est que la question posée aujourd’hui devait l’être au moment de la prise de décision. Mais connaissant la tendance de certains politiciens à préférer plus le show et le populisme, ils ne pouvaient pas rater une si belle opportunité à la veille du rendez-vous électoral de 2016, constate-t-il.

Aujourd’hui, c’est exactement la même logique électoraliste qui prévaut encore en dépit de la gravité de la situation : à commencer par le ministre en charge du dossier lui-même, personne dans son parti n’a encore osé et n’osera dire la vérité aux Marocains, à savoir que la décision sur la compensation a été techniquement très mal préparée et mise en œuvre car ce qui primait à l’époque pour certains du même bord, c’était d’en tirer un profit électoral maximal, relève-t-il.

+L’Economiste+ revient sur l’action du gouvernement. Pour la publication, le chef du gouvernement doit expliquer pourquoi il n’a pas réussi à inverser la principale courbe de son mandat: celle des résultats.

Alors que le style énergique mais aussi provocateur, de Benkirane a conduit à un mandat brouillon et à une ambiance tendue au sein de la majorité, la normalité de son successeur nourrit désormais d’inquiétantes interrogations sur la capacité à faire. Courtois, discret, abordable, El Otmani aura fait de cette normalité un marqueur de sa gestion. Il aurait même pu le tourner à son avantage, mobiliser à son compte ces traits de caractère en évitant les prises d’otages idéologiques et en se concentrant sur les choix pragmatiques, soutient-il.

A l’issue de 24 mois au pouvoir, trop de dossiers sont restés en jachère. Pour ne citer que quelques exemples la réforme de l’éducation bloque sur la question des langues alors que le chef de gouvernement et son équipe n’arrivent pas non plus à rassurer le monde de l’entreprise, c’est-à-dire ceux qui investissent et créent de l’emploi, estime-t-il.

Au registre sportif, +Al Massae+ écrit que le héros de la rencontre du vendredi dernier en finale aller de la Ligue des champions s’appelle Gehad Grisha. L’arbitre égyptien, qui a officié lors du match ayant opposé le Wydad de Casablanca et l’Espérance de Tunis, a sorti l’une des pires prestations de la compétition, rajoutant de la tension dans cette finale explosive.

Dans le détail, Grisha a ouvert la liste des fautes avec un carton jaune imaginaire à l’encontre d’Achraf Dari qui va priver ce dernier d’une participation au match retour. Mais le pire est à venir, analyse le quotidien.

Alors que le Wydad est mené 1-0 et que la première phase touche à sa fin, Ayoub El Amloud se joue de la défense adverse et place le ballon au fond de la cage du gardien tunisien. Sous la pression des joueurs de l’EST, Grisha décide de recourir à la VAR.

A la stupéfaction totale des joueurs du Wydad, il invalide le but d’El Amloud sous prétexte que le ballon a touché la main d’Ismail Haddad. De l’avis unanime des experts, la «faute» de Haddad est totalement imaginaire et le but est valide.

Ce vendredi, le Wydad n’était pas au bout de ses surprises. L’attaquant Michel Babatunde profite d’un cafouillage dans la surface du gardien et envoie le ballon au filet, mais sa frappe est contrée par un défenseur de l’Espérance qui a utilisé sa main pour couper la trajectoire au ballon.

Tout le Complexe Moulay Abdellah retient son souffle pendant cinq longues minutes durant lesquelles l’arbitre égyptien a revu l’action à plusieurs reprises. Mais au final, c’est le coup d’éclat, puisque Grisha décide qu’il n’y a pas penalty.

Au bout du compte, Grisha a brandi 7 cartons jaunes, un carton rouge concédé par Brahim Nekkach, et provoqué l’un des plus gros scandales d’arbitrage de l’histoire de la Champions League africaine.

Politique, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à la question du Sahara, la transfusion sanguine, les Marocains résidant en Espagne et la finale de la Ligue africaine des champions entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que depuis qu’il a succédé, en avril 2017, à l’Américain Christopher Ross en tant qu’Envoyé spécial du SG de l’ONU au Sahara, Horst Köhler, l’ancien président allemand (76 ans), a réussi à imprimer sa propre méthode à la gestion du dossier dont il a été chargé.

Durant les 20 premiers mois suivant sa désignation par Antonio Guterres, Köhler a d’abord commencé par initier des rencontres séparées avec les délégations marocaine, algérienne, mauritanienne et du Polisario pour se faire une idée et esquisser une solution réaliste qui mettrait définitivement fin au vieux conflit créé autour de la question du Sahara, rappelle le journal.

Dès fin 2018, il a réussi à renouer le dialogue, interrompu depuis plus de six années, entre les différentes parties en les réunissant à deux reprises (décembre 2018 et mars 2019) autour d’une même table à Genève. La troisième table ronde du même genre, prévue mais dont la date n’avait pas été fixée, n’aura finalement pas lieu.

+L’Economiste+  indique qu’il a fallu 4 ans et deux gouvernements pour que les décrets d’application de la régionalisation avancée soient enfin votés. Toutefois, rien n’est encore gagné.

Ce chantier de démocratisation et de modernisation des structures de l’État reste encore tributaire d’un autre processus. La charte de déconcentration, qui permettra de doter les collectivités régionales d’une plus grande autonomie, de moyens financiers et d’élites, peine encore à voir le jour.

Encore un autre grand projet du Maroc pris en otage par la lenteur de l’administration et les querelles politiciennes, déplore le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que pour l’actuel mois de Ramadan, le centre de transfusion sanguine de Rabat a totalisé 12.139 poches de sang, ce qui représente 52,77 % de l’objectif à atteindre, qui est de 23.000 poches.

«Cet objectif reste atteignable compte tenu que, généralement, les dons augmentent vers la fin de Ramadan», a expliqué Mohammed Benajiba, directeur du centre national de transfusion sanguine, cité par le journal.

 « Nous disposons de quatre camions de transfusion ou unités mobiles de collecte, au niveau de Fès, de Rabat et de Casablanca. Et l’on a surtout un programme national qui cible les collectes au niveau des 240 mosquées mobilisées pour le mois de Ramadan, là où la population est importante », a dit Benajiba dans un entretien au quotidien.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que les travailleurs marocains en Espagne sont classés en première position, avec 270.432 travailleurs inscrits à la sécurité sociale à fin avril 2019, selon des statistiques du ministère espagnol du Travail, Immigration et Sécurité sociale.

Ils ont ainsi maintenu leur position sur la liste de travailleurs issus des pays non européens, suivis par les Chinois (105.451 affiliés), les Equatoriens (73.323) et les Colombiens (67.796).

Au registre sportif, +Al Massae+ écrit que le Wydad de Casablanca tentera de remporter la finale de l’édition 2019 de la Champions League africaine en battant l’Espérance de Tunis au Complexe Moulay Abdellah.

Un match difficile au vu de la rivalité historique qui oppose les deux clubs et le net avantage au profit du club tunisien qui a toujours maitrisé son sujet lors des finales disputées contre le Wydad.

Lors de la saison 1998, les deux clubs ont croisé le fer au stade Rades de la capitale tunisienne. L’espérance avait étrillé le Wydad (4-1) en demi-finale de la compétition, et malgré une défaite 0-2 au retour à Casablanca, les Tunisiens avaient accédé en finale, rapporte le quotidien.

La rencontre de 2009 comptant pour la Coupe arabe avait un accent de revanche pour le Wydad. Le club de Tunis, alors coaché par Faouzi Benzarti, avait pris l’avantage au Complexe Mohammed V à Casablanca (1-0). Au match retour, alors que le Wydad menait 1-0, il subira une douche froide après l’égalisation des Tunisiens sur un penalty transformé par Oussama Derraji. Les Tunisiens remporteront le trophée.

Autre indicateur en faveur de l’Espérance: le nombre de finales disputées par les deux clubs. Le Wydad s’est qualifié en finale à quatre reprises et remporté le trophée deux fois, tandis que l’Espérance de Tunis s’est hissée sept fois en finale dont les deux dernières éditions et remporté le titre trois fois.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombre de sujets notamment le développement des entreprises, le segment agricole dans les relations Maroc-Chine, les résultats de l’OCP durant le premier trimestre 2019 et la résilience des bourses africaines.+Le Matin+ rapporte que la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et plusieurs institutions internationales projettent de créer une plateforme digitale collaborative au profit des entreprises.

Sa mission : formaliser des projets concrets en faveur du développement des entreprises et de la création d’emplois notamment ceux destinés aux jeunes. La décision de créer cette plateforme a été prise à l’issue d’une séance de travail, tenue le 22 mai à Casablanca par Salaheddine Mezouar, président de la CGEM, avec les représentants des institutions internationales, des agences et banques de développement et des représentations diplomatiques au Maroc.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que l’agriculture pourrait être un autre moyen de réduire le déséquilibre commercial entre le Maroc et la Chine. Une conclusion tirée par Mckinsey & Compagny dans son rapport «Danse des Lions et des Dragons comment l’Afrique et la Chine travaillent ensemble et comment va évoluer le partenariat ?».

Cette recommandation découle du fait que l’engagement économique de la Chine au Maroc reste modeste par rapport à l’engagement de la Chine sur le reste du continent africain. L’heure étant de faire participer le gouvernement et les investisseurs chinois à plusieurs services et secteurs vitaux à l’économie nationale.

L’agriculture fait partie de ces segments sur lesquels les deux pays devraient miser davantage. «En 2017, le Maroc a exporté 2 milliards de dollars de produits agricoles, mais seulement 0,2% de cette valeur a été exportée sur le marché chinois», précise McKinsey, cité par la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le Groupe OCP a réalisé durant le premier trimestre 2019 un chiffre d’affaires de 12,52 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), en hausse de 20% par rapport à celui enregistré lors de la même période de l’exercice précédent, a annoncé le leader mondial des produits phosphatés.

Cette performance a été soutenue d’une part, par l’augmentation des volumes exportés d’acide et d’engrais, et d’autre part, par la hausse des prix sur les trois segments (roche, acide et engrais), ce qui a largement compensé la légère baisse des volumes d’exportations de la roche, a expliqué le Groupe. La marge brute a bénéficié d’un chiffre d’affaires en nette progression et d’un mix produit optimisé, a-t-il ajouté, précisant que celle-ci s’est améliorée de 42% et a atteint 9 milliards DH (942 millions de dollars), par rapport aux 6 milliards DH réalisés au premier trimestre de 2018.

+L’Economiste+ relève que les Bourses africaines semblent hermétiques à ce qui se passe dans la sphère réelle. Le quotidien constate que « la faible intégration des économies du continent et leurs places financières dans les chaînes de valeur mondiales expliquent leur manque de réactivité face à l’actualité internationale».

Le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine, l’escalade des tensions au Moyen-Orient ou encore le dossier Huawei n’ont donc aucun impact sur elles, à l’exception de l’Afrique du Sud.

Le journal rappelle que les places financières africaines étaient restées impassibles plusieurs mois après les crises des subprimes et de la dette souveraine européenne. Cela s’explique, comme l’indique le quotidien qui se base sur une étude, par « l’étroitesse des canaux de transmission du flux d’informations financières entre les marchés boursiers africains et extérieurs et la faible capitalisation des bourses africaines».

A cela s’ajoutent le manque de profondeur et la faible liquidité de plusieurs marchés financiers du continent.