Burkina : le capitaine Traoré.

Zappé lors du sommet Etats-Unis – Afrique (15-17 décembre 2022), le président de la transition burkinabè Ibrahim Traoré, est convié par Moscou au prochain sommet Russie – Afrique prévu en juillet 2023.Moscou a profité de la visite officielle Me Apollinaire Kyélem de Tambèla, Premier ministre du Burkina Faso, pour acter cette décision. Une décision symbolique qui intervient au moment où des tensions sont apparues dans les relations entre Ouagadougou et Paris.

Ce voyage de 48 heures du Premier ministre burkinabè entamé le 9 décembre dernier à Moscou, la capitale russe, est passé presque inaperçu. Me Kyelem de Tambèla est d’abord passé par Bamako le 7 décembre avant de s’envoler vers la Russie.

Alors que la Primature affirme qu’il s’agissait d’une simple « visite privée », la taille de la délégation composée de ministres et des chefs de l’armée pourrait en réalité dessiner les contours d’une coopération future entre les deux pays.

Lors de son séjour, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov au nom du président de la Russie Vladimir Poutine, a convié le capitaine Ibrahim Traoré au prochain sommet Russie – Afrique prévu en juillet 2023 à Saint-Pétersbourg, en Russie.

« Le président russe Vladimir Poutine a invité le président de la République du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Je vais lui remettre à mon arrivée la lettre d’invitation », a indiqué Me Kyelem de Tembela, dans une interview accordée à la chaîne russe, RT France.

Il ajoute : « à priori, il n’y a pas de raison que nous ne venions pas. Si je suis là c’est pour que les relations entre la Russie et le Burkina se renforcent. »

Ce deuxième sommet Russie – Afrique, initialement retenu en novembre 2022, mais finalement reporté à cause de la guerre en Ukraine, servira à mettre en œuvre « des solutions intégrées en vue de renforcer la coopération commerciale, économique et en matière d’investissements », a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Le Premier ministre Burkinabè s’est présenté comme un « précurseur » dans une perspective de « relations bilatérales plus poussées » entre les deux pays. Me Kyelem de Tembèla dit « espérer » des « visites d’Etat » entre le Burkina et la Russie, si Moscou se montre plus « disposé à coopérer » avec Ouagadougou.

« Si vos intentions sont bonnes et que les choses se précisent, notre coopération va se renforcer. Il y aura des visites d’Etat. Peut-être que le Chef d’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré viendra à Moscou, ou peut-être que je reviendrai ici. C’est ce que nous espérons », a déclaré le Premier ministre du Faso

Sénégal : le couple Dage-ministres ne présente-t-il pas de gage ?

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les relations entre les Directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage) et les ministres, un couple souvent soupçonné d’agir en « connivence » pour détourner des fonds publics.L’Observateur livre son « enquête sur une entente fatale » entre les ministres et les directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage), ces derniers dont un grand nombre d’entre eux ont été épinglés par le dernier rapport de la Cour des comptes pour leurs supposées malversations dans l’utilisation des fonds publics destinés à la lutte contre la Covid-19.

Selon certains témoignages recueillis par le journal, le Dage est avant tout un « bras armé et financier occulte » même s’« il n’est pas tenu de faire tout ce que le ministre lui demande, sauf s’ils sont de connivence ».

Si certains Dage sont tenus pour responsables de la « mal gouvernance du Fonds Force Covid-19 », Sud Quotidien met également « ministres de tutelle et Trésor au ban ». Certains acteurs estiment notamment que « la mauvaise gestion relevée par la Cour des comptes +ne saurait être imputée qu’aux seuls Dage+ ».

Attendant donc l’intervention de la justice « sur ce massacre financier », Tribune affirme de son côté que « les ministres impliqués (sont) sur siège éjectable » parce que ce sont eux qui « ordonnent, les Dage exécutent ».

Bés Bi revient sur les « mauvais rapports » entretenus par les politiques et les corps de contrôle, dénonçant « l’art de discréditer les corps de contrôle ». Le journal rappelle que, du président Abdoulaye Wade (2000 – 2012) à son successeur Macky Sall, plusieurs dossiers de détournements de deniers publics ont été classés « sans suite ». Pourtant, « 73 ordres d’ouverture d’enquête ont été signés en 2022 », précise Seynabou Ndiaye Diakhaté, présidente sortante de l’Office national de la lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac).

Passant le flambeau hier à l’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, la magistrate indique dans Le Soleil que ces ordres d’ouverture d’enquête ont été « transmis aux autorités judiciaires » cette année. Si M. Guèye estime pour sa part que « tous les dossiers ont été traités », Le Quotidien qualifie les « 73 dossiers en instruction » dont il « hérite » de « patates chaudes ».

Alors que le contexte sociopolitique est tendu par la vie chère et les convocations et arrestations de plusieurs opposants, Pape Samba Mboup, ancien ministre chef de cabinet du président Wade, parle au chef de l’État Macky Sall dans Le Témoin. « Je conseille le président de préserver la stabilité du pays », souligne le vieux briscard.

Sénégal : passive sur certains «scandales», la «justice sur la sellette»

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par les scandales sur la gestion de la Covid-19 et le trafic de passeports de service alors que le silence de la justice est dénoncé sur certains dossiers.Tribune continue de déchiffrer le dernier rapport de la Cour des comptes et s’intéresse cette fois au rôle de l’ex-ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, et de celui de son ex-numéro deux et successeur, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, dans la gestion de la pandémie de Covid-19. Le journal explique ainsi « comment Diouf Sarr et Khémesse Ngom gonflaient les chiffres des cas de Covid pour faire peur aux Sénégalais ».

Selon Tribune, la Cour des comptes note que « 107.639 tests (ont été) effectués » en 2020 là où le ministère en comptait « 164.236 » à l’époque, soit une différence de plus de 50.000 tests. Par conséquent, le journal considère que le président Macky Sall est « obligé de sortir le bâton ».

De son côté, Libération insiste sur le trafic de passeports de service ébruité récemment par le ministère des Affaires étrangères et révèle « tout sur (ce) scandale ». « Mise en cause principale » dans cette affaire, Khardiatou Tandia, cheffe du service juridique de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), avoue devant les enquêteurs que « c’était (sa) première tentative et cela a été un échec ». Le journal souligne par ailleurs que « la signature de la directrice du Protocole du ministère des Affaires étrangères (a été) imitée sur 12 notes verbales ».

En revanche, Bés Bi note que la « justice (est) sur la sellette », analysant sa passivité sur le rapport de la Cour des comptes alors que les deux députés de l’opposition qui ont agressé une collègue du pouvoir, jugés en ce moment au tribunal, « risquent deux ans de prison ferme ».

Sur cette affaire, Sud Quotidien indique que Mamadou Niang et Massata Samb de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) « risquent la révocation suite à l’agression dont ils seraient coupables contre leur collègue Amy Ndiaye de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir). Pour cause, si le tribunal des flagrants délits qui a mis en délibéré sa décision au 26 décembre prochain statue dans le sens de la peine requise par le parquet (deux ans ferme), les deux parlementaires vont tout simplement perdre leur poste à l’Assemblée nationale », affirme le journal.

Pendant ce temps, estime Bés Bi, le journaliste Pape Alé Niang est une nouvelle fois arrêté par la police, exécutant « un mandat d’amener » du juge, une semaine après avoir pourtant bénéficié d’une liberté provisoire. Les Echos précisent que « c’est le juge Mamadou Seck qui a demandé à la DIC (Division des investigations criminelles de la police) de l’arrêter », révoquant ainsi le contrôle judiciaire de Pape Alé Niang, qui est « en passe de retourner en prison ».

En football, Record revient sur la prestation de l’équipe nationale du Sénégal à la Coupe du monde de football au Qatar, remportée dimanche dernier par l’Argentine devant la France. Le journal pense que les Lions auraient pu réaliser un meilleur parcours n’eût été « l’option hasardeuse » du sélectionneur Aliou Cissé de miser sur « 12 Lions de moins de 25 ans ». En effet, le Sénégal s’est « présenté au Qatar avec un groupe inexpérimenté mais riche de ses talents. Malheureusement, la classe biberon de la Tanière n’a pas répondu aux attentes escomptées », constate le quotidien sportif.

De son côté, Stades semble vouloir dire que le mal de la sélection sénégalaise se trouve en attaque au regard du nombre important d’occasions de buts vendangées dans une compétition de haut niveau telle que la Coupe du monde. Considéré comme la meilleure arme offensive du Sénégal en l’absence de Sadio Mané, « Boulaye Dia est-il l’avant-centre idéal des Lions », s’interroge le journal sportif, qui rappelle que l’attaquant de Salernitana, en Italie, a inscrit « seulement trois buts en 23 matchs » avec l’équipe nationale.

Le Sénégal célèbre Lionel Messi avec la 3e étoile de l’Argentine

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA évoquent principalement la troisième étoile de l’Argentine, sacrée championne du monde de football dimanche face à la France, et la remobilisation du parti présidentiel au Sénégal sans compter les réactions sur les scandales financiers révélés par le dernier rapport de la Cour des comptes.Le Soleil dit « enfin Messi », le meilleur joueur du monde qui remporte finalement la Coupe du monde de football avec l’Argentine, le seul trophée qui manquait à son immense palmarès. Opposée à la France en finale du Mondial dimanche soir, l’Albiceleste a été « sacrée championne 36 ans après », « un sacre mérité pour l’Argentine et Messi », selon l’entraineur sénégalais Aly Male, interrogé par le quotidien national.

Lionel « Messi touche enfin au graal avec l’Argentine » en détrônant la France, championne du monde en titre, « après une finale de légende » dont l’issue a été scellée par les tirs au but (4-2) après une égalité parfaite (3-3) des deux équipes au bout des prolongations, souligne Stades. « Tout cela est fou », réagit le joueur argentin du Paris Saint-Germain (PSG, France), surnommé « La Pulga » ou la puce en espagnol, se réjouissant de « la chance d’avoir enfin tout gagné en carrière ».

A son sujet, Walf Quotidien note que « Messi s’invite au Panthéon » après le sacre de l’Argentine devant la France. La Pulga est en même temps élue « meilleur joueur » du tournoi là où son coéquipier français du PSG, Kylian Mbappé, est consolé avec un Soulier d’or pour avoir terminé meilleur buteur avec huit buts inscrits dont un triplé en finale face à l’Argentine.

Sur l’éventuelle et controversée candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024, ce journal note qu’elle « prend forme », estimant que des militants du parti présidentiel situés au sud et au centre du pays « portent le combat ». Toutefois, souligne Walf Quotidien, les « scandales » financiers ébruités par la Cour des comptes dans son dernier rapport avec des malversations supposées mettant en cause des responsables du pouvoir « risquent de tout gâcher ».

Malgré tout, Bés Bi constate que l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, « bat campagne » en procédant à la vente des cartes et à la remobilisation des militants à Dakar et ailleurs. Venu présider ces cérémonies, le Premier ministre Amadou Ba a rappelé à ses camarades, sur un ton amer, que « c’est à cause de (leurs) divergences que l’opposition a gagné » lors des élections municipales de janvier et législatives de juillet 2022.

Face aux malversations relevées par la Cour des comptes dans la gestion des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19, Tribune estime que « la justice va sévir contre les coronadealers : le remboursement ou la prison ». Le journal souligne en même temps que « les personnes épinglées (par cette Cour seront) remplacées et livrées à la justice ».

Vox Populi note pour sa part que « la scandalisation ne faiblit pas » après les scandales révélés par le rapport de la Cour des comptes dans la « gestion des milliards du Fonds Covid » en 2020 et 2021. Alors que l’ancien maire de Saint-Louis (nord), Cheikh Bamba Dièye, dénonce un « carnage financier » devenu « une tradition au Sénégal », le président du groupe parlementaire de Wallu Sénégal (sauver le Sénégal, opposition), Mamadou Lamine Thiam, dit qu’il ne voit « pas un DAGE (directeur de l’administration générale et de l’équipement) oser faire cela, ce sont les ministres qui doivent répondre ».

Sénégal : échec de la motion de censure contre le gouvernement

Les journaux sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de l’échec de la motion de censure contre le gouvernement d’Amadou Bâ.« Yewwi se prend les pieds dans le tapis », titre EnQuête, soulignant que la motion de censure a été rejetée avec 55 voix sur 165 députés. Avec 55 voix seulement, le principal groupe parlementaire de l’opposition n’a pas pu renverser le gouvernement Amadou Bâ, écrit le Témoin, précisant que le soutien de « Wallu », l’autre groupe parlementaire d’opposition, lui a fait défaut.

Cela pousse Sud Quotidien à arborer ce titre : « Yewwi rate son coup ». Dans ses colonnes, le journal donne la parole à Mamadou Lamine Thiam, président du groupe « Liberté, démocratie et changement » qui affirme : « Nous avons décidé de nous abstenir au vote de cette motion parce que nous n’avons pas été impliqués… »

Avec cette abstention, « Wallu censure Yewwi », barre à sa Une Walf Quotidien. Pour Le Quotidien qui estime que « l’inter-coalition (a) volé en éclats », cette tentative de renverser le gouvernement est tout simplement « la motion de césure » entre les deux principaux groupes d’opposition à l’Assemblée nationale.

La Tribune s’intéresse à cette même actualité et affirme : « Wallu bloque la motion de Yewwi ». Ce quotidien qui s’interroge sur l’avenir de l’inter-coalition relate « comment Wade (l’ex-président de la République) a sauvé Amadou Bâ ».

« Wallu se démarque, Yaw à la peine », constate Le Soleil, avant de donner la parole à Mamadou Lamine Thiam qui justifie en ces termes l’abstention de ses collègues : « Avisés le jour du dépôt, nous n’avons pas trouvé le geste de Yaw élégant ». La cohésion de l’opposition a été vendangée, conclut Kritik’.

Après cet échec de Yewwi, Vox Populi décrit « un Amadou Bâ très politique » qui a rendu tous les coups lancés par les députés de l’opposition. « Vous, rédacteurs de cette motion et vos partisans, avez pris l’engagement de rendre le pays ingouvernable. Vous cherchez, comme vous le dites vous-mêmes, à bloquer la démocratie », a lancé le Premier ministre.

Selon Source A, Yaw a reçu une fessée du PM après l’échec de la motion de censure. Ce qui pousse L’AS à titrer : « Amadou Bâ toutes griffes dehors ». « Yewwi lance Amadou », titre Bés bi qui prêterait des intentions politiques plus grandes à l’actuel chef du gouvernement.

Sénégal: l’Assemblée examine une motion de censure de l’opposition

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA évoquent principalement le nouveau scandale de trafic de passeports et l’examen de la motion de censure déposée par des députés de l’opposition.Le Quotidien se fait l’écho du démantèlement d’un réseau de faussaires impliqués dans un « scandale » de « passeports de service ». Plusieurs personnes ont été « arrêtées » dans cette « nouvelle affaire de faux passeports » d’après Bés Bi, soulignant que le « Trafric se poursuit ».

Le journal précise que douze personnes sont impliquées dont sept femmes. Pendant ce temps, le ministère des Affaires étrangères, qui a déployé un « important dispositif » pour démasquer les trafiquants, « annule les passeports délivrés entre le 1er janvier 2021 et le 13 décembre 2022 ».

Vox Populi estime que le démantèlement de ce réseau de faussaires fait suite au « scandale des passeports diplomatiques » ces derniers mois, ayant mis en cause d’anciens députés de la coalition du pouvoir. Concernant ce nouveau cas, la ministre « Aissata Tall Sall annonce l’arrestation des principaux faussaires et l’annulation de tous les passeports de service délivrés entre le 1er janvier 2021 et le 13 décembre 2022 ».

L’Observateur note que la Division des investigations criminelles (Dic) de la police nationale « frappe au cœur de la mafia » en arrêtant sept personnes dont un cadre d’une agence gouvernementale chargée des exportations. Le journal ajoute que « des autorités sont dans le collimateur des enquêteurs ».

Le vote de la motion de censure déposée par le groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) sera examiné ce jeudi à l’Assemblée nationale, selon Vox Populi. Toutefois Yewwi n’est « pas assuré (du soutien) des autres députés de l’opposition » pour renverser le gouvernement du Premier ministre Amadou Ba, qui a pourtant effectué sa déclaration de politique générale lundi dernier.

Sud Quotidien estime que Yewwi est « en mode combat ». En effet, les leaders de la principale formation de l’opposition, Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie, « fustigent l’arrestation des députés Massata Samb et Mamadou Niang, un stratagème du pouvoir pour priver l’opposition de la majorité des 83 voix requises pour l’adoption de la motion de censure ».

Quoi qu’il en soit, L’AS note que le Premier ministre Amadou Ba est « face à l’histoire ». Un de ses prédécesseurs, Abdoul Mbaye, avait survécu à une motion de censure du groupe parlementaire de la formation de l’ex-président Abdoulaye Wade, au début du premier mandat du président Macky Sall. Il avait notamment « subi les assauts des libéraux qui ont voulu rendre la voie difficile à la gouvernance Macky Sall », rappelle le quotidien.

Mais aujourd’hui, estime EnQuête, c’est « l’unité de l’opposition (qui est) en jeu ». « A travers cette motion de censure, Yewwi Askan Wi maintient la pression sur le régime » de Macky Sall alors que Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), la deuxième grande coalition de l’opposition, « se plaint d’avoir été mis devant le fait accompli ».

En football, le Maroc ne sera pas l’adversaire de l’Argentine en finale de la Coupe du monde, dimanche prochain, au Qatar. Les Lions de l’Atlas ont perdu (2-0) hier leur demi-finale face aux Bleus, les champions du monde en titre qui « ramènent leur étoile jusqu’en finale », souligne Stades.

Après la défaite face à la France, Bés Bi a constaté une « ambiance de deuil au Maroc » quoique les Marocains soient fiers de « leurs héros ». Toutefois, le sélectionneur marocain, Walid Regragui, note dans Stades que ses joueurs ont « donné le maximum » face à une équipe de France « intraitable ».

Selon Le Soleil, les partenaires du prodige Kylian Mbappé sont prêts pour « l’apothéose » face à l’Argentine de Lionel Messi, le meilleur joueur du monde qui espère lui-aussi inscrire le seul trophée qui manque à son immense palmarès.

Sénégal : les fonds Covid « malmenés », Macky Sall garde le suspense

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA évoquent principalement le traitement des cas de malversations des fonds publics sous le magistère de Macky Sall, le président sénégalais qui refuse toujours de fournir une réponse claire sur son éventuelle candidature à l’élection présidentielle de 2024.L’Observateur s’indigne face au « vol en plein régime », notant une « culture d’impunité face aux malversations persistantes » dans la gestion des fonds publics sous l’ère du président Macky Sall. Le journal fait allusion aux différents rapports des organes de contrôle de l’Etat dont le dernier en date est celui de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de Covid-19. Ces rapports font régulièrement état de cas de détournement de deniers publics sans qu’il n’y ait une suite judiciaire, dénonce-t-il.

« Je compte proposer une loi de révision des missions de l’Inspection générale d’Etat (IGE) », promet l’ex-Premier ministre Aminata Touré, qui s’est rangée maintenant dans le camp de l’opposition après sa brouille avec le régime de Macky Sall sur la question du troisième mandat et sa non désignation pour être la candidate du pouvoir pour diriger l’Assemblée nationale après avoir dirigé la liste de la coalition présidentielle aux élections législatives de juillet dernier.

Bés Bi constate aussi que « des ministres (sont) mouillés » après avoir lu le rapport de la Cour des comptes consacré à la gestion des fonds Covid-19 pour les années 2020 et 2021. Interpellé pour expliquer comment la subvention de plus de 400 millions a été utilisée, le directeur de l’administration générale et de l’équipement (Dage) du ministère des Sports, Mamadou Ngom Niang, « admet la violation, sollicite la tolérance et cite le ministre Matar Ba », l’ancien chef de ce département, note le journal qui relève que « plus de 313 millions (ont été) indûment payés à des non membres du Comité de gestion des épidémies ».

Sous un autre angle, Walf Quotidien estime que « les Dage paient pour tout le monde » dans ces détournements découverts dans les ministères par la Cour des comptes. Le journal se demande ainsi s’ils ne sont pas les « agneaux du sacrifice ». « Ce sont ces fonctionnaires qui iront au casse-pipe, au nom du principe de l’irresponsabilité comptable et pénale de leurs ministres. Des ministres que la loi protège et qui ne répondent – politiquement – que du président de la République qui peut, si ça lui chante, ne pas renouveler leur +contrat+ dans le prochain remaniement », déplore le journal, appelant dès lors à la révision de cette « législation inique ».

L’écho suscité par cette série de malversations de fonds publics rappelle à Sud Quotidien la « gouvernance sobre et vertueuse » prônée par le président Macky Sall au début de son premier mandat, en 2012. A un peu plus d’un an de la fin de son deuxième mandat, le chef de l’Etat sénégalais a « manqué » ce « rendez-vous » de la sobriété dans la gestion des deniers publics, critique le journal.

Alors qu’il est appelé à donner une réponse claire sur son éventuelle candidature pour l’élection présidentielle de 2024, Macky Sall souligne dans Le Soleil : « Quand je me déciderai, je le ferai savoir au peuple sénégalais ». La Constitution sénégalaise indique depuis le référendum de 2016 que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », mais ses partisans et certains juristes estiment que le président Sall va terminer en 2024 son premier mandat quinquennal. En revanche, ses adversaires et d’autres acteurs de la société civile soulignent qu’il n’a pas le droit de se représenter pour multiples raisons, dont celle morale.

« Il est normal que je sois critiqué dans mon action politique, pas seulement dans mon travail de président », tente de répondre Macky Sall à ses détracteurs dans Vox Populi. « Il est clair qu’aujourd’hui il n’y a pas de débat juridique. Que je sois candidat ou non, c’est ma décision. Quand je me déciderai, je le ferai savoir au peuple sénégalais », a-t-il ajouté.

Sénégal : Amadou Ba et la gestion des fonds Covid-19 en question

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA évoquent principalement les temps forts de déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Amadou Ba et les scandales découverts par la Cour des comptes dans la gestion des fonds alloués pour la lutte contre la pandémie de Covid-19.Le Soleil indique que le Premier ministre « Amadou Ba maintient le cap sur le social » lors de sa déclaration de politique générale (DPG) effectuée lundi 12 décembre à l’Assemblée nationale. Pour lui, la priorité des priorités reste « l’allègement du coût de la vie, le soutien à l’emploi des jeunes, la lutte contre les inondations et le loyer cher », entre autres. « Il est de notre responsabilité de mettre une vision qui transcende nos personnes », soutient le chef du gouvernement sénégalais.

Le Témoin revient sur « les temps forts d’une DPG » à l’Assemblée nationale, estimant que ce grand oral est « réussi » par Amadou Ba qui évoque en même temps « un gouvernement de consolidation à l’écoute des populations ».

Dans Vox Populi, il explique que les « combats du gouvernement » s’accentuent désormais sur « la cherté de la vie, les injustices sociales et les inégalités, les inondations, le chômage, la faim et l’insécurité ». Ils visent aussi à assurer « la souveraineté alimentaire, la croissance, la satisfaction des besoins des populations », estime Amadou Ba face à « l’opposition (parlementaire qui) agite la censure ».

Toutefois, note Sud Quotidien, le Premier ministre « esquive le vote de confiance des députés prévu par l’article 55 de la Constitution » alors que les groupes parlementaires des coalitions de l’opposition, Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), « déposent leur motion de censure, ce jour ».

Les Echos précisent que « la motion de censure est déposée (depuis) hier » par Biram Soulèye Diop, président du groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi. Le journal souligne que le Bureau de l’Assemblée et la Conférence des présidents sont « convoqués aujourd’hui » au même titre que les députés Massata Samb et Mamadou Niang, « auditionnés ce matin », de leur côté, à la Division des investigations criminelles (Dic) de la police, près de deux semaines après avoir agressé physiquement leur collègue Amy Ndiaye de la mouvance présidentielle.

Interpellé sur la question de la troisième candidature de Macky Sall à la présidentielle 2024 par son ancienne camarade et prédécesseur à la primature, Aminata Touré, Amadou Ba a indiqué que « la question relève de la responsabilité personnelle du président » de la République. Walf Quotidien note dans ce sens une « troisième candidature en procès » à l’Assemblée nationale alors que M. Ba « appelle à transcender les clivages crypto-personnels ».

Après sa DPG, L’Observateur analyse « Amadou de… Ba en haut » avant de s’arrêter longuement sur « les détails du rapport explosif de la Cour des comptes sur la gestion des fonds du Covid ». « Les dépenses non justifiées, les +comptes bancaires secrets+ des ministères, les surfacturations sur le riz, le gel hydro-alcoolique » sont parmi les nombreuses fautes de gestion épinglées par la Cour qui « demande l’ouverture d’informations judiciaires ».

Libération précise que le rapport de la Cour des comptes se fonde sur les fonds de la Covid-19 pour les années 2020 et 2021. Les scandales supposés trouvés dans leur gestion ont poussé cette cour à demander « l’ouverture de 12 informations judicaires », explique le quotidien.

Un « grand oral » au Sénégal et une grande première pour le Maroc

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA évoquent principalement la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Amadou Ba, la fusillade en plein jour de Mbour et la qualification historique du Maroc en demi-finale de la Coupe du monde de football, une première pour une équipe africaine.Sud Quotidien indique que le Premier ministre Amadou Ba, nommé le 17 septembre dernier, sera mis ce lundi « au défi de l’Assemblée » nationale, dans la traditionnelle Déclaration de politique générale (DPG) effectuée dans les cent jours suivant la nomination d’un chef de gouvernement au Sénégal. Vox Populi estime que ce sera un « grand oral » pour Amadou Ba « face à une Assemblée difficile contrairement à tous ses devanciers depuis 1960 ».

La quatorzième législature se caractérise en effet par un équilibre des forces entre l’opposition qui compte 83 députés là où le pouvoir en compte 82 depuis le départ d’Aminata Touré, ex-Premier ministre et pourtant tête de liste de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) aux élections législatives de juillet dernier.

Le journal s’attend à une « très longue et éreintante journée » même si le chef du gouvernement sénégalais peut compter sur « les atouts techniques et humains (du) grand commis de l’Etat » qu’il est, ayant été formé notamment à l’École nationale d’administration (Ena) en tant qu’inspecteur des impôts et occupé plusieurs postes de direction et ministériels.

Bés Bi analyse la DPG d’Amadou Ba sous l’angle du « texte et (du) contexte ». Le Premier ministre doit en effet « vaincre les adversaires et convaincre le chef », le président Macky Sall. En revanche, l’opposant « Abdourahmane Diouf invite l’opposition à déposer une motion de censure ».

« Désavantagé (par le) contexte politique », Amadou Ba dispose toutefois de « 300 minutes pour convaincre » dans « la bataille de l’Hémicycle », estime L’Observateur qui fait en même temps des « révélations sur la fusillade mortelle » de Mbour, à près de 80 kilomètres de Dakar.

Le journal explique que deux personnes y ont été tuées samedi dernier après avoir été la cible de tirs de pistolet, à la suite d’« une histoire de faux billets ». L’auteur des tirs s’appelle « Aly Kouyaté, un repris de justice rattrapé par une affaire de vol », d’après L’Observateur qui livre également les « secrets de vie de Ndiaga Ndiaye et Ngagne Cissé froidement abattus ». L’assaillant a blessé en même temps « quatre autres » personnes avec son arme à feu, ajoute Le Quotidien, précisant que « le tireur a été exfiltré à Thiès (à 70 km de Dakar) pour lui éviter un lynchage » de la population.

Libération revient sur « l’itinéraire sanglant du tueur de Mbour ». « Après avoir fait des repérages il y a 15 jours, le ressortissant guinéen Aly Kouyaté, âgé de 37 ans », armé d’un pistolet dissimulé « dans sa veste », a tenté de « braquer » dans la matinée du samedi 10 décembre « un bureau de change ». « Dans sa fuite, il a vidé un des chargeurs (de son pistolet) avant de se cacher sous les escaliers du Service des Pêches où il a été arrêté » par la police alors qu’il venait d’abattre deux hommes dont l’un tentait « de venir en aide à son collègue », raconte le journal.

Sur la Coupe du monde de football en cours au Qatar, Stades note que « le Maroc écrit l’histoire » en devenant la première sélection africaine à se qualifier en demi-finale de cette compétition que la France veut gagner une troisième fois en conservant son titre de 2018 dans le but de « réécrire » l’histoire. Le Maroc et la France, qui ont battu samedi en quarts de finale le Portugal (1-0) et l’Angleterre (2-1) respectivement, s’affrontent mercredi prochain pour une place en finale.

Après l’exploit de son pays, le gardien marocain Yassine Bounou estime que « le Maroc peut faire des miracles » et compte notamment sur son attaquant Youssef En-Nesyri, l’unique buteur face au Portugal de Cristiano Ronaldo et « héros de l’Afrique ».

Toutefois, la France n’a pas dit son dernier mot, remarque le quotidien sportif sénégalais. « On espère aller au bout », y déclare notamment Olivier Giroud, qui a marqué le but qualificatif des Bleus face aux Three Lions.

La France alloue 100 milliards de FCFA au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par le prêt d’une centaine de milliards décroché par Dakar à Paris et les attentes autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre Amadou Ba.Le Soleil indique que « la France accorde 100 milliards de FCFA au Sénégal » au sortir du cinquième séminaire intergouvernemental tenu près de Paris, sous la présidence des Premiers ministres français et sénégalais, Elisabeth Borne et Amadou Ba. Ils ont signé « six accords » et adopté « cinq feuilles de routes » dans les domaines de l’éducation, du sport, de la culture, du développement économique, de l’agriculture durable ainsi que de la défense et la sécurité.

Le quotidien national rappelle que l’aide publique au développement positionnée pour le Sénégal entre 2019 et 2023 se chiffre à 984 milliards FCFA. Mais pour Walf Quotidien, les subventions et le renoncement aux recettes fiscales sont, entre autres, parmi les leviers qui nourrissent « les racines du surendettement ».

Après sa belle moisson de Paris, le chef du gouvernement sénégalais suscite des « attentes balèzes » pour la déclaration de la politique générale qu’il doit effectuer lundi prochain à l’Assemblée nationale, selon L’Observateur. « Les regards de tous les acteurs des secteurs clés de la vie active sont aujourd’hui tournés sur le Premier ministre. De l’économie à la santé en passant par l’éducation, la justice, le sport…, Amadou Ba, attendu sur les questions de l’heure, devra donner des gages d’assurance aux acteurs qui ont +listé+ leurs attentes », particulièrement les députés, estime le journal.

Le Quotidien appelle à inscrire dans les attentes la question de la malnutrition au Sénégal, un pays où on note une « enfance en souffrance ». En effet, les enfants de zéro à cinq ans sont « les plus affectés » par la malnutrition, avec une « situation alarmante » à Louga et Matam, dans le nord du pays.

Vox Populi revient sur le controversé contrat d’armements de 45 milliards FCFA signé par le ministère de l’Environnement sénégalais et la société d’un sulfureux homme d’affaires nigérien. Face au député pour le vote du budget de son ministère, le ministre « Alioune Ndoye ne voit pas de +scandale+ ». Selon le journal, il « révèle un début de livraison +du matériel+ et légitime l’armement face à +une mafia extrêmement armée, déterminée+ ». « On n’accepte pas qu’on parle de scandale de 45 milliards FCFA alors que mon budget ne fait même pas 45 milliards », a indiqué M. Ndoye.

Sénégal : Adji Sarr veut un « procès public » contre Ousmane Sonko

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par les arrestations tous azimuts dans les rangs de l’opposition alors que la jeune masseuse Adji Sarr réclame un procès public contre son présumé violeur, l’opposant Ousmane Sonko.Après les violences physiques dirigées contre la députée de la coalition du pouvoir Amy Ndiaye, Walf Quotidien estime que « Macky brandit le bâton » et « veut l’application de la loi » contre ses bourreaux, les députés de l’opposition Massata Samb et Mamadou Niang. En conseil des ministres mercredi, le chef de l’Etat « a demandé au Premier ministre de prendre les +dispositions requises+ pour l’application de la loi ».

Réagissant à la sortie d’Ousmane Sonko après leur confrontation au bureau du doyen des juges, l’ex-masseuse du salon Sweet Beauté, Adji Sarr, « appelle de tout cœur à un procès public » dans Vox Populi. « Les Sénégalais le veulent tout comme moi parce que je veux reprendre ma vie », a insisté Mme Sarr qui accuse le maire de Ziguinchor (sud) de viols et menaces de mort.

Dans cette affaire, Le Témoin note que le doyen des juges, Oumar Maham Diallo, est « le visage d’une justice à bout de souffle ». « Entre les frêles mains de ce juge d’instruction, reposent la paix et la stabilité du pays durant les prochains mois. Oumar Maham Diallo a donc la lourde mission de rendre une justice équitable », souligne le journal.

Libération note déjà que « le tribunal (est) dans tous ses états » avec les arrestations de plusieurs personnes proches du parti Pastef d’Ousmane Sonko, le principal opposant du pouvoir de Macky Sall. « Fadilou Keita, Mouhamed Lamine Bara Diop et Oscar Diouf (seront) édifiés sur leur sort ce jeudi », souligne le journal.

Il précise que « le cadre de Pastef (Fadilou Keita) a été arrêté par la Sureté urbaine après une publication dans laquelle il évoque entre autres une +purge ethnique+ tout en soutenant que (les agents de renseignement) Didier Badji et Fulbert Sambou +ont été enlevés+ » alors que les autorités ont fait état de leur disparition avant que le corps du second ne soit retrouvé quelques jours plus tard par un pêcheur, selon la presse.

L’Observateur mène une « enquête sur la reconstitution des gangs en prison » au Sénégal, notant que « sur 100 détenus, 56 ont déjà fait la prison ». « En prison, ils créent des liens et mettent en place leurs projets de casse », souligne le journal qui recueille également « le témoignage glaçant d’un gangster ».

En football, le sélectionneur Aliou Cissé tire dans Stades le bilan du parcours des Lions du Sénégal à la Coupe du monde en cours au Qatar. « Il y a eu des progrès. L’équipe a franchi un cap sur le plan mental. Malgré toutes les absences, le groupe est resté soudé », a-t-il indiqué, appelant maintenant à « attaquer plus fort les prochaines échéances ».

Sénégal : Sonko et Adji Sarr « s’évitent » devant le doyen des juges

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la confrontation entre les deux protagonistes de l’affaire du salon de massage Sweet Beauty, une affaire qui a coûté au moins quatorze vies de personnes en mars 2021.EnQuête livre « les coulisses de la confrontation » entre la masseuse Adji Sarr et son présumé bourreau qu’elle accuse de « cinq viols » et menaces de mort, en l’occurrence l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), arrivé troisième à la dernière présidentielle avec plus de 15 % des suffrages.

« Lors d’une confrontation électrique, les deux protagonistes ont choisi leurs questions » et « se sont +courtoisement+ évités ». C’est pourquoi Walf Quotidien estime que « la confrontation n’a pas eu lieu ».

« C’était un massacre, ce n’était pas une confrontation », soutient Ousmane Sonko dans Vox Populi là où Adji Sarr note que « c’était décevant, (parce que) il (Sonko) a refusé de parler ». Mais d’après ce journal, c’est une « farouche bataille d’opinion » que se mènent les deux parties.

Revenant sur « les minutes du face-à-face » entre le leader du parti Pastef et son accusatrice, L’Observateur note qu’« aucune des deux parties n’a voulu dévoiler sa stratégie ». Le journal affirme que « la masseuse déroule un film érotique » dans le bureau du doyen des juges, Oumar Maham Diallo, avant que Sonko n’« accrédite la thèse du complot et nie le viol ».

Après cette confrontation, Sud Quotidien s’attend « maintenant à savoir quelle suite sera donnée à cette scabreuse affaire teintée de politique, ayant causé la mort de plus d’une dizaine de jeunes Sénégalais », en mars 2021, à la suite de la courte arrestation du maire de la ville de Ziguinchor, considéré comme le principal opposant du pouvoir de Macky Sall.

Les Lions du foot rentrent au bercail

Le Soleil se fait l’écho de l’accueil de l’équipe nationale de football du Sénégal au palais de la République après son parcours qui s’est terminé en huitième de finale de la Coupe du monde en cours au Qatar. Malgré tout, le président « Macky Sall (se dit) fier des Lions » et a décidé de maintenir les primes de qualification prévues pour le quart de finale, l’objectif initial du Sénégal dans cette compétition footballistique, souligne le quotidien national qui fait état aussi de la qualification du Maroc en quart de finale après sa victoire mardi soir aux tirs au but devant l’Espagne.

La pilule de l’élimination du Sénégal ne semble toujours pas passer pour Stades, notant que les absences d’Idrissa Gana Guèye et de Cheikhou Kouyaté « ont fait mal » aux Lions. Les protégés du sélectionneur Aliou Cissé « ont perdu cette agressivité » en l’absence des deux expérimentés milieux de terrain, ayant été « de toutes les campagnes internationales depuis 2012 », rappelle le quotidien sportif. A eux deux, ils comptent 182 sélections, onze buts et six passes décisives.

« Ils ont fini par nouer une complicité à fort caractère ». Un élément qui a probablement manqué dans le jeu des Lions du Sénégal, battus (3-0) dimanche par l’Angleterre, en huitième de finale de cette Coupe du monde 2022 qui doit s’achever le 18 décembre prochain par la grande finale.

Sénégal : « confrontation décisive » entre Sonko et Adji Sarr

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la confrontation entre la masseuse Adji Sarr et Ousmane Sonko, cet opposant radical au régime du président Macky Sall accusé de viols et menaces de mort depuis plus de deux ans.

Le Témoin affirme que la « confrontation décisive entre Adji Sarr et Ousmane Sonko » aura lieu ce mardi 6 décembre au tribunal de Dakar, dans la suite judiciaire de l’affaire Sweet Beauté, du nom du célèbre salon de massage dakarois où l’opposant a été accusé par la jeune masseuse de viols et menaces de mort, il y a plus de deux ans. Après leurs « auditions séparées », le journal indique que les deux protagonistes « se retrouveront ensemble aujourd’hui dans le bureau du doyen des juges, Oumar Maham Diallo, pour un face-à-face décisif ».

« Enfin la vérité », s’exclame Tribune qui dit vouloir savoir « ce qui s’est réellement passé au salon de Ndèye Khady Ndiaye », la gérante de Sweet Beauté qui a pourtant lavé de tous soupçons le leader du parti Pastef, actuel maire de Ziguinchor (sud) et arrivé troisième avec plus de 15% des suffrages à la dernière élection présidentielle. Dans ce journal, « Adji Sarr se dit fin prête » pour faire face à son présumé bourreau.

« Je suis prête », a-t-elle répété dans Le Quotidien qui titre sur « les retrouvailles » d’Ousmane Sonko et Adji Sarr. Mais pour Bés Bi, il s’agit de « l’acte 2 » dans cette affaire judiciaire aux forts relents politiques alors que certains doutent de la présence de Sonko au tribunal. Il n’en est rien d’après ce journal qui a recueilli des « confidences » lui permettant de dire qu’« il sera là ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien estime que « les boucliers se lèvent » autour de la députée du pouvoir Amy Ndiaye qui a subi la semaine dernière la « violence physique » de ses deux collègues. La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) « dénonce un +acte odieux+ et exige justice ». De son côté, le parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) « monte au créneau et condamne l’agression ».

Les Échos indiquent pour leur part que « la chasse à l’homme (est) lancée » pour retrouver Massata Samb et Mamadou Niang, les deux députés qui ont agressé leur collègue Amy Ndiaye alors qu’elle était enceinte d’après les femmes de la coalition présidentielle. Si ses bourreaux sont « introuvables » pour le moment, obligeant les policiers de la Division des investigations criminelles (Dic) à déployer « les gros moyens pour les localiser », le journal note que « des tractations souterraines (sont) en cours » pour tirer d’affaire ces élus membres du principal groupe de l’opposition parlementaire, Yewwi Askan Wi (libérer le peuple).

Sur l’élimination du Sénégal en huitième de finale de la Coupe du monde de football par l’Angleterre (3-0), Les Échos soulignent que l’ancien international « El Hadj Diouf défend Aliou Cissé », son ancien coéquipier et capitaine dans la Tanière et actuel sélectionneur des Lions. « Il ne faut pas commencer à chercher le bouc-émissaire. Ce qui s’est passé, ce n’est pas la faute du coach », a-t-il dit.

Malgré cette élimination, Stades note de « grandes satisfactions » dans la prestation de certains joueurs de l’équipe nationale au Qatar où se poursuivent les matchs à élimination directe avant la grande finale prévue le 18 décembre prochain. Ainsi, Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly et Ismaila Sarr, par exemple, se sont illustrés « par intermittence » dans ce parcours du Sénégal où « six Lions n’ont pas été utilisés » tandis qu’Abdou Diallo et Krépin Diatta ont constitué « les déceptions », selon le quotidien sportif.

Walf Quotidien revient sur ces « lacunes qui ont perdu les Lions » au Mondial qatari, avec « une défense complètement à la rue », concédant sept buts sur cinq marqués. Le Soleil note aussi « des regrets et beaucoup de chantiers en perspective » après ce parcours de l’équipe nationale, attendue à Dakar ce mardi.

Une « grande équipe anglaise » élimine le Sénégal du Mondial

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’élimination du Sénégal en huitième de finale de la Coupe du monde 2022, une défaite (0-3) qui témoigne de la différence de niveau technique entre le bourreau anglais.Après la défaite (0-3) du Sénégal dimanche soir en huitième de finale de la Coupe du monde de football face à l’Angleterre, Bés Bi indique que « le rêve file à l’anglaise » là où L’AS souligne que « les Lions sont braqués à l’anglaise », faisant que « la génération 2022 ne va pas égaler celle de 2002 ». Selon le sélectionneur sénégalais, Aliou Cissé, la différence de niveau était flagrante : « Les Anglais étaient supérieurs ».

C’est une « claque de fin » pour l’équipe nationale du Sénégal dont le capitaine, Kalidou Koulibaly, soutient dans Walf Quotidien qu’ils sont « tombés sur une grande équipe » anglaise qui a exploité « deux pertes de balle fatales » des Lions.

Mais « la marche était trop haute » pour les Lions du Sénégal, se résignent à dire Stades et Le Soleil. Pour battre l’équipe sénégalaise, « perdue en seconde période », « les milieux anglais ont aspiré nos latéraux », analyse un technicien pour le quotidien sportif. Le Soleil a vu pour sa part jouer « une sénégalaise fébrile, un milieu de terrain aspiré par l’adversaire ».

Cependant, « il faut avouer la suprématie de l’Angleterre », estime Aliou Cissé qui reçoit au passage avec son équipe « les encouragements des supporters, du président Macky Sall et de Sadio Mané », le leader technique des Lions forfait pour la Coupe du monde en cours au Qatar.

L’Observateur qualifie cette déroute de l’équipe nationale de « Qatarclysme » vu que l’objectif du Sénégal était de se qualifier en quart de finale du Mondial comme en 2002. Mais « les Anglais ramènent les Lions sur terre », note Vox Populi alors que Le Quotidien dit avoir assisté à « la promenade des Anglais » qui ont laminé les Lions par trois buts à zéro. « C’était un membre du Big 5 mondial et la différence s’est nettement sentie », reconnait le sélectionneur sénégalais.

Sénégal : une députée « enceinte » prise à partie par deux collègues

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le nouveau pugilat qui écorne une fois de plus l’image du parlement sénégalais alors que l’éventuelle candidature de Macky Sall, le chef de l’Etat qui a inauguré hier l’Université Amadou Makhtar Mbow, préoccupe certains députés.

Walf Quotidien estime que « la République (est) giflée » à l’Assemblée nationale après qu’Amy Ndiaye, député du parti au pouvoir, a « reçu une baffe » d’un collègue de l’opposition, l’obligeant à « se réveille(r) à l’hôpital ».

Pour Bés Bi, Mme Ndiaye a reçu également un « coup de pied » au ventre alors qu’elle est déclarée « enceinte » par les femmes de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). Ces dernières annoncent « une plainte contre les déshonorables agresseurs », souligne L’AS.

C’est une « barbarie à l’état pur », s’indigne L’Observateur qui s’adresse ainsi aux députés agresseurs, Massata Samb et Mamadou Niang, militants du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) du chef religieux Moustapha Sy, l’une des principales formations de la première coalition de l’opposition parlementaire, Yewwi Askan Wi (libérer le peuple). L’AS précise que c’est Massata Samb qui « la gifle » d’abord avant que Mamadou Niang ne « lui donne un coup de pied ».

La députée Amy Ndiaye de la mouvance présidentielle était dans l’œil du cyclone depuis ses propos jugés irrespectueux contre le chef religieux Moustapha Sy, également leader politique très critique vis-à-vis du pouvoir de Macky Sall. Ses militants ou disciples avaient exigé des excuses publiques de la part de la parlementaire. Mais cette dernière a campé sur sa position avant de faire, jeudi matin, les frais de cette violente réaction de la part de ses collègues Massata Samb et Mamadou Niang.

EnQuête qualifie ces députés de « gladiateurs » à la suite de cette castagne à l’Assemblée nationale sénégalaise, qui se caractérise dans sa quatorzième législature par un équilibre des forces entre les députés de l’opposition et du pouvoir. Après son installation mouvementée en septembre dernier, cette « législature est partie pour battre tous les records d’indignité de l’histoire du parlement », affirme le journal.

Ce grabuge a eu lieu lors du passage du ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, pour le vote du budget 2023 de son ministère devant les députés. Interpellé sur la question du « troisième mandat dans un hémicycle transformé en ring », M. Fall a « fait le mort », d’après L’AS, alors qu’il insistait il y a quelques années en arrière que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », considérant que le second mandat du président Macky Sall prenait effet à partir de 2019, à la suite de sa réélection pour un mandat de cinq ans.

« Vous avez défendu partout que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », lui a notamment rappelé l’ex-Premier ministre Aminata Touré, qui s’est rangée dans l’opposition depuis que le pouvoir a refusé de la choisir pour diriger l’Assemblée nationale.

Cependant, Ismaila Madior Fall, par ailleurs professeur émérite de droit constitutionnel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et un des rédacteurs de la nouvelle Constitution sénégalaise, a répondu aux interpellations sur l’éventuelle candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024, estimant que « c’est à la juridiction compétente de dire le droit ».

Le Soleil ne se fait pas l’écho de cette triste actualité du parlement sénégalais et préfère évoquer plutôt l’inauguration de l’Université Amadou Makhtar Mbow (UAM) de Diamniadio, « un projet pédagogique majeur ». Après sept ans de travaux, l’UAM a été inaugurée hier par le chef de l’Etat, Macky Sall. Selon le quotidien national, cette « infrastructure de dernière génération répondant aux normes enrichit la carte universitaire sénégalaise ».

Le parrain Amadou Makhtar Mbow, un ancien haut cadre des administrations sénégalaise et internationale qui a fêté ses cent ans l’année dernière, a profité de cette cérémonie pour offrir sa bibliothèque de 10.000 ouvrages à la nouvelle université.

Sénégal : l’ARMP démasque les « magouilles en série »

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la publication de rapports 2020 et 2021 de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).Sous le titre « danse sur la Covid », EnQuête évoque les rapports 2020 et 2021 de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) du Sénégal. Le journal note que la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) et le ministère de l’Education nationale sont « épinglés sur les marchés de la Covid ».

Libération déplore les « magouilles en série » après avoir lu les nouveaux rapports de l’ARMP, dénonçant surtout les marchés de « gré à gré », la gestion de certains fonds municipaux et la « collusion frauduleuse au cœur du secrétariat du gouvernement ».

Pendant ce temps, Walf Quotidien estime que « les entreprises (sont) saignées à blanc » avec les « contrôles inopinés des impôts ». Face à « ces objectifs de recettes qui tuent l’entreprise », des entrepreneurs « dénoncent un braquage fiscal organisé », affirme le journal.

Après son audition en novembre dernier par le doyen des juges dans le cadre de l’affaire de viols et menaces de mort dont il est accusé par la masseuse Adji Sarr, l’opposant Ousmane Sonko sera confronté mardi 6 décembre prochain à cette plaignante, indique Le Quotidien, qui fait état de la « Sweet d’un feuilleton », en référence au salon de massage où se seraient passés les faits incriminés. Pour L’Observateur, c’est « le face-à-face de tous les dangers » parce que la dernière audition de Sonko avait nécessité le déploiement d’un important dispositif des forces de l’ordre à Dakar.

Sur la Coupe du monde de football du Sénégal au Qatar, L’AS parle de « ces Lions qui ont secoué la Tanière » après la qualification en huitième de finale. Le journal cite les milieux Pathé Ciss et Pape Guèye ainsi que Ilimane Ndiaye, qui ont livré un match abouti mardi dernier face à la Colombie (2-1). Le Sénégal, qui « n’a plus rien à perdre », d’après l’ancien international Ferdinand Coly, affronte dimanche en huitième de finale l’Angleterre.

Cette rencontre a un « air de Premier League » puisqu’au moins dix Lions évoluent dans le championnat anglais, souligne Bés Bi. Alors que l’Angleterre est ultra favorite, le capitaine et défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly précise tout de même que « la force de cette équipe (sénégalaise), c’est qu’elle ne doute pas ». De son côté, son homologue anglais, Harry Kane, ne sous-estime pas l’équipe championne d’Afrique en titre, affirmant dans Stades que « ce sera très dur contre le Sénégal ».

Le Sénégal célèbre la qualification des Lions en 8ème du Mondial

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, titrent essentiellement sur la qualification de l’équipe nationale au second tour du mondial Qatar 2022.« Grandiose ! », s’exclame Sud Quotidien qui souligne que « tout est bien qui finit bien ». « Malgré une défaite d’entrée, les « Lions » ont enchaîné deux victoires pour valider leur ticket des 8es de finale », écrit le journal.

« Les Lions en 1/8 e, 20 ans après ! », titre Le Témoin. « Dans un match intense, les +Lions de la Teranga+ ont dominé les Equatoriens (2-1) et retrouvent les huitièmes de finale comme en 2002. Ce, dans l’ambiance surchauffée du Khalifa International Stadium où les hommes d’Aliou Cissé ont tout donné pour marcher sur les traces de leurs glorieux aînés, vingt ans après l’épopée asiatique des protégés de Bruno Metsu.

Et deux ans jour pour jour après la disparition de Pape Bouba Diop, héros de la Coupe du monde 2002 que les Lions avaient achevé en atteignant les quarts de finale », relatent nos confrères.

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « Des Lions de légende ». C’est tout simplement un « pari réussi » pour Aliou Cissé et ses poulains, estime Libération là où le quotidien spécialisé Stades fait état du « succès retentissant des Lions » car « le Sénégal a ouvert à l’Afrique les portes des 8èmes de finale de la 22ème édition de la Coupe du monde ».

De son côté Bés bi narre la « belle histoire » derrière cette qualification et donne la parole au sélectionneur national qui déclare : « On dédie cette victoire à Bouba Diop, Metsu et Sadio Mané ».

« Héroïques ! », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil avant de reprendre cette déclaration du président de la République Macky Sall : « Quel match ! Quels joueurs ! Vous avez rendu hommage, en ce jour mémorable, à l’illustre Pape Bouba Diop. Allez toucher maintenant les étoiles ! ».

En 8ème de finale, les protégés d’Aliou Cissé affrontent dimanche l’Angleterre qui a fini première de sa poule. Cela fait dire au journal Le Quotidien que c’est « l’heure du Brexit ». Lors de cette confrontation, il s’agira de « montrer que nous sommes champions d’Afrique », affirme dans les colonnes du journal le capitaine Kalidou Koulibaly.

Moins euphorique, Tribune soutient que « la mission (des Lions est) à moitié remplie » puisque l’objectif est d’aller le plus loin possible dans cette compétition et cela passera d’abord par une victoire face à l’Angleterre.

« Quoi de plus normal que de voir le Sénégal se qualifier en huitième de finale de la Coupe du monde Qatar 2022. Attendus à ce niveau de la compétition, les champions d’Afrique en titre ont rétabli la hiérarchie de la poule A en battant l’Équateur (2-1), hier mardi, pour le compte de la troisième journée de la phase de groupe et chipent la deuxième place qualificative pour les huitièmes de finale. L’Équateur, qui s’était permis de jouer les trouble-fêtes à l’issue des deux premières journées, a été ramené à la raison. Et à la maison », commente L’Observateur.

« Vaincre », le mot d’ordre du Sénégal face à l’Équateur

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le match décisif des Lions du Sénégal cet après-midi (15h GMT) face à l’Equateur, une rencontre dont le vainqueur se qualifiera directement aux huitièmes de finale de la Coupe du monde de football en cours au Qatar.De façon pragmatique, Bés Bi appelle les Lions à « vaincre » la Tri, surnom de la sélection équatorienne, pour passer au second tour du Mondial qui se déroule au Qatar. Cet appel à la victoire s’explique par le fait que « je viens d’un pays qui n’aime pas la défaite », souligne le sélectionneur Aliou Cissé, conscient que la tâche ne sera pas facile cet après-midi (15h GMT) pour ses protégés.

C’est pourquoi Le Témoin note que « le Sénégal joue sa survie mondiale » après une défaite et une victoire dans la Poule A qu’il partage avec les Pays-Bas, le Qatar et l’Equateur, qu’il doit battre pour s’assurer une place en huitièmes de finale. Le mot d’ordre est donc de « gagner » puisqu’en cas de défaite ou de match nul, ce sera « retour à la maison » pour les Lions, prévient Aliou Cissé.

« Il n’y a pas de calcul à faire », poursuit le technicien sénégalais dans Le Quotidien, qui de son côté souligne qu’Aliou Cissé doit « réussir le bon Tri » pour assurer cette « victoire impérieuse sur l’Equateur ». Toutefois, « il ne faut pas que l’enjeu l’emporte sur le jeu », note-t-il dans Walf Quotidien même si son homologue équatorien, Gustavo Alvaro, estime que « le Sénégal est l’adversaire le plus redoutable » du groupe A.

EnQuête s’arrête sur le « duel de coachs » pour le match Sénégal / Equateur. « On est confiants et pas tétanisés par l’enjeu. Il nous faut rester concentrés et gérer les temps faibles », estime Aliou Cissé. Même si le match nul qualifierait son équipe face au Sénégal, le sélectionneur de l’Equateur déclare de son côté : « Nous ne cherchons pas le nul, nous voulons gagner. Nous savons que ce sera une rencontre difficile ».

Ce match est plutôt « décisif », précise Stades qui rappelle que les deux équipes se retrouvent 20 ans après leur dernière confrontation, un match que la Génération 2002 du Sénégal avait gagné (1-0) dans la préparation de sa première participation en Coupe du monde qui se déroulait à l’époque en Corée du Sud et au Japon.

Mais en match officiel, le Sénégal a très rarement triomphé face aux équipes sud-américaines. C’est ainsi qu’il avait été éliminé de la Coupe du monde 2018 après une défaite (1-0) lors de son dernier match de poule face à la Colombie, une équipe sud-américaine comme l’Equateur. Le quotidien sportif appelle ainsi les Lions à « briser la malédiction du troisième match au Mondial ». Mais malédiction ou pas, les Lions sont « dos au mur » et doivent « gagner ou périr », selon Les Echos là où Le Soleil note que c’est un match « sans calcul ».

Le quotidien national revient en même temps sur la rencontre entre le président Macky Sall et les acteurs des écoles coraniques, communément appelées « daaras ». « Les daaras désormais pris en compte par l’Etat », souligne le journal avant de noter que 20 % du Fonds de dotation à l’éducation leur seront désormais dédiés. En plus de l’annonce du prix du président de la République de récital du Coran, le chef de l’Etat a décrété également le 28 novembre Journée nationale des daaras.

Le Sénégal renforce sa sécurité en attendant le match contre l’Équateur

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la hausse du budget du ministère de l’Intérieur pour renforcer la sécurité publique et la préparation du troisième match du Sénégal face à l’Equateur, décisif pour la qualification en 1/8e de finale de la Coupe du monde de football.Le Quotidien affirme que « le Sénégal investit dans la paix », indiquant que « près de 149 milliards FCFA d’augmentation du budget du ministère de l’Intérieur » sont prévus pour la sécurité publique. L’objectif d’un tel montant est lié aux enjeux de l’exploitation des hydrocarbures et la lutte contre le terrorisme, explique le journal.

Walf Quotidien s’« inquiète » de son côté du « surarmement » des forces de l’ordre et de sécurité sous le régime de Macky Sall. « L’Etat dépense sans compter dans ce secteur. Une situation qui serait la résultante des événements tragiques de mars 2021 », souligne le journal.

EnQuête s’intéresse à la lutte contre la vie chère au Sénégal, avec « le chantier des salaires ». En effet, les salaires des forces de défense vont passer de 68,7 milliards à 107 milliards FCFA. Globalement, il y a une revalorisation des salaires pour un montant de 236 milliards FCFA dans le budget de 2023, précise le journal.

Sur la délocalisation du service de l’hôpital Aristide Le Dantec au hangar des pèlerins de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar, L’Observateur fait état d’« un hangar de souffrances pour les hémodialysés ». « C’est la croix et la bannière », confie leur porte-parole, Ibrahima Sow.

Pour le dernier virage des phases de poules de la en Coupe du monde au Qatar, les Lions du Sénégal de football sont « gonflés à bloc » avant leur troisième match de poule « décisif », prévu mardi après-midi, contre l’Équateur. « Après s’être offert un sursis, les Lions jouent leur qualification pour le second tour contre la +Tri+. Tout autre résultat que la victoire éliminerait la bande à Kalidou Koulibaly », le capitaine du Sénégal. Le quotidien national espère une victoire des protégés du sélectionneur Aliou Cissé « pour honorer la mémoire de Pape Bouba Diop », premier buteur des Lions en Coupe du monde, « décédé le 29 novembre 2020 ».

Stades pénètre dans la Tanière et explique « comment le Sénégal se prépare » pour son match face à l’Equateur, un « finale » avant la lettre puisque le vainqueur se qualifie directement aux huitièmes de finale du Mondial. Le quotidien sportif affirme que cinq Lions sont sous la menace d’une suspension pour le match d’après en cas de nouvel avertissement. Si le latéral gauche Ismail Jakobs note que « ça va être compliqué », l’ancien international El Hadji Diouf estime que le Sénégal doit « gagner pour Papa Bouba Diop ».

« Aujourd’hui, on a un match contre l’Equateur, le match le plus important de l’histoire du football sénégalais. Il faudra répondre (présent) car le Sénégal doit jouer les huitièmes de finale de cette Coupe du monde », a poursuivi dans Source A le double Ballon d’or africain qui transmet désormais son expérience du haut niveau à l’actuelle génération de l’équipe nationale.

« Je suis souvent avec les plus jeunes, ils ont besoin de moi, j’ai envie de les transformer en joueurs de classe mondiale. Je sais qu’ils ont la capacité de le faire et Iliman Ndiaye l’a montré contre le Qatar (3-1) » en délivrant la passe décisive du troisième but du Sénégal à Bamba Dieng, se réjouit l’ancienne star des Lions.

Un Sénégal dos au mur s’apprête à affronter le Qatar

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la deuxième sortie des Lions à la Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar, que le Sénégal doit battre s’il veut maintenir intactes ses chances de se qualifier en huitièmes de finale.Le Soleil indique que les Lions du Sénégal sont « à quitte ou double » dans la Coupe du monde au Qatar après avoir perdu d’entrée (2-0) face aux Pays-Bas. L’équipe nationale est « dans l’obligation de s’imposer cet après-midi face au pays organisateur si elle veut continuer de croire en ses chances de qualification pour le deuxième tour ».

Le sélectionneur Aliou Cissé est conscient que « certains doutent » d’eux à l’image de Walf Quotidien qui note que ses protégés doivent « vaincre ou (prendre) la porte » du Mondial de football. Mais « on ne veut pas rentrer à la maison de sitôt », a fait savoir le capitaine et défenseur Kalidou Koulibaly, assis hier à côté de son entraîneur pour répondre aux questions des journalistes.

De son côté, l’entraîneur espagnol du Qatar Félix Sanchez prévient son homologue. « Nous savons à quel point le Sénégal est fort. (…) J’espère que nous pourrons montrer notre meilleur niveau », a-t-il dit même si la « défaite (est) interdite aux Lions », d’après Vox Populi.

« On aura la possibilité de marquer. On a de la qualité offensive, il faut être un peu plus tueur devant les buts », a répliqué Aliou Cissé, ajoutant dans EnQuête qu’« à partir du moment où on a perdu notre premier match, on est dos au mur ». Ainsi, « plus d’audace et de folie pour marquer des buts » sera « la clé du match » devant le Qatar, une rencontre sur laquelle les Sénégalais sont partagés « entre optimisme et prudence », estime le journal.

Pour ce match décisif face au Qatar, Le Quotidien note que les Lions iront « à la conquête de l’émirat » là où Aliou Cissé veut « continuer à écrire l’histoire » en compagnie de Kalidou Koulibaly qui note qu’ils n’ont « plus droit à l’erreur ».

« Vous allez voir de vrais Lions », a poursuivi le joueur du club anglais Chelsea dans Stades, le quotidien sportif qui les appelle également à « rugir et faire renaître l’espoir ». Ancien entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, le Français Alain Giresse croit tout de même au potentiel de la sélection dirigée par Aliou Cissé. « Le Sénégal a tous les moyens pour battre le Qatar », a-t-il fait savoir.

Quoi qu’il en soit, L’Observateur recommande aux Lions d’« éviter la Qatarstrophe » après avoir perdu d’entrée face aux Néerlandais. Pour ce faire, le journal indique qu’Aliou Cissé doit « réanimer » le milieu de terrain « pour une attaque tambour battant ». En revanche, Khalifa Ndiaye, ancien international qatari d’origine sénégalaise, prévient que « le Qatar n’a pas joué sur sa vraie valeur contre l’Equateur » qui l’a battu 2-0 dimanche, en match d’ouverture du Mondial.

A propos des deux militaires sénégalais portés disparus, L’Observateur affirme que « le corps de Fulbert Sambou (a été) retrouvé et identifié par sa famille ». Le défunt est décrit comme « un homme discret, courtois et discret ». Originaires du sud du pays, les deux hommes laissent inquiets leurs parents qui ont adressé des « mises en garde » hier face à la presse.

Contrairement aux informations faisant état de la mort d’un des disparus, la communauté de Bliss Cassa (sud) a « rencontré la presse hier pour exiger le retour en vie de l’adjudant-chef Didier Badji et du sergent Fulbert Sambou », rapporte Le Témoin qui ajoute que les proches des deux disparus « ont aussi posé cinq questions qui tendent à écarter l’hypothèse d’une partie de pêche mortelle ».

Sénégal : divers sujets au menu de la presse

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce jeudi traitent d’une diversité de sujets allant de l’affaire de la disparition mystérieuse des deux militaires à la plainte de Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko.L’affaire des deux militaires disparus mystérieusement depuis le 19 novembre dans les eaux de Mamelles continue d’alimenter la presse. Libération, renseigne qu’un « corps sans vie a été retrouvé par un pêcheur ». Et tout indique, selon le journal, que le corps sans vie découvert est celui du sergent Fulbert Sambou, sergent à la direction des renseignements militaires.

L’Observateur indique que la Marine nationale « repêche » un corps sans vie en cours d’identification. Les proches des deux disparus balaient la thèse de la noyade.

La presse fait aussi état de la plainte du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang contre l’opposant Ousmane Sonko. « Mame Mbaye Niang met Sonko au défi », rapporte Vox Populi. « S’il publie un rapport de l’IGE qui m’incrimine, je me soumets à la justice », a lâché le ministre.

Affaire des 29 milliards du Programme des domaines Agricoles Communautaire (Prodac), « Sonko attaque, Mame Mbaye Niang réplique par une plante », ajoute Le Quotidien. Accusé de malversations par le leader du Parti Pastef, Mame Mbaye Niang assure, aucun rapport ne m’incrimine dans cette affaire.

Le journal L’AS s’arrête sur les projets de Macky Sall toujours en chantier. Université Amadou Makhtar Mbow, relance de la Poste, soutien aux personnes handicapées, « Macky veut évacuer les dossiers à la traine », souligne le journal.

Dans ce sillage, Le Soleil, estime que le « gouvernement accélère le rythme » sur la restructuration de la Poste en société nationale. En conseil des ministres, Macky Sall a demandé à son Premier ministre Amadou Bâ, de finaliser le plan de transformation de la société nationale avant fin décembre 2022.

La baisse des prix des denrées de première nécessité installe la grogne chez les commerçants détaillants. Ces derniers entament une grève de 48 heures, note Walf Quotidien pour protester contre cette politique instituée par le président Macky Sall et vendue par son ministre du Commerce.

Le journal Bès Bi fait immersion dans le sud du Sénégal où l’armée procède à la destruction de champs de chanvre indien. « L’armée se frotte aux bandes armées », indique le journal. Reste à savoir s’il s’agit des hommes de Salif Sadio indique le journal, puisque les affrontements qui se sont déroulés à la frontière gambienne ont fait deux blessés chez les diambars.

Sud Quotidien relate une nouvelle affaire qui secoue l’Assemblée nationale. Après l’histoire du trafic de faux billets et de passeports diplomatiques, impliquant deux députés de la majorité, la deuxième institution du pays est à nouveau secouée par une nouvelle affaire de « falsification » de son règlement intérieur.

Le Sénégal sur les traces de deux militaires disparus mystérieusement

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la disparition de deux agents de renseignements perdus de vue depuis samedi et dont des effets ont été retrouvés sur une plage dakaroise, à deux jours du deuxième match du Sénégal en Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar.Le Témoin se fait l’écho de « l’émoi » qui habite l’armée sénégalaise suite au « mystère autour de la disparition de deux militaires », poussant la Marine nationale et la Police scientifique à se « mobiliser » et le procureur de la République à ouvrir une enquête.

Les deux disparus, l’adjudant-chef de la gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et le sergent Fulbert Sambou, de la Direction des renseignements militaires, « n’ont plus donné signe de vie depuis le samedi 19 novembre passé », selon Le Soleil qui note que « le parquet tente de percer le mystère ».

Selon le procureur, cité par Tribune, certains de leurs effets dont leurs téléphones ont été « géolocalisés au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel », une plage du centre-ville dakarois. Pour Les Echos, les deux agents de renseignement « étaient partis faire une partie de pêche au Cap Manuel » avant d’être portés disparus. Interrogé par Le Témoin, un plongeur sous-marin estime que « la mer, trop agitée, a même atteint trois mètres de hauteur dans cette zone ce week-end ».

Toutefois, Le Quotidien a trouvé « 100 hypothèses » dans la disparition mystérieuse des deux militaires. Soulignant que « l’enquête oriente vers une disparition volontaire », le journal affirme que « les deux agents seraient impliqués dans l’affaire Pape Alé » Niang, le journaliste placé sous mandat de dépôt depuis quelques semaines pour avoir divulgué des informations classées secret défense dans le cadre de l’affaire de viols et menaces de mort mettant face à face l’opposant Ousmane Sonko et la plaignante et masseuse Adji Sarr. Toujours dans l’affaire Pape Alé Niang, le journal fait état aussi de l’arrestation d’un « autre gendarme ».

En football, au lendemain de la défaite (2-0) des Lions du Sénégal face aux Pays-Bas à la Coupe du monde en cours au Qatar, Les Echos indiquent que « les cadres se concertent avec le coach » Aliou Cissé pendant que « le banc s’échauffe » en prévision d’éventuels changements vendredi prochain devant l’équipe nationale du Qatar. Si le milieu Cheikhou Kouyaté est « out pour vendredi », le défenseur Abdou Diallo « reprend aujourd’hui » l’entraînement après des « crampes musculaires » qui l’ont obligé de céder sa place face aux Pays-Bas, lundi dernier.

Pour la rencontre de vendredi, Walf Quotidien estime que le Sénégal va compter sur « un milieu sous haute tension » en raison de la blessure de Cheikhou Kouyaté et des menaces de suspension qui pèsent sur Idrissa Gana Guèye et Nampalys Mendy, avertis face aux Néerlandais.

Outre le milieu sénégalais, la défense reste « à parfaire » d’après Vox Populi qui tire « les premiers enseignements sur l’équipe du Sénégal et les gros chantiers d’El Tactico », le surnom du sélectionneur Aliou Cissé.

Le gardien Edouard Mendy n’est pas indemne aussi de critiques, quelque part fautif sur les deux buts encaissés par le Sénégal face aux Pays-Bas. C’est pourquoi L’Observateur se demande si « le général de goal », pourtant meilleur gardien du monde en 2021 avec son club anglais Chelsea, est « devenu lieutenant ».

En revanche, malgré la mauvaise entrée en lice des Lions, Idrissa Gana Guèye recommande à ses coéquipiers de « relever la tête (parce qu’il) reste deux matches. Rien n’est encore joué. Parfois c’est bon de perdre des matches comme ça ».

Battu par les Pays-Bas, le Sénégal veut se relever face au Qatar

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la mauvaise entrée en matière de l’équipe nationale du Sénégal de football pour son premier match de Coupe du monde Qatar 2022 perdu 2-0 face aux Pays-Bas.EnQuête indique que les Lions du Sénégal sont « touchés (mais) pas coulés » après la défaite (0-2) face aux Pays-Bas pour le premier match des deux équipes dans la poule A de la Coupe du monde Qatar 2022. Face au Qatar vendredi prochain, le sélectionneur Aliou Cissé recommande à ses protégés de « se montrer plus efficaces et agressifs ».

La défaite des Lions face aux Oranje est vécue comme une « tempête dans le désert » par Le Quotidien qui note que le Sénégal est « déjà sous pression ». Cet « accroc d’entrée pour les Lions » ne reflète pas la physionomie de cette « rencontre physique et fermée » dans laquelle ils ont « cédé en fin de match ». « On est déçus, car on méritait mieux que ça » ; note Aliou Cissé, endossant l’entière responsabilité de cette déconvenue.

« Le premier responsable quand on perd un match, c’est avant tout le coach. Ce fut un match de très haut niveau, compliqué (…). Le prochain match contre le Qatar sera un match décisif pour le reste de la compétition », a-t-il expliqué en conférence de presse.

Si Stades est « écœuré » par cette défaite d’entrée, L’Observateur la considère comme un « Doha dans l’œil » des Lions qui doivent se ressaisir pour leur prochaine sortie. Devant les Pays-Bas, le gardien Edouard Mendy a été « décevant » là où le milieu Idrissa Gana Guèye a été « présent ».

De leur côté, « Krépin Diatta et Ismaïla Sarr ont été trop timides dans l’animation » offensive, ne réussissant pas ainsi à combler l’absence du leader technique Sadio Mané, forfait pour le Mondial, rappelle le journal sportif.

Le Sénégal entre en lice à la Coupe du monde de football

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent essentiellement du premier match du Sénégal à la Coupe du monde du Qatar face aux Pays-Bas, cet après-midi.« Test grandeur nature pour les Lions » du Sénégal qui affrontent cet après-midi les Pays-Bas pour le deuxième match de la poule A de la Coupe du monde, commencée dimanche avec la victoire (2-0) de l’Equateur sur le Qatar, pays organisateur, affirme Le Soleil qui souligne que le président Macky Sall a remis hier le drapeau national aux joueurs et « rend hommage à Sadio Mané ».

Le Quotidien et Walf Quotidien recommandent aux Lions de « presser à fond l’Oranje », surnom de l’équipe nationale hollandaise dont le sélectionneur, Louis Van Gaal, estime que « le Sénégal n’est pas n’importe quel adversaire ». Cela explique d’ailleurs l’enthousiasme de son homologue Aliou Cissé.

« Nous sommes confiants », a-t-il dit malgré le forfait de son chef d’orchestre Sadio Mané. « Nous avons une équipe forte », a insisté le sélectionneur sénégalais après avoir entendu le discours du chef de l’Etat estimant que « le champion d’Afrique doit sortir les griffes ».

Malgré l’absence du leader technique des Lions, « il y a de jeunes joueurs prêts à relever le défi. Le plus important ici, c’est d’avoir une complémentarité entre ces garçons. On ne cache pas l’importance de Sadio, mais il nous est aussi arrivé de jouer des matchs sans lui », a rappelé l’entraîneur sénégalais qui prend part à sa deuxième Coupe du monde en tant que technicien.

« Lions nos destins », appelle L’Observateur malgré que le couloir gauche de l’équipe du Sénégal soit « décimé » avec la blessure de Fodé Ballo Touré et les problèmes de naturalisation de « l’Allemand » Ismail Jacobs. Dans ces circonstances, Aliou Cissé est obligé de « se réinventer ». Le polyvalent défenseur des espoirs Moussa Ndiaye est appelé à la place de Sadio Mané face au « crève-cœur » de l’équipe sénégalaise de ne pouvoir sélectionner qu’un joker médical à ce stade de la compétition.

Sénégal : le forfait de Sadio Mané au Mondial 2022 à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA sont tous revenus sur l’officialisation du forfait de Sadio Mané à la coupe du monde, Qatar 2022.« Scénario catastrophe pour les Lions », titre Walf Quotidien après le forfait définitif de Sadio Mané pour le Mondial. Qui pour le remplacer s’interroge le journal. A cette question, Bés Bi tente d’apporter une réponse en expliquant que Habib Diallo (Strasbourg) où Demba Seck (Torino) sont des potentiels remplaçants de l’attaquant du Bayern.

L’Observateur bien renseigné soutient que Aliou Cissé va laisser sa liste intacte. Sadio Mané ne sera pas remplacé, selon le journal. En accord avec la Fédération sénégalaise de football (FSF), le sélectionneur des Lions a décidé de laisser son numéro 10 dans sa liste officielle des 26 Lions en soutien à l’attaquant du Bayern.

« Sadio Mané ne pouvait pas être apte pour le Qatar », souligne La Tribune. L’attaquant des Lions de la Teranga a été « opéré » avec succès à Londres et sera absent trois mois.

Pour Le Soleil, « le Sénégal orphelin de son atout majeur ». Nianthio, comme il est surnommé au Sénégal, doit jeter l’éponge, indique le quotidien national. Un forfait qui fait « pleurer » le Sénégal, note le quotidien sportif Stades.

« Le miracle ne s’est pas produit, Sadio Mané ne jouera pas », la coupe du monde selon Les Echos. Un forfait entériné par le médecin des Lions Manuel Afonso en conférence de presse. « La Tanière Doha rugir », indique Le Quotidien.

Les champions d’Afrique devront « apprendre à vivre sans leur meilleur joueur », renchérit le journal. A trois jours du match contre les Pays Bas (lundi 21 novembre, 16h00 Gmt), « Sadio Mané hors course », signale Sud Quotidien, qui souligne que le « Sénégal perd sa principale arme et atout offensif ».

Du foot, on glisse vers la politique et le marathon budgétaire à l’Assemblée nationale. L’opposition « essuie » son premier revers selon Sud Quotidien, lors du vote du projet de loi de finances 2023 et du budget des institutions. La majorité a réussi à faire voter les « différents budgets des institutions de la république » devant des députés de l’opposition finalement coiffés au poteau, note le journal.

Bès Bi souligne que les « débats » ont « volé bas » lors de la plénière budgétaire à l’Assemblée. Des bagarres ont même été évitées de justesse entre des députés du pouvoir et de l’opposition.

Pour la libération de leur confrère Pape Alé Niang, arrêté le 6 novembre, les journalistes sénégalais réunis au sein de la Coordination des associations de presse (CAP), organisent une marche ce vendredi, indique Le Quotidien.

Les journalistes « pressent » l’Etat ajoute Bès Bi pour la libération de leur confrère. Pape Alé Niang journaliste d’investigation, directeur publication du site Dakarmatin est poursuivi pour « diffusion d’informations militaires non autorisées par la hiérarchie, recel de documents administratifs et militaires et diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques. »

Sénégal : « victoire diplomatique » de Macky Sall au G20

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur une diversité de sujets allant de la situation d’insécurité alimentaire dans certaines parties du pays à la déliquescence de la société nationale des fibres textiles en passant par les craintes soulevées par l’usage du bracelet électronique et la demande d’adhésion de l’Afrique au G20.Le Quotidien alerte sur « la faim des ménages » au Sénégal, avec « plus de 1,3 million de personnes en situation de crise » recensées dans « 12 départements ». « Les autorités de l’Etat et leurs partenaires indiquent que si rien n’est fait dans six mois, c’est plus d’un million de personnes qui seront en situation d’insécurité alimentaire ».

L’Observateur fait état du « grand drame économique » qu’est devenue la Société de développement et des fibres textiles (Sodefitex) du Sénégal, notant un « risque de fermeture des usines de Tamba (est), Kolda, Vélingara (sud), Kédougou (est) et les pertes d’emploi ». Le journal souligne aussi « la baisse de -32 % des rendements de coton et le manque à gagner de l’ordre de 10 milliards FCFA ».

Sur le concours d’agrégation de médecine du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), Le Soleil note que « le Sénégal frôle le carton plein ». Sur 70 candidats, les 68 ont réussi à passer là où 19 rangs de major dont le titre de « Major des majors » ont été obtenus, signale le journal.

Vox Populi passe à la loupe le bracelet électronique, « le nouveau bijou de la justice pour emprisonner en semi-liberté » des personnes placées sous mandat de dépôt et que « soupèsent » les Sénégalais. Ils expriment leurs « craintes de sélection discriminatoire des bénéficiaires et méfiance sur son réel impact ». Selon Ibrahima Sall, président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), « le bracelet électronique est venu à son heure même s’il y a le doute et des contraintes ».

Par conséquent, « ces bracelets ne doivent pas être distribués exclusivement aux politiques, VIP, fils à papa… », estime-t-il avant de demander « qu’ils soient gérés en toute transparence, sans aucune discrimination de quelque nature que ce soit ».

En politique, Bés Bi estime que le Premier ministre Amadou Ba est « invisible » puisqu’il est « sans bureaux, sans cabinet, marge de manœuvre étroite… ». Mais selon des confidences recueillies par le journal, « le président ne veut pas l’exposer » mais « il va rejoindre le building » administratif.

Plusieurs journaux sont revenus aussi sur le soutien reçu par le président Macky Sall de son homologue français Emmanuel Macron pour « l’adhésion de l’Union africaine (UA) au G20 », comprenant les vingt pays les plus riches du monde, lors du sommet organisé à Bali, en Indonésie. Le Témoin salue cette « victoire diplomatique de Macky Sall », par ailleurs président en exercice de l’UA, dont la demande l’adhésion au G20 sera « examinée au Sommet de 2023 en Inde ».

A trois jours du démarrage de la Coupe du monde de football au Qatar, Tribune Sport note que « le rythme s’accélère » pour les Lions qui ont effectué hier leur troisième galop d’entraînement à Doha, une séance dominée par le « renforcement musculaire » et « l’animation offensive ». Face à la presse, le sélectionneur Aliou Cissé estime que « l’état d’esprit des joueurs est bon ». « A part la chaleur, il y a un bon état d’esprit », ajoute-t-il dans Bés Bi.

Le Sénégal, un bon élève malgré la conjoncture, selon le FMI

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la santé économique du Sénégal qui va beaucoup mieux après plusieurs soubresauts causés par des chocs exogènes, d’après le Fonds monétaire international (FMI).Le Témoin se fait l’écho du « satisfécit » du Fonds monétaire international (FMI) sur la situation et les perspectives économiques du Sénégal. « Taux de croissance de 4,7% en 2022 et de 8,7% l’année prochaine, réduction du déficit et de l’inflation…, les perspectives dressées par l’institution de Washington sont rassurantes », affirme le journal, soulignant que le FMI a communiqué ces données dans la dernière revue de son programme qui prend fin en janvier.

Expliquant dans EnQuête les raisons de « la note positive » décernée par son employeur au Sénégal, le chef de la mission de l’institution de Bretton Woods dans le pays, Edward Gemayel, estime que « les recettes budgétaires ont été très bonnes à un niveau que nous n’espérions pas. La dette reste soutenable avec une marge de manœuvre quasi nulle ». En plus de tout cela, « en 2023, la croissance est projetée à 8,7% », se réjouit M. Gemayel sans manquer de sonner « l’alerte » dans Le Quotidien.

Il attire en effet l’attention des autorités sénégalaises sur le niveau de la dette qui « ôte toute marge de manœuvre » en cas de chocs extérieurs. « La dette est en train d’augmenter à cause des chocs auxquels le Sénégal fait face avec le Covid-19, la guerre en Ukraine. La dette est toujours soutenable, cependant, la marge de manœuvre pour faire face à de nouveaux chocs a quasiment disparu. La dette est actuellement entre 75 et 77% du PIB », affirme le représentant du FMI, qui va débloquer d’ici décembre une enveloppe de « 135 milliards FCFA » pour le Sénégal.

Pour faire face à l’augmentation de la dette, il « encourage le gouvernement (sénégalais) à continuer les mesures de consolidation graduelle au niveau des prochaines années qui sont axées sur une amélioration des recettes, une élimination importante au niveau des exemptions fiscales et un assainissement des dépenses, principalement au niveau des subventions, et pouvoir utiliser les économies dans les secteurs de la santé, de l’éducation ».

Au moment où le FMI se félicite de sa situation économique malgré la conjoncture, « le Sénégal (se met) à l’heure du bracelet électronique » pour gérer les détentions préventives, indique Le Soleil, notant que le Centre de surveillance électronique de l’Afrique de l’ouest, chargé du contrôle à distance des personnes placées sous surveillance électronique, a été inauguré hier à Dakar. Le journal fait savoir aussi que « 1000 bracelets électroniques (sont) déjà disponibles et 1000 autres commandés ».

Pendant ce temps, les diplomates sénégalais vivent des « misères » pour « défaut de paiement de leurs indemnités de logement à l’étranger », rapporte Bés Bi qui souligne que le calvaire dure depuis « deux mois ». « Ambassadeurs et consuls craignent d’être expulsés par leurs bailleurs » alors que le ministère des Affaires étrangères s’est muré dans « le silence », précise le journal.

Sur la Coupe du monde du Sénégal au Qatar, une compétition footballistique qui doit démarrer dimanche prochain, l’attaquant des Lions Ismaila Sarr déclare dans L’AS qu’ils veulent « marquer l’histoire » alors que plusieurs espoirs reposent désormais sur lui en l’absence de Sadio Mané, le leader technique de l’équipe nationale blessé au genou et dont la participation au Mondial qatari est incertaine.

Stades affirme d’ailleurs que la star du Bayern Munich, en Allemagne, a été « le grand absent » de la séance d’entraînement des Lions d’hier à Doha. Ainsi, le quotidien sportif ouvre plusieurs pistes, allant du gardien Edouard Mendy au capitaine défenseur Kalidou Koulibaly, en passant par l’expérimenté milieu Idrissa Gana Guèye et le virevoltant attaquant Ismaila Sarr, « pour porter les Lions » face d’abord aux Pays-Bas, lundi prochain.

Mais ce qu’il faut retenir est qu’« on a de très bons joueurs qui peuvent guider l’équipe. Ils vont se transcender si Sadio n’est pas là. Sans lui, on a vu une équipe très combative et solidaire », rappellent des experts interrogés par Stades.

Sénégal : « terreur » après une attaque à main armée à Diamniadio

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la campagne de contrôle des nouveaux prix des produits de grande consommation, l’attaque à main armée de Diamniadio et les choix tactiques d’Aliou Cissé pour remplacer temporairement Sadio Mané, blessé, à moins d’une semaine du démarrage de la Coupe du monde de football.Sud Quotidien note que « l’Etat accélère la cadence » dans l’application intégrale de la baisse des prix des denrées de première nécessité, suivant les « onze mesures » du chef de l’Etat contre la vie chère. La campagne de contrôle lancée hier à Dakar par le Service régional de commerce a permis de saisir des marchandises des commerçants récalcitrants, constate le journal.

Libération affirme que « 207 commerçants (ont été) convoqués après 485 contrôles » du respect de l’application des nouveaux prix dans la capitale sénégalaise. A la fin de la journée, « les agents de la direction du Commerce intérieur ont saisi hier chez les récalcitrants 10,975 tonnes de sucre, 887 bidons de 20 litres d’huile, 24,5 tonnes de riz, 7,825 tonnes d’oignon, 500 kilogrammes de lait… ».

L’État veut soulager davantage les ménages sénégalais c’est pourquoi il « va verser 304 milliards de FCFA à la Senelec », la société nationale de l’électricité, indique Le Soleil qui place « le Sénégal parmi les trois chefs de file » des pôles énergétiques dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Sur un autre sujet, Bés Bi se fait l’écho d’une « attaque à mains armées contre des unités industrielles » de Diamniadio, la nouvelle ville située à une trentaine de kilomètre du centre-ville dakarois, dans la nuit du dimanche au lundi. Dans cette « terreur », la gendarmerie a « fait face à une forte résistance avec des coups de feu » avant de « tuer » l’un des assaillants et « arrêter » les deux autres.

Le Quotidien ne minimise pas cette attaque du Pôle urbain de Diamniadio qu’il qualifie d’« affaire de grands bandits ». Malgré tout, l’attaque à main armée a été « déjouée » par la gendarmerie qui, au cours des échanges de tirs, a « abattu » un assaillant avant d’arrêter « deux membres du gang », explique Libération.

Sur la Coupe du monde du Sénégal au Qatar, Stades réfléchit sur « comment jouer sans Sadio Mané » à cinq jours du début de la compétition footballistique. Le Sénégal affronte lundi prochain les Pays-Bas alors que le leader technique des Lions est blessé depuis une semaine au genou et poursuit ses soins dans son club allemand, le Bayern Munich. Il est convoqué malgré tout par le sélectionneur Aliou Cissé qui compte sur lui dans l’éventualité d’une qualification de Lions au second tour du Mondial.

Pour le suppléer dès à présent, le quotidien sportif avance les noms de Krépin Diatta, Pape Matar Sarr ou Iliman Ndiaye. Toutefois, le technicien Abatalib Fall estime qu’« on n’a pas un joueur de (la) dimension » de Sadio Mané là où l’ancien international Cheikh Sidy Ba appelle à « ne pas changer de système ».

Déjà lundi, peu après leur arrivée sur le sol qatari, les Lions « ont pris leurs marques à Doha » en effectuant leur première séance d’entraînement avec un groupe de 18 joueurs, « sous le regard du ministre des Sports et les autres membres de la délégation officielle », rapporte Vox Populi.

Le Sénégal entre vie chère, présidentielle 2024 et Coupe du monde

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets allant du refus d’appliquer les nouveaux prix des denrées par les commerçants à la bataille entre le pouvoir et l’opposition en direction de la présidentielle de 2024, en passant par l’arrivée des Lions du Sénégal au Qatar où doit démarrer dimanche prochain la Coupe du monde de football.Le Soleil se fait l’écho de l’entrée en vigueur depuis samedi dernier des nouveaux prix des denrées de consommation courante, dans la politique de réduction du coût de la vie chère du président Macky Sall qui a pris un paquet de mesures dans ce sens. Pour autant, le journal constate que « les commerçants font la sourde oreille » en décidant de ne pas appliquer les prix édictés par l’Etat.

Walf Quotidien va en profondeur et explique que « les commerçants demandent une dérogation ». « Certains avancent la nécessité d’épuiser leur stock acquis avant la décision du gouvernement. D’autres demandent aux grossistes de se conformer à la loi avant de s’exécuter », rapporte le journal dans son reportage effectué dans plusieurs marchés de Dakar. Mais pour faire respecter les décisions du chef de l’Etat, une campagne de contrôle des nouveaux prix a démarré ce lundi dans la capitale sénégalaise à l’initiative du Service régional du commerce.

En politique, Sud Quotidien note qu’Elhadji Malick « Gakou marque (Ousmane) Sonko au pas » en devenant le deuxième leader de la principale coalition de l’opposition, Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), à déclarer officiellement sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024. « Vous savez bien qu’il n’y aura pas de troisième mandat au Sénégal », a-t-il lancé tel un pavé dans la mare de Macky Sall, soupçonné par ses adversaires de vouloir se représenter pour une troisième candidature à la prochaine présidentielle. « A partir de 2024, je serai le 5ème président du Sénégal », a déclaré le leader du Grand Parti.

En revanche, Le Quotidien affiche un « Macky focus 2024 ». Le président de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) a profité du week-end pour remobiliser ses militants par le lancement d’une opération de vente des cartes de membres de sa formation politique. Cette opération est « le début du combat pour la victoire », a déclaré Macky Sall, maintenant le suspense sur sa participation ou non à la présidentielle de 2024.

Fidèle à sa réponse de « ni oui ni non » quand la question sur le troisième mandat lui est posée, le président Sall estime désormais dans Vox Populi que « l’heure est au combat ». « Mobilisons-nous, allons à la rencontre de la base et préparez-vous pour les inscriptions futures sur les listes électorales », a-t-il lancé à l’endroit des militants apéristes. « Nous sommes le parti majoritaire de ce pays, le premier parti du Sénégal. L’engagement des apéristes est plus déterminé pour sauver le Sénégal », a indiqué le chef de l’Etat.

Sur l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang pour diffusion d’informations classées secret défense dans le cadre de l’enquête sur l’affaire de viols opposant la masseuse Adji Sarr à l’opposant Ousmane Sonko, la plupart des journaux ont publié un éditorial commun dans lequel ils estiment que « le monstre trahit encore son serment ».

« Cette affaire-ci est un véritable tournant porteur d’une jurisprudence fondatrice soit d’un musellement légalisé de la presse sénégalaise, soit d’un environnement de travail où les journalistes continuent de s’épanouir sous le contrôle de leurs pairs », ont affirmé des journaux tels que Libération, Bes Bi ou encore L’Observateur, demandant la libération de Pape Alé Niang.

Sur la Coupe du monde de football du Sénégal au Qatar, Stades affirme que les champions d’Afrique en titre sont arrivés à Doha hier et se livreront dès lundi prochain « à la conquête du monde » pour leur match d’ouverture à cette compétition devant les opposer aux Pays-Bas. En effet, 18 des 26 joueurs convoqués par le sélectionneur Aliou Cissé ont effectué le voyage au Qatar après un court regroupement à Paris, en France.

Le reste du groupe est attendu ce lundi pour un « premier galop de routine (prévu) cet après-midi », d’après le quotidien sportif. Stades précise en même temps que Sadio Mané, le leader technique de l’équipe nationale sénégalaise, blessé au genou mais convoqué pour le Mondial, est retenu « à Munich pour d’autres examens » médicaux en vue d’établir son état de guérison pour cette blessure contractée il y a une semaine en championnat d’Allemagne.

Macky Sall en croisade contre les violences faites aux femmes

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le « combat » du président Macky Sall contre les violences basées sur le genre, la blessure de Sadio Mané pourtant sélectionné pour la Coupe du monde et les révélations d’Ousmane Sonko sur un nouveau scandale foncier du régime en place.Présidant jeudi à Dakar la deuxième conférence de l’Union africaine (UA) sur la masculinité positive, Macky Sall s’est insurgé dans Le Soleil contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le chef de l’Etat sénégalais prône « un nouvel élan » pour mettre fin à ce « fléau », un nouveau départ qui doit être matérialisé selon lui par « l’investissement de l’énergie positive des femmes dans le développement économique et social du continent ».

En tout cas, « Macky Sall porte le combat » contre les violences faites aux femmes en Afrique, d’après L’AS. « Rien dans la religion, rien dans la vie sociale ne peut justifier qu’une femme ou une fille soit violentée », affirme le président de l’Union africaine (UA) dans Libération.

Pourtant Mia Guissé, une chanteuse rendue célèbre par le duo qu’elle formait avec son ex-époux dans le groupe Maabo, livre ses « confidences d’une femme blessée » dans L’Observateur. « J’ai vécu des choses immondes que je ne peux pas dire par égard à ma fille et à ma dignité de femme. Là, je me retrouve dans une situation où je peux rire, discuter, vivre sans avoir peur », a dit l’artiste. Elle vient de sortir une chanson intitulée « Idda », signifiant dans la tradition musulmane le délai de viduité pour la femme divorcée et symbolisant pour elle « le deuil d’un passé révolu » avec No Face, son ex-mari, également chanteur.

En football, Stades estime que le sélectionneur sénégalais Aliou Cissé et son homologue hollandais Louis Van Gaal « lancent leur Mondial » ce vendredi par la publication des listes de joueurs retenus pour la Coupe du monde, qui doit démarrer dans une dizaine de jours au Qatar. Le Sénégal partage sa poule avec les Pays-Bas, le Qatar et l’Equateur. Cependant, Sadio Mané et Memphis Depay, les deux stars des sélections sénégalaise et hollandaise, blessées, sont « pratiquement dans la même situation », précise le quotidien sportif qui fait part en outre du prolongement du contrat d’Aliou Cissé avec les Lions jusqu’en 2024, avec une revalorisation salariale en « bonus ».

Concernant Sadio Mané, le numéro deux de la Fifa, la Sénégalaise Fatma Samoura, « espère un miracle des marabouts » pour remettre sur pied le leader technique de l’équipe nationale du Sénégal. « On va les utiliser, les implorer. Il faut que Sadio soit là », a affirmé dans Vox Populi la secrétaire générale de l’instance mondiale du football, ajoutant que « le Sénégal n’arrive pas encore à digérer cette nouvelle ».

Pour autant, « la famille du joueur appelle les Sénégalais à prier. Continuons à prier pour que Dieu l’aide et qu’il puisse se rétablir avant que l’équipe ne rejoigne le Qatar. Sadio est un professionnel, il ne se décourage jamais », a dit dans le journal son oncle Ibrahima Touré, maire de Bambali, village natal du joueur du Bayern Munich blessé mardi soir au genou en championnat d’Allemagne face au Werder Brême.

En politique, l’opposant Ousmane Sonko « dénonce les magouilles foncières du régime » de Macky Sall dans Le Témoin. Face à la presse hier, le leader du parti Pastef « est revenu sur la cession du siège de l’état-major de la gendarmerie en centre-ville (dakarois) au marchand d’armes israélien Gaby Peretz. Les Peretz qui ont avalisé l’Etat pour un prêt de 196 milliards FCFA destiné à acheter… des armes ».

« Sonko ébruite un deal de 196 milliards » dans Walf Quotidien avant de se mettre « droit dans ses bottes » dans Sud Quotidien. Les deux journaux dénoncent une « cascade de scandales », notant que le pouvoir en place est « mouillé » cette fois dans un « nouveau scandale foncier ». Dans cette situation, le maire de Ziguinchor (sud) arrivé troisième à la dernière élection présidentielle avec plus de 15% des suffrages « appelle à un sursaut national ».